Master Eolienne
Master Eolienne
Master Eolienne
DEPARTEMENT : Electrotechnique
MEMOIRE DE MASTER
DOMAINE : Science et Technologie
FILIERE : Electrotechnique
Option : Electronique de Puissance
Thème
Etude et Simulation d’une éolienne à base d’une
Machine Asynchrone Doublement Alimentée
Maataoui Lakhdar
Jury de Soutenance :
Merci
DEDICACE
A mon cher père qui m’a toujours aider et soutenir dans les
moments difficiles que dieu le garde.
A ma chère femme Halla qui m’a toujours soutenu et mon petit fils
Anes que dieu le protège, à mes chères sœurs.
Et à tous ceux qui m’ont aidé de prêt ou de loin à finaliser cette
thèse et qui m’ont contribué dans ma formation.
Lotfi
Table Des Matières
Chapitre I
Introduction…………………………………………………………………….2
Chapitre III
Etude et Modélisation du MADA
Introduction……………………………………………………………….…..40
III.1. Machine asynchrone à double alimentation de type rotor bobiné…..40
Chapitre IV
Commandes Vectorielle et MPPT
Introduction…………………………………………...………………………72
IV.1 Commande vectorielle directe et indirecte……..…………..………….72
IV.1.1 Commande vectorielle directe………………………………………72
IV.1.2 Commande vectorielle indirecte…………………………………….72
IV.2 Commande vectorielle par orientation du flux statorique…..………73
IV.3 Stratégie de commande MPPT ……………………………….………..76
IV.4 Calcul du couple de référence…………………………………..………76
IV.5 La Régulation…………………………………………………….….…..78
IV.6 Calcul des régulateurs………………………………………….……….78
Table Des Matières
Chapitre I
2
Liste des figures
Chapitre II
3
Liste des figures
Chapitre III
Figure III.1: Structure de la machine…………………………………………………….41
Figure III-4 : Configuration des enroulements et des flux dans une MADA …………..44
le couple électromagnétique…………………………………….………………………56
4
Liste des figures
5
Liste des figures
Chapitre IV
6
Introduction général :
Nous avons choisi la machine asynchrone à double alimentation (MADA) qui présente
plusieurs avantages en comparaison avec la machine à cage, elle permet d’avoir une plage de
vitesse de rotation variant de 30% autour de la vitesse de synchronisme, en plus le contrôle
des tensions rotoriques nous permet de commander indépendamment les puissances actives et
réactives.
INTRODUCTION :
Les énergies renouvelables sont propres et inépuisables. Et vu que les autres sources
d’énergie sont à coût élevé, plusieurs pays ont encouragé les chercheurs d’étudier et
développer des systèmes de conversion d’énergie renouvelables (énergie solaire, énergie
éolienne, hydraulique, géothermique ……etc .
Face à l’épuisement programmé des énergies fossiles et à leur impact négatif sur
l’environnement, les énergies renouvelables s’imposent comme la solution d’avenir pour
satisfaire de façon durable les besoins énergétiques mondiaux.
L’énergie éolienne est une source d’énergie 100% propre (elle est développée par de
très nombreux pays et connaît une croissance très importante + 30 % par an en moyenne
depuis 10 ans.
I.1 Notions et principe sur les énergies renouvelables :
On entend par énergie renouvelable, des énergies issues du soleil, du vent, de la
chaleur de la terre, de l’eau ou encore de la biomasse. A la différence des énergies fossiles, les
Energies renouvelables sont des énergies à ressource illimitée.
Les énergies renouvelables telles que l'énergie éolienne, l'énergie solaire, l’énergie biomasse
et l’énergie hydroélectrique, sont des solutions prometteuses pour concurrencer les sources
d’énergies de masse telle que l’énergie fossile et nucléaire.
2
Chapitre I Géné sur les énergies renouvelables
Avantages :
-source d’énergie renouvelable
-production d’énergie locale
-contrôle des inondations
-création d’une réserve d’eau pour diverses utilisations
Inconvénients :
-bloque les passes à poissons
-modifie l’habitat aquatique (ex : débit, température)
-dégrade la qualité d’eau (accumulation de contaminants)
I.3 Energie de la géothermie :
Une énergie produite grâce à la chaleur de la terre, elle est contenue à l’intérieure de
réservoir souterrains de vapeur d’eau chaude et des roches chaudes, est utilisée comme
ressource générant de l’électricité, l’eau chaude ou la vapeur extraite des réservoirs
géothermiques de la croute de la terre, fait tourner les turbines électriques qui alimentent les
générateurs pour produire de l’électricité.
3
Chapitre I Géné sur les énergies renouvelables
a) Les avantages
b) les inconvénients :
Selon la nature du sol, les couts de forage peuvent être très élevés. Mais la mise en place
d’une installation géothermique correspond à un investissement important, le cout
d’exploitation est quasiment nul.
Risque de pollution existants sont rejetés a la surface du sol l’eau extraite si celle-ci
contient des métaux lourds. Ce risque est évité lorsqu’elle est réinjectée en sous-sol.
4
Chapitre I Géné sur les énergies renouvelables
a) Les Avantages :
C’est une énergie qui émet peu de gaz à effet de serre et qui peut être stockée.
Concernant particulièrement le bois-énergie, il y a une large disponibilité de la
ressource et le prix du bois de chauffage ne suit pas le cours du pétrole.
b) Les Inconvénients :
Elle ne peut avoir qu’un apport limité car le recours intensif a la biomasse entrainerait
des impacts négatifs sur l’environnement tels que des phénomènes de déforestations
(en cas d’exploitation intensive du bois-énergie), d’érosions des sols, de pollution des
sols eaux (en cas de production intensive de biocarburant)
5
Chapitre I Géné sur les énergies renouvelables
6
Chapitre I Géné sur les énergies renouvelables
7
Chapitre I Géné sur les énergies renouvelables
a) Les avantages :
Les installations bien conçues sont fiables, même dans des conditions climatiques
très rudes.
La durée de vie des modules photovoltaïques dépasse 20 ans, celle des batteries
atteint 8 à 10 ans.
Les systèmes peuvent être conçus pour des puissances très variables (de 20 Wc pour
un système de signalisation routière jusqu’à 1 MWc pour une centrale connectée au réseau.
Le montage est aisé et rapide. Les panneaux sont relativement légers (10 à 15 kg).
Le coût de fonctionnement est faible. La maintenance est limitée à une ou deux visites
annuelles effectuées par un professionnel.
b) Les inconvénients :
Les seules contraintes sont l’orientation, l’inclinaison et leur disposition par rapport
aux masques éventuels.
Les panneaux doivent être orientés en direction de l’équateur. Leur inclinaison par
rapport à l’horizontale doit être adaptée à la saison d’utilisation la plus défavorable pour les
systèmes autonomes (elle a moins d’importance sur les systèmes connectés au réseau, c’est
pourquoi on peut trouver des capteurs en façade ou en toiture à faible pente).
Les investissements sont élevés et le recours à cette technologie impose une analyse
très fine des besoins et l’utilisation impérative d’appareils énergétiquement performants.
8
Chapitre I Géné sur les énergies renouvelables
Figure 1-6: l'évolution des capacités éoliennes dans le monde 2000-2013 [2]
9
Chapitre I Géné sur les énergies renouvelables
(a) Carte annuelle des vents (m/s) à 10m du sol estimée par Dr. Chellali
(b) Carte annuelle des vents (m/s) à 10m du sol estimée par Dr. Kasbadji-Merzouk
Figure I.7 : carte du potentiel éolien en Algérie [3]
Cette carte permet de cibler les zones les mieux ventée pour installer des parcs éoliens
en vue d’alimenter des régions isolées pour avoir une autonomie énergétique par rapport au
réseau national déjà très chargé. Des projets de ce genre sont en phase d’étude et d’autres
10
Chapitre I Géné sur les énergies renouvelables
commence à voire le jour tel que la réalisation de la première ferme éolienne à Adrar d’une
puissance de 10MW.
I.6.2.a Sonelgaz inaugure sa première ferme éolienne de 10 MW à Adrar:
11
Chapitre I Géné sur les énergies renouvelables
planète et le refroidissement des autres, une différence de pression est créé et les masses d’air
sont en perpétuel déplacement un système éolien ou une éolienne est composé d’éléments
aptes à transformer une partie de l‘énergie cinétique du vent (fluide en mouvement) en
énergie mécanique puis en énergie électrique.
12
Chapitre I Géné sur les énergies renouvelables
13
Chapitre I Géné sur les énergies renouvelables
14
Chapitre I Géné sur les énergies renouvelables
15
Chapitre I Géné sur les énergies renouvelables
16
Chapitre I Géné sur les énergies renouvelables
I.8 Etat de l’art sur les générateurs utilisés dans les éoliennes :
La technologie des aérogénérateurs a énormément évoluée ces 20 dernières années
entraînant une spécialisation des différents types d’éolienne. Différents types de machines
électriques peuvent être utilisés pour la génération de puissance éolienne.
Des facteurs techniques et économiques fixent le type de machine pour chaque
application. Pour les petites puissances (< 20 kW), la simplicité et le coût réduit des
générateurs synchrones à aimants permanents (PMSG) expliquent leur prédominance. Dans
les applications de plus forte puissance, jusqu’à 2 MW le générateur asynchrone est plus
courant et économique.
I.8.1 Systèmes utilisant la machine synchrone :
L’avantage du générateur synchrone sur le générateur asynchrone est l’absence de
courant réactif de magnétisation. Le champ magnétique du générateur synchrone peut être
obtenu par des aimants ou par un bobinage d’excitation conventionnel. Si le générateur
possède un nombre suffisant de pôles, il peut être utilisé pour les applications d’entraînement
direct qui ne nécessitent pas de boite de vitesses. Le générateur synchrone est toutefois mieux
adapté à la connexion indirecte au réseau de puissance à travers un convertisseur statique,
lequel permet un fonctionnement à vitesse variable. Pour des unités de petites tailles, le
générateur à aimants permanents est plus simple est moins coûteux. Au-delà de 20 kW
(environ), le générateur synchrone est plus coûteux et complexe qu’un générateur asynchrone
de taille équivalente.
1.8.2 Générateur Synchrone à Rotor Bobiné
Ce type de machine est utilisé dans la plupart des procédés traditionnels de production
d’électricité. Le champ créé par la rotation du rotor doit tourner à la même vitesse que le
champ statorique. Ainsi, si la génératrice est directement connectée au réseau, sa vitesse de
rotation doit être rigoureusement proportionnelle à la fréquence du réseau. Ces machines
présentent aussi le défaut d'imposer la présence d'un multiplicateur de vitesse. Elles sont en
effet bien adaptées à des vitesses de rotation relativement importantes et un couple insuffisant
pour un couplage mécanique direct sur la turbine. Par contre, les machines synchrones sont
connues pour offrir des couples très importants à dimensions géométriques convenables. Elles
peuvent donc être utilisées avec un entraînement direct sur les turbines éoliennes. Ceci pose le
problème d'adaptation de ce type de machines avec le système éolien pour maintenir la vitesse
de rotation de l'éolienne strictement fixe et pour synchroniser la machine avec le réseau. En
conséquence de cette grande rigidité de la connexion génératrice - réseau, les fluctuations du
17
Chapitre I Géné sur les énergies renouvelables
couple capté par l'aérogénérateur se propagent sur tout le train de puissance, jusqu'à la
puissance électrique. C'est pourquoi les machines synchrones ne sont pas utilisées dans les
aérogénérateurs directement connectés au réseau, et nécessitent une interface d'électronique
de puissance entre le stator de la machine et le réseau (Fig. I.28) ce qui permet d'autoriser un
fonctionnement à vitesse variable dans une large plage de variation [3]. Les machines
synchrones à rotor bobiné demandent un entretien régulier du système de contacts glissants au
rotor. Le circuit d'excitation est assuré par l'intermédiaire d'un redresseur connecté au réseau.
Fig. I.14: système éolien basé sur la machine synchrone à rotor bobiné. (a) avec redresseur à
diodes, (b) avec convertisseur commande et.
18
Chapitre I Géné sur les énergies renouvelables
Nous avons également voulu distinguer entre éoliennes fonctionnant à vitesse fixe de
celles fonctionnant à vitesse variable.
I.9.1Machine asynchrone à cage d'écureuil
C’est la génératrice asynchrone à cage d'écureuil qui équipe actuellement une grande
partie des éoliennes installées dans le monde.
La plupart des applications utilisant la machine asynchrone sont destinées à un
fonctionnement en moteur (cela représente d'ailleurs un tiers de la consommation mondiale
d'électricité), mais cette machine est tout à fait réversible et ses qualités de robustesse et de
faible coût ainsi que l'absence de balais-collecteurs ou de contacts glissants sur des bagues la
rendent tout à fait appropriée pour l'utilisation dans les conditions parfois extrêmes que
présente l'énergie éolienne. La caractéristique couple/vitesse d'une machine asynchrone à
deux paires de pôles est donnée sur la Figure I-15[5].
fonctionner sur une plage de vitesse très limitée (glissement inférieur à 2%). La fréquence
étant imposée par le réseau, si le glissement devient trop important les courants statoriques de
la machine augmentent et peuvent devenir destructeurs. La simplicité de la configuration de
ce système (aucune interface entre le stator et le réseau et pas de contacts glissants) permet de
limiter la maintenance sur la machine.
Ce type de convertisseur électromécanique est toutefois consommateur d'énergie
réactive nécessaire à la magnétisation du rotor de la machine, ce qui détériore le facteur de
puissance global du réseau. Celui-ci peut-être toutefois amélioré par l'adjonction de capacités
représentées sur la Figure 1-16 qui deviennent la seule source de puissance réactive dans le
cas d'un fonctionnement autonome de l'éolienne.
20
Chapitre I Géné sur les énergies renouvelables
La machine est alors naturellement protégée contre les surcharges mais l'efficacité de
l'éolienne est fortement réduite. De plus les variations du couple mécanique sont fréquentes
puisque le système d'orientation des pales est souvent en action pour pallier les variations de
vitesse de vent. Ces variations de couple produisent de brusques variations du courant débité
sur le réseau entraînant ainsi des perturbations.
I.9.2 Machine asynchrone à double stator
Pour améliorer le rendement du dispositif précédent, certains constructeurs utilisent un
système à base de machine asynchrone à double stator (Figure 1-18)
Un stator de faible puissance à grand nombre de paires de pôles pour les petites
vitesses de vent.
Un stator de forte puissance à faible nombre de paires de pôles permettant de
fonctionner aux vitesses de vent élevées [6].
Ce système reste intrinsèquement un dispositif à vitesse fixe mais possède deux points
de fonctionnement différents. Le bruit ainsi engendré par l'éolienne est alors plus faible pour
les petites vitesses de vent car l'angle de calage nécessaire à l'orientation des pales atteint des
valeurs moins élevées.
21
Chapitre I Géné sur les énergies renouvelables
22
Chapitre I Géné sur les énergies renouvelables
réseau car le redresseur est unidirectionnel. Il peut être éventuellement remplacé par un
redresseur MLI à base d’IGBT dont la structure est semblable à celle de l'onduleur.
Dans ce cas, le transfert de puissance réactive est contrôlable et se fait du bus continu
vers la machine et le transfert de puissance active est identique au cas du redresseur simple.
Cette solution alourdit toutefois le dispositif en terme de coût et de complexité de mise
en œuvre, de plus, les enroulements statoriques du moteur sont alors soumis à des dv/dt
importants qui peuvent réduire leur durée de vie [7].
L’ensemble de ces inconvénients n’ont pas permis un développement industriel
important de ce dispositif.
Figure 1-19 : Machine asynchrone connectée sur le réseau par l'intermédiaire d'un
ensemble redresseur – onduleur
23
Chapitre I Géné sur les énergies renouvelables
Conclusion :
Dans ce chapitre, nous nous sommes présenté les différents types d’énergies
renouvelables et les différents éoliens est leur principe de fonctionnement d’une manière
générale ainsi que les différentes structures.
La seconde partie du chapitre présente quelque système de conversion de l’énergie
éolienne utilisant la machine asynchrone.
Il s’agit des ensembles machines asynchrones associées à leurs convertisseurs,
adaptable à un système éolien fonctionnant en site isolé ou raccordés au réseau.
24
Chapitre II modélisation des turbines éoliennes
Introduction :
Depuis l’avènement des moulins à vent jusqu’aux premiers aérogénérateurs, la
technologie des aéromoteurs (ou capteurs éoliens) a connu une évolution fulgurante surtout
ces dernières décennies notamment dans le domaine de la production d’énergie électrique.
Plusieurs technologies sont utilisées pour capter l’énergie du vent. Et leurs structures
sont de plus en plus performantes. Nous nous intéressons à l’efficacité de la conversion de
l’énergie mécanique en énergie électrique.
Différentes techniques de commande sont décrites dans le but de contrôler la
puissance aérodynamique de la turbine, et limiter cette puissance lorsque la vitesse du vent
devient trop élevées.
Des modèles analytiques de la turbine éolienne seront réalisées et comparés en
utilisant différentes méthodes d’optimisation de puissance.
25
Chapitre II modélisation des turbines éoliennes
Un vent théoriquement non perturbé traverserait cette même surface S sans diminution
de vitesse, soit à la vitesse V1, la puissance Pmt correspondante serait alors :
(II.5)
26
Chapitre II modélisation des turbines éoliennes
27
Chapitre II modélisation des turbines éoliennes
Les éoliennes à marche lente sont munies d'un grand nombre de pales (entre 20 et 40),
leur inertie importante impose en général une limitation du diamètre à environ 8 m. Leur
coefficient de puissance (Figure I-8) atteint rapidement sa valeur maximale lors de la montée
en vitesse mais décroît également rapidement par la suite. Les éoliennes à marche rapide sont
beaucoup plus répandues et pratiquement toutes dédiées à la production d'énergie électrique.
Elles possèdent généralement entre 1 et 3 pales fixes ou orientables pour contrôler la
vitesse de rotation. Les pales peuvent atteindre des longueurs de 60 m pour des éoliennes de
plusieurs mégawatts.
Les éoliennes tripales sont les plus répandues car elles représentent un compromis
entre les vibrations causées par la rotation et le coût de l'aérogénérateur. De plus, leur
coefficient de puissance (Figure 1I-2) atteint des valeurs élevées et décroît lentement lorsque
la vitesse augmente. Elles fonctionnent rarement au-dessous d'une vitesse de vent de 3 m/s[9].
II-2- Production d’énergie mécanique :
En combinant les équations (II.1), (II.4) et (II.5), la puissance mécanique Pm disponible
sur l'arbre d'un aérogénérateur s'exprime ainsi :
(II.6)
Avec :
λ = Ω1R (II.7)
V1
Ω1: vitesse de rotation avant multiplicateur et R : rayon de l'aérogénérateur.
Compte tenu du rapport du multiplicateur de vitesse K, la puissance mécanique
Pmg disponible sur l'arbre du générateur électrique s'exprime par :
(II.8)
Avec Ω2: vitesse de rotation avant multiplicateur.
Cette relation permet d'établir un ensemble de caractéristiques donnant la puissance
disponible en fonction de la vitesse de rotation du générateur pour différentes vitesses de vent
(Figure I-9)
28
Chapitre II modélisation des turbines éoliennes
Figure. II-6: Flux d’air sur un profil de pale " stall "
30
Chapitre II modélisation des turbines éoliennes
optimale ce qui entraîne des turbulences à la surface de la pale (Figure II-5) et par conséquent
une baisse du coefficient de puissance. Ceci empêche alors une augmentation de la vitesse de
rotation.
Ce système est simple et relativement fiable mais il manque de précision car il dépend
de la masse volumique de l'air et de la rugosité des pales donc de leur état de propreté. Il peut,
dans certains cas, être amélioré en autorisant une légère rotation de la pale sur elle-même
(système "stall actif") permettant ainsi de maximiser l’énergie captée pour les faibles vitesses
de vent.
Pour les fortes vitesses de vent, la pale est inclinée de façon à diminuer l’angle de
calage β et renforcer ainsi l’effet "stall" de la pale. La répercussion des variations de vitesse
de vent sur le couple mécanique fournie par l’éolienne est ainsi moins importante [9].
II-4-2-. Système d'orientation des pales "pitch" :
Ce système de régulation utiliser l’angle des pales face au vent pour maintenir une
vitesse de rotation constante. Il dévie la pale jusqu’à ce qu’elle prenne une position angulaire
opportune à chaque variation de vent spécialement pour profiter au maximum du vent
instantané ainsi mettre en contrôle la puissance en cas des vitesses de vent supérieures à la
vitesse nominale.
31
Chapitre II modélisation des turbines éoliennes
32
Chapitre II modélisation des turbines éoliennes
-ZONE (II), (λ opt, Cpmax, β = 1°) : pour des vitesses supérieures à celle de démarrage Vdém,
et inférieures à celle nominale Vnom, dans cette zone que l’on nomme partial load, on cherche
à extraire le maximum de puissance du vent. Le contrôle vise à faire varier la vitesse de
rotation de l’éolienne de manière à rester aux alentours de λ opt. Comme l’angle de calage est
fixe, le coefficient de puissance de l’éolienne est alors égal à sa valeur maximale Cpmax.
-ZONE (III), (Nmax, P = Pnom) : pour des vitesses du vent supérieures à celle nominale Vnom
et plus petites que celle maximale Vmax, la puissance captée est limitée à celle nominale Pnom.
Cette zone correspond au régime de charge complète (full load). Le contrôle à pleine charge
vise à conserver la puissance produite constante à cette valeur nominale en modifiant l’angle
de calage des pales.
-ZONE (IV), (N=O, P = O) : pour des vitesses supérieures à la vitesse extrême
d’opération Vmax, la turbine éolienne s’arrête, la puissance fournie s’annule.
Figure II.9. les zones de fonctionnement avec contrôle de l’angle de calage (pitch control)
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Chapitre II modélisation des turbines éoliennes
II-7-Modélisation de la turbine :
Un système éolien transforme l’énergie de la masse d’air en mouvement et délivre une
puissance mécanique caractérisée par la vitesse de rotation et le couple mécanique.
Le dispositif, qui est étudié ici, est constitué d’une turbine éolienne comprenant des
pales de longueur R entraînant une génératrice à travers un multiplicateur de gain K.
L’équation donne la valeur du couple qui est créé sur les pales de l’éolienne par la
masse d’air ayant une vitesse Vv.
34
Chapitre II modélisation des turbines éoliennes
(II.9)
En réalité, ce couple éolien n’est pas égal au couple mécanique présent sur l’arbre de
la turbine surtout à cause de l’inertie conséquente de la turbine Jet, dans une moindre mesure,
des frottements mécaniques f.Il est donc impossible de considérer la turbine vue de l’arbre
mécanique comme une source de couple liée directement à la vitesse du vent.
Modèle du multiplicateur
Le multiplicateur adapte la vitesse (lente) de la turbine à la vitesse (rapide) de la
génératrice figure II.10. Ce multiplicateur est modélisé mathématiquement par les équations
suivantes :
(II.10)
(II.11)
Il est à noter que l’inertie du rotor de la génératrice est très faible par rapport à l’inertie
de la turbine reportée par cet axe.
L’équation fondamentale de la dynamique permet de déterminer l’évolution de la
vitesse mécanique à partir du couple mécanique total Cmec appliqué au rotor :
35
Chapitre II modélisation des turbines éoliennes
(II.12)
(II.13)
(II.14)
36
Chapitre II modélisation des turbines éoliennes
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Chapitre II modélisation des turbines éoliennes
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Chapitre II modélisation des turbines éoliennes
Conclusion :
39
Chapitre III Etude et Modélisation du MADA
Introduction :
Les machines asynchrone à double alimentation (MADA) sont la plus répondues pour
la production de l’énergie électrique d’origine éolienne, sur tous dans des régions isolée.
Nous avons choisi la machine asynchrone à double alimentation (MADA) qui présente
plusieurs avantages en comparaison avec la machine à cage, elle permet d’avoir une plage de
vitesse de rotation variant de 30% autour de la vitesse de synchronisme, en plus le contrôle
des tensions rotoriques nous permet de commander indépendamment les puissances actives et
réactives.
Nous allons présenter une introduction sur la machine asynchrone à rotor bobiné à
double alimentation et son intérêt dans les applications requérant de la vitesse variable,
décrire le principe de fonctionnement de la MADA et expliquerons comment les grandeurs
de contrôle accessibles au rotor peuvent contrôler le couple électromagnétique.
40
Chapitre III Etude et Modélisation du MADA
41
Chapitre III Etude et Modélisation du MADA
De plus, l’équation I.1 est une somme vectorielle. En considérant les conventions
adoptées pour le sens des courants dans la partie de la modélisation au chapitre II, le sens du
vecteur de la force magnétomotrice résultante prend le sens du vecteur . Ceci permet d’écrire :
(II1.3)
T em = F r . F .sin(𝜋𝜋/2- θ) (III.5)
On peut bien voir qu’en agissant sur l’amplitude et la phase du courant au rotor Ir, on
arrive à contrôler le couple électromagnétique et le facteur de puissance. Cependant, les
grandeurs de contrôle accessibles au rotor sont le voltage et la phase de la tension au rotor,
donc, on agit plutôt sur ces derniers comme grandeurs de contrôle.
42
Chapitre III Etude et Modélisation du MADA
Le vecteur flux ɸ m présent dans l’entrefer de la machine est la résultante du flux créé
par les bobinages statorique ɸ s et du flux rotorique ɸ r crée par les bobinages du rotor en
rotation [5]. Le circuit magnétique de la machine est représenté schématiquement par celui
d’un transformateur avec entrefer dans la Figure III.3
La Figure I.6 représente les différents enroulements et les flux présents à l’intérieur de
la structure de la MADA.
Figure III-4 : Configuration des enroulements et des flux dans une MADA
43
Chapitre III Etude et Modélisation du MADA
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Chapitre III Etude et Modélisation du MADA
45
Chapitre III Etude et Modélisation du MADA
On peut remarquer que la MADA a deux principaux avantages sur la machine à cage
classique: la production de puissance électrique quelle que soit la vitesse de rotation (hypo ou
hyper synchrone) el la récupération de la puissance de glissement.[15]
Pour une utilisation dans un système éolien, les modes 3 et 4 sont intéressants. En effet
si la plage de variation de vitesse ne dépasse pas ± 30% en deçà ou au-delà de la vitesse de
synchronisme (ce qui représente un compromis entre la taille du convertisseur et la plage de
variation de vitesse), la machine est capable de débiter une puissance allant de 0,7 à 1,3 fois la
puissance nominale.
Le convertisseur est alors dimensionné pour faire transiter uniquement la puissance de
glissement c'est à dire au maximum 0,3 fois la puissance nominale de la machine. Il est alors
moins volumineux, moins coûteux, nécessite un système de refroidissement moins lourd et
génère moins de perturbations que s'il est placé entre le réseau et le stator d'une machine à
cage.
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Chapitre III Etude et Modélisation du MADA
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Chapitre III Etude et Modélisation du MADA
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Chapitre III Etude et Modélisation du MADA
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Chapitre III Etude et Modélisation du MADA
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Chapitre III Etude et Modélisation du MADA
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Chapitre III Etude et Modélisation du MADA
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Chapitre III Etude et Modélisation du MADA
Figure III-15 : Machine asynchrone connectée sur le réseau par l'intermédiaire d'un
ensemble redresseur – onduleur
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Chapitre III Etude et Modélisation du MADA
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Chapitre III Etude et Modélisation du MADA
compensée par l'économie réalisée sur le convertisseur. Cette configuration fera l'objet d'une
étude détaillée dans la seconde partie de ce mémoire.
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Chapitre III Etude et Modélisation du MADA
Si le glissement devient important, la puissance extraite du rotor est élevée et elle est
entièrement dissipée dans la résistance R, ce qui nuit au rendement du système. De plus cela
augmente la puissance transitant dans le convertisseur ainsi que la taille de la résistance. Le
fabriquant "VESTAS" dans son dispositif "OPTI-SLIP" a mis en œuvre ce système en
utilisant des composants qui tournent avec le rotor et une transmission optique des signaux de
commande. Les contacts glissants sont ainsi évités. La variation maximale du glissement
obtenue dans ce procédé est de 10%.
56
Chapitre III Etude et Modélisation du MADA
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Chapitre III Etude et Modélisation du MADA
La plage de variation de vitesse est doublée par rapport à la structure de la Figure III-20.
En effet si la variation du glissement doit rester inférieure à 30% pour maintenir
l'efficacité du système, cette variation peut être positive (fonctionnement hyposynchrone) ou
négative (fonctionnement hypersynchrone).
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Chapitre III Etude et Modélisation du MADA
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Chapitre III Etude et Modélisation du MADA
60
Chapitre III Etude et Modélisation du MADA
Dans les conditions précédentes les équations sous forme matricielle s’écrivent :
• Pour le stator :
(III.6)
• Pour le rotor :
(III.7)
(III.8)
Tel que :
61
Chapitre III Etude et Modélisation du MADA
(III.9)
Et
(III.10)
(III.11)
D’où
(III.12)
(III.13)
62
Chapitre III Etude et Modélisation du MADA
(III.14)
(III.15)
La résolution analytique dans ce repère est très difficile car le système d’équation est à
coefficients variables en fonction de θ (angle de rotation de la machine)
III.8.4 Modèle biphasé de la MADA :
III.8.4.1 La transformation de Park :
Les transformations utilisées doivent conservées la puissance instantanée et la
réciprocité des inductances mutuelles. Parmi les transformations utilisées, on cite celle de
Park. (Figure III-26).[22]
b
a
Les deux bobines d et q, produisent le même effet que les trois bobines réelles
fixes, Avec :
63
Chapitre III Etude et Modélisation du MADA
(III.16)
(III.17)
Le changement de variables relatifs aux (courants, tensions et flux) est défini par la
transformation (III.18) :
(III.18)
64
Chapitre III Etude et Modélisation du MADA
(III.19)
Pour les grandeurs statoriques :
(III.20)
Et pour les grandeurs rotorique :
(III.21)
Talque :
Ω s : Pulsation du champ tournant d’axe (d, q)
Ω r : Pulsation électrique du rotor
La composante homopolaire du système est nulle pour un système équilibré.
III.8.4.3 Equation des flux :
Cependant, c'est au niveau de l'écriture des flux que ça devient intéressant. Le système
matriciel de flux peut également s’écrire sous la forme suivante :
• Au stator :
(III.22)
• Au rotor :
(III.23)
Telque : les inductances cycliques
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Chapitre III Etude et Modélisation du MADA
(III.24)
(III.25)
(III.26)
(III.27)
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Chapitre III Etude et Modélisation du MADA
(III.36)
P : Nombre de paire du pole.
Ls : Inductance propre statorique.
C e : Couple électromagnétique.
φ qs , φ ds : Flux statorique .
Pour la vitesse on remarque qu’on a deux cas :
- Cas moteur :
L’équation du mouvement s’écrit sous la forme :
(III.37)
- Cas générateur :
La vitesse d’entraînement de la MADA est fixe.
Les puissances active et réactive du stator et du rotor sont respectivement données par :
(III.38)
(III.39)
(III.40)
(III.41)
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Chapitre III Etude et Modélisation du MADA
Figure III.28 : Les courants statoriques directe et en quadrature dans le repère de PARK
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Chapitre III Etude et Modélisation du MADA
Figure III.30: Les courants rotoriques directe et en quadrature dans le repère de PARK
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Chapitre III Etude et Modélisation du MADA
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Chapitre III Etude et Modélisation du MADA
Conclusion :
Ce chapitre a été consacré à la génératrice asynchrone à double alimentation.
Nous avons donné les équations électriques, magnétiques et mécaniques régissant la
MADA. L’écriture de ces équations dans le repère de Park a été exploitée pour
effectuer la commande vectorielle qui permet d’assimiler la MADA afin de faciliter
son étude et notamment sa simulation sous Matlab-Simulink.
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Chapitre IV Commande Vectorielle et MPPT
Introduction
Différentes stratégies de commande sont décrites dans le but de contrôler la puissance
aérodynamique de la turbine, et limiter cette puissance lorsque la vitesse du vent devient trop
élevée.
La commande MPPT destinée pour une éolienne de petite puissance, doit respecter les
contraintes de simplicité et du coût sans altérer l’efficacité. Dans ce qui suit, en va citer les
techniques stratégies MPPT, utilisées dans l’industrie éolienne de faible puissance.
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Chapitre IV Commande Vectorielle et MPPT
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Chapitre IV Commande Vectorielle et MPPT
Avec
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Chapitre IV Commande Vectorielle et MPPT
Et le couple électromagnétique :
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Chapitre IV Commande Vectorielle et MPPT
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Chapitre IV Commande Vectorielle et MPPT
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Chapitre IV Commande Vectorielle et MPPT
IV.5 La Régulation :
Pour régler les courants Ird et Irq, on utilise deux régulateurs de type PI .
En règle générale, un système bouclé doit répondre rapidement aux variations de sa
consigne et compenser rapidement les perturbations. Le temps de réaction est bien entendu en
relation étroite avec l’inertie propre du processus.
Tous les régulateurs, qui seront utilisés dans notre travail, seront de type PI dont la
forme est donnée par la relation :
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Conclusion générale :
L’objectif principal de ce mémoire était la modélisation et la simulation d’une
éolienne à base d’une machine asynchrone doublement alimentée, il y a deux parties
importantes de l’éolienne : turbine et MADA.
La commande de la vitesse mécanique de la turbine en zone 2 c’est la zone
d’extraction maximale de la puissance (MPPT : Maximum Power Point Tracking) qui
correspond au fonctionnement à charge partielle dans cette zone l’angle de calage des pales
reste constant afin d’obtenir un coefficient de puissance maximal ainsi un rendement
énergétique maximal.
La vitesse de la turbine peut être contrôlée par action sur deux entrées :
L’angle d’orientation de la pale,
Le couple électromagnétique de la génératrice.
La vitesse du vent est considérée comme une entrée perturbatrice de ce système.
L’utilisation du logiciel MATLAB, conçu pour la manipulation des matrices, pour la
simulation de la MADA en fonctionnement moteur permet d’utiliser le modèle décrit par
l’équation (III.33, 34,35) sous sa forme matricielle.
La simulation s'effectue au départ d’un démarrage à vide.
On remarque que le régime transitoire est oscillatoire pour toutes les grandeurs de la
machine Nous observons aussi une bonne stabilité de la machine.
Notons qu’à vide la vitesse du rotor est proche de la vitesse de synchronisme.
Finalement Nous avons présenté dans notre travail la stratégie de commande MPPT et la
commande vectorielle indirecte par orientation du flux.
Références bibliographiques :
[1] https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/le-renouvelable-seconde-source-d-
electricite-en-2016_10537
[2] https://www.evwind.es/tags/world-wind-energy-association
[4] www.maghrebemergent.com/energie/renouvelable/.../38807-l-algerie-ina...
« L'Algérie inaugure sa première ferme éolienne de 10 ».
[7] D. Schreiber, "State of art of variable speed wind turbines", 11th International
symposium on power electronics – Ee 2001, Novi Sad, Oct.-Nov. 2001, CDROM
proceedings.
[8]. Bouaraki Mouloud, « Etude d’un entrainement à double alimentation pour turbine
éolienne à vitesse variable : Application sur un site à TINDOUF », thèse de magistère,
Université M’hamed bougara-boumerdes, 2012.
[11]Olivier GERGAUD,
« Modélisation énergétique et optimisation économique d’un système de production
éolien et photovoltaïque couplé au réseau et associé à un accumulateur » Thèse de
Doctorat de l’Ecole Normale Supérieure de Cachan.
Soutenue le 9 décembre 2002
[17] S. Heier, "Grid Integration of Wind Energy Conversion Systems", Publications John
Wiley & Sons, ISBN 0-471-97143-X, 1998.
[18] L. Refoufi, B.A.T. Al Zahawi, A.G. Jack "Analysis and modeling of the steady state
behavior of the static Kramer induction generator", IEEE Transactions on Energy Conversion,
[19] G.A. Smith, K.A. Nigim, "Wind-energy Recovery by a Static Scherbius Induction
Generator", Proc. IEE, 1981, 128, pp. 317-324.
[25] K. Eftichios, K. Kostas, “Design of a maximum power tracking system for windenergy-
conversion applications”, IEEE transaction on industrial electronics, vol. 53, no. 2, April
2006.
[26] K. Tan and S. Islam, “Optimum control strategies in energy conversion of PMSG wind
turbine system without mechanical sensors,” IEEE Transaction on energy Conversion, vol.
19, no. 2, pp. 392-399, June 2004.
[27] A. G. Abo-Khalil, D.C. Lee, “MPPT Control of wind generation Systems based on
estimated wind speed using SVR”, IEEE Transaction on industrial electronics, vol. 55, no. 3,
Mars 2008.
Annexe :
Les paramètres de la génératrice asynchrone à double alimentation, sont donnés
dans le tableau 1
Valeurs nominales : 4KW ; 220/380V- 50Hz ; 15/8.6A ; 1440 tr/min.
Paramètre de la turbine :