Chapitre07 - ARQS
Chapitre07 - ARQS
Chapitre07 - ARQS
Chapitre 7
Circuit électrique dans l’approximation des régimes quasi–stationnaires
C’est encore heureux que les circuits
de formule 1 soient à sens unique.
Bibliographie Philippe Geluck, Entrechats
bCap Prépa Physique MPSI–PCSI–PTSI, Pérez, 2013 ! Chapitre 5
Le gros des travaux en électrostatique durant le XVIIème siècle visaient à mettre au point des machines permettant de produire des
charges électriques. L’enjeu qui suivi (et qui en est toujours un aujourd’hui) était de pouvoir stocker cette électricité produite par
exemple à l’aide de condensateur. Le premier condensateur (la bouteille de Leyde) vit le jour en 1745 grâce à Pieter van Musschenbroek
qui travaillait dans la ville de Leyde.
N* Pieter van Musschenbroek 1692–1761 : physicien, médecin et astrologue hollandais
C’est en 1800 que Volta parvint à réaliser la première “pile électrique" en empilant des disques de cuivre et de zinc séparé par des
membranes perméables imbibées d’acide. Cette découverte conduit au développement de l’utilisation de l’électricité dite continue car le
courant électrique débit était constant. C’est ensuite entre les années 1820 et 1840 que les lois de l’électrocinétique virent le jour.
N* Alessandro Volta 1745–1827 : physicien italien
I Grandeurs électriques
b Charge élémentaire
C’est la charge électrique d’un proton, toute charge électrique est un multiple de cette valeur, la charge électrique est donc quantifiée.
19
e = 1, 6.10 C.
b Courant électrique
Déplacement d’ensemble de particules chargés
Les charges électriques participant à la conduction électrique peuvent être de différente nature :
Conducteur métallique : un métal contient des électrons libres (faiblement liés au réseau que forment les atomes), soumis à un champ
électrique ils peuvent librement se déplacer et conduire l’électricité. Dans le cuivre il y a 1029 électrons libre par m3 .
Solution électrolytique : les ions présents dans une solution permettent de conduire l’électricité, comme par exemple dans les piles que
vous avez probablement étudié en 1èreS.
Semi–conducteur : matériau comportant peu d’électrons libres, ce qui leur donne des propriétés de conductions un peu particulière.
Les diodes sont par exemple fabriquées à partir de semi–conducteur.
q
i= .
t
Elle s’exprime en ampère 1A=1C/s.
• •
i>0 i<0
q>0 • S q>0 • S
• •
56
PCSI 2019–2020, Lycée Lalande, Bourg–en–Bresse Alexandre Alles
On entend souvent dire que les appareils sont relié à la Terre, ici la Terre est considéré comme un conducteur de potentiel constant. La
Terre peut être choisie comme masse, les installations électriques le sont toutes aujourd’hui pour des raisons de sécurité. Si un courant
passe accidentellement dans la carcasse d’un appareil il est évacué vers la Terre et non pas vers un potentiel utilisateur en contact avec
l’appareil.
b Masses d’un circuit
Toutes les masses d’un circuit doivent être reliées entre elles.
UAB = VA VB ;
tension mesurée entre A et B dont les potentiels sont VA et VB . La tension s’exprime en volt V.
Une tension UAB est indiquée sur les schéma par une flèche allant de B vers A. Cette orientation est arbitraire, si la tension est positive
cela signifie que le potentiel en A est supérieur à celui en B.
Remarque : On ne peut mesurer un potentiel mais seulement des tensions avec un voltmètre.
1.3 Ordres de grandeur
b Intensités b Tensions
Électronique mA Alimentation d’un appareil nomade 10V
Appareils ménagers A (fusible plaque de cuisson 16A) Réseau domestique 220V
Soudure à l’arc 10A Métro parisien 750V
Ligne haute tension 500A TGV 25kV
Alimentation trains kA Claude François 100000V
Conducteur supraconducteur du LHC 20kA Lignes haute tension 150 à 500kV
Foudre 50kA Tension nuage/sol durant un orage GV
II Lois de l’électrocinétique
2.1 Approximation des Régimes Quasi Stationnaires (ARQS)
Le courant électrique et le potentiel se propagent dans un conducteur à la vitesse de la lumière c ⇠ 3.108 m/s. A priori ces grandeurs
dépendent donc du point M du circuit considéré à l’instant t. Nous avons déjà vu comment écrire une grandeur se propageant dans le
chapitre traitant des signaux et des ondes ✓ ◆
PM
i(P, t) = i M, t .
c
Le terme P M/c représente le retard dû à la propagation entre M et P , ainsi le signal en P à l’instant t est le même que le signal en
M à l’instant t P M/c. Ainsi en toute généralité le courant n’est pas le même en tout point d’un fil, ce qui complique drastiquement
l’étude d’un circuit électrique.
M⇥
M⇥ ⇥P
M⇥ ⇥P
57
PCSI 2019–2020, Lycée Lalande, Bourg–en–Bresse Alexandre Alles
b ARQS
Soit d la dimension caractéristique du circuit et T le temps caractéristique d’évolution des grandeurs électriques (par exemple la
blank
période du signal). Le terme de retard est négligeable si
d
T .
c
Dans ce cas on peut considéré que le courant est le même en tout point du conducteur. Le circuit fonctionne alors dans l’approximation
des régimes quasi stationnaires (ARQS).
Remarque : Attention c’est bien le courant électrique qui se déplace à la vitesse de la lumière et non pas les charges électriques ! De la
même façon que le son se propage à 340m/s dans l’air mais ce ne sont pas les molécules composant l’air qui se déplacent à cette vitesse.
Dans toute la suite les circuits électriques seront supposés dans l’ARQS.
2.2 Lois de Kirchhoff
N* Gustav Kirchhoff 1824–1887 : physicien allemand
Autour du noeud, le nombre de charges Q1 entrant à travers S1 dans un morceau de conducteur est
égal au nombre de charge Q2 sortant à travers S2 plus le nombre de charge Q3 sortant à travers
S3 de ce même conducteur en un temps t.
TD 08 App2
58
PCSI 2019–2020, Lycée Lalande, Bourg–en–Bresse Alexandre Alles
I = IAB A B
• •
U = UAB
b Convention générateur
Un dipôle est orienté suivant la convention générateur lorsque la tension à ses bornes et l’intensité le parcourant sont dans le même
sens
I = IAB A B
• •
U = UAB
b Ordres de Grandeur
Téléphone portable W
Centrale nucléaire GW
Ampoule électrique classique 50W
De Lorean 1.21 gigawatts ! 1.21 gigawatts. Great Scott !
Ordinateur, télévision 100W
Parc électrique français 100GW
Four électrique kW
59
PCSI 2019–2020, Lycée Lalande, Bourg–en–Bresse Alexandre Alles
3.2.4 Énergie
b Énergie ou variation d’énergie ?
La puissance est une quantité intimement liée à l’énergie, vous avez vu au lycée que l’on peut relier l’énergie et la puissance par
E = P t avec E en Joule (J), P en Watt (W) et t en seconde. Cette expression est un cas particulier où la puissance est constante
au cours du temps, dans le cas d’une puissance évoluant dans la temps nous devons passer par le calcul d’une intégrale. On défini une
variation d’énergie entre deux instant 0 et t par
Z t
E(t) = E(t) E(0) = P(t0 )dt0 ;
0
alors que l’énergie est une fonction du temps obtenue par une primitive
Z
E(t) = P(t)dt .
Remarque : Les relations entre les tensions u et intensités i des dipôles sont des modèles. C’est à dire un outils mathématique servant à
décrire de façon approchée la réalité physique tout en restant “simple" d’utilisation. Un modèle n’est en rien une réalité physique mais
une transposition dans un “langage" que nous pouvons manier pour décrire les phénomènes et prédire le comportement de différents
systèmes.
4.1 Résistance
N* Georg Ohm 1789–1854 : physicien allemand
b Loi d’Ohm
Une résistance est un conducteur vérifiant la loi d’Ohm
u = ±Ri ;
avec un signe positif en convention récepteur et négatif en convention générateur. On note R 0 la valeur de la résistance expérimée
en Ohm (⌦).
Remarque : La loi d’Ohm peut se retrouver en étudiant le transport d’électrons dans un réseau cristallin métallique, ainsi la résistance
électrique peut être reliée aux propriétés microscopiques du solide utiliser pour construire la résistance !
i
R
Figure 9 – Résistances
Par définition une résistance ne peut que recevoir de l’énergie électrique, elle ne peut pas en céder ou en stocker pour la céder plus tard.
C’est ceci qui justifie le choix de signe dans la relation u = ±Ri.
u2 (t)
P(t) = u(t)i(t) = Ri2 (t) = 0.
R
Cette puissance reçue est libérée sous forme d’énergie thermique, c’est l’effet Joule.
Remarque : Si nous avions choisi comme relation u = Ri en convention récepteur nous aurions obtenu une puissance reçue négative,
impossible par définition d’une résistance.
60
PCSI 2019–2020, Lycée Lalande, Bourg–en–Bresse Alexandre Alles
La puissance reçue provoque une augmentation dans l’énergie dans le dipôle qui ne peut la stocker. Cette énergie doit donc être évacuée,
ce qui provoque un échauffement de la résistance.
Remarque : Au niveau microscopique ce sont les électrons qui cède de l’énergie au réseau cristallin sous forme d’énergie cinétique, ce
qui crée une agitation microscopique du réseau cristallin. L’agitation microscopique est reliée à la définition de la température, ainsi la
température du conducteur augmente et cette énergie thermique est évacuée par conduction/rayonnement dans le milieu ambiant. C’est
le principe de fonctionnement d’une bouilloire ou d’un radiateur électrique par exemple.
b Ordres de grandeur
Fil de cuivre (1m de long, 1mm de diamètre) 0,02⌦ Bouilloire électrique 30⌦
Ligne à haute tension (1km) 0,03⌦ Corps humain 1 à 100k⌦
Lampe à incandescence 1k⌦ Câble coaxial 50⌦
b Résistivité
⇢l
La résistivité ⇢ est une caractéristique intrinsèque d’un matériaux et est lié à la résistance par R = avec l la longueur et S la
S
section du conducteur fabriqué à partir du matériaux de résistivité ⇢.
7 2
Remarque : ⇢metal ⇠ 1 ⇥ 10 ⌦ m, ⇢semi–conducteur ⇠ 1 ⇥ 10 à 1 ⇥ 105 ⌦ m, ⇢eau ⇠ 1 ⇥ 105 ⌦ m, ⇢verre ⇠ 1 ⇥ 1017 ⌦ m
4.2 Condensateur
b Condensateur
Un condensateur est constitué de deux surfaces conductrices appelée armatures,
qui s’entourent ou se font face et séparées par un isolant (matériau diélectrique).
Soumis à une différence de potentiel on voit apparaître des charges +q et q
sur les armatures.
q = Cu .
Le coefficient de proportionnalité C > 0 est appelée la capacité du condensateur et s’exprime en Farad (F).
i +q q i +q q
u u
Remarque : En régime continu, la tension est constante et donc l’intensité est nulle. En régime continu, un condensateur se comporte
comme un interrupteur ouvert.
Remarque : La tension aux borne d’une condensateur u est une fonction dérivable, elle est donc continue au cours du temps.
La puissance reçue peut être positive ou négative, ainsi un condensateur peut se comporter comme un récepteur ou un générateur. On
peut également en déduire l’expression de l’énergie emmagasinée dans un condensateur.
61
PCSI 2019–2020, Lycée Lalande, Bourg–en–Bresse Alexandre Alles
Remarque : Il s’agit d’une énergie potentielle car elle peut être récupérée sous forme électrique, de la même façon que l’énergie potentielle
1
d’un ressort kx2 peut être récupérée sous forme cinétique.
2
b Ordres de grandeur
Électronique pF, nF, µF Électrotechnique µF, mF, F Câble coaxial 50 à 100pF
b Condensateur réel
Le condensateur parfait n’est qu’un modèle idéalisé. En réalité on rencontre
R
des condensateurs réels dont le matériaux isolant n’est pas parfait, il existe une
résistance de fuite de grande valeur permettant au courant de circuler d’une
armature à l’autre. Dans la suite, sauf mention contraire, nous ne rencontrerons C
que des condensateurs parfaits.
4.3 Bobine
b Bobine
Une bobine est un enroulement de fils siège d’un phénomène d’induction.
di
u=L ;
dt
Figure 13 – Bobines
avec le facteur L appelé inductance de la bobine s’exprimant en Henry (H).
Remarque : En régime continu l’intensité est constante, ainsi la tension aux borne i
d’une bobine est nulle, dans ce cas une bobine parfaite se comporte comme un fil.
Remarque : L’intensité parcourant une bobine i est une fonction dérivable, elle est u
donc continue au cours du temps.
Figure 14 – Bobine en convention récepteur
b Puissance reçue en convention récepteur
La puissance reçue par une bobine orientée en convention récepteur s’écrit
✓ ◆
di d 1 2
P = ui = L i = Li .
dt dt 2
La puissance reçue peut être positive ou négative, ainsi une bobine peut se comporter comme un récepteur ou un générateur. On peut
également en déduire l’expression de l’énergie emmagasinée dans un condensateur.
b Ordres de grandeur
Électronique 100µH à 10mH
Effet inductif dans un câble coaxial
Électrotechnique
b Bobine réelle
La bobine parfaite n’est qu’un modèle idéalisé. En réalité on rencontre des
bobines réels dont le matériau peut présenter une résistance non nulle (oui un fil L
n’a pas une résistance exactement nulle), il existe une faible résistance. Dans la
suite, sauf mention contraire, nous ne rencontrerons que des bobines parfaitse. R
62
PCSI 2019–2020, Lycée Lalande, Bourg–en–Bresse Alexandre Alles
V Association de dipôles
b Branche
Portion d’un circuit entre deux noeuds consécutifs.
b Dipôles en série
Deux dipôles sont dits en série si ils sont dans une même branche.
b Dipôles en parallèle
Deux dipôles sont dits en série si ils sont reliés par deux noeuds.
TD08 App5
Déterminer Req à l’aide de la définition de la tension et de la loi d’Ohm pour deux résistances en série.
Soit N résistances en série. La tension totale aux bornes de ce dispositif peut s’écrire comme la somme des tension aux bornes de chaque
résistance
N
X
u= uk .
k=1
Or une resistance vérifie la relation uk = Rk ik . L’intensité parcourant des résistances en série est identique dans chaque résistance par
hypothèse car sinon on observerait des accumulations de charges. Ainsi la tension globale peut s’écrire
N N
!
X X
u= Rk i = Rk i = Req i .
k=1 k=1
Déterminer Req à l’aide de la loi des noeuds et de la loi d’Ohm pour deux résistances en parallèle.
Chaque branche est parcourue par une intensité différente ik qui sont reliée à l’intensité arrivant dans le dispositif grâce à la loi de
noeuds par N
X
i= ik .
k=1
Utilisons à nouveau la relation courant/tension pour une résistance ik = uk /Rk = uk Gk avec Gk = 1/Rk la conductance. De plus on
peut appliquer la loi des mailles dans chacune des mailles du circuit, ce qui conduit à l’égalité des tensions aux bornes de chacune des
résistance. Ainsi !
N
X N
X
i= Gk u = Gk u = Geq u .
k=1 k=1
63
PCSI 2019–2020, Lycée Lalande, Bourg–en–Bresse Alexandre Alles
u u1 R1
i= = =) u1 = u.
Req R1 R1 + R2
Remarque : Un tel dispositif permet donc d’abaisser la tension, il est couramment utilisé en électronique.
TD 08 App6
i i1 G1 R2
R2 u= = =) i1 = i= i.
i2 Geq G1 G1 + G2 R1 + R2
u Remarque : Un tel dispositif permet donc d’abaisser l’intensité, il est
couramment utilisé en électronique.
Figure 17 – Diviseur de courant
TD 08 App7
Ce théorème sera utile plus tard, il faut être au point sur les notions de potentiels et différences de potentiels pour bien le manier.
Application de la loi des noeuds au point A i1 + i2 + i3 = 0. Puis utilisons la V2
loi d’Ohm pour chacune des résistance, on orientera les résistance en convention •
récepteur,
U1 U2 V 1 VA V 2 VA i2
0= + + i3 = + + i3
R1 R2 R1 R2
R2
ce qui conduit à l’expression suivante pour le potentiel au point A
P2 P2 R1
k=1 Vk /Rk + i3 Vk G k + i 3 i1 i4
VA = P2 = k=1
P2 . • •
k=1 1/Rk k=1 Gk V1 VA
Remarque : L’expression du potentiel est indépendant du choix de convention d’orientation des dipôles.
b LNTP
Soit n branches portants des dipoles de conductances Gk et m branches par lesquelles arrivent des intensité Ik reliées en un noeud A.
Alors le potentiel en A s’exprime
Pn Pm
k=1 VP
k Gk + k0 =1 Ik
0
VA = n .
k=1 G k
64
PCSI 2019–2020, Lycée Lalande, Bourg–en–Bresse Alexandre Alles
u=E Ri ;
Remarque : La force électromotrice E est la tension “à vide" de la source réelle, i.e. la tension lorsque l’intensité débitée est nulle.
u
E E
pente R i
R
u
E/R i
i = I0 u/R ;
Remarque : Le courant électromoteur I0 est le courant de court–circuit de la source réelle, i.e. le courant lorsque la tension aux bornes
de la source est
u
u
RI0
R
pente R
i I0
I0 i
65
PCSI 2019–2020, Lycée Lalande, Bourg–en–Bresse Alexandre Alles
b Théorème de Thévenin
Tout circuit linéaire est équivalent à une source idéale de fem E en série avec une résistance RT , sa caractéristique est donc
u=E RT i .
Une association de sources réelles linéaires pourra être décrite par une relation affine, elle admet donc une représentation de Thévenin.
b Théorème de Norton
Tout circuit linéaire est équivalent à une source idéale de cem ⌘ en parallèle avec une résistance RN , sa caractéristique est donc
u = RN ⌘ RN i .
Une association de sources réelles linéaires pourra être décrite par une relation affine, elle admet donc une représentation de Norton.
b Équivalence Thévenin/Norton
Les représentation de Thévenin et de Norton sont équivalentes si et seulement si E = RN ⌘ et RN = RT .
TD 09 App1 et 4
b Dipôle symétrique
Un dipôle est dit symétrique lorsque ses bornes jouent le même rôle, sa caractéristique est alors symétrique par rapport à l’origine.
La résistance est l’exemple typique de dipôle symétrique, son sens de branchement dans un circuit n’a aucune importance.
b Dipôle polarisé
Un dipôle est dit polarisé lorsque ses bornes ne jouent pas le même rôle, sa caractéristique est alors asymétrique par rapport à l’origine.
66
PCSI 2019–2020, Lycée Lalande, Bourg–en–Bresse Alexandre Alles
Exemples : La diode est un dipôle polarisé, elle est fabriquée à base de matériaux semi–conducteur (dit polarisés) et ne permet la
circulation du courant que dans un sens. Certains condensateurs sont polarisés, il faut faire attention au sens de branchement pour ne
pas les détruire. Une alimentation est également un dipôle polarisé car ses bornes ne sont pas équivalentes.
i i i
I0
u u u
U0
Figure 24 – Carac. résistance (dip. sym.) Figure 25 – Carac. diode (dip. pol.) Figure 26 – Carac. alimentation (dip. pol.)
TD 09 App2
Figure 27 – Caractéristique réelle d’une diode Figure 28 – Caractéristique idéale d’une diode
3
Exemple : Vseuil,Ge ' 0.3 V, Vseuil,Si ' 0.7 V, Vbr entre 10 et 1 ⇥ 10 V.
Exemple : Diode zener (diode avec une tension de breakdown de 1.2 V).
7.3 Point de fonctionnement
u
TD 09 App3 i
67