RatinarivoMaminirinaFS ESPA ING 10
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CONTRIBUTION A L’ETUDE DE
VALORISATION DES FRUITS D’ANANAS
Promotion 2009
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
CONTRIBUTION A L’ETUDE DE
VALORISATION DES FRUITS D’ANANAS
Promotion 2009
REMERCIEMENTS
INTRODUCTION
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
LISTE DES FIGURES
Tableau n°4: Teneur en acides carboxylique dans le jus d’ananas (AFNOR, 1989)
pH : Potentiel Hydrogène
Kg : Kilogramme
L : Litre
Ar : Ariary
CP : Coût de Production
B : Bénéfice
IP : Indice de Profitabilité
Bouquet : vin fourni en substances odorantes qui se sont développées pendant son
vieillissement. Pour les vins jeunes, on utilise plutôt le terme d’arômes.
1
PARTIE I: ETUDES
BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE I: GENERALITES SUR L’ANANAS
Plus tard, vers 1700, la culture sous serre, lancée par les Hollandais, prit de
l’envergure. L’ananas fut ensuite cultivé à grande échelle en Amérique du sud, et
s’est développé aux îles Hawaï en 1790, à Formose, auxphilippines, puis en
Australie et en Afrique à la fin du XXème siècle.
Classe : Angiospermes
Sous-classe: Monocotylédones
Famille :Broméliacées
2
Espèces:A monstrosus, A ananassoïdes, A fritzonuelleri, A nanus,
Aparguazensis, A liciches, A gracteatus.
Victoria
Cayenne
3
Tableau n° 1 : Localisation de l’ananas à Madagascar
Régions Variétés
Zones des hautes terres
Talata /Volonondry Ananas
Cayenne
Fihaonana Ananas
Cayenne
Arivonimamo Ananas
Cayenne
Ambatofotsy et Ananas
Ambohimiadana Cayenne
Mandoto Ananas
Cayenne
Zone de la côte est
Sambirano Ananas
Cayenne
Maroantsetra Ananas
Cayenne et Victoria
Soanierana et Mananara Ananas
Cayenne et Victoria
Fenerive est Ananas
Cayenne et Victoria
Moramanga Ananas
Cayenne et Victoria
Vatomandry et Brickaville Ananas
Cayenne
Malianoro Ananas
Cayenne
Mananjary et Ananas
Ifanadiana Cayenne
Farafangana et Ananas
Vangaindrano Cayenne
NUTRITIONNELLES [3]
4
Les sucres
Ils occupent une place importante dans les constituants organiques du jus
d’ananas, 100 à 180g/l dont 38 à 60g/l des sucres sont des sucres réducteurs et 60 à
120g/l sucres non réducteurs.
Les sucres sont des oses non hydrolysables, comme le glucose, le fructose
et le saccharose. Le saccharose libère deux oses par hydrolyse enzymatique ou
acide.
Les principaux acides rencontrés dans le jus sont des acides faibles tels :
L’acide citrique
COOH
OH
L’acide malique
OH
5
L’acide succinique
L’acide tartrique
HOOC – CH – COOH
OH
La plus importante est la BROMELINE qui est une enzyme protéolytique très
active. Elle attaque la peau très rapidement. Il est recommandé de porter des gants
pour les personnes en contact avec le jus d’ananas.
I.4.1. Texture
I.4.2. Saveur
I.4.2.1. Arôme
6
Tableau n°5 : Les constituants de l’essence particulière du jus d’ananas
I.4.2.2 . Goût
A cette maturité absolue, le fruit a un goût très sucrés et est très juteux. Après
son ingestion, le fruit laisse un arrière goût agréable.
I.4.2.3 . Couleur
7
CHAPITRE II: LA PRODUCTION D’ANANAS DANS LA
ZONE D’ARIVONIMAMO
II.1. HISTORIQUE
L’ananas s’est facilement adapté aux différentes conditions que lui offre la
région.
Au tout début, les plantes cultivées dans la région auraient été apportés
d’Alaotra. Ensuite l’expansion de la culture s’est réalisée en 3 étapes, du nord au
sud :
II.2.1. Localisation
8
II.2.2. Agro-écologie
a) Température
b) Pluviométrie
La pluviométrie est en moyenne de 1482 mm/an et se répartit de manière
assez irrégulière tout au long de l’année.
Les mois de Décembre, Janvier et Février sont les plus pluvieux, et à partir du
mois de Mai jusqu’au Septembre, la pluviométrie reste inférieure à 30 mm.
c) Humidité relative
d) Vent
La région d’Arivonimamo se situe sur une latitude de 19°02 Sud et sur une
longitude 47°10 Est. La direction dominante du vent se dirige vers l’Est. Le vent,
calme, varie peu en temps normal. La vitesse moyenne annuelle est comprise entre
3m/s et 4,6m/s ; on a l’intensité maximale au mois d’août et minimale au mois de
Novembre.
e) saisons
La région présente 2 saisons distinctes :
Une saison froide et sèche : de Mai à Septembre (10% du total des
précipitations)
Une saison chaude et pluvieuse ; du mois d’Octobre jusqu’au mois
d’Avril (90% de la pluviométrie dont 75% entre Décembre et Mars).
9
La saison chaude, à son tour, est caractérisée par la conjugaison de la
chaleur et des pluies, tandis que la saison fraîche, l’est par des crachins en début de
matinée, suivis par un froid constant durant la journée.
Les populations se sont adaptées aux profits que peuvent leur offrir les sols
disponibles :
II.2.2.3. Le relief
10
II.3. LA PRODUCTION D’ANANAS
Pour ses gros fruits, sa culture facile, la variété Cayenne lisse est la plus
répandue dans la région. Toutefois, un certain nombre de variétés sont également
encore cultivées en faible quantité.
11
L’autoconsommation ne représente que 5% de la production. Le reste est
écoulé sur le marché et en particulier à Antananarivo qui en absorbe 70% de la
production.
II.4. LA COMMERCIALISATION
A pied ;
A bicyclette ;
En charrette avec une quantité plus importante.
De plus, il faut remarquer que plus le circuit de distribution est long, plus
l’écart entre le prix de départ au niveau des paysans et le prix de vente au niveau
des consommateurs sont élevé.
12
II.4.2.4. Problèmes liés à la conservation
13
CHAPITRE III: LESDIFFERENTES METHODES
D’OBTENTION D’ALCOOL
L’alcool peut être produit par synthèse avec les différentes méthodes ou
techniques appropriées dans les industries chimiques. Toutefois à l’heure actuelle,
cette production dans le monde entier reste assez réduite et l’alcool est
essentiellement produit par fermentation des sucres de cannes.
On peut classer les boissons alcoolisées en deux parties, suivant les matières
premières utilisées :
14
III.2.1. Boisson obtenue à partir de jus sucrés
- Non distillée
- Distillée
Ces produits amylacés sont des produits tels que le manioc, la pomme de
terre, le riz, l’orge etc., dont le constituant principal est l’amidon.
Non distillée
Bière, boisson obtenu par fermentation alcoolique d’un moût fabriqué avec du
houblon et du malt pur d’orge ou associé à 30%au plus de son poids de malt
provenant d’autres céréales de matières amylacées.
15
CHAPITRE IV: LA FERMENTATION [8], [9]
- La fermentation malolactique
- La fermentation lactique
- La fermentation alcoolique
Elle est réalisée par des bactéries. Elle permet de stabiliser les vins de garde.
16
IV.2. LA FERMENTATION LACTIQUE
D’autres alcools tel que le propylène glycol et les polyols peuvent être
présents de façon courante dans la nourriture et les boissons mais cela ne fait pas
d’eux des produits alcoolisés.
17
IV.3.1.2. Fabrication de l’alcool
En principe, la fermentation s’arrête lorsque tous les sucres ont été convertis
en alcool ou lorsque le taux d’alcool atteint un niveau tel qu’il empêche la suivie des
levures. Plus le jus de fruits sera sucré au départ, plus il sera alcoolisé après
fermentation.
Schizosaccharomycès Pombe ;
Saccharomyces Cereviseae
18
La levure la plus utilisée pour la fermentation alcoolique est le
Saccharomyces Cereviseae.
IV.3.2.2. Classification
Embranchement : Thallophytes
Classe : Ascomycètes
Sous-classe :Hemyascomytes
Ordre : Endomycetales
Famille : Saccharomycetaceae
Sous-famille : Saccharomycoïdeae
Genre : Saccharomyces
Espèce : Cereviseae
En milieu liquide, la forme des cellules est elliptique dont certains sont
allongés, d’autres plus arrondies. La culture présente un trouble et lors de la phase
active, on observe des mousses.
Pour que la levure reste en vie, elle a besoin de l’eau, d’azote, de potassium,
phosphate, sulfate… le moût contient tous ces éléments mais on peut en ajouter au
cas où la fermentation est trop lente.
19
On peut aussi remarquer que les enzymes utilisées pendant l’hydrolyse contiennent
des éléments nutritifs pour la levure.
IV.3.3.1.1. La température
IV.3.3.1.2. Le pH
Les levures tolèrent des gammes très larges de pH théoriquement 2,4 à 8,6. Mais
optimum se situe entre 3 et 6 pour favoriser la croissance des levures.
IV.3.3.1.3. L’éthanol
Le CO2 aurait un rôle positif, car il peut constituer une source de carbone pour
les levures. Cependant, les pressions trop élevées inhibent réversiblement la
croissance levurienne. Ainsi, la pression supérieure à 1 bar déclenche cette
inhibition.
Une micro aération environ 0,05mmHg est utilisée pour la bonne conduite de
la fermentation, elle est nécessaire pour la croissance, pour la suivie des cellules et
pour leur bonne condition physiologique.
20
C’est le contre Effet-Pasteur c'est-à-dire « le catabolisme glucidique est activé par
anaérobiose et inhibée en présence d’oxygène » ou en milieu riche en sucre de
glucose même excès d’air.
Elles proviennent soit par l’action des levures elle-même dans la fermentation
glyceropyruvique où d’un autre phénomène, soit par les bactéries apportées dans le
milieu fermentaire.
IV.3.4.2.1. Le glycérol
Le glycérol résulte une faible quantité avec un taux de 30% pour une sucre
consommée.
IV.3.4.2.2. Le méthanol
21
R-CHNH2-COOH R-CO-COOH + NH3 R-CHO + CO2 R-CH2OH
Supérieur
Cycle de KREBS
Glucides
La fermentation des esters est liée aux métabolismes lipidiques des levures.
L’acétate d’éthyle provient ainsi de l’action de l’alcool acétique sur l’alcool éthylique.
Il peut provenir de l’acide par oxydoréduction. Selon Pasteur sa quantité varie avec
la nature du sucre.
22
Il existe deux méthodes pour la détermination du titre alcoométrique, soit par
l’utilisation directe d’un alcoomètre, soit par la détermination de la densité, en se
référant à la table de correspondance entre la densité et le titre alcoométrie.
L’alcoomètre donne par lecture directe sur une table à double entrée les valeurs du
titre alcoométrie en °GL et de la température en °C. Eventuellement, une correction
du titre s’impose si la température est différente de 20°C.
23
CHAPITRE V: LA DISTILLATION
La distillation est l’opération qui consiste à extraire des vins fermentés tout
l’alcool dans le liquide, en même temps que tous les produits volatils. Le produit
obtenu est dit eau-de vie ou flegme, selon la matière et est susceptible d’être
consommé directement ou non.
* : Azéotrope
24
V.4. LES DIFFERENTS TYPES DE DISTILLATION [12]
- La distillation continue
- La distillation discontinue
La distillation discontinue se fait dans appareil dit alambic, constitué par une
chaudière ou cucurbite chauffée par un foyer ou, tout autre moyen, un col de cygne
et un réfrigérant. Le liquide condensé ou distillat est reçu à l’éprouvette.
25
Tableau n°7 : Rendement de la fermentation alcoolique
26
CHAPITRE VI: L’ŒNOLOGIE
VI.1. DEFINITION
VI.2.1. La vinification
Dans le cas des vins rouges, par contre, l’extraction des pigments rouges et
des tanins, à partir des pellicules, des pépins, éventuellement des rafles des raisins
noirs, se fait au cours de la macération qui accompagne la fermentation ; cette
macération contribue de façon prépondérante à fixer les caractéristiques
organoleptiques de ces vins. Dans ce cas, le pressurage est effectué après la
fermentation.
27
Cette transformationabaisse l’acidité et assouplit les vins. Elle doit se produire
immédiatement après la fermentation alcoolique, de façon à pouvoir réaliser
rapidement la stabilisation biologique du vin.
28
VI.2.3. Altérations bactériennes
Grace à son alcool et à son acidité, le vin est relativement stable, plus que la bière
par exemple ; néanmoins, cette stabilité n’est pas absolument totale, et des levures
dans les vins sucrés, des bactéries dans tous les cas sont susceptibles de se
développer et de provoquer des accidents qui sont de véritables altérations.
Les précipitations des sels de l’acide tartrique sont toujours à craindre et sont
évitées en traitant le vin par le froid, pour éliminer le maximum de tartre,
éventuellement en ajoutant un inhibiteur de la cristallisation (acide métatartrique). Le
vin peut également être le siège de différents types detroubles et dépôts connus
sous le nom de casses : casse protéique, casse cuivrique, casse ferrique.
L’élimination des protéines est obtenue par absorption sur de la bentonite. Une
vinification rationnelle ne doit pas apporter des doses excessives de fer et de cuivre ;
l’élimination éventuelle de ces métaux issus probablement des traitements
phytosanitaires des raisins, est obtenue par un traitement au ferrocyanure de
potassium.
29
En ce qui concerne les casses métalliques, les moyens préventifs, c’est à dire
la suppression au maximum du contact avec le matériel en fer ou en cuivre,
constituent cependant la meilleure solution pour éviter ces accidents.
D’une façon générale, les différents traitements du vin ne doivent être mis en
œuvre que lorsqu’ils sont indispensables ; cela suppose un certain niveau de
connaissances scientifiques et techniques. D’ailleurs l’évolution actuelle, tout au
moins dans le cas des vins qui ne sont pas destinés au vieillissement, tend à
rechercher des méthodes de vinification permettant d’obtenir rapidement, avec le
minimum de traitement, des vins prêts à la consommation.
Les importantes recherches faites sur le vin ont contribué à une amélioration
certaine de la qualité, par une maîtrise toujours meilleure des phénomènes mis en
jeu.
Soit directement à partir du saccharose. Ils sont synthétisés dans les parties
herbacées de la plante (surtout dans les feuilles), puis véhiculés par les
vaisseaux du libier pour migrer vers les cellules de la pulpe.
Soit directement à partir de l’amidon. Ils sont mis en réserve dans les parois
cellulaires car la plante fabrique plus de sucre qu’elle n’en consomme.
30
Les principaux caractéristiques des sucres sont les suivantes :
Les sucres non fermentescibles : l’aérobiose et la xylase. Ils sont entrès faible
quantité : de 0,5 à 1,7 g/l.
La vendange contient aussi d »autre sucres comme les matières colorantes, les
tanins, les matières pectiques et les matièresodoriférantes.
31
VI.3.2. Les acides organiques
VI.3.2.1. Caractéristiques
Ils sont situés dans les cellules de la pulpe. Ils sont libres, combinés, le plus
souvent sous forme de sels acides de potassium.
Les anthocyanes sont les pigments de teinte rouge ou bleue présents dans les
cépages noirs. Le SO2 libre amène une décoloration réversible ; peu
solubles dans le moût et dans de l’eau, ils sont solubles dans l’alcool. C’est
pourquoi la vinification en rouge nécessite la macération pendant 6 jours des
parties solides pour que la couleur passe dans le jus. La coloration importante
des baies en fonction de la lumière, de la chaleur et d’unemoindre vigueur.
Dans les vins finis de cadences de soutirage, le taux de SO2 libre peuvent
faire évoluer la couleur.
32
La combinaison anthocyane-tanin a une forme colorée stable. Dans la
technique de macération finale à chaud, la combinaison anthocyane-tanin est
favorisée. Ce procédé n’est effectué que lorsque les levures ont transformé
tous les sucres. Dans les vins rouges, on trouve des anthocyanes libres, des
anthocyanes condensés qui donnent la couleur au vin et des anthocyanes
combinés qui déposent au fond de la bouteille.
Les flavones sont les pigments de teinte jaune présents dans les pellicules de
tous les raisins. Ils ne jouent aucun rôle dans la couleur des blancs.
Les polyphénols incolores : ceux sont principalement les tanins. Dans les
raisins, ils sont tous condensés. Leur importance dépend des cépages, la
durée de la macération et de la cuvaison. Dans les vins élevés en barriques, il
y a des tanins hydrolysables ou galliques qui proviennent du bois.
Les enzymes œnologiques sont de plus en plus utilisées. Elles facilitent les
conditions de vinifications et tendent à améliorer la qualité des vins. Elles
interviennent lors de la macération, du pressurage, de la clarification, de la filtration.
L’activité pré-fermentaire ;
Le démarrage de la fermentation ;
L’évolution du vin
33
VI.4. ANALYSE ET CONTROLE [14],[15],[17],[25],[32],[27],[28]
VI.4.1. Analysechimique
L’acidité totale est la somme des acides titrables lorsqu’on amène le vin au pH 7, par
addition d’une liqueur alcaline titrée ; l’acide carbonique et l’anhydride sulfureux libre
et combiné ne sont pas compris dans l’acidité totale. Les résultats sont exprimés en
milliéquivalents par litre, soit 0,049g de H2SO4/l. L’acidité et le degré alcooliques sont
des facteurs importants de typicité des vins. C’est l’équilibre entre les deux qui sera
déterminant dans la nature et la capacité de vieillissement du vin.
L’acidité volatile est constituée par la partie des acides gras appartenant à la série
acétique, qui se trouve dans les vins à l’état libre, et à l’état salifié. Elle est formée
essentiellement par l’acide acétique, accompagné de petites quantités d’acides
propionique et butyrique. A l’état de traces dans le jus de raisin frais, ces acides se
forment naturellement en très faible quantité pendant les fermentations, alcoolique et
malolactique ; ils peuvent aussi se former accidentellement à la suite de
développement bactérien. La détermination de l’acidité volatile d’un vin permet de
connaître son état sanitaire. Il existe une réglementation limitant l’acidité volatile, les
vins dépassant la limite autorisée étant destinés à la vinaigrerie.
Une teneur de 0,4 à 0,5 g/l exprimé en Acide Acétique est considérée comme
acceptable pour un vin en cours de stockage. Une tolérance supérieure est acceptée
pour les vins liquoreux.
VI.4.1.4. Le pH
Cette mesure est à lier avec celle de l’acidité totale car le pH caractérise la
force de l’acidité du moût ou du vin. On détermine le pH par la mesure du potentiel
qui s’établit entre les deux électrodes d’un appareil appelé pH-mètre.
34
VI.4.1.5. Le dosage des sucres
Vins secs :
- Rouge 160mg/l
- Blanc 210 mg/l
La fermentation malolactique est une seconde fermentation que l’on fait sur
certains vins. En général on la fait toujours sur les vins rouges et parfois sur les vins
blancs. On ne la fait jamais sur les vins contenant plus de 5 g/l de sucres résiduels.
Cette fermentation permet de diminuer l’acidité des vins mais aussi d’apporter des
arômes et de la structure aux vins.
35
En réalisant sur le même papier, en une même opération, la migration des
vins et des solutions étalons acides, on peut soit repérer l’évolution de la
fermentation malolactique, soit estimer la teneur de ces différents acides dans les
vins.
La limpidité
La brillance
La couleur
Le gras du vin
La limpidité
La brillance
La couleur
36
L’observation se fait au-dessus du verre en inclinant celui-ci pour ajuster la
hauteur du liquide ; la lumière du jour frappant le verre de face. L’intensité colorante
d’un vin se décline d’incolore à intense, en passant par pâle, clair, élevé, foncé,
soutenu, profond, dense. En ce qui concerne la teinte, on distingue la teinte
principale de celle des reflets, que l’on observera soit lorsque le vin coule de la
bouteille, soit sur les bords du disque. On définit la teinte par analogie avec des
fleurs (rose, pivoine), des fruits (groseille, cerise, cassis) ou des pierres précieuses
(grenat, rubis).
Le gras du vin
Le gras du vin est caractérisé par ce qu’on appelle les « larmes » ou les
« jambes » qui se forment le long du verre.
Celles-ci sont dues à la richesse en glycérol du vin mais aussi surtout à sa teneur en
alcool qui modifie la tension superficielle du vin et ainsi influe sur la vitesse
d’écoulement des « larmes » le long du verre. Plus les « larmes » coulent lentement,
plus le vin est riche en alcool. Le liquide observé sera décrit de fluide à visqueux, en
passant par coulant,épais, gras, glycériné.
Pour percevoir les arômes, il est important de bien utiliser son odorat et les
deux voies qu’il implique : la voie directe que l’on exploite en humant, et la voie
rétronasale, lorsque le vin est en bouche, qui utilise le lien entre notre palais et nos
voies nasales. La première nous fait percevoir les odeurs et la deuxième les arômes.
Le troisième nez consiste à tournoyer le vin dans deux sens du verre pour « casser
le vin »
L’examen olfactif nous renseigne sur l’arôme et le bouquet d’un vin. Il existe trois
types d’arômes : les arômes primaires ou variétaux, les arômes secondaires ou
fermentaires et arômes d’élevage ou bouquet ( = arômes tertiaires )
37
Les arômes secondaires
Arômes tertiaires
Une fois les fermentations terminées, deux phases vont enrichir la palette
aromatique du vin : l’élevage et le vieillissement en bouteille. L’élevage atténue les
notes fruitées originelles mais les rend plus complexes. En cuve, le vin aura
tendance à plus conserver son caractère jeune et fruité tandis que le fût de chêne
produira une lente oxydation et transmettra les composés très odorants du chêne
brûlé de la barrique. Selon le savoir-faire du vigneron, ce goût « boisé » sera plus ou
moins harmonieux. La mise en bouteilles protégées de l’oxydation va faire entrer le
vin dans sa phase de réduction.
Cette phase apportera au vin des arômes de cuir, de viande, voire de gibier,
avec des notes de champignon, de fumée, de torréfaction. Le vieillissement
entraînera surtout le mariage des arômes et leur harmonie.
Le goût est ressenti sur les papilles gustatives situées en diverses parties de
la langue.
38
Le goût acide dans les vins est surtout dû à l’acide tartrique et à l’acide
malique. Les acides provenant des raisins sont : l’acide tartrique (dureté), l’acide
malique (verdeur) et l’acide citrique (fraîcheur).les acides provenant de la
fermentation sont :l’acide succinique, l’acide lactique et l’acide acétique.
Le goût sucré des vins a pour origine : les sucres résiduels, les glycérols et
l’alcool. On décrira un vin de trop sec à sucré en passant par sec, équilibré (pour les
vins secs), fondu, souple, tendre, gras, onctueux, douceâtre, pâteux, moelleux,trop
sec doux, liquoreux.
On décrira un vin de sans corps à astringent en passant par mince, maigre, creux,
équilibré, tendre, charpenté, tonique, ferme, râpeux, rêche, rugueux, âpre.
La sensation de chaleur d’un vin est due à l’alcool éthylique. A plus de 13°, on
perçoit une sensationde chaleur persistante au niveau des muqueuses (brûlant) . on
décrira un vin d’aqueux à corsé en passant par pauvre, petit, faible, équilibré, riche,
chaud, vineux, brûlant, capiteux.
L’équilibre des vins blancs : l’équilibre des vins blancs est plus simple car il ne
comporte que deux éléments : l’acidité et l’alcool qui provoque la sensation
moelleuse.
Cet équilibre doit être nuancé selon le type de vin. En effet, il faut apprécier un
vin en fonction de ses critères de typicité. Prenons l’exempled’un vin que l’on juge
acide : si c’est un jurançon du Sud ouest français, cela fait partie de son style. Par
contre,si c’est un Meursault de Bourgogne, c’est un défaut.
39
L’équilibre des vins blancs moelleux : la présence de sucres résiduels dans le
vin modifie l’équilibre. Les sensations alcooliques et sucrées dominent souvent les
sensations acides. On peut dire que plus le vin est sucré, plus il demande un fort
degré d’alcool pour rester harmonieux et pour ne pas tomber dans des
notespâteuses.
L’équilibre des vins rouges : l’équilibre d’un vin rouge comporte trois
éléments : le moelleux, l’acidité et la force tannique.
40
PARTIE II:PARTIE
EXPERIMENTALE
OBJECTIF
Les sucres occupent une place importante dans les constituants organiques
du moût ou jus d’ananas. Le moût ou jus d’ananas contient 10 à 18% de sucres. Ces
sucres trouvés dans les fruits sont des glucoses de formule C6H12O6.Ces sucres
réagissent naturellement avec des enzymes et en présence des micro-organismes
pour donner de l’éthanol suivant la réaction :
C’est ainsi que notre travail comporte deux méthodes bien distinctes à savoir :
La fabrication des eaux de vie (alcools éthyliques issus des fruits 40°GL) à
partir du moût d’ananas.
La production de vins d’ananas à partir du jus d’ananas
42
CHAPITRE VII: LA FABRICATION D’EAU DE VIE A
PARTIR DU MOUT D’ANANAS
(ALCOOL DE FRUIT 45°GL)
L’ananas
43
VII.1. SCHEMA GENERAL DU PROCEDE DE FABRICATION D’EAU DE VIE
D’ANANAS
Lavage, épluchage,
ANANAS
Broyage, malaxage
ENCUVAGE
(Fermentation Levure
alcoolique)
DECUVAGE
Distillation, réctification
EAU DE VIE
D’ANANAS
44
VII.1.1. La fermentation
Etape 1 : cette étape consiste à rendre en petits morceaux les matières premières
puis les broyer et les mettre dans la cuve de fermentation.
Pour éliminer les éléments non souhaités présents sur la peau : terre,
microorganisme, trace de traitement phytosanitaire ; laver soigneusement avec l’eau
potable les ananas utilisés ; puis les découper en petits morceaux et les broyer. Tous
ces travaux sont effectués manuellement.
Etape 2 : pour favoriser la fermentation, il faut diluer le moût obtenu avec une
certaine quantité d’eau tiède. Durant la fermentation alcoolique,les microorganismes
sont ensemencés avec les substrats et pendant la réaction, il n’y a ni addition, ni
soutirage des produits.
L’ensemencement doit être fait dans des conditions d’hygiène en évitant toute
contamination. Le pré culture consiste à réactiver la levure. Cette réaction se fait tout
simplement en hydratant la levure pour obtenir une solution environ 4 g/l.
b) la culture
45
VII.1.3. Optimisation du procédé
Essai 1
Essais 2,3
46
VII.1.4. Calcul des sucres totaux dans le moût
a) Avant hydrolyse
- Pipeter 1 ml de Liqueur de Fehling A et 1 ml de liqueur de Fehling B et le
mettre dans un tube à essai, ajouter quelques billes de verre ou de pierre à
ponce.
- Verser la solution du jus par 3 à 4 gouttes à la fois dans la liqueur de Fehling
que l’on maintiendra en ébullition pendant tout le dosage.
- Noter V1 le volume de solution versée pour obtenir le changement de la
coloration bleue au rouge brique.
G1 =
b) Après hydrolyse
47
Soit G2 la teneur en glucose totale en g/l
G2 =
S1 = (G2-G1) x 0, 95
D’après les dosages de sucres que nous avons effectué, nous avons pu
dresser le tableau ci-dessous avec V1 = 16 ml et V2 = 8,7 ml
Avec 81.02 g/l de saccharose nous pourrons obtenir 21.07 ml d’éthanol par
degré alcoolique.
Densité
48
Il y a deux méthodes pour la mesure de densité :
Principe :
Mode opératoire
Le jus ou le moût que nous avons étudié une concentration en sucres totaux de
121,37 g/l et une densité de l’ordre de 1,0063.
49
Le pH
Le but de nos expériences est de transformer tous les sucres des moûts en
éthanol. De plus pour réduire le temps de fermentation, nous avons opté pour
l’utilisation de levure pour accélérer la réaction du milieu. Il est important de noter
que c’est la présence de levure qui favorise l’activité de fermentation des sucres
présents dans les fruits.
VII.1.6. L’agitation
50
Tableau n°11 : Evolution de la température durant la fermentation
Interprétation
51
VII.1.8. Evolution de la densité
Interprétation
52
VII.1.9. Evolution du pH
La mesure du pH nous indique que le milieu est bien acide pour que la
transformation des sucres en éthanol puisse avoir lieu. Enfin de réaction le pH
devient stable. Ceci nous renseigne que la solution constituée principalement d’eau
et d’éthanol mais avec d’autres produits de dégradation de levure etc , devient
beaucoup plus homogène. Il suffit de distiller l’alcool présent dans le milieu (sans
levure).
53
Interprétation
Préparation
54
Pour connaitre le titre alcoolique du vin venant de la cuve de fermentation ; nous
avons effectué le mode opératoire suivant.
Mode opératoire
Pour extraire l’alcool contenu dans le vin ; celui-ci a été soumis à une
distillation. L’objectif de cette extraction est d’obtenir un distillat aussi riche que
possible en éthanol et de grande pureté. Donc il faut poursuivre la température de
distillation.
Principe
La distillation se fait dans une colonne à plateaux ; nous avons obtenu en haut
de la colonne, la vapeur du constituant le plus volatil. En effet, deux flux parcourent
la colonne :
55
Thermomètre
Eau tiède
Colonne Réfrigérant
Résultats
56
VII.3. PURIFICATION OU OPERATION DE RECTIFICATION
VII.3.1. Principe
Thermomètre
Eau tiède
Colonne de Réfrigérant
Vigreux
57
- Prendre 1500 ml du distillat obtenu du premier distillat ;
- Le mettre dans un ballon de 2000 ml ;
- Ajouter 4 à 5 fragments de pierre ponce ;
- Placer le ballon avec son contenu dans un chauffe-ballon ;
- Recueillir 100 à 150 ml de distillat, puis en mesurer le degré alcoolique à l’aide
d’un pycnomètre muni d’un thermomètre ;
- Noter les deux indications (degré alcoolique et température)
Résultats de la rectification
58
VII.4. FABRICATION D’EAU DE VIE DE 45°GL PAR LA METHODE DE
DILUTION
59
CHAPITRE VIII: LA FABRICATION DU VIN D’ANANAS
Broyage
Pressage
Filtration
Jus Résidu
Bisulfite, levure
Fermentation Fermentation
Levure + eau
aerobique
Distillats
Contrôles °GL
Marc
Mutage par eau
de vie
Vin 15 – 18°GL
Clarification, centrifugation
Mise en bouteille
60
Durant ce procédé, les matières premières sont identiques aux matières
premières du premier procédé ; c'est-à-dire l’ananas utilisé est l’ananas originaire
d’Arivonimamo.
VIII.1.1. La fermentation
VIII.1.1.2. La culture
Etape 1 : cette étape consiste à rendre en petits morceaux les matières premières
puis les broyer et les mettre dans la cuve de fermentation.
Pour éliminer les éléments non souhaités présents sur la peau : terre,
microorganisme, trace de traitement phytosanitaire ; laver soigneusement avec l’eau
potable les ananas utilisés ; puis les découper en petits morceaux et les broyer. Tous
ces travaux sont effectués manuellement.
Etape 2 : pour avoir du bon vin, il faut utiliser tout simplement le jus d’ananas issu du
pressurage du moût. Durant la fermentation alcoolique, les microorganismes sont
ensemencés avec les substrats.
61
Durant la fabrication du vin d’ananas, nous avons fait deux essais :
Essai 1 Essai 2
jus 1.5 (L) 1.5 (L)
Levure 6.75 (g) 0,0 (g)
Eau 0,0 (L) 0,0 (L)
Capacité de la cuve 4.5 (L) 4.5(L)
62
Evolution de la température
Essai 1
Essai 1
63
Essai 2
64
Evolution de la densité
Tableau n°19 : Evolution des densités des jus pendant les fermentations
Essai 1
Essai 2
Essai 1
65
Essai 2
Figure n°11 : Evolution des densités des jus en fonction du temps pendant la
fermentation aérobique
Essai 1
Essai 2
66
Essai 1
Essai 2
67
VIII.2. LES DIFFERENTS TRAIREMENTS DU VIN
VIII.2.1.1. Sulfitage
Il peut être additionné sous différentes formes. Nous avons choisi d’utiliser le
metabisulfite de sodium. La dose utilisée a été de 2g /Hl de metabisulfite de sodium.
VIII.2.1.2. Le mutage
a- Le mutage au SO2
68
b- Le mutage à l’alcool
Le choix d’une densité de mutage est un des facteurs les plus importants pour
la qualité du produit. On appelle « point de mutage » la densité limite en dessous de
laquelle il ne faut pas descendre.
L’alcool utilisé est de l’alcool de vin « bon goût ». En fait, il s’agit plutôt
d’alcool presque neutre n’apportant pratiquement d’autres que l’alcool éthylique.
VIII.2.2.1. La pré-filtration
La pré- filtration est un des traitements physiques qui consistent à séparer les
corps solides en suspension d’une solution. Le principe de ce traitement est de faire
passer la solution à travers une membrane qui est imperméable pour le corps solide,
et qui laisse s’infiltrer la partie liquide.
Nous avons plusieurs moyens pour réaliser cette filtration. Dans notre cas
nous avons utilisé une passoire ou avec des tissus de « Lamba soga ».
V= (D – d) g,
Les vins troubles tendent donc à se clarifier grâce à la chute des particules en
suspension qui forment un dépôt.
Pour qu’il y ait sédimentation, il faut que la densité des particules, soit
supérieure à celle du vin.
c- Le soutirage
a- La force centrifuge
70
et horizontal. Elles viennent alors s’accumuler de façon ordonnée au fond des tubes
de centrifugation.
b- Utilisation de la centrifugeuse
Dans la fabrication du vin, la centrifugeuse est constituée d’un bol qui contient
une série d’assiettes ou des disques empilés les uns sur les autres obligeant le
liquide qui arrive à la partie inférieure à circuler en couche mince. Sous l’influence
d’une vitesse élevée de rotation, de l’ordre de 3000 à 4500 tours par minute, les
impuretés se plaquent sur les parois ou au fond du bol et le liquide clair sort à la
partie supérieure. La nettoyage de cette centrifugeuse se fait tout simplement par
une alimentation en eau propre.
71
CHAPITRE IX: ANALYSE DU VIN D’ANANAS
- pH=4.3
- degré alcoolique : 15 °GL
- densité :0.9998
Pour cette analyse, on utilise les trois sens de l’homme à savoir la vue,
l’odorat et le goût, pour déterminer la propriété et la qualité du vin d’ananas fabriqué.
L’examen visuel permet de voir la limpidité et la couleur du vin, l’examen olfactif
permet de sentir l’odeur du vin et l’examen gustatif permet de sentir le goût du vin.
IX.2.1.1. La limpidité
Pour voir la limpidité du vin d’ananas, on le met dans un verre très propre. On
émet ensuite une source de lumière. Cette source de lumière met en évidence les
particules dans le vin. Le verre est placé sur un fond noir et on fait une observation
transversale du verre. On voit que le vin est très clair et qu’il n’y a pas grand nombre
de particules. Le vin est donc limpide après la clarification par collage et par
centrifugation.
IX.2.1.2. La couleur
Sans remuer le vin d’ananas, on peut déjà percevoir les aromes les plus
délicats et les plus volatils. On découvre ainsi son intensité qui est moyenne. En
tournant légèrement le vin dans le verre, on dégage les corps volatiles les plus lourds
et on décèle alors les nuances aromatiques de l’ananas. Après quelques instants de
repos et éventuellement une agitation plus vive, on peut définir les persistances
aromatiques qui sont plus courtes.
72
IX.2.3. Examen gustatif
La sensation acide est due aux différents acides organiques contenus dans le
vin.
73
Commentaires :
Notes Echantillons
Mauvaise Echantillon 2
Proche de la moyenne Echantillon 1
Moyenne Vin de référence
BILAN MATIERE
Le tableau suivant montre les coûts des matières premières durant les expériences
au laboratoire pour la fabrication d’alcool et vin d’ananas.(Pour avoir 1litre d’alcool
45°GL et 1 litre du vin 15°GL)
En conclusion partielle,le bénéfice est positif. Cela veut dire que la production de
boisson alcoolisée à partir d’ananas est rentable à l’échelle laboratoire. Ce résultat
sera mieux apprécié à l’échelle industrielle.
74
PARTIE III:EVALUATIONS
ECONOMIQUES ET
ENVIRONNEMENTALES
CHAPITRE X: EVALUATION ECONOMIQUE
Ci-après les bilans matières correspondant aux deux procédures que nous
avons retenus.
Déchet 1
51000kg 20931kg
Ananas (Ecorce
Feuilles)
Levure
Moût
27,44kg
Déchet 2 23879kg
H20
Distillation
(Solide de moût)
102000l
g
9600l
Alcool 45GL
Mise en bouteille
75
X.1.2. Vin d’Ananas 15 GL.
Déchet 1
23400kg 9895kg
Ananas
(Ecores
‘
Feuilles)
1000l
H20 Moût Déchet 2
2604k
(Solide de moût) g
0,45kg
Méta bisulfite Déchet 3
Jus 1302kg
Levure (Pâte de moût)
42,56kg
0,55kg
Méta bisulfite 9600l
Vin 15°à 18°-GL
Bentonite 480kg
76
X.2. IDENTIFICATION DU PROJET
Dans le projet de production, l’étude du marché permet d’obtenir des informations sur
les tendances globales sur le marché :
77
X.3.2. ETUDE FINANCIERE DU PROJET
78
X.3.3.3. Salaire du personnel
X.3.3.5. Amortissement
79
Cumul Total Salaire Matières Désign
premières Matériels ation
80
Mois
10 247 000 10 247 000 1 800 000 3 047 000 5 460 000
1
15 094 000 4847000 1 800 000 3 047 000 0
2
19 941 000 4847000 1 800 000 3 047 000 0
3
24 788 000 4847000 1 800 000 3 047 000 0
4
29 635 000 4847000 1 800 000 3 047 000 0
5
34 482 000 4847000 1 800 000 3 047 000 0
6
Tableau n°26: Tableau prévisionnel de dépenses
X.3.3.6. Besoin en fond de roulement
81
0 0 800
1
0 0 800
2
0 0 800
3
12 000 000 800
12 000 000 4
16 000 000 4 000 000 800
5
X.3.3.7. Prévision de recette
10
40 000 000 4 000 000 800
11
44 000 000 4 000 000 800
12
Tableau n°28: Tableau prévisionnel de recette du vin d’ananas 1 ère année
Mois
10
11
12
1
9
Vin (L)
800
800
800
800
800
800
800
800
800
800
800
800
12 000 000
4 000 000
4 000 000
4 000 000
4 000 000
4 000 000
4 000 000
4 000 000
4 000 000
Recette
12 000 000
16 000 000
20 000 000
24 000 000
28 000 000
32 000 000
36 000 000
40 000 000
44 000 000
Cumulé
Le montant à emprunter est celui des dépenses avant cash-flow, est donc celui à
19 941 000 Ar.
82
Tableau n°30 : Tableau d’amortissement des emprunts et intérêts bancaire
B = CA – CP
Il y a encore les impôts sur les bénéfices des sociétés (ISB) : 30 % de B, le bénéfice
net sera alors de :
Bnet = B – 0.30B
Cash – Flow
CF L = Bnet+ amortissement
83
Supposons que le projet se déroulera sur une durée de 10 ans et que le taux
d’actualisation est de 12%. On a des résultats selon la formule suivante :
VAN
(1 + i) t = coefficient d’actualisation
i: taux d’actualisation
I : investissement
84
X.3.2. TAUX DE RENTABILITE INTERNE (TRI)
C’est le ratio qui définit le profit engendré par Ariary du capital investi. Nous avons la
formule suivante :
IP=
On trouve IP = 1, 68
POT
85
CHAPITRE XI: ETUDE DES IMPACTS
ENVIRONNEMENTAUX
Situation géographique
Topographie
Climat
Température
Pluviométrie
La pluviométrie est en moyenne de 1482 mm/an et se répartit de manière
assez irrégulière tout au long de l’année.
Les mois de Décembre, Janvier et Février sont les plus pluvieux, et à partir du
mois de Mai jusqu’au Septembre, la pluviométrie reste inférieure à 30 mm.
Humidité relative
86
Vent
La région d’Arivonimamo se situe sur une latitude de 19°02 Sud et sur une
longitude 47°10 Est. La direction dominante du vent se dirige vers l’Est. Le vent,
calme, varie peu en temps normal. La vitesse moyenne annuelle est comprise entre
3m/s et 4,6m/s ; on a l’intensité maximale au mois d’août et minimale au mois de
Novembre.
Saisons
La région présente 2 saisons distinctes :
Une saison froide et sèche : de Mai à Septembre (10% du total des
précipitations)
Une saison chaude et pluvieuse ; du mois d’Octobre jusqu’au mois
d’Avril (90% de la pluviométrie dont 75% entre Décembre et Mars).
Les populations se sont adaptées aux profits que peuvent leur offrir les sols
disponibles :
87
L’adaptation des cultures de rente se fait en fonction de la disponibilité des
terres cultivables. La principale culture de rente est celle de l’ananas. Les
paysans ont même eu recours à la déforestation au profit des cultures
d’ananas.
Le relief
a- Démographie sociale
b- Santé humaine
c- Infrastructure éducatives
e- Transport
Le transport en ville est assuré par des pousse- pousses, des bicyclettes et motos.
Toutefois, la route nationale est fréquente essentiellement par les véhicules des
particuliers, les taxis brousses de transport régional, les transporteurs de produits
pétroliers.
Des Kalessa assurent également le transport des produits agricoles vers le centre de
la Ville.
f- Activité de la population
Dans l’usine, il y a des rejets d’eaux usées. Notons qu’il n’y aura pas des
substances toxiques dans ces eaux.
89
On devra tenir compte aussi l’odeur que dégage la distillerie mais ceci n’aura pas un
effet néfaste direct sur l’atmosphère et l’air environnemental.
XI.4.1.Feuilles et écorces
Après fermentations des moûts et des jus, suivie des opérations et de filtration une
sorte de pâte est obtenue.
Toute fois, une étude plus approfondis s’avère nécessaire pour prouver l’efficacité de
cette entreprise car, même les analyses des éléments chimiques constituant
« cette » pâte n’ont pas encore fait l’objet d’une quelconque étude.
90
XI.4.3 Eau usées
Les eaux usées sont constitués des déchets liquides issus des différentes filtrations.
Etant donné qu’elles contiennent des produits chimiques issu des diverses réactions de
fermentation ainsi que ceux obtenus par addition des produits de traitement tels que le méta
bisulfite, la bentonite et les levures, elles nécessitent un traitement spécial de purification et
de stabilisation des molécules les constituant.
Nous envisageons de les traités dans un bassin de décantation par des floculant existant sur
les marchés, et ensuite ajouté les solides décantés aux solides des moûts.
91
CONCLUSION GENERALE
La production d’alcool et de vin d’ananas est une voie avérée rentable du fait
de l’existence d’un marché certain pour ces types de boissons.
92
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[3] DUPAIGNE, P., 1980, Pouvoir nutritif et diététique de quelques fruits d’origine
tropicale : banane, ananas, avocat, Institut de recherche sur les fruits et
légumes, Mai, Paris
[20] http://e-phy;agriculture.gouv.fr/wiphy/usages/313.htm
[21] http:/www.taxi-brousse.com/ananas-histoire.htm
[23]
http://www.br.fgov.be/PUBLIC/GENERAL/EDUCATION/EDUCATIONFR/infobl
ad-ananas.fr.html
[25] http://www.inibap.org
[26] http://www.oenologie.fr
[27] http://www.saveursdumonde.net
[28] http://www.vandamme.be
ANNEXE 1
0,84245 81 86,2
0,83997 82 87,1
0,83747 83 87,9
0,83496 84 88,7
0,83242 85 89,5
0,82987 86 90,2
0,82729 87 91,0
0,82469 88 91,8
0,82207 89 92,5
0,81942 90 93,2
0,81647 91 94,0
0,81401 92 94,7
0,81127 93 95,4
0,80848 94 96,1
0,80567 95 96,7
0,80280 96 97,4
0,79988 97 98,1
0,79688 98 98,7
0,79383 99 99,3
0,79074 100 100,0
TABLE DE MATIERES
INTRODUCTION………………………………………………………………….………….1
I.2. TAXONOMIE…………………………………………………………….……2
I.4.1. Texture………………………………………………………………………....6
I.4.2. Saveur……………………………………………………………………….….6
I.4.2.1. Arôme..…………………………………………………………………….....6
D’ARIVONIMAMO…………………………………………………………..8
II.2.1.Localisation……………………………………………………………....8
II.2.2.Agroécologie……………………………………………………………..9
II.2.2.1.Caractéristiquesclimatiques……………………………………....9
II.4. LA COMMERCIALISATION……………………………………………...12
IV.3.2.4.Propriétés de la levure…………………………………………...19
IV.3.3.1.Paramètres physico-chimiques………………………………...20
IV.3.4.2.Produits secondaires…………………………………………….21
CHAPITRE V: LA DISTILLATION……………….......................................................24
V.1. DEFINITION………………………………………………………………..24
VI.2.1.La vinification…………………………………………………………27
VI.2.2.Conservation et vieillissement……………………………………...28
VI.2.3.Altérations bactériennes…………………………………………….29
VI.3.1.Les sucres……………………………………………………………...30
VI.3.2.1. Caractéristiques…………………............................................32
VI.3.4.Les enzymes…………………………………………………………..33
VI.3.4.1.Les oxydases……………………………………………………..33
VI.4.1.Analyse chimique……………………………………………………..34
VI.4.1.4. Le pH …………………………………………………………...34
VI.4.2Analyse sensorielle……………………………………………………….36
VII.1.1.La fermentation……………………………………………………...45
VII.1.2.Préparation du moût………………………………………………...45
VII.1.6.L’agitation ………...…………………………………………………50
VII.1.9.Evolution du pH …………………………………………………….53
VII.3.1. Principe………………………………………………………....57
VIII.1.1.La fermentation……………………………………………...…61
VIII.1.1.1.Pré-culture et ensemencement………………………….....61
VIII.1.1.2.La culture……………………………………………………..61
VIII.1.1.3.La préparation du jus……………………………………………61
VIII.1.1.4.Adition de metabisulfite…………………………………………62
VIII.2.1.Traitements chimiques……………………………………………….68
VIII.2.1.1. Sulfitage………………….......................................................68
VIII.2.1.2.Le mutage……………………………………………………....68
VIII.2.2.Traitements physique..……………………………………………...69
VIII.2.2.1.La pré-filtration……………………………………………….....69
IX.2.1.Examen visuel………………………………………………………..72
IX.2.1.1.La limpidité………………………………………………………72
IX.2.1.2. La couleur……………………………………………….…….72
IX.2.2.Examen olfactif…………………………………………………….72
IX.2.3.Examen gustatif……………………………………………..…….73
X.2.1.DESCRIPTION DU PROJET………………………………………..76
X.2.2.LOCALISATION DE L’USINE…………………………………………77
X.2.3.OBJECTIFS DU PROJET……………………………………………..77
X.3.3.COUT DE L’INVESTISSEMENT……………………………………..78
X.3.3.3.Salaire du personnel…………………………………………….79
X.33.5. Amortissement…………………………………………………..79
X.3.3.8.Chiffre de production…………………………………………...82
XI.1.1.Environnement géographique…………………………………….....86
XI.1.2milieux humain…………………………............................................88
XI.3.1.Choix du site…………………………………………………………..90
XI.3.2.Nécessité du projet……………………………….............................90
CONCLUSION GENERALE…………………………………………………...92
Auteur : RATINARIVO Maminirina François de Salle
Nombre de pages : 92
Nombre de tableaux : 32
Nombre de figures : 11
RESUME
ABSTRACT
Pineapple grows well in Madagascar since longtime ago. Pineapple production in the
central parts of Madagascar is always increasing. Fruits are not transformed in any
kind of suitable drinks, but eaten as natural fruits nowadays this study is related to
pineapple jus transformation to alcoholic drinks using fermentation methods.