HARIVONY Ravakiniaina Maherilanja, M2FCFC, 2020-2021
HARIVONY Ravakiniaina Maherilanja, M2FCFC, 2020-2021
HARIVONY Ravakiniaina Maherilanja, M2FCFC, 2020-2021
DIAGNOSTIC FINANCIER :
OUTIL PERTINENT POUR LA BONNE SANTE FINANCIERE
CAS DE AXIAN SUPPORT SERVICES
Présenté par :
Enseignant-Formateur a l’ESSCA
DIAGNOSTIC FINANCIER :
OUTIL PERTINENT POUR LA SANTE FINANCIERE
CAS DE AXIAN SUPPORT SERVICES
Présenté par :
Enseignant-Formateur a l’ESSCA
Avant tout, nous remercions le Seigneur DIEU pour avoir béni chacun de nos pas et de
nos actions. Nous voudrions témoigner notre plus grande reconnaissance et adressons nos vifs
remerciements aux personnes ci-après. Sans leur aide, nous n’aurons pas pu aboutir à la
réalisation du présent ouvrage. Il s’agit particulièrement de :
Frère MAHAREKY Jean Barthélémy, Directeur Général Adjoint de l’ESSCA, qui nous
avoir ouvert les portes de l’ESSCA ;
Tous les enseignants de l'ESSCA pour toutes les connaissances et le savoir qu’ils nous
ont transmis ;
Nos chers parents pour leur acharnement à notre éducation et de nous avoir épaulés
pour chaque étape de notre vie.
i
AVANT-PROPOS
À ces filières, l’ESSCA délivre des certificats et de divers diplômes dont : DTS :
Diplôme de Technicien Supérieur (2ème Année), DLSG : Diplôme de Licence en Sciences de
Gestion (3ème Année), DESM : Diplôme d’Études Supérieures en Management (4ème
Année), DMSG : Diplôme de Master en Sciences de Gestion (5ème Année).
ii
SOMMAIRE
LISTE DES ABREVIATIONS
GLOSSAIRE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
RÉSUMÉ
ABSTRACT
INTRODUCTION
PARTIE I : MATÉRIELS ET MÉTHODES
CHAPITRE 1 : MATÉRIELS
Section 1 : Cadre conceptuel et état de l’art
Section 2 : Justification du choix de l’organisme d’accueil et du choix du thème
Section 3 : Outils de traitement des données
CHAPITRE 2 : MÉTHODES
Section 1 : Méthodes de collecte des données
Section 2 : Méthodes d’analyse des données
Section 3 : Limites de l’étude
Section 4 : Chronogramme d’élaboration du mémoire
PARTIE II : RÉSULTATS
CHAPITRE 3 : ÉTUDE DE L’ÉQUILIBRE FINANCIER
Section 1 : Analyse relative au bilan fonctionnel
Section 2 : Analyse relative au bilan financier
CHAPITRE 4 : AUTOFINANCEMENT À PARTIR DE LA RENTABILITÉ
Section 1 : Analyse des indicateurs liés au compte de résultat
Section 2 : Analyse de l’autofinancement
CHAPITRE 5 : DISPOSITION DE LA TRÉSORERIE ASSURE LA SOLVABILITÉ ET
LA LIQUIDITÉ
Section 1 : Tableaux de flux de trésorerie
Section 2 : Les ratios de solvabilités et les liquidités
PARTIE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
CHAPITRE 6 : DISCUSSIONS
Section 1 : Évaluation de l’équilibre financier
Section 2 : Évaluation de la rentabilité qui assure l’autofinancement
Section 3 : Évaluation de la solvabilité et de la liquidité
Section 1 : Solutions relatives aux faiblesses constatées
Section 2 : Plans d’action
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES ANNEXES
TABLE DES MATIÈRES
iii
LISTE DES ABREVIATIONS
ABREVIATIONS DÉVELOPPEMENTS
AC Actifs Courants
CA Chiffre d’Affaires
ES Emplois Stables
HT Hors Taxes
iv
ABRÉVIATIONS DÉVELOPPEMENTS
RE Rentabilité Economique
RF Rentabilité Financière
RS Ressources Stables
TN Trésorerie Nette
VA Valeur Ajoutée
v
GLOSSAIRE
Bilan : Le bilan établi par une entreprise se définit comme étant « un compte de capital
destiné à mesurer à un moment donné l’état du patrimoine d’une entité. Il fournit les
informations correspondantes à la situation financière, il regroupe les actifs et les passifs.
Compte de résultat : définis comme l’état récapitulatif des charges et des produits
réalisés par l’entité au cours de la période considérée. Par différence, il fait ressortir le résultat
net de la période. Le compte de résultat montre la profitabilité d’une société sur une période
donnée, généralement une année.
Tableau de flux de trésorerie : définis comme un état financier qui met en évidence
les éléments explicatifs de la variation de la trésorerie constatée au début et la fin d’une
période. Il apporte ainsi aux utilisateurs des états financiers une base d’évaluation de la
capacité de l’entreprise à générer de la trésorerie.
Indicateurs financiers : Définie comme des indicateurs d'aide à la décision dont le but
est de générer des rapports détaillés sur l'évolution des facteurs clés de succès suite aux
décisions des dirigeants.
vi
LISTE DES TABLEAUX
MEUNIER -
1 Représentation du bilan fonctionnel 12
ROCHER, 2003
GRANDGUILLO
9 Capacité d’autofinancement 27
T, 2017
vii
12 Chronogramme de réalisation du mémoire Auteur, août 2022 30
viii
Tableau de calcul du besoin en fonds de
25 Auteur, août 2022 44
roulement financier
ix
39 Flux liés aux activités d’investissement Auteur, août 2022 58
x
LISTE DES FIGURES
xi
RÉSUMÉ
La tenue de la comptabilité ainsi que l’élaboration des états financiers ont pour seul objectif la
règlementation fiscale pour certaines entreprises. La non-fiabilité des informations issues des
états financiers met en cause la crédibilité de l’analyse financière inspirant les dirigeants à
prendre des décisions non appropriées à la situation réelle de son entreprise. De ce fait, par le
biais de cet ouvrage, nous tenons à orienter les dirigeants de voir l’importance d’une analyse
financière en étudiant le cas d’une entreprise particulière et de contribuer à l’amélioration de
sa situation financière. En espérons alors que les irrégularités sur l’équilibre financier de
l’entreprise soient détectées et le niveau de rentabilité et de l’activité de l’entreprise assure
son autofinancement. Pour l’obtention de ces résultats attendus, l’étude s’est d’abord portée
dans un cadre théorique. Elle s’est suivie d’un stage qui a permis de confronter la théorie à la
réalité. Enfin, les résultats du diagnostic financier permettront de clarifier la situation de
l’entreprise, d’avoir des perspectives et des recommandations.
ABSTRACT
The keeping of accounts as well as the preparation of financial statements have the sole
objective of tax regulations for certain companies. The unreliability of information from
financial statements calls into question the credibility of the financial analysis inspiring
managers to make decisions that are not appropriate to the real situation of their company.
Therefore, through this book, we want to guide managers to see the importance of financial
analysis by studying the case of a particular company and to contribute to the improvement of
its financial situation. We hope that the irregularities in the financial balance of the company
will be detected and the level of profitability and activity of the company will ensure its self-
financing. To obtain these expected results, the study was first carried out within a theoretical
framework. It was followed by an internship which made it possible to confront theory with
reality. Finally, the results of the financial diagnosis will make it possible to clarify the
situation of the company, to have perspectives and recommendations.
xii
INTRODUCTION
« Ce ne sont ni les plus gros, ni les plus forts qui survivront, mais ceux qui seront capables
de mieux s’adapter que les autres ». Cette théorie est aujourd’hui connue dans le monde des
entreprises (DARWIN, 1859). Cette évolution que subit l'environnement économique place
ces entreprises dans une mauvaise posture. Toutes ces situations devraient interpeller les
décideurs et les amener à focaliser leur attention sur un seul objectif : s'adapter le mieux
possible à un environnement de plus en plus incertain. La concurrence entre les entreprises
devient de plus en plus forte.
Comme l’analyse financière est une discipline qui consiste à analyser les comptes
d’une entreprise. Ainsi, l’analyste financier va étudier, la santé financière de la société, sur la
base de ses bilans et ses comptes de résultat. Pour ce faire, celui-ci se basera sur le compte de
résultat et étudiera l’évolution du chiffre d’affaires, l’évolution de l’excédent brut
d’exploitation ou l’évolution du résultat net. Cela permettra à l’analyste de savoir si la société
a des charges adaptées à son activité, et si elle est bien positionnée sur son marché. L’étude de
la structure financière permet de savoir si l’entreprise est solide. Pour le banquier, c’est aussi
une manière de savoir s’il va prêter de l’argent à l’entreprise. Cette analyse se base sur le
bilan de la société, à travers ses capitaux propres, son endettement (THIBAUT,1993).
Par contre l’analyse financière, ne consiste pas seulement à étudier des comptes, mais
aussi analyser le secteur économique de la santé. On s’attache alors à son positionnement sur
le marché face à la concurrence, ses points forts et ses faiblesses, mais aussi à sa stratégie
pour évoluer sur son secteur (OGIEN,2008). Ce n’est qu’une fois cette étude du secteur
économique et stratégique effectuée que commence l’analyse des chiffres. Il s’agit en réalité
du même schéma que pour l’élaboration d’un business plan. L’analyse financière pertinente
prend connaissance des règles et des méthodes comptables de la société, ainsi que des
éventuels rapports des commissaires aux comptes qui peuvent contenir de précieuses
informations. L’analyse financière va utiliser les données comptables de l’entreprise. La liasse
fiscale comprend, pour chaque exercice comptable le compte de résultat, le bilan ainsi que
l’ensemble des annexes obligatoires. Cette méthode sollicite également différents les tableaux
ainsi que la lecture des ratios qui sont des indicateurs révélateurs de la santé financière
(KHELIFATI,1991).
2
La réalité contradictoire, l’avenir des entreprises ne dépendra pas seulement de
l’aptitude des dirigeants à mieux gérer et à s’adapter à l’évolution économique via l’analyse
financière, et cela est prouver par l’existence de nombreuse entreprise utilisant l’analyse
financière qui se trouve dans des situations très délicates et non performantes (GILLET,2003).
De ce constat qui a permis de formuler la problématique qui est : « Dans quelle mesure
l’analyse de la situation financière est-elle dites outils de performance financière ? » La
problématique est un cheminement à partir d’une thématique générale vers des questions
spécifiques qui constitue un ensemble construit autour des hypothèses, dans ce mémoire les
questions de recherche sont les suivantes : À quel moment peut-on dire qu’une situation
financière est saine ? par quel moyen peut-on atteindre l’équilibre financier ? Quel est le
rapport entre rentabilité, activité et autofinancement ? À quoi consiste le tableau de flux de
trésorerie ?
Après l’étude et l’analyse dudit thème, l’obtention des résultats est envisagée telle que
l’équilibre financier sera déterminé ; l’autofinancement par une rentabilité suffisante sera
démontré ; les fonctions du tableau de flux de trésorerie seront perçues.
Pour mener à bien l’étude, l’élaboration du présent mémoire s’est basée principalement
sur la méthodologie théorique acquise en cours. Ce mémoire est composé de trois grandes
parties qui sont subdivisées en sept chapitres. La première partie repose sur les matériels et
méthodes ou cadre théorique et méthodologique dans lequel procèderons à la présentation du
cadre conceptuel et des théoriques ensuite la présentation du cadre méthodologique tels que :
3
Les matériels composés de l’état de l’art et fondement théorique ; de la justification du
choix du sujet et de l’organisme d’accueil de stage, des outils de traitement qui sont des
logiciels ; puis les méthodes comprenant les méthodes de collecte des données et les méthodes
d’analyse des données ou démarche globale aux hypothèses ; les méthodes d’analyse des
données ou démarche spécifique à chaque hypothèse ; et la première partie du mémoire se
terminera par la présentation des limites de la recherche et du chronogramme des activités.
4
PARTIE I : MATÉRIELS ET MÉTHODES
Cette première partie s’intitulera matériels et méthodes. Comme son titre l’indique, les
principaux éléments qui y seront retrouvés sont les matériels utilisés pour mener à bien
l’étude, mais aussi les méthodes adoptées pour réaliser cette étude. Pour cela, cette partie se
divisera en deux chapitres bien distincts. Le premier chapitre s’intitule matériel, dans lequel il
sera possible de retrouver l’état de l’art ou le cadre conceptuel et les fondements théoriques ;
la justification du choix du thème et de l’organisme d’accueil constituera la deuxième section
du premier chapitre et il sera conclu par la présentation des outils de traitement des données
qui sont des logiciels. Le deuxième chapitre s’intitule méthodes, comme son nom l’indique il
consiste à présenter les méthodes utilisées pour la récolte et le traitement des informations.
Celui-ci refermera les méthodes de collecte des données ou démarche globale aux hypothèses
(revue de littératures, observation, entretien) et les méthodes d’analyse des données ou la
démarche spécifique à chaque hypothèse où il serait impératif de définir la démarche
d’analyse, les variables correspondantes à cette démarche ainsi que les outils d’analyse
(formules). Le chapitre deux méthodes sera conclu par la présentation des limites de la
recherche, et enfin, le chronogramme de réalisation du mémoire.
CHAPITRE 1 : MATÉRIELS
Dans cette section relatera le cadre conceptuel qui est une partie qui reprend les notions
théoriques étudiées à travers les recherches bibliographiques ensuite l’état de l’art qui est le
panorama des savoirs sur le sujet et des modèles et avancées théoriques auparavant réalisées
sur le thème.
6
1.1.2. Rôles de l’analyse financière
Les objectifs de l’analyse financière sont différents suivant ce qu’elle a mené par
l’entreprise elle-même, par l’intermédiaire de services financiers, ou bien par des tiers tels que
les banquiers, les organismes de crédit et les fournisseurs (REFAIT,2013). Nombreux sont les
objectifs de l’analyse financière a savoir : Mesurer la capacité de l’entreprise à créer de la
valeur, à secréter de la richesse ; Dégager les points forts et les points faibles de l’entreprise ;
Analyser l’évolution du chiffre d’affaires, la structure financière, et la trésorerie ; Mesurer la
solvabilité et la liquidité de l’entreprise ; Déterminer les besoins en termes de crédit à court
terme ; Apprécier le risque pour l’entreprise qui implique la mise en place de ces crédits ;
Evaluer l’indépendance financière de l’entreprise, et sa capacité d’endettement dans l’optique
des besoins futurs ; Mesurer la rentabilité de l’entreprise ; Aboutir à une décision argumentée,
et en cohérence avec la stratégie commerciale de l’entreprise ; Comprendre l’économie de
l’entreprise détaillée, c’est-à-dire son positionnement sur le marché ( MELYON, 2005).
7
1.2. Concept de rentabilité
L’objectif de toute entreprise est de réaliser des bénéfices, donc de rentabiliser ses
capitaux propres investis pour assurer son développement et rémunérer de capitaux d’une
part, et d’autre part, il faut que l’entreprise veille sur la détection et la limite des risques qui
sont liés étroitement à son activité économique.
8
1.2.2.3. Rentabilité financière
La performance est un concept qui revient maintes et maintes fois dans les discussions
dans toutes les entreprises depuis de nombreuses années. Dans un marché concurrentiel il est
nécessaire voir obligatoire pour une entreprise d’être performant pour pouvoir rester sur le
marché et être compétitif (HUBBERT,2002). En se référant à la manière dont les personnes
perçoivent une entreprise performante, la performance s’apprécie par le chiffre d’affaires et le
résultat. En d’autres termes, une entreprise, quel que soit son domaine d’activité, ayant un
chiffre d’affaires élevé et un résultat également élevé est performante. Cette définition
s’applique sur le court terme. Mais en allant sur le long terme, et en se référant toujours à la
précédente définition, la performance est la capacité d’une entreprise à faire ressortir sur des
années successives des résultats et chiffres d’affaires conséquents et croissants d’une année à
une autre (KONKUYT,2000).
Selon le plan comptable général 2005, les états financiers sont une représentation
financière structurée de la situation financière et des transactions conduite par l’entité. Les
états financiers que mentionne le plan comptable général 2005 sont les suivants : le bilan, le
compte de résultat, le tableau de flux de trésorerie, le tableau de variation des capitaux propres
et les annexes.
Les états financiers offrent une information fiable, normalisée et cohérente qui permet
de se faire une idée de la santé financière de l’entreprise et de ses perspectives. En d’autres
termes, ses informations financières doivent être : intelligibles, fiables, pertinentes et
comparables. (MISTRAL, 2014). Les documents financiers (ou états financiers) servent à
trois objectifs économiques importants : ils fournissent des informations aux parties prenantes
de l’entreprise sur la situation actuelle de la société ; les documents financiers représentent un
moyen facile, pour fixer les objectifs et d’imposer des restrictions (BODIE,2014).
10
1.4.1. Compte de résultat
Selon le plan comptable général 2005, le bilan comptable est un état récapitulatif des
actifs, des passifs et des capitaux propres de l’entité, à la date de clôture des comptes, c’est-à-
dire un état du patrimoine de l’entreprise à une date donnée. Pour les actifs du bilan
représentent l’ensemble des biens (immobilisations, stocks) et droits (créances) détenus par
l’Établissement et nécessaires à son activité. Les passifs du bilan représentent l’ensemble des
ressources financières dont dispose l’Établissement : fonds propres, ensemble des dettes et
obligations contractées auprès de créanciers extérieurs (institutions financières, fournisseurs).
L’état des flux de trésorerie rend compte de la façon dont l’entreprise dégage et utilise
des liquidités dans le cadre de ses activités d’exploitation, de financement et d’investissement.
En fait, l’information présentée par le tableau de flux de trésorerie permet aux utilisateurs de
connaitre la provenance et l’utilisation des liquidités de l’entreprise, sa flexibilité financière,
sa profitabilité et son risque. FORTIN (1998).
C’est l’analyse qui aboutit à un diagnostic. Elle consiste à étudier les comptes de
l’entreprise à travers la lecture et la compréhension et des informations tirées des états
financiers. Il s’agit d’abord de tirer les enseignements de l’évolution du bilan, du compte de
résultat. Ensuite, il faut étudier les principaux ratios ainsi que leur évolution. L’outil de
diagnostic financier a plusieurs approches, mais dans ce cas étudié l’approche fonctionnelle
sera vue en premier lieu ensuite l’approche financer et enfin l’analyse du compte de résultat.
11
1.5.1. Bilan fonctionnel
Le bilan fonctionnel est classé en masses homogènes selon les trois grandes fonctions :
investissement, financement et exploitation. Il représente une image de la structure financière
à un moment donné et permet : d’évaluer les besoins financiers stables et circulants ainsi que
les ressources qui leur sont affectées ; d’apprécier l’équilibre financier entre les ressources de
financement et les besoins de financement (GRANDGUILLOT,2017).
Selon DEMARZO (2014) : « le fonds de roulement net global représente l’excédent des
ressources durables qui finance une partie des besoins de financement du cycle
d’exploitation ». Il constitue donc une marge de sécurité pour l’entreprise. Les emplois stables
doivent être financés par les ressources stables. FRNG > 0 : signifie que le FRNG est positif
et que les capitaux permanents permettent de financer l’intégralité des actifs immobilisés et de
12
financer en plus une partie de l’actif circulant. Un fonds de roulement net global positif est
nécessaire dans la plupart des entreprises pour assurer l’équilibre financier (LAHILLE,2013).
FRNG < 0 : signifie que le FRNG est négatif et que les capitaux permanents n’arrivent pas à
financer les actifs immobilisés. Les entreprises doivent être contraintes de financer la partie
manquante par des ressources à court terme (LAHILLE,2013). FRNG = 0 : signifie que le
fonds de roulement couvre la totalité des immobilisations, mais cet état de lieux représente
des risques d’insolvabilité (LAHILLE,2013).
Le BFR positif signifie que les emplois d’exploitations sont supérieurs aux ressources
d’exploitation. L’entreprise doit donc financer ces besoins par d’autres moyens, le BFR
négatif signifie que l’entreprise génère des ressources pour financer son cycle d’exploitation
(les emplois d’exploitation sont inférieurs aux ressources d’exploitation) (KAMEL,2001).
Le BFR nul signifie une égalité entre les besoins et les ressources d’exploitation. Le passif
suffit donc à financer l’actif circulant (KAMEL,2001).
13
Une trésorerie négative signifie que l’entreprise ne dispose pas de ressources
suffisantes pour couvrir les besoins. Le recours à un une autre méthode de financement serait
donc nécessaire pour faire face aux besoins. Une trésorerie nulle signifie que le FRNG est
suffisant pour satisfaire les besoins de l’entreprise, mais elle ne dégage pas un excédent. En
cas de surplus de dépenses, l’entreprise ne dispose pas de réserve même si elle présente un
équilibre financier (BONET,2001).
Le bilan financier est issu des retraitements financiers du bilan comptable. Il a pour but
de permettre une analyse de la liquidité du bilan et de la solvabilité de l’entreprise. Les postes
du bilan sont retraités suivant une masse homogène d’après leur degré de liquidité et
d’exigibilité (FEKKAK,2014). Le bilan financier est établi à partir du bilan comptable après
affectation du résultat. Certains corrections et retraitements doivent être effectués de manière
à classer les éléments de l’actif et du passif en quatre masses homogènes.
Les ratios sont des rapports entre deux masses. Ce sont des outils de sécurité,
d’incitation à la réflexion et à l’analyse. Ils illustrent une information et permettent à un
instant donné de visualiser son évolution. Régulièrement, il existe trois modèles de ratios
classiques comme : les ratios de structures, les ratios d’activité et les ratios de rentabilité.
14
Mais comme l’étude se penche aussi sur l’efficacité de la Société, les ratios de valeur ajoutée
et ceux correspondant à la capacité bénéficiaire de la société viendront compléter les trois
ratios classiques (PRUNIERS,2014).
Source : COHEN,1997
15
Le tableau ci-dessus, contient les formules et définition concernent les ratios des
indicateurs liés au compte de résultat et suivi par les interprétations propres pour chaque ratio
et sans oublier leurs formules.
Plusieurs ratios peuvent être calculés à partir des données du bilan pour évaluer la
situation de la structure. Des ratios issus des grandeurs de masse du bilan financier seront tirés
sur le tableau suivant.
Ce tableau montre les différentes natures des ratios tirés du bilan financier à savoir le
ratio d’automne financier qui est obtenu par le biais du rapport entre les capitaux propres et le
total des passifs. Ensuite le ratio de financement propre qui est le rapport entre les capitaux
propres et les valeurs mobilisables.
16
Ensuite le ratio de liquidité qui se divise en trois à savoir le ratio de liquidité général
qui est le rapport entre les actifs a moins d’un an et les passifs a moins d’un an, le ratio de
liquidité réduite et le ratio de liquidité immédiate. Et enfin le ratio de solvabilité générale qui
est le rapport entre les actifs et les dettes totales.
17
1.7. Revue de la littérature
À la veille de la crise de 1929, qui devrait introduire une profonde mutation des
habitudes, le métier des banquiers consistait essentiellement à assurer les mouvements des
comptes et à octroyer des facilités des caisses occasionnelles. Le problème était d’assurer le
financement des industries naissantes (charbon, textile, construction …), des crédits
d’exploitation étaient consentis moyennant des solides garanties permettant en effet au
banquier de s’assurer du remboursement de l’entreprise débitrice. De telles garanties
reposaient sur des biens faisant partie du patrimoine de l’entreprise, mais non directement
affectés par son exploitation ou tout simplement sur le patrimoine personnel des propriétaires
de l’entreprise.
Le patrimoine était constitué par des biens fonciers et immobiliers. Le risque de crédit
bancaire était lié aux modalités juridiques de la prise de garantie. Vérifier que le bien donné
en garantie avait une valeur indépendante de l’évolution de l’entreprise, et en suit évaluer ce
bien ainsi que les risques des moins-values liés, l’incertitude quant à la valeur réelle de l’actif
net, en cas de liquidation, jointe à la difficulté « évaluer les biens donnés en garantie et à
déterminer l’indépendance à l’égard de l’exploitation de l’entreprise, montreront aux
banquiers que la simple optique de la recherche de la solvabilité était insuffisante pour
déterminer la décision d’octroi d’un crédit » (PLANCHON,1999).
Au milieu des années, cinquante-deux tendances apparaissent. D’une part, les études
évaluent dans la direction de la théorie financière et les problèmes de choix des
investissements. D’autre part, l’évaluation de l’économie et la concurrence accrue se
traduisent par un accroissement des besoins d’une gestion de qualité, de ce fait par le
développement d’une analyse financière interne à l’entreprise. À l’heure actuelle, cette
technique a conquis droit de citer dans les entreprises et les cabinets d’experts-comptables
eux-mêmes se reconvertissent progressivement dans l’analyse de l’information qu’ils se
contentaient, dans le passé, de collecter.
18
Section 2 : Justification du choix de l’organisme d’accueil et du choix du thème
19
Section 3 : Outils de traitement des données
Après avoir réuni les informations nécessaires pour mener à bien la rédaction de ce
mémoire, il est utile de les traiter afin d’en tirer des conclusions. Les outils de traitement des
données sont les suivantes : logiciel Zotero, logiciel Microsoft Word, logiciel Microsoft Excel
et le logiciel Antidote.
Zotero est un outil de gestion de bibliographie, qui fonctionne donc avec Firefox même
si vous n’êtes pas connecté à internet. Zotero sert avant tout à capturer des informations
bibliographiques sur un certain nombre de sites et à classer ces informations dans une
bibliothèque virtuelle dont le but est de pouvoir générer votre bibliographique proprement, sans
fautes de frappe, en utilisant les différents styles disponibles.
Microsoft Word de Microsoft Office reste sans doute le système le plus intuitif pour la
rédaction et le traitement de texte. Ce logiciel a été utilisé lors du traitement des données, Word
propose toute une panoplie de fonctionnalités pratique en commençant par les possibilités
pratiquement illimitées des personnalisés les documents à travers d’innombrables choix.
Cet outil aux possibilités multiple s’avérer tout à fait adéquat pour outil de traitement
des données en matière de tableau de bord. L’Excel est utilisé comme une mise en condition à
moindre cout au rôle et à l’usage d’un outil d’aide à la décision. Avec les outils de traitements
de texte, le tableur occupe une place de choix de gamme des outils bureaucratique. Le tableur
ne se contente plus d’être un simple outil de calcul. Il est doté suffisamment de fonctions pour
répondre à une grande part des besoins personnels en matière de gestion et de traitement des
données.
20
CHAPITRE 2 : MÉTHODES
Avant d’entrer dans le cœur de cette étude, il est primordial de connaitre non seulement
les matériels nécessaires à cela, mais également les différentes méthodes adoptées pour en
aboutir à savoir tout d’abord, les méthodes de collecte des données et les méthodes d’analyse
des données.
Dans cette section seront exposées les méthodes de collecte des données pour le bon
déroulement de l’étude. La façon dont les données seront apportées. Les modèles d’approche
sélectionner pour la collecte des données sont les suivantes : la documentation, l’entretien et
les revues bibliographiques.
1.1. Documentation
21
1.2. Entretien directif
La webographie a été d’une grande aide, car elle rend possible la recherche de
document concernant le tableau de bord et la performance en général, elle a également permis
de voir comment les entreprises effectuent leur contrôle gestion et comment elles rédigent
leurs tableaux de bord. Ce type de document donne le moyen de comprendre que le tableau de
bord et le contrôle sont nécessaires pour toutes entreprises.
Après avoir réuni les informations nécessaires pour mener à bien la rédaction de ce
mémoire, il nous est utile de les analyser afin d’en tirer des données. Il s’agit de la phase
critique de toute recherche, celle de l’utilisation des données sources collecter pour procéder à
la vérification des hypothèses. Nous aborderons cette rubrique de la manière de traiter les
résultats issus des différentes méthodes de collecte d’informations.
22
2.1.1. Démarche d’analyse et variables
Les outils d’analyse pour vérifier les indicateurs qui sont liés à la première hypothèse
seront présentés dans cette sous-section. Par rapport aux indicateurs d’équilibre fonctionnel :
le fonds de roulement net global, le besoin en fonds de roulement, la trésorerie nette et les
différents ratios du bilan fonctionnel. Ensuite par rapport aux indicateurs du bilan financier :
le fonds de roulement financier, le besoin en fonds de roulement financier et la trésorerie
nette.
Source : KAMEL,2001
23
Le tableau ci-dessus récapitule les grandeurs ou les agrégats du bilan fonctionnel avec
leurs formules respectives. Premièrement le fonds de roulement net global ensuite le besoin
en fonds de roulement et enfin la trésorerie nette.
Le tableau dégage les ratios qui sont utilisés relatifs à l’indicateur d’équilibre du bilan
fonctionnel à savoir les ratios de rotations, le ratio de capitaux investis, les ratios de structure
et les ratios d’évolution des agrégats du bilan fonctionnel.
24
2.1.2.3. Grandeurs du bilan financier
Le bilan financier est issu des retraitements financiers du bilan comptable. Il a pour but
de permettre une analyse de la liquidité du bilan et de la solvabilité de l’entreprise. Les postes
du bilan sont retraités suivant une masse homogène d’après leur degré de liquidité et
d’exigibilité.
Ce tableau met en évidence les agrégats du bilan financier ainsi que leurs formules
respectives, les grandeurs sont : le fonds de roulement financier, le besoin en fonds de
roulement financier et la trésorerie nette.
25
2.2.2. Outils d’analyse
Les outils d’analyse pour vérifier cette deuxième hypothèse seront présentés dans cette
sous-section. Pour la deuxième hypothèse, les outils d’analyse sont basés l’analyse des
grandeurs du compte de résultat ainsi que les ratios du compte de résultat.
2.2.2.2. Analyse des ratios des grandeurs du compte de résultat
Les ratios relatifs au compte de résultat se divisent en deux à savoir les ratios des
indicateurs d’activités qui concernent la ration d’évolution du CA, ratio d’évolution de la
consommation de l’exercice et le ratio d’évolution de la valeur ajoutée ; ensuite les ratios des
indicateurs de rentabilité qui concerne les ratios de profitabilité, les ratios de partage de la
valeur ajoutée ; le ratio de rentabilité économique et financière.
Tableau 8 : Récapitulatifs des ratios des indicateurs d’activités et de rentabilité
Le tableau ci-dessus renferme les formules nécessaires pour le calcul des ratios liés aux
indicateurs de rentabilité et les indicateurs d’activités. Les résultats obtenus à la suite aideront
à savoir si l’entreprise est vraiment performante ou non.
26
2.2.2.3. Calcul de la capacité d’autofinancement
28
Le flux de trésorerie de l’activité indique quel excédent de trésorerie a été généré par
l’activité propre de l’entreprise résultant de son chiffre d’affaires et voir la liquidité à court
terme. Le flux de trésorerie de l’investissement : il retrace les décaissements qui résultent des
acquisitions d’immobilisations, nettes des encaissements provenant de la cession
d’immobilisations, et connaitre sa solvabilité à long terme. Le flux de trésorerie du
financement : il retrace l’ensemble des encaissements et décaissements relatifs aux choix de
financement : apport en capital, versement de dividendes, emprunts émis et remboursés,
montants prêtés par les actionnaires. La somme de tous les flux de trésorerie constitue la
variation de trésorerie et débouche sur la position de trésorerie de fin d’année, la même
position de trésorerie que celle qui figure sur au bilan de fin de période.
Plusieurs ratios peuvent être calculés à partir des données du bilan financier pour
évaluer la situation financière de l’entreprise. Les ratios issus des grandeurs de masse du bilan
financier seront présentés dans le tableau ci-après.
Les ratios relatifs au bilan financier sont représentés par ce tableau avec leurs formules,
à savoir les ratios de liquidités (générale, restreinte, immédiate) et le ratio de solvabilité
générale.
Section 3 : Limites de l’étude
L’étude est limitée par de nombreuses raisons telles que l’insuffisance du temps et la
difficulté d’obtention des données. Le temps constitue un blocage qui a limité dans
29
l’enrichissement des connaissances.
À cet effet, l’élargissement de l’étude était difficile, car le temps a été très court.
L’obtention des informations a été très difficile dans certains cas. Cela a causé quelques
problèmes qui ont permis de mettre fin à d’autres sujets qui ont été plus ou moins nécessaires.
30
PARTIE II : RÉSULTATS
Le tableau ci-dessus montre d’un côté les ressources de financement et d’autres côtés
les parts d’investissements compte tenu des ressources disposées. Ces ressources brutes
concernent les ressources que dispose le cabinet et qu’il pourra utiliser pour son
investissement. Le bilan permet de calculer les grandes masses telles que le FRNG, le BFR et
la trésorerie.
32
1.1. Calcul des agrégats du bilan fonctionnel
Le fonds de roulement net global représente l’excédent des ressources durables qui
finance une partie des besoins de financement du cycle d’exploitation. Il correspond au
surplus des ressources stables sur les emplois stables. Ce calcul est très important d’un point
de vue des décalages qui sont tirés.
Il est constaté sur ce tableau que durant les cinq années le fonds de roulement net
global est positif. Pour l’année 2017 il est égal à 35 735 855, ensuite pour l’année 2018 il est
égal à 76 343 355 ainsi une variation de 114 %. L’année 2019 une augmentation du fonds de
roulement net global de 117 681 369 ainsi une variation de 54%. De l’année 2019 à l’année
2020, une autre augmentation peut être remarquée, car le fonds de roulement net global a
augmenté de 165 836 054 qui est traduit par une augmentation de 41 %. Pour l’année 2020 à
l’année 2021, une augmentation de 201 466 184 est perçue soit une augmentation de 21 %.
Les montants énumérés constituent les marges de sécurité du cabinet.
33
1.1.2. Besoin en fonds de roulement
Le besoin en fonds de roulement est un indicateur très important pour les entreprises,
car il représente les besoins de financement à court terme d’une entreprise résultant des
décalages des flux de trésorerie correspondant aux décaissements et aux encaissements liés à
l’activité. Le besoin en fonds de roulement trouve un intérêt majeur, car elle évalue la santé de
l’entreprise. Le besoin de fonds de roulement se calcul par le biais de la différence entre le
besoin en fonds de roulement d’exploitation et le besoin en fonds de roulement hors
exploitation. De ce fait, le calcul du BFRE et du BFRHE sera effectué avant de déterminer le
besoin en fonds de roulement.
Durant les cinq années de 2017 à 2021 le BFRE est positif. De l’année 2017 à l’année
2018, une variation de 9 % est aperçue. Pour l’année 2018 à l’année 2019, le BFRE a une
variation de 25 %. Pour l’année suivante de l’année 2019 à l’année 2020, le besoin en fonds
de roulement d’exploitation a une variation de 42 % soit un montant exact de 53 709 082 en
2020. Pour l’année 2020 à l’année 2021, une variation de 14 % est constatée soit un montant
de 61 067 639.
34
1.1.2.2. Besoin en fonds de roulement hors exploitation
Ce tableau montre le besoin en fonds de roulement hors exploitation du cabinet sur cinq
années. Le besoin de fonds de roulement hors exploitation reste négatif sur toutes les années.
La formule de détermination du besoin en fonds de roulement hors exploitation consiste à
soustraire les actifs courants hors exploitation et les passifs courants hors exploitation, pour le
cabinet les actifs courants hors exploitation n’existent ce qui explique cette valeur négative.
Mais par contre les variations ne sont pas identiques, car la variation de l’année 2017 a
l’année 2018 est de 166 %, pour l’année 2018 a l’année 2019 elle est de 188 %, pour l’année
2019 a l’année 2020 elle est de 222 %, et pour l’année 2020 a l’année 2021 la variation est de
166 %.
1.1.2.3. Besoin en fonds de roulement
Comme le besoin en fonds de roulement désigne la somme dont une entreprise a besoin
pour financer son exploitation. Il est nécessaire de rappeler qu’il s’agit d’un indicateur
financier très important dans la gestion d’une entreprise. Le calcul du besoin en fonds de
roulement s’effectue à partir de la différence entre les actifs courants c’est-à-dire les actifs
non immobilisés et les passifs courants à savoir l’ensemble des dettes courantes de
l’entreprise qui regroupe les dettes fournisseurs et autres.
35
Tableau 17 : Calcul du besoin en fonds de roulement
De l’année 2017 à l’année 2021, le besoin en fonds de roulement est positif. Ce tableau
présente que durant l’année 2017 a l’année 2018 le besoin en fonds de roulement a une
variation de 22 %, cette variation du besoin en fonds de roulement est de 31 % pour l’année
2018 à 2019, durant l’année 2019 a l’année 2020 le besoin en fonds de roulement donne une
variation est de 44%, et pour la dernière année elle est de 18 %.
36
Tableau 18 : Calcul de la trésorerie nette
Durant les cinq années d’exercice, la trésorerie nette est positive. Néanmoins
l’évolution la plus impactant se trouve entre l’année 2017 et l’année 2018, au départ la
trésorerie nette est de 14 229 182 pour l’année et elle a augmenté de 50 065 467 pour l’année
2018, c’est-à-dire qu’elle a doublé et un taux de variation de plus de 100% est constaté plus
exactement une augmentation de 252 %. Pour l’année 2018 à l’année 2019, une augmentation
de 66 % est constatée. Par contre pour l’année 2019 à l’année le taux de variation à diminuer
de 40 % cependant ça reste une trésorerie nette positive. Et pour finir, un taux de variation de
23 % est constaté durant l’année 2020 à l’année 2021.
Dans cette sous-section la présentation des ratios du bilan fonctionnel à savoir : Les
ratios de rotation qui se traduit par la rotation créances clients et la rotation des dettes
fournisseurs ; le ratio de couverture des capitaux investis ; les ratios de structure qui est
définie par le ratio de financement de l’emploi stable et le ratio de couverture de l’AC par le
FRNG ; enfin le ratio d’évolution des agrégats du bilan fonctionnel à savoir, l’évolution du
FRNG, évolution du BFRE, évolution de la trésorerie nette.
Le ratio de rotation est l’échelonnement moyen à laquelle les clients règlent leurs dettes
envers l’entreprise, le moment où la société doit honorer leurs dettes envers ses fournisseurs.
Pour ce faire, un tableau qui récapitule les détails de ces calculs sera mis en évidence.
37
Tableau 19 : Ratios de rotation
Ce ratio mesure l’aptitude des ressources stables à financer en même temps les emplois
durables et les besoins en fonds de roulement d’exploitation. Il est exprimé par le rapport
entre les ressources stables et les emplois stables et le besoin en fonds de roulement
d’exploitation. En d’autres termes ce ratio de couverture des capitaux investis permet de
savoir les capitaux investis à long terme par l’entreprise sont beaux et bien financés par les
capitaux à long terme, et non par des ressources à court terme comme les dettes fournisseurs
ou encore les découverts bancaires.
38
Tableau 20 : Ratio de couverture des capitaux investis
Les ratios de couverture des capitaux investis ci-dessous sont supérieurs à 1 durant les
cinq années. L’interprétation de ce ratio varie de supérieur à un et inférieur a un. Pour le cas
étudié, ce ratio varie de 1,02 à 1,32. Ces ratios supérieurs à 1 montrent que les ressources
stables sont aptes à couvrir les emplois stables et les emplois d’exploitation non financés par
les ressources d'exploitation. En plus d’être supérieure à 1 sur les cinq années d’exercice, le
ratio de couverture des capitaux investis est de 1,02 en 2017, puis une augmentation
progressive est aperçue. En 2018 le ratio de couverture des capitaux investis est de 1,12 et
2019 ce ratio est égale à 1,20, en 2019 il est de 1,29 et enfin en 2021 le ratio des capitaux
investis est de 1,36.
Les ratios de structure sont des valeurs de mesure sur le plan financier concernant le
financement des investissements. Le ratio de structure concerne le ratio de financement des
emplois stables qui est le rapport entre les ressources stables et les emplois stables. Ensuite le
ratio de couverture des actifs courants par le fonds de roulement net global, comme son nom
l’indique ce ratio s’obtient par le biais du rapport entre le fonds de roulement net global de
l’entreprise et les actifs courants. Ci-après le tableau qui récapitule les différents résultats des
ratios de structure.
39
Tableau 21 : Ratios de structure
Au sujet du financement des emplois stables, sur les cinq années les résultats des
rapports sont supérieurs à 1, indiquant que les ressources stables sont suffisantes pour couvrir
les emplois stables. Il connait aussi une évolution croissante caractéristique d’une prise en
force de la situation financière de la société. Lorsque les emplois stables sont tous couverts, le
reste figure dans le fonds de roulement net global de la société. Les évolutions du ratio de
financement des emplois stables sont les suivantes : 1,10 en 2017 ; 1,21 en 2018 ; 1,32 en
2019 ; 1,51 en 2020 et 1,61 en 2021. Ensuite concernant la couverture de l’actif par le fonds
de roulement net global, les actifs courants sont la partie du bilan qui doit financer les passifs
courants. En cas d’insuffisance de celui-ci, le fonds de roulement contribue à son financement
pour pouvoir couvrir les passifs courants. Pour le cas, le ratio de couverture est supérieur à 1
durant les cinq années et connait des évolutions progressives suivant : 1,19 en 2017, 2,38 en
2018 ; 2,60 en 2019 ; 3,06 en 2020 et 3,02 en 2021.
Cette sous-section parle de l’évolution des agrégats du bilan fonctionnel qui sont
l’évolution du FRNG, l’évolution du BFRHE et de l’évolution de la trésorerie nette.
L’objectif de ce ratio est de voir dans un premier temps la marge de sécurité en jour, ensuite
l’importance des BFRHE en jours et enfin le degré de liquidité de l’entreprise en jours.
40
Tableau 22 : Ratios d’évolution des agrégats du bilan fonctionnel
41
Section 2 : Analyse relative au bilan financier
Ce tableau montre en premier, le bilan financier de l’ASS sur cinq années d’exercice.
Dans le côté actif figure, les actifs a plus d’un an, ensuite les actifs a moins d’un an comme
les créances clients et emplois assimilés et la trésorerie d’actifs. Ensuite le tableau ci-dessus
permet de distinguer les différentes rubriques du bilan financier côté passifs. Les capitaux
propres qui regroupent le capital, le report à nouveau et le résultat de l’exercice, ensuite les
passifs a moins d’un an qui regroupe par la suite les fournisseurs de biens et services et les
42
dettes diverses.
Les indicateurs financiers sont des données financières servant au pilotage de votre
entreprise, pour évaluer sa santé financière, sa capacité de développement et détecter les
dysfonctionnements à temps. Pour ce faire l’analyse du fonds de roulement financier, du
besoin en fonds de roulement financier et de la trésorerie nette sera effectuée. Ultérieurement
les différents ratios seront évoqués.
Ce tableau montre que durant l’année 2017 à l’année 2018 le FRF a connu le plus
d’évolution qui se traduit par une variation de 114 %. Par contre de l’année 2018 à 2019 le
taux d’évolution diminue de 54 %. L’année 2019 a l’année 2020 la variation est positive, mais
elle diminue encore de 41 % 2019. Pour terminer, la variation de l’année 2020 à l’année 2021
43
montre la plus faible évolution, car elle est de 21 % bien que c’est un pourcentage positif, elle
démontre une baisse frappante d’évolution du fonds de roulement financier.
Le besoin en fonds de roulement financier désigne la différence entre les actifs à moins
d’un an hors trésorerie et des dettes ont moins d’un an hors trésorerie. Les actifs a moins d’un
an créé des nécessités pour être financés par les dettes à moins d’un an. Le besoin en fonds de
roulement financier sera calculé sur cinq années d’exercice et mise évidence par le tableau
suivant.
Selon le tableau ci-dessus, durant les cinq années le besoin en fonds de roulement
financier est positif. Par contre c’est durant l’année 2019 à l’année 2020 que ce besoin en
fonds de roulement financier aurait son plus grand taux d’évolution qui est égale à 44 %.
Appart l’évolution très grande du besoin en fonds de roulement financier cité lors de l’année
2019 à l’année 2020, d’autres taux d’évolution sont perçus apparemment pour l’année 2017 à
l’année 2018 une variation du besoin en fonds de roulement financier de 22 %, de l’année
2018 a l’année 2019 une évolution qui est également impactant vu qu’il atteint l’évolution de
31 %, et pour l’année 2020 à 2021 une évolution de 18 %.
La trésorerie nette est l’un des indicateurs phares très fondamentaux pour une
entreprise. Sa détermination, son analyse et suivi permettent de pratiquer une gestion plus
efficace. La trésorerie nette permet vérifie l’équilibre de la structure financière de la société
44
ici par rapport au bilan financier. La trésorerie nette est donc le solde du FRF après
financement du BFRF, elle constitue donc l’excédent des ressources de l’entreprise résultant
de la confrontation de ces grandeurs.
Ce tableau allègue que la trésorerie nette du cabinet pendant les cinq années. Une
augmente de manière considérable de la trésorerie nette pour l’année 2017 à l’année 2018.
Une augmentation de plus de 100 %, pour être exacte une augmentation de 252 % est
constatée et c’est impactant. Quant à l’année suivante de l’année 2018 à l’année 2019, une
variation de 66 % est perçue. Pour l’année 2019 a l’année 2020 une variation de 40 % est
considérée et quant à 2020 a l’année 2021 la variation est très basse de 20 % par contre cette
variation reste positive.
45
CHAPITRE 4 : AUTOFINANCEMENT À PARTIR DE LA RENTABILITÉ
Source : Auteur,2022
Le tableau ci-dessus montre que l’EBE du cabinet augmente d’une façon assez
conséquente durant les trois premières années puis en 2020 l’EBE diminue de 28 743 696
pour enfin se redresser en 2021. le résultat financier ou Résultat opérationnel (RE) traduit la
situation financière d’une entreprise au regard de sa stratégie de financement, pour le cabinet
cette grandeur du compte de résultat évolué en dent de scie durant les cinq ans. Le Résultat
Avant Impôt (RAI) dégage le revenu net provenant de l’activité normale et habituelle d’une
entreprise en tenant compte, non seulement de l’exploitation, mais également de son cycle de
financement.
Pour l’ ASS cette grandeur connait des valeurs négatives sur quatre de ces cinq années
47
d’exercice. Dernièrement, le Résultat Net de l’exercice (RNE) représente le reste appartenant
à la société après prise considération de tous les produits et de toutes les charges. C’est à
partir de cet indicateur (perte ou bénéfice) que la performance de l’entreprise peut être
mesurée, durant cinq années les résultats du cabinet sont tous bénéficiaires.
1.3. Ratios des différents indicateurs
Un ratio est un outil de gestion qui définit le rapport significatif entre deux grandeurs
ayant une relation de cohérence ou corrélation. Il sert à mesurer les relations qui existent entre
les éléments du compte de résultat, mais également le bilan. La pérennité d’une entreprise
dépend de plusieurs paramètres dont l’activité et la rentabilité. Un ratio peut-être, un outil de
sécurité, d’alerte, une incitation à la réflexion et à l’analyse. Il illustre une information et
permet de visualiser à un instant donné son évolution et sa situation.
Bien que l’année 2016 ne fait pas partie de l’étude, pour évaluer l’activité de
48
l’entreprise il est nécessaire. Pour l’année 2016 à 2017 l’évolution du CA est de moins 1 %.
Le CA du cabinet a eu ces meilleurs moments durant les deux premières années, car elle
augmentera de 5 % de l’année 2017 à l’année 2018 et une augmentation de 17 % pour l’année
2018 a l’année 2019. Par contre une autre diminution de moins 14 % de l’année 2019 a
l’année 2020. Pour l’année 2020 à l’année 2021, il connaît une évolution positive de 26 %.
1.3.1.2. Évolution de la consommation de l’exercice
L’analyse de la valeur ajoutée est utilisée dans une multitude de domaines à diverses
fins. Dans le domaine de la gestion et de la consultation, le concept de la valeur ajoutée
est surtout utilisé afin d’identifier des solutions aux problèmes d’inefficacité des
entreprises. De ce fait l’analyse de l’évolution de la valeur ajoutée fait partie de l’analyse de
l’activité de l’Axian Support Services
49
Tableau 31 : Évolution de la VA
Unité monétaire : Ariary
Ce tableau montre l’évolution de la valeur ajoutée du cabinet sur cinq années, une
augmentation de 4% de l’année 2016 à 2017 est constatée ; une augmentation durant l’année
2017 à 2018 soit de 14 % ; entre l’année 2018 a l’année 2019 le taux d’évolution de la valeur
ajoutée du cabinet diminue de 13 % ; durant l’année 2019 a l’année 2020 la valeur ajoutée
diminue considérablement de moins de 8 %, mais la dernière année elle augmente de 20 %.
50
Le taux d’intégration est positif sur les cinq années. Ce taux est de 82 % pour l’année
82 % pour l’année 2017 ; pour l’année 2018, il est de 89 % et 86 % pour l’année 2019 ; pour
l’année 2020, le taux est de 92 % et de 88 % pour l’année 2021. Le taux de marge nette de
l’entreprise est de 17 % pour l’année 2017, de 13 % pour l’année 2018, de 12 % pour l’année
2019, de 13 % pour l’année 2020 et de 12 % pour l’année 2021. Le taux de marge brute est de
7 % pour l’année 2017, de 14 % pour l’année 2018, de 24 % pour l’année 2019, de 19 % pour
l’année 2020 et 29 % pour l’année 2021.
Les ratios de partage de la valeur ajoutée permettent de savoir la répartition des valeurs
ajoutées aux différents facteurs qui contribuent et concourent à l’accomplissement des
activités de l’entreprise. Ce ratio se divise en trois à savoir le partage de la valeur ajoutée
facteur travail, le partage de la valeur ajoutée facteur capital et le partage de la valeur ajoutée
revenant de l’État.
Concernant le ratio de partage de la valeur ajoutée facteur travail, la majeure partie des
richesses produites par la société est attribuée aux rémunérations des personnels. Ces
proportions sont de l’ordre de 52 %, 46 %, 41 %, 46 % et de 39 % en 2021. Ensuite relatif au
ratio de partage de la VA facteur capital, les investisseurs sont rémunérés à un taux largement
supérieur à savoir 8 %, 16 %, 28 %, 20 % et même 33 % en 2021. Finalement par rapport au
ratio de partage de la VA revenant de l’État, la partie de la richesse créée par l’entreprise
versé par l’État et de l’ordre de 5 %, 4 %, et de 3 % pour l’année 2019,2020 et 2021.
51
1.3.2.3. Ratios de rentabilité économique et financière
52
toutes les charges susceptibles de donner lieu au décaissement.
53
Source : Auteur, août 2022
La CAF tout au long de l’année est positive, mais néanmoins des augmentations et des
diminutions sont perçues. La CAF a une augmentation de 36 % de l’année 2017 à 2018 ; une
augmentation de 37 % de l’année 2018 à 2019 ; par conséquent une diminution de 14 % a été
constatée de l’année 2019 à 2020 et enfin une augmentation de 23 % de l’année 2020 à 2021.
2.2. Autofinancement
54
Tableau 36 : Calcul de l’autofinancement
L’autofinancement est positif sur toutes les années de l’année 2017 à l’année 2021, ce
qui se traduit par la disponibilité des ressources internes pour se financer. Des variations sont
également constatées notamment de 36 % pour l’année 2017 à l’année 2018 ; 37 % durant
l’année 2018 à l’année 2019 ; mais les ressources interne pour se financer pour l’année 2019 à
l’année 2020 diminue de moins 14 % ; durant l’année 2020 a l’année 2021 une variation de 23
%.
55
CHAPITRE 5 : DISPOSITION DE LA TRÉSORERIE ASSURE LA
SOLVABILITÉ ET LA LIQUIDITÉ
La trésorerie d'une entreprise peut être analysée comme l'ensemble de ses possibilités de
paiement considéré par rapport à l'ensemble des engagements qu'elle a contractés. La situation
de trésorerie découle des conditions dans lesquelles disponibilités et vont se présenter les unes
par rapport aux autres dans le temps. C’est ce qu'exprime la notion de solvabilité définie
comme l'aptitude d'un agent économique à faire face à ses dettes lorsque celles-ci viennent à
échéance. La gestion optimale de la trésorerie consiste à prévoir, contrôler et maitriser la
dimension et la date des exigibilités et celles des disponibilités spontanées résultant du
fonctionnement de l'entreprise, et à se procurer en temps voulu et au moindre coût les
disponibilités complémentaires qui sont éventuellement nécessaires. Autrement dit la gestion
optimale de la trésorerie a pour objectif d’assurer la liquidité de la firme au moindre coût. Ce
chapitre met en relief l’importance du tableau de flux de trésorerie et ensuite les divers ratios.
Le tableau de flux de trésorerie est un état financier qui met en évidence les éléments
explicatifs de la variation de la trésorerie constatée au début et la fin d’une période. Il apporte
ainsi aux utilisateurs des états financiers une base d’évaluation de la capacité de l’entreprise à
générer de la trésorerie. Cette section sera divisée en sous-section. La première sous-section
est la présentation du tableau de flux de trésorerie, la deuxième sous-section se focalise sur les
analyses des agrégats du tableau de flux trésorerie. Le TFT a deux méthodes, à savoir. La
méthode directe et la méthode indirecte. Mais pour notre cas nous n’avons que le TFT par la
méthode indirecte.
Cette méthode indirecte diffère de la méthode directe dans l’analyse des flux lés aux
activités opérationnelles. La méthode indirecte part du résultat net de l’exercice et ajuste ce
résultat pour aboutir à la variation de trésorerie. Par contre, elle est identique à la méthode
directe en ce qui concerne l’analyse des flux liée aux activités d’investissement et à ceux liés
aux activités de financement.
56
Tableau 37 : TFT par la méthode indirecte
Unité monétaire : Ariary
Suivant ce tableau, la variation de la trésorerie est obtenue après la somme des trois
grandeurs telles que le flux de trésorerie généré par l’activité, flux de trésorerie liés aux
opérations d’investissement et le flux de trésorerie lié aux opérations de financement. Le TFT
subit une fluctuation d’année en année. Sa variation en fin d’exercice 2017 était de 5 995 007
ariary et elle s’améliore de 35 836 286 ariary et une très légère baisse en 2019 et 2020 de
33 274 053 et 33 192 90 ariary. L’année 2021 la variation de la trésorerie a connu une autre
diminution de 26 759 200 ariary.
58
1.2.2. Flux liés aux activités d’investissement
Elles regroupent les opérations d’acquisition et de sortie d’actifs non courants et autres
placements qui ne sont pas incluses dans les équivalences de trésorerie. Ces opérations
génèrent des flux de trésorerie liés aux activités d’investissement.
Le flux aux activités d’investissement est obtenu avec la déduction des décaissements
sur l’acquisition d’immobilisation et les encaissements sur cessions d’immobilisations.
D’après ce nom d’investissement, ceci indique le long à terme. Ce flux dégage une valeur
négative sur les cinq années d’exercice.
Dans cette section seront argués les ratios liés au bilan financier plus précisément les
ratios de liquidités et du ratio de solvabilité. L’intérêt des ratios apparait au niveau de la
comparaison, soit par rapport à ceux d’un conçurent, soit par rapport aux analyses effectuer
antérieurement pour voir les diffèrent évolution. Les ratios comparent des éléments clés du
bilan pour en étudier les moyens, les types de financements.
59
2.1. Ratios de liquidité
Le tableau ci-dessous renferme tous les ratios de liquidité à court terme durant les cinq
années. Concernant le ratio de liquidité générale, ils sont tous supérieurs à 1 durant les 5
années successives, pour l’année 2017 le ratio est de 5,18 ; pour l’année 2018, il est de 14,20 ;
pour l’année 2019, il est de 11,83 ; pour l’année 2020, il est de 34,48 et enfin pour l’année
2021 il est de 24,31. Les ratios de liquidité générale sont largement supérieurs à 1, cela se
traduit par la capacité du cabinet à assumer ses dettes à court terme. La société dispose donc
d’une latitude assez large pour développer ses activités.
60
Au niveau du ratio de liquidité restreinte, les résultats obtenus sont tous supérieurs à 1
de l’année 2017 à 2021 ; pour l’année 2017 le ratio est de 5,18 ensuite le ratio augmente de
14,20 en 2018. Comme constater sur le tableau ce ratio s’accroit tous les années, de ce fait
pour l’année 2019 il est de 11,83 ultérieurement pour l’année 2020 le ratio augmente a 34,48
et en 2021 ce ratio est de 24,31. Le ratio de liquidité supérieur à 1 se traduit par la capacité de
payer ses créanciers s’ils demandent à être payés sans attente. Le cabinet se trouve dans une
bonne position. Les résultats obtenus de la liquidité immédiate sont supérieurs à 1 pour les
années. Soit 1,67 pour l’année 2017 ; 8,66 pour l’année 2018 ; 7,67 pour l’année 2019 ; 23,53
pour l’année 2020 et 16,58 pour l’année 2021. Ce ratio de liquidité immédiate supérieur à 1 se
traduit par la capacité de l’entreprise à payer ses créanciers via ses disponibilités sans attente
de ces derniers.
61
Les résultats obtenus sur le calcul du ratio de solvabilité sont tous supérieurs à 1.
Notamment pour l’année 2017 le ratio de solvabilité du cabinet est égal à 46,06. Une
augmentation assez conséquente de 71,10 pour l’année 2018. Durant l’année suivante c’est-à-
dire en 2019 le ratio de solvabilité générale du cabinet baisse de 40,23. Par contre là ou ce
ratio de solvabilité générale trouve sa valeur maximale c’est lors de 2020 ou il atteint les
91,07. Pour la dernière année c’est-à-dire l’année 2021 le ratio de solvabilité générale diminue
à 55,27. Les résultats de la solvabilité générale qui sont tous supérieure 1 signifient que l’entreprise
est solvable, mais également que le total des actifs de l’entreprise est capable de recouvrir le total
des dettes. L’entreprise peut faire face à ses dettes grâce à ces résultats obtenus.
Dans cette deuxième partie se trouve le cœur de l’analyse. En effet, comme son titre
l’indique les résultats liés aux recherches effectuer si y trouve plus précisément l’analyse qui faite
au sein du cabinet. Les résultats de notre thème ont été évoquée dans cette partie, notamment pour
les trois hypothèses. Après les résultats, le troisième et dernier chapitre va être enchainé et cette
partie s’intitule « DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS ».
62
PARTIE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Après avoir présenté les deux premières parties du mémoire, maintenant la troisième et
dernière partie sera entamé ce qui concerne les discussions et les recommandations. À titre de
rappel la première partie concerne les différents matériels et méthodes qui sont les références
vis-à-vis de l’étude ci-présente, par la suite la présentation des hypothèses de recherche en
tant que résultats constitue la deuxième partie du mémoire. Les résultats obtenus vont faire
l’objet de ce chapitre discussion puis c’est à partir de ce chapitre que les propositions de
solutions ou recommandations peuvent se mettre en place. Concernant le sixième chapitre, en
général le chapitre recommandations elle mettra en évidence elle mettra en évidence les
différentes suggestions de solutions suite à l’analyse des résultats dans le chapitre précédent.
Pour ce faire, la partie se subdiviserait en deux chapitres. Le premier chapitre est la discussion
qui est la confrontation des théories mise en évidence par rapport au résultat obtenu pour avoir
des corrélations et des analyses. Ensuite la seconde partie qui concerne les recommandations
qui sont des propositions de solutions tirées en fonctions de la discussion.
CHAPITRE 6 : DISCUSSIONS
Ce chapitre contient toutes les discussions liées au thème abordé et se divise en trois
sections. La première section mettra en évidence l’équilibre financier par le biais du bilan
fonctionnel et du bilan financier. Ensuite la seconde section s’intéressera aux discussions
relatives à la rentabilité par le compte de résultat et enfin les discussions relatives à la
solvabilité et la liquidité par le biais du TFT et des ratios du bilan financier.
Section 1 : Évaluation de l’équilibre financier
Seront exposées dans cette section les discussions relatives au bilan fonctionnel en
premier lieu et en second lieu les discussions relatives au bilan financier. Les indicateurs de
performance permettent généralement du point de vue fonctionnel de dégager si la structure
financière est équilibrée ou déséquilibrée et du point de vue financier qui permet d’apprendre
si la situation financière et en équilibre où en déséquilibre.
1.1. Évaluation des résultats liés au bilan fonctionnel
Les résultats liés au bilan fonctionnel concernent généralement : le fonds de roulement
net global, le besoin en fonds de roulement, le besoin en fonds de roulement d’exploitation, la
trésorerie nette et les ratios liés au bilan fonctionnel.
1.1.1 Image favorable traduite par l’excédent des ressources
stables
« Le fonds de roulement net global représente l’excédent des ressources durables qui
finance une partie des besoins de financement du cycle d’exploitation » (GRANDGUILLOT,
2003). Certains auteurs définissent le fonds de roulement net global comme l'excédent de
capitaux stables, par rapport aux emplois durables, utilisé pour financer une partie des actifs
circulants. Le fonds de roulement représente une ressource permanente mise à la disposition
de l'entreprise par ses propriétaires (actionnaires…) à long terme ou qu'elle crée via l'argent
dégagé de son exploitation afin de financer les financements et les emplois nets du cycle
d'exploitation (BOBOT, 2007).
Le tableau 14 montre la situation du fonds de roulement net global qui est positif
durant les cinq années d’exercice. Le fonds de roulement net global positif signifie que les
capitaux permanents permettent de financer l’intégralité des actifs immobilisés et de financer
en plus une partie de l’actif circulant. Un fonds de roulement net global positif est nécessaire
dans la plupart des entreprises pour assurer l’équilibre financier (BÉATRICE,2003).
64
Pour la société l’origine de ces fonds de roulement nets global viens du fait que les
ressources stables augmentent toute au long de l’année d’une part par l’augmentation des
dotations aux amortissements et d’une autre part par l’augmentation du report à nouveau
(créditeur), l’accroissement constant du report à nouveau permet à l’entreprise d’anticiper une
perte éventuelle au cours des années d’exercice à venir sans pour autant accroitre son
endettement. Les emplois stables également ont baissé à partir de l’année 2019 suite aux
cessions d’une immobilisation corporelle (NISSAN) et l’achat d’une autre immobilisation
corporelle (MOTO) n’a pas eu d’impact très significatif sur les emplois stables.
Bien que l’obtention des résultats positifs et progressifs du fonds de roulement net
global est considérée comme le point qui favorise une bonne image pour la société, dans un
certain il est possible aussi de dire que la diminution du montant du fonds de roulement net
globale peut signifier une amélioration, car cela s’explique par l’augmentation des emplois
stables (investissement) qui affectera le résultat du cabinet et finit par augmenter le fonds de
roulement net global pour l’année suivante.
Le calcul du BFR est basé sur la différence le BFRE et le BFRHE, de ce fait le tableau
17 met en évidence que durant les cinq années d’exercice le besoin en fonds de roulement est
positif et cela montre premièrement que l’entreprise accorde plus de temps au délai de
paiement alloués aux clients par rapport à ceux octroyés auprès des fournisseurs, et
secondement que l’actif courant d’exploitation a une valeur plus lourde que le passif courant
d’exploitation.
65
Le tableau 16 par contre évoque que le besoin en fonds de roulement hors exploitation
est négatif durant les cinq années, dans un premier temps ces résultats négatifs sont le fruit de
l’inexistence des actifs hors exploitation du cabinet. En se référant au tableau 17, il est
constaté que le besoin en fonds de roulement est positif sur les cinq années, cela s’explique
par l’augmentation des actifs courants. Malgré l’inexistence des actifs courants hors
exploitation, les passifs courants d’exploitation et les passifs courants hors exploitation restent
très faibles. Ayant des besoins en fonds de roulement positifs, le cabinet est désormais alerté
sur le fonctionnement de ses activités et cela reste acceptable s’ils ne dépassent pas le montant
du FRNG comme dans ces résultats.
66
1.1.4 Ratios du bilan fonctionnel
Les ratios du bilan fonctionnel qui va être discuté concernent les ratios de rotation qui
concerne le ratio de rotation des créances clients et le ratio de rotations des dettes fournisseurs
; les ratios d’équilibre financier ; les ratios de structure et les ratios d’évolution des agrégats
du bilan fonctionnel.
Le ratio de rotation des créances clients mesure la durée en jours du crédit consenti par
l’entreprise à ses clients (MELYON,2007). Inversement du premier ratio, le ratio de rotation
des dettes fournisseurs mesure la durée moyenne en jours du crédit obtenu par l’entreprise de
la part des fournisseurs (BUISSART,1999). Le tableau 19 met en évidence des délais créances
des clients qui est favorables pour l’entreprise que durant l’année 2019, elle est dite
favorables, car le délai accordé par l’entreprise aux clients est moins large par rapport aux
délais accordés par les fournisseurs à l’entreprise pour régler ces dettes.
Contrairement à cette situation, pour les quatre autres années l’entreprise paye en
avance ces fournisseurs et donne davantage plus de temps à ses clients pour réglés leurs
créances et cela se traduit par une mauvaise gestion et cela constitue une irrégularité au niveau
de l’encaissement et du décaissement. Bien que pendant l’année 2019 le délai de rotation des
créances clients et le délai de rotation des dettes fournisseurs semblent favorables, cela
n’exprime pas l’excellence pour le cabinet au niveau des encaissements et des décaissements.
Une situation idéale comporte une durée moyenne de crédit client de 30 jours et une durée
moyenne de crédit fournisseur de 60 jours (BRUSLERY,2014).
67
1.1.4.3. Ratios de structure financière idéals
Les ratios de structure sont des valeurs de mesure sur le plan financier concernant le
financement des investissements. Le ratio de financement permet de vérifier si l'actif
immobilisé est financé par des capitaux qui restent en permanence dans l'entreprise
(DUPLAT,2004). D’autre auteur le défini comme suit : Le ratio de financement des emplois
stables appelé également ratio de couverture des emplois stables mesure le taux de couverture
des actifs détenus à long terme par les passifs ayant le même horizon. Il s’obtient par le
rapport entre les ressources stables et les emplois stables, le ratio de financement des emplois
stables doit être au moins égal à 1 (100%) (DEPALLENS,1965). Le tableau 21 présente que
le ratio de financement des emplois stables est supérieur à 1 sur les cinq années. Plus
précisément, pour l’année 2017 les ressources stables financent à 100% les emplois stables
avec un surplus de 10 % qui pourrait être utilisé pour financer les besoins en fonds de
roulement.
Pour l’année 2018, les emplois stables sont également financés en totalité par les
ressources stables, mais avec un surplus plus élevé de 21 % pour financer en même temps les
besoins en fonds de roulement. L’année 2019, les emplois stables sont financés également à
100% par les ressources stables et le surplus à augmenter de 32 %. L’année 2020, en plus
d’être financé à 100% le rapport entre les ressources stables et emplois stables dégage un
surplus de 51 % ; enfin pour l’année 2021, les emplois stables sont financés en intégralité par
les ressources stables et dégages-en plus le plus gros reliquat de 61 % qui peuvent financer les
besoins en fonds de roulement. Les ressources stables sont donc suffisantes pour couvrir les
emplois stables et laissent un excédent qui constitue le fonds de roulement net. Si ce ratio est
supérieur à 1, cela signifie que l'actif immobilisé est financé par les capitaux propres et
l'entreprise possède des capitaux permanents supplémentaires pour financer des besoins
d'exploitation (OGIEN,2011).
Le ratio de couverture de l’AC par le FRNG est un ratio qui permet de savoir si
l’entreprise finance bien ses investissements de long terme (immobilisations) par des
ressources de long terme comme le capital permanent (REFAIT,2011). Les actifs courants
sont la partie du bilan qui doit financer les passifs courants. En cas d’insuffisance de celui-ci,
le fonds de roulement contribue à son financement pour pouvoir couvrir les passifs courants.
Pour d’autres auteurs, le ratio de couverture des actifs courants par le fonds de roulement net
global mesure la part du fonds de roulement net global qui finance les actifs courants,
68
Pour le cabinet le fonds de roulement net global évoluait en moyenne 46 % par années,
ce qui signifie que le cabinet dispose de plus en plus de fonds de roulement net global. De ce
fait le ratio de couverture de l’AC par le FRNG indique des valeurs supérieures à 1 ou
supérieures à 100% durant les cinq années comme montre le tableau 21. Pour l’année 2017, le
fonds de roulement net global couvre à 119 % l’actif courant ; il couvre ensuite à 238 %
l’actif courant durant l’année 2018 ; ce ratio de couverture des actifs courants par le fonds de
roulement net global ne cesse d’augmenter, car le fonds de roulement net global du cabinet
grimpe en flèche sur les cinq années d’exercice, en preuve il couvre a 260% les actifs courants
en 2019 ; il atteint son taux le plus élevé en 2020, car le fonds de roulement net global couvre
à 306 % les actifs courants ; enfin en 2021 le ratio de couverture a connu une baisse non
significative de couverture de 302 % de l’actif courant. Si ce ratio est supérieur à 1 ou à 100
%, cela signifie que l'actif immobilisé est financé par les capitaux propres et l'entreprise
possède des capitaux permanents supplémentaires pour financer des besoins d'exploitation
(VERNIMEN,1996).
1.1.4.4. Ratios d’évolution des agrégats du bilan fonctionnel en
plein essor
Les agrégats du bilan fonctionnel se relient à partir de la formule de la trésorerie qui est
égale au fonds de roulement net global diminué par le besoin en fonds de roulement
(O’SHAUGHNESSY,1996). Concernant le ratio d’évolution du fonds de roulement net
global, met en évidence les variations du besoin du fonds de roulement de l’entreprise pendant
des périodes bien précises en vue de dégager les marges y afférente pour chaque année. Le
tableau 22 met en justesse que les ratios d’évolution du fonds de roulement net globale sont
très forts. Car le cabinet dispose de 87 jours à 371 jours de marge de sécurité financière
exprimée en jours.
L’entreprise possède des marges de sécurité d’Ar 35 753 855, Ar 76 343 355, Ar 117
681 369, Ar 165 836 054 et Ar 201 466 184 dans les cinq années pour financer ses besoins en
fonds de roulement financier. Lorsque le fonds de roulement financier est positif l’équilibre
financier est respecté et l’entreprise est en principe solvable et il représente une marge de
sécurité financière pour l’entreprise et une garantie de remboursement des dettes à - an pour
les créanciers (BONNET,2001).
70
1.5.2. Augmentation non favorable du besoin en fonds de
roulement financier
Le besoin en fonds de roulement financier est la différence entre les actifs à moins d’un
an hors exploitation hors trésorerie et les Dettes à moins d’un an hors trésorerie (BERNET-
ROLLANDE,2015). Le tableau 25 montre un besoin de fonds de roulement financier positif
tout au long des cinq années d’exercice.
Les dettes à moins d’un an hors trésorerie du cabinet sont largement inférieures aux
actifs à moins d’un an hors trésorerie qui donne un besoin en fonds de roulement financier
positif. Ces valeurs positives ne sont pas favorables pour l’entreprise, mais grâce à la valeur
du fonds de roulement financier très élevé, ce dernier arrive à couvrir son besoin en fonds de
roulement financier. L’entreprise a besoin des sommes suivantes dans les années consécutives
pour couvrir ses besoins : Ar 21 524 673 en 2017, Ar 26 277 888 en 2018, Ar 34 341 848 en
2019, Ar 49 303 633 en 2020 et Ar 58 174 653 en 2022.
Cette section passe par l’analyse du compte de résultat notamment des grandeurs qui
regroupent l’activité et la rentabilité. Les points qui feront l’objet d’une discussion sont
généralement liés aux indicateurs d’activité et de rentabilité en premier lieu, ensuite les
discussions relatives à l’autofinancement du cabinet aussi seront mises en évidence.
71
2.1. Évaluation des ratios liés aux indicateurs du compte de résultat
Le chiffre d’affaires est un indicateur d’activité qui traduit le volume des affaires
réalisées avec les tiers à l’occasion de l’activité de la société. Concernant le ratio d’évolution
du chiffre d’affaires il de mesurer le taux de croissance de l’entreprise (BÉATRICE,2017). Le
tableau 29 montre une évolution irrégulière de ce dernier. Durant l’année 2017 a l’année 2018
et l’année 2019 à l’année 2020, l’évolution du CA affiche des variations négatives qui est
causé par la diminution des ventes au niveau du cabinet du notamment par l’insuffisance des
sommes alloués aux publicités et l’inefficacité des techniques de vente qui joue un très grand
rôle dans la recherche des clients potentiels. Néanmoins l’évolution du CA montre également
des variations positives notamment durant l’année 2017 à 2018, de 2018 à 2019 et de 2020 à
2021. L’existence des variations positives et négatives au niveau de l’évolution du CA pose à
supposer que le CA du cabinet évolue de manière irrégulière.
72
Afin d’assurer la bonne marche des activités de l’entreprise, elle effectue des achats
nécessaires à l’exploitation. Cependant, ses achats se traduisent par un pourcentage
extrêmement élevé qui est reflété par le tableau 30. Durant l’année 2021, la consommation de
l’exercice a atteint une variation de 99 % qui se traduit par une très forte consommation, mais
l’augmentation de la consommation de l’exercice n’affecte guère le résultat grâce à
l’augmentation en parallèle du chiffre d’affaires. Cependant en visualisant le tableau 39,
pendant l’année 2017,2018,2020 la consommation de l’exercice a connu des diminutions
impactant de l’ordre de 19 %, 36 % et de 51 %.
La valeur ajoutée mesure le surplus de richesses créé par l’entreprise dans l’exercice de
son activité, ce solde constitue un indicateur synthétique du poids économique de l’entreprise
(PCG,2005). Le tableau 31 met en évidence que la richesse créée par l’entreprise augmente
d’année en année sauf durant l’année 2019 à l’année 2020. Pour l’année 2017, cette
augmentation est justifiée par l’augmentation de la production de l’exercice et de la
diminution de la consommation de l’exercice.
73
2.1.2.1. Ratios de profitabilité excellents
Le ratio de profitabilité regroupe trois ratios qui sont : le taux d’intégration, qui le taux
qui mesure l’intégration de l’entreprise dans le processus de production ainsi que le poids des
charges externes ; ensuite le taux de marge nette qui est la capacité de l’entreprise a généré
des bénéfices nets à partir du chiffre d’affaires ; et enfin le taux de marge brute est le taux qui
mesure la rentabilité de l’entreprise calculée à partir du chiffre d’affaires avant de prendre en
compte les impacts de son mode de financement (LEXTENSO,1997). Le tableau 32 dégage
un taux d’intégration de plus de 50 % sur les cinq années, ce taux élevé indique que le taux
d’intégration de l’entreprise est excellent et augmente chaque année. Le taux d’intégration du
cabinet est de l’ordre de 82 % en 2017 puis de 89 % en 2018 ensuite de l’ordre de 86 % en
2019, en 2020 ce taux augmente de 90 % et enfin en 2021 il est de 88 %.
Relatif au taux de marge nette, selon le tableau 32 le taux de marge nette du cabinet est
tout supérieur à 10 % sur les cinq années. C’est-à-dire que le cabinet se trouve dans la
capacité de générer un bénéfice net à partir du chiffre d’affaires. Dans certaines circonstances
ce ratio peut être utilisé pour comparer la performance de l’entreprise avec d’autre entreprise
dans le même secteur d’activité. L’année qui a plus haut niveau de taux de marge nette est
l’année 2017, ce qui signifie que c’est en 2017 que le cabinet était le plus performant.
Concernant le taux de marge brute appelé encore marge de l’EBE, la marge brute
permet d’apprécier la qualité de gestion du cycle d’exploitation de la compagnie et son
évolution dans le temps. Le tableau 32 reflète l’accroissement continu du taux de marge brute
du cabinet chaque année allant de 7 % à 29 % en 2021. Cela signifie que le cabinet se trouve
dans la capacité de générer de plus en plus une rentabilité à partir du chiffre d’affaires.
74
Premièrement le ratio de partage de la valeur ajoutée facteur travaille, le tableau 33
montre que ce ratio atteint les 52 % durant l’année et n’a baissé de peu durant les autres
années suivantes. Le ratio de partage de la VA au facteur travail démontre l’importance des
charges de personnel. Elles consomment plus de la moitié de la VA dès la première année.
Sachant que les charges de personnel sont des charges fixes, et voyants qu’elles augmentent
d’année en année, nous pouvons en déduire que la société embauche de plus en plus de
salariés.
75
Cette augmentation continue s’explique par la réduction des dépenses courantes de la
société afin d’obtenir une marge pour couvrir les actifs. La rentabilité économique de la
société est faible au cours de la première année, mais connait des augmentations sur les quatre
années qui le rendent assez fort. Donc l’entreprise est capable de dégager des résultats en
utilisant l’ensemble des moyens mis à sa disponibilité.
Ces deux indicateurs présentent une relation assez étroite, cette relation est obtenue par
ce qu’on appelle « effet de levier ». Ce dernier fait apparaitre l’effet d’endettement sur la
rentabilité financière par le biais de la formule rentabilité financière = rentabilité économique
* taux d’emprunt bancaire. Cette formule fait apparaitre l’effet de l’endettement sur la
rentabilité financière. Mais comme le cabinet n’a jamais fait d’emprunt bancaire, durant cette
étude ce dernier n’était pas calculé, mais c’est une notion qui est indispensable quand il s’agit
de rentabilité économique et rentabilité financière.
La capacité d’autofinancement est l’excédent des produits encaissables sur les charges
encaissables, et comme la somme des bénéfices de l’exercice et des charges non calculées qui
ne correspondent pas à des décaissements (RAMAGE,2001). Elle permet d’assurer le
maintien et le développement de son activité sur son fonds propre. Puisque la CAF détermine
les possibilités d’autofinancement de la société, elle définit une santé financière qui n’est pas
toujours stable pour l’entreprise (GRANDGUILLOT,2017).
76
La capacité d’autofinancement peut s’obtenir par deux méthodes différentes. La
première méthode consiste à obtenir la capacité d’autofinancement à partir du résultat net de
l’exercice ajouté des charges non décaissables puis diminuer des produits non encaissables.
Ce dernier est appelé méthode addictive, mais il existe également un autre moyen de
calcul qui est également utilisé lors de l’étude, cette méthode est appelée méthode
soustractive, elle est obtenue à partir de l’excédent brut d’exploitation ajoutée des produits
encaissables et de la diminution des charges décaissables. La capacité d’autofinancement
permet de rémunérer les actionnaires à partir des dividendes, de rembourser les emprunts
contractés par l’entreprise, de financer les investissements. Pour le calcul du CAF du cabinet
la méthode soustractive était appliquée c’est-à-dire à partir de l’EBE. Le tableau 35 dégage les
calculs relatifs à la capacité d’autofinancement de l’entreprise qui montre des valeurs
positives sur les cinq années. De l’année 2017 à l’année 2018, la CAF connait une
augmentation de 37 % due par l’existence des produits financiers en 2018. Puis une
augmentation de 1% en 2018 à 2019 donc la CAF est de 37 % cette augmentation est due par
l’augmentation de l’EBE et des autres produits opérationnels. Contrairement de 2019 à 2020
la CAF connait une diminution d’évolution de -14 % cela est dû par l’existence des autres
charges opérationnelles, mais durant l’année 2020 a l’année 2021 la CAF connait une
évolution de 23 % grâce à l’augmentation de l’EBE.
2.1.2.5 Autofinancement
77
Section 3 : Évaluation de la solvabilité et de la liquidité
L’état des flux de trésorerie présente les mouvements de trésorerie résultant des
activités de l’entreprise selon trois catégories : les activités d‘exploitation, d’investissement et
de financement.
Le flux de trésorerie net lié aux activités d’exploitation est obtenu en retraitant le
bénéfice net (ou la perte nette) pour tenir compte des éléments sans effet sur la trésorerie (par
exemple, les amortissements), des variations des éléments du fonds de roulement liés à
l’exploitation (par exemple, les stocks), des charges ou produits reportés ou anticipés par
rapport aux encaissements ou décaissements qui leur sont liés (par exemple, les produits
reportés sur les ventes comptabilisées selon la méthode des encaissements) FORTIN (1998).
Pour cas présent d’après le tableau 38 le flux trésorerie générée par l’activité
d’exploitation sont tous positif c’est-à-dire un bénéfice pour l’entreprise et en pleine
croissance. Les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation constituent une source
importante de capitaux pour l‘entreprise. En effet, les liquidités que l‘entreprise tire de son
exploitation lui permettent de verser des dividendes à ses actionnaires, de régler ses dettes et
d’investir dans des éléments d’actif à long terme sans recourir à du financement externe. Le
bénéfice généré par l’activité d’exploitation due au profit généré par le compte de résultat net
de l’entreprise.
Afin d'assurer leur croissance, les entreprises investissent des sommes importantes dans
des éléments d'actif à long terme aussi bien corporels qu'incorporels. L'état des flux de
trésorerie doit rendre compte de l'utilisation des liquidités engendrées par l'exploitation ou par
le financement externe pour l'acquisition de nouveaux éléments d'actif FORTIN (1998).
78
D’après le tableau 39, le flux aux opérations d’investissement sont tous négatifs sur les
cinq années. Ce qui signifie que le décaissement sur l’acquisition d’immobilisation est
supérieur aux encaissements de cession sur l’immobilisation. Au cours de ces cinq années,
l’entreprise préfère investir dans l’immobilisation.
Les ratios du bilan financier concernent dans un premier temps les ratios de liquidité
qui évoque le ratio de liquidité général, le ratio de liquidité restreint et le ratio de liquidité
immédiate. Dans un second temps le ratio de solvabilité général sera évoqué.
Après retraitement du bilan comptable en bilan financier, les calculs des ratios du bilan
financier peuvent être effectués. Dans cette sous-section les résultats liés aux ratios de
liquidités seront exposés. La liquidité mesure la capacité d'une entreprise à régler ses dettes à
court terme arrivées à échéance. L’analyse de cette liquidité peut être effectuée à partir de
ratios. On distingue le ratio de liquidité générale, le ratio de liquidité restreinte et le ratio de
liquidité immédiate. Dans un premier temps le ratio de liquidité général mesure la capacité de
l’entreprise à payer l’ensemble de ses dettes à court terme en utilisant l’ensemble de l’actif
(DEISTING,2013).
De ce fait les résultats obtenus des deux ratios sont identiques, car la formule de la
liquidité restreinte suppose le rapport entre (les créances + les disponibilités – les stocks) et
les passifs courants a moins d’un an (dettes fournisseurs). En résumé du fait de l’inexistence
des stocks du cabinet qui a fait des résultats entre le ratio de liquidité général et du ratio de
liquidité restreinte identique. Néanmoins pour le ratio de liquidité restreinte les résultats
obtenus supérieurs à 1 signifient que l’entreprise est capable de régler ses dettes à l’aide de
ces actifs circulants dans l’année sans même tenir compte des stocks.
80
3.2.2. Solvabilité de la société
Il est rare extraordinaire de voir des ratios de solvabilité autant élevés dans une
entreprise, mais ce ratio atteint ces chiffres parce que le cabinet ne dispose pas de dettes à
long terme et n’a jamais souscrit à des emprunts bancaires ou autres durant les cinq années
d’exercice. En théorie, lorsque le taux de solvabilité général est supérieur à 1, la société est
solvable et elle dispose des actifs suffisants qui pourront être un moyen de s’acquitter de
toutes ses dettes (HUBERT,2001).
81
CHAPITRE 7 : RECOMMANDATIONS
Après avoir examiné le tableau de bord financier au sein du cabinet NAKAY, dans ce
dernier chapitre des recommandations seront proposées et les plans d’action y afférente. Le
chapitre 7 se subdivisera en deux sections premièrement les propositions de solutions liées ;
ensuite en deuxième section les plans d’action à chaque recommandation seront avancés.
82
1.1.2. Amélioration au niveau du décaissement
Pour une entreprise la trésorerie idéale est égale à zéro, plusieurs moyens peuvent être
mis en place pour atteindre cette trésorerie idéale par exemple l’établissement d’un plan de
trésorerie qui va permettre à l’entreprise de combler la trésorerie déficitaire à l’aide d’un
crédit de trésorerie ou bien de placés les trésoreries excédentaires en remboursant par
anticipation les dettes fournisseurs au comptant ou bien de mettre les excédents de trésorerie
en placement, car une trésorerie excédentaire ne reflète pas une gestion financière saine de
l’entreprise. L’objectif de la trésorerie zéro consiste à éviter la position d’emprunt de
trésorerie et le maintien excessif des liquidités non rémunérées sur les comptes bancaires de
l’entreprise. Dans le cas du cabinet, la recommandation se tourne sur le placement des
excédents de trésorerie dans le but de ne pas avoir des trésoreries dormantes qui ne génèrent
pas de revenu. Dans une optique d’amélioration continue, l’optimisation de la trésorerie est
primordiale.
Pour qu’une entreprise reste en bonne voie et suive les règles rudes de son environnement, il
doit adopter des moyens nécessaires capables de détecter les possibles défaillances de
l’entreprise. Comme dit (GIRARDIN,1852) « Gouverner c’est prévoir ».
83
De ce fait, la proposition ou recommandation suivante a été élaborée. Nombreuses sont
les méthodes de prévision de défaillance basée sur l’analyse discriminante. L’analyse
discriminante est une technique d’analyse et de prédiction des défaillances d’entreprises. Le
score se présente comme une fonction mathématique qui retient plusieurs ratios jugés
pertinents, plus ou moins fortement pondérés selon leur importance. Le résultat obtenu en
appliquant cette fonction aux chiffres d’une entreprise permet de la situer dans une catégorie
de risque. Ce qui nous intéresse c’est le modèle d’analyse discriminante de Yves
COLLONGUES qui ne tient compte que neuf ratios discriminants. Sa fonction discriminante
est la suivante : Z= 4.983 X1 + 60.0366 X2 - 11.384 X3.
84
2.1.1.1. Optimisation de la relance téléphonique
Après avoir décrit la situation actuelle de la société, il est constaté que la société ne
relance ses clients que téléphoniquement. Nous allons donc proposer quelques principes pour
que la relance soit à l’optimum pour la société. En guise de plan d’action pour l’optimisation,
quelques principes de base seront avancés. Pour commencer, il est conseillé d’établir la liste
des personnes à appeler en priorité en fonction du montant de la dette et du niveau du risque
du client, car la relance téléphonique est couteuse en temps et en argent. Intervenant quelques
jours après la date d’échéance du paiement. Au préalable, il faut veiller à bien préparer
l’entretien téléphonique en constituant une fiche pour chaque client, sur laquelle il faut
inscrire son nom, ses coordonnées, la date et le montant de la facture en attente du paiement.
2.1.1.2. Relance par lettre simple
Si la relance par téléphone n’a rien donné, il faut envoyer alors une lettre de relance par
simple courrier. Une copie sur laquelle la date de l’envoi doit être conservée par l’entreprise.
Dans de nombreux cas, le litige s’arrête à la relance téléphonique, au pire à la lettre simple.
Les retards de paiement sont alors dus à une mauvaise organisation du client, à la perte de la
facture, à un classement intempestif avec les factures payées ou simplement à un oubli de la
part du client.
Figure 1 : Exemplaire de relance par lettre simple
85
Cette figure la lettre de relance client simple, dans le cadre ou le client ne réagis pas
aux appels téléphoniques que le cabinet a déjà effectuer. La lettre de relance simple est
envoyée par email au client qui pour lui donner une autre chance de régler ces dettes envers
l’entreprise.
Cette figure montre l’exemplaire de la lettre de relance qui suit la lettre de relance
simple, dans cette lettre de relance recommander le client sera informé des pénalités de retard
qui lui son a charges s’il ne paye pas dans les délais qui a été fixer. L’application de cette
pénalité de retard que le client doit subir au cas de non-respect des délais est fixée à 8 jours.
86
2.1.2. Revendication du client au paiement de sa dette
Une fois que tous les procédures de recouvrement effectuer et les résultats obtenus sont
quasiment nul c’est-à-dire dans le cadre de revendication du client payer ses dettes. Le cabinet
entre dans la deuxième étape qui est la mise en demeure en premier lieu, l’injection à payer et
enfin le saisi du tribunal de commerce.
La lettre de mise en demeure est souvent appelée simplement une « mise en demeure »
ou une « lettre d’avocat ». Elle permet aux deux parties contractantes, mais surtout à
l’entreprise n’explique au client concerné ce que l’entreprise lui reproche de façon formelle et
précise. Une mise en demeure entraine des conséquences juridiques telles que l’application
de retard éventuel appliqué voire même des dommages et intérêt pour retard subi à partir de la
notification de mise en demeure. Comme pour la première relance en recommandé, il faut
garder une copie et on le conserve soigneusement l’accusé de réception lorsqu’il revient.
Nous ne saisirons pas le tribunal de commerce que si le débiteur fait connaitre son refus
de payer dans les 30 jours qui suivent l’injonction, le juge convoque alors les parties devant le
tribunal d’instance ou de commerce, selon les cas.
Pour cela, la société doit renégocier les délais sur l’étalement de paiements auprès de
leurs fournisseurs et aussi renforcer une collaboration étroite avec eux pour pouvoir
augmenter le passif circulant. La réussite de cette renégociation se repose sur l’art de
convaincre et sur une bonne relation de confiance avec les fournisseurs. Négocier les délais de
règlement des fournisseurs facilite la gestion de la trésorerie. Le but de cette négociation est
de trouver un bon intervalle entre le délai accordé au client le délai de règlement des
fournisseurs. L’idéal c’est d’avoir un délai de règlement de 60 jours minimum, mais
également un délai de paiement des clients de 30 jours maximum. Dans ce cas l’entreprise
peut jouir ou exploiter du crédit octroyé par les fournisseurs.
88
La figure récente représente le délai idéal des échéances afin de maitriser l’échéance
client et fournisseur. Elle permet de voir également la marge obtenue par rapport à ses deux
échéances. L’objectif est donc d’accélérer le recouvrement des créances clients et de
demander aux fournisseurs en crédit qui rallonge le délai de paiement des dettes.
La gestion de trésorerie est un système qu’il ne faut pas prendre à la légère. « Elle
consiste à maintenir une liquidité suffisante pour faire face aux échéances, tout en optimisant
la rentabilité des fonds. L’objectif étant de réduire les frais financiers ou d’optimiser les
produits financiers selon la situation. On parle alors de la trésorerie zéro. Une trésorerie
excédentaire ne reflète pas une gestion financière saine de l’entreprise. L’objectif de la
trésorerie zéro consiste à éviter la position d’emprunt de trésorerie et le maintien excessif des
liquidités non rémunérées sur les comptes bancaires de l’entreprise. Dans la pratique, sans
aboutir à des soldes nuls, il s’agit de s’en rapprocher le plus possible, tout en évitant les soldes
débiteurs. Il suffit de maintenir en permanence de l’argent liquide pour faire face aux besoins
immédiats et de placer le reste.
Le cabinet peut choisir de faire un placement par le BTA (Bon de Trésor par
Adjudication) avec un taux environnant le 11% annuel. Le trésor public propose le bon de
trésor FIHARY accessible à tout agent économique. La base de calcul s’applique à la
trésorerie 2021 qui représente un excédent de 143 291 620 ariary. Le placement de la
trésorerie du cabinet sera présenté dans le tableau suivant pour une durée de 5 ans. Un taux de
5% pour faciliter le calcul sera pris en compte.
Valeur placée : 130 000 000 Ariary ; Taux de capitalisation : 5% ; Durée : 5 ans
89
D’après le tableau, le placement peut générer au cabinet des produits financiers s’il a eu
lieu. La capitalisation donne lieu à des intérêts qui seront ajoutés à la principale pour calculer
le prochain intérêt. Les calculs montrent des intérêts variant de 6 500 000 Ariary à 7 900 791
Ariary. Les produits financiers auront un impact positif sur le résultat net pour les cinq années
prochaines.
90
Pour conclure cette dernière partie, elle nous a permis de faire une comparaison accrue
entre les théories avancées et les réalités rencontrées au sein de l’entreprise afin de donner une
conclusion aux hypothèses avancées. Les faits significatifs de l’analyse externe ont été
discutés, c’est-à-dire le fait de ressortir tous les indicateurs financiers, les risques et
défaillances au niveau de l’activité et la rentabilité de l’entreprise, sa structure financière,
ainsi sa solvabilité. Plusieurs points positifs ont été exposés d’une part. D’autre part, plusieurs
anomalies ont été présentes comme : les anomalies au niveau de l’encaissement et du
décaissement, l’accroissement inquiétant du besoin en fonds de roulement et l’existence trop
élevée de l’excédent de trésorerie. Afin de pallier et u remédier à ces défaillances des
solutions ont été proposé, à savoir : la prolongation des durées de paiement des fournisseurs et
la réduction des délais accordés aux clients ensuite la recherche de la trésorerie zéro en
effectuant des placements et enfin la mise en place d’une méthode de prévision de défaillance
par la méthode de COLLONGUES.
91
CONCLUSION
Pour couronner tout, différents matériels ont été indispensables pour pouvoir réaliser ce
mémoire. L’Axian Support Services a été le lieu de recherche. Il est expérimenté dans son
domaine puisqu’il a effectué ses activités depuis des années. La prise en connaissance de
l’entreprise a été avant tout indispensable. Ses missions, ses objectifs tant à long, à moyen ou
à court terme et ses activités sont les informations lui concernant ont été utiles. Elle est
essentiellement un cabinet d’externalisation des services comme la création d’entreprise,
l’externalisation de la comptabilité, l’externalisation des déclarations fiscales et de cellule
d’audit interne et de contrôle. Ces activités constituent la majeure partie de son chiffre
d’affaires, mais elle effectue également des activités secondaires comme les formations
pratiques en comptabilité, fiscalité, audit ; le recrutement ; le guide d’accompagnement de
projet ; guide et accompagnement dans les projets et le renouvellement et préparation de
documents. Il est vrai que ces autres activités ne constituent qu’un chiffre d’affaires moins
important que les autres.
Le traitement de chaque hypothèse s’est effectué à partir de divers états financiers qui
ont été fournis par le cabinet. Le bilan fonctionnel et le bilan financier ont été indispensables
dans l’analyse de l’équilibre financier. Pour le bilan fonctionnel, il permet de dégager les
grandes masses en mettant en évidence leurs rôles, leurs fonctions et leurs dimensions
économiques : emplois et ressources stables, actifs et passifs d’exploitation, actifs et passifs
92
hors exploitation, actifs de trésorerie et trésorerie négative. Pour le bilan financier, permets de
reclasser les postes du bilan selon leur liquidité à l'actif et selon leur exigibilité au passif, de
porter un jugement sur la solvabilité de l'entreprise étudiée. Les méthodes des ratios ont été
utilisées également, car un ratio est un rapport entre deux grandeurs caractéristiques de
l’activité de l’entreprise, de sa situation économique ou de ses performances. La technique des
ratios permet de juger du fonctionnement d’une entreprise en articulant dans un tableau un
certain nombre d’indicateurs. L’étude à partir du bilan fonctionnel montre que les fonds de
roulement sont positifs et en augmentation au cours des cinq années. L’entreprise dispose une
liquidité, qui constitue une marge de sécurité, puisque les ressources stables sont supérieures
aux emplois stables. Le besoin en fonds de roulement est le solde des emplois circulants hors
trésorerie active sur les dettes courantes. Il est positif, la société a donc besoin de ces BFR
pour faire fonctionner son cycle d’exploitation. Les trésoreries sont positives durant les cinq
années, cela montre que l’entreprise n’a pas besoin d’effectuer un découvert bancaire ou un
emprunt à court terme pour pouvoir couvrir ses valeurs de trésorerie. Sa situation financière
est saine.
Une analyse a été effectuée à partir du bilan financier. Le fonds de roulement financier
est positif et en croissance continue. Cela signifie que la société dispose la capacité à dégager
des capitaux permanents qui va permettre non seulement de financer la totalité des actifs à
plus d’un an, mais aussi de disposer une liquidité. Le besoin en fonds de roulement financier
est positif, les passifs à plus d’un an n’arrivent pas à financer en totalité les actifs à plus d’un
an.
93
connait une évolution très instable et inquiétante. Le résultat financier ou la situation
financière d’une entreprise au regard de sa stratégie de financement est en baisse avec une
diminution importante d’année en année. Les résultats nets de l’entreprise restent positifs sur
les cinq années.
Diverses faiblesses ont été constatées et qui constitue les tendances lourdes a des
origines. Elles ont été les conséquences des divers problèmes initiaux. Ces tendances lourdes
apportent également des impacts à la situation financière de la société. Des solutions ont été
proposées pour pouvoir résoudre ces problèmes de situation financière. Des solutions sont
recommandées afin de s’échapper de ses problèmes. Comme recommandations, les
ajustements au niveau de l’encaissement et déclassement ensuite la recherche de la trésorerie
zéro et enfin la mise en place de prévision de défaillance.
L’objectif global de l’étude qui est de démontrer que l’analyse la situation financière
est un outil de gestion efficace est atteint. Une analyse financière de l’entreprise a pu être
réalisée. Les problèmes au niveau de la situation financière ont été relevés. Cela permet à
l’impétrante de proposer des solutions. Après avoir mettre en pratique ces solutions proposées
au niveau de l’entreprise, sa situation financière devient plus performante.
95
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages de base :
BOUQUIN Henri, « Le contrôle de gestion » ; Édition : PUF ; 1997 ; 336 Pages DORIATH
Brigitte ; « Contrôle de Gestion » ; Paris : DUNOD ; 2000 ; 154 pages
KAPLAN Robert Samuel, NORTON David ; « The Balance Scorecard, Measures that drive
performance » ; Harvard Business Review ; 1992 ;180 pages
KAPLAN Robert, JHONSON Thomas ; « Relevance Lost: The rise and fall of management
accounting » ; Boston ; 1987; 272 Pages
i
Ouvrages spécifiques :
ALCOUFFE Simon ; « Succès et échec d’un outil de gestion » ; revue française de Gestion ;
2008 ; 291 pages
BOUQUIN Henri ; « Contrôle et stratégie » ; Paris : Economica ; 2000 ; page 533 pages
CAUVIN Eric, BESCOS Pierre Laurent ; « Les déterminants du choix des indicateurs dans
les tableaux de bord des entreprises », Finance Contrôle Stratégie ; 2008 ; 125 pages
POINCELOT Evelyne, WEGMANN Gregory ; « Utilisation des critères non financiers pour
évaluer ou piloter la performance : analyse théorique » ; contrôle Audit ; 2005 ; 125 pages
Documents interne :
ii
LISTE DES ANNEXES
Annexe 2 Organigramme V
iii
ANNEXE 1 : GUIDE D’ENTRETIEN AU NIVEAU DU SERVICE FINANCIER
Question posée :
Les indicateurs dégagés par le tableau de bord financier permettent -il ne mesure la
performance ?
Quels sont les paramètres à retenir pour suivre la santé financière de l’entreprise ?
iv
ANNEXE 2 : ORGANIGRAMME DU CABINET NAKAY
v
ANNEXE 3 : BILAN COMPTABLE
vi
ANNEXE 4 : BILAN COMPTABLE
vii
ANNEXE 5 : BILAN COMPTABLE
viii
ANNEXE 6 : BILAN COMPTABLE
ix
ANNEXE 7 : BILAN COMPTABLE
x
ANNEXE 8 : COMPTE DE RÉSULTAT PAR NATURE
xi
TABLE DES MATIÈRES
REMERCIEMENTS ................................................................................................................... i
AVANT-PROPOS ..................................................................................................................... ii
SOMMAIRE ............................................................................................................................. iii
LISTE DES ABREVIATIONS ................................................................................................. iv
GLOSSAIRE ............................................................................................................................. vi
LISTE DES TABLEAUX ........................................................................................................ vii
LISTE DES FIGURES .............................................................................................................. xi
RÉSUMÉ .................................................................................................................................. xii
ABSTRACT ............................................................................................................................. xii
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
PARTIE I : MATÉRIELS ET MÉTHODES ........................................................................ 5
CHAPITRE 1 : MATÉRIELS ......................................................................................... 6
Section 1 : Cadre conceptuel et état de l’art ............................................................... 6
1.5.1.2. Fonds de roulement net global .............................................................. 12
1.5.1.3. Besoin en fonds de roulement ............................................................... 13
1.5.1.4. Trésorerie nette ...................................................................................... 13
1.5.2.1. Fonds de roulement financier ................................................................ 14
Section 2 : Justification du choix de l’organisme d’accueil et du choix du thème .. 19
Section 3 : Outils de traitement des données ............................................................ 20
CHAPITRE 2 : MÉTHODES ........................................................................................ 21
Section 1 : Méthodes de collecte des données ......................................................... 21
Section 2 : Méthodes d’analyse des données ........................................................... 22
2.1.2.1. Grandeurs du bilan fonctionnel ............................................................. 23
2.1.2.2. Analyse par ratios .................................................................................. 24
2.1.2.3. Grandeurs du bilan financier ................................................................. 25
2.2.2.2. Analyse des ratios des grandeurs du compte de résultat ....................... 26
2.2.2.3. Calcul de la capacité d’autofinancement ............................................... 27
2.3.2.1. Tableau de flux de trésorerie ................................................................. 28
2.3.2.2. Analyse par ratios .................................................................................. 29
Section 3 : Limites de l’étude ................................................................................... 29
Section 4 : Chronogramme d’élaboration du mémoire ............................................ 30
PARTIE II : RÉSULTATS ................................................................................................. 33
CHAPITRE 3 : ÉTUDE DE L’ÉQUILIBRE FINANCIER .......................................... 32
Section 1 : Analyse relative au bilan fonctionnel ..................................................... 32
1.1.2.1. Besoin en fonds de roulement d’exploitation ........................................ 34
xiii
1.1.2.2. Besoin en fonds de roulement hors exploitation ................................... 35
1.1.2.3. Besoin en fonds de roulement ............................................................... 35
1.1.4.1. Ratios de rotation .................................................................................. 37
1.1.4.2 Ratio de couverture des capitaux investis .............................................. 38
1.1.4.3. Ratios de structure ................................................................................. 39
1.1.4.4. Ratios d’évolution des agrégats du bilan fonctionnel ........................... 40
Section 2 : Analyse relative au bilan financier ......................................................... 42
CHAPITRE 4 : AUTOFINANCEMENT À PARTIR DE LA RENTABILITÉ ........... 46
Section 1 : Analyse des indicateurs liés au compte de résultat ................................ 46
1.3.1.1. Évolution du chiffre d’affaires .............................................................. 48
1.3.1.2. Évolution de la consommation de l’exercice ........................................ 49
1.3.1.3. Évolution de la valeur ajoutée ............................................................... 49
1.3.2.1. Ratio de profitabilité.............................................................................. 50
1.3.2.2. Ratios de partage de la valeur ajoutée ................................................... 51
1.3.2.3. Ratios de rentabilité économique et financière ..................................... 52
Section 2 : Analyse de l’autofinancement ................................................................ 52
CHAPITRE 5 : DISPOSITION DE LA TRÉSORERIE ASSURE LA SOLVABILITÉ ET
LA LIQUIDITÉ .............................................................................................................. 56
Section 1 : Tableaux de flux de trésorerie ................................................................ 56
Section 2 : Les ratios de solvabilités et les liquidités ............................................... 59
PARTIE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS ............................................. 63
CHAPITRE 6 : DISCUSSIONS .................................................................................... 64
Section 1 : Évaluation de l’équilibre financier ......................................................... 64
1.1.4.1. Anomalie au niveau de l’encaissement et du décaissement .................. 67
1.1.4.2. Accroissement bénéfique du ratio de couverture des capitaux investis 67
1.1.4.3. Ratios de structure financière idéals ...................................................... 68
1.1.4.4. Ratios d’évolution des agrégats du bilan fonctionnel en plein essor .... 69
Section 2 : Évaluation de la rentabilité qui assure l’autofinancement ..................... 71
2.1.1.1. Évolution en dents de scie du chiffre d’affaires .................................... 72
2.1.1.2. Consommation de l’exercice tolérable .................................................. 72
2.1.1.3. Fort accroissement de la valeur ajoutée ................................................ 73
2.1.2.1. Ratios de profitabilité excellents ........................................................... 74
2.1.2.2. Ratios de partage de la valeur ajoutée raisonnable ............................... 74
2.1.2.3. Augmentation du ratio de rentabilité économique et financière ........... 75
2.1.2.4. Hausse de la capacité d’autofinancement .............................................. 76
2.1.2.5 Autofinancement .................................................................................... 77
Section 3 : Évaluation de la solvabilité et de la liquidité ......................................... 78
CHAPITRE 7 : RECOMMANDATIONS .................................................................... 82
Section 1 : Solutions relatives aux faiblesses constatées ......................................... 82
Section 2 : Plans d’action ......................................................................................... 84
xiv
2.1.1.1. Optimisation de la relance téléphonique ............................................... 85
2.1.1.2. Relance par lettre simple ....................................................................... 85
2.1.1.3. Relance par lettre recommandée ........................................................... 86
2.1.2.1. Mise en demeure ................................................................................... 87
2.1.2.2. Injonction de payer ................................................................................ 88
2.1.2.3. Saisi du tribunal de commerce .............................................................. 88
CONCLUSION ........................................................................................................................ 92
BIBLIOGRAPHIE ...................................................................................................................... i
LISTE DES ANNEXES ............................................................................................................ iii
TABLE DES MATIÈRES ...................................................................................................... xiii
xv