Note 2347 20062018-Filliales++++
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N°2347/SEPMBPE/DGI-DLCD
NOTE DE SERVICE
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Direction générale des Impôts –Abidjan – Plateau - Cité administrative – Tour E – 10èmeétage – BP V 103 Abidjan Tél. 20 21 10 90 – Fax : 20 22 87 86
Site web : www.dgi.gouv.ci – Email : [email protected] Ligne verte : 800 88 888
– les transformations d’entreprises individuelles en sociétés unipersonnelles ;
– les transformations de succursales d’entreprises étrangères en sociétés de
droit national ou vice versa ;
– les changements de forme juridique des sociétés (transformation de SARL en
SA par exemple ou transformation de sociétés de personnes en sociétés de
capitaux) ;
– les fusions-absorptions ;
– les dissolutions-confusions de sociétés.
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Les services sont par ailleurs appelés à veiller de façon stricte à
l’accomplissement jusqu’à leur terme, des formalités administratives de
cessation de l’entreprise individuelle.
Il convient également de préciser qu’en cas de cession ultérieure de la société
unipersonnelle à une tierce personne, ou en cas de perte de la qualité de
société unipersonnelle par l’ouverture du capital à d’autres associés
(transformation de la société unipersonnelle en société pluripersonnelle), les
services des Impôts devront obligatoirement en être avisés, afin de procéder à
l’attribution systématique d’un nouveau numéro de compte contribuable à la
société, différent de celui jusque-là utilisé.
Dans ce cas, il y a lieu de procéder à l’accomplissement des formalités de
cessation des activités de la société unipersonnelle, suivie de la création et de
l’immatriculation de la nouvelle entité juridique.
2.1.2. Traitement fiscal
Au plan fiscal, la transformation d’une entreprise individuelle en société
unipersonnelle est considérée comme la continuité de la même personne. Il
s’ensuit les conséquences ci-après.
2.1.2.1. Au niveau de l’entreprise individuelle
Quelle que soit l’opération juridique adoptée pour sa réalisation, la
transformation d’une entreprise individuelle en société unipersonnelle ne rend
pas immédiatement exigibles les impositions non encore échues au moment
de la réalisation de l’opération.
2.1.2.2. Au niveau de la société unipersonnelle nouvellement créée
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Il est précisé que la société unipersonnelle créée par transformation d’une
entreprise individuelle ne peut bénéficier de ces dispositions, dans la mesure
où cette transformation est fiscalement considérée comme la continuité de la
même entreprise. La société unipersonnelle devra donc acquitter l’impôt
minimum forfaitaire et la contribution des patentes au titre de l’année de sa
création, dans les conditions de droit commun.
En matière de crédit de départ de taxe sur la valeur ajoutée et
d’amortissement de biens immobilisés
Aucun crédit de départ en matière de taxe sur la valeur ajoutée ne peut être
constaté par la société unipersonnelle nouvelle, du fait de l’entrée dans son
patrimoine de biens appartenant auparavant à l’entreprise individuelle.
Par ailleurs, ces biens ne doivent pas faire l’objet d’un nouvel amortissement ;
ils doivent en effet être amortis sur leur valeur nette comptable, constatée au
moment de la transformation de l’entreprise et sur la durée d’amortissement
restant à courir, en tenant compte des annuités déjà pratiquées.
2.2. Transformation de succursale en société de droit national ou vice
versa
Selon l’article 120 de l’Acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales
et du groupement d’intérêt économique, les succursales d’entreprises
étrangères installées dans l’espace OHADA doivent être apportées à une
société de droit national existant ou à créer d’un des pays membres, au-delà
d’une durée de deux ans de présence dans cet espace.
Lorsque cette situation donne lieu à la création d’une société de droit national,
elle est traitée comme suit.
2.2.1. Traitement administratif
Au plan administratif, il est procédé comme en matière de transformation
d’entreprise individuelle en société unipersonnelle.
Ainsi, la nouvelle société de droit national doit être enregistrée au fichier des
contribuables de la Direction générale des Impôts sous le numéro de compte
contribuable déjà utilisé par la succursale. Une simple déclaration de
modification des conditions d’exploitation sera souscrite et les services
compétents procèderont aux corrections informatiques nécessaires à la prise
en compte du nouveau statut juridique de l’entreprise.
L’on peut également rencontrer la situation inverse, c'est-à-dire celle dans
laquelle une société de droit national, détenue à 100 % par une société
étrangère, décide de se transformer en succursale de l’entreprise étrangère.
En tout état de cause, le même traitement administratif devra être appliqué à
cette situation.
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2.2.2. Traitement fiscal
La transformation d’une succursale en société de droit national en application
des dispositions de l’OHADA est fiscalement traitée, au regard de tous les
impôts, comme en matière de transformation de société individuelle en
société unipersonnelle, sauf en ce qui concerne les droits d’enregistrement.
Aucune imposition n’est rendue exigible du fait de la transformation.
En matière de droits d’enregistrement, cette opération donnant en principe
lieu à la constitution d’un capital social, les droits liés à la constitution d’apports
sont perçus, comme en cas de création de société de capitaux.
Ainsi, hormis le cas des droits d’enregistrement susvisé, la transformation d’une
succursale en société de droit national n’a, en principe, aucune incidence sur
son traitement fiscal.
Il en est de même en cas de transformation d’une société de droit national en
succursale. Toutefois, dans ce dernier cas, il sera perçu le droit fixe de 18 000
francs au titre des droits d’enregistrement, prévu par l’article 703 du Code
général des Impôts, en lieu et place du droit proportionnel d’apport.
Cette solution s’explique par le fait queladite transformation ne donne pas lieu
à la constitution d’apports et que la société est réputée avoir déjà acquitté le
droit proportionnel sur son capital au moment de sa création.
3. Changement de forme juridique des sociétés
Aux termes de l’article 99 de l’Acte uniforme susvisé, la transformation régulière
d'une société en une société d'une autre forme, n'entraîne pas la création
d'une personne juridique nouvelle. Il en est de même de la prorogation ou de
toute autre modification statutaire.
Le traitement administratif et fiscal de cette opération découle de ce principe.
3.1. Traitement administratif
Au plan juridique, les changements de forme des sociétés donnent lieu à une
simple modification des statuts et des inscriptions au Registre du Commerce et
du Crédit mobilier.
Au niveau de l’Administration fiscale, ces changements aboutissent à la
souscription d’une déclaration de modification des conditions d’exploitation
et au maintien du numéro de compte contribuable de la société.
Au plan informatique, les services procèdent aux corrections nécessaires à la
prise en compte de la nouvelle forme.
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Les changements de forme juridique n’emportent aucune incidence sur
l’exigibilité des impôts en cours.
En matière de droits d’enregistrement, il n’est perçu d’autres droits que ceux
qui sont dus pour la modification des statuts.
4. Fusion-absorption
La fusion-absorption est l’opération par laquelle une société est apportée à
une autre société existante ou à créer. Elle se traduit par la disparition de la
société absorbée et le transfert de ses actifs et de son passif à la société
absorbante.
Cette opération qui constitue une modalité fréquemment utilisée pour les
restructurations d’entreprises, emporte les conséquences suivantes au plan
fiscal.
4.1. Au niveau de l’entreprise absorbante
Lorsque l’entreprise absorbante préexistait à l’opération de fusion, elle
conserve son numéro de compte contribuable. La fusion-absorption n’entraîne
en principe aucune modification de ses conditions d’exploitation, sauf
augmentation de son capital ou modification de son actionnariat s’il y a lieu.
Aucune formalité administrative particulière n’est donc requise pour prendre
en compte ce type d’opération.
La société absorbante est par ailleurs tenue de communiquer, au service
gestionnaire de son dossier, tous les documents ayant trait à l’opération de
fusion-absorption, ceux-ci comprenant notamment :
– le procès-verbal de l’assemblée générale ayant autorisé l’opération ;
– le traité de fusion-absorption ;
– les états financiers prévisionnels d’avant et d’après la réalisation de
l’opération.
L’entreprise absorbante est soumise à l’ensemble de ses obligations fiscales
dans les conditions de droit commun.
Toutefois, elle peut, si elle en exprime la demande auprès du Directeur général
des Impôts, bénéficier du régime optionnel de faveur en matière de fusion-
absorption, prévu par l’article 27 du Code général des Impôts.
Ce dispositif permet notamment à l’entreprise absorbante de bénéficier des
crédits d’impôts, déficits reportables et autres avantages fiscaux non prescrits
de la société absorbée.
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Toutefois, l’article 27 bis du Code général des Impôts prévoit la possibilité, pour
la société absorbante, de bénéficier d’un régime de faveur qui comprend les
avantages suivants :
– transfert des déficits fiscaux et des amortissements réputés différés en
périodes déficitaires de la filiale à la société mère ;
– transfert des avantages fiscaux et crédits d’impôts de la filiale à la société
mère ;
– exonération de l’impôt sur le revenu des valeurs mobilières sur le boni de
dissolution éventuel.
Le bénéfice de ces avantages est subordonné à l’autorisation du Directeur
général des Impôts, après vérification de la sincérité des déficits déclarés.
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