Pédiatrie Septembre 2023

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Examens cliniques - 7-ème année

Epreuve théorique des Maladies de l’Enfant


Session Septembre 2023

Très important :

1. L’épreuve dure 01 heure (60 minutes).


2. Le questionnaire comporte: 50 QCM, et utilisera la plateforme Evalbox sur tablette.
3. NE RAFRAICHISSEZ PAS cette page ou CLIQUEZ SUR BACK, ou vous risquez de
perdre toutes vos réponses !
4. NE QUITTEZ PAS cette fenêtre !

Un nourrisson de 16 mois, présente une diarrhée aiguë, fébrile à 38; une rhinite séreuse,
des râles bronchiques aux deux champs pulmonaires, un bon état d'hydratation, l'examen
neurologique est normal.
1. Vous indiquez l'ou les examen(s) complémentaires suivant(s) :
A. Une C-réactive protéine (CRP).
B. Une ponction lombaire.
C. Une coproculture.
D. Un ionogramme sanguin.
E. Aucun examen complémentaire n'est pratique.

2. Parmi les propositions suivantes, indiquez celle(s) qui constitue(nt) un (des)


élément(s) de gravité au cours d'une diarrhée aigüe chez le nourrisson :
A. La présence de sang dans les selles.
B. Une fièvre à 38 °C.
C. Des vomissements incoercibles.
D. L'âge inférieur à 12 mois.
E. Des signes de collapsus.

3. En cas de diarrhée aiguë, l'antibiothérapie est indiquée devant :


A. Une dysenterie.
B. Une diarrhée aiguë sanglante.
C. Une diarrhée aigue riziforme : Choléra.
D. Une diarrhée à rotavirus.
E. Une fièvre > 39°C.

4. Les critères de gravité d'une déshydratation sont établis sur les notions suivantes :
A. La soif intense.

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B. La persistance du pli cutané.
C. Les troubles de conscience.
D. L'âge.
E. Les yeux enfoncés.

5. Parmi les éléments de la triade du syndrome de West, vous retenez :


A. Des absences fréquentes.
B. Une hypsarythmie à l'EEG intercritique.
C. Des crises fébriles.
D. Un bon développement psychomoteur.
E. Des spasmes épileptiques.

6. Les gestes à faire devant un nourrisson qui est en train de convulser :


A. Donner à boire.
B. Mise en condition.
C. Dévêtir l’enfant si fièvre.
D. Faire systématiquement en ponction lombaire.
E. Administration du diazépam en intrarectal à la dose de 0,5mg/Kg.

7. Concernant la paralysie flasque aigue (PFA) :


A. La PFA n’est pas une maladie à déclaration obligatoire.
B. Le syndrome de Guillain Barrée est l’étiologie la plus fréquente.
C. Un neuroblastome peut être à l’origine du PFA.
D. L’immunothérapie est le traitement préconisé en cas de syndrome de Guillain
Barré.
E. La dissociation albumino-cytologique du LCR oriente vers un syndrome de
Guillain Barrée.

8. Cochez les propositions justes :


A. Il faut suspendre l’allaitement en cas de vomissement ou de diarrhée.
B. La mauvaise prise du sein par le bébé peut entraîner des crevasses.
C. Le lait maternel de certaines mères n’est pas assez riche.
D. L’allaitement maternel diminue l’incidence de gastroentérites chez le nourrisson.
E. En cas d’engorgement mammaire, il faut suspendre l’allaitement pendant 24 à 48
heures.

9. A propos des cancers de l’enfant :


A. Le suivi est à long terme pour guetter les séquelles.
B. Le pronostic est généralement bon.
C. La chimiothérapie est une arme thérapeutique essentielle.
D. Le nouveau-né est épargné.
E. La leucémie aiguë est le cancer le plus fréquent.

10. A propos du purpura chez l’enfant :


A. Un purpura extensif fébrile fait craindre le purpura fulminans.
B. Un purpura dans un contexte fébrile fait évoquer une leucémie aiguë.
C. Dans le purpura rhumatoïde la thrombopénie est profonde.

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D. La corticothérapie est toujours indiquée.
E. La thrombopénie est périphérique dans le purpura thrombopénique
immunologique.

11. La pyélonéphrite du nourrisson :


A. Le traitement probabiliste initial repose sur le sulfamethoxazol-trimetoprime /
voie orale.
B. L'Escherichia coli est le germe le plus fréquent.
C. L'échographie des reins et des voies urinaires est systématique.
D. L'examen cytobactériologique des urines montre une leucocyturie et une
bactériurie significatives.
E. Est systématiquement évoquée devant une fièvre isolée.

12. Les polyarthrites avec facteur Rhumatoïde positif de l'enfant :


A. Touchent plus les garçons que les filles.
B. Sont les formes les plus fréquentes.
C. Ne répondent qu'au traitement par corticoïdes.
D. Les signes systémiques y sont souvent présents.
E. Evoluent rapidement vers la destruction articulaire.

13. La primo-infection tuberculeuse latente comporte :


A. La notion d'un comptage tuberculeux récent.
B. Des anomalies radiologiques.
C. La présence constante d'une adénopathie cervicale.
D. Un examen clinique normal.
E. Un virage des réactions tuberculiniques

14. L'exanthème subit ou roséole infantile se manifeste par :


A. L'apparition de l'éruption après chute de la fièvre.
B. La conduite thérapeutique est l'amoxicilline à la dose de 50mg/kg/j en per os.
C. Une éruption de type scarlatiniforme.
D. Un catarrhe oculo-nasal.
E. Une fièvre qui dure 3 jours.

15. Le syndrome de Turner est caractérisé par les éléments suivants, sauf un, lequel ?
A. Un retard pubertaire.
B. Concerne la fille et non le garçon.
C. Un cou palmé et thorax élargi.
D. Un retard statural.
E. Un retard mental.

16. Au cours d'un retard statural chez l'enfant, un âge osseux oriente vers :
A. Une maladie cœliaque.
B. Une hypothyroïdie.
C. Un déficit en hormone de croissance.
D. Un retard de croissance intra utérin.
E. Une petite taille constitutionnelle.

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17. Le traitement du retard de croissance statural par l'hormone de croissance est
indiqué devant une petite taille secondaire :
A. Le syndrome de Turner.
B. L'insuffisance rénale chronique.
C. L'hypothyroïdie.
D. Un déficit somatotrope de l'hormone de croissance.
E. Une cardiopathie congénitale complexe.

18. Les avantages de l'allaitement maternel sont :


A. La diminution de l'incidence des pathologies infectieuses de l'enfant.
B. L'augmentation de la mortalité infantile.
C. La prévention de la dépression du post-partum.
D. Le renforcement du lien mère-enfant.
E. Un meilleur développement cognitif du nourrisson.

19. Lequel permet d'évaluer l'enfant pour la malnutrition aiguë :


A. Le périmètre crânien.
B. L'indicateur poids/taille.
C. L'indicateur poids/âge.
D. L'indicateur taille/âge.
E. L'indicateur poids/taille au carré IMC.

20. Lequel permet d'évaluer l'enfant pour l'obésité :


A. Le périmètre crânien.
B. L'indicateur poids/âge.
C. L'indicateur taille/âge.
D. L'indicateur poids/taille au carré IMC.
E. L'indicateur poids/taille.

21. Lequel permet d'évaluer l'enfant pour l'insuffisance pondérale :


A. L'indicateur poids/taille.
B. L'indicateur poids/âge.
C. L'indicateur poids/taille au carré IMC.
D. Le périmètre crânien.
E. L’indicateur taille/âge.

22. Les modes de transmissions de l'infection matérno-fœtale :


A. Une transmission liée aux soins en post natal.
B. Voie ascendante Trans-cervicale.
C. Voie hématogène transplacentaire.
D. Voie aérienne après sa naissance.
E. Voie Trans-vaginale lors du passage à travers la filière génitale.

23. Le score de Sarnat :


A. Est un score de classification de l'asphyxie périnatal.
B. Il repose seulement sur l'état de conscience du nouveau-né.
C. Le stade III: le nouveau-né est comateux.

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D. Le stade I: le nouveau est conscient.
E. Il comporte 3 stades.

24. Le score de Silverman :


A. Désigne l'adaptation à la vie extra utérine.
B. Le score est de 3 ou 4 si la détresse respiratoire est modérée.
C. Il est de 0 chez le nouveau-né est en état de mort apparente.
D. Est déterminé par 5 paramètres cotés de 0 à 2.
E. Un score de Silverman supérieur à 5 est un score de gravité.

25. L'ictère Physiologique :


A. Est un ictère nu sans autres signes cliniques.
B. Débute avant 24h.
C. Nécessite souvent une photothérapie intensive.
D. Est accompagnée d'une hépato-splénomégalie.
E. Est un ictère choléstatique.

26. Le score d'APGAR :


A. Une fréquence cardiaque.
B. Est le score d'évaluation de la sévérité d’une détresse respiratoire néonatale.
C. Le score d'APGAR à 10/10 signifie une bonne adaptation à la vie extra utérine.
D. Il comporte 5 paramètres.
E. Il est calculé à 1min, 3min, 5min et à 10min.

27. La détresse respiratoire néonatale :


A. Les étiologies sont dominées par les causes médicales.
B. La sévérité de la DRNN est évaluée par le score de Silverman.
C. Elle n'intéresse que les nouveaux nés à terme.
D. Est une urgence vitale.
E. L'oxygénothérapie est le traitement de première intention

Sami, 5ans, présente un syndrome d'hypertension intracrânien fébrile depuis 12 heures.


L'étude du LCR est en faveur d'une méningite purulente. L'examen direct trouve un cocci
gram positif.
28. Votre attitude thérapeutique est :
A. Erythromycine: 100 mg/kg/j per os pendant 3 semaines.
B. Ceftriaxone: 100 mg/Kg/j en IV.
C. Gentamycine: 3mg/Kg/j en IV pendant 4 jours.
D. Amoxicilline: 50 mg/Kg/j en IV pendant 10 jours.
E. Pénicilline M: 100 mg/Kg/j en IV pendant 30 jours.

29. Le déficit immunitaire chez l'enfant est évoqué cliniquement devant :


A. Quatre épisodes de pyélonéphrites.
B. Trois épisodes de broncho-alvéolites par an.
C. Deux infections sévères par an.
D. Deux pneumonies par an.
E. Plus de 8 infections des oreilles par an.

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30. La bronchiolite du nourrisson :
A. La kinésithérapie est contre indiqué à la phase aiguë.
B. Le diagnostic est clinique.
C. Est toujours d'étiologie bactérienne.
D. La distension thoracique est exceptionnelle.
E. L’auscultation met en évidence des râles sibilants.

Cas Clinique 1; QCM 31 à 33 :


Un nouveau-né de sexe féminin est admis aux urgences à J3 de vie pour vomissements
bilieux et distension abdominale. L'anamnèse met en évidence une absence d'émission du
méconium.
L'examen clinique objective une température à 37°2, un abdomen distendu, un anus en
place et perméable.
31. Quels sont les diagnostics à évoquer ?
A. Maladie de Hirschsprung.
B. lléus méconial.
C. Atrésie du grêle.
D. Atrésie duodénale.
E. Volvulus aigu du grêle.

32. Quel examen paraclinique allez-vous demander ?


A. Echographie abdominale.
B. Lavement à la gastrograffine.
C. Cliché thoraco-abdominal sans préparation.
D. Transit du grêle.
E. Échographie abdominale couplée au Doppler couleur

33. L'épreuve à la sonde rectale permet d'obtenir une débâcle de méconium avec
affaissement de l'abdomen. Quel diagnostic retenez-vous ?
A. Volvulus aigu du grêle.
B. Maladie de Hirschsprung.
C. lléus méconial.
D. Atrésie du grêle.
E. Atrésie duodénale.

34. Quels sont les signes qui définissent l'occlusion néonatale ?


A. Vomissements bilieux.
B. Vomissements alimentaires.
C. Absence d'émission du méconium.
D. Retard d'émission du méconium.
E. Les pleurs paroxystiques.

35. Quels sont les diagnostics à évoquer devant une occlusion néonatale à ventre plat ?
A. Atrésie du grêle.
B. Volvulus sur mésentère commun.
C. Maladie de Hirschsprung.
D. Atrésie duodénale.

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E. Iléus méconial.

Cas Clinique 2; QCM 36 à 39 :


Un enfant de 13 ans pesant 70 kg, présente depuis 2 mois une boiterie douloureuse de la
hanche droite. A l'examen: apyrexie, limitation de la flexion de la hanche droite qui se fait
en rotation externe.
36. Quel est le diagnostic le plus probable ?
A. Une épiphysiolyse fémoral supérieure.
B. Une fracture du col fémoral droit.
C. Une myopathie.
D. Une arthrite de la hanche droite.
E. L’ostéochondrite primitive de la hanche.

37. Quels éléments de l’examen physique vont orienter vers ce diagnostic ?


A. Excès pondéral.
B. Amyotrophie du quadriceps témoin de l’évolution chronique de l’affection.
C. Signe de Drehmann (flexion de hanche se fait en rotation externe).
D. Douleur métaphysaire circulaire et segmentaire à la palpation.
E. Tuméfaction douloureuse de l’extrémité inférieure de la cuisse.

38. Quel examen allez-vous demander pour confirmer ce diagnostic ?


A. Scintigraphie osseuse.
B. Ponction articulaire.
C. Ponction au contact de la métaphyse fémorale inférieure.
D. IRM du bassin.
E. Radiographie standard du bassin de face et col fémoral de profil des deux côtés.

39. En cas de confirmation du diagnostic, quel traitement allez-vous instituer ?


A. Drainage chirurgical de l'articulation.
B. Antibiothérapie intraveineuse seule.
C. Antibiothérapie orale + immobilisation plâtrée.
D. Une traction au lit.
E. Une fixation chirurgicale de l'épiphyse par matériel d'ostéosynthèse.

40. L'épiphysiolyse fémorale supérieure :


A. La complication à craindre est la nécrose de la tête fémorale.
B. La flexion de la hanche sur le bassin déclenche la rotation externe du membre
inférieure.
C. Est à évoquer systématiquement devant toute boiterie, douleur chronique du
membre inferieur chez l'adolescent.
D. Survient en particulier chez les adolescents qui ont un morphotype « adiposo-
génital ».
E. Son traitement est à base d’antibiotiques avec immobilisation plâtrée.

Cas Clinique 3; QCM 41 à 43 :


Un nourrisson de sexe masculin, âgé de 27 jours, consulte pour des vomissements
alimentaires avec signes de déshydratation aigue.

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41. Une sténose hypertrophique du pylore est évoquée chez ce nourrisson devant :
A. Des vomissements avec perte de l'appétit.
B. Des vomissements en jet.
C. Des vomissements abondants de lait caillé.
D. Des vomissements évoluant dès la naissance.
E. Des vomissements tardifs, dès le début de la symptomatologie.

42. Quels examens paracliniques allez-vous prescrire ?


A. Lavement baryté.
B. Coproculture.
C. Échographie abdominale.
D. C-Réactive Protéine.
E. lonogramme sanguin.

43. Le principe du traitement chez ce nourrisson consiste ?


A. A réaliser une gastrostomie d'alimentation.
B. A réaliser une pylorotomie extra-muqueuse.
C. A réaliser une résection de l'olive pylorique suivie d'une anastomose termino-
terminale
D. En une mise en condition préalable avec mise en place d’une sonde gastrique et
correction des troubles hydro-électrolytiques.
E. A réaliser l’intervention chirurgicale en extrême urgence.

44. La sténose hypertrophique du pylore du nourrisson :


A. Doit être évoquée devant une occlusion à ventre plat.
B. Doit être évoquée devant des ondulations péristaltiques.
C. S’accompagne d’emblée d’une perte de poids.
D. L’olive pylorique est rarement palpable lors de l’examen physique.
E. Donne une alcalose hypochlorémique et hypokaliémique.

45. Concernant la sténose hypertrophique du pylore :


A. Elle est due à une hypertrophie de la musculeuse du pylore.
B. Les vomissements sont faits de lait caillé en jet.
C. Le tableau clinique peut comporter des rectorragies.
D. Le signe clinique principal est la constipation.
E. L’examen clé du diagnostic reste le TOGD.

Cas Clinique 4; QCM 46 à 50 :


Fillette âgée de 4ans, sans antécédents pathologiques, présente depuis 24 heures une
fièvre, des douleurs lombaires et une pollakiurie. L’examen retrouve une température à
40°, le reste de l’examen clinique est normal.
46. Quel est le premier diagnostic que vous évoquez en urgence ?
A. Une pyélonéphrite aiguë.
B. Une cystite.
C. Une glomérulonéphrite aiguë.
D. Une gastroentérite.
E. Une hépatite virale A.

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47. Quel est le premier examen complémentaire que vous demandez ?
A. Un dosage des ASLO.
B. Un examen cytobactériologique des urines.
C. Un dosage des immunoglobulines M de l’hépatite A.
D. Une coproculture.
E. Une cystographie rétrograde.

48. Un ECBU est dit positif, si :


A. La leucocyturie > 10000/ml et la bactériurie > 1000/ml.
B. La leucocyturie > 10000/l et la bactériurie > 100000/l.
C. La leucocyturie > 10000/ml et la bactériurie > 100000/ml.
D. La leucocyturie > 1000/ml et la bactériurie > 10000/ml.
E. Aucune proposition n'est juste.

49. Quels sont les examens complémentaires à réaliser chez cette fillette pour le bilan
étiologique de cette infection urinaire ?
A. Cysto-manométrie.
B. Echographie vésico-rénale.
C. Cystographie rétrograde après stérilisation des urines.
D. Urographie intraveineuse.
E. Scintigraphie rénale.

50. Quel est le premier diagnostic à évoquer chez cette fillette ?


A. Bilharziose urinaire.
B. Valves de l'urètre postérieur.
C. Lithiase urinaire.
D. Reflux vésico-urétéral.
E. Tumeur pelvienne compressive.

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