Bioénergétique
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1. Bioénergétique
Etude des échanges globaux d’énergie entre les êtres vivants et leur milieu.
Energie : grandeur caractérisant un système physique,… exprimant sa capacité à modifier l’état
d’autres systèmes avec lesquels il entre en interaction. Capacité à fournir un travail.
Toutes les formes d’énergie sont équivalentes, elles peuvent êtres décrites par la même unité :
système international :
Force : Newton (N)
Distance : mètre (m)
Energie : Joule (j) J = 1 N.m
Puissance : Watt (w) W = J.s-1
2ème principe de la thermodynamique : tout échange d’énergie dans un système augmente son
degré de désordre. Décrit par l’équation de Gibbs.
Entropie S (désordre) d’un système toujours croissante.
Création d’entropie : si échange d’énergie dans un système d’une partie à une autre.
Dépenses enthalpie → libération énergie libre disponible pour un travail + variation d’entropie
(>0 dans un syst isolé, car ne peut pas se réorganiser tout seul).
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Or, êtres vivants sont hautement organisés. La vie procède donc à contrecourant de ce principe.
Comment peut-on maintenir la vie ?
On ne peut réduire le désordre et donc maintenir la vie qu’avec apport continu d’énergie
(d’enthalpie). Pour maintenir G constant alors que S augment, on augmente H.
Substrats bioénergétiques :
Aliments apportent : glucides, lipides et protides.
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Ex :
Glucose: C6H12O6 + 6 O2 → 6 CO2 + 6 H20 + Q.
Acide palmitique : CH3(CH2)14COOH + 23 O2 → 16 CO2 + 16 H20 + Q.
Leur énergie va être libérée dans l’organisme. On peut mesurer leur énergie en les brûlant.
Energie thermique :
La connaissance de la chaleur volumique de l’eau permet de calculer la quantité d’énergie libérée.
Energie = masse d’eau . ΔT . chaleur massique de l’eau
ΔT : différence de chaleur, chaleur massique de ce fluide
1 calorie = quantité d’énergie nécessaire pour augment température d’1 K d’1g de ce corps
C’est-à-dire que la chaleur massique de H2O = 1 cal/g/K
Calories et Joules :
La calorie :
Décrit une variation de chaleur
Unité historique
1 calorie = énergie nécessaire pour élever la température d’un gramme d’eau de 1K.
C’est-à-dire que la chaleur massique de H2O = 1 cal/g/K.
Grande calorie : 1 Cal = 1 000 cal.
La calorie ne fait pas apparaître l’équivalence des formes d’énergie. C’est pourquoi on préféré
l’expression en Joules.
Le Joule :
1 cal = 4,18J
Chaleur massique de H20 = 4,18 J.g-1.K-1 vrai aux alentours de 273K sinon, elle varie
Calorimétrique directe :
Exemple 1 :
Une enceinte calorimétrique est contenue dans un réservoir de 20L d’eau à 15°C.
On y brûle un composé. La température de l’eau mesurée en fin d’expérience est de 20°C.
Quelles est la quantité d’énergie libérée Q ?
Réponse :
Q = Masse de liquide . ΔT . chaleur massique de l’eau = 20 000g x 5K x 4,18 J/g/K =
418 000J
= 100 000 cal = 100 Cal.
Exemple 2 :
La température de la chambre calorimétrique est contrôlée par la circulation d’un
fluide dans un serpentin.
On y brule un composé.
La température de l’eau à l’entrée est de 15°C, la température de l’eau à la sortie est de
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La densité énergétique des lipides est supérieur à celle des glucides et des protides, facteur de ½
à 3/2
Lipides contiennent plus d’énergie que les glucides ou des protides
In vivo :
Energie libérée équivalente à celle mesurée dans la bombe calorimétrique, en accord avec le 1 er
principe.
Cependant, la libération d’énergie in vivo ne peut pas être aussi brutale que dans la bombe
calorimétrique.
Libération fractionnée : transfert progressif de l’énergie chimique à des molécules de charge
énergétique décroissante.
L’énergie libérée va servir à former une molécule monnaie d’échange énergétique qu’est
l’ATP : formation d’ATP à partir de substrat bioénergétique (bioénergétique cellulaire =
synthèse d’atp à partir de phosphorilation oxydative). L’ATP libère de l’énergie qui est
directement utilisable par la cellule.
Cela s’accompagne d’une production de CO2, de la consommation d’O2 et de la libération de
chaleur Q.
L’énergie totale libérée in vivo est égale à celle dégagée lors de la combustion.
Cas particulier: la
combustion des protides in vivo est incomplète :
Acide aminé → CO2 + H2O + Urée.
Donc l’énergie produite in-vivo est inférieure à celle mesurée dans une bombe calorimétrique.
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l’ATP peut aussi se former en l’absence de dioxyène par l’intermédiaire de la gycolyse anaérobie.
Le rendement en l’absence de O2 est bien inférieur à celle en présence d’oxygène.
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Faire face aux besoins : différents systèmes, avec des inerties différentes (grande : résultat prend du
temps, courte : résultat rapide).
Concentration ATP dans les muscles = 4-6 mM. Quantité suffisante pour un effort de
quelques secondes (extrêmement bref).
ATP → 30,5kJ/mol or le métabolisme quotidien est d’environ 8 000 kJ/24h soit 267 mol
ATP/24h.
Un renouvellement constant de l’ATP est nécessaire (= 4 000 / jour) : consommé et
renouvelé en permanence.
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Inertie nulle
Biosynthèse du glycogène :
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Glycogénolyse :
Pi : phosphate inorganique
Muscle strié :
Particules de glycogène dans les espaces interfibrillaires et intrafibrillaires.
Glucides directement au contact des structures responsables de la contraction
musculaire.
Reserve locale (15g/Kg de muscle soit 400g) pour un effort de quelques heures.
Foie :
Paquets de particules de glycogène dans le cytosol des hépatocytes. Utilisé par tout
l’organisme, peuvent être déphosphorylés et passent dans la circulation sanguine.
Reserve de glucose pour l’ensemble de l’organisme (environ 150g).
C. Stock lipidique :
Triglycérides :
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Adipocytes blancs :
Sphériques (seuls) ou polygonale (si +eurs organisés)
Gouttelette lipidique unique
Grosse cellules : diamètre 100-150 µm
Fonction endocrine (adipokines : régule entre autre alimentation)
Stockage des acide gras (stockage énergétique)
Adipocytes bruns :
Polyhédraux
Plusieurs gouttelettes de lipides : dépôts lipidiques
multifocaux
Diamètre = 30 µm
Riches en mitochondries
Fonction de thermogénèse
Tissu adipeux :
Panicule sous-cutané (hypodermique) :
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A. Métabolisme énergétique
Métabolisme de base :
Besoins incompressibles : 60% dépense énergétique totale
Activité cardiaque
Activité respiratoire
Cerveau (20%)
Fonction digestive
Reproduction
Communication
Mitoses
Mort cellulaire programmée
Ordre de grandeur : 6 270 - 8 400kJ/24h
Dépend du sexe (M>F), de l’âge (diminue), de la surface corporelle (augmente), de la température
corporelle (augmente, 2ème principe de la thermo), de l’activité thyroïdienne (augmente).
Métabolisme de base et hormones thyroïdienne, il y a un métabolisme réduit chez les gens qui ont une
hypothyroïdie et un métabolisme en excès chez les personnes qui ont une hyperthyroïdie.
Si apports = dépense**
Sorties : chaleur au repos (accord avec 2PT) mesurées calorimétrie directe : mesure de la quantité de
chaleur produite.
Entrées :
Combustibles : aliments, thermochimie alimentaire : mesure des apports énergétiques
alimentaires, en situation de poids stable
Comburant : O2, thermochimie respiratoire : mesure de la quantité d’O2 consommée.
Calorimétrie indirecte : thermochimie alimentaire (mesure apport énergétiques) ou
thermochimie respiratoire (consommation d’oxygène).
B. Calorimétrie directe
Calorimétrie directe :
Dans une boîte : sujet n’échange pas d’énergie avec l’extérieur.
Sujet : évaporation d’eau → absorbeur : donne la quantité d’eau
évaporée.
Pièce refroidie en permanence, grâce à un serpentin
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Exemple : Un sujet reste 2h dans une chambre calorimétrique, au repos, 100L d’eau ont circulé dans le
serpentin, à une température d’entrée de 18°C et une température de sortie de 19°C.
→ La chaleur sensible dégagée est de QS = (19-18)K x 100L x 4 180J/L/K = 418 kJ.
Chaleur latente :
L’eau évaporée par le sujet est récupérée dans l’absorbeur d’eau. On mesure la masse d’eau
évaporée.
La chaleur latente d’évaporation de l’eau est de 2,42 kJ/g. Cad que l’évaporation d’1g d’eau requiert
0,58 kcal ou 2,42 kJ.
Exemple : Dans le même temps, la pesée de l’absorbeur d’eau révèle l’évaporation de 100g d’eau.
→ La chaleur latente dégagée est QL = 100 g x 2,42 kJ/g = 242 kJ.
Exemple : Ici, la dépense énergétique de repos est Qrepos = 418 kJ + 242 kJ soit 660 kJ en 6 heures.
La puissance du métabolisme de base est Prepos = 660 000 J / 7 200 s = 92 W.
C. Travail mécanique
Travail mécanique W = F x L
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Travail W = C x S
Puissance P = C x S/t
Exemple : Pour un couple de 1 N.m et un déplacement de Θ rad (=1/2 tour), en une seconde.
→ W = 1 N.m x Θ = 3,14 J
→ P = 3,14 J / 1 s = 3,14 W.
Donc si un sujet pédale pendant 20 minutes en exerçant un couple de 30 N .m, le travail mécanique
est W = 30 N.m x 2Θ rad/s x 1 200 s = 226 080 J.
D. Calorimétrie indirecte
Thermochimie alimentaire :
Principe : on pèse les aliments et on amylase leur contenu en glucides, lipides et protides.
On peut alors calculer l’énergie chimique absorbée. Il faut savoir ce que le sujet absorbe en terme d’énergie.
Exemple : Un repas comportant 50g de protides, 150g de glucides et 10g de lipides apporte :
50x15 + 150x16 + 10x38 = 3 530 kJ.
En pathologie nécessité d’analyse des selles, notamment dans les syndromes de mal absorption intestinale
Applicable en considérant que le poids de l’individu ne varie pas
Exemple : Un sujet a trop mangé pendant 90 jours et sa masse grasse a augmenté de 5kg.
→ Les stocks énergétiques ont augmenté de 5 000 g x 38 kJ/g = 190 000 kJ. Soit un bilan positif de 2 100kJ
par jour.
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Thermochimie respiratoire :
Glucose Glucose
Pour 1 mole Acide palmitique alanine
(aérobiose) (anaérobiose)
Energie totale
2 871 197 9 793 1 318
libérée ΔG (kJ)
ΔG par g de
16 1,1 38 15
substrat (kJ)
ΔG par litre d’O2
21,4 N/A 19 20
(STPD)
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2. ATP est hydrolysé, ADP et Pi restent liés à la myosine → tête de myosine se redresse.
4. Tète de myosine bascule : génère force mécanique et ADP est libéré (on peut recommencer le cycle).
→ Glissement des filaments les uns sur les autres.
→ La contraction musculaire requiert de l’ATP (au moment où la tête de myosine se détache) explique la
rigidité cadavérique.
La relaxation musculaire s’accompagne du transport actif du Ca2+, ATPase, au prix d’une consommation d’ATP :
repompage du Ca2+ à proximité des myofibrilles vers RS.
Relaxation musculaire
Travail musculaire s’accompagne d’une importante consommation d’ATP : la dépense énergétique musculaire
augmente d’un facteur égal à 160 à l’effort maximal (au niveau des muscles) : consommation d’ATP du muscle
varie énormément entre repos et activité.
Concentration d’ATP libre dans le muscle est très faible donc le muscle doit mettre en œuvre systèmes de
synthèse de l’ATP pour pouvoir poursuivre l’exercice au-delà des premières secondes :
la glycolyse aérobie
la lipolyse aérobie
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Phosphocréatine Glycolyse
Glycolyse aérobie Lipolyse
et myokinase anaérobie lactique
Inertie
= temps nécessaire
=0 + ++ +++
pour délivrer la
puissance
Puissance +++
++ + +
= débit d’énergie = 1000W
Capacité
Très faible Faible ++ ++++
= quantité totale
= 40kJ = 500kJ = 7 200kJ = 570 000 kJ
d’ATP produit
Les protéines représentent une réserve d’énergie supplémentaire = 115 000 kJ. Substrat énergétiques quand
on a éliminé tout le reste (jeune prolongé).
→ Catabolisme.
Notion de
dette initiale
en oxygène :
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Dette : quantité d’O2 excédentaires par apport au métabolisme de base, consommé après l’exercice. Effort
intense entraîne une consommation très importante d’énergie avant l’action du système aérobie, on a une
quantité d’ATP dépensée qui n’a pas été renouvelée (en début d’exercice) elle correspond à une quantité
d’oxygène qu’il va falloir consommer pour resynthétiser l’ATP consommé.
La consommation d’O2 atteint une valeur maximale (plafond) malgré l’augmentation de la puissance
mécanique : la puissance maximale aérobie ou VO2max.
VO2max dépend de facteurs génétiques et de l’entraînement du sujet.
Cycle de Cori :
Dans le foie : 2 Lactate → 2 Pyruvate + 6 ATP Glucose.
Dans le muscle : Glucose - 2 ATP 2 Pyruvate → 2 Lactate.
La glycolyse anaérobie n’est pas une voie sans
issue
Entre le muscle et foie
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Le quotient respiratoire au repos chez un sujet ayant une alimentation équilibrée est de 0,8
Quand on fait un exercice musculaire on utilise les réserves de glucides donc le QR tend vers 1.
Seuil ventilatoire :
Au cours d’un exercice intense et prolongé, on a une réactivation du système lactique :
acide lactique → lactate + H+
H+ + HCO3- → CO2 + H2O
L’élimination de CO2 augmente plus vite que l’absorption d’O2 : on se situe au seuil ventilatoire
E. Bioénergétique cérébrale :
Le métabolisme neuronal est élevé : c’est un tissu avec une grande activité métabolique, il représente une
consommation énergétique majeure
Le métabolisme cérébral représente 20% du métabolisme de repos
C’est pour cette raison que le neurone donc une deuxième voie de production d’ATP dans les tissus
nerveux pour augmenter la productivité, c’est la voie de l’acide lactique
Elle utilise le lactate produit par les astrocytes voisins : il est produit à partir du glucose circulant mais
aussi à partir du stock astrocytaire en glycogène
La dégradation du glycogène permet un flux énergétique supérieur à celui autorisé par l’utilisation du
glucose sanguin
L’acide lactique est transféré jusqu’au neurone puis transformé en pyruvate qui va pouvoir entrer dans la
chaine respiratoire mitochondriale
V. Travail musculaire :
notion de rendement
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Si un sujet fournit un travail mécanique W, la dépense énergétique totales Q effort est plus élevée que la dépense
énergétique de repos Q repos
Qtotal = Qeffort
Exemple : Un sujet effectue un effort physique sous-maximal de puissance 1 000W pendant 10 minutes. Sa
VO2 au repos est de 250 ml/min. Au cours de l’effort, il a consommé 14 000 ml d’O2. Le rendement
énergétique de l’O2 est en moyenne de 20 kJ/L.
VI. Thermorégulation
Mécanismes par lesquels l’organisme maintient sa température interne face à des contraintes de chaleur ou
des contraintes de froid.
1. Homéostasie thermique
La température centrale : T° des organes contenus dans les cavités crâniennes, thoracique et abdominale
Bénéfices de l’homéostasie thermique : température optimale pour la catalyse enzymatique des réactions
biochimiques dans l’organisme, y compris le métabolisme énergétique.
2. Echanges thermiques
1. Mécanismes
Echanges thermiques avec l’environnement par 4 mécanismes :
Radiation
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Convection
Conduction
Evaporation.
Description de ces mécanismes par une équation générale : W = h x (T paroi – T peau) x surface exposée
W : énergie, h : coefficient d’échange thermique.
La radiation :
Echange d’énergie, sous forme de rayonnement électromagnétique (essentiellement dans les infra-rouge),
entre deux surfaces dans un milieu transparent (n’oppose pas de résistance).
Régulation :
Diminuer température de la peau : vasoconstriction cutanée
Diminuer surface (de peau) exposée : vêtements, position
Convection :
Echanges entre deux milieux qui sont en déplacements l’un par rapport à l’autre.
Peau, voies respiratoires
Régulation :
Diminution température cutanée
Diminution vitesse de déplacement : horripilation des poils, vêtements
Diminution de la surface exposée
Conduction :
Echange de chaleur entre deux milieux qui sont en contact et qui ne se déplacent pas l’un par rapport à
l’autre
Peau, voies respiratoires
Régulation :
Diminution surface exposée : vêtements, posture
Evaporation :
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WE = mH2O x λH2O
mH2O : masse d’eau évaporée, λH2O : chaleur latente d’ évaporation de H2O, λH2O = 2 420 J/g.
Régulation :
Augmentation du débit d’eau évaporée : sueur (0-3L/h), comportement
2. Noyau et écorce
Les échanges thermiques avec le milieu extérieur s’effectuent essentiellement par l’écorce.
Les échanges thermiques entre l’écorce et le noyau se réalisent pour l’essentiel par convection
circulatoire.
Rôle du débit sanguin cutané QCUT et de la chaleur volumique du sang C :
W noyau-écorce = QCUT x C x (T écorce – T noyau)
3.
Réalisation de l’homéostasie thermique
Confort et contrainte :
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Si la thermorégulation est dépassée, les contraintes ne peuvent plus être contrôlée, cela entraîne une
hyperthermie ou hypothermie : sortie de la zone de thermorégulation, on ne peut plus réguler notre
température interne.
Homéostasie : maintien de certains paramètres physico-chimique du milieu intérieur très proche d’une valeur
de référence, en dépit des perturbations qui tendent à les en écarter.
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1. Adaptation comportementale
Au froid :
Phénomènes reflexes. Contraction rapide (5-10 Hz) et de faible amplitude des muscles antagonistes.
Le travail musculaire s’accompagne d’une importante consommation d’ATP.
Une grande quantité de chaleur est produite par hydrolyse de l’ATP ainsi que par les phénomènes de
friction lors de la contraction musculaire.
Epuisement en quelques heures.
L’adipocyte brun :
Richesse en mitochondries elles-mêmes très riches en crêtes
Récepteurs β-adrénergiques (à l’adrénaline), lorsqu’ils sont activés
augmentent leur production de chaleur
Fonction thermogénèse
Cellules spécialisée dans la production de chaleur
Substrat : lipides (gouttelettes lipidiques) et glucides
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Glandes sudoripares :
Produisent la sueur
Structures tubulaires cutanées
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Glandes exocrines : produit excrété vers le milieu extérieur (contrairement aux glandes endocrines),
elles sont de deux types :
Glandes eccrines: produisent une sueur riche en eau au niveau de la peau, elles sont impliquées
majoritairement dans la thermorégulation
Glandes apocrines : associées aux poils (follicule pileux), leur sécrétion est différente, fonction
de lubrification
L’homme possède beaucoup de glandes sudoripares : entre 60-370 par cm carré de peau, en fonction
des régions du corps
La sueur est composée d’eau et de NaCl, elle est hypotonique (au plasma)
Le débit maximal de sueur est de 3L/heure
Contrôlé par le système nerveux cholinergique (acétylcholine)
2. Adaptation comportementale
Thermogenèse Thermolyse
Envie de bouger (chaleur produite
Thermogenèse : Repos
par le muscle)
Ventilation
Convection : Vêtements
Climatisation
Radiation : Vêtements Climatisation
Contact avec un matériau
Conduction : Mobilier, chaussures
conducteur (carrelage)
Evaporation : Humidification
Un montagnard est surpris par la nuit et doit s’abriter pendant 8 heures dans un abri. Il est équipé de
vêtements dont on admet qu’ils divisent par 5 les constantes d’échange thermique.
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La température dans l’abri est de -5°C. On considère que la température cutanée du sujet est de 20°C en
moyenne.
On considère que :
La surface de peau nue est de 0,5 m²
La surface de peau recouverte par les vêtements est de 1m²
La constante d’échange par radiation est de a (rad) = 5 W/m²/K.
Il y a un courant d’air dans l’abri. La constante d’échange par convection est de
h (conv) = 10 W/m²/K.
La respiration entraîne une perte d’eau de l’ordre de 300mL/24h.
Q2 : Le sujet est en contact avec un banc de pierre sur une surface de 0,1 m2.
On considère que la constante d’échange par conduction avec le banc est de 25 W/m2/K malgré le port des
vêtements.
Calculer la chaleur totale perdue au cours de cette nuit.
P cond = 0,1 x 25 x (20 - (-5)) = 62,5 W soit une chaleur W cond = 1800 kJ.
Donc la perte de chaleur totale W tot = 2500 + 5040 + 242 + 1800 = 9602 kJ.
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