Bacblanc SLarocheavril 2007

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[ Baccalauréat blanc S no 2 – 4 heures \

Frédéric Laroche - Montpellier 5 mars 2007


L’utilisation de la calculatrice est autorisée

Exercice 1 : Nombres complexes (non spécialistes) 5 points


Vrai ou Faux ? Justifiez votre réponse brièvement . . . Les deux parties sont indépen-
dantes.

³ → − → −´
Partie A Soit T la transformation du plan complexe de repère orthonormal O, u , v qui
au point M d’affixe z associe le point M ′ d’affixe z ′ .

− → −
1. Si z ′ = z + i − 2 alors T est une translation de vecteur 2 u − v ;
2. Si z ′ = 2z − i alors T est une homothétie de centre le point A d’affixe i et de
rapport 2 ;
³ →
−´
3. Si z ′ = ℑm(z) alors T est la projection orthogonale sur l’axe O ; v ;
π
4. Si z ′ = −iz + 2 alors T est la rotation de centre B d’affixe 1 − i et d’angle − .
2
Partie B ³ → − → −´
Dans le plan complexe de repère orthonormé direct O, u , v , soit A, B et C les
points d’affixes respectives 2 − i, 2 + 2i et 2. Soit E l’équation : z − 2 − 2i = 2i(z − 2 + i).
1. Si l’affixe z du point M vérifie l’équation E alors M est sur la perpendiculaire à
la droite (AB) passant par le point C.
2. Si l’affixe z du point M vérifie l’équation E alors : arg(z − 2 − 2i) = arg(z − 2 + i).
−−→ −−−→
3. Si l’affixe z du point M vérifie l’équation E alors : AM · <B A = 0.
4. Si l’affixe z du point M vérifie l’équation E alors M est sur le cercle de diamètre
le segment [AB].

Exercice 2 : Équation différentielle 5 points

1. Restitution organisée des connaissances


Prérequis : on sait que les solutions de l’équation différentielle y ′ = a y sont les
fonctions de la forme f (x) = C eax où C est une constante réelle.
a. Déterminer les solutions de l’équation différentielle y ′ = a y + b.
b. En faisant un changement de variable de la forme y =p
ϕ(Y ) dans l’équa-
tion précédente on obtient l’équation Y ′ = 2aY + 2b Y . Quelle est la
fonction ϕ à votre avis ?
2. Résolution d’une équation différentielle
On considère l’équation différentielle (1) : y ′ + y = 2ê−x , dans laquelle y dé-
signe une fonction inconnue de la variable réelle x, dérivable sur l’ensemble
R des nombres réels.
a. Résoudre l’équation différentielle (2) : y ′ + y = 0.
On considère l’équation différentielle (1) : y ′ + y = 2ê−x , dans laquelle
y désigne une fonction inconnue de la variable réelle x, dérivable sur
l’ensemble R des nombres réels.
b. Soit la fonction h définie sur R par h(x) = (αx +β)e−x . Trouver les valeurs
de α et β telles que h soit solution de l’équation (1).
c. On admet que toute solution de (1) s’écrit sous la forme g + h, où g dé-
signe une solution de l’équation (2).

1
i. Déterminer l’ensemble des solutions de l’équation (1).
ii. Déterminer la solution f de l’équation (1) vérifiant la condition ini-
tiale f (0) = −1.
iii. Quelle est la limite de f lorsque x tend vers +∞ ? Vers −∞ ? Dresser
le tableau de variations de f .

Exercice 3 : Centre de gravité ³ → 4 points


− → −´
Le plan est rapporté à un repère orthonormal O, ı ,  .

Partie A : Calcul d’une primitive


x
On note g la fonction définie sur l’intervalle [0 ; 2] par g (x) = .
x +1
1. Déterminer deux réels a et b tels que, pour tout x appartenant à l’intervalle
b
[0 ; 2], g (x) = a + .
x +1
2. En déduire une primitive de g sur l’intervalle [0 ; 2].

Partie B : Détermination du centre de gravité d’une plaque homogène


1
On note f la fonction définie sur l’intervalle [0 ; 2] par : f (x) = .
x +1
On considère une plaque homogène formée par l’ensemble des points M(x ; y) du
plan dont les coordonnées vérifient les relations : 0 6 x 6 2 et 0 6 y 6 f (x). (Voir
schéma ci-dessous).

0
0 1 2
1. Soit S l’aire de la plaque exprimée en unité d’aire. Calculer S.
2. Soit G le centre de gravité de la plaque. On admettra que les coordonnées
(X ; Y ) de G sont données par les formules suivantes :
Z2 Z2
1 1
X= x f (x) dx et Y = [ f (x)]2 dx.
2S 0 2S 0

a. Calculer la valeur exacte de X , puis une valeur approchée arrondie au


centième.
b. Calculer la valeur exacte de Y , puis une valeur approchée arrondie au
centième.

Exercice 4 : Calcul de la racine carrée 6 points


On considère les suites (un ) et (v n ) définies sur N par u0 = 3 et les relations : un+1 =
un + v n 7
et v n = .
2 un
1. Calculer v 0 , u1 , v 1 , u2 , v 2 , u3 et v 3 . Donner l’approximation de u3 et v 3 lue
sur la calculatrice.

2
2. Justifier par récurrence que pour tout n de N, un > 0 et v n > 0.
3. a. Démontrer que quel que soit n de N, (un + v n )2 − 28 = (un − v n )2 .
1
b. En déduire que un+1 − v n+1 = (un − v n )2 .
4un+1
c. Conclure que quel que soit n, on a un − v n > 0.
4. En s’aidant de la question 3. c., prouver que la suite (un ) est décroissante et
que la suite (v n ) est croissante.
21
5. a. Démontrer que quel que soit n de N∗, un > .
8
1
b. Utiliser le résultat précédent pour démontrer que un+1 −v n+1 6 (un − v n )2 .
10
c. En déduire, à l’aide d’un raisonnement par récurrence, que un − v n 6
1
n .
102 −1
d. Déterminer la limite de un − v n lorsque n tend vers +∞.
6. Conclure que les suites (un ) et (v n ) sont adjacentes et déterminer leur limite
commune.
p
7. Justifier que u3 est une approximation de 7 à 10−7 près.
p
8. Proposez une méthode générale pour trouver une valeur approchée de a où
a est un réel quelconque positif.
Cette méthode est celle utilisée par le mathématicien grec Héron (1er siècle)
pour déterminer une approximation des racines carrées.

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