Inscription - Ouédraogo Franck Alain - À - OAB
Inscription - Ouédraogo Franck Alain - À - OAB
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Ref. 003/insc/2023-25/Pres.OAB/AYB
Objet : Inscription à l’Ordre des Architectes du Burkina
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ii. Or, le diplôme d’Architecte de U-AUBEN est bien reconnu au Burkina Faso
précisément par le Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de
l’Innovation du Burkina Faso. En référence au 4e point des conditions pour être
membre de l’OAB, le diplôme d’Architecte de l’UAUBEN est bien reconnu par le
Burkina. Deux Ministres (celui en charge de l’habitat et celui en charges de
l’Enseignement supérieur ont même présidé la cérémonie de sortie de la première
promotion des architectes de U-AUBEN).
Mais à notre connaissance cette directive N°01/2013/CM/UEMOA n’est pas transposée dans
les textes de l’OAB.
Iv. Depuis 2013, cette directive existe et plusieurs demandes d’inscription ont été
acceptées par le Conseil de l’OAB. Nous en voulons pour preuve la dernière demande
des architectes nouvellement diplômés de Tunisie, qui ont écrit au Conseil de l’OAB
pour réclamer plus de célérité dans le traitement de leur demande d’inscription. En
effet, l’Ordre des Architectes du Burkina semble avoir demandé à l’Ordre des
Architectes de Tunisie si les diplômes des Architectes burkinabé diplômés en Tunisie
étaient reconnus par l’Ordre des Architectes du Tunisie. Il ressort que ces nouveaux
Architectes diplômés en Tunisie sont reconnus par le ministère en charge de
l’enseignement de Tunisie, mais non par l’Ordre national des Architectes de Tunisie
ont bel et bien été inscrit à l’Ordre des Architectes du Burkina. Ces étudiants
nouvellement diplômés de Tunisie ont été inscrits sans une quelconque
reconnaissance de l’OAB, il y a quelques mois et cela fait jurisprudence. Nous ne
comprenons donc pas pourquoi des conditions particulières sont exigées aux
Architectes diplômés de U-AUBEN. Nous ne comprenons pas non plus pourquoi ces
nouvelles conditions (si elles existent) ne sont pas clairement communiquées en toute
transparence aux Architectes qui souhaitent intégrer l’OAB, afin que ces derniers
puissent vérifier en amont la concordance, en préparant leur dossier d’inscription.
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Fort de ce qui précède, nous formulons les revendications légitimes suivantes :
1) Nous invitons le Conseil de l’OAB à reconsidérer son avis sur notre dossier qui remplit
toutes les conditions règlementaires pour être inscrit au Tableau de l’OAB. Nous
demandons que la même objectivité soit observée sur les dossiers des Architectes
diplômés de U-AUBEN qui suivront.
2) Nous nous opposons à cette suspension spécifiquement orientée vers les Architectes
nouvellement diplômés de U-AUBEN pour fixer de nouvelles conditions qui n’étaient
pas en vigueur au moment de l’introduction de la demande.
3) Nous exigeons le respect des délais impartis au Conseil de l’Ordre du Burkina pour le
traitement des dossiers d’inscription au Tableau de l’Ordre des Architectes.
4) Nous invitons le Conseil de l’Ordre à plus de transparence et d’objectivité dans le
traitement des dossiers d’inscription des Architectes à l’OAB, pour que les mêmes
règles s’appliquent à tous les confrères et consœurs, selon les principes de droit
5) Nous exigeons les mêmes droits que les autres architectes diplômés des autres pays car
nous ne sommes aucunement complexés de notre formation au Burkina Faso. Bien au
contraire, nous avons été formés par des enseignants de qualité et appréciés par un jury
international. Nous vous informons que l’un d’entre nous a été régulièrement recruté en
tant qu’Architecte de l’Etat, suite à un concours de la Fonction Publique Burkinabé et a
déjà pris fonction. Nous sommes donc prêts à exercer à armes égales avec nos confrères
au Burkina Faso en Afrique et dans le monde.
6) Nous invitions le Conseil de l’Ordre à défendre l’intérêt des Architectes du Burkina,
sans distinction de leur université, école de formation ou pays d’origine.
7) Nous sommes disposés à puiser les moyens de recours légaux nécessaires, si l’Ordre
des Architectes du Burkina persiste à constituer une barrière à l’exercice légale et
légitime de notre profession d’Architecte au Burkina Faso, pays où nous avons été
formés.
Dans l’attente d’une suite favorable, je vous prie de croire Madame la Présidente du Conseil,
l’expression de notre profond et confraternel respect.
Ont signé