Lexique Des Termes Juridiques Mai 2022
Lexique Des Termes Juridiques Mai 2022
Lexique Des Termes Juridiques Mai 2022
PREMIERE PARTIE
JURIDIQUES
MAI 2022
PREMIÈRE PARTIE :
DÉFINITIONS ISSUES DES RÉGLEMENTATIONS
IMPACTANT LA TENUE DE COMPTE-CONSERVATION
ABE 30
ACCÈS ÉLECTRONIQUE DIRECT : 30
ACCORD D'INTEROPÉRABILITÉ (interoperability arrangement) : 30
ACCORD DE COMPENSATION («netting arrangement») : 31
ACCORD DE COMPENSATION RÉCIPROQUE («set-off arrangement») : 31
ACCORD DE SOUS-TRAITANCE DE SERVICES EN NUAGE (cloud outsourcing arrangement) :
31
ACCORDS D’ÉCHANGE AUTOMATIQUE DE RENSEIGNEMENTS RELATIFS AUX
COMPTES FINANCIERS 31
ACQUÉREUR DE BONNE FOI : 32
ACTEUR DES MARCHÉS FINANCIERS : 32
ACTIFS À FAIBLE RISQUE (low-risk assets) : 32
ACTIFS CONSERVÉS ET ADMINISTRÉS OU «ASA» (‘assets safeguarded and administered’ or
‘ASA’) 32
ACTIFS DE RÉSERVE 33
ACTIFS D'IMPÔT DIFFÉRÉ (deferred tax assets): 33
ACTIFS D'IMPÔT DIFFÉRÉ DÉPENDANT DE BÉNÉFICES FUTURS (deferred tax assets that
rely on future profitability): 33
ACTIF D’INFORMATION 33
ACTIFS DU FONDS DE PENSION À PRESTATIONS DÉFINIES (defined benefit pension fund
assets): 33
ACTIF IMMOBILISÉ : 33
ACTIFS NUMÉRIQUES : 34
ACTIFS SOUS GESTION OU “AUM” (‘Assets under management’ or ‘AUM’) 34
ACTIONNAIRE (shareholder) : 34
ACTIONS DE NUMÉRAIRE ET D’APPORT : 34
ACTIONS : 35
ACTIVITÉ CRIMINELLE (au sens de la réglementation anti-blanchiment et anti-terrorisme) 35
ACTIVITÉ D’ASSURANCE OU DE RÉASSURANCE ALIGNÉE SUR LA TAXONOMIE : 35
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 1
ACTIVITÉ DE TENUE DE COMPTE-CONSERVATION : 35
ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE ALIGNÉE SUR LA TAXONOMIE : 35
ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE ÉLIGIBLE À LA TAXONOMIE : 35
ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE HABILITANTE : 36
ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE TRANSITOIRE : 36
ACTIVITÉ NON ÉLIGIBLE À LA TAXONOMIE : 36
ACTIVITÉS DE TENUE DE MARCHÉ (market making activities) : 36
ACTIVITÉS EXTERNALISÉES : 37
ACTIVITÉS FONDAMENTALES : 37
ADHÉRENT D’UN DÉPOSITAIRE CENTRAL : 37
AEAPP 38
AEMF 38
AES 38
AGENT OU RESPONSABLE UNIQUE (SINGLE OFFICER) : 38
AGENT LIÉ (tied agent) : 38
AGRÉMENT (authorisation) : 39
AIF ALTERNATIVE INVESTMENT FUND : 39
AIFM/AIFMD (Alternative Investment Fund Managers/Alternative Investment Fund Managers
Directive) 39
AJUSTEMENT POUR RISQUE DE CRÉDIT (credit risk adjustment) : 39
AML / AML-CFT 39
AMLA 39
AML-CFT 39
ANALYSTE FINANCIER : 40
ANTI-DILUTION LEVY (ADL) 40
APA APPROVED PUBLICATION ARRANGEMENT 40
APPORT URGENT DE LIQUIDITÉS : 40
APPROCHES INTERNES : 40
ARM (APPROVED REPORTING MECHANISM) 40
ASSOCIATIONS DE DÉFENSE DES INVESTISSEURS EN TITRES FINANCIERS OU EN
PRODUITS FINANCIERS : 41
ATTÉNUATION DU RISQUE DE CRÉDIT (credit risk mitigation): 41
AUTORITÉ APPROPRIÉE : 41
AUTORITÉ COMPÉTENTE (competent authority) : 42
AUTORITÉ COMPÉTENTE CONCERNÉE : 44
AUTORITÉ COMPÉTENTE PERTINENTE (relevant competent authority) : 44
1. Une personne est considérée comme n'étant pas en mesure de transmettre des ordres relatifs à un
instrument financier par voie électronique directement à une plate-forme de négociation au sens de
l'article 4, paragraphe 1, point 41), de la DIRECTIVE MIF 2 - 2014/65 si cette personne ne peut exercer
un pouvoir discrétionnaire quant à l'exacte fraction de seconde du placement d'ordre et à la durée de
l'ordre dans ce délai.
2. Une personne est considérée comme n'étant pas en mesure d'effectuer une transmission électronique
directe d'ordre si ladite transmission est effectuée par le biais de dispositifs d'optimisation des processus
d'exécution d'ordre qui déterminent les paramètres de l'ordre autres que la ou les plates-formes sur
lesquelles l'ordre doit être soumis, à moins que ces dispositifs ne soient intégrés dans les systèmes des
clients et non dans ceux du membre ou du participant d'un marché réglementé ou d'un MTF ou d'un client
d'un OTF.
Un accord d'interopérabilité peut être conclu entre les gestionnaires de deux systèmes ou plus, impliquant
entre les participants des systèmes l'exécution de paiements ainsi que, pour ce qui concerne les systèmes de
règlement et de livraison d'instruments financiers, la livraison d'instruments financiers.
Un tel accord ne constitue pas un système.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre 3 Les services, Titre 3, Systèmes de paiement et
systèmes de règlement livraison d'instruments financiers, article L330-1, I, alinéa 3. Voir également
l'article L330-2 et au Livre 4 Les marchés, Titre 4 Les chambres de compensation et les dépositaires
centraux, Chapitre 1 Les chambres de compensation, l'article L440-1 renvoyant au Règlement (UE)
n° 648/2012 mentionné ci-dessus.
L'expression : “ accord de compensation ” désigne un accord par lequel plusieurs droits ou obligations
peuvent, après déchéance de leur terme, être convertis ou compensés en un solde unique, y compris tout
accord conférant à l'une des parties un droit de résiliation ;
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre VI Les institutions en matière bancaire et financière,
Titre 1er Les institutions compétentes en matière de réglementation et de contrôle, Chapitre III
Dispositions spécifiques aux établissements de crédit, sociétés de financement, entreprises
d'investissement, établissements de monnaie électronique et établissements de paiement, Section 4
Mesures de prévention et de gestion des crises bancaires, Sous-section 1 Dispositions générales, article
L613-34-1, 19°) Cette définition s'applique dans les sections 4 et 5 (Mise en oeuvre du fonds de garantie
des dépôts et de résolution) dudit chapitre.
L'expression : “ accord de compensation réciproque ” désigne un accord par lequel plusieurs droits ou
obligations entre la personne faisant l'objet de la résolution et une autre partie peuvent être compensés ;
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre VI Les institutions en matière bancaire et financière,
Titre 1er Les institutions compétentes en matière de réglementation et de contrôle, Chapitre III
Dispositions spécifiques aux établissements de crédit, sociétés de financement, entreprises
d'investissement, établissements de monnaie électronique et établissements de paiement, Section 4
Mesures de prévention et de gestion des crises bancaires, Sous-section 1 Dispositions générales, article
L613-34-1, 20°) Cette définition s'applique dans les sections 4 et 5 (Mise en œuvre du fonds de garantie
des dépôts et de résolution) dudit chapitre.
Cette démarche visant à mettre en place une norme d’échange automatique de renseignements et
d’informations en matière fiscale est inspirée des accords signés par les États-Unis pour la mise en œuvre de
la législation FATCA, laquelle a été adoptée par l’OCDE le 15 juillet 2014 afin d’assurer l’échange
automatique de renseignements relatifs aux comptes financiers.
Au plan européen cette volonté accrue de transparence pour lutter contre la fraude et automatiser l’échange
de renseignements s’est concrétisée le 9 décembre 2014 par l’adoption de la directive 2014/107/UE modifiant
la directive 2011/16/UE en ce qui concerne l’échange automatique et obligatoire d’informations dans le
domaine fiscal, et la signature d’accords complémentaires entre l’Union européenne, la Suisse et le
Liechtenstein.
EXTRAIT DE : https://www.impots.gouv.fr/www2/precis/millesime/2017-2/precis-2017-chapter-
22.2.1.html?version=20170701 PARTIE 2 : ACCORDS D’ÉCHANGE AUTOMATIQUE DE
RENSEIGNEMENTS RELATIFS AUX COMPTES FINANCIERS (INTRODUCTION)
Voir aussi les rubriques :
- FATCA - ACCORD « FATCA » ENTRE LA FRANCE ET LES ÉTATS-UNIS,
- EAI - TRAITEMENT PERMETTANT L'ÉCHANGE AUTOMATIQUE
D'INFORMATIONS « EAI »,
- ÉCHANGE AUTOMATIQUE D’INFORMATIONS
ACTIFS DE RÉSERVE
(21) «Actifs de réserve»: le panier de monnaies fiat ayant cours légal, de matières premières ou de crypto-
actifs auquel est adossée la valeur de jetons se référant à des actifs, ou l’investissement de ces actifs;
PROPOSITION DE RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL SUR LES
MARCHÉS DE CRYPTO-ACTIFS, ET MODIFIANT LA DIRECTIVE (UE) 2019/1937 DU 24
SEPTEMBRE 2020, titre I Objet, champ d’application et définitions, article 3 Définitions
ACTIFS D'IMPÔT DIFFÉRÉ DÉPENDANT DE BÉNÉFICES FUTURS (deferred tax assets that rely
on future profitability):
Des actifs d'impôt différé dont la valeur future peut être réalisée uniquement si l'établissement génère un
bénéfice imposable à l'avenir;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 107)
ACTIF D’INFORMATION
(5) «Actif d’information»: un ensemble d’informations, matérielles ou immatérielles, qui justifie une
protection;
PROPOSITION DE RÈGLEMENT (DIT RÈGLEMENT DORA) DU PARLEMENT EUROPÉEN
ET DU CONSEIL SUR LA RÉSILIENCE OPÉRATIONNELLE NUMÉRIQUE DU SECTEUR
FINANCIER ET MODIFIANT LES RÈGLEMENTS (CE) Nº 1060/2009, (UE) Nº 648/2012, (UE) Nº
600/2014 ET (UE) Nº 909/2014 DU 24 SEPTEMBRE 2020, Chapitre I Dispositions générales, article 3
Définitions
ACTIF IMMOBILISÉ :
Les actifs qui sont destinés à servir de façon durable à l'activité de l'entreprise;
DIRECTIVE 2013/34 RELATIVE AUX ÉTATS FINANCIERS, (article 2, point 4).
1° Les jetons mentionnés à l'article L. 552-2, à l'exclusion de ceux remplissant les caractéristiques des
instruments financiers mentionnés à l'article L. 211-1 et des bons de caisse mentionnés à l'article L. 223-1 ;
2° Toute représentation numérique d'une valeur qui n'est pas émise ou garantie par une banque centrale ou
par une autorité publique, qui n'est pas nécessairement attachée à une monnaie ayant cours légal et qui ne
possède pas le statut juridique d'une monnaie, mais qui est acceptée par des personnes physiques ou morales
comme un moyen d'échange et qui peut être transférée, stockée ou échangée électroniquement.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, livre V Les prestataires de services, titre IV Autres
prestataires de services, chapitre X Prestataires de services sur actifs numériques, article L54-10-1.
ACTIONNAIRE (shareholder) :
Une personne physique ou morale qui est reconnue comme actionnaire par le droit applicable;
" Art. L. 228-7. - Les actions de numéraire sont celles dont le montant est libéré en espèces ou par
compensation, celles qui sont émises par suite d'une incorporation au capital de réserves, bénéfices ou primes
d'émission, et celles dont le montant résulte pour partie d'une incorporation de réserves, bénéfices ou primes
d'émission et pour partie d'une libération en espèces. Ces dernières doivent être intégralement libérées lors
de la souscription.
Sous réserve des règles spécifiques applicables aux actions résultant d'une fusion ou d'une scission, toutes
les autres actions sont des actions d'apport. "
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre II Titres de capital, Section 1 Les actions, Sous-section 1 Actions de numéraire et d’apport,
article L212-1
soit en anglais
shares in companies and other securities equivalent to shares in companies, partnerships or other entities,
and depositary receipts in respect of shares;
RÈGLEMENT UE 909/2014 DCT, (article 2, paragraphe 1, point 36)
ACTIVITÉS EXTERNALISÉES :
Les activités pour lesquelles l'entreprise assujettie confie à un tiers, de manière durable et à titre habituel, la
réalisation de prestations de services ou d'autres tâches opérationnelles essentielles ou importantes par sous-
traitance au sens de la loi n° 75-1334 du 31 décembre 1975 susvisée, par démarchage au sens des articles L.
341-1 et L. 341-4 du code monétaire et financier, par le recours à des personnes en vue de distribuer de la
monnaie électronique pour le compte de l'entreprise assujettie au sens des articles L. 525-8 et suivants du
même code, par le recours aux agents liés définis aux articles L. 545-1 et suivants du même code, par le
recours aux agents définis aux articles L. 523-1 et suivants du même code ou par toute autre forme ;
ARRÊTÉ du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des
services de paiement et des services d'investissement soumises au contrôle de l'Autorité de contrôle
prudentiel et de résolution, (article 10, q)
ACTIVITÉS FONDAMENTALES :
Les activités et services associés qui représentent pour un établissement ou pour un groupe dont un
établissement fait partie des sources importantes de revenus, de bénéfices ou de valeur de franchise;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 36)
Cette expression désigne les activités et services associés qui représentent pour une personne ou entité ou le
groupe dont elle fait partie des sources importantes de revenus, de bénéfices ou de valeur de franchise ;
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre VI Les institutions en matière bancaire et financière,
Titre 1er Les institutions compétentes en matière de réglementation et de contrôle, Chapitre III
Dispositions spécifiques aux établissements de crédit, sociétés de financement, entreprises
d'investissement, établissements de monnaie électronique et établissements de paiement, Section 4
Mesures de prévention et de gestion des crises bancaires, Sous-section 1 Dispositions générales, (article
L613-34-1, 6°) Cette définition s'applique dans les sections 4 et 5 (Mise en œuvre du fonds de garantie
des dépôts et de résolution) dudit chapitre
Il assure, pour les titres financiers admis à ses opérations, la livraison par débit et crédit des comptes ouverts
à ses adhérents.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Partie réglementaire, Livre II Les produits, Titre Ier Les
instruments financiers, Chapitre Ier Définitions et règles générales, Section 2 Les titres financiers,
Sous-section 2 Inscription des titres financiers, (article R211-6)
AEMF
Acronyme d’Autorité Européenne des Marchés Financiers (ESMA en anglais)
AES
Acronyme d’Autorités Européennes de surveillance
Les États membres autorisent les entreprises d'investissement à décider, en veillant au plein respect de la
présente directive, si l'agent nommé se consacre exclusivement à ladite mission ou s'il peut s'acquitter
efficacement de ces responsabilités tout en en assumant d'autres.
DIRECTIVE DÉLÉGUÉE (UE) 2017/593 complétant la directive 2014/65/UE (MIF 2) en ce qui
concerne la sauvegarde des instruments financiers et des fonds des clients, les obligations applicables
en matière de gouvernance des produits et les règles régissant l'octroi ou la perception de droits, de
commissions ou de tout autre avantage pécuniaire ou non pécuniaire, Chapitre II Sauvegarde des
instruments financiers et des fonds des clients, article 7 Dispositifs de gouvernance concernant la
sauvegarde des actifs des clients (Governance arrangements concerning the safeguarding of client
assets).
AGRÉMENT (authorisation) :
Un acte émanant des autorités, quelle qu'en soit la forme, qui confère le droit d'exercer l'activité;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 42)
AML / AML-CFT
Acronymes d’Anti-Money Laundering / d’Anti-Money Laundering - Combating the Financing of
Terrorism.
Voir aussi en Français LCB-FT
AMLA
Voir AUTORITÉ DE L'UNION EUROPÉENNE DE LUTTE CONTRE LE BLANCHIMENT DE
CAPITAUX ET LE FINANCEMENT DU TERRORISME (AMLA)
AML-CFT
Acronyme de Anti Money Laundering - Combating the Financing of Terrorism
Cette expression désigne la fourniture par une banque centrale de monnaie de banque centrale ou tout autre
apport susceptible d'augmenter la quantité de monnaie de banque centrale détenue par un établissement
financier, défini au 4 de l'article L. 511-21, solvable ou d'un groupe d'établissements financiers solvables
connaissant des problèmes temporaires de liquidité sans que cette opération ne fasse partie de la politique
monétaire ;
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre VI Les
institutions en matière bancaire et financière, Titre 1er Les institutions compétentes en matière de
réglementation et de contrôle, Chapitre III Dispositions spécifiques aux établissements de crédit,
sociétés de financement, entreprises d'investissement, établissements de monnaie électronique et
établissements de paiement, Section 4 Mesures de prévention et de gestion des crises bancaires, Sous-
section 1 Dispositions générales, (article L613-34-1, 4°) Cette définition s'applique dans les sections 4
et 5 (Mise en œuvre du fonds de garantie des dépôts et de résolution) dudit chapitre
APPROCHES INTERNES :
L'approche fondée sur les notations internes visée à l'article 143, paragraphe 1, l'approche fondée sur des
modèles internes visée à l'article 221, l'approche par estimations propres visée à l'article 225, l'approche par
mesure avancée visée à l'article 312, paragraphe 2, la méthode du modèle interne visée aux articles 283 et
363 et l'approche par évaluation interne visée à l'article 259, paragraphe 3, du règlement (UE) no575/2013.
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 38)
– les associations agréées, dans des conditions fixées par décret, après avis du ministère public et de
l'Autorité des marchés financiers, lorsqu'elles justifient de six mois d'existence et, pendant cette même
période, d'au moins deux cents membres cotisant individuellement et lorsque leurs dirigeants remplissent
des conditions d'honorabilité et de compétence fixées par décret ;
– les associations qui répondent aux critères de détention de droits de vote définis par l'article L. 225-120
du code de commerce si elles ont communiqué leurs statuts à l'Autorité des marchés financiers.
Lorsqu'une pratique contraire aux dispositions législatives ou réglementaires est de nature à porter atteinte
aux droits des épargnants, les associations d'actionnaires mentionnées au premier alinéa peuvent demander
en justice qu'il soit ordonné à la personne qui en est responsable de se conformer à ces dispositions, de mettre
fin à l'irrégularité ou d'en supprimer les effets.
La demande est portée devant le président du tribunal de grande instance du siège social de la société en
cause, qui statue en la forme des référés et dont la décision est exécutoire par provision. Le président du
tribunal est compétent pour connaître des exceptions d'illégalité. Il peut prendre, même d'office, toute mesure
conservatoire et prononcer, pour l'exécution de son ordonnance, une astreinte versée au Trésor public.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre IV Les marchés, Titre V La protection des investisseurs,
Chapitre II Associations de défense des investisseurs, (article L452-1)
Une atténuation du risque de crédit au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 57) du règlement (UE) no
575/2013.
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 49)
AUTORITÉ APPROPRIÉE :
L’autorité d’un État membre, désignée conformément à l’article 61, qui a la responsabilité selon le droit
national de cet État de déterminer les éléments visés à l’article 59, paragraphe 3;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 78)
Une autorité compétente au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 26), de la directive 2014/65/MIF2;
RÈGLEMENT 600/2014 MIFIR, (article 2, paragraphe 1, point 18)
Une autorité publique ou un organisme officiellement reconnu par le droit national, qui est habilité en vertu
du droit national à surveiller les établissements dans le cadre du système de surveillance existant dans l'État
membre concerné;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 40)
Une autorité compétente au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 40) du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 36)
Une autorité nationale compétente au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 40), du règlement (UE) no
575/2013;
DIRECTIVE 2014/49/ RELATIVE AUX SYSTÈMES DE GARANTIE DES DÉPÔTS, (article 2,
paragraphe 1, point 17)
Une autorité compétente au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 40), du règlement (UE) no 575/2013, y
compris la Banque centrale européenne pour les missions spécifiques qui lui sont confiées par le règlement
(UE) no 1024/2013 du Conseil ;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 21)
L’autorité désignée par chaque État membre conformément à l’article 11, à moins que le présent règlement
n’en dispose autrement;
RÈGLEMENT UE 909/2014 DCT, (article 2, paragraphe 1, point 17)
L'autorité compétente visée dans la législation visée au point 8) du présent article, l'autorité compétente visée
à l'article 10, paragraphe 5, ou l'autorité désignée par chaque État membre conformément à l'article 22;
RÈGLEMENT (UE) N° 648/2012 EMIR, (article 2, point 13)
Une autorité désignée conformément à l'article 22, sauf indication contraire dans le présent règlement;
RÈGLEMENT (UE) 596/2014 SUR LES ABUS DE MARCHÉ, (article 3, paragraphe 1, point 12)
Les autorités que chaque État membre désigne en vertu de l’article 97;
DIRECTIVE 2009/65 OPCVM, (article 2, paragraphe 1, point h)
Les autorités nationales des États membres habilitées, en vertu d’une loi ou d’une réglementation, à surveiller
les gestionnaires;
DIRECTIVE 2011/61 SUR LES GESTIONNAIRES DE FIA, (article 4, paragraphe 1, point f)
Les autorités nationales des États membres investies du pouvoir légal ou réglementaire de surveiller les
établissements de crédit, les entreprises d’assurance, les entreprises de réassurance, les entreprises
d’investissement, les sociétés de gestion de portefeuille ou les gestionnaires de fonds d’investissement
alternatifs, individuellement ou à l’échelle du groupe;
b) le coordinateur désigné conformément à l’article 10, s’il est différent des autorités visées au point a);
le cas échéant, d’autres autorités compétentes pertinentes selon l’avis des autorités visées aux points a) et
b). Jusqu’à l’entrée en vigueur de toute norme technique de réglementation adoptée conformément à
l’article 21 bis, paragraphe 1, point b), l’avis visé au point 17) c) tient compte en particulier de la part de
marché détenue par les entités réglementées du conglomérat financier dans les autres États membres, en
particulier si elle dépasse 5 %, ainsi que de l’importance au sein du conglomérat financier de toute entité
réglementée établie dans un autre État membre.
DIRECTIVE 2002/87 RELATIVE À LA SURVEILLANCE COMPLÉMENTAIRE DES EC, EA, EI
APPARTENANT À UN CONGLOMÉRAT FINANCIER, (article 2, point 17)
Pour l'application de la surveillance complémentaire prévue au chapitre III du titre III du livre VI, on entend
par Autorité compétente : l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, l'Autorité des marchés financiers
ou toute autorité nationale d'un autre État membre de l'Union européenne ou d'un autre État partie à l'accord
sur l'Espace économique européen dotée, par une disposition législative ou réglementaire, du pouvoir de
surveiller, individuellement ou à l'échelle d'un groupe, l'une ou plusieurs des catégories d'entités réglementées
suivantes :
b) Les entreprises ayant leur siège social dans un autre État membre de l'Union européenne, dans un autre
État partie à l'accord sur l'Espace économique européen qui, si leur siège social était situé en France,
seraient tenues d'obtenir un agrément conformément à l'article L. 321-1 du code des assurances, à l'article
L. 931-4 du code de la sécurité sociale ou à l'article L. 211-7 du code de la mutualité ;
c) Les entreprises ayant leur siège social dans un autre État membre de l'Union européenne ou dans un autre
État partie à l'accord sur l'Espace économique européen qui, si leur siège social était situé en France,
seraient tenues d'obtenir un agrément conformément à l'article L. 532-1 ou à l'article L. 532-9;
d) Les entreprises ayant leur siège social dans un autre État membre de l'Union européenne, dans un autre
État partie à l'accord sur l'Espace économique européen qui, si leur siège social était situé en France,
seraient tenues d'obtenir un agrément conformément à l'article L. 321-1-1 du code des assurances, à
l'article L. 931-4-1 du code de la sécurité sociale ou à l'article L. 211-7-2 du code de la mutualité ;
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre V les prestataires de services, Titre 1er Les prestataires
de services bancaires, Chapitre VII Compagnies financières holding, entreprises mères de société de
financement, compagnies financières holding mixtes, conglomérats financiers, compagnies holding
mixtes et entreprises mères mixtes de société de financement, Section 1 Définitions, (article L517-2, 4°).
Voir également, en lien avec le libre établissement et la libre prestation de services, la définition suivante :
LIBRE ÉTABLISSEMENT ET LIBRE PRESTATION DE SERVICES SUR LE TERRITOIRE DES
(a) l’autorité désignée par chaque État membre conformément à l’article 81 pour les émetteurs de crypto-
actifs, les émetteurs de jetons se référant à des actifs et les prestataires de services sur crypto-actifs;
(b) l’autorité désignée par chaque État membre en application de la directive 2009/110/CE pour les émetteurs
de jetons de monnaie électronique.
i. En rapport avec la dette souveraine d’un État membre ou, dans le cas d’un État membre fédéral, en
rapport avec la dette souveraine d’une entité fédérée, ou avec un contrat d’échange sur risque de
crédit lié à un État membre ou à une entité fédérée, l’autorité compétente de cet État membre;
ii. en rapport avec la dette souveraine de l’Union ou avec un contrat d’échange sur risque de crédit lié
à l’Union, l’autorité compétente du territoire où est situé le service qui émet la dette;
iii. en rapport avec la dette souveraine de plusieurs États membres agissant à travers un véhicule de
titrisation ou un contrat d’échange sur risque de crédit lié à un tel véhicule de titrisation, l’autorité
compétente du territoire où est établi le véhicule de titrisation;
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 44
iv. en rapport avec la dette souveraine d’une institution financière internationale établie dans au moins
deux États membres qui a pour finalité de mobiliser des fonds et d’apporter une aide financière à
ceux de ses membres qui connaissent des difficultés financières graves ou risquent d’y être exposés,
l’autorité compétente du territoire où est établie l’institution financière internationale;
v. en rapport avec un instrument financier autre que ceux visés aux points i) à iv), l’autorité compétente
pour cet instrument financier au sens de l’article 2, point 7), du règlement (CE) no 1287/2006 de la
Commission, déterminée conformément au chapitre III dudit règlement;
vi. en rapport avec un instrument financier qui ne relève pas des points i) à v), l’autorité compétente de
l’État membre où cet instrument financier a été admis pour la première fois à la négociation sur une
plate-forme de négociation;
vii. en rapport avec un titre de créance émis par la Banque européenne d’investissement, l’autorité
compétente de l’État membre où est située la Banque européenne d’investissement;
RÈGLEMENT 236/2012 VENTES À DÉCOUVERT, (article 2, paragraphe 1, point j)
Pour un instrument financier, l'autorité compétente du marché le plus pertinent en termes de liquidité pour
cet instrument financier;
RÈGLEMENT 1287/2006 portant mesures d'exécution de la directive 2004/39/CE MIF 1 (suite à
l’abrogation de cette directive, la directive 2014/65) en ce qui concerne les obligations des entreprises
d'investissement en matière d'enregistrement, le compte rendu des transactions, la transparence du
marché, l'admission des instruments financiers à la négociation et la définition de termes aux fins de
ladite directive, (article 2, point 7)
ii. si le dépositaire est une entreprise d’investissement agréée au titre de la directive 2004/39/CE, (suite
à l’abrogation de cette directive, la directive 2014/65/MIF2) les autorités compétentes telles que
définies dans son article 4, paragraphe 1, point 22) (suite à l’abrogation de cette directive, l’article 4,
paragraphe 1, point 26 correspondant de la directive 2014/65/);
iv. si le dépositaire est une entité visée à l’article 21, paragraphe 3, troisième alinéa, de la présente
directive, les autorités nationales de l’État membre dans lequel ladite entité a son siège statutaire et
qui sont habilitées, en vertu d’une loi ou d’une réglementation, à surveiller cette entité ou l’organe
officiel compétent pour enregistrer ou surveiller cette entité conformément aux règles de conduite
professionnelles qui lui sont applicables;
v. si le dépositaire est désigné comme dépositaire d’un FIA de pays tiers conformément à l’article 21,
paragraphe 5, point b), de la présente directive, et ne relève pas du champ d’application des points i)
à iv) du présent point, les autorités nationales concernées du pays tiers où le dépositaire a son siège
statutaire;
DIRECTIVE 2011/61 SUR LES GESTIONNAIRES DE FIA, (article 4, paragraphe 1, point g)
L'Autorité sera établie en 2023 afin qu'elle puisse entamer la plupart de ses activités en 2024, que son effectif
soit complet d'ici 2026 et qu'elle commence la surveillance directe de certaines entités financières à haut
risque en 2026. Cette surveillance directe ne pourra commencer que lorsque le corpus réglementaire
harmonisé sera achevé et applicable.
Site internet de la Commission européenne Accueil > Coin presse > Questions et réponses Lutte contre
le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme 20 juillet 2021
* Issu de la décision 2000/642/JAI du Conseil de l'Europe du 17 octobre 2000, le FIU Net est un réseau
sécurisé et décentralisé d'échange de données opérationnelles entre les cellules de renseignement financier
des États membres de la Communauté européenne.
Financé par l'Union européenne ainsi que par les cotisations des 23 cellules membres, le FIU.NET permet
d'échanger des informations entre cellules de renseignement financier dans des délais raccourcis par rapport
à ceux préconisés par le groupe Egmont.
Tracfin participe au « board of partners », l’organe décisionnel du FIU Net et intervient en tant que formateur
dans le cadre du réseau des "users".
SITE INTERNET DU MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE ET DES FINANCES
https://www.economie.gouv.fr/tracfin/missions-tracfin
AUTORITÉ DE RÉSOLUTION :
Une autorité désignée par un État membre conformément à l’article 3;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 18)
L’autorité de surveillance sur base consolidée au sens de (l’article 4, paragraphe 1, point 41), du règlement
(UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 37)
Dans l'accomplissement de ses missions, l'Autorité des marchés financiers prend en compte les objectifs de
stabilité financière dans l'ensemble de l'Union européenne et de l'Espace économique européen et de mise en
œuvre convergente des dispositions nationales et de l'Union européenne en tenant compte des bonnes
pratiques et recommandations issues des dispositifs de supervision de l'Union européenne. Elle coopère avec
les autorités compétentes des autres États.
Elle veille également à ce que les entreprises soumises à son contrôle mettent en œuvre les moyens adaptés
pour se conformer aux codes de conduite homologués mentionnés à l'article L. 611-3-1.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre VI Les institutions en matière bancaire et financière,
Titre II L'Autorité des marchés financiers, Chapitre unique L'Autorité des marchés financiers, Section
1 Missions, (article L621-1)
La position constitue une interprétation des dispositions législatives et réglementaires entrant dans le champ
de compétence de l’AMF. Elle indique la manière dont l’AMF les applique à des cas individuels et est
extériorisée dans un souci de transparence et de prévisibilité
La pratique de marché admise par l’AMF dont le champ ne concerne que les manipulations de marché,
permet d’instaurer une présomption de légitimité à l’égard des acteurs de marché qui s’y conforment.
Le rescrit offre la possibilité pour une personne partie à une opération de solliciter un avis sur la conformité
de celle-ci aux dispositions du règlement général de l’AMF. Si le rescrit ne vaut que pour le demandeur, sa
publication anonymisée permet à l’AMF de faire connaître la façon dont les dispositions de son règlement
général s’appliqueraient à une opération particulière.
SITE INTERNET DE L’AMF, Réglementation, Doctrine, Principes de doctrine
AUTRES FIA :
(...)
II. – Sont régis par la présente section :
1° Les FIA ouverts à des investisseurs non professionnels régis par la sous-section 2 ;
2° Les FIA ouverts à des investisseurs professionnels régis par la sous-section 3 ;
3° Les fonds d'épargne salariale régis par la sous-section 4 ;
4° Les organismes de titrisation ou de financement régis par la sous-section 5.
(...)
III. – Les FIA qui ne sont pas mentionnés au II sont appelés : " Autres FIA ".
(...)
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre IV Placements collectifs, Section 2 FIA, (article L214-24)
1. D'une SICAV constituée sous forme de société par actions simplifiée instituée par une seule personne
et dont les statuts interdisent expressément la pluralité d'associés ;
2. D'une société de placement à prépondérance immobilière à capital variable constituée sous forme de
société par actions simplifiée instituée par une seule personne et dont les statuts interdisent
expressément la pluralité d'associés.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre IV Placements collectifs, Section 3 Autres placements collectifs, (article L214-191)
(...)
II. – Dans le cadre des missions du Système européen de banques centrales, et sans préjudice des compétences
de l'Autorité des marchés financiers et de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, la Banque de
France veille à la sécurité des chambres de compensation définies à l'article L. 440-1 et des systèmes de
règlement et de livraison d'instruments financiers.
III. – La Banque de France procède à des contrôles sur pièces et sur place pour l'exercice des missions
mentionnées au premier alinéa du I et au II. Elle effectue des expertises et se fait communiquer par les
chambres de compensation et par les gestionnaires des systèmes de paiement ou de règlement et de livraison
d'instruments financiers les informations et les documents utiles à l'exercice de ces missions.
Dans le cas où un rapport est établi, le projet de rapport est porté à la connaissance des dirigeants de la
chambre de compensation ou du gestionnaire du système contrôlé, qui peuvent faire part de leurs
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 51
observations, dont il est fait état dans le rapport définitif. Les recommandations formulées par la Banque de
France, ainsi que toute autre information transmise à la chambre de compensation ou au gestionnaire du
système contrôlé, ne peuvent être communiquées à des tiers, en dehors des cas où la loi le prévoit, sans
l'accord préalable de la Banque de France.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER Livre I La monnaie, Titre IV La Banque de France, Chapitre
Ier Missions, Section 1 Missions fondamentales, (article L141-4)
Les banques centrales au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 46) du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 42)
Les banques centrales du SEBC au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 45) du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 41)
BÉNÉFICIAIRE EFFECTIF :
«Bénéficiaire effectif», la ou les personnes physiques qui, en dernier ressort, possèdent ou contrôlent le client
et/ou la ou les personnes physiques pour lesquelles une transaction est exécutée, ou une activité réalisée, et
qui comprend au moins:
i) la ou les personnes physiques qui, en dernier ressort, possèdent ou contrôlent une entité juridique, du fait
qu'elles possèdent directement ou indirectement un pourcentage suffisant d'actions ou de droits de vote ou
d'une participation au capital dans cette entité, y compris au moyen d'actions au porteur ou d'un contrôle par
d'autres moyens, autre qu'une société cotée sur un marché réglementé qui est soumise à des obligations de
publicité compatibles avec le droit de l'Union ou soumise à des normes internationales équivalentes qui
garantissent la transparence adéquate pour les informations relatives à la propriété.
Une participation dans l'actionnariat à hauteur de 25 % des actions plus une ou une participation au capital
de plus de 25 % dans le client, détenu par une personne physique, est un signe de propriété directe. Une
participation dans l'actionnariat à hauteur de 25 % des actions plus une ou une participation au capital de plus
de 25 % dans le client, détenu par une société, qui est contrôlée par une ou plusieurs personnes physiques,
ou par plusieurs sociétés, qui sont contrôlées par la ou les mêmes personnes physiques, est un signe de
propriété indirecte. Ceci s'applique sans préjudice du droit des États membres de décider qu'un pourcentage
plus bas peut être un signe de propriété ou de contrôle. Le contrôle par d'autres moyens peut être établi
notamment conformément aux critères visés à l'article 22, paragraphes 1 à 5, de la directive 2013/34/UE du
Parlement européen et du Conseil (29);
ii) si, après avoir épuisé tous les moyens possibles et pour autant qu'il n'y ait pas de motif de suspicion,
aucune des personnes visées au point i) n'est identifiée, ou s'il n'est pas certain que la ou les personnes
identifiées soient les bénéficiaires effectifs, la ou les personnes physiques qui occupent la position de
dirigeant principal; les entités assujetties conservent les informations relatives aux mesures qui ont été prises
afin d'identifier les bénéficiaires effectifs dans le cadre du point i) et du présent point;
i) le constituant;
iv) les bénéficiaires ou, lorsque les personnes qui seront les bénéficiaires de la construction ou de l'entité
juridique n'ont pas encore été désignées, la catégorie de personnes dans l'intérêt principal de laquelle la
construction ou l'entité juridique a été constituée ou opère;
v) toute autre personne physique exerçant le contrôle en dernier ressort sur la fiducie/le trust par propriété
directe ou indirecte ou par d'autres moyens;
c) pour les entités juridiques telles que les fondations, et les constructions juridiques similaires à des
fiducies/trusts, la ou les personnes physiques occupant des fonctions équivalentes ou similaires à celles visées
au point b);
Pour l'application du présent chapitre, le bénéficiaire effectif est la ou les personnes physiques :
Un décret en Conseil d'Etat précise la définition et les modalités de détermination du bénéficiaire effectif.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre V Les prestataires de services, Titre VI Obligations
relatives à la lutte contre le blanchiment des capitaux, le financement des activités terroristes, les
loteries, jeux et paris prohibés et l'évasion et la fraude fiscales, Chapitre Ier Obligations relatives à la
lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, Section 2 Personnes
assujetties aux obligations de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme,
(article L561-2-2)
Lorsque le client d'une des personnes mentionnées à l'article L. 561-2 (note : Personnes assujetties aux
obligations de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme) est une société, on
entend par bénéficiaire effectif, au sens du 1° de l'article L. 561-2-2, la ou les personnes physiques qui soit
détiennent, directement ou indirectement, plus de 25 % du capital ou des droits de vote de la société, soit
exercent, par tout autre moyen, un pouvoir de contrôle sur la société au sens des 3° et 4° du I de l'article L.
233-3 du code de commerce.
Lorsqu'aucune personne physique n'a pu être identifiée selon les critères prévus au précédent alinéa, et que
la personne mentionnée à l'article L. 561-2 n'a pas de soupçon de blanchiment de capitaux ou de financement
du terrorisme à l'encontre du client mentionné au précédent alinéa, le bénéficiaire effectif est la ou les
personnes physiques ci-après ou, si la société n'est pas immatriculée en France, leur équivalent en droit
étranger qui représente légalement la société :
a) Le ou les gérants des sociétés en nom collectif, des sociétés en commandite simple, des sociétés à
responsabilité limitée, des sociétés en commandite par actions et des sociétés civiles ;
b) Le directeur général des sociétés anonymes à conseil d'administration ;
c) Le directeur général unique ou le président du directoire des sociétés anonymes à directoire et conseil
de surveillance ;
d) Le président et, le cas échéant, le directeur général des sociétés par actions simplifiées.
Si les représentants légaux mentionnés au a ou au d sont des personnes morales, le bénéficiaire effectif est la
ou les personnes physiques qui représentent légalement ces personnes morales.
Article R561-1
Lorsqu'aucune personne physique n'a pu être identifiée selon les critères prévus au précédent alinéa, et que
la personne mentionnée à l'article L. 561-2 n'a pas de soupçon de blanchiment de capitaux ou de financement
du terrorisme à l'encontre du client mentionné au précédent alinéa, le bénéficiaire effectif est:
a) Lorsque le placement collectif est une société, la ou les personnes physiques représentants légaux
déterminées conformément aux dispositions de l'article R. 561-1, ou lorsque ce placement collectif
est géré par une société de gestion, la ou les personnes physiques dirigeant effectivement cette société
de gestion au sens du 4 du II de l'article L. 532-9 ;
b) Lorsque le placement collectif n'est pas une société, la ou les personnes physiques qui assurent la
direction effective de la société de gestion au sens du 4° du II de l'article L. 532-9.
Article R561-2
Lorsque le client d'une des personnes mentionnées à l'article L. 561-2 est une personne morale qui n'est ni
une société ni un placement collectif, on entend par bénéficiaire effectif, au sens du 1° de l'article L. 561-2-
2, la ou les personnes physiques qui satisfont à l'une des conditions suivantes :
Lorsqu'aucune personne physique n'a pu être identifiée selon les critères prévus aux 1° à 4° et que la personne
mentionnée à l'article L. 561-2 n'a pas de soupçon de blanchiment de capitaux ou de financement du
terrorisme à l'encontre du client mentionné ci-dessus, le bénéficiaire effectif est la ou les personnes physiques
qui représentent légalement la personne morale. Ainsi, lorsque le client est une association, une fondation,
un fonds de dotation ou un groupement d'intérêt économique, le bénéficiaire effectif est :
Lorsque le client intervient dans le cadre d'une fiducie au sens de l'article 2011 du code civil ou de tout autre
dispositif juridique comparable relevant d'un droit étranger, on entend par bénéficiaire effectif, au sens du 1°
de l'article L. 561-2-2, toute personne physique qui satisfait à l'une des conditions suivantes :
2. Elle détient, directement ou indirectement, plus de 25 % des biens, des droits ou des sûretés compris
dans un patrimoine fiduciaire ou dans tout autre dispositif juridique comparable relevant d'un droit
étranger ;
3. Elle a vocation, par l'effet d'un acte juridique l'ayant désignée à cette fin, à devenir titulaire
directement ou indirectement, de plus de 25 % des biens, des droits ou des sûretés compris dans le
patrimoine fiduciaire ou dans tout autre dispositif juridique comparable relevant d'un droit étranger ;
4. Elle appartient à la catégorie de personnes dans l'intérêt principal de laquelle la fiducie ou tout autre
dispositif juridique comparable relevant d'un droit étranger a été constitué ou opère, lorsque les
personnes physiques qui en sont les bénéficiaires n'ont pas encore été désignées ;
5. Elle exerce par d'autres moyens un pouvoir de contrôle sur les biens, les droits ou les sûretés compris
dans un patrimoine fiduciaire ou dans tout autre dispositif juridique comparable relevant d'un droit
étranger.
Article R561-3-0
BLOCKCHAIN
Voir aussi DISPOSITIF D’ENREGISTREMENT ÉLECTRONIQUE PARTAGÉ, DLT et CRYPTO-
ASSETS
Développée à partir de 2008, la blockchain est en premier lieu une technologie de stockage et de transmission
d’informations. Cette technologie offre de hauts standards de transparence et de sécurité car elle fonctionne
sans organe central de contrôle.
BLOCKCHAIN : DÉFINITION
Dans son rapport publié en décembre 2018, la mission d’information commune de l’Assemblée nationale sur
les usages des chaînes de blocs et autres technologies de certification de registre donne la définition suivante
de la blockchain :
Une blockchain est un registre, une grande base de données qui a la particularité d’être partagée
simultanément avec tous ses utilisateurs, tous également détenteurs de ce registre, et qui ont également tous
la capacité d’y inscrire des données, selon des règles spécifiques fixées par un protocole informatique très
bien sécurisé grâce à la cryptographie.
En pratique, une blockchain est une base de données qui contient l’historique de tous les échanges effectués
entre ses utilisateurs depuis sa création. La Banque de France en explique les principales caractéristiques :
● la rapidité des transactions grâce au fait que la validation d’un bloc ne prend que quelques secondes
à quelques minutes
● la sécurité du système, qui est assuré par le fait que la validation est effectuée par un ensemble
d’utilisateurs différents, qui ne se connaissent pas. Cela permet de se prémunir du risque de
malveillance ou de détournement, puisque les nœuds surveillent le système et se contrôlent
mutuellement
● les gains de productivité et d’efficacité générés grâce au fait que la blockchain confie l’organisation
des échanges à un protocole informatique, ce qui réduit mécaniquement les coûts de transaction ou
de centralisation existant dans les systèmes traditionnels (frais financiers, frais de contrôle ou de
certification, recours à des intermédiaires qui se rémunèrent pour leur service ; automatisation de
certaines prestations, etc.).
La blockchain représente une innovation majeure qui est notamment utilisée dans le secteur bancaire. En
effet, historiquement, la technologie blockchain s’est développée pour soutenir des transactions réalisées via
les cryptomonnaies/crypto-actifs (dont les bitcoins qui sont la forme la plus connue) et qui ont comme
caractéristique principale de ne pas dépendre d’un organisme centralisateur (comme une banque centrale) et
d’être internationales.
Mais son usage ne se limite pas aux cryptomonnaies. De nombreux domaines et secteurs d’activités,
marchands ou non marchands, publics ou privés, utilisent déjà la blockchain ou prévoient de le faire dans les
années à venir. Le rapport [PDF ; 3.7 Mo] de la mission d’information commune de l’Assemblée nationale
sur les usages des chaînes de blocs et autres technologies de certification de registre, détaille quelques-uns
● dans le secteur banque, la technologie ouvre la possibilité de valider des transactions sans
l’intermédiaire d’une chambre de compensation, ce qui devrait permettre de certifier des opérations
dans des délais beaucoup plus courts ; la blockchain peut aussi favoriser le partage d’informations
entre acteurs concurrents d’une place financière dans le respect du secret de leurs données
commerciales et, ce faisant, faciliter la gestion de structures ou d’instruments communs en réduisant
les coûts de contact et les frais d’administration.
● (....)
Les valeurs essentiellement nominatives (« VEN ») sont les titres financiers « qui ne peuvent, d'après la loi
ou d'après les statuts de la personne morale émettrice, exister que sous la forme nominative ». La tenue du
registre des actionnaires des VEN est effectuée par l’émetteur ou par son mandataire teneur de registre au
moyen de l’enregistrement de bordereaux de références nominatives (« BRN »), distincts des instructions de
règlement/livraison. A la suite de l’exécution d’un ordre de bourse, ces BRN sont adressés au dépositaire
central par les teneurs de comptes conservateurs (« TCC ») des acheteurs et des vendeurs, pour transmission
à l’émetteur ou à son teneur de registre. Pour chaque journée comptable, les entrées résultant d’acquisitions
(BRN d’inscription) doivent être compensées par des sorties (BRN de radiation) afin d’éviter un dépassement
du montant de l'émission. A défaut, le teneur de registre n’inscrit pas les acquéreurs de titres dans le registre
et place les BRN d’inscription en comptabilité dite de « rétention » et ce jusqu’à la réception d’une quantité
équivalente de radiations.
L’inscription d’un nouvel actionnaire d’une VEN dans le registre dépend donc non seulement de la diligence
de son TCC (transmission du BRN d’inscription), mais également de la diligence du TCC du cédant
(transmission du BRN de radiation) et tout retard compromet la mise à jour du registre.
Cette diligence des TCC des acheteurs et des vendeurs revêt une importance particulière à l’approche des
assemblées générales des VEN, tout retard pouvant empêcher un actionnaire ayant régulièrement acquis ses
titres d’exercer son droit d’y participer, faute d’être inscrit au registre avant la date d’enregistrement (« record
date »), fixée « au deuxième jour ouvré précédant l'assemblée à zéro heure, heure de Paris », pour les sociétés
dont les titres sont admis aux négociations sur un marché réglementé ou aux opérations d'un dépositaire
central, selon les termes de l’article R.22-10-28 du code de commerce (qui a remplacé le 1er janvier 2021
l’ancien article R.225-85 du même code). (...)
L’article 322-55 du règlement général dispose dans son dernier alinéa que « la date des mouvements
comptabilisés par la personne morale émettrice est la date précisée par le dépositaire central et mentionnée
au premier alinéa, à laquelle il enregistre le bordereau ». Cette disposition ne permet pas de prendre en
considération la date réelle du transfert de propriété si le BRN est reçu tardivement, ce qui réduit les
possibilités d’apurement de la « rétention ».
L’étude menée par les services de l’AMF montre que les pratiques des teneurs de registre sont disparates,
certains appliquant la règle de comptabilisation prévue par l’article 322-55, d’autres pratiquant déjà une
comptabilisation en date de règlement/livraison.
Il est apparu souhaitable d’harmoniser les pratiques des teneurs de registre et de retenir comme date des
mouvements comptabilisés la date de règlement/livraison, qui matérialise le transfert de propriété. L’AMF a
donc proposé (et obtenu) une modification de l’article 322-55 de son règlement général en ce sens, (...). Afin
de laisser aux émetteurs de VEN et à leurs mandataires un temps suffisant pour adapter leurs systèmes
d’information de comptabilité de tenue de registre, l’AMF (a) proposé que cette modification ne devienne
CAPACITÉ DE REDRESSEMENT :
La capacité d’un établissement à rétablir sa position financière après une détérioration significative;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 103)
CAPITAL :
Le capital souscrit au sens de l'article 22 de la directive 86/635 / CEE du Conseil du 8 décembre 1986
concernant les comptes annuels et les comptes consolidés des banques et autres établissements financiers
dans la mesure où il a été libéré, majoré Dans les comptes de primes d’actions correspondants, il absorbe
entièrement les pertes dans les situations de continuité de l’activité et, en cas de faillite ou de liquidation, il
prend rang après toutes les autres créances;
RÈGLEMENT (UE) N° 648/2012 EMIR, (article 2, point 25)
CAPITAL en anglais : capital means subscribed capital within the meaning of Article 22 of Council Directive
86/635/EEC of 8 December 1986 on the annual accounts and consolidated accounts of banks and other
financial institutions in so far it has been paid up, plus the related share premium accounts, it fully absorbs
losses in going concern situations, and, in the event of bankruptcy or liquidation, it ranks after all other
claims;
1. Sans préjudice d'autres conditions générales prévues en droit national, les autorités compétentes
refusent l'agrément pour démarrer l'activité d'établissement de crédit lorsqu'un établissement de
crédit ne détient pas de fonds propres distincts ou lorsque son capital initial est inférieur à 5 000 000
EUR.
2. Le capital initial comprend seulement un ou plusieurs des éléments visés à l'article 26, paragraphe 1,
points a) à e), du règlement (UE) no 575/2013 (voir ci-après).
3. Les États membres peuvent décider que les établissements de crédit qui ne remplissent pas l'exigence
relative à la détention de fonds propres distincts et qui existaient au 15 décembre 1979 peuvent
continuer d'exercer leurs activités. Ils peuvent dispenser ces établissements de crédit du respect de
l'exigence prévue à l'article 13, paragraphe 1, premier alinéa.
4. Les États membres peuvent accorder l'agrément à des catégories particulières d'établissements de
crédit dont le capital initial est inférieur à celui mentionné au paragraphe 1, sous réserve des
conditions suivantes:
1. Le capital initial des entreprises d'investissement comprend seulement un ou plusieurs des éléments
visés à l'article 24, paragraphe 1, points a) à e), du règlement (UE) no 575/2013.
2. Toutes les entreprises d'investissement autres que celles visées à l'article 29 ont un capital initial de
730 000 EUR.
1. Les entreprises d'investissement qui ne négocient pas d'instruments financiers pour leur propre
compte ni ne souscrivent d'engagement de prise ferme d'émissions d'instruments financiers, mais qui
détiennent les fonds ou les titres des clients et fournissent un ou plusieurs des services suivants ont
un capital initial de 125 000 EUR:
– réception et transmission des ordres des investisseurs portant sur des instruments financiers;
– exécution des ordres des investisseurs portant sur des instruments financiers;
– gestion de portefeuilles d'investissement individuels en instruments financiers.
2. Les autorités compétentes peuvent permettre à des entreprises d'investissement qui exécutent des
ordres d'investisseurs portant sur des instruments financiers de détenir de tels instruments pour
compte propre si les conditions suivantes sont remplies:
de telles positions résultent uniquement du fait que l'entreprise a manqué de se conformer
précisément aux ordres reçus des investisseurs; et
la valeur totale de marché de toutes ces positions n'excède pas 15 % du capital initial de l'entreprise;
de telles positions ont un caractère accidentel et provisoire et sont strictement limitées au temps
nécessaire à l'accomplissement de la transaction en question.
3. Les États membres peuvent ramener le montant visé au paragraphe 1 à 50 000 EUR lorsque
l'entreprise n'est pas autorisée à détenir les fonds ou les titres des clients, ni à agir pour son propre
compte, ni à prendre un engagement de prise ferme d'émissions.
Le montant et les types de fonds propres fixés à l'article 12 de la directive 2013/36/UE pour les établissements
de crédit et au titre IV de ladite directive pour les entreprises d'investissement;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES,) (article
4, paragraphe 1, point 51)
Les éléments visés à l’article 57, 1er alinéa, points a) et b) de la directive 2006/48 devenu article 26,
paragraphe 1, points a), b) et e) du règlement 575/2013 (voir ci-après)
DIRECTIVE 2009/65 OPCVM, (article 2, paragraphe 1, point k)
Les fonds visés à l’article 57, 1er alinéa, points a) et b) de la directive 2006/48 devenu article 26, paragraphe
1, points a), b), e) du règlement 575/2013 (voir ci-dessous);
DIRECTIVE 2011/61 SUR LES GESTIONNAIRES DE FIA, (article 4, paragraphe 1, point s)
a. les instruments de capital, sous réserve que les conditions énoncées à l'article 28, ou, selon
le cas, à l'article 29, soient respectées;
b. les comptes des primes d'émission liés aux instruments visés au point a);
c. les résultats non distribués;
d. les autres éléments du résultat global accumulés;
e. les autres réserves;
CAUTIONNEMENT :
La section 1 du chapitre Ier du titre Ier (du livre IV du code civil) est intitulée : « Dispositions générales ».
Elle comprend les articles 2288 à 2291-1 ainsi rédigés :
« Art. 2288.-Le cautionnement est le contrat par lequel une caution s'oblige envers le créancier à payer la
dette du débiteur en cas de défaillance de celui-ci.
« Il peut être souscrit à la demande du débiteur principal ou sans demande de sa part et même à son insu.
« Art. 2289.-Lorsque la loi subordonne l'exercice d'un droit à la fourniture d'un cautionnement, il est dit légal.
« Lorsque la loi confère au juge le pouvoir de subordonner la satisfaction d'une demande à la fourniture d'un
cautionnement, il est dit judiciaire.
« Art. 2291.-On peut se porter caution, envers le créancier, de la personne qui a cautionné le débiteur
principal.
« Art. 2291-1.-Le sous-cautionnement est le contrat par lequel une personne s'oblige envers la caution à lui
payer ce que peut lui devoir le débiteur à raison du cautionnement. »
ORDONNANCE N° 2021-1192 DU 15 SEPTEMBRE 2021 PORTANT RÉFORME DU DROIT DES
SÛRETÉS, Titre Ier : Dispositions modifiant le code civil (Articles 1 à 26), Chapitre Ier : Dispositions
relatives au cautionnement (Articles 2 à 5), article 2
CBDCs
Acronyme de Central Bank Digital Currencies (Monnaies Numériques de Banque Centrale (MNBCs))
Un ordre de souscription ou de rachat transmis à l'entité responsable de la centralisation des ordres est
irrévocable, à la date et dans les conditions définies par le règlement général de l'Autorité des marchés
financiers.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre IV Placements collectifs, Section 1 OPCVM, Sous-section 3 Obligations de la société de
I. - Les tâches essentielles de la centralisation des ordres de souscription et de rachat de parts ou actions
d'OPCVM, en application des dispositions de l'article L. 214-13 du code monétaire et financier, sont les
suivantes :
- Valoriser les ordres après avoir reçu du fonds d'investissement à vocation générale l'information
relative à la valeur liquidative de l'action ou de la part concernée. Afin de permettre au centralisateur
de s'acquitter de ses tâches dans les meilleurs délais, le fonds d'investissement à vocation générale
lui transmet l'information relative à la valeur liquidative de l'action ou de la part dès qu'elle est
disponible;
CERS
Acronyme de Comité européen du risque systémique
CERTIFICAT(S) PRÉFÉRENTIEL(S) :
Un titre négociable sur le marché des capitaux qui, en cas de remboursement des investissements par
l’émetteur, a un rang supérieur aux actions, mais inférieur aux instruments obligataires non garantis et autres
instruments similaires;
RÈGLEMENT 600/2014 MIFIR, (article 2, paragraphe 1, point 27)
Certificats préférentiels au sens de l’article 2, paragraphe 1, point 27), du règlement (UE) no 600/2014 ;
DIRECTIVE MIF 2 2014/65 (article 4, paragraphe 1, point 47)
(...) II. – Au sens du présent article (relatif au régime des pas de cotation) :
1° L'expression : " certificat représentatif " désigne un titre négociable qui matérialise la propriété de titres
d'un émetteur étranger, et qui est admissible à la négociation sur un marché réglementé et peut se négocier
indépendamment des titres de cet émetteur ; (...)
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre IV Les marchés, Titre II Les plates-formes de
négociation, Chapitre préliminaire Dispositions communes, Section 3 Exigences organisationnelles,
(article L420-8)
Les chambres de compensation sont les contreparties centrales définies au 1 de l'article 2 du règlement (UE)
n° 648/2012 du Parlement européen et du Conseil du 4 juillet 2012 sur les produits dérivés de gré à gré, les
contreparties centrales et les référentiels centraux.
Elles sont agréées en tant qu'établissement de crédit par la Banque centrale européenne, sur proposition de
l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution après consultation de l'Autorité des marchés financiers et de
la Banque de France.
Toute modification des éléments constitutifs de leur agrément est soumise à l'autorisation préalable de la
Banque centrale européenne, sur proposition de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution après
consultation de l'Autorité des marchés financiers et de la Banque de France.
Lorsque l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution reçoit les informations prévues à l'article 31 du
règlement (UE) n° 648/2012 du Parlement européen et du Conseil du 4 juillet 2012 précité ou est saisie au
titre d'un projet d'accord d'interopérabilité mentionné à l'article 54 de ce même règlement, elle consulte
également l'Autorité des marchés financiers et la Banque de France.
Les règles de fonctionnement des chambres de compensation sont approuvées par l'Autorité des marchés
financiers.
Ces règles sont rédigées en français ou, dans les cas définis par le règlement général de l'Autorité des marchés
financiers, dans une autre langue usuelle en matière financière.
Dans tous les cas, les membres adhérents d'une chambre de compensation s'engagent à remplir, vis à vis de
la chambre de compensation, l'intégralité des obligations découlant des transactions inscrites au nom des tiers
dans leurs comptes. Le paiement des sommes dues à ce titre ne peut être différé. Toute clause contraire est
réputée non écrite
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre IV Les marchés, Titre IV Les chambres de
compensation et les dépositaires centraux, Chapitre Ier Les chambres de compensation,
(article L440-6)
1° Transférer chez un autre adhérent les dépôts effectués auprès de cet adhérent et afférents aux positions
prises par les donneurs d'ordre non défaillants ;
2° Transférer chez un autre adhérent les positions enregistrées chez elle pour le compte des donneurs
d'ordre de cet adhérent et les dépôts y afférents ;
3° Prendre toute autre disposition autorisée par ses règles de fonctionnement de nature à limiter ou à
supprimer les risques auxquels elle est exposée, y compris, le cas échéant, la liquidation des actifs et
positions détenus par l'adhérent compensateur défaillant pour le compte du donneur d'ordre.
Tout excédent dont la chambre de compensation est redevable une fois qu'elle a achevé le processus de
gestion de la défaillance de l'adhérent compensateur est restitué sans délai aux donneurs d'ordre lorsqu'ils
sont connus de la contrepartie centrale ou, s'ils ne le sont pas, à l'adhérent compensateur pour le compte de
ses donneurs d'ordre.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre IV Les marchés, Titre IV Les chambres de compensation
et les dépositaires centraux, Chapitre Ier Les chambres de compensation, (article L440-9)
CLIENT (client) :
Toute personne physique ou morale à qui une entreprise d’investissement fournit des services
d’investissement ou des services auxiliaires;
DIRECTIVE MIF 2 2014/65 (article 4, paragraphe 1, point 9)
Une entreprise ayant une relation contractuelle avec un membre compensateur d'une contrepartie centrale qui
lui permet de compenser ses transactions avec cette contrepartie centrale;
RÈGLEMENT (UE) N° 648/2012 EMIR, (article 2, point 15)
Les entreprises d’investissement sont donc autorisées à traiter n’importe lequel de ces clients comme un
client professionnel, moyennant le respect des critères et de la procédure ci-après. Ces clients ne sont
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 69
cependant pas présumés posséder une connaissance et une expérience du marché comparables à celles des
clients visés à la section I.
Cette diminution de la protection accordée par les règles de conduite n’est réputée valide qu’à la condition
qu’une évaluation adéquate, par l’entreprise d’investissement, de la compétence, de l’expérience et des
connaissances du client lui procure l’assurance raisonnable, à la lumière de la nature des transactions ou
des services envisagés, que celui-ci est en mesure de prendre des décisions d’investissement et de comprendre
les risques qu’il encourt.
Les critères d’aptitude appliqués aux administrateurs et aux directeurs des entreprises agréées sur la base
des directives en matière financière peuvent être considérés comme un des moyens d’évaluer la compétence
et les connaissances du client. Dans le cas d’une petite entreprise, cette évaluation porte sur la personne
autorisée à effectuer des transactions au nom de celle-ci.
Dans le cadre de cette évaluation, au moins deux des critères suivants doivent être réunis:
- le client a effectué en moyenne dix transactions d’une taille significative par trimestre au cours des
quatre trimestres précédents sur le marché concerné;
- la valeur du portefeuille d’instruments financiers du client, défini comme comprenant les dépôts
bancaires et les instruments financiers, dépasse 500 000 EUR;
- le client occupe depuis au moins un an ou a occupé pendant au moins un an, dans le secteur financier,
une position professionnelle requérant une connaissance des transactions ou des services envisagés.
Les États membres peuvent adopter des critères spécifiques pour l’évaluation de la compétence et des
connaissances des municipalités et des pouvoirs publics locaux qui demandent à être traités comme des
clients professionnels. Ces critères peuvent remplacer ou compléter ceux énumérés au cinquième
paragraphe.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Partie réglementaire, Livre V Les prestataires de services,
Titre III Les prestataires de services d'investissement, Chapitre III Obligations des prestataires de
services d'investissement, Section 3 Règles de bonne conduite, Sous-section 1 Dispositions relatives aux
prestataires de services d'investissement autres que des sociétés de gestion de portefeuille, Paragraphe
1 Dispositions relatives à la catégorisation des clients et contreparties éligibles, (article D533-4)
1. les entités qui sont tenues d’être agréées ou réglementées pour opérer sur les marchés financiers. La liste
ci-après s’entend comme englobant toutes les entités agréées exerçant les activités caractéristiques des
entités
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 70
visées, qu’elles soient agréées par un État membre en application d’une directive, agréées ou
réglementées par un État membre sans référence à une directive, ou encore agréées ou réglementées par
un pays tiers:
a) établissements de crédit;
b) entreprises d’investissement;
c) autres établissements financiers agréés ou réglementés;
d) entreprises d’assurance;
e) organismes de placement collectif et leurs sociétés de gestion;
f) fonds de pension et leurs sociétés de gestion;
g) négociant en matières premières et instruments dérivés sur celles-ci;
h) entreprises locales;
i) autres investisseurs institutionnels;
2. les grandes entreprises réunissant deux des critères suivants, au niveau individuel:
– total du bilan : 20 000 000 EUR;
– chiffre d’affaires net : 40 000 000 EUR;
– capitaux propres : 2 000 000 EUR;
3. les gouvernements nationaux et régionaux, y compris les organismes publics qui gèrent la dette publique
au niveau national ou régional, les banques centrales, les institutions internationales et supranationales
comme la Banque mondiale, le FMI, la BCE, la BEI et les autres organisations internationales analogues;
4. d’autres investisseurs institutionnels dont l’activité principale consiste à investir dans des instruments
financiers, notamment les entités s’occupant de la titrisation d’actifs ou d’autres opérations de
financement.
5. Les entités précitées sont considérées comme des professionnels. Elles doivent néanmoins pouvoir
demander le traitement réservé aux non-professionnels, et les entreprises d’investissement peuvent
accepter de leur accorder un niveau de protection plus élevé. Lorsque le client d’une entreprise
d’investissement est une entreprise au sens de ce qui précède, l’entreprise d’investissement doit, avant
de lui fournir tout service, l’informer qu’il est considéré, sur la base des informations dont elle dispose,
comme un client professionnel et qu’il sera traité comme tel, sauf convention contraire. L’entreprise
d’investissement doit également informer le client qu’il peut demander une modification du contrat, afin
de bénéficier d’une plus grande protection.
Il incombe au client réputé professionnel de demander cette plus grande protection s’il estime ne pas être en
mesure d’évaluer ou de gérer correctement les risques auxquels il est amené à s’exposer.
Ce plus haut niveau de protection est accordé lorsqu’un client réputé professionnel conclut par écrit, avec
l’entreprise d’investissement, un accord prévoyant qu’il ne doit pas être traité comme un client professionnel
aux fins des règles de conduite applicables. Cet accord précise les services ou les transactions, ou les types
de produits ou de transactions, auxquels il s’applique.
II. CLIENTS POUVANT ÊTRE TRAITÉS COMME DES PROFESSIONNELS À LEUR PROPRE
DEMANDE
Les entreprises d’investissement sont donc autorisées à traiter n’importe lequel de ces clients comme un
client professionnel, moyennant le respect des critères et de la procédure ci-après. Ces clients ne sont
cependant pas présumés posséder une connaissance et une expérience du marché comparables à celles des
clients visés à la section I.
Cette diminution de la protection accordée par les règles de conduite n’est réputée valide qu’à la condition
qu’une évaluation adéquate, par l’entreprise d’investissement, de la compétence, de l’expérience et des
connaissances du client lui procure l’assurance raisonnable, à la lumière de la nature des transactions ou des
services envisagés, que celui-ci est en mesure de prendre des décisions d’investissement et de comprendre
les risques qu’il encourt.
Les critères d’aptitude appliqués aux administrateurs et aux directeurs des entreprises agréées sur la base des
directives en matière financière peuvent être considérés comme un des moyens d’évaluer la compétence et
les connaissances du client. Dans le cas d’une petite entreprise, cette évaluation porte sur la personne
autorisée à effectuer des transactions au nom de celle-ci.
Dans le cadre de cette évaluation, au moins deux des critères suivants doivent être réunis:
- le client a effectué en moyenne dix transactions d’une taille significative par trimestre au cours des
quatre trimestres précédents sur le marché concerné;
- la valeur du portefeuille d’instruments financiers du client, défini comme comprenant les dépôts
bancaires et les instruments financiers, dépasse 500 000 EUR;
- le client occupe depuis au moins un an ou a occupé pendant au moins un an, dans le secteur financier,
une position professionnelle requérant une connaissance des transactions ou des services envisagés.
Les États membres peuvent adopter des critères spécifiques pour l’évaluation de la compétence et des
connaissances des municipalités et des pouvoirs publics locaux qui demandent à être traités comme des
clients professionnels. Ces critères peuvent remplacer ou compléter ceux énumérés au cinquième paragraphe.
(...)
Ont la qualité de clients professionnels au sens de l'article L. 533-16, pour tous les services d'investissement
et tous les instruments financiers :
1 a) Les établissements de crédit mentionnés à l'article L. 511-9 ;
f) Le fonds de réserve pour les retraites mentionné à l'article L. 135-6 du code de la sécurité sociale,
les institutions de retraites professionnelles mentionnées à l'article L. 370-1 du code des assurances
pour leurs opérations mentionnées à l'article L. 370-2 du même code, ainsi que les personnes morales
administrant une institution de retraite professionnelle mentionnée à l'article 8 de l'ordonnance n°
2006-344 du 23 mars 2006 relative aux retraites professionnelles supplémentaires ;
g) Les personnes dont l'activité principale consiste à négocier pour compte propre des matières
premières ou des instruments dérivés sur matières premières, mentionnés au j du 2° de l'article
L. 531-2 ;
2. Les entités remplissant au moins deux des trois critères suivants, sur la base des états comptables
individuels :
3. L'État, la Caisse de la dette publique, la Caisse d'amortissement de la dette sociale, la Banque de France,
l'Institut d'émission des départements d'outre-mer, l'Institut d'émission d'outre-mer ;
4. Les autres investisseurs institutionnels dont l'activité principale consiste à investir dans des instruments
financiers, et notamment les sociétés d'investissement mentionnées à l'article 6 de l'ordonnance du 2
novembre 1945, les sociétés de capital-risque mentionnées à l'article 1er de la loi n° 85-695 du 11 juillet
1985 et les sociétés financières d'innovation mentionnées au III de l'article 4 de la loi n° 72-650 du 11
juillet 1972 ;
5. Les entités de droit étranger qui sont équivalentes à celles mentionnées aux 1 à 4 ou qui ont un statut de
client professionnel dans un autre Etat membre de l'Union européenne ou un autre Etat partie à l'accord
sur l'Espace économique européen ;
6. Les organismes financiers internationaux à caractère public auxquels la France ou tout autre Etat membre
de l'Organisation de coopération et de développement économiques adhère.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Partie réglementaire, Livre V Les prestataires de services,
Titre III Les prestataires de services d'investissement, Chapitre III Obligations des prestataires de
services d'investissement, Section 3 Règles de bonne conduite, Sous-section 1 Dispositions relatives aux
prestataires de services d'investissement autres que des sociétés de gestion de portefeuille, Paragraphe
2 Dispositions relatives aux clients professionnels, (article D533-11)
CODES DE CONDUITE :
Le ministre chargé de l'économie peut, après avis du comité consultatif de la législation et de la
réglementation financières et à la demande d'une ou plusieurs organisations représentatives des
professionnels du secteur financier figurant sur une liste arrêtée par le ministre, homologuer par arrêté les
codes de conduite qu'elles ont élaborés en matière de commercialisation d'instruments financiers mentionnés
à l'article L. 211-1, d'opérations de banque mentionnées à l'article L. 311-1, de services de paiement
mentionnés à l'article L. 314-1, de produits d'épargne mentionnés au titre II du livre II du présent code ainsi
que de contrats d'assurance individuels comportant des valeurs de rachat, de contrats de capitalisation et de
contrats mentionnés à l'article L. 132-5-3 et à l'article L. 441-1 du code des assurances.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre VI Les institutions en matière bancaire et financière,
Titre Ier Les institutions compétentes en matière de réglementation et de contrôle, Chapitre Ier
Réglementation, (article L611-3-1)
(…) (L'Autorité des marchés financiers) veille (...) à ce que les entreprises soumises à son contrôle mettent
en œuvre les moyens adaptés pour se conformer aux codes de conduite homologués mentionnés à l'article L.
611-3-1.
Livre VI Les institutions en matière bancaire et financière, Titre II L'Autorité des marchés financiers,
Chapitre unique L'Autorité des marchés financiers, Section 1 Missions, article L621-1
La composition du comité, les conditions de désignation de ses membres et de son président ainsi que ses
règles d'organisation et de fonctionnement sont précisées par décret.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre VI Les institutions en matière bancaire et financière,
Titre Ier Les institutions compétentes en matière de réglementation et de contrôle, Chapitre IV
Institutions consultatives, Section 1 Comité consultatif du secteur financier et Comité consultatif de la
législation et de la réglementation financières, (article L614-2)
Le comité peut être saisi par le ministre chargé de l'économie, par l'Autorité de contrôle prudentiel et de
résolution, par les organisations représentant les clientèles et par les organisations professionnelles dont ses
membres sont issus. Il peut également se saisir de sa propre initiative à la demande de la majorité de ses
membres.
Le comité est composé en majorité, et en nombre égal, de représentants des établissements de crédit, des
sociétés de financement, des établissements de monnaie électronique, des établissements de paiement, des
entreprises d'investissement, des sociétés de gestion de portefeuille, des entreprises d'assurance, des agents
généraux et courtiers d'assurance, d'une part, et de représentants des clientèles, d'autre part.
Le comité est chargé de suivre l'évolution des pratiques des établissements de crédit, des sociétés de
financement, des établissements de monnaie électronique, et des établissements de paiement en matière de
tarifs pour les services offerts à leurs clients personnes physiques n'agissant pas pour des besoins
professionnels.
Missions :
Les principales missions du CERS consistent à :
Composition :
Le (la) président(e) de la BCE préside également le CERS. Celui-ci réunit des représentants des banques
centrales nationales des pays de l'UE et les présidents des trois AES.
SITE INTERNET DE LA BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE : Le Système européen de
surveillance financière
COMMERCIALISATION (marketing) :
Une offre ou un placement, direct ou indirect, à l’initiative du gestionnaire ou pour son compte, de parts ou
d’actions d’un FIA qu’il gère, à destination d’investisseurs domiciliés ou ayant leur siège statutaire dans
l’Union;
DIRECTIVE 2011/61 SUR LES GESTIONNAIRES DE FIA, article 4, paragraphe 1, point x)
Pour l'application du présent paragraphe, la commercialisation s'entend d'une offre ou d'un placement, direct
ou indirect, à l'initiative ou pour le compte d'une société de gestion de portefeuille française, d'une société de
gestion établie dans un Etat membre de l'Union européenne ou d'un gestionnaire établi dans un pays tiers, de
L’article L. 214-24-0 du code monétaire et financier définit la commercialisation comme « une offre ou un
placement, direct ou indirect, à l’initiative ou pour le compte d’une société de gestion de portefeuille
française, d’une société de gestion établie dans un Etat membre de l’Union européenne ou d’un gestionnaire
établi dans un pays tiers de parts ou d’actions d’un FIA qu’ils gèrent, à destination d’investisseurs domiciliés
ou ayant leur siège statutaire dans l’Union européenne ».
Position : Sur ce fondement, il est considéré que constitue une « offre » ou un « placement* », au sens de
l’article L. 214- 24-0 du code monétaire et financier, de parts ou actions de FIA leur présentation par
différentes voies (publicité, démarchage, conseil…) en vue d'inciter un investisseur à le souscrire ou
l’acheter. La même définition doit être retenue en ce qui concerne les parts ou actions d’OPCVM.
Dans ces conditions, l’acte de commercialisation en France de parts ou actions d’OPCVM ou de FIA
consiste en leur présentation sur le territoire français par différentes voies (publicité, démarchage, conseil…)
en vue d'inciter un investisseur à les souscrire ou les acheter.
Lorsque des parts ou actions d’OPCVM ou de FIA ont fait l’objet d’un acte de commercialisation tel que
défini ci-dessus, ces parts ou actions sont considérées comme commercialisées en France tant que des
investisseurs auprès desquels une commercialisation en France est intervenue sont actionnaires ou porteurs
desdits OPCVM ou FIA.
Toutefois, les OPCVM de droit étranger et les FIA établis en France ou dans un autre Etat membre de l’Union
européenne ou de l’Espace économique européen gérés par une société de gestion de portefeuille ou une
société de gestion peuvent faire l’objet d’une demande de retrait de la notification de commercialisation de
leurs parts ou actions en France**. Il est rappelé que les OPCVM ou, pour les FIA, leur société de gestion de
portefeuille ou leur société de gestion :
- Cessent toute activité nouvelle ou supplémentaire, directe ou indirecte, d'offre ou de placement en France
de parts ou d'actions des OPCVM ou des FIA mentionnés dans la notification ;
- N'entreprennent en France aucune activité de pré-commercialisation de parts ou d'actions des OPCVM ou
des FIA mentionnés dans la notification, ou en ce qui concerne des stratégies d'investissement similaires ou
des idées d'investissement similaires, pendant une période de trente-six mois à partir de la date de retrait.
L’AMF précise que ces exceptions ne doivent en aucun cas permettre de se soustraire aux procédures de
commercialisation ou de passeport lorsqu’elles sont requises. Elle rappelle également l’obligation en toutes
circonstances pour la société de gestion d’agir d’une manière honnête, loyale et professionnelle, qui favorise
l’intégrité du marché (article L. 533-1 du code monétaire et financier, voir aussi article 14, paragraphe 1 a)
de la directive 2009/65/CE et article 12, paragraphe 1 a) de la directive 2011/61/UE). Il est également
rappelé que l’activité de pré-commercialisation par une société de gestion de portefeuille ou pour son compte
de parts ou actions de FIA auprès de clients professionnels en France (ou dans un autre Etat membre de
l’Union européenne ou de l’espace économique européen) est soumise aux conditions, et à la procédure,
décrites aux articles L. 214- 24-2-1 et D. 214-32-4-1-1 du code monétaire et financier et 421-27-3 du
* Le terme « placement » ne préempte pas ici la qualification de la fourniture d’un service d’investissement de placement, défini à l’article D. 321-
1 du code monétaire et financier, par le distributeur (placement non garanti, placement garanti ou prise ferme).
** Voir articles 93 bis de la directive 2009/65/CE et 32 bis de la directive 2011/61/UE transposés en France aux articles L. 214-24-1 I et L. 214-24-
2 VI du code monétaire et financier et 421-3-1 et 421-14-1 du règlement général de l’AMF.
***Lorsque le fonds qu’il est envisagé de lancer est un FIA ouvert à des investisseurs professionnels (par exemple, un FPCI) dont la souscription ou
l’acquisition de parts ou actions peut être le fait d’investisseurs non professionnels dont la souscription initiale est supérieure ou égale à 100 000
euros.
**** Par exemple s’agissant d’un OPCVM ou d’un compartiment d’un OPCVM français.
*****Sous réserve du cas des FIA gérés par une société de gestion de portefeuille relevant du titre Ier quater du règlement général de l’AMF, non
soumise alors à la procédure de commercialisation en France de l’article L. 214-24-1 du code monétaire et financier.
Position - recommandation AMF- DOC-2014-04 - Guide sur les régimes de commercialisation des
OPCVM, des FIA et autres fonds d’investissement en France Document créé le 30 juin 2014, modifié
le 2 août 2021 4/22
Une compagnie financière holding au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 20) du règlement (UE) no
575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, article 3, paragraphe 1, point 19)
Une compagnie financière holding au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 20), du règlement (UE) no
575/2013;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, article 2, paragraphe 1, point 9)
Un établissement financier dont les entreprises filiales sont soit exclusivement, soit principalement des
établissements de crédit ou des établissements financiers, dont au moins une de ces entreprises filiales est un
établissement de crédit et qui n'est pas une compagnie financière holding mixte au sens de l'article 2,
paragraphe 15, de la directive 2002/87 / CE du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2002
concernant la surveillance complémentaire des établissements de crédit, des entreprises d'assurance et des
entreprises d'investissement appartenant à un conglomérat financier;
RÈGLEMENT (UE) N° 648/2012 EMIR, (article 2, point 18)
Voir aussi COMPAGNIE FINANCIÈRE HOLDING MIXTE au sens de l’article 2, paragraphe 15 de la
directive 2002/87/CE
L'expression désigne un établissement financier au sens de l'article L. 511-21 dont les filiales sont
exclusivement ou principalement des établissements ou des établissements financiers, l'une au moins de ces
filiales étant un établissement, et qui n'est pas une compagnie financière holding mixte.
Une compagnie financière holding mixte au sens de l'article 2, point 15), de la directive 2002/87/CE;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 21)
Une compagnie financière holding mixte au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 21) du règlement (UE) no
575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 20)
Une compagnie financière holding mixte au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 21), du règlement (UE)
no 575/2013;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 10)
COMPAGNIE FINANCIÈRE HOLDING MÈRE DANS L'UNION (EU parent financial holding
company) :
Une compagnie financière holding mère dans un État membre qui n'est pas une filiale d'un établissement
agréé dans un État membre ou d'une autre compagnie financière holding ou compagnie financière holding
mixte constituée dans un État membre;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 31)
Une compagnie financière holding mère au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 31) du règlement (UE) no
575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 27)
Une compagnie financière holding mère dans l’Union au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 31), du
règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 13)
Une compagnie financière holding mère dans un État membre au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 30)
du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 26)
Une compagnie financière holding mère dans un État membre au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 30),
du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 12)
COMPAGNIE FINANCIÈRE HOLDING MIXTE MÈRE DANS L'UNION (EU parent mixed
financial holding company) :
Une compagnie financière holding mixte mère dans un État membre, qui n'est pas une filiale d'un
établissement agréé dans un État membre ou d'une autre compagnie financière holding ou compagnie
financière holding mixte constituée dans un État membre;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 33)
Une compagnie financière holding au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 33) du règlement (UE) no
575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 29)
Une compagnie financière holding mixte mère dans l’Union au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 33),
du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 15)
COMPAGNIE FINANCIÈRE HOLDING MIXTE MÈRE DANS UN ÉTAT MEMBRE (parent mixed
financial holding company in a Member State) :
Une compagnie financière holding mixte qui n'est pas elle-même une filiale d'un établissement agréé dans le
même État membre ou d'une compagnie financière holding ou compagnie financière holding mixte constituée
dans le même État membre;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 32)
Une compagnie financière au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 32) du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 28)
Une compagnie holding mixte au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 22) du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 21)
Une compagnie holding mixte au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 22), du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 11)
COMPENSATION (netting) :
La conversion des créances et des obligations résultant d'ordres de transfert qu'un ou plusieurs participants
émettent en faveur d'un ou plusieurs autres participants ou reçoivent de ceux-ci en une créance ou en une
obligation nette unique, de sorte que seule une créance nette peut être exigée ou une obligation nette peut
être due;
DIRECTIVE FINALITÉ 98/26, (article 2, point k)
COMPRESSION DE PORTEFEUILLE :
Un service de réduction du risque dans lequel deux ou plusieurs contreparties résilient, en tout ou en partie,
certains ou tous les instruments dérivés présentés par ces contreparties en vue de leur intégration dans la
compression de portefeuille et remplacent les produits dérivés résiliés par d’autres produits dérivés, dont la
valeur notionnelle combinée est inférieure à la valeur notionnelle combinée des dérivés résiliés;
RÈGLEMENT 600/2014 MIFIR, (article 2, paragraphe 1, point 47)
1. Au nom d'un fonds commun de placement, d'un fonds de placement immobilier, d'un fonds professionnel
de placement immobilier, un fonds de financement spécialisé, ou un fonds commun de titrisation, la
désignation du fonds pouvant être valablement substituée à celle de tous les copropriétaires ;
2. Au nom d'un intermédiaire inscrit agissant pour le compte du propriétaire des titres financiers, mentionné
au septième alinéa de l'article L. 228-1 du code de commerce et dans les conditions prévues par ce même
code ;
3. Au nom d'un intermédiaire inscrit agissant pour le compte d'un ou de plusieurs propriétaires de parts ou
d'actions d'organismes de placement collectif, lorsque ces propriétaires n'ont pas leur domicile sur le
territoire français au sens de l'article 102 du code civil.
(...)
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre Ier Définitions et règles générales, Section 2 Les titres financiers, Sous-section 2 Inscription
des titres financiers, Paragraphe 1 Dispositions générales, (article L211-4 alinéas 1 à 5)
Les titres financiers admis aux opérations d'un dépositaire central peuvent être inscrits dans un compte-titres
tenu par un intermédiaire mentionné à l'article L. 211-3, sauf décision contraire de l'émetteur.
Les titres financiers qui ne sont pas admis aux opérations d'un dépositaire central doivent être inscrits, au
nom du propriétaire des titres, dans un compte-titres tenu par l'émetteur ou, sur décision de l'émetteur, dans
un dispositif d'enregistrement électronique partagé mentionné à l'article L. 211-3. Toutefois, sauf lorsque la
loi ou l'émetteur l'interdit, les parts ou actions d'organismes de placement collectif peuvent être inscrites dans
un compte-titres tenu par un intermédiaire mentionné à l'article L. 211-3.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre Ier Définitions et règles générales, Section 2 Les titres financiers, Sous-section 2 Inscription
des titres financiers, Paragraphe 2 Tenue de compte-conservation et inscription dans un dispositif
d'enregistrement électronique partagé, article L211-7
Le dispositif d'enregistrement électronique partagé mentionné à l'article L. 211-3 est conçu et mis en œuvre
de façon à garantir l'enregistrement et l'intégrité des inscriptions et à permettre, directement ou indirectement,
d'identifier les propriétaires des titres, la nature et le nombre de titres détenus.
Les inscriptions réalisées dans ce dispositif d'enregistrement font l'objet d'un plan de continuité d'activité
actualisé comprenant notamment un dispositif externe de conservation périodique des données.
CONCENTRATION DE RISQUES :
Toute exposition à des risques comportant un potentiel de perte suffisamment important pour compromettre
la solvabilité ou la situation financière générale des entités réglementées appartenant audit conglomérat, que
cette exposition résulte de risques de contrepartie/de crédit, d’investissement, d’assurance ou de marché ou
d’autres risques, ou d’une combinaison ou d’une interaction de tels risques.
DIRECTIVE 2002/87 RELATIVE À LA SURVEILLANCE COMPLÉMENTAIRE DES EC, EA, EI
APPARTENANT À UN CONGLOMÉRAT FINANCIER, article 2, point 199
Pour l'application de la surveillance complémentaire prévue au chapitre III du titre III du livre VI, on entend
par concentration de risques toute exposition à des risques comportant un potentiel de perte suffisamment
important pour compromettre la solvabilité ou la situation financière générale des entités réglementées
appartenant à ce conglomérat, que cette exposition résulte de risques de contrepartie ou de crédit,
d'investissement, d'assurance ou de marché ou d'autres risques, ou d'une combinaison ou d'une interaction de
tels risques.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre V les prestataires de services, Titre 1er Les prestataires
de services bancaires, Chapitre VII Compagnies financières holding, entreprises mères de société de
financement, compagnies financières holding mixtes, conglomérats financiers, compagnies holding
mixtes et entreprises mères mixtes de société de financement, Section 1 Définitions, article L517-2, 12°)
CONGLOMÉRAT FINANCIER :
Un groupe ou un sous-groupe dans lequel une entité réglementée est à la tête du groupe ou du sous-groupe,
ou dans lequel l’une au moins des filiales dudit groupe ou sous-groupe est une entité réglementée et qui
satisfait aux conditions suivantes:
i. cette entité est l’entreprise mère d’une entité du secteur financier, ou d’une entité qui détient une
participation dans une entité du secteur financier, ou d’une entité liée à une entité du secteur financier
par une relation au sens de l’article 12, paragraphe 1, de la directive 83/349 (suite à l’abrogation de
cette directive, l’article 22, paragraphe 7 correspondant de la directive 2013/34);
ii. l’une au moins des entités du groupe ou du sous-groupe appartient au secteur de l’assurance et l’une
au moins appartient au secteur bancaire ou à celui des services d’investissement; et
iii. les activités consolidées ou agrégées des entités du groupe ou du sous-groupe dans le secteur de
l’assurance et des entités dans le secteur bancaire et dans celui des services d’investissement sont
importantes au sens de l’article 3, paragraphe 2 ou 3, de la présente directive; ou
i. les activités du groupe ou du sous-groupe s’exercent principalement dans le secteur financier au sens
de l’article 3, paragraphe 1, de la présente directive;
ii. l’une au moins des entités du groupe ou du sous-groupe appartient au secteur de l’assurance et l’une
au moins appartient au secteur bancaire ou à celui des services d’investissement; et
iii.les activités consolidées ou agrégées des entités du groupe ou du sous-groupe dans le secteur de
l’assurance et des entités dans le secteur bancaire et dans celui des services d’investissement sont
importantes au sens de l’article 3, paragraphe 2 ou 3, de la présente directive;
DIRECTIVE 2002/87 RELATIVE À LA SURVEILLANCE COMPLÉMENTAIRE DES EC, EA, EI
APPARTENANT À UN CONGLOMÉRAT FINANCIER, article 2, point 14)
I. Pour l'application de la surveillance complémentaire prévue au chapitre III du titre III du livre VI,
on entend par " groupe " : un groupe mentionné au III de l'article L. 511-20 ou un groupe d'assurance
mentionné au 5° de l'article L. 356-1 du code des assurances ou tout sous-groupe de ces groupes.
II. Un groupe constitue un conglomérat financier lorsque les conditions suivantes sont remplies :
1. Une entité réglementée est à la tête du groupe ou l'une des filiales du groupe au moins est une
entité réglementée et :
a) Dans le cas où une entité réglementée est à la tête du groupe, il s'agit soit de l'entreprise mère
d'une entité du secteur financier, soit d'une entité qui détient une participation dans une entité
du secteur financier, soit d'une entité liée à une entité du secteur financier ;
b) Dans le cas où il n'y a pas d'entité réglementée à la tête du groupe, les activités de ce dernier
s'exercent principalement dans le secteur financier ;
2. L'une au moins des entités du groupe appartient au secteur de l'assurance et l'une au moins
appartient au secteur bancaire ou à celui des services d'investissement ;
3. Les activités consolidées ou agrégées des entités du groupe dans le secteur de l'assurance, les
activités consolidées ou agrégées des entités dans le secteur bancaire et dans le secteur des
services d'investissement sont importantes ;
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre V Les prestataires de services, Titre Ier Prestataires de
services bancaires, Chapitre VII Compagnies financières holding, entreprises mères de société de
financement, compagnies financières holding mixtes, conglomérats financiers, compagnies holding
mixtes et entreprises mères mixtes de société de financement, Section 1 Définitions, Sous-section 2
Conglomérats financiers, (article L517-3 (I) et II))
CONSEIL EN ASSURANCE :
Voir DURABILITÉ (Définitions liées au concept de durabilité) point 21
b) l'exercice ou le non-exercice du droit conféré par un instrument financier particulier d'acheter, de vendre,
de souscrire, d'échanger ou de rembourser un instrument financier.
Une recommandation n'est pas considérée comme personnalisée si elle est exclusivement destinée au
public.
CONSEIL EN INVESTISSEMENT :
Voir aussi : SERVICE DE CONSEIL EN INVESTISSEMENT
1. Les États membres veillent à ce que les conseillers en vote rendent public le code de conduite qu’ils
appliquent et font rapport sur l’application de ce code de conduite.
Dans les cas où les conseillers en vote n’appliquent pas de code de conduite, ils fournissent une explication
claire et motivée de leurs raisons d’agir ainsi. Lorsque les conseillers en vote appliquent un code de conduite
mais qu’ils s’écartent d’une de ses recommandations, ils précisent les parties dont ils s’écartent, fournissent
une explication à cet égard et indiquent, le cas échéant, les mesures de remplacement adoptées.
Les informations visées au présent paragraphe sont mises gratuitement à la disposition du public sur le site
internet des conseillers en vote et sont mises à jour sur une base annuelle.
2. Les États membres veillent à ce que, afin d’informer correctement leurs clients sur la teneur exacte et la
fiabilité de leurs activités, les conseillers en vote rendent publiques, au moins chaque année, toutes les
informations suivantes concernant la préparation de leurs recherches, de leurs conseils et de leurs
recommandations de vote:
c) les procédures mises en place pour garantir la qualité des recherches, des conseils et des
recommandations de vote et les qualifications du personnel concerné;
e) les caractéristiques essentielles des politiques de vote appliquées pour chaque marché;
f) le fait que des dialogues ont lieu ou non avec les sociétés qui font l’objet de leurs recherches, de leurs
conseils ou de leurs recommandations de vote et avec les parties prenantes dans ces sociétés et, dans
l’affirmative, la portée et la nature de ces dialogues;
Les informations visées dans le présent paragraphe sont mises gratuitement à la disposition du public sur le
site internet des conseillers en vote et restent accessibles gratuitement durant au moins trois ans après la date
de publication. Ces informations ne doivent pas nécessairement être communiquées séparément lorsqu’elles
sont disponibles dans le cadre de la communication au public prévue au paragraphe 1.
3. Les États membres veillent à ce que les conseillers en vote décèlent, et communiquent sans retard à leurs
clients, tout conflit d’intérêts réel ou potentiel ou toute relation commerciale pouvant influencer la
préparation de leurs recherches, de leurs conseils ou de leurs recommandations de vote, ainsi que les mesures
prises pour éliminer, limiter ou gérer les conflits d’intérêts réels ou potentiels.
4. Le présent article s’applique également aux conseillers en vote qui n’ont ni leur siège social ni leur
administration centrale dans l’Union et qui exercent leurs activités par l’intermédiaire d’une entité située
dans l’Union.
DIRECTIVE (UE) 2017/828 DITE SRD 2 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL DU 17
MAI 2017 modifiant la directive 2007/36/CE en vue de promouvoir l’engagement à long terme des
actionnaires
Article L544-3 : Effectue un service de conseil en vote une personne morale qui analyse, sur une base
professionnelle et commerciale, les document sociaux ou toute autre information concernant des sociétés
dont les actions sont admises aux négociations sur un marché réglementé, dans le but d'éclairer les décisions
de vote des actionnaires de ces sociétés par la fourniture de recherches et de conseils ou par la formulation
de recommandations de vote.
Article L544-4 : Les conseillers en vote rendent public le code de conduite auquel ils se réfèrent et rendent
compte de son application. Lorsqu'un conseiller en vote ne se réfère pas à un code de conduite ou lorsque, se
référant à un tel code, il s'écarte de certaines de ses dispositions, il en précise le motif et indique la liste des
dispositions ainsi écartées et, s'il y a lieu, les dispositions prises en substitution.
Afin d'informer leurs clients sur la teneur exacte et la fiabilité de leurs activités, les conseillers en vote rendent
publiques, au moins chaque année, les informations concernant la préparation de leurs recherches, conseils
et recommandations de vote.
Les conseillers en vote veillent à prévenir et gérer tout conflit d'intérêts et toute relation commerciale pouvant
influencer la préparation de leurs recherches, conseils ou recommandations de vote. Ils font connaître sans
délai à leurs clients ces conflits et relations. Ils rendent publiques et font connaître à leurs clients les mesures
prises en matière de prévention et de gestion de ces conflits et relations.
Les conseillers en vote dans le champ de compétence de l’AMF doivent se déclarer auprès de l’AMF.
(...)
Sont dans le champ de compétence de l’AMF, en application de l’article L544-6 du Code monétaire et
financier, « les conseillers en vote dont le siège social est situé en France, à ceux dont le siège social n'est
pas situé dans un Etat membre de l'Union européenne mais dont l'administration centrale est située en France
et à ceux dont ni le siège social ni l'administration centrale ne sont situés dans un Etat membre de l'Union
européenne mais qui possèdent une succursale en France, s'ils fournissent des services de conseil en vote à
des actionnaires de sociétés qui ont leur siège social dans un Etat membre de l'Union européenne et dont les
actions sont admises aux négociations sur un marché réglementé établi ou opérant dans un Etat membre de
l'Union européenne ».
Depuis la loi Pacte (1), l'AMF rend compte de l'information publiée par les conseillers en vote et plus
précisément de l'application des articles L. 544-3 à L. 544-6 du code de commerce (voir rapport 2020 sur le
gouvernement d’entreprise).
Elle peut également approuver toute recommandation qu'elle juge utile. L’AMF a ainsi publié, le 18 mars
2011, une recommandation (DOC-2011-06) portant sur des sujets tels que :
En sus de ces deux catégories de services, PROXINVEST* et ISS proposent des services complémentaires
d’analyse gouvernance tels que l’analyse de données sur les questions ESG206 et la fourniture de services
de recherche et de notation en matière d’ESG.
PROXINVEST se distingue des deux autres conseillers en vote en assurant, à la demande, des services
supplémentaires tels que le conseil de fonds spécialisés dans le dialogue et l’activisme actionnarial, tels que
la SICAV Proxy Active Investors gérée par Phitrust. Via les experts locaux du réseau ECGS, PROXINVEST
peut coordonner la réalisation et la déclinaison d’une campagne d’engagement auprès d’émetteurs européens
aux cultures et langues variées. Il publie également un
rapport sur la rémunération des dirigeants et administrateurs et ponctuellement des rapports sur des sujets
divers.
CONSEILLER FINANCIER :
Voir DURABILITÉ (Définitions liées au concept de durabilité dans le secteur des services financiers),
point 11
Un contrat de garantie financière avec transfert de propriété au sens de l’article 2, paragraphe 1, point b), de
la directive 2002/47/CE, conclu entre des contreparties afin de garantir une obligation;
RÈGLEMENT (UE) 2015/2365 RELATIF A LA TRANSPARENCE DES OPÉRATIONS DE
FINANCEMENT SUR TITRES ET DE LA RÉUTILISATION ET MODIFIANT LE RÈGLEMENT
(UE) 648/2012, article 3, point 13)
Un contrat de garantie financière avec transfert de propriété au sens de l’article 2, paragraphe 1, point b), de
la directive 2002/47/CE du Parlement européen et du Conseil ;
Cette expression désigne un contrat par lequel des obligations sont garanties par des remises en pleine
propriété mentionnées à l'article L. 211-8 ;
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre VI Les
institutions en matière bancaire et financière, Titre 1er Les institutions compétentes en matière de
réglementation et de contrôle, Chapitre III Dispositions spécifiques aux établissements de crédit,
sociétés de financement, entreprises d'investissement, établissements de monnaie électronique et
établissements de paiement, Section 4 Mesures de prévention et de gestion des crises bancaires, Sous-
section 1 Dispositions générales, article L613-34-1, 18°) Cette définition s'applique dans les sections 4
et 5 (Mise en oeuvre du fonds de garantie des dépôts et de résolution) dudit chapitre
Contrats dérivés sur matières premières au sens de l’article 2, paragraphe 1, point 30), du règlement (UE) no
600/2014 MIFIR;
DIRECTIVE MIF 2 2014/65 (article 4, paragraphe 1, point 50)
c) Les contrats à terme ferme et tous contrats à terme, y compris les contrats de gré à gré relatifs à l'achat,
à la vente ou au transfert, à une date ultérieure, d'une matière première ou de biens de toute autre nature,
d'un service, d'un droit ou d'une garantie pour un prix spécifié ;
e) Les accords d'emprunt interbancaire dont l'échéance est inférieure ou égale à trois mois ;
f) Les accords-cadres relatifs à tous les types de contrats et d'accords mentionnés aux a à e ;
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre VI Les institutions en matière bancaire et financière,
Titre 1er Les institutions compétentes en matière de réglementation et de contrôle,
Chapitre III Dispositions spécifiques aux établissements de crédit, sociétés de financement, entreprises
d'investissement, établissements de monnaie électronique et établissements de paiement, Section 4
Mesures de prévention et de gestion des crises bancaires, Sous-section 1 Dispositions générales, (article
L613-34-1, 12°) Cette définition s'applique dans les sections 4 et 5 (Mise en œuvre du fonds de garantie
des dépôts et de résolution) dudit chapitre
1. Les contrats d'option, contrats à terme fermes, contrats d'échange, accords de taux futurs et tous
autres contrats à terme relatifs à des instruments financiers, des devises, des taux d'intérêt, des
rendements, des unités mentionnées à l'article L. 229-7 du code de l'environnement, à des indices
financiers ou des mesures financières qui peuvent être réglés par une livraison physique ou en
espèces ;
2. Les contrats d'option, contrats à terme fermes, contrats d'échange, accords de taux futurs et tous
autres contrats à terme relatifs à des matières premières qui doivent être réglés en espèces ou
peuvent être réglés en espèces à la demande d'une des parties pour des raisons autres qu'une
défaillance ou d'autre incident conduisant à la résiliation ;
3. Les contrats d'option, contrats à terme fermes, contrats d'échange et tous autres contrats à terme
relatif à des matières premières qui peuvent être réglés par livraison physique, à condition qu'ils
soient négociés sur un marché réglementé un système multilatéral de négociation ou un système
organisé de négociation, à l'exception des produits énergétiques de gros, au sens du point 4 de
l'article 2 du règlement (UE) n° 1227/2011 du Parlement européen et du Conseil du 25 octobre
2011 concernant l'intégrité et la transparence du marché de gros de l'énergie, qui sont négociés sur
un système organisé de négociation et qui doivent être réglés par livraison physique ;
4. Les contrats d'options, contrats à terme fermes, contrats d'échange et tous autres contrats à terme
relatifs à des matières premières qui peuvent être réglés par livraison physique, non mentionnés
par ailleurs au 3, et non destinés à des fins commerciales, qui présentent les caractéristiques
d'autres instruments financiers à terme ;
7. Les contrats d'options, contrats à terme fermes, contrats d'échanges, accords de taux futurs et tous
autres contrats à terme relatifs à des variables climatiques, à des tarifs de fret ou à des taux
d'inflation ou d'autres statistiques économiques officielles qui doivent être réglés en espèces ou
peuvent être réglés en espèces à la demande d'une des parties pour des raisons autres qu'une
défaillance ou d'autre incident amenant la résiliation ;
8. Tout autre contrat à terme concernant des actifs, des droits, des obligations, des indices et des
mesures, non mentionné par ailleurs aux 1 à 7 ci-dessus, qui présente les caractéristiques d'autres
instruments financiers à terme, en tenant compte de ce que, notamment, il est négocié sur un
marché réglementé un système multilatéral de négociation ou un système organisé de négociation.
II. Dans cet article, une matière première est un bien ayant les caractéristiques mentionnées au paragraphe
6 de l'article 2 du règlement délégué (UE) 2017/565 de la Commission du 25 avril 2016.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Partie réglementaire Livre II Les produits, Titre Ier Les
instruments financiers, Chapitre Ier Définitions et règles générales, Section 1 Définitions, (article
D211-1-A)
4) Options, contrats à terme standardisés, contrats d'échange, contrats à terme sur taux d'intérêt et autres
contrats dérivés portant sur des valeurs mobilières, devises, taux d'intérêt ou rendements, quotas
d'émission ou autres instruments dérivés, indices financiers ou mesures financières pouvant être
réglés physiquement ou en espèces;
5) Les options, contrats à terme, swaps, contrats à terme et tout autre contrat dérivé portant sur des
produits de base doivent être réglés en espèces ou peuvent être réglés en espèces au gré de l'une des
parties, sauf en cas de défaillance ou de tout autre cas de résiliation;
6) Les options, contrats à terme, swaps et tout autre contrat dérivé portant sur des produits pouvant être
physiquement réglés à condition qu'ils soient négociés sur un marché réglementé, un MTF ou un
OTF, à l'exception des produits énergétiques de gros négociés sur un OTF qui doivent: être
physiquement installé;
10) Les options, contrats à terme standardisés, contrats d'échange à terme, contrats à terme sur taux
d'intérêt et autres contrats dérivés portant sur des variables climatiques, des taux de fret ou des taux
d'inflation ou d'autres statistiques économiques officielles doivent être réglés en espèces ou peuvent
être réglés en espèces au choix de l'un des suivants: les parties autres que par défaut ou autre cas de
résiliation, ainsi que tout autre contrat dérivé relatif à des actifs, droits, obligations, indices et mesures
non mentionnés ailleurs dans le présent chapitre, qui présentent les caractéristiques d'autres
instruments financiers dérivés, eu égard à savoir, entre autres, si elles sont négociées sur un marché
réglementé, OTF ou un MTF;
11) Les quotas d'émission se composent de toutes les unités reconnues conformes aux exigences de la
directive 2003/87 / CE (système d'échange de quotas d'émission).
Soit en anglais :
1) Transferable securities;
2) Money-market instruments;
3) Units in collective investment undertakings;
4) Options, futures, swaps, forward rate agreements and any other derivative contracts relating to
securities, currencies, interest rates or yields, emission allowances or other derivatives instruments,
financial indices or financial measures which may be settled physically or in cash;
5) Options, futures, swaps, forwards and any other derivative contracts relating to commodities that
must be settled in cash or may be settled in cash at the option of one of the parties other than by
reason of default or other termination event;
6) Options, futures, swaps, and any other derivative contract relating to commodities that can be
physically settled provided that they are traded on a regulated market, a MTF, or an OTF, except for
wholesale energy products traded on an OTF that must be physically settled;
7) Options, futures, swaps, forwards and any other derivative contracts relating to commodities, that
can be physically settled not otherwise mentioned in point 6 of this Section and not being for
commercial purposes, which have the characteristics of other derivative financial instruments;
8) Derivative instruments for the transfer of credit risk;
9) Financial contracts for differences;
10) Options, futures, swaps, forward rate agreements and any other derivative contracts relating to
climatic variables, freight rates or inflation rates or other official economic statistics that must be
settled in cash or may be settled in cash at the option of one of the parties other than by reason of
default or other termination event, as well as any other derivative contracts relating to assets, rights,
obligations, indices and measures not otherwise mentioned in this Section, which have the
characteristics of other derivative financial instruments, having regard to whether, inter alia, they are
traded on a regulated market, OTF, or an MTF;
11) Emission allowances consisting of any units recognised for compliance with the requirements of
Directive 2003/87/EC (Emissions Trading Scheme).
Article 38 du règlement (CE) n° 1287/2006 : Caractéristiques des «autres instruments financiers dérivés»
i. il est négocié sur un système de négociation d'un pays tiers qui remplit une fonction analogue
à celle d'un marché réglementé ou d'un MTF;
ii. il prévoit expressément d'être négocié sur un marché réglementé, un MTF ou un système de
négociation analogue d'un pays tiers, ou est soumis aux règles d'un tel marché ou système;
iii. il stipule expressément être équivalent à un contrat négocié sur un marché réglementé, un
MTF ou un système de négociation analogue d'un pays tiers;
b) il est compensé par un organisme de compensation ou par une autre entité remplissant les fonctions
d'une contrepartie centrale, ou il existe des arrangements régissant le paiement ou la constitution
d'une marge en relation avec le contrat;
c) il est normalisé de telle sorte que, en particulier, le prix, le lot, la date de livraison ou d'autres
conditions sont déterminés principalement par référence à des prix régulièrement publiés, à des lots
standard ou à des dates de livraison standard.
2. Aux fins du paragraphe 1, on entend par «contrat au comptant» un contrat de vente d'une matière
première, d'un actif ou d'un droit, en vertu duquel la livraison doit intervenir dans le plus long des deux
délais ci-dessous:
Toutefois, un contrat n'est pas un contrat au comptant si, indépendamment de ses stipulations expresses, il
est entendu entre les parties que la livraison du sous-jacent sera reportée et ne sera pas exécutée dans le délai
visé au premier alinéa.
3. Aux fins de l'annexe I, section C, point 10, de la directive 2004/39/MIF 1 (suite à l’abrogation de cette
directive, l'annexe I, section C, point 10 correspondant de la directive 2014/65/MIF2), un contrat dérivé
ayant pour sous-jacent un des éléments visés à ladite section ou à l'article 39 est considéré comme ayant
les caractéristiques des «autres instruments financiers dérivés» lorsqu'une des conditions suivantes est
remplie:
a. le règlement du contrat s'effectue en espèces ou peut être effectué en espèces à la demande de l'une
ou de plusieurs des parties, autrement qu'en cas de défaillance ou d'autre incident provoquant la
résiliation;
b) le contrat est négocié sur un marché réglementé ou un MTF;
c) le contrat satisfait aux conditions fixées au paragraphe 1.
4. Un contrat est considéré comme étant destiné à des fins commerciales au sens de l'annexe I, section C,
point 7, de la directive 2004/39/MIF 1 (suite à l’abrogation de cette directive, l'annexe I, section C, point
7 correspondant de la directive 2014/65/MIF2), et comme n'ayant pas les caractéristiques des «autres
instruments financiers dérivés» au sens de la section C, point 7 et point 10, de ladite annexe, lorsqu'il est
conclu
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 97
avec ou par un opérateur ou un administrateur d'un réseau de transmission d'énergie, d'un mécanisme
d'ajustement des flux énergétiques ou d'un réseau d'oléoducs, et qu'il est nécessaire pour équilibrer l'offre
et la demande d'énergie à un moment donné.
Article 39 Contrats dérivés au sens de la section C, point 10, de l'annexe I de la directive 2004/39/MIF
1 (suite à l’abrogation de cette directive, l'annexe I, section C, point 10 correspondant de la directive
2014/65/MIF2)
Outre les contrats dérivés du type visé à l'annexe I, section C, point 10, de la directive 2004/39/MIF 1 (suite
à l’abrogation de cette directive, l'annexe I, section C, point 10 correspondant de la directive 2014/65/MIF2),
un contrat dérivé portant sur l'un des éléments ci-après rentre dans le champ d'application de ladite section
s'il remplit les critères qui y sont énoncés, ainsi qu'à l'article 38, paragraphe 3:
CONTRAT OU PRODUIT DÉRIVÉ DE GRÉ À GRÉ (OTC derivative or OTC derivative contract):
Un contrat dérivé dont l'exécution n'est pas conclue sur un marché réglementé au sens de l'article 4,
paragraphe 1, point 14) de la directive 2004/39 MIF 1 ( suite à l’abrogation de cette directive l’article 4,
paragraphe 1, point 21) correspondant de la directive 2014/65/MIF2) ou sur un marché d'un pays tiers
considéré comme équivalent à un marché réglementé au sens de l'article 19, paragraphe 6, de la directive
2004/39 MIF 1MIF 1 (suite à l’abrogation de cette directive, l’article 25, paragraphe 4, correspondant de la
directive 2014/65 MIF2) ;
RÈGLEMENT (UE) N° 648/2012 EMIR, (article 2, point 7)
CONTREPARTIE (counterparties) :
Une contrepartie financière ou une contrepartie non financière;
RÈGLEMENT (UE) 2015/2365 RELATIF À LA TRANSPARENCE DES OPÉRATIONS DE
FINANCEMENT SUR TITRES ET DE LA RÉUTILISATION ET MODIFIANT LE RÈGLEMENT
(UE) 648/2012 (article 3, point 2)
CONTREPARTIE ÉLIGIBLE :
(...)
2 Les États membres reconnaissent comme contreparties éligibles aux fins du présent article les entreprises
d’investissement, les établissements de crédit, les entreprises d’assurance, les OPCVM et leurs sociétés de
gestion, les fonds de retraite et leurs sociétés de gestion, les autres établissements financiers agréés ou
réglementés au titre du droit de l’Union ou du droit national d’un État membre, les gouvernements nationaux
et leurs services, y compris les organismes publics chargés de la gestion de la dette publique au niveau
national, les banques centrales et les organisations supranationales.
Le classement comme contrepartie éligible en vertu du premier alinéa est sans préjudice du droit des entités
concernées de demander, soit de manière générale, soit pour chaque transaction, à être traitées comme des
clients dont les relations d’affaires avec l’entreprise d’investissement relèvent des articles 24, 25, 27 et 28.
3 Les États membres peuvent aussi reconnaître comme contreparties éligibles d’autres entreprises satisfaisant
à des exigences proportionnées préalablement établies, y compris des seuils quantitatifs. Dans le cas d’une
transaction où la contrepartie potentielle est établie dans un autre État membre, l’entreprise d’investissement
tient compte du statut de l’autre entreprise, tel qu’il est défini par le droit ou les mesures en vigueur dans
l’État membre où elle est établie.
Les États membres veillent à ce que l’entreprise d’investissement qui conclut des transactions conformément
au paragraphe 1 avec de telles entreprises obtienne de la contrepartie potentielle la confirmation expresse
qu’elle accepte d’être traitée comme contrepartie éligible. Les États membres autorisent l’entreprise
d’investissement à obtenir cette confirmation soit sous la forme d’un accord général, soit pour chaque
transaction.
4 Les États membres peuvent reconnaître comme contreparties éligibles les entités de pays tiers équivalentes
aux catégories d’entités visées au paragraphe 2.
Les États membres peuvent également reconnaître comme contreparties éligibles des entreprises de pays tiers
telles que celles visées au paragraphe 3 dans les mêmes conditions et sous réserve des mêmes exigences que
celles énoncées au paragraphe 3.
DIRECTIVE 2014/65 MIF 2, Titre II, Chapitre II, section 2, (article 30)
e) Les placements collectifs mentionnés au I de l'article L. 214-1 ainsi que les sociétés de gestion de
placements collectifs mentionnées à l'article L. 543-1 ;
f) Le fonds de réserve pour les retraites mentionné à l'article L. 135-6 du code de la sécurité sociale,
les institutions de retraites professionnelles mentionnées à l'article L. 370-1 du code des assurances
pour leurs opérations mentionnées à l'article L. 370-2 du même code, ainsi que les personnes morales
administrant une institution de retraite professionnelle mentionnée à l'article 8 de l'ordonnance n°
2006-344 du 23 mars 2006 relative aux retraites professionnelles supplémentaires;
g) Les personnes dont l'activité principale consiste à négocier pour compte propre des matières
premières ou des instruments dérivés sur matières premières, mentionnées au j du 2° de l'article
L. 531-2 ;
2. L'État, la Caisse de la dette publique, la Caisse d'amortissement de la dette sociale, la Banque de France,
l'Institut d'émission des départements d'outre-mer, l'Institut d'émission d'outre-mer ;
3. Les organismes financiers internationaux à caractère public auxquels la France ou tout autre État membre
de l'Organisation de coopération et de développement économiques adhère.
4. Les personnes morales remplissant au moins deux des trois critères suivants, sur la base des états
comptables individuels :
Le prestataire de services d'investissement autre qu'une société de gestion de portefeuille qui conclut
des transactions conformément aux dispositions de l'article L. 533-20 avec une personne morale
mentionnée au premier alinéa du présent 4 doit obtenir de celle-ci la confirmation expresse qu'elle
accepte d'être traitée comme contrepartie éligible. Le prestataire de services d'investissement peut
obtenir cette confirmation soit sous la forme d'un accord général, soit pour chaque transaction.
5. La Caisse des dépôts et consignations et les autres investisseurs institutionnels agréés ou réglementés
;
6. À leur demande, les personnes morales mentionnées à l'article D. 533-11. Dans ce cas, la personne
morale concernée ne doit être reconnue comme une contrepartie éligible que pour les services ou
transactions pour lesquels elle serait traitée comme un client professionnel ;
Une entreprise d'investissement agréée conformément à la directive 2004/39 MIF 1 (suite à l’abrogation de
cette directive, la directive 2014/65/MIF2), un établissement de crédit agréé conformément à la directive
2006/48 / CE ( (il faut lire la directive 2013/36 concernant l'accès à l'activité des établissements de crédit et
la surveillance prudentielle des établissements de crédit et des entreprises d'investissement, modifiant la
directive 2002/87/CE et abrogeant les directives 2006/48/CE et 2006/49/CE), une entreprise d'assurance
agréée conformément à la directive 73/239 / CEE (il faut la directive 2009/138), une entreprise d'assurance
agréée conformément à la directive 2002/83 / CE, une entreprise de réassurance agréée conformément à la
directive 2005/68 / CE, un OPCVM et, le cas échéant, sa société de gestion agréée conformément à la
directive 2009/65 / CE, un établissement de prévoyance professionnelle au sens de l'article 6, point a), de la
directive 2003/41 / CE et fonds d'investissement alternatif géré par des gestionnaires de fonds alternatifs
agréés ou enregistrés conformément à la directive 2011/61 / UE;
RÈGLEMENT (UE) N° 648/2012 EMIR, (article 2, point 8)
Considérant 5 : Le règlement (UE) n°648/2012 devrait s'appliquer à toutes les contreparties financières
susceptibles de présenter un risque systémique important pour le système financier. La définition d'une
contrepartie financière devrait donc être modifiée.
d) un OPCVM et, le cas échéant, sa société de gestion agréés conformément à la directive 2009/65/CE,
à moins que cet OPCVM ne soit établi exclusivement aux fins de servir un ou plusieurs plans
d'actionnariat salarié;
e) une institution de retraite professionnelle (IRP) au sens de l'article 6, point 1), de la directive (UE)
2016/2341 du Parlement européen et du Conseil (*4);
f) un fonds d'investissement alternatif (FIA) au sens de l'article 4, paragraphe 1, point a), de la directive
2011/61/UE, qui est soit établi dans l'Union, soit géré par un gestionnaire de fonds d'investissement
alternatif (ci-après dénommé “gestionnaire de FIA”), agréé ou enregistré conformément à ladite
directive, à moins que ce FIA ne soit établi exclusivement aux fins de servir un ou plusieurs plans
d'actionnariat salarié, ou que le FIA ne soit une structure de titrisation ad hoc visée à l'article 2,
paragraphe 3, point g), de la directive 2011/61/UE et, le cas échéant, son gestionnaire de FIA établi
dans l'Union;
(*1) Directive 2014/65/UE du Parlement européen et du Conseil du 15 mai 2014 concernant les marchés d'instruments financiers et
modifiant la directive 2002/92/CE et la directive 2011/61/UE (JO L 173 du 12.6.2014, p. 349)."
(*2) Directive 2013/36/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 concernant l'accès à l'activité des établissements
de crédit et la surveillance prudentielle des établissements de crédit et des entreprises d'investissement, modifiant la directive
2002/87/CE et abrogeant les directives 2006/48/CE et 2006/49/CE (JO L 176 du 27.6.2013, p. 338)."
(*3) Directive 2009/138/CE du Parlement européen et du Conseil du 25 novembre 2009 sur l'accès aux activités de l'assurance et de
la réassurance et leur exercice (solvabilité II) (JO L 335 du 17.12.2009, p. 1)."
(*4) Directive (UE) 2016/2341 du Parlement européen et du Conseil du 14 décembre 2016 concernant les activités et la surveillance
des institutions de retraite professionnelle (IRP) (JO L 354 du 23.12.2016, p. 37)."
(*5) Règlement (UE) no 909/2014 du Parlement européen et du Conseil du 23 juillet 2014 concernant l'amélioration du règlement
de titres dans l'Union européenne et les dépositaires centraux de titres, et modifiant les directives 98/26/CE et 2014/65/UE ainsi que
le règlement (UE) no 236/2012 (JO L 257 du 28.8.2014, p. 1).»."
RÈGLEMENT (UE) 2019/834 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 20 mai 2019, dit
EMIR REFIT, modifiant le règlement (UE) n° 648/2012 en ce qui concerne l'obligation de
compensation, la suspension de l'obligation de compensation, les obligations de déclaration, les
techniques d'atténuation des risques pour les contrats dérivés de gré à gré non compensés par une
contrepartie centrale, l'enregistrement et la surveillance des référentiels centraux et les exigences
applicables aux référentiels centraux
Une entreprise établie dans l’Union ou dans un pays tiers, autre que les entités visées au point 3) (voir à
CONTREPARTIE FINANCIÈRE);
RÈGLEMENT (UE) 2015/2365 RELATIF A LA TRANSPARENCE DES OPÉRATIONS DE
FINANCEMENT SUR TITRES ET DE LA RÉUTILISATION ET MODIFIANT LE RÈGLEMENT
(UE) 648/2012 article 3, point 4)
CONTRÔLE (control) :
Le lien qui existe entre une entreprise mère et une filiale, au sens de l'article 1er de la directive 83/349 (suite
à l’abrogation de cette directive, l’article 22, paragraphes 1 et 2 correspondant de la directive 2013/34), ou
les normes comptables auxquelles l'établissement est soumis en vertu du règlement (CE) no 1606/2002, ou
une relation de même nature entre toute personne physique ou morale et une entreprise;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 37)
Pour l'application de la surveillance complémentaire prévue au chapitre III du titre III du livre VI, on entend
par contrôle une relation entre une entreprise mère et une entreprise filiale, définies aux 6° et 7°, ou une
relation similaire entre une personne physique ou morale et une entreprise;
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre V les prestataires de services, Titre 1er Les prestataires
de services bancaires, Chapitre VII Compagnies financières holding, entreprises mères de société de
financement, compagnies financières holding mixtes, conglomérats financiers, compagnies holding
mixtes et entreprises mères mixtes de société de financement, Section 1 Définitions, (article L517-2, 9°)
La relation entre deux entreprises décrite à l’article 22 de la directive 2013/34/UE; voir si besoin cet article
RÈGLEMENT UE 909/2014 DCT, (article 2, paragraphe 1, point 21)
La relation entre une entreprise mère et une filiale, telle que décrite à l'article 1er de la directive 83/349 (suite
à l’abrogation de cette directive, l’article 22, paragraphes 1 et 2 correspondant de la directive 2013/34)
RÈGLEMENT (UE) N° 648/2012 EMIR, (article 2, point 23)
La relation entre une entreprise mère et une entreprise filiale, telle qu’énoncée à l’article 1er de la directive
83/349 (suite à l’abrogation de cette directive, l’article 22, paragraphes 1 et 2 correspondant de la directive
2013/34), ou une relation similaire entre une personne physique ou morale et une entreprise;
DIRECTIVE 2002/87 RELATIVE À LA SURVEILLANCE COMPLÉMENTAIRE DES EC, EA, EI
APPARTENANT À UN CONGLOMÉRAT, (article 2, point 12 bis)
Les paragraphes 1 et 2 de l’article 22 : “Obligation d'établir des états financiers consolidés” de la directive
2013/34, mentionnés ci-dessus, sont reproduits ci-après :
1. Les États membres imposent à toute entreprise qui relève de leur droit national l'obligation d'établir des
états financiers consolidés et un rapport consolidé de gestion lorsque cette entreprise (entreprise mère):
a) a la majorité des droits de vote des actionnaires ou associés d'une autre entreprise (entreprise filiale);
b) a le droit de nommer ou de révoquer la majorité des membres de l'organe d'administration, de gestion ou
de surveillance d'une autre entreprise (entreprise filiale) et est en même temps actionnaire ou associée de
cette entreprise;
c) a le droit d'exercer une influence dominante sur une entreprise (entreprise filiale) dont elle est actionnaire
ou associée, en vertu d'un contrat conclu avec celle-ci ou en vertu d'une clause des statuts de celle-ci, lorsque
le droit dont relève cette entreprise filiale permet qu'elle soit soumise à de tels contrats ou de telles clauses
statutaires.
Les États membres n'ont pas besoin de prévoir que l'entreprise mère est tenue d'être actionnaire ou associée
de son entreprise filiale. Les États membres dont le droit ne prévoit pas de tels contrats ou de telles clauses
statutaires ne sont pas tenus d'appliquer cette disposition; ou
d) est actionnaire ou associée d'une entreprise, et:
i) la majorité des membres des organes d'administration, de gestion ou de surveillance de cette entreprise
(entreprise filiale), en fonction durant l'exercice ainsi que l'exercice précédent et jusqu'à l'établissement des
états financiers consolidés, ont été nommés par l'effet du seul exercice de ses droits de vote; ou
ii) elle contrôle seule, en vertu d'un accord conclu avec d'autres actionnaires ou associés de cette entreprise
(entreprise filiale), la majorité des droits de vote des actionnaires ou associés de celle-ci. Les États membres
peuvent prendre des dispositions plus détaillées relatives à la forme et au contenu de cet accord.
Les États membres imposent au moins la réglementation figurant au point ii). Ils peuvent subordonner
l'application du point i) à la condition que les droits de vote représentent 20 % ou plus du total.
Toutefois, le point i) ne s'applique pas si un tiers a, à l'égard de cette entreprise, les droits visés aux points a),
b) ou c).
2. Outre les cas mentionnés au paragraphe 1, les États membres peuvent imposer à toute entreprise relevant
de leur droit national l'établissement d'états financiers consolidés et d'un rapport consolidé de gestion lorsque:
a) cette entreprise (entreprise mère) peut exercer ou exerce effectivement une influence dominante ou un
contrôle sur une autre entreprise (entreprise filiale); ou
b) cette entreprise (entreprise mère) et une autre entreprise (entreprise filiale) sont placées sous une direction
unique.
DIRECTIVE 2013/34/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 relative aux états
financiers annuels, aux états financiers consolidés et aux rapports y afférents de certaines formes
d'entreprises, modifiant la directive 2006/43/CE du Parlement européen et du Conseil et abrogeant les
directives 78/660/CEE et 83/349/CEE du Conseil
CONVERGENCE DE SUPERVISION :
Une des missions de l’Autorité européenne des marchés financiers (ESMA) est de promouvoir la
convergence en matière de supervision (...). Depuis l’entrée en vigueur de la réforme des Autorités
européennes de surveillance fin 2019, l’ESMA dispose de pouvoirs renforcés en matière de convergence de
supervision. Ainsi, l’ESMA a mené son premier exercice de définition de Priorités stratégiques de
supervision de l’Union (Union Strategic Supervisory Priorities – USSP) pour l’année 2021 et a choisi deux
thématiques que les autorités nationales doivent prendre en compte dans leurs actions de supervision et qui
resteront en vigueur en 2022 : Les coûts et les frais facturés par les gestionnaires d’actifs, La qualité de la
CORRECTIONS DE VALEUR :
Les corrections destinées à tenir compte des modifications, définitives ou non, de la valeur des éléments de
l'actif constatées à la date de clôture du bilan;
DIRECTIVE 2013/34 RELATIVE AUX ÉTATS FINANCIERS, (article 2, point 8)
CORRESPONDANT CENTRALISATEUR :
Article 411-135 : L'OPCVM de droit étranger ayant fait l'objet d'une notification conformément aux
dispositions de l'article L. 214-2-2 du code monétaire et financier peut, dans des conditions identiques à celles
énoncées par le II de l'article 411-137-1, désigner un tiers établi en France comme “correspondant” pour
exécuter les tâches prévues par cet article.
Ce correspondant peut également être chargé d'acquitter le droit fixe annuel, conformément à l'article L. 621-
5-3 du code monétaire et financier.
Article 411-137-1 II : I. - L'OPCVM qui a l'intention de commercialiser ses parts ou actions dans un autre
État met à disposition des investisseurs qui se trouvent sur le territoire de cet État des facilités pour exécuter
les tâches suivantes :
a) Traiter les ordres de souscription, de rachat et de remboursement et effectuer les autres paiements aux
porteurs de parts, conformément aux conditions énoncées dans les documents mentionnés à l'article L. 214-
(...)
VII. – Le " courtier principal " est un établissement de crédit, une entreprise d'investissement réglementée ou
une autre entité soumise à une réglementation prudentielle et à une surveillance adéquate offrant des services
aux investisseurs professionnels essentiellement pour financer et exécuter des transactions sur des
instruments financiers à titre de contrepartie et qui peut également fournir d'autres services tels que la
compensation et le règlement de transactions, des services de conservation, le prêt de titres, les services
techniques et le soutien opérationnel sur mesure.
(...)
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre IV Placements collectifs, Section 2 FIA, (article L214-24)
CRÉANCIER AFFECTÉ
Un créancier dont la créance correspond à un engagement qui est réduit ou converti en actions ou en autres
titres de propriété par l’exercice du pouvoir de dépréciation ou de conversion au titre de l’instrument de
renflouement interne;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 76)
CRF
Acronyme courant pour “Cellule de Renseignement Financier”
Considérant 2
Dans le domaine financier, les crypto-actifs sont l’une des principales applications de la DLT (voir la
définition de la DLT acronyme anglais correspondant en français à la “technologie des registres distribués”).
Ils constituent des représentations numériques de valeurs ou de droits susceptibles de procurer des avantages
significatifs tant aux acteurs du marché qu’aux consommateurs. En rationalisant les processus de levée de
capitaux et en renforçant la concurrence, les émissions de crypto-actifs peuvent permettre un mode de
financement des petites et moyennes entreprises (PME) moins onéreux, moins contraignant et plus inclusif.
Lorsqu’ils sont utilisés comme moyen de paiement, les jetons de paiement peuvent offrir des possibilités de
paiements moins onéreux, plus rapides et plus efficaces, notamment dans un contexte transfrontière, en
limitant le nombre d’intermédiaires.
Considérant 3
Certains crypto-actifs sont considérés comme des instruments financiers au sens de l’article 4, paragraphe 1,
point 15), de la directive 2014/65/UE du Parlement européen et du Conseil 33 . La majorité des crypto-actifs,
cependant, ne relèvent pas du champ d’application de la législation de l’Union en matière de services
financiers. Il n’existe pas de règles régissant les services liés aux crypto-actifs, y compris pour l’exploitation
de plates-formes de négociation de crypto-actifs, le service d’échange de crypto-actifs contre des monnaies
fiat ou d’autres crypto-actifs, ou la conservation de crypto-actifs. En l’absence de telles règles, les détenteurs
de crypto-actifs sont exposés à des risques, en particulier dans les domaines non couverts par les règles de
protection des consommateurs. L’absence de telles règles peut également entraîner des risques importants
pour l’intégrité du marché secondaire des crypto-actifs, dont la manipulation de marché. Pour faire face à ces
risques, certains États membres ont instauré des règles spécifiques pour la totalité, ou un sous-ensemble, des
crypto-actifs qui ne relèvent pas de la législation de l’Union en matière de services financiers. D’autres États
membres envisagent de légiférer dans ce domaine.
Considérant 4
L’absence d’un cadre global de l’Union pour les crypto-actifs peut entraîner un manque de confiance des
utilisateurs dans ces actifs, ce qui entravera le développement d’un marché pour ces actifs et risquera de se
traduire par des occasions manquées au niveau des services numériques innovants, des nouveaux instruments
de paiement ou des nouvelles sources de financement pour les entreprises de l’Union. En outre, les entreprises
utilisant des crypto-actifs ne bénéficieront d’aucune sécurité juridique quant à la manière dont leurs crypto-
actifs seront traités dans les différents États membres, ce qui compromettra les efforts qu’elles déploient pour
utiliser les crypto-actifs à des fins d’innovation numérique. L’absence d’un cadre général de l’Union pour
les crypto-actifs pourrait également entraîner une fragmentation réglementaire qui fausserait la concurrence
dans le marché unique, compliquerait la tâche des prestataires de services sur crypto-actifs souhaitant étendre
leurs activités dans un contexte transfrontière, et aboutirait à des arbitrages réglementaires. De taille encore
modeste, le marché des crypto-actifs ne constitue pas encore une menace pour la stabilité financière. Il est
toutefois probable qu’un sous-ensemble de crypto-actifs qui visent à stabiliser leur prix en reliant leur valeur
à un actif spécifique ou à un panier d’actifs pourrait être massivement adopté par les consommateurs. Une
telle évolution pourrait poser des défis supplémentaires pour la stabilité financière, la transmission de la
politique monétaire ou la souveraineté monétaire. (...)
Considérant 7
Les crypto-actifs émis par des banques centrales agissant en leur qualité d’autorité monétaire ou par d’autres
autorités publiques ne devraient pas être soumis au cadre de l’Union applicable aux crypto-actifs, et il en va
de même pour les services liés aux crypto-actifs fournis par ces banques centrales ou ces autres autorités
publiques.
Considérant 8
Toute législation adoptée dans le domaine des crypto-actifs devrait être spécifique, à l’épreuve du temps et
capable de suivre le rythme de l’innovation et des évolutions technologiques. Les «crypto-actifs» et la
«technologie des registres distribués» devraient donc répondre à une définition aussi large que possible afin
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 109
de couvrir tous les types de crypto-actifs qui ne relèvent actuellement pas du champ d’application de la
législation de l’Union en matière de services financiers. Cette législation devrait également contribuer à
poursuivre les objectifs en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
Toute définition des «crypto-actifs» devrait donc correspondre à la définition des «actifs virtuels» figurant
dans les recommandations du Groupe d’action financière (GAFI) 34 . Pour la même raison, toute liste de
services sur crypto-actifs devrait également englober les services d’actifs virtuels qui sont susceptibles de
soulever des problèmes en matière de blanchiment de capitaux et qui sont recensés comme tels par le GAFI.
Considérant 9
Il convient de distinguer trois sous-catégories de crypto-actifs, lesquelles devraient être soumises à des
exigences plus particulières. La première sous-catégorie consiste en un type de crypto-actifs destiné à fournir
un accès numérique à un bien ou service, disponible sur le système DLT, et qui n’est accepté que par
l’émetteur de ce jeton («jetons utilitaires»). Ces «jetons utilitaires» ont une finalité non financière liée à
l’exploitation d’une plateforme numérique et de services numériques et devraient être considérés comme un
type particulier de crypto-actifs. Une deuxième sous-catégorie de crypto-actifs est constituée de «jetons se
référant à des actifs». Ces jetons visent à maintenir une valeur stable en se référant à plusieurs monnaies
ayant cours légal, à une ou plusieurs matières premières, à un ou plusieurs crypto-actifs, ou à un panier de
ces actifs. En stabilisant leur valeur, ces jetons se référant à des actifs ont souvent pour objectif d’être utilisés
par leurs détenteurs comme moyen de paiement pour l’acquisition de biens ou de services et comme réserve
de valeur. Une troisième sous-catégorie de crypto-actifs comprend les crypto-actifs destinés essentiellement
à constituer un moyen de paiement dans le but de stabiliser leur valeur en se référant à une monnaie fiat
unique. La fonction de ces crypto-actifs est très semblable à celle de la monnaie électronique, telle que définie
à l’article 2, point 2), de la directive 2009/110/CE du Parlement européen et du Conseil 35 . À l’instar de la
monnaie électronique, ces crypto-actifs constituent des substituts électroniques des pièces et des billets de
banque et sont utilisés pour effectuer des paiements. Ces crypto-actifs sont appelés «jetons de monnaie
électronique».
Considérant 10
Malgré leurs similitudes, la monnaie électronique et les crypto-actifs se référant à une monnaie fiat unique
diffèrent sur certains aspects importants. Les détenteurs de monnaie électronique telle que définie à l’article
2, point 2), de la directive 2009/110/CE bénéficient toujours d’une créance sur l’établissement de monnaie
électronique et ont le droit contractuel de demander le remboursement de la monnaie électronique détenue,
à tout moment et à la valeur nominale, dans la monnaie fiat ayant cours légal. En revanche, certains crypto-
actifs se référant à une monnaie fiat unique ayant cours légal ne procurent pas à leur détenteur ce type de
créance sur les émetteurs de ces actifs et pourraient donc ne pas relever du champ d’application de la directive
2009/110/CE. D’autres crypto-actifs se référant à une monnaie fiat unique ne procurent pas de créance d’une
valeur nominale équivalente à celle de la monnaie de référence ou limitent la période de remboursement. Le
fait que les détenteurs de tels crypto-actifs ne bénéficient pas d’une créance sur les émetteurs de ces actifs,
ou que cette créance ne présente pas une valeur nominale équivalente à celle de la monnaie à laquelle ces
crypto-actifs se réfèrent, pourrait ébranler la confiance des utilisateurs de ces crypto-actifs. Afin d’éviter le
contournement des règles énoncées dans la directive 2009/110/CE, toute définition des «jetons de monnaie
électronique» devrait être aussi large que possible afin d’englober tous les types de crypto-actifs se référant
à une monnaie fiat unique ayant cours légal. Afin d’éviter l’arbitrage réglementaire, il convient de fixer des
conditions strictes pour l’émission de jetons de monnaie électronique, y compris l’obligation pour ces jetons
d’être émis soit par un établissement de crédit tel que défini dans le règlement (UE) nº 575/2013 du Parlement
européen et du Conseil 36 , soit par un établissement de monnaie électronique agréé en vertu de la directive
2009/110/CE. Pour la même raison, les émetteurs de ces jetons de monnaie électronique devraient également
accorder aux utilisateurs de ces jetons une créance leur permettant de demander le remboursement des jetons
détenus, à tout moment et à la valeur nominale, dans la monnaie à laquelle se réfèrent ces jetons. Étant donné
que les jetons de monnaie électronique sont également des crypto-actifs et peuvent également poser de
nouvelles difficultés pour la protection des consommateurs et l’intégrité du marché, inhérentes aux crypto-
actifs, ils devraient aussi être soumis aux règles énoncées dans le présent règlement afin qu’il soit remédié à
ces difficultés.
CRISE SYSTÉMIQUE :
Une perturbation affectant le système financier susceptible d’avoir de graves conséquences négatives sur le
marché intérieur et l’économie réelle. Tous les types d’intermédiaires, d’infrastructures et de marchés
financiers sont susceptibles de présenter une certaine importance systémique;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 30)
CYBERATTAQUE
(9) «Cyberattaque»: un incident lié à l’informatique malveillant résultant d’une tentative de destruction,
d’exposition, de modification, de désactivation, de vol, d’utilisation non autorisée d’un actif ou d’accès non
autorisé à celui-ci, perpétrée par un acteur de la menace;
PROPOSITION DE RÈGLEMENT (DIT RÈGLEMENT DORA) DU PARLEMENT EUROPÉEN
ET DU CONSEIL SUR LA RÉSILIENCE OPÉRATIONNELLE NUMÉRIQUE DU SECTEUR
FINANCIER ET MODIFIANT LES RÈGLEMENTS (CE) Nº 1060/2009, (UE) Nº 648/2012, (UE) Nº
600/2014 ET (UE) Nº 909/2014 DU 24 SEPTEMBRE 2020, Chapitre I Dispositions générales, article 3
Définitions
CYBERMENACE
(8) «Cybermenace»: une cybermenace au sens de l’article 2, point 8), du règlement (UE) 2019/881 du
Parlement européen et du Conseil - Règlement (UE) 2019/881 du Parlement européen et du Conseil du 17
avril 2019 relatif à l’ENISA (Agence de l’Union européenne pour la cybersécurité) et à la certification de
cybersécurité des technologies de l’information et des communications, et abrogeant le règlement (UE) nº
526/2013 (règlement sur la cybersécurité) (JO L 151 du 7.6.2019, p. 15) -. ;
PROPOSITION DE RÈGLEMENT (DIT RÈGLEMENT DORA) DU PARLEMENT EUROPÉEN
ET DU CONSEIL SUR LA RÉSILIENCE OPÉRATIONNELLE NUMÉRIQUE DU SECTEUR
FINANCIER ET MODIFIANT LES RÈGLEMENTS (CE) Nº 1060/2009, (UE) Nº 648/2012, (UE) Nº
600/2014 ET (UE) Nº 909/2014 DU 24 SEPTEMBRE 2020, Chapitre I Dispositions générales, article 3
Définitions
Par dérogation à ce qui précède, le transfert n'intervient au profit de l'acquéreur que lorsque celui-ci a réglé
le prix. Tant que l'acquéreur n'a pas réglé le prix, l'intermédiaire qui a reçu les titres financiers en est le
propriétaire. Le règlement général de l'Autorité des marchés financiers précise les modalités particulières de
transfert de propriété applicables dans le cas prévu au présent alinéa.
III. – Lorsque des transactions sur des titres financiers sont conclues sur un marché réglementé ou un système
multilatéral de négociation et que le compte du teneur de compte-conservateur de l'acheteur, ou le compte du
mandataire de ce teneur de compte-conservateur, est crédité dans les livres du dépositaire central, l'inscription
prévue au I a lieu à la date de dénouement effectif de la négociation mentionnée dans les règles de
fonctionnement du système de règlement et de livraison.
Cette date intervient au plus tard le deuxième jour d'ouverture du système de règlement et de livraison après
la négociation, à l'exception des cas prévus au point 2 de l'article 5 du règlement (UE) n° 909/2014 du
Parlement européen et du Conseil du 23 juillet 2014 concernant l'amélioration du règlement de titres dans
l'Union européenne et les dépositaires centraux de titres.
Cette même date s'applique lorsque les titres financiers de l'acheteur et du vendeur sont inscrits dans les livres
d'un teneur de compte-conservateur commun.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre Ier Définitions et règles générales, Section 2 Les titres financiers, Sous-section 3
Transmission, Paragraphe 2 Transfert de propriété, (article L211-17, II) et III)
DÉFAILLANCE (default) :
En lien avec un participant, une situation dans laquelle une procédure d’insolvabilité, au sens de l’article 2,
point j), de la directive 98/26/CE, est engagée à l’encontre d’un participant;
Article 2, point j : «procédure d'insolvabilité»: toute mesure collective prévue par la législation d'un État
membre, ou d'un pays tiers, aux fins soit de liquider le participant, soit de le réorganiser dès lors que cette
mesure implique la suspension ou une limitation des transferts ou des paiements;
RÈGLEMENT UE 909/2014 DCT, (article 2, paragraphe 1, point 26)
DÉFENSE EN PROFONDEUR :
(11) «Défense en profondeur»: une stratégie liée à l’informatique intégrant des personnes, des processus et
des technologies afin d’établir des barrières diverses à travers les multiples couches et dimensions de l’entité;
PROPOSITION DE RÈGLEMENT (DIT RÈGLEMENT DORA) DU PARLEMENT EUROPÉEN
ET DU CONSEIL SUR LA RÉSILIENCE OPÉRATIONNELLE NUMÉRIQUE DU SECTEUR
FINANCIER ET MODIFIANT LES RÈGLEMENTS (CE) Nº 1060/2009, (UE) Nº 648/2012, (UE) Nº
600/2014 ET (UE) Nº 909/2014 DU 24 SEPTEMBRE 2020, Chapitre I Dispositions générales, article 3
Définitions
DÉPOSANT (depositor) :
La personne titulaire ou, en cas de compte joint, chacun des titulaires d’un dépôt;
DIRECTIVE 2014/49/ RELATIVE AUX SYSTÈMES DE GARANTIE DES DÉPÔTS, (article 2,
paragraphe 1, point 6)
Services fournis par les DCT et participant au renforcement de la sécurité, de l’efficacité et de la transparence
des marchés de titres, pouvant inclure, sans s’y limiter:
3) l’établissement de liens entre DCT, la fourniture, la tenue ou la gestion de comptes de titres dans le
cadre d’un service de règlement, d’un service de gestion des garanties ou d’autres services
accessoires;
Services de type bancaire directement liés aux services de base ou aux services accessoires énumérés dans
les sections A et B, tels que:
a) l’ouverture de comptes d’espèces pour les participants à un système de règlement de titres et pour
les titulaires de comptes de titres et la réception de dépôts de ces participants et titulaires, au sens de
l’annexe I, point 1, de la directive 2013/36/UE;
b) l’ouverture de lignes de crédit en vue d’un remboursement au plus tard le jour ouvrable suivant, les
prêts en espèces pour le préfinancement d’opérations sur titres et le prêt de titres aux titulaires de
comptes de titres, au sens de l’annexe I, point 2, de la directive 2013/36/UE;
c) les services de paiement impliquant le traitement des transactions en espèces et en devises, au sens
de l’annexe I, point 4 de la directive 2013/36/UE;
I. Les dépositaires centraux sont les dépositaires centraux de titres définis au 1-1 de l'article 2 du
RÈGLEMENT UE 909/2014 du Parlement européen et du Conseil du 23 juillet 2014 concernant
l'amélioration du règlement de titres dans l'Union européenne et les dépositaires centraux de titres.
II. Ils sont agréés par l'Autorité des marchés financiers après consultation de la Banque de France.
Les modifications des éléments constitutifs de leur agrément qui sont soumises à l'autorisation
préalable de l'Autorité des marchés financiers en application du règlement précité font l'objet d'une
consultation de la Banque de France.
Lorsque l'Autorité des marchés financiers reçoit une demande d'agrément relative à un projet
d'externalisation de service auprès d'un tiers ou d'extension d'activité, et visée à l'article 19 du
règlement précité, elle consulte la Banque de France.
III. Les règles de fonctionnement des dépositaires centraux et des systèmes de règlement livraison
d'instruments financiers qu'ils gèrent sont approuvées par l'Autorité des marchés financiers.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre IV Les marchés, Titre IV Les chambres de compensation et
les dépositaires centraux, Chapitre II Les dépositaires centraux, (article L441-1)
Un dépositaire central de titres au sens de l'article 2, paragraphe 1, point 1), du RÈGLEMENT UE 909/2014
(CSDR).
DIRECTIVE MIF 2 - 2014/65, article 4, point 64
Précision apportée par la DIRECTIVE MIF 2 - 2014/65 dans son considérant 41 : Les dépositaires
centraux de titres (DCT) sont des établissements d’importance systémique pour les marchés financiers qui
assurent l’enregistrement initial des titres, la tenue des comptes contenant les titres émis et le règlement de
pratiquement toutes les transactions sur titres. Les DCT doivent faire l’objet de règles spécifiques au titre du
droit de l’Union et sont soumis, en particulier, à un agrément et à certaines conditions d’exercice. Cependant,
il se pourrait que les DCT, outre les services de base visés dans d’autres législations de l’Union fournissent
des services d’investissement et exercent des activités d’investissement qui sont régis par la présente
directive.
Dépositaire central de titres demandeur, (requesting CSD) le DCT qui demande à avoir accès aux services
d’un autre DCT au moyen d’un lien entre DCT;
RÈGLEMENT UE 909/2014 DCT, (article 2, paragraphe 1, point 6)
Dépositaire central de titres destinataire, (receiving CSD) le DCT qui reçoit d’un autre DCT une demande
d’accès à ses services au moyen d’un lien entre DCT;
RÈGLEMENT UE 909/2014 DCT, (article 2, paragraphe 1, point 5)
DÉPOSITAIRE DE FIA :
(...)
7. Le dépositaire veille de façon générale au suivi adéquat des flux de liquidités du FIA et, plus
particulièrement à ce que tous les paiements effectués par des investisseurs ou en leur nom lors de la
souscription de parts ou d’actions de FIA aient été reçus et que toutes les liquidités du FIA aient été
comptabilisées sur des comptes d’espèces ouverts au nom du FIA ou au nom du gestionnaire agissant pour
le compte du FIA ou au nom du dépositaire agissant pour le compte du FIA auprès d’une entité visée à
l’article 18, paragraphe 1, points a), b) et c), de la directive 2006/73/CE, ou d’une autre entité de la même
nature, sur le marché pertinent sur lequel des comptes de liquidités sont exigés, pour autant que cette entité
soit soumise à une réglementation et une surveillance prudentielles efficaces qui produisent les mêmes effets
que le droit de l’Union et sont effectivement appliquées, et conformément aux principes énoncés à l’article
16 de la directive 2006/73/CE.
Lorsque les comptes de liquidités sont ouverts au nom du dépositaire agissant pour le compte du FIA, aucune
liquidité de l’entité visée au premier alinéa et aucune liquidité propre du dépositaire ne sont comptabilisées
sur de tels comptes.
8. La garde des actifs (safe-keeping) d’un FIA ou d’un gestionnaire agissant pour le compte du FIA, est
confiée à un dépositaire, selon ce qui suit:
a) pour les instruments financiers dont la conservation peut être assurée (that can be held in custody):
i. le dépositaire assure la conservation de tous les instruments financiers qui peuvent être
enregistrés sur un compte d’instruments financiers ouvert dans les livres du dépositaire et de
tous les instruments financiers qui peuvent être livrés physiquement au dépositaire;
ii. à cette fin, le dépositaire veille à ce que tous ces instruments financiers qui peuvent être
enregistrés sur un compte d’instruments financiers ouvert dans les livres du dépositaire
soient inscrits dans les livres du dépositaire sur des comptes ségrégués, conformément aux
principes définis à l’article 16 de la directive 2006/73/CE, ouverts au nom du FIA ou du
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 118
gestionnaire agissant pour le compte du FIA, afin qu’ils puissent à tout moment être
clairement identifiés comme appartenant au FIA conformément à la législation applicable;
i. le dépositaire vérifie la propriété de ces actifs par le FIA ou par le gestionnaire agissant pour
le compte du FIA, et tient un registre concernant les actifs dont il a l’assurance que le FIA
ou le gestionnaire agissant pour le compte du FIA, détient la propriété;
ii. l’établissement de la propriété des actifs par le FIA ou par le gestionnaire agissant pour le
compte du FIA, est basé sur les informations ou les documents fournis par le FIA ou le
gestionnaire et, le cas échéant, sur des éléments de preuve externes;
iii. le dépositaire tient son registre à jour.
a) s’assure que la vente, l’émission, le rachat, le remboursement et l’annulation des parts ou actions du
FIA se font conformément au droit national applicable et au règlement ou aux documents constitutifs
du FIA;
b) s’assure que le calcul de la valeur des parts ou actions du FIA est effectué conformément au droit
national applicable, au règlement ou aux documents constitutifs du FIA et aux procédures fixées à
l’article 19;
c) exécute les instructions du gestionnaire, sauf si elles sont contraires au droit national applicable ou
au règlement ou aux documents constitutifs du FIA;
d) s’assure que, dans les opérations portant sur les actifs du FIA, la contrepartie est remise au FIA dans
les délais habituels;
e) s’assure que les produits du FIA reçoivent l’affectation conforme au droit national applicable et au
règlement ou aux documents constitutifs du FIA.
10. Dans le cadre de leurs rôles respectifs, le gestionnaire et le dépositaire agissent de manière honnête,
loyale, professionnelle, indépendante et dans l’intérêt du FIA et des investisseurs du FIA.
DIRECTIVE 2011/61/UE sur les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs et modifiant les
directives 2003/41/CE et 2009/65/CE (OPCVM) ainsi que les règlements (CE) no 1060/2009 et (UE) no
1095/2010, (article 21 Dépositaire)
1. Les instruments financiers appartenant au FIA ou au gestionnaire agissant pour le compte du FIA et qui
ne peuvent pas être livrés physiquement au dépositaire entrent dans le champ d’application des fonctions
de conservation du dépositaire lorsque toutes les conditions suivantes sont remplies:
a) il s’agit de valeurs mobilières, y compris celles qui comportent un dérivé comme visées à l’article
51, paragraphe 3, dernier alinéa, de la directive 2009/65/CE (OPCVM) et à l’article 10 de la directive
2007/16/CE de la Commission, d’instruments du marché monétaire ou de parts d’organismes de
placement collectif;
b) ils peuvent être enregistrés ou détenus dans un compte directement ou indirectement au nom du
dépositaire.
2. Les instruments financiers qui, conformément au droit national applicable, sont seulement enregistrés
directement au nom du FIA auprès de l’émetteur lui-même ou de son agent, par exemple un teneur de
3. Les instruments financiers appartenant au FIA ou au gestionnaire agissant pour le compte du FIA et qui
peuvent être livrés physiquement au dépositaire entrent toujours dans le champ d’application des
fonctions de conservation du dépositaire.”
RÈGLEMENT DÉLÉGUÉ 231/2013 complétant la directive 2011/61/UE (FIA) en ce qui concerne les
dérogations, les conditions générales d’exercice, les dépositaires, l’effet de levier, la transparence et la
surveillance, compte tenu du RÈGLEMENT DÉLÉGUÉ (UE) 2018/1618 de la Commission modifiant
le règlement délégué (UE) n° 231/2013 en ce qui concerne les obligations des dépositaires en matière
de garde, (article 88) Instruments financiers à conserver
I. Dans les conditions fixées par le règlement général de l'Autorité des marchés financiers, le dépositaire
veille :
1. À ce que tous les paiements effectués par des porteurs de parts ou actionnaires, ou en leur nom,
lors de la souscription de parts ou d'actions de FIA, aient été reçus et que toutes les liquidités aient
été comptabilisées ;
2. Et de façon générale au suivi adéquat des flux de liquidités du FIA.
II. Le dépositaire à qui est confiée la garde des actifs d'un FIA :
1. Assure, dans les conditions fixées par le règlement général de l'Autorité des marchés financiers, la
conservation des instruments financiers enregistrés sur un compte d'instruments financiers ouvert
dans ses livres et des instruments financiers qui lui sont physiquement livrés ;
2. Pour les autres actifs, vérifie qu'ils sont la propriété du FIA et en tient le registre.
III. Le dépositaire :
1. S'assure que la vente, l'émission, le rachat, le remboursement et l'annulation des parts ou actions
effectués par le FIA ou pour son compte sont conformes aux dispositions législatives ou
réglementaires, au règlement et aux documents constitutifs ainsi qu'au prospectus du FIA ;
2. S'assure que le calcul de la valeur des parts ou actions du FIA est effectué conformément aux
dispositions législatives ou réglementaires, au règlement et aux documents constitutifs ainsi qu'au
prospectus du FIA ;
3. Exécute les instructions du FIA ou de sa société de gestion sous réserve qu'elles ne soient contraires
aux dispositions législatives ou réglementaires, au règlement et aux documents constitutifs ainsi
qu'au prospectus du FIA ;
4. S'assure que, dans les opérations portant sur les actifs du FIA, la contrepartie lui est remise dans
les délais d'usage ;
5. S'assure que les produits du FIA reçoivent une affectation conforme aux dispositions législatives
ou réglementaires, au règlement et aux documents constitutifs ainsi qu'au prospectus du FIA.
6. Les conditions d'application du présent article sont précisées par le règlement général de l'Autorité
des marchés financiers.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre IV Placements collectifs, Section 2 FIA, Sous-section 1 Dispositions communes, (article L214-
24-8
(...)
3. Le dépositaire:
a) s’assure que la vente, l’émission, le rachat, le remboursement et l’annulation des parts de l’OPCVM
se font conformément au droit national applicable et au règlement du fonds ou à ses documents
constitutifs;
b) s’assure que le calcul de la valeur des parts de l’OPCVM est effectué conformément au droit national
applicable et au règlement du fonds ou à ses documents constitutifs;
c) exécute les instructions de la société de gestion ou d’une société d’investissement, sauf si elles sont
contraires au droit national applicable, ou au règlement du fonds ou à ses documents constitutifs;
d) s’assure que, dans les opérations portant sur les actifs de l’OPCVM, la contrepartie est remise à
l’OPCVM dans les délais habituels;
e) s’assure que les produits de l’OPCVM reçoivent l’affectation conforme au droit national applicable
et au règlement du fonds ou à ses documents constitutifs.
4. Le dépositaire veille au suivi adéquat des flux de liquidités de l’OPCVM et, plus particulièrement, à ce
que tous les paiements effectués par des investisseurs ou pour leur compte lors de la souscription de
parts de l’OPCVM aient été reçus et que toutes les liquidités de l’OPCVM aient été comptabilisées sur
des comptes de liquidités qui sont:
Lorsque les comptes de liquidités sont ouverts au nom du dépositaire agissant pour le compte de
l’OPCVM, aucune liquidité de l’entité visée au premier alinéa, point b), et aucune liquidité propre du
dépositaire ne sont comptabilisées sur de tels comptes.
5. La garde (safe-keeping) des actifs de l’OPCVM est confiée à un dépositaire, selon ce qui suit:
a) pour les instruments financiers dont la conservation peut être assurée (financial instruments that
may be held in custody), le dépositaire:
i. assure la conservation de tous les instruments financiers qui peuvent être enregistrés sur un
compte d’instruments financiers ouvert dans les livres du dépositaire et de tous les instruments
financiers qui peuvent être livrés physiquement au dépositaire;
ii. ii) veille à ce que tous les instruments financiers qui peuvent être enregistrés sur un compte
d’instruments financiers ouvert dans les livres du dépositaire soient inscrits dans les livres du
dépositaire sur des comptes distincts, conformément aux principes énoncés à l’article 16 de la
directive 2006/73/CE, (2) ouverts au nom de l’OPCVM ou de la société de gestion agissant pour
le compte de l’OPCVM, afin qu’ils puissent, à tout moment, être clairement identifiés comme
appartenant à l’OPCVM conformément au droit applicable;
b) pour les autres actifs, le dépositaire:
II. Le dépositaire à qui est confiée la garde des actifs d'un OPCVM :
1. Assure, dans les conditions fixées par le règlement général de l'Autorité des marchés financiers,
la conservation des instruments financiers enregistrés sur un compte d'instruments financiers
ouvert dans ses livres et des instruments financiers qui lui sont physiquement livrés ;
2. Pour les autres actifs, vérifie qu'ils sont la propriété de l'OPCVM et en tient le registre.
Le dépositaire fournit régulièrement à la société de gestion ou à la SICAV un inventaire complet
de tous les actifs de l'OPCVM.
1. S'assure que la vente, l'émission, le rachat, le remboursement et l'annulation des parts ou actions
de l'OPCVM se font conformément aux dispositions législatives ou réglementaires, au règlement
ou aux documents constitutifs de l'OPCVM ainsi qu'à son prospectus ;
2. S'assure que le calcul de la valeur des parts ou actions de l'OPCVM est effectué conformément
aux dispositions législatives ou réglementaires, au règlement ou aux documents constitutifs de
l'OPCVM ainsi qu'à son prospectus ;
3. Exécute les instructions de la SICAV ou de la société de gestion de l'OPCVM sauf si elles sont
contraires aux dispositions législatives ou réglementaires, au règlement ou aux documents
constitutifs de l'OPCVM ainsi qu'à son prospectus ;
4. S'assure que, dans les opérations portant sur les actifs de l'OPCVM, la contrepartie est remise à
l'OPCVM dans les délais d'usage ;
5. S'assure que les produits de l'OPCVM reçoivent une affectation conforme aux dispositions
législatives ou réglementaires, au règlement ou aux documents constitutifs de l'OPCVM ainsi
IV. Les conditions d'application du présent article sont précisées par le règlement général de l'Autorité
des marchés financiers.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre IV Placements collectifs, Section 1 OPCVM, Sous-section 3 Obligations de la société de
gestion, du dépositaire et de l’entité responsable de la centralisation et du commissaire aux comptes,
Paragraphe 2 Dépositaire, (article L214-10-5)
1. Veille à ce que tous les paiements effectués par des porteurs de parts ou d'actions ou de titres de
créance émis par l'organisme de titrisation, ou en leur nom, lors de la souscription de ces parts,
titres de créance ou actions, aient été reçus et que toutes les liquidités aient été comptabilisées ;
2. Veille de façon générale au suivi adéquat des flux de liquidités de l'organisme de titrisation.
II. Au titre de la garde des actifs d'un organisme de titrisation mentionnée au I de l'article L. 214-175-
2, le dépositaire :
1. Assure, dans les conditions fixées par le règlement général de l'Autorité des marchés financiers,
la conservation des instruments financiers enregistrés sur un compte ouvert dans ses livres et de
ceux qui lui sont physiquement livrés ;
2. Détient les bordereaux de cession de créance mentionnés au 2° du V de l'article L. 214-169 ou à
l'article L. 313-23, effectue la tenue de registre des créances cédées par ce moyen, vérifie
l'existence de ces mêmes créances sur la base d'échantillons et, sous réserve des dispositions de
l'article L. 214-175-5, détient les actes dont résultent les créances. Lorsque la transmission des
créances s'opère par un procédé informatique permettant d'identifier les créances, le bordereau
est conservé sous forme électronique ;
3. Tient le registre des autres actifs et procède à des contrôles portant sur la réalité des actifs cédés
ou acquis et des sûretés, garanties et accessoires qui y sont attachés.
1. Il s'assure que la vente, l'émission, le remboursement et l'annulation des parts, des actions ou des
titres de créance, effectués par l'organisme de titrisation ou pour son compte sont conformes aux
dispositions législatives ou réglementaires, et aux documents constitutifs ainsi qu'au document
mentionné au premier alinéa du I de l'article L. 412-1 ;
2. Il s'assure que le calcul de la valeur des parts, des actions ou des titres de créance de l'organisme
de titrisation est effectué conformément aux dispositions législatives ou réglementaires, aux
documents constitutifs ainsi qu'au document mentionné au premier alinéa du I de l'article L. 412-
1;
4. Il s'assure que, dans les opérations portant sur les actifs de l'organisme de titrisation, la
contrepartie lui est remise dans les délais d'usage ;
5. Il s'assure que les produits de l'organisme de titrisation reçoivent une affectation conforme aux
dispositions législatives ou réglementaires, au règlement et aux documents constitutifs ainsi
qu'au document mentionné au premier alinéa du I de l'article L. 412-1.
6. Les conditions d'application du présent article sont précisées par le règlement général de
l'Autorité des marchés financiers.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre IV Placements collectifs, Section 2 FIA, Sous-section 5 Organismes de financement,
Paragraphe 2 Dispositions spécifiques aux organismes de titrisation, article L214-175-4
DÉPÔT (deposit) :
Un solde créditeur résultant de fonds laissés en compte ou de situations transitoires provenant d’opérations
bancaires normales, que l’établissement de crédit doit restituer conformément aux conditions légales et
contractuelles applicables, y compris un dépôt à terme et un dépôt d’épargne, mais à l’exclusion d’un solde
créditeur lorsque:
a) son existence ne peut être prouvée que par un instrument financier au sens de l’article 4, paragraphe 17,
de la directive 2004/39 MIF 1 ( suite à l’abrogation de cette directive l’article 4, paragraphe 1, point 15)
correspondant de la directive 2014/65 MIF2), sauf s’il s’agit d’un produit d’épargne dont l’existence est
prouvée par un certificat de dépôt établi au nom d’une personne nommément désignée et qui existe dans
un État membre le 2 juillet 2014;
b) son principal n’est pas remboursable au pair;
c) son principal n’est remboursable au pair qu’en vertu d’une garantie particulière ou d’un accord particulier
donnés par l’établissement de crédit ou par un tiers;
DIRECTIVE 2014/49/ RELATIVE AUX SYSTÈMES DE GARANTIE DES DÉPÔTS, (article 2,
paragraphe 1, point 3)
a) les autorités administratives concernées ont constaté que, de leur point de vue, pour le moment et pour
des raisons liées directement à sa situation financière, l’établissement de crédit en question n’apparaît
pas en mesure de restituer le dépôt et que l’établissement n’a pas de perspective rapprochée qu’il puisse
le faire; ou
b) une autorité judiciaire a rendu, pour des raisons liées directement à la situation financière de
l’établissement de crédit, une décision qui a pour effet de suspendre les droits des déposants à faire valoir
des créances sur l’établissement;
DIRECTIVE 2014/49/ RELATIVE AUX SYSTÈMES DE GARANTIE DES DÉPÔTS, (article 2,
paragraphe 1, point 8)
Les dépôts éligibles définis à l’article 2, paragraphe 1, point 4), de la directive 2014/49/UE;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, article 2, paragraphe 1, point 95)
a) un indice ou une combinaison d’indices, à l’exclusion des dépôts à taux variables dont la rentabilité est
directement liée à un indice de taux d’intérêt comme l’Euribor ou le Libor;
b) un instrument financier ou une combinaison d’instruments financiers;
c) une matière première ou une combinaison de matières premières ou d’autres actifs physiques ou non
physiques qui ne sont pas fongibles; ou
d) un taux de change ou une combinaison de taux de change.
DIRECTIVE MIF 2 2014/65, (article 4, paragraphe 1, point 43)
DÉTENTEUR AFFECTÉ :
Un détenteur de titres de propriété dont les titres de propriété se voient annulés par l’exercice du pouvoir visé
à l’article 63, paragraphe 1, point h);
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 77)
Une dette souveraine au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 61), de la directive 2014/65/MIF2;
RÈGLEMENT 600/2014 MIFIR, (article 2, paragraphe 1, point 46)
DICI :
Voir KID et aussi INFORMATION SPÉCIFIQUE DES INVESTISSEURS DÉTENANT DES PARTS
OU ACTIONS D’OPCVM et PRIIPs Regulation (Regulation on key information documents for
Packaged Retail Insurance-based Investment Products Regulation)
Une direction générale au sens de l'article 3, paragraphe 1, point 9), de la directive 2013/36/UE;
RÈGLEMENT (UE) N° 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 10)
La ou les personnes qui dirigent effectivement les activités de la CCP ou du référentiel central, ainsi que le
ou les membres exécutifs du conseil d'administration.
RÈGLEMENT (UE) N° 648/2012 EMIR, (article 2, point 29)
Les personnes physiques qui exercent des fonctions exécutives au sein d’une entreprise d’investissement,
d’un opérateur de marché ou d’un prestataire de services de communication de données et qui sont
responsables de sa gestion quotidienne à l’égard de l’organe de direction et rendent des comptes à celui-ci en
ce qui concerne cette gestion, y compris la mise en œuvre des politiques relatives à la distribution, par
l’entreprise et son personnel, de services et de produits auprès des clients;
DIRECTIVE MIF 2 2014/65 (article 4, paragraphe 1, point 37)
2) «établissement financier»:
a) une entreprise, autre qu'un établissement de crédit, qui exerce au moins l'une des activités énumérées à
l'annexe I, points 2 à 12, 14 et 15, de la directive 2013/36/UE du Parlement européen et du Conseil (23), y
compris les activités de bureau de change;
b) une entreprise d'assurance au sens de l'article 13, point 1), de la directive 2009/138/CE du Parlement
européen et du Conseil (24), dans la mesure où elle effectue des activités d'assurance vie régies par ladite
directive;
c) une entreprise d'investissement au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 1), de la directive 2004/39/CE
du Parlement européen et du Conseil (25);
3) «biens», les actifs de toute nature, corporels ou incorporels, meubles ou immeubles, tangibles ou
intangibles, ainsi que les documents ou instruments juridiques, sous quelque forme que ce soit, y compris
électronique ou numérique, attestant la propriété de ces actifs ou de droits y afférents;
4) «activité criminelle», tout type de participation criminelle à la réalisation des infractions graves suivantes:
b) toutes les infractions visées à l'article 3, paragraphe 1, point a), de la convention des Nations unies de 1988
contre le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes;
c) les activités des organisations criminelles, telles que définies à l'article 1er de l'action commune 98/733/JAI
du Conseil (27);
d) la fraude portant atteinte aux intérêts financiers de l'Union, au moins la fraude grave, au sens de l'article
1er, paragraphe 1, et de l'article 2, paragraphe 1, de la convention relative à la protection des intérêts
financiers des Communautés européennes (28);
e) la corruption;
f) toutes les infractions, y compris les infractions fiscales pénales liées aux impôts directs et indirects et telles
que définies par le droit national des États membres, qui sont punissables d'une peine privative de liberté ou
d'une mesure de sûreté d'une durée maximale supérieure à un an ou, dans les États membres dont le système
juridique prévoit un seuil minimal pour les infractions, toutes les infractions qui sont punissables d'une peine
privative de liberté ou d'une mesure de sûreté d'une durée minimale supérieure à six mois;
5) «organisme d'autorégulation», un organisme qui représente les membres d'une profession et joue un rôle
pour édicter des règles les concernant, assurer certaines fonctions de contrôle ou de surveillance et veiller au
respect des règles les concernant;
6) «bénéficiaire effectif», la ou les personnes physiques qui, en dernier ressort, possèdent ou contrôlent le
client et/ou la ou les personnes physiques pour lesquelles une transaction est exécutée, ou une activité
réalisée, et qui comprend au moins:
i) la ou les personnes physiques qui, en dernier ressort, possèdent ou contrôlent une entité juridique, du fait
qu'elles possèdent directement ou indirectement un pourcentage suffisant d'actions ou de droits de vote ou
d'une participation au capital dans cette entité, y compris au moyen d'actions au porteur ou d'un contrôle par
d'autres moyens, autre qu'une société cotée sur un marché réglementé qui est soumise à des obligations de
publicité compatibles avec le droit de l'Union ou soumise à des normes internationales équivalentes qui
garantissent la transparence adéquate pour les informations relatives à la propriété.
Une participation dans l'actionnariat à hauteur de 25 % des actions plus une ou une participation au capital
de plus de 25 % dans le client, détenu par une personne physique, est un signe de propriété directe. Une
participation dans l'actionnariat à hauteur de 25 % des actions plus une ou une participation au capital de plus
de 25 % dans le client, détenu par une société, qui est contrôlée par une ou plusieurs personnes physiques,
ii) si, après avoir épuisé tous les moyens possibles et pour autant qu'il n'y ait pas de motif de suspicion,
aucune des personnes visées au point i) n'est identifiée, ou s'il n'est pas certain que la ou les personnes
identifiées soient les bénéficiaires effectifs, la ou les personnes physiques qui occupent la position de
dirigeant principal; les entités assujetties conservent les informations relatives aux mesures qui ont été prises
afin d'identifier les bénéficiaires effectifs dans le cadre du point i) et du présent point;
i) le constituant;
iv) les bénéficiaires ou, lorsque les personnes qui seront les bénéficiaires de la construction ou de l'entité
juridique n'ont pas encore été désignées, la catégorie de personnes dans l'intérêt principal de laquelle la
construction ou l'entité juridique a été constituée ou opère;
v) toute autre personne physique exerçant le contrôle en dernier ressort sur la fiducie/le trust par propriété
directe ou indirecte ou par d'autres moyens;
c) pour les entités juridiques telles que les fondations, et les constructions juridiques similaires à des
fiducies/trusts, la ou les personnes physiques occupant des fonctions équivalentes ou similaires à celles visées
au point b);
7) «prestataire de services aux sociétés ou fiducies/trusts», toute personne qui fournit, à titre professionnel,
l'un des services suivants à des tiers:
b) occuper la fonction de directeur ou de secrétaire d'une société, d'associé d'une société de personnes ou une
fonction similaire à l'égard d'autres personnes morales, ou faire en sorte qu'une autre personne occupe une
telle fonction;
c) fournir un siège statutaire, une adresse commerciale, postale ou administrative et d'autres services liés à
une société, à une société de personnes, à toute autre personne morale ou à toute autre construction juridique
similaire;
d) occuper la fonction de fiduciaire/trustee dans une fiducie expresse/un trust exprès ou une construction
juridique similaire, ou faire en sorte qu'une autre personne occupe une telle fonction;
e) faire office d'actionnaire pour le compte d'une autre personne autre qu'une société cotée sur un marché
réglementé qui est soumise à des obligations de publicité compatibles avec le droit de l'Union ou à des normes
internationales équivalentes, ou faire en sorte qu'une autre personne occupe une telle fonction;
a) la fourniture de services bancaires par une banque en tant que «correspondant» à une autre banque en tant
que «client», y compris la mise à disposition d'un compte courant ou d'un autre compte de passif et la
fourniture des services qui y sont liés, tels que la gestion de trésorerie, les transferts internationaux de fonds,
la compensation de chèques, les comptes «de passage» (payable-through accounts), et les services de change;
b) les relations entre et parmi les établissements de crédit et les établissements financiers, y compris lorsque
des services similaires sont fournis par un établissement correspondant à un établissement client, et
comprenant les relations établies pour des opérations sur titres ou des transferts de fonds;
9) «personne politiquement exposée», une personne physique qui occupe ou s'est vue confier une fonction
publique importante et notamment:
a) les chefs d'État, les chefs de gouvernement, les ministres, les ministres délégués et les secrétaires d'État;
d) les membres des cours suprêmes, des cours constitutionnelles ou d'autres hautes juridictions dont les
décisions ne sont pas susceptibles de recours, sauf circonstances exceptionnelles;
e) les membres des cours des comptes ou des conseils ou directoires des banques centrales;
f) les ambassadeurs, les chargés d'affaires et les officiers supérieurs des forces armées;
g) les membres des organes d'administration, de direction ou de surveillance des entreprises publiques;
h) les directeurs, les directeurs adjoints et les membres du conseil d'une organisation internationale, ou les
personnes qui occupent une position équivalente en son sein.
Aucune des fonctions publiques visées aux points a) à h) ne couvre des personnes occupant une fonction
intermédiaire ou inférieure;
a) le conjoint, ou une personne considérée comme l'équivalent d'un conjoint, d'une personne politiquement
exposée;
b) les enfants et leurs conjoints, ou les personnes considérées comme l'équivalent d'un conjoint, d'une
personne politiquement exposée;
a) personnes physiques connues pour être les bénéficiaires effectifs d'une entité ou construction juridique
conjointement avec une personne politiquement exposée, ou pour entretenir toute autre relation d'affaires
étroite avec une telle personne;
12) «membre d'un niveau élevé de la hiérarchie», un dirigeant ou un employé possédant une connaissance
suffisante de l'exposition de son établissement au risque de blanchiment de capitaux et de financement du
terrorisme et occupant une position hiérarchique suffisamment élevée pour prendre des décisions ayant une
incidence sur cette exposition, sans qu'il s'agisse nécessairement d'un membre du conseil d'administration;
13) «relation d'affaires», une relation d'affaires, professionnelle ou commerciale liée aux activités
professionnelles d'une entité assujettie et censée, au moment où le contact est établi, s'inscrire dans une
certaine durée;
14) «services de jeux d'argent et de hasard», un service impliquant une mise ayant une valeur monétaire dans
des jeux de hasard, y compris les jeux impliquant un élément de compétence, tels que les loteries, les jeux de
casino, les jeux de poker et les transactions portant sur des paris, qui sont fournis dans des locaux physiques,
ou à distance par tout moyen, par voie électronique ou par toute autre technologie visant à faciliter la
communication, à la demande individuelle d'un destinataire de services;
15) «groupe», un groupe d'entreprises composé d'une entreprise mère, de ses filiales et des entités dans
lesquelles l'entreprise mère ou ses filiales détiennent une participation, ainsi que des entreprises liées l'une à
l'autre par une relation au sens de l'article 22 de la directive 2013/34/UE;
16) «monnaie électronique», monnaie électronique au sens de l'article 2, point 2), de la directive
2009/110/CE;
DIRECTIVE COLLATERAL :
Voir FCD ( Financial Collateral Directive).
DIRECTIVE CSRD :
Voir CORPORATE SUSTAINABILITY REPORTING DIRECTIVE (CSRD) / DIRECTIVE SUR
LA PUBLICATION D'INFORMATIONS EN MATIÈRE DE DURABILITÉ PAR LES
ENTREPRISES (CSRD).
DIRECTIVE NFRD :
Voir NON-FINANCIAL REPORTING DIRECTIVE (NFRD)
DIRIGEANT (director) :
- les personnes qui, conformément à l'article L. 511-13, au 4 de l'article L. 532-2, au 1° du III de l'article
L. 522-6 et au 4° de l'article L. 526-9 du code monétaire et financier, assurent la direction effective de
l'entreprise assujettie ;
- la personne qui, dans le cas d'établissement de paiement ou de prestataire de services d'information sur
les comptes exerçant des activités de nature hybride au sens de l'article L. 522-3 du même code ou
d'établissement de monnaie électronique exerçant des activités de nature hybride au sens de l'article L.
526-3 du même code, est déclarée responsable de la gestion des activités respectivement de services de
paiement et d'émission et de gestion de monnaie électronique ;
- les personnes qui assurent les mêmes fonctions au sein des entreprises mentionnées aux 3 et 4 de l'article
L. 440-2 et aux 4° et 5° de l'article L. 542-1 du code monétaire et financier ;
ARRÊTÉ du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des
services de paiement et des services d'investissement soumises au contrôle de l'Autorité de contrôle
prudentiel et de résolution, (article 10, a)
DLT is essentially records, or ledgers, of electronic transactions, very similar to accounting ledgers. Their
uniqueness lies in the fact that they are maintained by a shared or ‘distributed’ network of participants
(‘nodes’) and not by a centralised entity. It therefore avoids the downside faced by central storage systems
of representing a single point of potential failure. The key aspect of DLT systems is that they allow for the
decentralised processing, validation or authentication of transactions or other types of data exchange.
Typically, records are stored on the ledger only once the participants have reached consensus 10 .
DLT can be divided into two categories: permission-based and permissionless. Permission-based DLTs are
closed systems where only identified participants can propose and validate ledger updates. In permissionless
DLTs, any entity can access the database and, depending on the specific validation method used, may be able
to contribute to updating the ledger. The bitcoin’s innovation was to build a decentralised network that has
no central, trusted authority and is open to anyone. In contrast, most of the DLT platforms being developed
for use in the financial sector are permission-based.
Another important feature of distributed ledgers and crypto-assets is the extensive use of cryptography, i.e.
computer-based encryption techniques such as public/private keys and hash functions 11 , to store assets and
validate transactions. In this context, the public key (and the public address, which is a shorter form of the
public key 12 ) is publicly known and is essential for identification. They are similar to a user account number.
The public address is a balance and can be used for depositing and receiving crypto-assets. The private key
13 (akin to a password needed to unlock a user account) is used for authentication and encryption. It grants
a user the right to dispose of the crypto-assets at a given address and is needed to authorise a movement of
crypto-assets. Losing the private key is equivalent to losing the right to move assets around, hence the need
to save it in a secure location.
Files that are written onto the ledger are given a unique cryptographic signature and will usually be
timestamped. This allows participants to view the records in question, providing a verifiable and auditable
DLT networks and crypto-asset activities are supported by ‘smart contracts’. A smart contract is a piece of
software that runs directly on DLT and can replicate a given contract’s terms. It effectively implements the
terms of an agreement (e.g. payment terms and conditions) into computational material to automate the
execution of contractual obligations. For instance, in the case of an offer of crypto-assets, a smart contract
can guarantee that the funds will be returned to investors if the offer does not reach the minimum subscription
target 14 .
Un dispositif de publication agréé dispose de politiques et de mécanismes permettant de rendre publiques les
informations requises en vertu des articles 20 et 21 du règlement (UE) n° 600/2014 du Parlement européen
et du Conseil du 15 mai 2014 concernant les marchés d'instruments financiers, dans des délais aussi proches
du temps réel que le permettent les moyens techniques et dans des conditions commerciales raisonnables,
telles que définies à l'article 84 du règlement délégué (UE) 2017/565 de la Commission du 25 avril 2016
complétant la directive 2014/65/MIF2 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les exigences
organisationnelles et les conditions d'exercice applicables aux entreprises d'investissement et la définition de
certains termes aux fins de ladite directive. Ces informations sont rendues disponibles gratuitement quinze
minutes après leur publication par le dispositif de publication agréé.
Un décret précise les informations, mentionnées à l'alinéa précédent, que le dispositif de publication agréé
doit notamment rendre publiques.
Un dispositif de publication agréé est en mesure d'assurer une diffusion efficiente et cohérente de ces
informations, afin de garantir un accès rapide aux informations sur une base non discriminatoire et dans un
format qui facilite leur consolidation avec des données similaires provenant d'autres sources.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre V Les prestataires de services, Titre IV Autres
prestataires de services, Chapitre IX Les prestataires de services de communication de données,
Section 3 Dispositifs de publication agréés, (article L549-11)
DISTRIBUTION (distributions):
Le paiement de dividendes ou d'intérêts, quelle que soit sa forme;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, article 4,
paragraphe 1, point 110)
DROIT DE RÉSILIATION :
Le droit de résilier un contrat, le droit d’anticiper l’exigibilité, de liquider ou de compenser des obligations,
ainsi que toute disposition similaire prévoyant la suspension, la modification ou l’extinction d’une obligation
imposée à une partie au contrat ou une disposition empêchant la survenance d’une obligation résultant du
contrat qui surviendrait en l’absence de cette disposition;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 82)
Cette expression désigne le droit de résilier un contrat, le droit d'anticiper l'exigibilité, de liquider, de
compenser ou de convertir en un solde unique des obligations, ainsi que tout droit qui naîtrait, d'une part,
d'une stipulation ou disposition similaire prévoyant la suspension, la modification ou l'extinction d'une
obligation imposée à une partie au contrat ou, d'autre part, d'une stipulation ou d'une disposition empêchant
la naissance d'une obligation résultant du contrat qui surviendrait en l'absence de cette disposition ;
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre VI Les
institutions en matière bancaire et financière, Titre 1er Les institutions compétentes en matière de
réglementation et de contrôle, Chapitre III Dispositions spécifiques aux établissements de crédit,
sociétés de financement, entreprises d'investissement, établissements de monnaie électronique et
établissements de paiement, Section 4 Mesures de prévention et de gestion des crises bancaires, Sous-
section 1 Dispositions générales, (article L613-34-1, 17°) Cette définition s'applique dans les sections 4
et 5 (Mise en œuvre du fonds de garantie des dépôts et de résolution) dudit chapitre
13) «fonds d’investissement alternatif» ou «FIA»: un FIA au sens de l’article 4, paragraphe 1, point a), de la
directive 2011/61/UE;
14) «régime de retraite»: un régime de retraite au sens de l’article 6, point 2), de la directive (UE) 2016/2341;
16) «conseil en investissement»: un conseil en investissement au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 4),
de la directive 2014/65/UE;
17) «investissement durable»: un investissement dans une activité économique qui contribue à un objectif
environnemental, mesuré par exemple au moyen d’indicateurs clés en matière d’utilisation efficace des
ressources concernant l’utilisation d’énergie, d’énergies renouvelables, de matières premières, d’eau et de
terres, en matière de production de déchets et d’émissions de gaz à effet de serre ou en matière d’effets sur
la biodiversité et l’économie circulaire, ou un investissement dans une activité économique qui contribue à
un objectif social, en particulier un investissement qui contribue à la lutte contre les inégalités ou qui favorise
la cohésion sociale, l’intégration sociale et les relations de travail, ou un investissement dans le capital humain
ou des communautés économiquement ou socialement défavorisées, pour autant que ces investissements ne
causent de préjudice important à aucun de ces objectifs et que les sociétés dans lesquels les investissements
sont réalisés appliquent des pratiques de bonne gouvernance, en particulier en ce qui concerne des structures
de gestion saines, les relations avec le personnel, la rémunération du personnel compétent et le respect des
obligations fiscales;*
18) «investisseur professionnel»: un client qui remplit les critères prévus à l’annexe II de la directive
2014/65/UE;
20) «intermédiaire d’assurance»: un intermédiaire d’assurance au sens de l’article 2, paragraphe 1, point 3),
de la directive (UE) 2016/97;
21) «conseil en assurance»: un conseil au sens de l’article 2, paragraphe 1, point 15), de la directive (UE)
2016/97;
22) «risque en matière de durabilité»: un événement ou une situation dans le domaine environnemental, social
ou de la gouvernance qui, s’il survient, pourrait avoir une incidence négative importante, réelle ou potentielle,
sur la valeur de l’investissement;
24) «facteurs de durabilité»: des questions environnementales, sociales et de personnel, le respect des droits
de l’homme et la lutte contre la corruption et les actes de corruption.
RÈGLEMENT (UE) 2019/2088 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 27 novembre
2019 (dit SFDR) sur la publication d’informations en matière de durabilité dans le secteur des services
financiers, article 2 Définitions
*Considérant 19 :
Les obligations d’information prévues par le présent règlement complètent les règles concernant la
publication d’informations en matière de durabilité fixées dans le règlement (UE) 2019/2088 du Parlement
européen et du Conseil. En vue d’accroître la transparence et afin que les acteurs des marchés financiers
donnent aux investisseurs finaux un point de comparaison objectif en ce qui concerne la part des
investissements qui financent des activités économiques durables sur le plan environnemental, le présent
règlement complète les règles sur la transparence dans les informations précontractuelles publiées et dans les
rapports périodiques fixées dans le règlement (UE) 2019/2088. La définition de l’«investissement durable»
qui figure dans le règlement (UE) 2019/2088 inclut les investissements dans des activités économiques qui
contribuent à un objectif environnemental, lequel devrait notamment comprendre des investissements dans
des «activités économiques durables sur le plan environnemental» au sens du présent règlement. De plus, le
règlement (UE) 2019/2088 ne considère un investissement comme étant un investissement durable que s’il
ne cause pas de préjudice important à l’un quelconque des objectifs environnementaux ou sociaux tels qu’ils
sont énoncés dans ledit règlement.
- de collecter les données reçues des autres États (États-Unis, et pays de l'Union Européenne concernés par
les conventions bilatérales signées par la France) ;
- de collecter, conserver et transmettre les informations relatives à chaque compte déclarable identifié
(identité du titulaire, identification du compte, solde et valeur des comptes, montant brut des sommes versées
et leur nature, comptes soldés ou transférés) conformément au décret n° 2015-907 du 23 juillet 2015 relatif
aux modalités de collecte et de transmission des informations par les institutions financières en application
de l’accord FATCA (cf. n° 9383-3) ,
- de collecter, conserver et transmettre dans le cadre des échanges automatiques avec les États et territoires
donnant lieu à transmission d'informations mentionnés à l'article 2 de l'arrêté du 9 décembre 2016, les
données à caractère personnel traitées :
- les données d'identification mentionnées à l'article 55 du décret n° 2016-1683 du 5 décembre 2016, que les
institutions financières déclarent à l'administration fiscale ;
EBA :
Acronyme d’European Banking Authority (ABE en français)
ÉCHANGE AUTOMATIQUE :
«échange automatique»:
a) aux fins de l'article 8, paragraphe 1, et des articles 8 bis, 8 bis bis et 8 bis ter, la communication
systématique à un autre État membre, sans demande préalable, d'informations prédéfinies, à intervalles
réguliers préalablement fixés. Aux fins de l'article 8, paragraphe 1, les informations disponibles concernent
des informations figurant dans les dossiers fiscaux de l'État membre qui communique les informations et
pouvant être consultées conformément aux procédures de collecte et de traitement des informations
applicables dans cet État membre;
b) aux fins de l'article 8, paragraphe 3 bis, la communication systématique, sans demande préalable, à
intervalles réguliers préalablement fixés, d'informations prédéfinies concernant des personnes résidant dans
d'autres États membres à l'État membre de résidence concerné;
ÉCHANGE PHYSIQUE :
Une transaction sur un contrat dérivé ou un autre instrument financier subordonné à l'exécution simultanée
d'une quantité équivalente d'un actif physique sous-jacent;
RÈGLEMENT 600/2014 MIFIR, (article 2, paragraphe 1, point 48)
Éléments de fonds propres additionnels de catégorie 1 d'entités relevant du secteur de l'assurance : les
éléments de fonds propres de base d'entreprises soumises aux exigences de la directive 2009/138/CE, lorsque
ces éléments sont classés au niveau 1, au sens de la directive 2009/138/CE, conformément à l'article 94,
paragraphe 1, de ladite directive, et que l'inclusion de ces éléments est limitée par des actes délégués adoptés
conformément à l'article 99 de ladite directive;
RÈGLEMENT 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 103)
Éléments de fonds propres de catégorie 2 d'entités relevant du secteur de l'assurance : les éléments de fonds
propres de base d'entreprises soumises aux exigences de la directive 2009/138/CE, lorsque ces éléments sont
classés au niveau 2, au sens de la directive 2009/138/CE, conformément à l'article 94, paragraphe 2, de ladite
directive;
RÈGLEMENT 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 104)
Éléments de fonds propres de catégorie 3 d'entités relevant du secteur de l'assurance : les éléments de fonds
propres de base d'entreprises soumises aux exigences de la directive 2009/138/CE, lorsque ces éléments sont
classés au niveau 3, au sens de la directive 2009/138/CE, conformément à l'article 94, paragraphe 3, de ladite
directive;
RÈGLEMENT 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 105)
ÉMETTEUR (issuer) :
Une société qui a son siège statutaire dans un État membre et dont les actions sont admises à la négociation
sur un marché réglementé situé ou opérant sur le territoire d'un État membre, ou un tiers désigné par une telle
société aux fins de l'exécution des tâches prévues dans le présent règlement;
RÈGLEMENT D'EXÉCUTION 2018/1212 DE LA COMMISSION FIXANT DES EXIGENCES
MINIMALES POUR LA MISE EN OEUVRE DE LA DIRECTIVE 2007/36/CE (ACTIONNAIRES)
(article 1er, 1)
Une entité juridique de droit public ou privé qui émet ou propose d’émettre des instruments financiers,
l’émetteur étant, en cas de certificats représentatifs de certains instruments financiers, celui qui émet
l’instrument financier représenté;
RÈGLEMENT (UE) 596/2014 SUR LES ABUS DE MARCHÉ, (article 3, paragraphe 1, point 21)
Au sens de la présente section, un émetteur est une personne ou une entité dont les titres financiers sont admis
aux négociations sur un marché réglementé ou dont les titres financiers, admis ou non aux négociations, sont
représentés par des certificats admis aux négociations sur un marché réglementé.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre IV Les marchés, Titre V La protection des investisseurs,
Chapitre Ier La transparence des marchés, Section 1 Les obligations d'information relative aux
comptes, (article L451-1-1)
Un émetteur au sens de l’article 2, paragraphe 1, point d), de la directive 2004/109/CE (une entité juridique
régie par le droit privé ou public, y compris un État, dont les valeurs mobilières sont admises à la négociation
sur un marché réglementé, l'émetteur étant, dans le cas de certificats représentatifs de valeurs mobilières,
l'émetteur des valeurs mobilières représentées), qui a son siège statutaire dans l’Union et dont les actions sont
admises à la négociation sur un marché réglementé au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 14), de la
directive 2004/39 MIF 1 ( suite à l’abrogation de cette directive l’article 4, paragraphe 1, point 21)
correspondant de la directive 2014/65 MIF2) ;
DIRECTIVE 2011/61 SUR LES GESTIONNAIRES DE FIA, (article 4, paragraphe 1, point t)
Une entité qui émet des valeurs mobilières et, le cas échéant, d'autres instruments financiers;
RÈGLEMENT 1287/2006 portant mesures d'exécution de la directive 2004/39/CE MIF 1 (suite à
l’abrogation de cette directive, la directive 2014/65/MIF2) en ce qui concerne les obligations des
entreprises d'investissement en matière d'enregistrement, le compte rendu des transactions, la
transparence du marché, l'admission des instruments financiers à la négociation et la définition de
termes aux fins de ladite directive, (article 2, point 2)
ÉMETTEUR DE CRYPTO-ACTIFS :
(6) «émetteur de crypto-actifs»: une personne morale qui offre au public tout type de crypto-actifs ou
demande l’admission de ces crypto-actifs sur une plate-forme de négociation de crypto-actifs;
PROPOSITION DE RÈGLEMENT (DIT RÈGLEMENT MICA) DU PARLEMENT EUROPÉEN ET
DU CONSEIL SUR LES MARCHÉS DE CRYPTO-ACTIFS, ET MODIFIANT LA DIRECTIVE
(UE) 2019/1937 DU 24 SEPTEMBRE 2020, titre I Objet, champ d’application et définitions, article 3
Définitions
(44) «émetteur de crypto-actifs»: un émetteur de crypto-actifs au sens de l’article 3, de la proposition de
règlement MICA
PROPOSITION DE RÈGLEMENT (DIT RÈGLEMENT DORA) DU PARLEMENT EUROPÉEN
ET DU CONSEIL SUR LA RÉSILIENCE OPÉRATIONNELLE NUMÉRIQUE DU SECTEUR
FINANCIER ET MODIFIANT LES RÈGLEMENTS (CE) Nº 1060/2009, (UE) Nº 648/2012, (UE) Nº
600/2014 ET (UE) Nº 909/2014 DU 24 SEPTEMBRE 2020, Chapitre I Dispositions générales, article 3
Définitions
ÉMETTEUR DE JETONS :
(45) «émetteur de jetons se référant à un ou des actifs»: un émetteur de jetons se référant à un ou des actifs
au sens de l’article 3 de la proposition de règlement MICA;
PROPOSITION DE RÈGLEMENT (DIT RÈGLEMENT DORA) DU PARLEMENT EUROPÉEN
ET DU CONSEIL SUR LA RÉSILIENCE OPÉRATIONNELLE NUMÉRIQUE DU SECTEUR
FINANCIER ET MODIFIANT LES RÈGLEMENTS (CE) Nº 1060/2009, (UE) Nº 648/2012, (UE) Nº
600/2014 ET (UE) Nº 909/2014 DU 24 SEPTEMBRE 2020, Chapitre I Dispositions générales, article 3
Définitions
i) l’Union;
ii) ii) un État membre, y compris un service administratif, une agence ou une entité ad hoc de l’État
membre;
iii) dans le cas d’un État membre fédéral, une entité fédérée;
iv) une entité ad hoc pour plusieurs États membres;
v) une institution financière internationale établie par au moins deux États membres qui a pour finalité
de mobiliser des fonds et d’apporter une aide financière à ceux de ses membres qui connaissent des
difficultés financières graves ou risquent d’y être exposés; ou
vi) la Banque européenne d’investissement
DIRECTIVE MIF 2 2014/65 article 4, paragraphe 1, point 60)
i) l’Union;
ii) ii) un État membre, y compris un service administratif, une agence ou un véhicule de titrisation de
l’État membre;
iii) dans le cas d’un État membre fédéral, une entité fédérée;
iv) un véhicule de titrisation pour plusieurs États membres;
v) une institution financière internationale établie par au moins deux États membres qui a pour finalité
de mobiliser des fonds et d’apporter une aide financière à ceux de ses membres qui connaissent des
difficultés financières graves ou risquent d’y être exposés; ou
vi) la Banque européenne d’investissement;
RÈGLEMENT 236/2012 VENTES À DÉCOUVERT, article 2, paragraphe 1, point d)
Émetteur supranational : un émetteur au sens de l'article 2, paragraphe 1, point d) i), iv),v) ou vi) du règlement
(UE) n° 236/2012
RÈGLEMENT DÉLÉGUÉ (UE) 918/2012 DE LA COMMISSION COMPLÉTANT LE
RÈGLEMENT 236/2012 VENTES À DÉCOUVERT
ENGAGEMENT GARANTI :
Un engagement ou un élément de passif pour lequel le droit au paiement du créancier ou toute autre forme
d’exécution est garanti par un droit, un gage, un privilège ou un dispositif constitutif de sûretés, y compris
les engagements ou passifs qui résultent d’opérations de pension et d’autres dispositifs constitutifs de sûretés
avec transfert de propriété;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 67)
Cette expression désigne un engagement ou un élément de passif pour lequel le droit au paiement du créancier
ou toute autre forme d'exécution est garanti par un droit, un gage, un privilège ou un dispositif constitutif de
sûretés, y compris les engagements ou passifs qui résultent d'opérations de pension et d'autres dispositifs
constitutifs de sûretés avec transfert de propriété portant sur les biens de la personne concernée;
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre VI Les
institutions en matière bancaire et financière, Titre 1er Les institutions compétentes en matière de
réglementation et de contrôle, Chapitre III Dispositions spécifiques aux établissements de crédit,
sociétés de financement, entreprises d'investissement, établissements de monnaie électronique et
établissements de paiement, Section 4 Mesures de prévention et de gestion des crises bancaires, Sous-
section 1 Dispositions générales, (article L613-34-1, 10°) Cette définition s'applique dans les sections 4
et 5 (Mise en oeuvre du fonds de garantie des dépôts et de résolution) dudit chapitre
ENGAGEMENTS ÉLIGIBLES :
Les engagements ou éléments de passif et les instruments de capital qui ne sont pas des instruments de fonds
propres de base de catégorie 1, des instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 ou de catégorie
2 d’un établissement ou d’une entité visé à l’article 1er, paragraphe 1, point b), c) ou d), qui ne sont pas
exclus du champ d’application de l’instrument de renflouement interne en vertu de l’article 44, paragraphe
2;
Cette expression désigne les engagements ou les éléments de passif et les instruments de capital d'une
personne mentionnée au I de l'article L. 613-34 qui ne sont pas exclus du champ d'application du
renflouement interne en application du I de l'article L. 613-55-1 et qui ne sont pas :
a) un établissement;
b) un établissement financier;
c) une entreprise de services auxiliaires figurant dans la situation financière consolidée d'un
établissement;
d) une entreprise d'assurance;
e) une entreprise d'assurance d'un pays tiers;
f) une entreprise de réassurance;
g) une entreprise de réassurance d'un pays tiers;
h) une société holding d'assurance au sens de l'article 212, paragraphe 1, point f) de la directive
2009/138/CE;
Une entité du secteur financier au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 27) du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, 5article 3, paragraphe 1, point 23)
ENTITÉ RÉCEPTRICE :
L’entité à laquelle sont transférés des actions, d’autres titres de propriété, des instruments de dette, des actifs,
des droits ou des engagements d’un établissement soumis à une procédure de résolution, ou toute
combinaison de ces instruments;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 80)
ENTITÉ RÉGLEMENTÉE :
Un établissement de crédit, une entreprise d’assurance, une entreprise de réassurance, une entreprise
d’investissement, une société de gestion de portefeuille ou un gestionnaire de fonds d’investissement
alternatifs;
DIRECTIVE 2002/87 RELATIVE À LA SURVEILLANCE COMPLÉMENTAIRE DES EC, EA, EI
APPARTENANT À UN CONGLOMÉRAT FINANCIER, (article 2, point 4)
Pour l'application de la surveillance complémentaire prévue au chapitre III du titre III du livre VI, on entend
par entité réglementée :
b) Une entreprise mentionnée à l'article L. 310-1 du code des assurances, une mutuelle ou une union
régie par le livre II du code de la mutualité ou une institution de prévoyance ou une union régie par
le titre III du livre IX du code de la sécurité sociale, ou une entreprise ayant son siège social dans un
autre État membre de l'Union européenne, dans un autre État partie à l'accord sur l'Espace
économique européen ou en dehors de l'Espace économique européen et qui, si son siège social était
situé en France, serait tenue d'obtenir un agrément conformément à l'article L. 321-1 du code des
c) Une entreprise mentionnée au 1° du III de l'article L. 310-1-1 du code des assurances, une mutuelle
ou une union mentionnée au II de l'article L. 111-1-1 du code de la mutualité ou une institution de
prévoyance ou une union mentionnée au II de l'article L. 931-1-1 du code de la sécurité sociale, un
véhicule de titrisation mentionné à l'article L. 310-1-2 du code des assurances, ou une entreprise
ayant son siège social dans un autre État membre de l'Union européenne, dans un autre État partie à
l'accord sur l'Espace économique européen ou en dehors de l'Espace économique européen et qui, si
son siège social était situé en France, serait tenue d'obtenir un agrément conformément à l'article L.
321-1-1 du code des assurances, à l'article L. 931-4-1 du code de la sécurité sociale ou à l'article L.
211-8-1 du code de la mutualité ;
d) Une entreprise d'investissement mentionnée à l'article L. 531-4, une société de gestion de portefeuille
ou une entreprise ayant son siège social dans un autre État membre de l'Union européenne, dans un
autre État partie à l'accord sur l'Espace économique européen ou en dehors de l'Espace économique
européen et qui, si son siège social était situé en France, serait tenue d'obtenir un agrément
conformément à l'article L. 532-1 ou à l'article L. 532-9 ;
a) régies par le droit d'un État membre et dont les valeurs mobilières sont admises à la négociation sur
un marché réglementé d'un État membre au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 14), de la directive
2004/39 MIF 1 (suite à l’abrogation de cette directive l’article 4, paragraphe 1, point 21)
correspondant de la directive 2014/6) ;
b) des établissements de crédit définis à l'article 4, point 1), de la directive 2006/48/CE (suite à
l'abrogation de cette directive, l'article 4 paragraphe 1 point 1 correspondant du règlement 575/2013
concernant les exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux entreprises
d'investissement et modifiant le règlement (UE) no 648/2012) concernant l'accès à l'activité des
établissements de crédit et son exercice, autres que ceux visés à l'article 2 de ladite directive (suite à
l'abrogation de cette directive, l'article 2 paragraphe 5 correspondant de la directive 2013/36
concernant l'accès à l'activité des établissements de crédit et la surveillance prudentielle des
établissements de crédit et des entreprises d'investissement, modifiant la directive 2002/87/CE et
abrogeant les directives 2006/48/CE et 2006/49/CE);
ENTREPRISE ASSOCIÉE :
Une entreprise dans laquelle une autre entreprise détient une participation et dont la gestion et la politique
financière sont notablement influencées par cette autre entreprise. Une entreprise est réputée exercer une
influence notable sur une autre entreprise lorsqu'elle possède 20 % ou plus des droits de vote des actionnaires
ou associés de cette autre entreprise;
DIRECTIVE 2013/34 RELATIVE AUX ÉTATS FINANCIERS, (article 2, point 13)
Une entreprise d'assurance au sens de l'article 13, point 1), de la directive 2009/138/CE du Parlement
européen et du Conseil du 25 novembre 2009 sur l'accès aux activités de l'assurance et de la réassurance et
leur exercice (solvabilité II)
RÈGLEMENT (UE) N° 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 5)
Une entreprise d'assurance au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 5) du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 5)
Une entreprise d’assurance au sens de l’article 13, points 1), 2) ou 3), de la directive 2009/138/CE;
DIRECTIVE 2002/87 RELATIVE À LA SURVEILLANCE COMPLÉMENTAIRE DES EC, EA, EI
APPARTENANT À UN CONGLOMÉRAT FINANCIER, article 2, point 2)
Entreprise d'assurance d'un pays tiers (third-country insurance undertaking) : une entreprise d'assurance d'un
pays tiers au sens de l'article 13, point 3), de la directive 2009/138/CE (solvency 2);
RÈGLEMENT 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 23)
Voir DURABILITÉ (Définitions liées au concept de durabilité dans le secteur des services financiers),
point 2) ENTREPRISE D’ASSURANCE.
ENTREPRISE DE MARCHÉ :
Un marché réglementé est géré par une entreprise de marché. Celle-ci a la forme d'une société commerciale.
Lorsque l'entreprise de marché gère un marché réglementé, son siège social et sa direction effective sont
établis sur le territoire de la France métropolitaine ou des départements d'outre-mer ou du Département de
Mayotte ou de Saint-Martin. L'entreprise de marché doit satisfaire à tout moment aux dispositions législatives
et réglementaires qui lui sont applicables.
L'entreprise de marché effectue les actes afférents à l'organisation et l'exploitation de chaque marché
réglementé qu'elle gère. Elle veille à ce que chaque marché réglementé qu'elle gère remplisse en permanence
les exigences qui lui sont applicables.
Une entreprise de pays tiers au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 57), de la directive 2014/65/MIF2;
RÈGLEMENT 600/2014 MIFIR, article 2, paragraphe 1, point 42
Une entreprise de réassurance au sens de l'article 13, point 4), de la directive 2009/138/CE;
RÈGLEMENT 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 6)
Une entreprise de réassurance au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 6) du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 6)
Une entreprise de réassurance au sens de l’article 13, points 4), 5) ou 6), de la directive 2009/138/CE ou un
véhicule de titrisation, au sens de l’article 13, point 26), de la directive 2009/138/CE;
DIRECTIVE 2002/87 RELATIVE À LA SURVEILLANCE COMPLÉMENTAIRE DES EC, EA, EI
APPARTENANT À UN CONGLOMÉRAT FINANCIER, (article 2, point 6)
Entreprise de réassurance d'un pays tiers : une entreprise de réassurance d'un pays tiers au sens de l'article
13, point 6), de la directive 2009/138/CE;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 24
Une entreprise de services auxiliaires au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 18) du règlement (UE) no
575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 17)
Une entreprise dont l'activité principale consiste à posséder ou à gérer des biens, à gérer des services de
traitement de données, ou à une activité similaire, accessoire à l'activité principale d'un ou de plusieurs
établissements de crédit;
RÈGLEMENT 648/2012 EMIR, (article 2, point 19)
Une entreprise dont l’activité principale consiste en la détention ou la gestion d’immeubles, en la gestion de
services informatiques ou en une activité similaire ayant un caractère auxiliaire par rapport à l’activité principale
d’une ou de plusieurs entreprises d’investissement;
Règlement 2019/2033 du Parlement Européen et du Conseil du 27 novembre 2019 concernant les
exigences prudentielles applicables aux entreprises d’investissement et modifiant les règlements
1093/2010, 575/2013, 600/2014 et 806/2014, titre Ier Objet, champ d’application et définitions, article 4
Définitions, point 1)
Toute personne morale (legal person) dont l’occupation ou l’activité habituelle consiste à fournir un ou
plusieurs services d’investissement (investment services) à des tiers et/ou à exercer une ou plusieurs activités
d’investissement à titre professionnel.
Les États membres peuvent inclure dans la définition des entreprises d’investissement des entreprises qui ne
sont pas des personnes morales, sous réserve:
a) que leur statut juridique assure aux intérêts des tiers un niveau de protection équivalent à celui
offert par une personne morale (legal person); et
b) qu’elles fassent l’objet d’une surveillance prudentielle équivalente (equivalent prudential
supervision) et adaptée à leur forme juridique.
Toutefois, lorsqu’elle fournit des services impliquant la détention de fonds ou de valeurs mobilières
(transferable securities) appartenant à un tiers, cette personne physique (natural person) ne peut être
considérée comme une entreprise d’investissement aux fins de la présente directive et du règlement (UE) no
600/2014 que si, sans préjudice des autres exigences fixées dans la présente directive, dans le règlement (UE)
no 600/2014 et dans la directive 2013/36/UE, cette personne remplit les conditions suivantes:
a) les droits de propriété (ownership rights) des tiers sur les instruments et les fonds doivent être
sauvegardés (safeguarded), spécialement en cas d’insolvabilité de l’entreprise ou de ses propriétaires,
de saisie, de compensation ou de toute autre action intentée par les créanciers de l’entreprise ou de
ses propriétaires;
c) les comptes annuels de l’entreprise doivent être contrôlés (audited) par une ou plusieurs personnes
habilitées, en vertu du droit national, au contrôle des comptes;
d) lorsque l’entreprise n’a qu’un seul propriétaire, cette personne doit prendre des dispositions pour
assurer la protection des investisseurs en cas de cessation d’activité en raison du décès de son
propriétaire, de son incapacité ou de toute autre situation similaire;
DIRECTIVE MIF 2 2014/65 (article 4, paragraphe 1, point 1)
Une entreprise d’investissement au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 1), de la directive 2014/65/MIF2;
RÈGLEMENT 600/2014 MIFIR, (article 2, paragraphe 1, point 1)
Une entreprise d'investissement telle qu'elle est définie à l'article 4, paragraphe 1, point 1), de la directive
2014/65/MIF2
RÈGLEMENT (UE) 596/2014 SUR LES ABUS DE MARCHÉ, (article 3, paragraphe 1, point 2)
Une entreprise d’investissement au sens de l’article 4, paragraphe 1, de la directive 2004/39 MIF 1 (suite à
l’abrogation de cette directive l’article 4, paragraphe 1, correspondant de la directive 2014/65/MIF2), y
compris les entreprises visées à l’article 3, paragraphe 1, point d) c’est à dire les «entreprises d'investissement
reconnues de pays tiers» de la directive 2006/49 sur l’adéquation des fonds propres des entreprises
d’investissement et des établissements de crédit (suite à l’abrogation de cette directive, l’article 4
paragraphe 1 point 25 du règlement 575/2013 concernant les exigences prudentielles applicables aux
établissements de crédit et aux entreprises d'investissement et modifiant le règlement (UE) no 648/2012)
ou une entreprise dont le siège statutaire est établi dans un pays tiers et qui nécessiterait un agrément
conformément à la directive 2004/39 MIF 1 (suite à l’abrogation de cette directive, la directive
2014/65/MIF2) si son siège statutaire était dans l’Union;
DIRECTIVE 2002/87 RELATIVE À LA SURVEILLANCE COMPLÉMENTAIRE DES EC, EA, EI
APPARTENANT À UN CONGLOMÉRAT FINANCIER, (article 2, point 3)
Une personne au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 1), de la directive 2004/39 MIF 1 (suite à l’abrogation
de cette directive l’article 4, paragraphe 1, point 1) correspondant de la directive 2014/65 MIF2) qui est
soumise aux exigences imposées par ladite directive, à l'exclusion :
Une entreprise d'investissement au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 2) du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 2)
ENTREPRISE D’INVESTISSEMENT :
Voir également DÉFINITIONS LIÉES AU CONCEPT DE DURABILITÉ DANS LE SECTEUR DES
SERVICES FINANCIERS, point 5.
Le ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance a présenté une ordonnance portant transposition de
la directive (UE) 2019/2034 du Parlement européen et du Conseil du 27 novembre 2019 concernant la
surveillance prudentielle des entreprises d’investissement. L’ordonnance introduit pour les entreprises
d’investissement un cadre de supervision désormais distinct de celui des banques (établissements de crédit),
plus adapté aux activités, très variées et hétérogènes, de ces entreprises. La réforme, applicable à compter du
26 juin, introduit quatre catégories d’entreprises d’investissement en fonction de la taille et des activités de
celles-ci. D’une part, les plus grandes entreprises d’investissement, dites de classe 1 ou de classe 1 bis, restent
soumises au régime bancaire en raison des risques auxquels elles sont exposées. En particulier, les plus
grandes d’entre elles, relevant de la classe 1, seront dorénavant requalifiées en établissement de crédit et
susceptibles d’être supervisées directement par la Banque centrale européenne (BCE). D’autre part, les
entreprises d’investissement, de taille plus modeste ou n’exposant pas leur bilan à des risques similaires à
ceux des banques, dites entreprises de classe 2 et 3, seront désormais assujetties au nouveau régime prudentiel
transposé par la présente ordonnance, et complété par le règlement européen (UE) 2019/2033 du Parlement
européen et du Conseil du 27 novembre 2019, qui est d’application directe. En assujettissant chaque
entreprise d’investissement à des règles proportionnées à son profil, tout en préservant autant que possible la
continuité juridique et opérationnelle, cette réforme contribue à la politique d’attractivité de la Place de Paris,
dans le plein respect de nos engagements européens, afin de développer un écosystème financier bien
supervisé et compétitif.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU CONSEIL DES MINISTRES DU 23 JUIN 2021 RELATIF À
L’ORDONNANCE 2021-796 DU 23 JUIN 2021 PORTANT TRANSPOSITION DE LA DIRECTIVE
2019/2034 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL DU 27 NOVEMBRE 2019
CONCERNANT LA SURVEILLANCE PRUDENTIELLE DES ENTREPRISES
D'INVESTISSEMENT
Les entreprises d'investissement sont des personnes morales, autres que les sociétés de gestion de portefeuille
et les établissements de crédit, qui sont agréées pour fournir à titre de profession habituelle des services
d'investissement mentionnés à l'article L. 321-1.
Les entreprises d'investissement définies au précédent alinéa peuvent être :
1° Une entreprise d'investissement de classe 1 bis, agréée pour fournir à titre de profession habituelle l'un
quelconque des services d'investissement mentionnés aux 3,6-1 ou 6-2 de l'article L. 321-1, qui n'est pas un
négociant en matières premières et quotas d'émission défini au point 150 du paragraphe 1 de l'article 4 du
règlement (UE) n° 575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013, ni une entreprise
d'assurance ou un organisme de placement collectif et qui remplit l'une des conditions suivantes :
a) La valeur totale de ses actifs consolidés atteint ou dépasse 15 milliards d'euros, calculée comme
étant la moyenne des douze derniers mois, en excluant la valeur des actifs individuels de toute filiale établie
en dehors de l'Union européenne qui exerce l'un quelconque des services d'investissement mentionnés aux
3,6-1 ou 6-2 de l'article L. 321-1 ;
b) La valeur totale de ses actifs consolidés est inférieure à 15 milliards d'euros et elle fait partie d'un
groupe dans lequel la valeur totale des actifs consolidés de toutes les entreprises du groupe, qui chacune prise
individuellement a un actif total inférieur à 15 milliards d'euros, et qui exercent l'un quelconque des services
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER Livre V Les prestataires de service, Titre III Les prestataires
de services d’investissement Chapitre Ier Définitions, Section 2 Dispositions relatives aux entreprises
d'investissement, (article L531-4)
1. Les entreprises d’investissement sont réputées être des petites entreprises d’investissement non
interconnectées aux fins du présent règlement si elles remplissent l’ensemble des conditions suivantes:
a) les AUM mesurés conformément à l’article 17 sont inférieurs à 1,2 milliard d’euros;
h) le total des éléments au bilan et hors bilan de l’entreprise d’investissement est inférieur à 100 millions
d’euros;
Par dérogation aux dispositions du titre II, aux fins du premier alinéa, points a), b), c), e), f) dans la mesure
où ledit point concerne le NPR, et g), les valeurs de fin de journée s’appliquent.
Aux fins du premier alinéa, point f), dans la mesure où ledit point concerne la CMG, les valeurs
intrajournalières s’appliquent.
Aux fins du premier alinéa, point d), du présent paragraphe, et sans préjudice de l’article 16, paragraphe 9,
de la directive 2014/65/UE et des articles 2 et 4 de la directive déléguée (UE) 2017/593, les valeurs
intrajournalières s’appliquent, sauf s’il y a eu une erreur d’enregistrement ou de rapprochement de comptes
indiquant à tort qu’une entreprise d’investissement a dépassé le seuil égal à zéro visé au premier alinéa, point
d), du présent paragraphe, et qui est résolue avant la fin du jour ouvrable. L’entreprise d’investissement
notifie sans retard à l’autorité compétente l’erreur, les raisons pour lesquelles elle est survenue et la manière
dont elle a été corrigée.
Aux fins du premier alinéa, points h) et i), les niveaux à la fin du dernier exercice financier pour lequel les
comptes ont été finalisés et approuvés par l’organe de direction s’appliquent. Si les comptes n’ont pas été
finalisés et approuvés dans les six mois suivant la clôture du dernier exercice financier, l’entreprise
d’investissement utilise des comptes provisoires.
Les entreprises d’investissement peuvent mesurer les valeurs visées au premier alinéa, points a) et b), en
utilisant les méthodes prévues au titre II, la mesure devant toutefois couvrir une période de douze mois, sans
l’exclusion des trois valeurs mensuelles les plus récentes. Les entreprises d’investissement qui optent pour
cette méthode de mesure en informent l’autorité compétente en conséquence et appliquent la méthode choisie
pendant une période continue d’au moins douze mois consécutifs.
2. Les conditions énoncées au paragraphe 1, points a), b), h) et i), s’appliquent sur une base cumulée pour
toutes les entreprises d’investissement qui font partie d’un groupe. Aux fins de la mesure de la recette brute
totale annuelle visée au paragraphe 1, point i), ces entreprises d’investissement peuvent exclure toute double
comptabilisation pouvant survenir en ce qui concerne les recettes brutes générées au sein du groupe.
Les conditions énoncées au paragraphe 1, points c) à g), s’appliquent à chaque entreprise d’investissement
sur base individuelle.
3. Lorsqu’une entreprise d’investissement ne remplit plus l’ensemble des conditions énoncées au paragraphe
1, elle cesse d’être considérée comme une petite entreprise d’investissement non interconnectée, et ce avec
effet immédiat.
Par dérogation au premier alinéa, lorsqu’une entreprise d’investissement ne remplit plus les conditions
énoncées au paragraphe 1, point a), b), h) ou i), mais continue à remplir celles énoncées audit paragraphe,
points c) à g), elle cesse d’être considérée comme une petite entreprise d’investissement non interconnectée
à l’issue d’un délai de trois mois à compter de la date à laquelle le seuil a été dépassé. L’entreprise
d’investissement notifie à l’autorité compétente, sans retard injustifié, tout dépassement de seuil.
4. Lorsqu’une entreprise d’investissement qui ne remplissait pas l’ensemble des conditions énoncées au
paragraphe 1 les remplit ultérieurement, elle n’est considérée comme une petite entreprise d’investissement
non interconnectée qu’à l’issue d’un délai de six mois à compter de la date à laquelle ces conditions sont
remplies, pour autant qu’aucun dépassement de seuil ne soit intervenu au cours de cette période et que
l’entreprise d’investissement ait informé en conséquence et sans retard l’autorité compétente.
a) les entreprises dont l'objet unique est de placer leurs fonds dans diverses valeurs mobilières, immobilières
et d'autres actifs dans le seul but de répartir les risques d'investissement et de faire bénéficier leurs
actionnaires des résultats de la gestion de leurs avoirs;
b) les entreprises associées aux entreprises d'investissement à capital fixe si l'objet unique de ces entreprises
liées est d'acquérir des actions entièrement libérées émises par ces entreprises d'investissement, sans
préjudice de l'article 22, paragraphe 1, point h), de la directive 2012/30/UE;
DIRECTIVE 2013/34 RELATIVE AUX ÉTATS FINANCIERS, (article 2, point 14)
Entreprise d'investissement reconnue de pays tiers (recognised third-country investment firm) : une entreprise
qui satisfait toutes les conditions suivantes:
a) si elle était établie dans l'Union, elle aurait été couverte par la définition de l'entreprise
d'investissement;
b) elle est agréée dans un pays tiers;
c) elle est soumise et satisfait à des règles prudentielles considérées par les autorités compétentes
comme étant au moins aussi strictes que celles prévues par le présent règlement ou par la directive
2013/36/UE;
RÈGLEMENT (UE) N° 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, article 4,
paragraphe 1, point 25)
(L’article 6 modifié par l’article 4 de l’arrêté du 23 décembre 2020 devient en application du même article
l’article 7)
2) «société de gestion de portefeuille»: une société de gestion de portefeuille au sens de l’article 4, paragraphe
1, point 19), du règlement (UE) no 575/2013;
3) «membre compensateur»: une entreprise établie dans un État membre qui répond à la définition de l’article
2, point 14), du règlement (UE) no 648/2012 du Parlement européen et du Conseil ( 1 );
4) «client»: un client au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 9), de la directive 2014/65/UE, excepté qu’aux
fins de la quatrième partie du présent règlement, on entend par «client» toute contrepartie de l’entreprise
d’investissement;
6) «instruments dérivés sur matières premières»: des instruments dérivés sur matières premières au sens de
l’article 2, paragraphe 1, point 30, du règlement (UE) no 600/2014;
7) «autorité compétente»: une autorité compétente au sens de l’article 3, paragraphe 1, point 5), de la directive
(UE) 2019/2034;
9) «négociation pour compte propre»: la négociation pour compte propre au sens de l’article 4, paragraphe
1, point 6), de la directive 2014/65/UE;
10) «instruments dérivés»: des instruments dérivés au sens de l’article 2, paragraphe 1, point 29, du règlement
(UE) no 600/2014;
11) «situation consolidée»: la situation qui résulte de l’application des exigences du présent règlement
conformément à l’article 7 à une entreprise d’investissement mère dans l’Union, une compagnie holding
d’investissement mère dans l’Union ou une compagnie financière holding mixte mère dans l’Union comme
si cette entreprise formait, avec toutes les entreprises d’investissement, les établissements financiers, les
entreprises de services auxiliaires et les agents liés du groupe d’entreprises d’investissement, une entreprise
d’investissement unique; aux fins de la présente définition, les termes «entreprise d’investissement»,
«établissement financier», «entreprise de services auxiliaires» et «agent lié» s’appliquent aussi aux
entreprises établies dans des pays tiers qui, si elles étaient établies dans l’Union, correspondraient aux
définitions de ces termes;
13) «exécution d’ordres pour le compte de clients»: l’exécution d’ordres pour le compte de clients au sens
de l’article 4, paragraphe 1, point 5), de la directive 2014/65/UE;
14) «établissement financier»: une entreprise, autre qu’un établissement de crédit ou une entreprise
d’investissement, et autre qu’une compagnie holding purement industrielle, dont l’activité principale consiste
à prendre des participations ou à exercer une ou plusieurs des activités visées aux points 2 à 12 et au point
15 de la liste figurant à l’annexe I de la directive 2013/36/UE, en ce compris une compagnie financière
holding, une compagnie financière holding mixte, une compagnie holding d’investissement, un établissement
de paiement au sens de la directive (UE) 2015/2366 du Parlement européen et du Conseil ( 2 ), et une société
de gestion de portefeuille, mais à l’exclusion des sociétés holding d’assurance et des sociétés holding mixtes
d’assurance au sens de l’article 212, paragraphe 1, point g), de la directive 2009/138/CE du Parlement
européen et du Conseil ( 3 );
15) «instrument financier»: un instrument financier au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 15), de la
directive 2014/65/UE;
16) «compagnie financière holding»: une compagnie financière holding au sens de l’article 4, paragraphe 1,
point 20), du règlement (UE) no 575/2013;
18) «capital initial»: le capital initial au sens de l’article 3, paragraphe 1, point 18), de la directive (UE)
2019/2034;
19) «groupe de clients liés»: un groupe de clients liés au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 39), du
règlement (UE) no 575/2013;
20) «conseil en investissement»: le conseil en investissement au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 4),
de la directive 2014/65/UE;
22) «entreprise d’investissement»: une entreprise d’investissement au sens de l’article 4, paragraphe 1, point
1), de la directive 2014/65/UE;
23) «compagnie holding d’investissement»: un établissement financier dont les filiales sont exclusivement
ou principalement des entreprises d’investissement ou des établissements financiers, l’une de ces filiales au
moins étant une entreprise d’investissement, et qui n’est pas une compagnie financière holding au sens de
l’article 4, paragraphe 1, point 20), du règlement (UE) no 575/2013;
24) «services et activités d’investissement»: des services et activités d’investissement au sens de l’article 4,
paragraphe 1, point 2), de la directive 2014/65/UE;
25) «groupe d’entreprises d’investissement»: un groupe d’entreprises composé d’une entreprise mère et de
ses filiales ou d’entreprises qui remplissent les conditions énoncées à l’article 22 de la directive 2013/34/UE
du Parlement européen et du Conseil ( 4 ), dont l’une au moins est une entreprise d’investissement et qui ne
comprend pas d’établissement de crédit;
26) «facteurs K»: les exigences de fonds propres prévues dans la troisième partie, titre II, pour les risques
qu’une entreprise d’investissement fait peser sur les clients, sur les marchés et sur elle-même;
27) «actifs sous gestion» ou «AUM»: la valeur des actifs qu’une entreprise d’investissement gère pour ses
clients, que ce soit dans le cadre d’une gestion discrétionnaire de portefeuille ou dans le cadre de dispositifs
non discrétionnaires relevant du conseil en investissement de nature continue;
28) «fonds de clients détenus» ou «CMH»: le montant des fonds de clients qu’une entreprise d’investissement
détient, compte tenu des dispositifs juridiques en ce qui concerne la ségrégation des actifs et quel que soit le
régime comptable national applicable aux fonds de clients détenus par l’entreprise d’investissement;
29) «actifs conservés et administrés» ou «ASA»: la valeur des actifs qu’une entreprise d’investissement
conserve et administre pour des clients, indépendamment de la question de savoir si les actifs figurent au
bilan de l’entreprise d’investissement elle-même ou sont dans des comptes de tiers;
30) «ordres de clients traités» ou «COH»: la valeur des ordres qu’une entreprise d’investissement traite pour
des clients en réceptionnant et transmettant les ordres de clients et en exécutant des ordres pour le compte de
clients;
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 166
31) «risque de concentration» ou «CON»: les expositions, dans le portefeuille de négociation d’une entreprise
d’investissement, à un client ou à un groupe de clients liés dont la valeur dépasse les limites prévues à l’article
37, paragraphe 1;
32) «marge de compensation fournie» ou «CMG»: le montant de la marge totale requise par un membre
compensateur ou une contrepartie centrale éligible, lorsque l’exécution et le règlement des opérations d’une
entreprise d’investissement qui négocie pour compte propre ont lieu sous la responsabilité d’un membre
compensateur ou d’une contrepartie centrale éligible;
33) «flux d’échanges quotidien» ou «DTF»: la valeur quotidienne des opérations qu’une entreprise
d’investissement effectue en négociant pour compte propre ou en exécutant des ordres pour le compte de
clients en son propre nom, à l’exclusion de la valeur des ordres qu’une entreprise d’investissement traite pour
des clients en réceptionnant et transmettant leurs ordres et en exécutant des ordres pour leur compte, qui sont
déjà pris en compte dans le cadre des ordres de clients traités;
34) «risque de position nette» ou «NPR»: la valeur des opérations enregistrées dans le portefeuille de
négociation d’une entreprise d’investissement;
35) «défaut de contrepartie» ou «TCD»: les expositions, dans le portefeuille de négociation d’une entreprise
d’investissement, à des instruments et opérations visés à l’article 25 qui génèrent un risque de défaut de la
contrepartie;
36) «valeur de marché courante» ou «CMV»: la valeur de marché nette du portefeuille d’opérations ou de
titres relevant d’un ensemble de compensation conformément à l’article 31, le calcul de la CMV tenant
compte des valeurs de marchés tant positives que négatives;
37) «opérations à règlement différé»: des opérations à règlement différé au sens de l’article 272, point 2), du
règlement (UE) no 575/2013;
38) «opération de prêt avec appel de marge»: une opération de prêt avec appel de marge au sens de l’article
3, point 10), du règlement (UE) 2015/2365 du Parlement européen et du Conseil ( 5 );
39) «organe de direction»: un organe de direction au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 36), de la directive
2014/65/UE;
40) «compagnie financière holding mixte»: une compagnie financière holding mixte au sens de l’article 2,
point 15), de la directive 2002/87/CE du Parlement européen et du Conseil ( 6 );
41) «élément de hors bilan»: tout élément visé à l’annexe I du règlement (UE) no 575/2013;
42) «entreprise mère»: une entreprise mère au sens de l’article 2, point 9), et de l’article 22 de la directive
2013/34/UE;
43) «participation»: une participation au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 35), du règlement (UE) no
575/2013;
44) «bénéfice»: un bénéfice au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 121), du règlement (UE) no 575/2013;
46) «gestion de portefeuille»: la gestion de portefeuille au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 8), de la
directive 2014/65/UE;
47) «participation qualifiée»: une participation qualifiée au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 36), du
règlement (UE) no 575/2013;
48) «opération de financement sur titres» ou «OFT»: une opération de financement sur titres au sens de
l’article 3, point 11), du règlement (UE) 2015/2365;
49) «comptes ségrégués»: aux fins du tableau 1 figurant à l’article 15, paragraphe 2, les comptes ouverts
auprès d’entités sur lesquels des fonds de clients détenus par une entreprise d’investissement sont déposés
conformément à l’article 4 de la directive déléguée (UE) 2017/593 de la Commission ( 7 ) et, le cas échéant,
pour lesquels le droit national prévoit que, en cas d’insolvabilité ou de mise en résolution ou administration
de l’entreprise d’investissement, les fonds de clients ne peuvent être utilisés pour honorer des créances en
lien avec l’entreprise d’investissement autres que les créances détenues par le client;
50) «opération de pension»: une opération de pension au sens de l’article 3, point 9), du règlement (UE)
2015/2365;
51) «filiale»: une entreprise filiale au sens de l’article 2, point 10), et de l’article 22 de la directive
2013/34/UE, y compris toute filiale d’une entreprise filiale de l’entreprise mère qui est à leur tête;
52) «agent lié»: un agent lié au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 29), de la directive 2014/65/UE;
53) «recettes brutes totales»: les produits d’exploitation annuels d’une entreprise d’investissement, en rapport
avec les services et activités d’investissement que l’entreprise d’investissement est autorisée à fournir ou à
exercer, comprenant les produits provenant d’intérêts, d’actions et d’autres titres à revenu fixe ou variable,
de commissions, les profits et pertes que l’entreprise d’investissement réalise sur ses actifs de négociation,
sur ses actifs détenus évalués à la juste valeur, ou sur ses activités de couverture, mais à l’exclusion de tout
revenu qui n’est pas lié aux services et activités d’investissement fournis ou exercées;
54) «portefeuille de négociation»: toutes les positions sur instruments financiers et matières premières
détenues par une entreprise d’investissement, soit à des fins de négociation, soit dans le but de couvrir
d’autres positions détenues à des fins de négociation;
a) les positions pour compte propre et les positions liées aux activités pour le compte de la clientèle et aux
activités de teneur de marché;
c) les positions visant à tirer profit de différences à court terme réelles ou attendues entre prix d’achat et de
vente ou d’autres variations de prix ou de taux d’intérêt;
56) «entreprise d’investissement mère dans l’Union»: une entreprise d’investissement dans un État membre
qui fait partie d’un groupe d’entreprises d’investissement et qui a comme filiale une entreprise
57) «compagnie holding d’investissement mère dans l’Union»: une compagnie holding d’investissement
dans un État membre qui fait partie d’un groupe d’entreprises d’investissement et qui n’est pas elle-même
une filiale d’une entreprise d’investissement agréée dans un État membre ou d’une autre compagnie holding
d’investissement dans un État membre;
58) «compagnie financière holding mixte mère dans l’Union»: une entreprise mère d’un groupe d’entreprises
d’investissement qui est une compagnie financière holding mixte au sens de l’article 2, point 15, de la
directive 2002/87/CE.
2. La Commission est habilitée à adopter des actes délégués conformément à l’article 56 afin de compléter
le présent règlement en clarifiant les définitions énoncées au paragraphe 1:
a) en vue d’assurer une application uniforme du présent règlement;
b) en vue de tenir compte, dans l’application du présent règlement, des évolutions sur les marchés financiers.
RÈGLEMENT 2019/2033 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 27 novembre 2019
concernant les exigences prudentielles applicables aux entreprises d’investissement et modifiant les
règlements 1093/2010, (UE) no 575/2013, (UE) no 600/2014 et (UE) no 806/2014
Une entreprise filiale au sens de l’article 1er de la directive 83/349 (suite à l’abrogation de cette directive,
l’article 22, paragraphes 1 et 2 correspondant de la directive 2013/34), ou toute entreprise sur laquelle une
entreprise mère exerce effectivement, de l’avis des autorités compétentes, une influence dominante ou toute
entreprise filiale de telles entreprises filiales;
DIRECTIVE 2002/87 RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 2, point 10)
L’article 22, intitulé Obligation d'établir des états financiers consolidés paragraphes 1 à 2 de la directive
2013/34, dont le titre est DIRECTIVE 2013/34/ UE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL
du 26 juin 2013 relative aux états financiers annuels, aux états financiers consolidés et aux rapports y
afférents de certaines formes d'entreprises, modifiant la directive 2006/43/CE du Parlement européen et
du Conseil et abrogeant les directives 78/660/CEE et 83/349/CEE du Conseil est reproduit ci-après (voir
également les définitions de l’Entreprise mère) :
1. Les États membres imposent à toute entreprise qui relève de leur droit national l'obligation d'établir des
états financiers consolidés et un rapport consolidé de gestion lorsque cette entreprise (entreprise mère):
a) a la majorité des droits de vote des actionnaires ou associés d'une autre entreprise (entreprise filiale);
b) a le droit de nommer ou de révoquer la majorité des membres de l'organe d'administration, de gestion ou
de surveillance d'une autre entreprise (entreprise filiale) et est en même temps actionnaire ou associée de
cette entreprise;
c) a le droit d'exercer une influence dominante sur une entreprise (entreprise filiale) dont elle est actionnaire
ou associée, en vertu d'un contrat conclu avec celle-ci ou en vertu d'une clause des statuts de celle-ci, lorsque
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 169
le droit dont relève cette entreprise filiale permet qu'elle soit soumise à de tels contrats ou de telles clauses
statutaires.
Les États membres n'ont pas besoin de prévoir que l'entreprise mère est tenue d'être actionnaire ou associée
de son entreprise filiale. Les États membres dont le droit ne prévoit pas de tels contrats ou de telles clauses
statutaires ne sont pas tenus d'appliquer cette disposition; ou
d) est actionnaire ou associée d'une entreprise, et:
i) la majorité des membres des organes d'administration, de gestion ou de surveillance de cette entreprise
(entreprise filiale), en fonction durant l'exercice ainsi que l'exercice précédent et jusqu'à l'établissement des
états financiers consolidés, ont été nommés par l'effet du seul exercice de ses droits de vote; ou
ii) elle contrôle seule, en vertu d'un accord conclu avec d'autres actionnaires ou associés de cette entreprise
(entreprise filiale), la majorité des droits de vote des actionnaires ou associés de celle-ci. Les États membres
peuvent prendre des dispositions plus détaillées relatives à la forme et au contenu de cet accord.
Les États membres imposent au moins la réglementation figurant au point ii). Ils peuvent subordonner
l'application du point i) à la condition que les droits de vote représentent 20 % ou plus du total.
Toutefois, le point i) ne s'applique pas si un tiers a, à l'égard de cette entreprise, les droits visés aux points a),
b) ou c).
2. Outre les cas mentionnés au paragraphe 1, les États membres peuvent imposer à toute entreprise relevant
de leur droit national l'établissement d'états financiers consolidés et d'un rapport consolidé de gestion lorsque:
a) cette entreprise (entreprise mère) peut exercer ou exerce effectivement une influence dominante ou un
contrôle sur une autre entreprise (entreprise filiale); ou
b) cette entreprise (entreprise mère) et une autre entreprise (entreprise filiale) sont placées sous une direction
unique.
Pour l'application de la surveillance complémentaire prévue au chapitre III du titre III du livre VI, on entend
par entreprise filiale : une entreprise sur laquelle est exercé un contrôle exclusif au sens de l'article L. 233-
16 du code de commerce ou, de l'avis des autorités compétentes, une influence dominante en raison de
l'existence de liens de solidarité importants et durables résultant d'engagements financiers, de dirigeants ou
de services communs. La filiale d'une filiale est considérée comme filiale de l'entreprise mère qui est à la tête
de ces entreprises ;
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre V les prestataires de services, Titre 1er Les prestataires
de services bancaires, Chapitre VII Compagnies financières holding, entreprises mères de société de
financement, compagnies financières holding mixtes, conglomérats financiers, compagnies holding
mixtes et entreprises mères mixtes de société de financement, Section 1 Définitions, (article L517-2, 7°)
Une entreprise locale au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 4) du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 4)
Une entreprise mère au sens des articles 1er et 2 de la directive 83/349 (suite à l’abrogation de cette directive,
l’article 22, paragraphes 1 à 5 correspondant de la directive 2013/34);
RÈGLEMENT 648/2012 EMIR, (article 2, point 21)
Une entreprise mère au sens de l’article 1er de la septième directive 83/349 (suite à l’abrogation de cette
directive, l’article 22, paragraphes 1 et 2 correspondant de la directive 2013/34) concernant les comptes
consolidés ou toute entreprise qui, de l’avis des autorités compétentes, exerce effectivement une influence
dominante sur une autre entreprise;
DIRECTIVE 2002/87 RELATIVE À LA SURVEILLANCE COMPLÉMENTAIRE DES EC, EA, EI
APPARTENANT À UN CONGLOMÉRAT FINANCIER, (article 2, point 9)
Pour l'application de la surveillance complémentaire prévue au chapitre III du titre III du livre VI, on entend
par entreprise mère : une entreprise qui contrôle de manière exclusive au sens de l'article L. 233-16 du code
de commerce une ou plusieurs autres entreprises ou qui exerce, de l'avis des autorités compétentes, sur elles
une influence dominante en raison de l'existence de liens de solidarité importants et durables résultant
d'engagements financiers, de dirigeants ou de services communs ;
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre V Les prestataires de services, Titre 1er Les prestataires
de services bancaires, Chapitre VII Compagnies financières holding, entreprises mères de société de
financement, compagnies financières holding mixtes, conglomérats financiers, compagnies holding
mixtes et entreprises mères mixtes de société de financement, Section 1 Définitions, (article L517-2, 6°)
Une entreprise mère est une entreprise qui contrôle de manière exclusive, au sens de l'article L. 233-16 du
code de commerce, une ou plusieurs autres entreprises ou qui exerce sur elles une influence dominante en
raison de l'existence de liens de solidarité importants et durables résultant d'engagements financiers, de
dirigeants ou de services communs.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre V Les prestataires de services, Titre 1er Les prestataires
de services bancaires, Chapitre Ier Dispositions générales, Section 3 Conditions d’accès à la profession,
(article L511-20 I)
Une entreprise mère au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 15) a), du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 6)
Une entreprise mère au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 15) du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 14)
Une entreprise mère au sens de l’article 2, point 9 « «entreprise mère», une entreprise qui contrôle une ou
plusieurs entreprises filiales), et de l’article 22 de la directive 2013/34/UE du Parlement européen et du
Conseil ;
DIRECTIVE MIF 2 2014/65 (article 4, paragraphe 1, point 32)
Une entreprise mère au sens des articles 1er et 2 de la directive 83/349 (suite à l’abrogation de cette directive,
l’article 22, paragraphes 1 à 5 correspondant de la directive 2013/34);
DIRECTIVE 2011/61 SUR LES GESTIONNAIRES DE FIA, (article 4, paragraphe 1, point ae)
L’article 22, intitulé Obligation d'établir des états financiers consolidés paragraphes 1 à 5 de la directive
2013/34, dont le titre est DIRECTIVE 2013/34/UE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du
26 juin 2013 relative aux états financiers annuels, aux états financiers consolidés et aux rapports y
afférents de certaines formes d'entreprises, modifiant la directive 2006/43/CE du Parlement européen et
du Conseil et abrogeant les directives 78/660/CEE et 83/349/CEE du Conseil est reproduit ci-après (voir
également les définitions de l’Entreprise filiale) :
1. Les États membres imposent à toute entreprise qui relève de leur droit national l'obligation d'établir des
états financiers consolidés et un rapport consolidé de gestion lorsque cette entreprise (entreprise mère):
a) a la majorité des droits de vote des actionnaires ou associés d'une autre entreprise (entreprise filiale);
b) a le droit de nommer ou de révoquer la majorité des membres de l'organe d'administration, de gestion ou
de surveillance d'une autre entreprise (entreprise filiale) et est en même temps actionnaire ou associée de
cette entreprise;
c) a le droit d'exercer une influence dominante sur une entreprise (entreprise filiale) dont elle est actionnaire
ou associée, en vertu d'un contrat conclu avec celle-ci ou en vertu d'une clause des statuts de celle-ci, lorsque
le droit dont relève cette entreprise filiale permet qu'elle soit soumise à de tels contrats ou de telles clauses
statutaires.
Les États membres n'ont pas besoin de prévoir que l'entreprise mère est tenue d'être actionnaire ou associée
de son entreprise filiale. Les États membres dont le droit ne prévoit pas de tels contrats ou de telles clauses
statutaires ne sont pas tenus d'appliquer cette disposition; ou
d) est actionnaire ou associée d'une entreprise, et:
i) la majorité des membres des organes d'administration, de gestion ou de surveillance de cette entreprise
(entreprise filiale), en fonction durant l'exercice ainsi que l'exercice précédent et jusqu'à l'établissement des
états financiers consolidés, ont été nommés par l'effet du seul exercice de ses droits de vote; ou
Entreprise mère dans l’Union (EU parent institution) : un établissement mère dans l’Union, une compagnie
financière holding mère dans l’Union ou une compagnie financière holding mixte mère dans l’Union;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 85)
Entreprise mère dans l'Union : cette expression désigne un établissement mère dans l'Union au sens du 29 du
paragraphe 1 de l'article 4 du règlement (UE) n° 575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin
2013, une compagnie financière holding mère dans l'Union au sens du 31 du paragraphe 1 de l'article 4 du
même règlement ou une compagnie financière holding mixte mère dans l'Union au sens du 33 du paragraphe
1 de l'article 4 du même règlement ;
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre VI Les
institutions en matière bancaire et financière, Titre 1er Les institutions compétentes en matière de
réglementation et de contrôle, Chapitre III Dispositions spécifiques aux établissements de crédit,
sociétés de financement, entreprises d'investissement, établissements de monnaie électronique et
établissements de paiement, Section 4 Mesures de prévention et de gestion des crises bancaires, Sous-
section 1 Dispositions générales, article L613-34-1, 9°) Cette définition s'applique dans les sections 4 et
5 (Mise en œuvre du fonds de garantie des dépôts et de résolution) dudit chapitre
Entreprise mère dans un pays tiers : une entreprise mère, une compagnie financière holding mère ou une
compagnie financière holding mixte établi dans un pays tiers;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 87)
ENTREPRISES LIÉES :
Deux entreprises ou plus faisant partie d'un groupe;
DIRECTIVE 2013/34 RELATIVE AUX ÉTATS FINANCIERS, (article 2, point 12)
EONIA
Taux calculé par la BCE pour le compte de l’Institut des marchés monétaires européens (IMME) - une
organisation à but non lucratif située à Bruxelles - et diffusé par la FBE (Fédération bancaire de l’union
européenne). Il résulte de la moyenne pondérée de toutes les transactions au jour le jour de prêts non garantis
réalisées par les banques retenues pour le calcul de l’Euribor.
EURIBOR
Taux interbancaire offert entre banques de meilleures signatures pour la rémunération de dépôts dans la zone
euro. Il est calculé en effectuant une moyenne quotidienne des taux prêteurs sur 13 échéances communiqués
par un échantillon de 57 établissements bancaires les plus actifs de la zone Euro. Il est calculé sur la base de
360 jours et est diffusé à 11h le matin si au moins 50% des établissements constituant l'échantillon ont
L’€STER
En 2017, la BCE a décidé de mettre au point le taux à court terme en euros (€STR), destiné à servir d’indice
de référence d’appui au cas où le secteur privé ne parviendrait pas à maintenir son taux de référence au jour
le jour, l’EONIA. L’€STR sera publié à compter du 2 octobre 2019.
En 2018, le groupe de travail du secteur privé sur les taux sans risque, prenant en considération les réactions
exprimées par le marché, a recommandé de remplacer l’EONIA par l’€STR. Le groupe de travail aide à
présent le marché à effectuer sa transition vers l’€STR. La BCE en assure le secrétariat et, comme les autres
institutions fondatrices du groupe (l’Autorité européenne des marchés financiers, la Commission européenne
et l’Autorité belge des services et marchés financiers), elle assiste à ses réunions en qualité d’observateur.
Ce taux a été conçu de manière à refléter combien une banque doit payer quand elle emprunte de l’argent au
jour le jour à différentes contreparties financières sans fournir de garanties (on parle d’emprunts non garantis
ou « en blanc »). Ces contreparties peuvent être des banques, des fonds monétaires, des fonds de pension ou
d’investissement et d’autres acteurs financiers, dont les banques centrales.
L’€STR porte donc sur un éventail d’opérations plus vaste que l’EONIA, qui rend compte uniquement des
transactions entre banques. De plus, la BCE calcule l’€STR à partir de données sur les transactions réelles
fournies par un échantillon de banques plus important que dans le cas de l’EONIA. L’€STR est ainsi à l’abri
des manipulations et exprime avec plus de fiabilité le taux auquel l’argent est emprunté sans garanties dans
la zone euro.
What is the difference between the €STR and the EONIA ? (source : questions / réponses seulement en
anglais sur le site internet de la BCE) :
They have one feature in common – they both rely on transactions from the euro-denominated overnight
unsecured money market segment.
However, they differ in several ways. First, EONIA is administrated by the private sector via the European
Money Markets Institute (EMMI), while the €STR will be administrated by the ECB. EONIA relies on
voluntary data input by 28 panel banks (with one contribution per bank), while the ECB’s new rate will be
built on the daily data submissions of the banks reporting in accordance with the MMSR (Money Market
Statistical Reporting) Regulation. Moreover, EONIA is a weighted average rate of the submitted
contributions; the €STR relies on individual transactions rather than on a single contribution per bank.
Furthermore, the €STR is based on unsecured overnight borrowing deposit transactions, while EONIA is
calculated using unsecured overnight lending transactions.
Selon le communiqué de presse de la BCE du 31 mai 2019, la BCE calcule un écart ponctuel entre l’€STR
et l’Eonia. Cet écart est déterminé à partir de la méthodologie recommandée par le groupe de travail sur les
taux sans risque pour l’euro. L’IMME utilisera cet écart dans le cadre de la nouvelle méthodologie de calcul
de l’Eonia à compter du 2 octobre 2019, et ce jusqu’à son abandon par l’IMME. Le code ISIN attribué à
l’€STR est le EU000A2X2A25 (FISN : ECB/EUR EURO SHORTTERM RATE IR). Selon les calculs de la
BCE, cet écart s’élève à 0,085 % (8,5 points de base) sur la base des données journalières de l’Eonia et du
pré-€STR* pour la période allant du 17 avril 2018 au 16 avril 2019.
* On 21 September 2017 the European Central Bank (ECB) announced that it would develop a euro
unsecured overnight interest rate based on data already available to the Eurosystem. The euro short-term rate
(€STR) will be based entirely on transactions in euro that are reported by banks in the ECB’s money market
statistical reporting (MMSR).
Respondents to the two related public consultations emphasised the need for indicative figures to be
published early on. The ECB therefore publishes preliminary figures, referred to as the pre-€STR, with the
aim of reducing market uncertainty, allowing market participants to assess the suitability of the new rate and
familiarise themselves with its statistical properties, and providing them with the opportunity to adjust
processes and procedures adequately to ensure a seamless transition to the new rate.
ESEF :
Le format ESEF ou format électronique unique européen ("European Single Electronic Format") est le
nouveau standard de publication du rapport financier annuel pour les sociétés cotées sur un marché
réglementé. Il doit faciliter la comparabilité et l’accès à l’information avec un format unique xHTML pour
le rapport financier annuel et des balises (ou "tags") XBRL à l’aide la technologie IXBRL ("Inline extended
business reporting language").
SITE INTERNET DE L’AMF, Dossiers thématiques : ESEF - Vos questions fréquentes, mis en ligne
le 24 mars 2022
Depuis le 26 novembre 2007, ESES France a remplacé le système de règlement-livraison d’Euroclear France
appelé RGV2 mis en place le 12 juin 2001 qui comprenait une filière révocable (ancien système Relit+) et
une filière irrévocable (ancien système RGV), telles que décrites ci-dessous.
La mise en œuvre d’ESES France a entraîné la disparition de la filière révocable. Celle-ci fonctionnait sur la
base d'une irrévocabilité des opérations différée jusqu'au règlement des soldes espèces dans TBF (Transfert
Banque de France), pour les opérations issues d’Euronext Paris mais également pour les opérations de gré à
gré admises dans RGV mais ne nécessitant pas une irrévocabilité immédiate. Fonctionnant sur un modèle 2
de livraison contre paiement, au sens du rapport Delivery versus Payment in Securities Settlement Systems
(Livraison contre paiement dans les systèmes de règlement de titres) publié en septembre 1992 par la Banque
des Règlements Internationaux (Delivery vs payment in SSS), le règlement définitif des opérations traitées
dans cette filière n’intervenait qu’à l’issue de trois cycles de règlements quotidiens s’achevant par
l’imputation dans le système TBF des soldes espèces nets des participants au système.
Le déploiement d’ESES France entraîne l’extension des principes de fonctionnement de la filière irrévocable
à l’ensemble des opérations traitées en Euroclear France. L’intégralité du règlement des transactions
négociées de gré à gré, des opérations de crédit avec la Banque de France ainsi que des transactions négociées
sur Euronext Paris est ainsi désormais réalisée dans ESES France.
Depuis juin 2014, Euroclear France offre les fonctions de post-marché pour la gestion tripartite du collatéral
dans le cadre du produit €GCPlus de compensation centralisée des opérations de pensions livrées.
ESG (strategy) :
Acronyme d’Environmental, Social and Governance (strategy)
ESMA :
Acronyme d’European Securities and Markets Authority (AEMF en français)
The European Securities and Markets Authority (ESMA) is an independent European Union (EU) Authority
that contributes to safeguarding the stability of the EU's financial system by enhancing the protection of
investors and promoting stable and orderly financial markets.
ESMA achieves its objectives by:
ÉTABLI (established) :
a) si la contrepartie est une personne physique, le lieu de son administration centrale;
b) si la contrepartie est une personne morale, le lieu de son siège statutaire;
c) si la contrepartie, en vertu du droit national, n’a pas de siège statutaire, le lieu de son administration
centrale;
RÈGLEMENT (UE) 2015/2365 RELATIF À LA TRANSPARENCE DES OPÉRATIONS DE
FINANCEMENT SUR TITRES ET DE LA RÉUTILISATION ET MODIFIANT LE RÈGLEMENT
(UE) 648/2012 (article 3, point 5)
i) pour les gestionnaires, «ayant son siège statutaire» (having its registered office in);
ii) ii) pour les FIA, «agréés ou enregistrés» (being authorised or registered in) ou, si le FIA n’est ni
agréé ni enregistré, «ayant son siège statutaire» (having its registered office in);
iii) pour les dépositaires, «ayant son siège statutaire ou une succursale» (having its registered office or
branch in);
iv) pour les représentants légaux qui sont des personnes morales, «ayant son siège statutaire ou une
succursale»;
v) pour les représentants légaux qui sont des personnes physiques, «domiciliés» (for legal
representatives that are natural persons, ‘domiciled in’);
DIRECTIVE 2011/61 SUR LES GESTIONNAIRES DE FIA, (article 4, paragraphe 1, point j)
ETABLISSEMENT (institution) :
Un établissement de crédit ou une entreprise d'investissement;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 3)
Un établissement de crédit au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 1), du règlement (UE) no 575/2013 qui
ne figure pas dans les entités visées à l’article 2, paragraphe 5, de la directive 2013/36/UE;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 2)
Un établissement de crédit au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 1), du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE MIF 2 2014/65 article 4, paragraphe 1, point 27)
Un établissement de crédit au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 1), du règlement (UE) no 575/2013
(exigences prudentielles);
DIRECTIVE 2014/49/ RELATIVE AUX SYSTÈMES DE GARANTIE DES DÉPÔTS, (article 2,
paragraphe 1, point 9)
ÉTABLISSEMENT DE PAIEMENT
4) «établissement de paiement», une personne morale qui, conformément à l’article 11, a obtenu un agrément
l’autorisant à fournir et à exécuter des services de paiement dans toute l’Union;
DIRECTIVE (UE) 2015/2366 CONCERNANT LES SERVICES DE PAIEMENT DANS LE
MARCHÉ INTÉRIEUR, MODIFIANT LES DIRECTIVES 2002/65/CE, 2009/110/CE ET 2013/36/UE
ET LE RÈGLEMENT (UE) 1093/2010, ET ABROGEANT LA DIRECTIVE 2007/64/CE : Titre I
Objet, champ d’application et définitions, article 4 Définitions
(25) «établissement de paiement»: un établissement de paiement au sens de l’article 1er, paragraphe 1, point
d), de la directive (UE) 2015/2366;
PROPOSITION DE RÈGLEMENT (DIT RÈGLEMENT DORA) SUR LA RÉSILIENCE
OPÉRATIONNELLE NUMÉRIQUE DU SECTEUR FINANCIER ET MODIFIANT LES
RÈGLEMENTS (CE) 1060/2009, (UE) 648/2012, (UE) 600/2014 ET (UE) 909/2014 DU 24
SEPTEMBRE 2020, Chapitre I Dispositions générales, article 3 Définitions
En anglais :
2. Lending including, inter alia: consumer credit, mortgage credit, factoring, with or without
recourse, financing of commercial transactions (including forfeiting)
3. Financial leasing
4. Payment services as defined in Article 4(3) of Directive 2007/64/EC of the European Parliament
and of the Council of 13 November 2007 on payment services in the internal market (1)
5. Issuing and administering other means of payment (e.g. travellers' cheques and bankers' drafts)
insofar as this activity is not covered by point 4
6. Guarantees and commitments
7. Trading for own account or for account of customers in:
(a) money market instruments (cheques, bills, certificates of deposit, etc.);
(b) foreign exchange;
(c) financial futures and options;
(d) exchange and interest-rate instruments; or
(e) transferable securities
8. Participation in securities issues and the provision of services related to such issues
9. Advice to undertakings on capital structure, industrial strategy and related questions and advice
as well as services relating to mergers and the purchase of undertakings
10. Money broking
11. Portfolio management and advice
12. Safekeeping and administration of securities
Un établissement financier au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 26) du règlement (UE) 575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 22)
Un établissement financier au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 26), du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 4)
Un établissement financier au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 26), du règlement (UE) no 575/2013;
RÈGLEMENT (UE) 596/2014 SUR LES ABUS DE MARCHÉ, article 3, paragraphe 1, point 4)
Établissement financier d’un pays tiers : une entité dont le siège social est établi dans un pays tiers et qui
bénéficie, en vertu de la législation de ce pays tiers, d’un agrément ou d’une licence lui permettant de fournir
des services ou d’exercer des activités parmi ceux visés dans la directive 2013/36/UE, la directive
2014/65/MIF2), les directives du Parlement européen et du Conseil 2009/138/CE , 2009/65/CE UCITS,
2003/41/CE ou 2011/61/UE (FIA);
RÈGLEMENT 600/2014 MIFIR, (article 2, paragraphe 1, point 41)
Un établissement mère dans l’Union au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 29), du règlement (UE) no
575/2013;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 50)
ÉTABLISSEMENT-RELAIS :
Une personne morale qui remplit les exigences de l’article 40, paragraphe 2;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 59)
Les établissements de crédit et d'investissement ne sont pas autorisés à recevoir des fonds remboursables du
public mentionnés à l'article L. 312-2 ni à réaliser des opérations de crédit, sauf pour exercer le service
mentionné au point 2 de l'article L. 321-2 dans des conditions, relatives au capital des établissements, aux
bénéficiaires, à la finalité des crédits et à leur contractualisation, précisées par arrêté du ministre chargé de
l'économie.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre V Les prestataires de services Titre Ier Prestataires de
services bancaires, Chapitre VI Les établissements de crédit et d’investissement, articles L516-1 et 516-2
ÉTAT D'ORIGINE :
(...)
2° L'expression : " État d'origine " désigne l'État dans lequel l'entreprise de pays tiers a son siège social ou
si, conformément à son droit national, elle en est dépourvue, l'État dans lequel s'exerce sa direction effective.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre V Les prestataires de services Titre III Les prestataires
de services d'investissement, Chapitre II Conditions d'exercice de la profession, Section 4 Règles
spécifiques concernant les entreprises d'investissement de pays tiers article L532-47
Un État membre d’accueil au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 56), de la directive 2014/65/MIF2;
RÈGLEMENT 600/2014 MIFIR, (article 2, paragraphe 1, point 38)
L’État membre dans lequel un établissement a une succursale ou fournit des services;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 44)
Un État membre d'accueil au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 44) du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 40)
Un État membre d’accueil au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 44), du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2014/49/ RELATIVE AUX SYSTÈMES DE GARANTIE DES DÉPÔTS, (article 2,
paragraphe 1, point 16)
L’État membre, autre que l’État membre d’origine, dans lequel un DCT a une succursale ou fournit des
services de DCT;
RÈGLEMENT UE 909/2014 DCT, (article 2, paragraphe 1, point 24)
L’État membre d’une société de gestion, autre que l’État membre d’origine, sur le territoire duquel une
société de gestion a une succursale ou fournit des services;
DIRECTIVE 2009/65 OPCVM, (article 2, paragraphe 1, point d)
Un État membre, autre que l’État membre d’origine de l’OPCVM, dans lequel les parts de l’OPCVM sont
commercialisées;
DIRECTIVE 2009/65 OPCVM, (article 2, paragraphe 1, point f)
État membre d’accueil du gestionnaire : selon le cas, l’une des définitions suivantes:
i) un État membre, autre que l’État membre d’origine, dans lequel un gestionnaire établi dans l’Union gère
des FIA de l’Union;
ii) un État membre, autre que l’État membre d’origine, dans lequel un gestionnaire établi dans l’Union
commercialise les parts ou les actions d’un FIA de l’Union;
iii) un État membre, autre que l’État membre d’origine, dans lequel un gestionnaire établi dans l’Union
commercialise les parts ou les actions d’un FIA de pays tiers;
iv) un État membre, autre que l’État membre de référence, dans lequel un gestionnaire établi dans un pays
tiers gère des FIA de l’Union;
v) un État membre, autre que l’État membre de référence, dans lequel un gestionnaire établi dans un pays
tiers commercialise les parts ou les actions d’un FIA de l’Union;
vi) un État membre, autre que l’État membre de référence, dans lequel un gestionnaire établi dans un pays
tiers commercialise les parts ou les actions d’un FIA de pays tiers;
a) gestion de portefeuilles, y compris ceux qui sont détenus par des fonds de retraite et des institutions de
retraite professionnelle, conformément à l’article 19, paragraphe 1, de la directive 2003/41/CE, dans le cadre
des mandats donnés par les investisseurs sur une base discrétionnaire et individualisée;
b) des services auxiliaires comprenant:
i) conseil en investissement;
ii) garde et administration, pour des parts ou actions d’organismes de placement collectif;
iii) réception et transmission d’ordres portant sur des instruments financiers.
(23) «État membre d’accueil»: l’État membre dans lequel un émetteur de crypto-actifs fait une offre de
crypto-actifs au public ou demande l’admission à la négociation sur une plate-forme de négociation de
crypto-actifs, ou dans lequel le prestataire de services sur crypto-actifs fournit des services sur crypto-actifs,
s’il est différent de l’État membre d’origine;
PROPOSITION DE RÈGLEMENT SUR LES MARCHÉS DE CRYPTO-ACTIFS, ET MODIFIANT
LA DIRECTIVE (UE) 2019/1937 DU 24 SEPTEMBRE 2020, titre I Objet, champ d’application et
définitions, article 3 Définitions
i) s’il s’agit d’une personne physique, l’État membre où son administration centrale est située;
ii) ii) s’il s’agit d’une personne morale, l’État membre où son siège statutaire (registered office) est
situé;
iii) si, en droit national, elle n’a pas de siège statutaire, l’État membre où son administration centrale est
située;
b) Dans le cas d’un marché réglementé, l’État membre dans lequel le marché réglementé est enregistré ou
si, en droit national, il n’a pas de siège statutaire, l’État membre où son administration centrale est située;
i) s’il s’agit d’une personne physique, l’État membre où son administration centrale est située;
ii) ii) s’il s’agit d’une personne morale, l’État membre où son siège statutaire est situé;
iii) si, en droit national, l’APA, le CTP ou l’ARM n’a pas de siège statutaire, l’État membre où son
administration centrale est située;
DIRECTIVE MIF 2 2014/65 (article 4, paragraphe 1, point 55)
Un État membre d’origine au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 55), de la directive 2014/65/MIF2;
RÈGLEMENT 600/2014 MIFIR, (article 2, paragraphe 1, point 37)
Un État membre d'origine au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 43) du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 39)
Un État membre d’origine au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 43), du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2014/49/ RELATIVE AUX SYSTÈMES DE GARANTIE DES DÉPÔTS, (article 2,
paragraphe 1, point 15)
État membre d’origine d’un OPCVM (UCITS) : l’État membre dans lequel l’OPCVM est agréé
conformément à l’article 5;
DIRECTIVE 2009/65 OPCVM, (article 2, paragraphe 1, point e)
État membre d’origine d’une société de gestion (management company’s home Member State) : l’État
membre où la société de gestion a son siège statutaire;
DIRECTIVE 2009/65 OPCVM, (article 2, paragraphe 1, point c)
i) l’État membre dans lequel le FIA est agréé ou enregistré en vertu du droit national applicable ou, en
cas d’agréments ou d’enregistrements multiples, l’État membre dans lequel le FIA a été agréé ou
enregistré pour la première fois; ou
ii) ii) si le FIA n’est pas agréé ni enregistré dans un État membre, l’État membre dans lequel le FIA a
son siège statutaire et/ou son administration centrale (registered office and/or head office) ;
DIRECTIVE 2011/61 SUR LES GESTIONNAIRES DE FIA, article 4, paragraphe 1, point p)
État membre d’origine du gestionnaire, l’État membre dans lequel le gestionnaire a son siège statutaire (has
its registered office); pour les gestionnaires établis dans un pays tiers, toutes les références à «l’État membre
d’origine du gestionnaire» dans la présente directive signifient «l’État membre de référence», tel que prévu
dans le chapitre VII;
DIRECTIVE 2011/61 SUR LES GESTIONNAIRES DE FIA, article 4, paragraphe 1, point q)
i) en rapport avec une entreprise d’investissement au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 1), de la
directive 2004/39 MIF 1 (suite à l’abrogation de cette directive l’article 4, paragraphe 1, point 1)
correspondant de la directive 2014/65 MIF2), ou avec un marché réglementé, au sens de l’article 4,
paragraphe 1, point 14), de la directive 2004/39 MIF 1 (suite à l’abrogation de cette directive l’article
4, paragraphe 1, point 14) correspondant de la directive 2014/65 MIF2), l’État membre d’origine au
sens de l’article 4, paragraphe 1, point 20), de la directive 2004/39 MIF 1(suite à l’abrogation de
cette directive l’article 4, paragraphe 1, point 55) correspondant de la directive 2014/65);
ii) en rapport avec un établissement de crédit, l’État membre d’origine au sens de l’article 4, point 7),
de la directive 2006/48/CE du Parlement européen et du Conseil du 14 juin 2006 concernant l’accès
à l’activité des établissements de crédit et son exercice;
iv) en rapport avec une personne physique, l’État membre dans lequel cette personne a son siège social
ou, si elle n’en a pas, l’État membre dans lequel elle est domiciliée;
RÈGLEMENT 236/2012 VENTES À DÉCOUVERT, (article 2, paragraphe 1, point i)
(a) lorsque l’émetteur de crypto-actifs autres que des jetons se référant à des actifs ou des jetons de monnaie
électronique a son siège statutaire ou une succursale dans l’Union, l’État membre dans lequel il a son siège
statutaire ou une succursale;
(b) lorsque l’émetteur de crypto-actifs autres que des jetons se référant à des actifs ou des jetons de monnaie
électronique n’a pas de siège statutaire dans l’Union, mais y a une ou plusieurs succursales, l’État membre
qu’il choisit parmi les États membres dans lesquels il a des succursales;
(c) lorsque l’émetteur de crypto-actifs autres que des jetons se référant à des actifs ou des jetons de monnaie
électronique est établi dans un pays tiers et n’a pas de succursale dans l’Union, au choix de l’émetteur, soit
l’État membre dans lequel il a l’intention d’offrir les crypto-actifs au public pour la première fois, soit l’État
membre dans lequel il a effectué la première demande d’admission à la négociation sur une plate-forme de
négociation de crypto-actifs;
(d) pour un émetteur de jetons se référant à des actifs, l’État membre dans lequel il a son siège statutaire;
(e) pour un émetteur de jetons de monnaie électronique, l’État membre dans lequel il est agréé en tant
qu’établissement de crédit en vertu de la directive 2013/36/UE ou en tant qu’établissement de monnaie
électronique en vertu de la directive 2009/110/CE;
(f) pour un prestataire de services sur crypto-actifs, l’État membre dans lequel il a son siège statutaire;
PROPOSITION DE RÈGLEMENT SUR LES MARCHÉS DE CRYPTO-ACTIFS, ET MODIFIANT
LA DIRECTIVE (UE) 2019/1937 DU 24 SEPTEMBRE 2020, titre I Objet, champ d’application et
définitions, article 3 Définitions
Un ETF (Exchange Traded Fund), également appelé tracker, est un fonds indiciel qui cherche à
suivre le plus fidèlement possible l’évolution d’un indice boursier, à la hausse comme à la baisse. Les ETF
sont des fonds d’investissement émis par des sociétés de gestion et agréés.
Ils ont pour particularité, contrairement aux autres fonds, d’être cotés en continu c’est-à-dire qu’ils peuvent
être achetés ou vendus tout au long de la journée. Comme pour les actions, vous passez votre ordre de bourse
auprès de votre intermédiaire financier et maîtrisez le prix de l’ordre. Comme pour les placements collectifs,
la société de gestion et le dépositaire vérifient les achats et ventes des titres du fonds.
Il existe plusieurs types d’ETF, parmi lesquels :
Les ETF sur indices de marché, qui répliquent la performance des indices actions (comme le CAC 40), des
indices sectoriels (comme l’énergie, les banques) ou des indices d’obligations.
Les ETF sur indices de stratégie, qui reproduisent la performance des indices intégrant des stratégies
d’investissement plus sophistiquées. Du fait de sa complexité, ce type d’ETF s’adresse aux investisseurs
disposant de bonnes connaissances des marchés financiers.
Les ETF avec possibilité d’effet de levier (ou d’effet de levier inversé), qui multiplient, à la hausse comme à
la baisse, les tendances de l’indice suivi. Vous pouvez ainsi multiplier vos gains comme subir de lourdes
pertes.
Pourquoi investir dans des ETF ?
Ils offrent un large choix d'investissements vous permettant de diversifier vos placements : vous avez accès
à un portefeuille varié de titres français ou étrangers, représentatifs d’un marché, d’un secteur d’activité ou
d’une stratégie d’investissement. Contrairement aux fonds classiques, leur cotation en continu vous permet
de les acheter ou de les vendre à tout moment.
Les frais sont moins élevés que ceux des fonds actions traditionnels, qui sont gérés plus activement.
En tant que fonds, les ETF répondent aux règles de sécurité des placements collectifs (notamment la garantie
des titres, la diversification des fonds, la présence d’un dépositaire séparé du gérant permettant de protéger
vos actifs en cas de faillite de la société de gestion, etc.).
Comment investir dans des ETF ?
Vous pouvez acheter des parts d’ETF auprès d’un intermédiaire financier agréé soit, sous certaines
conditions, lors de leur création (marché primaire), soit directement en bourse (marché secondaire).
Ces parts peuvent donc être achetées ou vendues en bourse à tout moment comme des actions. Les types
d’ordres sont les mêmes que ceux prévus pour les actions.
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 189
Pour cela, vous devez disposer d’un compte-titres ordinaire et/ou d’un PEA pour les ETF éligibles. Les ETF
peuvent être également éligibles à l’assurance-vie sous forme d’unités de compte.
Quels sont les risques des ETF ?
Le principal risque d’un placement en ETF porte sur la variation de l’indice du marché suivi : si l’indice
baisse, votre portefeuille baisse dans les mêmes proportions, voire plus fortement si vous avez choisi des
ETF à effet de levier. Vous pouvez donc perdre tout ou partie du capital investi.
Pour les ETF cotés en devise étrangère, le risque de change est à prendre en compte : la variation de la devise
s’ajoute à celle de l’indice lui-même.
Un autre risque est que l’évolution de l’ETF s’écarte de celle de son indice (ce qu’on appelle le tracking
error), la réplication d’un indice n’étant pas toujours aisée, surtout pour des indices avec un grand nombre de
valeurs.
Attention également aux ETF les plus « exotiques », qui peuvent être peu liquides. Un ETF peu connu a peu
d’acheteurs et de vendeurs, et peut aussi avoir des difficultés à suivre l’évolution de marchés « étroits ».
SITE INTERNET DE L’AMF, espace épargnants, document mis en ligne le 26 juin 2013
EUROCCP :
European Central Counterparty N.V. (EuroCCP) is headquartered in Amsterdam and was incorporated in the
Netherlands in December 2013 following the combination of European Multilateral Clearing Facility N.V.
(EMCF) and European Central Counterparty Limited (ECCP Limited). On 1 July 2020, Cboe Worldwide
Holdings Limited, an affiliate of the Cboe group, acquired 100% of EuroCCP.
(....)
EuroCCP is authorized as a central counterparty under the European Market Infrastructures Regulation
(EMIR) on over-the-counter derivatives, central counterparties and trade repositories, which entered into
force in August 2012.
In addition, EuroCCP is a participant in the UK Temporary Recognition Regime for non-UK CCPs, which
allows it to continue to offer cash equity clearing to UK Clearing Participants and UK trading venues while
it seeks permanent recognition under the UK regime.
EuroCCP is recognized as a foreign central counterparty in Switzerland, which allows it to provide services
to Swiss clearing participants and SIX Swiss Exchange AG.
EuroCCP is supervised and overseen in the Netherlands by De Nederlandsche Bank (DNB, the Dutch Central
Bank) and the Netherlands Authority for the Financial Markets (AFM).
SITE INTERNET D’EUROCCP
EUROCLEAR FRANCE :
Euroclear France est un dépositaire central de titres tel que défini à l’article L.441-1 du Code monétaire et
financier et par l’article 2 1-1 du Règlement (UE) N° 909/2014 concernant l’amélioration du règlement de
titres dans l’Union européenne et les dépositaires centraux de titres (“CSDR”) opérant un système de
règlement et de livraison d’instruments financiers dénommé ESES France au sens des articles L. 330- 1 et L.
621-7 VI 3° du code monétaire et financier, permettant l’exécution automatique et simultanée de virements
des instruments financiers et des paiements correspondants en euro monnaie banque centrale (le “Système
ESES France”).
Euroclear France exploite le Système ESES France en qualité de dépositaire central de titres, dans les
conditions fixées par les présentes règles de fonctionnement, relatives notamment à
Exécution d'ordres pour le compte de clients au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 5), de la directive
2014/65 / MIF2;
RÈGLEMENT DÉLÉGUÉ (UE) 2018/1229 complétant le règlement (UE) 909/2014 (DCT) par des
normes techniques de réglementation concernant la discipline en matière de règlement, (article 1er, c)
L’exécution d’ordres pour le compte de clients au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 5), de la directive
2014/65/UE;
RÈGLEMENT 600/2014 MIFIR, (article 2, paragraphe 1, point 4)
EXTERNALISATION :
Tout accord, quelle que soit sa forme, entre une entreprise d'investissement et un prestataire de services en
vertu duquel ce prestataire prend en charge un processus, un service ou une activité qui aurait autrement été
du ressort de l'entreprise d'investissement elle-même;
RÈGLEMENT DÉLÉGUÉ (UE) 2017/565 DE LA COMMISSION COMPLÉTANT LA DIRECTIVE
MIF 2 2014/65/, (article 2, point 3)
FACTEURS DE DURABILITÉ :
Voir DURABILITÉ (Définitions liées au concept de durabilité dans le secteur des services financiers),
point 24)
L’article 1649 AC du code général des impôts, introduit par la loi n°2013-672 du 26 juillet 2013 relative à la
séparation et à la régulation des activités bancaires, a créé une obligation déclarative spécifique (voir n°
9384).
L’accord « FATCA » détermine un cadre pour l’échange automatique d’informations et détermine des
procédures de mise en œuvre entre la France et les États-Unis. Il détaille les institutions financières
concernées, les comptes financiers devant être déclarés et les obligations de diligence devant être mises en
œuvre par les institutions financières. Il est entré en vigueur le 29 septembre 2014. Les premiers échanges
d’informations, portant sur des données collectées à partir du 1er juillet 2014, ont eu lieu avant le 30
septembre 2015 étant souligné que les modalités des échanges des renseignements sont fixées de manière
progressive entre 2014 et 2016.
EXTRAIT DE :
https://www.impots.gouv.fr/www2/precis/millesime/2017-2/precis-2017-chapter-
22.2.1.html?version=20170701 TITRE 1 : ACCORD « FATCA » ENTRE LA FRANCE ET LES
ÉTATS-UNIS, PARAGRAPHE INTRODUCTIF N°9383
Voir aussi les rubriques ACCORDS D’ÉCHANGE AUTOMATIQUE DE RENSEIGNEMENTS
RELATIFS AUX COMPTES FINANCIERS et EAI - TRAITEMENT PERMETTANT L'ÉCHANGE
AUTOMATIQUE D'INFORMATIONS « EAI »
FIA (AIF) :
Des organismes de placement collectif (collective investment undertakings), y compris leurs compartiments
d’investissement, qui:
i) lèvent des capitaux auprès d’un certain nombre d’investisseurs en vue de les investir, conformément
à une politique d’investissement définie, dans l’intérêt de ces investisseurs; et
ii) ne sont pas soumis à agrément au titre de l’article 5 de la directive 2009/65/ (UCITS/OPCVM);
DIRECTIVE 2011/61 SUR LES GESTIONNAIRES DE FIA, (article 4, paragraphe 1, point a)
Voir DURABILITÉ (Définitions liées au concept de durabilité dans le secteur des services financiers),
point 13
FIA DE L’UNION:
i) un FIA agréé ou enregistré dans un État membre en vertu de la législation nationale applicable; ou
ii) un FIA qui n’est pas agréé ou enregistré dans un État membre, mais a son siège statutaire et/ou son
administration centrale dans un État membre;
DIRECTIVE 2011/61 SUR LES GESTIONNAIRES DE FIA, (article 4, paragraphe 1, point k)
FIA MAÎTRE :
Voir : FIA NOURRICIER ET FIA MAÎTRE
i) investit au moins 85 % de ses actifs dans les parts ou les actions d’un autre FIA (ci-après dénommé
«FIA maître» (the ‘master AIF’));
ii) investit au moins 85 % de ses actifs dans plusieurs FIA maîtres lorsque ces FIA maîtres ont des
stratégies d’investissement identiques; ou
iii) est sinon exposé pour au moins 85 % de ses actifs à un tel FIA maître;
DIRECTIVE 2011/61 SUR LES GESTIONNAIRES DE FIA, (article 4, paragraphe 1, point m)
(...) IV. – Un " FIA nourricier au sens de la directive 2011/61/(sur les getionnaires de FIA) " est un FIA qui
remplit l'une des conditions suivantes :
1) 1° Être investi à hauteur d'au moins 85 % de son actif dans les parts ou actions d'un FIA maître au
sens de la directive 2011/61/UE FIA;
2) 2° Être investi à hauteur d'au moins 85 % de son actif dans plusieurs FIA maîtres lorsque ces FIA
maîtres ont des stratégies d'investissement identiques ;
3) 3° Être exposé pour au moins 85 % de ses actifs à un FIA maître.
Un FIA maître au sens de la directive 2011/61/est un FIA dans lequel un autre FIA investit ou auquel un
autre FIA est exposé conformément au 1°, 2° ou 3°.
FILIALE (subsidiary),
Une entreprise filiale au sens de l’article 2, point 10 «entreprise filiale», une entreprise contrôlée par une
entreprise mère, y compris toute entreprise filiale de l'entreprise mère qui est à la tête du groupe), et de
l’article 22 de la directive 2013/34/UE, y compris toute filiale d’une entreprise filiale de l’entreprise mère
qui est à leur tête ;
DIRECTIVE MIF 2 2014/65 (article 4, paragraphe 1, point 33)
Une entreprise filiale au sens des articles 1er et 2 de la directive 83/349 (suite à l’abrogation de cette directive,
l’article 22, paragraphes 1 à 5 correspondant de la directive 2013/34), y compris une filiale d'une entreprise
filiale d'une entreprise mère ultime;
RÈGLEMENT (UE) N° 648/2012 EMIR, (article 2, point 22)
Une entreprise filiale telle que définie aux articles 1er et 2 de la directive 83/349 (suite à l’abrogation de cette
directive, l’article 22, paragraphes 1 à 5 correspondant de la directive 2013/34);
DIRECTIVE 2011/61 SUR LES GESTIONNAIRES DE FIA, (article 4, paragraphe 1, point ak)
a) une entreprise filiale au sens des articles 1er et 2 de la directive 83/349 (suite à l’abrogation de cette
directive, l’article 22, paragraphes 1 à 5 correspondant de la directive 2013/34),
b) une entreprise filiale au sens de l'article 1er, paragraphe 1, de la directive 83/349 (suite à l’abrogation
de cette directive, l’article 22, paragraphes 1 et 2 correspondant de la directive 2013/34) et toute
entreprise sur laquelle une entreprise mère exerce effectivement une influence dominante.
Une filiale d'une filiale est aussi considérée comme filiale de l'entreprise mère qui est à la tête de ces
entreprises;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 16)
Une filiale au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 16) du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 15)
Une filiale au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 16), du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 5)
Une entreprise filiale au sens de l’article 2, point 10), et de l’article 22 de la directive 2013/34/UE;
Article 2, point 10 mentionné ci-dessus : "entreprise filiale", une entreprise contrôlée par une entreprise
mère, y compris toute entreprise filiale de l'entreprise mère qui est à la tête du groupe. Voir si besoin l'article
22
RÈGLEMENT UE 909/2014 DCT, (article 2, paragraphe 1, point 22)
Filiale de l’union : un établissement, qui est établi dans un État membre et qui est une filiale d’un
établissement dans un pays tiers ou d’une entreprise mère dans un pays tiers;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 84)
Disclaimer
In accordance with Article 27 of Regulation (EU) No 600/2014 (MiFIR) [1] and Article 4 of Regulation (EU)
No 596/2014 (MAR) [2], trading venues and systematic internalisers shall submit reference data for the
relevant financial instruments to national competent authorities (NCAs) who will subsequently transmit it to
ESMA for publication on its website.
ESMA collects data from trading venues and NCAs and makes it available on its website in accordance with
MiFIR requirements.
ESMA publishes the information with utmost care and to the best of its ability. Given the scope and
complexity of this project, including the various underlying data sources, changes may be received from
reporting entities and subsequently published by the system on a daily basis.
ESMA continuously monitor the quality of the information received. However, ESMA is not able to provide
any representation or warranty that the available content is complete, accurate or up to date.
The publication of the information on this website does not prejudice the results of verifications on the
completeness and correctness of the transposition of EU law into national law.
This database contains also data related to European Economic Area (EEA) / European Free Trade
Association (EFTA) States based on the notifications received by ESMA, the publication of which does not
affect the status of incorporation of relevant EU law into the EEA Agreement and any related legal
consequences.
In addition to the above provisions, attention is also drawn to the Legal Notice on the ESMA website.
[1] Regulation (EU) No 600/2014 of the European Parliament and of the Council of 15 May 2014 on markets in financial instruments
and amending Regulation (EU) No 648/2012, OJ L 173, 12.6.2014, p. 84-148
[2] Regulation (EU) No 596/2014 of the European Parliament and of the Council of 16 April 2014 on market abuse (Market Abuse
Regulation) and repealing Directive 2003/6/EC of the European Parliament and of the Council and Commission Directives
2003/124/EC, 2003/125/EC and 2004/72/EC, OJ L 173, 12.6.2014, p. 1-61
SITE INTERNET DE L’ESMA Homepage >Financial Instruments Reference Data System
MiFID II/MiFIR introduces transparency requirements for equities, bonds, structured finance products,
emission allowances and derivatives, empowering competent authorities (CAs) to waive the obligation for
market operators and investment firms operating a trading venue, to make public pre-trade information for
non-equity instruments. Furthermore, transactions may also benefit from deferred publication. In addition,
for equity instruments the Regulation introduces a tick size regime and the determination of the standard
market size (SMS) and of the most relevant market in terms of liquidity.
Commission Delegated Regulations 2017/567, 2017/587 and 20174/588, on transparency requirements for
equity instruments, require the relevant competent authorities to calculate and publish information related to
the liquidity classification, the transparency thresholds (LIS and SMS) and tick size band assessment of
equities.
ESMA publishes the information with utmost care and to the best of its ability. Given the scope and
complexity of this project, including the various underlying data sources, changes may be received from
reporting entities and subsequently published by the system on a regular basis. ESMA is not able to provide
any representation or warranty that the available content is complete, accurate or up to date.
Please note that for instruments available for trading before 3 January 2018, and in accordance with
transitional provisions of the regulations referred to above, the transparency requirements, that will be
applicable to equity and non-equity instruments, are provided on the ESMA website Transparency
Calculations. The previous sentence does not apply to the liquidity assessment for bond instruments (except
ETCs and ETNs) for which the Transitional Transparency Calculations ceased to apply from 16 May 2018
and all the relevant information will be available through the Financial Instruments Transparency System
(FITRS). From 1 August 2018, the quarterly liquidity assessment for bonds is published only for bonds for
which trading venues submitted reports for at least 80% of the trading days in the relevant reference period.
For the rest of the financial instruments, in the event that transparency calculations are published for a specific
instrument, both in the files hosted in that site and in the Financial Instrument Transparency System, those
published in the files hosted in the Transparency Calculations should prevail. Detailed information on how
to find the relevant transparency calculations for a specific instrument or sub-class is provided in the related
FAQ.
In addition to the above provisions, attention is also drawn to the Legal Notice on the ESMA website.
The publication of the information on this website does not prejudice the results of verifications on the
completeness and correctness of the transposition of EU law into national law.
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Association (EFTA) States based on the notifications received by ESMA, the publication of which does not
affect the status of incorporation of relevant EU law into the EEA Agreement and any related legal
consequences.
FONCTIONS CRITIQUES :
Les activités, services ou opérations dont l’interruption est susceptible, dans un ou plusieurs États membres,
d’entraîner des perturbations des services indispensables à l’économie réelle ou de perturber la stabilité
financière en raison de la taille ou de la part de marché de l’établissement ou du groupe, de son
interdépendance interne et externe, de sa complexité ou des activités transfrontières qu’il exerce, une
attention particulière étant accordée à la substituabilité de ces activités, services ou opérations;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 35)
Cette expression désigne les activités, services ou opérations d'une personne ou entité mentionnée au I de
l'article L. 613-34 dont l'interruption est susceptible, en France ou au sein de l'Union européenne, d'affecter
les services indispensables à l'économie réelle ou de perturber la stabilité financière en raison de la taille ou
de la part de marché de la personne ou du groupe, de son interdépendance interne et externe, de sa complexité
ou des activités transnationales qu'il exerce ;
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre VI Les
institutions en matière bancaire et financière, Titre 1er Les institutions compétentes en matière de
réglementation et de contrôle, Chapitre III Dispositions spécifiques aux établissements de crédit,
sociétés de financement, entreprises d'investissement, établissements de monnaie électronique et
établissements de paiement, Section 4 Mesures de prévention et de gestion des crises bancaires, Sous-
section 1 Dispositions générales, article L613-34-1, 5°) Cette définition s'applique dans les sections 4 et
5 (Mise en œuvre du fonds de garantie des dépôts et de résolution) dudit chapitre
a) gestion du portefeuille;
b) gestion des risques ;
2. Autres fonctions qu’un gestionnaire peut exercer à titre complémentaire dans le cadre de la gestion
collective d’un FIA:
a) administration:
b) commercialisation;
c) les activités liées aux actifs d’un FIA, à savoir l’exécution des services nécessaires pour que soient
remplis les devoirs fiduciaires du gestionnaire, et assurés la gestion des infrastructures, les activités
d’administration des immeubles, le conseil aux entreprises concernant la structure du capital, la
stratégie industrielle et les questions connexes, le conseil et les services concernant les fusions et les
acquisitions, et d’autres services liés à la gestion du FIA et des sociétés et autres actifs dans lesquels
il a investi.
Version en anglais
1. Investment management functions which an AIFM shall at least perform when managing an AIF:
(a) portfolio management;
(b) risk management.
2. Other functions that an AIFM may additionally perform in the course of the collective management of an
AIF:
(a) Administration:
(b) Marketing;
(c) Activities related to the assets of AIFs, namely services necessary to meet the fiduciary duties of the
AIFM, facilities management, real estate administration activities, advice to undertakings on capital
structure, industrial strategy and related matters, advice and services relating to mergers and the purchase of
undertakings and other services connected to the management of the AIF and the companies and other assets
in which it has invested.
DIRECTIVE 2011/61/UE (FIA), annexe 1
Version en anglais :
Functions included in the activity of collective portfolio management:
- Investment management.
- Administration:
(a) legal and fund management accounting services;
(b) customer inquiries;
(c) valuation and pricing (including tax returns);
(d) regulatory compliance monitoring;
(e) maintenance of unit-holder register;
(f) distribution of income;
(g) unit issues and redemptions;
(h) contract settlements (including certificate dispatch);
(i) record keeping.
- Marketing.
DIRECTIVE 2009/65/CE (OPCVM), ANNEXE II
2. Sans préjudice de l'appréciation de toute autre fonction, les fonctions suivantes ne sont pas considérées
comme des fonctions essentielles ou importantes au sens du paragraphe 1:
a) la fourniture à l'entreprise de services de conseil et autres services ne faisant pas partie de ses activités
d'investissement, y compris la fourniture de conseils juridiques à l'entreprise, la formation de son
personnel, les services de facturation et la sécurité des locaux et du personnel de l'entreprise;
b) l'achat de prestations normalisées, y compris des services fournissant des informations de marché ou
des flux de données sur les prix («price feeds»).
Les parts peuvent être admises aux négociations sur un marché réglementé dans des conditions fixées par
décret.
Le règlement général de l'Autorité des marchés financiers fixe les conditions de souscription, de cession et
de rachat des parts émises par le fonds commun de placement.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre IV Placements collectifs, Section 1 OPCVM, Sous-section 2 Régime général des OPCVM,
(article L214-8)
Le fonds commun de placement est constitué à l'initiative d'une société de gestion, chargée de sa gestion,
laquelle choisit un dépositaire des actifs du fonds. Cette société établit le règlement du fonds.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre IV Placements collectifs, Section 1 OPCVM, Sous-section 2 Régime général des OPCVM,
(article L214-8-1)
Le fonds commun de placement est représenté à l'égard des tiers par la société chargée de sa gestion. Cette
société peut agir en justice pour défendre ou faire valoir les droits ou intérêts des porteurs de parts.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre IV Placements collectifs, Section 1 OPCVM, Sous-section 2 Régime général des OPCVM,
(article L214-8-8)
(...) II. – Au sens du présent article (relatif au régime des pas de cotation) :
(...) 2° L'expression : " fonds coté " désigne un fonds dont au moins une catégorie de parts ou d'actions est
négociée pendant toute la journée sur au moins une plate-forme de négociation et avec au moins un teneur
de marché qui intervient pour garantir que le prix de ses parts ou actions sur la plate-forme de négociation ne
s'écarte pas sensiblement de leur valeur liquidative et, le cas échéant, de leur valeur liquidative indicative.
(...)
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 205
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre IV Les marchés, Titre II Les plates-formes de
négociation, Chapitre préliminaire Dispositions communes, Section 3 Exigences organisationnelles,
(article L420-8)
Un fonds au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 46), de la directive 2014/65 / UE (MIF 2) du Parlement
européen et du Conseil ;
RÈGLEMENT DÉLÉGUÉ (UE) 2018/1229 complétant le règlement (UE) 909/2014 (DCT) par des
normes techniques de réglementation concernant la discipline en matière de règlement, (article 1er b)
1° Des titres financiers au sens des 1 et 2 du II de l'article L. 211-1 dénommés : titres financiers
éligibles ;
2° Des instruments du marché monétaire habituellement négociés sur un marché monétaire, qui sont
liquides et dont la valeur peut être déterminée à tout moment ;
3° Des parts ou actions de placements collectifs de droit français, d'organismes de placement
collectif en valeurs mobilières constitués sur le fondement d'un droit étranger, de FIA établis dans
un autre État membre de l'Union européenne, ou de fonds d'investissement constitués sur le
fondement d'un droit étranger, qui sont proposées au rachat à la demande des porteurs ou
actionnaires ;
4° Des dépôts effectués auprès d'établissements de crédit français ou étrangers ;
5° Des contrats financiers au sens du III de l'article L. 211-1 ;
5° bis Des bons de souscription, des bons de caisse, des billets à ordre et des billets hypothécaires ;
6° A titre accessoire, des liquidités ;
7° Des créances.
Les SICAV peuvent acquérir les biens meubles et immeubles nécessaires à l'exercice direct de leur activité.
II. – Sont assimilées à des titres financiers mentionnés au 1° du I les parts ou actions de placements collectifs
ou de fonds d'investissement de type fermé qui satisfont aux critères définis par décret en Conseil d'État.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre IV Placements collectifs, Section 2 FIA, Sous-section 2 Fonds ouverts à des investisseurs non
professionnels, Paragraphe 1 Fonds d’investissement à vocation générale, Sous-paragraphe 5 Règles
d’investissement, (article L214-24-55)
a) son principal objectif d'investissement doit être de maintenir la valeur d'actif nette de l'organisme
soit constamment au pair (après déduction des gains), soit à la valeur du capital initial investi, plus
les gains;
b) pour réaliser son principal objectif d'investissement, il est tenu de réaliser ses placements uniquement
dans des instruments de qualité élevée du marché monétaire dont l'échéance ou la durée résiduelle
n'est pas supérieure à 397 jours, ou pour lesquels des ajustements réguliers du rendement en accord
avec cette échéance sont effectués, et dont l'échéance moyenne pondérée est de 60 jours. Il peut
également atteindre cet objectif en investissant à titre auxiliaire dans des dépôts auprès
d'établissements de crédit;
c) il doit assurer la liquidité moyennant un règlement quotidien ou à «J + 1».
Aux fins du point b), un instrument du marché monétaire est considéré comme de qualité élevée si la société
de gestion/d'investissement a effectué sa propre évaluation documentée de la qualité de crédit des instruments
du marché monétaire et que celle-ci lui permet de considérer l'instrument en question comme de qualité
élevée. Lorsqu'une ou plusieurs agences de notation de crédit enregistrées et surveillées par l'AEMF ont noté
l'instrument, il y a lieu que l'évaluation interne effectuée par la société de gestion/d'investissement tienne
compte notamment de ces notations de crédit.
DIRECTIVE DÉLÉGUÉE DE LA COMMISSION (EU) 2017/593 COMPLÉTANT LA DIRECTIVE
MIF 2 2014/65 en ce qui concerne la sauvegarde des instruments financiers et des fonds des clients, les
obligations applicables en matière de gouvernance des produits et les règles régissant l'octroi ou la
perception de droits, de commissions ou de tout autre avantage pécuniaire ou non pécuniaire
FONDS FERMÉS DE DROIT ÉTRANGER DONT LES PARTS OU ACTIONS SONT NÉGOCIÉES
SUR UN MARCHÉ D’INSTRUMENTS FINANCIERS :
Lorsque sont admises à la négociation sur un marché d'instruments financiers mentionné à l'article L. 421-1
ou un système multilatéral de négociation mentionné à l'article L. 424-1, les parts ou actions d'un fonds
d'investissement de type fermé constitué sur le fondement d'un droit étranger, l'entreprise de marché ou le
gestionnaire du système vérifie que ce fonds est soumis à des règles permettant d'assurer la sécurité des
opérations et garantissant l'intérêt des investisseurs ainsi qu'à des règles de rachat et de détention de ses
propres parts ou actions au moins équivalentes à celles fixées par le présent paragraphe.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre IV Placements collectifs, Section 2 FIA, Sous-section 2 Fonds ouverts à des investisseurs non
professionnels, Paragraphe 5 Sociétés d’investissement à capital fixe, Sous-paragraphe 3 Fonds fermés
de
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 208
droit étranger dont les parts ou actions sont négociées sur un marché d’instruments financiers, (article
L214-138)
FONDS POUR RISQUES BANCAIRES GÉNÉRAUX (funds for general banking risk) :
Les fonds pour risques bancaires généraux au sens de l'article 38 de la directive 86/635/CEE;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 112)
Le règlement général de l'Autorité des marchés financiers fixe les conditions dans lesquelles la souscription
et l'acquisition des parts ou actions de ces fonds sont ouvertes à d'autres investisseurs en fonction, en
particulier, de la nature de ceux-ci et du niveau de risque pris par le fonds.
Le dépositaire ou la personne désignée à cet effet par le règlement ou les statuts du FIA s'assure que le
souscripteur ou l'acquéreur est un investisseur tel que défini au premier alinéa. Il s'assure également que le
souscripteur ou l'acquéreur a effectivement déclaré avoir été informé de ce que ce FIA était régi par les
dispositions du présent sous-paragraphe.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre IV Placements collectifs, Section 2 FIA, Sous-section 2 Fonds ouverts à des investisseurs
professionnels, Paragraphe 1 Fonds agréés, Sous-paragraphe 1 Fonds professionnels à vocation
générale, (article L214-144)
Un fonds professionnel à vocation générale peut investir dans les actifs mentionnés à l'article L. 214-24-55
dans les conditions et limites fixées par un décret en Conseil d'Etat. (Voir la définition de FONDS
D’INVESTISSEMENT À VOCATION GÉNÉRALE qui reproduit l’article L214-24-55).
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre IV Placements collectifs, Section 2 FIA, Sous-section 2 Fonds ouverts à des investisseurs
professionnels, Paragraphe 1 Fonds agréés, Sous-paragraphe 1 Fonds professionnels à vocation
générale, (article L214-145)
II. – Les fonds professionnels de capital investissement prennent la forme soit de fonds communs de
placement, soit de sociétés d'investissement à capital variable dénommées " sociétés de capital investissement
".
(...)
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre IV Placements collectifs, Section 2 FIA, Sous-section 3 Fonds ouverts à des investisseurs
professionnels, Paragraphe 2 Fonds déclarés, Sous-paragraphe 1 Fonds professionnels de capital
investissement, article L214-159
Par dérogation aux articles L. 214-24-29, L. 214-24-34 et L. 214-24-55, un fonds professionnel spécialisé
peut investir dans des biens s'ils satisfont aux règles suivantes :
1. La propriété du bien est fondée soit sur une inscription, soit sur un acte authentique, soit sur un acte
sous seing privé dont la valeur probante est reconnue par la loi française ;
2. Le bien ne fait l'objet d'aucune sûreté autre que celles éventuellement constituées pour la réalisation
de l'objectif de gestion du fonds professionnel spécialisé ;
3. Le bien fait l'objet d'une valorisation fiable sous forme d'un prix calculé de façon précise et établi
régulièrement, qui est soit un prix de marché, soit un prix fourni par un système de valorisation
permettant de déterminer la valeur à laquelle l'actif pourrait être échangé entre des parties avisées et
contractant en connaissance de cause dans le cadre d'une transaction effectuée dans des conditions
normales de concurrence ;
4. La liquidité du bien permet au fonds professionnel spécialisé de respecter ses obligations en matière
d'exécution des rachats vis-à-vis de ses porteurs et actionnaires définies par ses statuts ou son
règlement.
Les fonds professionnels spécialisés peuvent consentir des prêts aux entreprises, dans les conditions
fixées par le règlement (UE) n° 2015/760 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2015
relatif aux fonds européens d'investissement à long terme, lorsqu'ils ont reçu l'autorisation d'utiliser
la dénomination " ELTIF " en application de ce même règlement.
Ces fonds peuvent également accorder des prêts aux entreprises non financières dans des conditions et limites
fixées par décret en Conseil d'État. Les prêts ainsi accordés ont une maturité inférieure à la durée de vie
résiduelle du fonds, dont les rachats de parts ou actions et le recours à l'effet de levier font l'objet de
limitations.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre IV Placements collectifs, Section 2 FIA, Sous-section 3 Fonds ouverts à des investisseurs
professionnels, Paragraphe 2 Fonds déclarés, Sous-paragraphe 1 Fonds professionnels spécialisés,
(article L214-154)
Cette expression désigne les fonds propres au sens du 118 du paragraphe 1 de l'article 4 du règlement (UE)
n° 575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 ;
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre VI Les
institutions en matière bancaire et financière, Titre 1er Les institutions compétentes en matière de
réglementation et de contrôle, Chapitre III Dispositions spécifiques aux établissements de crédit,
sociétés de financement, entreprises d'investissement, établissements de monnaie électronique et
établissements de paiement, Section 4 Mesures de prévention et de gestion des crises bancaires, Sous-
section 1 Dispositions générales, article L613-34-1, 11°) Cette définition s'applique dans les sections 4
et 5 (Mise en œuvre du fonds de garantie des dépôts et de résolution) dudit chapitre
Des fonds propres au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 118) du règlement (UE) no 575/2013;
Les fonds propres au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 118), du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 38)
Les fonds propres visés au titre V, chapitre 2, section 1 (articles 56 à 67 ), de la directive 2006/48/CE (1)(suite
à l'abrogation de cette directive, l’article 3 paragraphe 1 point 47 correspondant de la directive 2013/36
concernant l'accès à l'activité des établissements de crédit et la surveillance prudentielle des établissements
de crédit et des entreprises d'investissement, modifiant la directive 2002/87/CE et abrogeant les directives
2006/48/CE et 2006/49/CE et les articles 4 paragraphe 1 point 118 et 25 et suivants correspondants du
règlement 575/2013 concernant les exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux
entreprises d'investissement et modifiant le règlement (UE) no 648/2012);
DIRECTIVE 2009/65 OPCVM, (article 2, paragraphe 1, point l)
Les fonds propres visés aux articles 56 à 67 de la directive 2006/48/CE ; voir ci-dessus
DIRECTIVE 2011/61 SUR LES GESTIONNAIRES DE FIA, article 4, paragraphe 1, point ad)
Fonds propres de base (basic own funds) : les fonds propres de base au sens de l'article 88 de la directive
2009/138/CE;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 101)
a) aux fins du titre III de la deuxième partie, la somme des éléments suivants:
i. les fonds propres de catégorie 1 visés à l'article 25, sans application de la déduction figurant
à l'article 36, paragraphe 1, point k) i);
ii. les fonds propres de catégorie 2 visés à l'article 71 et qui représentent un tiers ou moins des
fonds propres de catégorie 1 calculés au titre du point i) du présent point;
Instruments de fonds propres (Voir également INSTRUMENTS DE FONDS PROPRES) : des instruments
de fonds propres émis par l'établissement qui sont éligibles en tant qu'instruments de fonds propres de base
de catégorie 1, de fonds propres additionnels de catégorie 1 ou de fonds propres de catégorie 2;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 119)
FORMAT ÉLECTRONIQUE :
Tout support durable autre que le papier ;
DIRECTIVE MIF 2 2014/65 modifiée par la DIRECTIVE 2021/338 (dite Quick fix Directive) (article
4, paragraphe 1, point 62 bis)
FRA - RAC :
Acronymes de Fiche de Renseignements annuelle et de Rapport annuel de contrôle.
Une fois par an, les sociétés de gestion effectuent un reporting à l’AMF d’un certain nombre d’informations.
C’est ce qu’on appelle le rapport annuel de contrôle (RAC) et la fiche de renseignements annuelle (FRA).
Zoom sur le délai de transmission et les modalités d’envoi de ces informations à l’AMF.
SITE INTERNET DE L’AMF, Effectuer mon reporting annuel à l’AMF, mise en ligne de 31 décembre
2019
a) les participants à une plate-forme de négociation ne sont pas à même de conclure une transaction
avec un ou plusieurs autres participants à ladite plate-forme en raison de l’absence d’accords de
compensation auxquels l’ensemble des participants ont accès; ou
b) un membre compensateur ou ses clients seraient forcés de détenir leurs positions dans un instrument
financier dans plus d’une contrepartie centrale, ce qui limiterait les possibilités de compensation des
expositions financières;
RÈGLEMENT 600/2014 MIFIR, (article 2, paragraphe 1, point 45)
FUSION :
Une opération par laquelle:
i. un ou plusieurs OPCVM ou compartiments d’investissement d'OPCVM, dénommés «OPCVM
absorbé», transfèrent, par suite et au moment de leur dissolution sans liquidation, l’ensemble de leur
patrimoine, activement et passivement, à un autre OPCVM existant ou à un compartiment
d’investissement de celui-ci, dénommé «OPCVM absorbeur», moyennant l’attribution, à leurs
porteurs de parts, de parts de l’OPCVM absorbeur et, éventuellement, d’un paiement en espèces ne
dépassant pas 10 % de la valeur nette d’inventaire de ces parts,
Fusion nationale (domestic merger) : la fusion entre des OPCVM établis dans le même État membre dès lors
qu’un au moins des OPCVM concernés a fait l’objet d’une notification conformément à l’article 93;
DIRECTIVE 2009/65 OPCVM, (article 2, paragraphe 1, point r)
i.dont au moins deux sont établis dans des États membres différents, ou
ii.établis dans le même État membre, sous la forme d’un nouvel OPCVM établi dans un autre État
membre;
DIRECTIVE 2009/65 OPCVM, (article 2, paragraphe 1, point q)
GARANTIE INTRAGROUPE :
Un contrat en vertu duquel une entité d’un groupe garantit les obligations d’une autre entité du groupe envers
un tiers;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 93)
GATES :
Le mécanisme de plafonnement des rachats (gates) permet d’étaler de manière provisoire les demandes de
rachats dans le temps (sur plusieurs VL), dès lors qu’elles excèdent un certain niveau préalablement
déterminé dans le prospectus (e.g. 5 % de l’actif net pour un fonds à VL quotidienne). Les gates permettent,
dans des conditions dégradées de liquidité, de limiter l’impact de marché des ventes forcées (fire-sales), et
ainsi d’éviter l’amplification de la crise pour préserver l’intérêt des porteurs. Dispositif autorisé depuis 2013
pour les fonds professionnels à vocation générale (FPVG) et les fonds de fonds alternatifs (FFA)55, il a été
généralisé à tous les autres types de fonds par la loi Sapin 2 56 : OPCVM, fonds d’investissement à vocation
générale (FIVG), fonds de capital investissement (FCPR, FCPI, FIP, FPCI), fonds de placement immobilier,
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 214
fonds d’épargne salariale (FES). La mise en œuvre des gates temporaires est encadrée par l’Instruction AMF
2017-05 (pour les OPCVM, les FIVG, les fonds de capital investissement et les FES) et par la Position-
recommandation AMF 2011-25 (pour les fonds immobiliers, les FPVG et les FFA).57(...)
Le plafonnement systématique des rachats (ou gates systématiques) est proposé par certains fonds ayant des
investissements peu liquides, comme les fonds de fonds alternatifs (FFA – L. 214-141 du CoMoFi), les fonds
professionnels à vocation générale (FPVG – L. 214-146), les fonds professionnels spécialisés (FPS – L. 214-
157) et les organismes de placement collectif immobilier (OPCI – L. 214-61-1). Il s’agit d’une dérogation au
principe d’émission et de rachat des parts à la demande, tel qu’il est défini par exemple pour les fonds
d’investissement à vocation générale FIVG aux Articles L. 214-24-29 et L. 214-24-34 du CoMoFi).
Notes de bas de page auxquelles renvoient les chiffres 55, 56 et 57 ci-dessus :
55 Cf. Articles L. 214-146 et D. 214-188 du CoMoFi pour les FPVG ; Articles L. 214-141 et D. 214-184 pour les FFA.
56 cf. loi n°2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie
économique (Article 118). Les modifications du CoMoFi portent sur les articles L.214-7-4 (SICAV OPCVM), L.214-8-7 (fonds
OPCVM), L. 214-24-33 (SICAV FIVG), L. 214-24-41 (fonds FIVG), L. 214-67-1 (sociétés de placement à prépondérance
immobilière à capital variable), L. 214-77 (fonds de placement immobilier). Les fonds de capital investissment sont captés par renvoi
(Article L. 214-27)
57 Voir aussi la communication récente de l’AMF (2019), « Fonds et sicav : la revente des parts peut-elle être temporairement étalée
dans le temps ? », avril.
PIERRE-EMMANUEL DARPEIX (AMF), CAROLINE LE MOIGN (AMF), NICOLAS MÊME
(BANQUE DE FRANCE), MARKO NOVAKOVIC (BANQUE DE FRANCE), PRÉSENTATION ET
RECENSEMENT DES OUTILS DE GESTION DE LA LIQUIDITÉ DES FONDS FRANÇAIS,
JUILLET 2020, SITE INTERNET DE L’AMF (RISQUES ET TENDANCES) OU COLLECTION
DOCUMENTS DE TRAVAIL DE LA BANQUE DE FRANCE SOUS LE NUMÉRO 775, pp. 17 et 18
1) «fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques», les avoirs de toute nature, corporels ou
incorporels, mobiliers ou immobiliers, acquis par quelque moyen que ce soit, et les documents ou instruments
légaux sous quelque forme que ce soit, y compris sous forme électronique ou numérique, qui prouvent un
droit de propriété ou un intérêt sur ces avoirs, incluant, mais non exclusivement, les crédits bancaires, les
chèques de voyage, les chèques bancaires, les mandats, les actions, les titres, les obligations, les traites et les
lettres de crédit;
2) «gel des fonds, autres avoirs financiers et ressources économiques», toute action visant à empêcher tout
mouvement, transfert, modification, utilisation ou manipulation de fonds qui auraient pour conséquence un
changement de leur volume, de leur montant, de leur localisation, de leur propriété, de leur possession, de
leur nature, de leur destination ou toute autre modification qui pourrait en permettre l'utilisation, y compris
la gestion de portefeuille;
3) «services financiers», tout service de type financier, y compris tous les services d'assurance et services
connexes et tous les services bancaires et autres services financiers (à l'exclusion de l'assurance). Les services
financiers comprennent les activités ci-après:
iv) services auxiliaires de l'assurance, par exemple service de consultation, service actuariel, service
d'évaluation du risque et service de liquidation des sinistres.
Services bancaires et autres services financiers (à l'exclusion de l'assurance)
vi) prêts de tout type, y compris crédit à la consommation, crédit hypothécaire, affacturage et financement
de transactions commerciales;
vii) crédit-bail;
viii) tous services de règlement et de transferts monétaires, y compris cartes de crédit, de paiement et
similaires, chèques de voyage et traites;
x) opérations pour compte propre ou pour compte de clients, que ce soit dans une bourse, sur un marché hors
cote ou autre sur:
xi) participation à des émissions de tout type de valeurs mobilières, y compris garantie et placement en qualité
d'agent (dans le public ou à titre privé) et prestation de services relatifs à ces émissions;
xiii) gestion d'actifs, par exemple gestion de trésorerie ou de portefeuille, toutes formes de gestion
d'investissement collectif, gestion de fonds de pension, services de garde, services de dépositaire et services
fiduciaires;
xiv) services de règlement et de compensation afférents à des actifs financiers, y compris valeurs mobilières,
produits dérivés et autres instruments négociables;
xvi) services de conseil, d'intermédiation et autres services financiers auxiliaires de toutes les activités
énumérées aux alinéas v) à xv), y compris cote de crédit et analyse financière, recherche et conseil en
(...)
Article 10
Le présent règlement s'applique:
ANNEXE
LISTE DES AUTORITÉS COMPÉTENTES VISÉES AUX ARTICLES 3, 4 ET 5 :
(...)
FRANCE : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/autorites-sanctions/
(...)
RÈGLEMENT (CE) N° 2580/2001 du Conseil du 27 décembre 2001 concernant l'adoption de mesures
restrictives spécifiques à l'encontre de certaines personnes et entités dans le cadre de la lutte contre le
terrorisme
(...)
3. Les mesures de gel s’inscrivent dans le cadre de régimes de sanctions économiques ou financières. Les
sanctions sont décidées par l’Organisation des Nations Unies (ci-après ONU), l’Union européenne (ci-après
UE) ou par des États pour restreindre les relations économiques et financières avec un État, des personnes,
des entités ou des groupements de fait. Les sanctions décidées par l’UE sont qualifiées de « mesures
restrictives »
(...)
5. Les mesures de gel constituent une restriction temporaire au droit de propriété et non une expropriation.
Les personnes soumises à une telle mesure sont désignées par une autorité administrative ou une organisation
internationale. Ces mesures se distinguent ainsi des saisies ou confiscations prononcées par les autorités
judiciaires.
6. Aux fins de ne pas porter une atteinte excessive aux droits fondamentaux des personnes ou entités
désignées, des exceptions aux mesures de gel sont prévues (exemple : la possibilité de créditer des fonds sur
des comptes gelés) et des dérogations peuvent être accordées (exemples : déblocage des fonds pour payer
des vivres, des loyers, des assurances obligatoires, des frais de santé ou de justice). Par ailleurs, la décision
de geler les avoirs d’une personne ou entité ou le refus d’en autoriser la mise à disposition peut faire l’objet
d’un recours devant l’administration (recours gracieux) ou la juridiction compétente (recours contentieux).
BANQUE DE FRANCE, DIRECTION GÉNÉRALE DU TRÉSOR, ACPR : Lignes directrices
conjointes de la Direction Générale du Trésor et de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution
sur la mise en œuvre des mesures de gel des avoirs Document de nature explicative Version mise à jour
au 16 juin 2021
GESTIONNAIRE D’ACTIF :
Voir la définition 7) à la rubrique RÈGLEMENT DÉLÉGUÉ (UE) 2021/2178 DE LA COMMISSION
du 6 juillet 2021 COMPLÉTANT LE RÈGLEMENT (UE) 2020/852 DU PARLEMENT EUROPÉEN
ET DU CONSEIL PAR DES PRÉCISIONS CONCERNANT LE CONTENU ET LA
PRÉSENTATION DES INFORMATIONS QUE DOIVENT PUBLIER LES ENTREPRISES
SOUMISES À L’ARTICLE 19 BIS OU À L’ARTICLE 29 BIS DE LA DIRECTIVE 2013/34/UE SUR
LEURS ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES DURABLES SUR LE PLAN ENVIRONNEMENTAL, AINSI
QUE LA MÉTHODE À SUIVRE POUR SE CONFORMER À CETTE OBLIGATION
D’INFORMATION : DÉFINITIONS
GESTIONNAIRE DE FIA :
voir DÉFINITIONS LIÉES AU CONCEPT DE DURABILITÉ DANS LE SECTEUR DES
SERVICES FINANCIERS, point 4
Gestionnaire établi dans l’Union (EU AIFM) : un gestionnaire ayant son siège statutaire dans un État
membre;
DIRECTIVE 2011/61 SUR LES GESTIONNAIRES DE FIA, (article 4, paragraphe 1, point b)
Gestionnaire établi dans un pays tiers : un gestionnaire qui n’est pas un gestionnaire établi dans l’Union;
DIRECTIVE 2011/61 SUR LES GESTIONNAIRES DE FIA, (article 4, paragraphe 1, point ab)
Gestionnaire d'un système multilatéral de négociation : (…) Le gestionnaire d'un système multilatéral de
négociation est un prestataire de services d'investissement autre qu'une société de gestion de portefeuille
agréé pour fournir le service d'investissement mentionné au 8 de l'article L. 321-1 ou une entreprise de marché
autorisée à cet effet par l'Autorité des marchés financiers. Lorsque l'entreprise de marché gère un système
multilatéral de négociation, elle se conforme aux dispositions de l'article L. 421-11.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre IV Les marchés, Titre II Les plates-formes de
négociation, Chapitre IV Systèmes multilatéraux de négociation, (article L424-1)
Gestionnaire d'un système organisé de négociation : (…) Le gestionnaire d'un système organisé de
négociation est un prestataire de services d'investissement autre qu'une société de gestion de portefeuille
agréé pour fournir le service d'investissement mentionné au 9 de l'article L. 321-1 ou par une entreprise de
marché autorisée à cet effet par l'Autorité des marchés financiers. Lorsque l'entreprise de marché gère un
système organisé de négociation, elle se conforme aux dispositions de l'article L. 421-11.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre IV Les marchés, Titre II Les plates-formes de
négociation, Chapitre V Systèmes organisés de négociation, Section 1 Définition; agrément ou
autorisation du gestionnaire, (article L425-1)
GESTIONNAIRES (au sens du Titre 1er bis du Livre III du Règlement général de l’AMF) :
voir aussi SOCIÉTÉS DE GESTION DE PORTEFEUILLE, SOCIÉTÉS DE GESTION,
GESTIONNAIRES :
Gestionnaire d’actifs (asset manager) : une entreprise d’investissement au sens de l’article 4, paragraphe 1,
point 1, de la directive 2014/65/MIF2 qui fournit des services de gestion de portefeuille à des investisseurs,
un gestionnaire de fonds d’investissement alternatif (FIA) au sens de l’article 4, paragraphe 1, point b), de
la directive 2011/61/(FIA) qui ne remplit pas les conditions d’exemption prévues à l’article 3 de ladite
directive ou une société de gestion au sens de l’article 2, paragraphe 1, point b), de la directive
2009/65/OPCVM ou une société d’investissement qui est agréée conformément à la directive
2009/65/OPCVM, pour autant qu’elle n’ait pas confié sa gestion à une société de gestion agréée au titre de
ladite directive;
DIRECTIVE 2007/36/CE CONCERNANT L'EXERCICE DE CERTAINS DROITS DES
ACTIONNAIRES DES SOCIÉTÉS COTÉES, (article 2, f)
Gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs FIA (AIFMS), les personnes morales dont l’activité
habituelle est la gestion (is managing) d’un ou plusieurs FIA;*
DIRECTIVE 2011/61 SUR LES GESTIONNAIRES DE FIA, (article 4, paragraphe 1, point b)
* On trouve également au même article 4 de la directive une définition de QUI GERE DES FIA (managing
AIFs) : qui exerce au moins les fonctions de gestion des investissements visées à l’annexe I, point 1 a) ou b),
pour un ou plusieurs FIA;
GOODWILL (goodwill) :
Le goodwill au sens du référentiel comptable applicable;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 113)
GREEN BOND :
Green Bond Definition :
Green Bonds are any type of bond instrument where the proceeds or an equivalent amount will be exclusively
applied to finance or re-finance, in part or in full, new and/or existing eligible Green Projects (see Use of
Proceeds section below) and which are aligned with the four core components of the Green Bond Principles
(GBP)*.
Different types of Green Bonds exist in the market. These are described in Appendix I (of the Green Bond
Principles).
It is understood that certain eligible Green Projects may have social co-benefits, and that the classification
of a use of proceeds bond as a Green Bond should be determined by the issuer based on its primary objectives
for the underlying projects. (bonds that intentionally mix eligible Green and Social Projects are referred to
as Sustainability Bonds, and specific guidance for these is provided separately in the Sustainability Bond
Guidelines).
It is important to note that Green Bonds should not be considered fungible with bonds that are not aligned
with the four core components of the GBP. Bonds issued under earlier Green Bond Guidance released prior
to this version are deemed consistent with the GBP.
* Voir dans ce lexique la définition des Green Bond Principles
SITE INTERNET DE L’ICMA, Green-Bond-Principles-June-2021-140621.pdf
After adopting the independently evaluated NextGenerationEU Green Bond framework, the Commission
proceeded with the issuance of the first NextGenerationEU green bond in October 2021. Through this 15-
year bond, the Commission raised €12 billion, making it the world’s largest green bond transaction to date.
The Commission raised a further €2.5 billion via a tap of this bond in January 2022.
(...)
For the issuance of NextGenerationEU green bonds, the Commission has adopted a NextGenerationEU green
bond framework.
In line with established market practice, the framework is organised around four main pillars. These are:
1. Use of proceeds. Under the NextGenerationEU green bond framework, the funds will be used for
nine
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 220
broad categories of expenditure, including energy efficiency, clean energy and climate change
adaptation.
2. Process for expenditure evaluation and selection. The investments will be identified based on the
37% climate expenditure of the Recovery and Resilience Plans – the spending roadmaps under the
Recovery and Resilience Facility at the heart of the NextGenerationEU recovery instrument.
3. Management of proceeds. Under the NextGenerationEU green bond framework, the Commission
will track the relevant spending.
4. Reporting. The Commission will use two types of reporting to show how funds have been spent
(allocation reporting) and what they have achieved (impact reporting).
The framework is aligned with the green bond principles of the International Capital Market Association
(ICMA)**, which is a market standard for green bonds***. In line with standard practice, it has been
reviewed by a second party opinion provider, Vigeo Eiris, part of Moody's ESG Solutions.
The evaluator has confirmed that the Framework is aligned with the ICMA's Green Gond Principles, is
coherent with the EU's wider Environmental, Social and Governance (ESG) strategy and will provide a robust
contribution to sustainability.
SITE INTERNET DE LA COMMISSION EUROPÉENNE, Home > Strategy > EU Budget > The EU
as a borrower - Investor Relations > NextGenerationEU Green Bonds (cet extrait a été copié en avril
2022)
For additional information on how to interpret this guidance especially for its practical application for
transactions, as well as in the context of market developments and complementary initiatives, see the
Guidance Handbook.
The Green Bond Principles (GBP) 2021
SITE INTERNET DE L’ICMA Home > Sustainable Finance > The Principles and Handbooks > Green
Bond Principles (GBP). (Cet extrait a été copié en avril 2022).
GROUPE (group) :
Une entreprise mère et l'ensemble de ses entreprises filiales;
DIRECTIVE 2013/34 RELATIVE AUX ÉTATS FINANCIERS, (article 2, point 11)
Un groupe au sens de l’article 2, point 11 («groupe», une entreprise mère et l'ensemble de ses entreprises
filiales;), de la directive 2013/34/UE;
DIRECTIVE MIF 2 2014/65 (article 4, paragraphe 1, point 34)
S'agissant d'une entreprise d'investissement, le groupe dont fait partie cette entreprise d'investissement,
consistant en une entreprise mère, ses filiales et les entités dans lesquelles l'entreprise mère ou ses filiales
détiennent des participations, ainsi que les entreprises liées entre elles par une relation au sens de l'article 12,
paragraphe 1, de la septième directive 83/349/CEE du Conseil du 13 juin 1983 fondée sur l'article 54,
paragraphe 1, point g) du traité concernant les comptes consolidés (suite à l’abrogation de cette directive,
l’article 22, paragraphes 1 et 2 correspondant de la directive 2013/34)
DIRECTIVE 2006/73 portant mesures d'exécution de la directive 2004/39 MIF 1 (suite à l’abrogation
de cette directive, la directive 2014/65 MIF2) en ce qui concerne les exigences organisationnelles et les
conditions d'exercice applicables aux entreprises d'investissement et la définition de certains termes
aux fins de ladite directive, (article 2, point 4)
Le groupe d'entreprises constitué d'une entreprise mère et de ses filiales au sens des articles 1er et 2 de la
directive 83/349 (suite à l’abrogation de cette directive, l’article 22, paragraphes 1 à 5 correspondant de la
directive 2013/34) ou du groupe d'entreprises visé à l'article 3, paragraphe 1, et à l'article 80, paragraphe 7 et
(8) de la directive 2006/48 / CE;
RÈGLEMENT (UE) N° 648/2012 EMIR, (article 2, point 16)
Les entités juridiques qui sont des entreprises contrôlées au sens de l'article 2, paragraphe 1, point f), de la
directive 2004/109/CE du Parlement européen et du Conseil, et la personne physique ou morale qui exerce
seule le contrôle de ces entreprises
RÈGLEMENT DÉLÉGUÉ (UE) 918/2012 DE LA COMMISSION COMPLÉTANT LE
RÈGLEMENT 236/2012 VENTES À DÉCOUVERT
Un groupe d’entreprises composé d’une entreprise mère, de ses filiales et des entités dans lesquelles
l’entreprise mère ou ses filiales détiennent une participation, ou des entreprises liées l’une à l’autre par une
relation au sens de l’article 12, paragraphe 1, de la directive 83/349 , y compris tout sous-groupe du groupe;
DIRECTIVE 2002/87 RELATIVE À LA SURVEILLANCE COMPLÉMENTAIRE DES EC, EA, EI
APPARTENANT À UN CONGLOMÉRAT FINANCIER, (article 2, point 12)
Groupe transnational : cette expression désigne un groupe dont des entités sont établies dans plus d'un État
membre de l'Union européenne ;
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre VI Les
institutions en matière bancaire et financière, Titre 1er Les institutions compétentes en matière de
réglementation et de contrôle, Chapitre III Dispositions spécifiques aux établissements de crédit,
sociétés de financement, entreprises d'investissement, établissements de monnaie électronique et
établissements de paiement, Section 4 Mesures de prévention et de gestion des crises bancaires, Sous-
section 1 Dispositions générales, article L613-34-1, 2°) Cette définition s'applique dans les sections 4 et
5 (Mise en œuvre du fonds de garantie des dépôts et de résolution) dudit chapitre
Le principe : les investisseurs peuvent participer au financement d’un projet en investissant généralement
avec des crypto-actifs. En échange, ils reçoivent des jetons leur permettant, plus tard, d’accéder à des produits
ou des services de la société financée.
Les jetons assimilables à des instruments financiers ne peuvent pas faire l’objet d’une ICO.
Une ICO peut faire l’objet d’un visa de l’AMF si l’émetteur de jetons le souhaite. Les sociétés souhaitant
obtenir un visa doivent, notamment, établir un document d'information contenant des informations sur
l'émetteur et sur l'offre de jetons.
Le visa indique alors que l'AMF a vérifié que le document d'information de cette offre est complet et
compréhensible pour les investisseurs. Il assure également aux investisseurs l’existence d’un mécanisme de
sauvegarde des actifs et des fonds levés et la mise en place d’un dispositif de lutte contre le blanchiment et
La liste des offres de jetons portant le visa de l'AMF est disponible sur le site de l’AMF.
Seules les sociétés ayant obtenu le visa de l'AMF pour leur ICO ont le droit de démarcher les investisseurs
pour participer à cette ICO.
Le visa de l’AMF ne constitue pas une incitation à prendre part à l'offre de jetons. Le visa optionnel peut être
retiré si l’AMF constate que le document d’information n’est plus conforme ou que les informations diffusées
par l’émetteur dépassent la portée de ce visa. Dans ce cas, le retrait de ce visa fait l’objet d’une
communication de l’AMF sur le non-respect des règles et une publication sur la liste noire des ICO ne
bénéficiant plus de visa est disponible sur le site de l’AMF.
L'investissement dans une offre au public de jetons comporte des risques de perte du capital investi.
Aucune garantie n'est donnée quant à la possibilité de revendre ou d'échanger ces jetons, ni concernant leur
valeur, laquelle peut évidemment fluctuer.
SITE INTERNET D’ASSURANCE BANQUE ÉPARGNE (ABE) INFO SERVICE (émanation des
autorités ACPR - BANQUE DE FRANCE - AMF) QU’EST-CE QU’UNE ICO ? mise à jour 12/10/2021
In pursuit of its objectives, ICMA brings together members through regional and sectoral committees
focusing on a comprehensive range of market practice and regulatory issues, prioritising sustainable finance
and three core fixed income market areas: primary; secondary; repo and collateral.
ICMA currently has around 600 members active in all segments of international debt capital markets in 64
jurisdictions globally. Among our members are private and public sector issuers, banks and securities dealers,
asset and fund managers, insurance companies, law firms, capital market infrastructure providers and central
banks.
ICMA is a not-for-profit association (Verein) under the Swiss Civil Code. The Association is headquartered
in Zurich, with offices in London, Paris, Brussels and Hong Kong and registered in the Zurich Commercial
Register.
SITE INTERNET DE L’ICMA, mars 2022
IMMOBILISATION :
L’acte consistant à concentrer la localisation des titres physiques auprès d’un DCT de sorte à permettre les
transferts ultérieurs par inscription comptable;
RÈGLEMENT 909/2014 DCT, (article 2, paragraphe 1, point 3)
INDICE DE RÉFÉRENCE :
Tout indice par référence auquel sont déterminés le montant à verser au titre d'un instrument ou d'un contrat
financier ou la valeur d'un instrument financier, ou un indice qui est utilisé pour mesurer la performance d'un
fonds d'investissement dans le but de répliquer le rendement de cet indice, de définir l'allocation des actifs
d'un portefeuille ou de calculer les commissions de performance.
Une “famille d'indices de référence» est un groupe d'indices de référence fournis par le même administrateur
et déterminés à partir de données sous-jacentes de même nature, qui fournit des mesures spécifiques d'un
même marché ou d'une même réalité économique, ou d'un marché ou d'une réalité économique similaires;
Un “contributeur» est une personne physique ou morale fournissant des données sous-jacentes;
Un «contributeur surveillé» est une entité surveillée qui fournit des données sous-jacentes à un administrateur
situé dans l'Union;
Un “Jugement d'expert” est toute appréciation discrétionnaire relative à l'utilisation des données qui est
exercée par l'administrateur ou le contributeur dans la détermination d'un indice de référence, y compris
l'extrapolation des valeurs tirées de transactions antérieures ou associées, l'ajustement des valeurs selon des
facteurs susceptibles d'influer sur la qualité des données, tels que les événements de marché ou la dépréciation
de la qualité du crédit d'un acheteur ou d'un vendeur, ainsi que le fait de donner à des offres d'achat et de
vente une pondération supérieure à celle de transactions conclues;
L’utilisation d'un indice de référence consiste en:
a) l'émission d'un instrument financier ayant pour référence un indice ou une combinaison d'indices;
b) la détermination des sommes dues au titre d'un instrument financier ou d'un contrat financier en renvoyant
à un indice ou à une combinaison d'indices;
c) le fait d'être partie à un contrat financier faisant référence à un indice ou à une combinaison d'indices;
d) la fourniture d'un taux débiteur au sens de l'article 3, point j), de la directive 2008/48/CE, calculé comme
une
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 226
fourchette ou une majoration par rapport à un indice ou à une combinaison d'indices et seulement utilisé
comme référence dans un contrat financier auquel le créancier est partie;
e) la mesure de la performance d'un fonds d'investissement au moyen d'un indice ou d'une combinaison
d'indices dans le but de répliquer le rendement de cet indice ou de cette combinaison d'indices ou de définir
l'allocation des actifs d'un portefeuille ou de calculer les commissions de performance.
RÈGLEMENT 2016/1011 CONCERNANT LES INDICES UTILISÉS COMME INDICES DE
RÉFÉRENCE DANS LE CADRE D’INSTRUMENTS ET DE CONTRATS FINANCIERS OU POUR
MESURER LA PERFORMANCE DE FONDS D’INVESTISSEMENT ET MODIFIANT LES
DIRECTIVES 2008/48/CE ET 2014/17/UE ET LE RÈGLEMENT (UE) 596/2014, (Titre I, article 3,
point 1)
INFORMATION PRIVILÉGIÉE :
(…) C. – Au sens de la présente section, les mots : " information privilégiée " désignent les informations
privilégiées au sens des 1 à 4 de l'article 7 du règlement (UE) n° 596/2014 du Parlement européen et du
Conseil du 16 avril 2014 précité. (...)
(27) «information privilégiée»: toute information de nature précise qui n’a pas été rendue publique, qui
concerne, directement ou indirectement, un ou plusieurs émetteurs de crypto-actifs ou un ou plusieurs crypto-
actifs et qui, si elle était rendue publique, serait susceptible d’influencer de façon significative le prix de ces
crypto-actifs;
PROPOSITION DE RÈGLEMENT SUR LES MARCHÉS DE CRYPTO-ACTIFS, ET MODIFIANT
LA DIRECTIVE (UE) 2019/1937 DU 24 SEPTEMBRE 2020, titre I Objet, champ d’application et
définitions, article 3 Définitions
II. – Les rapports annuel et semestriel sont publiés dans des délais fixés par décret.
Le prospectus et les derniers rapports annuel et semestriel publiés sont fournis sans frais aux investisseurs
qui le demandent.
III. – La SICAV et la société de gestion, pour chacun des OPCVM que celle-ci gère, établissent un document
d'information clé pour l'investisseur, comprenant les informations appropriées sur les caractéristiques
essentielles de l'OPCVM concerné. Ce document est fourni aux investisseurs préalablement à la souscription.
Les informations contenues dans ce document sont claires, correctes et non trompeuses et sont cohérentes
avec les parties correspondantes du prospectus.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre IV Placements collectifs, Section 1 OPCVM, Sous-section 7 Information des investisseurs,
(article L214-23)
ii.produites par d’autres personnes que celles visées au point i), qui proposent directement une décision
d’investissement déterminée concernant un instrument financier;
RÈGLEMENT (UE) 596/2014 SUR LES ABUS DE MARCHÉ, (article 3, paragraphe 1, point 34)
INITIATEUR (originator):
(en lien avec la titrisation) : voir TITRISATION (Securitisation) DÉFINITIONS DU RÈGLEMENT
2017/2402 , point 3) de l’article 2 du règlement 2017/2402
Désigne la ou les personnes qui dirigent de fait l’activité d’un gestionnaire conformément à l’article 8,
paragraphe 1, point c), de la directive 2011/61/FIA, et, le cas échéant, le ou les membres exécutifs de l’organe
directeur;
RÈGLEMENT DÉLÉGUÉ (UE) No 231/2013 COMPLÉTANT LA DIRECTIVE 2011/61 (FIA)en ce
qui concerne les dérogations, les conditions générales d’exercice, les dépositaires, l’effet de levier, la
transparence et la surveillance, (article 1er, point 3)
INSTITUTION (institution) :
- Un établissement de crédit (credit institution) tel que défini à l’article 4, point 1, de la directive
2006/48/CE concernant l’accès à l’activité des établissements de crédit et son exercice, y compris les
entités énumérées à l’article 2 de ladite directive, (voir plus précisément ÉTABLISSEMENT DE
CRÉDIT); suite à l'abrogation de cette directive, l'article 4 paragraphe 1 point 1 correspondant du
règlement 575/2013 concernant les exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et
aux entreprises d'investissement et modifiant le règlement (UE) no 648/2012) y compris les entités
énumérés à l’article 2 paragraphe 5 de la directive 2013/36 concernant l'accès à l'activité des
établissements de crédit et la surveillance prudentielle des établissements de crédit et des entreprises
d'investissement, modifiant la directive 2002/87/CE et abrogeant les directives 2006/48/CE et
2006/49/CE)
- toute entreprise ayant son siège social hors du territoire de la Communauté et dont les fonctions
correspondent à celles des établissements de crédit ou des entreprises d'investissement communautaires,
définis aux premier et deuxième tirets, qui participe à un système et qui est chargé d'exécuter les
obligations financières résultant d'ordres de transfert émis au sein de ce système.
Si un système est surveillé conformément à la législation nationale et n'exécute que des ordres tels que définis
au point i), second tiret, ainsi que les paiements résultant de ces ordres, un État membre peut décider que les
entreprises qui participent à un tel système et qui sont chargées d'exécuter les obligations financières résultant
d'ordres de transfert émis au sein de ce système peuvent être considérées comme des institutions à condition
qu'au moins trois participants de ce système entrent dans les catégories visées au premier alinéa et qu'une telle
décision soit justifiée pour des raisons de risque systémique;
DIRECTIVE FINALITÉ 98/26, (article 2, point b)
(1) L’article 2 mentionné, intitulé “Exemptions” dispose notamment que “la directive ne s’applique pas
f) aux personnes dont les services d’investissement consistent exclusivement en la gestion d’un
système de participation des travailleurs;
g) aux personnes dont les services d’investissement ne consistent qu’en la gestion d’un système
de participation des travailleurs et en la fourniture de services d’investissement
exclusivement à leur entreprise mère, à leurs filiales ou à d’autres filiales de leur entreprise
mère;
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 232
h) aux membres du SEBC, aux autres organismes nationaux à vocation similaire dans l’Union,
aux autres organismes publics chargés de la gestion de la dette publique ou intervenant dans
cette gestion dans l’Union, ni aux institutions financières internationales établies par deux
ou plusieurs États membres qui ont pour finalité de mobiliser des fonds et d’apporter une
aide financière à ceux de leurs membres qui connaissent des difficultés financières graves
ou risquent d’y être exposés;
i) aux organismes de placement collectif et aux fonds de pension, qu’ils soient ou non
coordonnés au niveau de l’Union, ni aux dépositaires et gestionnaires de ces organismes;
j) aux personnes:
i) qui négocient pour compte propre, y compris les teneurs de marché, sur des
instruments dérivés sur matières premières ou des quotas d’émission ou des
instruments dérivés sur ces derniers, à l’exclusion des personnes négociant pour
compte propre lorsqu’ils exécutent les ordres de clients; ou
ii) qui fournissent des services d’investissement, autres que la négociation pour
compte propre, concernant des instruments dérivés sur matières premières, des
quotas d’émission ou des instruments dérivés sur ces derniers, aux clients ou aux
fournisseurs de leur activité principale;
à condition que:
- dans tous ces cas, individuellement ou sous forme agrégée, ces prestations
soient accessoires par rapport à leur activité principale, lorsque cette activité
principale est considérée au niveau du groupe, et qu’elle ne consiste pas en la
fourniture de services d’investissement au sens de la présente directive ou
d’activités bancaires au sens de la directive 2013/36/UE, ou encore qu’elle ne
consiste pas à exercer la fonction de teneurs de marché en rapport avec des
instruments dérivés sur matières premières,
- ces personnes n’appliquent pas une technique de trading algorithmique à haute
fréquence, et que
- ces personnes informent chaque année l’autorité compétente concernée qu’elles
ont recours à cette exemption et, sur demande, elles indiquent à l’autorité
compétente la base sur laquelle elles considèrent que leurs activités visées aux
points i) et ii) sont accessoires par rapport à leur activité principale;
k) aux personnes fournissant des conseils en investissement dans le cadre de l’exercice d’une
autre activité professionnelle qui n’est pas visée par la présente directive, à condition que la
fourniture de tels conseils ne soit pas spécifiquement rémunérée;
l) aux associations créées par des fonds de pension danois et finlandais dans le seul but de leur
faire gérer les actifs des fonds de pension affiliés;
m) aux «agenti di cambio», dont les activités et les fonctions sont régies par l’article 201 du
décret législatif italien no58 du 24 février 1998;”
INSTRUCTION DE L’AMF :
Voir : AUTORITÉ DES MARCHÉS FINANCIERS : DÉFINITION ET PORTÉE DE SA
DOCTRINE
Instruction de règlement internalisé : une instruction qui est donnée à l'internalisateur de règlement par l'un
de ses clients en vue de mettre une somme d'argent à la disposition du bénéficiaire ou de transférer la propriété
d'un titre ou de titres, ou tout droit afférent à ces titres, au moyen d'une inscription en compte sur un registre
ou d'une autre manière, et pour laquelle le règlement est effectué par l'internalisateur de règlement dans ses
propres comptes et non par l'intermédiaire d'un système de règlement de titres;
RÈGLEMENT DÉLÉGUÉ (UE) 2017/391 COMPLÉTANT LE RÈGLEMENT (UE) N° 909/2014
(DCT) PAR DES NORMES TECHNIQUES DE RÉGLEMENTATION PRÉCISANT ENCORE LE
CONTENU DE LA NOTIFICATION RELATIVE AUX RÈGLEMENTS INTERNALISÉS, (article
1er, point 1)
INSTRUMENT DE L’ÉTABLISSEMENT-RELAIS :
Le mécanisme permettant de transférer à un établissement-relais, conformément à l’article 40, des actions ou
autres titres de propriété émis par un établissement soumis à une procédure de résolution ou des actifs, droits
ou engagements d’un établissement soumis à une procédure de résolution;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 60)
Instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 : les instruments de capital qui remplissent les
conditions de l’article 52, paragraphe 1, du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 69)
Instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1: cette expression désigne les instruments de fonds
propres additionnels définis au a de l'article 51 du règlement (UE) n° 575/2013 du Parlement européen et du
Conseil du 26 juin 2013 ;
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre VI Les
institutions en matière bancaire et financière, Titre 1er Les institutions compétentes en matière de
réglementation et de contrôle, Chapitre III Dispositions spécifiques aux établissements de crédit,
sociétés de financement, entreprises d'investissement, établissements de monnaie électronique et
établissements de paiement, Section 4 Mesures de prévention et de gestion des crises bancaires, Sous-
Instruments de fonds propres pertinents aux fins des dispositions du titre IV, chapitre IV, section 5, et du titre
IV, chapitre IV, les instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 et les instruments de fonds
propres de catégorie 2;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 74)
INSTRUMENTS DÉRIVÉS :
Les instruments financiers au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 44) c) de la directive 2014/65/MIF2, et
visés à l’annexe I, section C, points 4) à 10), de ladite directive;
RÈGLEMENT 600/2014 MIFIR, (article 2, paragraphe 1, point 29)
Instruments dérivés sur matières premières : les instruments financiers au sens de l’article 4, paragraphe 1,
point 44) c) de la directive 2014/65/MIF2 qui portent sur une matière première ou un sous-jacent visé à
l’annexe I, section C, point 10), de la directive 2014/65/MIF2 ou à l’annexe I, section C, points 5), 6), 7) et
10), de ladite directive;
RÈGLEMENT 600/2014, (article 2, paragraphe 1, point 30)
Instruments dérivés sur matières premières : les instruments dérivés sur matières premières tels qu'ils sont
définis à l'article 2, paragraphe 1, point 30) du règlement (UE) 600/2014 du Parlement européen et du
Conseil;
RÈGLEMENT (UE) 596/2014 SUR LES ABUS DE MARCHÉ, (article 3, paragraphe 1, point 24)
Instruments dérivés sur matières premières agricoles (“agricultural commodity derivatives”): les contrats
dérivés portant sur des produits énumérés à l’article 1er et à l’annexe I, parties I à XX et XXIV/1, du règlement
(UE) no 1308/2013 du Parlement européen et du Conseil*, ainsi que sur des produits énumérés à l’annexe I
du règlement (UE) n°1379/2013 du Parlement européen et du Conseil** ;
* Règlement (UE) no 1308/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 portant
organisation commune des marchés des produits agricoles et abrogeant les règlements (CEE) no
922/72, (CEE) no 234/79, (CE) no 1037/2001 et (CE) no 1234/2007 du Conseil (JO L 347 du 20.12.2013,
p. 671).
** Règlement (UE) no 1379/2013 du Parlement européen et du Conseil du 11 décembre 2013 portant
organisation commune des marchés dans le secteur des produits de la pêche et de l’aquaculture,
modifiant les règlements (CE) no 1184/2006 et (CE) no 1224/2009 du Conseil et abrogeant le règlement
(CE) no 104/2000 du Conseil (JO L 354 du 28.12.2013, p. 1).»
DIRECTIVE MIF 2 2014/65 modifiée par la Directive 2021/338 (dite Quick Fix Directive) (article 4,
paragraphe 1, point 59)
Instruments dérivés sur matières premières agricoles (agricultural commodity derivatives) : les contrats
dérivés portant sur des produits énumérés à l’article 1er et à l’annexe I, parties I à XX et XXIV/1, du
règlement (UE) no 1308/2013 du Parlement européen et du Conseil ;
RÈGLEMENT 600/2014 MIFIR, (article 2, paragraphe 1, point 44)
Instruments dérivés sur matières premières agricoles : les contrats dérivés portant sur des produits énumérés
à l’article 1er et à l’annexe I, parties I à XX et XXIV/1, du règlement (UE) no 1308/2013 du Parlement
européen et du Conseil ;
RÈGLEMENT 600/2014 MIFIR, (article 2, paragraphe 1, point 44)
DIRECTIVE MIF 2 - 2014/65 concernant les marchés d'instruments financiers et modifiant la directive
2002/92/ et la directive 2011/61, article 4, paragraphe 1, point 17).
a) ils ont une valeur qui peut être déterminée à tout moment;
b) ils ne sont pas des dérivés;
c) ils ont une échéance à l'émission de 397 jours ou moins.
Voir également les compléments apportés par le règlement délégué 2017/565 de la Commission
complétant la DIRECTIVE MIF 2 - 2014/65 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les
exigences organisationnelles et les conditions d'exercice applicables aux entreprises d'investissement et
la définition de certains termes ( organisational requirements and operating conditions for investment
firms and defined terms) aux fins de ladite directive dans les articles suivants non reproduits ici :
Article 5 Produits énergétiques de gros qui doivent être réglés par livraison physique [Article 4,
paragraphe 1, point 2), de la DIRECTIVE MIF 2 - 2014/65]
Article 7 Autres instruments financiers dérivés [Article 4, paragraphe 1, point 2), de la DIRECTIVE
MIF 2 - 2014/65]
Article 8 Instruments dérivés au sens de l'annexe I, section C, point 10, de la DIRECTIVE MIF 2 -
2014/65 [Article 4, paragraphe 1, point 2), de la DIRECTIVE MIF 2 - 2014/65]
Article 10 Caractéristiques des autres contrats dérivés relatifs à des monnaies (aux fins de l'annexe I,
section C, point 4, de la DIRECTIVE MIF 2 - 2014/65)
Instruments financiers
1. Valeurs mobilières.
2. Instruments du marché monétaire.
3. Parts d’organismes de placement collectif.
4. Contrats d’option, contrats à terme, contrats d’échange, accords de taux futurs et tous autres contrats
dérivés relatifs à des valeurs mobilières, des monnaies, des taux d’intérêt ou des rendements, des
quotas d’émission ou autres instruments dérivés, indices financiers ou mesures financières qui
peuvent être réglés par une livraison physique ou en espèces.
5. Contrats d’option, contrats à terme ferme («futures»), contrats d’échange, contrats à terme ferme
(«forwards») et tous autres contrats dérivés relatifs à des matières premières qui doivent être réglés
en espèces ou peuvent être réglés en espèces à la demande d’une des parties pour des raisons autres
qu’une défaillance ou autre incident provoquant la résiliation.
6. Contrats d’option, contrats à terme, contrats d’échange et tout autre contrat dérivé relatif à des
matières premières qui peuvent être réglés par livraison physique, à condition qu’ils soient négociés
sur un marché réglementé, un MTF ou un OTF, à l’exception des produits énergétiques de gros qui
sont négociés sur un OTF et qui doivent être réglés par livraison physique.
7. Contrats d’option, contrats à terme ferme («futures»), contrats d’échange, contrats à terme ferme
(«forwards») et tous autres contrats dérivés relatifs à des matières premières qui peuvent être réglés
par livraison physique, non mentionnés par ailleurs au point 6 de la présente section, et non destinés à
des fins commerciales, qui présentent les caractéristiques d’autres instruments financiers dérivés.
Financial instruments
(1) Transferable securities;
(2) Money-market instruments;
(3) Units in collective investment undertakings;
(4) Options, futures, swaps, forward rate agreements and any other derivative contracts relating to
securities, currencies, interest rates or yields, emission allowances or other derivatives instruments,
financial indices or financial measures which may be settled physically or in cash;
(5) Options, futures, swaps, forwards and any other derivative contracts relating to commodities that
must be settled in cash or may be settled in cash at the option of one of the parties other than by
reason of default or other termination event;
(6) Options, futures, swaps, and any other derivative contract relating to commodities that can be
physically settled provided that they are traded on a regulated market, a MTF, or an OTF, except for
wholesale energy products traded on an OTF that must be physically settled;
(7) Options, futures, swaps, forwards and any other derivative contracts relating to commodities, that
can be physically settled not otherwise mentioned in point 6 of this Section and not being for
commercial purposes, which have the characteristics of other derivative financial instruments;
(8) Derivative instruments for the transfer of credit risk;
(9) Financial contracts for differences;
(10) Options, futures, swaps, forward rate agreements and any other derivative contracts relating to
climatic variables, freight rates or inflation rates or other official economic statistics that must be
settled in cash or may be settled in cash at the option of one of the parties other than by reason of
default or other termination event, as well as any other derivative contracts relating to assets, rights,
obligations, indices and measures not otherwise mentioned in this Section, which have the
characteristics of other derivative financial instruments, having regard to whether, inter alia, they
are traded on a regulated market, OTF, or an MTF;
11. Emission allowances consisting of any units recognised for compliance with the requirements of
Directive 2003/87/EC (Emissions Trading Scheme).
NB L’article 25 de la directive 2014/65/UE mentionné ci-dessus prévoit, dans son paragraphe 8, que “la
Commission est habilitée à adopter des actes délégués (...) pour garantir que les entreprises d’investissement
se conforment aux principes énoncés aux paragraphes 2 à 6 du présent article lors de la fourniture de services
d’investissement ou de services auxiliaires à leurs clients (...)”. L’article 57 du règlement délégué 2017/565,
reproduit ci-dessus, entre dans ce cadre et explicite l’article 25, paragraphe 4 de la directive 2014/65/UE dont
un extrait est reproduit ci-dessous :
III. Les contrats financiers, également dénommés " instruments financiers à terme ", sont les contrats à
terme qui figurent sur une liste fixée par décret.
IV. Les effets de commerce et les bons de caisse ne sont pas des instruments financiers.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre Ier Définitions et règles générales, Section 1 Définitions, (article L211-1)
INTERMÉDIAIRE (intermediary) :
Une personne telle qu’une entreprise d’investissement au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 1), de la
directive 2014/65/UE MIF 2), un établissement de crédit au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 1), du
règlement (UE) no 575/2013 du Parlement européen et du Conseil et un dépositaire central de titres au sens
de l’article 2, paragraphe 1, point 1), du règlement (UE) no 909/2014 (DCT) du Parlement européen et du
Conseil, qui fournit des services de garde d’actions, de gestion d’actions ou de tenue de comptes de titres au
nom d’actionnaires ou d’autres personnes;
DIRECTIVE 2007/36/CE CONCERNANT L'EXERCICE DE CERTAINS DROITS DES
ACTIONNAIRES DES SOCIÉTÉS COTÉES, (article 2, d)
Une personne au sens de l'article 2, point d), de la directive 2007/36/CE et un intermédiaire de pays tiers au
sens de l'article 3 sexies de la directive 2007/36/CE;
RÈGLEMENT D'EXÉCUTION 2018/1212 DE LA COMMISSION FIXANT DES EXIGENCES
MINIMALES POUR LA MISE EN OEUVRE DE LA DIRECTIVE 2007/36/CE (ACTIONNAIRES)
(article 1er, 4)
INTERMÉDIAIRE D’ASSURANCE :
Voir DURABILITÉ (Définitions liées au concept de durabilité), point 20
INTERMÉDIAIRE INSCRIT :
(Les) valeurs mobilières, quelle que soit leur forme, doivent être inscrites en compte ou dans un dispositif
d'enregistrement électronique partagé au nom de leur propriétaire, dans les conditions prévues aux articles L.
211-3 et L. 211-4 du code monétaire et financier.
Toutefois, lorsque des titres de capital ou des obligations de la société ont été admis aux négociations sur un
marché réglementé et que leur propriétaire n'a pas son domicile sur le territoire français, au sens de l'article
102 du code civil, tout intermédiaire peut être inscrit pour le compte de ce propriétaire. Cette inscription peut
être faite sous la forme d'un compte collectif ou en plusieurs comptes individuels correspondant chacun à un
propriétaire.
L'intermédiaire inscrit est tenu, au moment de l'ouverture de son compte auprès soit de la société émettrice,
soit de l'intermédiaire mentionné à l'article L. 211-3 du code monétaire et financier qui tient le compte-titres,
de déclarer, dans les conditions fixées par décret, sa qualité d'intermédiaire détenant des titres pour le compte
d'autrui (voir également le 3 de l’article L211-4 du code monétaire et financier : L'intermédiaire inscrit est
tenu, au moment de l'ouverture de son compte-titres ou de son inscription dans un dispositif d'enregistrement
électronique partagé, de déclarer sa qualité d'intermédiaire détenant des titres pour le compte d'autrui.).
CODE
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 242
DE COMMERCE, Livre II Des sociétés commerciales et des groupements d’intérêt économique, Titre
II Dispositions particulières aux diverses sociétés commerciales, Chapitre VIII Des valeurs mobilières
émises par les sociétés par actions, Section 1 Dispositions communes aux valeurs mobilières, Article
228-1 alinéas 6) à 8)
L'inscription mentionnée au 3 de l'article L. 211-4 peut être faite sous la forme d'un compte collectif ou en
plusieurs comptes individuels correspondant chacun à un propriétaire.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Partie réglementaire, Livre II Les produits, Titre Ier Les
instruments financiers, Chapitre Ier Définitions et règles générales, Section 2 Les titres financiers,
Sous-section 2 : inscription des titres financiers, article D211-9-1
L'intermédiaire inscrit bénéficiaire d'un mandat mentionné à l'article L. 228-3-2 peut transmettre ou émettre
sous sa signature les votes des propriétaires d'actions ou d'obligations. Les mandats et procurations sont
conservés durant un délai de trois ans à compter de l'assemblée générale au cours de laquelle ont été exercés
les droits de vote.
CODE DE COMMERCE, Partie réglementaire, Livre II Les produits, Titre II Dispositions
particulières aux diverses sociétés commerciales, Chapitre VIII Des valeurs mobilières émises par les
sociétés par actions, Section 1 Dispositions communes, (article R228-6)
INVESTISSEMENT DURABLE :
Voir DURABILITÉ (Définitions liées au concept de durabilité dans le secteur des services financiers),
point 17 et compléments apportés par le Règlement (UE) 2020/852 du Parlement européen et du Conseil du
18 juin 2020 sur l’établissement d’un cadre visant à favoriser les investissements durables et modifiant le
règlement (UE) 2019/2088)
INVESTISSEUR :
Un investisseur au sens de l’article 1er, point 4), de la directive 97/9/CE du Parlement européen et du
Conseil);
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 105)
La définition de la directive 97/9/CE mentionnée ci-dessus est la suivante : 4) «investisseur», toute personne
qui a confié des fonds ou des instruments, dans le cadre d'opérations d'investissement, à une entreprise
d'investissement;
Voir DURABILITÉ (Définitions liées au concept de durabilité dans le secteur des services financiers),
point 19
Voir DURABILITÉ (Définitions liées au concept de durabilité dans le secteur des services financiers),
point 18
INVESTISSEUR QUALIFIÉ :
Un investisseur qualifié est une personne ou une entité disposant des compétences et des moyens
nécessaires pour appréhender les risques inhérents aux opérations sur instruments financiers. La
liste des catégories d'investisseurs reconnus comme qualifiés est fixée par décret.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre IV Les marchés, Titre Ier Opérations,
Chapitre Ier Définitions et champ d’application, (article L411-2)
Ont la qualité d'investisseurs qualifiés au sens du II de l'article L. 411-2 lorsqu'ils agissent pour
compte propre :
1° Les clients professionnels au sens de l'article L. 533-16 ;
2° Les contreparties éligibles, au sens de l'article L. 533-20.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Partie réglementaire, Livre IV Les marchés, Titre
Ier L’appel public à l’épargne, Chapitre Ier Définition, (article D411-1
IS :
Acronyme : voir INTERNALISATEUR SYSTÉMATIQUE (IS)
ISO 20022 :
(...) ISO 20022 is more than a standard library of messages; it is the agreed methodology and data dictionary
used by the financial industry to create consistent data exchange standards across all the business processes
of the industry. It’s a recipe for creating financial standard definitions that consists of three layers: a top layer
of business process and concepts, a middle layer of logical messages or message models, and a third layer
dealing with the message syntax (typically XML, or JSON).
The business model defines the business process or activity, the business roles and actors, and the business
information required for the activity. The logical message describes all the information needed to perform a
business activity; it is made up of message components organised in a hierarchical structure. And the message
syntax is the physical version of the logical message in a defined industry syntax. A key feature of ISO is its
syntax-independence; its messages can be instantiated in many formats (for example XML, ASN.1, JSON,
gRPC, flat files).(...)
À titre d’illustration :
(...) SRD II has come into play to strengthen the rights of shareholders and reduce risk-taking across the
capital markets. It also fosters companies’ ability to identify shareholders. Ultimately its objective is to
improve corporate governance in companies with securities traded across regulated markets in the EU. To
support the industry with directive compliance, the ISO 20022 Securities Standards Evaluation Group is
endorsing the use of the new standard for shareholder identification and the maintenance of proxy voting.
(...) Because SRD II an amendment on SRD, it will require transposition into each Member State’s national
law. While this process may come with costs, the pay-off for shareholders and the wider capital markets
community is evident.
SITE INTERNET DE SWIFT Ces extraits ont été reproduits ici en mars 2022.
ISSUER CSD :
Voir : ÉMETTEUR CSD
NB : il est généralement question d’ISSUER CSD, la traduction française étant peu ou pas usitée)
JETON (Token) :
(3) «jeton se référant à un ou des actifs»: un type de crypto-actif qui vise à conserver une valeur stable en se
référant à la valeur de plusieurs monnaies fiat qui ont cours légal, à une ou plusieurs matières premières ou
à un ou plusieurs crypto-actifs, ou à une combinaison de tels actifs;
(4) «jeton de monnaie électronique»: un type de crypto-actif dont l’objet principal est d’être utilisé comme
moyen d’échange et qui vise à conserver une valeur stable en se référant à la valeur d’une monnaie fiat qui a
cours légal;
(5) «jeton utilitaire»: un type de crypto-actif destiné à fournir un accès numérique à un bien ou à un service,
disponible sur la DLT (voir la définition de ce terme), et uniquement accepté par l’émetteur de ce jeton;
Au sens du présent chapitre, constitue un jeton tout bien incorporel représentant, sous forme numérique, un
ou plusieurs droits pouvant être émis, inscrits, conservés ou transférés au moyen d'un dispositif
d'enregistrement électronique partagé permettant d'identifier, directement ou indirectement, le propriétaire
dudit bien.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, livre V Les prestataires de services, titre V Intermédiaires en
biens divers, chapitre II Emetteurs de jetons, article L. 552-2
Toute journée autre que le samedi, le dimanche et les jours fériés dans l’État membre concerné;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, article 2, paragraphe 1, point 81)
Journée de négociation (trading day) : une journée de négociation telle que visée à l’article 4 du règlement
(CE) 1287/2006 portant mesures d'exécution de la directive 2004/39 MIF 1 (suite à l’abrogation de cette
directive, la directive 2014/65 MIF2) en ce qui concerne les obligations des entreprises d'investissement
en matière d'enregistrement, le compte rendu des transactions, la transparence du marché, l'admission
des instruments financiers à la négociation et la définition de termes aux fins de ladite directive; cet
article est reproduit ci-dessous
1. Par «journée de négociation», par rapport à une plate-forme de négociation ou à l'information post-
négociation à publier en application de l'article 30 ou de l'article 45 de la directive 2004/39 MIF
1(suite à l’abrogation de cette directive les articles 6 ou 7 correspondant du règlement 600/2014)
pour une action donnée, on entend toute journée pendant laquelle la plate-forme de négociation en
question est ouverte à la négociation.
Par «ouverture de la journée de négociation», on entend le commencement des heures normales de
négociation de la plate-forme de négociation en question.
Par «midi de la journée de négociation», on entend midi dans le fuseau horaire où se situe la plate-
forme de négociation en question.
Par «clôture de la journée de négociation», on entend la clôture des heures normales de négociation
de la plate-forme de négociation en question.
2. Par «journée de négociation» par rapport au marché le plus pertinent en termes de liquidité pour
une action donnée ou par rapport à l'information post-négociation à publier en application de
l'article 28 de la directive 2004/39 MIF 1 (suite à l’abrogation de cette directive l’article 20
correspondant du règlement 600/2014) pour une action donnée, on entend toute journée normale de
négociation sur les plates-formes de négociation du marché en question.
Par «ouverture de la journée de négociation», on entend le premier commencement des heures
normales de négociation sur l'ensemble des plates-formes de négociation du marché en question.
3. Par «journée de négociation» par rapport à un contrat au comptant au sens de l'article 38,
paragraphe 2, on entend toute journée normale de négociation dudit contrat sur les plates-formes
de négociation.
RÈGLEMENT 236/2012 VENTES À DÉCOUVERT, (article 2, paragraphe 1, point p)
LABEL GREENFIN :
Premier label d’État dédié à la finance verte, le label Greenfin (anciennement label « Transition énergétique
et écologique pour le climat ») a été lancé fin 2015 au moment de la COP 21. Ce label s’appuie sur un décret
et un arrêté publiés en décembre 2015 qui actent la création du label et définissent son cahier des charges et
ses modalités de contrôle.
Les pouvoirs publics sont propriétaires du label (marque, règlement d’usage, référentiel) et homologuent les
propositions d’évolution du label formulées par le comité du label Greenfin.
Le comité du label Greenfin définit les grandes orientations en matière d’animation de l’ensemble du
dispositif et propose des évolutions du cahier des charges du label aux pouvoirs publics. Il veille au bon
fonctionnement du processus de labellisation et à son évolution.
Le ministère préside le comité du label qui est constitué de représentants de toutes les parties prenantes, y
compris des représentants des associations de consommateurs.
Le Comité du label et les pouvoirs publics ne délivrent pas eux-mêmes le label : c’est le rôle du labellisateur.
L’audit de labellisation des fonds est ainsi assuré par des organismes tiers indépendants.
Ils instruisent, sur la base du cahier des charges du label, les dossiers de candidature des fonds à la
labellisation transmis par les sociétés de gestion et attribuent ou non le label, en toute indépendance. Ils
réalisent un bilan annuel des labellisations et suggèrent d’éventuelles évolutions techniques à apporter.
À ce jour, EY France, Novethic et Afnor certifications sont les organismes labellisateurs.
Une part majoritaire réservée à ces activités dans la répartition du fonds candidat
Le référentiel définit les règles de répartition du fonds entre ses différentes poches d’investissement, chacune
d’entre elles étant caractérisée par l’intensité de la part verte chez les émetteurs dans lesquels elle est investie.
Les exclusions
Le référentiel du label Greenfin exclut du périmètre d’investissement des fonds labellisés certaines activités
économiques contraires à la transition énergétique et écologique, ou actuellement controversées.
Il s’agit des activités relevant de :
l’ensemble de la chaîne de valeur des combustibles fossiles ;
l’ensemble de la filière nucléaire.
Des exclusions partielles sont également définies et visent :
les sociétés de distribution, transport et production d’équipements et de services, dans la mesure où
plus de 33% [inclus] de leur chiffre d’affaires est réalisé auprès de clients des secteurs strictement exclus tels
que définis ci-dessus ;
les sociétés réalisant plus de 33% [inclus] de leur chiffre d’affaires dans une des activités suivantes :
les centres de stockage et d’enfouissement sans capture de GES ;
l’incinération sans récupération d’énergie ;
l’efficience énergétique pour les sources d’énergie non renouvelables et les économies d’énergie
liées à l’optimisation de l’extraction, du transport et de la production d’électricité à partir de combustibles
fossiles ;
l’exploitation forestière, sauf si elle gérée de manière durable, et l’agriculture sur tourbière.
Reporting
Le fonds mesure la contribution effective de ses investissements à la transition énergétique et écologique,
dans au moins l’un des quatre domaines suivants :
Changement climatique
Eau
Ressources naturelles
Biodiversité
Pour les fonds en création, le fonds indique les indicateurs d’impact environnemental qu’il entend mettre en
œuvre et suivre dans au moins l’un de ces quatre domaines.
SITE INTERNET DU MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE - LE LABEL GREENFIN
LABEL ISR :
Le label ISR a été créé en 2016 par le ministère de l’Economie et des Finances.
Son but : permettre aux épargnants, ainsi qu’aux investisseurs professionnels, de distinguer les fonds
d’investissement mettant en œuvre une méthodologie robuste d’investissement socialement responsable
(ISR), aboutissant à des résultats mesurables et concrets.
Depuis sa création, le label est attribué à des OPCVM investis en actions et/ou en obligations, auxquels les
particuliers peuvent notamment accéder dans le cadre de contrats d’assurance-vie.
Depuis 2020, les fonds alternatifs (FIA) et notamment les fonds immobiliers (SCPI et OPCI) sont également
éligibles au label. Dans ce dernier cas, le label permet notamment de distinguer les fonds finançant la
rénovation de bâti ancien pour atteindre de meilleures normes d’isolation et de performances énergétiques.
Le nouveau cahier des charges de juillet 2020 s’applique aussi aux mandats de type institutionnel qui
deviennent, désormais, eux aussi éligibles au label ISR.
Le label est attribué aux fonds candidats lorsque ceux-ci sont conformes aux exigences du label.
Ces exigences sont classées en 6 catégories, qui constituent les 6 piliers du référentiel.
Par exemple, les sociétés de gestion doivent être en mesure de prouver la rigueur de leur méthode d’analyse
ESG, d’évaluer le bénéfice environnemental de leurs investissements, de se doter d’une politique
d’engagement et de dialogue vertueux avec les émetteurs, et de se soumettre à des contrôles réguliers.
L’attribution du label et les contrôles ultérieurs sont réalisés par trois organismes d’audit externes, certifiés
par le Comité Français d’Accréditation (Cofrac) : Afnor Certification, EY France et Deloitte.
Le 11 octobre 2021, le Label ISR s’est doté d’une nouvelle gouvernance sous la présidence de Michèle
Pappalardo. Composé de 13 membres, le nouveau comité du Label ISR est chargé d’émettre des avis en
s’appuyant sur les travaux de 3 sous-comités :
un sous-comité « maintenance du référentiel du Label ISR »,
un sous-comité « prospective »,
un sous-comité « promotion ».
Cette nouvelle organisation vise à donner au Label ISR les moyens de s’adapter aux nouvelles attentes des
épargnants et des investisseurs et de demeurer un outil d’envergure pour orienter l’épargne vers le
financement d’une économie durable.
L’Etat reste le propriétaire du Label ISR et est décisionnaire sur les objectifs et les choix d’évolution du label.
Enfin, une équipe dédiée assure à présent le secrétariat du comité du Label ISR.
LATE TRADING :
Le late trading ou "opération de souscription hors délai" consiste, pour l'établissement en charge de la
centralisation des ordres de souscription ou de rachat à accepter d'exécuter des ordres après l'heure (ou une
date) limite de centralisation qui, pour les fonds français (OPC), est fixée dans le prospectus de ces derniers.
Aux États-Unis, l'heure de centralisation étant la même pour tous les fonds (16 heures), l'exécution des ordres
d'achat ou de vente au-delà de cette heure est donc illégale
POSITION AMF, Doc-2004-07 : Les pratiques de market timing et de late trading
LCB-FT
Acronyme courant pour “Lutte Contre le Blanchiment et le Financement du Terrorisme”. En anglais cet
acronym est AML-CFT : Anti Money Laundering - Combating the Financing of Terrorism
LCH :
Une chambre de compensation unique : LCH SA
LCH SA est la chambre de compensation pour les transactions sur actions, obligations et dérivés
actions exécutées sur les marchés Euronext Paris, Bruxelles, Amsterdam et Lisbonne. Elle appartient
au groupe LCH issu du rapprochement en 2004 entre les chambres de compensation britannique London
Clearing House et française Clearnet. Le groupe LCH est détenu à 82,6% par le London Stock Exchange
Groupe (LSEG), LCH Groupe possède 88,9% de LCH SA. Les autres parts sociales sont détenues
principalement par les adhérents compensateurs et les plateformes de négociation.
LCH SA exerce également une activité de compensation sur les titres de dettes d’État français, italien,
espagnol, et depuis 2017 sur les titres de dettes d’État allemand et belge. Un lien d’interopérabilité existe
avec la chambre de compensation italienne Cassa di Compensazione e Garanzia (CC&G), qui permet à des
participants de chacune de ces deux chambres de compenser directement leurs opérations sur titres de dette
d’État italien sans avoir à devenir participant dans l’autre chambre.
Outre la compensation des titres de dette d’État espagnol, LCH SA a également développé depuis 2010 une
solution de compensation des CDS*, et compense des indices sur CDS européens (Itraxx) et américains
(CDX).
En 2011, LCH SA a en outre développé un service de compensation pour les nouvelles plateformes de
négociation d’obligations d’entreprises européennes dans le cadre du projet de place Cassiopée.
Un autre développement important a été le lancement du nouveau système de compensation pour la
compensation des actions, obligations et dérivés listés en décembre 2010. Ce nouveau système de
LEC :
Acronyme pour désigner la loi n° 2019-1147 du 8 novembre 2019 relative à l'énergie et au climat. La Loi
2019-1147 du 8/11/2019 relative à l’énergie et au climat, précisément son article 29, 3° modifie l’article
L533-22-1 du code monétaire et financier. Le Décret n° 2021-663 du 27 mai 2021 d’application de la loi
2019-1147 modifie l’article D 533-16-1 du code monétaire et financier
LEVIER (leverage) :
L'importance relative des actifs, des obligations de hors bilan et des obligations éventuelles de payer ou de
fournir une prestation ou une sûreté, y compris les obligations qui découlent de financements reçus,
d'engagements pris, d'instruments dérivés et de mises en pension, mais à l'exclusion de celles dont l'exécution
ne peut être imposée que lors de la liquidation d'un établissement, par rapport aux fonds propres de cet
établissement;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 93)
LIEN (link) :
Une situation dans laquelle au moins deux personnes physiques ou morales sont liées par une participation
directe ou indirecte dans une entreprise qui représente 10 % ou plus du capital ou des droits de vote ou qui
permet d'exercer une influence notable sur la gestion de l'entreprise dans laquelle est détenue cette
participation;
RÈGLEMENT DÉLÉGUÉ (UE) 2016/438 complétant la directive 2009/65/ (OPCVM) en ce qui
concerne LES OBLIGATIONS DES DÉPOSITAIRES
Lien de groupe (group link), une situation dans laquelle au moins deux entreprises ou entités appartiennent
au même groupe au sens de l'article 2, point 11), de la directive 2013/34/UE du Parlement européen et du
Conseil ou au sens des normes comptables internationales adoptées en vertu du règlement (CE) no 1606/2002
du Parlement européen et du Conseil.
RÈGLEMENT DÉLÉGUÉ (UE) 2016/438 complétant la directive 2009/65/ (OPCVM) en ce qui
concerne LES OBLIGATIONS DES DÉPOSITAIRES
Lien interopérable (inter operable link) : un lien entre DCT dans le cadre duquel les DCT conviennent
d’établir des solutions techniques mutuelles aux fins du règlement au sein des systèmes de règlement de titres
qu’ils exploitent;
RÈGLEMENT UE 909/2014 DCT, (article 2, paragraphe 1, point 33)
Lien personnalisé (customised link) : un lien entre DCT dans le cadre duquel un DCT qui devient un
participant au système de règlement de titres d’un autre DCT se voit fournir des services spécifiques
supplémentaires par rapport aux services habituellement fournis par ce DCT aux participants au système de
règlement de titres;
RÈGLEMENT UE 909/2014 DCT, (article 2, paragraphe 1, point 31)
Lien standard (standard link) : un lien entre DCT dans le cadre duquel un DCT devient un participant au
système de règlement de titres d’un autre DCT aux mêmes conditions que celles applicables à tout autre
participant au système de règlement de titres exploité par ce DCT;
RÈGLEMENT UE 909/2014 DCT, (article 2, paragraphe 1, point 30)
a) une participation (participation), à savoir le fait de détenir, directement ou par voie de contrôle, au moins
20 % du capital ou des droits de vote d’une entreprise;
b) un «contrôle», à savoir la relation entre une entreprise mère et une filiale, dans tous les cas visés à l’article
22, paragraphes 1 et 2, de la directive 2013/34/UE relative aux états financiers, ou une relation similaire
entre toute personne physique ou morale et une entreprise, toute filiale d’une entreprise filiale étant
également considérée comme une filiale de l’entreprise mère qui est à leur tête;
c) un lien permanent des deux ou de tous à la même personne par une relation de contrôle;
DIRECTIVE MIF 2 2014/65 article 4, paragraphe 1, point 35)
Des liens étroits au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 35), de la directive 2014/65/ (MIF 2);
RÈGLEMENT 600/2014 MIFIR, article 2, paragraphe 1, point 21)
Une situation dans laquelle deux ou plusieurs personnes physiques ou morales sont liées par :
(a) une participation, directe ou contrôlée (participation, by way of direct ownership or control), à 20% ou
plus des droits de vote ou du capital d'une entreprise; ou
(b) un contrôle ou une relation similaire entre toute personne physique ou morale et une entreprise ou une
filiale d'une filiale, également considérée comme une filiale de l'entreprise mère qui est à la tête de ces
entreprises ;
(c) une situation dans laquelle deux ou plusieurs personnes physiques ou morales sont liées de manière
permanente à une même personne par une relation de contrôle est également considérée comme
constituant un lien étroit entre ces personnes.
RÈGLEMENT (UE) N° 648/2012 EMIR, (article 2, point 24)
i. une «participation» (participation), à savoir le fait de détenir, directement ou par voie de contrôle, au
moins 20 % du capital ou des droits de vote d’une entreprise, ou
ii. un «contrôle» (control), à savoir la relation entre une «entreprise mère» et une «filiale» au sens des
articles 1er et 2 de la septième directive 83/349 (suite à l’abrogation de cette directive, l’article 22,
paragraphes 1 à 5 correspondant de la directive 2013/34) fondée sur l’article 54, paragraphe 3, point
g), du traité, concernant les comptes consolidés (JO L 193 du 18.7.1983, p. 1.) et dans tous les cas
visés à l’article 1er, paragraphes 1 et 2, de la directive 83/349 (suite à l’abrogation de cette directive,
la directive 2013/34), ou une relation similaire entre toute personne physique ou morale et une
entreprise;
Aux fins de ce point ii), les dispositions suivantes s’appliquent :
a) toute entreprise filiale d’une entreprise filiale est également considérée comme une filiale de
l’entreprise mère qui est à la tête de ces entreprises;
b) une situation dans laquelle au moins deux personnes physiques ou morales sont liées en permanence
à une seule et même personne par une relation de contrôle est également considérée comme
constituant un lien étroit entre lesdites personnes.
DIRECTIVE 2009/65 OPCVM, (article 2, paragraphe 1, point i)
Une situation dans laquelle au moins deux personnes physiques ou morales sont liées par :
i) une participation, à savoir la détention, directement ou par voie de contrôle, d’au moins 20 % du
capital ou des droits de vote d’une entreprise;
ii) un contrôle, à savoir la relation entre une entreprise mère et une filiale telle que visée à l’article 1er de
la septième directive 83/349 (suite à l’abrogation de cette directive, l’article 22, paragraphes 1 et 2
correspondant de la directive 2013/34) concernant les comptes consolidés ou une relation similaire
entre une personne physique ou morale et une entreprise; aux fins de présent point, une filiale d’une
filiale est également considérée comme étant une filiale de l’entreprise mère de ces filiales.
Une situation dans laquelle au moins deux personnes physiques ou morales sont liées en permanence
à une même personne par une relation de contrôle est également considérée comme constituant un
«lien étroit» entre lesdites personnes;
DIRECTIVE 2011/61 SUR LES GESTIONNAIRES DE FIA, article 4, paragraphe 1, point e)
Une situation dans laquelle deux personnes physiques ou morales, ou plus, sont liées de l'une des façons
suivantes:
a) par une participation, c'est-à-dire le fait de détenir, directement ou par le biais d'un lien de contrôle,
20 % ou plus des droits de vote ou du capital d'une entreprise;
b) par un lien de contrôle;
c) par un lien de contrôle durable à une autre et même tierce personne;
a) deux personnes physiques ou morales, ou plus, qui constituent, sauf preuve contraire, un ensemble
du point de vue du risque parce que l'une d'entre elles détient sur l'autre ou sur les autres, directement
ou indirectement, un pouvoir de contrôle;
b) deux personnes physiques ou morales, ou plus, entre lesquelles il n'y a pas de lien de contrôle
conformément au point a) mais qui doivent être considérées comme un ensemble du point de vue du
risque parce qu'il existe entre elles des liens tels qu'il est probable que, si l'une d'entre elles rencontrait
des problèmes financiers, notamment des difficultés de financement ou de remboursement, l'autre ou
toutes les autres connaîtraient également des difficultés de financement ou de remboursement.
Des liens étroits au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 38) du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 35)
Pour l'application de la surveillance complémentaire prévue au chapitre III du titre III du livre VI, on entend
par liens étroits une situation dans laquelle au moins deux personnes physiques ou morales sont liées par un
lien de contrôle ou une participation ou une situation dans laquelle au moins deux personnes physiques ou
morales sont liées de façon durable à une même tierce personne par un lien de contrôle ;
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre V les prestataires de services, Titre 1er Les prestataires
de services bancaires, Chapitre VII Compagnies financières holding, entreprises mères de société de
financement, compagnies financières holding mixtes, conglomérats financiers, compagnies holding
mixtes et entreprises mères mixtes de société de financement, Section 1 Définitions, (article L517-2,
10°)
La situation dans laquelle au moins deux personnes physiques ou morales sont liées par un contrôle ou une
participation ou une situation dans laquelle au moins deux personnes physiques ou morales sont liées de façon
permanente à une même personne par une relation de contrôle;
DIRECTIVE 2002/87 RELATIVE À LA SURVEILLANCE COMPLÉMENTAIRE DES EC, EA, EI
APPARTENANT À UN CONGLOMÉRAT FINANCIER, (article 2, point 13)
LIQUIDATION :
La réalisation des actifs d’un établissement ou d’une entité visé à l’article 1er, paragraphe 1, point b), c) ou
d);
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 54)
LOI DDADUE 2 :
Acronyme désignant la loi n° 2021-1308 du 8 octobre 2021 portant diverses dispositions d'adaptation au droit
de l'Union européenne dans le domaine des transports, de l'environnement, de l'économie et des finances.
LTECV :
Acronyme désignant la loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la
croissance verte. Il est notamment souvent fait référence à son article 173-VI
MANDATAIRE D’ÉMETTEUR :
Lorsque la tenue des comptes-titres ou l'inscription de titres dans un dispositif d'enregistrement électronique
partagé incombe à l'émetteur et que ce dernier désigne un mandataire à cet effet, il publie au Bulletin des
annonces légales obligatoires la dénomination et l'adresse de son mandataire, ainsi que la catégorie de titres
financiers qui fait l'objet du mandat.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Partie réglementaire, Livre II Les produits, Titre Ier Les
instruments financiers, Chapitre Ier Définitions et règles générales, Section 2 Les titres financiers,
Sous-section 2 : inscription des titres financiers, (article R211-3
Un marché de croissance des PME au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 12), de la directive
2014/65/MIF2;
RÈGLEMENT UE 909/2014 DCT, (article 2, paragraphe 1, point 44)
Un marché de croissance des PME au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 12), de la directive 2014/65/UE;
RÈGLEMENT (UE) 596/2014 SUR LES ABUS DE MARCHÉ, (article 3, paragraphe 1, point 11)
MARCHÉ LIQUIDE :
Un marché d’un instrument financier ou d’une catégorie d’instruments financiers sur lequel il existe de façon
continue des vendeurs et des acheteurs prêts et disposés, évalué selon les critères ci-après et en tenant compte
des structures spécifiques du marché de l’instrument financier concerné ou de la catégorie d’instruments
financiers concernée:
a) la fréquence et la taille moyennes des transactions dans diverses conditions de marché, eu égard à la
nature et au cycle de vie des produits à l’intérieur de la catégorie d’instruments financiers;
b) le nombre et le type de participants au marché, y compris le ratio entre les participants au marché et
les instruments négociés dans un produit particulier;
c) la taille moyenne des écarts, lorsque cette information est disponible;
DIRECTIVE MIF 2 2014/65 article 4, paragraphe 1, point 25)
a) aux fins des articles 9, 11 et 18, un marché d’un instrument financier ou d’une catégorie
d’instruments financiers sur lequel il existe de façon continue des vendeurs et des acheteurs prêts et
disposés, qui est évalué selon les critères suivants en tenant compte des structures spécifiques du
marché de l’instrument financier concerné ou de la catégorie d’instruments financiers concernée:
b) aux fins des articles 4, 5 et 14, un marché d’un instrument financier qui est négocié quotidiennement
et qui est évalué selon les critères suivants :
i. le flottant;
iii. le volume d’échanges quotidien moyen portant sur ces instruments financiers;
RÈGLEMENT 600/2014 MIFIR, (article 2, paragraphe 1, point 17)
I. Un marché réglementé d'instruments financiers est un système multilatéral qui assure ou facilite la
rencontre, en son sein et selon des règles non discrétionnaires, de multiples intérêts acheteurs et
vendeurs exprimés par des tiers pour des instruments financiers, d'une manière qui aboutisse à la
conclusion de contrats portant sur les instruments financiers admis à la négociation dans le cadre des
règles et systèmes de ce marché. Il est reconnu et fonctionne conformément aux dispositions du
présent chapitre.
II. Un marché réglementé peut également admettre à la négociation des actifs dont la liste est fixée par
décret, après avis du collège de l'Autorité des marchés financiers.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre IV Les marchés, Titre II Les plates-formes de
négociation, Chapitre Ier Les marchés réglementés français, Section 1 Définition du marché
réglementé et de l’entreprise de marché, (article L421-1)
Un marché réglementé tel qu'il est défini à l'article 4, paragraphe 1, point 21), de la directive 2014/65/MIF2
RÈGLEMENT UE 909/2014 DCT, (article 2, paragraphe 1, point 40)
Un marché réglementé au sens de l'article 4, point 14) de la directive 2004/39 MIF 1 (suite à l’abrogation de
cette directive, l’article 4, paragraphe 1, point 21) correspondant de la directive 2014/65 MIF2);
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 92)
Un marché réglementé au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 92) du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 55)
Un marché étranger de valeurs mobilières, de contrats à terme ou de tous produits financiers ne peut être
reconnu que lorsque les règles de protection des investisseurs, de sécurité, de surveillance et de contrôle de
ce marché sont équivalentes à celles qui existent sur les marchés placés sous l'autorité de l'Autorité des
marchés financiers et à condition que les personnes autorisées à intervenir sur ces marchés et les produits qui
peuvent y faire l'objet de transactions bénéficient d'un traitement équivalent dans le pays concerné.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Partie réglementaire, Livre IV Les marchés, Titre II Les
plates-formes de négociation, Chapitre III Marchés étrangers reconnus, (article D423-1)
La liste des marchés reconnus est arrêtée par le ministre chargé de l'économie, après avis de l'Autorité des
marchés financiers.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Partie réglementaire, Livre IV Les marchés, Titre II Les
plates-formes de négociation, Chapitre III Marchés étrangers reconnus, (article D423-2)
Les personnes domiciliées ou ayant leur siège social hors du territoire de la République sont autorisées à
solliciter le public en France en vue d'opérations sur un marché étranger reconnu de valeurs mobilières, de
contrats à terme ou de tous produits financiers, lorsqu'elles ont été agréées par l'autorité de contrôle
compétente dans leur pays d'origine et après que les autorités compétentes françaises se sont assurées que les
règles de compétence, d'honorabilité et de solvabilité auxquelles sont soumises ces personnes sont
équivalentes à celles qui sont applicables en France.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Partie réglementaire, Livre IV Les marchés, Titre II Les
plates-formes de négociation, Chapitre III Marchés étrangers reconnus, (article D423-3)
b) il dispose d'un mécanisme de compensation selon lequel les contrats figurant à l'annexe II sont
soumis à des exigences en matière de marges journalières qui offrent une protection jugée appropriée
par les autorités compétentes;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, article 4,
paragraphe 1, point 72)
MARKET TIMING :
Le market timing ou "opération d'arbitrage sur valeur liquidative" consiste à tirer profit d'un éventuel écart
de cours (valorisation). Cela consiste pour une personne (l'arbitragiste), à qui on (le gérant, ou, (...), les
courtiers) a donné la composition exacte du portefeuille de valeurs d'un fonds, à procéder à une évaluation
de ce portefeuille et à la comparer à celle faite par la société de gestion (arrêtée à une heure ou une date
donnée, selon des modalités définies dans le prospectus du fonds : c'est la valeur liquidative). L'arbitragiste
va donc acheter des parts d'un fonds sur la base d'un prix, en quelque sorte "périmé", lorsqu'il constatera que
certaines des valeurs composant ce fonds sont sous-évaluées. Il revendra ses parts lorsque la nouvelle valeur
liquidative aura été publiée (par exemple, le lendemain si ce calcul est quotidien), prenant en compte les
éléments d'information émanant du marché et rétablissant ainsi le " juste " prix. Il réalise donc un profit grâce
à cet "aller-retour" (…)
L’admission aux négociations sur un marché (par exemple, Eurolist à Paris) d'un instrument financier (par
exemple, une action) permet de connaître, instantanément, la "valeur de marché" de cet instrument financier
alors même que l'existence d'une valeur liquidative (calculée, au mieux, une fois par jour) pour un fonds
composé, entre autres, de cette même action, en aura " figé " le prix à un moment donné. Ces écarts de
valorisation ne sont pas rares lorsqu'un fonds est composé d'instruments financiers admis aux négociations
sur un marché étranger avec lequel il existe un décalage horaire important.
POSITION AMF, Doc-2004-07 : Les pratiques de market timing et de late trading
Tout bien fongible pouvant être livré, en ce compris les métaux et leurs minerais et alliages, les produits
agricoles et les fournitures énergétiques, telles que l'électricité;
RÈGLEMENT 1287/2006 portant mesures d'exécution de la directive 2004/39 MIF 1 (suite à
l’abrogation de cette directive, la directive 2014/65 MIF2) en ce qui concerne les obligations des
entreprises d'investissement en matière d'enregistrement, le compte rendu des transactions, la
transparence du marché, l'admission des instruments financiers à la négociation et la définition de
termes aux fins de ladite directive, (article 2, point 1) du règlement 1287/2006
Une matière première telle que définie à l'article 2, point 1) du règlement 1287/2006 de la Commission ;
RÈGLEMENT (UE) 596/2014 SUR LES ABUS DE MARCHÉ, (article 3, paragraphe 1, point 14)
Tout bien fongible pouvant être livré, en ce compris les métaux et leurs minerais et alliages, les produits
agricoles et les fournitures énergétiques, telles que l'électricité.
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 261
RÈGLEMENT DÉLÉGUÉ (UE) 2017/565 COMPLÉTANT LA DIRECTIVE MIF 2 2014/65/, (article
2, point 6)
Un mécanisme de déclaration agréé fournit à des entreprises d'investissement et à des établissements de crédit
agréés pour fournir des services d'investissement un service de déclaration détaillée des transactions à
l'Autorité des marchés financiers ou à l'Autorité européenne des marchés financiers.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre III Les services, Titre II Les services d’investissement,
les services connexes aux services d'investissement et les services de communication de données,
Chapitre III Les services de communication de données, (article L323-1, II)
Les personnes ayant accès aux marchés réglementés ou aux MTF sont appelées membres ou un participants.
Les deux termes peuvent être utilisés indifféremment. Ces termes n'englobent pas les utilisateurs qui accèdent
aux plates-formes de négociation uniquement au moyen d'un accès électronique direct.
DIRECTIVE 2014/65 MIF 2, considérant 16)
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 262
MEMBRE INDÉPENDANT (traduit aussi par ADMINISTRATEUR INDÉPENDANT) (independent
member) DU CONSEIL :
Un membre du conseil qui n'a aucune relation professionnelle, familiale ou autre qui puisse créer un conflit
d'intérêts avec la CCP concernée ou ses actionnaires de contrôle, son management ou ses membres
compensateurs, et qui n'a pas eu de tels relation au cours des cinq années précédant sa nomination au conseil;
RÈGLEMENT (UE) N° 648/2012 EMIR, (article 2, point 28)
MESURE DE RÉSOLUTION :
La décision de soumettre un établissement ou une entité visé à l’article 1er, paragraphe 1, point b), c) ou d),
à une procédure de résolution conformément à l’article 32 ou 33, l’emploi d’un instrument de résolution ou
l’exercice d’un ou plusieurs pouvoirs de résolution;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 40)
MICA :
Acronyme courant désignant les Marchés de Crypto-Actifs.
MINIBONS :
Par dérogation aux dispositions du quatrième alinéa de l'article L. 223-2 (Les bons de caisse sont souscrits
directement auprès de ces personnes : celles qui sont habilitées à les émettre), les bons de caisse peuvent
faire l'objet d'une offre par l'intermédiaire d'un prestataire de services d'investissement ou d'un conseiller en
investissements participatifs au moyen d'un site internet remplissant les caractéristiques fixées par le
règlement général de l'Autorité des marchés financiers. Ils prennent alors la dénomination de minibons.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER Livre II Les produits, Titre II Les produits d’épargne,
Chapitre III Les bons de caisse, Section 2 Les minibons, (article L223-6)
MINISTÈRES COMPÉTENTS :
Les ministères des finances ou autres ministères des États membres chargés des décisions économiques,
financières et budgétaires au niveau national, en fonction des compétences nationales, qui ont été désignés
conformément à l’article 3, paragraphe 5;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, article 2, paragraphe 1, point 22)
Mise en pension simple (simple repurchase agreement): une opération de mise en pension d'un actif simple
ou d'actifs non complexes similaires, par opposition à un panier d'actifs;
MONNAIE ÉLECTRONIQUE
16) «monnaie électronique», monnaie électronique au sens de l'article 2, point 2), de la directive 2009/110/CE
DIRECTIVE (UE) 2015/849 RELATIVE À LA PRÉVENTION DE L'UTILISATION DU SYSTÈME
FINANCIER AUX FINS DU BLANCHIMENT DE CAPITAUX OU DU FINANCEMENT DU
TERRORISME, chapitre I Dispositions générales, section 1 Objet, champ d’application et définitions,
point 16 de l’article 3
2) «monnaie électronique» : une valeur monétaire qui est stockée sous une forme électronique, y compris
magnétique, représentant une créance sur l’émetteur, qui est émise contre la remise de fonds aux fins
d’opérations de paiement telles que définies à l’article 4, point 5), de la directive 2015/2366 (voir cette
définition ci-dessous) et qui est acceptée par une personne physique ou morale autre que l’émetteur de
monnaie électronique;
DIRECTIVE 2009/110/CE CONCERNANT L’ACCÈS À L’ACTIVITÉ DES ÉTABLISSEMENTS
DE MONNAIE ÉLECTRONIQUE ET SON EXERCICE AINSI QUE LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DE CES ÉTABLISSEMENTS, MODIFIANT LES DIRECTIVES 2005/60/CE ET
2006/48/CE ET ABROGEANT LA DIRECTIVE 2000/46/CE : Titre I Champ d’application et
définitions, article 2 Définitions
MNBC :
Acronyme de Monnaie Numérique de Banque Centrale. Voir aussi CBDC (Central Bank Digital Currency)
en anglais.
MONTANT CUMULÉ :
Le montant total de la dépréciation et/ou de la conversion dont doivent faire l’objet les engagements éligibles
selon l’évaluation réalisée par l’autorité de résolution conformément à l’article 46, paragraphe 1;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, article 2, paragraphe 1, point 70)
MTM :
Acronyme de Mark-to-Market
NATURE DE L'ORDRE :
Aux fins des dispositions relatives aux obligations de compte rendu aux clients, toute référence à la nature
de l'ordre doit être interprétée comme se référant à des ordres de souscrire à des valeurs mobilières ou de
lever une option ou à des ordres de clients similaires.
Précision apportée par la DIRECTIVE MIF 2 - 2014/65 dans son considérant 98
NCAs :
Sigle pour désigner les autorités domestiques regroupées au sein de l’ESMA (National Competent
Authorities)
Dans la présente sous-section et pour l'application des dispositions relatives à la négociation algorithmique:
L'expression : " négociation algorithmique " désigne la négociation d'instruments financiers dans laquelle un
algorithme informatique détermine automatiquement les paramètres des ordres tels que l'opportunité ou le
moment de leur émission, les conditions de prix ou de quantité ou la façon dont ils seront gérés après leur
émission, sans intervention humaine ou avec une intervention humaine limitée. La négociation algorithmique
ne désigne pas des mécanismes utilisés uniquement pour :
La négociation pour compte propre au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 6), de la directive
2014/65/MIF2;
RÈGLEMENT 600/2014 MIFIR, (article 2, paragraphe 1, point 5)
NEO-BROKERS :
De nouveaux intermédiaires financiers, souvent appelés « néo-brokers », proposent d'acheter et de vendre
des actions en bourse sans frais. (...)
Ces nouveaux acteurs ciblent en particulier les jeunes de moins de 35 ans, une génération d'investisseurs qui
a récemment fait son arrivée en bourse, en mettant en avant leur tarification « zéro commission », la gratuité
des ordres de bourse sur leur plateforme/application. Or, chacun le sait, rien n'est jamais gratuit. (...)
SITE INTERNET DE L’AMF : Accueil > Espace épargnants > Savoir bien investir > Choisir un
professionnel > Investir en bourse sans payer de frais ? Article du 15 décembre 2021 (extrait)
NEXTGENERATIONEU :
NextGenerationEU is a temporary recovery instrument which can raise up to €750 billion in 2018 prices or
some €800 billion in current prices through bond issuance. It is at the heart of the European Union (EU)
response to the coronavirus crisis and has the ambition to support the economic recovery and build a greener,
more digital and more resilient future.
To finance NextGenerationEU, the European Commission, on behalf of the EU, is borrowing on the capital
markets. Thanks to the EU’s high credit rating, the Commission is able to borrow on advantageous
conditions. The Commission is then passing the benefit on to the EU Member States directly when providing
them loans or to the Union budget in the form of low interest rate payments on borrowings to finance recovery
spending.
The borrowing will be concentrated between mid-2021 and 2026. All borrowing will be repaid by 2058.
The EU budget – which is financed by own resources and contributions from all EU Member States – backs
the borrowing.
SITE INTERNET DE LA COMMISSION EUROPÉENNE, Home > Strategy > EU Budget > The EU
as a borrower - Investor relations > NextGenerationEU (la définition ci-dessus a été copiée en avril
2022)
NOMINATIF ADMINISTRÉ :
Voir : TITRES FINANCIERS AU NOMINATIF ADMINISTRÉ
OBJECTIF ENVIRONNEMENTAL :
Voir à la définition 1) à la rubrique RÈGLEMENT DÉLÉGUÉ (UE) 2021/2178 DE LA COMMISSION
du 6 juillet 2021 COMPLÉTANT LE RÈGLEMENT (UE) 2020/852 DU PARLEMENT EUROPÉEN
ET DU CONSEIL PAR DES PRÉCISIONS CONCERNANT LE CONTENU ET LA
PRÉSENTATION DES INFORMATIONS QUE DOIVENT PUBLIER LES ENTREPRISES
SOUMISES À L’ARTICLE 19 BIS OU À L’ARTICLE 29 BIS DE LA DIRECTIVE 2013/34/UE SUR
LEURS ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES DURABLES SUR LE PLAN ENVIRONNEMENTAL, AINSI
QUE LA MÉTHODE À SUIVRE POUR SE CONFORMER À CETTE OBLIGATION
D’INFORMATION : DÉFINITIONS
OBJECTIFS DE LA RÉSOLUTION :
Les objectifs de la résolution visés à l’article 31, paragraphe 2;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, article 2, paragraphe 1, point 16)
(...) Sous réserve des dispositions de l'article 322-35 (1), (le teneur de compte-conservateur) a l'obligation de
restituer les titres financiers qui sont inscrits en compte-titres dans ses livres. Si ces titres n'ont pas d'autre
support que scriptural, il les vire au teneur de compte-conservateur que le titulaire du compte-titres désigne.
Cette restitution est effectuée dans les meilleurs délais, à condition que ledit titulaire ait rempli ses propres
obligations.
(1) Dispositions de l'article 322-35 concernées : (...) La responsabilité du teneur de compte-conservateur vis-
à-vis du titulaire du compte-titres n'est pas affectée par le fait qu'il recoure à un tiers (un tiers sous-
conservateur).
Toutefois, lorsqu'un teneur de compte-conservateur conserve pour le compte d'un client professionnel des
titres financiers émis sur le fondement d'un droit étranger, il peut convenir d'une clause totalement ou
partiellement exonératoire de sa responsabilité avec ce client professionnel.
RÈGLEMENT GÉNÉRAL AMF, Livre III Prestataires, Titre II Autres prestataires, Chapitre I
Teneurs de compte-conservateurs, Section unique Dispositions relatives à la tenue de compte-
conservation - Cahier des charges du teneur de compte-conservateur, Sous-section 2 Obligations
professionnelles des teneurs de compte-conservateurs autres que les personnes morales émettrices,
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 270
Paragraphe 3 Moyens et procédures du teneur de compte-conservateur, Sous-paragraphe 4 Relations
avec d'autres prestataires, (article 322-7)
Un titre de créance émis par un établissement de crédit conformément aux dispositions de droit national
transposant les exigences obligatoires de la présente directive et garanti par des actifs de couverture auxquels
les investisseurs en obligations garanties, en tant que créanciers privilégiés, peuvent directement avoir
recours;
DIRECTIVE (UE) 2019/2162 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL DU 27 NOVEMBRE
2019 CONCERNANT L’ÉMISSION D’OBLIGATIONS GARANTIES ET LA SURVEILLANCE
PUBLIQUE DES OBLIGATIONS GARANTIES ET MODIFIANT LES DIRECTIVES 2009/65/CE
ET 2014/59/UE, (article 3, point 1)
Les obligations garanties (covered bonds) constituent des titres de créance émis par certains établissements
de crédit, pour refinancer essentiellement des portefeuilles de crédits immobiliers et de crédits au secteur
public. En France, trois types d'établissements peuvent émettre des obligations garanties : les sociétés de
crédit foncier (SCF), les sociétés de financement de l'habitat (SFH) et la Caisse de refinancement de l'habitat
(CRH). Les SCF et SFH sont régis par les dispositions du chapitre III du titre Ier du livre V du code monétaire
et financier tandis que la CRH l'est à l'article 13 de la loi n° 85-695 du 11 juillet 1985.
Les obligations garanties sont des emprunts obligataires garantis par un panier de couverture, au sein duquel
se trouvent des actifs de couverture et vis-à-vis desquels les détenteurs d'obligations garanties disposent d'un
privilège. En tant que créanciers privilégiés, les détenteurs d'obligations garanties se voient affectés en
priorité les sommes générées par les actifs du panier de couverture. Par ailleurs, les exigences relatives à la
qualité et à la composition des actifs de couverture, principalement des prêts immobiliers résidentiels et des
expositions sur des personnes publiques, ainsi que les contraintes prudentielles applicables au panier de
couverture (exigences minimales en matière de couverture, de liquidité ou de publication) en font un produit
très peu risqué et très demandé par les investisseurs. De ce fait, il constitue un outil de refinancement
privilégié par les banques, y compris durant les crises.
OBLIGATIONS :
Les obligations sont des titres négociables qui, dans une même émission, confèrent les mêmes droits de
créance pour une même valeur nominale.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre III Titres de créance négociables, Section 2 Les obligations, Sous-section 1 Règles générales,
(article L213-5)
La Commission européenne a lancé (le 12 octobre 2021) la première émission d'obligations vertes
NextGenerationEU, levant ainsi 12 milliards d'euros exclusivement destinés à des investissements verts et
durables sur tout le territoire de l'Union. Il s'agit là de la plus importante émission d'obligations vertes au
monde jamais réalisée. Grâce aux obligations vertes NextGenerationEU*, l'Union européenne va devenir le
premier émetteur d'obligations vertes au monde, ce qui donnera un élan considérable aux marchés de la
finance durable et procurera des fonds pour financer une reprise européenne plus verte après la pandémie.
Marquée par un niveau de sursouscription très élevé et des conditions tarifaires excellentes, l'émission
d'obligations de ce jour constitue un début prometteur pour le programme d'obligations vertes
NextGenerationEU*, dont le montant devrait atteindre 250 milliards d'euros à la fin de 2026. (...)
L'émission d'obligations de ce jour fait suite à l'adoption du cadre pour les obligations vertes
NextGenerationEU*, qui s'est faite plus tôt en septembre. Ce cadre, qui est pleinement conforme aux
principes applicables aux obligations vertes définis par l'association internationale des marchés de capitaux
(ICMA), lesquels constituent une norme de marché pour les obligations vertes, assure aux investisseurs que
les fonds mobilisés seront utilisés pour des investissements verts. Les rapports de la Commission sur
l'utilisation du produit des obligations vertes NextGenerationEU* et sur l'incidence environnementale des
dépenses financées par ces obligations feront l'objet d'un examen indépendant.
*NextGenerationEU est un instrument temporaire de relance d'environ 800 milliards d'euros en prix courants, destiné à aider l'Europe
à se relever de la pandémie de coronavirus et à contribuer à construire une Europe plus verte, plus numérique et plus résiliente. (Voir
la rubrique correspondante pour une définition plus complète)
SITE INTERNET DE LA COMMISSION EUROPÉENNE, mars 2022
Ne constitue pas une offre au public de jetons l'offre de jetons ouverte à la souscription par un nombre limité
de personnes, fixé par le règlement général de l'Autorité des marchés financiers, agissant pour compte propre.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, livre V Les prestataires de services, titre V Intermédiaires en
biens divers, chapitre II Émetteurs de jetons, article L552-3. N.B. A la date d'intégration de cette
définition (juin 2019), la loi PACTE n° 2019-486 du 22 mai 2019, qui a créé dans son article 85 cet
article L552-3, n'est pas encore entrée en vigueur.
1. Une communication adressée sous quelque forme et par quelque moyen que ce soit à des personnes et
présentant une information suffisante sur les conditions de l'offre et sur les titres à offrir, de manière à
mettre un investisseur en mesure de décider d'acheter ou de souscrire ces titres financiers ;
2. Un placement de titres financiers par des intermédiaires financiers.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre IV Les marchés, Titre Ier Opérations, Chapitre Ier
Définitions et champ d’application, (article L411-1)
I.- Ne constitue pas une offre au public au sens de l'article L. 411-1 l'offre qui porte sur des titres financiers
mentionnés au 1 ou au 2 du II de l'article L. 211-1, lorsqu'elle porte sur des titres que l'émetteur est autorisé
à offrir au public et :
1. Dont le montant total est inférieur à un montant fixé par le règlement général de l'Autorité des
marchés financiers ou à un montant et une quotité du capital de l'émetteur fixés par le règlement
général. Le montant total de l'offre est calculé sur une période de douze mois dans des conditions
fixées par le règlement général ;
2. Ou lorsque les bénéficiaires de l'offre acquièrent ces titres financiers pour un montant total par
investisseur et par offre distincte supérieur à un montant fixé par le règlement général de l'Autorité
des marchés financiers ;
3. Ou lorsque la valeur nominale de chacun de ces titres financiers est supérieure à un montant fixé par
le règlement général de l'Autorité des marchés financiers.
I bis.- Ne constitue pas une offre au public au sens de l'article L. 411-1 l'offre :
1° Qui porte sur des titres financiers mentionnés au 1 ou au 2 du II de l'article L. 211-1 qui ne sont pas
admis aux négociations sur un marché réglementé ou un système multilatéral de négociation ;
2° Et qui est proposée par l'intermédiaire d'un prestataire de services d'investissement ou d'un conseiller
en investissements participatifs au moyen d'un site internet remplissant les caractéristiques fixées par
le règlement général de l'Autorité des marchés financiers ;
3° Et dont le montant total est inférieur à un montant fixé par décret. Le montant total de l'offre est
calculé sur une période de douze mois dans des conditions fixées par le règlement général de
l'Autorité des marchés financiers.
La société qui procède à l'offre ne peut se prévaloir des dispositions de l'article L. 232-25 du code de
commerce. Lorsque la société qui procède à l'offre a pour objet de détenir et de gérer des participations dans
une autre société, la société dans laquelle elle détient des participations ne peut pas se prévaloir de cette
II.- Ne constitue pas une offre au public au sens de l'article L. 411-1 l'offre qui s'adresse exclusivement :
1. Aux personnes fournissant le service d'investissement de gestion de portefeuille pour compte de tiers
;
2. A des investisseurs qualifiés ou à un cercle restreint d'investisseurs, sous réserve que ces investisseurs
agissent pour compte propre.
Un investisseur qualifié est une personne ou une entité disposant des compétences et des moyens nécessaires
pour appréhender les risques inhérents aux opérations sur instruments financiers. La liste des catégories
d'investisseurs reconnus comme qualifiés est fixée par décret.
Un cercle restreint d'investisseurs est composé de personnes, autres que des investisseurs qualifiés, dont le
nombre est inférieur à un seuil fixé par décret.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre IV Les marchés, Titre Ier Opérations, Chapitre Ier
Définitions et champ d’application, (article L411-2)
Ne sont pas soumises aux dispositions du présent titre l'offre ou l'admission aux négociations sur un marché
réglementé :
Pour l'application des dispositions du code pénal et de l'ordonnance n° 45-2138 du 19 septembre 1945 portant
institution de l'ordre des experts-comptables et réglementant le titre et la profession d'expert-comptable, les
personnes morales ou les sociétés procédant à des opérations mentionnées au I de l'article L. 411-2 sont
réputées procéder à une offre au public au sens de l'article L. 411-1.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre IV Les marchés, Titre Ier Opérations, Chapitre Ier
Définitions et champ d’application, (article L411-4)
OPC :
Voir : ORGANISME DE PLACEMENT COLLECTIF OU “OPC” (collective investment undertaking
or “CIU”)
Les OPCVM prennent la forme soit de sociétés d'investissement à capital variable dites " SICAV ", soit de
fonds communs de placement.
Les OPCVM peuvent comprendre différentes catégories de parts ou d'actions dans des conditions fixées par
le règlement du fonds ou les statuts de la société d'investissement à capital variable, selon les prescriptions
du règlement général de l'Autorité des marchés financiers.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre IV Placements collectifs, Section 1 OPCVM, Sous-section 2 Régime général des OPCVM,
(article L214-4)
Voir DURABILITÉ (Définitions liées au concept de durabilité dans le secteur des services financiers),
point 15.
II. – Un OPCVM maître est un OPCVM de droit français ou étranger agréé conformément à la directive
2009/65/ CE du Parlement européen et du Conseil du 13 juillet 2009 qui satisfait aux conditions suivantes:
OPCVM NOURRICIER :
Voir : OPCVM MAÎTRE ET NOURRICIER
Opération de financement sur titres au sens de l'article 3, point 11), du règlement (UE) 2015/2365 du
Parlement européen et du Conseil;
RÈGLEMENT DÉLÉGUÉ (UE) 2017/565 COMPLÉTANT LA DIRECTIVE MIF 2 2014/65/, (article
2, point 4)
Une opération au sens de l'article 3, point 11), du règlement (UE) 2015/2365 du Parlement européen et du
Conseil relatif à la transparence des opérations de financement sur titres et de la réutilisation.
DIRECTIVE DÉLÉGUÉE (EU) 2017/593 COMPLÉTANT LA DIRECTIVE MIF 2 2014/65
OPÉRATION DE PAIEMENT :
5) «opération de paiement», une action, initiée par le payeur ou pour son compte ou par le bénéficiaire,
consistant à verser, à transférer ou à retirer des fonds, indépendamment de toute obligation sous-jacente entre
le payeur et le bénéficiaire;
DIRECTIVE (UE) 2015/2366 CONCERNANT LES SERVICES DE PAIEMENT DANS LE
MARCHÉ INTÉRIEUR, MODIFIANT LES DIRECTIVES 2002/65/CE, 2009/110/CE ET 2013/36/UE
ET LE RÈGLEMENT (UE) 1093/2010, ET ABROGEANT LA DIRECTIVE 2007/64/CE : Titre I
Objet, champ d’application et définitions, article 4 Définitions
OPÉRATION DE VENTE-RACHAT :
Voir OPÉRATION D'ACHAT-REVENTE OU OPÉRATION DE VENTE-RACHAT
Un ordre de transfert au sens de l’article 2, point i), deuxième tiret, de la directive 98/26/CE;
- une instruction donnée par un participant de transférer la propriété d'un ou de plusieurs titres ou le droit
à un ou à plusieurs titres par le biais d'une inscription dans un registre, ou sous une autre forme;
RÈGLEMENT UE 909/2014 DCT, article 2, paragraphe 1, point 9)
ORDRE DIRECT :
Le terme : « ordre direct » désigne l'ordre de souscription ou de rachat de parts ou actions d'OPCVM qui est
directement transmis au centralisateur et dont l'acceptation par celui-ci est subordonnée à la conclusion d'une
convention entre le centralisateur et l'OPCVM ou, le cas échéant, la société de gestion qui le représente,
fixant les conditions d'acceptation et de dénouement des ordres directs.
L'OPCVM ou la société de gestion qui le représente met en œuvre un dispositif adapté de gestion des risques
liés à l'acceptation et au dénouement de ces ordres.
RÈGLEMENT GÉNÉRAL DE L’AMF, Livre IV Produits d'épargne collective, Titre I Organismes de
placement collectif en valeurs mobilières, Chapitre unique Organismes de placement collectif en valeurs
mobilières, Section 3 Règles de fonctionnement, Sous-section 4 Tenue du passif, (article 411-69)
L’organe investi du pouvoir ultime de décision au sein d’une société de gestion, d’une société
d’investissement ou d’un dépositaire, comprenant les fonctions de surveillance et de gestion, ou uniquement
la fonction de gestion lorsque ces deux fonctions sont séparées. Lorsque, en vertu du droit national, la société
de gestion, la société d’investissement ou le dépositaire dispose de différents organes ayant des fonctions
spécifiques, les exigences que la présente directive impose à l’organe de direction ou à l’organe de direction
dans l’exercice de sa mission de surveillance, en plus ou au lieu de s’appliquer à celui-ci, s’appliquent aux
membres des autres organes de la société de gestion, de la société d’investissement ou du dépositaire,
respectivement responsables en vertu du droit national applicable;
DIRECTIVE 2009/65 OPCVM, (article 2, paragraphe 1, point s).
L'organe ou les organes d'un établissement, qui sont désignés conformément au droit national, qui sont
compétents pour définir la stratégie, les objectifs et la direction globale de l'établissement et qui assurent la
supervision et le suivi des décisions prises en matière de gestion et, en ce compris, les personnes qui dirigent
effectivement les activités de l'établissement;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 7)
Organe de direction dans sa fonction de surveillance : l'organe de direction agissant dans son rôle qui consiste
à assurer la supervision et le suivi des décisions en matière de gestion;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, article 3, paragraphe 1, point 8)
Organe de direction de l’OPCVM : pour l'application des dispositions de la présente section, on entend par
organe de direction de l'OPCVM, du dépositaire ou de la société de gestion l'organe qui :
2. Remplit les fonctions de gestion et de surveillance, ou uniquement la fonction de gestion lorsque ces
deux fonctions sont séparées.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre IV Placements collectifs, Section 1 OPCVM, Sous-section 3 Obligations de la société de
gestion, du dépositaire et de l’entité responsable de la centralisation et du commissaire aux comptes,
Paragraphe 1 Dispositions communes à l’OPCVM, à la société de gestion de portefeuille et au
dépositaire, (article L214-9-1)
(22) «Organe de direction»: un organe de direction au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 36), de la
directive 2014/65/UE, de l’article 3, paragraphe 1, point 7), de la directive 2013/36/UE, de l’article 2,
paragraphe 1, point s), de la directive 2009/65/CE, de l’article 2, paragraphe 1, point 45), du règlement (UE)
nº 909/2014, de l’article 3, paragraphe 1, point 20), du règlement (UE) 2016/1011 du Parlement européen et
du Conseil 44 , de l’article 3, paragraphe 1, point u), du règlement (UE) 20xx/xx du Parlement européen et
ORGANE DE SURVEILLANCE :
- Pour les sociétés régies par le code de commerce, le conseil d'administration, le conseil de
surveillance ou tout autre organe exerçant des fonctions de surveillance, y compris l'assemblée des
associés ;
- le conseil d'administration pour les caisses de crédit agricole, pour les banques populaires, les
sociétés de caution mutuelle et pour les caisses de crédit mutuel ;
- le conseil d'orientation et de surveillance pour les caisses d'épargne et les caisses de crédit municipal
;
- pour les autres entreprises ayant une autre forme juridique que celle mentionnée ci-dessus, le conseil
d'administration, le conseil de surveillance ou tout autre organe exerçant des fonctions de
surveillance équivalentes, y compris l'organisme collégial qui a notamment la charge de surveiller,
pour le compte des apporteurs de capitaux, la gestion et la situation de l'entreprise ;
Un organisme externe d'évaluation du crédit au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 98) du règlement (UE)
no 575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 58)
ORGANISMES DE FINANCEMENT :
Les organismes de financement au sens de la présente sous-section comprennent les organismes de titrisation
et les organismes de financement spécialisé.
Les organismes de financement et les fonds professionnels spécialisés répondant à des caractéristiques
définies par un décret en Conseil d'État prennent le nom de “ fonds de prêt à l'économie ” et peuvent faire
figurer cette qualité sur tous les actes et documents destinés aux tiers.
Les organismes de placement collectif immobilier peuvent comprendre différentes catégories de parts ou
d'actions dans les conditions fixées respectivement par le règlement du fonds de placement immobilier ou les
statuts de la société de placement à prépondérance immobilière à capital variable selon les prescriptions du
règlement général de l'Autorité des marchés financiers.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre IV Placements collectifs, Section 2 FIA, Sous-section 2 Fonds ouverts à des investisseurs non
professionnels, Paragraphe 3 Organismes de placement collectif immobilier, Sous-paragraphe 1
Dispositions communes, (article L214-34)
II. – Chaque compartiment fait l'objet, au sein de la comptabilité de l'organisme de placement collectif
immobilier, d'une comptabilité distincte qui peut être tenue en toute unité monétaire dans les conditions fixées
par le décret prévu au quatrième alinéa de l'article L. 214-50.
III. – L'Autorité des marchés financiers, agréé dans des conditions qu'elle définit, la transformation, la fusion,
la scission et la liquidation des compartiments.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre IV Placements collectifs, Section 2 FIA, Sous-section 2 Fonds ouverts à des investisseurs non
professionnels, Paragraphe 3 Organismes de placement collectif immobilier, Sous-paragraphe 4
Organismes de placement collectif immobilier à compartiments, (article L214-85)
ORGANISMES DE TITRISATION :
I. – Les organismes de titrisation ont pour objet, d'une part, d'être exposés aux risques, y compris les risques
d'assurance, mentionnés à l'article L. 214-175-1 et, d'autre part, d'en assurer en totalité le financement ou la
couverture, dans les conditions prévues par cet article.
Ils prennent la forme soit de fonds communs de titrisation, soit de sociétés de titrisation.
(...)
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre IV Placements collectifs, Section 2 FIA, Sous-section 5 Organismes de financement,
Paragraphe 1 Dispositions communes aux organismes de financement, (article L214-168)
OST :
Sigle d’Opérations sur titres. Voir ÉVÉNEMENT D'ENTREPRISE (OU PLUTÔT OPÉRATIONS
SUR TITRES OST POUR CORPORATE EVENT OU CORPORATE ACTION EN ANGLAIS)
P.A.I.
Sigle de “Principal Adverse Impacts” (principales incidences négatives), notamment à l’article 4
Transparency of adverse sustainability impacts at entity level du règlement (UE) 2019/2088 du Parlement
Européen et du Conseil du 27 novembre 2019 sur la publication d’informations en matière de durabilité dans
le secteur des services financiers
Les acteurs des marchés financiers qui prennent en compte les principales incidences négatives des décisions
d’investissement sur les facteurs de durabilité devraient, pour chaque produit financier, indiquer de manière
concise, en termes qualitatifs ou quantitatifs, dans les informations précontractuelles publiées, comment les
principales incidences négatives sont prises en compte et faire une déclaration indiquant que les informations
relatives aux principales incidences négatives sur les facteurs de durabilité sont disponibles dans le cadre des
informations communiquées en continu. Il convient d’entendre par principales incidences négatives les
incidences des décisions d’investissement et des conseils en investissement qui entraînent des effets négatifs
sur les facteurs de durabilité.
RÈGLEMENT (UE) 2019/2088 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL DU 27
NOVEMBRE 2019 SUR LA PUBLICATION D’INFORMATIONS EN MATIÈRE DE DURABILITÉ
DANS LE SECTEUR DES SERVICES FINANCIERS, considérant n° 20
PARTICIPANT (participant) :
Tout participant, au sens de l’article 2, point f), de la directive 98/26/CE, à un système de règlement de titres;
RÈGLEMENT UE 909/2014 DCT, (article 2, paragraphe 1, point 19)
Une institution, une contrepartie centrale, un organe de règlement, une chambre de compensation, un
opérateur de système ou un membre compensateur d'une CCP agréée conformément à l'article 17 du
règlement (UE) no 648/2012;
DIRECTIVE FINALITÉ 98/26, (article 2, point f)
Participant indirect : une institution, une contrepartie centrale, un organe de règlement, une chambre de
compensation ou un opérateur de système ayant une relation contractuelle avec un participant à un système
qui exécute des ordres de transfert permettant au participant indirect de passer des ordres de transfert par
l’intermédiaire du système, à condition que le participant indirect soit connu de l’opérateur du système;
DIRECTIVE FINALITÉ 98/26, (article 2, point g)
Participant au marché communicant : une personne qui relève de l’une des catégories énoncées à l’article 11,
paragraphe 1, points a) à d), ou à l’article 11, paragraphe 2, et qui communique des informations dans le
cadre d’un sondage de marché;
RÈGLEMENT (UE) 596/2014 SUR LES ABUS DE MARCHÉ, (article 3, paragraphe 1, point 32)
PARTICIPATION (participation) :
Une participation au sens de l'article 17, première phrase, de la quatrième directive 78/66 (suite à l’abrogation
de cette directive, l’article 2, point 2) correspondant de la directive 2013/34) concernant les comptes annuels
de certaines formes de sociétés, ou le fait de détenir, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits
de vote ou du capital d'une entreprise;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 35)
Une participation au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 35) du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 32)
Pour l'application de la surveillance complémentaire prévue au chapitre III du titre III du livre VI, on entend
par participation une participation qui constitue une participation le fait de détenir, directement ou
indirectement, au moins 20 % des droits de vote ou du capital d'une entreprise, ou un ensemble de droits dans
le capital d'une entreprise qui, en créant un lien durable avec celle-ci, est destiné à contribuer à l'activité de
la société ;
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre V les prestataires de services, Titre 1er Les prestataires
de services bancaires, Chapitre VII Compagnies financières holding, entreprises mères de société de
financement, compagnies financières holding mixtes, conglomérats financiers, compagnies holding
mixtes et entreprises mères mixtes de société de financement, Section 1 Définitions, (article L517-2, 8°)
Les droits dans le capital d'autres entreprises, matérialisés ou non par des titres, qui, en créant un lien durable
avec celles-ci, sont destinés à contribuer à l'activité de l'entreprise détentrice de ces droits. La détention d'une
partie du capital d'une autre entreprise est présumée être une participation lorsqu'elle excède un pourcentage
seuil fixé par les États membres, qui est inférieur ou égal à 20 %;
DIRECTIVE 2013/34 RELATIVE AUX ÉTATS FINANCIERS, (article 2, point 2)
Une participation au sens de l’article 2, point 2), première phrase, de la directive 2013/34/UE, ou le fait de
détenir, directement ou indirectement, 20 % ou plus des droits de vote ou du capital d’une entreprise;
RÈGLEMENT UE 909/2014 DCT, (article 2, paragraphe 1, point 20)
Une participation au sens de l’article 17, première phrase, de la quatrième directive 78/660/CEE du Conseil
du 25 juillet 1978 concernant les comptes annuels de certaines formes de sociétés, ou le fait de détenir,
directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote ou du capital d’une entreprise;
DIRECTIVE 2002/87 RELATIVE À LA SURVEILLANCE COMPLÉMENTAIRE DES EC, EA, EI
APPARTENANT À UN CONGLOMÉRAT FINANCIER, (article 2, point 11)
Participation qualifiée : toute participation directe ou indirecte dans une contrepartie centrale ou un référentiel
central représentant au moins 10% du capital ou des droits de vote, conformément aux articles 9 et 10 de la
directive 2004/109 / CE du Parlement européen et du Conseil du 15 décembre 2004 concernant
l'harmonisation des exigences de transparence concernant l'information sur les émetteurs dont les valeurs
mobilières sont admises à la négociation sur un marché réglementé , en tenant compte des conditions relatives
à leur agrégation prévues à l'article 12, paragraphe 4 et (5) de cette directive, ou qui permet d’exercer une
influence notable sur la gestion du CCP ou du référentiel central du commerce où se trouve cette holding;
RÈGLEMENT (UE) N° 648/2012 EMIR, (article 2, point 20)
Participation qualifiée : le fait de détenir dans une entreprise, directement ou indirectement, au moins 10 %
du capital ou des droits de vote, ou toute autre possibilité d'exercer une influence notable sur la gestion de
cette entreprise;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 36)
Participation qualifiée : une participation qualifiée au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 36) du règlement
(UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 33)
Participation qualifiée : le fait de détenir dans une société de gestion une participation, directe ou indirecte,
qui représente au moins 10 % du capital ou des droits de vote ou qui permet d’exercer une influence notable
sur la gestion de la société de gestion dans laquelle existe cette participation;
Aux fins de ce point, les droits de vote (voting rights) visés aux articles 9 et 10 de la directive 2004/109/CE
du Parlement européen et du Conseil du 15 décembre 2004 sur l’harmonisation des obligations de
transparence concernant l’information sur les émetteurs dont les valeurs mobilières sont admises à la
négociation sur un marché réglementé (JO L 390 du 31.12.2004, p. 38.) sont pris en considération.
DIRECTIVE 2009/65 OPCVM, (article 2, paragraphe 1, point j)
Participation qualifiée : le fait de détenir dans un gestionnaire une participation, directe ou indirecte, qui
représente au moins 10 % du capital ou des droits de vote, conformément aux articles 9 et 10 de la directive
2004/109/CE , compte tenu des conditions régissant l’agrégation des participations énoncées à l’article 12,
paragraphes 4 et 5, de ladite directive, ou qui permet d’exercer une influence notable sur la gestion du
gestionnaire dans lequel est détenue cette participation;
DIRECTIVE 2011/61 SUR LES GESTIONNAIRES DE FIA, (article 4, paragraphe 1, point ah)
(26) «participation qualifiée»: le fait de détenir, dans un émetteur de jetons se référant à des actifs ou dans
un prestataire de services sur crypto-actifs, une participation directe ou indirecte qui représente au moins 10
% du capital ou des droits de vote, conformément aux articles 9 et 10 de la directive 2004/109/CE du
Parlement européen et du Conseil 53 , compte tenu des conditions régissant leur agrégation énoncées à
l’article 12, paragraphes 4 et 5, de ladite directive, ou qui permet d’exercer une influence significative sur la
La même notion que celle définie par les normes comptables internationales adoptées conformément au
règlement (CE) no 1606/2002 sur l'application des normes comptables internationales ;
DIRECTIVE 2013/34 RELATIVE AUX ÉTATS FINANCIERS, (article 2, point 3)
Cf. Règlement (CE) 1126/2008 de la Commission du 3 novembre 2008 portant adoption de certaines
normes comptables internationales conformément au règlement (CE) 1606/2002 : Norme comptable
internationale 24 Information relative aux parties liées, Définition, points 9 à 11
PAS DE COTATION :
Pour mémoire, le pas de cotation est l’écart minimum permis entre deux prix directement consécutifs sur le
marché. Si, par exemple, le pas est fixé à 5 centimes d’euros, cela signifie qu’après une cotation à 10 euros,
la première surenchère possible est à 10,05 euros. D’une manière générale, un pas trop faible engendre des
variations de prix insignifiantes et incessantes, se traduisant par une augmentation du bruit dans le carnet
d’ordres et une dégradation du mécanisme de formation des prix. En sens inverse, un pas trop élevé peut
entraîner une liquidité réduite. Afin d’éviter ces écueils, l’Autorité européenne des marchés financiers
(ESMA) a défini les pas de cotation en fonction du profil de chaque titre (nombre de transactions par jour)
et de son prix.
SITE INTERNET DE L’AMF, communiqué de presse du 15/02/2019 “L’AMF approfondit son analyse
des effets du régime harmonisé de pas de cotation”
PERSONNE :
Toute personne physique ou morale;
RÈGLEMENT (UE) 596/2014 SUR LES ABUS DE MARCHÉ, article 3, paragraphe 1, point 13)
Précision apportée par la DIRECTIVE MIF 2 - 2014/65 dans son considérant 26 : Lorsque le texte
comporte le terme « personne(s) », celui-ci devrait être compris comme visant tant les personnes physiques
que les personnes morales.
b) un salarié du gestionnaire, ou toute autre personne physique, dont les services sont mis à la
disposition du gestionnaire et placés sous son contrôle, et qui intervient dans la prestation par le
gestionnaire de services de gestion de portefeuilles collectifs;
Dans le cas d'une entreprise d'investissement, l'une quelconque des personnes suivantes:
Personne ayant des liens familiaux avec la personne concernée : l'une quelconque des personnes suivantes:
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 292
a) le conjoint de la personne concernée ou tout partenaire de cette personne considéré comme
l'équivalent du conjoint par la législation nationale;
b) un enfant, bru ou gendre à charge de la personne concernée;
c) tout autre parent de la personne concernée qui appartient au même ménage que celle-ci depuis au
moins un an à la date de la transaction personnelle concernée;
RÈGLEMENT DÉLÉGUÉ (UE) 2017/565 COMPLÉTANT LA DIRECTIVE MIF 2 2014/65/MIF2,
(article 2, point 3bis)
c) un parent qui appartient au même ménage depuis au moins un an à la date de la transaction concernée;
ou
d) une personne morale, un trust ou une fiducie, ou un partenariat, dont les responsabilités dirigeantes
sont exercées par une personne exerçant des responsabilités dirigeantes ou par une personne visée
aux points a), b) et c), qui est directement ou indirectement contrôlé(e) par cette personne, qui a été
constitué(e) au bénéfice de cette personne, ou dont les intérêts économiques sont substantiellement
équivalents à ceux de cette personne;
RÈGLEMENT (UE) 596/2014 SUR LES ABUS DE MARCHÉ, (article 3, paragraphe 1, point 26)
b) un responsable de haut niveau qui, sans être membre des organes visés au point a), dispose d’un
accès régulier à des informations privilégiées concernant directement ou indirectement cette entité
et du pouvoir de prendre des décisions de gestion concernant l’évolution future et la stratégie
d’entreprise de cette entité;
RÈGLEMENT (UE) 596/2014 SUR LES ABUS DE MARCHÉ, (article 3, paragraphe 1, point 25)
1. Aux fins de l'article 24, paragraphe 1, deuxième alinéa, de la directive 2009/65/OPCVM, la perte d'un
instrument financier conservé est réputée avoir eu lieu lorsque l'une des conditions suivantes est remplie
s'agissant d'un instrument financier détenu par le dépositaire ou par un tiers auquel la garde d'instruments
financiers a été déléguée conformément à l'article 22 bis de la directive 2009/65/OPCVM :
a) il est démontré qu'un droit de propriété dont s'est réclamé l'OPCVM n'est pas valide, soit parce qu'il
a cessé d'exister, soit parce qu'il n'a jamais existé;
b) l'OPCVM a été privé définitivement de son droit de propriété sur l'instrument financier;
c) l'OPCVM est définitivement incapable de céder directement ou indirectement l'instrument financier.
(....)
3. Un instrument financier conservé n'est pas réputé perdu au sens de l'article 24, paragraphe 1, deuxième
alinéa, de la directive 2009/65/OPCVM lorsque l'OPCVM est privé définitivement de son droit de propriété
sur un instrument particulier, mais que cet instrument est remplacé par un ou plusieurs autres instruments
financiers, ou converti en un ou plusieurs de ces instruments.
RÈGLEMENT DÉLÉGUÉ (UE) 2016/438 complétant la directive 2009/65 (OPCVM) en ce qui
concerne les obligations des dépositaires, (article 18 Perte d'un instrument financier conservé)
a) le prix de clôture de l'action au premier jour de négociation, si ses actions sont admises à la
négociation depuis moins d'un an;
b) le dernier prix de clôture de l'action pour la première année de négociation, si ses actions sont admises
à la négociation depuis plus d'un an, mais moins de deux ans;
c) la moyenne des derniers prix de clôture de l'action pour chacune des deux premières années de
négociation, si ses actions sont admises à la négociation depuis plus de deux ans, mais moins de trois
ans.
2. Un émetteur dont aucun instrument de capitaux propres n'est négocié sur une plate-forme de négociation
est réputé être une PME aux fins de l'article 4, paragraphe 1, point 13, de la directive 2014/65/MIF2 si,
selon ses derniers comptes annuels ou consolidés, il remplit au moins deux des trois critères suivants: un
nombre moyen de salariés inférieur à 250 personnes sur l'ensemble de l'exercice, un total du bilan ne
dépassant pas 43 000 000 EUR et un chiffre d'affaires net annuel ne dépassant pas 50 000 000 EUR.
RÈGLEMENT DÉLÉGUÉ (UE) 2017/565 (complétant la directive MIF 2 2014/65 en ce qui concerne
les exigences organisationnelles et les conditions d'exercice applicables aux entreprises
d'investissement et la définition de certains termes), (article 77 en application de l'article 4, paragraphe
1, point 13), de la directive 2014/65/UE MIF 2
Au sens de la présente section, l'expression : " petite et moyenne entreprises " désigne des sociétés dont la
capitalisation boursière moyenne a été inférieure à un montant fixé par décret sur la base des cotations de fin
d'année civile au cours des trois dernières années civiles.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre IV Les marchés, Titre II Les plates-formes de
négociation, Chapitre IV Systèmes multilatéraux de négociation, Section 5 Marché de croissance des
petites et moyennes entreprises, (article L424-6)
Le montant de la capitalisation boursière moyenne mentionnée à l'article L. 424-6 est fixé à l'article 77 du
règlement délégué (UE) 2017/565 de la Commission du 25 avril 2016 complétant la directive 2014/65/ MIF2
en ce qui concerne les exigences organisationnelles et les conditions d'exercice applicables aux entreprises
d'investissement et la définition de certains termes aux fins de ladite directive.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Partie réglementaire, Livre IV Les marchés, Titre II Les
plates-formes de négociation, Chapitre IV Systèmes multilatéraux de négociation, Section 5 Marché
de croissance des petites et moyennes entreprises, (article D424-4)
Voir aussi : MICRO, PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
PLACEMENT DE CRYPTO-ACTIFS :
(15) «placement de crypto-actifs»: la commercialisation de crypto-actifs nouvellement émis ou de crypto-
actifs déjà émis mais qui ne sont pas admis à la négociation sur une plate-forme de négociation de crypto-
actifs, auprès d’acheteurs donnés et qui n’implique pas d’offre au public ni d’offre aux détenteurs existants
de crypto-actifs de l’émetteur;
PROPOSITION DE RÈGLEMENT DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL SUR LES
MARCHÉS DE CRYPTO-ACTIFS, ET MODIFIANT LA DIRECTIVE (UE) 2019/1937 DU 24
SEPTEMBRE 2020, titre I Objet, champ d’application et définitions, article 3 Définitions
3. Les placements collectifs autres que ceux mentionnés aux 1° et 2°, dits : " Autres placements
collectifs ".
1. Les OPCVM ;
2. Les FIA mentionnés au II de l'article L. 214-24.
Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers, Chapitre IV Placements collectifs, (article
L214-1)
Le plan d'épargne d'entreprise est un système d'épargne collectif ouvrant aux salariés de l'entreprise la faculté
de participer, avec l'aide de celle-ci, à la constitution d'un portefeuille de valeurs mobilières.
CODE DU TRAVAIL, (article L3332-1)
PLAN DE REDRESSEMENT :
Un plan de redressement élaboré et tenu à jour par un établissement conformément à l’article 5;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 32)
Plan de redressement de groupe : un plan de redressement de groupe élaboré et tenu à jour conformément à
l’article 7;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 33)
Plan de résolution de groupe : un plan de résolution établi pour un groupe conformément aux articles 12 et
13;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 42)
Une plate-forme de négociation au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 24), de la directive 2014/65/MIF2;
RÈGLEMENT 600/2014 MIFIR, (article 2, paragraphe 1, point 16)
I. Une plate-forme de négociation est un marché réglementé au sens de l'article L. 421-1, un système
multilatéral de négociation au sens de l'article L. 424-1 ou un système organisé de négociation au sens
de l'article L. 425-1.
(…)
II. Au sens du présent titre et pour l'application des dispositions relatives aux plates-formes de négociation
l'expression : " instrument financier " désigne les instruments financiers au sens de l'article L. 211-1
du présent code et les unités mentionnées à l'article L. 229-7 du code de l'environnement.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre IV Les marchés, Titre II Les plates-formes de
négociation, Chapitre préliminaire Dispositions communes, Section 1 Définitions, (article L420-1)
Une plate-forme de négociation au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 24), de la directive 2014/65/MIF2;
RÈGLEMENT UE 909/2014 DCT, (article 2, paragraphe 1, point 42)
Une plate-forme de négociation au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 24), de la directive 2014/65/MIF2;
RÈGLEMENT (UE) 596/2014 SUR LES ABUS DE MARCHÉ, (article 3, paragraphe 1, point 10)
Tout système exploité par une entreprise d'investissement ou un opérateur de marché, au sens de l'article 4,
paragraphe 1, points 1) et 13), de la directive 2004/39 MIF 1 (suite à l’abrogation de cette directive l’article
4, paragraphe 1, points 1) et 18) correspondant de la directive 2014/65/MIF2), à l'exclusion des
internalisateurs systématiques, au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 7) de ladite directive (suite à
l’abrogation mentionnée ci-dessus l’article 4, paragraphe 1, point 20) correspondant de la directive
2014/65/MIF2), qui assure la rencontre en son sein même d'intérêts acheteurs et vendeurs pour des
instruments financiers, d'une manière qui aboutisse à la conclusion de contrats conformément au titre II ou
au titre III de ladite directive;
RÈGLEMENT (UE) N° 648/2012 EMIR, (article 2, point 4)
Un marché réglementé au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 14), de la directive 2004/39 MIF 1 (suite à
l’abrogation de cette directive, l’article 4, paragraphe 1, point 21) correspondant de la directive
2014/65/MIF2) ou un système multilatéral de négociation au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 15), de
la directive 2004/39 MIF 1 (suite à l’abrogation de cette directive, l’article 4, paragraphe 1, point 22)
correspondant de la directive 2014/65/MIF2) ;
RÈGLEMENT 236/2012 VENTES À DÉCOUVERT, (article 2, paragraphe 1, point l)
a) de représentants:
b) d’experts représentant les parties prenantes concernées du secteur privé, y compris des acteurs et
secteurs d’activité des marchés financiers et non financiers, représentant les secteurs industriels
concernés, et de personnes ayant acquis une expertise en matière de comptabilité et d’établissement
de rapports;
c) d’experts représentant la société civile, y compris des personnes ayant acquis une expertise dans les
domaines de l’environnement, des affaires sociales, du travail et de la gouvernance;
d) d’experts nommés à titre personnel et possédant des connaissances et une expérience avérées dans
les domaines couverts par le présent règlement;
e) d’experts représentant le monde académique, notamment les universités, les instituts de recherche et
d’autres organismes scientifiques, y compris des personnes ayant acquis une expertise au niveau
mondial.
2. La plateforme:
a) conseille la Commission sur les critères d’examen technique visés à l’article 19, ainsi que sur la
nécessité éventuelle de les actualiser;
b) analyse l’incidence des critères d’examen technique sous l’angle des coûts et des avantages potentiels
de leur application;
d) conseille la Commission, le cas échéant, sur le rôle éventuel d’une comptabilité intégrant la durabilité
et des normes de déclaration en matière de durabilité dans le soutien à l’application des critères
d’examen technique;
e) suit les tendances au niveau de l’Union et des États membres en ce qui concerne les flux de capitaux
vers des investissements durables et fait régulièrement rapport à la Commission à ce sujet;
f) conseille la Commission sur la nécessité éventuelle de mettre au point des mesures supplémentaires
visant à améliorer la disponibilité et la qualité des données;
g) conseille la Commission sur la facilité d’utilisation des critères d’examen technique, en tenant
compte de la nécessité d’éviter une charge administrative inutile;
j) conseille la Commission sur la réalisation d’autres objectifs en matière de durabilité, y compris les
objectifs sociaux;
3. La plateforme prend en considération le point de vue d’un large éventail de parties prenantes.
4. La plateforme est présidée par la Commission et constituée dans le respect des règles horizontales sur la
création et le fonctionnement des groupes d’experts de la Commission. Dans ce contexte, la Commission
peut inviter ponctuellement des experts ayant acquis une expertise spécifique.
5. La plateforme s’acquitte de ses tâches dans le respect du principe de transparence. La Commission publie
les procès-verbaux des réunions de la plateforme et d’autres documents pertinents sur son site internet.
6. Si des acteurs des marchés financiers estiment qu’il y a lieu de considérer comme durable sur le plan
environnemental une activité économique qui ne respecte pas les critères d’examen technique établis en vertu
du présent règlement, ou pour laquelle il n’a pas encore été établi de tels critères d’examen technique, ils
peuvent en informer la plateforme.
RÈGLEMENT (UE) 2020/852 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL DU 18 JUIN 2020
SUR L’ÉTABLISSEMENT D’UN CADRE VISANT À FAVORISER LES INVESTISSEMENTS
DURABLES ET MODIFIANT LE RÈGLEMENT (UE) 2019/2088 (RÈGLEMENT TAXONOMIE),
Article 20, Plate-forme sur la finance durable
Un dialogue et une coopération étroite entre un large éventail de parties prenantes des secteurs public et privé
seront essentiels pour atteindre les objectifs du règlement de l’UE sur la taxinomie et, en fin de compte, le
pacte vert pour l’Europe et les objectifs climatiques de l’UE pour 2030 et 2050.
La plateforme sur la finance durable joue un rôle essentiel pour permettre une telle coopération en
rassemblant les meilleures compétences en matière de durabilité des entreprises et des secteurs public, de
l’industrie ainsi que des universités, de la société civile et du secteur financier unissant leurs forces.
PÔLE COMMUN :
L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution et l'Autorité des marchés financiers instituent un pôle
commun chargé, sous leur responsabilité :
1° De coordonner les propositions de priorités de contrôle définies par les deux autorités en matière de
respect des obligations à l'égard de leurs clientèles par les personnes soumises à leur contrôle
concernant les opérations de banque ou d'assurance et les services d'investissement ou de paiement et
tous autres produits d'épargne qu'elles offrent ;
2° D'analyser les résultats de l'activité de contrôle des deux autorités en matière de respect des obligations
des professionnels à l'égard de leur clientèle et de proposer aux secrétaires généraux les conséquences
à en tirer conformément aux compétences respectives de chaque autorité ;
3° De coordonner la veille sur l'ensemble des opérations et services mentionnés au 1° de façon à identifier
les facteurs de risques et la surveillance des campagnes publicitaires relatives à ces produits;
4° D'offrir un point d'entrée commun habilité à recevoir les demandes des clients, assurés, bénéficiaires,
ayants droit et épargnants susceptibles d'être adressées à l'Autorité de contrôle prudentiel et de
résolution ou à l'Autorité des marchés financiers.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre VI Les institutions en matière bancaire et financière,
Titre Ier Les institutions compétentes en matière de réglementation et de contrôle, Chapitre II
L'Autorité de contrôle prudentiel, Section 9 Coopération, Sous-section 2 : Coordination en matière de
supervision des relations entre les professions assujetties et leurs clientèles, (article L612-47)
Un portefeuille de négociation au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 86) du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 54)
PORTEUR :
Voir : TITRES FINANCIERS FORME NOMINATIVE / FORME AU PORTEUR
a) la vente à découvert d’une action émise par une entreprise ou d’un titre de créance émis par un
émetteur souverain;
b) la conclusion d’une transaction qui crée un instrument financier ou établit un lien avec un instrument
financier autre qu’un instrument visé au point a), lorsque l’effet ou l’un des effets de cette transaction
est de conférer un avantage financier à la personne physique ou morale qui conclut ladite transaction
en cas de baisse du prix ou de la valeur de l’action ou du titre de créance.
2. Aux fins du présent règlement, est considérée comme étant une position longue en rapport avec le capital
en actions émis ou la dette souveraine émise, toute position qui résulte de l’un ou l’autre des cas suivants:
a) la détention d’une action émise par une entreprise ou d’un titre de créance émis par un émetteur
souverain;
b) la conclusion d’une transaction qui crée un instrument financier ou établit un lien avec un instrument
financier autre qu’un instrument visé au point a), lorsque l’effet ou l’un des effets de cette transaction
est de conférer un avantage financier à la personne physique ou morale qui conclut ladite transaction
en cas d’augmentation du prix ou de la valeur de l’action ou du titre de créance.
(...)
RÈGLEMENT (UE) No 236/2012 SUR LA VENTE À DÉCOUVERT ET CERTAINS ASPECTS DES
CONTRATS D’ÉCHANGE SUR RISQUE DE CRÉDIT, (articles 3 et 4)
POSITION DE L’AMF :
Voir : AUTORITÉ DES MARCHÉS FINANCIERS : DÉFINITION ET PORTÉE DE SA DOCTRINE
POSITION DE TITRISATION :
voir TITRISATION (Securitisation) DÉFINITIONS DU RÈGLEMENT 2017/2402, point 19) de
l’article 2 du règlement 2017/2402
POSITIONS LONGUES :
Voir : POSITIONS COURTES ET LONGUES
POSITIONS DÉTENUES À DES FINS DE NÉGOCIATION (positions held with trading intent) :
a) les positions pour compte propre (proprietary positions) et les positions liées aux activités pour le compte
de la clientèle et aux activités de teneur de marché;
c) les positions visant à tirer profit de différences à court terme réelles ou attendues entre prix de vente et
d'achat ou d'autres variations de prix ou de taux d'intérêt;
POUVOIR DE RÉSOLUTION :
Un pouvoir visé aux articles 63 à 72;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 20)
POUVOIRS DE TRANSFERT :
Les pouvoirs, définis à l’article 63, paragraphe 1, point c) ou d), qui permettent de transférer à une entité
réceptrice les actions, autres titres de propriété, instruments de dette, actifs, droits et engagements de
l’établissement soumis à une procédure de résolution, ou toute combinaison de ces instruments;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 63)
PRÉAVIS DE RACHAT :
La période de préavis de rachat correspond à un délai imposé entre la demande de rachat et son paiement
effectif, afin de donner au gestionnaire le temps d’obtenir des liquidités nécessaires. En général, le rachat est
effectué à la valeur liquidative du jour où l’ordre est exécuté, et non à celle du jour de la demande de rachat
(on parle de souscriptions/rachats à cours inconnu). Lorsque le marché sous-jacent est peu liquide, le préavis
permet au gérant d’étaler l’ordre sur plusieurs jours, de façon à ne pas déformer le portefeuille au détriment
des porteurs de parts restants. Le gérant peut ainsi anticiper les opérations à venir et dispose de plus de
flexibilité pour honorer les demandes de rachat dans les meilleures conditions (organiser la liquidation des
positions, gérer les contraintes opérationnelles liées aux caractéristiques des différents marchés de
négociation). Le préavis permet donc au gérant de limiter la déformation de la structure de liquidité de son
portefeuille, tout en maîtrisant les coûts de transaction. Le préavis peut être soit impératif (i.e. obligatoire),
soit incitatif (dans ce cas, des frais supplémentaires sont appliqués pour les porteurs qui souhaiteraient être
exécutés rapidement).
PIERRE-EMMANUEL DARPEIX (AMF), CAROLINE LE MOIGN (AMF), NICOLAS MÊME
(BANQUE DE FRANCE), MARKO NOVAKOVIC (BANQUE DE FRANCE), PRÉSENTATION ET
RECENSEMENT DES OUTILS DE GESTION DE LA LIQUIDITÉ DES FONDS FRANÇAIS,
JUILLET 2020, SITE INTERNET DE L’AMF (RISQUES ET TENDANCES) OU COLLECTION
DOCUMENTS DE TRAVAIL DE LA BANQUE DE FRANCE SOUS LE NUMÉRO 775, p. 12
Au sens du présent titre, le terme “prestataire de services d'investissement” désigne les “prestataires de
services d'investissement autres que les sociétés de gestion de portefeuille”.
RÈGLEMENT GÉNÉRAL DE L’AMF, Livre III Prestataires, Titre Ier Prestataires de services
d'investissement, (article 311-1)
Pour les prestataires des services mentionnés aux 1° et 2° de l'article L. 54-10-2 enregistrés ou immatriculés
dans un autre Etat membre de l'Union européenne ou partie à l'accord sur l'Espace économique européen en
application de l'article 47 de la directive (UE) 2015/849 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2015
relative à la prévention de l'utilisation du système financier aux fins du blanchiment de capitaux ou du
financement du terrorisme, modifiant le règlement (UE) n° 648/2012 du Parlement européen et du Conseil
et abrogeant la directive 2005/60/ CE du Parlement européen et du Conseil et la directive 2006/70/ CE de la
Commission, les conditions mentionnées aux 1° et 2° du présent article sont réputées remplies.
Aux fins de l'enregistrement, l'Autorité des marchés financiers recueille l'avis conforme de l'Autorité de
contrôle prudentiel et de résolution.
Les conditions dans lesquelles un service est considéré comme fourni en France sont fixées par le règlement
général de l'Autorité des marchés financiers.
Toute modification affectant le respect par un prestataire des services mentionnés aux 1° à 4° de l'article L.
54-10-2 des obligations mentionnées ci-dessus doit faire l'objet d'une déclaration auprès de l'Autorité des
marchés financiers.
L'Autorité des marchés financiers peut radier le prestataire, sur avis conforme de l'Autorité de contrôle
prudentiel et de résolution :
Les prestataires concernés doivent s'adresser à l'Autorité des marchés financiers pour l'enregistrement prévu
au présent article. Celle-ci assure le lien avec l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution pour la
procédure d'avis prévue pour l'enregistrement des prestataires des services mentionnés aux 1° à 4° de l'article
L. 54-10-2.
L'Autorité des marchés financiers peut se faire communiquer par les prestataires mentionnés au premier
alinéa tous documents ou toutes informations, quel qu'en soit le support, utiles à l'exercice de sa mission.
La liste des prestataires enregistrés est publiée par l'Autorité des marchés financiers.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, livre V Les prestataires de services, titre IV Autres
prestataires de services, chapitre X Prestataires de services sur actifs numériques, article L54-10-1.
En application de l'article L. 54-10-3 du code monétaire et financier, un service sur actifs numériques est
considéré comme fourni en France lorsqu'il est fourni par un prestataire de services sur actifs numériques
disposant d'installations en France ou lorsqu'il est fourni à l'initiative du prestataire de services sur actifs
numériques à des clients résidant ou établis en France. Le prestataire de services sur actifs numériques est
notamment considéré comme fournissant un service en France lorsqu'au moins l'un des critères suivants est
satisfait :
1. Le prestataire dispose d'un local commercial ou d'un lieu destiné à la commercialisation d'un service
sur actifs numériques en France ;
2. Le prestataire a installé un ou des automates offrant des services sur actifs numériques en France ;
3. Le prestataire adresse une communication à caractère promotionnel, quel qu'en soit le support, à des
clients résidant ou établis en France ;
4. Le prestataire organise la distribution de ses produits et services via un ou des réseaux de distribution
à destination de clients résidant ou établis en France ;
5. Le prestataire dispose d'une adresse postale ou de coordonnées téléphoniques en France ; ou
6. Le prestataire dispose d'un nom de domaine de son site internet en “.fr”.
RÈGLEMENT GÉNÉRAL DE L’AMF, Livre VII Émetteurs de jetons et prestataires de services sur
actifs numériques, Titre II Les prestataires de services sur actifs numériques, Chapitre I Conditions
d’enregistrement, conditions d’agrément et dispositions communes applicables aux prestataires de
services sur actifs numériques agréés, article 721-1-1
Considérant 12
Il convient d’établir des règles particulières pour les entités qui fournissent des services liés aux crypto-actifs
(voir la définition de ce terme). Parmi ces services, une première catégorie consiste à assurer l’exploitation
d’une plateforme de négociation de crypto-actifs, à échanger des crypto-actifs contre des monnaies fiat ayant
cours légal ou d’autres crypto-actifs en négociant pour son compte propre, et à assurer, pour le compte de
tiers, la conservation et l’administration de crypto-actifs ou le contrôle des moyens d’accéder à ces crypto-
actifs. Une deuxième catégorie de services de ce type comprend le placement de crypto-actifs, la réception
ou la transmission d’ordres sur crypto-actifs, l’exécution d’ordres sur crypto-actifs pour le compte de tiers et
la fourniture de conseils en crypto-actifs. Toute personne qui fournit de tels services sur crypto-actifs à titre
professionnel devrait être considérée comme un «prestataire de services sur crypto-actifs».
(...)
Article 3 Définitions
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 305
(...)
(8) «prestataire de services sur crypto-actifs»: toute personne dont l’occupation ou l’activité consiste à fournir
un ou plusieurs services sur crypto-actifs à des tiers à titre professionnel;
PROPOSITION DE RÈGLEMENT (DIT RÈGLEMENT MICA) DU PARLEMENT EUROPÉEN ET
DU CONSEIL SUR LES MARCHÉS DE CRYPTO-ACTIFS, ET MODIFIANT LA DIRECTIVE
(UE) 2019/1937 DU 24 SEPTEMBRE 2020, titre I Objet, champ d’application et définitions, article 3
Définitions
(43) «prestataire de services sur crypto-actifs»: un prestataire de services sur crypto-actifs au sens de l’article
3, de la proposition de règlement MICA du 24 septembre 2020
PROPOSITION DE RÈGLEMENT (DIT RÈGLEMENT DORA) SUR LA RÉSILIENCE
OPÉRATIONNELLE NUMÉRIQUE DU SECTEUR FINANCIER ET MODIFIANT LES
RÈGLEMENTS (CE) 1060/2009, (UE) 648/2012, (UE) 600/2014 ET (UE) 909/2014 DU 24
SEPTEMBRE 2020, Chapitre I Dispositions générales, article 3 Définitions
Des prestations de pension discrétionnaires (discretionary pension benefits) au sens de l'article 4, paragraphe
1, point 73) du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 53)
– Les opérations de banque au sens de l'article L. 311-1 du code monétaire et financier, l'émission
et la gestion de monnaie électronique au sens de l'article L. 315-1 du même code, les services
de paiement au sens du II de l'article L. 314-1 du même code et les services d'investissement
au sens de l'article L. 321-1 du même code, pour lesquels l'entreprise assujettie a été agréée ;
– les opérations connexes mentionnées aux 1, 2 ,3, 7 et 8 du I de l'article L. 311-2, aux 1, 2, 5 et
6 de l'article L. 321-2 et aux articles L. 522-2 et L. 526-2 du code monétaire et financier ;
– les prestations participant directement à l'exécution des opérations ou des services mentionnés
aux deux premiers tirets ;
– ou toute prestation de services lorsqu'une anomalie ou une défaillance dans son exercice est
susceptible de nuire sérieusement à la capacité de l'entreprise assujettie de se conformer en
permanence aux conditions et obligations de son agrément et à celles relatives à l'exercice de
son activité, à ses performances financières ou à la continuité de ses services et activités.
PRIIPs REGULATION (Regulation on key information documents for Packaged Retail Insurance-
based Investment Products Regulation) :
PRIIPs Regulation acronyme anglais de Regulation (EU) No 1286/2014 of the European Parliament and of
the Council of 26 November 2014 on key information documents for packaged retail and insurance-based
investment products (PRIIPs) ; en français Règlement (UE) no 1286/2014 du Parlement européen et du
Conseil du 26 novembre 2014 sur les documents d’informations clés relatifs aux produits d’investissement
packagés de détail et fondés sur l’assurance
PRISE FERME :
Voir : SERVICE DE PRISE FERME
PRIX D'ACQUISITION :
La somme du prix d'achat et des éventuels frais accessoires moins les éventuelles réductions accessoires du
coût d'acquisition;
DIRECTIVE 2013/34 RELATIVE AUX ÉTATS FINANCIERS, (article 2, point 6)
PROCURATION (proxy) :
Pouvoir donné par un actionnaire à une personne physique ou morale pour exercer au nom de cet actionnaire
tout ou partie de ses droits lors de l’assemblée générale;
DIRECTIVE 2007/36/CE CONCERNANT L'EXERCICE DE CERTAINS DROITS DES
ACTIONNAIRES DES SOCIÉTÉS COTÉES, (article 2, c)
PRODUIT DE RETRAITE :
Voir DURABILITÉ (Définitions liées au concept de durabilité dans le secteur des services financiers),
point 8
Produits dérivés au sens de l’article 2, paragraphe 1, point 29), du règlement (UE) no 600/2014;
DIRECTIVE MIF 2 2014/65 (article 4, paragraphe 1, point 49)
Produit dérivé coté : un produit dérivé négocié sur un marché réglementé ou sur un marché d’un pays tiers
considéré comme équivalent à un marché réglementé conformément à l’article 28 du présent règlement et
qui, en tant que tel, ne relève pas de la définition des produits dérivés de gré à gré au sens de l’article 2, point
7), du règlement (UE) no 648/2012;
RÈGLEMENT 600/2014 MIFIR, (article 2, paragraphe 1, point 32)
Produit dérivé de gré à gré : voir CONTRAT DE PRODUIT DÉRIVÉ DE GRÉ À GRÉ
RÈGLEMENT (UE) N° 648/2012 EMIR, (article 2, point 7)
a) les contrats de fourniture d'électricité ou de gaz naturel avec livraison dans l'Union;
b) les produits dérivés en rapport avec l'électricité ou le gaz naturel produits, négociés ou livrés dans
l'Union;
c) les contrats relatifs au transport d'électricité ou de gaz naturel dans l'Union;
Les contrats de fourniture et de distribution d'électricité ou de gaz naturel destinés aux clients finaux ne
constituent pas des produits énergétiques de gros. Cependant, les contrats de fourniture et de distribution
d'électricité ou de gaz naturel à des clients finaux ayant une capacité de consommation supérieure au seuil
établi au point 5), deuxième alinéa, sont considérés comme des produits énergétiques de gros;)
DIRECTIVE MIF 2 2014/65 (article 4, paragraphe 1, point 58)
PRODUIT FINANCIER :
Voir DURABILITÉ (Définitions liées au concept de durabilité dans le secteur des services financiers),
point 12)
Produits financiers structurés au sens de l’article 2, paragraphe 1, point 28), du règlement (UE) no 600/2014;
DIRECTIVE MIF 2 2014/65 (article 4, paragraphe 1, point 48)
(1) «résilience opérationnelle numérique»: la capacité d’une entité financière à développer, garantir et
réévaluer son intégrité opérationnelle d’un point de vue technologique en assurant directement, ou
indirectement par le recours aux services de tiers prestataires de services informatiques, l’intégralité des
capacités liées à l’informatique nécessaires pour garantir la sécurité des réseaux et des systèmes
d’information qu’elle utilise, et qui sous-tendent la fourniture continue de services financiers et leur qualité;
(2) «réseau et système d’information»: un réseau et système d’information au sens de l’article 4, point 1), de
la directive (UE) 2016/1148;
(3) «sécurité des réseaux et des systèmes d’information»: la sécurité des réseaux et des systèmes
d’information au sens de l’article 4, point 2), de la directive (UE) 2016/1148;
(4) «risque informatique»: toute circonstance raisonnablement identifiable liée à l’utilisation des réseaux et
des systèmes d’information, – y compris un dysfonctionnement, un dépassement de capacité, une défaillance,
une perturbation, une altération, une mauvaise utilisation, une perte ou tout autre type d’événement,
malveillant ou non – qui, si elle se concrétise, peut compromettre la sécurité des réseaux et des systèmes
d’information, de tout outil ou processus dépendant de la technologie, du fonctionnement et de l’exécution
des processus ou de la fourniture de services, compromettant ainsi l’intégrité ou la disponibilité des données,
des logiciels ou de tout autre composante des services et infrastructures informatiques, ou entraînant une
violation de la confidentialité, un dommage à l’infrastructure informatique physique ou d’autres effets
préjudiciables;
(5) «actif d’information»: un ensemble d’informations, matérielles ou immatérielles, qui justifie une
protection;
(6) «incident lié à l’informatique»: un événement imprévu détecté dans les réseaux et les systèmes
d’information, qu’il résulte ou non d’une activité malveillante, qui compromet la sécurité des réseaux et des
systèmes d’information, des informations que ces systèmes traitent, stockent ou transmettent, ou qui a des
effets préjudiciables sur la disponibilité, la confidentialité, la continuité ou l’authenticité des services
financiers fournis par l’entité financière;
(7) «incident majeur lié à l’informatique»: un incident lié à l’informatique ayant une incidence négative
potentiellement élevée sur les réseaux et les systèmes d’information qui sous-tendent les fonctions critiques
de l’entité financière;
(8) «cybermenace»: une cybermenace au sens de l’article 2, point 8), du règlement (UE) 2019/881 du
Parlement européen et du Conseil - Règlement (UE) 2019/881 du Parlement européen et du Conseil du 17
avril 2019 relatif à l’ENISA (Agence de l’Union européenne pour la cybersécurité) et à la certification de
cybersécurité des technologies de l’information et des communications, et abrogeant le règlement (UE) nº
526/2013 (règlement sur la cybersécurité) (JO L 151 du 7.6.2019, p. 15) -. ;
(9) «cyberattaque»: un incident lié à l’informatique malveillant résultant d’une tentative de destruction,
d’exposition, de modification, de désactivation, de vol, d’utilisation non autorisée d’un actif ou d’accès non
autorisé à celui-ci, perpétrée par un acteur de la menace;
(10) «renseignements sur les menaces»: les informations qui ont été rassemblées, transformées, analysées,
interprétées ou enrichies pour fournir le contexte nécessaire à la prise de décisions et qui apportent une
compréhension pertinente et suffisante en vue d’atténuer les effets d’un incident lié à l’informatique ou d’une
(11) «défense en profondeur»: une stratégie liée à l’informatique intégrant des personnes, des processus et
des technologies afin d’établir des barrières diverses à travers les multiples couches et dimensions de l’entité;
(12) «vulnérabilité»: une faiblesse, une susceptibilité ou un défaut d’un actif, d’un système, d’un processus
ou d’un contrôle qui peuvent être exploités par une menace;
(13) «tests de pénétration fondés sur la menace»: un cadre simulant les tactiques, les techniques et les
procédures d’acteurs de la menace réels perçus comme représentant une véritable cybermenace, qui permet
de tester de manière contrôlée, sur mesure et en fonction des renseignements (red team) les systèmes de
production en direct critiques de l’entité;
(14) «risque lié aux tiers prestataires de services informatiques»: risque informatique auquel une entité
financière peut être exposée du fait de son recours à des services informatiques fournis par des tiers
prestataires de services informatiques ou par des sous-traitants de ces derniers;
(15) «tiers prestataire de services informatiques»: une entreprise qui fournit des services numériques et de
données, y compris les fournisseurs de services d’informatique en nuage, de logiciels, de services d’analyse
de données, de centres de données, mais à l’exclusion des fournisseurs de composants matériels et des
entreprises agréées en vertu du droit de l’Union qui fournissent des services de communications électroniques
au sens de l’article 2, point 4), de la directive (UE) 2018/1972 du Parlement européen et du Conseil 43 ;
(16) «services informatiques»: les services numériques et de données fournis par l’intermédiaire des systèmes
informatiques à un ou plusieurs utilisateurs internes ou externes, dont la fourniture de données, la saisie de
données, le stockage de données, le traitement des données et les services de notification, le suivi des données
ainsi que les services de soutien opérationnel et décisionnel fondés sur les données;
(17) «fonction critique ou importante»: une fonction dont une interruption, une anomalie ou une défaillance
de l’exécution est susceptible de nuire sérieusement à la capacité d’une entité financière de respecter en
permanence les conditions et obligations de son agrément, ou ses autres obligations découlant des
dispositions applicables de la législation sur les services financiers, ou à sa performance financière ou à la
solidité ou la continuité de ses services et activités;
(18) «tiers prestataire critique de services informatiques»: un tiers prestataire de services informatiques
désigné conformément à l’article 29 et soumis au cadre de supervision visé aux articles 30 à 37;
(19) «tiers prestataire de services informatiques établi dans un pays tiers»: un tiers prestataire de services
informatiques qui est une personne morale établie dans un pays tiers, qui n’a pas établi d’activité ou de
présence dans l’Union et qui a conclu un accord contractuel avec une entité financière pour la fourniture de
services informatiques;
(20) «sous-traitant informatique établi dans un pays tiers»: un sous-traitant informatique qui est une personne
morale établie dans un pays tiers, qui n’a pas établi d’activité ou de présence dans l’Union et qui a conclu un
accord contractuel soit avec un tiers prestataire de services informatiques, soit avec un tiers prestataire de
services informatiques établi dans un pays tiers;
(21) «risque de concentration informatique»: une exposition à des tiers prestataires critiques de services
informatiques individuels ou multiples et liés, créant un degré de dépendance à l’égard de ces prestataires,
de
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 317
sorte que l’indisponibilité, la défaillance ou tout autre type d’insuffisance de ces derniers peut potentiellement
mettre en péril la capacité d’une entité financière, et en fin de compte du système financier de l’Union dans
son ensemble, à assurer des fonctions critiques, ou à faire face à d’autres types d’effets préjudiciables, y
compris des pertes importantes;
(22) «organe de direction»: un organe de direction au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 36), de la
directive 2014/65/UE, de l’article 3, paragraphe 1, point 7), de la directive 2013/36/UE, de l’article 2,
paragraphe 1, point s), de la directive 2009/65/CE, de l’article 2, paragraphe 1, point 45), du règlement (UE)
nº 909/2014, de l’article 3, paragraphe 1, point 20), du règlement (UE) 2016/1011 du Parlement européen et
du Conseil 44 , de l’article 3, paragraphe 1, point u), du règlement (UE) 20xx/xx du Parlement européen et
du Conseil [MICA] ou les personnes assimilées qui dirigent effectivement l’entité ou qui exercent des
fonctions clés conformément à la législation de l’Union ou nationale applicable;
(23) «établissement de crédit»: un établissement de crédit au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 1), du
règlement (UE) nº 575/2013 du Parlement européen et du Conseil 46 ;
(24) «entreprise d’investissement»: une entreprise d’investissement au sens de l’article 4, paragraphe 1, point
1), de la directive 2014/65/UE;
(25) «établissement de paiement»: un établissement de paiement au sens de l’article 1er, paragraphe 1, point
d), de la directive (UE) 2015/2366;
(27) «contrepartie centrale»: une contrepartie centrale au sens de l’article 2, point 1) du règlement (UE) nº
648/2012;
(28) «référentiel central»: un référentiel central au sens de l’article 2, point 2), du règlement (UE) nº
648/2012;
(29) «dépositaire central de titres»: un dépositaire central de titres au sens de l’article 2, paragraphe 1, point
1), du règlement (UE) nº 909/2014;
(30) «plate-forme de négociation»: une plate-forme de négociation au sens de l’article 4, paragraphe 1, point
24), de la directive 2014/65/UE;
(32 )«société de gestion»: une société de gestion au sens de l’article 2, paragraphe 1, point b), de la directive
2009/65/CE;
(34) «entreprise d’assurance»: une entreprise d’assurance au sens de l’article 13, point 1), de la directive
2009/138/CE;
(36) «intermédiaire d’assurance»: un intermédiaire d’assurance au sens de l’article 2, point 3), de la directive
(UE) 2016/97;
(37 )«intermédiaire d’assurance à titre accessoire»: un intermédiaire d’assurance à titre accessoire au sens de
l’article 2, point 4), de la directive (UE) 2016/97;
(39) «institution de retraite professionnelle»: une institution de retraite professionnelle au sens de l’article 6,
point 1), de la directive (UE) 2016/2341;
(40) «agence de notation de crédit»: une agence de notation de crédit au sens de l’article 3, paragraphe 1,
point a), du règlement (CE) nº 1060/2009;
(41) «contrôleur légal des comptes»: un contrôleur légal des comptes au sens de l’article 2, point 2), de la
directive 2006/43/CE;
(42) «cabinet d’audit»: un cabinet d’audit au sens de l’article 2, point 3), de la directive 2006/43/CE;
(43) «prestataire de services sur crypto-actifs»: un prestataire de services sur crypto-actifs au sens de l’article
3, paragraphe 1, point n), du règlement (UE) 202x/xx [OP: insérer la référence du règlement MICA];
(44) «émetteur de crypto-actifs»: un émetteur de crypto-actifs au sens de l’article 3, paragraphe 1, point h),
du [JO: insérer la référence du règlement MICA];
(45) «émetteur de jetons se référant à un ou des actifs»: un émetteur de jetons se référant à un ou des actifs
au sens de l’article 3, paragraphe 1, point i), du [JO: insérer la référence du règlement MICA];
(46) «émetteur de jetons se référant à un ou des actifs et revêtant une importance significative»: un émetteur
de jetons se référant à un ou des actifs et revêtant une importance significative au sens de l’article 3,
paragraphe 1, point j), du [JO: insérer la référence du règlement MICA];
(49) «référentiel des titrisations»: un référentiel des titrisations au sens de l’article 2, point 23), du règlement
(UE) 2017/2402;
Protection de crédit non financée (unfunded credit protection): une technique d'atténuation du risque de crédit
selon laquelle le risque de crédit associé à l'exposition d'un établissement se trouve réduit par l'obligation
d'un tiers de payer un montant en cas de défaut de l'emprunteur ou en cas de survenance d'autres événements
de crédit prédéterminés;
RÈGLEMENT (UE) 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 59)
PROXINVEST :
Fondée en 1995, Proxinvest est une société de conseil aux investisseurs. Elle les conseille sur leur politique
d’engagement actionnarial et les assiste dans l’exercice de leurs droits de vote aux assemblées générales des
sociétés cotées. Proxinvest propose également à ses clients des alertes et des analyses sur la gouvernance des
sociétés.
Le cœur de notre métier d’agence de conseil de vote, encore appelée « Proxy », consiste à analyser les
résolutions proposées aux actionnaires lors des assemblées générales ordinaires ou extraordinaires des
sociétés cotées en Bourse.
Proxinvest offre une couverture des principaux indices européens (MSCI Europe, FTSE Eurofirst 300, Stoxx
Europe 50) et chaque société européenne sur demande.
(...)
Nous mettons à la disposition de nos clients une plateforme digitale qui leur permet d’automatiser le
traitement de leurs votes aux AG, envoyés directement au teneur de compte. Une fois par an, elle permet de
générer les comptes rendus d’engagement actionnarial réglementaires qui attestent du vote de l’investisseur
et de ses prises de position sur les enjeux de gouvernance.
Proxinvest recueille depuis plus de 20 ans, des données qui ont trait à la gouvernance des sociétés cotées.
Nos analystes suivent tout au long de l’année, l’évolution de l’organisation, de l’activité des conseils des
sociétés cotées. Ce complément indispensable à l’analyse de la performance, permet d’anticiper les
évolutions futures. Proxinvest émet des alertes sur la gouvernance et est en mesure d’effectuer des analyses
de gouvernance à la demande sur les émetteurs.
Afin de fournir à ses clients la couverture européenne et l’expertise locale requises pour un exercice des
droits de vote de qualité et un dialogue efficace, Proxinvest s’est dotée d’un e expertise locale avec la
sélection de partenaires de haut niveau à travers l’Europe.
RAC :
Voir FRA - RAC
QUOTA D’ÉMISSION :
Un quota d’émission décrit à l’annexe I, section C, point 11), de la directive 2014/65/ (MIF2), à l’exclusion
des instruments dérivés sur quotas d’émission;
(Emission allowances consisting of any units recognised for compliance with the requirements of Directive
2003/87/EC (Emissions Trading Scheme))
RÈGLEMENT UE 909/2014 DCT, (article 2, paragraphe 1, point 39)
RAMASSAGE EN BOURSE :
Une acquisition de titres d’une société qui n’entraîne pas d’obligation législative ou réglementaire d’annoncer
le lancement d’une offre publique d’achat sur cette société;
RÈGLEMENT (UE) 596/2014 SUR LES ABUS DE MARCHÉ, (article 3, paragraphe 1, point 31)
RECHERCHE EN INVESTISSEMENTS :
La recherche en investissements est une sous-catégorie du type d'informations défini en tant que
recommandation dans le règlement (UE) no 596/2014 du Parlement européen et du Conseil (Abus de
marché).
Précision apportée par la DIRECTIVE MIF 2 - 2014/65 dans son considérant 50 :
Afin de garantir que les gestionnaires de portefeuilles et les prestataires de conseils en investissement
indépendants contrôlent dûment les montants payés pour la recherche et veillent à ce que les coûts de
recherche exposés servent au mieux les intérêts de leurs clients, il y a lieu d'énoncer des exigences de
gouvernance détaillées en matière de dépenses de recherche. Les entreprises d'investissement devraient
conserver un contrôle suffisant sur les dépenses globales consacrées à la recherche, le calcul des frais de
recherche facturés aux clients et leur collecte. «Recherche» dans ce contexte devrait s'entendre comme
RECOMMANDATION DE L’AMF :
Voir : AUTORITÉ DES MARCHÉS FINANCIERS : DÉFINITION ET PORTÉE DE SA
DOCTRINE
RECOMMANDATIONS D'INVESTISSEMENT :
Des informations recommandant ou suggérant une stratégie d’investissement, explicitement ou
implicitement, concernant un ou plusieurs instruments financiers ou les émetteurs, y compris toute opinion
émise sur le cours ou la valeur actuel(le) ou futur(e) de ces instruments, destinées aux canaux de distribution
ou au public.
RÈGLEMENT (UE) 596/2014 SUR LES ABUS DE MARCHÉ, (article 3, paragraphe 1, point 35)
RECORD DATE :
voir DATE D'ENREGISTREMENT ou RECORD DATE
1 Approved Reporting Mechanism (Voir la rubrique ARM Approved Reporting Mechanism dans ce lexique)
2 Règlement (UE) N° 600/2014 du Parlement Européen et du Conseil du 15 mai 2014 concernant les marchés d’instruments financiers
et modifiant le règlement (UE) n° 648/2012.
3 Règlement délégué (UE) 2017/590 de la Commission du 28 juillet 2016.
4 Déclarations des transactions, conservation des données sur les ordres et synchronisation des horloges en vertu de la directive MIF
II 02/10/2017 | ESMA/2016/1452.
5 Aussi bien pour les fichiers de déclarations que pour les fichiers de feedback.
SITE INTERNET DE L’AMF, > Réglementation > Guides professionnels > Guide RDT sur les
modalités de déclaration des transactions via le système de reporting direct des transactions, mis en
ligne le 9 juin 2020
Une personne morale qui collecte et conserve de manière centralisée les enregistrements relatifs aux
opérations de financement sur titres;
RÈGLEMENT (UE) 2015/2365 RELATIF À LA TRANSPARENCE DES OPÉRATIONS DE
FINANCEMENT SUR TITRES ET DE LA RÉUTILISATION ET MODIFIANT LE RÈGLEMENT
(UE) 648/2012 (article 3, point 1)
Trade repositories (TRs) centrally collect and maintain the records of derivatives under Regulation EU No
648/2012 (EMIR). TRs also centrally collect and maintain records of securities financing transactions (SFTs)
under Regulation No 2015/2365, on transparency of securities financing transactions and of reuse and
amending EMIR (SFTR).
TRs play a central role in enhancing the transparency of derivative markets and securities financing markets
and thus of the financial system.
Under EMIR and SFTR, ESMA has direct responsibilities regarding the registration, supervision and
recognition of TRs. EU-based TRs need to be registered, and third country (non-EU) based TRs, which are
doing business in the EU need to be recognised by ESMA, in order for counterparties to use them to fulfil
their reporting requirements.
SITE INTERNET DE L’ESMA, rubrique Supervision - Trade Repositories
NB : Le site internet de l’ESMA comporte deux listes des référentiels centraux, l’une au titre du règlement
EMIR et l’autre au titre du règlement SFTR.
I. Les OPCVM transmettent, directement ou par la société de gestion qui les gère, les informations les
concernant à un organisme agréé doté de la personnalité morale chargé de la gestion d'un référentiel
de place unique. Cet organisme a pour mission de recueillir, de traiter et de diffuser ces informations.
Il regroupe les professions participant à la gestion des OPCVM. Cet organisme est agréé, au vu de
ses statuts, par arrêté du ministre chargé de l'économie.
Un arrêté du ministre chargé de l'économie fixe la liste des informations mentionnées au présent I
qui sont rendues publiques et sont opposables aux tiers et, parmi elles, de celles dont la mise à
disposition ou la diffusion au profit des investisseurs, des tiers ou de l'Autorité des marchés financiers
sur le référentiel de place unique visé au présent I a un caractère libératoire pour l'OPCVM ou la
société de gestion qui le gère.
II. L'enregistrement des OPCVM et de leurs catégories de parts ou d'actions donne lieu au paiement,
par les OPCVM, auprès de l'organisme agréé mentionné au I, de frais d'inscription annuels fixés par
arrêté du ministre chargé de l'économie au vu des éléments transmis par cet organisme agréé, dans
une limite de 500 € applicable à chaque catégorie de parts ou d'actions.
III. Le conseil d'administration de l'organisme agréé mentionné au I peut décider que les OPCVM ou les
sociétés de gestion qui les gèrent transmettent au référentiel de place unique d'autres informations
que celles prévues par l'arrêté mentionné au même I. La liste de ces informations est rendue publique.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre IV Placements collectifs, Section 1 OPCVM, Sous-section 7 Information des investisseurs,
(article L214-23-2)
Securitisation repositories (SRs) under Regulation (EU) 2017/2402 (The Securitisation Regulation) centrally
collect and maintain the records of securitisation instruments and underlying assets.
SRs play a central role in enhancing the transparency of securitisation markets and thus of the financial
system.
Under the Securitisation Regulation, ESMA has direct responsibilities regarding the registration and
supervision of SRs (see chapter 3 of Regulation (EU) 2017/2402).
(...)
In November 2018, ESMA published its Final Report on securitisation repository technical standards and
In accordance with Article 13(3) of the Securitisation Regulation, ESMA publishes a list of registered SRs,
which is updated within five working days following the adoption of a registration decision. On 3 September
2020, the securitisation repository technical standards relating to the registration and operational standards
of securitisation repositories were published in the Official Journal of the European Union. The technical
standards entered into force on 23 September 2020.
On 20 November 2020, the Delegated Regulation (EU) 2020/1732 on ESMA’s fees to be charged to
Securitisation Repositories was published in the Official Journal of the European Union and entered into
force on 10 December 2020.
SITE INTERNET DE L’ESMA, rubrique Supervision - Securitisation repositories
*PRESS RELEASE
ESMA registers European DataWarehouse GmbH and SecRep B.V. as Securitisation Repositories
The European Securities and Markets Authority (ESMA), the EU's securities markets regulator, has approved
the registrations of the first two securitisation repositories (SRs) under the Securitisation Regulation (SECR).
The registration decisions will become effective on 30 June 2021.
The following entities are registered as SRs for the European Union:
1. European DataWarehouse GmbH based in Germany; and
2. SecRep B.V. based in the Netherlands.
a) les établissements relèvent d'un même système de protection institutionnel, tel que visé à l'article
113, paragraphe 7;
b) les établissements sont entièrement consolidés conformément à l'article 1er, paragraphe 1, points b),
c) ou d), ou paragraphe 2, de la directive 83/349/CEE (concernant les comptes consolidés abrogée
par la directive 2013/34 sur les états financiers) (suite à l’abrogation de cette directive, l’article 22,
paragraphes 1 et 2 correspondant de la directive 2013/34) et ils sont inclus dans la surveillance sur
base consolidée de l'établissement qui est l'établissement mère dans un État membre conformément
à la première partie, titre II, chapitre 2, du présent règlement et soumis à une exigence de fonds
propres;
c) l’établissement mère dans un État membre et les filiales sont établis dans le même État membre et
sont soumis à l'agrément et à la surveillance de la même autorité compétente;
d) l’établissement mère dans un État membre et les filiales ont conclu un arrangement de responsabilité
contractuel ou prévu par la loi qui protège ces établissements et, en particulier, garantit leur liquidité
et leur solvabilité (ensures their liquidity and solvency) pour éviter la faillite (bankruptcy), si cela
s'avère nécessaire;
e) les arrangements sont en place pour assurer l'apport rapide de moyens financiers - fonds propres et
liquidités – si l'arrangement de responsabilité contractuel ou prévu par la loi visé au point d) le
requiert;
f) l’adéquation des arrangements visés aux points d) et e) est suivie régulièrement par l'autorité
compétente;
g) la période de préavis minimum que doit respecter une filiale pour sortir volontairement de
l'arrangement de responsabilité est de dix ans;
(b) les entreprises de retraite professionnelle des institutions visées à l'article 3 de la directive 2003/41/
CE;
(c) les entreprises de prévoyance professionnelle des entreprises d’assurance vie relevant de la directive
2002/83 / CE, à condition que tous les actifs et les passifs correspondant à l’entreprise soient cantonnés,
gérés et organisés séparément des autres activités de l’entreprise d’assurance, sans possibilité de
transfert ;
RÉGIME DE RETRAITE :
Voir DURABILITÉ (Définitions liées au concept de durabilité), point 14
REGISTRACCESS® :
Rappel de l’initiative :
BNP Paribas, BNP Paribas Securities Services, BPCE, CACEIS, Crédit Agricole Titres, Crédit Mutuel
Alliance Fédérale, La Banque Postale et Société Générale ont retenu en 2019 la société SLIB pour développer
et opérer Registraccess®, une plateforme utilisant la technologie blockchain/DLT*1 afin de digitaliser les
Ordres De Mouvement (ODM) et la tenue de registre des détenteurs de titres non cotés.
Bpifrance et la Caisse des Dépôts portent cette initiative à la fois en tant qu’opérateur sur le non coté, et dans
le cadre de leurs actions en faveur du développement de la blockchain sur la Place de Paris. Ce projet est par
ailleurs, activement soutenu par l’AFTI (Association Française des Professionnels des Titres).
A l’issue d’une mise en situation en condition réelle avec l’ensemble des participants pilotes, les
développements sur la circulation des Ordres De Mouvement (ODM) sont à présent finalisés.
La plateforme est désormais ouverte à tous les acteurs de la Place. Depuis plusieurs mois, les établissements
pilotes utilisent Registraccess® pour partager, en temps réel, les mouvements de titres des sociétés non cotées
dans une blockchain privée.
La dématérialisation de ces processus automatise la transmission des informations et accélère ainsi les délais
de traitement, dans le respect des contraintes fortes de sécurité et de confidentialité exigées par la profession.
Dans un futur proche, la plateforme enregistrera une montée en charge progressive du nombre de nouvelles
valeurs disponibles, et, par extension, une hausse du nombre de participants connectés.
Tous les établissements pourront ainsi bénéficier d’une plateforme commune et sécurisée, afin de
dématérialiser la gestion des titres non cotés.
SLIB intégrera, dans les mois à venir, des évolutions majeures parmi lesquelles :
• La tenue de registre, permettant d’accéder à un registre des mouvements de titres sécurisé et à jour en
permanence, synchronisé automatiquement avec les principaux établissements bancaires de la Place.
SLIB est l’éditeur de logiciels de référence sur les marchés de la tenue de registre, du vote électronique, du
risk et du post-trade.
SLIB accompagne l'évolution des métiers du titre en France et à l'international, en éditant des solutions
logicielles innovantes permettant aux prestataires de service d'investissement de fluidifier leurs traitements,
tout en maîtrisant les risques inhérents à leurs activités.
SLIB est également éditeur et opérateur de VOTACCESS, plateforme incontournable dans la digitalisation
des Assemblées Générales et la collecte des votes électroniques en période de pré-AG.
Pour proposer des solutions toujours plus innovantes, SLIB s’appuie sur TheLab, son pôle de R&D dédié
aux solutions Blockchain et intelligence artificielle.
ASSOCIATION FRANÇAISE DES PROFESSIONNELS DES TITRES - AFTI : communiqué de
presse du 30 novembre 2021
RÈGLEMENT (settlement) :
Le dénouement d’une transaction sur titres, où qu’elle ait lieu, visant à libérer les parties à cette transaction
de leurs obligations par le transfert d’espèces ou de titres, ou des deux;
RÈGLEMENT UE 909/2014 DCT, (article 2, paragraphe 1, point 7)
RÈGLEMENT BENCHMARK :
Est ainsi couramment désigné le règlement (UE) 2019/2089 du Parlement européen et du Conseil du 27
novembre 2019 modifiant le règlement (UE) 2016/1011 en ce qui concerne les indices de référence transition
climatique de l’Union, les indices de référence accord de Paris de l’Union et la publication d’informations
en matière de durabilité pour les indices de référence
3) «contrepartie financière»,
a) une entreprise d’investissement agréée conformément à la directive 2014/65/UE du Parlement
européen et du Conseil (17);
b) un établissement de crédit agréé conformément à la directive 2013/36/UE du Parlement européen et
du Conseil (18) ou au règlement (UE) no 1024/2013;
c) une entreprise d’assurance ou une entreprise de réassurance agréée conformément à la directive
2009/138/CE du Parlement européen et du Conseil (19);
d) un OPCVM et, le cas échéant, sa société de gestion, agréés conformément à la directive 2009/65/CE;
e) un FIA géré par un gestionnaire de FIA agréé ou enregistré conformément à la directive 2011/61/UE;
f) une institution de retraite professionnelle agréée ou inscrite dans un registre conformément à la
directive 2003/41/CE du Parlement européen et du Conseil (20);
g) une contrepartie centrale agréée conformément au règlement (UE) no 648/2012;
h) un dépositaire central de titres agréé conformément au règlement (UE) no 909/2014 du Parlement
européen et du Conseil (21);
4) «contrepartie non financière», une entreprise établie dans l’Union ou dans un pays tiers, autre que les
entités visées au point 3);
5) «établi signifie»,
a) si la contrepartie est une personne physique, le lieu de son administration centrale;
b) si la contrepartie est une personne morale, le lieu de son siège statutaire;
c) si la contrepartie, en vertu du droit national, n’a pas de siège statutaire, le lieu de son administration
centrale;
6) «succursale», un siège d’exploitation autre que l’administration centrale qui constitue une partie d’une
contrepartie et qui n’a pas de personnalité juridique;
7) «prêt de titres ou de matières premières» ou «emprunt de titres ou de matières premières», une opération
par laquelle une contrepartie transfère des titres ou des matières premières, l’emprunteur s’engageant à
restituer des titres ou des matières premières équivalents à une date future ou lorsque la contrepartie qui
transfère les titres ou les matières premières le lui demandera; cette opération est considérée comme un prêt
de titres ou de matières premières par la contrepartie qui transfère les titres ou les matières premières et
comme un emprunt de titres ou de matières premières par la contrepartie à laquelle ils sont transférés;
8) «opération d’achat-revente» ou «opération de vente-rachat», une opération par laquelle une contrepartie
achète ou vend des titres, des matières premières ou des droits garantis relatifs à la propriété de titres ou de
matières premières en convenant, respectivement, de revendre ou de racheter à une date ultérieure des titres,
des matières premières ou des droits garantis de même description à un prix convenu, cette opération
constituant une opération d’achat-revente pour la contrepartie qui achète les titres, les matières premières ou
les droits garantis, et une opération de vente-rachat pour la contrepartie qui les vend, cette opération d’achat-
revente ou de vente-rachat n’étant pas régie par un accord de mise ou de prise en pension de titres au sens du
point 9);
9) «opération de pension», une opération régie par un accord par lequel une contrepartie transfère des titres,
des matières premières ou des droits garantis relatifs à la propriété de titres ou de matières premières, lorsque
cette garantie est émise par un marché reconnu qui détient les droits sur les titres ou les matières premières
et que l’accord ne permet pas à une contrepartie de transférer ou de donner en gage un titre ou une matière
première particuliers à plus d’une contrepartie à la fois, en s’engageant à les racheter, ou des titres ou des
matières premières présentant les mêmes caractéristiques, à un prix déterminé et à une date future fixée, ou
à fixer, par la contrepartie qui effectue le transfert; il s’agit d’un accord de mise en pension pour la
contrepartie qui vend les titres ou les matières premières et d’un accord de prise en pension pour celle qui les
achète;
10) «opération de prêt avec appel de marge», une opération par laquelle une contrepartie octroie un crédit en
relation avec l’achat, la vente, le portage ou la négociation de titres, mais qui ne comporte pas d’autres prêts
qui bénéficient d’une sûreté sous la forme de titres;
12) «réutilisation», l’utilisation par une contrepartie, en son nom propre et pour son propre compte ou pour
le compte d’une autre contrepartie, y compris toute personne physique, d’instruments financiers qu’elle reçoit
en vertu d’un contrat de garantie; une telle utilisation couvre le transfert de propriété ou l’exercice d’un droit
13) «contrat de garantie avec transfert de propriété», un contrat de garantie financière avec transfert de
propriété au sens de l’article 2, paragraphe 1, point b), de la directive 2002/47/CE, conclu entre des
contreparties afin de garantir une obligation;
14) «contrat de garantie avec constitution de sûreté», un contrat de garantie financière avec constitution de
sûreté au sens de l’article 2, paragraphe 1, point c), de la directive 2002/47/CE, conclu entre des contreparties
afin de garantir une obligation;
15) «contrat de garantie», un contrat de garantie avec transfert de propriété et un contrat de garantie avec
constitution de sûreté;
16) «instrument financier», un instrument financier au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 15), de la
directive 2014/65/UE;
17) «matière première», une matière première au sens de l’article 2, point 1), du règlement (CE) no 1287/2006
de la Commission (22);
18) «contrat d’échange sur rendement global», un contrat dérivé au sens de l’article 2, point 7), du règlement
(UE) no 648/2012, aux termes duquel une contrepartie cède la performance économique globale d’une
obligation de référence, incluant les revenus d’intérêts et les rémunérations, les plus-values et moins-values
résultant de fluctuations de prix, et les pertes sur créances, à une autre contrepartie.
RÈGLEMENT (UE) 2015/2365 dit SFTR RELATIF À LA TRANSPARENCE DES OPÉRATIONS
DE FINANCEMENT SUR TITRES ET DE LA RÉUTILISATION ET MODIFIANT LE
RÈGLEMENT (UE) 648/2012, (chapitre 1, article 3 Définitions)
1) «objectif environnemental»: l’un des objectifs environnementaux énoncés à l’article 9 du règlement (UE)
2020/852;
2) «activité économique alignée sur la taxinomie»: une activité économique qui satisfait aux exigences
énoncées à l’article 3 du règlement (UE) 2020/852;
3) «activité économique transitoire»: une activité économique qui satisfait aux exigences énoncées à l’article
10, paragraphe 2, du règlement (UE) 2020/852;
4) «activité économique habilitante»: une activité économique qui satisfait aux exigences énoncées à l’article
16 du règlement (UE) 2020/852;
5) «activité économique éligible à la taxonomie»: une activité économique décrite dans les actes délégués
adoptés en vertu de l’article 10, paragraphe 3, de l’article 11, paragraphe 3, de l’article 12, paragraphe 2, de
l’article 13, paragraphe 2, de l’article 14, paragraphe 2, et de l’article 15, paragraphe 2, du règlement (UE)
6) «activité économique non éligible à la taxinomie»: une activité économique qui n’est pas décrite dans les
actes délégués adoptés en vertu de l’article 10, paragraphe 3, de l’article 11, paragraphe 3, de l’article 12,
paragraphe 2, de l’article 13, paragraphe 2, de l’article 14, paragraphe 2, et de l’article 15, paragraphe 2, du
règlement (UE) 2020/852;
7) «gestionnaire d’actifs»: une entreprise qui est soumise aux obligations de communication d’informations
énoncées aux articles 19 bis et 29 bis de la directive 2013/34/UE et qui correspond à l’une des définitions
suivantes:
b) une société de gestion au sens de l’article 2, paragraphe 1, point b), de la directive 2009/65/CE du
Parlement européen et du Conseil (5);
8) «entreprise financière»: une entreprise qui est soumise aux obligations de communication d’informations
énoncées aux articles 19 bis et 29 bis de la directive 2013/34/UE et qui est un gestionnaire d’actifs, un
établissement de crédit au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 1), du règlement (UE) no 575/2013 du
Parlement européen et du Conseil (6), une entreprise d’investissement au sens de l’article 4, paragraphe 1,
point 2), du règlement (UE) no 575/2013, une entreprise d’assurance au sens de l’article 13, point 1), de la
directive 2009/138/CE du Parlement européen et du Conseil (7) ou une entreprise de réassurance au sens de
l’article 13, point 4), de la directive 2009/138/CE;
9) «entreprise non financière»: une entreprise qui est soumise aux obligations de communication
d’informations énoncées aux articles 19 bis et 29 bis de la directive 2013/34/UE et qui n’est pas une entreprise
financière au sens du point 8);
10) «activité d’assurance ou de réassurance alignée sur la taxonomie»: une activité d’assurance ou de
réassurance qui satisfait aux critères énoncés aux sections 10.1 et 10.2 de l’annexe II du règlement délégué
(UE) 2021/2139.
RÈGLEMENT DÉLÉGUÉ (UE) 2021/2178 DE LA COMMISSION du 6 juillet 2021 complétant le
règlement (UE) 2020/852 du Parlement européen et du Conseil par des précisions concernant le
contenu et la présentation des informations que doivent publier les entreprises soumises à l’article 19
bis ou à l’article 29 bis de la directive 2013/34/UE sur leurs activités économiques durables sur le plan
environnemental, ainsi que la méthode à suivre pour se conformer à cette obligation d’information,
article 1er Définitions
RÈGLEMENT SFDR :
Voir SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation)
SITE INTERNET DE L’AMF > Dossiers thématiques > : La réglementation Taxinomie – Article 8
relative aux obligations de reporting des sociétés, mis en ligne le 23 mars 2022
Dans sa communication du 8 mars 2018, la Commission a publié son «Plan d’action: financer la croissance
durable», qui lance une stratégie globale ambitieuse en matière de finance durable. L’un des objectifs
annoncés dans ce plan d’action est de réorienter les flux de capitaux vers des investissements durables en vue
de parvenir à une croissance durable et inclusive. La mise en place d’un système de classification unifié des
activités durables est la mesure la plus importante et la plus urgente envisagée dans le plan d’action. Le plan
d’action reconnaît la nécessité de se fonder sur une compréhension commune et globale de la durabilité
environnementale des activités et des investissements en vue de réorienter les flux de capitaux vers des
activités plus durables. Dans un premier temps, des orientations claires sur les activités pouvant être
considérées comme contribuant à des objectifs environnementaux permettraient d’éclairer les investisseurs
sur les investissements qui financent des activités économiques durables sur le plan environnemental.
Article premier
Les critères d’examen technique permettant de déterminer à quelles conditions on peut considérer qu’une
activité économique contribue substantiellement à l’atténuation du changement climatique et ne cause de
préjudice important à aucun des autres objectifs environnementaux énoncés à l’article 9 du règlement (UE)
2020/852 sont établis à l’annexe I du présent règlement.
Article 2
Les critères d’examen technique permettant de déterminer à quelles conditions on peut considérer qu’une
activité économique contribue substantiellement à l’adaptation au changement climatique et ne cause de
préjudice important à aucun des autres objectifs environnementaux énoncés à l’article 9 du règlement (UE)
2020/852 sont établis à l’annexe II du présent règlement.
RÈGLEMENT DÉLÉGUÉ (UE) 2021/2139 DE LA COMMISSION du 4 juin 2021 complétant le
règlement (UE) 2020/852 du Parlement européen et du Conseil par les critères d’examen technique
permettant de déterminer à quelles conditions une activité économique peut être considérée comme
contribuant substantiellement à l’atténuation du changement climatique ou à l’adaptation à celui-ci et
si cette activité économique ne cause de préjudice important à aucun des autres objectifs
environnementaux
(The) EU Taxonomy Compass provides a visual representation of the contents of the EU Taxonomy, starting
with the Delegated Act on the climate objectives (climate change mitigation (Annex I) and climate change
adaptation (Annex II)), as published in the Official Journal on 9 December 2021. The Climate Delegated Act
entered into force on 1 January 2022.
Looking forward, the EU Taxonomy Compass will be updated to include future delegated acts specifying
technical screening criteria for additional economic activities substantially contributing to the climate
objectives and the other environmental objectives of the Taxonomy Regulation. It will also reflect reviews
of the delegated acts in the future. (...)
The EU Taxonomy Compass aims to make the contents of the EU Taxonomy easier to access for a variety
of users. It enables users to check which activities are included in the EU Taxonomy (taxonomy-eligible
activities), to which objectives they substantially contribute and what criteria they have to meet. It is
important to note that minimum safeguards (social standards) have to be met for an economic activity to be
considered taxonomy-aligned. The EU Taxonomy Compass also aims to make it easier to integrate the
criteria into business databases and other IT systems
SITE INTERNET DE LA COMMISSION EUROPÉENNE EU Taxonomy Compass (mars 2022)
RÈGLEMENT TFR :
Désigne le Règlement (UE) 2015/847 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2015 sur les
informations accompagnant les transferts de fonds et abrogeant le règlement (CE) no 1781/2006 (en anglais
Regulation (EU) 2015/847 of the European Parliament and of the Council of 20 May 2015 on information
accompanying transfers of funds and repealing Regulation (EC) No 1781/2006 ).
6. Sous réserve des dispositions européennes qui leur sont directement applicables, les normes de gestion
que les établissements de crédit ou les sociétés de financement doivent respecter en vue notamment de
garantir leur liquidité, leur solvabilité et l'équilibre de leur structure financière ainsi que les
conditions dans lesquelles ces normes sont respectées sur une base consolidée, y compris en l'absence
d'une entreprise mère ayant son siège social en France ;
8. Les instruments et les règles du crédit, sous réserve des missions confiées au Système européen de
banques centrales par l'article 105, paragraphe 2, du traité instituant la Communauté européenne ;
10. Les règles applicables à l'organisation comptable, aux mécanismes de contrôle et de sécurité dans le
domaine informatique ainsi que les procédures de contrôle interne ;
1. Les conditions dans lesquelles les entreprises d'investissement peuvent effectuer les opérations
mentionnées au 2 de l'article L. 321-2 ;
2. Les conditions dans lesquelles les entreprises d'investissement peuvent effectuer les opérations
mentionnées à l'article L. 531-5 ;
3. Les conditions dans lesquelles des participations directes ou indirectes peuvent être prises, étendues ou
cédées dans les entreprises d'investissement.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre VI Les institutions en matière bancaire et financière,
Titre Ier Les institutions compétentes en matière de réglementation et de contrôle, Chapitre Ier
Réglementation, (article L611-4)
Les arrêtés du ministre chargé de l'économie ainsi que les règlements de l'Autorité des normes comptables
peuvent être différents selon le statut juridique des établissements de crédit, des sociétés de financement, des
établissements de monnaie électronique, des établissements de paiement ou des entreprises d'investissement,
l'étendue de leurs réseaux ou les caractéristiques de leur activité.
Ils peuvent, en tant que de besoin, prévoir les conditions d'octroi de dérogations individuelles à titre
exceptionnel et temporaire.
RÈGLES SECTORIELLES :
La législation de l’Union concernant la surveillance prudentielle d’entités réglementées, notamment les
directives 2004/39/CE (MIF1)*, 2006/48/CE* concernant l'accès à l'activité des établissements de crédit et
son exercice, 2006/49/CE* sur l'adéquation des fonds propres des entreprises d'investissement et des
établissements de crédit et 2009/138/CE sur l’accès aux activités de l’assurance et de la réassurance et leur
exercice (solvabilité II);
DIRECTIVE 2002/87 RELATIVE À LA SURVEILLANCE COMPLÉMENTAIRE DES EC, EA, EI
APPARTENANT À UN CONGLOMÉRAT FINANCIER, (article 2, point 7)
*Les directives 2004/39 (MIF1), 2006/48 et 2006/49 ont été abrogées : la première par la directive 2014/65
(MIF 2), les deux autres par la directive 2013/36/UE concernant l'accès à l'activité des établissements de
crédit et la surveillance prudentielle des établissements de crédit et des entreprises d'investissement,
modifiant la directive 2002/87/CE et abrogeant les directives 2006/48/CE et 2006/49/
REHAUSSEMENT DU CRÉDIT :
Un contrat améliorant la qualité de crédit d'une position de titrisation par rapport à ce qu'elle aurait été sans
rehaussement, y compris le rehaussement obtenu par la présence de tranches de rang inférieur dans la
titrisation et d'autres types de protection de crédit;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 65)
RELATION DE CORRESPONDANT
Voir DIRECTIVE (UE) 2015/849 RELATIVE À LA PRÉVENTION DE L'UTILISATION DU
SYSTÈME FINANCIER AUX FINS DU BLANCHIMENT DE CAPITAUX OU DU FINANCEMENT
DU TERRORISME : DÉFINITIONS, le point 8 de l’article 3
RÉMUNÉRATION :
Toute forme de paiements ou d'avantages financiers ou non financiers fournis directement ou indirectement
par des entreprises à des personnes concernées dans le cadre de la fourniture de services d'investissement ou
auxiliaires à des clients;
RÈGLEMENT DÉLÉGUÉ (UE) 2017/565 COMPLÉTANT LA DIRECTIVE MIF 2 - 2014/65 en ce qui
concerne les exigences organisationnelles et les conditions d'exercice applicables aux entreprises
d'investissement et la définition de certains termes, (article 2, point 5)
Précision apportée par la DIRECTIVE MIF 2 - 2014/65 dans son considérant 40 : Une définition de la
rémunération doit être introduite afin de garantir l'application efficace et cohérente des exigences relatives
aux conflits d'intérêts et à la conduite des affaires dans le domaine des rémunérations; cette définition doit
inclure
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 338
toute forme d'avantages financiers ou non financiers ou de paiements fournis directement ou indirectement
par des entreprises à des personnes pertinentes dans le cadre de la fourniture de services d'investissement ou
auxiliaires à des clients, tels qu'espèces, actions, options, annulations de prêts à des personnes concernées en
cas de licenciement, cotisations de retraite, rémunération par des tiers par exemple par l'intermédiaire de
modèles d'intérêts capitalisés, augmentations de salaire ou promotions, assurance santé, remises ou
indemnités spéciales, remboursement de frais très généreux ou séminaires dans des destinations exotiques.
RESCRIT :
Voir : AUTORITÉ DES MARCHÉS FINANCIERS : DÉFINITION ET PORTÉE DE SA DOCTRINE
RÉSERVES (reserves) :
Les réserves visées à l'annexe III, point A de la directive 2013/34/UE relative aux états financiers annuels,
aux états financiers consolidés et aux rapports y afférents de certaines formes d'entreprises, modifiant la
directive 2006/43/CE et abrogeant les directives 78/660/CEE et 83/349/CEE :
“IV. Réserves :
1/ Réserve légale, dans la mesure où le droit national impose la constitution d'une telle réserve.
2/ Réserve pour actions propres ou parts propres, dans la mesure où le droit national impose la
constitution d'une telle réserve, sans préjudice de l'article 24, paragraphe 1, point b), de la
directive 2012/30/UE.
3/ Réserves statutaires.
4/ Autres réserves, y compris la réserve de juste valeur.”
RÈGLEMENT (UE) N° 648/2012 EMIR, (article 2, point 26)
2° Sont considérés comme résidents : les personnes physiques ayant leur principal centre d'intérêt en
France, les fonctionnaires et autres agents publics français en poste à l'étranger dès leur prise de
fonctions, ainsi que les personnes morales françaises ou étrangères pour leurs établissements en France
;
3° Sont considérés comme non-résidents : les personnes physiques ayant leur principal centre d'intérêt à
l'étranger, les fonctionnaires et autres agents publics étrangers en poste en France dès leur prise de
fonctions, et les personnes morales françaises ou étrangères pour leurs établissements à l'étranger ;
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Partie réglementaire, Livre I La monnaie, Titre V Les
relations financières avec l'étranger, Chapitre 1er Dispositions générales, (article R151-1, 1° à 3°)
RÉSOLUTION :
L’application d’un instrument de résolution ou d’un instrument visé à l’article 37, paragraphe 9, afin
d’atteindre un ou plusieurs des objectifs de résolution visés à l’article 31, paragraphe 2;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 1)
a) l’application d’une mesure de résolution au niveau d’une entreprise mère ou d’un établissement
faisant l’objet d’une surveillance sur base consolidée, ou
b) L'application coordonnée de mesures de résolution par des autorités de résolution à l'égard d'entités
d'un groupe qui remplissent les conditions de déclenchement d'une procédure de résolution ;
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre VI Les institutions en matière bancaire et financière,
Titre 1er Les institutions compétentes en matière de réglementation et de contrôle,
Chapitre III Dispositions spécifiques aux établissements de crédit, sociétés de financement, entreprises
d'investissement, établissements de monnaie électronique et établissements de paiement, Section 4
Mesures de prévention et de gestion des crises bancaires, Sous-section 1 Dispositions générales, (article
L613-34-1, 13°) Cette définition s'applique dans les sections 4 et 5 (Mise en œuvre du fonds de garantie
des dépôts et de résolution) dudit chapitre
RESPONSABLE DE LA CONFORMITÉ :
Les entreprises assujetties désignent un responsable chargé de veiller à la cohérence et à l'efficacité du
contrôle du risque de non-conformité, dont elles communiquent l'identité à l'Autorité de contrôle prudentiel
et de résolution. (Article 28)
Lorsque l'entreprise assujettie est une entreprise d'investissement, les responsabilités prévues à l'article 28
peuvent être confiées au responsable du contrôle de la conformité des dispositions relevant de la compétence
de l'Autorité des marchés financiers, sans préjudice de l'application de l'article 19.
(Article 34)
Lorsque l'entreprise assujettie est une entreprise d'investissement, les fonctions prévues à l'article 13 peuvent
être confiées aux personnes en charge des contrôles prévus par le règlement général de l'Autorité des marchés
financiers.
Le responsable de ces contrôles peut assurer les responsabilités prévues à l'article 16 (Article 19)
Le
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 341
contrôle permanent de la conformité, de la sécurité et de la validation des opérations réalisées et du respect
des autres diligences liées aux missions de la fonction de gestion des risques est assuré, avec un ensemble de
moyens adéquats, par :
- certains agents, au niveau des services centraux et locaux, exclusivement dédiés à cette fonction ;
Les entreprises assujetties désignent un ou plusieurs responsables pour le contrôle permanent prévu au
premier tiret de l'article 13.
Les responsables de niveau le plus élevé, lorsqu'ils ne sont pas dirigeants effectifs, n'effectuent aucune
opération commerciale, financière ou comptable.
En cas de pluralité de responsables de niveau le plus élevé du contrôle permanent, un dirigeant effectif assure
la cohérence et l'efficacité dudit contrôle. (Article 16)
RE-TITRISATION (re-securitisation) :
Une titrisation pour laquelle le risque associé à l'ensemble d'expositions sous-jacent est subdivisé en tranches,
une au moins des expositions sous-jacentes étant une position de titrisation;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 63)
Voir TITRISATION (Securitisation) DÉFINITIONS DU RÈGLEMENT 2017/2402, point 4) de l’article
2 du règlement 2017/2402
RÉUTILISATION (Reuse) :
L’utilisation par une contrepartie, en son nom propre et pour son propre compte ou pour le compte d’une
autre contrepartie, y compris toute personne physique, d’instruments financiers qu’elle reçoit en vertu d’un
contrat de garantie; une telle utilisation couvre le transfert de propriété ou l’exercice d’un droit d’utilisation
conformément à l’article 5 de la directive 2002/47/CE mais ne comprend pas la liquidation d’un instrument
financier en cas de défaut de la contrepartie qui l’a fourni;
RÈGLEMENT (UE) 2015/2365 RELATIF À LA TRANSPARENCE DES OPÉRATIONS DE
FINANCEMENT SUR TITRES ET DE LA RÉUTILISATION ET MODIFIANT LE RÈGLEMENT
(UE) 648/2012 (article 3, point 12)
II. Les actifs conservés par le dépositaire ne peuvent être réutilisés que si :
1°
La réutilisation des actifs a lieu pour le compte de l'OPCVM ;
2°
Le dépositaire exécute les instructions de la SICAV ou de la société de gestion de l'OPCVM ;
3°
La réutilisation profite à l'OPCVM et est dans l'intérêt des porteurs de parts ou actionnaires ;
4°
L'opération est couverte par une garantie financière liquide de haute qualité reçue par l'OPCVM
en vertu d'un arrangement de transfert de propriété.
III. La valeur de marché de la garantie financière correspond, à tout moment, au moins à la valeur de
marché des actifs ré-utilisés majorée d'une prime.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre IV Placements collectifs, Section 1 OPCVM, Sous-section 3 Obligations de la société de
gestion, du dépositaire et de l’entité responsable de la centralisation et du commissaire aux comptes,
Paragraphe 2 Dépositaire, (article L214-10-3)
RISQUE CYBER :
De façon générale, le risque cyber correspond à l'ensemble des risques liés au numérique. Il n'en existe pas
de définition unique, étant donné son caractère relativement récent et son périmètre évolutif. On peut retenir
la définition proposée par Cebula et Young (2010)(1), reprise depuis par d'autres travaux académiques et par
les standards internationaux (2) : le risque cyber est un risque opérationnel pouvant affecter la confidentialité,
l'intégrité ou la disponibilité des données ou systèmes d'information. D'autres propriétés, telles que
l'authenticité, peuvent également être menacées (3). La cybersécurité consiste en la protection de ces
différentes propriétés par l'intermédiaire d'un dispositif de sécurité. La définition du risque cyber englobe à
la fois les actes malveillants et les risques ne relevant pas d'une intention de nuire : outre les actes de
cybercriminalité, elle inclut la perturbation d'activités numériques par la matérialisation de risques physiques
(incendie, coupure d'électricité) et les erreurs humaines (code informatique défectueux, mauvaise
manipulation, négligence).
(1) Cebula et Young (2010), "A Taxonomy of Operational Cyber Security Risks", Software Engineering Institute Technical Note CMU/SEI-2010-
TN-028, Carnegie Mellon University.
(2) Voir par exemple Eling et Wirfs (2016), "Cyber risk: too big to insure? Risk transfer options for a mercurial risk class", Université de SaintGallen.
Voir également le Cyber Lexicon du Conseil de stabilité financière.
(3) Par confidentialité, on entend la propriété selon laquelle les informations ne sont pas mises à la disposition de personnes, d'entités, processus ou
systèmes non autorisés. Par intégrité, on entend l'exactitude et l'exhaustivité. Par disponibilité, on entend la capacité d'accéder et d'utiliser à la
demande. Par authenticité, on entend la capacité à vérifier l'origine de l'information.
LE RISQUE CYBER DANS LE SECTEUR FINANCIER BENJAMIN HADJIBEYLI, ADRIEN
MOUTEL in TRESOR ECO, DIRECTION GÉNÉRALE DU TRÉSOR, N° 295 Décembre 2021
RISQUE DE CONCENTRATION :
Le risque découlant de l'exposition à chaque contrepartie, y compris des contreparties centrales, à des
contreparties considérées comme un même groupe de clients liés conformément au 39 du paragraphe 1 de
l'article 4 du règlement (UE) n° 575/2013 susvisé, à des contreparties opérant dans le même secteur
économique ou la même zone géographique, ou de l'octroi de crédits portant sur la même activité, ou de
l'application de techniques de réduction du risque de crédit, notamment de sûretés émises par un même
émetteur ;
Le risque encouru en cas de défaillance d'une contrepartie ou de contreparties considérées comme un même
groupe de clients liés conformément au 39 du paragraphe 1 de l'article 4 du règlement (UE) n° 575/2013
susvisé ;
ARRÊTÉ du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des
services de paiement et des services d'investissement soumises au contrôle de l'Autorité de contrôle
prudentiel et de résolution, (article 10, e)
Au sens de la présente section, on entend par « risque de contrepartie » le risque de perte pour le portefeuille
individuel résultant du fait que la contrepartie à une opération ou à un contrat peut faillir à ses obligations
avant que l'opération ait été réglée de manière définitive sous la forme d'un flux financier ;
RÈGLEMENT GÉNÉRAL AMF, Livre III Prestataires, Titre Ier Prestataires de services
d’investissement, Chapitre II Règles d'organisation, Section 7 Gestion des risques pour compte de
tiers, Article 312-44
RISQUE DE DILUTION :
Le risque que le montant d'une créance se trouve réduit par l'octroi de crédits, sous la forme de liquidités ou
sous une autre forme, au débiteur;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 53)
Un risque de levier excessif au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 94) du règlement (UE) no 575/2013
(CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES);
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 57)
RISQUE DE LIQUIDITÉ :
8) «risque de liquidité», le risque qu’une position, dans le portefeuille de l’OPCVM, ne puisse être cédée,
liquidée ou clôturée pour un coût limité et dans un délai suffisamment court, compromettant ainsi la
capacité de l’OPCVM à se conformer à tout moment à l’article 84, paragraphe 1, de la directive
2009/65/CE;
DIRECTIVE 2010/43/UE DE LA COMMISSION DU 1 ER JUILLET 2010 PORTANT MESURES
D’EXÉCUTION DE LA DIRECTIVE 2009/65/CE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL
EN CE QUI CONCERNE LES EXIGENCES ORGANISATIONNELLES, LES CONFLITS
D’INTÉRÊTS, LA CONDUITE DES AFFAIRES, LA GESTION DES RISQUES ET LE CONTENU
DE L’ACCORD ENTRE LE DÉPOSITAIRE ET LA SOCIÉTÉ DE GESTION, chapitre Ier, Objet,
champ d’application et définitions, article 3 Définitions
Le risque pour l'entreprise assujettie de ne pas pouvoir faire face à ses engagements ou de ne pas pouvoir
dénouer ou compenser une position en raison de la situation du marché ou de facteurs idiosyncratiques, dans
un délai déterminé et à un coût raisonnable ;
ARRÊTÉ du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des
services de paiement et des services d'investissement soumises au contrôle de l'Autorité de contrôle
prudentiel et de résolution, (article 10, h)
Au sens de la présente section, on entend par « risque de liquidité » le risque qu'une position dans le
portefeuille ne puisse être cédée, liquidée ou clôturée pour un coût limité et dans un délai suffisamment court,
compromettant ainsi la capacité pour le prestataire de services d'investissement de liquider des positions dans
un portefeuille individuel dans des conditions conformes aux obligations contractuelles résultant du mandat
de gestion ;
RÈGLEMENT GÉNÉRAL AMF, Livre III Prestataires, Titre Ier Prestataires de services
d’investissement, Chapitre II Règles d'organisation, Section 7 Gestion des risques pour compte de
tiers, Article 312-44
RISQUE DE MARCHÉ :
Les risques mentionnés aux articles 325 à 377 du règlement (UE) n° 575/2013 (concernant les exigences
prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d'investissement et modifiant le
règlement (UE) no 648/2012) susvisé ;
(Risque de position, risque de change, risque sur matières premières, risque spécifique et risque général,
modèles…)
ARRÊTÉ du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des
services de paiement et des services d'investissement soumises au contrôle de l'Autorité de contrôle
prudentiel et de résolution, (article 10, f)
Au sens de la présente section, on entend par « risque de marché » le risque de perte pour le portefeuille
individuel résultant d'une fluctuation de la valeur de marché des positions de son portefeuille imputable à
une
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 346
modification de variables du marché telles que les taux d'intérêt, les taux de change, les cours d'actions et de
matières premières, ou à une modification de la qualité de crédit d'un émetteur ;
RÈGLEMENT GÉNÉRAL AMF, Livre III Prestataires, Titre Ier Prestataires de services
d’investissement, Chapitre II Règles d'organisation, Section 7 Gestion des risques pour compte de
tiers, Article 312-44
RISQUE DE MONÉTARISATION :
Voir TECHNIQUES DE TYPE ASSURANCE DE PORTEFEUILLE / GESTION COUSSIN
RISQUE DE NON-CONFORMITÉ :
Le risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte financière significative ou d'atteinte
à la réputation, qui naît du non-respect de dispositions propres aux activités bancaires et financières, qu'elles
soient de nature législative ou réglementaire, nationales ou européennes directement applicables, ou qu'il
s'agisse de normes professionnelles et déontologiques, ou d'instructions des dirigeants effectifs prises
notamment en application des orientations de l'organe de surveillance ;
Arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des
services de paiement et des services d'investissement soumises au contrôle de l'Autorité de contrôle
prudentiel et de résolution, (article 10, p)
RISQUE DE RÈGLEMENT-LIVRAISON :
Le risque mentionné aux articles 378 à 380 du règlement (UE) n° 575/2013 ;
Arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des
services de paiement et des services d'investissement soumises au contrôle de l'Autorité de contrôle
prudentiel et de résolution, (article 10, i)
RISQUE INFORMATIQUE :
(4) «Risque informatique»: toute circonstance raisonnablement identifiable liée à l’utilisation des réseaux et
des systèmes d’information, – y compris un dysfonctionnement, un dépassement de capacité, une défaillance,
une perturbation, une altération, une mauvaise utilisation, une perte ou tout autre type d’événement,
malveillant ou non – qui, si elle se concrétise, peut compromettre la sécurité des réseaux et des systèmes
d’information, de tout outil ou processus dépendant de la technologie, du fonctionnement et de l’exécution
des processus ou de la fourniture de services, compromettant ainsi l’intégrité ou la disponibilité des données,
des logiciels ou de tout autre composante des services et infrastructures informatiques, ou entraînant une
RISQUE JURIDIQUE :
Le risque de tout litige avec une contrepartie, résultant de toute imprécision, lacune ou insuffisance
susceptible d'être imputable à l'entreprise assujettie au titre de ses opérations ;
ARRÊTÉ du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des
services de paiement et des services d'investissement soumises au contrôle de l'Autorité de contrôle
prudentiel et de résolution, (article 10, k)
Un risque lié au modèle au sens de l'article 3, paragraphe 1, point 11), de la directive 2013/36/UE;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 12)
RISQUE OPÉRATIONNEL :
Le risque de pertes découlant d'une inadéquation ou d'une défaillance des processus, du personnel et des
systèmes internes ou d'événements extérieurs, y compris le risque juridique;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, article 4,
paragraphe 1, point 52)
Un risque opérationnel au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 52) du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, article 3, paragraphe 1, point 48)
RISQUE SYSTÉMIQUE :
Un risque de perturbation du système financier susceptible d'avoir de graves répercussions négatives sur le
système financier et l'économie réelle;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 10)
Un risque systémique au sens de l'article 3, paragraphe 1, point 10), de la directive 2013/36/UE;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 11)
Risque de perturbation du système financier susceptible d'avoir de graves répercussions négatives sur le
système financier et l'économie réelle ;
ARRÊTÉ du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des
services de paiement et des services d'investissement soumises au contrôle de l'Autorité de contrôle
prudentiel et de résolution, (article 10, z)
L'AMF a présenté le 14 février 2022 les grandes lignes du système ROSA pour les prestataires de services
d’investissement. Une démonstration a permis aux participants de voir les principales fonctions de l’extranet
: procédure de connexion, déroulement d’une demande de carte, remplissage du Questionnaire annuel RCSI.
SITE INTERNET DE L’AMF : Présentation des modalités d'ouverture du nouveau système
d'information ROSA – vidéo - mise en ligne le 21 février 2022
L’extranet ROSA qui a vocation à remplacer l’actuel extranet GECO renforce la digitalisation des échanges
entre l’AMF et les sociétés de gestion de portefeuille. Cet outil sera lancé début 2021. Dans cette perspective,
l’AMF met à jour l’instruction DOC-2008-03 sur la procédure d'agrément des sociétés de gestion de
portefeuille, obligations d'information et passeport.
SITE INTERNET DE L’AMF : Evolution des procédures d’agrément des SGP - mise en ligne le 28
octobre 2020
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 349
SAUVEGARDE DES DROITS DES TITULAIRES DE COMPTE-TITRES :
Le teneur de compte-conservateur sauvegarde les droits des titulaires des comptes sur les titres financiers qui
y sont inscrits. Il ne peut utiliser ces titres pour son propre compte que dans les conditions prévues au 4° du
II de l'article L. 533-10.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre Ier Définition et règles générales, Section 2 Les titres financiers, Sous-section 2 Inscription
des titres financiers, Paragraphe 3 Protection du titulaire du compte, (article L211-9)
7° (et non 4°!) (Les prestataires de services d'investissement autres que les sociétés de gestion de portefeuille)
: (...)
Prennent, lorsqu'ils détiennent des instruments financiers appartenant à des clients, des dispositions
appropriées pour sauvegarder les droits de propriété des clients sur ces instruments financiers et empêchent
leur utilisation pour leur propre compte, sauf consentement exprès des clients ;
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre V Les prestataires de services, Titre IIILes prestataires
de services d'investissement, Chapitre III Obligations des prestataires de services d'investissement,
Section 4 Règles d'organisation, Sous-section 1 Dispositions applicables aux prestataires de services
d'investissement, (article L533-10, II, 7°)
SECTEUR FINANCIER :
Un secteur composé d’une ou de plusieurs des entités suivantes:
b) une entreprise d’assurance, une entreprise de réassurance ou une société holding d’assurance au sens de
l’article 13, points 1), 2), 4) ou 5), ou de l’article 212, paragraphe 1, point f), de la directive 2009/138/CE
(ci-après dénommées collectivement «secteur de l’assurance»);
c) une entreprise d’investissement au sens de l’article 3, paragraphe 1, point b), de la directive 2006/49/CE
(suite à l'abrogation de cette directive, l'article 4 paragraphe 1 point 2 correspondant du règlement
575/2013 concernant les exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux
entreprises d'investissement et modifiant le règlement (UE) no 648/2012),
a) les tâches ne sont pas déléguées dans l’intention de se soustraire aux exigences de la présente
directive;
b) le dépositaire peut démontrer que la délégation est justifiée par une raison objective;
c) le dépositaire a agi avec toute la compétence, le soin et la diligence requis lors de la sélection et de
la désignation du tiers auquel il souhaite déléguer certaines parties de ses tâches et continue à faire
preuve de toute la compétence, du soin et de la diligence requis dans l’évaluation périodique et le
suivi permanent du tiers auquel il a délégué certaines parties de ses fonctions et des dispositions
prises par le tiers concernant les tâches qui lui ont été déléguées; et
d) le dépositaire veille à ce que le tiers remplisse les conditions suivantes en permanence dans
l’exécution des tâches qui lui ont été déléguées:
i) le tiers dispose de structures et d’une expertise qui sont adéquates et proportionnées à la nature
et à la complexité des actifs du FIA ou du gestionnaire agissant pour le compte du FIA qui
lui ont été confiés;
ii) pour les tâches de conservation visées au paragraphe 8, point a), le tiers est soumis à la
réglementation et à la surveillance prudentielles efficaces, y compris aux exigences de fonds
propres, de la juridiction concernée et le tiers est soumis à un contrôle périodique externe afin
de garantir que les instruments financiers sont en sa possession;
iii) le tiers ségrègue les actifs des clients du dépositaire de ses propres actifs et des actifs du
dépositaire de façon à ce qu’ils puissent à tout moment être clairement identifiés comme
appartenant aux clients d’un dépositaire particulier;
iv) le tiers n’utilise pas les actifs sans l’accord préalable du FIA ou du gestionnaire agissant pour
le compte du FIA et sans en avoir notifié au préalable le dépositaire; et
v) le tiers respecte les obligations et interdictions générales visées aux paragraphes 8 et 10. (…)
DIRECTIVE 2011/61 sur les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs et modifiant les
directives 2003/41/CE et 2009/65/CE ainsi que les règlements (CE) no 1060/2009 et (UE) no 1095/2010,
(article 21, Dépositaire)
1. Afin de se conformer aux obligations prévues à l’article 21, paragraphe 8, point a), de la directive
a) les instruments financiers soient correctement enregistrés conformément à l’article 21, paragraphe 8,
point a) ii), de la directive 2011/61/FIA (Voir DÉPOSITAIRE DE FIA);
b) les registres et les comptes ségrégués soient tenus d’une manière assurant leur fidélité, et en particulier
leur correspondance avec les instruments financiers et les liquidités détenues pour les FIA;
(...)
2. Lorsqu’un dépositaire a délégué ses fonctions de conservation à un tiers conformément à l’article 21,
paragraphe 11, de la directive 2011/61/FIA, il reste soumis aux dispositions des paragraphes a) à e) du
paragraphe 1 du présent article. Il veille également à ce que le tiers se conforme aux dispositions des
points b) à g) du paragraphe 1 et aux obligations de ségrégation prévues à l’article 99.
(...)
RÈGLEMENT DÉLÉGUÉ 231/2013 complétant la directive 2011/61/UE en ce qui concerne les
dérogations, les conditions générales d’exercice, les dépositaires, l’effet de levier, la transparence et la
surveillance, compte tenu du Règlement délégué (UE) 2018/1618 de la Commission modifiant le
règlement délégué (UE) n° 231/2013 en ce qui concerne les obligations des dépositaires en matière de
garde, article 89 Obligations de garde pour les actifs conservés paragraphes 1 a) et b) et 2
1. Lorsque les fonctions de garde ont été déléguées en tout ou en partie à un tiers, le dépositaire veille à ce
que ce tiers, auquel les fonctions de garde sont déléguées conformément à l'article 21, paragraphe 11, de
la directive 2011/61/FIA, respecte l'obligation de ségrégation énoncée au point iii) de l'article 21,
paragraphe 11, point d), de ladite directive, en faisant en sorte et en vérifiant que le tiers:
a) enregistre correctement tous les instruments financiers identifiés dans le compte d'instruments
financiers qui est ouvert dans les livres du tiers pour conserver les instruments financiers pour les
clients du dépositaire, qui exclut les instruments financiers appartenant au dépositaire, au tiers et aux
autres clients du tiers, afin de permettre au dépositaire de procéder à un rapprochement en ce qui
concerne la quantité d'instruments financiers identifiés enregistrés dans les comptes ouverts dans les
livres du dépositaire au nom de chacun de ses FIA clients ou au nom du gestionnaire agissant pour le
compte du FIA;
b) tient tous les registres et comptes d'instruments financiers nécessaires pour permettre au dépositaire,
à tout moment et sans délai, de distinguer, d'une part, les actifs des clients du dépositaire et, d'autre
part, les propres actifs du tiers, les actifs des autres clients du tiers et les actifs détenus pour le
dépositaire pour le propre compte de ce dernier;
c) tient des registres et des comptes d'instruments financiers d'une manière assurant leur fidélité, et en
particulier leur correspondance avec les actifs gardés pour les FIA clients du dépositaire, sur la base
desquels le dépositaire peut à tout moment établir avec précision la nature, la localisation et la
propriété de ces actifs;
(...)
RÈGLEMENT DÉLÉGUÉ 231/2013 complétant la directive 2011/61/UE en ce qui concerne les
dérogations, les conditions générales d’exercice, les dépositaires, l’effet de levier, la transparence et la
surveillance, compte tenu du Règlement délégué (UE) 2018/1618 de la Commission modifiant le
règlement délégué (UE) n° 231/2013 en ce qui concerne les obligations des dépositaires en matière de
garde, (article 99 Obligation de ségrégation)
1) Le dépositaire ne délègue pas à des tiers les fonctions visées à l’article 22, paragraphes 3 et 4.
2) Le dépositaire ne peut déléguer à des tiers les fonctions visées à l’article 22, paragraphe 5, que si:
a) les tâches ne sont pas déléguées dans l’intention de se soustraire aux exigences établies dans la
présente directive;
b) le dépositaire peut démontrer que la délégation est justifiée par une raison objective;
c) le dépositaire a agi avec toute la compétence, tout le soin et toute la diligence requis lors de la
sélection et de la désignation de tout tiers auquel il a l’intention de déléguer certaines parties de ses
tâches, et il continue à faire preuve de toute la compétence, de tout le soin et de toute la diligence
requis dans l’évaluation périodique et le suivi permanent de tout tiers auquel il a délégué certaines
parties de ses tâches et des dispositions prises par celui-ci concernant les questions qui lui ont été
déléguées.
3) Les fonctions visées à l’article 22, paragraphe 5, ne peuvent être déléguées par le dépositaire à un tiers
que si ce tiers remplit en permanence les conditions suivantes dans l’exercice des tâches qui lui ont été
déléguées :
a) le tiers dispose de structures et d’une expertise qui sont adéquates et proportionnées à la nature et à
la complexité des actifs de l’OPCVM ou de la société de gestion agissant pour le compte de
l’OPCVM qui lui ont été confiés;
b) pour les tâches de conservation visées à l’article 22, paragraphe 5, point a), le tiers est soumis:
ii) un contrôle périodique externe afin de garantir que les instruments financiers sont en sa
possession;
c) le tiers distingue les actifs des clients du dépositaire de ses propres actifs et des actifs du dépositaire
de façon qu’ils puissent à tout moment être clairement identifiés comme appartenant aux clients d’un
dépositaire particulier;
d) le tiers prend toutes les mesures nécessaires pour garantir que, en cas d’insolvabilité du tiers, les
actifs d’un OPCVM conservés par le tiers ne puissent pas être distribués parmi les créanciers du tiers
ou réalisés dans l’intérêt de ces derniers; et
e) le tiers respecte les obligations et interdictions générales établies à l’article 22, paragraphes 2, 5 et 7,
et à l’article 25.
Nonobstant le premier alinéa, point b) i), lorsque le droit d’un pays tiers exige que certains instruments
financiers soient conservés par une entité locale et qu’aucune entité locale ne satisfait aux exigences relatives
à la délégation visées audit point, le dépositaire ne peut déléguer ses fonctions à une telle entité locale que
dans la mesure exigée par le droit dudit pays tiers et uniquement tant qu’aucune entité locale ne satisfait aux
obligations en matière de délégation, et seulement si:
Le tiers peut à son tour sous-déléguer ces fonctions, sous réserve des mêmes exigences. En pareil cas, l’article
24, paragraphe 2, s’applique par analogie aux parties concernées.
4) Aux fins du présent article, la fourniture de services telle qu’elle est définie dans la directive 98/26/CE
du Parlement européen et du Conseil par des systèmes de règlement des opérations sur titres tels qu’ils
sont définis aux fins de ladite directive ou la fourniture de services similaires par des systèmes de
règlement des opérations sur titres de pays tiers n’est pas considérée comme une délégation des fonctions
de conservation.
DIRECTIVE 2009/65 portant coordination des dispositions législatives, réglementaires et
administratives concernant certains organismes de placement collectif en valeurs mobilières
(OPCVM) (refonte), (article 22 bis)
1) Lorsque les fonctions de garde (safe-keeping function) ont été déléguées (delegated) en tout ou en partie
à un tiers, le dépositaire veille à ce que ce tiers, auquel les fonctions de garde sont déléguées
conformément à l'article 22 bis de la directive 2009/65/OPCVM (voir DÉLÉGATION DE LA GARDE
D’ACTIFS D’OPCVM), respecte l'obligation de ségrégation énoncée au point c) de l'article 22 bis,
paragraphe 3, de ladite directive, en faisant en sorte et en vérifiant que le tiers:
a) enregistre correctement tous les instruments financiers identifiés dans le compte d'instruments
financiers qui est ouvert dans les livres du tiers pour conserver les instruments financiers pour les
clients du dépositaire, qui exclut les instruments financiers appartenant au dépositaire, au tiers et aux
autres clients du tiers, afin de permettre au dépositaire de procéder à un rapprochement en ce qui
concerne la quantité d'instruments financiers identifiés enregistrés dans les comptes ouverts dans les
livres du dépositaire au nom de chacun de ses OPCVM clients ou au nom de la société de gestion
agissant pour le compte de l'OPCVM;
b) tient tous les registres et comptes d'instruments financiers nécessaires pour permettre au dépositaire,
à tout moment et sans délai, de distinguer, d'une part, les actifs des clients du dépositaire et, d'autre
part, les propres actifs du tiers, les actifs des autres clients du tiers et les actifs détenus pour le
dépositaire pour le propre compte de ce dernier;
c) tient des registres et des comptes de titres financiers d'une manière assurant leur fidélité, et en
particulier leur correspondance avec les actifs gardés pour les OPCVM clients du dépositaire, sur la
base desquels le dépositaire peut à tout moment établir avec précision la nature, la localisation et la
propriété de ces actifs; (...)
RÈGLEMENT DÉLÉGUÉ (UE) 2018/1619 DE LA COMMISSION modifiant le règlement délégué
(UE) 2016/438 en ce qui concerne les obligations des dépositaires en matière de garde
(Le Règlement délégué (UE) 2016/438 de la Commission du 17 décembre 2015 complète la directive
2009/65/CE en ce qui concerne les obligations des dépositaires)
9. Toute entreprise d’investissement prend, lorsqu’elle détient des fonds appartenant à des clients, des
dispositions appropriées pour sauvegarder les droits desdits clients et, sauf dans le cas d’établissements
de crédit, pour empêcher l’utilisation des fonds en question pour compte propre. (…)
DIRECTIVE MIF 2 2014/65 article 16, Exigences organisationnelles, points 8 et 9
1. Les États membres imposent aux entreprises d'investissement de répondre aux exigences suivantes:
a) elles doivent tenir des registres et des comptes leur permettant de distinguer à tout moment et
immédiatement les actifs détenus pour un client donné de ceux détenus pour d'autres clients et de
leurs propres actifs;
b) elles doivent tenir leurs registres et comptes d'une manière assurant leur fidélité, et en particulier leur
correspondance avec les instruments financiers et les fonds détenus pour les clients, et permettant de
les utiliser comme piste d'audit;
(...)
d) elles doivent prendre les mesures nécessaires pour s'assurer que tous les instruments financiers de
clients qui ont été déposés auprès d'un tiers, conformément à l'article 3 (Dépôt des instruments
financiers des clients), peuvent être distingués de leurs propres instruments financiers et des
instruments financiers appartenant à ce tiers grâce à des comptes aux libellés différents sur les livres
de ce tiers ou à d'autres mesures équivalentes assurant le même degré de protection;
DIRECTIVE DÉLÉGUÉE (UE) 2017/593 COMPLÉTANT LA DIRECTIVE 2014/65/MIF2 EN CE
QUI CONCERNE LA SAUVEGARDE DES INSTRUMENTS FINANCIERS ET DES FONDS DES
CLIENTS, LES OBLIGATIONS APPLICABLES EN MATIÈRE DE GOUVERNANCE DES
PRODUITS ET LES RÈGLES RÉGISSANT L'OCTROI OU LA PERCEPTION DE DROITS, DE
COMMISSIONS OU DE TOUT AUTRE AVANTAGE PÉCUNIAIRE OU NON PÉCUNIAIRE,
(ARTICLE 2 SAUVEGARDE DES INSTRUMENTS FINANCIERS ET DES FONDS DES CLIENTS)
Le prestataire de services d'investissement se conforme, en vue de sauvegarder les droits de ses clients sur
les instruments financiers leur appartenant, aux obligations suivantes :
- il tient tous les registres et les comptes nécessaires pour permettre de distinguer à tout moment et
immédiatement les instruments financiers détenus par un client déterminé de ceux détenus par
d'autres clients et de ses propres instruments financiers ;
- il tient ses registres et comptes d'une manière assurant leur exactitude, et en particulier leur
correspondance avec les instruments financiers détenus par les clients, et permettant de les utiliser
comme piste d'audit ;
- il effectue avec régularité des rapprochements entre ses comptes et registres internes et ceux de tout
tiers auprès duquel les instruments financiers des clients sont détenus ;
1. Les contreparties centrales conservent des enregistrements et une comptabilité distincts qui leur
permettent, à tout moment et sans retard, de distinguer, dans leur comptabilité, les actifs et positions
détenus pour le compte d'un membre compensateur des actifs et positions détenus pour le compte de tout
autre membre compensateur et de leurs propres actifs.
2. Les contreparties centrales offrent de conserver des enregistrements et une comptabilité distincts qui
permettent à tout membre compensateur de distinguer, dans ses comptes auprès d'elles, ses propres actifs
et positions de ceux détenus pour le compte de ses clients (ci-après dénommée «ségrégation collective
des clients»).
3. Les contreparties centrales offrent de conserver des enregistrements et une comptabilité distincts
permettant à chaque membre compensateur de distinguer, dans ses comptes auprès d'elles, les actifs et
positions détenus pour le compte d'un client de ceux détenus pour le compte des autres clients (ci-après
dénommée «ségrégation individuelle par client»). Sur demande, les contreparties centrales offrent aux
membres compensateurs la possibilité d'ouvrir plusieurs comptes à leur nom ou au nom de leurs clients.
4. Un membre compensateur conserve des enregistrements et une comptabilité distincts qui lui permettent
de distinguer, à la fois dans les comptes détenus auprès de la contrepartie centrale et dans ses propres
comptes, ses actifs et positions des actifs et positions détenus pour le compte de ses clients auprès de la
contrepartie centrale.
5. Un membre compensateur offre au moins à ses clients le choix entre la «ségrégation collective des
clients» et la «ségrégation individuelle par client» et les informe des coûts et du niveau de protection
visés au paragraphe 7 qui sont associés à chaque option. Le client confirme son choix par écrit.
6. Lorsqu'un client opte pour une ségrégation individuelle par client, toute marge supérieure aux exigences
fixées au client est également déposée auprès de la contrepartie centrale, de manière séparée par rapport
à la marge des autres clients ou membres compensateurs, et n'est pas exposée aux pertes découlant d'une
position enregistrée dans un autre compte.
7. Les contreparties centrales et les membres compensateurs rendent publics les niveaux de protection et
les coûts associés aux différents niveaux de ségrégation qu'ils offrent et proposent ces services à des
conditions commerciales raisonnables. Les informations relatives aux différents niveaux de ségrégation
comportent la description des principales conséquences juridiques de chaque niveau de ségrégation
proposé, y compris des informations sur le droit en matière d'insolvabilité applicable dans les pays et
territoires concernés.
(...)
RÈGLEMENT (UE) 648/2012 (EMIR) sur les produits dérivés de gré à gré, les contreparties centrales
et les référentiels centraux, (article 39 Ségrégation et portabilité)
1. Pour chaque système de règlement de titres qu’il exploite, le DCT conserve des enregistrements et tient
une comptabilité qui lui permettent de distinguer immédiatement et à tout moment, dans les comptes
ouverts auprès de lui, les titres d’un participant de ceux d’un autre participant et, le cas échéant, des
avoirs du DCT lui-même.
2. Le DCT conserve des enregistrements et tient une comptabilité qui permettent à tout participant de
distinguer ses propres titres de ceux de ses clients.
4. Le DCT conserve des enregistrements et tient une comptabilité permettant à un participant de distinguer
les titres de chacun de ses clients, à la demande du participant et selon les modalités requises par lui (ci-
après dénommée «ségrégation individuelle par client»).
5. Un participant propose à ses clients au moins le choix entre la ségrégation collective des clients et la
ségrégation individuelle par client et les informe des coûts et des risques qui sont associés à chaque
option.
Cependant, un DCT et ses participants assurent une ségrégation individuelle par client pour les citoyens et
les résidents d’un État membre et pour les personnes morales établies dans cet État membre lorsqu’une telle
ségrégation est requise par la législation nationale de l’État membre en vertu de laquelle les titres sont
constitués, telle qu’elle se présente au 17 septembre 2014. Cette obligation s’applique tant que les
dispositions correspondantes de la législation nationale ne sont pas modifiées ou abrogées et que leurs
objectifs demeurent valables. (....)
RÈGLEMENT (UE) 909/2014 (DCT) concernant l’amélioration du règlement de titres dans l’Union
européenne et les dépositaires centraux de titres, et modifiant les directives 98/26/CE (Finalité) et
2014/65/UE (MIF2) ainsi que le règlement 236/2012 (ventes à découvert), (article 38 Protection des
titres des participants et de ceux de leurs clients)
SERVICES AUXILIAIRES :
Voir aussi : SERVICES CONNEXES (ancillary services)
Tout service répertorié à la section B de l’annexe I :
SECTION B - Services auxiliaires
SERVICES CONNEXES :
Les services connexes aux services d'investissement comprennent :
2. L'octroi de crédits ou de prêts à un investisseur pour lui permettre d'effectuer une transaction qui porte
sur un instrument financier ou sur une unité mentionnée à l'article L. 229-7 du code de l'environnement
et dans laquelle intervient l'entreprise qui octroie le crédit ou le prêt ;
6. Les services de change lorsque ceux-ci sont liés à la fourniture de services d'investissement ;
7. Les services et activités assimilables à des services d'investissement ou à des services connexes, portant
sur l'élément sous-jacent des instruments financiers à terme dont la liste est fixée par décret, lorsqu'ils
sont liés à la prestation de services d'investissement ou de services connexes ;
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 358
8. Le service de notation de crédit mentionné aux a et o du 1 de l'article 3 du règlement (CE) n° 1060/2009
du Parlement européen et du Conseil, du 16 septembre 2009, sur les agences de notation de crédit.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER Livre III Les services, Titre II Les services d'investissement,
les services connexes aux services d'investissement et les services de communication de données,
Chapitre Ier Les services d'investissement et leurs services connexes, (article L321-2)
SERVICE BANCAIRE :
Voir LIBRE ÉTABLISSEMENT ET LIBRE PRESTATION DE SERVICES SUR LE TERRITOIRE
DES ÉTATS PARTIE À L’ACCORD SUR L’ESPACE ÉCONOMIQUE EUROPÉEN :
DÉFINITIONS, le point 1.
1. Les services permettant de verser des espèces sur un compte de paiement et toutes les opérations qu’exige
la gestion d’un compte de paiement.
2. Les services permettant de retirer des espèces d’un compte de paiement et toutes les opérations qu’exige
la gestion d’un compte de paiement.
3. L’exécution d’opérations de paiement, y compris les transferts de fonds sur un compte de paiement auprès
du prestataire de services de paiement de l’utilisateur ou auprès d’un autre prestataire de services de paiement:
a) l’exécution de prélèvements, y compris de prélèvements autorisés unitairement;
b) l’exécution d’opérations de paiement à l’aide d’une carte de paiement ou d’un dispositif similaire;
c) l’exécution de virements, y compris d’ordres permanents.
4. L’exécution d’opérations de paiement dans le cadre desquelles les fonds sont couverts par une ligne de
crédit accordée à l’utilisateur de services de paiement:
a) l’exécution de prélèvements, y compris de prélèvements autorisés unitairement;
b) l’exécution d’opérations de paiement à l’aide d’une carte de paiement ou d’un dispositif similaire;
c) l’exécution de virements, y compris d’ordres permanents.
1) Constitue le service de réception et transmission d'ordres pour le compte de tiers le fait de recevoir
et de transmettre à un prestataire de services d'investissement ou à une entité relevant d'un État non
membre de l'Union européenne et non partie à l'accord sur l'Espace économique européen et ayant
un statut équivalent, pour le compte d'un tiers, des ordres portant sur des instruments financiers ou
sur une ou plusieurs unités mentionnées à l'article L. 229-7 du code de l'environnement ;
(...)
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Partie réglementaire, Livre III Les services, Titre II Les
services d'investissement, les services connexes aux services d'investissement et les services de
communication de données, (article D321-1)
Précision apportée par la DIRECTIVE MIF 2 - 2014/65 dans son considérant 44 : Aux fins de la présente
directive, l’activité de réception et de transmission d’ordres devrait également comprendre la mise en relation
de deux ou plusieurs investisseurs permettant ainsi la réalisation d’une transaction entre ces investisseurs.
II. Un dispositif de publication agréé fournit des services de publication de rapports de négociation pour
le compte d'entreprises d'investissement et d'établissements de crédit agréés pour fournir des services
d'investissement, conformément aux articles 20 et 21 du règlement (UE) n° 600/2014 du Parlement
européen et du Conseil du 15 mai 2014 concernant les marchés d'instruments financiers.
Un système consolidé de publication fournit un service de collecte des rapports de négociation sur les
instruments financiers énumérés aux articles 6, 7, 10, 12, 13, 20 et 21 du même règlement, auprès des plates-
formes de négociation et de dispositifs de publication agréé, et un service de regroupement de ces rapports
en un flux électronique de données actualisé en continu, offrant des données de prix et de volume pour chaque
instrument financier et unité mentionnée à l'article L. 229-7 du code de l'environnement.
SERVICE NUMÉRIQUE :
5) «service numérique»: un service au sens de l'article 1er, paragraphe 1, point b), de la directive (UE)
2015/1535 du Parlement européen et du Conseil du 9 septembre 2015 prévoyant une procédure d'information
dans le domaine des réglementations techniques et des règles relatives aux services de la société de
l'information*** dont le type figure dans la liste de l'annexe III ci-dessous reproduite;
(ANNEXE III : TYPES DE SERVICES NUMÉRIQUES AUX FINS DE L'ARTICLE 4, POINT 5)
1.Place de marché en ligne
2.Moteurs de recherche en ligne
3.Service d'informatique en nuage)
*** L'article 1er, paragraphe 1, point b), de la directive (UE) 2015/1535 du Parlement européen et du Conseil
du 9 septembre 2015 prévoyant une procédure d'information dans le domaine des réglementations techniques
et des règles relatives aux services de la société de l'information est ainsi rédigé :
b) «service», tout service de la société de l'information, c'est-à-dire tout service presté normalement contre
rémunération, à distance, par voie électronique et à la demande individuelle d'un destinataire de services.
Aux fins de la présente définition, on entend par:
i) «à distance», un service fourni sans que les parties soient simultanément présentes;
ii) «par voie électronique», un service envoyé à l'origine et reçu à destination au moyen d'équipements
électroniques de traitement (y compris la compression numérique) et de stockage de données, et qui est
entièrement transmis, acheminé et reçu par fils, par radio, par moyens optiques ou par d'autres moyens
électromagnétiques;
iii) «à la demande individuelle d'un destinataire de services», un service fourni par transmission de données
sur demande individuelle.
Une liste indicative des services non visés par cette définition figure à l'annexe I ci-dessous reproduite;
ANNEXE I Liste indicative des services non couverts par l'article 1er, paragraphe 1, point b), deuxième
alinéa
1. Services non fournis «à distance» : Services prestés en présence physique du prestataire et du destinataire,
même s'ils impliquent l'utilisation de dispositifs électroniques:
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 364
a) examen ou traitement dans un cabinet de médecin au moyen d'équipements électroniques, mais en présence
physique du patient;
b) consultation d'un catalogue électronique dans un magasin en présence physique du client;
c) réservation d'un billet d'avion via un réseau d'ordinateurs dans une agence de voyage en présence physique
du client;
d) mise à disposition de jeux électroniques dans une galerie en présence physique de l'utilisateur.
2. Services non fournis «par voie électronique» :
Services dont le contenu est matériel même s'ils impliquent l'utilisation de dispositifs électroniques:
a) distribution automatique de billets (billets de banque, billets de trains);
b) accès aux réseaux routiers, parkings, etc., payants même si à l'entrée et/ou à la sortie des dispositifs
électroniques interviennent pour contrôler l'accès et/ou assurer le paiement correct.
Services «off-line»: distribution de CD-ROM ou de logiciels sur disquette.
Services qui ne sont pas fournis au moyen de systèmes électroniques de stockage et de traitement de données:
a) services de téléphonie vocale;
b) services de télécopieur/télex;
c) services prestés par téléphonie vocale ou télécopieur;
d) consultation d'un médecin par téléphone/télécopieur;
e) consultation d'un avocat par téléphone/télécopieur;
f) marketing direct par téléphone/télécopieur.
3. Services non fournis «à la demande individuelle d'un destinataire de services»
Services fournis par l'envoi de données sans appel individuel et destinés à la réception simultanée d'un
nombre illimité de destinataires (transmission «point à multi-point»):
a) services de radiodiffusion télévisuelle (y compris la quasi-vidéo à la demande) visés à l'article 1er,
paragraphe 1, point e), de la directive 2010/13/UE;
b) services de radiodiffusion sonore;
c) télétexte (télévisuel).
DIRECTIVE (UE) 2016/1148 CONCERNANT DES MESURES DESTINÉES À ASSURER UN
NIVEAU ÉLEVÉ COMMUN DE SÉCURITÉ DES RÉSEAUX ET DES SYSTÈMES
D'INFORMATION DANS L'UNION chapitre 1 Dispositions générales, article 4 Définitions et
DIRECTIVE (UE) 2015/1535 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL DU 9 SEPTEMBRE
2015 PRÉVOYANT UNE PROCÉDURE D'INFORMATION DANS LE DOMAINE DES
RÉGLEMENTATIONS TECHNIQUES ET DES RÈGLES RELATIVES AUX SERVICES DE LA
SOCIÉTÉ DE L'INFORMATION, article 1er, paragraphe 1, point b
SERVICES INFORMATIQUES :
(16) «Services informatiques»: les services numériques et de données fournis par l’intermédiaire des
systèmes informatiques à un ou plusieurs utilisateurs internes ou externes, dont la fourniture de données, la
saisie de données, le stockage de données, le traitement des données et les services de notification, le suivi
des données ainsi que les services de soutien opérationnel et décisionnel fondés sur les données;
PROPOSITION DE RÈGLEMENT (DIT RÈGLEMENT DORA) SUR LA RÉSILIENCE
OPÉRATIONNELLE NUMÉRIQUE DU SECTEUR FINANCIER ET MODIFIANT LES
SICAF :
Voir : SOCIÉTÉ D’INVESTISSEMENT À CAPITAL FIXE, SICAF
SICAV :
La SICAV est une société anonyme ou une société par actions simplifiée qui a pour seul objet la gestion d'un
portefeuille d'instruments financiers et de dépôts.
Le siège social et l'administration centrale de la SICAV sont situés en France.
Sous réserve des dispositions de l'article L. 214-7-4, les actions de la SICAV sont émises et rachetées par la
société à la demande, selon le cas, des souscripteurs ou des actionnaires et à la valeur liquidative majorée ou
diminuée, selon le cas, des frais et commissions.
Lorsque la SICAV est une société anonyme, ses actions peuvent être admises aux négociations sur un marché
réglementé dans des conditions fixées par décret.
Le montant du capital est égal à tout moment à la valeur de l'actif net de la société, déduction faite des sommes
distribuables définies à l'article L. 214-17-2.
Le capital initial d'une SICAV ne peut être inférieur à un montant fixé par décret.
Le règlement général de l'Autorité des marchés financiers fixe les conditions de souscription, de cession et
de rachat des actions émises par la SICAV.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre IV Placements collectifs, Section 1 OPCVM, Sous-section 2 Régime général des OPCVM,
(article L214-7)
Une SICAV peut déléguer globalement à une société de gestion la gestion de son portefeuille telle que
mentionnée à l'article L. 214-7.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre IV Placements collectifs, Section 1 OPCVM, Sous-section 2 Régime général des OPCVM,
(article L214-7-1)
SIGNIFICATIF :
Le statut d'une information dont on peut raisonnablement penser que l'omission ou l'inexactitude risque
d'influencer les décisions que prennent les utilisateurs sur la base des états financiers de l'entreprise.
L'importance significative de chaque élément est évaluée dans le contexte d'autres éléments similaires.
DIRECTIVE 2013/34 RELATIVE AUX ÉTATS FINANCIERS, (article 2, point 16)
Une situation consolidée au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 47) du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 43)
SOCIAL BOND :
Social Bond Definition :
Social Bonds are any type of bond instrument where the proceeds, or an equivalent amount, will be
exclusively applied to finance or re-finance in part or in full new and/or existing eligible Social Projects (see
Use of Proceeds section) and which are aligned with the four core components of the SBP.
Different types of Social Bonds exist in the market. These are described in Appendix I (of the principles).
It is understood that certain eligible Social Projects may also have environmental co-benefits, and that the
classification of a use of proceeds bond as a Social Bond should be determined by the issuer based on its
primary objectives for the underlying projects. (bonds that intentionally mix Green and Social Projects are
referred to as Sustainability Bonds, and specific guidance for these is provided separately in the Sustainability
Bond Guidelines).
It is important to note that Social Bonds should not be considered fungible with bonds that are not aligned
with the four core components of the SBP. Bonds issued under earlier Social Bond Guidance released prior
to this version are deemed consistent with the SBP.
SITE INTERNET DE L’ICMA, Social-Bond-Principles-June-2021-140621.pdf
For additional information on how to interpret this guidance especially for its practical application for
transactions, as well as in the context of market developments and complementary initiatives, see the
Guidance Handbook.
Société d’investissement à capital fixe dont les actions sont négociées sur un marché d’instruments financiers
: Les dispositions de la présente sous-section s'appliquent aux SICAF dont les actions sont admises à la
négociation sur un marché réglementé d'instruments financiers mentionné à l'article L. 421-1, ou à un système
multilatéral de négociation mentionné à l'article L. 424-1.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre IV Placements collectifs, Section 2 FIA, Sous-section 2 Fonds ouverts à des investisseurs non
professionnels, Paragraphe 5 Sociétés d’investissement à capital fixe, Sous-paragraphe 2 Sociétés
d’investissement à capital fixe dont les actions sont négociées sur un marché d’instruments financiers,
(article L214-136)
SOCIÉTÉ DE GESTION (au sens du Titre 1er bis du Livre III du Règlement général de l’AMF) :
Voir : SOCIÉTÉ DE GESTION DE PORTEFEUILLE, SOCIÉTÉ DE GESTION, GESTIONNAIRE
i) opérant pour son propre compte (own account) et dont les actions sont admises à la négociation sur
un marché réglementé dans l’Union; ou
ii)n’étant pas créée dans le but principal de produire une rémunération pour ses investisseurs par la
cession de ses filiales ou de ses sociétés associées, comme en témoignent son rapport annuel ou
d’autres documents officiels;
DIRECTIVE 2011/61 SUR LES GESTIONNAIRES DE FIA, article 4, paragraphe 1, point o)
SOCIÉTÉS DE GESTION (au sens du Titre 1er bis du Livre III du Règlement général de l’AMF) :
Voir : SOCIÉTÉS DE GESTION DE PORTEFEUILLE, SOCIÉTÉS DE GESTION,
GESTIONNAIRES
Une société de gestion de portefeuille au sens de l'article 2, point 5), de la directive 2002/87/CE ou un
gestionnaire au sens de l'article 4, paragraphe 1, point b) de la directive 2011/61/UE, y compris, sauf
dispositions contraires, les entités de pays tiers qui exercent des activités similaires et qui sont soumises au
droit d'un pays tiers appliquant des exigences réglementaires et de surveillance au moins équivalentes à celles
appliquées dans l'Union;
RÈGLEMENT (UE) 575/2013 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL DU 26 JUIN 2013
CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES APPLICABLES AUX ÉTABLISSEMENTS
DE CRÉDIT ET MODIFIANT LE RÈGLEMENT (UE) 648/2012 TITRE I OBJET, CHAMP
D'APPLICATION ET DÉFINITIONS, article 4 Définitions, paragraphe 1, point 19), voir en complément
ci-dessous pour la gestion collective de portefeuille d’OPCVM :
«Société de gestion», une société dont l’activité habituelle est la gestion d’OPCVM prenant la forme de fonds
communs de placement ou de sociétés d’investissement (gestion collective de portefeuille d’OPCVM);
DIRECTIVE 2009/65/CE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL DU 13 JUILLET 2009
PORTANT COORDINATION DES DISPOSITIONS LÉGISLATIVES, RÉGLEMENTAIRES ET
ADMINISTRATIVES CONCERNANT CERTAINS ORGANISMES DE PLACEMENT
COLLECTIF EN VALEURS MOBILIÈRES (OPCVM), chapitre I Objet, champ d’application et
définitions, article 2, paragraphe 1, point b) voir en complément ci-dessous, mais pour la gestion de
FIA :
«gestionnaires», les personnes morales dont l’activité habituelle est la gestion d’un ou plusieurs FIA;
DIRECTIVE 2011/61/UE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL DU 8 JUIN 2011 SUR
LES GESTIONNAIRES DE FONDS D’INVESTISSEMENT ALTERNATIFS ET MODIFIANT LES
DIRECTIVES 2003/41/CE ET 2009/65/CE AINSI QUE LES RÈGLEMENTS (CE) NO 1060/2009 ET
(UE) NO 1095/2010, chapitre I Dispositions générales, article 4, paragraphe 1, point b)
I. – Les sociétés de gestion de portefeuille sont les personnes morales qui gèrent un ou plusieurs :
1° OPCVM ;
2° FIA ;
3° OPCVM de droit étranger agréés conformément à la directive 2009/65/OPCVM du Parlement
européen et du Conseil du 13 juillet 2009 ;
4° FIA de droit étranger relevant de la directive 2011/61/FIA du Parlement européen et du Conseil du
8 juin 2011 ;
5° "Autres placements collectifs ".
(...)
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER Livre V Les prestataires de services, Titre III Les prestataires
de services d’investissement, Chapitre I Conditions d’exercice de la profession, Section 1 Agrément
des prestataires de services d’investissement, Sous-section 3 Dispositions relatives aux sociétés de
gestion de portefeuille, (article L532-9)
SPONSOR :
Un établissement, autre qu'un établissement initiateur, qui établit et gère un programme de papier commercial
adossé à des actifs ou un autre dispositif de titrisation qui rachète les expositions de tiers;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, article 4,
paragraphe 1, point 14)
Un sponsor au sens de l’article 4, point 42), de la directive 2006/48/CE (voir ci-dessus: suite à l'abrogation
de cette directive, l'article 4, paragraphe 1, point 14 correspondant du règlement 575/2013 concernant les
exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d'investissement et
modifiant le règlement (UE) no 648/2012)
RÈGLEMENT DÉLÉGUÉ (UE) No 231/2013 COMPLÉTANT LA DIRECTIVE 2011/61 (FIA),
(article 50, point c)
Un lieu d’exploitation qui fait partie d’une société de gestion sans avoir la personnalité juridique et qui fournit
les services pour lesquels la société de gestion a été agréée;
Aux fins de ce point, tous les lieux d’exploitation établis dans le même État membre par une société de
gestion ayant son administration centrale dans un autre État membre sont considérés comme une seule
succursale.
DIRECTIVE 2009/65 OPCVM, (article 2, paragraphe 1, point g)
Succursale, en référence à un gestionnaire : un lieu d’exploitation qui fait partie du gestionnaire, sans avoir
de personnalité juridique, et qui fournit les services pour lesquels le gestionnaire a été agréé; tous les lieux
d’exploitation établis dans le même État membre par un gestionnaire ayant son siège statutaire dans un autre
État membre ou dans un pays tiers sont considérés comme une seule succursale;
DIRECTIVE 2011/61 SUR LES GESTIONNAIRES DE FIA, (article 4, paragraphe 1, point c)
Un siège d’exploitation, autre que l’administration centrale, qui fait partie d’un DCT, est dépourvu de la
personnalité juridique et fournit des services de DCT pour lesquels le DCT a été agréé;
RÈGLEMENT UE 909/2014 DCT, (article 2, paragraphe 1, point 25)
Un siège d'exploitation qui constitue une partie dépourvue de personnalité juridique d'un établissement et qui
effectue directement, en tout ou en partie, les opérations inhérentes à l'activité d'établissement;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 17)
Une succursale au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 17) du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 16)
Une succursale au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 17), du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 17)
Un siège d’exploitation situé dans un État membre qui constitue une partie dépourvue de personnalité
juridique d’un établissement de crédit et qui effectue directement, en tout ou partie, les opérations inhérentes
à l’activité d’établissement de crédit;
DIRECTIVE 2014/49/ RELATIVE AUX SYSTÈMES DE GARANTIE DES DÉPÔTS, (article 2,
paragraphe 1, point 10)
Un siège d’exploitation autre que l’administration centrale qui constitue une partie d’une contrepartie et qui
n’a pas de personnalité juridique;
I. – L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution peut demander à l'autorité qui assure la surveillance sur
base consolidée d'un groupe ou aux autorités compétentes au sens des articles L. 511-21 ou L. 532-16 que la
succursale établie en France d'un établissement de crédit ou d'une entreprise d'investissement mentionnée
respectivement aux articles L. 511-22 ou L. 532-18-1 soit considérée comme ayant une importance
significative. Lorsqu'aucune décision n'est prise dans le délai imparti, l'Autorité de contrôle prudentiel et de
résolution se prononce elle-même. (....)
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre VI Les institutions en matière bancaire et financière,
Titre 1er Les institutions compétentes en matière de réglementation et de contrôle, Chapitre III
Dispositions spécifiques aux établissements de crédit, sociétés de financement, entreprises
d'investissement, établissements de monnaie électronique et établissements de paiement, Section 3
Régime de contrôle spécifique, (article L613-32-1)
SUCCURSALE DE L’UNION :
Une succursale d’un établissement dans un pays tiers qui est située dans un État membre;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 89)
Un instrument:
a) permettant à un client de stocker des informations qui lui sont adressées personnellement d’une manière
permettant de s’y reporter aisément à l’avenir pendant un laps de temps adapté aux fins auxquelles les
informations sont destinées; et
b) permettant la reproduction à l’identique des informations stockées;
DIRECTIVE MIF 2 2014/65 (article 4, paragraphe 1, point 62)
Sur base consolidée au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 48) du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 44)
Sur base sous-consolidée : Sur la base de la situation consolidée de l'établissement mère, de la compagnie
financière holding mère ou de la compagnie financière holding mixte mère, à l'exclusion d'un sous-groupe
d'entités, ou sur la base de la situation consolidée d'un établissement mère, d'une compagnie financière
holding mère ou d'une compagnie financière holding mixte mère qui n'est pas l'établissement mère ultime, la
compagnie financière holding mère ultime ou la compagnie financière holding mixte mère ultime;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 49)
Sur base sous-consolidée : sur base sous-consolidée au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 49) du
règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2013/36/ RELATIVE À L'ACTIVITÉ des EC ET À LA SURVEILLANCE
PRUDENTIELLE DES EC ET DES EI, (article 3, paragraphe 1, point 45)
SUSTAINABILITY-LINKED BONDS :
Sustainability-Linked Bond Definition :
Sustainability-Linked Bonds (“SLBs”) are any type of bond instrument for which the financial and/or
structural characteristics can vary depending on whether the issuer achieves predefined Sustainability/ ESG
objectives. In that sense, issuers are thereby committing explicitly (including in the bond documentation) to
future improvements in sustainability outcome(s) within a predefined timeline. SLBs are a forward-looking
performance based instrument.
Those objectives are (i) measured through predefined Key Performance Indicators (KPIs) and (ii) assessed
against predefined Sustainability Performance Targets (SPTs).
The proceeds of SLBs are intended to be used for general purposes, hence the use of proceeds is not a
determinant in its categorisation. Regardless, in select cases, issuers may choose to combine the GBP/SBP
approach with the SLBP. Thus, please note that SLB are not to be confused with Sustainability Bonds (i.e.
Use-of-Proceeds bonds as currently defined by the Sustainability Bond Guidelines).
SITE INTERNET DE L’ICMA, Sustainability-Linked-Bond-Principles-June-2020-171120.pdf
SWIFT :
Voir aussi ISO 20022
(...)
SWIFT was founded in the 1970s, based on the ambitious and innovative vision of creating a global financial
messaging service, and a common language for international financial messaging.
In 1973, 239 banks from 15 countries got together to solve a common problem: how to communicate about
cross-border payments. The banks formed a cooperative utility, the Society for Worldwide Interbank
Financial Telecommunication, headquartered in Belgium. SWIFT went live with its messaging services in
1977, replacing the Telex technology that was then in widespread use, and rapidly became the reliable, trusted
global partner for institutions all around the world. The main components of the original services included a
messaging platform, a computer system to validate and route messages, and a set of message standards. The
standards were developed to allow for a common understanding of the data across linguistic and systems
LE SWING-PRICING :
Le swing-pricing est un mécanisme par lequel les coûts totaux de réaménagement du portefeuille induits par
les flux nets de souscription rachats sont affectés à la valeur liquidative du fonds qui servira de référence au
règlement desdits flux de souscription et rachat. Il s’agit d’une alternative aux droits d’entrée et sortie
ajustables acquis aux fonds. À la différence de ces derniers, la pénalité pour les investisseurs entrants ou
sortants ne prend pas la forme d’une commission, mais d’un ajustement de la valeur liquidative.
Seule la valeur liquidative ajustée, ou « swinguée » est publiée : il s’agit de l’unique VL officielle du fonds.
Le gestionnaire peut décider de ne mettre en place qu’un swing-pricing partiel, c’est-à-dire déclenché
uniquement lorsque les flux nets de souscription et rachat dépassent un certain seuil. On parle aussi de swing-
pricing avec seuil de déclenchement.(...)
En France, la pratique du swing-pricing et des anti-dilution levies n’est pas encadrée par la doctrine de
l’AMF, mais par le guide professionnel rédigé par l’Association française de la gestion financière (AFG), et
homologué par l’AMF. Cette Charte de l’AFG précise, dans les principes généraux, que le swing-pricing,
comme les droits d’entrée et sortie ajustables acquis aux fonds, sont « destinés à être utilisés en situation
normale de marché ». Elle stipule aussi qu’il est de la responsabilité de la SGP de définir les porteurs et
typologies de fonds concernés (périmètre d’application des mécanismes), de définir la méthode de calcul, de
la mettre en œuvre et de la contrôler selon les principes de la Charte. La SGP doit enfin identifier et gérer les
potentiels conflits d’intérêt induits par ces mécanismes.
PIERRE-EMMANUEL DARPEIX (AMF), CAROLINE LE MOIGN (AMF), NICOLAS MÊME
(BANQUE DE FRANCE), MARKO NOVAKOVIC (BANQUE DE FRANCE), PRÉSENTATION ET
RECENSEMENT DES OUTILS DE GESTION DE LA LIQUIDITÉ DES FONDS FRANÇAIS,
SYSTÈME, (system):
Un accord formel convenu:
- entre trois participants ou davantage, sans compter l’opérateur de ce système, un éventuel organe de
règlement, une éventuelle contrepartie centrale, une éventuelle chambre de compensation ou un éventuel
participant indirect, et comportant des règles communes ainsi que des procédures normalisées pour la
compensation, qu’elle soit effectuée par l’intermédiaire d’une contrepartie centrale ou non, ou
l’exécution des ordres de transfert entre participants,
- régi par la législation d'un État membre choisi par les participants; toutefois, les participants peuvent
uniquement choisir la législation d'un État membre dans lequel l'un d'entre eux au moins a son siège
social, et
- désigné, sans préjudice d’autres conditions d’application générale plus strictes prévues par la législation
nationale, en tant que système et notifié à l’Autorité européenne des marchés financiers par l’État
membre dont la législation est applicable, après que cet État membre s’est assuré du caractère adéquat
des règles de fonctionnement du système.
Sous réserve des conditions prévues au premier alinéa, les États membres peuvent désigner comme système
un accord formel dont les activités consistent à exécuter des ordres de transfert tels que définis au point i),
second tiret, et qui, dans une mesure limitée, exécute des ordres relatifs à d'autres instruments financiers, dès
lors que ces États membres considèrent que la désignation d'un tel système est justifiée pour des raisons de
risque systémique.
Les États membres peuvent également désigner, cas par cas, comme système un tel accord formel entre deux
participants, auxquels peuvent s'ajouter un éventuel organe de règlement, une éventuelle contrepartie
centrale, une éventuelle chambre de compensation ou un éventuel participant indirect, dès lors que les États
membres considèrent que la désignation d'un tel système est justifiée pour des raisons de risque systémique.
Un accord conclu entre des systèmes interopérables ne constitue pas un système;
DIRECTIVE FINALITÉ 98/26, (article 2, point a)
Un système de garantie des dépôts instauré et officiellement reconnu par un État membre en vertu de l’article
4 de la directive 2014/49/UE;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 72)
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 382
SYSTÈME DE PARTICIPATION DES TRAVAILLEURS (GESTION D'UN) :
Les personnes qui fournissent des services d’investissement consistant exclusivement à gérer un système de
participation des travailleurs et qui, à ce titre, ne fournissent pas de services d’investissement à des tiers ne
sont pas couvertes par la présente directive.
DIRECTIVE MIF 2 - 2014/65 , précision apportée dans son considérant 31
Les systèmes de protection institutionnels visés à l’article 113, paragraphe 7, du règlement (UE) no 575/2013;
DIRECTIVE 2014/49/ RELATIVE AUX SYSTÈMES DE GARANTIE DES DÉPÔTS, (article 2,
paragraphe 1, point 2)
-entre trois participants ou davantage, sans compter l’opérateur de ce système, un éventuel organe de
règlement, une éventuelle contrepartie centrale, une éventuelle chambre de compensation ou un
éventuel participant indirect, et comportant des règles communes ainsi que des procédures
normalisées pour la compensation, qu’elle soit effectuée par l’intermédiaire d’une contrepartie
centrale ou non, ou l’exécution des ordres de transfert entre participants,
- régi par la législation d'un État membre choisi par les participants; toutefois, les participants peuvent
uniquement choisir la législation d'un État membre dans lequel l'un d'entre eux au moins a son siège
social, et
- désigné, sans préjudice d’autres conditions d’application générale plus strictes prévues par la
législation nationale, en tant que système et notifié à l’Autorité européenne des marchés financiers
par l’État membre dont la législation est applicable, après que cet État membre s’est assuré du
caractère adéquat des règles de fonctionnement du système.
RÈGLEMENT UE 909/2014 DCT, (article 2, paragraphe 1, point 10)
Le système doit soit avoir été institué par une autorité publique, soit être régi par une convention-cadre
respectant les principes généraux d'une convention-cadre de place ou par une convention type. Le ministre
chargé de l'économie notifie à l'Autorité européenne des marchés financiers la liste des systèmes bénéficiant
des articles L. 330-1 et L. 330-2 régis par le droit français et leurs gestionnaires respectifs.
Constitue un système :
1° Tout système désigné en tant que système et notifié à l'Autorité européenne des marchés financiers par
l'Etat membre de l'Union européenne ou l'Etat partie à l'accord sur l'Espace économique européen dont la
législation est applicable, conformément à la directive 98/26/ CE du Parlement européen et du Conseil du 19
mai 1998 précitée ;
2° Tout système régi par le droit d'un pays tiers destiné à régler des opérations de change en mode paiement
contre paiement et en monnaie de banque centrale auquel une personne régie par le droit français mentionnée
au II du présent article est participant direct, lorsque ce système, homologué par arrêté du ministre chargé de
l'économie, après avis de la Banque de France, présente un risque systémique et un niveau de sécurité
réglementaire et opérationnel équivalent à celui des systèmes régis par le droit français ;
4° Une chambre de compensation reconnue par l'Autorité européenne des marchés financiers, à laquelle une
personne régie par le droit français mentionnée audit II est participant direct, lorsque ce système, homologué
par arrêté du ministre chargé de l'économie, après avis de la Banque de France, présente un risque systémique.
Les systèmes mentionnés aux 2°, 3° et 4° doivent satisfaire à tout moment aux conditions de leur
homologation. Toute modification des conditions de cette homologation doit faire l'objet d'une déclaration
auprès du ministre chargé de l'économie. Un arrêté du même ministre définit les modalités de cette
déclaration et les conséquences qui peuvent en être tirées.
Un accord d'interopérabilité peut être conclu entre les gestionnaires de deux systèmes ou plus, impliquant
entre les participants des systèmes l'exécution de paiements ainsi que, pour ce qui concerne les systèmes de
règlement et de livraison d'instruments financiers, la livraison d'instruments financiers. Un tel accord ne
constitue pas un système.
II. – Seuls peuvent avoir la qualité de participants d'un système de règlements interbancaires ou d'un système
de règlement et de livraison d'instruments financiers :
1° Les établissements de crédit et les entreprises d'investissement ayant leur siège social en France ainsi que
les succursales, établies sur le territoire français, d'établissements de crédit ayant leur siège social dans un
Etat qui n'est ni membre de l'Union européenne ni partie à l'accord sur l'Espace économique européen ;
2° Les établissements de crédit et les entreprises d'investissement ayant leur siège social ou, à défaut de siège
social, leur direction effective dans un Etat membre de l'Union européenne ou dans un Etat partie à l'accord
sur l'Espace économique européen autre que la France ;
4° Les dépositaires centraux agréés ou reconnus en application des articles 16 ou 25 du règlement (UE) n°
909/2014 du Parlement et du Conseil du 23 juillet 2014 concernant l'amélioration du règlement de titres dans
l'Union européenne et les dépositaires centraux de titres ;
6° Dans les conditions fixées par le règlement général de l'Autorité des marchés financiers, les établissements
de crédit et les entreprises d'investissement autres que ceux mentionnés aux 1° et 2°, ainsi que d'autres
personnes morales non établies en France ayant une activité comparable à celle des personnes mentionnées
du 3° au 5° ainsi qu'aux 7° et 8° ;
9° Les organisations ou organismes financiers internationaux, les autres organismes publics ainsi que les
entreprises contrôlées opérant sous garantie d'un Etat, qui ne sont pas des personnes mentionnées aux 1° à
8°, désignés sur une base individuelle ou par catégorie par un arrêté du ministre chargé de l'économie, ainsi
que les banques centrales ;
10° Les organismes et entreprises, autres que les personnes mentionnées aux 1° à 9°, supervisés par l'Autorité
des marchés financiers, l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution ou une autorité homologue d'un
autre Etat membre de l'Union européenne ou partie à l'accord sur l'Espace économique européen, à condition,
d'une part, que leur participation soit justifiée au regard du risque systémique et, d'autre part, qu'au moins
trois participants au système concerné entrent dans les catégories des établissements de crédit, des entreprises
d'investissement, des organismes publics ou des entreprises contrôlées opérant sous garantie de l'Etat. Ces
conditions sont précisées par décret.
L'accès des établissements de crédit et des entreprises d'investissement ayant leur siège social ou, à défaut de
siège social, leur direction effective dans un autre Etat membre de l'Union européenne ou un autre Etat partie
à l'accord sur l'Espace économique européen est soumis aux mêmes critères non discriminatoires,
transparents et objectifs que ceux qui s'appliquent aux participants ayant leur siège social en France.
Un système de règlement et de livraison d'instruments financiers peut refuser, pour des raisons commerciales
légitimes, l'accès d'un établissement de crédit ou d'une entreprise d'investissement ayant leur siège social ou,
à défaut de siège social, leur direction effective dans un autre Etat membre de l'Union européenne ou un autre
Etat partie à l'accord sur l'Espace économique européen.
Les institutions mentionnées du 1° à 10° peuvent avoir la qualité de participant indirect dans l'un des systèmes
mentionnés au I lorsque leurs instructions de paiement ou de livraison d'instruments financiers sont
introduites dans le système par l'intermédiaire d'un participant direct. Les relations entre un participant
indirect et le participant direct par l'intermédiaire duquel le participant indirect introduit ses instructions dans
le système font l'objet d'un contrat. Les stipulations de ce contrat ne peuvent limiter la responsabilité
incombant au participant direct au titre des ordres qu'il introduit pour le compte du participant indirect. Le
participant indirect doit être connu du gestionnaire du système.
III. – Les instructions et opérations de compensation introduites dans l'un des systèmes mentionnés au I
produisent leurs effets en droit et sont opposables aux tiers, y compris si elles ont été introduites avant
l'expiration du jour ouvrable où est rendu un jugement d'ouverture de sauvegarde, de redressement ou de
liquidation judiciaires ou une procédure d'un Etat membre ou d'un pays tiers ayant un effet comparable à
celui de ces procédures à l'encontre d'un participant direct ou indirect et ce nonobstant toute disposition
législative contraire et toute mention contraire de ce jugement. Le jour ouvrable est défini, nonobstant les
dispositions de l'article L. 133-4, par les règles de fonctionnement du système. Cessent de produire leurs
effets en droit et d'être opposables aux tiers les instructions qui ne sont pas devenues irrévocables au moment
où le jugement est notifié au gestionnaire du système ou au moment où celui-ci en est informé par l'Autorité
de contrôle prudentiel et de résolution dans des conditions fixées par décret en Conseil d'Etat.
Le moment et les modalités selon lesquels une instruction est considérée comme introduite dans un système
sont définis par les règles de fonctionnement de ce système, qui doivent également définir le moment et les
modalités selon lesquels une instruction est considérée comme irrévocable dans le système.
Dans le cas de systèmes liés par un accord d'interopérabilité, chaque système détermine dans ses propres
règles le moment de l'introduction dans son système et le moment de l'irrévocabilité afin de coordonner les
règles de tous les systèmes interopérables concernés. Sauf disposition contraire expresse des règles de
l'ensemble des systèmes liés par des contrats d'interopérabilité, les règles relatives au moment de
l'introduction et celles relatives au moment de l'irrévocabilité propres à un système ne sont affectées par
aucune règle des autres systèmes avec lesquels il est interopérable.
Lorsqu'un gestionnaire d'un système a fourni une garantie à un autre gestionnaire de système dans le cadre
d'un accord d'interopérabilité entre les deux systèmes, les droits de celui qui a constitué la garantie ne sont
pas affectés par l'ouverture d'une procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaires à
l'encontre du gestionnaire de système qui a reçu la garantie.
V. – Aucun jugement ni aucune décision émanant d'un Etat tiers et rendu contrairement aux III ou IV, en ce
qui concerne un système mentionné au 1° du I, ne peut obtenir reconnaissance ni recevoir exécution en France
pour sa partie contraire aux III ou IV.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre III LES SERVICES, Titre III SYSTÈMES DE
PAIEMENT ET SYSTÈMES DE RÈGLEMENT ET DE LIVRAISON D’INSTRUMENTS
FINANCIERS, article L. 330-1 Voir également la rubrique SYSTÈME au sens de la directive 98/26/
SYSTÈME MULTILATÉRAL :
Un système ou un dispositif au sein duquel de multiples intérêts acheteurs et vendeurs exprimés par des tiers
pour des instruments financiers peuvent interagir;
DIRECTIVE MIF 2 2014/65 (article 4, paragraphe 1, point 19)
Un système multilatéral de négociation est un système multilatéral qui assure la rencontre, en son sein et
selon des règles non discrétionnaires, de multiples intérêts acheteurs et vendeurs exprimés par des tiers pour
des instruments financiers, de manière à conclure des transactions sur ces instruments. Il fonctionne
conformément aux dispositions du présent chapitre.
Le système compte au moins trois membres ou utilisateurs significativement actifs, chacun d'eux ayant la
possibilité d'interagir avec tous les autres en matière de formation des prix. (...)
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre IV Les marchés, Titre II Les plates-formes de
négociation, Chapitre IV Systèmes multilatéraux de négociation, (article L424-1)
Un système multilatéral de négociation au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 15), de la directive 2004/39
MIF 1 (suite à l’abrogation de cette directive, l’article 4, paragraphe 1, point 22) correspondant de la directive
2014/65/MIF2).
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 87)
Un système organisé de négociation est un système multilatéral qui assure la rencontre en son sein et à la
discrétion du gestionnaire de multiples intérêts acheteurs et vendeurs exprimés par des tiers de manière à
conclure des transactions sur :
1° Des titres financiers mentionnés au 2 du II de l'article L. 211-1 ;
2° Des produits financiers structurés au sens du règlement (UE) n° 600/2014 du Parlement européen
et du Conseil du 15 mai 2014 concernant les marchés d'instruments financiers ;
3° Des unités mentionnées à l'article L. 229-7 du code de l'environnement ;
4° Des instruments dérivés au sens de l'article 2, paragraphe 1, 29 du règlement (UE) n° 600/2014 du
Parlement européen et du Conseil du 15 mai 2014 concernant les marchés d'instruments financiers
;
5° Des produits énergétiques de gros, au sens du 4 de l'article 2 du règlement (UE) n° 1227/2011 du
Parlement européen et du Conseil, qui doivent être réglés par livraison physique.
Il fonctionne conformément aux dispositions du présent chapitre.
Le système compte au moins trois clients ou utilisateurs significativement actifs, chacun d'eux ayant la
possibilité d'interagir avec tous les autres en matière de formation des prix. (...)
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre IV Les marchés, Titre II Les plates-formes de
négociation, Chapitre V Systèmes organisés de négociation, Section 1 Définition; agrément ou
autorisation du gestionnaire, (article L425-1
CORE (COmpensation REtail) (FR) est le système de paiement de détail français conçu, développé et géré
par la société STET, dont le capital est détenu par cinq grandes banques françaises (BNP Paribas, BPCE,
Crédit Agricole, Banque Fédérative du Crédit Mutuel et Société Générale). De janvier à octobre 2008, il a
progressivement remplacé le Système Interbancaire de Télécompensation (SIT) en intégrant, par vague de
migration, les moyens de paiement domestiques (format MINOS) aux côtés des virements SEPA Credit
Transfer dits SCT.
SEPA(EU), également opéré par la société STET, est le système de paiement de détail français à ambition
pan-européenne. Lancé le 21 novembre 2016, SEPA(EU) traite les opérations de prélèvements SEPA Direct
Debit dit SDD (qui ont migré depuis CORE(FR)), ainsi que les opérations de paiements instantanées.
CORE(FR) et SEPA(EU) (pour ses opérations SDD) reposent sur une infrastructure fonctionnant sur la base
d’une compensation multilatérale, avec un règlement différé intervenant une fois par jour en monnaie banque
centrale sur les comptes des participants ouverts dans le système TARGET2.
Le système est notifié à la Commission européenne et bénéficie, dès lors, des dispositions protectrices de la
directive finalité : les opérations présentées par les banques deviennent irrévocables, une fois introduites dans
le système. Ceci signifie que les opérations introduites par un participant ne peuvent plus être remises en
cause, y compris en cas déclaration de faillite.
CORE(FR) a été désigné comme système de paiement d’importance systémique par le Conseil des
gouverneurs du SEBC le 11 août 2014. À ce titre, il doit répondre à l’ensemble des dispositions du règlement
UE n°795/2014 de la Banque centrale européenne concernant les exigences de surveillance applicables aux
systèmes de paiement d’importance systémique.
SITE INTERNET DE LA BANQUE DE FRANCE Stabilité financière > Infrastructures de marché et
systèmes de paiement > Infrastructures des marchés financiers
SYSTÈMES INTEROPÉRABLES :
Deux systèmes ou plus dont les opérateurs ont conclu entre eux un accord qui implique l’exécution d’ordres
de transfert entre systèmes;
DIRECTIVE FINALITÉ 98/26, (article 2, point o)
a) la fourniture de services de conseil et autres services ne faisant pas partie des activités
d'investissement de l'entreprise, y compris la fourniture de conseils juridiques à l'entreprise, la
b) l'achat de prestations normalisées, y compris des services fournissant des informations de marché ou
des flux de données sur les prix («price feeds»).
DIRECTIVE 2006/73 PORTANT MESURES D'EXÉCUTION DE LA DIRECTIVE 2004/39 MIF1
(SUITE À L’ABROGATION DE CETTE DIRECTIVE, LA DIRECTIVE 2014/65/MIF2) EN CE QUI
CONCERNE LES EXIGENCES ORGANISATIONNELLES ET LES CONDITIONS D'EXERCICE
APPLICABLES AUX ENTREPRISES D'INVESTISSEMENT ET LA DÉFINITION DE CERTAINS
TERMES AUX FINS DE LADITE DIRECTIVE, article 13 “Définition des tâches opérationnelles
essentielles et importantes”
TARGET 2 :
TARGET2 est le système de paiement à règlement brut en temps réel (RBTR ou RTGS) en euro, développé
et géré par l’Eurosystème. Il est entré en production en novembre 2007 et fait suite à TARGET, la première
génération de système de montant élevé de l'Eurosystème.
TARGET2 ne traite que les paiements en euros. Il n’y a pas de valeur minimale ou maximale pour les
paiements. La majorité des paiements réglés dans la plateforme TARGET2 sont liés à la politique monétaire
ou au marché interbancaire, ainsi qu'au déversement des soldes résultant des activités des systèmes de titres
en euros et des systèmes de paiement nets en euros. Le règlement de la partie en euros des opérations de
change mettant en jeu l'Eurosystème sont également traités dans TARGET2.
Comme TARGET2 est un système de paiement brut en temps réel, le règlement des opérations intervient de
manière continue, transaction par transaction, sans compensation. Les règlements sont effectués en monnaie
de banque centrale. Ils sont irrévocables et inconditionnels, de sorte que la finalité des paiements est assurée
de façon continue tout au long de la journée.
Les composantes nationales de TARGET2 étant notifiées dans le cadre de la directive européenne sur le
caractère définitif du réglement, les opérations émises par un participant et imputées ne peuvent pas être
remises en cause, même en cas de faillite d'un participant, jusqu'à la fin de la journée pendant laquelle la
faillite a été prononcée.
(...)
Techniquement, TARGET2 repose sur une plateforme unique partagée entre les différentes banques centrales
participantes. Juridiquement, chaque composante nationale de TARGET2 constitue un système spécifique
mais fonctionne dans un cadre harmonisé sur les plans juridique, organisationnel et tarifaire. Ainsi, tous les
paiements sont tarifés au même prix, qu’ils soient domestiques ou transfrontière.
Les relations entre les Banques centrales nationales et les participants à TARGET2 faisant partie de leur
communauté bancaire demeurent décentralisées. Pour régler leurs opérations dans TARGET2, de façon
directe, les établissements bancaires doivent ouvrir un ou des comptes TARGET2 sur les livres de leur Banque
centrale(...).
Les systèmes exogènes sont les autres infrastructures de marché (CSD, SSS (Securities settlement systems),
CCP, systèmes de paiement en monnaie commerciale) qui règlent leurs positions espèces dans Target2, une
ou plusieurs fois dans la journée. Les systèmes exogènes sont eux aussi rattachés à une Banque centrale.
Les participants peuvent accéder à TARGET2 via Swift ou via internet (en U2A seulement).
SITE INTERNET DE LA BANQUE DE FRANCE Stabilité financière > Infrastructures de marché et
systèmes de paiement
(...)
Le marché des paiements est actuellement marqué par 3 grandes tendances (« 3D ») : Disponibilité, marquée
par l’« Économie de l’instantané », qui se traduit par un besoin de moyens de paiement adaptés aux nouveaux
modes de consommation (Anytime Anywhere) ; Dématérialisation, avec l’essor du numérique qui concerne
particulièrement les échanges commerciaux ou les services ; Dissémination, avec l’apparition de nombreux
acteurs sur le marché (PSP*, GAFA**, Fintechs, etc.) qui font courir un risque de fragmentation de ce
marché. Le paiement instantané s’inscrit dans cette nouvelle dynamique pour mieux correspondre aux
besoins des utilisateurs, en offrant des services disponibles en continu, à l’échelle du continent, pour payer
en moins de 10 secondes. L’industrie bancaire dans son ensemble a bien pris en compte cette évolution des
comportements et propose déjà des solutions, tant du côté des opérateurs de systèmes de paiement que des
offres de marché comme le service de paiement de personne à personne. Elles sont essentiellement
domestiques à ce stade, dès lors que la demande est d’abord domestique. Pour autant, ce nouveau moyen de
paiement doit s’inscrire à l’échelle européenne dans un schéma harmonisé et concurrentiel. Les paiements
instantanés transfrontières contribuent, avec TIPS, à compléter les services développés à l’échelle nationale,
afin d’assurer une accessibilité européenne, à l’image des moyens de paiement SEPA.
*Prestataire de services de paiement : il s’agit d’entreprises agréées pour offrir des services de paiement (établissements de crédit,
les établissements de monnaie électronique, les établissements de paiement).
TAUX DE CONVERSION :
Le facteur déterminant le nombre d’actions ou d’autres titres de propriété obtenu en convertissant un élément
de passif d’une catégorie donnée, exprimé pour un seul instrument de la catégorie en question ou pour une
unité de valeur donnée d’une créance;
DIRECTIVE 2014/59/ RELATIVE AU REDRESSEMENT ET À LA RÉSOLUTION DES EC ET DES
EI, (article 2, paragraphe 1, point 75)
TAUX DE DÉFAUT À UN AN :
Le rapport entre le nombre de défauts qui se sont produits au cours d'une période commençant un an avant
une date T et le nombre de débiteurs classés dans cet échelon ou catégorie un an avant cette date;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 CONCERNANT LES EXIGENCES PRUDENTIELLES, (article 4,
paragraphe 1, point 78)
TAXONOMY COMPASS
Voir RÈGLEMENT TAXONOMIE (TAXONOMY REGULATION)
a) une infrastructure destinée à minimiser les latences informatiques et les autres types de latence, y compris
au moins un des systèmes suivants de placement des ordres algorithmiques: colocalisation, hébergement
de proximité ou accès électronique direct à grande vitesse;
b) la détermination par le système de l’engagement, la création, l’acheminement ou l’exécution d’un ordre
sans intervention humaine pour des transactions ou des ordres individuels; et
c) un débit intrajournalier élevé de messages (high message intraday rates) qui constituent des ordres, des
cotations ou des annulations;
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 393
DIRECTIVE MIF 2 - 2014/65 (article 4, paragraphe 1, point 40)
Voir le complément apporté par le règlement délégué 2017/565 de la commission complétant la
DIRECTIVE MIF 2 - 2014/65 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les exigences
organisationnelles et les conditions d'exercice applicables aux entreprises d'investissement et la
définition de certains termes ( organisational requirements and operating conditions for investment
firms and defined terms) aux fins de ladite directive, dans son article 19 « Technique de trading
algorithmique à haute fréquence » [Article 4, paragraphe 1, point 40 de la DIRECTIVE MIF 2 -
2014/65] non reproduit ici.
Recommandation
Pour les OPCVM mettant en œuvre une gestion de type assurance de portefeuille (gestion coussin), l'AMF
recommande :
- de mettre en avant dans l'objectif de gestion la logique de participation à la performance d'une poche d'actifs
risqués et d'une poche d'actifs non risqués ;
- de ne pas afficher d'objectif de gestion chiffré. En effet, à la différence des stratégies d’investissement
classiques qui subissent les baisses des marchés mais conservent généralement un potentiel de rebond en cas
de reprise de ces derniers, les stratégies d’investissement de type assurance de portefeuille peuvent amener
l'OPCVM à se monétariser, c'est à dire à adopter une gestion prudente jusqu'à son échéance pour honorer son
objectif de préservation du capital. Dans une telle situation, l'OPCVM renonce à participer à une reprise
éventuelle des marchés. Ceci induit une dispersion très particulière et non gaussienne des rendements de ces
stratégies et rend non pertinent l'affichage d'un objectif de performance fondé sur la performance moyenne
historique de la stratégie.
Certains OPCVM mettant en œuvre une gestion de type assurance de portefeuille (gestion coussin) utilisent
des stratégies d'investissement leur permettant de conserver en toutes circonstances une exposition minimale
à la poche d'actifs risqués et d'éviter ainsi une monétarisation totale. Dans les faits, en cas de forte baisse des
actifs risqués, cette exposition résiduelle est très faible car « l'exposition minimale » mise en avant est
généralement compensée par une option de vente sur les actifs risqués.
Recommandation
Dans une telle situation, l'AMF recommande d'éviter les formulations laissant entendre que la stratégie
d'investissement permet d'échapper au risque de monétarisation, compte tenu du niveau résiduel très faible
d'exposition aux actifs risqués en cas de forte baisse de ces derniers.
SITE INTERNET AMF, POSITION RECOMMANDATION AMF DOC 2011-05, Guide des
documents réglementaires des OPC, pp 9-10, créé le 18 février 2011 et modifié le 17 juillet 2020.
On peut consulter également le Guide de l’AMF pour la rédaction des communications publicitaires et la
commercialisation des placements collectifs et des sofica, le paragraphe 8 Commercialisation de fonds
mettant en œuvre des stratégies de type « gestion coussin » (gestion appartenant aux techniques d’« assurance
de portefeuille »), comprenant le 8.1. Placements collectifs mettant en œuvre des stratégies de type « gestion
coussin » ou assimilées avec protections ou garanties à l’échéance ou permanentes, et le 8.2. Placements
TENEURS DE COMPTE-CONSERVATEURS :
Voir : TENUE DE COMPTE-CONSERVATION
TENUE DE COMPTE-CONSERVATION :
Seuls peuvent exercer les activités de tenue de compte-conservation d'instruments financiers :
1° Les personnes morales au titre des instruments financiers qu'elles émettent par offre au public ;
2° Les établissements de crédit établis en France ;
3° Les entreprises d'investissement établies en France ;
4° Les personnes morales dont les membres ou associés sont indéfiniment et solidairement
responsables des dettes et engagements, à condition que ces membres ou associés soient des
établissements ou entreprises mentionnées aux 2° et 3° habilités en vue de l'administration ou de la
conservation d'instruments financiers ;
5° Les personnes morales établies en France ayant pour objet principal ou unique l'activité de
conservation ou d'administration d'instruments financiers, ainsi que celles ayant pour objet exclusif
d'administrer une ou plusieurs institutions de retraite professionnelle collective ;
6° Les institutions mentionnées à l'article L. 518-1;
7° Dans des conditions fixées par le règlement général de l'Autorité des marchés financiers, les
établissements de crédit, les entreprises d'investissement et les personnes morales ayant pour objet
principal ou unique l'activité de conservation ou d'administration d'instruments financiers qui ne
sont pas établis en France.
Les personnes mentionnées au 1° sont soumises, pour leur activité d'administration ou de conservation
d'instruments financiers, au pouvoir de contrôle et de sanction de l'Autorité des marchés financiers. Les
personnes mentionnées aux 2° à 5° sont soumises, pour leur activité d'administration ou de conservation
d'instruments financiers, aux obligations législatives et réglementaires et aux règles de contrôle et de sanction
fixées par le présent code pour les prestataires de services d'investissement. Les personnes mentionnées aux
2° et 3° font l'objet, pour leur activité d'administration ou de conservation d'instruments financiers, d'une
habilitation délivrée dans le cadre de leur agrément. Les personnes mentionnées au 5° sont soumises aux
règles d'agrément fixées par le présent code pour les entreprises d'investissement.
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 395
Les personnes mentionnées au 7° doivent être soumises dans leur État d'origine à des règles d'exercice de
l'activité de conservation ou d'administration d'instruments financiers et de contrôle équivalentes à celles en
vigueur en France. L'Autorité des marchés financiers exerce à l'égard de ces personnes les pouvoirs de
contrôle et de sanction prévus par le présent code pour les prestataires de services d'investissement, en tenant
compte de la surveillance exercée par les autorités compétentes de chaque État.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre V Les prestataires de services, Titre IV Autres
prestataires de services, Chapitre II Les intermédiaires et les personnes habilités en vue de
l'administration ou de la conservation d'instruments financiers, (article L542-1)
L'activité de tenue de compte-conservation consiste :
À inscrire dans un compte-titres les titres financiers au nom de leur titulaire, c'est-à-dire à reconnaître au
titulaire ses droits sur lesdits titres financiers. S'agissant des titres financiers nominatifs, en application de
l'article R. 211-4 du code monétaire et financier, un propriétaire de titres financiers nominatifs peut charger
un intermédiaire de tenir son compte-titres ouvert chez l'émetteur. En ce cas, les inscriptions figurant sur ce
compte-titres figurent également dans un compte d'administration tenu au nom de ce propriétaire par cet
intermédiaire. Les titres revêtent alors la forme dite "nominatif administré" ;
À conserver les avoirs correspondants. Pour la conservation des avoirs correspondant aux titres financiers
mentionnés au I de l'article 322-2, l'intermédiaire teneur de compte-conservateur mentionné aux 2° à 7° de
l'article L. 542-1 du code monétaire et financier :
- Ouvre un ou plusieurs comptes auprès du dépositaire central, ou ouvre un ou plusieurs comptes
auprès d'un autre teneur de compte-conservateur ou d'une entité étrangère ayant un statut équivalent;
- Ouvre un ou plusieurs comptes auprès de l'émetteur ou de la personne agissant pour le compte de ce
dernier, si les titres financiers sont des parts ou actions d'un placement collectif non admises aux
opérations du dépositaire central.
À traiter les événements intervenant dans la vie des titres financiers conservés.
RÈGLEMENT GÉNÉRAL DE L’AMF, Livre III Prestataires, Titre II Autres prestataires, Chapitre
Ier Teneurs de compte-conservateurs, Section unique Dispositions relatives à la tenue de compte-
conservation - Cahier des charges du teneur de compte-conservateur, Sous-section 1 Champ
d’application du cahier des charges et définition de l’activité de tenue de compte-conservation,
Paragraphe 2 Définition de l’activité de tenue de compte conservation, (article 322-3)
1. Effectuer de façon justifiée et traçable les enregistrements du nombre de titres correspondant à la création
ou à la radiation des parts ou des actions, consécutifs à la centralisation des ordres de souscription et de
rachat, et déterminer en conséquence le nombre de titres composant le capital du fonds d'investissement
à vocation générale ; le teneur de compte émetteur s'assure qu'un enregistrement correspondant, en
comptabilité espèces, a bien été effectué à l'actif du fonds d'investissement à vocation générale ;
2. Identifier les titulaires de parts ou d'actions revêtant la forme nominative et comptabiliser, pour chaque
titulaire, le nombre de parts ou actions détenues. Quand le fonds d'investissement à vocation générale
n'est pas admis aux opérations du dépositaire central, l'entité en charge de la tenue de compte émission
enregistre également, le cas échéant, le nombre de parts ou d'actions détenues sous la forme au porteur
auprès des teneurs de compte conservateurs directement identifiés dans le compte émission ;
4. S'assurer que le nombre total de parts ou d'actions émises, à une date donnée, correspond au nombre de
parts ou actions en circulation à la même date, revêtant la forme nominative et, le cas échéant, au porteur.
5. Organiser le paiement des coupons et des dividendes et organiser le traitement des opérations sur parts
ou actions du fonds d'investissement à vocation générale.
RÈGLEMENT GÉNÉRAL AMF, Livre IV Produits d'épargne collective, Titre II FIA, Chapitre II
Fonds ouverts à des investisseurs non professionnels, Section 1 Fonds d'investissement à vocation
générale, Sous-section 3 Règles de fonctionnement, Paragraphe 3 Tenue du passif (article 422-48)
1. Effectuer de façon justifiée et traçable les enregistrements du nombre de titres correspondant à la création
ou à la radiation des parts ou des actions, consécutifs à la centralisation des ordres de souscription et de
rachat, et déterminer en conséquence le nombre de titres composant le capital de l'OPCVM ; le teneur de
compte émetteur s'assure qu'un enregistrement correspondant, en comptabilité espèces, a bien été
effectué à l'actif de l'OPCVM ;
2. Identifier les titulaires de parts ou d'actions revêtant la forme nominative et comptabiliser, pour chaque
titulaire, le nombre de parts ou actions détenues. Quand l'OPCVM n'est pas admis aux opérations du
dépositaire central, l'entité en charge de la tenue de compte émission enregistre également, le cas échéant,
le nombre de parts ou d'actions détenues sous la forme au porteur auprès des teneurs de compte
conservateurs directement identifiés dans le compte émission ;
4. S'assurer que le nombre total de parts ou d'actions émises, à une date donnée, correspond au nombre de
parts ou actions en circulation à la même date, revêtant la forme nominative et, le cas échéant, au porteur.
5. Organiser le paiement des coupons et des dividendes et organiser le traitement des opérations sur parts
ou actions de l'OPCVM.
6. Assurer la transmission des informations particulières mentionnées au II (3°) de l'article 322-12, selon le
cas, soit aux porteurs directement, soit à leurs intermédiaires teneurs de compte-conservateurs
directement, par le dépositaire central ou par tout autre moyen
RÈGLEMENT GÉNÉRAL AMF, Livre IV Produits d'épargne collective, Titre I Organismes de
placement collectif en valeurs mobilières, Chapitre unique Organismes de placement collectif en
valeurs mobilières, Section 3 Règles de fonctionnement, Sous-section 4 Tenue du passif, (article 411-
70)
1. de centralisation des ordres de souscription et de rachat de parts ou actions d'OPCVM (resp fonds
d'investissement à vocation générale) ;
TITRE AU PORTEUR :
Voir TITRES FINANCIERS FORME NOMINATIVE / FORME AU PORTEUR
▸ Le TPI a été créé par la loi sur l'Épargne du 17 juin 1987. Il permet aux émetteurs de connaître l'identité
et le nombre de titres détenus par les détenteurs de leurs titres inscrits sous la forme « porteur » chez des
intermédiaires financiers.
▸ Le TPI, créé initialement pour répondre aux besoins des émetteurs d’actions, a été étendu aux obligations
émises après 2014 et aux OPCVM. Pour les actions, l’utilisation du TPI doit être prévue dans les statuts.
▸ Le TPI peut être demandé sur une valeur étrangère admise en euroclear France si la réglementation locale
de l'émetteur autorise une telle pratique
▸ La demande de TPI est adressée par l’émetteur ou son agent à Euroclear France, au plus tard deux jours
avant la date d’arrêté. Elle précise :
▸ le code ISIN du titre
▸ la date d’arrêté choisie
▸ éventuellement le(s) seuil fixés (nombre minimal de titres par détenteur et/ ou par intermédiaire détenteur).
▸ Euroclear France relaie la demande aux intermédiaires financiers qui ont un délai de 6 jours pour répondre.
Les réponses sont ensuite vérifiées et consolidées par Euroclear France qui les adresse à l’émetteur dans un
délai de 3 jours.
▸ Le service TPI fait l’objet d’une tarification Euroclear France vis-à-vis des émetteurs. Elle est composée
d’une partie fixe, et d’une partie variable dépendant du nombre d’intermédiaires ayant répondu ainsi que du
nombre d’investisseurs. Les revenus sont collectés par Euroclear France et font l’objet de rétrocessions vers
les intermédiaires.
SITE INTERNET D’EUROCLEAR Rapport intitulé “Amélioration de la filière TPI” du groupe de
travail Initiative Transparence, animé pour le compte d’Euroclear par le cabinet Ailancy, octobre
2018, pp. 6 et 7
TITRES DE CAPITAL :
Les titres de capital émis par les sociétés par actions comprennent les actions et les autres titres donnant ou
pouvant donner accès au capital ou aux droits de vote.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre II Les produits, Titre Ier Les instruments financiers,
Chapitre II Titres de capital, (article L212-1-A)
1° Les titres financiers ou effets créés matériellement sont dits livrés si, au moment de la mise en
pension, ils sont effectivement et physiquement délivrés au cessionnaire ou à son mandataire ;
s'agissant d'effets à ordre, ils doivent être préalablement endossés conformément à l'article L. 511-
8 du code de commerce ;
2° Les titres financiers ou effets dématérialisés et ceux matériellement créés, conservés chez un
dépositaire central, mais circulant par virement de compte à compte, sont dits livrés s'ils font l'objet,
au moment de la mise en pension, d'une inscription à un compte ouvert au nom du cessionnaire
chez un intermédiaire mentionné à l'article L. 211-3, chez un dépositaire central ou, le cas échéant,
chez l'émetteur.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Partie réglementaire, Livre II Les produits, Titre Ier Les
instruments financiers, Chapitre Ier Définitions et règles générales, Section 2 Les titres financiers,
Sous-section 5 Formes particulières de transmission, Paragraphe 3 Pension, (article D211-15)
Les titres financiers à forme obligatoirement nominative ne peuvent être négociés sur une plate-forme de
négociation qu'après avoir été placés en compte d'administration.
Les titres financiers qui ne revêtent pas la forme obligatoirement nominative ne peuvent être négociés sur
une plate-forme de négociation que sous la forme au porteur.
Toutefois, dès lors qu'ils sont inscrits dans un dispositif d'enregistrement électronique partagé, les parts ou
actions d'organismes de placement collectif et les titres de créance négociables peuvent être négociés sur une
plate-forme de négociation sous forme nominative sans nécessairement avoir été préalablement placés en
compte d'administration.
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Partie réglementaire, Livre II Les produits, Titre Ier Les
instruments financiers, Chapitre Ier Définitions et règles générales, Section 2 Les titres financiers,
Sous-section 2 : inscription des titres financiers, (article R211-5)
5. L’AEMF tient à jour, sur son site internet officiel, une liste de toutes les titrisations que les initiateurs et
les sponsors lui ont notifiées comme satisfaisant aux exigences prévues aux articles 19 à 22 ou aux articles
23 à 26. L’AEMF ajoute immédiatement à cette liste chacune des titrisations faisant l’objet d’une telle
notification et met cette liste à jour lorsque, à la suite d’une décision des autorités compétentes ou d’une
notification de l’initiateur ou du sponsor, une titrisation n’est plus considérée comme une titrisation STS.
Lorsque l’autorité compétente a imposé des sanctions administratives conformément à l’article 32, elle le
notifie immédiatement à l’AEMF. L’AEMF indique immédiatement sur la liste qu’une autorité compétente a
imposé des sanctions administratives en ce qui concerne la titrisation en question.
Une opération par laquelle ou un montage par lequel une entité distincte de l’initiateur ou de l’entreprise
d’assurance ou de réassurance qui a été créée en vue de l’opération ou du montage ou est utilisée aux fins de
cette opération ou de ce montage, émet des instruments de financement destinés à des investisseurs, et:
a) un actif ou un panier d’actifs, ou une partie de celui-ci, est cédé à une entité distincte de l’initiateur qui a
été créée en vue de l’opération ou du montage ou est utilisée aux fins de celle-ci ou de celui-ci, soit par le
transfert, par l’initiateur, de la propriété juridique ou effective des actifs, soit au moyen d’une sous-
participation; et/ou
b) le risque de crédit lié à un actif ou à un panier d’actifs, ou une partie de celui-ci, est transféré, par le recours
à des dérivés de crédit, à des garanties ou à tout mécanisme similaire, aux investisseurs qui acquièrent les
instruments de financement émis par une entité distincte de l’initiateur qui a été créée en vue de l’opération
ou du montage ou est utilisée aux fins de celle-ci ou de celui-ci; et/ou
c) les risques d’assurance sont transférés d’une entreprise d’assurance ou de réassurance à une entité distincte
qui est créée en vue de l’opération ou du montage ou est utilisée aux fins de celle-ci ou de celui-ci, l’entité
finançant entièrement son exposition à ces risques par l’émission d’instruments de financement et les droits
de remboursement des investisseurs dépendant des engagements de réassurance de l’entité;
TITRISATION CLASSIQUE :
Voir TITRISATION (Securitisation) - DÉFINITIONS DU RÈGLEMENT 2017/2402, point 9) de
l’article 2 du règlement 2017/2402
TITRISATION RENOUVELABLE :
Voir TITRISATION (Securitisation) - DÉFINITIONS DU RÈGLEMENT 2017/2402, point 16) de
l’article 2 du règlement 2017/2402
TITRISATION SYNTHÉTIQUE :
Voir TITRISATION (Securitisation) - DÉFINITIONS DU RÈGLEMENT 2017/2402, point 10) de
l’article 2 du règlement 2017/2402
TRACFIN :
Acronyme de Traitement du renseignement et action contre les circuits financiers clandestins
TRACFIN est un Service de renseignement placé sous l'autorité du Ministère de l'Economie, des Finances et
de la Relance. Il concourt au développement d’une économie saine en luttant contre les circuits financiers
clandestins, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Le Service est chargé de recueillir,
analyser et enrichir les déclarations de soupçons que les professionnels assujettis sont tenus, par la loi, de lui
déclarer. TRACFIN n'est pas habilité à recevoir et traiter les informations transmises par des
particuliers.
Depuis le 5 avril 2021, l'organisation métier de TRACFIN a évolué pour se structurer autour de quatre
nouveaux départements métiers et une cellule spécialisée. Cette évolution s'inscrit dans le projet de service
établi pour la période 2021-2023. Celui-ci est présenté ici : TRACFIN 2021-2023, un Service en mouvement
SITE INTERNET DU MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE ET DES FINANCES
https://www.economie.gouv.fr/tracfin/missions-tracfin
TRACKER :
Voir ETF -FONDS NÉGOCIÉ EN BOURSE-, (exchange-traded fund (ETF) ou TRACKER :
TRACKING ERROR
7. RÈGLES DE COMMERCIALISATION RELATIVES AUX OPCVM OU FIA DITS « INDICIELS »
TRANCHE :
Une fraction, établie contractuellement, du risque de crédit associé à une exposition ou à un certain nombre
d'expositions, une position détenue dans cette fraction comportant un risque de perte de crédit supérieur ou
inférieur à celui qu'implique une position de même montant détenue dans toute autre fraction, sans tenir
compte de la protection de crédit directement offerte par des tiers aux détenteurs de positions dans la fraction
considérée ou d'autres fractions;
RÈGLEMENT (UE) NO 575/2013 concernant les exigences prudentielles applicables aux
établissements de crédit et aux entreprises d'investissement et modifiant le règlement (UE) no
648/2012, (article 4, paragraphe 1, point 67)
TRANSACTION PERSONNELLE :
Aux fins des articles 12 et 25, on entend par transaction personnelle une opération réalisée par une personne
concernée ou en son nom, lorsqu’au moins une des conditions suivantes est remplie:
a) Cette personne concernée agit en dehors du cadre des activités qui lui incombent en sa qualité de personne
concernée;
b) L’opération est réalisée pour le compte de l'une ou l'autre des personnes suivantes:
i) la personne concernée;
ii) une personne avec laquelle elle a des liens familiaux ou des liens étroits;
TRANSACTIONS INTRAGROUPE :
Toutes les transactions dans lesquelles une entité réglementée appartenant à un conglomérat financier recourt
directement ou indirectement à d’autres entreprises du même groupe, ou à toute personne physique ou morale
liée aux entreprises de ce groupe par des liens étroits pour l’exécution d’une obligation, contractuelle ou non,
et à titre onéreux ou non;
DIRECTIVE 2002/87 RELATIVE À LA SURVEILLANCE COMPLÉMENTAIRE DES EC, EA, EI
APPARTENANT À UN CONGLOMÉRAT FINANCIER, (article 2, point 18)
Pour l'application de la surveillance complémentaire prévue au chapitre III du titre III du livre VI, on entend
par transactions intragroupe toutes les transactions dans lesquelles une entité réglementée appartenant à un
conglomérat financier recourt directement ou indirectement à d'autres entreprises du même groupe ou à toute
personne physique ou morale liée aux entreprises de ce groupe par des liens étroits pour l'exécution d'une
obligation, contractuelle ou non, et à titre onéreux ou non ;
CODE MONÉTAIRE ET FINANCIER, Livre V les prestataires de services, Titre 1er Les prestataires
de services bancaires, Chapitre VII Compagnies financières holding, entreprises mères de société de
financement, compagnies financières holding mixtes, conglomérats financiers, compagnies holding
mixtes et entreprises mères mixtes de société de financement, Section 1 Définitions, (article L517-2,
11°)
TYPE D'ORDRE :
Aux fins des dispositions relatives aux obligations de compte-rendu aux clients, toute référence au type de
l'ordre doit être interprétée comme se référant à sa qualité d'ordre à cours limité, d'ordre au prix du marché
ou d'ordre de quelque autre type spécifique.
Précision apportée par la DIRECTIVE MIF 2 - 2014/65 dans son considérant 97
a) les actions (shares) de sociétés et autres titres équivalents à des actions de sociétés, de sociétés de
type partnership ou d’autres entités, ainsi que les certificats représentatifs d’actions;
b) les obligations (bonds) et autres titres de créance, y compris les certificats représentatifs de tels titres;
c) toute autre valeur (other securities) donnant le droit d’acquérir ou de vendre de telles valeurs
mobilières ou donnant lieu à un règlement en espèces, fixé par référence à des valeurs mobilières, à
une monnaie, à un taux d’intérêt ou rendement, à des matières premières ou à d’autres indices ou
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 411
mesures;
‘Transferable securities’ means those classes of securities which are negotiable on the capital market, with
the exception of instruments of payment, such as:
a) shares in companies and other securities equivalent to shares in companies, partnerships or other
entities, and depositary receipts in respect of shares;
b) bonds or other forms of securitised debt, including depositary receipts in respect of such securities;
c) any other securities giving the right to acquire or sell any such transferable securities or giving rise
to a cash settlement determined by reference to transferable securities, currencies, interest rates or
yields, commodities or other indices or measures;
DIRECTIVE MIF 2 2014/65 (article 4, paragraphe 1, point 44)
Des valeurs mobilières au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 44), de la directive 2014/65/MIF2;
RÈGLEMENT 600/2014 MIFIR, (article 2, paragraphe 1, point 24)
Les valeurs mobilières au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 44), de la directive 2014/65/UE;
RÈGLEMENT UE 909/2014 DCT, (article 2, paragraphe 1, point 35)
i) les actions (shares in companies) et autres valeurs assimilables à des actions (shares in companies)
(«actions»),
ii) les obligations et les autres titres de créance («obligations») (bonds and other forms of securitised
debt (debt securities)),
iii) toutes les autres valeurs négociables (negotiable securities) donnant le droit d’acquérir de telles
valeurs mobilières (transferable securities) par voie de souscription ou d’échange;
Aux fins de ce point, ne constituent pas des valeurs mobilières les techniques et instruments visés à l’article
51 (instruments dérivés, instruments du marché monétaire)
DIRECTIVE 2009/65 OPCVM, article 2, paragraphe 1, point n)
VÉHICULE DE TITRISATION :
Un organisme qui est constitué conformément au droit national ou de l’Union, en vertu:
i) du droit des obligations, comme un fonds commun géré par des sociétés de gestion;
ii) du droit fiduciaire;
iii) du droit des sociétés, comme une société anonyme ou une société à responsabilité limitée; ou
iv) de tout autre mécanisme similaire
et dont l’activité principale remplit les deux critères suivants:
a) l’organisme a l’intention d’effectuer, ou effectue, une ou plusieurs opérations de titrisation et sa structure
vise à isoler l’obligation de paiement de l’organisme de celles de l’initiateur ou de l’entreprise d’assurance
ou de réassurance; et
b) l’organisme émet, ou a l’intention d’émettre, des titres de créance, d’autres instruments de dette, des titres
de fonds de titrisation et/ou des produits financiers dérivés (ci-après les «instruments de financement») et/ou
AFTI - I - LEXIQUE DES TERMES JURIDIQUES - MAI 2022 - 412
il est, ou est susceptible d’être, juridiquement ou économiquement propriétaire des actifs sous-jacents à
l’émission des instruments de financement qui font l’objet d’une offre publique de vente ou qui sont vendus
dans le cadre de placements privés.
Cette définition n’inclut pas:
a) les institutions financières monétaires (IFM) répondant à la définition de l’article 1er du règlement (UE)
no 1071/2013 (BCE/2013/33);
b) les fonds d’investissement répondant à la définition de l’article 1er du règlement (UE) no 1073/2013 de la
Banque Centrale européenne du 18 octobre 2013 relatif aux statistiques sur les actifs et les passifs des fonds
d’investissement (BCE/2013/38) ( 5 );
c) les entreprises d’assurance et de réassurance répondant à la définition de l’article 13 de la directive
2009/138/CE du Parlement européen et du Conseil du 25 novembre 2009 sur l’accès aux activités de
l’assurance et de la réassurance et leur exercice (solvabilité II) ( 6 );
d) les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs qui gèrent ou commercialisent des fonds
d’investissement alternatifs, tels que définis à l’article 4, paragraphe 1, de la directive 2011/61/UE du
Parlement européen et du Conseil du 8 juin 2011 sur les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs
( 7 ) qui entrent dans le champ d’application de la directive 2011/61/UE en vertu de l’article 2 de celle-ci.
RÈGLEMENT (UE) n° 1075/2013 de la Banque centrale européenne du 18 octobre 2013 relatif aux
statistiques sur les actifs et les passifs des véhicules de titrisation (refonte) (BCE/2013/40), article 1er
Définitions, point 1
i) une vente par l’une ou l’autre des parties dans le cadre d’un accord de mise en pension par lequel l’une
des parties accepte de vendre à l’autre une valeur mobilière à un prix déterminé, cette dernière partie
s’engageant à la revendre à une date ultérieure à un autre prix déterminé;
ii) un transfert de valeurs mobilières dans le cadre d’un contrat de prêt de valeurs mobilières; ou
iii) la conclusion d’un contrat à terme standardisé (futures) ou d’un autre contrat d’instruments dérivés par
lequel il est convenu de vendre des valeurs mobilières à un prix déterminé à une date future;
RÈGLEMENT 236/2012 VENTES À DÉCOUVERT, article 2, paragraphe 1, point b)
La Commission est habilitée à adopter des actes délégués en conformité avec l’article 42 qui précisent
les définitions figurant au paragraphe 1 du présent article, et notamment dans quelles conditions une
personne physique ou morale est considérée comme propriétaire d’un instrument financier aux fins
de la définition de la vente à découvert figurant au paragraphe 1, point b). Voir RÈGLEMENT
DÉLÉGUÉ (UE) No 918/2012 complétant le règlement (UE) no 236/2012 du Parlement européen et du
Conseil sur la vente à découvert et certains aspects des contrats d’échange sur risque de crédit, en ce
qui concerne les définitions, le calcul des positions courtes nettes, les contrats d’échange sur défaut
souverain couverts, les seuils de notification, les seuils de liquidité pour la suspension de restrictions,
les baisses de valeur significatives d’instruments financiers et les événements défavorables, notamment
son article 3 Explicitation de la notion de « propriété » et définition de la vente à découvert.
VOLUME D'ÉCHANGES :
En rapport avec un instrument financier, la somme des montants obtenus en multipliant le nombre d'unités
dudit instrument échangées entre acheteurs et vendeurs sur une période déterminée au titre de chaque
transaction intervenant sur une plate-forme de négociation ou autrement, par le prix unitaire applicable à
chaque transaction;
RÈGLEMENT N° 1287/2006 portant mesures d'exécution de la directive 2004/39 MIF 1 (suite à
l’abrogation de cette directive, la directive 2014/65/MIF2) en ce qui concerne les obligations des
entreprises d'investissement en matière d'enregistrement, le compte rendu des transactions, la
transparence du marché, l'admission des instruments financiers à la négociation et la définition de
termes aux fins de ladite directive, (article 2, point 9)
VOTACCESS :
L’AFTI a fait émerger une solution de la Place qui révolutionne le vote par correspondance des sociétés
cotées et qui permet notamment de: • Faciliter l’accès au vote pour les actionnaires, • Maximiser la sécurité
des processus, • Garantir la fiabilité et l’intégrité du vote, • Renforcer la confidentialité des votes, • Réduire
les délais de transmission, • Maîtriser les coûts supportés par les émetteurs, • Limiter l’empreinte carbone en
rendant numériques toutes les données. Cette solution, aboutissement de l’initiative lancée par l’AFTI, est
opérationnelle pour la campagne des assemblées générales 2012. Elle répond à l’attente des actionnaires, des
sociétés émettrices et des régulateurs, en facilitant l’accès sécurisé au vote par internet tout en répondant aux
conditions fixées par la réglementation française, que les actionnaires soient inscrits au porteur ou au
nominatif. Le décret n° 2011-1473 du 9 novembre 2011 - relatif aux formalités de communication en matière
de droit des sociétés - renforce la pertinence de cette initiative en offrant notamment la possibilité aux sociétés
émettrices de présenter lors de l’AG la feuille de présence sous un format électronique ou numérisé et les
VPC (votes par correspondance) papiers sous un format numérisé (article R. 225-95 alinéa 6 modifié du Code
de commerce). SLIB a été choisi par l’AFTI comme l’opérateur, en charge du développement et de la gestion
de la plate-forme technologique du vote par correspondance. Cette plate-forme a été nommée VOTACCESS.
Le pôle de compétitivité mondial FINANCE INNOVATION a labellisé VOTACCESS en 2011 en soulignant
l’intérêt de ce service et son caractère innovant.
SITE INTERNET DE L’AFTI afti.asso.fr
VULNÉRABILITÉ :
(12) «Vulnérabilité»: une faiblesse, une susceptibilité ou un défaut d’un actif, d’un système, d’un processus
ou d’un contrôle qui peuvent être exploités par une menace;
PROPOSITION DE RÈGLEMENT (DIT RÈGLEMENT DORA) SUR LA RÉSILIENCE
OPÉRATIONNELLE NUMÉRIQUE DU SECTEUR FINANCIER ET MODIFIANT LES
RÈGLEMENTS (CE) 1060/2009, (UE) 648/2012, (UE) 600/2014 ET (UE) 909/2014 DU 24
SEPTEMBRE 2020, Chapitre I Dispositions générales, article 3 Définitions
ZERO-COMMISSION BROKERS :
Voir PAYMENT FOR ORDER FLOW (PFOF)
***
On trouvera ci-après la liste des textes réglementaires cités dans les définitions, assortis chacun d'un
lien hypertexte renvoyant au site où il est consultable. Pour les textes européens, la source utilisée est
le site EUR-Lex, rubrique TEXT. On trouvera dans cette dernière rubrique le texte initial de la
directive ou du règlement et l'indication sur le fait qu'il est encore en vigueur ou ne l'est plus. Pour
obtenir tous les renseignements sur ce texte et son évolution, il convient de cliquer sur la rubrique
DOCUMENT D'INFORMATION qui permet notamment d'obtenir toutes les versions consolidées du
texte en question.
Quatrième directive 78/660/CEE du Conseil, du 25 juillet 1978, fondée sur l'article 54 paragraphe 3 sous
g) du traité et concernant les comptes annuels de certaines formes de sociétés
Septième directive 83/349/CEE du Conseil du 13 juin 1983 fondée sur l'article 54 paragraphe 3 point g)
du traité, concernant les comptes consolidés
Directive 98/26/CE du Parlement européen et du Conseil du 19 mai 1998 concernant le caractère
définitif du règlement dans les systèmes de paiement et de règlement des opérations sur titres (Finalité)
dite SFD d’après son acronyme anglais (Settlement Finality Directive)
Directive 2002/14/CE du Parlement européen et du Conseil du 11 mars 2002 établissant un cadre
général relatif à l'information et la consultation des travailleurs dans la Communauté européenne -
Déclaration conjointe du Parlement européen, du Conseil et de la Commission sur la représentation
des travailleurs
Directive 2002/47/CE du Parlement européen et du Conseil du 6 juin 2002 concernant les contrats de
garantie financière dite FCD d’après son acronyme anglais ( Financial Collateral Directive)
Directive 2002/87/CE du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2002 relative à la
surveillance complémentaire des établissements de crédit, des entreprises d'assurance et des
entreprises d'investissement appartenant à un conglomérat financier, et modifiant les directives
73/239/CEE, 79/267/CEE, 92/49/CEE, 92/96/CEE, 93/6/CEE et 93/22/CEE du Conseil et les directives
98/78/CE et 2000/12/CE du Parlement européen et du Conseil (Solvabilité/ Solvency II)
Directive 2004/39/CE du Parlement européen et du Conseil du 21 avril 2004 concernant les marchés
d'instruments financiers, modifiant les directives 85/611/CEE et 93/6/CEE du Conseil et la
directive 2000/12/CE du Parlement européen et du Conseil et abrogeant la directive 93/22/CEE du
Conseil (MIF 1)
Directive 2004/109/CE du Parlement européen et du Conseil du 15 décembre 2004 sur l'harmonisation
des obligations de transparence concernant l'information sur les émetteurs dont les valeurs mobilières
sont admises à la négociation sur un marché réglementé et modifiant la directive 2001/34/CE
Directive 2006/48/CE du Parlement européen et du Conseil du 14 juin 2006 concernant l'accès à
l'activité des établissements de crédit et son exercice
Directive 2006/49/CE du Parlement européen et du Conseil du 14 juin 2006 sur l'adéquation des fonds
propres des entreprises d'investissement et des établissements de crédit
Directive 2006/73/CE de la Commission du 10 août 2006 portant mesures d'exécution de la directive
2004/39/CE du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les exigences organisationnelles
et les conditions d'exercice applicables aux entreprises d'investissement et la définition de certains
termes aux fins de ladite directive
Directive 2007/36/CE du Parlement européen et du Conseil du 11 juillet 2007 concernant l’exercice de
certains droits des actionnaires de sociétés cotées dite SRD d’après son titre en anglais Directive
2007/36/EC of the European Parliament and of the Council of 11 July 2007 on the exercise of certain
rights of shareholders in listed companies
Directive (UE) 2015/1535 du parlement européen et du conseil du 9 septembre 2015 prévoyant une
procédure d'information dans le domaine des réglementations techniques et des règles relatives aux
services de la société de l'information
Directive (UE) 2015/2366 du parlement européen et du conseil du 25 novembre 2015 concernant les
services de paiement dans le marché intérieur, modifiant les directives 2002/65/CE, 2009/110/CE et
2013/36/UE et le règlement (UE) no 1093/2010, et abrogeant la directive 2007/64/CE
Directive (UE) 2016/1148 du parlement européen et du conseil du 6 juillet 2016 concernant des mesures
destinées à assurer un niveau élevé commun de sécurité des réseaux et des systèmes d'information dans
l'union
Directive (UE) 2016/2341 du Parlement européen et du Conseil du 14 décembre 2016 concernant les
activités et la surveillance des institutions de retraite professionnelle (IRP)
Directive déléguée (UE) 2017/593 de la Commission du 7 avril 2016 complétant la directive 2014/65/UE
du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne la sauvegarde des instruments financiers et
des fonds des clients, les obligations applicables en matière de gouvernance des produits et les règles
régissant l'octroi ou la perception de droits, de commissions ou de tout autre avantage pécuniaire ou
non pécuniaire
Directive (UE) 2017/828 du Parlement européen et du Conseil du 17 mai 2017 modifiant la directive
2007/36/CE en vue de promouvoir l’engagement à long terme des actionnaires dite SRD 2 d’après son
titre en anglais Directive (EU) 2017/828 of the European Parliament and of the Council of 17 May 2017
amending Directive 2007/36/EC as regards the encouragement of long-term shareholder engagement
Directive (UE) 2019/2162 du Parlement Européen et du conseil du 27 novembre 2019 concernant
l’émission d’obligations garanties et la surveillance publique des obligations garanties et modifiant les
directives 2009/65/ce et 2014/59/ue, article 3, point 1)
Directive (UE) 2021/338 du Parlement Européen et du Conseil du 16 février 2021 modifiant la directive
2014/65/UE (ou MIFID) en ce qui concerne les obligations d’information, la gouvernance des produits
et les limites de position, et les directives 2013/36/UE et (UE) 2019/878 en ce qui concerne leur
application aux entreprises d’investissement, afin de soutenir la reprise à la suite de la crise liée à la
COVID-19 dite Quick Fix Directive
Règlement (CE) n° 1606/2002 du Parlement européen et du Conseil du 19 juillet 2002 sur l'application
des normes comptables internationales
Règlement (CE) n o 1287/2006 de la Commission du 10 août 2006 portant mesures d'exécution de la
directive 2004/39/CE (MIF 1) du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les obligations
des entreprises d'investissement en matière d'enregistrement, le compte rendu des transactions, la
transparence du marché, l'admission des instruments financiers à la négociation et la définition de
termes aux fins de ladite directive
Règlement (UE) n ° 583/2010 de la Commission du 1 er juillet 2010 mettant en œuvre la directive
2009/65/CE du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les informations clés pour
l’investisseur et les conditions à remplir lors de la fourniture des informations clés pour l’investisseur
ou du prospectus sur un support durable autre que le papier ou au moyen d’un site web
Règlement (UE) n ° 236/2012 du Parlement européen et du Conseil du 14 mars 2012 sur la vente à
découvert et certains aspects des contrats d’échange sur risque de crédit (Vente à découvert)
Règlement (UE) n ° 648/2012 du Parlement européen et du Conseil du 4 juillet 2012 sur les produits
dérivés de gré à gré, les contreparties centrales et les référentiels centraux dit EMIR : European
Market Infrastructure Regulation
Règlement délégué (UE) n ° 918/2012 de la Commission du 5 juillet 2012 complétant le règlement (UE)
n ° 236/2012 (Vente à découvert) du Parlement européen et du Conseil sur la vente à découvert et
certains aspects des contrats d’échange sur risque de crédit, en ce qui concerne les définitions, le calcul
des positions courtes nettes, les contrats d’échange sur défaut souverain couverts, les seuils de
notification, les seuils de liquidité pour la suspension de restrictions, les baisses de valeur significatives
d’instruments financiers et les événements défavorables
Règlement (UE) n ° 596/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 sur les abus de
marché (règlement relatif aux abus de marché) et abrogeant la directive 2003/6/CE du Parlement
européen et du Conseil et les directives 2003/124/CE, 2003/125/CE et 2004/72/CE de la Commission
Règlement (UE) n ° 600/2014 du Parlement européen et du Conseil du 15 mai 2014 concernant les
marchés d’instruments financiers et modifiant le règlement (UE) n ° 648/2012 dit MIFIR (Markets in
Financial Instruments Regulation)
Règlement (UE) n° 909/2014 du Parlement européen et du Conseil du 23 juillet 2014 concernant
l’amélioration du règlement de titres dans l’Union européenne et les dépositaires centraux de titres, et
modifiant les directives 98/26/CE et 2014/65/UE ainsi que le règlement (UE) n ° 236/2012 dit règlement
DCT (Dépositaires Centraux de titres) ou CSD (Central Securities Depositories)
Règlement (UE) n°1286/2014 du Parlement européen et du Conseil du 26 novembre 2014 sur les
documents d’informations clés relatifs aux produits d’investissement packagés de détail et fondés sur
l’assurance dit PRIIPS d’après son titre anglais Regulation (EU) No 1286/2014 of the European
Parliament and of the Council of 26 November 2014 on key information documents for packaged retail
and insurance-based investment products (PRIIPs)
Règlement (UE) 2015/760 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2015 relatif aux fonds
européens d'investissement à long terme dit ELTIF d’après son titre en anglais Regulation (EU)
2015/760 of the European Parliament and of the Council of 29 April 2015 on European long-term
investment funds
Règlement (UE) 2015/847 du Parlement européen et du Conseil du 20 mai 2015 sur les informations
accompagnant les transferts de fonds et abrogeant le règlement (CE) no 1781/2006, dit Règlement TFR
Règlement (UE) 2015/2365 du Parlement européen et du Conseil du 25 novembre 2015 relatif à la
transparence des opérations de financement sur titres et de la réutilisation et modifiant le règlement
(UE) no 648/2012 dit SFTR d’après son titre en anglais Regulation (EU) 2015/2365 of the European
Parliament and of the Council of 25 November 2015 on transparency of securities financing
transactions and of reuse and amending Regulation (EU) No 648/2012
Règlement (UE) 2016/1011 concernant les indices utilisés comme indices de référence dans le cadre
d’instruments et de contrats financiers ou pour mesurer la performance de fonds d’investissement et
modifiant les directives 2008/48/CE et 2014/17/UE et le règlement (UE) 596/2014, (Titre I, article 3,
point 1)
Règlement délégué (UE) 2016/438 de la Commission du 17 décembre 2015 complétant la directive
2009/65/CE du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les obligations des dépositaires
Règlement délégué (UE) 2017/389 de la Commission du 11 novembre 2016 complétant le règlement (UE)
n° 909/2014 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les paramètres relatifs aux
sanctions pécuniaires en cas de défaut de règlement et aux activités exercées par les DCT dans les États
membres d'accueil
Règlement d'exécution (UE) 2018/1212 de la Commission du 3 septembre 2018 fixant des exigences
minimales pour la mise en œuvre des dispositions de la directive 2007/36/CE du Parlement européen
et du Conseil en ce qui concerne l'identification des actionnaires, la transmission d'informations et la
facilitation de l'exercice des droits des actionnaires (Actionnaires)
Règlement délégué (UE) 2018/1229 de la Commission du 25 mai 2018 complétant le règlement (UE) n°
909/2014 du Parlement européen et du Conseil par des normes techniques de réglementation
concernant la discipline en matière de règlement
Règlement délégué (UE) 2018/1618 de la Commission du 12 juillet 2018 modifiant le règlement délégué
(UE) n° 231/2013 en ce qui concerne les obligations des dépositaires en matière de garde
Règlement délégué (UE) 2018/1619 de la Commission du 12 juillet 2018 modifiant le règlement délégué
(UE) 2016/438 en ce qui concerne les obligations des dépositaires en matière de garde
Règlement (UE) 2019/2033 du Parlement Européen et du Conseil du 27 novembre 2019 concernant les
exigences prudentielles applicables aux entreprises d’investissement et modifiant les règlements (UE)
no 1093/2010, (UE) no 575/2013, (UE) no 600/2014 et (UE) no 806/2014, (article 4 définitions)
Règlement (UE) 2019/2033 du parlement européen et du conseil du 27 novembre 2019 concernant les
exigences prudentielles applicables aux entreprises d’investissement et modifiant les règlements (UE)
no 1093/2010, (UE) no 575/2013, (UE) no 600/2014 et (UE) no 806/2014
Règlement (UE) 2019/2088 du parlement européen et du conseil du 27 novembre 2019 sur la publication
d’informations en matière de durabilité dans le secteur des services financiers dit SFDR (Sustainable
Finance Disclosure Regulation)
Règlement (UE) 2020/852 du parlement européen et du conseil du 18 juin 2020, dit règlement
Taxi(o)nomie, sur l’établissement d’un cadre visant à favoriser les investissements durables et
modifiant le règlement (UE) 2019/2088
Règlement délégué (UE) 2021/2139 de la Commission du 4 juin 2021 complétant le règlement (UE)
2020/852 du Parlement européen et du Conseil par les critères d’examen technique permettant de
déterminer à quelles conditions une activité économique peut être considérée comme contribuant
substantiellement à l’atténuation du changement climatique ou à l’adaptation à celui-ci et si cette
activité économique ne cause de préjudice important à aucun des autres objectifs environnementaux
Règlement délégué (UE) 2021/2178 de la Commission du 6 juillet 2021 complétant le règlement (UE)
2020/852 du Parlement européen et du Conseil par des précisions concernant le contenu et la
présentation des informations que doivent publier les entreprises soumises à l’article 19 bis ou à
l’article 29 bis de la directive 2013/34/UE sur leurs activités économiques durables sur le plan
environnemental, ainsi que la méthode à suivre pour se conformer à cette obligation d’information,
article 1er Définitions
Ordonnance n° 2019-75 du 6 février 2019 relative aux mesures de préparation au retrait du Royaume-Uni
de l'Union européenne en matière de services financiers
Règles de fonctionnement du dépositaire central Euroclear France approuvées par décision du 16 avril 2019
relative à l’agrément de la société Euroclear France SA en tant que dépositaire central de titres et approbation
de ses règles de fonctionnement.
Loi PACTE n° 2019-486 du 22 mai 2019 relative à la croissance et à la transformation des entreprises
Loi 2019-1147 du 8/11/2019 relative à l’énergie et au climat, précisément son article 29, 3° qui modifie
l’article L533-22-1 du code monétaire et financier. Décret n° 2021-663 du 27 mai 2021 d’application de la
loi 2019-1147 qui modifie l’article D 533-16-1 du code monétaire et financier et Assemblée nationale,
rapport d’information déposé en application de l’article 145-7 du règlement par la commission des affaires
économiques sur l’application de la loi n° 2019-1147 du 8 novembre 2019 relative à l’énergie et au climat
Rapport au président de la république relatif à l'ordonnance n° 2021-858 du 30 juin 2021 portant transposition
de la directive (UE) 2019/2162 du Parlement européen et du Conseil du 27 novembre 2019 concernant
l'émission d'obligations garanties et la surveillance publique des obligations garanties
Ordonnance n° 2021-796 du 23 juin 2021 portant transposition de la directive (UE) 2019/2034 du Parlement
européen et du Conseil du 27 novembre 2019 concernant la surveillance prudentielle des entreprises
d'investissement
Loi n° 2021-1308 du 8 octobre 2021 portant diverses dispositions d'adaptation au droit de l'Union européenne
dans le domaine des transports, de l'environnement, de l'économie et des finances dont l’acronyme courant
est DDADUE2
AFTI
ASSURANCE BANQUE ÉPARGNE (ABE) INFO SERVICE
AUTORITÉ DES MARCHÉS FINANCIERS AMF
BANQUE DE FRANCE
BANQUE DE FRANCE, DIRECTION GÉNÉRALE DU TRÉSOR, ACPR
BCE
ECONOMIE.GOUV.FR
COMMISSION EUROPÉENNE
ESMA
EUROCCP
EURONEXT
EUROSIF
FORUM POUR L’INVESTISSEMENT RESPONSABLE FIR
ICMA (INTERNATIONAL CAPITAL MARKET ASSOCIATION)
GAFI - GROUPE D'ACTION FINANCIÈRE
LABEL ISR
MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE
MINISTÈRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE
PARLEMENT EUROPÉEN
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