Cours Base de Données
Cours Base de Données
Cours Base de Données
Populaire
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la
Recherche
Scientifique
Master 2
2021/2022
Table des matières
Introduction:........................................................................................................................
02
2. Historique : ..........................................................................................................
02
3. Localisation : ........................................................................................................
02
9
Table des matières
Introduction : ...............................................................................................................
22
.9 Définition : ...........................................................................................................
22
Conclusion : .....................................................................................................................
20
Introduction : ...........................................................................................................................
22
2.2. Relation....................................................................................................................
22
Conclusion : .............................................................................................................................
22
Introduction:............................................................................................................................
29
10
Table des matières
Conclusion : .............................................................................................................................
21
11
Table des matières
1. Introduction .........................................................................................................................
22
12
Table des matières
1. Introduction : ......................................................................................................................
22
2. Définition : ...........................................................................................................................
22
13
Table des matières
5.3. Les opérateurs binaires ou n-aires : (produit cartésien, jointure, division) : ...............
22
Conclusion : .............................................................................................................................
22
1. Introduction: ........................................................................................................................
22
Conclusion : .............................................................................................................................
19
Références bibliographiques:.................................................................................. 12
14
Table des figures
15
Liste des tableaux
16
Liste des abréviations
d’entreprise
SI Système d’Information
ME Modèle externe
RH Ressource humaine
A Alphabétique
AN Alphanumérique
N Numérique
D Date
E Elémentaire
SIG Signalétique
CO Concaténé
MO Mouvement
M Manuel
AU Automatique
17
Liste des abréviations
MA Manuel automatique
AC Automatiser conventionnelle
PF Procédure Fonctionnelle
RO Règles d’Organisation
RG Règle de Gestion
PL Procédure Logique
18
Introduction générale
19
Chapitre I : présentation de méthode merise avec présentation de projet
1.1.1. Définition :
MERISE (Méthode d’Etude et de Réalisation Informatiques pour des Systèmes
d’Entreprise) . est une méthode de conception, de développement et de réalisation de projets
informatiques. Le but de cette méthode est d’arriver à concevoir un système d’information
(SI). La méthode MERISE est basée sur la séparation des données et des traitements à
effectuer en plusieurs modèles conceptuels et physiques. Elle propose une approche de la
conception séparant l’étude des données de celle des traitements, en avançant
progressivement par niveaux. Chacun de ses niveaux a pour objectif principal de fournir un
certain nombre de documents (MCD, MCT, MOT. . . ) permettant ainsi la synthèse textuelle
d’un processus de réflexion. Ces documents sont indispensables à l’élaboration et à la
concertation autour de tout projet informatique.
La démarche MERISE suit trois axes que l’on nomme cycles :
i. Le cycle de vie :
Ce cycle comporte trois grandes périodes :
• La conception ou période d’étude de l’existant puis du système à mettre en place.
• La réalisation qui recouvre la mise en œuvre et l’exploitation.
• La maintenance qui devra permettre au système d’évoluer et de s’adapter aux modifications
de l’environnement et aux nouveaux objectifs jusqu’au moment où il ne
sera plus capable de s’adapter et devra laisser la place à un nouveau système.
20
Chapitre I : présentation de méthode merise avec présentation de projet
générales d’abord, puis de plus en plus ponctuelles. Les décisions globales doivent être
prises par la structure dirigeante, mais à chaque niveau chacun doit être consulté. Les
diverses décisions se prennent au vu des différents documents rédigés lors de l’avancement
des travaux (dossier de choix, cahier des charges, ...etc).
La hiérarchie MERISE des décisions à prendre est la suivante :
• Découpage du SI en domaines grandes orientations en matière de gestion, d’organisation et
de solutions techniques.
• Planification du développement.
• Choix entre procédures manuelles et automatisées.
• Choix entre procédures temps réel et automatisées.
• Détermination des postes de travail et de leurs tâches.
• Dessins d’états, grilles d’écran, ...etc.
1.1.2. Historique :
MERISE est née vers 1978-1979, à la suite d’une vaste consultation lancée en 1977
par le ministère de l’industrie pour choisir plusieurs sociétés de service et de conseil en
informatique et de CETE (Centre d’Etude Technique de l’Equipement) d’Aix-en Provence afin
de mettre au point une méthode de troisième génération de conception, réalisation de
systèmes d’information. Le CTI (centre Technique d’informatique) fut alors maître d’œuvre du
projet MERISE.
Aujourd’hui MERISE est largement utilisé dans les administrations et les entreprises de
toutes tailles ;
21
1.2.2. Niveaux organisationnel :
A ce niveau sont faite tous les choix technique afin de déterminer qui fera quoi, ou,
quand et comment. Les traitements sont réalisés dans le système d’information en tenant
compte des contraintes imposées par ces choix.
Les deux modèles proposés à ce niveau sont :
• Le modèle organisationnel des traitements(MOT).
• Le modèle logique des données (MLD).
22
Chapitre I : présentation de méthode merise avec présentation de projet
Il notifie alors la conformité ou pas de la commande sur la facture. La facture étant conforme,
le magasinier la transmet à l’opératrice .celle-ci saisit alors l’entrée des produits au stock.
Lors de la vente des médicaments aux clients (les pharmacies).le client passe la commande
à l’opératrice par téléphone ou par fax. Si la quantité du produit commandé est suffisante, elle
lui édite une facture de sortie qu’elle transmet ou magasinier pour la préparer au client .Le
magasinier enregistre la sortie de chaque produit sur un registre qui lui est propre.
- Le va-et-vient du magasinier dans le but soit de récupérer les factures de sortes que
l’opératrice a édité pour les valider, soit pour donner à l’opératrice les factures d’entrées
envoyées après du laboratoire.
23
Chapitre I : présentation de méthode merise avec présentation de projet
Afin de remédier à cette situation, nous allons réaliser un système de gestion de stock dans
l’entreprise, l’objectif étant d’assurer une meilleure organisation, capable de satisfaire les
besoins de stock dans le but de :
-produit en comprimés.
-produit en sirops.
c) – contrôler le stock.
Sous section 1:
Nous commençons localisation, ses coordonnées et ses services, ainsi que sur son objectif
et son organigramme général.
Sous section 2:
Nous allons procède les ressources humaines au niveau de cette entreprise ; En effet,
l’objectif principale est de découvrir la véritable approche de gestion et les compétences
outils ou sein de l’entreprise.
24
Chapitre I : présentation de méthode merise avec présentation de projet
1. Description de l’entreprise :
L’activité principale de la S.A.R.L MILIMED est la vente et la distribution des produits
pharmaceutiques et parapharmaceutiques.
Elle dispose actuellement de 100 employés. La S.A.R.L MILIMED a renforcé ses activités de
distribution par une présence effective dans les regains de l’Est de l’Algérie :Constantine ,
Annaba , Guelma , Jijel , Illizi , El oued , Tamanrasset , en maintenant un rythme de
croissance significatif grâce à sa force de vente et son portefeuille clients .
2. Historique :
La S.A.R.L MILIMED est une société privée crée en 2010 par deux partenaires
SIABI ABDERRAHIM et FILALI MUOIZ, par actions au capital de 10.000.000 DA.
3. Localisation :
La S.A.R.L MILIMED se situe dans Lot. Ain El Bey, cité eucalyptus, 1_er tranche, N°
42, wilaya de Constantine. La figure ci-dessus
(Fig1.2) indique plus précisément l’endroit :
25
Chapitre I : présentation de méthode merise avec présentation de projet
Mail : [email protected]
Lieu : Lot. Ain El Bey, cité eucalyptus, 1_er tranche, N° 42, Wilaya de Constantine.
Carte visite :
26
Chapitre I : présentation de méthode merise avec présentation de projet
27
Chapitre I : présentation de méthode merise avec présentation de projet
-Service de livraison :
Ce service est composé de 15 agents chargés d’expédier les commandes aux officines
de chaque région.
-service de réclamation :
Ce service est occupé à recevoir les réclamations des clients pour garder de bonnes
relations avec le client afin de le satisfaire à nouveau.
Il gère le mouvement des stocks, il est composé des magasiniers qui sont chargés de
stocker les achets et de préparer les commandes des clients et des gestionnaires de stocks
28
Chapitre I : présentation de méthode merise avec présentation de projet
qui gèrent aussi bien les produits mis en vente et vérifient la qualité de stock des produits si
elle est inférieure ou égale à un seuil défini au préalable pour chaque produit .
Les produits sont stockés dans deux magasins rangés, selon leurs types, dans quatre
espaces :
1- Espace pour les comprimés.
2- Espace pour les sirops.
3- Espace pour les médicaments chers.
4- Chambre froide pour les médicaments sensible à la chaleur.
-Service de comptabilité:
Il est géré par un comptable qui s’occupe à toutes les activités économiques de la
société en établissant de manière chronologique, les documents relatifs à l’achat et la vente
de la marchandise dits : ‘‘pièces comptable ’’.Il compte en son sein deux autres services :
* Service de recouvrement : Il assure le suivi de paiement des pharmaciens et à bloquer,
les mauvais payeurs par des démarches judiciaires s’il est nécessaire
*Service de ressources humaines : on va la traiter dans la sous section 2.
-Service de sécurité :
-Secrétariat :
Ce service est composé d’une secrétaire qui s’occupe du courrier, des communications
téléphoniques, l’organisation des réunions…etc.
8. L’objectif de l’entreprise :
29
Chapitre I : présentation de méthode merise avec présentation de projet
Introduction :
La gestion des ressources humaines est un lien important dans la gestion de la
performance de l’entreprise, contribuant ainsi à la richesse de l’entreprise et à la bonne image
de sa marque .Sur cette base, la gestion du personnel est une tâche délicate dans
l’entreprise, es el rr ua cœur de chaque entreprise quelque soit sa taille et son domaine
d’activité. C’est pourquoi chaque organisme conçoit pour son personnel un service
ressources humaines qui se charge du management, la gestion des carrières du personnel et
de la partie administrative.
1. Définition :
Les ressources humaines d’une entreprise sont ses collaborateurs les métiers des
ressources humaines peuvent aussi bien concerner la gestion de la paie ou des emplois du
temps, que le management d’une équipe, le recrutement et la formation du personnel La
satisfaction des employés dans l’exercice de leurs missions favorise le bon fonctionnement
de l’entreprise et son développement. Ces métiers à dimension humaine sont donc précieux.
Ils sont exercés dans l’entreprise ou dans des cabinets sollicités ponctuellement par les
sociétés.
Les services ressources humaines se divisent en deux activités principales,
d’une part le côté administratif de la gestion des ressources humaines dans une entreprise
qui couvre la paie, les aspects juridiques, les contrats de travail et d’autre part le
développement des ressources humaines en entreprise qui comprend la gestion des
carrières, la gestion des compétences et des performances, le management des ressources
humaines, le recrutement, la formation . . . et qui est le plus souvent partagée entre le
directeur des ressources humaines et des collaborateurs responsables de tâches ressources
humaines spécifiques. Travailler dans les ressources humaines signifie la mise en œuvre de
stratégies RH, efficaces et efficientes pour contribuer à la stratégie gestion des ressources
humaines dans l’entreprise.
2. Définition du personnel :
Les personnels sont tous les individus qui soumettent leur travail dans le cadre d’un de
contrat de travail moyennant la rémunération de l’employeur. Parmi le personnel, il existe
différentes situations:
• Cadres.
• Employés.
• Ouvriers.
Parmi les acteurs les plus efficaces de l’entreprise, nous avons trois représentants :
- L'opératrice: Son rôle consiste à éditer les factures de sortie et saisir l'entrée des
produits au stock. Il lui incombe aussi la gestion des comptes des pharmacies et des
fournisseurs soit par ajout, soit par modification ou suppression de ceux-ci. Elle peut
aussi consulter le stock quand elle en a besoin.
- Le magasinier: Valide la sortie des produits et il peut aussi consulter le stock.
- Le gestionnaire de stock: S'occupe aussi bien de la gestion des comptes des
utilisateurs que les produits mis en vente en opérant à l'ajout, la modification ou
éventuellement à la suppression de ceux-ci. Il peut consulter les factures, les alertes et le
stock.
30
Chapitre I : présentation de méthode merise avec présentation de projet
La gestion des ressources humaines peut être divisée arbitrairement en deux activités
principales:
• Gestion et organisation des ressources humaines (administration du droit du travail,
contrat de travail, congé, absence, promotion, etc.).
• Développement des ressources humaines (gestion de carrière, gestion des compétences,
recrutement, formation, etc.).
31
Chapitre I : présentation de méthode merise avec présentation de projet
cadres 27 13,5
maîtrise 73 36,5
Conclusion :
32
Chapitre II : Le modèle conceptuel de données (MCD)
Introduction :
Dans la méthodologie MERISE destinée à créer des bases de données, il y a des
outils dédiés aux traitements et aux données. Le MCD (Modèle conceptuel des données) est
un des outils majeurs concernant les données.
1. Définition de MCD :
Le modèle conceptuel des données est une représentation graphique de haut de
niveau qui permet facilement et simplement de comprendre comment les différents éléments
sont liés entre eux à l’aide de diagrammes codifiés dont les éléments suivants : les entités,
les relations et les cardinalités.
2.2. Relation
Une relation ou association représente les liens sémantiques qui peuvent exister entre
plusieurs entités. Il est souvent représenté par un verbe. Une association possède parfois des
propriétés.
Il en existe plusieurs à savoir :
– Une relation réflexive relie une même classe d’entité.
– Une relation binaire relie deux classes d’entité.
– Une relation ternaire relie trois classes d’entité N.
– Une relation n-aire relie n classes d’entité.
33
Chapitre II : Le modèle conceptuel de données (MCD)
Schéma générale
3. Objectif de MCD :
* Le modèle conceptuel des données est une représentation statique du système
d’information de l’entreprise qui met en évidence sa sémantique.
* Il a pour but d’écrire de façon formelle les données qui seront utilisées par le système
d’information.
* Il s’agit donc d’une représentation des données, facilement compréhensible. Le formalise
adopté par la méthode Merise pour réaliser cette description est basé sur les concepts
« entité-relation-cardinalité ».
4. La construction du MCD :
RG05 : une commande d’achat est passé à un seul laboratoire fournisseur à une date fixe.
RG08 : si la facture n’est pas conforme avec la commande, les produits seront renvoyés au
laboratoire fournisseur.
RG09 : la saisie de l’entrée des produits au stock est faite par une seule opératrice.
RG10 : le client (la pharmacie) peut faire plusieurs commandes des produits.
34
Chapitre II : Le modèle conceptuel de données (MCD)
RG11 : une opératrice peut contacter un ou plusieurs clients pour faire des commandes.
RG12 : la livraison des produits aux clients se fait d’une manière rapide et professionnelle.
RG14 : tout un mauvais payeur sera bloqué et des démarches amiables aux judiciaires
seront faites pour lui.
Le dictionnaire de données épuré contient toutes les informations élémentaires que l’on
veut mémoriser dans toutes les informations élémentaires que l’on veut mémoriser dans la
base de données en éliminant les synonymes et polysémies.
Dictionnaire des données
=
Liste récapitulative des données
Sans redondances
Sans synonymes
35
Chapitre II : Le modèle conceptuel de données (MCD)
36
Chapitre II : Le modèle conceptuel de données (MCD)
entrés
37
Le modèle conceptuel de données (MCD)
Num _ fact _ en
Dat _ fact _ en
Dat_ pmt _ en
Code _ entrés
Prix _ entrés
Qte _ pro
Dat _ entrés
Durée _ cons Nom _ four
Site _ four
Dat _ stock Adr _ four
Code _ emp
Graphe de dépendances fonctionnelles
Num _ fact _ so
38
Fact _ emp Dat _ fact _ so
Dat _ pmt _ so
Code _ sortis
Prix _ sortis
Qte _ pro _ sortis
Dat _ stock
Pré _ op
Num _ client
Code _ op
Nom _ client
Nom _ op
Pré _ client
Grade _ op
Télé _ client
Chapitre II :
4.3.
Chapitre II : Le modèle conceptuel de données (MCD)
1.n 1.n
Gestion de
1. n
stock
Code _ emp
Fnct _ emp
I B
Code _ pro
1.n Info _ pro 1.n
Dat 1._ nstock
Durée _ con
Sortis Entrés
Code _ sortis 1.n Code _ entrés
Date _ sortis Dat _ entrés
Qte _ pro_ sortis A Qte _ pro _ entrés
Prix _ sortis Prix _ entrés
1.n
1.1
1.n
1.1 Opératrice
C 1.n
J Code _ op
1.n Nom _ op
Pré _ op 1.1
Grade _ op
Facture sortis Laboratoire
Num _ fact _ so 1.n 1.n 1.1 1.n fournisseur
L Date _ fact _ so Site _ four E
Date _ pmt _ so 1.n H F Nom _ four
Adr _ four
1.n Tél _ four
1.1
1.n
1.n K G D 1.n
1.n
1.n
Client
Facture entrés
Num _ client 1.nNum _ fact _ en
Nom _ client
1.1 Date _ fact _ en
Pré _ client
Date _ pmt _ en
Tél _ client
39
Chapitre II : Le modèle conceptuel de données (MCD)
J : contenir 2.
K : payer.
L : distribuer.
Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons étudié l’un des modèles de Merise qui est le modèle
conceptuel de données (MCD).
40
Chapitre III : vérification et normalisation d’un MCD
Introduction:
Après la modélisation des données du système d’information au formalisme du MCD,
nous allons modéliser les traitements grâce à un autre formalisme qui va nous permettre
d’obtenir le MCT (Modèle Conceptuel de Traitement) et le MOT (Modèle Organisationnel de
Traitement). Cette étape vise à décrire le nouveau système de gestion et son
fonctionnement.
1.1.1. Evénement:
Un événement représente un changement dans l’univers extérieur au système
d’information, ou dans le système d’information lui-même.
– Un événement externe est un changement de l’univers extérieur.
– Un événement interne est un changement interne au système d’information.
On représente un événement par une ellipse en trait plein pour les événements internes à
l’organisation, en trait pointillé pour les événements externes.
1.1.2. Processus :
Un processus est un sous-ensemble de l’activité de l’entreprise, cela signifie que
l’activité de l’entreprise est constituée d’un ensemble de processus. Un processus est lui
même composé de traitements regroupés en ensembles appelés opérations.
41
Chapitre III : vérification et normalisation d’un MCD
1.1.3. Opération:
1.1.4. La synchronisation:
La synchronisation d’une opération définit une condition booléenne sur
les événements contributifs devant déclencher une opération. Il s’agit
donc de conditions au niveau des événements régies par une condition
logique réalisée grâce aux opérateurs :
– OU
– ET
– NON
RG 03 : Si la commande ne convient pas avec le bon d’achat, les produits seront renvoyés
au laboratoire fournisseur.
42
Chapitre III : vérification et normalisation d’un MCD
RG 04 : La mise à jour de la fiche de stock se fait après chaque arrivage des produits.
RG 05 : Les produits seront ranger dans le dépôt après saisir les entrés par l’opératrice.
Laboratoire fournisseur
Opératrice
-Donner une date précisé
d’envoie des produits. -faire la commande.
-Envoyer la commande. -saisir l’entrée des produits au
-Envoyer la facture et le bon stock.
d’achat.
Gestion de stock
43
Chapitre III : vérification et normalisation d’un MCD
Réception de
Réception de
commande
bon d’achat
Et
Commande
renvoyée au
fournisseur Commande
accepté
Magasinier
disponible Et
Toujours
Facture
Opération transmis
disponible
et
Toujours
Facture
Magasinier
saisie
disponible
Et
Toujours
Rangement
des produits
dans le stock
Processus de
vente
44
Chapitre III : vérification et normalisation d’un MCD
Opératrice
Gestion de stock
-Prépare la commande
de client.
-enregistre la sortie
des produits.
-Mise à jour de fiche
de stock.
45
Chapitre III : vérification et normalisation d’un MCD
Commande
annulée Produit
existant
Opératrice
disponible
et
Toujours
Facture de
Magasinier
sortie éditée
disponible
et
Préparation de la commande
Toujours
Commande
Magasinier prête à livrer
disponible
et
Toujours
Client satisfait
Fin
46
Chapitre III : vérification et normalisation d’un MCD
Le MOT s’appuie sur le formalisme du MCT. Il prend en compte les aspects organisationnels
des traitements, c’est-à-dire :
d) Tâche :
Une tâche représente un ensemble de traitements exécutés à l’intérieur d’une phase.
Explication de la formule :
47
Chapitre III : vérification et normalisation d’un MCD
Commande
acceptée
Opératrice Service
disponible
08 : 00 h M commercial
Et
magasinier
Transmission de facture magasinier
17 :00 h d’entrée
PF2
Toujours
Facture
transmis
Ordinateur Service
08 :00 h disponible MA commercial
Et
opératrice
Saisie de coordonnées de opératrice
17 :00 h facture
PF3
Toujours
Coordonnées
saisies
48
Chapitre III : vérification et normalisation d’un MCD
Service
Internet commercial
08 :00 h disponible opératrice
Et
opératrice
A
Enregistrement coordonnées
de la facture sur logiciel
PF4
17 :00h Toujours
Coordonnées
enregistrés
Magasinier
08 :00 h disponible Service de
Et gestion de stock
M magasinier
PF5 Mise à jour de fiche de stock
Magasinier
Toujours
17 :00 h
Produits
rangés
Processus
de vente
49
Chapitre III : vérification et normalisation d’un MCD
Produit
existant
Service
08 :00 h Ordinateur commercial
disponible A opératrice
Et opératrice
17 :00h
Edition de la facture de
sortie
PF8
Toujours
Facture
éditée
Commande
livrée
49
Chapitre III : vérification et normalisation d’un MCD
Service de
08 :00 h Magasinier M gestion de
disponible stock
Et
magasinier
17 :00 h PF1 Mise à jour de la fiche stock magasinier
0
Toujours
Client
satisfait
50
Chapitre III : vérification et normalisation d’un MCD
Ecran de saisie :
Affichage :
51
Chapitre III : vérification et normalisation d’un MCD
Modèle externe :
Gestion de
stock Entrés
Code _ emp 1.n 1.n
Fnct _ emp Code _ entrés
Code _ pro B Dat _ entrés
Info _ pro Qte _ pro _ entrés
Dat _ stock Prix _ entrés
Durée _ con
1.1
C 1.n
1.1
Laboratoire
fournisseur
Site _ four
Nom _ four
Adr _ four E
Tél _ four
1.n
D
1.n
1.1
Facture entrés
Num _ fact _ en
Date _ fact _ en
Date _ pmt _ en
52
Chapitre III : vérification et normalisation d’un MCD
Ecran de saisie :
Affichage :
53
Chapitre III : vérification et normalisation d’un MCD
Modèle externe :
Gestion de
stock
Code _ emp
Fnct _ emp 1.n 1.n Entrés
Code _ pro
Info _ pro B
Code _ entrés
Dat _ stock
Dat _ entrés
Durée _ con
Qte _ pro _ entrés
Prix _ entrés
1.n 1.n
A
1.n E
Operatrice
Code_op
Nom _ op 1.n
pré_ op
grade_ op
Facture entrés
G Num _ fact _ en
1.n 1.n Date _ fact _ en
Date _ pmt _ en
54
Chapitre III : vérification et normalisation d’un MCD
Ecran de saisit :
Affichage :
55
Chapitre III : vérification et normalisation d’un MCD
Modèle externe :
Gestion de
stock
Code _ emp
1.n Fnct _ emp
B Code _ pro
Info _ pro
1.n Dat _ stock
Durée _ con
Sortie
Code _ sortie
1.n
Dat _ sortie
Qte _ pro _ sortie A
Prix _ sortie
1.n
Operatrice
1.1
Code_op
Nom _ op
E pré_ op
grade_ op
1.n
Client
Num _client
nom_ client
pré _ client
tel_client
56
Chapitre III : vérification et normalisation d’un MCD
Ecran de saisie :
Affichage :
57
Chapitre III : vérification et normalisation d’un MCD
Modèle externe :
Sortie
Code _ sortie
Dat _ sortie
Qte _ pro _ sortie
1.1 Prix _ sortie
1.n
1.n
L Operatrice
Facture sortie
1.n 1.n Code_op
Num_fact_so H Nom _ op
date_fact_so pré_ op
date_pmt_so grade_ op
1.1
K
1.n
1.n
Client
Num _client
nom_ client
pré _ client
tel_client
G : saisit.
H : édité.
K : payer.
L : distribuer.
Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons étudions les autres modèles de MERISE modèle
conceptuel des traitements (MCT) et modèle organisationnelle des traitements (MOT) et
modèle externe (ME).
58
Chapitre IV : Introduction aux bases de données
1.4. Fichier :
Dans une entreprise, il convient de faire appel à l'approche base de données lorsque
les données à gérer sont de natures diverses (exemple : étudiants, cours, enseignants,
60
Chapitre IV : Introduction aux bases de données
salles, ...) et possèdent de nombreux liens entre elles (exemple : un étudiant suit un cours, un
cours est assuré par un enseignant,...). A contrario, il existe des cas où les données à gérer,
bien que importantes en volume, sont homogènes : les abonnés d'une revue, le personnel
d'une entreprise, les produits vendus par un magasin ... . Dans ces cas, on parlera de fichier
(le fichier des abonnés, ...) et l'on utilisera un système de gestion de fichiers (SGF), moins
complexe qu'un SGBD.
Tout système d'exploitation d'un ordinateur contient un SGF spécifique. Toutefois, pour les
applications, on fait plutôt appel à des progiciels du commerce (exemple: dBase, Filemaker,
...) , d'un usage plus simple et offrant des fonctionnalités plus élaborées.
Il est à noter que l'implantation physique d'une base de données sur les mémoires
secondaires se fait via la notion de fichier. Le choix de ceux-ci, toutefois, reste de la
compétence du SGBD et est invisible à l'utilisateur. Le cours abordera les techniques de
gestion de fichiers lorsque nous traiterons des aspects internes de réalisation d'un SGBD.
4.1. Conception :
On appelle conception d'une base de données la phase qui aboutit à déterminer le
futur contenu de la base.
Lorsqu'une entreprise décide, pour son informatisation, d'adopter une base de données, le
premier problème à résoudre, peut-être le plus difficile, est de déterminer les informations
qu'il conviendra de mettre dans la base de données. Il faut ainsi que l'ensemble des
utilisateurs actuels et futurs de cette base de données se mettent d'accord sur la nature et les
caractéristiques des informations qu'il faut garder pour assurer la gestion de l'entreprise.
4.2. Implantation :
Une fois que cet accord aura été établi, il faudra pouvoir transmettre son contenu au
logiciel SGBD choisi par l'entreprise. On appelle implantation de la base de données cette
phase qui consiste à décrire la base de données dans le langage du SGBD (langage de
description de données (LDD)) et construire cette première version. Une fois que le SGBD
aura pris connaissance de cette description, il sera possible aux utilisateurs d'entrer les
données, c'est-à-dire de constituer la première version, initiale, de la base de données.
61
Chapitre IV : Introduction aux bases de données
4.3. Utilisation :
Une fois l'implantation terminée, on peut commencer l'utilisation de la base de
données. Celle-ci se fait au moyen d'un langage, dit langage de manipulation de données
(LMD), qui permet d'exprimer aussi bien les requêtes d'interrogation (pour obtenir des
informations contenues dans la base) que des requêtes de mise à jour (pour ajouter de
nouvelles informations, supprimer des informations périmées, modifier le contenu des
informations).
62
Chapitre IV : Introduction aux bases de données
structuration de données sur la mémoire secondaire (quels types de fichiers? quels index ...).
Ces choix, ainsi que nous l'avons dit plus haut, ne sont pas faits par les utilisateurs, mais par
les administrateurs système qui, en fonction de leur analyse des traitements qui vont être
effectués sur la future base de données, détermineront les paramètres effectifs pour
l'implantation de la base sous forme d'un ensemble de fichiers. L'ensemble de ces choix sera
consigné dans ce que l'on appelle le schéma interne de la base de données:
description de comment les données de la base sont enregistrées dans les fichiers. Cette
description fait donc appel à un nouveau modèle, appelé modèle interne, où les concepts
seront ceux de fichier, organisation, index, chemin d'accès, clé, ...
63
Chapitre V : Modèle Relationnel
1. Introduction :
Le modèle relationnel a été défini par E.F Codd dans les années 70. Ainsi, de
nombreux chercheurs ont contribué à son développement. Dans ce modèle, les données
sont stockées dans des tables, sans préjuger de la façon dont les informations sont stockées
dans la machine. Un ensemble de données sera donc modélisé par un ensemble de tables.
Le succès du modèle relationnel auprès des chercheurs, concepteurs et utilisateurs est dû à
la puissance et à la simplicité de ses concepts. En outre, contrairement à certains autres
modèles, il repose sur des bases théoriques solides, notamment la théorie des ensembles et
la logique mathématique (théorie des prédicats d’ordre 1).
Le modèle relationnel présente également de nombreux avantages dus au fait qu’il soit basé
sur la théorie des ensembles : Langage de manipulation des données ensemblistes grâce à
l’algèbre relationnelle et grâce à des langages assertionnels qui permettent de spécifier ce
que l’on souhaite obtenir sans dire comment l’obtenir. Le SGBD est responsable de la
politique d’exécution des requêtes.
2. Concepts de base :
2.1. Attribut :
Définition : Un attribut est un identificateur (un nom) décrivant une information stockée dans
une base (c’est le nom donné à une colonne d’une relation). Il prend ses valeurs dans un
domaine.
Exemple : le numéro De Sécurité Social et le nom d’une personne sont des attributs.
2.2. Domaine :
Définition : Le Domaine d’un attribut est l’ensemble, fini ou infini, de ses valeurs possibles.
D1 X D2 = (Bleu, Vraie) ; (Bleu, Faux) ; (Blanc, Vraie) ; (Blanc, Faux) ; (Rouge, Vraie) ;
(Rouge, Faux).
64
Chapitre V : Modèle Relationnel
2.4. Relation :
Définition : une Relation est un sous-ensemble du produit cartésien de n domaines d’attribut
(n>0).
Vision tabulaire du relationnel : on peut représenter une relation sous la forme d’une table à
deux dimensions dans lequel les n attributs figurent les titres des n colonnes. Ainsi, chaque
ligne représente un tuple de la relation. Voici un exemple de relation avec trois attributs :
5 Ahmed Amine
1 Mohammed Aymane
12 Razki Sarah
3 Mohammed Saïd
2.5. Degré :
Définition : Le Degré d’une relation est son nombre d’attributs.
2.6. Occurrence :
Définition : une occurrence est un élément de l’ensemble figuré par une relation.
Note : L’extension d’une relation est variable au cours de la vie d’une base de données.
. La valeur d’une clé candidate est donc distincte pour toutes les occurrences.
.Toute relation a ou moins une clé candidate et peut en avoir plusieurs. Cela a pour
conséquence qu’il ne peut jamais y avoir deux occurrences identiques au sein d’une relation :
ces deux occurrences représenteraient en fait le même objet. . Les clés candidates d’une
relation n’ont pas forcément le même nombre d’attributs.
. Une clé candidate peut être formée d’un attribut arbitraire, utilisé à cette seule fin.
. Le contexte du domaine modélisé est essentiel pour déterminer les clés candidates d’une
relation. Le contenu de la relation peut être un indice , mais il est parfois trompeur.
65
Chapitre V : Modèle Relationnel
Définition : La clé primaire d’une relation est une de ses clés candidates.
.Si on est certain que 2 employés n’ont jamais le même nom, nom est une 2ème clé
candidate alors EMPLOYES (matricule, nom, prénom, salaire) a 2 clés candidates : matricule
(que l’on choisira certainement comme clé primaire) et (nom, prénom)
Exemple : Voiture (Num : Int, Modèle : texte, Année : Int, Couleur : texte,
Type : texte)
. De domaine (nb heure <100 ; pas de valeur nulle pour la clé primaire).
. Référentielles dites de clé étrangère qui impose que la valeur d’attribut de la relation r1
apparaissent comme valeur de clé dans une autre relation r2.
3. Dépendances Fonctionnelles :
2.1. Introduction :
La notion de dépendance fonctionnelle permet d’établir des liens sémantiques entre
attributs ou groupe d’attributs. On dit qu’il existe une dépendance fonctionnelle de A vers B
ou A détermine B ou que B dépend fonctionnellement de A et on note A B ou A est dit
source de la dépendance fonctionnelle et B sa destination.
2.2. Définition :
Etant donné une relation R, nous disons qu’il y a dépendance fonctionnelle (DF) X de R
vers Y de R si à une valeur de X est associée au plus une valeur de Y.
66
Chapitre V : Modèle Relationnel
Remarque : Une DF est une propriété définie sur l’intension du schéma et non son extension
(elle est donc invariante dans le temps). C’est une propriété qui doit être extraire de la
connaissance que l’on a sur l’application à modéliser.
Exemple :
Les dépendances fonctionnelles a et b sont élémentaires alors que la c ne l’est pas parce
qu’il existe une partie de la source de la df qui assure elle-même la dépendance
fonctionnelle : c’est Ref _ Article au niveau de la df a.
2.4. DF directes :
Une dépendance fonctionnelle A B est dite directe, s’il n’existe pas un attribut C qui
engendrait une dépendance fonctionnelle transitive A C B.
Exemple :
Les dépendances fonctionnelles a et b sont directes alors que la c ne l’est pas parce
qu’elle peut être déduit par transitivité à partir des deux premières.
67
Chapitre V : Modèle Relationnel
Remarque : Plusieurs autres règles peuvent être déduites des ces règles, elles sont
construites à partir des axiomes pour faciliter les démonstrations.
Exemple :
Note : Deux ensembles de dépendances fonctionnelles sont équivalents s’ils ont la même
fermeture transitive.
X est minimal : il n’existe pas de sous-ensemble Y de X tel que Y (A1, A2, …, An)
68
Chapitre V : Modèle Relationnel
Une relation est en première forme normale si et seulement si tous ses attributs ont
des valeurs simples (non multiples, non composées).
Exemple :
Il existe deux solutions pour normaliser une relation en première forme normale :
1ère solution : Créer autant d’attributs que le nombre maximum de valeur de l’attribut multi-
valu (stockage horizontal). On utilise cette solution quand le nombre maximum de valeurs
est connu à l’avance et qu’il ne risque pas de change plus tard. Par exemple, pour
représenter les parents d’une personne, on sait qu’une personne ne peut avoir plus de deux
parents donc on décompose en deux attributs un pour le père et un pour la mère.
2ème solution : Créer une nouvelle relation comportant la clef de la relation initiale et
l’attribut multi-valu puis éliminer l’attribut multi value de la relation initiale (stockage vertical).
Cette solution est utilisée quand on ne connait pas le nombre maximum de valeur ou si ce
dernier et trop important.
69
Chapitre V : Modèle Relationnel
Une relation est en deuxième forme normale si et seulement si : elle est en première
forme normale et tout attribut n’appartenant pas à une clé ne dépend pas que d’une partie de
cette clé.
B
A
La relation suivante n’est pas en deuxième forme normale.
Remarque :
. Une relation en 1NF dont la clé est mono-attribut (se compose d’un seul attribut) est
forcément en 2NF.
. La deuxième forme normale traduit le fait que les attributs nom clés dépendent
complètement de la clé.
Une relation est en troisième forme normale si et seulement si : elle est en deuxième
forme normale et tout attribut n’appartenant pas à une clé ne dépend pas d’un autre attribut
non clé.
A B
La relation suivante n’est pas en troisième forme normale
70
Chapitre V : Modèle Relationnel
La 3NF exprime le fait que tous les attributs non clé dépendent complètement et
uniquement de la clé de la relation.
Une relation est en Boyce Codd frome normale si et seulement si elle est en deuxième
forme normale et toute source de dépendance fonctionnelle est une clé primaire minimale.
Remarque :
. On n’a présenté ici que les formes normales dont la définition utilise exclusivement les
dépendances fonctionnelles. Si on prend en compte d’autre dépendance entre données
comme les dépendances multivaluées on obtient alors les 4FN et 5FN. La 3FN reste
cependant l’objectif de normalisation le plus « classique ».
L’idée ’un seul fait dans un seul lieu’ se traduit souvent par la suppression des dépendances
fonctionnelle intra-relation autres que celles liées aux clés candidates.
Il existe deux approches possibles pour concevoir un schéma relationnel en troisième frome
normale, l’approche par synthèse et l’approche par décomposition.
Algorithme :
71
Chapitre V : Modèle Relationnel
Couleur
N° veh Marque
Type puissance
Donc refait le même processus jusqu’à ce qu’on arrive à un ensemble de relation en 3FN.
72
Chapitre VI : L’algèbre relationnelle
1. Introduction :
La représentation d’information sous forme relationnelle est intéressante car les
fondements mathématiques du relationnel, outre qu’ils permettent une modélisation logique
simple et puissante, fournissent également un ensemble des concepts pour manipuler
formellement l’information ainsi modélisée. Ainsi une algèbre relationnelle, sous forme d'un
ensemble d'opérations formelles, permet d'exprimer des questions, ou requêtes, posées à
une représentation relationnelle, sous forme d'expressions algébriques.
2. Définition :
Qu’est-ce que l’algèbre relationnelle ?
3. Rappels terminologiques :
- Ensemble : un ensemble est une collection non ordonnée d’objets distincts.
- Domaine : un domaine est un ensemble identifié de valeurs.
- Relation : une relation est un sous-ensemble du produit cartésien d’une liste de domaines.
- Attribut : un attribut est l’un des composants d’une relation. Chaque attribut est identifié et
est associé à un domaine de valeur, un même domaine peut être utilisé plusieurs fois dans
une relation.
- Schéma de relation : un schéma de relation définit l’ensemble des attributs et domaine
d’une relation.
73
Chapitre VI : L’algèbre relationnelle
Définition :
(parfois appelé restriction) est l’opération qui permet de sélectionner des tuples, selon
le prédicat donné.
- La condition de sélection utilise les opérateurs de comparaison (=, ≠ ,<, 6, >, >), les
connecteurs logiques (et, ou, non) et les parenthèses.
Description :
- Syntaxe : σ [p] R.
- P : prédicat de sélection (condition de sélection).
- Exemple :
Soit la relation suivant : TABLE 1 (Nom médicament, Catégorie, Prix)
Soit l’opération : σ prix>203,00 DA TABLE 1 On obtient alors la table suivante :
74
Chapitre VI : L’algèbre relationnelle
TABLE 1 :
5.1.2. Projection(π) :
Définition :
est l’opération qui permet de sélectionner des attributs, selon le prédicat donné.
Description :
- Syntaxe : π [attributs] R.
- Attributs : liste d’ensemble des attributs de R à conserver dans le résultat.
- Notation fonctionnelle : R[. . . . . . . . . . . . . . . . . . ] ou PROJECT(R, A1, A2, . . . An).
- Sémantique : crée une nouvelle relation. L’ensemble des tuples de R réduits aux seuls
attributs de la liste spécifiée.
- Représentation graphique :
- Exemple :
Soit la relation suivant : TABLE 2 (Nom médicament, Catégorie, Prix)
Soit l’opération : π nom médicament ,prix (TABLE 2 )
75
Chapitre VI : L’algèbre relationnelle
TABLE 2 :
ZECUF 203,00 DA
ABILIFY 15 mg Médicament cher 5928,12 DA
CHARBONNEL 720,00 DA
BIOFENAC 100 mg Médicament sensible 98,00 DA
à la chaleur
ABILIFY 15 mg 5928,12
Suppo DA
Suppo
5.2.1. Union(∪) :
Définition : est une opération entre deux relations de même schéma qui retourne une
relation de même schéma contenant l’ensemble des tuples qui appartiennent à au moins une
des deux relations.
Remarque :
- commutatif : [R1 [ R2]= [R2 [ R1]
- associatif : [(R1 [ R2) [ R3]= [R1 [ (R2 [ R3)]
Description :
- Syntaxe : R1 ∪ R2.
- Notation fonctionnelle : Union (R1, R2) ou OR (R1, R2).
- But : permet de fusionner deux relations.
- Représentation graphique :
76
Chapitre VI : L’algèbre relationnelle
Catégorie (sirop) :
Nom Prix
Médicament
EUPNEX 180,00 DA
Catégorie (comprimé) :
Nom Prix
médicament
CHARBONNEL 720,00 DA
Nom Prix
Médicament
CHARBONNEL 720,00 DA
EUPNEX 180,00 DA
5.2.2. Intersection(∩) :
Définition : est une opération entre deux relations de même schéma qui retourne une
relation de même schéma contenant l’ensemble des n-uplets qui appartiennent aux deux
relations.
- Remarque :
- commutatif : [R1 \ R2] = [R2 \ R1]
- associatif :[(R1 \ R2) \ R3] = [R1 \ ( R2 \ R3)]
Description :
77
Chapitre VI : L’algèbre relationnelle
- Syntaxe : R1 ∩ R2.
- Notation fonctionnelle : Inter (R1, R2) ou INTERSECT (R1, R2) ou AND (R1, R2).
-But : permet d’obtenir l’ensemble des tuples appartenant à deux relations.
- Représentation graphique :
- Exemple :
Soit la relation suivant : TABLE 1(Nom médicament, Catégorie, Prix) et TABLE 3(Nom
médicament, Catégorie, Prix)
TABLE 1 :
médicament
TABLE 3 :
Médicament
Médicament
78
Chapitre VI : L’algèbre relationnelle
5.2.3. Différence(-) :
Définition:
est l’opération entre deux relations de même schéma qui retourne une relation de même
schéma contenant l’ensemble des tuples appartenant à la première et n’appartenant pas à la
deuxième .
Remarque :
-Non commutatif : [R1 - R2] 6= [R2 - R1]
-Non associatif : [(R1 - R2) - R3] 6= [R1 - (R2 - R3)]
Description :
- Syntaxe : R1 - R2.
- Notation fonctionnelle : Diff (R1, R2), MINUS(R1, R2).
- But : obtenir l’ensemble des tuples d’une relation qui ne figurent pas dans
une autre.
- Représentation graphique :
- Exemple :
Soit la relation suivant : TABLE 1(Nom médicament, Catégorie, Prix) et TABLE 3(Nom
médicament, Catégorie, Prix)
TABLE 1 :
médicament
TABLE 3 :
Médicament
79
Chapitre VI : L’algèbre relationnelle
médicament
Définition:
Le produit cartésien est une opération binaire (c’est-à-dire portant sur deux relations).
Le produit de R1 par R2 (équivalent au produit de R2 par R1) produit une relation R3 ayant
pour schéma la juxtaposition de ceux des relations R1 et R2 et pour tuples l’ensemble des
combinaisons possibles entre les tuples de R1 et ceux de R2.
Remarque :
- commutatif : [R1 × R2] = [R2 × R1]
- associatif : [(R1 × R2) × R3] = [R1 × ( R2 × R3)]
Description :
- Syntaxe : R1 X R2.
- Notation fonctionnelle : PROD(R1, R2) ou PRODUCT(R1, R2).
- But : ensemble de tous les tuples obtenus par concaténation de chaque tuple
de R1 avec chaque tuple de R2.
- Représentation graphique :
- Exemple :
Soit la relation suivant : TABLE 4(Nom médicament, Catégorie) et TABLE 5(Posologie, Prix)
80
Chapitre VI : L’algèbre relationnelle
TABLE 4 :
Nom Catégorie
médicament
AMOXICILINE Sirop
SOLUPRED Comprimé
TABLE 5 :
Prix Posologie
5.3.2. jointure :
Définition:
La jointure est une opération binaire (c’est-à-dire portant sur deux relations). La
jointure de R1et R2, étant donnée une condition C portant sur des attributs de R1 et de R2,
de même domaine, produit une relation R3 ayant pour schéma la juxtaposition de ceux des
relations R1 et R2 et pour tuples l’ensemble de ceux obtenus par concaténation des tuples de
R1 et de R2, et qui vérifient la condition C.
On distingue selon l’opérateur :
* Opérateur = : équi-jointure
* Opérateur <, >, ≥, ≤, 6= : inéqui-jointure
Description :
- Syntaxe : R1 R2
- Notation fonctionnelle : Join (R1, R2, Prédicat) ou R1* R2 (Condition).
-But : permet d’établir le lien sémantique entre les relations.
-Représentation graphique :
81
Chapitre VI : L’algèbre relationnelle
- Exemple :
Soit la relation suivant : R1(Nom médicament, La quantité (Boite)) et
R2(Classement des pharmacies, Nom pharmacien, Prénom pharmacien)
R1 :
Nom médicament La quantité (Boite)
AMOXICILINE 12
BIOCLAV 30
R2 :
Classement des Nom Prénom
pharmacies pharmacien pharmacien
8 ZITOUNI Ahmad
40 FILALI Ibrahim
Soit l’opération : R1 R2
telle que la condition est La quantité (Boite) > Classement des pharmacies
On obtient alors la table suivant :
Définition :
La jointure naturelle entre R1 et R2 est une jointure pour laquelle la condition est
l’égalité entre les attributs de même nom de R1 et de R2. Il est donc inutile de spécifier la
condition dans une jointure naturelle, elle reste toujours implicite.
82
Chapitre VI : L’algèbre relationnelle
Description :
- But : permet d’établir le lien sémantique entre les relations.
- Syntaxe : R1 R2
-Représentation graphique :
Exemple :
Soit les deux relations suivantes : R1(Nom médicament, La quantité(boites), Téléphone de
pharmacie)
R1:
Nom médicament La quantité (boites) Téléphone de pharmacie
AMOXICILINE 10 0754762309
BIOCLAV 20 0645321390
R2 :
Nom médicament La quantité (boites) L’adresse de pharmacie
CHARBONNEL 36 El-harrouche-skikda
83
Chapitre VI : L’algèbre relationnelle
La division est une opération binaire (c’est-à-dire portant sur deux relations). La division de
R1 par R2 a pour résultat R3 tel que R3 comporte le plus grand ensemble possible de tuples
qui concaténés à ceux de R2 donnent toujours un tuple de R1.
Description :
- Syntaxe : R3=R1 ÷ R2
- But : répondre aux requêtes de type « Tous les ».
- Représentation graphique :
Exemple :
Soit les deux relations suivantes : R1(Nom médicament, Catégorie, Posologie) et (Posologie)
R1 :
Nom médicament Catégorie Posologie
R2 :
Posologie
1 mg ╱kg ╱j
20 mg ╱kg ╱j
Soit l’opération : R= R1 ÷ R2
On obtient alors la relation R composé des tuples suivantes :
84
Nom médicament Catégorie
SOLUPRED Comprimé
ALGIFEN Comprimé
∪ Union R1 ∪ R2
- Différence R1 - R2
∩ Intersection R1 ∩ R2
× Produit cartésien R1 × R2
𝜎 Sélection condition(R1)
÷ Division R1 ÷ R2
Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons traité l’algèbre relationnelle qui est un langage
de requêtes dans des bases de données relationnelles et expliquer leurs opérations
puis donner un exemple pour chaque opération.
86
Chapitre VII : Application sous logiciel
1. Introduction:
Après l’analyse et la conception abordées dans le chapitre précédent, nous pouvons
entamer la réalisation de notre projet, dans ce chapitre nous allons décrire les différents
logiciels et outils utilisés lors du développement, ainsi que les langages de programmation
utilisés, ensuite nous présentons quelques interfaces résultantes Notre système est simple,
donc il ne demande pas trop de technologies ou des grandes performances techniques.
FileMaker pro est un logiciel de gestion de base de données développé par une filiale
d’Apple appelée FileMaker Inc. (en) (anciennement Claris). Il fonctionne sous Mac OS X et
sous Windows, soit en réseau poste à poste, soit en mode client- serveur avec le module "
File Maker Server ".
86
Chapitre VII : Application sous logiciel
SQLite est une bibliothèque écrite en langage c qui propose un moteur de base de
données relationnelle accessible par le langage SQL. SQLite implémente en grande partie le
standard SQL-92 et des propriétés ACID. Contrairement aux serveurs de bases de données
traditionnels, comme MySQL ou PostgreSQL, sa particularité est de ne pas reproduire le
schéma habituel client-serveur mais d’être directement intégrée aux programmes.
L’intégralité de la base de données (déclarations, tables, index et données) est stockée dans
un fichier indépendant de la plateforme.
87
Chapitre VII : Application sous logiciel
Microsoft Access est un logiciel de base de données qui permet de manipuler des
données aux utilisateurs de gérer de nombreux niveaux. Vous pouvez saisir des données et
de trier, filtrer ou groupe d’informations selon vos besoins. C’est particulièrement utile quand il
ya des milliers de dossiers et de tri à travers eux individuellement prendrait des heures.
Access vous permet d’obtenir les informations plus rapidement en fournissant quelques
commandes pour indiquer au programme ce qui est recherché. Les rapports peuvent être
créés, aussi, qu’extraire des informations de la base de données selon les paramètres du
projet. Par exemple, des informations sur l’âge d’un client, le sexe, l’état matrimonial,
adresse, adresse électronique, numéro de téléphone et le numéro de téléphone cellulaire
peuvent être répertoriées dans la base de données.
Toutefois, la donnée démographique sur le client peut être la seule chose nécessaire pour
réaliser un projet donné. Vous pouvez alors créer un rapport qui va extraire le client selon
l’âge, le sexe et l’état matrimonial.
3. Présentation de l’application :
3.1. Les bases de données :
Une base de données est une application qui gère les données et permet un stockage
rapide et la récupération de ces données. Un système de gestion de base de données
(SGBD) est un ensemble de programmes qui permet de stocker, modifier et extraire des
informations à partir d’une base de données, il fournit également aux utilisateurs des outils
pour ajouter, supprimer, ouvrir, modifier et analyser les données stockées en un seul endroit.
De nombreuses applications utilisent le SGBD tels les logiciels d’inventaire des stocks, les
logiciels pour les distributeurs automatiques bancaires, les logiciels de réservation.
Une base de données peut avoir un usage multiple pour assurer l’intégrité et la cohérence
des données. Les fonctions principales dans le SGBD sont les suivants : développer un
dictionnaire de données, stocker les données, mettre à jour les données, gérer la sécurité des
données, contrôler l’accès des multiutilisateurs, sauvegarder et récupérer les données
perdus, conserver l’intégrité des données, développer les codes d’accès à la base de
donnée, analyser des données, être une interface de communication, et gérer toutes les
transactions.
Les bases de données peuvent être classifiées de diverse façon. Le nombre des utilisateurs
peur être défini comme un critère. Si la base de données est installée sur un ordinateur
personnel, pour un usage unique, on l’appelle base de données bureau. Une base de
données d’entreprise est au service d’une centaine d’utilisateurs. Un autre critère de
classement repose sur l’usage effectif de la base. Les bases de données opérationnelles
donnent un support efficace aux utilisateurs pour leurs activités quotidiennes : achats, ventes,
payements. . . Ce type de logiciel doit démontrer une capacité de traitement très rapide des
données et une possibilité de traitement simultané des opérations.
Les bases de données d’analyse permettent d’obtenir des statistiques
et des prévisions. Les données serviront à mener des analyses temporelles, de toutes sortes
de statistiques.
Suivant l’usage multiple qui leurs sont assignés, des dizaines de logiciels de base de
données sont disponibles sur le marché. Les plus populaires sont File-Maker pro, Sybase,
FoxPro, Microsoft Access, Microsoft SQL Server, MySQL, PostgreSQL et SQLite.
Interface d'authentification:
C'est la première interface qui apparait lors du lancement de l'application. A partir de
cette page, nous pouvons accéder aux différents espaces de chaque acteur.
88
Chapitre VII : Application sous logiciel
Espace opératrice:
Cet espace permet à l'opératrice d'accomplir les tâches suivantes :
- Gérer pharmacie : soit par ajout, soit par modification ou par suppression.
-Gérer laboratoire: soit par ajout, soit par modification ou par suppression.
- Editer la facture de sortie : comme le montre l'interface ci-dessous.
- Saisir l'entrée des produits : qui ont été approvisionnés auprès du laboratoire.
- Consulter stock.
89
Chapitre VII : Application sous logiciel
Espace magasinier:
Dans cet espace, chaque magasinier valide la sortie les produits, comme il peut
consulter le stock dont il a la responsabilité, comme le montre l'interface ci-dessous.
90
Chapitre VII : Application sous logiciel
Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons réalisé une présentation des outils de développement
et les langages utilisés, ainsi que quelques interfaces de notre application.
91
Conclusion générale
Conclusion générale:
Au cours de ce travail, nous avons présenté les différentes étapes ayant
conduit à la mise en œuvre d’une application dédie à la gestion de stock au sein de
l’entreprise SARL MILIMED à Constantine.
Nous avons commencé par recenser les difficultés que rencontre le personnel de
l’entreprise afin d’apporter la solution adéquate et spécifier les besoins.
Ce projet a été bénéfique pour nous à plusieurs titres. En effet, il nous a permis de :
Au finale, nous espérons être parvenus à réaliser les objectifs de l’étude et nous
souhaitons qu’il faut mettre en application réelle ce travail afin d’améliorer les
conditions de travail dans la mesure du possible.
92
Références bibliographiques
Références bibliographiques:
[1] Thème « Conception et réalisation d’une application de gestion de stock des
produits pharmaceutiques ».
[4] Thème « conception d’un système de gestion de stock pour une entreprise de
production : cas de l’entreprise TPL ».
http://archives_lepost.huffingtonpost.Fr
http://WWW.lacompta.org/logiciels_gestion_stock/Khoyohtstock.php
[9] Cours MERISE, Ecole nationale des ingénieurs des travaux agricoles de
Bordeaux (2005).
[12] WWW.mémoire_Online.com
http://WWW.Univ-constantine2.dz
[14] http://ff.tu-sofia.bg
[16] http://WWW.cours-gratuit.com
93