Memoire
Memoire
Memoire
Cas de la CAAR-Tizi-Ouzou
En préambule à ce mémoire
Je rends grâce à Dieu qui nous a Forni le courage pour mener à bien notre
Votre confiance et vos encouragement ont été pour moi la première source de
AF Analyse Financière
AC Actif Courant
ANC Actif non Courant
AI Actif Immobilisé
BFR Besoin de Fonds de Roulement
BTA Bons de Trésorerie Assimilés
CA Chiffres d’affaire
CF Charge Financière
CD Cadence de Règlement
CP Capitaux Propres
CPE Capitaux Permanents
DCT Dette à Court Terme
DF Dettes financières
DLMT Dette Long et Moyen Terme
FP Fonds Propres
FR Fonds de Roulement
FRNG Fonds de Roulement Net Globale
KDA DA / Kg
MAN Marge d’assurance Nette
PA Prime Acquise
PC Passif Courant
PNC Passif Non Courant
PF Produit Financière
RAF Ration d’autonomie Financière
RC Ratio Combiné
RCP Ratio de Capacité Financière
RFG Ratio de Frais de Gestion
RMS Ratio de la Marge de Solvabilité
RN Résultat Net
ROI Ratio de Rentabilité du Capital
ROAI Résultat des Ordinaire Avant Impôts
RE Rentabilité économique
RRE Ratio de Rentabilité Economique
RRF Ratio de Rentabilité Financière
RF Rentabilité Financière
RS Ratio de Sinistralité
RTO Résultat Technique Opérationnel
SAA Sociétés National d’assurance
SAP Sinistre à Payer
TA Total Actifs
TD Total Dettes
TN Trésorerie Nette
TR Taux de Résiliation
VE Valeur d’exploitation
VR Valeurs Réalisable
Sommaire
Sommaire
Introduction générale…………………………………………………………01
Introduction…………………………………………………………………04
Conclusion……………………………………………………………………14
Introduction…………………………………………………………………15
Conclusion…………………………………………………………53
Chapitre III : Etude de la performance financière de la CAAR-Tizi-Ouzou
Introduction……………………………………………………………….53
Conclusion…………………………………………………………………..84
Conclusion générale…………………………………………………………85
Introduction générale
INTRODUCTION GENERALE
Dans une économie de marché qui se caractérise par la présence d’une forte
concurrence, la survie de toute entreprise lui exige d’améliorer ses performance .Cette
dernière est une notion centrale en science de gestion et sa mesure est une tache délicate et
très complexe.
Par ailleurs , l’économie d’un pays découle de l’environnement dans le quel elle évolue
à savoir, l’environnement sociopolitique et culturel , institutionnel et professionnel
(conçurent) et technologique , le marché de travail , le marché des approvisionnement et des
capitaux .Ainsi l’entreprise constitue l’un des agents économiques les plus important dans cet
environnement à savoir les entreprises commerciales et industrielles , financières et
économiques dont les entreprise d’assurance qui occupent une place importante dans
l’économie national et mondiale et ce , en terme d’emploi du chiffre d’affaires et
d’investissement.
L’Etat a reconnu l’importance de cette activité , pour cela elle a élaborer une
organisation comptable et financière proportionnelle à l’activité de l’entreprise d’assurance en
la soumettant à un ensemble de lois réglementaires et législatives visant à obtenir le contrôle
de l’Etat et à protéger les assurés .L’entreprise d’assurance vise à accomplir sa performance ,
à travers des évaluations périodiques en utilisant l’analyse financière comme moyen d’étude
et évaluer la situation financière de la société en question au cours de son exercice .
1
INTRODUCTION GENERALE
Pour mieux comprendre notre sujet de recherche , nous avons opté pour une étude
empirique au niveau d’une compagnie d’assurance Algérienne (CAAR) ,dans la quelle on va
traiter la mesure de la performance financière d’une entreprise , en se focalisant sur les états
financiers tels que le (le bilan , et le tableau de compte de résultats…) , et l’analyse des
déférents outils (équilibre financier , les rations ..) , en traitant la problématique suivante :
quels sont les enseignements à tirer de l’analyse de la performance financière de la
CAAR ?
Afin de bien cerner ce thème, et répondre à notre problématique, nous devrons tout
d’abord apporter des réponses aux questions suivantes :
2-Quelles sont les spécificités des états financiers des compagnies d’assurance ?
Méthodologie de recherche :
Afin de mener à bien cette étude et répondre aux questions évoquées précédemment,
nous avons adopté la démarche méthodologique suivante :
2
INTRODUCTION GENERALE
Concernant le cadre d’analyse nous avons utilisé des documents comptables recueilles
auprès de CAAR et son rapport d’activités.
Plan de travail :
3
Chapitre I : Cadre théorique et conceptuel
de la mesure de la performance financière
CHAPITRE I : LE CADRE THEORIQUE DE LA MESURE DE LA
PERFORMANCE FINANCIERE
Introduction
L’analyse financière est l’une des technique de la gestion financière qui permet aux
gestionnaires de se renseigne à temps sur la situation réelle de leur entreprise en s’appuyant
nos seulement sur les états financière de l’entreprises, et qui donne un véritable état entreprise
et qui mesure sa performance financière à partir des documents essentiels (bilans compte de
résultat) fournis annuellement par les services comptable de l’entreprise.
L’analyse financière est une discipline relativement récente qui s’est essentiellement
développée au cours du XXeme siècle. L’histoire nous apprend, en effet, que l’analyse
financière s’est constamment développée depuis la fin du XIXeme siècle, période à laquelle on
attache souvent les origines de l’analyse financière. Cette période, et particulièrement celle
du début du XXe siècle, s’est caractérisée en effet par un important accroissement des
besoins en information financière et comptable.1
L’analyse financière est apparue aux Etats-Unis d’Amérique à force des circonstances
de la crise financière de 1929 , qui était une période de désordre financière qui a fait
apparaitre des grandes opérations de fraude et de délinquance financière après l’effondrement
des marchés financière et les grandes institutions financières . Dans cette situation de chaos
total , la publication des informations financières est devenue obligatoire afin de déterminer
l’Etat financière de l’entreprise et identifier des éventuels déséquilibres pour but de contrôle et
de prévention . Aussi dans le but d’analyser ses résultats et de chercher les causes pour
trouver des solutions et les recommandations appropriés.
1
SADI NACER –EDDIN , Analyse financière d’entreprise , Edition L’Harmattan , 2009, p14-15.
4
CHAPITRE I : LE CADRE THEORIQUE DE LA MESURE DE LA
PERFORMANCE FINANCIERE
Au cours des vingt dernières années, l’analyse financière s’est progressivement affinée
grâce à la création de nouveaux outils et développement de nouveaux concepts. Son évolution
a été rapide sous l’effet de la conjugaison de plusieurs facteurs, comme :
Il existe différentes définition de l’analyse financière, elles vont toutes dans le même
sens et ont toutes le même objectif qui sont la détermination de la santé de entreprise.
2
THIBIERGE Christophe, « Analyse financière », Librairie Vuibert, 2ème édition, 2007, p1.
3
MARION Alain, « Analyse financière concepts et méthodes » 4em édition, paris : DUNOD 2007 P 01.
5
CHAPITRE I : LE CADRE THEORIQUE DE LA MESURE DE LA
PERFORMANCE FINANCIERE
Selon Elie COHEN « L’analyse financière constitue un ensemble des concepts , des
méthodes et d’instruments qui permettent de formuler une appréciation relative à la situation
financière de l’entreprise, aux risques qui l’affectent ; aux niveaux et la qualité de ses
performances »4.
Selon REFAIT Michel « L’ensemble de travaux qui permettent d’étudier la situation d’une
entreprise, d’interpréter ses résultats et d’y prendre des décisions qui impliquent des flux
monétaires ».5
4
Elie COHEN, « Analyse financière » 6em édition, paris, Economica ,2006 p08
5
Michel REFAIT, « Analyse financière » , Ed PUF paris 1994 p 23
6
JEROME .CABY et JOCKY KOEHL , Analyse financière ,2003 ENode ET Pearson Education France p 25
6
CHAPITRE I : LE CADRE THEORIQUE DE LA MESURE DE LA
PERFORMANCE FINANCIERE
Pour réaliser une analyse financière pertinente et juste, il convient de porter une égale
importance aux trois phases successives suivantes :
Pour être en mesure de porter un jugement sur la situation d’une entreprise, l’analyse
doit tenir compte de l’ensemble d’information disponibles ; surtout celles publiées par la
7
AKIM .A TAIROU « Analyse et décisions financière » Edition L’harmattan, 2006 p 59
8
AKIM. A TAIROU , Ibid ,p77
7
CHAPITRE I : LE CADRE THEORIQUE DE LA MESURE DE LA
PERFORMANCE FINANCIERE
comptabilité ou par d’autres sources. En général plusieurs étapes doivent être suivies à
savoir :
La performance peut être définie de plusieurs manières, à cet effet, nous retrouvons
plusieurs interprétations selon les auteurs.
9
KHEMAKHEM.(A) «La dynamique de contrôle de gestion »Edition DUNOD ,PARIS 1996 P311
10
KHEMKHEM (A) « La dynamique de contrôle de gestion » DUNOD 1976 P65
8
CHAPITRE I : LE CADRE THEORIQUE DE LA MESURE DE LA
PERFORMANCE FINANCIERE
2-2-1 L’efficacité
Elle est relative à l’utilisation des moyens pour obtenir des résultats données dans le
cadre des objectifs fixés, D’une manière générique qui nous convient très largement « c’est
l’aptitude d’une spécifique à modifier une situation de travail dont le maintient constitue un
obstacle »11.
Plus simplement nous pouvons définir l’efficacité comme « le rapport entre le résultat
atteints par un système et les objectifs visés . De ce fait plus les résultats seront proches des
objectifs visés plus le système sera efficace .On exprimera donc degré d’efficacité pour
caractériser les performances d’un système »12.
D’une manière plus brève nous pouvons résumer l’efficacité dans la formule suivante :
2-2-2 L’efficience
par le mot efficience, on entend le rapport entre les biens ou les services produits ,
d’une part et les ressources utilisées pour les produire , d’autre part .Dans une opération basée
sur l’efficience , pour un ensemble de ressources utilisés le produit obtenu est maximum, ou
encore les moyens utilisés sont minimum c'est-à-dire que l’efficience correspond à la meilleur
gestion possible des moyens , des capacités en relation avec les résultats.
L’efficience est « le rapport entre l’effort et les moyens totaux déployés dans une
activité d’une part, et l’utilité réelle que les gens en tirent sous forme de valeur d’usage
d’autre part »13.
11
GRANSTED.(I) « Impasse industriel » Edition du seuil , 1980 p33
12
BOISLANDELLE.(H.M) « Gestion des ressources humain dans la PME »Edition ECONOMICA ,1998 p139
13
GRANSTED .(I) OP. cit p 33
9
CHAPITRE I : LE CADRE THEORIQUE DE LA MESURE DE LA
PERFORMANCE FINANCIERE
Efficacité : mesure de la
réalisation des objectifs
interne
Performance
Efficience : réalisation
entre les moyens mis en
œuvre et le résultats
Source : BESCOS.PL.ETAL , Contrôle de gestion et management , montch 4eme édition, paris 1997,
p42.
2-2-3 La pertinence
2-2-4 L’économie
Par l’économie, on entend les conditions dans les quelles on acquiert des ressources
humaines et matérielles .Pour qu’une opération soit économique, l’acquisition des ressources
doit être faite d’une qualité acceptable et au cout le plus bas possible.
On peut ajouter que la performance oblige à une vision globale interdépendante de tous
les paramètres internes et externes, quantitatifs et qualitatifs, techniques et humains,
physiques et financière de la gestion.
10
CHAPITRE I : LE CADRE THEORIQUE DE LA MESURE DE LA
PERFORMANCE FINANCIERE
La mesure de la performance des entreprises ne peut constituer une fin en soi , elle vise
en effet une multitude d’objectifs et de buts qui se regroupent comme suit :
14
LORINO. Philippe, « Méthode et pratique de la performance »Edition d’organisation, paris 2003, p130.
11
CHAPITRE I : LE CADRE THEORIQUE DE LA MESURE DE LA
PERFORMANCE FINANCIERE
2-6-1 La rentabilité
La rentabilité est un indicateur qui représente la capacité d’une entreprise à realiser des
bénéfices à partir des moyens mis en œuvre .Il existe deux types de cette rentabilité
d’entreprise.
a- La rentabilité économique
Est la rentabilité réaliser par une entreprise en utilisant les capitaux permanents( fond
propre +les dettes ) ou bien les ressources interne plus externes.
Capitaux permanents
La rentabilité économique est utilisée par les dirigeants et les préteurs pour évaluer et
comparer la performance de l’activité.
Capitaux propre
Rentabilité économique
12
CHAPITRE I : LE CADRE THEORIQUE DE LA MESURE DE LA
PERFORMANCE FINANCIERE
Si la rentabilité financière et la rentabilité économique sont inférieures à zéro cela veut dire
qu’il y’a aucune rentabilité, et si elles sont comprises entre zéro et 5% la rentabilité est faible.
c- Rentabilité commerciale
2-6-2 La Profitabilité
Les acteurs de l’entreprise ont des attentes contradictoires ,les salariés des conditions de
travail confortables et les rémunération lus élevées alors que les dirigeants et leurs associes
souhaitent réaliser des bénéfices ,malgré que toute augmentation de salaire corresponde à une
baisse des profils ; la performance de l’entreprise ne peut être assuré sans la motivation des
individus du travail ,alors le dirigeant devra arbitrer entre les attentes des salariés et la volonté
de réaliser des bénéfices.
13
CHAPITRE I : LE CADRE THEORIQUE DE LA MESURE DE LA
PERFORMANCE FINANCIERE
Conclusion
Dans ce chapitre, nous a permis définir et comprendre les notion de base et les aspects
théoriques de l’analyse financière, et définir l’ensemble des aspects de la performance qui
considérée comme la concomitance de l’efficacité et l’efficience, et la mesure de la
performance sont nécessaires.
14
Chapitre II : L’aspect théorique de l’analyse
financière d’une compagnie d’assurance
CHAPITRE II : L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE
Introduction
L’entreprise d’assurance est une entité économique qui participe par sa valeur ajoutée à
une économie nationale, dont elle représente aussi une source de financement.
L’assurance est un service qui fournit une prestation lors de la survenance d’un risque,
la prestation, généralement financière, peut être destinée à un individu, une association ou une
l’entreprise, en échange de la perception d’une cotisation ou prime.
Dans ce chapitre, nous allons mettre en évidence, tout d’abord, la notion sur l’assurance,
puis les spécificités des états financière d’une compagnie d’assurance, nous focalisons sur les
outils de performance financière.
Les entreprises d’assurances sont classées parmi les institutions financières au même
titre que les banques et les sociétés de financements leur rôle économique et social étant la
transformation des risques individuels en risques collectifs.
Pour cela, les entreprise d’assurances doivent faire face à la profession qui consiste à
maitriser ces flux devant la diversité des intervenants dans les opération d’assurances à toutes
les étapes de leurs dénouements.
1-1Définition de l’assurance
L’assurance peut être définie : est une opération par laquelle une personne (l’assureur)
s’engage à réaliser prestation, dans le cadre d’un contrat d’assurance, au profit d’un autre
individu (l’assuré) lors de la survenance d’un risque et moyennant le paiement d’une
cotisation ou d’une prime.
D’une manière générale l’assurance peut être définit comme une réunion de personnes
qui, craignant l’arrivé d’un événement dommageable pour elles, se cotisent pour permettre à
ceux qui seront frappé par cet événement, de faire face à ces conséquence1.
1
François Couilbault, ConStant, Eliasheberg, Michel, Latrasse « Les grands principes de l’assurance »6em
édition, paris : L’ARGUS ,2003 P49
15
CHAPITRE II : L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE
L’assurance est un moyen de couvrir les conséquences financières des risques qui ne
peuvent être éliminer par les mesures de prévention , comme les autres mesures de
prévention , l’assurance à un cout proportionnel ou montant des garanties prévus et qui se
trouve nécessairement inclus dans celui des produits ou prestations vendues ou fournies par
l’assuré.
« l’assurance est une opération par la quelle une partie , l’assuré se fait permettre ,
moyennant une rémunération (la prime) , pour lui ou pour un tiers , en cas de réalisation d’un
risque , une présentation par une autre partie , l’assurance qui prenait en charge un ensemble
de risques , les compense conformément aux lois de la statistique »2.
L’assurance est un contrat par lequel l’assureur s’oblige , moyennant des primes ou
autres versement pécuniaires , de fournir à l’assuré ou un tiers bénéficiaire au profit duquel
l’assurance est souscrite , une somme d’argent , une rente ou une autre prestation pécuniaire ,
en cas de réalisation du risque prévu au contrat.
Toute opération d’assurance donne lieu à un contrat qui lie une société ou compagnie
d’assurance d’dénommée l’assureur , à une personne qui est l’assuré ou souscripteur dans ce
contrat , il précise que moyennant le paiement d’une rémunération appelée prime
d’assurance ou , plus brièvement prime , le souscripteur , ou un tiers désigné par lui , recevra
des prestations ou des indemnités en cas de réalisation d’un événement redouté appelé
sinistre (accident , vol , maladie , décès ….), à condition que cet événement se produise durant
la période de validité du contrat3.
une opération d’assurance est un contrat d’assurance consistant à fournir une prestation
financière ou de service lors de la survenance d’un risque au profit d’un assuré en échange du
2
Francois, Couilbault, Constant Elias berg « Les grandes principes de l’assurance »10 eme édition l’argus paris
2011. P57
3
CHRISTIAN, Hess : « Méthodes actuarielles de l’assurance vie » édition .Economica ,2000 P10
16
CHAPITRE II : L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE
paiement d’une prime périodique .Autrement dit , c’est une couverture financière de risque ,
une garantie financière contre les aléas de la vie quotidienne «(accident , vol , maladie etc.)
Pour bien cerner et comprendre l’opération d’assurance il est utile de définir ses éléments et
acteurs constitutifs
a- Le risque
Le risque doit être future (l’événement ne doit pas être déjà réalisé).
Le risque doit être aléatoire, c'est-à-dire qu’il dépend du hasard, (le risque incertain
mais toujours probable).le problème de l’incertitude pose celui des aspects différents
qu’elle peut prendre .Elle porter sur7.
Sa réalisation doit être indépendante de la volonté des parties contractantes (si une des
parties peut influencer sa réalisation, il ne constitue plus un risque assurable).
4
LAROUSSEP.AUGIC, « Petit LAROUSSE »éd,Librarie Larousse, paris 1972 P 395 .
5
Ali HASSID « Introduction à l’étude de assurances » éd ENAL Alger 1988, P 84
6
Jérome, yratman, Massuel, « international de l’assurance » 2em édition, paris Edition ECONOMICA, 2005, P17
7
Françoise CHAPUISAT, « Le droit des assurances »1 er édition presse universitaires de frances, paris, p 7
17
CHAPITRE II : L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE
La prime peut être définie comme « la somme d’argent que doit verser l’assuré en
contre partie de la garantie qui lui accorde l’assureur pour couvrir un risque »8.En d’autre
partie , une prime qui représente un montant défini ou la valeur de vente de la garantie ,
accorde sur la base d’un taux de sinistralité de l’objet assuré et quilui même établie ou
préalable.
C’est une opération d’assurance qui fait intervenir plusieurs personne, un assureur , un
assuré et éventuellement des tiers.9
a-L’assuré
il s’agit d’une personne physique ou morale désigné ainsi dans les condition particulière
du contrat d’assurance.
8
Ali HASSID ,op, cit p 93
9
http ; www, universalis,fr /enc yc lopede/ assurance économie – de l’assurance/L-le principe-de mutualisation
18
CHAPITRE II : L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE
b- Les souscripteurs
c- Le bénéficiaire
d- Les tiers
e- L’assureur
Les assurances de biens sont basées sur le principe indemnitaire selon lequel l’assurance
ne doit pas être une source d’enrichissement en d’autre termes, l’assurance doit remettre le
bien de l’assuré dans sa situation avant sinistre.
10
REGINE, MARQUET. « Technique d’assurance » 2em édition, paris Édition Foucher, 2015 ,P 14
11
Agnés, Pimbert, « L’essentiel du droit d’assurance » 2em édition paris, édition Gualine p 45
12
Jerome, Yeatman.Manuel, « international de l’assurance » 2eme édition paris édition Economica 2005P 376
19
CHAPITRE II : L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE
Les assurances de dommages constituent une garantie de patrimoine de l’assuré dans ses
composantes corporelles et incorporelles, dans le sens des assurances de choses et des
assurances de responsabilité .Ces dernières sont fondées sur le principe indemnitaire selon
lequel le bénéficiaire de l’assurance ne doit en aucun cas s’enrichir en recevant des
indemnités supérieures à son préjudice13.
Cette assurance est basée sur le principe indemnitaire selon lequel l’assurance ne doit
pas être source d’enrichissement en d’autre termes l’assurance doit remettre le bien de
l’assuré dans sa situation avant sinistre .Elle donne à l’assuré en cas de sinistre survenance du
risque prévu dans le contrat , le droit à une indemnité qui ne peut dépasser le montant de la
valeur de remplacement du bien assuré au moment du sinistre .14
b- La responsabilité civile
Toute l’entreprise en activité et tout individu est exposé au risque mettant en aux leurs
responsabilité, le fait de commercialiser des produits destinés à la consommation et contenant
des défauts, peuvent causer des incidents de plus en moins intenses provoquant ainsi des
litiges et des poursuites judiciaire couvert par la garantie défense et recours. D’autre exemple
peuvent être formules tel que le cas des professions libérales (comptable, notaire, médicine),
peuvent garantir à leurs clients ou patients, des indemnisations en cas d’actes délictueux ou
d’erreur de manipulation.
13
Yconne Lambert Faive, « Droit des assurances », Edition DOLLAZ ,10 em édition Lyon 1998, p45
14
L’article n° 30 de l’ordonnance 95-07 du 25 janvier 1995 relative aux assurances
15
Yconne Lambert Faive, ibid p4
20
CHAPITRE II : L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE
c- L’assurance automobile
L’assurance automobile est l’une des plus importante branche d’assurance (c’est la
première activité de l’industrie des assurances dans la plupart des marchés) dans les société
modernes vu que la circulation représente un risque de dommages corporels ou matériel .Elle
est représentée par un contrat destiné à la couverture du risque automobile et se compose de
plusieurs garanties telles que le vol , l’incendie, la responsabilité civil , le bis de glace et aussi
certains produits connexes peuvent s’ajouter ou contrat initial comme la défense et recours
contre les tiers.
L’assurance de personne est une convention de prévoyance entre l’assuré ,et l’assureur,
et par laquelle l’assureur s’oblige à verser au souscripteur ou bénéficiaire désigné une somme
déterminé sous forme de capital ou une rente en cas de réalisation de l’événement prévu au
contrat (art 60 de l’ordonnance 95 / 07)16
16
Art 60 de l’ordonnance n°95-07 du 25 janvier 1995 relative au assurances .
17
Art 60 de l’ordonnance n° 95-07 du 25 janvier 1995 relative au assurances .
18
Pierre-Henri DADE, Daniel HUET « les assurances de dommage aux bien de l’entreprise » éd l’argus, 1999
,paris p7
21
CHAPITRE II : L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE
Toutes Assurances
Notamment à l’avènement de sinistres dont l’ampleur est considérable, l’assureur ne peut pas
faire face étant donné, leur cout exorbitant dépassent la totalité des sommes collectées auprès
des assurés
Pour ce faire, les compagnies d’assurance font recours à deux techniques de division
(répartition) du risque, la coassurance et la réassurance Ces deux technique sont indispensable
et peuvent être mises en œuvre en même temps.
22
CHAPITRE II : L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE
1-2-4-1 La coassurance
Est une précaution des sociétés d’assurance pour pouvoir indemniser l’assuré.
Peu de gens le savent mais il arrive que les sociétés d’assurance fassent appel à d’autre
assureurs pour couvrir un assuré .Ce procédé s’appelle la coassurance .
Il s’agit généralement utilisé par les assureurs quand le risque est élevé et que le
montant des biens à garantir est lui aussi important.
Pour un même risque, le partage est horizontal , entre plusieurs sociétés d’assurance ,
chacun étant garante de la seul partie qu’elle à acceptée de prendre en charge .Chaque société
s’engage donc à prendre une quote-part (en pourcentage) du risque qu’elle décide de
coassurer 19.
1-2-4-2 La réassurance
La réassurance des sociétés d’assurances, parfois appelée assurance secondaire, celle –ci
ne peut pas exister sans l’étape préliminaire du transfert de risque que représente l’assurance
primaire. La réassurance fait partie du secteur de l’assurance de la finance en général20.
Un contrat est un accord de volonté entre plusieurs personnes les quels s’engagent a
exécuter une prestation.
Le contrat d’assurance est un contrat de risque ou l’assuré cède un risque, par définition
aléatoire à la compagnie d’assurance lorsque le contrat prévoit une franchise, l’assuré
conserve une partie du risque .La compagnie d’assurance accepte le risque en échange de la
prime21.
19
Bisenius.Roland, « l’assurance du particulier, assurance de dommages », volume 1er, Edition, Luxembourg,
promoculture ,2011 p29
20
Bisenius Roland ,Ibid, p30
21
SADEK TEWFIK EL MAHFOUD « Le diagnostic de la rentabilité pour une compagnie d’assurance »mémoire de
magistère en science commercial année 2010-2011
23
CHAPITRE II : L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE
Le contrat d’assurance, tout en étant régi par le code civil à l’instar de autres contrats
privés entre particuliers, revêt des attributs ou caractères propres les quels sont les suivants.
a- Le caractère synallagmatique
b- Le caractère consensuel
Veut signifie la naissance d’une entente, entre deux parties, laquelle se traduit par un
mécanisme de l’échange d’une prime et d’un contenu c’est-à-dire le risque à couvrir23.
c- Le caractère aléatoire
La bonne foi de l’assuré est une condition de cinq ans , aussi son honnêteté ne doit pas
être mise en doute.
L’assureur ne dispose d’aucune autre source d’information que celle de l’assuré lors de
la souscription du contrat, souhaité de la part de ce dernier, une sincérité dans ses
déclarations.
22
GOU.BEAUX. Gilles et VOIRIN pierre , « droit civil »Tomme I. 22Ed ,LGDJ PARIS 1989 P324
23
Ormancey Lisa, juriste en droit des assurances, http:/www juré travail, om ,article générale. Assurance /id,
p34
24
CHAPITREII :L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE.
Les états financiers à produire dans le cas d’une compagnie d’assurance sont identiques
à ceux d’une société industrielle ou commerciale.
2-1 Le bilan
En résumé, nous pouvons dire que le bilan représente une photographie de la situation
financière de l’entreprise à un instant donnée, ou l’actif répertorie tout ce que possède
l’entreprise et le passif répertorie tout ce que doit l’entreprise.
1
BARUCH Philipe et MIRVAL, Gérard, « Comptabilité général », France 1996 P 39.
2
PIGER .P, « Gestion financière de l’entreprise », Edition Economica, paris 1998, p22
3
DISLE, charlotte, MAESO, Robet, Michel, MEAV « Introductions à la comptabilité » paris DUNOD , 2017, P81
25
CHAPITREII :L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE.
Mt
Mt
Actif Amot Mt Net n-1 net
Brute
pro
Actif nom courant :
Ecart d’acquisition goodwill passif ou négatif
Immobilisation incorporelles
Immobilisation corporelles
Terrains
Bâtiments
Immeuble de placement
Autre immobilisation corporelles
Immobilisation en concession
Immobilisation en cour
Immobilisation financière
Titres mis en équivalence
Autre participations et créance rattachés
Autre titre immobilisés
Prêts et autre actifs financière non courants
Impôt différés actif
Fonds ou valeurs déposés auprès des cèdent
Total 1 Actif non courant
Actif courant
Provisions techniques d’assurance
Part de la coassurance cédée
Part de la réassurance cédée
Créance et emplois assimilés
Cessionnaire et cédant débiteurs
Assuré et intermédiaire d’assurance débiteurs
Impôts et assimilées
Autre créance et emplois assimilés
Disponibilité et assimilés
Placement et autre actif financière courant
Trésoreries
Total 2 Actif courant
Total Général Actif
Source : schéma bilan (actif) selon SCF
26
CHAPITREII :L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE.
Les actifs courants représentent les investissements à long terme d’une entreprise, dont
la valeur total ne sera pas réalisée au cours de l’exercice comptable. Il peut également s’agir
d’éléments qui n’ont pas de valeur intrinsèque ( tel que les actifs intangibles par exemples) ou
d’actifs sans échéance fixe comme les biens immobilier ou les terrains .
- Les actions (titres de propriété) : elles représentent une fraction dans le capital
rémunéré par des dividendes, elles sont valorisées à leur juste valeur.
- Les titres de participation.
- Autres placements en obligations (titres de créance) auprès des entreprises.
- Les prêts.
- Les provision techniques à la charge des réassureurs :il s’agit de la part des réassureurs
dans les provisions techniques ,ils viennent en diminution de l’engagement total de la
compagnie
- Les créances, il s’agit des créances d’exploitation issues des contrats d’assurances,
coassurance et de réassurance.
- Autres créance : acomptes au personnel, acomptes d’impôts.
- Les comptes financiers : trésorerie et équivalents de trésoreries.
4
DISLE , charlotte ,DISEL , Emmanuel « Comptabilité et information financière »paris, édition DUNOD,2016 P36 .
27
CHAPITREII :L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE.
Passif Mt N Mt N-1
Capitaux propres
Capital émis
Capital non appelé
Primes et réserve-réserve consolidées
Ecarts de réévaluations
Ecarts équivalences
Résultat net-résultat net part du groupe
Autres capitaux propres-rapport à nouveau
Part de la société consolidant
Part des minoritaires
Total1 : capitaux propres
Passif non courant
Emprunts et dettes financière Impôts
(diffères et provisionnés)
Impôts (différé et provisionné)
Autres dettes non courantes
Provision réglementées provisions et
Produits constatés d’avances
Passif non courant
Passif courant
Fonds de valeurs reçus des réassureurs
Provisions techniques d’assurances
Opération directes
Acceptations dettes et comptes rattachés
Cessionnaires et cédants créditeurs
Assurés et intermédiaires d’assurances
Créditeurs import crédit
Autres dettes
Trésorerie passif
Passif courants
28
CHAPITREII :L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE.
Le passif non courant regroupe tout ce que le business doit payer à une échéance
supérieure à l’année fiscale .Le passif non courant regroupe l’ensemble des sommes à payer
au cours des prochaines années.
Les passifs courants sont les obligations financière à court terme d’une entreprise qui
sont dues dans un délai d’un an ou dans le cadre d’un cycle d’exploitation normal. Un cycle
d’exploitation, également appelé cycle de conversion des liquidités.
En résumé, nous pouvons dire que le compte de résultat est un document comptable
synthétisant l’ensemble des charges et des produits d’une l’entreprise pour une année
(exercice comptable) ; faisant partie des états financière et ayant pour fonction d’indiquer le
5
N. LOTMANI « Introduction à l’analyse financière », édition, bleues, p 18
6
BRIQUET Ferri, « Les plans de financement » Edition Economica, paris 1997 ? P7 .
29
CHAPITREII :L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE.
Le compte de résultat fait partie des comptes annuels, il regroupe les produits et les
charges de l’exercice indépendamment de leur date d’encaissement au de paiement, il est
établi à partir des soldes des comptes de gestion qui sont :
III- Commissions de
réassurance
Subvention d’exploitation
d’assurance
IV- Marge d’assurance I-II (+) / (-) III
nette
30
CHAPITREII :L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE.
V- Résultat technique
opérationnel
Services extérieurs et autres -
consommations
Charges du personnel -
Impôts taxes et versements -
assimilés
Production immobilisées +
Autres produits opérationnels +
Autres charges opérationnels -
Dotation aux amortissements -
provisions et pertes de valeur -
Reprise sur perte de valeur et +
provisions
VI- Résultat financière
VII- Résultat ordinaire
avant impôts V+VI
Produits financière +
Charges financière -
VI- Résultat financière
VII- Résultat ordinaire
avant impôts V+VI
Impôts exigible /résultat ordinaire
25
Impôts différé / résultat ordinaire
Total des produits ordinaires
Total des charges ordinaires
VIII- Résultat net des
opérations ordinaires
Eléments extraordinaires (produits)
Eléments extraordinaire ( charges)
IX- Résultat
extraordinaires
X- Résultat net de
l’exercice
Source : Schéma bilan(CR) selon le SCF
2-2-3 La structure du CR
Les primes acquises correspondent à la proportion des primes émises ayant été acquise
au cours de la période comptable. Les primes émises couvrent la période indiquée dans la
31
CHAPITREII :L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE.
police d’assurance. La différence entre les primes émises et les primes acquises est une
somme provisionnée qui figure dans les réserves pour les primes non acquises, ces montants
sont traits comme des actifs appartenant aux assurés. Les concepts des primes acquises en
comptabilité des assurances concorde avec le principe d’enregistrement sur la base des droits
constatés dans les comptes nationaux.
Primes acquises à l’exercice =primes émises sur opération directes+primes acceptées –primes
émises reportées – prime acceptées reportées.
Prestation (sinistre) de l’exercice =prestations sur opérations directs et prestations sur acceptations.
c- Commissions de réassurance
32
CHAPITREII :L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE.
Résultat net des résultats ordinaires = total des produits ordinaires – total des charges
ordinaires.
33
CHAPITREII :L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE.
34
CHAITREII :L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE
L’équilibre financière minimum est lié à la solvabilité de l’entreprise. Selon cette règle,
il doit exister un équilibre minimum entre la durée de vie d’un actif et la durée de la ressource
de financement correspondant.
FRNG
Selon GRANGUILLOT Béatrice, Frances : « Le fonds de roulement net global
représente une ressource durable ou structurelle mis à la disposition de l’entreprise pour
financier des besoins du cycle d’exploitation ayant un caractère permanent »3 .
1
CONSO. P « La gestion financière de l’entreprise » Ed Dunod, paris p86
2
PEYRARD Josette « Gestion financier » ,1 er édition Gestion, 1990 P 44
3
GRANGUILLOT B Béatrice, Frances, « L’essentiel de l’analyse financière »12 éme édition 2014 P 107
35
CHAITREII :L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE
……………… …..FRN
Actif circulants
Dettes à court
terme
Compte tenu de l’égalité du bilan, le fonds de roulement liquidité peut se calculer par
deux méthodes différentes :
L’actif à plus d’un an doit être financier par des capitaux permanents.
Le fond de roulement net représente l’excédent des capitaux permanents sur l’actif
immobilisé, il constitue donc une enveloppe de capitaux permanents destinés à financier non
seulement les actifs durables, mais aussi une perte des actifs circulants.
4
CONSO pierre, « La gestion financière de l’entreprise » Edition Dunod, paris 1983 P 190
36
CHAITREII :L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE
Actifs immobilisé
Nets
Capitaux
permanents
Montant des capitaux « long » (permanent)
FRN.................
Ou :
Cette approche dite par le bas du bilan permet de calculer la part de l’actif circulant qui
n’est pas financière par le passif circulant.
37
CHAITREII :L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE
……FRN
Actifs
circulant
Dettes à
court terme
Source : COHEN.E « Analyse financière » 6 eme édition Ed , Economica ,paris 2006 P250.
Fond de roulement = 0 :
Cette situation exprime un équilibre minimum .Elle est théoriquement idéal, mais en
pratique, c’est une situation délicate, car il ya toujours des perturbations.
Cela signifie que l’actif circulant (à moins d’un an) est supérieur aux dettes à court
terme (DCT) .En d’autre termes la réalisation de l’actif à moins d’un an permet de couvrir les
dettes à moins d’un an.
Ainsi le fonds de roulement représente pour l’entreprise une marge de sécurité pour
faire face aux risques, et l’entreprise a un équilibre financière à long et court terme. Il ya un
excédent de capitaux stables pour financier l’actif circulant.
38
CHAITREII :L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE
3-1-2-1 Définition
« Le besoin en fond de roulement est lié directement aux valeurs d’exploitation aux
valeurs réalisables et aux dettes à court terme .Nous pouvons dire que c’est la part des actifs
circulants dont le financement n’est pas assuré par les passifs circulants .Ce financement se
trouve ,par suite, à la change de l’entreprise ,par le biais de son fond de roulement .5
La première méthode
BFR = (Valeur d’exploitation +valeurs réalisables)- (Dettes à court terme – dettes financière)
La deuxième méthode
BFR = (Actif circulant – valeur disponible)- (Dettes à court terme – dettes financière)
5
BOUYAKOUB Farouk, L’entreprise et le financement bancaire ; édition Casbah, Algérie, 2000, p 175
6
COHEN Elie, « Gestion financière de l’entreprise et développement financière »EditionEdicef , vanves, 1991
,P 131
39
CHAITREII :L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE
Dans ce cas, les emplois d’exploitation sont supérieurs aux ressources d’exploitation, le
solde positif obtenu indique le financement des besoins qui restent à la charge de l’entreprise
qu’elle pourra combler grâce à son fonds de roulement s’il est positif ou par un concours
bancaire.
Ceci voudrait simplement dire que les ressources d’exploitation sont inférieure aux
emplois d’exploitation, ce qui signifie que l’exploitation apporte plus des ressources de
financement à l’entreprise, il s’agit d’un BFR négatif, où il ya dégagement des ressources
dans l’entreprise.
Il s’agit d’un cas très exceptionnel ou les besoins d’exploitation sont intégralement
couverts par les ressources d’exploitation. Il n’ya donc pas de besoin généré par l’activité,
moins encore des ressources de financement dégagées
40
CHAITREII :L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE
La première méthode
La deuxième méthode
La trésorerie est la différence entre les valeurs disponibilité et les dettes financière à
court terme.9
7
BOUYAKOUB Farouk, « L’entreprise et le financement bancaire », édition casbah Algérie , 2000.P 175
8
COLASSE Bernard, « Gestion financière de l’entreprise » 3eme « édition, paris 1993, p 78
9
LOTMANI .N « Analyse financier » Edition page bleues alger 2003 ,p3
41
CHAITREII :L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE
Les BFR sont continuellement FR, il n’ya pas de trésorerie oisive mais risque de
dépendance financière à l’égard des banque, c’est une situation couteuse, c’est une situation
de découvert chronique.
« Un ratio est un rapport entre deux quantités variables entre lesquelles existe une
relation logique de nature économique ou financier .Sans ce lien logique, un ratio est un
simple chiffre inexploitable dans le diagnostic financier »10 .
« Un ratio peut être défini comme est un rapport entre deux grandeurs caractéristiques
de l’activité de l’entreprise, de sa situation économique ou de ses performances .En lui-même
un ratio n’as pas de signification .Toute fois, il faut le comparer à des références sectorielles
et suivre son évolution dans le temps »11 .
Les ratios peuvent être utilisés dans le but de mieux suivre l’évolution économiquede
l’entreprise. La méthode des ratios est surtout, un moyen d’assurer une étude comparative
10
Herbert de la Bruslerie, « Analyse financière » Edition DUNOD ,4 eme Edition, paris 2010 P190
11
Akim. A Tairon « Analyse et décision financière »EditionHarmattion 2007, p50
42
CHAITREII :L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE
dans la mesure ou un ratio en lui-même ne signifie rien et que c’est la comparaison dans le
temps et ou dans l’espace est instructive .Par conséquent les ratios être utilisés pour :
Il s’agit d’un ratio très utilisé qui se calcul sur la base interne de l’entreprise.
Ce ratio mesure la croissance du portefeuille en nombre du contrat, elle explique d’une part,
par le nombre d’affaire nouvelle t d’une autre part le nombre de résiliation.
43
CHAITREII :L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE
a- Le ratio de sinistralité
Le taux de sinistre de l’entreprise est calculé à travers un rapport entre les sinistres et les
prime acquise de l’entreprise.12
12
Mr SADEK TEWFIK EL MAHFOUD « Le diagnostic de la rentabilité pour une compagnie d’assurance »
mémoire de magister science commerciales ,Année 2010-2011
44
CHAITREII :L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE
Ce ratio est très utilisé en assurance, et elle reflète la proportion de la charge sinistre
rapportée prime acquise.
Charge sinistre = Les sinistre payés + provision pour les sinistre à payé – la part des réassureurs
dans les sinistres à payé +les recours payé – recoure encaissée.
Ce ratio traduit la proportion (coute part) différentes charge de gestion par rapport au
prime acquise, son objectif étant toujours de réduire.
c- Le ratio combiné
Il permet de centraliser tous les couts autour d’un seul cout qui est la moyenne. Le cout
moyen permet de définir la prime brute ou la tarification.
= Total règlement année N / Nombre dossier sinistre réglés + classé Sant suite
13
Mr SADEK TEWFIL EL MAHFOUD « le diagnostic de la rentabilité pour une compagnie d’assurance » mémoire
de magister science commercial année 2010-2011
45
CHAITREII :L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE
e- La cadence de règlement
C’est un indicateur de performance de gestion, il mesure le rythme de règlement des
dossiers sinistres, elle est calculé de deux manière.
Ou
= (Dossiers réglés + dossiers classés sans suite) / (Stock initial + dossiers déclarés + les repris)
Ce ratio mesure la capacité de l’entreprise à payer ses dettes à court terme en utilisant
ses actifs à court terme .Ce ratio être supérieur à 100%
46
CHAITREII :L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE
c’est le rapport dégagé pour l’actionnaire (le résultat net) et l’investissement de l’actionnaire
(les capitaux propre), exprime la rentabilité pour l’actionnaire de son investissement dans la
société14
Les ratios de rentabilité de l’activité sont complétés par les ratios de rentabilité de
capitaux qui rapprochement un élément de résultat et un élément de moyen mis en œuvre
appelé « capital investi ».
14
MELYON.G « Gestion financière » 4eme édition, ed Bréal 2004,p 167 ;
15
MELYON.G Ibid p167
47
CHAITREII :L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE
a- Ratio de l’endettement
Provision technique à la charge des réassureurs (actif) / Provision technique opérations directes
(passif).
Prime émise
48
CHAITREII :L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE
Prime acquise
= prime acquise année (N) – Prime acquise année (N-1) / Prime acquise (N-1)
Prime émise = Prime acquise, l’lorsque il s’agit des contrats dont l’échéance est au 31/12
=Marge d’assurance nette (N) Marge d’assurance nette (N-1) / Marge d’assurance nette
Ce ratio permet de dégager l’excédent du chiffre d’affaires après déduction de toutes les
charge techniques, charge financière, les charge financière.
Cette ration mesure l’excédent de la marge d’assurance nette sur les charges
rémunérées par cette dernière (charge de fonctionnement + dotations).
49
CHAITREII :L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE
16
EYROLLES. Jean Lochard, Les ration qui comptent, 2eme éd , Edition d’organisation – troisième tirage
,2008 ? p 73
50
CHAITREII :L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE
h- Ratios de productivités
Ce ratio mesure la capacité d’un moyen (l’actif) mis en œuvre afin de réaliser le chiffre
d’affaires.
Conclusion
L’analyse financière des états financière d’une société d’assurance à pour l’objet de
déterminer la situation financier et l’utilisation rationnelle des ressources de cette dernière à la
51
CHAITREII :L’ASPECT THEORIQUE DE L’ANALYSE FINANCIERE
D’UNE COMPAGNIE D’ASSURANCE
fin .Pour cela l’analyse financier va calculer et interprété l’ensemble des indicateurs clés des
ratios pour divers états financière afin de découvrir les points fort et les points faibles de la
société (bilan, TCR) de la société d’assurance.
52
Chapitre III : Etude de la performance
financier de la CAAR par l’analyse financière
CHAPITRE III :L’ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CAAR PAR L’ANALYSE FINANCIERE.
Introduction
D’après tous les aspects théorique que nous avons vus dans les deux chapitre
précédents, nous avons abordé les différents théorique concernent la mesure de la
performance financière et l’analyse financière, cependant une présentation théorique ne sera
jamais complète si elle ne comporte pas en appui pratique .Pour cela, il est temps de mener
une analyse concrète sur l’entreprise que nous avons retenue, il s’agit de traduire nos
connaissance théorique sur cas réel.
Est une agence publique d’assurance qui a été crée le 12 décembre 1963 selon l’arrêté
du Ministère de l’économie Nationale du 11 décembre 1963.A l’origine, cette agence était une
agence mixte Algéro-Egyptienne (Algérie 61% du capital, l’Egypte 39% du capital), avant
qu’elle ne soit institutionnellement monopolisée par l’Etat sur les opérations d’assurance par
l’ordonnance N°66.127, le 27 Mai 1966, ayant conduit) la nationalisation de la CAAR par
l’ordonnance N°66.129. En cette période la CAARa connu un développement de type
53
CHAPITRE III :L’ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CAAR PAR L’ANALYSE FINANCIERE.
classique, une agence fortement centralisée, gérant des affaires apportées par des agents
privés.
Avec l’avènement des réformes économiques, la CAAR a été transformée en agence par
action (SPA), le 27 janvier 1982. Cette transformation s’est accompagnée de la levée de la
spécialisation des compagnies d’assurance et la pratique de nature différentes, ce qui a élargie
son champ d’activités aux autres risques.Actuellement la CAAR pratique tous les risques y
compris les risques agricoles. Son niveau de développement, ses capacités financières et sa
dimension nationale ont contribué à l’augmentation de son capital social qui est passé de 500
million de dinars en 1992 à 16 milliards de dinars en 2008.
Suite à la libération du marché des assurances en 1995, la CAAR s’est trouvée dans la
nécessité de redéployer son réseau commercial pour faire face à une concurrence de plus en
plus accrue.
C’est ainsi qu’elle a diversifié son réseau en agréant des généraux, d’une part, et d’autre
en transformant le régime de rémunération du personnel des agences intégrées désormais payé
au revenu proportionnel au chiffre d’affaires réalisé.
54
CHAPITRE III :L’ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CAAR PAR L’ANALYSE FINANCIERE.
1
www.CAAR.DZ
55
CHAPITRE III :L’ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CAAR PAR L’ANALYSE FINANCIERE.
- Maritime ;
-Terrestre ;
-Fluvial ;
-Aérien.
f- Assurance automobile
56
CHAPITRE III :L’ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CAAR PAR L’ANALYSE FINANCIERE.
Pour la CAAR, la filiation revêt un caractère stratégique visant à organiser ses activités
techniques et à départir des services de soutien dans le but de concentrer ses forces
potentielles sur le métier d’assurance.
- La direction générale ;
- Le réseau de distribution
57
CHAPITRE III :L’ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CAAR PAR L’ANALYSE FINANCIERE.
58
CHAPITRE III :L’ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CAAR PAR L’ANALYSE FINANCIERE.
DGA technique
Division Risque des particuliers Division risque d’entreprise Cellule chargée de la gestion des
/professionnels assurances de personnes
03 Centres de formation
59
CHAPITRE III :L’ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CAAR PAR L’ANALYSE FINANCIERE.
La direction générale, dont le siège social est situé à Alger (5.BD.Ernesto CHE
Guevara), subdivisée en sous directions régionales qui sont en nombre de 15 implantées sur le
territoire national comme nous le montre le tableau ci-dessous :
Chaque direction régionale est organisée par fonction selon le modèle suivant :
- Marketing : Service animation et suivi du réseau commercial ; Service statistique et suivi des
réalisations.
60
CHAPITRE III :L’ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CAAR PAR L’ANALYSE FINANCIERE.
61
CHAPITRE III :L’ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CAAR PAR L’ANALYSE FINANCIERE.
Direction régionale
Service inspection
Service Service
Service incendi, Service risque Service de
Auto risque industriel
multirisque divers transport
agricoles
CATNAT responsabilité civil
Service animation et
Service statistique et suivi des
Marketing suivi du réseau
réalisations
commercial
Informatique
Service soft Service hard
Bancassurance
Service technico-commercial Service des
indemnisations
62
CHAPITRE III : L’ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CAAR PAR L’ANALYSE FINANCIERE.
Les comptes annuels de l’agence sont établis conformément aux nouveaux systèmes
comptable et financier et aux principes comptables généralement admis.
Nous commerçant cette section par la présentation du bilan de la CAAR , qui représente
une synthèse de l’ensemble des emplois et des ressources dont dispose l’entreprise a une date
données, puis on va présenter le compte de résultats des trois dernières années 2015,2016,
et2017
2-1 Le bilan
63
CHAPITRE III : L’ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CAAR PAR L’ANALYSE FINANCIERE.
64
CHAPITRE III : L’ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CAAR PAR L’ANALYSE FINANCIERE.
Du tableau ci-dessus , nous constatons une augmentation dans l’actif non courant de la
CAAR de 20.12% en 2016 par rapport à 2015 .Ceci peut être expliqué par la hausse des
immobilisations corporelles et financière successivement de 95.68% ,1.86% et ce malgré la
baisse des immobilisations incorporelles de 10.96% .Toute fois celui –ci a connu une baisse
de prés de 9.85% en 2017 et ce rapport à la baisse des immobilisations incorporelles de prés
de 23.58% ainsi qu’à la baisse des immobilisation financière de 14.79%.
Nous constatons que les actifs courants ont connu une hausse consécutive durant les
deux derniers exercices, à savoir, 9.06% en 2016 et 13.43% en 2017.Celle –ci est due à la
hausse significative de 116.72% des disponibilités en 2017 par rapport à 2016
Nous constatons aussi une baisse dans les créances de 17.65% durant la même période,
ce qui peut être expliqué par la prise en main de la gestion des créances au niveau de la
CAAR et ce par rapport à l’obligation des assurés de paiement par échéancier limité.
65
CHAPITRE III : L’ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CAAR PAR L’ANALYSE FINANCIERE.
Total actif :
Du tableau ci-dessus, nous constatons une hausse de prés de 17.97% dans le total actif
de la compagnie en 2016 par rapport à 2015, ceci est en conséquence de la hausse de l’actif
non courant et courant .Cependant, celui-ci a connu une baisse de 5.68% en 2017 par rapport
à 2016 , ce qui est du , comme cité précédemment , à la baisse de l’actif non courant et ce
malgré la hausse de l’actif courant.
66
CHAPITRE III : L’ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CAAR PAR L’ANALYSE FINANCIERE.
Ecart d’équivalence
Autres capitaux propres - - - -
–report à nouveau
Résultat de l’exercice 3 386 316 3 121 993 3 250 885 -0.08 4.13
TOTAL I CAPITAUX 32 660 446 34 195 181 35 946 066 4.7 5.12
PROPRES
Emprunts et dettes 1714 4 727 344 3 783 243 275 707.7 -19.97
assimilés
Impôts (différés et
provisionnés)
Autres dettes non - 1 627 445 581 690 - -64.26
courantes
Provisions non 2 048 345 2 125 438 2 289 014 3.76 -64.26
réglementées
Provisions et produits 1 649 855 1 516 897 1 710 055 -8.06 12.73
constatées d’avance
(sauf 155)
Fonds de valeurs reçus 1 892 959 1 406 044 1 326 417 -25.72 -5.66
des réassureurs
TOTAL II PASSIFS 5 592 873 11 403 168 9 690 420 103.89 5.12
NON COURANTS
Provisions directes 28 086 373 26737 213 26 906 584 -4.8 0.26
Acceptations 270 806 409 469 227 825 51.2 -44.36
Cessionnaires et cédants 1 406 915 2 314 632 2 920 922 64.52 26.19
créditeurs
Assurés et intermédiaires 544 476 479 683 472 849 -11.9 -1.42
d’assurance créditeurs
Impôts crédits 1 634 287 1 726 566 1 366 885 5.65 -20.83
Autres dettes (sauf 444- 6 349 093 13 127 570 7 878 912 106.76 -39.98
445-447)
Trésorerie passif 126 959 62 964 7 535 -50.42 -88.03
TOTAL III PASSIF 38 418 909 44 858 097 39 681 512 16.76 -11.54
67
CHAPITRE III : L’ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CAAR PAR L’ANALYSE FINANCIERE.
COURANTS
TOTAL GENERAL 76 672 228 90 456 448 85 317 998 17.98 -5.68
PASSIF
Source : Elaborer par nous même à partir de l’actif du bilan de la CAAR
Dans le tableau suivant nous présentons les capitaux propres inscrits dans le bilan de
la CAAR durant les années 2015,2016et 2017.
Du tableau ci-dessus, nous constatant que les capitaux propres ont augmenté en 2016
par rapport à 2015 de 4.7% suite a l’augmentation des réserves de 19.6% et les écarts
d’évaluation de 8.13%, malgré la baisse du résultat de 0.08%.
Toute fois celui-ci a connu une augmentation de prés de 5.12% en 2017 par rapport a
2016 suite a la hausse de 50% de capital émis et de résultat de l’exercice.
Dans le tableau suivant nous présentons les dettes à long et à moyen terme inscrites
dans le bilan de la CAAR
68
CHAPITRE III : L’ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CAAR PAR L’ANALYSE FINANCIERE.
Du tableau ci-dessus, nous remarquons que le total passif non courant a augmenté en
2016 par rapport à 2015 de 103.89%, ce qui du a l’augmentation des emprunts de la situation
s’améliora en 2017 suite a la baisse de 15.02% par rapport à 2016, ce qui du à la diminution
des emprunts de 17.97% et les autres dettes non courantes de 64.26%.
Dans le tableau suivant nous présentons les dettes à court terme de bilan de la CAAR
69
CHAPITRE III : L’ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CAAR PAR L’ANALYSE FINANCIERE.
Du tableau ci-dessus, nous constatons une augmentation de 16.76% en 2016 par rapport
à 2015 suite a l’augmentation des dettes de 106.76%
Par contre en 2017 y avait une diminution de 11.54% par rapport à 2016 , ce qui du a la
diminution des dettes de 39.98%.
Dans ce tableau nous remarquons que le total de passif a augmenté de 17.98% en 2016
par rapport à 2015, suite a l’augmentation de passif non courant de 103.89%
Tandis qu’en 2017 a connu une diminution de 5.68% par rapport à 2016 qui revient à la
diminution de passif courant de 11.54%.
70
CHAPITRE III : L’ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CAAR PAR L’ANALYSE FINANCIERE.
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CHAPITRE III : L’ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CAAR PAR L’ANALYSE FINANCIERE.
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CHAPITRE III : L’ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CAAR PAR L’ANALYSE FINANCIERE.
Le tableau ci-dessus nous montre la marge d’assurance durant les années 2015 ,2016 et
2017, nous remarquons que cette marge a enregistré une augmentation de 10.48% en 2016 par
rapport à 2015, suite a la diminution des prestations de 9.88%.
Par contre en 2017 a marqué une diminution de 26 % par rapport à 2016, ce qui du a
l’augmentation des prestations de 3.41%.
Dans ce tableau montrant le résultat technique opérationnel de la CAAR, nous remarquons que
durant les exercices de 2015,2016 et 2017ce dernier est diminué respectivement de 10.25% en 2016
par rapport à 2015 et de 18.37% en 2017 par rapport 2016, en fait cette diminution est due
principalement et provisions surtout en 2017.
73
CHAPITRE III : L’ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CAAR PAR L’ANALYSE FINANCIERE.
Dans ce tableau retraçant le résultat net de la CAAR a diminué de 7.8 % en 2016 par
rapport à 2015, suite à la baisse de résultat technique opérationnel. Par contre en 2017 cette
résultat a augmenté d’un taux de 4.13% par rapport à 2016 , ce qui du à l’augmentation de
résultat financière de 21.59% , malgré que la diminution de résultat technique opérationnel de
18.37 %.
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CHAPITRE III : L’ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CAAR PAR L’ANALYSE FINANCIERE.
Source : Elaborer par nous même à partir des états financière de la CAAR
Le ratio S/P a connu une baisse de 5.21% en 2016 par rapport à 2015 suite à la
diminution des sinistres survenus de -9.90%, ce ratio reste dans la norme (inférieure à 1)
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CHAPITRE III : L’ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CAAR PAR L’ANALYSE FINANCIERE.
Ce ratio a connu une augmentation durant les trois dernières années 2015/2016/2017
successivement de 2.92% et3.29%suite la hausse des frais de gestions de 6.37% en 2016 et
8.04% en 2017.
Ce ratio a connu une diminution de 5.23% en 2016 qui est du a la diminution des charge
de sinistres et les frais de gestion d’un total de -6.71%, ce ratio reste dans la norme (<1)
On constate l’augmentation de 1.21% EN 2017, ce qui due à la hausse des charge des
sinistre d’un total de 1.48%.
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CHAPITRE III : L’ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CAAR PAR L’ANALYSE FINANCIERE.
Nous constatons que le ratio de liquidité de la CAAR ne dépasse les 100% durant les
trois dernières années, d’où nous pouvons dire que l’actif courant de cette compagnie ne
couvre pas les dettes à cours terme et ce malgré sa hausse de 10.20% en 2017.
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CHAPITRE III : L’ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CAAR PAR L’ANALYSE FINANCIERE.
actif(2)
Ratio (1)/(2) +4.42% +3.45% +3.81% -0.97% +0.36%
Source : Elaborer par nous même à partir de bilan de la CAAR
Du tableau N°06, nous réalisons que la rentabilité économique de la CAAR varie entre
3 et 4% durant les trois dernièresannées .Celle –ci a connu une baise de presque 0.97% en
2016 par rapport à 2015, ce qui pet être expliqué par la baisse du résultat net de 7.80% . En
2017, la CAAR a enregistre un taux de rentabilité économique de 3.81% , soit une hausse
insignifiante de 0.36% par rapport à 2016 et ce malgré la hausse du résultat net de 4.13% le
total actif a baisse de 5.68%.
Années Evolution de
ratio
2015 2016 2017 2016/2015 2017/2016
Fonds 32660446 34195181 35946066 +4.69% +5.12%
propres (1)
Dette LT(2) 5592873 11403168 9690420 +103.89% -15.01%
Ratio (1)/(2) 583.97% 299.87% 370.94% -284.1% +71.07%
Source :Elaborer par nous même à partir des bilans de la CAAR
Durant les trois dernière années, le ratio d’autonomie financière au niveau de la CAAR
dépasse de loin 100% surtout en 2015, ou il a atteint plus de 5 fois ce seuil ( voir Tableau N°
07).
Ce ratio a connu une baisse de 284.10% en 2016 par rapport à 2015 et ce à cause de la
hausse des dettes a long terme de 103.89%. Par ailleurs, il a connu une hausse de 71.07% en
2017 par rapport a2016, justifiée par la hausse des fonds propres de 5.12% et la baisse des
DLT de 15.01%.
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CHAPITRE III : L’ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CAAR PAR L’ANALYSE FINANCIERE.
Durant les trois dernières années, à partir du tableau N°08, nous constatons que les
dettes a long terme de la CAAR représentent prés de 33.35% de ses capitaux propres en 2016
avec une hausse de 16.23% par rapport à 2015, ce qui peut être expliqué par la hausse des
DLT de 103.89% durant la même période .
Tout fois, en 2017, ce ratio (d’endettement) a baisse de 6.39% par rapport à 2016 pour
arriver au taux de 26.96%, ce qui situ à la baisse des DLT de prés de 15%.
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CHAPITRE III : L’ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CAAR PAR L’ANALYSE FINANCIERE.
Par contre, la régression de la marge d’assurance nette en 2017 par rapport à 2016 de -
2.96% était due à l’augmentation des prestations de l’exercice afférent ou le montant est passé
de 212730712 DA en 2016 à 13164513 DA en 2017 avec un taux 3041%.
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CHAPITRE III : L’ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CAAR PAR L’ANALYSE FINANCIERE.
A travers ce ratio nous pouvons constater que la marge bénéficiaire est restée presque
stable durant les années 2015,2016 et 2017 avec des petites diminutions de -0.77% en 2016
par rapport à 2015 et une petite augmentation de 0.73% en 2017 par rapport à 2016.
Le résultat net représente en moyenne 13.87% de primes émises dans les trois dernières
années.
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CHAPITRE III : L’ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CAAR PAR L’ANALYSE FINANCIERE.
Ce ratio a connu une augmentation de 5.12% en 2016 par rapport à 2015, malgré la
diminution du CA de -1.12%.
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CHAPITRE III : L’ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CAAR PAR L’ANALYSE FINANCIERE.
La rentabilité des primes émises à augmenté en 2016 par rapport à 2015 de 0.17% et en
2017 par rapport à 2016 de 1.57 % à l’augmentation de résultat financière de 0.14 % en 2016
et 21.5 % en 2017.
La rentabilité des primes acquises est restée presque stable durant ces années a connu
des petites augmentations de 0.08 % en 2016 par rapport à 2015 et 1.42% en 2017 par rapport
à 2016.
Conclusion
A partir de l’étude financière de la CAARque nous avons effectué sur la base des bilans,
des comptes des résultats et de l’analyse par la méthode des ratios pendant les trois années
successives,2015 et 2016, 2017 nous a permis d’avoir un aperçus sur la situation financière de
cette compagnie.
83
CHAPITRE III : L’ETUDE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE
LA CAAR PAR L’ANALYSE FINANCIERE.
de roulement net positifs en 2014 et 2015 ,et un BFR positif en 2014 .Ainsi une bonne
capacité d’autofinancement , une trésorerie positive durant les trois années, un degré de
solvabilité élevé. Tous ces éléments nous permettent de dire que la structure financière de la
STH est saine.
84
Conclusion générale
Conclusion générale
Dans ce sens, notre travail de recherche a tenté de mettre l’accent sur la réalité de
l’analyse financière au niveau de compagnie Algernniene d’assurance et réassurance CAAR
Afin de bien mener notre travail nous avons procédé au traitement d’un cas pratique
portant sur l’analyse des états financière ( bilans et comptes de résultat) de la compagnie
Algernniene d’assurance et réassurance pendant les trois années successives 2015,2016,2017 .
Le but de l’analyse de la situation financière est de découvrir les points forts et faibles
de l’agence en s’appuyant sur un certain nombre d’outils et technique, tel que le calcul des
indicateurs de l’équilibre financière (FR, BFR, et trésorerie) l’analyse par la méthode des
ratios ,ce qui nous permis de porter un jugement sur la santé financière de la CAAR.
Grace à ces différentes analyse des états financière dans ce travail, nous avons constatés
que la CAAR arrive à tous ces éléments nous ont permis de dire que la structure financière de
la CAAR.
En outre, il y a lieu de souligner que ce travail nous a permis de nous exercer sur le
terrain, et de mettre en pratique nos connaissances cumulés durant notre cursus universitaire
ainsi que l’acquisition de nouvelles connaissances.
85
Liste des tableaux
Liste des tableaux :
Figure 06 Organigramme de la 67
direction générale
Figure 07 Organigramme de la 70
direction régionale
Liste de schémas :
Introduction…………………………………………………………………………………………………………………..04
2.2.1. L’efficacité………………………………………………………………………………………………………09
2.2.2. L’efficience………………………………………………………………………………………………………09
2.2.3. La pertinence……………………………………………………………………………………………………10
2.2.4. L’économie………………………………………………………………………………………………………10
2.6.1 Rentabilité……………………………………………………………………………………………………11
a- La rentabilité économique…………………………………………………………………………12
Conclusion ……………………………………………………………………………………………………………21
a- Le risque……………………………………………………………………………………………………17
b- La prime ou cotisation………………………………………………………………………………18
c- La prestation de l’assureur………………………………………………………………………………18
a- L’assuré…………………………………………………………………………………………………………..18
b- Les souscripteurs…………………………………………………………………………………………….19
c- Le bénéficiaire…………………………………………………………………………………………………19
d- Les tiers……………………………………………………………………………………………………………19
e- L’assureur…………………………………………………………………………………………………………19
a- L’assurance de biens………………………………………………………………………………..20
b- La responsabilité civile…………………………………………………………………………………20
c- L’assureur automobile………………………………………………………………………………….21
1.2.3.2 Les assurances de personne …………………………………………………………………………21
1.2.4.2 La réassurance………………………………………………………………………………………………23
a- Le caractère synallagmatique…………………………………………………………………24
b- Le caractère consensuel……………………………………………………………………………….24
b- Actif courant…………………………………………………………………………………………….27
d- Commissions de réassurance………………………………………………………………………………32
g- Résultat financière……………………………………………………………………………………………..32
g - Résultat extraordinaire……………………………………………………………………………………33
3.1.2.1. Définition………………………………………………………………………………………………39
3.1.3. La trésorerie………………………………………………………………………………………………………41
b- Le taux de résiliation…………………………………………………………………………………………43
a- Le ratio de sinistralité………………………………………………………………………………………………44
c- Le ratio combiné……………………………………………………………………………………………………45
e- La cadence de règlement…………………………………………………………………………………………46
h- Ratio de productivité…………………………………………………………………………………………51
Conclusion……………………………………………………………………………………………………………………51
Introduction …………………………………………………………………………………………………………………53
e-Assurance automobile……………………………………………………………………………………………………..56
2-1 Le bilan…………………………………………………………………………………………………………………………63
Total actif………………………………………………………………………………………………………………………….66
Introduction………………………………………………………………………………………………………………….75
Conclusion……………………………………………………………………………………………………………….83
Conclusion générale………………………………………………………………………………………………..85
Bibliographie
Liste d’ouvrages :
EYROLLES, Jean Lochard, « Les ratios qui coptent » 2eme éd, Edition d’organisation 3eme
tirage 2008
GOUI.BEAUX. Gilles et VOIRIN pierre « Droit civil » Tomme .I 22 édition LGDJ paris
1989
HERBERT de la Bruslerie « Analyse financière » Edition DUNOD, 4eme édition paris 2010.
MARION, Alain « Analyse financière concepts et méthodes » ,4em édition, paris DUNOD
2007
Ormanceytisa, juriste en droit des assurances, http : WWW JUR2 TRAVAIL OM ARTICLE
G2NERAL ASSURANCE /id
PEYRARD Josette « Gestion financière » 1 er édition Gestion1990.
Pierre –Henri DADE, Daniel HUET « Les assurances de dommage aux bien de l’entreprise »
édition l’argus 1999.
WILFRIED.Niessen, CHANTeux, Anne « Les tableaux de bord et bisness plan » Edition des
chambres de commerce et industriel, 2005.
Yconne Lambert Faive « Droit des assurances »édition DOLAZ 10em édition LYON 1998.
Mémoires :
LES ARTICLES :
LES SITES :
WWW.CAAR.DZ