Dragage 2010
Dragage 2010
Dragage 2010
Définitions
En dehors de ces périodes, le permissionnaire devra draguer, selon les techniques définies par
l’EIE, les volumes minimums suivants :
2.100.000 m3/an de sable au niveau de la zone de dragage du site de Tahaddart;
1.500.000 m3/an de sable au niveau de la zone de dragage du site de Casablanca sud;
1.500.000 m3/an de sable au niveau de la zone de dragage du site de Casablanca nord;
500.000 m3/an de sable au niveau dans la zone de dragage du site de Cap Hdid.
Ces volumes minimums pourront être amendés en baisse ou en hausse par l’administration sans
que le permissionnaire puisse prétendre à indemnité, sachant que lesdits volumes ne devront pas
dépasser les quantités annuelles maximales à draguer prévues par l’étude d’impact
environnementale.
Le volume maximal à draguer annuellement sera défini sur la base des résultats de l’étude d’impact
environnemental, après obtention de la décision d’acceptabilité environnementale et après accord
de l’administration sur ledit volume.
Sur la base de l’accord de principe cité à l’article 6, le permissionnaire devra préparer un dossier de
demande d’ouverture de carrière marine et déposer la demande comprenant en particulier l’étude
d’impact environnementale, la décision d’acceptabilité environnementale et le cahier des charges y
afférant, auprès de la direction régionale ou provinciale de l’Equipement et du Transport où se
trouve le site de dragage conformément à la réglementation en vigueur.
En cas de constitution d’un stock d’un volume inférieur au stock de sécurité constaté par
l’Administration, une mise en demeure sera adressée au permissionnaire qui devra prendre
immédiatement toutes les dispositions nécessaires pour que ce problème ne se réitère pas. Si
après expiration du délai fixé par la mise en demeure le problème persiste, il est procédé au retrait
de l’autorisation sans que le permissionnaire puisse prétendre à une quelconque indemnisation.
L’Administration, dans le cadre de la réglementation en vigueur, demeure libre chaque fois que
l’intérêt général l’exige, d’autoriser toute autre entité à procéder à l’extraction de sable dans la zone
de projet définie à l’article 2 ci-dessus. Ces autorisations ne doivent avoir aucun impact sur les
termes du présent cahier des charges.
L'autorisation accordée est valable exclusivement pour l’approvisionnement du marché national. Le
permissionnaire n’est autorisé, ni à exporter le sable dragué, ni à le commercialiser à un client pour
usage à l’étranger.
Toutes les autres taxes prévues par la réglementation et qui seront en vigueur sont supportées par ailleurs
par le permissionnaire.
Ces quantités seront confrontées aux levés topographiques de la zone de refoulement et aux levés
bathymétriques avant et après dragage et aux quantités déterminées sur la base du tonnage
mesuré sur le pont bascule à la sortie de la plateforme de refoulement , des camions chargés de
sable par rapport au poids volumique arrêté d’un commun accord par l’Administration et le
permissionnaire sur la base des mesures effectuées par le laboratoire.
Le volume qui sera pris en considération pour le calcul des quantités autorisées annuellement et
pour l’établissement des ordres de recette sera déterminé sur la base du tonnage mesuré sur le
pont bascule à la sortie de la plateforme de refoulement , des camions chargés de sable par rapport
au poids volumique arrêté d’un commun accord par l’Administration et le permissionnaire sur la
base des mesures effectuées par le laboratoire.
B- Quantités commercialisées
La plateforme de stockage et de commercialisation devra comporter un pont bascule. Le pont
bascule doit être équipé d’un système d’enregistrement automatique des sorties des camions avec
indication des poids et des volumes.
- constat motivé d’une atteinte au milieu environnant, à laquelle le permissionnaire n’a pas
remédié même après mise en demeure ;
- constatation d’un volume inférieur au volume prévu pour le stock de sécurité et auquel le
permissionnaire n’a pas remédié même après une première mise en demeure ;
- non respect par le permissionnaire de l’affichage de la qualité des sables commercialisés ;
- non respect des dispositions prévues par :
l’arrêté d’autorisation,
le présent cahier des charges,
le cahier des charges environnemental,
les lois et règlements en vigueur.
- Non paiement des redevances.
ARTICLE 17 : Litiges
Tous les litiges ou contestations liés à l’interprétation et à l’exécution du présent cahier des charges,
sont réglés à l’amiable. A défaut de règlement à l’amiable, les litiges sont portés devant les
tribunaux compétents en la matière.
Les conduites de refoulement doivent être étanches et ne doivent occasionner aucune gêne aux
usagers du domaine public.
En cas de non souscription aux dites polices d’assurance, le permissionnaire ne sera pas autorisé à
commencer ses opérations de dragage et les dispositions de l’article 14 lui seront appliquées.
délimitation de la zone de l’étude en justifiant ses limites. Cette étude doit couvrir toutes
les aires touchées par les impacts du projet ;
description de l’état initial de l’environnement tel qu’il se présente dans la zone de l’étude
avant la réalisation du projet (conditions naturelles du site, données hydrographiques,
sédimentologie, données socio-économiques, etc….) ;
description du projet (Mode de dragage et de dépôt, gestion des sédiments dragués et
des rejets, délimitation des zones de dragage qui devront être délimitées à l’intérieur de
la zone du projet…) ;
Analyse des impacts du projet au cours des différentes phases de réalisation du projet
en utilisant une méthodologie et des critères appropriés.
Présentation des mesures d’atténuation des effets négatifs du projet
définition du programme de surveillance et de suivi durant la phase d’exploitation avec
détermination des paramètres à surveiller, de la périodicité des mesures ainsi que des
valeurs limites de ces paramètres à observer.
L’étude d’impact sus visée doit être sanctionnée par un cahier de charges environnemental, qui
devra engager le permissionnaire avec l’Administration, préalablement à tout début d’exploitation.
Le permissionnaire doit mettre en œuvre le plan cité ci-dessus dans un délai d’un mois suivant la
date d’expiration de l’autorisation, faute de quoi, l’Administration procédera d’office et à la charge du
permissionnaire à l’exécution dudit plan.
B- Cautionnement définitif
En garantie de l’exécution des clauses du présent cahier des charges et de l’arrêté d’autorisation, le
permissionnaire doit constituer dès notification de l’arrêté dans les conditions qui lui seront
précisées par l’Administration, un cautionnement définitif dont le montant sera de 3 Millions de DH
par site.
Les dépenses qu’entraîneraient les mesures prises par l’Administration en exécution des
dispositions du présent cahier de charges non prises en charge par le permissionnaire seront
déduites directement du cautionnement définitif. Si le montant de celles-ci ne couvre pas l’ensemble
des dépenses, les frais supplémentaires seront supportés par le permissionnaire.
Le cautionnement définitif sera restitué au permissionnaire à la fin de l’autorisation et après remise
en état des lieux. Toutefois, en cas de retrait de l’Autorisation pour faute du permissionnaire, il
restera définitivement acquis à l’Etat.
Les cautionnements provisoires et définitifs peuvent être remplacés par des cautions personnelles
et solidaires qui doivent être délivrées par les établissements agréés à cet effet par le Ministère de
l’Economie et des Finances.
Il est également tenu d’informer l’Administration, sans dans un délai de 05 jours, de tout
changement qu’il opérerait concernant les modifications dans le statut de sa société, siège domicile
ou la désignation de son représentant.
Le permissionnaire s’engage à commercialiser le sable qu’il aura dragué, traité et stocké dans la
plateforme à un prix inférieur ou égal à ……………………. DH/m3 TTC (à porter en chiffres et en
lettres).
ET DU TRANSPORT LU ET ACCEPTE