Pondichery S 2006

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[ Baccalauréat S Pondichéry 3 avril 2006 \

E XERCICE 1 4 points
Commun à tous les candidats
Dix affirmations, réparties en trois thèmes et numérotées de 1. a à 3. d sont propo-
sées ci-dessous. Le candidat portera sur sa copie, en regard du numéro de l’affirma-
tion, et avec le plus grand soin, la mention VRAI ou FAUX.
Chaque réponse convenable rapporte 0, 4 point. Chaque réponse erronée enlève 0,1
point. Il n’est pas tenu compte de l’absence de réponse. Un éventuel total négatif est
ramené à 0.

1. Pour tout réel x, ex désigne l’image de x par la fonction exponentielle.

ab
¡ ¢
Affirmation 1. a Pour tous les réels a et b : (ea )b = e .
a
e
Affirmation 1. b Pour tous les réels a et b : ea−b = .
eb
Affirmation 1. c La droite d’équation y = x + 1 est la tangente à la
courbe représentative de la fonction exponentielle en
son point d’abscisse 1.

2. Soit f une fonction numérique définie sur un intervalle ouvert I et soit a un


élément de I.

Affirmation 2. a Si f est dérivable en a, alors f est continue en a.


Affirmation 2. b Si f est continue en a, alors f est dérivable en a.

Affirmation 2. c Si f est dérivable en a, alors la fonction


f (a + h) − f (a)
h 7→ admet une limite finie en 0.
h

3. On considère deux suites (un ) et (v n ) définies sur N.

Affirmation 3. a Si lim un = +∞ et si lim v n = −∞ alors lim (un + v n ) = 0.

Affirmation 3. b Si (un ) converge vers un réel non nul et si lim v n = +∞,


alors la suite un, × v n ne converge pas.
¡ ¢

Affirmation 3. c Si (un ) converge vers un réel non nul, si (v n ) est positive


un
µ ¶
et si lim v n = 0, alors la suite ne converge pas.
vn
µ ¶
un
Affirmation 3. d Si (un ) et (v n ) convergent alors la suite converge.
vn

E XERCICE 2 5 points
Candidats n’ayant pas suivi l’enseignement de spécialité
³ → − →−´
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormal direct O, u , v . On prendra
pour unité graphique 5 cm.
1+i
On pose z0 = 2 et, pour tout entier naturel n, zn+1 = zn . On note A n le point du
2
plan d’affixe zn .

1. Calculer z1 , z2 , z3 , z4 et vérifier que z4 est un nombre réel.


Placer les points A0 , A1 , A2 , A3 et A4 sur une figure.
A. P. M. E. P. Baccalauréat S

2. Pour tout entier naturel n, on pose un = |zn |.


Justifier que la suite (un ) est une suite géométrique puis établir que, pour tout
entier naturel n,

1 n
µ ¶
un = 2 p .
2
3. À partir de quel rang n0 tous les points A n appartiennent-ils au disque de
centre O et de rayon 0,1 ?
zn+1 − zn
4. a. Établir que, pour tout entier naturel n, = i.
zn+1
En déduire la nature du triangle OA n A n+1 .
b. Pour tout entier naturel n, on note ℓn la longueur de la ligne brisée
A 0 A 1 A 2 . . . A n−1 A n .
On a ainsi : ℓn = A 0 A 1 + A 1 A 2 + . . . + A n−1 A n .
Exprimer ℓn en fonction de n. Quelle est la limite de la suite (ℓn ) ?

E XERCICE 2 4 points
Candidat ayant suivi l’enseignement de spécialité
³ → − → −´
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormal direct O, u , v . On prendra
5 cm pour unité graphique.
Soit f la transformation qui, à tout point M d’affixe z, associe le point M ′ d’affixe z ′
définie par :

1 1
µ ¶
z′ = + i z + 1.
2 2
1. Justifier que f est une similitude directe dont on précisera le centre Ω (d’af-
fixe ω), le rapport k et l’angle θ.
2. On note A 0 le point O et, pour tout entier naturel n, on pose A n+1 = f (A n ).
a. Déterminer les affixes des points A 1 A 2 , A 3 puis placer les points A 0 , A 1 , A 2
et A 3 .
b. Pour tout entier naturel n, on pose un = ΩA n . Justifier que la suite (un )
est une suite géométrique puis établir que, pour tout entier naturel n,
¶n
p 1
µ
un = 2 p .
2
c. À partir de quel rang n0 tous les points A n appartiennent-ils au disque de
centre Ω et de rayon 0, 1 ?
3. a. Quelle est la nature du triangle ΩA 0 A 1 ?
En déduire, pour tout entier naturel n, la nature du triangle ΩA n A n+1 .
b. Pour tout entier naturel n, on note ℓn la longueur de la ligne brisée
A 0 A 1 A 2 . . . A n−1 A n . On a ainsi : ℓn = A 0 A 1 + A 1 A 2 +. . .+ A n−1 A n . Exprimer
ℓn en fonction de n. Quelle est la limite de la suite (ℓn ) ?

E XERCICE 3 4 points
Commun à tous les candidats
³ → − → − → −´
L’espace est muni d’un repère orthonormal O, ı ,  , k .

Partie A
(cette partie constitue une restitution organisée de connaissances)

Pondichéry 2 3 avril 2006


A. P. M. E. P. Baccalauréat S

Soit a, b, c et d des réels tels que (a, b, c) 6= (0, 0, 0).


Soit P le plan d’équation ax + by + cz + d = 0.


On considère le point I de coordonnées x I , y I , z I et le vecteur n de coordonnées
¡ ¢

(a, b, c).
Le
¯ but de cette partie ¯ est de démontrer que la distance de I au plan P est égale à
¯ax I + by I + cz I + d ¯
p .
a2 + b2 + c2
1. Soit ∆ la droite passant par I et orthogonale au plan P .
Déterminer, en fonction de a, b, c, x I , y I et z I , un système d’équations pa-
ramétriques de ∆.
2. On note H le point d’intersection de ∆ et P .
−−→ →

a. Justifier qu’il existe un réel k tel que I H = k n .
b. Déterminer l’expression de k en fonction de a, b, c, d, x I , y I et z I .
¯ ¯
¯ax I + by I + cz I + d ¯
c. En déduire que I H = p .
a2 + b2 + c2
Partie B

Le plan Q d’équation x − y + z −11 = 0 est tangent à une sphère S de centre le point


Ω de coordonnées (1, −1, 3).

1. Déterminer le rayon de la sphère S .


2. Déterminer un système d’équations paramétriques de la droite ∆ passant par
Ω et orthogonale au plan Q
3. En déduire les coordonnées du point d’intersection de la sphère S et du plan
Q.

E XERCICE 4 7 points
Commun à tous les candidats
Les parties A et B sont indépendantes.
Un laboratoire de recherche étudie l’évolution d’une population animale qui semble
en voie de disparition.

Partie A

En 2000, une étude est effectuée sur un échantillon de cette population dont l’effec-
tif initial est égal à mille.
Cet échantillon évolue et son effectif, exprimé en milliers d’individus, est approché
par une fonction f du temps t (exprimé en années à partir de l’origine 2000).
D’après le modèle d’évolution choisi, la fonction f est dérivable, strictement posi-
tive sur [0 ; +∞[, et satisfait l’équation différentielle :

1
(E) y′ = − y(3 − ln y).
20

1. Démontrer l’équivalence suivante : une fonction f , dérivable, strictement


positive sur [0 ; +∞[, vérifie, pour tout t de [0 ; +∞[,
1
f ′ (t ) = − f (t )[3 − ln f (t ) ] si et seulement si la fonction g = ln( f ) vérifie,
¡ ¢
20
1 3
pour tout t de [0 ; +∞[, g ′ (t ) = g (t ) − .
20 20
2. Donner la solution générale de l’équation différentielle :

1 3
(H) z′ = z− .
20 20

Pondichéry 3 3 avril 2006


A. P. M. E. P. Baccalauréat S

3. En déduire qu’il existe un réel C tel que, pour tout t de [0 ; +∞[


· µ ¶¸
t
f (t ) = exp 3 + C exp .
20

(la notation exp désigne la fonction exponentielle naturelle x 7→ ex ).


4. La condition initiale conduit donc à considérer la fonction f définie par :
· µ ¶¸
t
f (t ) = exp 3 − 3exp .
20
a. Déterminer la limite de la fonction f en +∞.
b. Déterminer le sens de variation de f sur [0 ; +∞[.
c. Résoudre dans [0 ; +∞[ l’inéquation f (t ) < 0, 02.
Au bout de combien d’années, selon ce modèle, la taille de l’échantillon
sera-t-elle inférieure à vingt individus ?

Partie B

En 2005, ce laboratoire de recherche met au point un test de dépistage de la maladie


responsable de cette disparition et fournit les renseignements suivants : « La popu-
lation testée comporte 50 % d’animaux malades. Si un animal est malade, le test est
positif dans 99 % des cas ; si un animal n’est pas malade, le test est positif dans 0,1 %
des cas ».
On note M l’évènement « l’animal est malade », M l’évènement contraire et T l’évè-
nement « le test est positif ».

1. Déterminer P (M), P M (T ), P M (T ).
2. En déduire P (T ).
3. Le laboratoire estime qu’un test est fiable, si sa valeur prédictive, c’est-à-dire
la probabilité qu’un animal soit malade sachant que le test est positif, est
supérieure à 0, 999. Ce test est-il fiable ?

Pondichéry 4 3 avril 2006

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