Ue3 Boschi 05-09 C1L3
Ue3 Boschi 05-09 C1L3
Ue3 Boschi 05-09 C1L3
ATOMISTIQUE
La couche N (n=4) :
A partir de la quatrième ligne on a des éléments en plus qui correspondent au remplissage des orbitales d qui sont au
nombre de 5 c’est-à-dire 10 éléments, c’est ce qu’on appelle les métaux de transition.
Ar 4s1
• 19 e-
K
• Alcalin
• Plus le n augmente plus la taille de l’élément augmente
Ar 4s2
• 20 e-
Ca • Rôle cellulaire important.
• Alcalino-terreux donne des cations divalents
Ar 4s23d1
Sc
• 21e-
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Ar 4s23d2
Ti
• 22e-
Ar 4s23d3
V
• 23 e-
Ar 4s13d5
• Exception à la règle de Klechkowski car il y a un faible écart énergétique entre les orbitales d
de niveau n et les orbitales s de niveau n+1. La sous-couche d est beaucoup plus stable en
Cr étant entièrement ou à moitié remplie.
• Il est plus stable d’avoir les orbitales s et d avec un seul électron.
Le chrome n’a alors pas 4 mais 6 électrons célibataires avec des
énergies très proches.
Ar 4s23d5
• Oligoélément, on le retrouve sous forme cationique.
Mn
• 25 e-
Ar 4s23d6
• Oligoélément, on le retrouve sous forme cationique.
Fe
• 26 e-
Ar 4s23d7
• Oligoélément, on le retrouve sous forme cationique.
Co
• 27 e-
Ar 4s23d8
Ni
• 28 e-
Ar 4s13d10
• Exception à la règle de Klechkowski.
Cu
• Les 2 seules exceptions de remplissage sont donc quand la sous-couche d est presque remplie (9 e-)
ou quand elle est presque à moitié remplie (4 e-).
Ar 4s23d10
• Dernier élément de transition.
Zn
• 30 e-
Ga Zn 4p1
Ge Zn 4p2
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As Zn 4p3
Se Zn 4p4
Br Zn 4p5
Zn 4p6
Kr
• Gaz rare
Travailler avec ces configurations est relativement long. C’est pour cela qu’on va utiliser des représentations simplifiées
de ces configurations électroniques, ce qui vas nous intéresser est la configuration électronique externe (s et p).
La
configuration Les électrons présents à la périphérie des atomes, les plus éloignés du noyau sont ceux qui
électronique vont réagir avec les atomes voisins.
externe
• Les électrons sont représentés par couche électronique : K, L, M, N.
Représentation • Les cercles correspondent aux couches et les électrons sont représentés sous forme de
de Niels Bohr points.
• Ce modèle ne correspond pas à la réalité mais il permet de montrer une différence de
taille entre les différentes couches.
• Les orbitales de type d ne font pas partie de la couche électronique externe, ce sont des
électrons de cœur, on ne considère que les orbitales s et les orbitales p de niveau n le
plus élevé.
• Les liaisons se forment pour stabiliser les atomes. Les gaz rares sont donc inertes
chimiquement car leur couche externe est complète donc stable.
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• Chaque atome (ici représenté par une croix) est schématiquement représenté entouré
d’un nombre de points égal au nombre d’électrons externes (orbitales s et p du nombre
n le plus élevé).
• Electron célibataire : •
Exemples :
Représentation
de Lewis
On ne représente que les électrons de la couche externe, ces 4 espaces vont correspondre aux
4 orbitales atomiques (sans distinctions entre s et p mais en connaissant l’ordre de remplissage
vous connaissez la nature de l’orbitale), c’est-à-dire aux 4 cases quantiques qui correspondent à
la couche externe.
Les atomes représentés en orange possèdent des électrons en trop (doublets) et des orbitales
vacantes. Ils seront donc les plus sujets à modifications lors de réaction ou de formation de
liaisons pour atteindre une forme plus stable.
Le tableau périodique est un tableau à 18 colonnes qui correspondent aux 18 types d’orbitales
atomiques que l’on peut retrouver au niveau des atomes.
Les éléments sont classés par numéro atomique (Z) croissant. De l’hydrogène (Z=1) jusqu’au
dernier avec un Z=118.
• Dans le tableau périodique, on retrouve 7 lignes. n=1 tout en haut jusqu’à n=7 tout en bas.
• Pour la couche n=1 il n’y a que 2 éléments.
• A partir de la couche n=2 on place 8 électrons qui vont se répartir entre les orbitales 2s et 2p.
• A partir de n=3 on a toujours 8 électrons qui se répartissent entre les orbitales 3s et 3p.
• On a 18 éléments dans les 3 premières lignes du tableau périodique.
• A partir de n=4 on retrouve le remplissage des orbitales 4s puis 3d puis 4p.
• A partir de n=5 on retrouve le remplissage des orbitales 5s puis 4d puis 5p.
• A partir de n=6 on remplit les orbitales 4f, ce sont les actinides (qu’on retrouve en dessous du tableau
périodique).
• A partir de n=7 on remplit les orbitales 5f, ce sont les lanthanides (qu’on retrouve aussi en dessous du tableau
périodique).
• Les derniers éléments (bas du tableau) sont des éléments très instables qui n’ont pas pu être isolés à l’état
naturel mais qui ont été créés en laboratoire.
Les métaux • L’hydrogène n’est pas impliqué dans les alcalins car c’est un cas particulier. Les
alcalins alcalins donnent uniquement des formes cationiques, l’hydrogène peut se retrouver
sous forme anionique d’hydrure.
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• Les alcalins sont très réactifs et donnent facilement des cations (il faut perdre un
électron (de la couche externe)).
Les
• Ils donnent facilement des formes anioniques (-2).
chalcogènes
• Très réactifs
Les halogènes • Ils vont facilement gagner un électron, devenir des anions pour avoir une couche
externe à 8 électrons.
Les gaz rares • Inertes, configuration externe pleine (8 électrons ou 2 pour l’hélium).
Nb : Les éléments naturels existent jusqu’à l’uranium qui se situe dans les lanthanides. Les éléments suivants
l’uranium ont été créés par l’homme. Plus les éléments se rapprochent du 118 plus ils sont instables.
• Les atomes ne sont pas nécessairement à tout moment dans leur état fondamental.
• Un ou plusieurs électrons peuvent gagner de l’énergie et se retrouver à un niveau supérieur = état excité.
• L’état excité est toujours instable avec une durée de vie très courte (˂1s). Le retour à l’état fondamental se fait
via l’émission de photon.
• Exemple : Na (Z=11)
• État fondamental : 1s22s22p63s1 / État excité : 1s22s22p63p1
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V. PROPRIETES DES ELEMENTS
1. Le potentiel d’ionisation
Caractéristique
du potentiel
d’ionisation I (en
eV) • Il est possible de perdre
successivement plusieurs électrons
périphériques mais cela demande
plus d’énergie.
• Plus le potentiel d’ionisation est faible, plus l’élément est électropositif. Il est facile
d’arracher un électron à l’atome. Tous les éléments n’ont pas la même proportion de
donner des cations.
Électropositivité • A gauche du tableau périodique on retrouve les éléments les plus électropositifs et à
droite les moins électropositifs.
• Plus le potentiel d’ionisation (I) est bas, plus l’élément est électropositif.
• Une perte d’électron correspond à une oxydation, les éléments très électropositifs
Oxydation s’oxydent facilement.
• Les moins électropositifs sont appelés métaux nobles, précieux.
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VI. LES PROPRIETES DES ATOMES.
1. Le caractère électropositif
• Les éléments les plus électropositifs sont ceux à gauche du tableau périodique et sont ceux
qui donneront facilement un électron : Les éléments ayant 1 électron (alcalin) ou 2 électrons
(alcalinoterreux) sur leur couche externe ont un caractère électropositif.
Le caractère
électropositif • Le bloc p, la configuration externe fait apparaître les électrons de l’orbitale s et p qui
sont difficilement arrachable mais qui sont impliqué dans la formation des liaisons.
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2. L’affinité électronique
• C’est l’énergie qui se dégage lorsqu’un électron est ajouté à l’atome : plus Ae est élevée,
plus l’élément est électronégatif.
• Cela concerne les éléments du bloc p, qui ont tendance à donner des anions.
• On peut le quantifier en eV :
• On le note Ae.
Electronique
(Ae)
• Les halogènes captent donc facilement des électrons car cela leur permet d’avoir une
configuration avec une couche externe pleine soit 8 électro, donc d’avoir une configuration
stable, comme les gaz rares.
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3. Échelle d’électronégativité définie par PAULING
Selon Pauling l’électronégativité mesure la tendance des atomes, au sein des molécules, à attirer vers soit
les électrons
✔ Au niveau du tableau périodique, l’affinité électronique varie dans le même sens que l’électronégativité :
elle augmente du bas vers le haut, et de la gauche vers la droite. Ainsi, l’élément le plus électronégatif se
trouve en haut à droite : Le fluor (le fluor, c’est le plus fort !!), Sa valeur est de 4 selon l’échelle de Pauling ; 4
étant le maximum.
✔ L’hydrogène est un cas particulier : Sa valeur d’électronégativité est de 2,1 (beaucoup plus haute que celle des
alcalins). Il n’est donc pas un alcalin malgré sa place dans la première colonne, c’est un élément particulier.
✔ NB : La colonne des gaz rares n'apparaît pas car ils ne sont pas concernés, leur couche externe
étant pleine.
• Les alcalins et les alcalinoterreux (partie gauche du tableau) ont des valeurs
L’électronégativité d’électronégativité très faibles, contrairement à la partie droite du tableau (hors
gaz rare !!) qui a de fortes valeurs d’électronégativité.
• Tout ceci est lié au fait que ces éléments électronégatifs forment facilement des
anions, ils sont plus stables s’ils gagnent des électrons, ce qui veut dire que dans
des molécules, quand ils vont participer à des liaisons : ils vont attirer fortement
les électrons de cette liaison.
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