HARIVONY Ravakiniaina Maherilanja, M2FCFC, 2020-2021

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ÉCOLE SUPÉRIEURE SACRÉ-CŒUR ANTANIMENA

MÉMOIRE DE FIN D’ÉTUDES POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME

DE MASTER EN SCIENCES DE GESTION

DIAGNOSTIC FINANCIER :
OUTIL PERTINENT POUR LA BONNE SANTE FINANCIERE
CAS DE AXIAN SUPPORT SERVICES

Présenté par :

HARIVONY Ravakiniaina Maherilanja

Spécialité : Finances et Comptabilité Niveau d’études : Master 2

Encadreur professionnel : Monsieur RASOAMANANA Tsiaro Martial

Coordinateur Pôle Immobilisation et Stock à l’ASS

Encadreur pédagogique : Professeur RANDRIAMIHARISOA Mamy Alfa

Enseignant-Formateur a l’ESSCA

Année universitaire : 2020-2021


ÉCOLE SUPÉRIEURE SACRÉ- AXIAN SUPPORT SERVICES
CŒUR ANTANIMENA

MÉMOIRE DE FIN D’ÉTUDES POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME

DE MASTER EN SCIENCES DE GESTION

DIAGNOSTIC FINANCIER :
OUTIL PERTINENT POUR LA SANTE FINANCIERE
CAS DE AXIAN SUPPORT SERVICES

Présenté par :

HARIVONY Ravakiniaina Maherilanja

Spécialité : Finances et Comptabilité Niveau d’études : Master 2

Encadreur professionnel : Monsieur RASOAMANANA Tsiaro Martial

Coordinateur Pôle Immobilisation et Stock à l’ASS

Encadreur pédagogique : Professeur RANDRIAMIHARISOA Mamy Alfa

Enseignant-Formateur a l’ESSCA

Année universitaire : 2020-2022


REMERCIEMENTS

Avant tout, nous remercions le Seigneur DIEU pour avoir béni chacun de nos pas et de
nos actions. Nous voudrions témoigner notre plus grande reconnaissance et adressons nos vifs
remerciements aux personnes ci-après. Sans leur aide, nous n’aurons pas pu aboutir à la
réalisation du présent ouvrage. Il s’agit particulièrement de :

Cher Frère ANDRIAMBAHOAKA Génao Omar Patrick, Directeur Général de


l'ESCA-ESSCA, de nous avoir acceptés au sein de son établissement pour poursuivre nos
études et ainsi acquérir de plus amples connaissances ;

Frère MAHAREKY Jean Barthélémy, Directeur Général Adjoint de l’ESSCA, qui nous
avoir ouvert les portes de l’ESSCA ;

Professeur RAZAFIARIJAONA Jules, Responsable de la Mention Science de Gestion,


qui nous a offert un guide pour pouvoir accomplir ce travail ;

Docteur RAKOTONDRAMANANA Andry, Responsable du Parcours Finances et


Comptabilité, d'avoir pris le soin de suivre chaque étape de nos études et veiller au bon
fonctionnement de l'année académique ;

Monsieur RASOAMANANA Tsiaro Martial et Encadreur Professionnel, pour sa


rigueur scientifique et son sens de l’écoute et d’échange, mais surtout sa générosité dont il a
su faire preuve malgré ses charges professionnelles ;

Professeur RANDRIAMIHARISOA Mamy Alfa Enseignant et Formateur à l'ESSCA et


encadreur pédagogique, pour tous les instructions et conseils qu'il nous a légués pour achever
à terme et en bonne condition ce présent mémoire ;

Tous les enseignants de l'ESSCA pour toutes les connaissances et le savoir qu’ils nous
ont transmis ;

Nos chers parents pour leur acharnement à notre éducation et de nous avoir épaulés
pour chaque étape de notre vie.

i
AVANT-PROPOS

L’École Supérieure Sacré-Cœur Antanimena « ESSCA » ouverte en octobre 1992 fait


partie des premiers Instituts supérieurs privés installés à Madagascar dont l’objectif premier
est de contribuer à la formation des bacheliers ayant l’intention de suivre des études
supérieures notamment professionnelle. Il prévoit à partir de la réforme de son système actuel
de procéder au balancement progressif vers le système LMD. L’ESSCA possède trois (3)
spécialisations bien distinctes : Marketing et Commerce, Finances et Comptabilité et
Management des Affaires.

À ces filières, l’ESSCA délivre des certificats et de divers diplômes dont : DTS :
Diplôme de Technicien Supérieur (2ème Année), DLSG : Diplôme de Licence en Sciences de
Gestion (3ème Année), DESM : Diplôme d’Études Supérieures en Management (4ème
Année), DMSG : Diplôme de Master en Sciences de Gestion (5ème Année).

Dans le cadre de la formation professionnelle, l’alternance de la théorie et de la


pratique est très importante. C’est la raison pour laquelle à chaque étape de formation, tous les
étudiants de l’ESSCA effectuent un stage en entreprise pour réaliser un mémoire de recherche
comme le cas présent de cette année. Le stage et le mémoire de recherche font donc partie
intégrante du cursus des étudiants. Il offre l’occasion de s’imprégner de la réalité de la vie
professionnelle.

D’ailleurs dans le cadre de l’étude présente, un mémoire de recherche est effectué au


sein d’une entreprise et qui a permis l’élaboration des études, dont les résultats, les
recommandations et les discussions. Ce stage est une étape qui a permis d’avoir l’occasion de
s’imprégner de la réalité de la vie professionnelle, mais également de mettre en pratique les
connaissances théoriques et de les utiliser dans la réalité, mais surtout pour l’obtention du
Diplôme de Master en Sciences de Gestion.

ii
SOMMAIRE
LISTE DES ABREVIATIONS
GLOSSAIRE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
RÉSUMÉ
ABSTRACT
INTRODUCTION
PARTIE I : MATÉRIELS ET MÉTHODES
CHAPITRE 1 : MATÉRIELS
Section 1 : Cadre conceptuel et état de l’art
Section 2 : Justification du choix de l’organisme d’accueil et du choix du thème
Section 3 : Outils de traitement des données
CHAPITRE 2 : MÉTHODES
Section 1 : Méthodes de collecte des données
Section 2 : Méthodes d’analyse des données
Section 3 : Limites de l’étude
Section 4 : Chronogramme d’élaboration du mémoire
PARTIE II : RÉSULTATS
CHAPITRE 3 : ÉTUDE DE L’ÉQUILIBRE FINANCIER
Section 1 : Analyse relative au bilan fonctionnel
Section 2 : Analyse relative au bilan financier
CHAPITRE 4 : AUTOFINANCEMENT À PARTIR DE LA RENTABILITÉ
Section 1 : Analyse des indicateurs liés au compte de résultat
Section 2 : Analyse de l’autofinancement
CHAPITRE 5 : DISPOSITION DE LA TRÉSORERIE ASSURE LA SOLVABILITÉ ET
LA LIQUIDITÉ
Section 1 : Tableaux de flux de trésorerie
Section 2 : Les ratios de solvabilités et les liquidités
PARTIE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
CHAPITRE 6 : DISCUSSIONS
Section 1 : Évaluation de l’équilibre financier
Section 2 : Évaluation de la rentabilité qui assure l’autofinancement
Section 3 : Évaluation de la solvabilité et de la liquidité
Section 1 : Solutions relatives aux faiblesses constatées
Section 2 : Plans d’action
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES ANNEXES
TABLE DES MATIÈRES

iii
LISTE DES ABREVIATIONS
ABREVIATIONS DÉVELOPPEMENTS

AC Actifs Courants

ASS Axian Support Services

BFR Besoin en Fonds de Roulement

BFRE Besoin en Fonds de Roulement Hors Exploitation

BFRF Besoin en Fonds de Roulement Financier

BFRHE Besoin en Fonds de Roulement Hors Exploitation

CA Chiffre d’Affaires

CAF Capacité d’Autofinancement

DESM Diplôme d’Études Supérieures en Management

DLSG Diplôme de Licence en Sciences de Gestion

DMSG Diplôme de Master en Sciences de Gestion

DTS Diplôme de Technicien Supérieur

EBE Excèdent Brut d’Exploitation

ES Emplois Stables

FRF Fonds de Roulement Financier

FRNG Fonds de Roulement Net Global

HT Hors Taxes

LMD Licence Master Doctorat

N° STAT Numéro Statistique

iv
ABRÉVIATIONS DÉVELOPPEMENTS

RCS Registre des Commerces et des Sociétés

RE Rentabilité Economique

RF Rentabilité Financière

RS Ressources Stables

TN Trésorerie Nette

TTC Toutes Taxes Comprises

VA Valeur Ajoutée

v
GLOSSAIRE

Analyse financière : L'analyse financière » est un ensemble de méthodes, de


démarches et d'outils qui permet d'étudier et de juger la situation et les résultats financiers
d'une entreprise ou d'un ensemble d'entreprises.

Performance financière : C’est l’association de l’efficacité et de l’efficience, d’où


l’efficacité consiste pour une entreprise à obtenir des résultats dans le cadre des objectifs
définis ; et l’efficacité correspond à la meilleure gestion des moyens, des capacités en relation
avec le résultat. Alors la performance financière peut être définie comme l’atteinte des
objectifs financiers à moindre cout.

Bilan : Le bilan établi par une entreprise se définit comme étant « un compte de capital
destiné à mesurer à un moment donné l’état du patrimoine d’une entité. Il fournit les
informations correspondantes à la situation financière, il regroupe les actifs et les passifs.

Compte de résultat : définis comme l’état récapitulatif des charges et des produits
réalisés par l’entité au cours de la période considérée. Par différence, il fait ressortir le résultat
net de la période. Le compte de résultat montre la profitabilité d’une société sur une période
donnée, généralement une année.

Tableau de flux de trésorerie : définis comme un état financier qui met en évidence
les éléments explicatifs de la variation de la trésorerie constatée au début et la fin d’une
période. Il apporte ainsi aux utilisateurs des états financiers une base d’évaluation de la
capacité de l’entreprise à générer de la trésorerie.

Indicateurs financiers : Définie comme des indicateurs d'aide à la décision dont le but
est de générer des rapports détaillés sur l'évolution des facteurs clés de succès suite aux
décisions des dirigeants.

Risque financier : Les risques financiers peuvent provenir de sa responsabilité


(endettement excessif ou manque de fonds propres par rapport à ses investissements), ou de
facteurs extérieurs, par exemple une perte de change, ou la faillite d'un client.

vi
LISTE DES TABLEAUX

N TITRES SOURCES PAGES

MEUNIER -
1 Représentation du bilan fonctionnel 12
ROCHER, 2003

Récapitulatifs des indicateurs liés au compte


2 COHEN, 1997 15
de résultat

3 Récapitulatifs des ratios du bilan financier MELYON, 2007 16

4 Récapitulatifs des ratios du bilan fonctionnel BUISSART, 1999 17

Récapitulatifs des grandeurs du bilan


5 KAMEL,2001 23
fonctionnel

Récapitulatifs des ratios liés au bilan


6 BUISSART, 1999 24
fonctionnel

7 Récapitulatifs des grandeurs du bilan financier LAHILLE, 2013 25

Récapitulatifs des ratios des indicateurs DEISTINING,


8 26
d’activités et de rentabilité 2013

GRANDGUILLO
9 Capacité d’autofinancement 27
T, 2017

10 Trois classes du flux de trésorerie DORIATH, 2010 28

11 Récapitulatifs de performance du bilan financier LAHILLE, 2013 29

vii
12 Chronogramme de réalisation du mémoire Auteur, août 2022 30

13 Bilan fonctionnel Auteur, août 2022 32

Calcul du fonds de roulement net global (par


14 Auteur, août 2022 33
le haut du bilan)

Calcul du besoin en fonds de roulement


15 Auteur, août 2022 34
d’exploitation

Calcul du besoin en fonds de roulement hors


16 Auteur, août 2022 35
exploitation

17 Calcul du besoin en fonds de roulement Auteur, août 2022 36

18 Calcul de la trésorerie nette Auteur, août 2022 37

19 Ratios de rotation Auteur, août 2022 38

20 Ratio de couverture des capitaux investis Auteur, août 2022 39

21 Ratios de structure Auteur, août 2022 40

Ratios d’évolution des agrégats du bilan


22 Auteur, août 2022 41
fonctionnel

23 Présentation du bilan financier Auteur, août 2022 42

24 Fonds de roulement financier Auteur, août 2022 43

viii
Tableau de calcul du besoin en fonds de
25 Auteur, août 2022 44
roulement financier

26 Tableau de calcul de la trésorerie nette Auteur, août 2022 45

27 Indicateurs d’activité Auteur, août 2022 46

28 Indicateurs de rentabilité Auteur, août 2022 47

29 Évolution du CA Auteur, août 2022 48

30 Évolution de la consommation de l’exercice Auteur, août 2022 49

31 Évolution de la VA Auteur, août 2022 50

32 Récapitulatifs des ratios de profitabilité Auteur, août 2022 50

33 Récapitulatifs des ratios de partage de la Auteur, août 2022 51


valeur ajoutée

34 Récapitulatifs des ratios de rentabilité Auteur, août 2022 52


économique et financière

35 Capacité d’autofinancement à partir de l’EBE Auteur, août 2022 53

36 Calcul de l’autofinancement Auteur, août 2022 54

37 TFT par la méthode indirecte Auteur, août 2022 56

38 Flux liés aux activités opérationnelles Auteur, août 2022 57

ix
39 Flux liés aux activités d’investissement Auteur, août 2022 58

40 Tableau de calcul des ratios de liquidité Auteur, août 2022 59

41 Tableau de ratio de solvabilité générale Auteur, août 2022 60

42 Tableau de placement prévisionnel en Ariary Auteur, août 2022 88

43 Calcul de la valeur de Z par la méthode Auteur, août 2022 89


COLLONGUES

x
LISTE DES FIGURES

N° TITRES SOURCES PAGES

1 Exemplaire de relance par lettre simple Auteur, août 2022 84

2 Exemplaire de lettre recommandée Auteur, août 2022 85

3 Exemplaire de lettre de mise en demeure Auteur, août 2022 86

4 Délai idéal pour le cabinet Auteur, août 2022 87

xi
RÉSUMÉ
La tenue de la comptabilité ainsi que l’élaboration des états financiers ont pour seul objectif la
règlementation fiscale pour certaines entreprises. La non-fiabilité des informations issues des
états financiers met en cause la crédibilité de l’analyse financière inspirant les dirigeants à
prendre des décisions non appropriées à la situation réelle de son entreprise. De ce fait, par le
biais de cet ouvrage, nous tenons à orienter les dirigeants de voir l’importance d’une analyse
financière en étudiant le cas d’une entreprise particulière et de contribuer à l’amélioration de
sa situation financière. En espérons alors que les irrégularités sur l’équilibre financier de
l’entreprise soient détectées et le niveau de rentabilité et de l’activité de l’entreprise assure
son autofinancement. Pour l’obtention de ces résultats attendus, l’étude s’est d’abord portée
dans un cadre théorique. Elle s’est suivie d’un stage qui a permis de confronter la théorie à la
réalité. Enfin, les résultats du diagnostic financier permettront de clarifier la situation de
l’entreprise, d’avoir des perspectives et des recommandations.

Mots clés : Analyse financière, performance financière, équilibre financier, niveau de


rentabilité, structure financière.

ABSTRACT
The keeping of accounts as well as the preparation of financial statements have the sole
objective of tax regulations for certain companies. The unreliability of information from
financial statements calls into question the credibility of the financial analysis inspiring
managers to make decisions that are not appropriate to the real situation of their company.
Therefore, through this book, we want to guide managers to see the importance of financial
analysis by studying the case of a particular company and to contribute to the improvement of
its financial situation. We hope that the irregularities in the financial balance of the company
will be detected and the level of profitability and activity of the company will ensure its self-
financing. To obtain these expected results, the study was first carried out within a theoretical
framework. It was followed by an internship which made it possible to confront theory with
reality. Finally, the results of the financial diagnosis will make it possible to clarify the
situation of the company, to have perspectives and recommendations.

Keywords : Financial analysis, financial performance, financial balance, levels of probability,


financial structure.

xii
INTRODUCTION

« Ce ne sont ni les plus gros, ni les plus forts qui survivront, mais ceux qui seront capables
de mieux s’adapter que les autres ». Cette théorie est aujourd’hui connue dans le monde des
entreprises (DARWIN, 1859). Cette évolution que subit l'environnement économique place
ces entreprises dans une mauvaise posture. Toutes ces situations devraient interpeller les
décideurs et les amener à focaliser leur attention sur un seul objectif : s'adapter le mieux
possible à un environnement de plus en plus incertain. La concurrence entre les entreprises
devient de plus en plus forte.

Actuellement, les entreprises prennent une place importante dans le développement


d’un pays. L’entreprise est définie comme « une unité économique autonome disposant de
moyens humains et matériels qu’elle combine en vue de produire des biens et services
destinés à la vente ¨pour obtenir un profit (BRESSY,2000) ». En effet, le développement
d’une nation dépend fortement du développement de ses entreprises. Vivant dans un monde
en perpétuelle évolution marqué par un environnement instable, complexe et fortement
concurrentiel ; les entreprises se trouvent confrontées à de nombreux problèmes qui ont des
impacts sur la performance et sur le développement de ce dernier.

Cependant, le monde ne cesse d’évoluer depuis ces dernières années à la suite du


phénomène de la mondialisation. Cette évolution est marquée par un environnement instable
et complexe comme : l’évolution technologique, les tensions politiques, la diminution des
ressources ou encore la récente crise sanitaire mondiale. Pourtant, « les entreprises doivent
être à la hauteur et se démarquer les unes des autres afin d’obtenir un avantage concurrentiel
(FERNANDEZ, 2016). Elles doivent vivre et gérer ses activités en prenant en compte les
éventuels changements de l’environnement. Les entreprises doivent mettre en place un plan
stratégique bien défini de ses activités. L’entreprise doit s’adapter au degré de complexité et
d’incertitude du marché très concurrentiel » (WRENCE,1967).

À Madagascar, l’environnement instable est entravé son exposition a des crises


fréquentes, profondes et persistantes. Entre le retour du pays à l’ordre constitutionnel en 2013
et le début de la pandémie en 2020, des répercussions sur la vie socio-économique en
découlent incontestablement. Ce sont les entreprises du pays qui en subit les conséquences
vues que les activités dans le secteur informel deviennent de plus en plus florissante, à cet
effet le monde des entreprises est devenu un monde instable et fortement concurrentiel.
1
Toutes ces situations obligent les entreprises à prendre en compte le monde extérieur.
En effet les entreprises devraient fixer des objectifs, effectuer un contrôle afin de connaitre la
raison pour laquelle ces objectifs ne sont pas atteints et d’y apporter des mesures correctives.
Toutes entreprises se doivent d’assurer une bonne gestion de leurs ressources, mais afin d’y
parvenir elles doivent mener et effectuer des une analyse de la situation de l’entreprise avant
de prendre une décision. De ce fait les responsables financiers de chaque entreprise ne
devraient plus se contenter de fournir ou établir les états financiers, mais également de les
faire parler par le biais de l’analyse financière.

Comme l’analyse financière est une discipline qui consiste à analyser les comptes
d’une entreprise. Ainsi, l’analyste financier va étudier, la santé financière de la société, sur la
base de ses bilans et ses comptes de résultat. Pour ce faire, celui-ci se basera sur le compte de
résultat et étudiera l’évolution du chiffre d’affaires, l’évolution de l’excédent brut
d’exploitation ou l’évolution du résultat net. Cela permettra à l’analyste de savoir si la société
a des charges adaptées à son activité, et si elle est bien positionnée sur son marché. L’étude de
la structure financière permet de savoir si l’entreprise est solide. Pour le banquier, c’est aussi
une manière de savoir s’il va prêter de l’argent à l’entreprise. Cette analyse se base sur le
bilan de la société, à travers ses capitaux propres, son endettement (THIBAUT,1993).

Par contre l’analyse financière, ne consiste pas seulement à étudier des comptes, mais
aussi analyser le secteur économique de la santé. On s’attache alors à son positionnement sur
le marché face à la concurrence, ses points forts et ses faiblesses, mais aussi à sa stratégie
pour évoluer sur son secteur (OGIEN,2008). Ce n’est qu’une fois cette étude du secteur
économique et stratégique effectuée que commence l’analyse des chiffres. Il s’agit en réalité
du même schéma que pour l’élaboration d’un business plan. L’analyse financière pertinente
prend connaissance des règles et des méthodes comptables de la société, ainsi que des
éventuels rapports des commissaires aux comptes qui peuvent contenir de précieuses
informations. L’analyse financière va utiliser les données comptables de l’entreprise. La liasse
fiscale comprend, pour chaque exercice comptable le compte de résultat, le bilan ainsi que
l’ensemble des annexes obligatoires. Cette méthode sollicite également différents les tableaux
ainsi que la lecture des ratios qui sont des indicateurs révélateurs de la santé financière
(KHELIFATI,1991).

2
La réalité contradictoire, l’avenir des entreprises ne dépendra pas seulement de
l’aptitude des dirigeants à mieux gérer et à s’adapter à l’évolution économique via l’analyse
financière, et cela est prouver par l’existence de nombreuse entreprise utilisant l’analyse
financière qui se trouve dans des situations très délicates et non performantes (GILLET,2003).
De ce constat qui a permis de formuler la problématique qui est : « Dans quelle mesure
l’analyse de la situation financière est-elle dites outils de performance financière ? » La
problématique est un cheminement à partir d’une thématique générale vers des questions
spécifiques qui constitue un ensemble construit autour des hypothèses, dans ce mémoire les
questions de recherche sont les suivantes : À quel moment peut-on dire qu’une situation
financière est saine ? par quel moyen peut-on atteindre l’équilibre financier ? Quel est le
rapport entre rentabilité, activité et autofinancement ? À quoi consiste le tableau de flux de
trésorerie ?

L’objectif global de ce travail étant de démontrer que l’analyse la situation financière


est un outil de performance financière. Ainsi trois objectifs spécifiques en découlent à savoir :
déterminer l’équilibre financier de l’entreprise ; Avoir une rentabilité et une activité en
augmentation pour s’autofinancer ; Montrer l’importance du tableau des flux de trésorerie sur
la solvabilité et la liquidité. Également trois hypothèses de travail sont dégagées à savoir :

Hypothèse 1 : L’équilibre financier garantit une situation financière saine.

Hypothèse 2 : La rentabilité suffisante assure l’autofinancement.

Hypothèse 3 : Le Tableau de flux de trésorerie dévoile la solvabilité et la liquidité.

Après l’étude et l’analyse dudit thème, l’obtention des résultats est envisagée telle que
l’équilibre financier sera déterminé ; l’autofinancement par une rentabilité suffisante sera
démontré ; les fonctions du tableau de flux de trésorerie seront perçues.

Pour mener à bien l’étude, l’élaboration du présent mémoire s’est basée principalement
sur la méthodologie théorique acquise en cours. Ce mémoire est composé de trois grandes
parties qui sont subdivisées en sept chapitres. La première partie repose sur les matériels et
méthodes ou cadre théorique et méthodologique dans lequel procèderons à la présentation du
cadre conceptuel et des théoriques ensuite la présentation du cadre méthodologique tels que :

3
Les matériels composés de l’état de l’art et fondement théorique ; de la justification du
choix du sujet et de l’organisme d’accueil de stage, des outils de traitement qui sont des
logiciels ; puis les méthodes comprenant les méthodes de collecte des données et les méthodes
d’analyse des données ou démarche globale aux hypothèses ; les méthodes d’analyse des
données ou démarche spécifique à chaque hypothèse ; et la première partie du mémoire se
terminera par la présentation des limites de la recherche et du chronogramme des activités.

La deuxième partie de ce mémoire, intitulé résultats consiste à présenter les résultats


relatifs à chaque hypothèse et de leurs interprétations à l’issue des traitements et analyse des
données suivant les méthodes d’analyse expliquées dans la première partie. Concernant
l’hypothèse 1, les résultats des indicateurs liés au bilan fonctionnel et au bilan financier tels
que les fonds de roulement nets global, les besoins en fonds de roulement, la trésorerie nette
et différents ratios tirés seront mise en évidence. Concernant l’hypothèse 2 les résultats liés à
l’analyse du compte de résultat seront mise en valeur et pour l’hypothèse 3 les résultats
relatifs au TFT et les différents ratios.

La dernière et troisième partie citée discussions et recommandations consistent à


procéder à l’évaluation et aux discussions théoriques des résultats obtenus pour vérifier
chaque hypothèse. C’est dans cette partie que seront mobilisés les concepts et théories
présentés dans la première partie du mémoire pour voir les corrélations avec les analyses.
Ensuite les recommandations pratiques en fonctions des discussions seront formulées et
suivies par la proposition des plans d’action.

4
PARTIE I : MATÉRIELS ET MÉTHODES

Cette première partie s’intitulera matériels et méthodes. Comme son titre l’indique, les
principaux éléments qui y seront retrouvés sont les matériels utilisés pour mener à bien
l’étude, mais aussi les méthodes adoptées pour réaliser cette étude. Pour cela, cette partie se
divisera en deux chapitres bien distincts. Le premier chapitre s’intitule matériel, dans lequel il
sera possible de retrouver l’état de l’art ou le cadre conceptuel et les fondements théoriques ;
la justification du choix du thème et de l’organisme d’accueil constituera la deuxième section
du premier chapitre et il sera conclu par la présentation des outils de traitement des données
qui sont des logiciels. Le deuxième chapitre s’intitule méthodes, comme son nom l’indique il
consiste à présenter les méthodes utilisées pour la récolte et le traitement des informations.
Celui-ci refermera les méthodes de collecte des données ou démarche globale aux hypothèses
(revue de littératures, observation, entretien) et les méthodes d’analyse des données ou la
démarche spécifique à chaque hypothèse où il serait impératif de définir la démarche
d’analyse, les variables correspondantes à cette démarche ainsi que les outils d’analyse
(formules). Le chapitre deux méthodes sera conclu par la présentation des limites de la
recherche, et enfin, le chronogramme de réalisation du mémoire.
CHAPITRE 1 : MATÉRIELS

Dans ce chapitre, qui s’intitule matériels regroupera le cadre conceptuel et de l’état de


connaissances liées au sujet ; ensuite suivi par la justification du choix du thème y affèrent en
respectivement en fonction de la problématique et l’objectif global et enfin par la présentation
des outils de traitement des données.

Section 1 : Cadre conceptuel et état de l’art

Dans cette section relatera le cadre conceptuel qui est une partie qui reprend les notions
théoriques étudiées à travers les recherches bibliographiques ensuite l’état de l’art qui est le
panorama des savoirs sur le sujet et des modèles et avancées théoriques auparavant réalisées
sur le thème.

1.1. Généralité sur l’analyse financière

Afin de mieux appréhender l’analyse, il s’avère nécessaire d’introduire de manière


structurée et adéquate a notre protocole de recherche les points clés nécessaires à exprimer sur
l’analyse financière à savoir les définitions de plusieurs auteurs sur l’analyse financière, le
rôle de l’analyse financière, l’objectif interne et externe de l’analyse financière. Seront
entamées par la suite les théories sur la rentabilité et enfin sur la performance.

1.1.1. Définition de l’analyse financière

L’analyse financière recouvre les savoir-faire déployés pour exploiter l’information


comptable. Elle se définit comme une méthode de compréhension de l’entreprise à travers ses
états comptables, méthode qui a pour objet de porter un jugement global sur le niveau de
performance de l’entreprise et sur sa situation financière (ALAIN,2015). Pour
(PLANCHON,1999), L’analyse financière constitue un ensemble de concepts, méthode et
instruments qui permettent de formuler une appréciation relative à la situation financière
d’une entreprise, aux risques qui l’affectent et à la qualité de ses performances.

L’Auteur (COHEIN,2004), l’analyse financière est un ensemble des connaissances


nécessaires à la compréhension des techniques à mettre en œuvre pour étudier l’activité, la
rentabilité et le financement de l’entreprise et qui s’appuient sur l’examen critique de
l’information comptable et financière fournie par une entreprise dans le but d’apprécier sa
solidité financière et d’apprécier sa performance.

6
1.1.2. Rôles de l’analyse financière

L’analyse financière joue un rôle double dans le processus de communication interne et


externe de l’entreprise, d’une part, elle constitue une source d’indicateur élaboré à partir de
l’information comptable et établie par l’entreprise, d’autre part, elle permet aux destinataires
de l’information d’en assurer l’interprétation (HEMECI,2002). En effet, l’analyse financière
vise essentiellement à : Améliorer la gestion de l’entreprise à partir d’un diagnostic précis ;
Etudier les concurrents, clients ou fournisseurs, sur le plan de sa gestion et de sa solvabilité ;
Déterminer par opération de calcul la situation présente et les prévisions d’une situation future
; Prendre des décisions, elle doit être conforme à l’état actuel de l’entreprise et tend à réaliser
des objectifs en temps voulu ; Avoir une étude de contrôle dans le but de vérifier si la gestion
de l’entreprise est satisfaisante ou non ; Garder un équilibre financier entre les emplois et les
ressources de l’entreprise ; Rechercher de nouvelles ressources pour assurer un financement
continu (BERZILE,1989). Selon (DOV,2019), l’analyse financière a pour rôle d’identifier les
causes de difficultés présentes ou futures de l’entreprise ; De mettre en lumière les éléments
défavorables ou les dysfonctionnements dans la situation financière et les performances de
l’entreprise ; De présenter les perspectives d’évolution probables de l’entreprise et de
proposer une série d’actions à entreprendre afin d’améliorer ou de redresser la situation et les
performances de l’entreprise.

1.1.3. Objectifs de l’analyse financière

Les objectifs de l’analyse financière sont différents suivant ce qu’elle a mené par
l’entreprise elle-même, par l’intermédiaire de services financiers, ou bien par des tiers tels que
les banquiers, les organismes de crédit et les fournisseurs (REFAIT,2013). Nombreux sont les
objectifs de l’analyse financière a savoir : Mesurer la capacité de l’entreprise à créer de la
valeur, à secréter de la richesse ; Dégager les points forts et les points faibles de l’entreprise ;
Analyser l’évolution du chiffre d’affaires, la structure financière, et la trésorerie ; Mesurer la
solvabilité et la liquidité de l’entreprise ; Déterminer les besoins en termes de crédit à court
terme ; Apprécier le risque pour l’entreprise qui implique la mise en place de ces crédits ;
Evaluer l’indépendance financière de l’entreprise, et sa capacité d’endettement dans l’optique
des besoins futurs ; Mesurer la rentabilité de l’entreprise ; Aboutir à une décision argumentée,
et en cohérence avec la stratégie commerciale de l’entreprise ; Comprendre l’économie de
l’entreprise détaillée, c’est-à-dire son positionnement sur le marché ( MELYON, 2005).

7
1.2. Concept de rentabilité

L’objectif de toute entreprise est de réaliser des bénéfices, donc de rentabiliser ses
capitaux propres investis pour assurer son développement et rémunérer de capitaux d’une
part, et d’autre part, il faut que l’entreprise veille sur la détection et la limite des risques qui
sont liés étroitement à son activité économique.

1.2.1. Définition de la rentabilité

La rentabilité se définit comme l’aptitude de l’entreprise à générer du bénéfice, Elle


représente l’instrument de mesure des performances et de l’efficacité dans le cadre de son
activité. Si l’entreprise fonctionne de façon rentable, elle peut produire de bénéfice. La
rentabilité représente l’instrument de mesure des performances et de l’efficacité dans le cadre
de son activité (KEISER,1996).

1.2.2. Typologies de la rentabilité

La typologie est une démarche méthodique consistant à définir un ensemble de types,


afin de faciliter l’analyse, pour le cas présent il s’agit de montrer les typologies liées à la
rentabilité. On distingue plusieurs types de rentabilité à savoir la rentabilité commerciale, la
rentabilité économique et la rentabilité financière.

1.2.2.1. Rentabilité commerciale

Selon (PAUCHER,1991), la rentabilité commerciale ou la rentabilité des ventes


mesure les résultats après prise en compte d’éléments qui ne dépendent pas directement de
l’exploitation. On peut dire que la rentabilité commerciale a trait à la politique de prix de
l’entreprise et à la marge brute qu’elle prélève sur le prix de revient des produits vendus. Nous
considérons généralement le ratio : Rentabilité commerciale = EBE / CA.

1.2.2.2. Rentabilité économique

La rentabilité économique mesure la capacité de l’entreprise à s’enrichir. La rentabilité


économique fait référence aux différentes formes de contribution à l’environnement socio-
économique. L’objectif de la rentabilité économique devient, sous cet angle, l’instrument de
réaliser du développement économique au sens large. La rentabilité économique est obtenue
par la formule suivante, RE = Résultat d’exploitation après impôt / Actif économique
(VIZZAVONA,1989).

8
1.2.2.3. Rentabilité financière

La rentabilité financière mesure l’aptitude de l’entreprise à secréter de fonds pour


assurer le renouvellement de l’outil de production (autofinancement de maintien) et
reproduire le développement sur une base élargie (autofinancement d’enrichissement). Le
capital investi est financé, en partie par des fonds propres, et pour le reste par des dettes. Or,
de même que la rentabilité économique s’apprécie en rapportant le résultat d’exploitation au
capital investi, il parait logique de mettre en relation : D’un côté, les frais financiers et la dette
financière pour mesurer le coût de la dette ; D’autre part, le résultat net courant et les capitaux
propres pour mesurer la rentabilité du capital investi par les actionnaires la rentabilité
financière est obtenue par la formule suivante : Rentabilité financière = Résultat net /
Capitaux propres (PIROU,2005).

1.3. Concept sur la performance d’entreprise

La performance est un concept qui revient maintes et maintes fois dans les discussions
dans toutes les entreprises depuis de nombreuses années. Dans un marché concurrentiel il est
nécessaire voir obligatoire pour une entreprise d’être performant pour pouvoir rester sur le
marché et être compétitif (HUBBERT,2002). En se référant à la manière dont les personnes
perçoivent une entreprise performante, la performance s’apprécie par le chiffre d’affaires et le
résultat. En d’autres termes, une entreprise, quel que soit son domaine d’activité, ayant un
chiffre d’affaires élevé et un résultat également élevé est performante. Cette définition
s’applique sur le court terme. Mais en allant sur le long terme, et en se référant toujours à la
précédente définition, la performance est la capacité d’une entreprise à faire ressortir sur des
années successives des résultats et chiffres d’affaires conséquents et croissants d’une année à
une autre (KONKUYT,2000).

1.3.1. Définitions de la performance


Dans la structure du marché actuel, la performance est une des conditions sine qua non
permettant à l’entreprise de ne pas disparaître face à ses concurrents. Cette performance n’est
atteinte par une entreprise que lorsqu’elle est à la fois efficace, efficiente et économique. Mais
cette définition n’est pas la seule à donner au terme « performance » (VOYER,1999). En
effet, son interprétation dépend du contexte. Ainsi, les notions d’efficacité, d’efficience et
d’économie déterminent la performance dans la position d’un dirigeant d’entreprise ou dans la
position d’un membre de l’équipe dirigeante.
9
1.3.2. Typologie de la performance

La performance st le degré de réalisation des objectifs poursuivis par une entreprise.


Cependant, la notion de performance concerne différents aspects de l’organisation. Ainsi
peut-on parler de performance économique, financière, sociale, concurrentielle, sociétale et/
ou même environnementale. Ces performances sont en effet ; concomitantes ; l’amélioration
d’une performance particulière est comptable avec l’amélioration des autres performances
(RAMAGE,2001).

1.3.2.1. Performance financière et économique

La performance financière est profondément reliée à la performance économique, cette


dernière réside dans l’efficacité à l’utilisation des moyens financiers et économiques en vue
de réaliser les objectifs fixés par l’entreprise. La performance financière/ économique est
mesurée à partir d’un ensemble de ratios employés pour déterminer la santé financière de
l’entreprise. Ces indicateurs concernent la solvabilité, la profitabilité de comparer les
prestations générales d’une entreprise par rapport à son secteur pour identifier les éventuelles
opportunités d’investissement (COLASSE,2008).

1.4. États financiers

Selon le plan comptable général 2005, les états financiers sont une représentation
financière structurée de la situation financière et des transactions conduite par l’entité. Les
états financiers que mentionne le plan comptable général 2005 sont les suivants : le bilan, le
compte de résultat, le tableau de flux de trésorerie, le tableau de variation des capitaux propres
et les annexes.

Les états financiers offrent une information fiable, normalisée et cohérente qui permet
de se faire une idée de la santé financière de l’entreprise et de ses perspectives. En d’autres
termes, ses informations financières doivent être : intelligibles, fiables, pertinentes et
comparables. (MISTRAL, 2014). Les documents financiers (ou états financiers) servent à
trois objectifs économiques importants : ils fournissent des informations aux parties prenantes
de l’entreprise sur la situation actuelle de la société ; les documents financiers représentent un
moyen facile, pour fixer les objectifs et d’imposer des restrictions (BODIE,2014).

10
1.4.1. Compte de résultat

Le Plan Comptable Général définit le compte de résultat comme « l’état récapitulatif


des charges et des produits réalisés par l’entité au cours de la période considérée. Par
différence, il fait ressortir le résultat net de la période ». Le compte de résultat montre la
profitabilité d’une société sur une période donnée, généralement une année. Les termes
‘’résultat’’ et ‘’profit’’ signifient la même chose, c’est-à-dire la différence entre les recettes
(le comptable parle de produit) et les dépenses (le comptable parle de charges). Le compte de
résultat est aussi appelé compte de profits et pertes (BARREAU,2021).

1.4.2. Bilan comptable

Selon le plan comptable général 2005, le bilan comptable est un état récapitulatif des
actifs, des passifs et des capitaux propres de l’entité, à la date de clôture des comptes, c’est-à-
dire un état du patrimoine de l’entreprise à une date donnée. Pour les actifs du bilan
représentent l’ensemble des biens (immobilisations, stocks) et droits (créances) détenus par
l’Établissement et nécessaires à son activité. Les passifs du bilan représentent l’ensemble des
ressources financières dont dispose l’Établissement : fonds propres, ensemble des dettes et
obligations contractées auprès de créanciers extérieurs (institutions financières, fournisseurs).

1.4.3. Tableaux de flux de trésorerie

L’état des flux de trésorerie rend compte de la façon dont l’entreprise dégage et utilise
des liquidités dans le cadre de ses activités d’exploitation, de financement et d’investissement.
En fait, l’information présentée par le tableau de flux de trésorerie permet aux utilisateurs de
connaitre la provenance et l’utilisation des liquidités de l’entreprise, sa flexibilité financière,
sa profitabilité et son risque. FORTIN (1998).

1.5. Outil de diagnostic financier

C’est l’analyse qui aboutit à un diagnostic. Elle consiste à étudier les comptes de
l’entreprise à travers la lecture et la compréhension et des informations tirées des états
financiers. Il s’agit d’abord de tirer les enseignements de l’évolution du bilan, du compte de
résultat. Ensuite, il faut étudier les principaux ratios ainsi que leur évolution. L’outil de
diagnostic financier a plusieurs approches, mais dans ce cas étudié l’approche fonctionnelle
sera vue en premier lieu ensuite l’approche financer et enfin l’analyse du compte de résultat.

11
1.5.1. Bilan fonctionnel

Le bilan fonctionnel est classé en masses homogènes selon les trois grandes fonctions :
investissement, financement et exploitation. Il représente une image de la structure financière
à un moment donné et permet : d’évaluer les besoins financiers stables et circulants ainsi que
les ressources qui leur sont affectées ; d’apprécier l’équilibre financier entre les ressources de
financement et les besoins de financement (GRANDGUILLOT,2017).

Tableau 1 : Représentation du bilan fonctionnel

Source : MEUNIER -ROCHER, 2003

Le bilan fonctionnel est établi à partir du bilan comptable. Toutefois, certaines


corrections doivent être effectuées de manière à créer des masses homogènes significatives :
le reclassement des postes selon leur fonction, l’intégration d’éléments hors bilan (effets
escomptés non échus), la correction des créances et des dettes pour annuler l’effet des écarts
de conversion, l’élimination de certains postes du bilan comptable (capital souscrit – non
appelé…). Sur la base des retraitements et classements du bilan fonctionnel, trois grandeurs
peuvent être mises en évidence : le fonds de roulement, le besoin en fonds de roulement et la
trésorerie. À travers ces grandeurs, nous pouvons évaluer l’équilibre financier de l’entreprise.

1.5.1.2. Fonds de roulement net global

Selon DEMARZO (2014) : « le fonds de roulement net global représente l’excédent des
ressources durables qui finance une partie des besoins de financement du cycle
d’exploitation ». Il constitue donc une marge de sécurité pour l’entreprise. Les emplois stables
doivent être financés par les ressources stables. FRNG > 0 : signifie que le FRNG est positif
et que les capitaux permanents permettent de financer l’intégralité des actifs immobilisés et de

12
financer en plus une partie de l’actif circulant. Un fonds de roulement net global positif est
nécessaire dans la plupart des entreprises pour assurer l’équilibre financier (LAHILLE,2013).
FRNG < 0 : signifie que le FRNG est négatif et que les capitaux permanents n’arrivent pas à
financer les actifs immobilisés. Les entreprises doivent être contraintes de financer la partie
manquante par des ressources à court terme (LAHILLE,2013). FRNG = 0 : signifie que le
fonds de roulement couvre la totalité des immobilisations, mais cet état de lieux représente
des risques d’insolvabilité (LAHILLE,2013).

1.5.1.3. Besoin en fonds de roulement

Le besoin en fonds de roulement est la partie des besoins de financement du cycle


d’exploitation qui n’est pas financée par les dettes liées au cycle d’exploitation. Il résulte des
décalages dans le temps entre les achats, les ventes, les décaissements et les encaissements. Il
doit être financé en partie par le fonds de roulement net. » Il est subdivisé en deux afin de bien
définir les besoins de financement lié à l’activité principale et les autres besoins de
financement indépendant du cycle d’exploitation. Le besoin en fonds de roulement
d’exploitation résulte de la différence entre les actifs courants d’exploitation et les passifs
courants d’exploitation. Tandis que le besoin en fonds de roulement hors exploitation
s’obtient par les biais de la différence entre les actifs courants hors exploitations et les passifs
courants hors exploitation (KAMEL,2001).

Le BFR positif signifie que les emplois d’exploitations sont supérieurs aux ressources
d’exploitation. L’entreprise doit donc financer ces besoins par d’autres moyens, le BFR
négatif signifie que l’entreprise génère des ressources pour financer son cycle d’exploitation
(les emplois d’exploitation sont inférieurs aux ressources d’exploitation) (KAMEL,2001).
Le BFR nul signifie une égalité entre les besoins et les ressources d’exploitation. Le passif
suffit donc à financer l’actif circulant (KAMEL,2001).

1.5.1.4. Trésorerie nette

La trésorerie nette est le résultat de la comparaison, à une date donnée, du fonds de


roulement net global et du besoin en fonds de roulement. Elle exprime l’excédent ou
l’insuffisance de fonds de roulement net global après le financement des besoins en fonds de
roulement (BONET,2001). Une trésorerie positive suppose que le FRNG finance totalement
le BFR. Cela traduit un bon équilibre financier. Cela entraine une solvabilité suffisante.

13
Une trésorerie négative signifie que l’entreprise ne dispose pas de ressources
suffisantes pour couvrir les besoins. Le recours à un une autre méthode de financement serait
donc nécessaire pour faire face aux besoins. Une trésorerie nulle signifie que le FRNG est
suffisant pour satisfaire les besoins de l’entreprise, mais elle ne dégage pas un excédent. En
cas de surplus de dépenses, l’entreprise ne dispose pas de réserve même si elle présente un
équilibre financier (BONET,2001).

1.5.2. Bilan financier

Le bilan financier est issu des retraitements financiers du bilan comptable. Il a pour but
de permettre une analyse de la liquidité du bilan et de la solvabilité de l’entreprise. Les postes
du bilan sont retraités suivant une masse homogène d’après leur degré de liquidité et
d’exigibilité (FEKKAK,2014). Le bilan financier est établi à partir du bilan comptable après
affectation du résultat. Certains corrections et retraitements doivent être effectués de manière
à classer les éléments de l’actif et du passif en quatre masses homogènes.

1.5.2.1. Fonds de roulement financier

Le fonds de roulement financier (FRF) permet d’apprécier l’équilibre financier. C’est


l’indicateur de la solvabilité et de son risque de cessation de paiement. Il représente une
marge de sécurité financière pour l’entreprise et une garantie de remboursement des dettes à -
an pour les créanciers. Il se calcule de deux façons : par le haut et par le bas du bilan. Le haut
du bilan permet d’apprécier le mode de financement des actifs à + 1 an et le bas de bilan
permet de calculer la capacité de l’entreprise à couvrir ses dettes à court terme
(BONNET,2001). La formule de détermination du FRF se divise en deux : par le haut du
bilan FRF = Passifs à - 1 an - Actifs à - 1 an. Par le bas du bilan : FRF = Actif à - 1 an - passif
à - 1 an (BONNET,2001). Si le FRF positif : l’équilibre financier est respecté. L’entreprise est
solvable. Par contre si le FRF négatif : l’équilibre financier n’est pas respecté et des risques
d’insolvabilités sont probables (BONNET,2001).

1.6. Méthodes des ratios

Les ratios sont des rapports entre deux masses. Ce sont des outils de sécurité,
d’incitation à la réflexion et à l’analyse. Ils illustrent une information et permettent à un
instant donné de visualiser son évolution. Régulièrement, il existe trois modèles de ratios
classiques comme : les ratios de structures, les ratios d’activité et les ratios de rentabilité.

14
Mais comme l’étude se penche aussi sur l’efficacité de la Société, les ratios de valeur ajoutée
et ceux correspondant à la capacité bénéficiaire de la société viendront compléter les trois
ratios classiques (PRUNIERS,2014).

1.6.1. Ratios des indicateurs liés au compte de résultat


Les ratios du compte de résultat se divisent en deux à savoir : les ratios des indicateurs
d’activités et les ratios des indicateurs de rentabilités. Mais général les ratios liés aux
indicateurs du compte de résultat permettent de faire des analyses successives dans l’espace et
dans le temps de l’évolution de l’activité : variation des indicateurs d’activité (chiffre
d’affaires, valeur ajoutée) ; l’aptitude a dégagé une marge ou un profit pour un volume
d’activité (COHEN,1997).

Tableau 2 : Récapitulatifs des indicateurs liés aux comptes de résultat

Source : COHEN,1997

15
Le tableau ci-dessus, contient les formules et définition concernent les ratios des
indicateurs liés au compte de résultat et suivi par les interprétations propres pour chaque ratio
et sans oublier leurs formules.

1.6.2. Ratios des indicateurs liés au bilan financier

Plusieurs ratios peuvent être calculés à partir des données du bilan pour évaluer la
situation de la structure. Des ratios issus des grandeurs de masse du bilan financier seront tirés
sur le tableau suivant.

Tableau 3 : Récapitulatifs des ratios du bilan financier

Source : MELYON, 2007

Ce tableau montre les différentes natures des ratios tirés du bilan financier à savoir le
ratio d’automne financier qui est obtenu par le biais du rapport entre les capitaux propres et le
total des passifs. Ensuite le ratio de financement propre qui est le rapport entre les capitaux
propres et les valeurs mobilisables.

16
Ensuite le ratio de liquidité qui se divise en trois à savoir le ratio de liquidité général
qui est le rapport entre les actifs a moins d’un an et les passifs a moins d’un an, le ratio de
liquidité réduite et le ratio de liquidité immédiate. Et enfin le ratio de solvabilité générale qui
est le rapport entre les actifs et les dettes totales.

1.6.3. Ratios des indicateurs liés au bilan fonctionnel


Concernant les ratios du bilan fonctionnel, ils concernent les ratios de rotation ensuite
les ratios de capitaux investis, les ratios d’évolution des agrégats du bilan fonctionnel comme
l’évolution du FRNG, BFRE et la TN. Ensuite le ratio de financement des emplois stables et
le ratio de couverture de l’AC par le FRNG.

Tableau 4 : Récapitulatifs des ratios du bilan fonctionnel

Source : BUISSART, 1999


Ce tableau dégage les ratios qui proviennent du bilan fonctionnel et sont généralement
exprimés en durée comme le délai accordé au client et le délai que le fournisseur a accordé à
l’entreprise. Les trois ratios de l’agrégat du bilan fonctionnel également exprimés en jours.

17
1.7. Revue de la littérature

L’analyse financière apparait au moyen âge avec la naissance de la comptabilité


générale. Il se confond toutefois avec cette dernière et il est difficile de parler d’une technique
de gestion spécifique que l’on ne peut dénommer ainsi au début de XXème siècle. Dans les
années vingt, les besoins en capitaux des entreprises s’accroissent. Les problèmes de
financement dominent, d’où un certain désintérêt pour la gestion interne.

À la veille de la crise de 1929, qui devrait introduire une profonde mutation des
habitudes, le métier des banquiers consistait essentiellement à assurer les mouvements des
comptes et à octroyer des facilités des caisses occasionnelles. Le problème était d’assurer le
financement des industries naissantes (charbon, textile, construction …), des crédits
d’exploitation étaient consentis moyennant des solides garanties permettant en effet au
banquier de s’assurer du remboursement de l’entreprise débitrice. De telles garanties
reposaient sur des biens faisant partie du patrimoine de l’entreprise, mais non directement
affectés par son exploitation ou tout simplement sur le patrimoine personnel des propriétaires
de l’entreprise.

Le patrimoine était constitué par des biens fonciers et immobiliers. Le risque de crédit
bancaire était lié aux modalités juridiques de la prise de garantie. Vérifier que le bien donné
en garantie avait une valeur indépendante de l’évolution de l’entreprise, et en suit évaluer ce
bien ainsi que les risques des moins-values liés, l’incertitude quant à la valeur réelle de l’actif
net, en cas de liquidation, jointe à la difficulté « évaluer les biens donnés en garantie et à
déterminer l’indépendance à l’égard de l’exploitation de l’entreprise, montreront aux
banquiers que la simple optique de la recherche de la solvabilité était insuffisante pour
déterminer la décision d’octroi d’un crédit » (PLANCHON,1999).

Au milieu des années, cinquante-deux tendances apparaissent. D’une part, les études
évaluent dans la direction de la théorie financière et les problèmes de choix des
investissements. D’autre part, l’évaluation de l’économie et la concurrence accrue se
traduisent par un accroissement des besoins d’une gestion de qualité, de ce fait par le
développement d’une analyse financière interne à l’entreprise. À l’heure actuelle, cette
technique a conquis droit de citer dans les entreprises et les cabinets d’experts-comptables
eux-mêmes se reconvertissent progressivement dans l’analyse de l’information qu’ils se
contentaient, dans le passé, de collecter.

18
Section 2 : Justification du choix de l’organisme d’accueil et du choix du thème

La question : « Pourquoi avoir choisi AXIAN SUPPORT SERVICES ? » ainsi que


« Pourquoi avoir choisi le thème Enjeux du tableau de bord sur la performance financière ? »
sera répondu dans cette section. La justification de notre choix par rapport au thème se fera
par trois étapes à savoir le besoin d’innovation, l’intérêt du choix par rapport aux
problématiques et enfin les recherches mener sur le tableau de bord dans le cadre des pays
émergents comme Madagascar.
2.1. Raison de choix de l’organisme d’accueil
Au cours de notre étude universitaire, nous avons pu effectuer des stages dans
différentes catégories d’entreprise comme une entreprise industrielle, une entreprise dans le
secteur hôtelier ainsi que dans une entreprise dans le secteur bancaire. Étant maintenant en
cinquième année en parcours finances et comptabilité nous avons choisi une entreprise qui
pourra nous aider à mettre en pratique notre savoir théorique durant ces cinq années d’étude
universitaire. C’est pour cette raison que nous avons choisi de faire notre dernier stage dans
un cabinet comptable.
2.2. Raison du choix du thème

Les entreprises deviennent de plus en plus sensibles à la conjoncture du marché


notamment avec l’intensification de la concurrence, l’accélération des nouvelles technologies
d’information et de communication, la mondialisation des économies : un développement du
commerce, une volatilité de clientèle. La survie des entreprises, aujourd'hui dans cet
environnement économique complexe et incertain et ne peut être assurée que par une gestion
toujours plus intensive, efficace et pertinente basée sur l’intuition et le savoir-faire des
dirigeants. Pour ce faire, les responsables d’entreprises doivent prendre des décisions et faire
des choix qui reposent sur une bonne appréciation de la situation de leurs entreprises, de
définir les axes stratégiques et de mesurer l’impact des correctifs qui seront appliqués en
termes de résultats et de valeur de l’entreprise. Du fait que toute décision financière passe par
l’analyse d’un ensemble de techniques et de facteurs issus des résultats appelés analyse
financière. Il est primordial envers notre personne de connaitre beaucoup plus sur cette
analyse du point de vue du contexte actuel, mais également d’un point d’expérience, car nous
avons déjà traité de nombreux thèmes durant notre cursus comme l’analyse des gestions de
stocks, le système de contrôle interne et nous est primordial d’aborder pour notre dernière
année le sujet portant sur l’analyse financière.

19
Section 3 : Outils de traitement des données

Après avoir réuni les informations nécessaires pour mener à bien la rédaction de ce
mémoire, il est utile de les traiter afin d’en tirer des conclusions. Les outils de traitement des
données sont les suivantes : logiciel Zotero, logiciel Microsoft Word, logiciel Microsoft Excel
et le logiciel Antidote.

3.1. Logiciel Zotero

Zotero est un outil de gestion de bibliographie, qui fonctionne donc avec Firefox même
si vous n’êtes pas connecté à internet. Zotero sert avant tout à capturer des informations
bibliographiques sur un certain nombre de sites et à classer ces informations dans une
bibliothèque virtuelle dont le but est de pouvoir générer votre bibliographique proprement, sans
fautes de frappe, en utilisant les différents styles disponibles.

3.2. Logicielle Microsoft Word

Microsoft Word de Microsoft Office reste sans doute le système le plus intuitif pour la
rédaction et le traitement de texte. Ce logiciel a été utilisé lors du traitement des données, Word
propose toute une panoplie de fonctionnalités pratique en commençant par les possibilités
pratiquement illimitées des personnalisés les documents à travers d’innombrables choix.

3.3. Logiciel Microsoft Excel

Cet outil aux possibilités multiple s’avérer tout à fait adéquat pour outil de traitement
des données en matière de tableau de bord. L’Excel est utilisé comme une mise en condition à
moindre cout au rôle et à l’usage d’un outil d’aide à la décision. Avec les outils de traitements
de texte, le tableur occupe une place de choix de gamme des outils bureaucratique. Le tableur
ne se contente plus d’être un simple outil de calcul. Il est doté suffisamment de fonctions pour
répondre à une grande part des besoins personnels en matière de gestion et de traitement des
données.

3.4. Logiciel Antidote


Antidote est un logiciel de correction grammaticale et aide à la rédaction en français et
en anglais qui réunit un correcteur, dix dictionnaires, dix guides linguistiques, un prisme de
révision (filtres qui scrutent sous différents angles le texte : pragmatique, sémantique et
logique), un prisme d’inspection et plusieurs autres outils.

20
CHAPITRE 2 : MÉTHODES

Avant d’entrer dans le cœur de cette étude, il est primordial de connaitre non seulement
les matériels nécessaires à cela, mais également les différentes méthodes adoptées pour en
aboutir à savoir tout d’abord, les méthodes de collecte des données et les méthodes d’analyse
des données.

Section 1 : Méthodes de collecte des données

Dans cette section seront exposées les méthodes de collecte des données pour le bon
déroulement de l’étude. La façon dont les données seront apportées. Les modèles d’approche
sélectionner pour la collecte des données sont les suivantes : la documentation, l’entretien et
les revues bibliographiques.

1.1. Documentation

La documentation se définit comme l’ensemble des méthodes et des techniques de


traitement systématique de documents ou d’informations, quel que soit leur support, mis pour
répondre aux besoins des usagers et incluant l’acquisition, le signalement, l’analyse
documentaire, l’indexation, le stockage, la recherche, la diffusion de ces documents ou
informations. Il existe deux types de documentation qui ont été faits durant l’étude.
Premièrement la documentation interne et secondement la documentation externe que sera
mis évidence ultérieurement.

1.1.1. Documentation interne

La documentation interne regroupe l’ensemble des documentations qui a permis de


collecter des informations sur l’entreprise. Dans l’entreprise, elle regroupe généralement des
données chiffrées comme les états financiers, les procédures de prises de décision, les budgets
annuels.

1.1.2. Documentation externe

Le document externe est un vecteur de message, c’est-à-dire l’ensemble des


informations structurées qui sont collectées dans des centres de documentation. Durant
l’élaboration de ce mémoire, des consultations de document externe ont été faites notamment
au sein de la bibliothèque de l’École Supérieure Sacré-Cœur Antanimena. Des informations
sur les ouvrages parlant du tableau de bord financier ont été collectées.

21
1.2. Entretien directif

Cet entretien se rapproche de la méthode de questionnaires. En effet, avant d’aller sur


le terrain, le chercheur établit une série de questions précises qu’il va poser à l’interviewé.
Dans un souci de comparer scientifiquement les données, le chercheur va poser les mêmes
questions à tous les interviewés. Certes, ce type d’entretien est sécurisant pour le chercheur,
mais il ne laisse qu’une petite marge de manœuvre à l’enquête. En raison des limites qui lui
posent l’enquêteur, l’enquête n’aura pas une grande liberté pour s’exprimer. Durant cette
étude, ce type de méthode de collecte d’informations a été effectué avec le responsable
administratif et financier pendant deux jours et l’entretien a durée 30 min par jours dans le
bureau du responsable. Le guide de l’entretien sera placé en annexe.

1.3. Revue webographie

La webographie a été d’une grande aide, car elle rend possible la recherche de
document concernant le tableau de bord et la performance en général, elle a également permis
de voir comment les entreprises effectuent leur contrôle gestion et comment elles rédigent
leurs tableaux de bord. Ce type de document donne le moyen de comprendre que le tableau de
bord et le contrôle sont nécessaires pour toutes entreprises.

Section 2 : Méthodes d’analyse des données

Après avoir réuni les informations nécessaires pour mener à bien la rédaction de ce
mémoire, il nous est utile de les analyser afin d’en tirer des données. Il s’agit de la phase
critique de toute recherche, celle de l’utilisation des données sources collecter pour procéder à
la vérification des hypothèses. Nous aborderons cette rubrique de la manière de traiter les
résultats issus des différentes méthodes de collecte d’informations.

2.1. Démarche d’analyse pour l’hypothèse 1 : « L’équilibre financier


garantit une situation financière saine »

Afin de vérifier la première hypothèse et ainsi aboutir à de résultat spécifique, ci-dessous


seront présentés les démarches d’analyses et les variables utilisées. Pour l’analyse de cette
hypothèse, les démarches seront détaillées et les variables seront déterminées.

22
2.1.1. Démarche d’analyse et variables

L’analyse portera sur l’atteinte de l’équilibre financier. Il s’agit de mettre en épigraphe


divers points, dont la situation financière saine et l’équilibre financier. Il existe deux variables
distinctes dont la variable explicative ou variable dépendante qui sont les ressources stables,
car c’est la variable qui influe la seconde qui sont les emplois stables, cette dernière, appelée
variable expliquée. L’étude de la première variable qui est les ressources stables passe par le
retraitement du bilan comptable sur cinq années d’exercice en bilan fonctionnel puis en bilan
financier. Pour aboutir à l’analyse de cette hypothèse, il faudrait procéder à des outils
d’analyse qui vont être présentés ci-après.

2.1.2. Outils d’analyse

Les outils d’analyse pour vérifier les indicateurs qui sont liés à la première hypothèse
seront présentés dans cette sous-section. Par rapport aux indicateurs d’équilibre fonctionnel :
le fonds de roulement net global, le besoin en fonds de roulement, la trésorerie nette et les
différents ratios du bilan fonctionnel. Ensuite par rapport aux indicateurs du bilan financier :
le fonds de roulement financier, le besoin en fonds de roulement financier et la trésorerie
nette.

2.1.2.1. Grandeurs du bilan fonctionnel

L’analyse fonctionnelle du bilan va permettre d’étudier l’entreprise du point de vue de


l’investissement, d’exploitation et de trésorerie. Après retraitement du bilan comptable, les
agrégats seront ensuite dégagés.

Tableau 5 : Récapitulatifs des grandeurs du bilan fonctionnel

Source : KAMEL,2001

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Le tableau ci-dessus récapitule les grandeurs ou les agrégats du bilan fonctionnel avec
leurs formules respectives. Premièrement le fonds de roulement net global ensuite le besoin
en fonds de roulement et enfin la trésorerie nette.

2.1.2.2. Analyse par ratios

Le terme « ratio » un rapport ou une relation caractéristique entre deux grandeurs. Un


ratio peut être exprimé sous forme d’un quotient, soit sous forme d’un pourcentage. Ce
rapport permet à l’analyste d’examiner la situation financière de l’entreprise. Selon
(MEYLION,2007) « un ratio est le rapport entre deux grandeurs caractéristiques, financières
ou économiques, destiné à apprécier les différents aspects de la vie de l’entreprise. »

Tableau 6 : Récapitulatifs des ratios liés au bilan fonctionnel

Source : BUISSART, 1999

Le tableau dégage les ratios qui sont utilisés relatifs à l’indicateur d’équilibre du bilan
fonctionnel à savoir les ratios de rotations, le ratio de capitaux investis, les ratios de structure
et les ratios d’évolution des agrégats du bilan fonctionnel.

24
2.1.2.3. Grandeurs du bilan financier

Le bilan financier est issu des retraitements financiers du bilan comptable. Il a pour but
de permettre une analyse de la liquidité du bilan et de la solvabilité de l’entreprise. Les postes
du bilan sont retraités suivant une masse homogène d’après leur degré de liquidité et
d’exigibilité.

Tableau 7 : Récapitulatifs des grandeurs du bilan financier

Source : LAHILLE, 2013

Ce tableau met en évidence les agrégats du bilan financier ainsi que leurs formules
respectives, les grandeurs sont : le fonds de roulement financier, le besoin en fonds de
roulement financier et la trésorerie nette.

2.2. Démarche d’analyse pour l’hypothèse 2 : « La rentabilité


suffisante assure l’autofinancement »

Afin de vérifier la première hypothèse et ainsi aboutir à de résultat spécifique, ci-


dessous seront présentés les démarches d’analyses et les variables utilisées. Les démarches
d’analyse seront définies et les variables déterminées.

2.2.1. Démarche d’analyse et variables

L’analyse soutiendra sur une possibilité permettant d’assurer l’autofinancement. Il


s’accomplit d’apposer en exergue divers points source des éléments qui contribue à
l’assurance de l’autofinancement. Il existe deux variables distinctes, dont la variable
explicative qui est la rentabilité, car c’est la variable qui influe la seconde, qui est d’avoir une
vision d’autofinancement du cabinet, cette dernière appelée variable expliquée.

25
2.2.2. Outils d’analyse
Les outils d’analyse pour vérifier cette deuxième hypothèse seront présentés dans cette
sous-section. Pour la deuxième hypothèse, les outils d’analyse sont basés l’analyse des
grandeurs du compte de résultat ainsi que les ratios du compte de résultat.
2.2.2.2. Analyse des ratios des grandeurs du compte de résultat
Les ratios relatifs au compte de résultat se divisent en deux à savoir les ratios des
indicateurs d’activités qui concernent la ration d’évolution du CA, ratio d’évolution de la
consommation de l’exercice et le ratio d’évolution de la valeur ajoutée ; ensuite les ratios des
indicateurs de rentabilité qui concerne les ratios de profitabilité, les ratios de partage de la
valeur ajoutée ; le ratio de rentabilité économique et financière.
Tableau 8 : Récapitulatifs des ratios des indicateurs d’activités et de rentabilité

Source : DEISTINING, 2013

Le tableau ci-dessus renferme les formules nécessaires pour le calcul des ratios liés aux
indicateurs de rentabilité et les indicateurs d’activités. Les résultats obtenus à la suite aideront
à savoir si l’entreprise est vraiment performante ou non.

26
2.2.2.3. Calcul de la capacité d’autofinancement

La capacité d’autofinancement représente le surplus dégagé par l’activité de


l’entreprise. Elle permet également d’assurer le maintien et le développement de son activité
sur son fonds propre. Elle représente la totalité des ressources internes que la société pourrait
consacrer à l’auto- financement. Elle constitue la principale source de financement interne de
l’entreprise. Ici la CAF ici est calculée par la méthode soustractive qui consiste à ajouter à
l’EBE tous les produits donnant lieu à l’encaissement et à retrancher toutes les charges
susceptibles de donner lieu au décaissement.

Tableau 9 : Capacité d’autofinancement

Source : GRANDGUILLOT, 2017

Le tableau ci-dessous renferme la formule nécessaire afin de calculer l’autofinancement


de l’entreprise. Le CAF ici constitue un surplus dégagé par le cabinet. Elle permettra plus tard
à l’entreprise de garantir le maintien et l’expansion de son activité sur son propre fonds.
27
2.3. Démarche d’analyse pour l’hypothèse 3 : « Le Tableau de flux de
trésorerie dévoile la solvabilité et la liquidité »

Afin de vérifier la troisième hypothèse et ainsi aboutir à de résultat spécifique, ci-


dessous seront présentés les démarches d’analyses et les variables utilisées. Les démarches
d’analyse seront définies et les variables déterminées.

2.3.1. Démarche d’analyse et variables

L’analyse soutiendra sur la relation entre le TFT et la solvabilité et la liquidité. Il existe


deux variables distinctes, dont la variable explicative qui sont les flux de trésorerie, car c’est
la variable qui influe la seconde, qui est de connaitre la solvabilité et la liquidité du cabinet,
cette dernière appelée variable expliquée.

2.3.2. Outils d’analyse


Les outils d’analyse pour vérifier cette troisième hypothèse seront présentés dans cette
sous-section. Les outils d’analyse sont basés le tableau de flux de trésorerie et les ratios de
liquidités et le ratio de solvabilité.
2.3.2.1. Tableau de flux de trésorerie

Le tableau de flux de trésorerie est le flux d’analyse. Sa présentation conduit à classer


les flux de trésorerie en trois catégories : flux de trésorerie liée à l’activité opérationnelle ;
flux de trésorerie liée aux opérations d’investissement ; flux de trésorerie liée aux opérations
de financement. Le but de ce tableau est de faire apparaitre la contribution de chacune de ces
catégories à la formation de la trésorerie.

Tableau 10 : Trois classes du flux de trésorerie

Source : DORIATH, 2010

28
Le flux de trésorerie de l’activité indique quel excédent de trésorerie a été généré par
l’activité propre de l’entreprise résultant de son chiffre d’affaires et voir la liquidité à court
terme. Le flux de trésorerie de l’investissement : il retrace les décaissements qui résultent des
acquisitions d’immobilisations, nettes des encaissements provenant de la cession
d’immobilisations, et connaitre sa solvabilité à long terme. Le flux de trésorerie du
financement : il retrace l’ensemble des encaissements et décaissements relatifs aux choix de
financement : apport en capital, versement de dividendes, emprunts émis et remboursés,
montants prêtés par les actionnaires. La somme de tous les flux de trésorerie constitue la
variation de trésorerie et débouche sur la position de trésorerie de fin d’année, la même
position de trésorerie que celle qui figure sur au bilan de fin de période.

2.3.2.2. Analyse par ratios

Plusieurs ratios peuvent être calculés à partir des données du bilan financier pour
évaluer la situation financière de l’entreprise. Les ratios issus des grandeurs de masse du bilan
financier seront présentés dans le tableau ci-après.

Tableau 11 : Récapitulatifs des ratios liés à l’indicateur de performance du bilan financier

Source : LAHILLE, 2013

Les ratios relatifs au bilan financier sont représentés par ce tableau avec leurs formules,
à savoir les ratios de liquidités (générale, restreinte, immédiate) et le ratio de solvabilité
générale.
Section 3 : Limites de l’étude

L’étude est limitée par de nombreuses raisons telles que l’insuffisance du temps et la
difficulté d’obtention des données. Le temps constitue un blocage qui a limité dans

29
l’enrichissement des connaissances.

À cet effet, l’élargissement de l’étude était difficile, car le temps a été très court.
L’obtention des informations a été très difficile dans certains cas. Cela a causé quelques
problèmes qui ont permis de mettre fin à d’autres sujets qui ont été plus ou moins nécessaires.

Section 4 : Chronogramme d’élaboration du mémoire

La rédaction de ce mémoire se déroulait selon la demande de l’encadreur pédagogique.


Le plan de recherche a été présenté en premier lieu ensuite, le plan détaillé de chaque chapitre.
Enfin c’est une fois que ce dernier sera valide que la rédaction pourra commencer.

Tableau 12 : Chronogramme de réalisation du mémoire

Source : Auteur, août 2022

Ce tableau dégage le chronogramme d’élaboration de mémoire en passant par les


recherches sur le thème jusqu’à la correction finale du mémoire. Au terme de cette partie, il a
été possible d’en savoir plus sur le cabinet et le cadrage théorique.
En conclusion, cette première partie est la partie théorique. Étant donné que les théories
utilisées sont déjà établies, il s’agira maintenant de passer à la partie pratique dudit ouvrage.

30
PARTIE II : RÉSULTATS

La deuxième partie de ce mémoire consiste à exposer les résultats obtenus par


l’intermédiaire des diverses techniques et outils évoqués dans le chapitre précédent. Pour
pouvoir contribuer efficacement à une bonne compréhension du cas étudié, les résultats
doivent être conçus et présentés dans un souci de clarté, de précision et reproductibilité. Par
ailleurs, les résultats doivent également et surtout, être le reflet de la réalité. Premièrement
l’étude de l’équilibre sera évoquée, les indicateurs seront tirés du bilan fonctionnel et du bilan
financier. Le chapitre deux évoquera les liens entre la rentabilité et l’autofinancement, et cela
implique l’analyse du compte de résultat et les ratios y afférente. Et le troisième chapitre
évoque les relations et les résultats issus du tableau de flux de trésorerie.
CHAPITRE 3 : ÉTUDE DE L’ÉQUILIBRE FINANCIER

Dans ce chapitre l’analyse du bilan fonctionnel et du bilan financier du cabinet


NAKAY sera mise en évidence afin de dégager les indicateurs financiers pour l’étude de
l’équilibre financier. Ce chapitre se conclura par le calcul des agrégats du bilan fonctionnel.

Section 1 : Analyse relative au bilan fonctionnel

L’analyse fonctionnelle du bilan va permettre d’étudier l’entreprise du point de vue de


l’investissement, d’exploitation et de trésorerie. Après retraitement du bilan comptable, le
bilan fonctionnel du cabinet se présente comme suit sur cinq années d’exercice.

Tableau 12 : Bilan fonctionnel

Unité monétaire : Ariary

Source : Auteur, août 2022

Le tableau ci-dessus montre d’un côté les ressources de financement et d’autres côtés
les parts d’investissements compte tenu des ressources disposées. Ces ressources brutes
concernent les ressources que dispose le cabinet et qu’il pourra utiliser pour son
investissement. Le bilan permet de calculer les grandes masses telles que le FRNG, le BFR et
la trésorerie.

32
1.1. Calcul des agrégats du bilan fonctionnel

L’équilibre financier résulte de la confrontation du fonds de roulement net global et du


besoin en fonds de roulement. La trésorerie apparait comme la résultante de cet équilibre.
L’approche fonctionnelle trouve ici son aboutissement. En distinguant un cycle d’emplois-
ressources stables d’une part, et un cycle d’exploitation d’autre part. Pour ce faire le calcul du
fonds de roulement net global sera effectué et ensuite le calcul du besoin en fonds de
roulement et enfin de la trésorerie nette.

1.1.1. Fonds de roulement net global

Le fonds de roulement net global représente l’excédent des ressources durables qui
finance une partie des besoins de financement du cycle d’exploitation. Il correspond au
surplus des ressources stables sur les emplois stables. Ce calcul est très important d’un point
de vue des décalages qui sont tirés.

Tableau 14 : Calcul du fonds de roulement net global (par le haut du bilan)

Unité monétaire : Ariary

Source : Auteur, août 2022

Il est constaté sur ce tableau que durant les cinq années le fonds de roulement net
global est positif. Pour l’année 2017 il est égal à 35 735 855, ensuite pour l’année 2018 il est
égal à 76 343 355 ainsi une variation de 114 %. L’année 2019 une augmentation du fonds de
roulement net global de 117 681 369 ainsi une variation de 54%. De l’année 2019 à l’année
2020, une autre augmentation peut être remarquée, car le fonds de roulement net global a
augmenté de 165 836 054 qui est traduit par une augmentation de 41 %. Pour l’année 2020 à
l’année 2021, une augmentation de 201 466 184 est perçue soit une augmentation de 21 %.
Les montants énumérés constituent les marges de sécurité du cabinet.
33
1.1.2. Besoin en fonds de roulement
Le besoin en fonds de roulement est un indicateur très important pour les entreprises,
car il représente les besoins de financement à court terme d’une entreprise résultant des
décalages des flux de trésorerie correspondant aux décaissements et aux encaissements liés à
l’activité. Le besoin en fonds de roulement trouve un intérêt majeur, car elle évalue la santé de
l’entreprise. Le besoin de fonds de roulement se calcul par le biais de la différence entre le
besoin en fonds de roulement d’exploitation et le besoin en fonds de roulement hors
exploitation. De ce fait, le calcul du BFRE et du BFRHE sera effectué avant de déterminer le
besoin en fonds de roulement.

1.1.2.1. Besoin en fonds de roulement d’exploitation

Le calcul du besoin en fonds de roulement d’exploitation a pour objectif de connaitre


les besoins de financement courant d’exploitation non financée par les passifs courants
d’exploitation. Le besoin en fonds de roulement d’exploitation correspond au financement
nécessaire à l’exploitation, il constitue les stocks, les créances.

Tableau 15 : Calcul du besoin en fonds de roulement d’exploitation


Unité monétaire : Ariary

Source : Auteur, août 2022

Durant les cinq années de 2017 à 2021 le BFRE est positif. De l’année 2017 à l’année
2018, une variation de 9 % est aperçue. Pour l’année 2018 à l’année 2019, le BFRE a une
variation de 25 %. Pour l’année suivante de l’année 2019 à l’année 2020, le besoin en fonds
de roulement d’exploitation a une variation de 42 % soit un montant exact de 53 709 082 en
2020. Pour l’année 2020 à l’année 2021, une variation de 14 % est constatée soit un montant
de 61 067 639.
34
1.1.2.2. Besoin en fonds de roulement hors exploitation

Le besoin en fonds de roulement hors exploitation regroupe les éléments du besoin en


fonds de roulement qui ne se rattachent pas directement à l'exploitation (et dont les variations
sont indépendantes de la saisonnalité de l'activité) tels que les dettes envers les fournisseurs
d'immobilisations, les impôts et taxes ou encore les dettes envers le personnel.

Tableau 16 : Calcul du besoin en fonds de roulement hors exploitation

Unité monétaire : Ariary

Source : Auteur, août 2022

Ce tableau montre le besoin en fonds de roulement hors exploitation du cabinet sur cinq
années. Le besoin de fonds de roulement hors exploitation reste négatif sur toutes les années.
La formule de détermination du besoin en fonds de roulement hors exploitation consiste à
soustraire les actifs courants hors exploitation et les passifs courants hors exploitation, pour le
cabinet les actifs courants hors exploitation n’existent ce qui explique cette valeur négative.
Mais par contre les variations ne sont pas identiques, car la variation de l’année 2017 a
l’année 2018 est de 166 %, pour l’année 2018 a l’année 2019 elle est de 188 %, pour l’année
2019 a l’année 2020 elle est de 222 %, et pour l’année 2020 a l’année 2021 la variation est de
166 %.
1.1.2.3. Besoin en fonds de roulement
Comme le besoin en fonds de roulement désigne la somme dont une entreprise a besoin
pour financer son exploitation. Il est nécessaire de rappeler qu’il s’agit d’un indicateur
financier très important dans la gestion d’une entreprise. Le calcul du besoin en fonds de
roulement s’effectue à partir de la différence entre les actifs courants c’est-à-dire les actifs
non immobilisés et les passifs courants à savoir l’ensemble des dettes courantes de
l’entreprise qui regroupe les dettes fournisseurs et autres.
35
Tableau 17 : Calcul du besoin en fonds de roulement

Unité monétaire : Ariary

Source : Auteur, août 2022

De l’année 2017 à l’année 2021, le besoin en fonds de roulement est positif. Ce tableau
présente que durant l’année 2017 a l’année 2018 le besoin en fonds de roulement a une
variation de 22 %, cette variation du besoin en fonds de roulement est de 31 % pour l’année
2018 à 2019, durant l’année 2019 a l’année 2020 le besoin en fonds de roulement donne une
variation est de 44%, et pour la dernière année elle est de 18 %.

1.1.3. Trésorerie nette

La trésorerie nette est un indicateur financier fondamental pour une entreprise. Sa


détermination, son analyse et de son suivi permanent de pratique une gestion efficace. La
trésorerie nette est le résultat de la comparaison, à une date donnée, du fonds de roulement net
global et du besoin en fonds de roulement. Elle exprime l’excédent ou l’insuffisance de fonds
de roulement net global après le financement des besoins en fonds de roulement. La trésorerie
nette est constituée l’ensemble des sommes d’argent mobilisables à court terme, on parle
d’ailleurs de disponibilités à vue. Elle est également considérée comme un indicateur de santé
financière de l’entreprise puisqu’elle vérifie l’équilibre de la structure financière de la société.
La trésorerie nette est donc le solde du fonds de roulement net global après financement du
besoin en fonds de roulement, le résultat du solde exprime l’excédent des ressources de
l’entreprise résultant de la confrontation de ces grandeurs.

36
Tableau 18 : Calcul de la trésorerie nette

Unité monétaire : Ariary

Source : Auteur, août 2022

Durant les cinq années d’exercice, la trésorerie nette est positive. Néanmoins
l’évolution la plus impactant se trouve entre l’année 2017 et l’année 2018, au départ la
trésorerie nette est de 14 229 182 pour l’année et elle a augmenté de 50 065 467 pour l’année
2018, c’est-à-dire qu’elle a doublé et un taux de variation de plus de 100% est constaté plus
exactement une augmentation de 252 %. Pour l’année 2018 à l’année 2019, une augmentation
de 66 % est constatée. Par contre pour l’année 2019 à l’année le taux de variation à diminuer
de 40 % cependant ça reste une trésorerie nette positive. Et pour finir, un taux de variation de
23 % est constaté durant l’année 2020 à l’année 2021.

1.1.4. Ratios du bilan fonctionnel

Dans cette sous-section la présentation des ratios du bilan fonctionnel à savoir : Les
ratios de rotation qui se traduit par la rotation créances clients et la rotation des dettes
fournisseurs ; le ratio de couverture des capitaux investis ; les ratios de structure qui est
définie par le ratio de financement de l’emploi stable et le ratio de couverture de l’AC par le
FRNG ; enfin le ratio d’évolution des agrégats du bilan fonctionnel à savoir, l’évolution du
FRNG, évolution du BFRE, évolution de la trésorerie nette.

1.1.4.1. Ratios de rotation

Le ratio de rotation est l’échelonnement moyen à laquelle les clients règlent leurs dettes
envers l’entreprise, le moment où la société doit honorer leurs dettes envers ses fournisseurs.
Pour ce faire, un tableau qui récapitule les détails de ces calculs sera mis en évidence.

37
Tableau 19 : Ratios de rotation

Unité monétaire : Ariary

Source : Auteur, août 2022

La durée moyenne de crédit client ou la durée moyenne en jours consentie par


l’entreprise à ses clients est de 60 jours pour les trois premières années, puis en 2020 le
cabinet a accordé à ses clients un de règlement le plus long. En effet en 2019 le délai de
règlement des créances clients est de 91 jours. En 2021 une baisse de délai de règlement des
clients est constatée, il est égal à 80 jours. Concernant la durée moyenne que l’entreprise
obtient, des fournisseurs pour régler ses dettes sont de 25 jours en 2017 ; durant l’année 2018,
les fournisseurs du cabinet ont accordé plus de temps de règlement de 28 jours. La durée de
règlement le plus long que le cabinet a eu été en 2019 et cette durée correspond à 87 jours.
L’année 2020 est l’année ou la durée de règlement accordé par les fournisseurs était la plus
courte sur les cinq années et elle correspond à 14 jours et enfin en 2021 la durée de règlement
atteint les 72 jours.
1.1.4.2 Ratio de couverture des capitaux investis

Ce ratio mesure l’aptitude des ressources stables à financer en même temps les emplois
durables et les besoins en fonds de roulement d’exploitation. Il est exprimé par le rapport
entre les ressources stables et les emplois stables et le besoin en fonds de roulement
d’exploitation. En d’autres termes ce ratio de couverture des capitaux investis permet de
savoir les capitaux investis à long terme par l’entreprise sont beaux et bien financés par les
capitaux à long terme, et non par des ressources à court terme comme les dettes fournisseurs
ou encore les découverts bancaires.

38
Tableau 20 : Ratio de couverture des capitaux investis

Unité monétaire : Ariary

Source : Auteur, août 2022

Les ratios de couverture des capitaux investis ci-dessous sont supérieurs à 1 durant les
cinq années. L’interprétation de ce ratio varie de supérieur à un et inférieur a un. Pour le cas
étudié, ce ratio varie de 1,02 à 1,32. Ces ratios supérieurs à 1 montrent que les ressources
stables sont aptes à couvrir les emplois stables et les emplois d’exploitation non financés par
les ressources d'exploitation. En plus d’être supérieure à 1 sur les cinq années d’exercice, le
ratio de couverture des capitaux investis est de 1,02 en 2017, puis une augmentation
progressive est aperçue. En 2018 le ratio de couverture des capitaux investis est de 1,12 et
2019 ce ratio est égale à 1,20, en 2019 il est de 1,29 et enfin en 2021 le ratio des capitaux
investis est de 1,36.

1.1.4.3. Ratios de structure

Les ratios de structure sont des valeurs de mesure sur le plan financier concernant le
financement des investissements. Le ratio de structure concerne le ratio de financement des
emplois stables qui est le rapport entre les ressources stables et les emplois stables. Ensuite le
ratio de couverture des actifs courants par le fonds de roulement net global, comme son nom
l’indique ce ratio s’obtient par le biais du rapport entre le fonds de roulement net global de
l’entreprise et les actifs courants. Ci-après le tableau qui récapitule les différents résultats des
ratios de structure.

39
Tableau 21 : Ratios de structure

Unité monétaire : Ariary

Source : Auteur, août 2022

Au sujet du financement des emplois stables, sur les cinq années les résultats des
rapports sont supérieurs à 1, indiquant que les ressources stables sont suffisantes pour couvrir
les emplois stables. Il connait aussi une évolution croissante caractéristique d’une prise en
force de la situation financière de la société. Lorsque les emplois stables sont tous couverts, le
reste figure dans le fonds de roulement net global de la société. Les évolutions du ratio de
financement des emplois stables sont les suivantes : 1,10 en 2017 ; 1,21 en 2018 ; 1,32 en
2019 ; 1,51 en 2020 et 1,61 en 2021. Ensuite concernant la couverture de l’actif par le fonds
de roulement net global, les actifs courants sont la partie du bilan qui doit financer les passifs
courants. En cas d’insuffisance de celui-ci, le fonds de roulement contribue à son financement
pour pouvoir couvrir les passifs courants. Pour le cas, le ratio de couverture est supérieur à 1
durant les cinq années et connait des évolutions progressives suivant : 1,19 en 2017, 2,38 en
2018 ; 2,60 en 2019 ; 3,06 en 2020 et 3,02 en 2021.

1.1.4.4. Ratios d’évolution des agrégats du bilan fonctionnel

Cette sous-section parle de l’évolution des agrégats du bilan fonctionnel qui sont
l’évolution du FRNG, l’évolution du BFRHE et de l’évolution de la trésorerie nette.
L’objectif de ce ratio est de voir dans un premier temps la marge de sécurité en jour, ensuite
l’importance des BFRHE en jours et enfin le degré de liquidité de l’entreprise en jours.

40
Tableau 22 : Ratios d’évolution des agrégats du bilan fonctionnel

Unité monétaire : Ariary

Source : Auteur, 2022

Concernant l’évolution du FRNG, le ratio mesure la marge de sécurité financière de


l’entreprise en nombre de jours de chiffre d’affaires hors TVA. Pour le cas de ASS, cette
marge est très élevée notamment à partir de l’année 2019. Cette amélioration est due par
l’augmentation du fonds de roulement net global de l’entreprise. Pour l’évolution du BFRE, il
mesure l’importance du besoin en fonds de roulement d’exploitation en nombre de jours. Ces
valeurs sont relatives à l’exploitation et son mode de recouvrement, car l’importance d’octroi
de crédit au client engendre une augmentation du besoin en fonds de roulement, pour le ASS
elle est de 67 jours pour l’année 2017, 70 jours pour l’année 2018, 75 jours pour l’année
2019, 125 jours pour l’année 2020 et 112 jours pour l’année 2021. Pour terminer l’évolution
de la trésorerie nette, elle mesure le degré de liquidité de l’entreprise, l’évolution de la
trésorerie permet de mesurer la liquidité de l’entreprise. L’entreprise dispose de 34 jours en
2017, ensuite une augmentation conséquente est constatée durant les quatre années qui ont
suivi.

41
Section 2 : Analyse relative au bilan financier

Le bilan financier est un indicateur de solvabilité. Il représente une marge de sécurité


financière pour l’entreprise et une garantie de remboursement des dettes à – 1 an pour les
créanciers. Dans cette section sera présenté le bilan financier du cabinet sur cinq années 2017,
2018, 2019,2020 et 2021.

Tableau 23 : Présentation du bilan financier de l’ASS

Unité monétaire : Ariary

Source : Auteur, août 2022

Ce tableau montre en premier, le bilan financier de l’ASS sur cinq années d’exercice.
Dans le côté actif figure, les actifs a plus d’un an, ensuite les actifs a moins d’un an comme
les créances clients et emplois assimilés et la trésorerie d’actifs. Ensuite le tableau ci-dessus
permet de distinguer les différentes rubriques du bilan financier côté passifs. Les capitaux
propres qui regroupent le capital, le report à nouveau et le résultat de l’exercice, ensuite les
passifs a moins d’un an qui regroupe par la suite les fournisseurs de biens et services et les

42
dettes diverses.

2.1. Calcul des agrégats du bilan financier

Les indicateurs financiers sont des données financières servant au pilotage de votre
entreprise, pour évaluer sa santé financière, sa capacité de développement et détecter les
dysfonctionnements à temps. Pour ce faire l’analyse du fonds de roulement financier, du
besoin en fonds de roulement financier et de la trésorerie nette sera effectuée. Ultérieurement
les différents ratios seront évoqués.

2.1.1. Fonds de roulement financier

Le fonds de roulement financier permet d’apprécier l’équilibre financier. C’est


l’indicateur de la solvabilité et de son risque de cessation de paiement. Il représente une
marge de sécurité financière pour l’entreprise et une garantie de remboursement des dettes à
moins d’un an pour les créanciers.

Tableau 24 : Fonds de roulement financier


Unité monétaire : Ariary

Source : Auteur, août 2022

Ce tableau montre que durant l’année 2017 à l’année 2018 le FRF a connu le plus
d’évolution qui se traduit par une variation de 114 %. Par contre de l’année 2018 à 2019 le
taux d’évolution diminue de 54 %. L’année 2019 a l’année 2020 la variation est positive, mais
elle diminue encore de 41 % 2019. Pour terminer, la variation de l’année 2020 à l’année 2021

43
montre la plus faible évolution, car elle est de 21 % bien que c’est un pourcentage positif, elle
démontre une baisse frappante d’évolution du fonds de roulement financier.

2.1.2. Besoin en fonds de roulement financier

Le besoin en fonds de roulement financier désigne la différence entre les actifs à moins
d’un an hors trésorerie et des dettes ont moins d’un an hors trésorerie. Les actifs a moins d’un
an créé des nécessités pour être financés par les dettes à moins d’un an. Le besoin en fonds de
roulement financier sera calculé sur cinq années d’exercice et mise évidence par le tableau
suivant.

Tableau 25 : Tableau de calcul du besoin en fonds de roulement financier

Unité monétaire : Ariary

Source : Auteur, août 2022

Selon le tableau ci-dessus, durant les cinq années le besoin en fonds de roulement
financier est positif. Par contre c’est durant l’année 2019 à l’année 2020 que ce besoin en
fonds de roulement financier aurait son plus grand taux d’évolution qui est égale à 44 %.
Appart l’évolution très grande du besoin en fonds de roulement financier cité lors de l’année
2019 à l’année 2020, d’autres taux d’évolution sont perçus apparemment pour l’année 2017 à
l’année 2018 une variation du besoin en fonds de roulement financier de 22 %, de l’année
2018 a l’année 2019 une évolution qui est également impactant vu qu’il atteint l’évolution de
31 %, et pour l’année 2020 à 2021 une évolution de 18 %.

2.1.3. Trésorerie nette

La trésorerie nette est l’un des indicateurs phares très fondamentaux pour une
entreprise. Sa détermination, son analyse et suivi permettent de pratiquer une gestion plus
efficace. La trésorerie nette permet vérifie l’équilibre de la structure financière de la société

44
ici par rapport au bilan financier. La trésorerie nette est donc le solde du FRF après
financement du BFRF, elle constitue donc l’excédent des ressources de l’entreprise résultant
de la confrontation de ces grandeurs.

Tableau 26 : Tableau de calcul de la trésorerie nette


Unité monétaire : Ariary

Source : Auteur, août 2022

Ce tableau allègue que la trésorerie nette du cabinet pendant les cinq années. Une
augmente de manière considérable de la trésorerie nette pour l’année 2017 à l’année 2018.
Une augmentation de plus de 100 %, pour être exacte une augmentation de 252 % est
constatée et c’est impactant. Quant à l’année suivante de l’année 2018 à l’année 2019, une
variation de 66 % est perçue. Pour l’année 2019 a l’année 2020 une variation de 40 % est
considérée et quant à 2020 a l’année 2021 la variation est très basse de 20 % par contre cette
variation reste positive.

45
CHAPITRE 4 : AUTOFINANCEMENT À PARTIR DE LA RENTABILITÉ

L’activité et la rentabilité constituent deux éléments de base importants pour juger la


situation financière d’une entreprise. L’analyse de ces éléments passe donc par la première
approche par le compte de résultat. Le compte de résultat forme donc un état récapitulatif des
charges et des produits réalisés par la société au cours de la période donnée. Il enregistre ces
produits et ces charges que la société effectuée au cours d’une période. Le compte de résultat
est intéressant pour l’entreprise et pour ses partenaires parce qu’il fait apparaitre le bénéfice
ou la perte de l’exercice.
Section 1 : Analyse des indicateurs liés au compte de résultat

L’analyse des indicateurs du compte de résultat comme les indicateurs d’activité de


l’entreprise est importante afin d’en déterminer si la société dispose vraiment d’une activité
suffisante. Les indicateurs d’activités sont constitués par les charges et les produits du compte
de résultat ; les soldes intermédiaires de gestion considérés comme bases de l’interprétation
sont au nombre de quatre, à savoir : le CA, la consommation de l’exercice et la VA. À part les
indicateurs d’activité, il y a aussi les indicateurs de rentabilité qui constitue également un outil
d’aide à la prise de décision. Ces soldes seront analysés afin d’obtenir sa composition en
procédant aux calculs, ils s’agissent de l’EBE ; du RE ; du RF ; du RAI, et enfin du RNE.
1.1. Indicateurs d’activités
Les indicateurs d’activités regroupent les indicateurs relatifs à l’évolution du chiffre
d’affaires, de l’évolution de la consommation d’exercice et de l’évolution de l’excédent brute
d’exploitation, le tout sur une période de cinq ans.
Tableau 27 : Indicateurs d’activité
Unité monétaire : Ariary

Source : Auteur, août 2022

Le tableau ci-dessus nous donne un aperçu de l’évolution des indicateurs d’activité de


l’entreprise durant les quatre dernières années. Premièrement, le CA évolue en dent-de-scie
durant les cinq années étudiées. Deuxièmement, concernant la consommation de l’exercice,
elle est composée par les achats consommés et les services externes et autres consommations.
46
Concernant son évolution sur cinq ans, il est constaté qu’elle suit l’évolution en dent de scie
du CA. Troisièmement, la valeur ajoutée qui est un indicateur financier exprime ici la création
de richesse brute de l’entreprise, ou l’accroissement de valeur qu’elle a généré durant ses
quatre dernières années. Elle représente une traduction de l’activité courante de l’entreprise.
Elle est le résultat de la différence entre le chiffre d’affaires et la consommation
intermédiaires. La valeur ajoutée du cabinet évolue d’année en année de 2017 à 2021.

1.2. Indicateurs de rentabilité

Les indicateurs de rentabilité constituent également un outil d’aide à la prise de


décision. Les soldes du compte de résultat permettent d’interpréter et d’évaluer la rentabilité
de l’entreprise. Ils constituent donc les indicateurs de rentabilité. Ces soldes seront analysés
afin d’obtenir sa composition en procédant aux calculs, ils s’agissent de l’Excédent Brut
d’Exploitation ; du Résultat d’Exploitation ; du Résultat Financier ; du Résultat de l’exercice
Avant Impôts, et enfin du Résultat Net de l’exercice.
Tableau 28 : Indicateurs de rentabilité
Unité monétaire : Ariary

Source : Auteur,2022

Le tableau ci-dessus montre que l’EBE du cabinet augmente d’une façon assez
conséquente durant les trois premières années puis en 2020 l’EBE diminue de 28 743 696
pour enfin se redresser en 2021. le résultat financier ou Résultat opérationnel (RE) traduit la
situation financière d’une entreprise au regard de sa stratégie de financement, pour le cabinet
cette grandeur du compte de résultat évolué en dent de scie durant les cinq ans. Le Résultat
Avant Impôt (RAI) dégage le revenu net provenant de l’activité normale et habituelle d’une
entreprise en tenant compte, non seulement de l’exploitation, mais également de son cycle de
financement.
Pour l’ ASS cette grandeur connait des valeurs négatives sur quatre de ces cinq années

47
d’exercice. Dernièrement, le Résultat Net de l’exercice (RNE) représente le reste appartenant
à la société après prise considération de tous les produits et de toutes les charges. C’est à
partir de cet indicateur (perte ou bénéfice) que la performance de l’entreprise peut être
mesurée, durant cinq années les résultats du cabinet sont tous bénéficiaires.
1.3. Ratios des différents indicateurs

Un ratio est un outil de gestion qui définit le rapport significatif entre deux grandeurs
ayant une relation de cohérence ou corrélation. Il sert à mesurer les relations qui existent entre
les éléments du compte de résultat, mais également le bilan. La pérennité d’une entreprise
dépend de plusieurs paramètres dont l’activité et la rentabilité. Un ratio peut-être, un outil de
sécurité, d’alerte, une incitation à la réflexion et à l’analyse. Il illustre une information et
permet de visualiser à un instant donné son évolution et sa situation.

1.3.1. Ratios des indicateurs d’activité

Le ratio des indicateurs d’activités regroupe les indicateurs relatifs à l’évolution du


chiffre d’affaires, de l’évolution de la consommation d’exercice et de l’évolution de
l’excédent brute d’exploitation. Les indicateurs de rentabilité qui constitue également un outil
d’aide à la prise de décision. Cet indicateur est constitué du ratio de profitabilité, du ratio de
partage de la valeur ajoutée et le ratio de rentabilité économique et financière.

1.3.1.1. Évolution du chiffre d’affaires


Le chiffre d’affaires est le montant des prestations de services réalisées pendant un
exercice comptable donné ou le montant des ventes réalisées par une entreprise avec les tiers,
dans le cadre de l’exercice d’une activité normale et courante. L’analyse d’activité passe donc
par une évaluation de l’évolution du chiffre d’affaires en premier lieu. Les résultats positifs en
2015 et 2016 montrent que l’entreprise est performante.
Tableau 29 : Évolution du CA
Unité monétaire : Ariary

Source : Auteur, août 2022

Bien que l’année 2016 ne fait pas partie de l’étude, pour évaluer l’activité de
48
l’entreprise il est nécessaire. Pour l’année 2016 à 2017 l’évolution du CA est de moins 1 %.
Le CA du cabinet a eu ces meilleurs moments durant les deux premières années, car elle
augmentera de 5 % de l’année 2017 à l’année 2018 et une augmentation de 17 % pour l’année
2018 a l’année 2019. Par contre une autre diminution de moins 14 % de l’année 2019 a
l’année 2020. Pour l’année 2020 à l’année 2021, il connaît une évolution positive de 26 %.
1.3.1.2. Évolution de la consommation de l’exercice

Concernant la consommation de l’exercice, elle est composée par les achats


consommés et les services externes et autres consommations. La consommation de l’exercice
expose les fréquences de consommation du cabinet sur cinq années d’exercice d’où la
nécessité de dégager les évolutions y afférente.

Tableau 30 : Évolution de la consommation de l’exercice


Unité monétaire : Ariary

Source : Auteur, août 2022

Ce tableau montre l’évolution de la consommation de l’exercice du cabinet, une


diminution de 19 % de l’année 2016 à 2017, et durant l’année suivante de 2017 à 2018 une
autre diminution de 36 % est perçue. Une augmentation de 41 % entre l’année 2018 à l’année
2019 ; par contre durant l’année 2019 a l’année 2020 la consommation de l’exercice chute de
moins 51 % ; et enfin une augmentation de 99 % entre l’année 2020 à l’année 2021.
1.3.1.3. Évolution de la valeur ajoutée

L’analyse de la valeur ajoutée est utilisée dans une multitude de domaines à diverses
fins. Dans le domaine de la gestion et de la consultation, le concept de la valeur ajoutée
est surtout utilisé afin d’identifier des solutions aux problèmes d’inefficacité des
entreprises. De ce fait l’analyse de l’évolution de la valeur ajoutée fait partie de l’analyse de
l’activité de l’Axian Support Services

49
Tableau 31 : Évolution de la VA
Unité monétaire : Ariary

Source : Auteur, août 2022

Ce tableau montre l’évolution de la valeur ajoutée du cabinet sur cinq années, une
augmentation de 4% de l’année 2016 à 2017 est constatée ; une augmentation durant l’année
2017 à 2018 soit de 14 % ; entre l’année 2018 a l’année 2019 le taux d’évolution de la valeur
ajoutée du cabinet diminue de 13 % ; durant l’année 2019 a l’année 2020 la valeur ajoutée
diminue considérablement de moins de 8 %, mais la dernière année elle augmente de 20 %.

1.3.2. Ratios des indicateurs de rentabilité

Les indicateurs de rentabilité qui constitue également un outil d’aide à la prise de


décision. Cet indicateur est constitué du ratio de profitabilité, du ratio de partage de la valeur
ajoutée et le ratio de rentabilité économique et financière.

1.3.2.1. Ratio de profitabilité

Le ratio de profitabilité se divisera en trois à savoir le taux d’intégration, le taux de


marge nette, le taux de marge brute. Les ratios de profitabilité servent à déterminer l’aptitude
de l’entreprise à dégager une marge ou un profit de par son chiffre d’affaires.

Tableau 32 : Récapitulatifs des ratios de profitabilité


Unité monétaire : Ariary

Source : Auteur, août 2022

50
Le taux d’intégration est positif sur les cinq années. Ce taux est de 82 % pour l’année
82 % pour l’année 2017 ; pour l’année 2018, il est de 89 % et 86 % pour l’année 2019 ; pour
l’année 2020, le taux est de 92 % et de 88 % pour l’année 2021. Le taux de marge nette de
l’entreprise est de 17 % pour l’année 2017, de 13 % pour l’année 2018, de 12 % pour l’année
2019, de 13 % pour l’année 2020 et de 12 % pour l’année 2021. Le taux de marge brute est de
7 % pour l’année 2017, de 14 % pour l’année 2018, de 24 % pour l’année 2019, de 19 % pour
l’année 2020 et 29 % pour l’année 2021.

1.3.2.2. Ratios de partage de la valeur ajoutée

Les ratios de partage de la valeur ajoutée permettent de savoir la répartition des valeurs
ajoutées aux différents facteurs qui contribuent et concourent à l’accomplissement des
activités de l’entreprise. Ce ratio se divise en trois à savoir le partage de la valeur ajoutée
facteur travail, le partage de la valeur ajoutée facteur capital et le partage de la valeur ajoutée
revenant de l’État.

Tableau 33 : Récapitulatifs des ratios de partage de la valeur ajoutée


Unité monétaire : Ariary

Source : Auteur, août 2022

Concernant le ratio de partage de la valeur ajoutée facteur travail, la majeure partie des
richesses produites par la société est attribuée aux rémunérations des personnels. Ces
proportions sont de l’ordre de 52 %, 46 %, 41 %, 46 % et de 39 % en 2021. Ensuite relatif au
ratio de partage de la VA facteur capital, les investisseurs sont rémunérés à un taux largement
supérieur à savoir 8 %, 16 %, 28 %, 20 % et même 33 % en 2021. Finalement par rapport au
ratio de partage de la VA revenant de l’État, la partie de la richesse créée par l’entreprise
versé par l’État et de l’ordre de 5 %, 4 %, et de 3 % pour l’année 2019,2020 et 2021.
51
1.3.2.3. Ratios de rentabilité économique et financière

Le ratio de rentabilité économique se rapporte sur le plan financier et économique de


l’entreprise. Du point de vue financier, le ratio de rentabilité financière mesure l’aptitude de
l’entreprise à rentabiliser les fonds apportés par les associés. Du point de vue économique, le
ratio de rentabilité économique est la mesure de la capacité de l’entreprise à rentabiliser les
fonds apportés par les associés et les créditeurs.

Tableau 34 : Récapitulatifs des ratios de rentabilité économique et financière

Unité monétaire : Ariary

Source : Auteur, août 2022

Ce tableau évoque que la ration de rentabilité économique de l’entreprise est de 3 %


pour l’année 2017 puis de 5 % pour l’année 2018 le ratio est de 5 %, ultérieurement de 10 %
pour l’année 2019, un ratio de 6 % sera ensuite constaté pour l’année 2020 et 12 % pour
l’année 2021. Le ratio de rentabilité financière montre qu’on 2017 il est de 7 % puis de 5 %
pour l’année 2018 et l’année 2019 ; pour l’année 2019 à l’année 2020, le ratio de rentabilité
est de 4 % et enfin de l’année 2020 à l’année 2021 il est de 5 %.

Section 2 : Analyse de l’autofinancement

L’autofinancement correspond à des ressources nouvelles engendrées par l’activité de


l’entreprise et celle-ci parvient à conserver durablement pour financer ses opérations à venir.
Mais le calcul de l’autofinancement passe par le calcul de la capacité d’autofinancement qui
présente deux démarches convergentes peuvent être utilisées. Par la méthode soustractive et la
seconde par la méthode addictive. Dans cette étude la méthode soustractive a été utilisée, qui
consiste à ajouter à l’EBE tous les produits donnant lieu à l’encaissement et à retrancher

52
toutes les charges susceptibles de donner lieu au décaissement.

2.1. Calcul de la capacité d’autofinancement

La capacité d’autofinancement représente le surplus dégagé par l’activité de


l’entreprise permettant d’assurer le maintien et le développement de son activité sur son fonds
propre. Elle constitue la principale source de financement interne de l’entreprise. C’est le
solde des comptes de l’entreprise avant distribution des dividendes et avant déduction des
amortissements. Elle mesure les ressources dégagées en cours d’exercice et restant à la
disposition de l’entreprise. Ici, le CAF est calculé par la méthode soustractive qui consiste à
ajouter à l’EBE tous les produits donnant lieu à l’encaissement et à retrancher toutes les
charges susceptibles de donner lieu au décaissement. Cette méthode a été choisie face à la
méthode additive.

2.1.1. Calcul de la capacité d’autofinancement à partir de


l’EBE
La capacité d’autofinancement est un indicateur clé de l’activité de l’entreprise, mais
également utilisé pour relever le flux potentiel de trésorerie de l’entreprise c’est-à-dire les
ressources brutes générées par son activité dont elle dispose en fin d’exercice. De ce fait le
tableau ci-dessus va dégager la capacité d’autofinancement calculée à partir de l’excédent
brute d’exploitation.
Tableau 35 : Capacité d’autofinancement à partir de l’EBE
Unité monétaire : Ariary

53
Source : Auteur, août 2022

La CAF tout au long de l’année est positive, mais néanmoins des augmentations et des
diminutions sont perçues. La CAF a une augmentation de 36 % de l’année 2017 à 2018 ; une
augmentation de 37 % de l’année 2018 à 2019 ; par conséquent une diminution de 14 % a été
constatée de l’année 2019 à 2020 et enfin une augmentation de 23 % de l’année 2020 à 2021.

2.2. Autofinancement

Dans un premier temps l’autofinancement traduit l’aptitude de l’entreprise à assurer la


reconstitution simple c’est-à-dire la consécration et si possible la reconstitution élargie c’est-
à-dire la croissance du capital qu’y si trouve engagé. Plus précisément l’autofinancement
correspond à des ressources qui permettent tout d’abord la compensation de l’usure physique
des actifs durables (dotations aux amortissements) et assurent la compensation des risques soit
sur certains éléments de l’actif soit l’ensemble du patrimoine.

54
Tableau 36 : Calcul de l’autofinancement

Unité monétaire : Ariary

Source : Auteur, août 2022

L’autofinancement est positif sur toutes les années de l’année 2017 à l’année 2021, ce
qui se traduit par la disponibilité des ressources internes pour se financer. Des variations sont
également constatées notamment de 36 % pour l’année 2017 à l’année 2018 ; 37 % durant
l’année 2018 à l’année 2019 ; mais les ressources interne pour se financer pour l’année 2019 à
l’année 2020 diminue de moins 14 % ; durant l’année 2020 a l’année 2021 une variation de 23
%.

55
CHAPITRE 5 : DISPOSITION DE LA TRÉSORERIE ASSURE LA
SOLVABILITÉ ET LA LIQUIDITÉ

La trésorerie d'une entreprise peut être analysée comme l'ensemble de ses possibilités de
paiement considéré par rapport à l'ensemble des engagements qu'elle a contractés. La situation
de trésorerie découle des conditions dans lesquelles disponibilités et vont se présenter les unes
par rapport aux autres dans le temps. C’est ce qu'exprime la notion de solvabilité définie
comme l'aptitude d'un agent économique à faire face à ses dettes lorsque celles-ci viennent à
échéance. La gestion optimale de la trésorerie consiste à prévoir, contrôler et maitriser la
dimension et la date des exigibilités et celles des disponibilités spontanées résultant du
fonctionnement de l'entreprise, et à se procurer en temps voulu et au moindre coût les
disponibilités complémentaires qui sont éventuellement nécessaires. Autrement dit la gestion
optimale de la trésorerie a pour objectif d’assurer la liquidité de la firme au moindre coût. Ce
chapitre met en relief l’importance du tableau de flux de trésorerie et ensuite les divers ratios.

Section 1 : Tableaux de flux de trésorerie

Le tableau de flux de trésorerie est un état financier qui met en évidence les éléments
explicatifs de la variation de la trésorerie constatée au début et la fin d’une période. Il apporte
ainsi aux utilisateurs des états financiers une base d’évaluation de la capacité de l’entreprise à
générer de la trésorerie. Cette section sera divisée en sous-section. La première sous-section
est la présentation du tableau de flux de trésorerie, la deuxième sous-section se focalise sur les
analyses des agrégats du tableau de flux trésorerie. Le TFT a deux méthodes, à savoir. La
méthode directe et la méthode indirecte. Mais pour notre cas nous n’avons que le TFT par la
méthode indirecte.

1.1. Présentation du TFT par la méthode indirecte

Cette méthode indirecte diffère de la méthode directe dans l’analyse des flux lés aux
activités opérationnelles. La méthode indirecte part du résultat net de l’exercice et ajuste ce
résultat pour aboutir à la variation de trésorerie. Par contre, elle est identique à la méthode
directe en ce qui concerne l’analyse des flux liée aux activités d’investissement et à ceux liés
aux activités de financement.

56
Tableau 37 : TFT par la méthode indirecte
Unité monétaire : Ariary

Source : Auteur, août 2022

Suivant ce tableau, la variation de la trésorerie est obtenue après la somme des trois
grandeurs telles que le flux de trésorerie généré par l’activité, flux de trésorerie liés aux
opérations d’investissement et le flux de trésorerie lié aux opérations de financement. Le TFT
subit une fluctuation d’année en année. Sa variation en fin d’exercice 2017 était de 5 995 007
ariary et elle s’améliore de 35 836 286 ariary et une très légère baisse en 2019 et 2020 de
33 274 053 et 33 192 90 ariary. L’année 2021 la variation de la trésorerie a connu une autre
diminution de 26 759 200 ariary.

1.2 Analyse de chaque flux


Un TFT présente les entrées et les sorties de trésorerie intervenues pendant la période
selon leurs origines. Les origines retenues sont les activités d’appartenance de ces flux. Le
PCG 2005 retient trois activités telles que l’activité opérationnelle, l’activité d’investissement
et l’activité de financement.
57
1.2.1 Flux liés aux activités opérationnelles

Elles regroupent les opérations génitrices de produits et de charges de l’entreprise et


toutes les autres opérations qui ne sont pas liées aux activités d’investissement ou de
financement. Ces opérations génèrent des flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles.

Tableau 38 : Flux liés aux activités opérationnelles

Source : Auteur, août 2022

Ce flux permet de déterminer l’aptitude de l’entreprise à dégager de la liquidité par ses


seules activités. D’après ce tableau, le flux de trésorerie généré par l’activité opérationnelle
dégage une valeur positive durant ses cinq années. Néanmoins des variations sont constatées,
l’année où le flux connait la plus grande évolution c’est l’année 2017 à 2018, car le flux
connait une variation de 252 % en suite pour l’année suivant le flux dégager une diminution
d’évolution de 34 %. De 2019 à 2020 le flux connait une variation négative de moins 25 %,
mais de 2020 à 2021 il se redresse et connait une variation positive de 42 %.

58
1.2.2. Flux liés aux activités d’investissement

Elles regroupent les opérations d’acquisition et de sortie d’actifs non courants et autres
placements qui ne sont pas incluses dans les équivalences de trésorerie. Ces opérations
génèrent des flux de trésorerie liés aux activités d’investissement.

Tableau 39 : Flux liés aux activités d’investissement

Unité monétaire : Ariary

Source : Auteur, août 2022

Le flux aux activités d’investissement est obtenu avec la déduction des décaissements
sur l’acquisition d’immobilisation et les encaissements sur cessions d’immobilisations.
D’après ce nom d’investissement, ceci indique le long à terme. Ce flux dégage une valeur
négative sur les cinq années d’exercice.

Section 2 : Les ratios de solvabilités et les liquidités

Dans cette section seront argués les ratios liés au bilan financier plus précisément les
ratios de liquidités et du ratio de solvabilité. L’intérêt des ratios apparait au niveau de la
comparaison, soit par rapport à ceux d’un conçurent, soit par rapport aux analyses effectuer
antérieurement pour voir les diffèrent évolution. Les ratios comparent des éléments clés du
bilan pour en étudier les moyens, les types de financements.
59
2.1. Ratios de liquidité

Le ratio de liquidité mesure la capacité de l’entreprise à rembourser ses dettes. Mais la


liquidité est une contrainte de la gestion financière et même de la survie de l’entreprise. Un
certain nombre de dettes sont exigibles à très court terme et l’entreprise se convient d’être en
mesure de faire face à ses engagements. Pour le ratio de liquidité général, le ratio de liquidité
restreinte et le ratio de liquidité immédiate seront discernés.

Tableau 40 : Tableau de calcul des ratios de liquidité

Unité monétaire : Ariary

Source : Auteur, août 2022

Le tableau ci-dessous renferme tous les ratios de liquidité à court terme durant les cinq
années. Concernant le ratio de liquidité générale, ils sont tous supérieurs à 1 durant les 5
années successives, pour l’année 2017 le ratio est de 5,18 ; pour l’année 2018, il est de 14,20 ;
pour l’année 2019, il est de 11,83 ; pour l’année 2020, il est de 34,48 et enfin pour l’année
2021 il est de 24,31. Les ratios de liquidité générale sont largement supérieurs à 1, cela se
traduit par la capacité du cabinet à assumer ses dettes à court terme. La société dispose donc
d’une latitude assez large pour développer ses activités.

60
Au niveau du ratio de liquidité restreinte, les résultats obtenus sont tous supérieurs à 1
de l’année 2017 à 2021 ; pour l’année 2017 le ratio est de 5,18 ensuite le ratio augmente de
14,20 en 2018. Comme constater sur le tableau ce ratio s’accroit tous les années, de ce fait
pour l’année 2019 il est de 11,83 ultérieurement pour l’année 2020 le ratio augmente a 34,48
et en 2021 ce ratio est de 24,31. Le ratio de liquidité supérieur à 1 se traduit par la capacité de
payer ses créanciers s’ils demandent à être payés sans attente. Le cabinet se trouve dans une
bonne position. Les résultats obtenus de la liquidité immédiate sont supérieurs à 1 pour les
années. Soit 1,67 pour l’année 2017 ; 8,66 pour l’année 2018 ; 7,67 pour l’année 2019 ; 23,53
pour l’année 2020 et 16,58 pour l’année 2021. Ce ratio de liquidité immédiate supérieur à 1 se
traduit par la capacité de l’entreprise à payer ses créanciers via ses disponibilités sans attente
de ces derniers.

2.2. Ratio de solvabilité

Le ratio de solvabilité générale mesure la capacité d’une entreprise à s’acquitter de ses


dettes à court terme. Le résultat est obtenu à partir du calcul qui consiste à diviser les actifs
circulants par les passifs circulants. Se permettent d’évaluer la capacité des actifs à recouvrir
les dettes totales de la société. Le ratio doit toujours être supérieur ou égal à un afin d’en juger
si la société est solvable ou non. Les résultats obtenus du calcul de la solvabilité générale
seront présentés dans le tableau ci-dessous.

Tableau 41 : Tableau de ratio de solvabilité générale

Unité monétaire : Ariary

Source : Auteur, août 2022

61
Les résultats obtenus sur le calcul du ratio de solvabilité sont tous supérieurs à 1.
Notamment pour l’année 2017 le ratio de solvabilité du cabinet est égal à 46,06. Une
augmentation assez conséquente de 71,10 pour l’année 2018. Durant l’année suivante c’est-à-
dire en 2019 le ratio de solvabilité générale du cabinet baisse de 40,23. Par contre là ou ce
ratio de solvabilité générale trouve sa valeur maximale c’est lors de 2020 ou il atteint les
91,07. Pour la dernière année c’est-à-dire l’année 2021 le ratio de solvabilité générale diminue
à 55,27. Les résultats de la solvabilité générale qui sont tous supérieure 1 signifient que l’entreprise
est solvable, mais également que le total des actifs de l’entreprise est capable de recouvrir le total
des dettes. L’entreprise peut faire face à ses dettes grâce à ces résultats obtenus.

Dans cette deuxième partie se trouve le cœur de l’analyse. En effet, comme son titre
l’indique les résultats liés aux recherches effectuer si y trouve plus précisément l’analyse qui faite
au sein du cabinet. Les résultats de notre thème ont été évoquée dans cette partie, notamment pour
les trois hypothèses. Après les résultats, le troisième et dernier chapitre va être enchainé et cette
partie s’intitule « DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS ».

62
PARTIE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS

Après avoir présenté les deux premières parties du mémoire, maintenant la troisième et
dernière partie sera entamé ce qui concerne les discussions et les recommandations. À titre de
rappel la première partie concerne les différents matériels et méthodes qui sont les références
vis-à-vis de l’étude ci-présente, par la suite la présentation des hypothèses de recherche en
tant que résultats constitue la deuxième partie du mémoire. Les résultats obtenus vont faire
l’objet de ce chapitre discussion puis c’est à partir de ce chapitre que les propositions de
solutions ou recommandations peuvent se mettre en place. Concernant le sixième chapitre, en
général le chapitre recommandations elle mettra en évidence elle mettra en évidence les
différentes suggestions de solutions suite à l’analyse des résultats dans le chapitre précédent.
Pour ce faire, la partie se subdiviserait en deux chapitres. Le premier chapitre est la discussion
qui est la confrontation des théories mise en évidence par rapport au résultat obtenu pour avoir
des corrélations et des analyses. Ensuite la seconde partie qui concerne les recommandations
qui sont des propositions de solutions tirées en fonctions de la discussion.
CHAPITRE 6 : DISCUSSIONS

Ce chapitre contient toutes les discussions liées au thème abordé et se divise en trois
sections. La première section mettra en évidence l’équilibre financier par le biais du bilan
fonctionnel et du bilan financier. Ensuite la seconde section s’intéressera aux discussions
relatives à la rentabilité par le compte de résultat et enfin les discussions relatives à la
solvabilité et la liquidité par le biais du TFT et des ratios du bilan financier.
Section 1 : Évaluation de l’équilibre financier

Seront exposées dans cette section les discussions relatives au bilan fonctionnel en
premier lieu et en second lieu les discussions relatives au bilan financier. Les indicateurs de
performance permettent généralement du point de vue fonctionnel de dégager si la structure
financière est équilibrée ou déséquilibrée et du point de vue financier qui permet d’apprendre
si la situation financière et en équilibre où en déséquilibre.
1.1. Évaluation des résultats liés au bilan fonctionnel
Les résultats liés au bilan fonctionnel concernent généralement : le fonds de roulement
net global, le besoin en fonds de roulement, le besoin en fonds de roulement d’exploitation, la
trésorerie nette et les ratios liés au bilan fonctionnel.
1.1.1 Image favorable traduite par l’excédent des ressources
stables

« Le fonds de roulement net global représente l’excédent des ressources durables qui
finance une partie des besoins de financement du cycle d’exploitation » (GRANDGUILLOT,
2003). Certains auteurs définissent le fonds de roulement net global comme l'excédent de
capitaux stables, par rapport aux emplois durables, utilisé pour financer une partie des actifs
circulants. Le fonds de roulement représente une ressource permanente mise à la disposition
de l'entreprise par ses propriétaires (actionnaires…) à long terme ou qu'elle crée via l'argent
dégagé de son exploitation afin de financer les financements et les emplois nets du cycle
d'exploitation (BOBOT, 2007).

Le tableau 14 montre la situation du fonds de roulement net global qui est positif
durant les cinq années d’exercice. Le fonds de roulement net global positif signifie que les
capitaux permanents permettent de financer l’intégralité des actifs immobilisés et de financer
en plus une partie de l’actif circulant. Un fonds de roulement net global positif est nécessaire
dans la plupart des entreprises pour assurer l’équilibre financier (BÉATRICE,2003).

64
Pour la société l’origine de ces fonds de roulement nets global viens du fait que les
ressources stables augmentent toute au long de l’année d’une part par l’augmentation des
dotations aux amortissements et d’une autre part par l’augmentation du report à nouveau
(créditeur), l’accroissement constant du report à nouveau permet à l’entreprise d’anticiper une
perte éventuelle au cours des années d’exercice à venir sans pour autant accroitre son
endettement. Les emplois stables également ont baissé à partir de l’année 2019 suite aux
cessions d’une immobilisation corporelle (NISSAN) et l’achat d’une autre immobilisation
corporelle (MOTO) n’a pas eu d’impact très significatif sur les emplois stables.

Bien que l’obtention des résultats positifs et progressifs du fonds de roulement net
global est considérée comme le point qui favorise une bonne image pour la société, dans un
certain il est possible aussi de dire que la diminution du montant du fonds de roulement net
globale peut signifier une amélioration, car cela s’explique par l’augmentation des emplois
stables (investissement) qui affectera le résultat du cabinet et finit par augmenter le fonds de
roulement net global pour l’année suivante.

1.1.2. Augmentation alarmante du besoin en fonds de


roulement

Le besoin en fonds de Roulement représente le montant des fonds investis par


l'entreprise pour assurer son exploitation. Il résulte des décalages des flux de trésorerie
correspondant aux dépenses et recettes d'exploitation nécessaires à la production et à la
commercialisation des biens et services vendus par l'entreprise. Autrement dit, le besoin en
fonds de roulement résulte des décalages entre les décaissements et encaissements des flux
liés à l'activité de l'entreprise. (BOBOT, 2007). D’autre auteur défini le besoin en fonds de
roulement comme le décalage dans le temps entre les achats et les ventes qui entrainent la
constitution de stocks, mais aussi entre les produits comptables et les paiements
correspondants, ce décalage découle de la différence entre le besoin en fonds de roulement
d’exploitation et besoin en de roulement hors exploitation (LAHILLE, 2013).

Le calcul du BFR est basé sur la différence le BFRE et le BFRHE, de ce fait le tableau
17 met en évidence que durant les cinq années d’exercice le besoin en fonds de roulement est
positif et cela montre premièrement que l’entreprise accorde plus de temps au délai de
paiement alloués aux clients par rapport à ceux octroyés auprès des fournisseurs, et
secondement que l’actif courant d’exploitation a une valeur plus lourde que le passif courant
d’exploitation.

65
Le tableau 16 par contre évoque que le besoin en fonds de roulement hors exploitation
est négatif durant les cinq années, dans un premier temps ces résultats négatifs sont le fruit de
l’inexistence des actifs hors exploitation du cabinet. En se référant au tableau 17, il est
constaté que le besoin en fonds de roulement est positif sur les cinq années, cela s’explique
par l’augmentation des actifs courants. Malgré l’inexistence des actifs courants hors
exploitation, les passifs courants d’exploitation et les passifs courants hors exploitation restent
très faibles. Ayant des besoins en fonds de roulement positifs, le cabinet est désormais alerté
sur le fonctionnement de ses activités et cela reste acceptable s’ils ne dépassent pas le montant
du FRNG comme dans ces résultats.

1.1.3. Existence d’excédent de trésorerie

La trésorerie nette résulte de l’ajustement entre le fonds de roulement net global et le


besoin en fond de roulement, plus précisément la trésorerie nette est le résultat de la
comparaison, à une date donnée, du fonds de roulement net global et du besoin en fonds de
roulement. Elle exprime l’excédent ou l’insuffisance de fonds de roulement net global après le
financement des besoins en fonds de roulement. (KAMEL,2001).

D’après le tableau 18, la situation de trésorerie a été toujours positive et a augmenté


chaque année ce qui signifie que grâce à la bonne gestion des dirigeants l’entreprise dispose
d’un excédent de trésorerie. Les trésoreries positives permettront au cabinet dégager de
l’argent à court terme très rapidement si le besoin se présente et cela peut être
particulièrement utile pour faire face à des difficultés conjoncturelles par exemple la baisse
des activités engendrer par la crise sanitaire récente, et d’une autre part l’entreprise du fait de
sa capacité a mobilisé de l’argent via sa trésorerie peut limiter sa dépendance des banques
(emprunts) ou au sein d’acteurs tiers (les actionnaires).

Toutefois, pour pouvoir justifier un bon équilibre financier, le montant de la trésorerie


doit être aux alentours de zéro, sauf dans un cas particulier où le fonds de roulement net
global de la société présente un solde négatif, c’est-à-dire que les ressources durables
n’arrivent pas à couvrir les emplois stables et que la société dispose un excédent de fonds de
roulement au bas du bilan et tout cela se conclut par une trésorerie égale à zéro si l’excédent
parvient à couvrir le fonds de roulement négatif ( DUPLAT,2004).

66
1.1.4 Ratios du bilan fonctionnel

Les ratios du bilan fonctionnel qui va être discuté concernent les ratios de rotation qui
concerne le ratio de rotation des créances clients et le ratio de rotations des dettes fournisseurs
; les ratios d’équilibre financier ; les ratios de structure et les ratios d’évolution des agrégats
du bilan fonctionnel.

1.1.4.1. Anomalie au niveau de l’encaissement et du décaissement

Le ratio de rotation des créances clients mesure la durée en jours du crédit consenti par
l’entreprise à ses clients (MELYON,2007). Inversement du premier ratio, le ratio de rotation
des dettes fournisseurs mesure la durée moyenne en jours du crédit obtenu par l’entreprise de
la part des fournisseurs (BUISSART,1999). Le tableau 19 met en évidence des délais créances
des clients qui est favorables pour l’entreprise que durant l’année 2019, elle est dite
favorables, car le délai accordé par l’entreprise aux clients est moins large par rapport aux
délais accordés par les fournisseurs à l’entreprise pour régler ces dettes.

Contrairement à cette situation, pour les quatre autres années l’entreprise paye en
avance ces fournisseurs et donne davantage plus de temps à ses clients pour réglés leurs
créances et cela se traduit par une mauvaise gestion et cela constitue une irrégularité au niveau
de l’encaissement et du décaissement. Bien que pendant l’année 2019 le délai de rotation des
créances clients et le délai de rotation des dettes fournisseurs semblent favorables, cela
n’exprime pas l’excellence pour le cabinet au niveau des encaissements et des décaissements.
Une situation idéale comporte une durée moyenne de crédit client de 30 jours et une durée
moyenne de crédit fournisseur de 60 jours (BRUSLERY,2014).

1.1.4.2. Accroissement bénéfique du ratio de couverture des


capitaux investis

Le gestionnaire se doit de suivre constamment l’évolution des comptes de la société,


pour ce faire il dispose de plusieurs ratios financiers. Le ratio de couverture des capitaux
investis est l’un de ces ratios basés sur le bilan fonctionnel (LOCHARD,2008). Pour le
cabinet le ratio de couverture est supérieur à 1 durant les cinq ans et ne cesse d’augmenter,
refléter par le tableau 20. Ce qui signifie que les ressources stables suffissent pour couvrir les
emplois stables ainsi que la part du cycle d’exploitation non financé par les ressources à court
terme. Plus ce ratio est important mieux c’est et dans l’idéal il doit augmenter d’une année en
année pour aller vers une situation de plus en plus stable (DUPLAT,2004).

67
1.1.4.3. Ratios de structure financière idéals

Les ratios de structure sont des valeurs de mesure sur le plan financier concernant le
financement des investissements. Le ratio de financement permet de vérifier si l'actif
immobilisé est financé par des capitaux qui restent en permanence dans l'entreprise
(DUPLAT,2004). D’autre auteur le défini comme suit : Le ratio de financement des emplois
stables appelé également ratio de couverture des emplois stables mesure le taux de couverture
des actifs détenus à long terme par les passifs ayant le même horizon. Il s’obtient par le
rapport entre les ressources stables et les emplois stables, le ratio de financement des emplois
stables doit être au moins égal à 1 (100%) (DEPALLENS,1965). Le tableau 21 présente que
le ratio de financement des emplois stables est supérieur à 1 sur les cinq années. Plus
précisément, pour l’année 2017 les ressources stables financent à 100% les emplois stables
avec un surplus de 10 % qui pourrait être utilisé pour financer les besoins en fonds de
roulement.

Pour l’année 2018, les emplois stables sont également financés en totalité par les
ressources stables, mais avec un surplus plus élevé de 21 % pour financer en même temps les
besoins en fonds de roulement. L’année 2019, les emplois stables sont financés également à
100% par les ressources stables et le surplus à augmenter de 32 %. L’année 2020, en plus
d’être financé à 100% le rapport entre les ressources stables et emplois stables dégage un
surplus de 51 % ; enfin pour l’année 2021, les emplois stables sont financés en intégralité par
les ressources stables et dégages-en plus le plus gros reliquat de 61 % qui peuvent financer les
besoins en fonds de roulement. Les ressources stables sont donc suffisantes pour couvrir les
emplois stables et laissent un excédent qui constitue le fonds de roulement net. Si ce ratio est
supérieur à 1, cela signifie que l'actif immobilisé est financé par les capitaux propres et
l'entreprise possède des capitaux permanents supplémentaires pour financer des besoins
d'exploitation (OGIEN,2011).

Le ratio de couverture de l’AC par le FRNG est un ratio qui permet de savoir si
l’entreprise finance bien ses investissements de long terme (immobilisations) par des
ressources de long terme comme le capital permanent (REFAIT,2011). Les actifs courants
sont la partie du bilan qui doit financer les passifs courants. En cas d’insuffisance de celui-ci,
le fonds de roulement contribue à son financement pour pouvoir couvrir les passifs courants.
Pour d’autres auteurs, le ratio de couverture des actifs courants par le fonds de roulement net
global mesure la part du fonds de roulement net global qui finance les actifs courants,

68
Pour le cabinet le fonds de roulement net global évoluait en moyenne 46 % par années,
ce qui signifie que le cabinet dispose de plus en plus de fonds de roulement net global. De ce
fait le ratio de couverture de l’AC par le FRNG indique des valeurs supérieures à 1 ou
supérieures à 100% durant les cinq années comme montre le tableau 21. Pour l’année 2017, le
fonds de roulement net global couvre à 119 % l’actif courant ; il couvre ensuite à 238 %
l’actif courant durant l’année 2018 ; ce ratio de couverture des actifs courants par le fonds de
roulement net global ne cesse d’augmenter, car le fonds de roulement net global du cabinet
grimpe en flèche sur les cinq années d’exercice, en preuve il couvre a 260% les actifs courants
en 2019 ; il atteint son taux le plus élevé en 2020, car le fonds de roulement net global couvre
à 306 % les actifs courants ; enfin en 2021 le ratio de couverture a connu une baisse non
significative de couverture de 302 % de l’actif courant. Si ce ratio est supérieur à 1 ou à 100
%, cela signifie que l'actif immobilisé est financé par les capitaux propres et l'entreprise
possède des capitaux permanents supplémentaires pour financer des besoins d'exploitation
(VERNIMEN,1996).
1.1.4.4. Ratios d’évolution des agrégats du bilan fonctionnel en
plein essor
Les agrégats du bilan fonctionnel se relient à partir de la formule de la trésorerie qui est
égale au fonds de roulement net global diminué par le besoin en fonds de roulement
(O’SHAUGHNESSY,1996). Concernant le ratio d’évolution du fonds de roulement net
global, met en évidence les variations du besoin du fonds de roulement de l’entreprise pendant
des périodes bien précises en vue de dégager les marges y afférente pour chaque année. Le
tableau 22 met en justesse que les ratios d’évolution du fonds de roulement net globale sont
très forts. Car le cabinet dispose de 87 jours à 371 jours de marge de sécurité financière
exprimée en jours.

À propos du ratio d’évolution du besoin en fonds de roulement d’exploitation, il


mesure l’importance du besoin en fonds de roulement en nombre de jours du chiffre d’affaires
(BUISSART,1999). Pour la société, cette valeur est moins importante par rapport au fonds de
roulement, indiquant une sécurité financière. Selon le tableau 22 le ratio d’évolution du besoin
en fonds de roulement d’exploitation varie de 55 jours à 119 jours, alors que par le biais de
l’évolution du FRNG l’entreprise dispose d’une marge de sécurité de 87 jours minimum, en
principe le ratio d’évolution du besoin en fonds de roulement d’exploitation permet à
l’entreprise de calculer le temps nécessaire qu’il lui faut pour financer les BFRE, mais pour le
cabinet ce dernier est déjà couvert par la marge de sécurité financière.
69
Le ratio d’évolution de la trésorerie nette indique la capacité monétaire dont dispose
une entreprise pour faire face à des paiements immédiats ou à court terme
(MAURIELLE,2007). En d’autres termes, le ratio de la trésorerie nette mesure le degré de
liquidité de l’entreprise exprimé en jours. Le tableau 22 montre le degré de liquidité de
l’entreprise en jours et ça varie de 34 jours à 264 jours.

1.5. Évaluation des résultats liés aux indicateurs de performances du


bilan financier

Après avoir vu dans le bilan fonctionnel l’équilibre fonctionnel du bilan de la société,


cette section concernera le bilan financier pour déterminer les indicateurs relatifs au financier
et discuter des grandes masses comme le fonds de roulement financier, le besoin en fonds de
roulement financier, la trésorerie nette, ensuite les ratios liés au bilan financier qui sont les
ratios de liquidité et le ratio de solvabilité général.

1.5.1. Existence d’une marge de sécurité financière

Le fonds de roulement financier est un indicateur de solvabilité. Il indique le mode de


financement des actifs à plus d’un an par les passifs à plus d’un an et le degré de couverture
des dettes à moins d’un an par les actifs à moins d’un an (HUBERT,2000). Le fonds de
roulement financier du cabinet présenter dans le tableau 24 donne des valeurs positives
signifiant que les actifs à plus d’un an sont couverts par les passifs à plus d’un an et les passifs
à moins d’un an sont abrités par les actifs à moins d’un an. De ce fait le cabinet possède la
capacité à dégager des capitaux permanents, qui vont permettre d’avoir une opportunité de
débourser l’intégralité des actifs à plus d’un an et de posséder de liquidités.

L’entreprise possède des marges de sécurité d’Ar 35 753 855, Ar 76 343 355, Ar 117
681 369, Ar 165 836 054 et Ar 201 466 184 dans les cinq années pour financer ses besoins en
fonds de roulement financier. Lorsque le fonds de roulement financier est positif l’équilibre
financier est respecté et l’entreprise est en principe solvable et il représente une marge de
sécurité financière pour l’entreprise et une garantie de remboursement des dettes à - an pour
les créanciers (BONNET,2001).

70
1.5.2. Augmentation non favorable du besoin en fonds de
roulement financier

Le besoin en fonds de roulement financier est la différence entre les actifs à moins d’un
an hors exploitation hors trésorerie et les Dettes à moins d’un an hors trésorerie (BERNET-
ROLLANDE,2015). Le tableau 25 montre un besoin de fonds de roulement financier positif
tout au long des cinq années d’exercice.

Les dettes à moins d’un an hors trésorerie du cabinet sont largement inférieures aux
actifs à moins d’un an hors trésorerie qui donne un besoin en fonds de roulement financier
positif. Ces valeurs positives ne sont pas favorables pour l’entreprise, mais grâce à la valeur
du fonds de roulement financier très élevé, ce dernier arrive à couvrir son besoin en fonds de
roulement financier. L’entreprise a besoin des sommes suivantes dans les années consécutives
pour couvrir ses besoins : Ar 21 524 673 en 2017, Ar 26 277 888 en 2018, Ar 34 341 848 en
2019, Ar 49 303 633 en 2020 et Ar 58 174 653 en 2022.

1.5.3. Constatation de l’équilibre de la situation financière

La trésorerie nette est le résultat de la comparaison entre le fonds de roulement


financier et du besoin en fonds de roulement financier. Elle exprime l’excédent ou
l’insuffisance de fonds de roulement financier après le financement des besoins en fonds de
roulement financier (BERZILE, 1989). Lorsque l’activité d’une entreprise commence à se
développer, le besoin de financier augmente continuellement et le risque d’insuffisance de la
trésorerie nette se voit de plus en plus apparaitre (COLLASSE,2008). Le tableau 26 évoque la
situation de trésorerie nette du cabinet sur cinq années des valeurs positives sont perçu qui est
assez prometteur. Le fonds de roulement financier est en capacité de financer le besoin en
fonds de roulement financier. L’entreprise n’a pas besoin de faire recours à d’autres sources
de financement comme un découvert bancaire. Le cabinet dispose d’excédent de trésorerie.

Section 2 : Évaluation de la rentabilité qui assure l’autofinancement

Cette section passe par l’analyse du compte de résultat notamment des grandeurs qui
regroupent l’activité et la rentabilité. Les points qui feront l’objet d’une discussion sont
généralement liés aux indicateurs d’activité et de rentabilité en premier lieu, ensuite les
discussions relatives à l’autofinancement du cabinet aussi seront mises en évidence.

71
2.1. Évaluation des ratios liés aux indicateurs du compte de résultat

D’après notre deuxième hypothèse : « L’identification des risques financiers favorise


la bonne prise de décision ». La deuxième partie du mémoire s’est focalisé sur les indicateurs
du compte de résultat via l’analyse de ce dernier. Les indicateurs choisis sont : les ratios liés
aux comptes de résultat concernent les ratios des indicateurs d’activités et les ratios des
indicateurs de rentabilités, l’analyse de l’autofinancement et de la capacité d’autofinancement.
Pour mieux comprendre l’étude, cette sous-section va permettre de discuter les résultats.

2.1.1. Ratios des indicateurs d’activités

L’activité constitue un élément de base importante pour juger la situation financière


d’une entreprise. L’évaluation sera effectuée au niveau des résultats obtenus sur l’évolution
des grandeurs caractéristiques de gestions qui permettent de montrer la genèse du résultat de
la société, à savoir : CA ; de la VA ; la Consommation de l’exercice.
2.1.1.1. Évolution en dents de scie du chiffre d’affaires

Le chiffre d’affaires est un indicateur d’activité qui traduit le volume des affaires
réalisées avec les tiers à l’occasion de l’activité de la société. Concernant le ratio d’évolution
du chiffre d’affaires il de mesurer le taux de croissance de l’entreprise (BÉATRICE,2017). Le
tableau 29 montre une évolution irrégulière de ce dernier. Durant l’année 2017 a l’année 2018
et l’année 2019 à l’année 2020, l’évolution du CA affiche des variations négatives qui est
causé par la diminution des ventes au niveau du cabinet du notamment par l’insuffisance des
sommes alloués aux publicités et l’inefficacité des techniques de vente qui joue un très grand
rôle dans la recherche des clients potentiels. Néanmoins l’évolution du CA montre également
des variations positives notamment durant l’année 2017 à 2018, de 2018 à 2019 et de 2020 à
2021. L’existence des variations positives et négatives au niveau de l’évolution du CA pose à
supposer que le CA du cabinet évolue de manière irrégulière.

2.1.1.2. Consommation de l’exercice tolérable

La consommation de l’exercice est l’ensemble des achats effectués et des services


extérieurs consommés par l’entreprise (les charges externes). Pour le cabinet la consommation
de l’exercice concerne les achats consommés, les services extérieurs et autres consommations.

72
Afin d’assurer la bonne marche des activités de l’entreprise, elle effectue des achats
nécessaires à l’exploitation. Cependant, ses achats se traduisent par un pourcentage
extrêmement élevé qui est reflété par le tableau 30. Durant l’année 2021, la consommation de
l’exercice a atteint une variation de 99 % qui se traduit par une très forte consommation, mais
l’augmentation de la consommation de l’exercice n’affecte guère le résultat grâce à
l’augmentation en parallèle du chiffre d’affaires. Cependant en visualisant le tableau 39,
pendant l’année 2017,2018,2020 la consommation de l’exercice a connu des diminutions
impactant de l’ordre de 19 %, 36 % et de 51 %.

2.1.1.3. Fort accroissement de la valeur ajoutée

La valeur ajoutée mesure le surplus de richesses créé par l’entreprise dans l’exercice de
son activité, ce solde constitue un indicateur synthétique du poids économique de l’entreprise
(PCG,2005). Le tableau 31 met en évidence que la richesse créée par l’entreprise augmente
d’année en année sauf durant l’année 2019 à l’année 2020. Pour l’année 2017, cette
augmentation est justifiée par l’augmentation de la production de l’exercice et de la
diminution de la consommation de l’exercice.

Durant l’année 2018 et l’année 2019, la consommation de l’exercice n’a cessé de


diminuer tandis que la production a augmenté progressivement et cela a permis à l’entreprise
de s’enrichir davantage. Cependant durant l’année 2019 à l’année 2020, pendant la période de
pandémie du COVID 19 les activités de l’entreprise ont été affectées et cela se reflète par la
diminution de richesse créée de moins de 8 %. Grâce à l’effort fournir par l’entreprise et son
adaptation aux situations imprévues elle a pu augmenter sa valeur ajoutée de 20 % durant
l’année 2020 à 2021.

2.1.2. Ratios des indicateurs de rentabilité

Les ratios indicateurs de rentabilités concernent plusieurs ratios. Premièrement le ratio


de profitabilité qui est réalité des ratios qui servent à déterminer l’aptitude de l’entreprise à
dégager une marge ou un profit de par son chiffre d’affaires., ensuite les ratios de partage de
la valeur ajoutée qui se défini comme des ratios qui permettent de savoir la répartition des
valeurs ajoutées aux différents facteurs qui contribuent et concourent à l’accomplissement des
activités de l’entreprise et le ratio de rentabilité économique et financière.

73
2.1.2.1. Ratios de profitabilité excellents

Le ratio de profitabilité regroupe trois ratios qui sont : le taux d’intégration, qui le taux
qui mesure l’intégration de l’entreprise dans le processus de production ainsi que le poids des
charges externes ; ensuite le taux de marge nette qui est la capacité de l’entreprise a généré
des bénéfices nets à partir du chiffre d’affaires ; et enfin le taux de marge brute est le taux qui
mesure la rentabilité de l’entreprise calculée à partir du chiffre d’affaires avant de prendre en
compte les impacts de son mode de financement (LEXTENSO,1997). Le tableau 32 dégage
un taux d’intégration de plus de 50 % sur les cinq années, ce taux élevé indique que le taux
d’intégration de l’entreprise est excellent et augmente chaque année. Le taux d’intégration du
cabinet est de l’ordre de 82 % en 2017 puis de 89 % en 2018 ensuite de l’ordre de 86 % en
2019, en 2020 ce taux augmente de 90 % et enfin en 2021 il est de 88 %.

Relatif au taux de marge nette, selon le tableau 32 le taux de marge nette du cabinet est
tout supérieur à 10 % sur les cinq années. C’est-à-dire que le cabinet se trouve dans la
capacité de générer un bénéfice net à partir du chiffre d’affaires. Dans certaines circonstances
ce ratio peut être utilisé pour comparer la performance de l’entreprise avec d’autre entreprise
dans le même secteur d’activité. L’année qui a plus haut niveau de taux de marge nette est
l’année 2017, ce qui signifie que c’est en 2017 que le cabinet était le plus performant.

Concernant le taux de marge brute appelé encore marge de l’EBE, la marge brute
permet d’apprécier la qualité de gestion du cycle d’exploitation de la compagnie et son
évolution dans le temps. Le tableau 32 reflète l’accroissement continu du taux de marge brute
du cabinet chaque année allant de 7 % à 29 % en 2021. Cela signifie que le cabinet se trouve
dans la capacité de générer de plus en plus une rentabilité à partir du chiffre d’affaires.

2.1.2.2. Ratios de partage de la valeur ajoutée raisonnable

Le ratio de partage de la valeur ajoutée regroupe le ratio de partage de la valeur ajoutée


facteur travail, le ratio de partage de la valeur ajoutée facteur capital et le ratio de partage de
la valeur ajoutée revenant de l’État. Le ratio de partage de la valeur ajoutée facteur travail
mesure la part de richesse qui sert à rémunérer les salariées ; le ratio de partage de la valeur
ajoutée facteur capital mesure la part de richesse qui sert à rémunérer les apporteurs de
capitaux et à renouveler les capitaux investis ; le ratio de partage de la valeur ajoutée revenant
de l’État est la part de richesse que l’entreprise doit verser à l’État par l’intermédiaire des
impôts (LEXTENSO,1997).

74
Premièrement le ratio de partage de la valeur ajoutée facteur travaille, le tableau 33
montre que ce ratio atteint les 52 % durant l’année et n’a baissé de peu durant les autres
années suivantes. Le ratio de partage de la VA au facteur travail démontre l’importance des
charges de personnel. Elles consomment plus de la moitié de la VA dès la première année.
Sachant que les charges de personnel sont des charges fixes, et voyants qu’elles augmentent
d’année en année, nous pouvons en déduire que la société embauche de plus en plus de
salariés.

Deuxièmement le ratio de partage de la valeur ajoutée facteur capital, le tableau 33


reflète un taux de partage de la valeur ajoutée facteur capital assez faible par rapport au
facteur travail, en réalité ce ratio varie de 8 % à 33 % durant l’année 2021. Mais cela indique
que les investisseurs du cabinet sont rémunérés à un taux largement supérieur que dans un
établissement d’épargne. Ce taux est de 8 % en 2017, de 16% en 2018, de 28 % en 2019, de
20 % en 2020 et même de 30 % en 2021.

Troisièmement le ratio de partage de la valeur ajoutée revenant de l’État, le tableau 33


dégage des taux qui sont assez bas, car durant l’année 2017 la partie de la richesse créée par
l’entreprise qu’elle verse à l’État est de l’ordre de 5 %, et cela à diminuer au fil des années,
car elle est de 4% l’année suivante et à stagner de 3 % durant les trois années restantes.

2.1.2.3. Augmentation du ratio de rentabilité économique et


financière

Le ratio de rentabilité économique et le ratio de rentabilité financière ce sont deux


ratios qui mesure ce sont des ratios qui mesure l’aptitude à dégager des profits pour un niveau
de ressources investies dans l’entreprise. La rentabilité économique mesure la capacité de
l’entreprise à dégager un résultat en utilisant l’ensemble des moyens et surtout l’efficient du
capital productif, tandis que (EVRAERT,1991).

Le taux de rentabilité économique s’obtient par le rapport entre l’excédent brut


d’exploitation et le total des actifs. Le ratio de rentabilité économique du cabinet, le tableau
34 montre le ratio de rentabilité économique assez faible durant la première année, mais il est
en perpétuelle évolution. Cependant en 2018 le ratio de rentabilité économique représente 5 %
de l’actif total et ne cesse d’augmenter jusqu’à atteindre les 10 % des actifs totaux en 2019, ce
dernier connait une baisse d’évolution de 6 % en 2020 pour enfin augmenter de 12 % en
2021.

75
Cette augmentation continue s’explique par la réduction des dépenses courantes de la
société afin d’obtenir une marge pour couvrir les actifs. La rentabilité économique de la
société est faible au cours de la première année, mais connait des augmentations sur les quatre
années qui le rendent assez fort. Donc l’entreprise est capable de dégager des résultats en
utilisant l’ensemble des moyens mis à sa disponibilité.

Le ratio de rentabilité financière mesure la capacité de l’entreprise à rentabiliser les


fonds apportés par les associées (EVRAERT,1991). Le taux de rentabilité financière est
obtenu en divisant le résultat net de l’exercice par les capitaux propres. D’un simple point de
vue, le ratio de rentabilité consiste alors à savoir la capacité d’une entité a rentabilisé les fonds
apportés. Le ratio de rentabilité financière du cabinet comme le montre le tableau 34 se
dégrade tout au long des 5 années d’exercice. En 2017 ou ce ratio a connu sont plus fort
pourcentage de 7 %, durant cette année donc l’aptitude de l’entreprise à allouer des bénéfices
ses actionnaires, et aussi à gratifier les éventuels risques de 7 % qui est un taux assez faible.
La situation s’empire de plus en plus durant les années qui vont suivre, car le taux de
rentabilité financière de la société on diminuer de 5% en 2018 et 2019, et ne cesse de
diminuer jusqu’à atteindre les 4 % en 2020 puis revenir à 5 % en 2021. Bien que ce taux est
positif pour le cabinet, il reste très faible, car en moyenne la capacité de l’entreprise à
rentabiliser les fonds apportés par les actionnaires est de l’ordre de 5 %.

Ces deux indicateurs présentent une relation assez étroite, cette relation est obtenue par
ce qu’on appelle « effet de levier ». Ce dernier fait apparaitre l’effet d’endettement sur la
rentabilité financière par le biais de la formule rentabilité financière = rentabilité économique
* taux d’emprunt bancaire. Cette formule fait apparaitre l’effet de l’endettement sur la
rentabilité financière. Mais comme le cabinet n’a jamais fait d’emprunt bancaire, durant cette
étude ce dernier n’était pas calculé, mais c’est une notion qui est indispensable quand il s’agit
de rentabilité économique et rentabilité financière.

2.1.2.4. Hausse de la capacité d’autofinancement

La capacité d’autofinancement est l’excédent des produits encaissables sur les charges
encaissables, et comme la somme des bénéfices de l’exercice et des charges non calculées qui
ne correspondent pas à des décaissements (RAMAGE,2001). Elle permet d’assurer le
maintien et le développement de son activité sur son fonds propre. Puisque la CAF détermine
les possibilités d’autofinancement de la société, elle définit une santé financière qui n’est pas
toujours stable pour l’entreprise (GRANDGUILLOT,2017).
76
La capacité d’autofinancement peut s’obtenir par deux méthodes différentes. La
première méthode consiste à obtenir la capacité d’autofinancement à partir du résultat net de
l’exercice ajouté des charges non décaissables puis diminuer des produits non encaissables.

Ce dernier est appelé méthode addictive, mais il existe également un autre moyen de
calcul qui est également utilisé lors de l’étude, cette méthode est appelée méthode
soustractive, elle est obtenue à partir de l’excédent brut d’exploitation ajoutée des produits
encaissables et de la diminution des charges décaissables. La capacité d’autofinancement
permet de rémunérer les actionnaires à partir des dividendes, de rembourser les emprunts
contractés par l’entreprise, de financer les investissements. Pour le calcul du CAF du cabinet
la méthode soustractive était appliquée c’est-à-dire à partir de l’EBE. Le tableau 35 dégage les
calculs relatifs à la capacité d’autofinancement de l’entreprise qui montre des valeurs
positives sur les cinq années. De l’année 2017 à l’année 2018, la CAF connait une
augmentation de 37 % due par l’existence des produits financiers en 2018. Puis une
augmentation de 1% en 2018 à 2019 donc la CAF est de 37 % cette augmentation est due par
l’augmentation de l’EBE et des autres produits opérationnels. Contrairement de 2019 à 2020
la CAF connait une diminution d’évolution de -14 % cela est dû par l’existence des autres
charges opérationnelles, mais durant l’année 2020 a l’année 2021 la CAF connait une
évolution de 23 % grâce à l’augmentation de l’EBE.

2.1.2.5 Autofinancement

L’autofinancement désigne le financement des projets de l’entreprise sans faire appel


aux ressources externes. L’autofinancement est considéré comme une source de financement
interne. L’autofinancement est la part de la capacité d’autofinancement après la déduction des
dividendes versés aux actionnaires ou encore à l’entreprise lui-même. Afin d’obtenir les
résultats sur l’autofinancement de l’entreprise. En se réfèrent au tableau 36, il est constaté
logiquement que durant les cinq années d’exercices le montant de l’autofinancement est égal
au montant de la capacité d’au financement sur cinq années d’exercice. Cela signifie que les
actionnaires ont décidé de conserver l’ensemble de la capacité d’autofinancement qui pourrait
être dans le but de préparer un gros investissement. L’autofinancement du cabinet connait
alors les mêmes variations que la capacité d’autofinancement à savoir de 2017 à 2018 une
augmentation de 37 % ; puis une augmentation de 1% de l’autofinancement en 2018 à 2019.
Contrairement de 2019 à 2020 une diminution d’évolution de -14 %, mais durant l’année
2020 à l’année 2021 connait une évolution de 23 % de l’autofinancement.

77
Section 3 : Évaluation de la solvabilité et de la liquidité

Une bonne situation financière se caractérise par l'aptitude à conserver un degré de


liquidité suffisant au patrimoine afin d'assurer en permanence la solvabilité de l’entreprise.
Cette section examinera flux de trésorerie par le TFT méthode indirecte ensuite les ratios de
solvabilité et liquidité.

3.1. Au niveau du TFT

L’état des flux de trésorerie présente les mouvements de trésorerie résultant des
activités de l’entreprise selon trois catégories : les activités d‘exploitation, d’investissement et
de financement.

3.1.1 Flux trésorerie liée aux activités d’exploitation positive

Le flux de trésorerie net lié aux activités d’exploitation est obtenu en retraitant le
bénéfice net (ou la perte nette) pour tenir compte des éléments sans effet sur la trésorerie (par
exemple, les amortissements), des variations des éléments du fonds de roulement liés à
l’exploitation (par exemple, les stocks), des charges ou produits reportés ou anticipés par
rapport aux encaissements ou décaissements qui leur sont liés (par exemple, les produits
reportés sur les ventes comptabilisées selon la méthode des encaissements) FORTIN (1998).

Pour cas présent d’après le tableau 38 le flux trésorerie générée par l’activité
d’exploitation sont tous positif c’est-à-dire un bénéfice pour l’entreprise et en pleine
croissance. Les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation constituent une source
importante de capitaux pour l‘entreprise. En effet, les liquidités que l‘entreprise tire de son
exploitation lui permettent de verser des dividendes à ses actionnaires, de régler ses dettes et
d’investir dans des éléments d’actif à long terme sans recourir à du financement externe. Le
bénéfice généré par l’activité d’exploitation due au profit généré par le compte de résultat net
de l’entreprise.

3.2.2 Flux lié aux opérations d’investissement négatif

Afin d'assurer leur croissance, les entreprises investissent des sommes importantes dans
des éléments d'actif à long terme aussi bien corporels qu'incorporels. L'état des flux de
trésorerie doit rendre compte de l'utilisation des liquidités engendrées par l'exploitation ou par
le financement externe pour l'acquisition de nouveaux éléments d'actif FORTIN (1998).
78
D’après le tableau 39, le flux aux opérations d’investissement sont tous négatifs sur les
cinq années. Ce qui signifie que le décaissement sur l’acquisition d’immobilisation est
supérieur aux encaissements de cession sur l’immobilisation. Au cours de ces cinq années,
l’entreprise préfère investir dans l’immobilisation.

3.2. Ratios de liquidité et de solvabilité

Les ratios du bilan financier concernent dans un premier temps les ratios de liquidité
qui évoque le ratio de liquidité général, le ratio de liquidité restreint et le ratio de liquidité
immédiate. Dans un second temps le ratio de solvabilité général sera évoqué.

3.2.1. Ratios de liquidité très convenable

Après retraitement du bilan comptable en bilan financier, les calculs des ratios du bilan
financier peuvent être effectués. Dans cette sous-section les résultats liés aux ratios de
liquidités seront exposés. La liquidité mesure la capacité d'une entreprise à régler ses dettes à
court terme arrivées à échéance. L’analyse de cette liquidité peut être effectuée à partir de
ratios. On distingue le ratio de liquidité générale, le ratio de liquidité restreinte et le ratio de
liquidité immédiate. Dans un premier temps le ratio de liquidité général mesure la capacité de
l’entreprise à payer l’ensemble de ses dettes à court terme en utilisant l’ensemble de l’actif
(DEISTING,2013).

Le tableau 40 montre le résultat de la liquidité générale du cabinet qui est supérieur à 1


durant les cinq années, le ratio de liquidité générale est égale a 5,18 en 2017 puis 14,20 en
2018, 11,83 en 2019, 34,48 en 2020 qui est suffisamment élevé et enfin 24,31 en 2021. Ce qui
signifie que l’entreprise est capable de payer ses dettes à court terme en utilisant ses actifs à
court terme. Le cabinet dispose d’une bonne liquidité générale. De la manière la plus simple,
ce ratio s’explique de la manière suivante : à quel niveau mes créances clients peuvent
financer mes dettes fournisseurs ? Et comme dans le cas présent qui expose des ratios de
liquidités générales largement supérieurs à 1 cela signifie que le cabinet peut payer ses dettes
fournisseurs par le biais de ses actifs courants sans le moindre problème.

Concernant le ratio de liquidité restreinte est un indicateur de liquidité égal au rapport


de l’actif circulant (actifs les plus liquides d’un bilan) dont on retire les stocks, sur le passif
exigible à court terme (dettes à moins de 12 mois) (MICHEL,2017). Le tableau 40 montre que
durant les cinq années la liquidité restreinte est supérieure à 1, à savoir 5,18 durant l’année
79
2017 ; le ratio de liquidité restreinte augmente de 14,20 en 2018 ; en 2019 le ratio de liquidité
restreinte augmente encore de 11,83 ; durant l’année 2020, le ratio de liquidité restreinte
connait son meilleur ratio, car il est de 34,48 ; pour la dernière année 2021, le ratio de
liquidité restreinte est de 24,31. Il est constaté également que les résultats obtenus du ratio de
la liquidité général est identiques aux résultats obtenus du ratio de liquidité restreinte, en se
référant à la formule du ratio de liquidité général qui est égal à la somme des actifs courants a
moins d’un an ( en général stocks + créances + disponibilités) diviser par les passifs courants
à moins d’un an ( en général les dettes fournisseurs), en appliquant cette formule il est
distingué que le cabinet ne dispose pas de stocks dans la rubrique de ses actifs courants.

De ce fait les résultats obtenus des deux ratios sont identiques, car la formule de la
liquidité restreinte suppose le rapport entre (les créances + les disponibilités – les stocks) et
les passifs courants a moins d’un an (dettes fournisseurs). En résumé du fait de l’inexistence
des stocks du cabinet qui a fait des résultats entre le ratio de liquidité général et du ratio de
liquidité restreinte identique. Néanmoins pour le ratio de liquidité restreinte les résultats
obtenus supérieurs à 1 signifient que l’entreprise est capable de régler ses dettes à l’aide de
ces actifs circulants dans l’année sans même tenir compte des stocks.

À propos du ratio de liquidité immédiate, ce ratio mesure la capacité de l’entreprise à payer


ses dettes en utilisant ses disponibilités, pour calculer le ratio de liquidité immédiate, on
enlève la valeur des éléments non liquides du total de l'actif à court terme et on divise le
résultat par le passif à court terme. Plus précisément en pratique, il consiste à prendre que la
valeur de la disponibilité dans l’actif du bilan et à le diviser avec les passifs courants moins
d’un an (MAGAKIAN,2007). Ainsi le tableau 40 expose les résultats obtenus de ce ratio qui
sont tous supérieurs à 1, à savoir 1,67 en 2017 ; durant l’année 2018, le ratio de liquidité
immédiate est de 8,66 ; pendant l’année 2019, le ratio de liquidité immédiate est de 7,67 ;
l’année où le ratio de liquidité immédiate est le plus élevé, c’est durant l’année 2020, car il
atteint les 23,53 ; durant la dernière année, le ratio de liquidité immédiate est de 16,58. De ce
fait le cabinet a la capacité de régler ses dettes à court terme par le biais de sa disponibilité.
Pour certains auteurs, le calcul de ce ratio n’aurait pas de signification dans leurs évolutions
que s’ils étaient calculés ont des échéances très rapprochées, ce ratio a peu d’intérêt : autant
suivre l’évolution du plan de trésorerie (LOCHARD,2008).

80
3.2.2. Solvabilité de la société

Le ratio de solvabilité général mesure la capacité de l’entreprise à payer l’ensemble de


ses dettes en utilisant l’ensemble de ses actifs. La société est considérée comme en état de
liquidation et l’on se pose la question de savoir dans quelle proportion un passif exigible peut
être couvert par les actifs liquidés (GREMILLET, 1981). Actuellement les établissements
financiers exigent un certain nombre de renseignements et de garanties pour juger la
solvabilité de leurs clients empreinte. À l’occasion d’une demande de prêt, de nombreux
documents pourraient être demandés comme les derniers bilans comptables, un état détaillé
des actifs immédiatement immobilisable, un état détaillé des dettes exigibles à court terme,
des rapports comptables.

Le ratio de solvabilité général est un indicateur permettant d’estimer la capacité de


l’entreprise ou encore de mesurer la capacité de l’entreprise à payer l’ensemble de ses dettes
en utilisant les actifs. Il permet également d’avoir une vue globale sur le développement de
l’activité de l’entreprise à la fois dans le temps et dans l’espace. Le ratio de solvabilité se
calcule en divisant le total des actifs par l’ensemble des dettes de l’entreprise. Normalement
comme l’objectif consiste à payer l’ensemble des dettes par le total des actifs, le ratio doit être
supérieur à 1.

Le tableau 41 montre un ratio de solvabilité général très élevé allant de 46 à 91 ce qui


largement supérieur à 1, car en 2017 46,06 ; durant l’année 2018, le ratio de solvabilité
générale est de 71,10 ; pour l’année 2019 le ratio est de 40,23 ensuite il atteint son maximum
de valeur en 2020 qui atteint 91,07 et en 2021 le ratio de solvabilité est de 55,27.

Il est rare extraordinaire de voir des ratios de solvabilité autant élevés dans une
entreprise, mais ce ratio atteint ces chiffres parce que le cabinet ne dispose pas de dettes à
long terme et n’a jamais souscrit à des emprunts bancaires ou autres durant les cinq années
d’exercice. En théorie, lorsque le taux de solvabilité général est supérieur à 1, la société est
solvable et elle dispose des actifs suffisants qui pourront être un moyen de s’acquitter de
toutes ses dettes (HUBERT,2001).

81
CHAPITRE 7 : RECOMMANDATIONS

Après avoir examiné le tableau de bord financier au sein du cabinet NAKAY, dans ce
dernier chapitre des recommandations seront proposées et les plans d’action y afférente. Le
chapitre 7 se subdivisera en deux sections premièrement les propositions de solutions liées ;
ensuite en deuxième section les plans d’action à chaque recommandation seront avancés.

Section 1 : Solutions relatives aux faiblesses constatées

Cette section concernera toutes les suggestions de solution retenues nécessaires à


l’amélioration du tableau de bord financier du cabinet. La proposition de solution a pour
objectif de réduire les problèmes et les anomalies qui ont été dégagés par le biais de cette
étude. Les suggestions qui seront présentées restent des propositions dues aux
compréhensions des anomalies perçues.

1.1. Diminution des besoins en fonds de roulement

Après constatation du fait que les besoins en fonds de roulement de la société ne


cessent d’augmenter, en guise de solution, des recommandations sera proposée à la société la
diminution des besoins en fonds de roulement. Pour que le besoin en fonds de roulement
diminue, il faut opter pour une amélioration au niveau de l’encaissement et du décaissement.

1.1.1. Amélioration au niveau de l’encaissement

Le meilleur moyen pour réduire le BFR consiste à privilégier les paiements au


comptant de la part des clients. Ceci dans le but de restreindre au minimum le montant des
créances clients en se basant sur l’art de vente comme proposer un escompte de règlement aux
clients qui acceptent de payer au comptant. Il est constaté que les créances clients sont trop
importantes dans l’entreprise de ce fait, une partie de l’amélioration au niveau de
l’encaissement des systèmes de recouvrement seront proposés, composer de différentes modes
de recouvrement comme l’optimisation de la relance téléphonique, établissement de la liste
des clients et la préparation de l’entretien téléphonique. Dans le cas où le client refuse de
payer, une proposition d’action à entreprendre également sera mise en évidence comme la
mise en demeure, l’injonction de payer et le recours au tribunal de première de commerce.

82
1.1.2. Amélioration au niveau du décaissement

Au niveau du décaissement, une solution efficace et cohérente serait le prolongement


des délais accordés par les fournisseurs. En général, le but de cette amélioration est de
demander aux fournisseurs un délai de paiement supérieur aux délais accordé au client. De
cette manière, on peut utiliser les sommes recouvrés pour payer les fournisseurs. La
négociation des délais accordés par les fournisseurs repose sur l’art de convaincre et sur une
bonne relation de confiance avec les fournisseurs. Il est donc profitable pour le cabinet de
réussir cette négociation pour pouvoir augmenter le passif circulant pour pouvoir obtenir une
diminution du besoin en fonds de roulement. L’idéal recherche pour cette amélioration au
niveau du décaissement est d’avoir un délai de paiement des dettes fournisseurs largement
supérieur au délai accordé au client pour payer leurs créances. Le délai accordé aux clients est
de l’ordre de 30 jours et pour le fournisseur le cabinet doit essayer de négocier un délai de
paiement des dettes de l’ordre de 60 jours qui constitue une garantie dans le cas où le
recouvrement des créances clients défaillant.

1.2. Recherche de la trésorerie idéale égale à zéro

Pour une entreprise la trésorerie idéale est égale à zéro, plusieurs moyens peuvent être
mis en place pour atteindre cette trésorerie idéale par exemple l’établissement d’un plan de
trésorerie qui va permettre à l’entreprise de combler la trésorerie déficitaire à l’aide d’un
crédit de trésorerie ou bien de placés les trésoreries excédentaires en remboursant par
anticipation les dettes fournisseurs au comptant ou bien de mettre les excédents de trésorerie
en placement, car une trésorerie excédentaire ne reflète pas une gestion financière saine de
l’entreprise. L’objectif de la trésorerie zéro consiste à éviter la position d’emprunt de
trésorerie et le maintien excessif des liquidités non rémunérées sur les comptes bancaires de
l’entreprise. Dans le cas du cabinet, la recommandation se tourne sur le placement des
excédents de trésorerie dans le but de ne pas avoir des trésoreries dormantes qui ne génèrent
pas de revenu. Dans une optique d’amélioration continue, l’optimisation de la trésorerie est
primordiale.

1.3. Mise en place d’une méthode de prévision de défaillance


d’entreprise

Pour qu’une entreprise reste en bonne voie et suive les règles rudes de son environnement, il
doit adopter des moyens nécessaires capables de détecter les possibles défaillances de
l’entreprise. Comme dit (GIRARDIN,1852) « Gouverner c’est prévoir ».
83
De ce fait, la proposition ou recommandation suivante a été élaborée. Nombreuses sont
les méthodes de prévision de défaillance basée sur l’analyse discriminante. L’analyse
discriminante est une technique d’analyse et de prédiction des défaillances d’entreprises. Le
score se présente comme une fonction mathématique qui retient plusieurs ratios jugés
pertinents, plus ou moins fortement pondérés selon leur importance. Le résultat obtenu en
appliquant cette fonction aux chiffres d’une entreprise permet de la situer dans une catégorie
de risque. Ce qui nous intéresse c’est le modèle d’analyse discriminante de Yves
COLLONGUES qui ne tient compte que neuf ratios discriminants. Sa fonction discriminante
est la suivante : Z= 4.983 X1 + 60.0366 X2 - 11.384 X3.

Section 2 : Plans d’action

La section 2 sera consacrée à l’étalement des plans d’action de solution de chaque


recommandation qui a été cité dans la première section. Les plans d’action au niveau de
l’encaissement et du décaissement seront exprimés en premier et puis les plans d’action
relatifs à la recherche de la trésorerie zéro et pour la mise en place d’une méthode de
prévision de défaillance d’entreprise.

2.1. Plan d’action relatif à l’encaissement


Le plan d’action relatif à l’encaissement sera divisé en deux. D’abord les procédures de
recouvrement qui regroupe les procédures de recouvrement qui rassemble, l’optimisation de
la relance téléphonique, la relance par l’élaboration de la lettre simple et l’élaboration par
lettre recommandée. Dans certains cas même après avoir effectué ses trois étapes de
recouvrement les clients ne donnent toujours pas de retour et continue d’ignorer et de payer la
somme due. En constatant cette situation si cela se présente la procédure suivante sera alors
exécutée. La procédure se divise en trois à savoir l’élaboration de la lettre de mise en
demeure, suivi de l’injonction à payer et si la situation continue à s’aggraver le cabinet doit
faire recours au saisi du tribunal de commerce.
2.1.1. Procédure de recouvrement
En cas de facture non payée à échéance, on engage ce que l’on appelle une procédure
de recouvrement d’impayés. Afin d’optimiser nos chances d’obtenir le paiement, il convient
d’observer un certain ordre de rappel, à savoir : Optimisation de la relance téléphonique et
l’émission des différentes lettres de recouvrement.

84
2.1.1.1. Optimisation de la relance téléphonique
Après avoir décrit la situation actuelle de la société, il est constaté que la société ne
relance ses clients que téléphoniquement. Nous allons donc proposer quelques principes pour
que la relance soit à l’optimum pour la société. En guise de plan d’action pour l’optimisation,
quelques principes de base seront avancés. Pour commencer, il est conseillé d’établir la liste
des personnes à appeler en priorité en fonction du montant de la dette et du niveau du risque
du client, car la relance téléphonique est couteuse en temps et en argent. Intervenant quelques
jours après la date d’échéance du paiement. Au préalable, il faut veiller à bien préparer
l’entretien téléphonique en constituant une fiche pour chaque client, sur laquelle il faut
inscrire son nom, ses coordonnées, la date et le montant de la facture en attente du paiement.
2.1.1.2. Relance par lettre simple
Si la relance par téléphone n’a rien donné, il faut envoyer alors une lettre de relance par
simple courrier. Une copie sur laquelle la date de l’envoi doit être conservée par l’entreprise.
Dans de nombreux cas, le litige s’arrête à la relance téléphonique, au pire à la lettre simple.
Les retards de paiement sont alors dus à une mauvaise organisation du client, à la perte de la
facture, à un classement intempestif avec les factures payées ou simplement à un oubli de la
part du client.
Figure 1 : Exemplaire de relance par lettre simple

Source : Auteur, août 2022

85
Cette figure la lettre de relance client simple, dans le cadre ou le client ne réagis pas
aux appels téléphoniques que le cabinet a déjà effectuer. La lettre de relance simple est
envoyée par email au client qui pour lui donner une autre chance de régler ces dettes envers
l’entreprise.

2.1.1.3. Relance par lettre recommandée

Malheureusement, ce n’est pas systématique et il arrive que le client refuse de payer ou


soit de mauvaise foi. Si le client ne réagit pas en répondant après l’envoi d’une lettre simple,
nous allons lui adresser une nouvelle lettre de relance dans laquelle vous l’informez qu’il
s’expose à des intérêts de retard s’il ne paye pas dans les délais que nous allons fixer (8 jours
par exemple). Cette lettre est à envoyer par lettre recommandée avec accusé de réception
(LRAR), on garde une copie et nous conservons soigneusement l’accusé de réception.

Figure 2 : Exemplaire de lettre recommander

Source : Auteur, août 2022

Cette figure montre l’exemplaire de la lettre de relance qui suit la lettre de relance
simple, dans cette lettre de relance recommander le client sera informé des pénalités de retard
qui lui son a charges s’il ne paye pas dans les délais qui a été fixer. L’application de cette
pénalité de retard que le client doit subir au cas de non-respect des délais est fixée à 8 jours.

86
2.1.2. Revendication du client au paiement de sa dette

Une fois que tous les procédures de recouvrement effectuer et les résultats obtenus sont
quasiment nul c’est-à-dire dans le cadre de revendication du client payer ses dettes. Le cabinet
entre dans la deuxième étape qui est la mise en demeure en premier lieu, l’injection à payer et
enfin le saisi du tribunal de commerce.

2.1.2.1. Mise en demeure

La lettre de mise en demeure est souvent appelée simplement une « mise en demeure »
ou une « lettre d’avocat ». Elle permet aux deux parties contractantes, mais surtout à
l’entreprise n’explique au client concerné ce que l’entreprise lui reproche de façon formelle et
précise. Une mise en demeure entraine des conséquences juridiques telles que l’application
de retard éventuel appliqué voire même des dommages et intérêt pour retard subi à partir de la
notification de mise en demeure. Comme pour la première relance en recommandé, il faut
garder une copie et on le conserve soigneusement l’accusé de réception lorsqu’il revient.

Figure 3 : Exemplaire de lettre de mise en demeure

Source : Auteur, août 2022

La figure ci-dessus représente un modèle de lettre de mise en demeure envoyée au


client. Ceux qui n’ont pu régler leurs dettes 30 jours après le rappel au recouvrement. Cette
lettre octroie un dernier délai de recouvrement au client en lui rappelant qu’à défaut de
paiement, le recouvrement va être effectué par voie judiciaire. Elle sera établie en trois
exemplaires, dont l’un, pour le client.
87
2.1.2.2. Injonction de payer

Dernière étape avant de saisir le tribunal, la procédure d’injonction de payer. Elle


permet d’obtenir rapidement et à moindre cout un titre exécutoire permettant de pratiquer une
saisie sans avoir à assigner le débiteur.

2.1.2.3. Saisi du tribunal de commerce

Nous ne saisirons pas le tribunal de commerce que si le débiteur fait connaitre son refus
de payer dans les 30 jours qui suivent l’injonction, le juge convoque alors les parties devant le
tribunal d’instance ou de commerce, selon les cas.

2.2. Plan d’action relatif au décaissement : Accroissement des délais


de règlement des fournisseurs

Pour cela, la société doit renégocier les délais sur l’étalement de paiements auprès de
leurs fournisseurs et aussi renforcer une collaboration étroite avec eux pour pouvoir
augmenter le passif circulant. La réussite de cette renégociation se repose sur l’art de
convaincre et sur une bonne relation de confiance avec les fournisseurs. Négocier les délais de
règlement des fournisseurs facilite la gestion de la trésorerie. Le but de cette négociation est
de trouver un bon intervalle entre le délai accordé au client le délai de règlement des
fournisseurs. L’idéal c’est d’avoir un délai de règlement de 60 jours minimum, mais
également un délai de paiement des clients de 30 jours maximum. Dans ce cas l’entreprise
peut jouir ou exploiter du crédit octroyé par les fournisseurs.

Figure 4 : Délai idéal pour le cabinet

Source : Auteur, août 2022

88
La figure récente représente le délai idéal des échéances afin de maitriser l’échéance
client et fournisseur. Elle permet de voir également la marge obtenue par rapport à ses deux
échéances. L’objectif est donc d’accélérer le recouvrement des créances clients et de
demander aux fournisseurs en crédit qui rallonge le délai de paiement des dettes.

2.3. Recherche de la trésorerie zéro

La gestion de trésorerie est un système qu’il ne faut pas prendre à la légère. « Elle
consiste à maintenir une liquidité suffisante pour faire face aux échéances, tout en optimisant
la rentabilité des fonds. L’objectif étant de réduire les frais financiers ou d’optimiser les
produits financiers selon la situation. On parle alors de la trésorerie zéro. Une trésorerie
excédentaire ne reflète pas une gestion financière saine de l’entreprise. L’objectif de la
trésorerie zéro consiste à éviter la position d’emprunt de trésorerie et le maintien excessif des
liquidités non rémunérées sur les comptes bancaires de l’entreprise. Dans la pratique, sans
aboutir à des soldes nuls, il s’agit de s’en rapprocher le plus possible, tout en évitant les soldes
débiteurs. Il suffit de maintenir en permanence de l’argent liquide pour faire face aux besoins
immédiats et de placer le reste.

Le cabinet peut choisir de faire un placement par le BTA (Bon de Trésor par
Adjudication) avec un taux environnant le 11% annuel. Le trésor public propose le bon de
trésor FIHARY accessible à tout agent économique. La base de calcul s’applique à la
trésorerie 2021 qui représente un excédent de 143 291 620 ariary. Le placement de la
trésorerie du cabinet sera présenté dans le tableau suivant pour une durée de 5 ans. Un taux de
5% pour faciliter le calcul sera pris en compte.

Tableau 42 : Tableau de placement prévisionnel du cabinet en Ariary

Valeur placée : 130 000 000 Ariary ; Taux de capitalisation : 5% ; Durée : 5 ans

Source : Auteur, 2022

89
D’après le tableau, le placement peut générer au cabinet des produits financiers s’il a eu
lieu. La capitalisation donne lieu à des intérêts qui seront ajoutés à la principale pour calculer
le prochain intérêt. Les calculs montrent des intérêts variant de 6 500 000 Ariary à 7 900 791
Ariary. Les produits financiers auront un impact positif sur le résultat net pour les cinq années
prochaines.

2.4. Mise en place de la méthode de COLLONGUE

La formuler de la méthode de COLLONGUE est la suivante : Z= 4.983 X1 + 60.0366


X2 - 11.384 X3. Dont :

X1 : frais de personnel / valeur ajoutée

X2 : frais financiers / chiffre d’affaires hors taxe

X3 : fonds de roulement net / total du bilan

Si Z est inférieur à 5.455, l’entreprise sera considérée comme saine.

Si Z est supérieur à 5.455, l’entreprise sera considérée comme défaillante.

Pour mieux comprendre le calcul, ce présent tableau va dégager l’application de la


formule de prévision de défaillance sur les données du cabinet afin d’en démontrer le résultat
qui peuvent être issues de cette formule.

Tableau 43 : Calcul de la valeur de Z par la méthode COLLONGUES

Source : Auteur, août 2022

D’après ce tableau, il est constaté que la méthode de COLLONGUES aboutit à des


résultats significatifs, le societe ASS a une santé financière et ne court aucun risque, elle est
alors une entreprise en bonne situation avec la valeur de Z qui est inférieur à 5,455. Cette
entreprise est donc déclarée comme une entreprise en pleine croissance.

90
Pour conclure cette dernière partie, elle nous a permis de faire une comparaison accrue
entre les théories avancées et les réalités rencontrées au sein de l’entreprise afin de donner une
conclusion aux hypothèses avancées. Les faits significatifs de l’analyse externe ont été
discutés, c’est-à-dire le fait de ressortir tous les indicateurs financiers, les risques et
défaillances au niveau de l’activité et la rentabilité de l’entreprise, sa structure financière,
ainsi sa solvabilité. Plusieurs points positifs ont été exposés d’une part. D’autre part, plusieurs
anomalies ont été présentes comme : les anomalies au niveau de l’encaissement et du
décaissement, l’accroissement inquiétant du besoin en fonds de roulement et l’existence trop
élevée de l’excédent de trésorerie. Afin de pallier et u remédier à ces défaillances des
solutions ont été proposé, à savoir : la prolongation des durées de paiement des fournisseurs et
la réduction des délais accordés aux clients ensuite la recherche de la trésorerie zéro en
effectuant des placements et enfin la mise en place d’une méthode de prévision de défaillance
par la méthode de COLLONGUES.

91
CONCLUSION

Pour couronner tout, différents matériels ont été indispensables pour pouvoir réaliser ce
mémoire. L’Axian Support Services a été le lieu de recherche. Il est expérimenté dans son
domaine puisqu’il a effectué ses activités depuis des années. La prise en connaissance de
l’entreprise a été avant tout indispensable. Ses missions, ses objectifs tant à long, à moyen ou
à court terme et ses activités sont les informations lui concernant ont été utiles. Elle est
essentiellement un cabinet d’externalisation des services comme la création d’entreprise,
l’externalisation de la comptabilité, l’externalisation des déclarations fiscales et de cellule
d’audit interne et de contrôle. Ces activités constituent la majeure partie de son chiffre
d’affaires, mais elle effectue également des activités secondaires comme les formations
pratiques en comptabilité, fiscalité, audit ; le recrutement ; le guide d’accompagnement de
projet ; guide et accompagnement dans les projets et le renouvellement et préparation de
documents. Il est vrai que ces autres activités ne constituent qu’un chiffre d’affaires moins
important que les autres.

Avant l’élaboration de ce présent mémoire et durant sa réalisation de nombreux livres


écrits par des auteurs ont été lus ainsi que des cours partagés par des professeurs étrangers ont
été feuilletés. Cela a permis de savoir les connaissances de base, les normes et les théories sur
le thème. Tout ce qui a été jugé important est transporté dans le cadrage théorique du thème.
Également, des outils méthodologiques ont été nécessaires pour la réalisation de ce mémoire.
Pour pouvoir obtenir des données, plusieurs techniques ont été adoptées à savoir : la
documentation interne et externe, l’entretien directif et des revues webographie. S’en suit
ensuite les différents outils de traitement qui ont permis de traiter les données, ces outils de
traitement sont généralement des logiciels indispensables notamment le Microsoft Word et le
Microsoft Excel, mais d’autres qui sont, moins spécifiques, ont été utiliser comme le logiciel
Zotero qui est un logiciel de recherche de bibliographie et ensuite le logiciel Antidote qui a
permis de corriger les erreurs de rédaction.

Le traitement de chaque hypothèse s’est effectué à partir de divers états financiers qui
ont été fournis par le cabinet. Le bilan fonctionnel et le bilan financier ont été indispensables
dans l’analyse de l’équilibre financier. Pour le bilan fonctionnel, il permet de dégager les
grandes masses en mettant en évidence leurs rôles, leurs fonctions et leurs dimensions
économiques : emplois et ressources stables, actifs et passifs d’exploitation, actifs et passifs

92
hors exploitation, actifs de trésorerie et trésorerie négative. Pour le bilan financier, permets de
reclasser les postes du bilan selon leur liquidité à l'actif et selon leur exigibilité au passif, de
porter un jugement sur la solvabilité de l'entreprise étudiée. Les méthodes des ratios ont été
utilisées également, car un ratio est un rapport entre deux grandeurs caractéristiques de
l’activité de l’entreprise, de sa situation économique ou de ses performances. La technique des
ratios permet de juger du fonctionnement d’une entreprise en articulant dans un tableau un
certain nombre d’indicateurs. L’étude à partir du bilan fonctionnel montre que les fonds de
roulement sont positifs et en augmentation au cours des cinq années. L’entreprise dispose une
liquidité, qui constitue une marge de sécurité, puisque les ressources stables sont supérieures
aux emplois stables. Le besoin en fonds de roulement est le solde des emplois circulants hors
trésorerie active sur les dettes courantes. Il est positif, la société a donc besoin de ces BFR
pour faire fonctionner son cycle d’exploitation. Les trésoreries sont positives durant les cinq
années, cela montre que l’entreprise n’a pas besoin d’effectuer un découvert bancaire ou un
emprunt à court terme pour pouvoir couvrir ses valeurs de trésorerie. Sa situation financière
est saine.

Une analyse a été effectuée à partir du bilan financier. Le fonds de roulement financier
est positif et en croissance continue. Cela signifie que la société dispose la capacité à dégager
des capitaux permanents qui va permettre non seulement de financer la totalité des actifs à
plus d’un an, mais aussi de disposer une liquidité. Le besoin en fonds de roulement financier
est positif, les passifs à plus d’un an n’arrivent pas à financer en totalité les actifs à plus d’un
an.

L’activité et la rentabilité de la société connaissent habituellement des évolutions en


dent de scie. Plusieurs sont les indicateurs permettant de mesurer l’activité et la rentabilité. Ce
sont les soldes du compte de résultat qui constituent ces indicateurs. En général, le chiffre
d’affaires évolue durant les trois premières années, mais il est irréfutable qu’une baisse a été
apparue en 2020. La valeur ajoutée ou la survaleur apportée par l’entreprise dans sa vente de
services est en augmentation continue même si une légère diminution a été constatée en 2020.
La richesse qu’elle créée est en croissance. L’excédent brut d’exploitation est un indicateur de
performance commerciale de l’entreprise. Il a été déduit que la performance commerciale de
l’entreprise est en croissance importante en comparant le chiffre des années 2017 et 2021
même si une baisse apparait en 2020. Le résultat d’exploitation ou celui qui donne une
précision sur le résultat tiré de l’exploitation normale et courante de l’activité d’une entreprise

93
connait une évolution très instable et inquiétante. Le résultat financier ou la situation
financière d’une entreprise au regard de sa stratégie de financement est en baisse avec une
diminution importante d’année en année. Les résultats nets de l’entreprise restent positifs sur
les cinq années.

L’entreprise possède une capacité d’autofinancement puisqu’elle est positive d’une


année à l’autre. En fait, elle représente le surplus dégagé par l’activité de l’entreprise
permettant d’assurer le maintien et le développement de son activité sur son fonds propre. La
valeur des ressources internes de l’entreprise est changeante.

Diverses faiblesses ont été constatées et qui constitue les tendances lourdes a des
origines. Elles ont été les conséquences des divers problèmes initiaux. Ces tendances lourdes
apportent également des impacts à la situation financière de la société. Des solutions ont été
proposées pour pouvoir résoudre ces problèmes de situation financière. Des solutions sont
recommandées afin de s’échapper de ses problèmes. Comme recommandations, les
ajustements au niveau de l’encaissement et déclassement ensuite la recherche de la trésorerie
zéro et enfin la mise en place de prévision de défaillance.

L’objectif global de l’étude qui est de démontrer que l’analyse la situation financière
est un outil de gestion efficace est atteint. Une analyse financière de l’entreprise a pu être
réalisée. Les problèmes au niveau de la situation financière ont été relevés. Cela permet à
l’impétrante de proposer des solutions. Après avoir mettre en pratique ces solutions proposées
au niveau de l’entreprise, sa situation financière devient plus performante.

La première hypothèse qui est « l’équilibre de la structure financière garantit une


situation financière saine » est confirmée, car l’entreprise dispose d’une marge de sécurité
financière par le rapport entre des RS et des ES, mais également elle dispose d’un excédent de
trésorerie que ce soit sûr par l’approche fonctionnelle ou l’approche patrimoniale. Ensuite
concernant la deuxième hypothèse qui est « La rentabilité et l’activité suffisante assurent
l’autofinancement de l’entreprise » est confirmé, car l’entreprise est rentable dans les cinq
années ce qui permet à l’entreprise de s’autofinancer sans pour autant faire recours à des
financements extérieurs. La troisième hypothèse évoque que le flux de trésorerie dévoile la
solvabilité et la liquidité. L’analyse du TFT et analysé chaque grandeur du TFT et les ratios de
solvabilité, liquidité ont était effectuer. Durant les analyses, les flux liés aux activités
opérationnelles sont positifs qui lui permet de financer aux autres flux, le flux lié aux activités
94
d’investissement sont tout négatifs ceci étant dû au grand investissement fait par l’entreprise
et qui n’est pas couvert par l’encaissement sur cession. Malgré la négativité du deuxième
flux, la variation de trésorerie de l’entreprise est toute positive. Sur les analyses des ratios
solvabilité et liquidité, l’entreprise est solvable sur le long terme et le court terme et
l’entreprise peut honorer ses dettes à court terme dans l’immédiat. Dans ce cas nous pouvons
dire que notre troisième hypothèse est confirmée.

L’analyse financière a pour objet de collecter et d’interpréter des informations


permettant de porter un jugement sur la situation économique et financière de l’entreprise et
son évolution. Elle consiste en un ensemble de concepts des méthodes et d’instruments qui
permettent de traiter des informations comptables et d’autres informations de gestion afin de
porter une appréciation sur les risques présents, passés et futurs découlant de la situation
financière et des performances d’une entreprise. Le diagnostic financier permet de déterminer
la situation financière, mais existe-t-il d’autres instruments pour mesurer la situation
financière d’une entreprise.

95
BIBLIOGRAPHIE

Ouvrages de base :

ABDELHAMID EL GADI, « Audit et contrôle de gestion », édition Imprimerie Rabat nette,


Maroc, 2006, 175 pages ;

ANSOFF, « Stratégie du développement de l’entreprise », Les Ed. D’Organisation, 1989 287


pages ;

BERLAND NICOLAS, « Mesurer et piloter la performance », éditions de la Performance,


Paris ; 230 pages

BESCOS Pierre -Laurent, DOBLER Pierre, « Contrôle de gestion et management », Paris,


éditions MONTCHRESTIEN - E.J.A 2e édition ; 1993 ; 220 pages

BOUQUIN Henri, « Le contrôle de gestion » ; Édition : PUF ; 1997 ; 336 Pages DORIATH
Brigitte ; « Contrôle de Gestion » ; Paris : DUNOD ; 2000 ; 154 pages

COHEN Elie ; « Gestion financière de l’entreprise et développement financier » ; EDICEF,


Paris, 1991 ; 302 pages

COLASSE Bernard, « Introduction à la Finance de l’entreprise », Édition La Découverte,


2008. 228 pages

DUPLAT, Claude-Annie, « Analyser et maitriser la situation financière de l’entreprise »,


2ème Édition, ISBN, 526 Page

ERVAIS Michel ; « Contrôle de gestion » ; Paris : Vuibert ; 1983 ; 222 Pages

GRANDGUILLOT Béatrice, (2017), l’essentiel de l’analyse financière, LEXTENSO, pages


56

HORNGREN Charles, DATAR Srikant, BHIMANI Alnoor ; « Contrôle de Gestion et


Gestion budgétaire » ; Paris : Nouveaux Horizons, 3e édition ; 2006 ; 444 pages

KAPLAN Robert Samuel ; « Measuring manufacturing performance : a new challenge for


managerial accounting research » ; The Accounting Review ; 1983 ; 686 pages

KAPLAN Robert Samuel, NORTON David ; « The Balance Scorecard, Measures that drive
performance » ; Harvard Business Review ; 1992 ;180 pages

KAPLAN Robert, JHONSON Thomas ; « Relevance Lost: The rise and fall of management
accounting » ; Boston ; 1987; 272 Pages

MALLERET Véronique, MERIC Jérôme ; « Le contrôle de gestion : organisation, outils et


pratiques » ; Paris : DUNOD ; 2008 ; 322 Pages

i
Ouvrages spécifiques :

ALCOUFFE Simon ; « Succès et échec d’un outil de gestion » ; revue française de Gestion ;
2008 ; 291 pages

BERGERON Henri ; « La gestion stratégique et les mesures de la performance » ; 6ème


congrès international francophone ; HEC Montréal ; 98 pages

BOUQUIN Henri ; « Contrôle et stratégie » ; Paris : Economica ; 2000 ; page 533 pages

BOUQUIN Henri ; « Du contrôle de gestion au pilotage » ; L’Expansion Management


Review ; 2000 ; 58 pages

BRIAND Laurent ; « Conceptualisation du contrôle de gestion » ; Comptabilité contrôle


Audit ; 2004 ;283 pages

CAUVIN Éric ; « Un outil d’évaluation de la performance des


Actifs intangibles » ; revue Échanges ; 2004 ; 146 pages

CAUVIN Eric, BESCOS Pierre Laurent ; « Les déterminants du choix des indicateurs dans
les tableaux de bord des entreprises », Finance Contrôle Stratégie ; 2008 ; 125 pages

POINCELOT Evelyne, WEGMANN Gregory ; « Utilisation des critères non financiers pour
évaluer ou piloter la performance : analyse théorique » ; contrôle Audit ; 2005 ; 125 pages

SELMER Caroline ; « Concevoir le tableau de bord Outil de contrôle, de pilotage et d’aide à


la décision » ; Paris : DUNOD ; 289 pages

Documents interne :

Bilans et Comptes de résultat du cabinet sur cinq ans de : 2016 à 2020.

ii
LISTE DES ANNEXES

ANNEXES TITRES PAGES

Annexe 1 Guide d’entretien IV

Annexe 2 Organigramme V

Annexe 3 Bilan comptable 2017 VI

Annexe 4 Bilan comptable 2018 VII

Annexe 5 Bilan comptable 2019 VIII

Annexe 6 Bilan comptable 2020 IX

Annexe 7 Bilan comptable 2021 X

Annexe 8 Compte de résultat XI

iii
ANNEXE 1 : GUIDE D’ENTRETIEN AU NIVEAU DU SERVICE FINANCIER

Personne ne ressource : Responsable financier d’une entreprise

Question posée :

Disposez-vous d’un tableau de bord au niveau de votre service ?

Le tableau de bord permet-il de connaitre la position de l’entreprise en temps réel ?

Les indicateurs dégagés par le tableau de bord financier permettent -il ne mesure la
performance ?

Par quelle mesure le tableau de bord aide à la prise de décision ?

Quels sont les objectifs des indicateurs financiers ?

Comment bien définir les objectifs d’un tableau de bord financier ?

Quels sont les paramètres à retenir pour suivre la santé financière de l’entreprise ?

Quels sont les outils pour construire un tableau de bord ?

Quels sont les enjeux du tableau de bord au sein de votre service ?

iv
ANNEXE 2 : ORGANIGRAMME DU CABINET NAKAY

v
ANNEXE 3 : BILAN COMPTABLE

Exercice clos le 31 décembre 2017

Unité monétaire : Ariary

vi
ANNEXE 4 : BILAN COMPTABLE

Exercice clos le 31 décembre 2018

Unité monétaire : Ariary

vii
ANNEXE 5 : BILAN COMPTABLE

Exercice clos le 31 décembre 2019

Unité monétaire : Ariary

viii
ANNEXE 6 : BILAN COMPTABLE

Exercice clos le 31 décembre 2020

Unité monétaire : Ariary

ix
ANNEXE 7 : BILAN COMPTABLE

Exercice clos le 31 décembre 2021

Unité monétaire : Ariary

x
ANNEXE 8 : COMPTE DE RÉSULTAT PAR NATURE

Exercice clos le 31 décembre 2021

Unité monétaire : Ariary

xi
TABLE DES MATIÈRES
REMERCIEMENTS ................................................................................................................... i
AVANT-PROPOS ..................................................................................................................... ii
SOMMAIRE ............................................................................................................................. iii
LISTE DES ABREVIATIONS ................................................................................................. iv
GLOSSAIRE ............................................................................................................................. vi
LISTE DES TABLEAUX ........................................................................................................ vii
LISTE DES FIGURES .............................................................................................................. xi
RÉSUMÉ .................................................................................................................................. xii
ABSTRACT ............................................................................................................................. xii
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
PARTIE I : MATÉRIELS ET MÉTHODES ........................................................................ 5
CHAPITRE 1 : MATÉRIELS ......................................................................................... 6
Section 1 : Cadre conceptuel et état de l’art ............................................................... 6
1.5.1.2. Fonds de roulement net global .............................................................. 12
1.5.1.3. Besoin en fonds de roulement ............................................................... 13
1.5.1.4. Trésorerie nette ...................................................................................... 13
1.5.2.1. Fonds de roulement financier ................................................................ 14
Section 2 : Justification du choix de l’organisme d’accueil et du choix du thème .. 19
Section 3 : Outils de traitement des données ............................................................ 20
CHAPITRE 2 : MÉTHODES ........................................................................................ 21
Section 1 : Méthodes de collecte des données ......................................................... 21
Section 2 : Méthodes d’analyse des données ........................................................... 22
2.1.2.1. Grandeurs du bilan fonctionnel ............................................................. 23
2.1.2.2. Analyse par ratios .................................................................................. 24
2.1.2.3. Grandeurs du bilan financier ................................................................. 25
2.2.2.2. Analyse des ratios des grandeurs du compte de résultat ....................... 26
2.2.2.3. Calcul de la capacité d’autofinancement ............................................... 27
2.3.2.1. Tableau de flux de trésorerie ................................................................. 28
2.3.2.2. Analyse par ratios .................................................................................. 29
Section 3 : Limites de l’étude ................................................................................... 29
Section 4 : Chronogramme d’élaboration du mémoire ............................................ 30
PARTIE II : RÉSULTATS ................................................................................................. 33
CHAPITRE 3 : ÉTUDE DE L’ÉQUILIBRE FINANCIER .......................................... 32
Section 1 : Analyse relative au bilan fonctionnel ..................................................... 32
1.1.2.1. Besoin en fonds de roulement d’exploitation ........................................ 34
xiii
1.1.2.2. Besoin en fonds de roulement hors exploitation ................................... 35
1.1.2.3. Besoin en fonds de roulement ............................................................... 35
1.1.4.1. Ratios de rotation .................................................................................. 37
1.1.4.2 Ratio de couverture des capitaux investis .............................................. 38
1.1.4.3. Ratios de structure ................................................................................. 39
1.1.4.4. Ratios d’évolution des agrégats du bilan fonctionnel ........................... 40
Section 2 : Analyse relative au bilan financier ......................................................... 42
CHAPITRE 4 : AUTOFINANCEMENT À PARTIR DE LA RENTABILITÉ ........... 46
Section 1 : Analyse des indicateurs liés au compte de résultat ................................ 46
1.3.1.1. Évolution du chiffre d’affaires .............................................................. 48
1.3.1.2. Évolution de la consommation de l’exercice ........................................ 49
1.3.1.3. Évolution de la valeur ajoutée ............................................................... 49
1.3.2.1. Ratio de profitabilité.............................................................................. 50
1.3.2.2. Ratios de partage de la valeur ajoutée ................................................... 51
1.3.2.3. Ratios de rentabilité économique et financière ..................................... 52
Section 2 : Analyse de l’autofinancement ................................................................ 52
CHAPITRE 5 : DISPOSITION DE LA TRÉSORERIE ASSURE LA SOLVABILITÉ ET
LA LIQUIDITÉ .............................................................................................................. 56
Section 1 : Tableaux de flux de trésorerie ................................................................ 56
Section 2 : Les ratios de solvabilités et les liquidités ............................................... 59
PARTIE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS ............................................. 63
CHAPITRE 6 : DISCUSSIONS .................................................................................... 64
Section 1 : Évaluation de l’équilibre financier ......................................................... 64
1.1.4.1. Anomalie au niveau de l’encaissement et du décaissement .................. 67
1.1.4.2. Accroissement bénéfique du ratio de couverture des capitaux investis 67
1.1.4.3. Ratios de structure financière idéals ...................................................... 68
1.1.4.4. Ratios d’évolution des agrégats du bilan fonctionnel en plein essor .... 69
Section 2 : Évaluation de la rentabilité qui assure l’autofinancement ..................... 71
2.1.1.1. Évolution en dents de scie du chiffre d’affaires .................................... 72
2.1.1.2. Consommation de l’exercice tolérable .................................................. 72
2.1.1.3. Fort accroissement de la valeur ajoutée ................................................ 73
2.1.2.1. Ratios de profitabilité excellents ........................................................... 74
2.1.2.2. Ratios de partage de la valeur ajoutée raisonnable ............................... 74
2.1.2.3. Augmentation du ratio de rentabilité économique et financière ........... 75
2.1.2.4. Hausse de la capacité d’autofinancement .............................................. 76
2.1.2.5 Autofinancement .................................................................................... 77
Section 3 : Évaluation de la solvabilité et de la liquidité ......................................... 78
CHAPITRE 7 : RECOMMANDATIONS .................................................................... 82
Section 1 : Solutions relatives aux faiblesses constatées ......................................... 82
Section 2 : Plans d’action ......................................................................................... 84
xiv
2.1.1.1. Optimisation de la relance téléphonique ............................................... 85
2.1.1.2. Relance par lettre simple ....................................................................... 85
2.1.1.3. Relance par lettre recommandée ........................................................... 86
2.1.2.1. Mise en demeure ................................................................................... 87
2.1.2.2. Injonction de payer ................................................................................ 88
2.1.2.3. Saisi du tribunal de commerce .............................................................. 88
CONCLUSION ........................................................................................................................ 92
BIBLIOGRAPHIE ...................................................................................................................... i
LISTE DES ANNEXES ............................................................................................................ iii
TABLE DES MATIÈRES ...................................................................................................... xiii

xv

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