Topologie Faible Et Meta Stabilite
Topologie Faible Et Meta Stabilite
Topologie Faible Et Meta Stabilite
ROLANDO R EBOLLEDO
Topologie faible et méta-stabilité
Séminaire de probabilités (Strasbourg), tome 21 (1987), p. 544-562
<http://www.numdam.org/item?id=SPS_1987__21__544_0>
travaux de CASSANDRO, GALVES, OLIVIERI, VARES qui ont été les premiers
à étudier la méta-stabilité d’un point de vue "trajectoriel". L’auteur
(1.1)
dXx~(t) b (XÉ (t) ) dt
= + £dW(t)
Xx~(0) = x
cule échappe à ce domaine pour tomber dans Dq. Dans Dq nous avons le
une famille
(u~t)t>0 de mesures aléatoires comme suit.
aEt+Ss
~E t (f) :_ = 03B1~t/
aEt+S£
= 1 03B2~ 03B4Xp~(s)
03B1~t
(f)ds
03B4p si t T
t= (t~IR+)
03B4q si t ~ T
pseudo-loi de la famille
Notre but est d’analyser des processus à valeurs dans TI(E) , c’est
548
D c A c x n(E) )
clair que celle-ci est bien plus faible que celle de Skorokhod.
1. DEFINITION
T:O -
t~ tl ...
~r
>
-
k si et seulement si existent des éléments tU , t~J
i
dans T
de la forme
(1.1) =
sup
TE PF [o, t] .
2. THEOREME.
DEMONSTRATION
la suffisance.
À(ds). Si le support de
cela on désintègre p comme ss &
ps .
ps
alors il
n’est pas réduit à un point pour À - presque tout s e
~t+ , ,
,
ouverts de II(E) tels que pour tout charge à la fois U et V.
est réduit
k ce qui contredit (2.2). . D’où le support de 03C1s
à conséquent Il existe donc une fonction Bore-
un point et par p .
~-négligeable.
U (I) : = {v b fl (E) : v
(~i) u
(~i) ;
V(I): = {v e fl(E): ~(~~) >
v(~i) ~ ieI)
dans n(E).
finie de IN ,
tielles à gauche.
Définissons maintenant
+
x (t,~): = lim sup ess x(s,~) ’
s~t,s>t
s>t
développé précédem-
positives Cb(E). Par ailleurs, par l’argument
sur
il existe une e
Par conséquent = x =
y et le Théorème est démontré.
3. COROLLAIRE.
Soit un ensemble M ~ p ,
aux deux conditions
de les mesures rN p ,
553
I 3. 2 j bup u E M } co
pour tout couple (U, VI d’ouverts disjoints de
et tout NE .
DEMONSTRATION.
K ) ~ T ua ([ ~,Nl x KN) - 1
a
où
(p ) CM converge
vers ~ .
Donc u~ vérifie (2.1) .
De même, (~~ ) pour tout couple d’ouverts disjoints
d’aprés (3.2) et la semi-continuite inférieure de
Par conséquent p~ E
D(1R+ 1 1I(E)) selon Théorème 2.
4. DEFINITION.
Aussi la suite
(Pn)n est " - tendue si elle est tendue pour la
5. PROPOSITION
PKw E D :: S[
rN w ] ~ K~cN = 03C6 }) E
(5.2)) Pour tout e > 0 , tout N E N , tout couple (U, V) d’ouverts disjoints de
P: >
h, }) E ..
p~P
La démonstration de cette Proposition est immédiate : c’est une consé-
noté diffé-
que dans D(IR TI(E)) sera
(ut) t~~ ; nous ne ferons aucune
même façon.
à trajectoires dans
D(IR+,n(E)); nous noterons
Pn la loi de E
1. LEMME
~ 9 d P =
~ 9 d 2
, poo/L E P =q.
DEMONSTRATION
n(F) .
D
2. COROLLAIRE.
deux :
~.~ ,
C~ ( ~R ~, l g ~ , ... , gm E Cy.~
, (
suite d vari bles alétoires à valeurs entières (pU,VN ( n))n~IN est teniue.
DEMONSTRATION
est relativement
" - étroitement compacte.
557
(3.1) où
T} + v 1 I {t > T} ’ P-p-s’ T est une
t
pU’VN (~ ) - 0 si UxV , P-p-s.
~
" "-
(3.2)
j pU,V
N
(~) ~ "
1 si
" "
E UxV , P-p-s.
pas la forme (3.1) sous P , alors étant donnés deux ouverts disjoints
U,V tels que UXV , le processus peut éventuellement les
4. PROPOSITION
pour tout N ,
> 0.
ai
n inf P N 0 1 0 ôl 0,03BD1)l V UxV
> =
n
n
DEMONSTRATION
de
P N entraîne que
559
si
(v0,v1) E U x V
si
(v0,v1) ~ UxV , où N E IN et
(Pn,) est une sous-suite qui
converge vers P.
(5.1) Tn Sn (n~=iN) ;
probabilité q, où
LP n (Tn) est la loi de
Tn sous
Pn
DEMONSTRATION.
pace II(E), il est aisé de voir que les hypothèses (5.4) entraînent
tE[ 0, N]
distance de
ut à l’ensemble }.
,
Proposition 4.
(6.2) t = 03BD0 I {t T} + {t
0
pn(Tn > T + 03B4) ~ Pn( Tn-03B4 = 03BD1) tend vers
8 = tend vers 0
Pn(Sn T - 6 ) 2014 n
+
loi T.
permettent alors de conclure que (Tn) et
(Sn) convergent en vers
loi de T. Donc
P~ ~+ P .
D
Ce corollaire répond partiellement aux besoins de la méta-stabi-
7. COROLLAIRE
i
;b)) ~~.~ ~ ’)
Alors la suite (Pn) converge ^ - étroitem nt vers P E
,v1 )1 et le
sous la loi p . .
loi q que nous y avons introduit est, dans le cas présent, une exponen-
REMARQUE FINALE
REFERENCES