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ET POPULAIRE
THEME
Réaliser par :
AMRANE Karima
KHETTOU Ouafaa
Devant le jury :
Année universitaire
2019 - 2020
Remerciements
Avant tout, nous remercions dieu le tout puissant de nous avoir donné la volonté, la patience
et le courage pour mener à bien et à terme de ce travail.
À Mme CHEKIKENE. A pour avoir accepté de diriger ce travail, pour nous avoir soutenue
et orientée tout au long de ce travail.
L’honneur qu’il nous a fait en acceptant de présider le jury et d’évaluer notre travail.
Nous tenant à remercier l’ensemble de nos enseignants non seulement au titre de ce mémoire,
mais aussi au titre des années de formation au sein de département d’agronomie.
On souhaite adresser à tous ceux et celles qui ont d’un apport petit ou grand, prés ou loin à la
réalisation de ce modeste travail, on leur exprime nos remerciements les plus sincères.
Dédicace
Je dédie ce modeste travail à mon cher père Mohamed qui n’a pas épargné aucun effort pour
me rendre heureuse
À mon précieux offre du dieu ma mère Djamila, son amour a fait de moi ce que je suis
aujourdhui
À mon grand-père et mes grandes mères que dieu leur donne une longue vie
À mes oncles Abdellah et Samir
À mes cousins Yahia et Sirine
À mes Tantes Hanane, Razika, Chahinez, Houria, Safia, Fella et toute la famille Azeb
À mes chères tantes Naima et Fatiha
À El Hadja Naciraet toute l’équipe de pharmacie Menacer : " Zoulikha, Amina, Sabrina,
Fathia, Zoula, Amo Djamel, AmoZoubir, Raouf, Hichem et El Bahi " pour leurs supports
À ma chère binôme et sœur Karima pour son entente et sa sympathie
A mes chéres amies Mina, Maissem et Asma
Ouafaa Khettou
Dédicace
Je remercie dieu tous puisant de m’avoir donnée la force, la capacité et la patience d'aller
jusqu'au bout du rêve.
À mes beaux-parents, que nulle dédicace ne puisse exprimer mes sincères sentiments, pour
leur patience illimités, leur encouragement et leur amour et qui tous ce que a de la valeur
dans ce monde ne peut vouloir d'infiniment petit de leurs sacrifices.
À mes nièces : Ichrak, Imen, Aїcha, Hiba, Nour El Yakin, Ghofrane et la petite Takoua
À mon grand-père BenAissa que dieu le garde pour nous et à toute ma grande famille
À ma très chère binôme et soeur Ouafaa
À mes très chères amies qui m’ont soutenu avec leurs grands coeurs : Mina, Maissem etAsma
Je dédie ce travail.
Karima Amrane
Résumé :
Ce travail est basé sur l'analyse et la synthèse de travaux scientifiques ayant pour objectif
commun, l’estimation de la valeur alimentaire des fourrages spontanées.
L’analyse de ces articles a révélé à partir de la composition chimique et la valeur énergétique
et protéique des fourrages que ; les plantes steppiques présentent des valeurs nutritives
intéressantes, les plantes de la couche herbacées et les glands de chêne-liège de la couche
arbustive sont les éléments les plus énergétiques. Les apports de certaines espèces sont au
même niveau voire meilleurs que certaines ressources fourragères cultivées.
Mots clés : valeur alimentaire, fourrage, pâturage, prairie, alimentation des ruminants.
Abstract: Feed value of grassland forages.
This work is based on the analysis and synthesis of scientific work with the common objective
of estimating the feed value of volunteer forages.
Analysis of these articles revealed from the chemical composition and the energy and protein
value of the forages that; steppe plants present interesting nutritional values, plants of the
herbaceous layer and cork oak acorns of the shrub layer are the most energetic elements. The
contributions of certain species are at the same level or even better than certain cultivated
fodder resources.
كشف تحليل هذه المواد من التركيب الكيميائي وقيمة الطاقة والبروتين لألعالف التي؛ تقدم نباتات السهوب قي ًما غذائية
مثيرة لالهتمام ،وتعتبرنباتات الطبقة العشبية وجوزالبلوط الفلين لطبقة الشجيرة من العناصراألكثرنشا ً
طا .مساهمات بعض
األنواع على نفس المستوى أوحتى أفضل من بعض موارد األعالف المزروعة.
الكلمات المفتاحية :قيمة العلف ،العلف ،الرعي ،المروج ،علف الحيوانات المجترة.
Sommaire
Introduction ................................................................................................................1
Partie bibliographique
Partie expérimental
Conclusion................................................................................................................. 41
Références bibliographiques.
Liste des tableaux
Tableau 2 : Teneur des principaux types de fourrages verts en phosphore (P) et en calcium
(Ca) en g/kg de MS (Alimentation du bovin, ovin et caprin)........................16
Tableau 8 : Illustration des résultats rapportés par les articles consultés ............... 39
Liste des figures
Figure 3 : Schéma simplifié de la digestion des glucides, des lipides et des matières azotées
chez le ruminant.......................................................................................... 11
Figure 7 : Les principales espèces consommées par les chèvres aux pâturages... 33
Liste des abréviations
AG : Acide Gras.
Ca : Calcium.
CB : Cellulose Brute.
dMO : Digestibilité de la Matière Organique.
EN : Énergie Nette.
INRA : Institut National de la Recherche Agronomique.
MAT : Matière Azotée Totale ou matières protéiques.
MM : Matière Minérale.
MO : Matière Organique.
MS : Matière Sèche.
P : Phosphore.
PDI : Protéine Digestible dans l’Intestin.
PDIA : Protéines Digestibles dans l’intestin d’origine Alimentaire.
PDIE : Protéines Digestibles dans l’Intestin permises par l’Energie disponible.
PDIM : Protéines Digestible dans l’Intestin d’origine Microbienne.
PDIME : Protéines Digestibles dans l’intestin d’origine microbienne limitée par l’énergie
fermentescible.
PDIMN : Protéines Digestibles dans l’Intestin d’origine microbienne limitée par l’azote
dégradable.
PDIN : Protéines Digestibles dans l'Intestin grêles limitées par l'Azote.
UF : Unité Fourragère.
UFL : Unité Fourragère lait.
UFV : Unité Fourragère viande.
UI : Unité Internationale.
INTRODUCTION
Introduction
En Algérie, les cultures fourragères occupent une place marginale au niveau des
productions végétales. Outre la faible superficie réservée à ces cultures, la diversité des
espèces est très limitée et les cultures de la vesce-avoine, de l’orge et de l’avoine, destinées à
la production du foin, constituent les principales cultures.
Actuellement, les fourrages cultivés sont largement dominés par des associations,
celles-ci posent des problèmes : d’importation de semence, de synchronisation de cycle des
variétés des espèces cultivés et particulièrement de récolte et de qualité des foins.
C’est pour cette raison, que nous nous sommes intéressé à déterminer la valeur
alimentaire des fourrages disponibles aux petits ruminants en pâturage de montagne dans la
région de Blida.
1
CHAPITRE 1
SYNTHÈSE BIBLIOGRAPHIQUES
SUR L’ALIMENTATION DES
RUMINANTS
Chapitre 1 : Synthèse bibliographique sur l’alimentation des ruminants
C’est une substance complexe dont l’ingestion chez les animaux permet la couverture des
besoins nutritionnels pour l’entretien et les différentes productions. La nature et la
composition des aliments ont une grande influence sur la qualité des produits élaborés et sur
la santé animale (Mathieu, 1998).
Selon Jarrige (1980), Les besoins nutritifs des animaux sont couverts par deux catégories
de produits appartenant :
• Aux aliments grossiers, tels que les fourrages.
• Aux concentrés dont les céréales et les sous-produits.
o Composition de fourrage
D’un point de vue chimique, un fourrage est constitué de deux composantes, l’eau et la
matière sèche. A titre d’exemple, un ensilage de maïs contient en moyenne 35% de matière
sèche tandis que le foin en contient 85 % (figure 1) (Hadjigeorgio et al., 2003 ; Biston et
Dardenne, 1985).
2
Chapitre 1 : Synthèse bibliographique sur l’alimentation des ruminants
Les fourrages peuvent être spontanés ou cultivés, ils sont représentés à travers le monde
par trois grandes familles qui sont : les légumineuses, les graminées et les crucifères
auxquelles s'ajoutent les pâturages arbustifs (Rivière, 1978).
3
Chapitre 1 : Synthèse bibliographique sur l’alimentation des ruminants
Selon Jarrige (1980), Les fourrages constituent la ration de base des ruminants, qui est
constitué par lesgraminées, leslégumineuses et les crucifères: Sorgho, avoine et seigle ainsi
que la luzerne, la vesce et le trèfle constituent les fourrages classiques.
4
Chapitre 1 : Synthèse bibliographique sur l’alimentation des ruminants
Un taux de 94% des fourrages des prairies naturelles «1ercoupe», renferment moins de
7mg/Kg de cuivre de la matière sèche (Bellongeretal., 1973).
Des teneurs de sélénium inférieurs à 0.1mg/Kg de matière sèche (Lamand, 1987).
En général, l’herbe de printemps est pauvre en magnésium, en sodium, en calcium et très
riche en potassium (Beguin et al., 2001).
La vitamine A se présente dans les fourrages verts à raison de 450 UI (Jarrige, 1988).
B.Les foins
Les foins ont des valeurs variables en UFL, ces derniers varient en fonction du stade et
des conditions de récolte, ils fournissent un fourrage grossier de haute qualité s’il est récolte
tôt «moins de 10% en fleurs» et entreposé correctement (Weeler, 1998).
5
Chapitre 1 : Synthèse bibliographique sur l’alimentation des ruminants
C. Les pailles
D’après Demarquilly(1987), les pailles sont constituées par les tiges et les gaines des
plantes de céréales à la maturité, c'est-à-dire par les organes les plus riches en parois lignifiés
qui représentent environ 80% de MS, elles sont constituées par :
• Les matières azotées en raison de 25 à 50g/Kg de matière sèche.
• Les glucides solubles en raison de 3 à 13g/Kg de matière sèche.
• Les minéraux à l’exception du potassium.
La paille est très utilisée en tant qu’aliment pour les animaux en France. (Demarquilly et al.,
1987 ; Chenost, 1994).En Tunisie (Abdouli et al., 1988 ;Nefzaoui et Chermiti, 1991). En
Algérie (Houmani et Tisserand, 1999).
1.1.2.3 L’ensilage
L’ensilage est un processus de fermentation visant à conserver les fourrages verts à l’état
frais ou pré fané avec toutes leurs qualités nutritives sans que leur ingestion puisse avoir une
influence fâcheuse sur la production et la santé des animaux (Vanbelle, 1996).
Sa valeur alimentaire dépend en premier lieu à celle du fourrage vert de départ puis du
mode d’ensilage (Vanbelle, 1996).
6
Chapitre 1 : Synthèse bibliographique sur l’alimentation des ruminants
7
Chapitre 1 : Synthèse bibliographique sur l’alimentation des ruminants
Avoine
Source : (INRA, 1988)
Selon Jarrige (1980), d’une façon générale, les graines de céréales sont pauvres en
matière azoté (10 à15% de la MS), par contre, ils présentent une valeur énergétique élevée
(0.90 à 1.30 UFL/Kg de MS) en raison de leur richesse en amidon (40 à 75%) qui est
transformé en produits acides (Gadoud, 1992).
Cependant, l’augmentation de l’acidité dans le rumen nuit àla digestion de la fibre et cette
situation peut engendrer chez l’animal un refus des aliments et par conséquent, une
diminution de la production laitière (Weeler, 1998).
1.1.4 Le rationnement
Rationner un animal consiste à couvrir ses besoins nutritifs par l’ajustement d’apports
alimentaires suffisants, équilibrés, adaptés à ses facultés digestives et les plus économiques
possibles. (Wolter, 1992).
Composer une ration consiste d’abord à réaliser la meilleure adéquation possible entre les
apports et les besoins, ce qui revient à déterminer la concentration optimum en énergie, azote,
et minéraux. (INRA, 1984)
8
Chapitre 1 : Synthèse bibliographique sur l’alimentation des ruminants
Selon Meyer et Denis (1999), les apports alimentaires sont à quantifier en fonction des
objectifs de production (figure 2).
9
Chapitre 1 : Synthèse bibliographique sur l’alimentation des ruminants
D’après Jarrige (1988), le système digestif des ruminants, hormis la bouche, est composé de
trois compartiments en amont de l’estomac fonctionnel (caillette), qui sont le rumen, le réseau
(réticulum) et le feuillet (omasum).
Ces différents dispositifs anatomiques ralentissent le passage des particules alimentaires au
travers du tractus digestif et augmentent ainsi leur temps de séjour (Reilling et al., 1995).
Elles y subissent une dégradation mécanique (mastication, contractions digestives) et une
dégradation chimique (enzymes microbiennes du rumen) (figure 3).
10
Chapitre 1 : Synthèse bibliographique sur l’alimentation des ruminants
AA : acide aminé ; AG : acides gras ; AGV : acide gras volatil ; N non protéique : azote non
protéique ; SS : sucres solubles
Figure 3 :Schéma simplifié de la digestion des glucides, des lipides et des matières azotées
chez le ruminant (Cuvelier et Dufrasne, 2014).
Elle exprime le potentiel d’apport en élément nutritifs d’un aliment à un animal donné. La
notion de valeur alimentaire est en particulier utilisée pour exprimer le potentiel d’apport en
énergie des aliments, car elle est le facteur le plus limitant dans les apports alimentaires chez
11
Chapitre 1 : Synthèse bibliographique sur l’alimentation des ruminants
le ruminant. Le potentiel d’apport est le produit de la valeur nutritive par unité de masse et des
quantités ingérées (Huyghe et Delaby, 2013).
Cette valeur nutritive se compose de trois éléments essentiels : la valeur énergétique (UFL,
UFV), la valeur azotée (PDI) et la valeur minérale.
La valeur énergétique d’un fourrage correspond à la quantité d’énergie nette (EN) d’un kilo
d’aliment considéré qui contribue à couvrir les dépenses d’entretien et de production des
animaux. Cette valeur énergétique est exprimée en unité fourragère (mesure rapportée à celle
d’un kg d’orge moyenne à 87% de matière sèche). On distingue la valeur en UFL (Unité
Fourragère Lait) pour la production laitière et en Unité fourragère Viande (UFV) pour la
production viande (Vermorel et al., 1987).
La teneur en fibres et le stade de végétation sont les principaux facteurs de diminution de
la valeur énergétique d’un fourrage, il faut donc consommer le fourrage avant l’apparition de
l’épi (montaison et épiaison) ou des fleurs (floraison).
En effet, lors de l’épiaison ou floraison, la plante va mobiliser de l’énergie pour assurer sa
reproduction ce qui va diminuer la valeur énergétique du fourrage (Mostefai, 2015) (figure4).
12
Chapitre 1 : Synthèse bibliographique sur l’alimentation des ruminants
13
Chapitre 1 : Synthèse bibliographique sur l’alimentation des ruminants
Deux approches complémentaires sont utilisées pour déterminer la digestibilité des plantes
fourragères.
➢ L’une repose sur une mesure directe, avec l’utilisation de ≪ moutons castres standards
≫ (digestibilité in vivo) qui en fait l’outil de référence zootechnique.
➢ L’autre repose sur des mesures indirectes, dont il existe deux grands groupes de
méthodes (Demarquilly et al., 1981) :
• Celles basées sur les caractéristiques botaniques du fourrage, stade de végétation au
1er cycles et âge des repousses (Andrieu et al., 1981). Selon
DemarquillyetJarrige (1981), la composition morphologique et l’âge sont les deux
caractéristiques principales qui déterminent la digestibilité de la plante sur pied et
permettent donc de la prévoir.
• Celles basées sur les techniques de laboratoire : les méthodes chimiques(teneur en
cellulose brute et en matières azotées totales). Les méthodes microbiologiques (jus de
rumen ou sachets nylons suspendus dans le rumen) et les méthodes enzymatiques
(utilisation d’enzymes cellulosiques ≪ cellulases ≫) (Aufrère, 1982).
14
Chapitre 1 : Synthèse bibliographique sur l’alimentation des ruminants
La valeur azotée des plantes fourragères dépend de la teneur en matières azotées totales qui
affecte surtout la valeur PDIN, de la digestibilité qui affecte directement la valeur PDIE et de
la dégradabilité dans le rumen des matières azotées qui affecte la valeur PDIA. Ainsi, la
valeur azotée diminue avec l’âge de la plante au fur et à mesure que la teneur en matières
azotées et que la digestibilité diminuent. Cette diminution est généralement plus lente pour les
légumineuses que pour les graminées (Nozières et al.,2007).
Donc, plus un fourrage est riche en feuilles, plus il est riche en protéines, et plus un fourrage
est riche en tige, plus il est pauvre en protéines.
Selon Gueguen et al.,(1988), les aliments des ruminants ne permettent pas, en général, de
couvrir l’ensemble des besoins minéraux de ces animaux pour le calcium et le phosphore.
Ainsi, les apports au pâturage sont insuffisants pour le sodium et les oligoéléments ; ils
peuvent l’être pour le phosphore (périodes sèches), le calcium (pâtures des graminées pures)
et le magnésium (herbe jeune), surtout pour les femelles laitières en production.
Les graminées et les légumineuses ont des teneurs voisines pour le phosphore mais assez
distinctes pour le calcium. En particulier, les luzernes ont plus forte teneur en calcium
(Vignau-Loustauet Huyghe, 2008) (tableau 2).
Tableau 2 : Teneur des principaux types de fourrages verts en phosphore (P) et en calcium
(Ca) en g/kg de MS (Alimentation du bovin, ovin et caprin)
P Ca
15
Chapitre 1 : Synthèse bibliographique sur l’alimentation des ruminants
➢ Une teneur en matière sèche inférieure à celle des graminées pur quel que soit le cycle
de végétation et le stade ;
➢ Une augmentation sensible des matières azotées totales corrélées positivement avec la
proportion des légumineuses dans l’association ;
➢ L’amélioration des teneurs en certains minéraux, en particulier le calcium et en
magnésium ;
➢ Une teneur en constituant pariétaux et en cellulose brute inférieur à celle des
graminées et fonction de la proportion de ces derniers ;
➢ Augmentation de l’ingestion et des performances des animaux au pâturage selon le
pourcentage des légumineuses dans la prairie. Avec une proportion de trèfle blanc de
20% environ, en moyenne, l’augmentation d’ingestion atteint 1,5 kg de MS et celle de
la production laitière 1 à 3 kg/j (Peyraud et al., 2015) ;
➢ Par rapport aux graminées, les légumineuses peuvent avoir des effets ;
16
Chapitre 1 : Synthèse bibliographique sur l’alimentation des ruminants
Parmi les avantages de l’utilisation d’un mélange fourrager, on a la possibilité d’avoir des
champs productifs sur une plus longue période, et maintenir une bonne qualité de fourrage
(présence de légumineuses avec des graminées). Par contre, les mélanges fourragers peuvent
compliquer la stratégie de coupe reliée au stade de maturité optimale pour chacune des
espèces présentes.
Egalement la présence des graminées et légumineuses dans un même champ rend plus
difficile le contrôle des différentes mauvaises herbes (Agri-Réseau, 2003).
17
Chapitre 1 : Synthèse bibliographique sur l’alimentation des ruminants
18
Chapitre 1 : Synthèse bibliographique sur l’alimentation des ruminants
Graminées Luzerne
Limbes Tiges + Gaines Feuilles Tiges
Matières azotées
(% de la MS)
-Plantes jeunes 15 - 25 10 -15 30 - 33 20 - 23
-Plantes âgées 7 - 10 3–5 23 - 25 9 – 10
Cellulose brute
(% de la MS)
-Plantes jeunes 15 - 17 22 - 25 11 - 12 22 - 25
-Plantes âgées 26 - 28 35 – 38 13 - 12 40 – 45
Les constituants
pariétaux (% de
la MS)
-Plantes jeunes 25-28 30 - 35 16 - 18 30 - 35
-Plantes âgées 45 – 50 60 - 65 23 - 25 55 – 60
19
Chapitre 1 : Synthèse bibliographique sur l’alimentation des ruminants
A.La lumière
D’une manière générale, la lumière stimule la croissance des fourrages. Elle augmente les
teneurs en matières sèches et en glucides solubles (glucose, fructose, saccharose…), tout en
réduisant la part des teneurs en constituants pariétaux, notamment la cellulose brute et la
lignine dans les plantes (Van Soest et al., 1978).
Cette augmentation des teneurs en constituants pariétaux affecte aussi bien les feuilles que les
tiges (Deinem et Dirven, 1972).
B.La pluviométrie
Un déficit hydrique modéré ralentit la croissance et le développement de la plante (Vough et
Martin, 1971 ; Van Soest et al., 1978 ; Wilson, 1981).
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Chapitre 1 : Synthèse bibliographique sur l’alimentation des ruminants
C.La température
La température est le facteur climatique qui induit les plus grandes variations du contenu en
sucres solubles des graminées. En effet, les températures fraiches et un bon ensoleillement
permettent de maximiser le contenu en sucres solubles chez les graminées et les
légumineuses. C’est pourquoi, le contenu en sucres solubles est généralement plus bas en
deuxième coupe qu’en premier coupe (Mostefai, 2017).
Plusieurs études suggèrent que la température a un effet positif sur la teneur en constituants
pariétaux des graminées des climats tempérés et tropicaux, exprimée en terme de CB, NDF,
lignine (Deinum, 1966 ; Deinum et al., 1968 ; Wilson et Fort, 1971 ;Deinum, 1976).
Des températures élevées stimulent la lignification des tissus de soutien (Deinum et Driven,
1975).
1.2.5 Estimation de la valeur nutritive des fourrages
L’évaluation de la valeur nutritive des aliments fournit aux nutritionnistes les informations
nécessaires pour la formulation d’une ration alimentaire qui tienne compte à la fois des
aspects physiologique et économique. Dans l’évaluation des aliments pour ruminants,
différentes méthodes sont couramment disponibles et elles peuvent être subdivisées en deux
grandes catégories : les méthodes n’utilisant pas les microorganismes (chimiques et
physiques) et les méthodes biologiques, basées sur l’utilisation des microorganismes du
rumen (Blümmel et Orskov, 1993).
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Chapitre 1 : Synthèse bibliographique sur l’alimentation des ruminants
Une des méthodes chimiques, divise le substrat en six fractions : la matière sèche, la
matière minérale, les protéines brutes, l’extrait éthéré, les fibres brutes et l’azote libre. Il
existe un autre procédé alternatif pour l’estimation des fibres (Vansoest et Wine, 1967).
Ce dernier est maintenant le plus utilisé et le plus fiable. Ce procédé offre l’avantage de
prédire l’ingestion et la valeur nutritive car il sépare les composants fibreux suivant leur
dégradabilité, plutôt qu’en entités chimiques définies. Il a été développé pour quantifier à la
fois les composants cellulaires et les composants pariétaux, principalement présents dans le
matériel végétal (Mould, 2003).
Cependant, la quantité ingérée est estimée avec la meilleure précision à partir des critères
caractérisant la proportion des membranes ou du contenu cellulaire ou celle des constituants
solubles : constituants solubles dans l'eau ou dans une salive artificielle ou, mieux encore,
dans une solution acide diluée, ou dans une solution de pepsine dans Hcl 0,075 n (Adesogan
et al., 1998).
22
Chapitre 1 : Synthèse bibliographique sur l’alimentation des ruminants
23
Chapitre 1 : Synthèse bibliographique sur l’alimentation des ruminants
Néanmoins, dans les systèmes extensifs en particulier ceux pratiqués dans des milieux
difficiles comme la montagne, le pâturage représente un atout majeur à la subsistance et à la
continuité de ces élevages.
1.3.1 Pâturage
Selon Delagarde et al., (2001), le pâturage est un système alimentaire instable : les variations
à court, moyen et long terme de l'offre quantitative et qualitative de fourrage sont fréquentes,
et déterminent la quantité ingérée et les performances animales. D'où l'intérêt de quantifier les
effets des principaux facteurs de variation de l'ingestion des ruminants au pâturage.
24
Chapitre 1 : Synthèse bibliographique sur l’alimentation des ruminants
rotation sur chacune d’elles au moment où l’herbe est au stade idéal de pâture (quantité,
qualité et utilisation par l’animal). Les temps de repos (intervalle entre deux passages
successifs du bétail) varient entre environ 3 semaines au printemps et 5 semaines en été. La
taille de la parcelle dépendra du cheptel.
25
Chapitre 1 : Synthèse bibliographique sur l’alimentation des ruminants
- En cas de chargement
constant sur l’année
risque de sous-pâturage
et de dégradation de la prairie.
-Pâturage de l’herbe au bon -Coût plus important (clôtures).
stade. -Nécessite plusieurs points
Tournant -Permet de faire des lots d’eau.
d’animaux avec des besoins - Risque de piétinement.
différents.
-Limite les refus.
-Exploitation rapide et précise de -Temps de présence au pâturage
l’herbe, au bon stade. plus importante : déplacement du
Au fil - Adapté pour des lots fil électrique et observation plus
homogènes d’animaux. fréquente de la quantité d’herbe
disponible.
Source :(IKARE, 2015).
26
Chapitre 1 : Synthèse bibliographique sur l’alimentation des ruminants
27
Chapitre 1 : Synthèse bibliographique sur l’alimentation des ruminants
estimer. On retiendra le rôle dans la biodiversité, le rôle paysager, le rôle sur la qualité des
produits et sur l’image de marque de ces produits (Crémer, 2015).
Cependant, le pâturage comporte des contraintes parfois mal vécues par l’éleveur, notamment
(Crémer, 2015) :
• Incertitudes climatiques ;
• Croissance de l’herbe incertaine et difficile à prévoir ;
• Conditions de pâturage parfois difficiles par rapport au sol (humide, engorgé, trop
sec…) ;
• Performances animales variables ;
• Le bétail choisit toujours l’herbe la plus tendre. Cela entraîne du sous-pâturage dans
certains endroits et du surpâturage dans d’autres. Ce risque est d’autant plus élevé que
la charge animale est faible ;
• Restitutions d’éléments fertilisants sous forme de déjections.
• Piétinement du bétail, positif dans de bonnes conditions, il sera signe de gaspillage ou
de dégradations dans d’autres ;
Dans de bonnes conditions et bien mené, les animaux exercent une action bénéfique sur la
prairie. Ce sont eux qui rendent une prairie « permanente », le pâturage étant indispensable
pour le maintien des bonnes espèces de graminées comme le ray-grass anglais. L’entretien
donné à ces prairies (fauche des refus, ébouages…), dans de bonnes conditions, est cependant
nécessaire (Crémer, 2015).
28
Chapitre 1 : Synthèse bibliographique sur l’alimentation des ruminants
• La diversité écologique rend compte des relations entre les caractéristiques de l'habitat
et la composition en espèces, notamment les variations d'abondance en réponse aux
variations de l'habitat.
• Enfin, la diversité fonctionnelle regroupe les espèces en fonction de caractéristiques
morphologiques, physiologiques et écologiques (traits de vie).
Ces caractéristiques sont propres aux espèces et indépendantes des conditions du milieu. La
plupart des travaux traitant de biodiversité portent essentiellement sur la diversité
taxonomique. Au niveau d'une communauté, celle-ci peut être vue comme l'expression d'une
partie plus ou moins importante du pool d'espèces disponibles au niveau d'une région.
29
Chapitre 1 : Synthèse bibliographique sur l’alimentation des ruminants
D’après Delagarde et al., (2001), Quel que soit le système de pâturage, le maintien d'un
couvert feuillu à chaque exploitation de l'herbe est donc globalement favorable à l'ingestion et
aux performances dans le long terme, même si la disponibilité en herbe n'est dans ce cas pas
suffisante pour couvrir pleinement la capacité d'ingestion des animaux. En dehors des
systèmes de conduite économes qui ne cherchent pas à extérioriser les potentiels de
production individuels, accroître ou maximiser les performances par animal nécessite alors
d'introduire des aliments complémentaires.
30
PARTIE EXPERIMENTALE
1
CHAPITRE 2
MATÉRIELS ET MÉTHODES
2
Chapitre 2 : Matériels et méthodes
Objectif du travail
Notre étude a pour objectif de déterminer la valeur alimentaire des fourrages naturels de
la région de BOUARFA au printemps. Ce travail sur la valeur alimentaire est le 1er essai dans
cette région montagneuse, la récolte des échantillons s’est déroulée durant le mois de mars
2020.
2.2 Le climat
31
Chapitre 2 : Matériels et méthodes
2.4.2 Méthodes
2.4.2.1 Echantillonnage
Lors du suivie des chèvres au pâturage, un échantillon a été prélevé pour les plantes les plus
consommées.
Le jour du prélèvement des échantillons, nous avons suivi un troupeau de chèvres laitières de
la ferme BAYOU lors de leur sortie au pâturage matinale.
- Nous avons pris notes et des photos des plantes sur pied.
- Nous avons coupé à l’aide d’un ciseau les plantes les plus consommées par les
animaux à une hauteur normale de fauche.
- Nous avons prélevé au hasard à divers endroits.
- Nous avons utilisé une serviette pour éliminer l’excès d’humidité des échantillons
avant de les placés dans des sacs en papiers pour les conservés au maximum 48h
avant d’effectuer les analyses au laboratoire.
32
Chapitre 2 : Matériels et méthodes
Figure 7 : Les principales espèces consommées par les chèvres aux pâturages
Afin de maintenir notre projet, nous avons orienté le travail vers une analyse d’articles ayant
travaillé sur la valeur alimentaire de fourrages naturels de prairies et de montagnes en Algérie.
Pour ce faire nous avons suivi le plan suivant :
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Chapitre 2 : Matériels et méthodes
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Chapitre 2 : Matériels et méthodes
Arbouche et
Arbres, arbustes et herbacés du Algérie El-Kala
Arbouche., 2007.
parc nationale d’El-Kala.
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Chapitre 2 : Matériels et méthodes
Arbouche., 2007 énergétique des espèces prélevées par le cerf durant toute l’année, et ceci grâce
végétales consommées par à la mise en place de sites d’observation sur une
le cerf de Barbarie période de deux semaines par mois (début et fin de
(Cervuselaphusbarbarus, mois).
Bennet 1833) dans la -Les stades phénologiques de la pelouse ont été
région d'El Ayoune (Parc déterminés sur la base de l’espèce graminéenne
National d'El Kala, dominante (Demarquilly, 1981 ; Durand, 1969).
Algérie). -Les analyses chimiques ont été conduites selon la
méthode édictée par l’AOAC (1975). Elles ont porté
sur la détermination des constituants chimiques des
différentes espèces végétales.
-Les valeurs énergétiques brutes (EB) et le rapport
EM/ED (énergie métabolisable sur énergie digestible)
ont été calculées suivant les équations de Sauvant et al.
(2004).
-Étude de la valeur -Le choix des plantes étudiées qui constituent la strate
nutritive de quelques herbacée des parcours camelins a été fait selon leur
plantes de la strate abondance pendant la saison hivernale de l’année 2009.
Bouallala et al., 2011
herbacées broutée par le -L’identification de ces plantes a été faite à l’aide des
dromadaire dans le Sahara travaux de Quézel et Santa (1962-1963), Ozenda
nord-occidental Algérien. (1991) et Nègre (1961).
-Après l’identification, chaque plante a été séchée à
l’air libre, broyée puis conservée pour analyse.
-Les analyses de la composition chimique ont été faites
selon les méthodes de référence de l’association
française de normalisation (AFNOR, 1982-1977-1993)
et de l’organisation internationale de normalisation
(ISO, 1997).Elles ont porté sur la détermination de MS,
MO, MM, MAT et CB.
- la valeur nutritive des plantes analysées à été estimée
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Chapitre 2 : Matériels et méthodes
Zirmi-Zembri et -Répertorier les principales -135 fourrages représentant les différents stades de
Kadi, 2016
ressources végétales coupes de 43 espèces naturelles
spontanées à intérêt herbacées.
fourrager utilisées en -Les paramètres de composition chimique retenus ont
Algérie et de calculer la été : MS, MO, MM, MAT, MG, EB, CB, NDF, ADF,
valeur nutritive de ces ADL, Ca, P.
espèces après avoir -Les paramètres de la valeur nutritive étaient :UFL,
rassemblé leur UFV, PDIE, PDIN.
composition Chimique. - le Calcul de la valeur nutritive a été estimé à partir de
la composition chimique, à l’aide
des équations de Vermorel (1988), Vérité et Peyraud
(1988), Guerin et al (1989), Richard et al (1990) et
Baumont et al (2010).
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Chapitre 2 : Matériels et méthodes
énergétiques et azotées.
38
CHAPITRE 3
RÉSULTATS ET DISCUSSION
Chapitre 3 : Résultats et discussion
3.1 Résultats
Le tableau suivant illustre les principaux résultats de la composition chimique et la valeur
alimentaire des fourrages étudié dans les articles consultés.
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Chapitre 3 : Résultats et discussion
Les glands de Quercus suber, quoiqu’amers, sont consommés en automne et en hiver. Du fait
de leurs hautes valeurs énergétiques et de leur bonne teneur en constituants chimiques,
Arbutus unedo, la pelouse et les glands de Quercus suber sont des éléments nutritifs qui
assurent la croissance et le développement des animaux. Le reste de la strate arbustive peut
être considéré utile pour la survie des troupeaux mais en assurant uniquement les besoins
d’entretien (Arbouche et Arbouche, 2007).
Les travaux doivent continuer et même s’intensifier pour caractériser le plus grand nombre
possible de ces espèces fourragères qui représentent une part importante de la ration des
ruminants en Algérie.
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CONCLUSION
Conclusion
L’herbe des prairies pâturées est l’aliment le mieux adapté et le plus économique pour
nourrir les ruminants. Notre recherche bibliographique nous a permis de dégager certaines
espèces présentant un potentiel nutritif comme l’acacia et le chêne. Les espèces herbacées, les
arbustes et les arbres épineux à faible production ont pu développer des stratégies
d’adaptation vis-à-vis des conditions climatiques sahariennes. Ces ressources fourragères sont
capables de couvrir les besoins alimentaires du dromadaire.
Les fourrages naturels herbacés algériens semblent, globalement une bonne source
d’énergie et de protéine pour les ruminants. Les apports de certaines espèces sont au même
niveau voire meilleurs que certaines ressources fourragères cultivées.
L’herbe pâturée, est un aliment de qualité à condition d’être pâturée au bon stade
phrénologique. Ainsi les résultats de la valeur énergétique et azotée de la majorité de l’herbe
pâturée, sont de bonnes qualités.
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RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Références bibliographiques
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Remerciements
Dédicaces
Résumé
Abstract
ملخص
Sommaire
INTRODUCTION..........................................................................................................1
PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE
Partie expérimental
Conclusion ................................................................................................................ 41
Références bibliographiques.