Ait Ali Said
Ait Ali Said
Ait Ali Said
MEMOIRE
Présenté à l’université de Tizi-Ouzou
Pour l’obtention du Diplôme de
MASTER ACADEMIQUE
En Electrotechnique
Option : Machines électriques
THEME
Promotion 2010
Je dédie ce modeste travail à :
Mes très chers parents qui ont toujours été là pour moi. J'espère qu'ils trouveront dans
ce travail toute ma reconnaissance et tout mon amour.
Toute ma famille.
Mes vifs remerciements vont tout droit en premier lieu vers mon promoteur Mr
BENYAHIA Nabil, qui m’a aidé par son soutient et ses précieux conseils durant tout le long de
ce travail.
1
Table des matières
Chapitre I
Etat de l’art d’une chaine de traction électrique ferroviaire ................................................. 10
Chapitre II
Modélisation d’une chaine de traction électrique ferroviaire asynchrone ........................... 26
2
Table des matières
Chapitre III
Contrôle global de la chaine de traction électrique ............................................................... 45
3
Table des matières
Chapitre IV
Simulation de la chaine de traction électrique asynchrone ................................................... 60
Annexes .................................................................................................................................... 77
Bibliographie ........................................................................................................................... 85
4
Liste des symboles
5
Liste des symboles
Résistance statorique
Résistance rotorique
Inductance cyclique du stator
Inductance cyclique du rotor
Inductance mutuelle
Inertie moteur.
Coefficient de frottement
Nombre de paires de pôles
Pulsation statorique et rotorique
Couple résistant
Couple électromagnétique
Vitesse de rotation mécanique
Flux
Angle électrique entre l’axe a du stator et l’axe a du rotor
Ud , Uq Tensions de couplage du modèle de la machine dans le repère tournant d, q
Inertie de petit arbre.
Rayon de la petite et de la grande roue.
Inertie et rayon de la roue du train.
Inertie totale des masses tournantes.
Vitesse linéaire du train.
Force d’avancement du train.
Force de résistance à l’avancement.
Force maximale transmissible.
Coefficient d’adhérence.
Poids du train
Glissement de la roue par rapport au rail
Glissement de la machine
6
Introduction générale
Introduction générale
7
Introduction générale
Introduction générale
Les couplages entre les parties électriques et mécaniques du système se traduisent par
des perturbations au niveau du moteur. Une commande s’avère nécessaire afin de garder les
performances du système malgré les perturbations qui l’affectent. Ces dernières décennies
nous avons vu de nombreux algorithmes et techniques de commande, parmi les plus utilisés,
on peut citer : La commande vectorielle et la commande directe du couple.
8
Introduction générale
Dans le deuxième chapitre, une propulsion électrique asynchrone est modélisée avec
ses éléments de base. La modélisation de l’onduleur de tension et sa commande par hystérésis
sera élaborée ainsi que le modèle mathématique de la machine asynchrone. Puis, la
modélisation de la partie mécanique de la chaîne de traction a été introduite.
Enfin, nous achèverons notre travail par une conclusion générale affirmant l’ensemble
des déductions fournissaient dans les sections précédentes.
9
Chapitre I Etat de l’art d’une chaine de traction électrique ferroviaire
Chapitre I
10
Chapitre I Etat de l’art d’une chaine de traction électrique ferroviaire
I.1 Introduction
Dans cette perspective, nous proposons dans ce premier chapitre un état de l’art de la
chaîne de traction ferroviaire, ou l’on donnera les différentes technologies utilisées telles que
les alimentations, convertisseurs, moteurs et commandes.
Une chaîne de traction comprend tous les composants qui font avancer le train. Ils sont
configurés de manière différente au niveau de l'étage d'entrée, selon le type de la source
d'alimentation, continue ou alternatif. La figure I.1 montre le schéma général d'une chaîne de
traction ferroviaire. Le pantographe reçoit l'électricité transmise par la caténaire. L'électricité
passe par l'étage d'entrée, son rôle est de fournir une source de tension continue et le niveau de
tension souhaité pour les onduleurs. L'onduleur transforme la source continue en une source
alternative à fréquence et tension variables afin d'alimenter le moteur de traction. L'énergie
mécanique de I ‘arbre moteur est envoyée aux roues par l’intermédiaire d'un réducteur de
vitesse.
11
Chapitre I Etat de l’art d’une chaine de traction électrique ferroviaire
I.3 Alimentation
Depuis la disparition de la traction à vapeur dans la plupart des pays, dans les années
soixante-dix et quatre-vingt, la répartition est quasi constante entre les deux sources d’énergie
de traction. 80 % des engins moteurs en service dans le monde utilisaient l’énergie fossile
autonome, et les 20 % restants pour l’énergie électrique [1].
Par contre, les nouvelles lignes construites à partir des années 1980, notamment à
grande vitesse, et les extensions de réseaux urbains et suburbains utilisent exclusivement
la traction électrique.
Les transports urbains utilisent toujours les 750 V continus, très bien adapté à la
contrainte de faible gabarit en tunnel et à l’alimentation par conducteur latéral. Se développe
la technologie de l’alimentation intermittente pour les lignes en surface : en remplaçant le
conducteur aérien par un conducteur au sol sous tension au passage du véhicule, elle préserve
l’esthétique des sites urbains. Dans le cas de métro à grand gabarit et à très fort trafic, le
courant continu sous 1 500 V est parfois utilisé.
12
Chapitre I Etat de l’art d’une chaine de traction électrique ferroviaire
L’étage d’entrée doit fournir une tension continue à l’onduleur de tension et filtrer les
harmoniques des courants rejetés sur le réseau. L’alimentation électrique, à puissances
élevées, est réalisée par l’intermédiaire des contacts électriques glissants de relativement
faible surface, le pantographe.
Les structures des convertisseurs statiques utilisés pour l’étage d’entrée dépendent de
l’alimentation. Dans le cas d’une caténaire à tension alternative, un transformateur abaisseur
associé soit à un redresseur, soit à un filtre, est utilisé. Pour le cas d’une caténaire à tension
continue, un hacheur associé à un filtre ou un filtre tout seul est employé en cas d’une tension
faible. Les schémas de ces circuits sont montrés sur la figure I.2.
13
Chapitre I Etat de l’art d’une chaine de traction électrique ferroviaire
Dans tous les cas le filtrage d’entrée a deux fonctions, d’une part il transmet l’énergie
provenant de la caténaire vers la chaîne de traction, en améliorant la forme de cette énergie.
D’autre part il adapte la chaîne de traction au cahier des charges des réseaux, en assurant
certaines contraintes d’impédance du train et filtrer les perturbations générées par la chaîne de
traction en remontant vers le réseau d’alimentation [2].
Les onduleurs de tension alimentent les machines à courant alternatif à partir d'une
source de tension continue. Ils permettent d'imposer aux bornes de la machine des tensions
d'amplitude et de fréquence réglables par la commande. Une machine triphasée sans liaison
de neutre est alimentée par un onduleur de tension à trois bras comprenant chacun deux
cellules de commutation. Chaque cellule est composée d'un interrupteur, commandé à
l'amorçage et au blocage et d'une diode antiparallèle [3].
Les onduleurs de grande puissance sont équipés soit de thyristors GTO (Pour les
applications tramway et métro), dont la fréquence de commutation maximale est de 600Hz,
soit des IGBT lesquels peuvent atteindre fréquences de travail de l’ordre de 2,5kHz.
14
Chapitre I Etat de l’art d’une chaine de traction électrique ferroviaire
Généralement, se sont les IGBT qui sont retenu, car la faible fréquence de commutation des
GTO a des répercussions dans tous les signaux de la chaîne de puissance (courants, couples
électromagnétiques, …). Ces derniers présentent de fortes oscillations et un contenu
harmonique très important [2].
C'est la méthode la plus classique. Elle est réalisée de manière analogique, elle
consiste à comparer la modulante basse fréquence (tension de référence) à une porteuse
généralement triangulaire haute fréquence. Le signal de sortie vaut 1 si la modulante est plus
grande que la porteuse, 0 sinon ; le signal de sortie change donc d'état à chaque intersection de
la modulante et de la porteuse, comme il est illustré sur la figure I.4.
15
Chapitre I Etat de l’art d’une chaine de traction électrique ferroviaire
: L’amplitude de référence.
: La valeur crête de la porteuse.
En fait, la valeur moyenne de la tension de sortie est imposée pendant chaque période
de commutation, dont la référence est obtenue par la discrétisation de l’onde modulante.
Il est possible d’observer dans la Figure que les créneaux d’impulsions générés sont
centrés autour de tous les sommets de la porteuse [2].
16
Chapitre I Etat de l’art d’une chaine de traction électrique ferroviaire
La MLI vectorielle est une stratégie de référence. Son principe est la poursuite du
vecteur tension. A chaque période de modulation, l’algorithme de commande fournit les
tensions triphasées qu’il faut appliquer à un moteur ou à une charge triphasée quelconque.
Ces tensions peuvent s’exprimer dans un repère diphasé orthogonal fixe par rapport au stator
de la machine, voir figure I.6. Il existe une combinaison de deux vecteurs adjacents
correspondant à deux états de commutations de l’onduleur permettant d’obtenir le vecteur de
tension de commande [6].Ce type de stratégie permet une bonne maitrise du vecteur tension et
une diminution des harmoniques.
17
Chapitre I Etat de l’art d’une chaine de traction électrique ferroviaire
La commande par hystérésis, appelée aussi commande en tout ou rien, est une
commande non linéaire qui utilise l’erreur entre le courant de référence et le courant produit
par l’onduleur. L’erreur est comparée à un gabarit appelé bande d’hystérésis. Dès que l’erreur
atteint la bande inférieure ou supérieure, un ordre de commande est envoyé de manière à
rester à l’intérieur de la bande. La simplicité de la mise en œuvre, est le principal atout de
cette technique. En revanche, les commutations évoluant librement à l’intérieur de la bande
d’hystérésis, les fréquences situées dans le haut de cette bande se maîtrisent difficilement à
cause des fréquences de commutation [4].
18
Chapitre I Etat de l’art d’une chaine de traction électrique ferroviaire
Les premiers tours de roues de la traction électrique en 1879 avec Siemens, ont été
effectués grâce au moteur à courant continu à collecteur à excitation série. Il répond
parfaitement à l’exigence ferroviaire : couple élevé au démarrage et grande plage de variation
de ce couple en fonction de la vitesse, néanmoins ses rapports poids/puissance et poids
/volume ne sont guère intéressants, sa plage de vitesse n’est pas très étendue et l’usure par les
balais on conduit les différents constructeurs automobiles à se diriger vers des motorisations
basées sur des machines alternatives [14].
Le moteur asynchrone est le moteur le plus utilisé dans l’industrie. Il est peu coûteux,
on le fabrique en grande série. Il est robuste, disposent d’une puissance massique assez élevée
et son entretien est très limité. Son fonctionnement ne génère pas d’étincelles à la différence
d’un moteur à courant continu [5].
Il a longtemps été fortement concurrencée par la machine synchrone dans les
domaines de forte puissance, jusqu'à l'avènement de l'électronique de puissance, ou elle est
utilisée aujourd'hui dans de nombreuses applications, notamment dans le transport (métro,
trains, propulsion des navires), dans l'industrie (machines-outils).
Dans le domaine ferroviaire, ces moteurs sont équipés d’un rotor à cage simple et
constitué de 2 ou 3 paires de pôles selon les performances exigées [5].
Son exploitation à vitesse variable nécessite l’emploi d’un onduleur dont la fonction
est de gérer les échanges entre l’alimentation et la machine. Ces échanges sont évidemment
bidirectionnels suivant que l’on place en phase de traction ou de freinage par récupération.
Son électronique est relativement chère et nécessite une tension d’alimentation élevée
afin de faciliter la fabrication du moteur et réduire les pertes dans l’onduleur.
19
Chapitre I Etat de l’art d’une chaine de traction électrique ferroviaire
Auparavant, on avait utilisé des moteurs synchrones à rotor bobiné, nécessitant des
bagues collectrices pour l’alimenter à travers un hacheur ou un redresseur. Dans ces premières
réalisations, on a utilisé des convertisseurs triphasés à commutation naturelle pilotés par la
position rotorique, d’où leur nom de moteurs synchrones autopilotés [5].
Afin de faire fonctionner les machines synchrone et Asynchrone dans des plage de
vitesse variable, plusieurs stratégies de commande peuvent être envisagées pour permettre de
conserver les performances fixées à l’avance même en présence de perturbations et de
variations paramétriques.
Commande scalaire
Commande vectorielle
Commande directe du couple
20
Chapitre I Etat de l’art d’une chaine de traction électrique ferroviaire
Dans ce type de commande, le contrôle s’effectue sur les grandeurs telles que la
tension ou la fréquence. Les principes mis en place pour ce type de commande ne contrôlent
pas les valeurs instantanées des grandeurs électriques. Par conséquent, la dynamique du
couple n’est pas complètement maitrisée. Toutefois, sa simplicité a conduit à de nombreuses
applications en vitesse variable [6].
21
Chapitre I Etat de l’art d’une chaine de traction électrique ferroviaire
22
Chapitre I Etat de l’art d’une chaine de traction électrique ferroviaire
Chaque bogie possède en général au moins deux essieux sauf les cas particulier ou :
23
Chapitre I Etat de l’art d’une chaine de traction électrique ferroviaire
les voitures reposent sur des bogies intermédiaires à un essieu par bogie.
les wagons pour transports de charges lourdes où l'on peut compter plusieurs essieux.
certains autorails comme les Bugatti où l'on a 5 essieux.
Le contact de type fer-fer, établi entre la roue et le rail, est défini par une loi non
linéaire d’adhérence. D’habitude l’adhérence est faible, cela signifie qu’il y a toujours un
glissement de la roue par rapport au rail. Il ne peut y avoir de transmission de force que s’il y
a glissement. [2]
Finalement, la dynamique propre de la locomotive représente la charge commune des
moteurs. Elle permet de déterminer les charges vues par chaque essieu [2].
24
Chapitre I Etat de l’art d’une chaine de traction électrique ferroviaire
I.9 Conclusion
Au cours de ce chapitre, nous avons effectué une présentation des différents éléments
et commandes constituant une chaine de traction ferroviaire. En commençant par la
description de celle ci. Ensuite, on a donné les différentes technologies utilisées.
Les chaînes de traction affichent une homogénéité quasi parfaite entre les domaines si
variés du transport urbain, de la traction à grande puissance ou de la grande vitesse. Les
principes de base sont les mêmes et les composants aussi. L’alliance entre les moteurs
triphasés, les convertisseurs et les techniques de commandes a rapidement et définitivement
supplanté le traditionnel moteur à collecteur. Ainsi un bénéfice de prix considérablement
réduits est approuvé par l’ensemble des acteurs de la construction ferroviaire.
25
Chapitre II Modélisation d’une chaine de traction électrique ferroviaire asynchrone
Chapitre II
26
Chapitre II Modélisation d’une chaine de traction électrique ferroviaire asynchrone
II.1 Introduction
Dans notre étude le processus à contrôler est constituée d’un moteur asynchrone
triphasé à cage d’écureuil alimenté par un onduleur de tension. Avant toute synthèse de lois
de commande, il est indispensable d’analyser le processus à contrôler d’établir une
modélisation adaptée.
27
Chapitre II Modélisation d’une chaine de traction électrique ferroviaire asynchrone
Pour l’étude de l’onduleur de tension, on suppose que les sources de tension continue
et de courant alternatif sont parfaites. Et en fonctionnement normal, la source U est
génératrice et les sources sont réceptrices. On admet que les courants sont
sinusoïdaux.
En régime équilibré, pour que les trois tensions soient identique à un tiers
de leur période prés, on commande chaque demi-point avec un décalage de sur le
précédant. Ainsi les trois tensions de sortie peuvent s’écrire comme suit :
(II-1)
28
Chapitre II Modélisation d’une chaine de traction électrique ferroviaire asynchrone
(II-2)
Avec:
(II-3)
Les tensions simples peuvent aussi être données en fonction des tensions prises par
rapport au point commun 0 :
(II-4)
L'onduleur est modélisé en associant à chaque bras une fonction logique définie par :
Avec : j=1, 2, 3
Les tensions imposées dans chaque bras de l'onduleur sont données par :
(II-5)
(II-6)
29
Chapitre II Modélisation d’une chaine de traction électrique ferroviaire asynchrone
Les tensions simples ont été tracées sur la figure II.2, en utilisant indifféremment les
équations (II-2) ou (II-4). Ce sont des créneaux qui forme comme on l’attendait, un système
triphasé équilibré non sinusoïdal.
(II-7)
(II-8)
(II-9)
(II-10)
Avec :
: Angle de déphasage entre le courant et la tension.
30
Chapitre II Modélisation d’une chaine de traction électrique ferroviaire asynchrone
Lorsqu’on utilise la commande à MLI, chaque interrupteur commandé est fermé puis
ouvert plusieurs fois au cours d’une même alternance du courant . Pratiquement toutes les
commutations se font à courant i’ non nul et chaque interrupteur doit être protégé à la fois
contre les et le excessifs. Lorsque sont intégrés dans le même
boitier, chaque demi-pont se présente alors comme l’indique la figure II.3.
31
Chapitre II Modélisation d’une chaine de traction électrique ferroviaire asynchrone
Figure II.4 : Schéma de principe du contrôle par hystérésis d'un bras de l'onduleur
Cette méthode est actuellement très utilisée dans l’industrie (pour les fortes
puissances) à cause de sa simplicité et sa robustesse. Elle ne nécessite pas de connaître les
valeurs des paramètres internes de la machines, mais présente l’inconvénient d’une variation
aléatoire de la fréquence de commutation des interrupteurs suivant les conditions de
fonctionnement. Cette fréquence de commutation des interrupteurs doit varier dans les limites
des possibilités de l’onduleur.
(II-11)
Tel que :
(i=1,3): sont les courant des phases statoriques ( ).
(i=1,3): sont les courant de référence issus des commande des trois bras de
l'onduleur.
: est la bande d'hystérésis.
32
Chapitre II Modélisation d’une chaine de traction électrique ferroviaire asynchrone
Le champ tournant issu des bobines du stator va induire des courants dans le bobinage
rotorique (ou bien à cage). L’interaction de ces courants et du champ magnétique tournant
crée un couple moteur qui provoque la rotation du rotor à une vitesse légèrement inférieure à
celle du champ tournant, on dit qu’il y a glissement [7]. Le glissement ( ) est la différence
relative des deux vitesses définie par :
33
Chapitre II Modélisation d’une chaine de traction électrique ferroviaire asynchrone
(II-12)
Avec :
: La vitesse de rotation angulaire du stator (vitesse de synchronisme) en rd/s
: La vitesse de rotation angulaire du rotor en rd/s
(II-13)
Pour établir des relations simples entre les tensions d’alimentation du moteur et ces
courants, nous considérons le modèle de la machine asynchrone idéal sur la figure II.5.
34
Chapitre II Modélisation d’une chaine de traction électrique ferroviaire asynchrone
Les équations électriques dans un repère fixe lié au stator sont décrites par :
(II-14)
(II-15)
35
Chapitre II Modélisation d’une chaine de traction électrique ferroviaire asynchrone
Les relations entre flux et courants s’écrivent sous forme matricielle comme suit :
(II-16)
Telle que :
(II-17)
(II-18)
Tel que:
; ; ;
(II-19)
Avec:
36
Chapitre II Modélisation d’une chaine de traction électrique ferroviaire asynchrone
: est le maximum de l’inductance mutuelle entre une phase statorique et une phase
rotorique.
(II-20)
Avec :
: Moment d’inertie des masses tournantes.
: Couple électromagnétique développé par la machine.
: Couple résistant de la charge.
: Coefficient de frottement visqueux.
(II-21)
37
Chapitre II Modélisation d’une chaine de traction électrique ferroviaire asynchrone
(II-22)
(II-23)
(II-24)
(II-25)
L’équation devient :
(II-26)
(II-27)
38
Chapitre II Modélisation d’une chaine de traction électrique ferroviaire asynchrone
On a:
(II-28)
(II-29)
et (II-30)
39
Chapitre II Modélisation d’une chaine de traction électrique ferroviaire asynchrone
(II-31)
Avec:
: Inductance propre cyclique du stator.
: Inductance propre cyclique du rotor.
: Inductance mutuelle cyclique entre stator et rotor.
Nous avons exprimé les équations de la machine, mais il reste également le couple
électromagnétique. Il en résulte plusieurs expressions toutes égales :
(II-32)
Les équations électriques peuvent être réécrites dans le repère (d, q), pour cela, trois
types de référentiel sont intéressants, la condition est de choisir le référentiel favorable, ce
choix se fait en fonction du problème à étudier.
Ce référentiel est immobile par rapport au stator. Il est préférable pour étudier les
variations importantes de la vitesse de rotation associées ou non avec les variations de la
fréquence de l’alimentation [10].
Donc : (II-33)
40
Chapitre II Modélisation d’une chaine de traction électrique ferroviaire asynchrone
Donc : (II-34)
Donc: (II-35)
Une locomotive comporte deux bogie, constitués chacun deux essieux moteurs. Le
système global qu’est constitué de deux moteurs identiques et qui sont liées à une charge
mécanique commune, alimentées par deux onduleurs. La transmission est constituée
principalement d’accouplements mécaniques et de réducteurs, le contact de type fer-fer, établi
entre la roue et le rail, est défini par une loi non linéaire d’adhérence. [2]
Dans un train, la force propre de l’engin de traction Fav qui permet le mouvement de
translation du train sur la voie, provient d’un mouvement de rotation du ou des moteurs de
traction. Le couple Cr à l’essieu de la roue est transformé en force à l’avancement Fav au
niveau de rayon re, le rail étant fixe, cette force s’applique aussi au niveau des paliers de
l’essieu, imprimant au train un mouvement à vitesse , voir figure II.7. [5]
41
Chapitre II Modélisation d’une chaine de traction électrique ferroviaire asynchrone
On a:
(II-36)
(II-37)
(II-38)
(II-39)
(II-40)
42
Chapitre II Modélisation d’une chaine de traction électrique ferroviaire asynchrone
Le mouvement du train, défini par le tracé de la voie, peut être assimilé à celui d’un
point matériel doté d’un seul degré de liberté [5]. Un tel mouvement est décrit par l’équation
de Newton unidimensionnelle suivante:
(II-41)
Figure II.8 : Forces exerçantes sur un train circulant sur une voie
On peut décomposer les forces qui s’exercent sur le train en deux groupe: les forces
produites dans le train, positives en traction, négatives au freinage, et les forces subies par
le convoi qui la plupart s’opposent au mouvement. La masse est celle mesurée pour un
véhicule arrêté sur une balance, mais corrigée par un facteur pour tenir compte de l’inertie des
masses tournantes dans le véhicule [5], on peut écrire alors:
(II-42)
Lorsqu’on observe la figure, on constate qu’il faut tenir compte des inerties dans
l’équation du mouvement. L’inertie à l’arbre secondaire intervient comme une masse
supplémentaire.
(II-43)
43
Chapitre II Modélisation d’une chaine de traction électrique ferroviaire asynchrone
Les forces subies par le convoi sont souvent désignées par l’expression résistance à
l’avancement puisqu’elles s’opposent au mouvement du train. Ces dernières peuvent se
composer en deux parties: les forces de frottements dues au mouvement du train et la force
d’arrachement [5].
(II-44)
Le terme constant A, parfois appelé roulement pur, n’est lié qu’à la charge par essieu.
Il exprime le roulement des roues sur rail et les paliers. Le coefficient B ne prend en compte
que la qualité de la voie et la stabilité du convoi. Le coefficient C, qui représente
naturellement la part aérodynamique, diffère selon que le train circule à l’air libre ou bien en
tunnel. La force d’arrachement, elle n’apparaît qu’aux très basse vitesses, cette force est nulle
pour toutes les autres vitesses, elle a pour fonction d’ouvrir le passage dans l’air, pour
lesquelles elle vaut [5].
(II-45)
II.6 Conclusion
Dans ce chapitre, une propulsion électrique asynchrone a été modélisée avec ses
éléments de base. Nous avons modélisé l’onduleur de tension et présenté le principe de la
commande par hystérésis qui est simple est robuste mais présente l’inconvénient d’une
variation aléatoire de la fréquence de commutation des interrupteurs. Le modèle de la
machine asynchrone dans la base de Park est donné en tenant compte des hypothèses
simplificatrices. Et enfin, nous avons donné les différentes équations régissant le
fonctionnement de la charge mécanique.
44
Chapitre III Contrôle global de la chaîne de traction électrique
Chapitre III
45
Chapitre III Contrôle global de la chaîne de traction électrique
III.1 Introduction
Nous avons vu, que le couple en régime transitoire s’exprime dans le repère ( )
comme un produit croisé du courant ou du flux. Si nous reprenons l’écriture du couple
électromagnétique :
(III-1)
Et
(III-2)
Le couple est réglable par action sur lorsque le flux est maintenu constant.
46
Chapitre III Contrôle global de la chaîne de traction électrique
(III-3)
(III-4)
(III-5)
(III-6)
Seules les grandeurs statoriques sont accessibles, les grandeurs rotoriques, elles, ne le
sont pas, il faut donc pouvoir les estimer à partir des grandeurs statoriques.
47
Chapitre III Contrôle global de la chaîne de traction électrique
(III-7)
(III-8)
(III-9)
Avec :
A partir de l’équation :
(III-10)
On peut écrire :
(III-11)
(III-12)
48
Chapitre III Contrôle global de la chaîne de traction électrique
49
Chapitre III Contrôle global de la chaîne de traction électrique
A partir des équations des flux et des tensions, nous pouvons exprimer les tensions
Vds(S) et Vqs(S) en fonction des grandeurs utiles pour la maîtrise du couple
électromagnétique.
(III-13)
Où :
Si on pose :
(III-14)
Finalement on aura :
(III-15)
(III-16)
En posant :
(III-17)
50
Chapitre III Contrôle global de la chaîne de traction électrique
L’objectif de ce découplage est de limiter l’effet d’une entrée sur une seule sortie. On
peut représenter alors le schéma fonctionnel du contrôle sous la forme d’un ensemble de
système mono variable évoluant en parallèle.
(III-18)
51
Chapitre III Contrôle global de la chaîne de traction électrique
(III-19)
52
Chapitre III Contrôle global de la chaîne de traction électrique
Le systeme à commander posséde un gain dépendant du courant , qui pourra etre ici
considéré comme une perturbation mesurable.
Le regulatur de vitesse fixera la dynamique désirée sur la vitesse de rotation, sa
grandeur de commande constitue la consigne de la boucle de courant interne. Le
calcul des régulateurs, est donné dans l’annexe-1
Le principe de contrôle issu des principes évoqués précédemment est schématisé sur la
figure suivante :
53
Chapitre III Contrôle global de la chaîne de traction électrique
Sur ce schéma, nous proposons la commande vectorielle de type direct (le flux
rotorique est asservi à une consigne de flux).
Le moteur asynchrone est alimenté par un onduleur de tension à MLI. Les grandeurs à
mesurer dont nous avons besoin sont les courants , mesuré à partir d’un capteur
à effet hall, et la vitesse mesuré par un codeur incrémental. On retrouve les
transformations de coordonnées direct et inverse pour la mesure des courants et
des tensions . Et enfin, on voit bien ici le bloc des estimateurs de flux et de
pulsation statorique déterminée précédemment pour le control et ceux pour le découplage du
système.
54
Chapitre III Contrôle global de la chaîne de traction électrique
55
Chapitre III Contrôle global de la chaîne de traction électrique
(III-20)
56
Chapitre III Contrôle global de la chaîne de traction électrique
L’adhérence est le résultat de l’action d’un couple sur une roue posée sur un rail qui se
traduit par un effort à la jante de cette roue tant que celle-ci trouve un appui sur le rail. Le
poids exercé verticalement sur une roue de bogie de traction ferroviaire placée sur le rail,
produit une déformation élastique des matériaux en contact. Quand un effort tangentiel,
comme le couple moteur, est appliqué à la jante de la roue, il se produit un déplacement relatif
des surfaces en contact de la roue et du rail en fonction de cette déformation. Il est défini
comme un glissement ( relatif de la roue par rapport au rail qui possède une grande
influence sur l’effort transmissible à la roue [2].
Le coefficient d’adhérence d’une roue µ est défini comme le rapport entre l’effort
maximal transmissible , et le poids supporté par la roue M g (M est la masse du train, g
est l’accélération de la pesanteur) [2].
(III-21)
57
Chapitre III Contrôle global de la chaîne de traction électrique
Dans cette partie, nous faisons l’hypothèse d’une perte d’adhérence du contact roue
rail liée par exemple au passage de la rame d’un rail sec à un rail très mouillé. La
conséquence est la chute brutale du coefficient d’adhérence (passage du point A au point B
sur la figure III.13).
Dans ces conditions, l’effort développé par la roue perturbée diminue spontanément de
manière importante. Par ailleurs, le changement de la caractéristique de la courbe d’adhérence
peut être à l’origine de problèmes d’instabilités. On observe alors l’accroissement de la
vitesse de la roue et donc de celle du glissement. Pour retrouver l’adhérence du contact roue-rail,
il convient d’annuler (ou de réduire) au plus tôt le couple moteur sur la roue perturbée [18].
58
Chapitre III Contrôle global de la chaîne de traction électrique
III.5 Conclusion
59
Chapitre IV Simulation de la chaine de traction électrique asynchrone
Chapitre IV
60
Chapitre IV Simulation de la chaine de traction électrique asynchrone
IV.1 Introduction
Power Systems est un outil de conception moderne qui permet aux scientifiques et
ingénieurs rapidement et facilement de créer des modèles qui simulent les réseaux électriques.
Il fournit des modèles d'équipements typiques tels que les lignes, les machines, les
transformateurs, et les composants d’électronique de puissance.
Dans cette section, nous avons simulé un moteur asynchrone associé à la commande
vectorielle indirect alimenté en tension et réguler en courant par hystérésis. Le schéma de
simulation est présenté sur la figure IV.1.
L’essai est mené pendant une durée de 2s où la vitesse de référence est une rampe qui
évolue linéairement de 0 a 120 rd/s appliquée à et à , on applique un couple
résistant . La consigne du flux est maintenue constante et égale à 0.96 Wb. Les
paramètres de la machine utilisée dans la simulation sont donnés à l’annexe-2.
61
Chapitre IV Simulation de la chaine de traction électrique asynchrone
Résultats de la simulation
62
Chapitre IV Simulation de la chaine de traction électrique asynchrone
Les courants fictif sont en parfait accord avec l’évolution du flux d’une part,
et du couple d’autre part, comme l’indique la figure IV.5. On voit le courant qui suit la
variation du couple, contrairement au courant qui suit le flux constant. Et enfin, on
constate sur la figure IV.4 un fort courant de démarrage, qui diminue au régime
permanent, puis augmente lors de l’application du couple résistant.
63
Chapitre IV Simulation de la chaine de traction électrique asynchrone
Les figure IV.6 et figure IV.7, donnent les résultats obtenus lorsque on applique une
valeur de on constate une forte ondulation du couple d’environ 70 N.m, et une
variation de l’amplitude du courant qui varie autour de 20A, ce qui est prévisible avec la
largeur de la bande choisie.
Le modèle réduit de la chaîne de traction ferroviaire sous Simulink est représenté sur
la figure IV.10, en plus de la chaîne de transmission mécanique, on trouvera le moteur de
traction alimenté par un onduleur de tension, le train lui même, ainsi que, les forces de
résistances à l’avancement subies par ce derniers, elles sont rassemblées dans le bloc
environnement.
64
Chapitre IV Simulation de la chaine de traction électrique asynchrone
Figure IV.10 : Schéma de simulation d’une chaine de traction mono onduleur mono moteur
La figure IV.11, nous montre la vitesse du train qui augmente jusqu'à ce qu’elle se
stabilise à sa vitesse de référence, où la référence du couple est bien respectée comme on le
constate sur la figure IV.12. Puis lors de la phase de décélération, le couple diminue jusqu'à ce
qu’elle atteint une valeur négative d’environ -180 [N.m] qui est du au freinage du moteur.
65
Chapitre IV Simulation de la chaine de traction électrique asynchrone
Un fort courant de démarrage est constaté sur la figure IV.13 qui diminue au régime
permanant. Puis lors de la phase de décélération le courant augmente mais avec une
ondulation moins importante. La force d’avancement suit le l’évolution du couple où l’on
voit ici une diminution très importante de cette force pendant que le train décélère.
Sur cet essai, le train démarre à partir d’une station où il est à l’arrêt, puis il démarre
en accélérant jusqu'à se qu’il se stabilise à sa vitesse nominale qui est de 9.3 [m/s], ensuite le
train accélère, pour rouler en survitesse à une vitesse d’environ 12.5 [m/s] ce qui équivaut 45
[Km/h]. Lorsque le train s’approche d’une autre station le train ralentie et puis s’arrête à son
arrivé à la deuxième station.
Sur la figure IV.15, on voit la vitesse du train qui augmente jusqu'à ce qu’elle se
stabilise à sa vitesse nominale, où la référence du couple est bien respectée comme on le voir
sur la figure IV.16. Par contre au delà de la vitesse nominale, le couple diminue inversement
proportionnel à la vitesse, ainsi, la puissance mécanique développée par la machine reste
sensiblement constante.
Sur la figure IV.17, on voit le flux qui reste constant lorsque le moteur est en
régime normale, puis pendant la phase de survitesse, la démagnétisation du moteur
asynchrone est remarquée, où l’on voit une diminution du flux qui atteint environ 0.6 [Wb]
lorsque le train atteint une vitesse de 12.5 [m/s]. Ainsi le courant , qui diminue et le courant qui
66
Chapitre IV Simulation de la chaine de traction électrique asynchrone
67
Chapitre IV Simulation de la chaine de traction électrique asynchrone
Sur la figure IV.21 et figure IV.22, on voit la force d’avancement qui suit l’allure du
couple électromagnétique, contrairement à la force de résistance à l’avancement qui suit la
vitesse. On constate qu’au delà de la vitesse nominale, la force d’avancement diminue
inversement proportionnel à la force de résistance.
L’essai de simulation s’effectue sur un itinéraire où l’état du rail diffère d’un endroit à
un autre. Le train roule sur un rail sec à sa vitesse de référence, soit = 6.2 [m/s], puis il
68
Chapitre IV Simulation de la chaine de traction électrique asynchrone
passe sur un rail mouillé entre les instants 1.8s et 2.4 s, puis sur un rail très mouillé, pour
revenir enfin sur un rail sec à t=3s.
Les résultats de la figure IV.23, montrent que plus le rail est mouillé plus l’adhérence
diminue, ce qui cause une diminution du glissement entre la roue et le rail. Puis, lorsque le
rail redevient sec, l’adhérence augmente et une diminution du glissement est constatée.
Sur la figure IV.25, on constate une diminution du couple moteur lorsque le rail
devient mouillé à , cela est le résultat de l’augmentation du glissement entre la roue et
le rail. Une augmentation de la vitesse du moteur et de la roue est constatée, comme l’indique
la figure IV.27 et la figure IV.28. Puis lorsque le rail devient très mouillé à , une
69
Chapitre IV Simulation de la chaine de traction électrique asynchrone
diminution encore plus importante du couple est constaté, qui atteint environ . Enfin
lorsque le rail redevient sec à , l’adhérence augmente, la vitesse du moteur diminue, le
glissement diminue, ce qui engendre une augmentation le couple qui revient à sa valeur
initiale.
Un deuxième essai de simulation s’est effectué sur un itinéraire où l’état du rail est
très mouillé puis devient mouillé à , pour qu’il devienne sec à
70
Chapitre IV Simulation de la chaine de traction électrique asynchrone
Sur la figure IV.31, on constate une augmentation du couple moteur lorsque le train
passe d’un rail très mouillé à un rail mouillé à , cela est le résultat d’une diminution
du glissement entre la roue et le rail, ainsi une diminution de la vitesse du moteur est constaté
comme l’indique la figure IV.33. Puis à lorsque le rail devient sec, une augmentation
plus importante du couple est constaté, qui atteint environ .
71
Chapitre IV Simulation de la chaine de traction électrique asynchrone
72
Chapitre IV Simulation de la chaine de traction électrique asynchrone
IV.6 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons effectué dans un premier temps deux tests sur la
commande de la machine asynchrone où l’on à vu la robustesse de la commande vectorielle.
Le choix de la largeur de la bande à hystérésis a été choisi finalement pour une valeur qui
correspond à 5% de la valeur nominale du courant. Dans un second temps, quatre tests de
simulation ont été effectué sur la chaîne de traction électrique appliquée à la commande
vectorielle. La robustesse de la commande apparaît clairement lors du changement
d’adhérence et au fonctionnement en survitesse où le couple et le flux suivent les trajectoires
prévues.
73
Conclusion générale
Conclusion générale
74
Conclusion générale
Conclusion générale :
Dans le second chapitre, nous avons mis l’accent sur la modélisation de la partie
électrique et la partie mécanique de la chaine de traction électrique. Dans un premier temps,
nous avons étudié l’onduleur de tension et la machine asynchrone dans le modèle de Park, qui
présente un fort couplage entre le flux magnétique et le couple électromagnétique. Dans un
second temps, nous avons modélisé la charge mécanique qui est constitué d’accouplements
mécanique et de réducteurs,
Le dernier chapitre, nous donne les résultats de simulation de ce qui a été étudié
précédemment. Nous avons vérifié la robustesse de la commande vectorielle contrôlée en
courant par hystérésis. La méthode de commande par hystérésis des courants qui est simple et
robuste est très utilisée, elle ne nécessite pas la connaissance exacte des paramètres internes
de la machine. Son désavantage est une fréquence de hachage variable qui entraîne des
ondulations du couple.
Puis trois tests se sont effectués sur la chaine de traction électrique, le premier consiste
à prévoir la robustesse du train, au fonctionnement en survitesse, nous avons vu qu’un
défluxage est nécessaire pour garder la puissance constante. Le second test nous donne le
comportement du couple et de la vitesse lors d’un changement d’adhérence. Nous avons vu
que lorsqu’il ya perte d’adhérence le glissement augmente, ce qui impose de réduire
activement et rapidement l’effort demandé. Et enfin un troisième test sur le décollement du
75
Conclusion générale
pantographe a été fait. Le décollement peut produire une perte de contrôle du système et une
importante variation de la force transmise à l’essieu qui peut endommager la transmission
mécanique du système.
76
Annexes
Annexes
77
Annexes
Annexe -1-
Calcul des régulateurs appliqué à la commande vectorielle
Le régulateur (Kd) est choisit comme étant un régulateur proportionnel et intégral, avec
la fonction de transfert de la forme suivante :
(1.1)
(1.2)
(1.3)
78
Annexes
(1.4)
(1.5)
(1.6)
Pour la boucle externe de flux, le calcul se fera de la même manière. Sachant que la
boucle interne plus rapide à déjà atteint la valeur de référence désirée, la fonction de transfert
en boucle ouverte est donnée par :
(1.7)
(1.8)
79
Annexes
(1.9)
Celle-ci sera choisi alors dix (10) fois plus grande que celle de la boucle interne pour permettre
à la boucle interne de courant d’atteindre la valeur de référence ( )
(1.11)
(1.12)
80
Annexes
(1.13)
(1.14)
(1.15)
(1.16)
(1.17)
(1.18)
81
Annexes
(1.19)
Avec :
(1.20)
(1.21)
(1.21)
(1.22)
(1.23)
82
Annexes
(1.24)
(1.25)
(1.26)
83
Annexes
Annexe -2-
Paramètres de la chaîne de traction
Paramètres Valeurs
Tension nominale 220 [V]
Puissance nominal 38
Fréquence nominale 60 [Hz]
Résistance statorique 0.087 [ ]
Résistance rotorique 0.228 ]
Inductance cyclique du stator 0.0355 [H]
Inductance cyclique du rotor 0.0355 [H]
Inductance mutuelle 0.0347 [H]
Moment d’inertie 0.6017
Coefficient de frottement 0.1
Nombre de paires de pôles 2
84
Bibliographie
Bibliographie
85
Bibliographie
[3] S.R. Bowes, A. Midoun, New PWM switching strategy for microprocessor controlled
inverter drives, IEE Proceedings, vol. 133, Pt. B, no. 4, pp. 237-254, juillet 1986.
[4] Djaffar Ould Abdeslam, Jean-Philippe Urban, Commande d'un onduleur avec des
approches neuromimétiques pour la compensation des courants harmoniques dans les
réseaux électriques, conférence international (ICEEA 2008), Sidi Bel-Abbes 2008.
[6] Philippe Bastiani, stratégie de commande minimisant les pertes d’un ensemble
convertisseur – machine alternative : application à la traction électrique. Thèse de
doctorat à l’INSA de Lyon, France, 2001.
[7] J.P Caron & J.P Hautier, Modélisation et commande de la machine Asynchrone,
Edition TECHNIP. France, 1995.
86
Bibliographie
[14] Pierre Chapas, Evolution de la traction, 1ere partie, Lyon, France, 2006.
http://sciences-physiques.ac-dijon.fr/documents/lycee/phys_app/traction_fer/traction_fer.pdf
[15] NACERI Farid, Commande non linéaire adaptative des machines électriques
associée à des convertisseurs statiques, thèse de magister, université de Batna, 2008.
[17] N. Benyahia et T. Rékioua Commande vectorielle d'un système bimoteur dans le cas
de la traction électrique ferroviaire. 4eme conférence internationale JTEA06, Tunisie,
2006.
[19] Francis Labrique, Gay Seguier & Robert Bausiere, Les convertisseurs de l’électronique
de puissance, tome 4, 2e édition, Tec & Doc Lavoisier, France, 1998.
87