Hemo Culture
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Exposants
Ibrahima NIANG
Babacar Samb SAKHO
Marietou SAKHO
Maniang SALL
Kadija Yasmine Kéren SANOGO
Professeur
Mr Bâ
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PLAN
INTRODUCTION
I. Circonstance de prélèvement
II. Physiopathologie
1. flore normale
2. flore pathologique
IV. Différentes étapes
1. Prélèvement
2. Examen macroscopique et microscopique
3. Culture
4. Interprétation
V. Traitement
1. Traitement curatif
2. Traitement préventif
CONCLUSION
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INTRODUCTION
En effet, les nutriments passant dans le sang peuvent entraîner avec eux des éléments
infectieux. Cette infection peut être de nature bactériémie ou de nature septicémie. Cela
dépend de la quantité de pathologie dans le sang ou ayant pris par le sang.
Cet examen est important et peut être fait en multiple circonstance afin de déceler les cas de
maladie inaperçus à première vue. Ainsi donc, elle intervient :
Lorsqu’il est suspecté d’avance un cas de septicémie avec présence chez le patient des
signes de choc septique ;
Lorsqu’il est constaté la présence d’une fièvre brusque et persistante ;
Lorsqu’il est constaté l’apparition d’un abcès grave et complexe ;
En présence d’une inflammation dentaire qui se retrouve causée par une infection ;
En cas d’apparition d’une hyperthermie chez un individu convalescent ou malade
portant des matériels médicaux après hospitalisation. Les matériaux comme la
prothèse, le cathéter, etc.
Le but primordial d’une hémoculture est l’éradication du micro-organisme pathogène qui est
à la base de l’infection présente dans le sang. Mais aussi le traitement à base d’antibiotique
ou d’antifongique de cette pathologie.
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I. Circonstance de prélèvement
L’hémoculture peut être effectuée dans plusieurs situations, par exemple Lorsque survient
une infection localisée (infection des voies urinaires, digestive, cutanée, etc.), si le système
immunitaire ne peut la contenir elle se propage à la circulation sanguine et gagne l'ensemble
du corps il est conseillé de faire le prélèvement au moment des pics de fièvre (>38,5°C)
ou d'hypothermie reflétant un état infectieux grave (<36°C), ou en présence de frissons (signe
de « décharge bactérienne » dans le sang) .L’hémoculture permettra d’identifier le micro-
organisme en cause (par exemple un staphylocoque, une entérobactérie ou une levure du type
Candida) et donc de mettre en place un traitement efficace (antibiotique ou antifongique dans
le cas d’un champignon pathogène), il peut être appliqué dans les cas suivant :
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II. Physiopathologie
De débris de parois
D’endotoxine
D’exotoxine
III. Flore microbienne
La flore dans notre discipline, fait allusion à l’ensemble des bactéries peuplant la muqueuse
d’un organe de façon normale ou pathologique. Chaque organe possède sa flore en équilibre
avec l’organisme (flore normale) ; mais lorsqu’il y a rupture de cet équilibre biologique entre
les germes et l’hôte, la défense de l’organisme diminue, et donc, une perturbation de la flore
normale, du fait de la présence d’agents pathogènes (flore pathologique).
1. Flore normale
Le sang est un milieu normalement stérile, c’est-à-dire que les bactéries y sont absentes. Mais
il peut arriver, par exemple, dans le cas de plaies s’infectant, de furoncle, ou encore d’un
germe colonisant les bronches ou les poumons, que différents germes passent parfois dans le
sang et charriés par la circulation sanguine dans tout l’organisme.
2. Flore pathologique
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D’après les statistiques, Escherichia coli est le germe le plus fréquemment retrouvé, suivi de
Staphylococcus aureus.
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1. Le prélèvement
Nombre d’hémoculture
Il est très important que le prélèvement soit fait dans des conditions stériles, pour éviter
toute contamination à partir des bactéries de la flore du patient, du préleveur ou de
l’environnement.
La concentration des microorganismes dans le sang étant en général très faible, il est
nécessaire de prélever une quantité suffisante de sang.
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NB :
le prélèvement unique est déconseillé en cas d’endocardite ;
un volume insuffisant augmente la perte de chance diagnostic.
Flacons à hémocultures
Ils sont munis d’une capsule en plastique rigide qui recouvre un opercule en caoutchouc ; Cet
opercule peut être perforé sans en altérer l’étanchéité, après retrait de l’aiguille.
La pression dans les flacons est réduite, ce qui facilite le recueil du sang.
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Notons que, quel que soit le flacon, le milieu de culture est un milieu supplémenté en facteurs
de croissance pour permettre la culture de presque tous les germes ; et aussi supplémenté en
anticoagulants, pour éviter la formation d’amas de fibrine, qui constituerait une entrave à
l’isolement des germes. L’anticoagulant utilisé est le SPS (Polyanéthol Sulfonate de Sodium)
qui est excellent.
Etapes du prélèvement
Vérifier l’identité du patient et rassembler tous les éléments requis avant de commencer le
prélèvement. Ne pas utiliser de flacons d’hémoculture dont la date de péremption est
dépassée, ou des flacons présentant des signes d’endommagement, de détérioration ou de
contamination. Pour les flacons anaérobie et aérobie, utiliser le repère visuel de remplissage
optimal noté sur l’étiquette du flacon.
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Préparer les flacons pour l’inoculation
Laver les mains à l’eau et au savon, puis sécher, ou utiliser un lave-mains à base d’alcool ou
une autre solution de désinfection pour les mains à l’efficacité reconnue. Retirer le bouchon
plastique des flacons d’hémoculture et désinfecter le septum à l’aide d’un désinfectant
approprié, à l’efficacité reconnue, comme une solution de Chlorhexidine et d’alcool
isopropylique à 70%, de l’alcool isopropylique à 70% ou de la teinture d’iode (compresse ou
applicateur). Changer de compresse/d’applicateur pour chaque flacon. Laisser sécher le
septum des flacons 30 à 60 secondes pour une désinfection complète.
Poser un garrot jetable et palper une veine. Porter des gants d’examen (le recours à des gants
stériles n’est pas nécessaire). Nettoyer la peau à l’aide d’un désinfectant approprié, comme
une solution de Chlorhexidine et d’alcool isopropylique à 70% ou de la teinture d’iode
(compresse ou applicateur). Le site de ponction veineuse ne peut être considéré comme
totalement propre tant que le désinfectant ne s’est pas complètement évaporé
Ponction veineuse
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Fin de la procédure
Elles ne doivent être utilisées que dans le strict respect des mesures préventives d’exposition
accidentelle au sang. Les aiguilles ne doivent pas être re-capuchonnées, retirées de seringues
jetables ou manipulées de quelque façon que ce soit.
Vérifier l’identité du patient et rassembler tous les éléments requis avant de commencer le
prélèvement. Ne pas utiliser de flacons d’hémoculture dont la date de péremption est dépassée
ou de flacons présentant des signes d’endommagement, de détérioration ou de contamination.
Pour les flacons anaérobie et aérobie, utiliser le repère visuel de remplissage optimal noté sur
l’étiquette de chaque flacon...
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Préparer les flacons pour l’inoculation
Se laver les mains à l’eau et au savon, puis sécher, ou utiliser un lave-mains à base d’alcool
ou une autre solution de désinfection pour les mains à l’efficacité reconnue. Retirer le
bouchon plastique des flacons d’hémoculture et désinfecter le septum à l’aide d’un
désinfectant approprié, à l’efficacité reconnue, comme une solution de Chlorhexidine et
d’alcool isopropylique à 70%, de l’alcool isopropylique à 70% ou de la teinture d’iode
(compresse ou applicateur). Changer de compresse/d’applicateur pour chaque flacon. Laisser
sécher le col des flacons 30 à 60 secondes pour une désinfection complète.
Poser un garrot jetable et palper une veine. Porter des gants d’examen (le recours à des gants
stériles n’est pas nécessaire). Nettoyer la peau à l’aide d’un désinfectant approprié, comme
une solution de Chlorhexidine et d’alcool isopropylique à 70% ou de la teinture d’iode
(compresse ou applicateur). Le site de ponction veineuse ne peut être considéré comme
totalement propre tant que le désinfectant ne s’est pas complétement évaporé.
Ponction veineuse
Fixer l’aiguille à une seringue. Afin d’éviter de contaminer le site de ponction, ne pas palper
de nouveau la veine. Insérer l’aiguille dans la veine préparée. Introduire l’aiguille dans la
veine.
Fin de la procédure
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rencontrées. S’assurer que les étiquettes sont collées dans la zone réservée
sur l’étiquette du flacon. Ne pas masquer les codes à barres du flacon et
s’assurer que les étiquettes détachables de code à barres n’ont pas été
enlevées. Ne pas masquer la fenêtre de lecture du volume de sang sur les
flacons. Les flacons inoculés doivent être acheminés au laboratoire aux fins des tests aussi
rapidement que possible, de préférence sous 2-4 heures.
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2. Examen macroscopique et microscopique
Chaque flacon dispose de sa propre cellule de lecture, chaque position de flacon assure ainsi
une double fonction d’incubation. Si des microorganismes sont présents dans l’échantillon
testé, ils se multiplient en métabolisant les substrats du bouillon de culture CO2 entraîne une
diminution de pH détectée par un « sensor » fixé au fond de chaque flacon. Ce « sensor » qui
contient un indicateur de pH change alors de couleur : il passe du bleu-vert au jaune. Le
sensor est séparé du bouillon par une membrane semi-perméable qui ne laisse passer que le
CO2.
Toutes les 10 min une diode électroluminescente (LED) projette de la lumière sur le détecteur.
La lumière réfléchie est mesurée par un photo-détecteur. La quantité de lumière réfléchie est
proportionnelle à la quantité de CO2 produite. Cette mesure est ensuite comparée à la mesure
au moment du dépôt du flacon ;
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Un examen microscopique à l’état frais et une coloration de gram seront pratiqués
devant un signe de positivité des flacons d’hémoculture. L’examen microscopique
permet de déterminer si l’hémoculture est monomicrobienne ou poly microbienne.
Lorsque l’examen microscopique indique que l’hémoculture est monomicrobienne, il est
possible de mettre en œuvre, directement à partir du bouillon d’hémoculture, des tests
pour identifier la souche et déterminer sa sensibilité aux antibiotiques. Ensuite ils
permettent d’orienter le diagnostic. En règle générale, dans une hémoculture, les bactéries
présentent une morphologie et une mobilité caractéristique.
Cependant l’aspect de certains germes est quelquefois trompeur. Il est donc important de
rester vigilant et de confronter ces résultats avec le contexte clinique du patient.
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3. Culture
Ces milieux sont enrichis en facteurs de croissance pour permettre la culture de presque tous
les germes. Par exemple, ils contiennent :
Les bactériémies sont des infections graves dont l’évolution peut être rapidement fatale. C’est
pourquoi on traite les flacons d’hémocultures positifs en urgence. Lorsque l’examen
microscopique indique que l’hémoculture est monomicrobienne, il est possible de mettre en
œuvre, directement à partir du bouillon d’hémoculture, des tests pour identifier la souche et
déterminer sa sensibilité aux antibiotiques.
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4. Interprétation
En règle générale, quand une hémoculture est négative, cela signifie qu’il n’y a pas de
bactériémie. Pourtant parfois il peut s’agir d’une fausse négativité due à un échec de culture
dont les causes sont multiples :
Dans la plupart des laboratoires 8 à 15% des hémocultures sont positives, mais environ 30 à
50% d’entre elles sont des faux positifs dus à des contaminations au moment du prélèvement.
Pour tenter de différencier une souillure d’une vraie infection, on se base principalement sur
quatre éléments : l’espèce du germe isolé (critère très important), le nombre de flacons
positifs au même germe et la présence de signes cliniques.
V. Traitement
Une hémoculture est positive, montre qu’il y’a présence d’agents pathogènes dans le sang, un
traitement sera instauré d’urgence. Si les symptômes laissent supposer l’existence d’une
septicémie, les médecins n’attendront pas les résultats et prescriront
une antibiothérapie immédiatement, qu’ils ajusteront le cas échéant.
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Le traitement repose sur :
Bactériémie communautaire
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c3G
Pseudomonas aéruginosa Ureidopénicilline + inhibiteur de
beta lactamase + aminoside
Candida spp Fluconazole si souche sensible
si non sensible au fluconaride:
poursuite échinocandine
2. Traitement préventif
CONCLUSION
Le sang est normalement stérile. Dans le cas d’une hémoculture positive avec présence de
bactéries dans le sang, des mesures et des traitements peuvent être pris dans l’immédiat. Mais
dans le cas où les signes apparents poussent a pensé à une septicémie, un traitement
thérapeutique agencé à des antibiotiques est exigé. L’examen d’hémoculture peut déboucher
sur la présence d’autres cas de pathogènes dangereux ou non. Il peut s’agir du staphylocoque.
Dans tous les cas, cela nécessitera toujours des mesures préventives ou traitements directs
immédiats relatifs aux antibiotiques. Ces processus de guérison durent de longues bonnes
semaines et peuvent aller jusqu’à plus d’un mois.
L’hémoculture est un test qui paraît banal et inconsidéré, mais il est très important pour
repérer tôt certains germes dans le sang. Le prélèvement sanguin dans cet examen
d’hémoculture est plus que primordial, car sans cela, aucun diagnostic ne peut être fait. Plus
tôt, vous agissez sur les symptômes et vous vous débarrasserez des pathologies qui peuvent
nuire gravement à votre santé mieux c’est.
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