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Promotion 7
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(2012-2014)
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THEME
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OCTOBRE 2014
Cartographie des risques opérationnels liés au processus de gestion de la paie du CESAG
DEDICACES
Je dédie ce travail à :
ma mère AHANOGBE Afiwa Martine et à mon père EFIO Agbévidé André, pour
m’avoir élevé dans l’honneur et la dignité, pour les sacrifices consentis à mon égard,
l’affection, les prières et sages conseils ;
mon oncle Désiré Sessou AKOLLY ainsi que sa famille, pour son soutien et
encouragement à mon égard ;
mes frères et sœurs : Akofa, Déla, Kafui, Constance, Emmanuel, pour leur soutien
sans faille ;
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REMERCIEMENTS
Le fruit de ce mémoire est l’aboutissement de la conjugaison de multiples contributions dont
nous ne saurions oublier l’intérêt et la portée. Ainsi voudrais-je particulièrement adresser mes
sincères remerciements à :
DIEU, pour m’avoir donné la chance de suivre cette formation dans la bonne santé et
pour avoir guidé mes pas dans la réalisation de ce document ;
monsieur SERE Souleymane, mon Directeur de mémoire pour ses conseils et le temps
qu’il m’a accordé pour la réalisation de ce mémoire ;
l’institution CESAG à qui je témoigne ma profonde reconnaissance pour m’avoir
assuré une formation de qualité ;
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son Directeur Général Monsieur Boubacar BAIDARI pour son ferme engagement à
donner de cet Ecole de référence sous régionale les chances d’une autonomie
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financière ;
monsieur Moussa YAZI, Directeur de la Formation, à qui je tiens à rendre un
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hommage mérité par ce travail pour la qualité de ses enseignements, sa rigueur dans
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monsieur Alexis KOUASSI, mon maître de stage, pour son encadrement dans la
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mes oncles Carlos, Serge, Samson… et tantes pour leur soutien moral ;
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BR : Bordereau de Règlement
BV : Bordereau de Versement
CI : Contrôle Interne
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OP : Ordre de Paiement
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SG : Secrétariat Général
salaire…………………………………………………………………………………………67
Tableau 10 : Identification des risques opérationnels liés au paiement des salaires par les
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banques ou caisse……………………………………………………………………………..68
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Tableau 13 : Identification des risques opérationnels liés aux divers contrôles effectués……71
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salariale……………………………………………………………………………………….72
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REMERCIEMENTS .................................................................................................................. ii
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................ 1
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1.1.8 Détermination, comptabilisation et règlement des retenues obligatoires sur salaires ..... 15
1.2.2 Dispositif de maîtrise des risques liés au processus de gestion de la paie ...................... 19
Conclusion ................................................................................................................................ 27
2.2.3 Planification des stratégies et mise en œuvre des plans d’actions .................................. 37
Conclusion ................................................................................................................................ 40
3.2.4 Narration.......................................................................................................................... 44
Conclusion ................................................................................................................................ 45
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Conclusion ................................................................................................................................ 54
Conclusion ................................................................................................................................ 63
6.1.1.1 Identification des risques opérationnels liés à la préparation des états de paie ... 64
6.1.1.2 Identification des risques opérationnels liés à la comptabilisation des salaires .... 65
6.1.1.4 Identification des risques opérationnels liés au paiement des salaires par les
banques ou caisses ............................................................................................................ 67
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6.1.1.7 Identification des risques opérationnels liés aux divers contrôles effectués ......... 71
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salariale ............................................................................................................................. 71
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6.2 Hiérarchisation des risques et de l’efficacité des dispositifs de management des risques
opérationnels liés au processus de gestion de la paie ............................................................... 80
6.5.1 Recommandations liées à la description des procédures de préparation des états de paie
.................................................................................................................................................. 86
6.5.5 Recommandations liées à la description des procédures des travaux Post paie........... 88
Conclusion ................................................................................................................................ 89
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INTRODUCTION GENERALE
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L’élaboration d’une stratégie permettant de parvenir à un équilibre optimal entre les objectifs
de croissance, de rendement et de risques assujettis s’avère indispensable, plus
particulièrement pour des activités très complexes affectant ainsi le développement
technologiques et conduisant les entreprises à faire face à de nombreux risques opérationnels,
inhérents ou non. Cependant, certaines d’entre- elles tentent de disposer des systèmes de
gestion organisationnelle très flexible afin de gérer de manière efficace les risques
opérationnels. Dans ce cadre, la mise en place d’un bon système de gestion de la paie et de la
motivation du personnel s’avère indispensable pour la fiabilité de certaines décisions
cohérente avec une stratégie prédéfinie.
Le secret de gestion des ressources humaines est le capital humain, car il constitue un facteur
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humaines intervient dans tous les stades de l’organisation du personnel : la paie, la gestion des
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La paie, en ce qui nous concerne, est pratiquée en général par toutes les organisations, (voire
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l’administration des salariés. En effet, la politique de la paie du personnel s’insère dans une
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forte concurrence.
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La gestion des ressources humaines notamment la paie, est de nos jours l’une des activités les
plus cruciales et plus complexes pour une institution africaine comme le Centre Africaine
d’Etudes Supérieurs en Gestion (CESAG). En effet, le CESAG en tant qu’institution africaine
a le souci de respecter les règles standards liées à la gestion administrative de la paie et de se
doter des outils de gestion efficace pour un bon rendement. Son personnel étant largement
diversifié, il se pose alors la problématique de la gestion des risques liés à la paie.
Ces risques sont dus à tout évènement qui perturbe le déroulement normal des processus de la
paie qui génère les pertes financières ou la dégradation de l’image de la structure.
la non prise en compte des absences injustifiées dans la détermination des salaires ;
comptables.
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Ces problèmes soulevés ci-haut peuvent avoir plusieurs inconvénients dont quelques-unes
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sont :
le détournement de fonds ;
la perte financière ;
Pour réduire ces problèmes plusieurs solutions sont envisagés parmi lesquelles on peut donc
citer :
Parmi ces solutions proposées, nous retenons la dernière c’est-à-dire celle qui porte sur la
cartographie des risques liés au processus paie dans la mesure où elle permet d’identifier les
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risques, de les évaluer, de les hiérarchiser afin d’aider les gestionnaire à maîtriser les risques
opérationnels et l’amélioration de la performance de ces processus. Ce qui permettrait au
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CESAG d’anticiper sur les risques susceptibles d’entraver la réalisation des objectifs.
LI
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Une question retient alors notre attention. Quel est le niveau d’efficacité des dispositifs de
TH
Les différentes questions soulevées nous poussent à formuler le thème du mémoire comme
suit : « Cartographie des risques opérationnels liés au processus de gestion de la paie ».
L’objectif général est d’identifier des risques de les évaluer et d’élaborer la cartographie des
risques liés au processus de la gestion paie.
Compte tenu de la spécificité de la gestion de la paie dans les entreprises, notre étude sera
IB
axée sur :
LI
Pour nous, l’intérêt de ce mémoire est d’appliquer les connaissances acquises lors de notre
formation, de comprendre d’une part au mieux les processus de la paie en générale et d’autre
part d’attacher une attention particulière à l’activité de gestion de la paie, en vue d’apporter
une valeur ajoutée au CESAG, et aussi de nous familiariser aux méthodes d’élaboration
d’une cartographie des risques.
La première partie, composée de trois chapitres présentera les aspects théoriques que nous
consacrerons, à la compréhension du processus de la gestion de la paie et à la notion du
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- le troisième chapitre fera l’objet du modèle d’analyse à partir duquel sera élaborée la
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Quant à la seconde partie, elle sera consacrée aux aspects pratiques d’élaboration. Elle est
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THEORIQUE DE L’ETUDE
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La paie et la gestion des hommes ont évolué avec les différents types de management de
l’entreprise. En effet, les formes et objectifs du système de paie tels que le virement,
l’avance… ont connu des mutations significatives au cours des derniers siècles et se sont
développés dans le langage des ressources humaines, au gré de l’évolution de la société elle –
même. C’est pourquoi dans bon nombre d’entreprises, la paie fait l’objet d’une politique.
Cette politique de paie constitue l’un des processus de gestion les plus importants des activités
d’une entreprise. Le processus de gestion de la paie du personnel, comme tout autre
processus de l’entreprise, peut subir des risques pouvant avoir un impact important et remettre
en cause la survie même de l’entreprise. Le risque est partout et aucune œuvre humaine n’est
à l’abri du risque, mais la capacité d’une organisation à identifier, à contrôler, et à maîtriser
C
les risques liés à ses activités et/ ou processus est une question de management global des
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risques qui s’impose aujourd’hui. Comment gérer ces risques liés à la paie du personnel ?
Comment parvenir à les minimiser en atténuant l’impact ? Quel outil peut-on mettre en place
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Ce dispositif devra ensuite être évalué pour permettre de juger de son efficacité et de sa
fiabilité.
IB
LI
Les risques sont des événements susceptibles d’empêcher l’entreprise de poursuivre ses
O
objectifs. Ainsi pour pouvoir maîtriser les risques, il est nécessaire d’avoir une bonne
TH
l’identification des risques qui lui sont liés, leur évaluation, leur cartographie afin de pouvoir
les identifier, les analyser et évaluer l’efficacité du dispositif de maîtrise mis en place aux fins
U
d’une meilleure gestion. Ainsi, la partie théorique sera consacrée à la revue de littérature à
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Etapes
Mise à jour des dossiers
AG
individuels
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IB
Détermination du
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niveau de salaires
O
TH
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Détermination du temps
de travail
U
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Suivi du temps de
travail
Etapes (suite)
Calcul de la paie
Contrôle et approbation
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finale de la paie
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Préparation des
règlements de salaires
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Règlement des salaires
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Comptabilisation des
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salaires
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Détermination,
TH
comptabilisation et
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règlement des retenues
obligatoires
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Suivi des comptes des
prêts et avances au
personnel
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obligatoires
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Constitution de
provisions attachées
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aux salaires
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Source : nous-mêmes à partir des auteurs mentionnés.
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EFIO-AKOLLY Déla / MPACG2 CESAG 2012-2014 Page 12
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Cartographie des risques opérationnels liés au processus de gestion de la paie du CESAG
Il s’agira de revoir donc tous les dossiers du personnel afin de tenir compte de ces
événements (fiche de poste, lettre de démission, lettre-contrat d’engagement, prévision
C
Selon Barry (2009 :233), elle regroupe les tâches de détermination de niveau de salaire
O
logiciels de paiement des salaires peuvent faciliter le calcul de la paie sinon le service
comptable peut le faire à partir d’une feuille Excel. Des bulletins individuels de salaires sont
par la suite établis s’ils ne sont pas générés automatiquement par le logiciel utilisé.
périodiquement par les services comptables. Après cette vérification, il y a lieu de préparer les
AG
règlements de salaires.
-B
règlement des salaires peut être par billetage (pour les salaires à régler en espèces), la remise
LI
de chèques ou par la confection des ordres de virements. Les ordres de virement sont
O
actuellement le mode de règlement des salaires le plus utilisé. Il s’agit en effet d’établir les
TH
ordres de virement des salaires à partir des états de salaires obtenus lors de calcul de la paie et
EQ
de les faire approuvés par la Direction des Ressources Humaines (DRH). Les montants
figurant sur les ordres de virement et les états de salaires des employés sont domiciliés.
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Les ordres de virement et les états de salaires doivent, selon Schick & al. (2007 : 167), être
E
établis dans un délai satisfaisant pour éviter un règlement tardif des salaires. Lorsque le
règlement est effectué, il s’ensuit la comptabilisation des salaires et des règlements.
bancaire. Ainsi l’enregistrement comptable de la paie suit selon Vivens (2007 : 5), les étapes
ci- après:
• enregistrement des salaires bruts ;
• enregistrement des prélèvements de cotisations salariales ;
• enregistrement des charges patronales.
salarié.
AG
Les cotisations sociales sont des prélèvements obligatoires, sur les salaires, permettant de
IB
financer des prestations sociales telles que le chômage, la vieillesse, les accidents de travail et
LI
les maladies professionnelles. Selon Rabatel (1999 : 122), le calcul de ces cotisations prend
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en compte :
TH
• l’ensemble des salaires y compris les avantages en nature et indemnités diverses versés
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Les reversements sont effectués à l’appui d’un bordereau spécial délivré par l’administration
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fiscale. De plus à la fin de chaque année, tous les employeurs sont tenus de faire une
AG
régularisation annuelle des retenues effectuées durant l’année écoulée. Cette régularisation est
faite selon le CGIS, au moyen d’un formulaire spécial à déposer avant le premier Février de
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chaque année.
IB
salaires de sorte à permettre une reconstitution a posteriori du processus. Aussi, une copie du
TH
bulletin de salaire doit être conservée dans les dossiers individuels du personnel. Selon Schick
& al. (2004 :167) les informations relatives à la paie du personnel sont confidentielles et
EQ
doivent être conservées en lieu sûr, avec possibilité de recourir aux codes d’accès au fichier
U
du personnel afin de pouvoir s’assurer d’un bon contrôle au niveau de la masse salariale.
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fidèle, d’indépendance des exercices et d’être sûr que les informations sur les rémunérations
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des risques opérationnels dont les notions nécessitent une connaissance approfondie.
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Ensuite, les risques liés aux processus, tels que les saisies erronées, le non-respect des
AG
procédures. Aussi, les risques liés aux agents, comme l’absentéisme, la fraude, la
corruption, les réclamations sociales, le personnel fictif ... De plus, la capacité de
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Enfin, les risques liés aux événements extérieurs, tels que le terrorisme, la catastrophe
LI
Dès lors nous pouvons définir le risque opérationnel lié au processus de la gestion de la
TH
paie du personnel , comme les pertes liées au processus résultant des défaillances ou
d’inadéquation des procédures ( saisie erronée des données sur les employés , non-respect
EQ
personnes chargées de la gestion du personnel) ; des événements extérieurs( les grèves ; les
E
Il existe une relation directe entre les objectifs que cherche à atteindre une organisation et
les éléments du dispositif de maîtrise des risques. En effet , il s’agit d’activités de contrôle
conçues pour s’assurer que les mesures nécessaires sont prises en vue de maîtriser les
risques susceptibles d’affecter la réalisation des objectifs.
• les objectifs.
• les moyens.
• le système d’informations et le pilotage.
• l’organisation.
• les méthodes et procédures.
• la supervision.
C
Le processus de la gestion de la paie est divisé en plusieurs étapes. Les risques étant
ES
maîtrise particulier à chacune d’elles. Ils sont aussi répertoriés dans le tableau récapitulatif
(tableau 2 ci –dessous).
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Tableau 2 : récapitulatif du dispositif de maîtrise des risques liés au processus de la gestion de la paie
Sous –processus Risques encourus Dispositif de maîtrise des risques et de contrôle interne
Rapprochement bulletin/effectif.
Erreur sur le montant.
Etat des écarts du mois M-1.
C
Erreur sur la personne. Analyse de cet état.
ES
AG
Perte d’efficacité pour départ ou Procédure de mise à jour du fichier du personnel
absence du responsable. (autorisation, embauche, changement de situation,
départ, décès…).
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Litiges avec les salariés. Existence d’un livre de paie.
IB
Existence d’un dossier individuel complet.
Mise à jour des dossiers individuels Fraude de la part des salariés. Etat de suivi du personnel extérieur.
LI
Suivi de la situation légale des travailleurs étrangers
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Suivi des effectifs par catégorie.
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Tableau de bord social.
Méconnaissance des éléments de Contrats, conventions et accords collectifs.
EQ
rétribution. Bulletins de salaire.
Organisation fichier paie.
Listing des rubriques de paie.
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Fausse évaluation des avantages en Balance comptable/Bilan social.
E
nature. Procédure de suivi des avantages en nature.
Evaluation individuelle.
Sous –processus Risques encourus Dispositif de maîtrise des risques et de contrôle interne
Non prise en compte des absences Enregistrement automatique des temps afin d’exclure les
non justifiées. éventuelles erreurs et fraudes.
Etablissement des relevés d’heures par une personne
n’ayant pas accès au calcul et à la préparation de la paie.
Détermination des niveaux de Vérifications périodiques par le service des Relations du
C
salaires et du suivi du temps de Infractions aux conventions Travail.
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travail collectives.
AG
Introduction d’éléments non Contrôle périodique de tous les calculs par un
autorisés sur le bulletin. responsable comptable, administratif ou financier de la
société.
-B
Contrôle des bulletins par une personne autre que celle
effectuant les calculs.
IB
Mise en place d’un système limitant l’accès au fichier de
LI
calcul aux personnes autorisées.
Contrôle périodique par sondage de l’exactitude des
O
Calcul de la paie Erreur dans le calcul de la paie. montants à payer.
TH
Un logiciel « salaires et appointement » ou un secrétariat
social est de nos jours presqu’inévitable.
EQ
Calcul du montant de la paie à partir des heures prestées,
du nombre d’unités produites, d’une base approuvée.
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falsification des éléments Décharge des journaux de paie par les responsables des
Contrôle et approbation finale des précédemment approuvés. services intéressés ne participant pas à la préparation et
documents de la paie calcul de la paie afin d’assurer la conformité de ces
éléments avec les conditions de rémunérations fixées.
Sous –processus Risques encourus Dispositif de maîtrise des risques et de contrôle interne
Paiement des montants incorrects. Les états de règlement des salaires doivent être dressés
sur la base stricte des documents préalablement établis ,
contrôlés et approuvés par un ou des responsables
Préparation des règlements de expressément désignés par la direction générale.
salaire Structures de contrôle (inspection, service d’audit
C
interne) doivent s’assurer périodiquement, a postériori,
ES
que ces dispositions sont respectées.
Virement ou paiement pour des Procédure de rapprochement des bulletins de paie et des
montants erronés. virements.
AG
Existence d’un rapprochement entre le net à payer du
Règlement de salaires mois N et de N-1.
Compte bancaire spécifique et rapprochement bancaire
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spécifique.
Respect des dates de virement.
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Contrôle des paiements hors virements.
LI
Paiement de rémunérations au Vérification de l’identité bancaire du bénéficiaire lors
personnel fictif. des paiements de salaires en espèces. Les non-réclamés
O
devant faire l’objet d’un contrôle particulier.
TH
Exigence d’un relevé d’identité bancaire lors de
paiement de salaire par virement pour toute modification
EQ
des coordonnées bancaires.
Paiement des salaires à des Dans la mesure du possible, le règlement des salaires se
U
conditions non autorisées. fera via compte bancaire distinct. L’apurement de
E
compte doit être régulièrement vérifié par une personne
indépendante de la paie.
C
Comptabilisation des salaires et Existence d’un rapprochement Déclaration Annuelle Des
ES
règlements Salaires (DADS)/ comptabilité, formalisé et supervisé.
Non –respect de la règle de Comptabilisation dans le mois concerné, des salaires du
séparation des exercices. personnel dès qu’ils sont déterminés et approuvés par les
AG
responsables désignés.
Existence d’une procédure pour le calcul « du solde de
tout compte » lors d’un départ ou transfert.
-B
Etablissement à bonne date des déclarations des charges
sociales.
IB
Contrôle indépendant, au moins par sondage, des fiches
LI
de paie en vue de la vérification exacte et correcte des
bases, taux utilisés et calculs effectués.
O
Mauvaise évaluation des dettes de Les charges complémentaires aux salaires devant être
TH
personnel. périodiquement rapprochées des bases.
Rapprochement du chiffre d’affaire servant de base aux
EQ
commissions, du chiffre d’affaire comptable.
Altération du montant réel des Rapprochement des charges à payer et salaires imputés
U
charges de personnel d’une période. en comptabilité, aux charges réelles.
C
Détermination, comptabilisation et Procédure de contrôle des déclarations.
Rapprochement mensuel bases/charges.
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règlement des retenues obligatoires
sur salaire (charges sociales) Déclarations établies par la comptabilité.
Redressement fiscal sur provisions. Comptabilisation sur justificatifs.
AG
Contrôle base et taux.
Liste des éléments à provisionner.
Amende et de pénalités pour défaut Etablissement d’un planning mensuel tenant compte des
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de prélèvement de retenues fiscales délais nécessaires pour établir, approuver et régler les
et sociales à l’Etat et aux charges sociales et impôt.
IB
organismes sociaux.
LI
Erreur dans la détermination des Vérification périodique et par sondage de l’exactitude, la
montants dus. réalité et la conformité dans la détermination et la
O
comptabilisation des charges sociales et impôt.
TH
Document formalisant l’engagement du salarié (prêts).
EQ
Engagement de la société vis-à-vis Existence d’un échéancier de prêt et contrôle des
Suivi des comptes de prêts et des salariés par des personnes non remboursements.
autorisées. Support d’octroi des avances et acomptes (signé du
U
avances au personnel
salarié).
E
Tableau de suivi des avances et des remboursements .
C
Erreurs d’imputations comptables vérifier la fiabilité des comptes tenus par les deux
ES
d’un compte d’avances à un autre. services.
Exercice des fonctions d’autorisation, d’octroi de ces
avances et de suivi des comptes par des responsables
AG
et/ou services différents.
Existence de codes d’accès au fichier du personnel et au
Perte de confidentialité des système d’établissement de la paie.
-B
informations de la paie. Conservation des informations confidentielles en lieu sûr
Classement des documents répondant aux besoins des
IB
Archivage utilisateurs.
LI
Redressement fiscal et/ ou social en Mise en place systématique des copies et de tous
cas de non conservation des documents concernant le personnel (bulletins de salaires,
O
documents justificatifs dans les reclassements et avancements, congés, autorisations
TH
délais légaux. d’effectuer des heures supplémentaires….) dans les
dossiers du personnel.
EQ
Détournement de fonds et
comptabilisation en vue de les
dissimuler dans les charges de Les variations de la masse salariale (simple et cumulée)
U
personnel. d’une période à l’autre
E
Contrôle de l’évolution du niveau Dépassement budgétaire pouvant doivent pouvoir être rigoureusement expliquées.
de la masse salariale entraîner des problèmes de
trésorerie.
C
Suivi des retenues non obligatoires par chaque agent, en cas de tenue à chaque mouvement d’octroi ou de remboursement.
ES
d’un fichier unique collectif.
Redressement fiscal en cas de Existence d’une procédure de provision.
surévaluation des provisions Commentaires des commissaires aux comptes de
AG
déductibles. l’exercice antérieur.
Liste des éléments à provisionner.
Procédure de transmission des informations de la paie à
-B
la comptabilité.
Inexactitude de la situation Collaboration du responsable comptable et du service «
IB
Constitution de provisions attachées
aux salaires financière et des résultats présentés personnel-paie » pour cette fonction.
LI
à la fin de l’exercice. Détermination des montants de ces charges par le
service « personnel- paie » sur la base des temps de
O
présences du personnel.
TH
Source: Renard (2010:195,264); Barry (2009:218,223-253); Angot &al. (2004:155-160); Schick et Lemant (2001:162-169)
EQ
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EFIO-AKOLLY Déla / MPACG2 CESAG 2012-2014 Page 26
E
Cartographie des risques opérationnels liés au processus de gestion de la paie du CESAG
Conclusion
Les dispositifs ayant été identifiés, il convient de les évaluer pour leur efficacité et efficience
dans le but de faire face aux risques.
Il permet aussi d’avoir une idée sur le respect des règles et des procédures de la gestion de la
paie conformément aux dispositions des textes règlementaires, aux conventions et aux règles
admises particulièrement sur le plan de la gestion des risques , bien évidemment les risques
C
ES
inhérents au processus de la paie de plus en plus nombreux ont été inventoriés. Nous avons
aussi à travers les informations reçues, défini le risque dans le contexte des activités liées au
AG
disponibles de l’entreprise ;
-B
Selon différents axes d’analyse, les risques sont recensés, classés et hiérarchisés. Sa
LI
conception sert d’indicateur pour la direction. Aussi, c’est un outil de travail, de reporting
O
Pour Maders & al. (2006 : 52), elle permet à la direction de prendre conscience de l’étendue
EQ
de son exposition aux risques et conduit les responsables à piloter leurs actions de réductions
U
Le présent chapitre aura pour but de mettre en exergue les différentes approches d’élaboration
d’une cartographie des risques, les étapes d’élaboration d’une cartographie des risques
opérationnels.
La conception d’une cartographie des risques peut résulter de plusieurs démarches suivant les
approches des auteurs tels que Renard (2008 : 141) ; Leclerc & al. (2003 :69) ; AMRAE & al.
(2002 : 4 ) ; Bernard & al. (2006 : 69 -72 ) ; Jiménez & al (2008 :63 ) et DHERS & al. (2004 :
11). Nous retiendrons d’une synthèse des approches les plus essentiels à savoir : le bottom
up, le top-down, l’approche combinée, l’approche par le benchmarking, l’approche par
l’autoévaluation, l’approche par analyse et synthèse rationnelle des risques.
2.1.1 Le bottom up
Selon Jiménez & al. (2008 : 63), il est effectué de manière relativement libre et ouvert par les
C
personnes les plus proches possibles de l’activité. Il s’agit donc d’effectuer une remontée des
ES
ou d’entretiens ouverts.
O
TH
2.1.2 Le top-down
EQ
Par cette démarche, l’identification du risque s’effectue de manière fermée par le concepteur
de la cartographie c'est-à-dire au moyen d’un questionnaire de type QCM (Question à Choix
U
Multiples). C’est un processus qui lui permet de descendre chercher l’information, au lieu que
E
des risques opérationnels. Selon Renard (2008:101), la méthode est celle qui concilie les
deux.
La solution médiane entre les deux approches consiste pour chaque responsable de se faire
assister soit par l’audit interne soit par le risk manager dans la définition des risques de son
activité. En outre, à un niveau trop synthétique, il est difficile de comprendre et corriger le
risque réel mais à l’inverse, un niveau trop détaillé suppose d’investir des ressources
significatives pour obtenir des informations parfois difficilement exploitables.
sommes inspirés des pratiques de certains auteurs comme indiquées dans le tableau ci-
dessous. Mais il nous a semblé opportun d’identifier trois (03) phases primordiales pour la
IB
− la phase de préparation ;
O
− la phase de conception ;
TH
A travers ces trois phases, nous allons associer les étapes mentionnées par quelques auteurs
U
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afin d’identifier nos étapes pour la conception de notre cartographie de la gestion de la paie.
C
Phases 144)
ES
ETAPES
AG
Prise de connaissance et
-B
IB
Identification et analyse
LI
des risques.
O
TH
Evaluation des risques.
EQ
Hiérarchisation des
CONCEPTION
risques.
U
E
-Formalisation de la
matrice des risques
(cartographie).
C
Traitement des risques
ES
Information et
AG
Communication
ACTION
-B
Amélioration et Pilotage
IB
Source :nous-mêmes
LI
O
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EFIO-AKOLLY Déla / MPACG2 CESAG 2012-2014 Page 32
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Cartographie des risques opérationnels liés au processus de gestion de la paie du CESAG
Dans ce tableau nous avons retenu les étapes d’élaboration de la cartographie des risques
opérationnels proposés par Elisabeth et Renard car elles couvrent la majeure partie des étapes.
Notre choix n’est pas standard.
opérationnels par des techniques et outils, évaluation quantitative ou qualitative des risques
ES
la plus exhaustive possible, tous les événements générateurs de risques. Selon Renard (2010 :
LI
154), c’est un passage obligé dans la construction d’une structure rationnelle et globale de
O
gestion des risques. Elle consiste de ce fait à répertorier les risques opérationnels
TH
préjudiciables qui peuvent se produire sur les activités ou processus d’une entité.
EQ
A ce titre, plusieurs techniques permettent d’identifier les risques parmi lesquelles nous
U
retenons :
E
- identification basée sur les check-lists : une approche consistant à lister un ensemble
de risques éventuels que l’entreprise est supposée encourir et se demander après sur
leurs existences (CURABA & al, 2009 : 78) ;
- identification basée sur l’atteinte des objectifs : il s’agit d’une analyse des processus et
activité de l’entité et de rechercher ensuite les dysfonctionnements qui pourraient
impacter les objectifs ou résultats attendus. ;
- identification par analyse historique : approche consistant à remonter sur les risques
qui ont menacé l’entreprise dans le passé et d’en tenir compte lors de la mise à jour ou
de la conception de la carte des risques ;
Toutefois, notons que le choix de la technique dépendra des objectifs poursuivis par
l’entreprise, et peuvent aussi être utilisées en combinaison les unes avec les autres
selon le modèle de préférence de l’entité.
C
ES
La complexité de l’évaluation des risques réside dans l’appréciation de son degré de gravité et
AG
qualitatives sont celles utilisées dans les entreprises pour évaluer les risques opérationnels.
IB
S’agissant de l’évaluation quantitative, leur fiabilité repose largement sur la qualité des
LI
En revanche pour l’évaluation qualitative, ces techniques reposent sur la gravité des risques
car elle détermine le degré de l’impact sur l’ensemble des activités de l’entreprise et a pour
EQ
but l’identification : des événements à risque suite à la défaillance des éléments du système,
U
des causes ayant occasionnés ces événements, des conséquences relatives, des actions de mise
E
Les critères les plus couramment utilisés pour cette évaluation sont : l’adéquation, l’efficacité
et la pertinence (Maders, 2006 :40) ; OEC, 2005 : 42 ; Belluz, 2002 :1). L’appréciation de
chacun des risques ou des critères sous la méthode qualitative est faite par la définition d’une
échelle qui peut aller de la cote 1 à 5 suivant l’échelle attribué à la probabilité et suivant
l’échelle attribué à l’impact.
Impact
Fréquence de survenance
2 Faible 2 Faible
C
3 Moyenne 3 Moyenne
ES
4 Elevée 4 Elevée
AG
Source : nous-mêmes, de Maignan & al. (2005 :52) et Mareschal (2006 :11)
IB
acceptable dans le cadre d’une gestion prudente des activités, et de s’efforcer de les maintenir
O
TH
à ce niveau. Les managers et les collaborateurs doivent centrer leur vigilance sur les risques
majeurs.
EQ
fréquence
E
Cette étape consiste à quantifier le risque associé à chaque danger, ce qui permet de le
hiérarchiser selon leur acceptabilité. Selon Poullain &Lespy (2002 :43), la hiérarchisation
évalue le poids de chaque risque et détermine les priorités de traitement de ces risques. Pour
cette hiérarchisation, nous distinguons les catégories suivantes :
Dans ce cas, c’est des risques qui se réalisent rarement et dont les impacts sont limités
même s’ils se réalisent. Ils n’ont qu’une incidence faible sur le budget. L’entreprise peut donc
vivre avec ses risques sans trop s’en soucier. Nous parlons de « risques mineurs ».
Ce nom reflète le fait que les risques peuvent être relativement bien prévus et parfois
ES
maîtrisés. Par exemple, dans le domaine du transport, c’est le nombre d’accidents de la route
AG
La matrice est élaborée pour classer les risques et pour être en mesure de les gérer. Une fois
les risques identifiés et analysés, évalués et hiérarchisés, les questions suivantes méritent être
posées : Quels sont les dispositifs de contrôle mis en place par l’organisation pour maîtriser
les risques ? Sont –ils efficaces pour les réduire ou éviter les risques opérationnels ?comment
évaluer leur efficacité ?
pour que le risque ainsi identifié ne se manifeste pas ? (Renard ,2010 :197). A ce stade, le
ES
C’est le lieu où l’entreprise définit son aversion du risque qui est selon Banks (2004 :14), la
IB
caractéristique d’une entreprise de préférer prendre un risque au profit d’un autre et sa volonté
LI
ramenés en deçà de ce seuil par des mesures adéquates, efficaces et efficientes. Ainsi, nous
U
avons :
E
point de vue pour rendre efficientes ces mesures. Un système d’information performant doit
ES
Lors de cette étape, on s’assure que les opérationnels ont compris et appliqué les nouvelles
IB
tenant compte de leur remarque pour améliorer la performance et l’efficience de ces mesures.
O
La cartographie aide une organisation à gérer ses risques afin de réaliser ses objectifs de
TH
auteurs sont unanimes qu’il n’existe pas de démarche standard d’élaboration d’une
cartographie des risques. L’importance de la démarche suivie est d’être pertinente,
U
économique et efficiente. En effet, elle doit reposer, avant tout, sur une définition claire des
E
objectifs recherchés par l’organisation et sur la construction d’un langage commun autour du
risque.
2.2.4 .1 Reporting
Cette phase de reporting sur les risques résiduels constitue une communication sur la maîtrise
de l’entité. Son bon fonctionnement conditionne la transparence et la confiance vis-à-vis des
actionnaires et doit être mis à la disposition des managers afin de tirer le meilleur parti des
efforts dans le domaine de gestion et management des risques.
cartographie mais son importance réside dans sa pertinence, son efficience et sa valeur
ES
Conclusion
Au terme du chapitre II, nous avons clarifiés la définition et les objectifs de la cartographie
des risques, ses facteurs de motivation d’élaboration, les facteurs de sa réussite, les types de
cartographie ainsi que les différentes approches pour son élaboration. Pour finir, nous avons
abordé les différentes phases d’élaboration d’une cartographie des risques et pour chacune
d’entre elles, les techniques et outils généralement proposés par les auteurs. L’objectif visé
dans ce chapitre était de se familiariser avec la notion de cartographie des risques. A l’issue de
ce chapitre, cet objectif semble être atteint, il est nécessaire, qu’une méthode assez
particulière, relative à la recherche des informations nécessaire à l’élaboration de la
cartographie des risques opérationnels liés au processus de gestion de la paie soit expliquée.
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
• Entretien
Préparation Prise de connaissance générale
et description du processus • Observation
• Analyse
documentaire
• Narration
Planification Analyse du processus et • QCI
identification des risques
C
• Test d’efficacité
ES
• Grille d’analyse
des tâches
AG
• Test
IB
d’efficacité
Hiérarchisation des
LI
qualitatives et
TH
quantitatives de
la Criticité
EQ
Recommandations pour
maîtrise du processus
Source : nous-mêmes
gestion de la paie du CESAG afin d’avoir les indications nécessaires pour orienter la fin de ce
ES
travail. Ainsi, nous avons utilisé le guide de principes relatif aux procédures de la gestion de
AG
paie et s’il en a lieu, nous observerons le chrono de classement des documents relatifs à la
paie et les anciens rapports d’audit.
-B
« Une interview est un entretien avec une personne en vue de l’interroger sur ses actes, ses
LI
est soit directif, soit non directif. Dans le cadre de cette étude, nos répondants sont le
TH
Par un questionnaire composé d’une question principale et des questions spécifiques que nous
avons élaboré, nous avons procédé au face à face avec nos répondants pour effectuer
l’entretien selon un rendez-vous pris à une période convenue avec nos interlocuteurs. Les
réponses obtenues nous ont permis de comprendre et d’organiser notre domaine d’études et de
préparer aussi l’élaboration du QCI.
3.2.3 Observation
Il existe deux types d’observation permettant de comprendre les procédures des processus mis
en place par l’entreprise, de s’apercevoir si dans les explications (au cours de l’entretien) une
partie de la procédure a été omise. Il s’agit de l’observation physique et l’observation directe.
Nous avons utilisé les deux types au cours de notre étude en assistant par exemple à la
préparation de la paie, en participant à la paie pour pouvoir apprécier physiquement le
déroulement du travail et vérifier systématiquement à titre d’exemple la fiabilité de tous les
éléments variables du salaire.
C
ES
3.2.4 Narration
C’est la description simple des fonctions de l’activité par une technique d’investigation, par
AG
un face à face, une écoute attentive avec les principaux acteurs ou interlocuteurs et une
validation des informations collectées avec ces derniers.
-B
Cet outil nous permet d’apprécier le dispositif de contrôle interne mis en place, de constater
LI
O
Cet outil composé de questions- types nous permettra de relever les forces et les faiblesses des
dispositifs du Contrôle interne à travers les réponses « oui » et « non » données par nos
U
interlocuteurs (responsable personnel, responsable solde, le payeur). Le face à face sera utilisé
E
pour collecter les réponses de nos répondants et relatives aux questions dans le QCI que nous
élaborerons.
personnes concernées, ensuite préciser les tâches des uns et des autres afin de déceler si
besoin se fait sentir les éventuelles accumulations de tâches sources de risques.
tâches ou étapes élémentaires selon Renard (2008 : 220- 222). Il nous facilitera pour élaborer
LI
le QCI.
O
TH
Conclusion
Le modèle d’analyse à travers le troisième chapitre constitue le plan schématique de la
EQ
répondre aux objectifs d’élaboration de la cartographie des risques au sein d’une organisation.
E
Le modèle a été élaboré d’une part, en tenant compte des principales phases d »élaboration et
d’autre part, de la complexité du processus de gestion de la paie au CESAG.
Selon l’adage « qui ne risque rien n’a rien », le risque est inhérent à toutes œuvres et la
gestion de la paie a donc une place de choix pour le management du CESAG.
La revue de littérature a prouvé que ce processus est confronté à de nombreux risques dont la
C
non prise en compte peut affecter l’atteinte des objectifs. A cet effet, la cartographie des
ES
risques liés au processus de gestion de la paie à travers ces différentes phases conceptuelles
AG
Nous allons appliquer notre modèle d’analyse au processus de la gestion de la paie au CESAG
LI
C
ES
DEUXIEME PARTIE :
AG
OPÉRATIONNELS LIÉS AU
LI
O
DU CESAG
EQ
U
E
Dans la première partie de cette étude, il a été question du cadre théorique des risques
opérationnels liés au processus de gestion de la paie et de la démarche d’élaboration de la
cartographie des risques. A partir de la méthodologie décrite précédemment, dans cette
deuxième partie, il est question de mettre en application toute cette littérature conçue au
sujet des risques opérationnels et la démarche d’élaboration de la cartographie des risques.
C’est à cette épreuve que nous allons nous atteler à démontrer dans les différents chapitres
C
d’identifier , d’évaluer et de ressortir des forces et des faiblesses pour lesquelles nous
formulerons des recommandations pour l’efficacité du dispositif de maîtrise des risques liés à
IB
ce processus.
LI
O
TH
EQ
U
E
Cette description est faite à partir de ses structures et son organisation en générale, puis elle se
particularise par le fonctionnement du service qui gère la paie du personnel. Toutefois, la
présentation du CESAG est faite au travers de son historique, ses missions, ses activités et sa
logistique.
sont soutenues par des leviers de performances centrés sur la bonne gouvernance,
TH
dans le domaine de gestion. En plus des formations diplômantes, le CESAG offre un éventail
de séminaires et de formation à la carte. Les formations qualifiantes sont organisées en
collaboration avec les différents partenaires, sous formes de programmes spécialisés de
recyclage et de perfectionnement de courte durée.
Toutefois, il convient de notifier que les différentes activités du CESAG, notamment les
formations, se déroulent avec un support logistique composé des infrastructures suivantes :
• 1 Salle des marchés-écoles pour permettre aux étudiants de suivre l’évolution des
marchés financiers en temps réel ;
• 1 Bibliothèque
Pour les conduites des missions qui lui sont confiées, la Direction Générale s’est dotée d’un
organigramme qui se veut opérationnel (Voir annexe)
C
institutions spécialisées, le CESAG a été rétrocédé depuis 1996 à la Banque Centrale des Etats
LI
de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pour le compte des pays membres de l’Union Economique
O
Cette école de management africaine, de référence mondiale, accessible à toutes les couches
EQ
sociales, intégrée à un réseau d’institutions prestigieuses, dirigée par une équipe compétente
U
et engagée, utilise une technologie de pointe dans un environnement de travail paisible, pour
E
mettre à la disposition du continent une élite professionnelle de managers. Son slogan est :
« L’émergence de talents au service de l’Afrique ».
− Direction Générale
ES
• Assistant du DG.
AG
• Conseillers du DG.
-B
• Audit Interne.
IB
− Secrétariat Général
• Assistant SG.
• Chargé d’Etudes.
• Service Informatique.
− Direction de la Formation
Quant au niveau organisationnel, concernant les Ressources Humaines, à la date du 1er Janvier
2014, le CESAG compte 2 agents détachés du Siège (Secrétaire Générale et Chef Comptable)
et 82 employés répartis comme indiqué dans le tableau ci –après :
Cadres 16 17 3 5 41
Supérieurs
Cadres 3 2 10 6 21
moyens
Non Cadres 9 6 4 1 20
C
Total 28 25 17 12 82
ES
AG
L’effectif du personnel est composé de 29 Femmes contre 53 Hommes dont trois (03) ayant
-B
Conclusion
Ce chapitre nous a permis de prendre connaissance du CESAG sur lequel s’est basé notre
étude à travers son historique, ses missions, ses objectifs, son organisation, ses activités, ses
ressources humaines et moyens ainsi que son fonctionnement. Cette description, nous a
permis de nous imprégner et de mieux cerner l’environnement dans lequel évolue au
quotidien le personnel du CESAG .Il constitue un point focal qui nous conduira à la
description du processus de gestion de la paie au prochain chapitre.
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
retenues à effectuer sur les salaires, des primes et avantages sociaux accordés au personnel.
Aussi les dossiers de chaque agent sont mis à jour en cas de modification de sa situation ; les
-B
contrôles a priori sont effectués ; l’accès aux fichiers du personnel et de la paie sont protégés
IB
Ce processus commence par la phase de préparation de paie (à partir du 1er du mois en cours)
TH
se faisant à partir du logiciel SAGE PAIE et RH. Toutefois, il faut procéder au préalable à un
EQ
paramétrage du logiciel. Une fois , le paramétrage effectué ,le Chef Service des RH procède à
la création des salariés, du bulletin modèle, au rattachement Bulletin Modèle/Salarié, à la
U
saisie des éléments par rubriques, à l’impression du livre de paie, à la vérification et validation
E
du livre de paie, à l’impression des états et des virements bancaires et enfin à l’impression
des bulletins de paie. Notons que cette procédure ne se fait qu’une fois le paramétrage
effectué et n’est pas répétitive, les mois qui suivent, sauf changements ultérieurs.
Au CESAG, nous avons deux types de bulletins de paie : le bulletin sénégalais et le bulletin
étranger puisqu’ il s’agit d’une institution sous- régionale et que tout le personnel n’est pas
soumis au régime sénégalais en matière d’impôts sur salaire ; d’où la nécessité du Chef
Service RH de créer des fiches de personnel à travers le logiciel SAGE PAIE comportant neuf
(9) onglets : fichier, édition, listes, gestion, état, annexes, Gestion avancée, fenêtre, aide. Ainsi
cette procédure peut être structurée en sous –procédures opérationnelles de gestion de la paie
à savoir :
Pour générer un agent dans le logiciel, le Chef Service RH utilise onze (11) onglets, mais
seulement six (6) nous intéressent : l’état civil, les coordonnées, le poste, le type de contrat, la
paie, rubrique facultative ou libre (constantes : IR ( Impôt sur le Revenu), TRIMF (Taxe
Représentative de l’Impôt du Minimum Fiscal ), Catégorie, Congés et rubriques : CSS (Caisse
de Sécurité Sociale), IPRES ( Institut de Prévoyance Retraite au Sénégal), CRRAE-UEMOA
(Caisse de Retraite par Répartition avec Epargne), VRS (Versement des impôts retenues à la
source). Notons que nous n’avons pas eu la chance de voir les onglets du logiciel et d’avoir
les données chiffrées compte tenu de la sensibilité des informations sur la paie des agents du
CESAG.
C
ES
Le salaire est composé de trois (3) parties : la partie imposable (Indemnité, Salaire de base,
primes, sursalaire …), des cotisations (IPRES, CSS, CRRAE-UEMOA, IR, TRIMF, IPM ...),
AG
et de la partie non imposable (Allocation Familiale, avance sur salaires, ticket restaurant, frais
médicaux, prime de transport, retenue amicale, prime de salissure).
-B
IB
la saisie des éléments fixes de la paie. La paie est composée de deux catégories de rubriques :
TH
les rubriques fixes sauf en cas de modification sur le salaire de l’agent et les rubriques variées
pouvant changer d’un mois à l’autre comme par exemple les retenues frais médicaux , les
EQ
Pour commencer la saisie de la paie, le Chef Service RH désactive certaines rubriques et les
E
somme des retenues opérées et à la fin le net à payer par chèques déposés à la caisse. Une fois
ES
les bulletins édités, une saisie des états de paiement sur le registre (pour les paiements par
AG
chèques déposés à la caisse) ou des états de paiement sur le logiciel de paie accompagnés de
tous les bulletins de paie, des chèques, des lettres de virement sont effectués. Puis, au Chef
-B
Service SGRH & DS de faire des enveloppes et de les distribuer à chaque agent au plus tard le
20 du mois en cours, mais aussi pour aviser le Service Courrier en vue d’un dispatching vers
IB
Le chef service après avoir établi les bulletins de paie de l’ensemble des agents titulaires d’un
EQ
contrat de travail les édite et les transmet, au Chef DARH, pour validation, sous forme de
dossiers constitués, intégrant l’état de paie, le virement, livre de paie, CSS, CRRAE-
U
UEMOA, Banques, Retenues sur prêts, retenues sur avance sur salaire, VRS, TRIMF. En
E
effet, une première vérification (contrôle a priori) se fait par le Chef du Département RH en
vue de le soumettre sous divers contrôles (calculs du salaire, des différentes rubriques …) au
plus tard le 10 de chaque mois , aux acteurs de la chaîne de contrôle à savoir : le CCO, le CG,
le DFC, le SG en vue de vérifier si toutes les saisies, le calcul et le montant des rubriques ont
été bien faites, si tout le dossier de la paie est conforme au livre de paie en vue d’une
validation par le DG et d’un retour au département RH au plus tard le quinze (15) du mois
pour déversement au service Comptabilité avant établissement des OP pour Virement.
au débit
• 66. Charge de personnel.
C
au crédit
• 272. prêt au personnel.
-B
De même que la constatation des divers règlements doivent être enregistré dans les journaux
de règlement. Une fois que le Service Comptabilité reçoit les informations du DFC, il effectue
U
Comptable classe le livre et le journal de paie. Toutefois, notons que le traitement pour les
salaires est indépendant du déversement.
Quant aux déclarations sociales, telles que le paiement à la CSS et IPRES, après réception de
la note envoyée par le DARH et adressée au chef du département DFC ; ce dernier vérifie les
montants et les transmet à la Cellule Budget &Contrôle de Gestion pour l’établissement des
OP. Une fois l’OP établi et signé, il est transmis au Chef Service Finance pour établissement
des chèques et signatures puis envoyés à la Caissière pour envoi à la CSS et IPRES par une
personne désignée. Une fois que la quittance de paiement et le reçu de versement de la CSS et
IPRES sont transmis à la comptabilité, on procède à l’enregistrement et au classement.
Pour les engagements, la procédure est différente. En effet, elle doit être traitée avant de
parler de la constatation des divers règlements. L’engagement n’est plus manuel, c’est par
déversement que ça se fait selon le respect des écritures d’enregistrement suivant le plan
SYSCOHADA.
effectuées par les structures qui interviennent dans le processus de gestion de la paie. Puis il
-B
analyse les opérations et activités traitées dans les structures opérationnelles à l’aide d’états de
contrôle et/ou d’outils mis à sa disposition ; et ensuite procède à l’identification des
IB
anomalies en vue de les corriger, le cas échéant, par la réalisation des tâches suivantes:
LI
O
• procède à J+2 au contrôle du journal comptable sur la base des justificatifs des
TH
• contrôle les émissions de chèques par le rapprochement hebdomadaire des souches des
E
• vérifie tous les mois les états de rapprochement des comptes bancaires ;
• suit tous les mois, sur la base des états élaborés par la DFC, l’évolution des situations
des créances émises par le DFC, les mouvements de versements des clients par rapport
aux engagements pris ;
Quant au Coordonnateur du Contrôle des Opérations, il procède aux vérifications d’usage et
s’assure d’une part ,du respect des dispositifs réglementaires en matière de traitement des
salaires des agents ( que tous les éléments de rémunérations sont justifiés ) et d’autre part du
contrôle des autres dossiers confiés au DG pour étude et veille à la bonne application du
dispositif de contrôle.
Grâce à l'instauration d’un système de contrôle dans la gestion des rémunérations, les outils
AG
Le Chef du Département Finance & Comptabilité (CDFC) envoie au Chef Service Finance
LI
(CSF), une copie de la liste des salaires à virer aux différentes banques de domiciliation des
O
salaires du personnel sur l’établissement des bons de virement auxquels sont joints les
TH
« OP» établis et rangés dans un parapheur par l’agent en charge du Budget, après qu’il ait
reçu l’original de la liste des salaires à virer. Le parapheur est ensuite envoyé au CDFC pour
EQ
signer les BV et viser les OP avant de les faire mettre dans le circuit des signatures : CCO,
U
SG et DG pour validation.
E
Ils sont ensuite retournés au Chef du Département Finance & Comptabilité qui fait établir
pour chaque BV, une lettre d’accompagnement à l’adresse de la banque bénéficiaire. Cette
dernière après réception du courrier crédite les comptes des agents concernés du CESAG.
Toutefois, les chèques, les bons de caisse, les virements sont les moyens les plus utilisés par
le Service Finance. En ce qui concerne les avances sur salaire ou prêts, ils doivent faire l’objet
d’une demande écrite de l’agent adressée au DRH ou DG. Les avances peuvent être
demandées, par lettre manuscrite adressé au DRH, jusqu’au 15 du mois en cours et sont
déductibles du salaire mensuel, tandis que les prêts font l’objet d’une demande écrite
adressée soit au DRH ou DG et, dans la limite d’une quotité cessible de 20% du salaire net de
l’employé. Une fois leur accord donné, le paiement se fait par la même procédure décrite plus
haut par le biais des chèques.
Une fois les dossiers remis au SG, l’assistance de Direction ou le chargé d’étude procède à la
vérification du visa ou signature sur des chèques de banque par les responsables habilités et
soumet le dossier au DG pour signature.
Il s’agit de l’établissement, de l’édition des états pour règlement des impôts, des cotisations
sociales et financières et la réconciliation des comptes. Les impôts sur traitement et salaires,
IB
les cotisations sociales sont évalués chaque fin du mois par le responsable section paie du
LI
SARH&DS en vue de leur reversement aux organismes indiqués. Par ailleurs cette procédure
O
Toutes les rubriques existent déjà de type brut. Ici, il s’agit des rubriques dites de type
U
cotisation déjà calculées et, paramétrées dans le logiciel tel que la part IR et la part TRIMF
E
s’il y a lieu, puis signe les bordereaux. Ensuite, le DFC transmet l’original des bordereaux et
ES
les exemplaires aux organismes concernés, effectue deux (02) copies, garde une copie pour le
suivi et transmet une copie pour classement dans le dossier correspondant RH.
AG
L’assistant du CSRH fait pour chaque déclaration une copie de la lettre, une copie du chèque
ou de l’ordre de virement et une copie de l’état ; il classe les copies dans le classeur annuel
-B
des déclarations et dépose au courrier sous pli fermé pour chaque déclaration l’original de la
IB
lettre, du chèque et de l’état. Toutefois, notons qu’un duplicata de paiements effectués dans le
LI
Conclusion
Ce chapitre nous a permis de décrire le processus de gestion de la paie du CESAG. Cette
description narrative a été validée par différents acteurs du processus. Ainsi sur la base des
informations recueillies, on procédera dans le chapitre suivant à l’élaboration de la
cartographie des risques opérationnels du processus afin d’apprécier l’efficacité des
dispositifs mis en place au sein de l’organisation. Toutefois, les faiblesses constatées
donneront lieu aux recommandations. .
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
amélioration du système.
ES
AG
l’identification des risques à travers les étapes qui constituent le processus, puis dans le
IB
gestion de la paie
Dans cette section, nous dégagerons les risques opérationnels issus de l’analyse des
EQ
Contrôle de
l'existence des
pièces
S’assurer que 1. Fichier Perte
justificatives Oui
Saisie dans le les données erroné financière
déclarées dans
logiciel des relatives à la le système de
éléments paie et au GRH
individuels du personnel sont
personnel exactes et
exhaustives Mauvaise
C
Vérification
des données
-B
Informations
3. Informations non standards
Financières Oui
biaisées (Congés
non fiables
IB
4. Conflit et/ou
valeur contrôles de
redressement Non
(paiement de cohérence et
EQ
fiscal
droit élevé) de conformité
automatisés
U
E
Source : nous-mêmes
Les risques opérationnels liés à la comptabilisation des salaires sont présentés dans le tableau
ci-après :
S’assurer que
les retenues sont
AG
d’avance et de bénéficiaire
LI
comptes
TH
individuels par
employé S’assurer d’un
EQ
arriérés indus
arriérés non simple
8. Fraude ou par les agents
E
Vérification et
S’assurer de la
LI
la validation
à chaque niveau
TH
Source : nous-mêmes
EQ
U
Nous allons présenter dans les lignes qui suivent le tableau des risques opérationnels liés au
paiement des salaires par les banques ou caisse.
Tableau 10 : Identification des risques opérationnels liés au paiement des salaires par les
banques ou caisse
membres
E
effectivement
employés au
CESAG et
n’ayant pas
un compte
bancaire
Source: nous-mêmes
fiscaux et
sociaux)
15. Cadrage entre
-B
S'assurer de la Oui
Discordances Perte le livre de
concordance
entre effectifs financière ou paie, la DADS
IB
entre les
réels et conflit avec et la
effectifs réels et
LI
rémunérés
des effectifs
TH
Analyse de
payés et
l'ensemble des
effectifs
éléments de
EQ
recensés
rémunérations
S'assurer de la Comparaison
16.
concordance Perte des dettes
U
Discordances Non
entre les dettes financière auprès des
E
Source : nous-mêmes
S’assurer de
O
Contrôle de
l’établissement
TH
versement
Versement au
19.
U
Le tableau ci-dessous présente les risques opérationnels liés aux divers contrôles effectués.
Tableau 13 : Identification des risques opérationnels liés aux divers contrôles effectués.
dossier (DRH)
ES
Redressement
déclarations les contrôles ou
fiscal ou - Non
fiscales et sont bien insuffisance de
social
sociales effectués contrôles
-B
IB
Source : nous-mêmes
LI
masse salariale.
E
Dispositif
Objectif de Risques Dispositif de maitrisé
Tâches/activités contrôle encourus Impact maitrise ?
Source : nous-mêmes
Les tests ont été réalisés à partir d’un d’échantillon aléatoire choisi de notre étude. Nous
avons considéré les dossiers de paie du deuxième semestre des années 2013 et ceux de 2014
des mois de Juin, Juillet, Août. L’échantillon de nos dossiers est présenté dans le tableau ci-
C
dessous. Ainsi, nous procéderons à des tests de conformité pour nous assurer de l'application
ES
des procédures décrites plus haut. Les tests effectués sur cet échantillon ont consisté à vérifier
AG
- Comptabilisation de la paie ;
- contrôle des OP établis (suivi des bordereaux de paiements aux organismes sociaux);
du mois logiciel
DFC et DG
Oui Non Oui Non Oui Non Oui Non
AG
N° Dossiers
-B
Juin 2013 X X X X
Juillet 2013 X X X X
IB
Août 2013 X X X X
X X X X
LI
Juin 2014
Juillet 2014 X X X X
O
Août 2014 X X X X
TH
Total 6 0 2 4 6 0 5 1
Source : nous-mêmes
EQ
U
E
Dossiers
Juin 2013 X X X X
Juillet 2013 X X X X
Août 2013 X X X X
C
Juin 2014 X X X X
ES
Juillet 2014 X X X X
Août 2014 X X X X
AG
Total 3 3 6 0 4 2 5 1
Source : nous-mêmes
-B
C
LI
Vérifier le Vérifier le
contrôle du contrôle des OP Vérifier le
O
Vérifier le
respect des établis (suivi des contrôle avance
contrôle des
TH
agents comptables
E
Dossiers
Juin 2013 X X X X
Juillet 2013 X X X X
Août 2013 X X X X
Juin 2014 X X X X
Juillet 2014 X X X X
Août 2014 X X X X
Total 3 3 4 2 5 1 3 3
Source : nous - mêmes
Formule de calcul
Contrôle Résultat
ES
paie
Le respect des procédures
-B
25%
comptables et fiscales
IB
37,5%
contrôle des activités de paie
O
Source : nous-mêmes
TH
EQ
contrôle interne, dont les notes allant de 1 à 5 sont affectées à la survenance des événements à
risques. Plus la qualité du dispositif de maîtrise des risques est élevée, plus la probabilité de
survenance est faible et inversement d’où le tableau ci –après :
Source : nous-mêmes
ES
l’appréciation du dispositif de contrôle. Ils tiennent compte des résultats des tests d’audits
effectués. Pour l’appréciation de la qualité du dispositif mis en place, nous l’évaluerons sous
-B
de gestion de la paie
Qualité du dispositif de
Probabilité d'occurrence
maîtrise des risques
RISQUES
Cote Appréciation Cote Probabilité Commentaire
1. Fichier erroné
3 Acceptable 3 50% Possible
4. Conflit et/ou
4 Acceptable 2 33% Peu probable
redressement fiscal
5. Comptabilisation
erronée/Omission 3 Modérée 3 50% Possible
13. Insatisfaction du
personnel 3 Modérée 3 50% Possible
IB
LI
tableau ci-après :
AG
Source : nous-mêmes
4. Conflit et/ou
redressement fiscal 3 Moyen Conséquence modérée
5. Comptabilisation 3 Moyen Conséquence modérée
C
erronée/Omission
ES
le nom du bénéficiaire
2 Mineur Conséquence faible
O
non contrôlé
ES
Source : nous-mêmes
AG
paie
Cette hiérarchisation se fera suivant le score (criticité), représentant le produit de l’impact et
IB
discrimination entre les risques, en faisant ressortir les risques les plus critiques par rapport
O
TH
aux moindres.
Score du risque = Probabilité * Impact
EQ
a b a*b
1. Fichier erroné
3 5 15 4
2. Perte des éléments saisis 4 4 16 3
3. Informations biaisées
3 2 6 17
4. Conflit et / ou
redressement fiscal 2 3 6 16
5. Comptabilisation
erronée/Omission 3 3 9 12
6. Non - suivi correct de la
masse salariale 3 4 12 5
7. Existence des montants
arriérés non remboursés 4 5 20 1
8. Fraude ou Collusion
4 5 20 2
9. Erreur sur le montant et
le nom du bénéficiaire 2 4 10 11
10. Signatures par des
personnes non autorisées 1 2 2 23
11. Détournement de
C
chèques 3 2 6 18
ES
14
13. Insatisfaction du
personnel 3 4 12 7
-B
5 2
10 9
O
1 2 2 22
U
La matrice des risques opérationnels identifiés est représentée par le schéma ci-après :
(5) Quasi-certain
14. Biais dans
le montant des
retenues et
cotisations
7.Existence des
(4) Probable
5.
de chèques. du personnel
C
financiers
biaisée
AG
vigueur erronés.
16. Discordances
LI
organismes
sociaux et fiscaux
TH
.
22.fraude ou
collusion
EQ
10. Signatures
U
par des
personnes non
E
autorisées.
15. 23. Dépassement
(1)Rare
La légende
Risques critiques
Risques moyens
Risques insignifiants
C
ES
- les risques de fond de couleurs rouges sont ceux dont la probabilité et l’impact sont
-B
élevés. Ces risques sont très critiques et nécessitent des actions de contrôles ou actions
de renforcement du management ;
IB
- les risques de fond de couleur orange sont ceux dont la probabilité et l’impact sont
LI
moyens. Ils existent à cause de la défaillance du système de contrôle. Ces risques sont
O
- les risques de fond de couleur jaune dont la probabilité et l’impact sont peu
EQ
significatifs. Ils méritent un suivi régulier pour s’assurer de l’application réelle des
procédures ;
U
- les risques de fond de couleur verte dont la probabilité et l’impact sont très signifiants.
E
Ils sont certes non alarmants, mais doivent être attentivement appréciés en cas
d’événements majeurs rares.
Contrôle du premier et
deuxième niveau de la
IB
comptabilisation.
6. Non - suivi correct Suivi et contrôle du niveau de la manuel de Trimestriellement
LI
gestion; manuel
d'un nouveau agent; de procédures
contrôle de l'interface saisie sur
EQ
le logiciel
13. Insatisfaction du Mise en place d'une procédure manuel de Mensuellement
U
manuel de Mensuellement
19. Amendes et /ou Mise en place d'une procédure procédures
pénalités de retard de déclaration et de suivi des
amendes et pénalités de retard
9. Erreur sur le manuel de Mensuellement
montant et le nom contrôle de premier et deuxième procédures
bénéficiaire niveau
séparation des tâches, contrôle manuel de Immédiatement
18. BV erronés des pièces procédures
12. Virement ou
Contrôle et vérification des
paiements pour les manuel de
opérations de virement et
montants erronés procédures Immédiatement
paiement. Séparation des tâches
16. Discordances
entre les dettes auprès Suivi et contrôle des dettes logiciel de
sociales et fiscales;
des organismes gestion; manuel Immédiatement
automatisation des dettes
sociaux et fiscales de procédures
sociales et fiscales
Source : nous-mêmes
6.5 Recommandations
Au regard de la matrice établie ci-dessus et de l’analyse effectuée, il est important de dégager
des recommandations, qui peuvent renforcer le dispositif de maîtrise des risques
opérationnels.
C
établir les fiches de postes pour les différents agents en vue l’identification physique,
-B
fonctionnelle, contractuelle … ;
IB
s’assurer que le salarié a travaillé effectivement au cours du mois par le contrôle des
LI
s’assurer que la saisie effectuée par l’agent de paie a été contrôlée et validée par son
EQ
faire des contrôles en amont ainsi qu’en aval relatif à la procédure d’établissement de
E
la paie ;
s’assurer que les comptes d’impôts et charges sociales ont été bien enregistrés ;
faire des contrôles à priori ainsi qu’à postériori des opérations de paie effectuées ;
vérifier si les agents en fonction ou contrat sont ceux qui sont effectivement payés ;
IB
d’exécution de la paie
O
Dans cette partie nous ferons ressortir les recommandations liées la description des
TH
s’assurer que les chèques sont bien établis et remis à qui de droit ;
s’assurer que l’établissement de la paie respecte les droits et devoirs en vigueur vis-à-
vis des salariés ;
vérifier par semestre que la conformité des contrats existants est en adéquation avec
ES
Conclusion
L’objectif de ce chapitre a permis d’identifier, d’évaluer les risques liés à chaque étape du
processus mis en place par l’institution afin d’élaborer la cartographie des risques liés au
processus de gestion de la paie de CESAG. Après la méthodologie suivie, nous avons
présenté une cartographie des risques opérationnels liés au processus de gestion de la paie du
CESAG. L’activité de gestion de la paie, comme toute autre activité, est porteur des risques.
Au regard des points faibles du dispositif de management des risques identifiés, nous avons
proposé des actions à entreprendre et formulé des recommandations qui se veulent prospères
et pérennes afin d’aider la Direction Générale du CESAG à maîtriser les risques encourus et à
renforcer les dispositifs de management mis en place.
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
C
ES
AG
-B
CONCLUSION GENERALE
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Au terme de cette étude faite sur la cartographie des risques opérationnels liés au processus de
gestion de la paie du CESAG, nous pouvons dire que nous avons presqu’atteint les objectifs
recherchés. Dans la première partie nous avons présenté les bonnes pratiques en matière du
processus de gestion de la paie et de management des risques, décrit la démarche
d’élaboration de la cartographie des risques. Dans la seconde partie, nous avons identifié,
évalué et hiérarchisé les risques liés au processus de gestion de la paie du CESAG, présenté
la cartographie des risques opérationnels liés à ce processus, suivant la démarche et la
méthodologie de l’étude décrite plus haut. Ceci nous a permis d’apprécier l’efficacité du
dispositif de management des risques liés à ce processus et de relever les forces et les
faiblesses. A la question de savoir, plus haut, quel est le niveau d’efficacité de dispositif de
C
contrôles mis en place tout au long du processus de gestion de la paie, nous dirons qu’il est de
ES
risques élevés ou moyennement élevés dans leur probabilité de survenance, surtout dans la
phase de préparation de la paie, la phase de contrôle et phase d’approbation finale.
-B
Cependant, en raison des difficultés (le temps limité accordé par certains acteurs du processus
IB
lors des entretiens, le non accès à certains documents et notre manque d’expérience) et à
LI
O
cause d’autres facteurs, nous pouvons dire que notre étude présente des limites non
TH
négligeables. L’une d’entre- elle est le temps limité de notre stage où nous n’avons pas été en
mesure de réaliser bon nombre de tests d’efficacité (les tests de survenance et de fréquence
EQ
des risques).
U
pouvoir en dégager les mesures à prendre pour un bon management des activités. Dans le bon
fonctionnement de l’institution, ce sont les Hommes qui contribuent à la bonne marche d’une
entreprise. En effet, lorsqu’ils sont satisfaits par les politiques de traitement et de gestion du
personnel dans son ensemble et surtout de la politique salariale contribuant à leur
épanouissement, ils donnent le meilleur d’eux-mêmes pour la réalisation d’un objectif
commun. Aussi, nous encourageons d’autres mémoires à pousser plus loin les recherches afin
de pouvoir trouver des solutions les plus adaptées dans le but d’améliorer le processus de
gestion de la paie du CESAG.
C
ES
AG
ANNEXES
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Direction
Générale
Assistance de
Organes Consultatifs
Direction
Contrôle des
Audit Interne
Opérations
C
Communication Qualité
ES
Partenariat et
PROJETS
insertion
AG
AUTONOMES
-B
Direction de la Secrétariat Direction de la
Formation Général Recherche et de la
IB
Consultance
Cellule Budget
LI
Chargé Dptmt
Cellule Chargé et Contrôle de Chargé
O
insertion Administ.Finance
FOAD d’études Gestion d’étude
prof.
TH
et Comptab.
Dptmt
EQ
CESA
Dptmt Dptmt Dptmt Dptmt Dptmt Dptmt Dptmt de Dptmt Dptmt des Ress. G
U
CESAG CESAG CESAG CESAG CESAG CESAG l’Admin. et Financier Pédagogiques Consult
E
PRO BF-CCA Grande EXECUTIVE Santé Langues des RH Comptab. (Logistique, ance
Ecole Documentation,
Informatique) Dépt
CESAG
programme
Doctoral
12. Les remboursements des prêts sont –ils enregistrés dans la paie ?
13. Où sont enregistrées les données de base ?
-B
C
(A) Autorisation ; (C) Contrôle ; (Ex) Exécution ; (En) Enregistrement
ES
Tâches Nature des SGRH&DS DARH CDC CDF DFC CO CBCG
AG
tâches
-B
individuels
IB
2. Contrôle des collectes des
LI
éléments variables du salaire
O
3. Envoi des éléments variables
TH
du salaire à X
EQ
4. Saisie des éléments de la paie
5. Contrôle des saisies de ces
U
éléments
E
6. Edition des états de paie
7. Envoi des états de paie au Y
Tâches (Suite) Nature des SGRH&DS DARH CDC CDF DFC CO CBCG
tâches
8. Réception des états de paie
9. Imputations comptables des
C
salaires
ES
10. Contrôle des imputations
AG
comptables des salaires
11. Comptabilisation des salaires
-B
12 .Validation des
enregistrements comptables des
IB
salaires
LI
13. Classement des états de paie
O
et de l’état de saisie des salaires
TH
14. Etablissement des Ordres de
EQ
Paiement (OP) des salaires
15. Signature des Bordereaux de
U
E
règlement (BR) des salaires
16. Signature des Ordres de
Paiement (OP)
C
18. Emission des chèques
ES
19. Etablissement des
déclarations fiscales et sociales
AG
20. Contrôle des déclarations
-B
fiscales et sociales
21. Etablissement des bordereaux
IB
de Versement
LI
22. Paiement /Versement des
O
retenues fiscales et sociales
TH
23. Comptabilisation des
EQ
règlements et des retenues
24. Contrôle du niveau de la
U
masse salariale
E
Source : nous-mêmes
C
ES
AG
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-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
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ES
AG
-B
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TH
EQ
U
E
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E