Aap Tunisie 2010 Ad1
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1. IDENTIFICATION
Intitulé Programme d’Appui à l’Intégration (PAI) bis - (complément de
réponse à la crise) - ENPI/2010/21890
Coût total Coût total et Contribution UE : 20 millions d'euros
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2.1.2. Développement national/politique et stratégie de coopération
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Le rapport en question évalue le degré d’intégration d’une économie dans le commerce international.
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Stimuler l’investissement privé. Les autorités souhaitent favoriser un accroissement
de l'investissement direct étranger (IDE), en encourageant les accords de partenariat
public-privé et en simplifiant les mesures d’incitation à l’investissement. L’objectif
du Plan est d’atteindre ainsi un taux d’investissement de 25% du PIB à l’horizon
2011 (contre le 14% actuel) et d’augmenter la part des investissements privés dans
les investissements totaux à 63,5% en 2011 contre près de 62% en 2008 (estimée à
57,6% en 2009). Selon le rapport annuel « Doing Business 2010 (DB 2010)», des
progrès importants restent à faire dans le domaine de l’octroi des permis de
construire, en matière de recouvrement fiscal et de flexibilisation du marché de
travail.
La bonne tenue des IDE sur les huit premiers mois 2009, qui s'élèvent à plus de 1400
millions de DT, semble répondre positivement à cette politique des autorités. Le bon
classement de la Tunisie dans le dernier rapport « Doing Business 2010 » de la
Banque mondiale, gagnant 4 places pour être 69è /183, semble confirmer cette
tendance.
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Une loi de finances complémentaire a été adoptée en mi-juin 2009, en vue d'intensifier le soutien aux
entreprises et à l'économie respectivement par des exonérations et facilitations fiscales et une
augmentation des dépenses publiques (mise en place de lignes de crédit pour les PME, prise en charge
du coût du rééchelonnement de dettes, réduction du 50% des charges patronales pour les entreprises en
difficultés), pour un total de 730 millions de dinars.
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Ces réformes en cours portent notamment sur la facilitation des échanges, le développement du
financement non bancaire, dont l'urgence a été soulignée par la crise, ainsi que sur l'amélioration de
l'environnement des affaires en vue de stimuler l'investissement privé tant national qu'étranger.
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La politique budgétaire est traditionnellement prudente en Tunisie. Malgré la crise
économique, les recettes budgétaires en 2008 se sont élevées à 13,7 milliards de
dinars4, soit 20% de plus qu'en 2007 et sont estimée à 13,2 milliards de dinars en
2009, soit 3,4% de moins qu'en 2008. Ces relativement bons résultats s'expliquent en
partie par la bonne tenue des impôts directs, calculés sur la base de l'exercice
précédent, et par une certaine compensation de la baisse de la fiscalité de porte
(droits de douanes, TVA) par la fiscalité indirecte intérieure.
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Un dinar: environs 0,53 euros
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Le rapport 2009-2010 du Forum économique mondial de Davos sur la compétitivité a classé la Tunisie,
première en Afrique et 40ème dans le monde sur un total de 133 pays listés.
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septembre dernier, souligne d'ailleurs la stabilité macroéconomique de la Tunisie,6
malgré un contexte de crise économique et financière.
Au niveau des finances publiques, l'impact de la crise sur les recettes, notamment de
porte (droits de douane et TVA), conjugué aux efforts de relance du Gouvernement,
a conduit à un creusement du déficit, estimé à 3,8% du PIB fin 2009 (contre des
prévisions initiales de 3%). Le financement de ce déficit s'est également avéré
difficile dans un contexte de crise financière, caractérisée par des marchés peu
liquides, très averses aux risques. Le Gouvernement a donc décidé de ne pas émettre
de dette sur les marchés internationaux et s'est donc tourné vers le marché intérieur et
vers ses partenaires institutionnels traditionnels.
La politique monétaire est restée stable, avec un taux d'inflation qui devrait se situer
en 2009 autour de 3%, notamment à la faveur de la baisse des cours des matières
premières. Compte tenu de l'excès de liquidités du système bancaire tunisien et du
fait qu'il a été relativement épargné par la crise financière, la Banque centrale n'a pas
eu besoin de relâcher sa politique monétaire.
Les équilibres extérieurs ont également bien résisté, avec une augmentation des
réserves de change à près de 6 mois d'importations, notamment grâce à une réduction
du déficit commercial et une légère croissance tant des transferts des tunisiens de
l'étranger que des recettes touristiques.
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La Tunisie réalise, également, un très bon score dans le domaine de la stabilité macroéconomique
(55ème) et gagne ainsi 20 places.
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finances publiques et l'appréciation de risque fiduciaire faible du dernier CFAA de la
Banque mondiale.
La Facilité d’Ajustement Structurel (FAS IV), clôturée en 2007, avec une enveloppe
de 78 millions d'euros et axée sur la consolidation du cadre macroéconomique et
l’amélioration du climat de l’investissement privé.
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économiques. Chaque bailleur établit toutefois sa propre convention de financement
avec le partenaire tunisien. Des missions conjointes sont organisées pour les
différentes phases de formulation et de suivi de l’exécution. La Banque Mondiale est
traditionnellement le chef de file jouant le rôle de point focal auprès des autorités.
3. DESCRIPTION
3.1. Objectifs
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stratégique (tendances et opportunités). L’élaboration de stratégie d’exportation de
services et le renforcement de la coordination des structures concernées.
Le potentiel compétitif des activités porteuses est accru. En particulier (i) les coûts de
transaction sont réduits (notamment par une réforme des autorisations
administratives - nombre, contenu, délais d’obtention- et du système des cahiers de
charges) ; (ii) les rigidités du marché du travail sont identifiées ; (iii) le rôle des
instances de régulation est renforcé avec des dotations budgétaires suffisantes et les
attributions entre la Direction Générale pour la Concurrence et le Conseil pour les
enquêtes sont clarifiées; (iv) les mécanismes d’appui et d’incitation et aux entreprises
sont rationalisés ; (v) le rapprochement on- et offshore sur le plan des procédures est
atteint.
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Vulnérabilité aux chocs extérieurs et risques macroéconomiques : de nouvelles
variations des prix du pétrole et des produits alimentaires (céréales en particulier) et
le ralentissement de la croissance européenne risqueraient d’affecter les équilibres
macroéconomiques intérieur et extérieur. Les mesures du programme sont élaborées
en tenant compte de ce risque.
4. MISE EN ŒUVRE
Non applicable
Le système de suivi mis en place pour le PAI est d'application (recours à une
assistance technique privée, pour appuyer la Délégation dans le processus de suivi,
en coordination avec les autres institutions partenaires).
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4.5. Évaluation et audit
http://ec.europa.eu/europeaid/work/visibility/documents/communication_and_visibili
ty_manual_en.pdf.
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