Document 14
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Mémoire
En vue d’obtention du Diplôme de Master en sciences de gestion,
Thème
La contribution du contrôle de gestion à
l’amélioration de la performance de l’entreprise :
Cas de Cosider Carrières
Promotion : 2016/2017
Remerciements
Avant tout :
nous remercions le Dieu tout puissant de nous avoir permis de marcher sur le
chemin de la science, et aujourd’hui d’effectuer ce travail.
Je dédie ce travail
A ma grand-mère
…Merci papa
…Merci maman
A mon très chère Nacer qui sans son aide, ce travail n’aura jamais vu le
jour
A ma binôme Fahima
Je dédie ce travail
…Merci maman
Mon cher fiancé qui sans son encouragement ce travail n’aura jamais vu
le jour
A touts mes amies, en témoignagede l’amitié sincère qui nous a liées et des
bons moments passés. Je vous dédie ce travail en vous souhaitant un avenir
radieux
A ma binôme Melissa
Section2: Les réponses du contrôle de gestion pour piloter la performance de l’entreprise ........ 55
CM : Consommables
FG : Frais Généraux
FS : Frais de Siège
ML : Matériels
MO : Main d’Œuvre
T : Tonnes
TP : Travaux Public
Liste des abréviations
Introduction générale
Introduction générale
Cependant, le tableau de bord reste l’outil le plus indiqué car il permet aux
responsables d’être informé de la performance passée et présente des activités qui entrent dans
son champ de responsabilité, et des évènements qui peuvent influencer cette performance
dans le futur et sa grâce au différents indicateurs choisis et conçues par l’entreprise.
Le tableau de bord est un outil de contrôle de gestion qui favorise une analyse en
temps réel des performances de l’entreprise. Il permet de suivre les événements qui sont à
leurs origines, il est simple de consultation et ses données revêtent un caractère synthétique.
1
Introduction générale
1-Problématique
Le choix de sujet est justifié par l’importance de la présence d’un système de contrôle
de gestion à chaque entreprise, du fait qu’il est source de progrès d’amélioration potentiels à
tous les types d’entreprises ainsi le contrôle de gestion est devenu la pierre angulaire du fait
qu’il motive et incite les responsables à exécuter des activités contribuant à atteindre les
objectifs. Et cela par la vérification de la contribution du contrôle de gestion à l’amélioration
de la performance au sein de l’entreprise Cosider Carrières d’Alger.
L’intérêt de notre sujet est de montrer que le contrôle de gestion est un système de
gestion de l’entreprise qui contribue à l’amélioration de sa performance d’une part. D’autre
2
Introduction générale
part, grâce au tableau de bord sur lequel il se base, montrer que le contrôle de gestion
constitue à la fois un outil de décision, d’action et un outil de dialogue et de communication
entre les membres de l’entreprise de Cosier Carrières.
3-Méthodologie de recherche
Théorique, basée sur la recherche documentaire auprès des bibliothèques de recherche qui
nous ont permis de consulter plusieurs ouvrages afin de définir les concepts théoriques sur le
sujet de notre recherche.
Empirique, basée sur l’analyse des documents mis à notre disposition par « Cosider
Carrières » suivi par un guide d’entretien adressé à la responsable de la direction contrôle de
gestion et système d’information.
Pour présenter notre travail, nous avons scindé notre mémoire en trois chapitres. Les
deux premiers chapitres sont consacrés aux fondements théoriques du contrôle de gestion et
de la performance de l’entreprise. Le troisième chapitre traite le contrôle de gestion et ses
outils à Cosider Carrières.
3
Chapitre1 Le contrôle de gestion
Introduction du chapitre1
Toute entreprise cherche à maximiser son profit et cella par la production des biens
et/ou des services à moindre coût. Mais cela ne suffit pas car l’entreprise se situe dans un
environnement concurrentiel où seules les entreprises bien organisées peuvent résister et
s’accaparer une bonne part de marché ainsi elle doit disposer d’un contrôle de gestion
rigoureux par lequel elle arrivera à atteindre sa rentabilité.
D’où ce premier chapitre qui sera devisé en trois sections, la première section présente
des généralités sur le contrôle de gestion, la seconde portera sur l’organisation du contrôle de
gestion dans l’entreprise et la dernière porte sur les outils du contrôle de gestion.
4
Chapitre1 Le contrôle de gestion
Pour cerner la notion de contrôle de gestion, nous allons entamer cette présente section
par l’évolution du contrôle de gestion au fil de temps et ses définitions les plus courantes des
grands auteurs, puis ses objectifs.
Apparu dans les années 1920 au sein de quelques entreprises industrielles américaines
avec l’accroissement de la taille des unités de production de celles-ci et leurs diversifications,
il devient nécessaire de déléguer des tâches de responsabilité tout en exerçants un contrôle sur
les exécutants. Autrement dit, le contrôle de gestion est né avec la révolution industrielle avec
les analyses de Taylor (1905) sur le contrôle de productivité, les recherches de Gantt (1915)
sur les charges des structures et les choix de Général Motors (1923) et de Saint-Gobain
(1935) pour des structures par décisions. Le contrôle de gestion concerne alors principalement
l’activité de production mais ne s’appelle pas encore ainsi.
Ainsi, après l’analyse des coûts, les entreprises mettent en place des budgets
prévisionnels et réels pour contrôler la gestion et mesurer les écarts, c’est pourquoi le contrôle
de gestion est souvent considéré comme synonyme, à tort, du contrôle budgétaire.
Si les premiers principes et méthodes du contrôle de gestion sont apparus entre 1850 et
1910, aux Etats-Unis et en Europe, les pratiques se sont élaborées progressivement en
fonction des besoins des entreprises.
1
BOISVERT H., le renouvellement de la comptabilité de gestion, édition 1989, p 155.
5
Chapitre1 Le contrôle de gestion
Jusqu’au début des années 70, les grandes entreprises françaises, qui ont introduit un
contrôle de gestion, ont produit approximativement le modèle des firmes industrielles
américaines :
Les objectifs et les outils d'analyse sont à la fois quantitatifs et qualitatifs. Aussi, le
contrôle de gestion implique une complémentarité permanente entre gestion stratégique et
gestion opérationnelle.
Le tableau ci-dessous nous donne une comparaison entre les deux modèles de contrôle
de gestion :
6
Chapitre1 Le contrôle de gestion
· Surveiller · Motiver
· Programmer · Orienter
· A posteriori · A priori
· Passif · Actif
· Méfiance · Confiance
· Exécutants · Décideurs
· Subalternes · Collègues
· Directif · Participatif
7
Chapitre1 Le contrôle de gestion
Avant de bien élargir dans les objectifs visé par le contrôle de gestion nous allons
définir les deux notions contrôle et gestion et les déférentes définitions retenues par quelques
auteurs.
Avant de définir le contrôle de gestion nous allons définir les concepts contrôle et
gestion.
• Contrôle : veut dire la maîtrise d'une situation et sa domination pour la mener vers un
sens voulu.
• Gestion : c'est l'utilisation d'une façon optimale des moyens rares mis à la disposition
d'un responsable pour atteindre les objectifs fixés à l'avance.
Partant de ce qui précède, « la fonction du contrôle de gestion peut être définie comme
un ensemble de tâches permettant d'apprécier des résultats des centres de gestion en fonction
d'objectifs établis à l'avance ».2
2
MEKKAOUI M., précis de contrôle de gestion, édition 2007, p 9.
8
Chapitre1 Le contrôle de gestion
2-1-2-1-Définition 1
Selon Anthony (1965), « le contrôle de gestion est le processus par lequel les
managers obtiennent l'assurance que les ressources sont obtenues et utilisées de manière
efficace et efficiente pour la réalisation des objectifs de l'organisation ».3
En 1988, il ajoute une autre définition, «le contrôle de gestion est le processus par
lequel les managers influencent d'autres membres de l'organisation pour appliquer les
stratégies».3
2-1-2-2-Définition 2
2-1-2-3-Définition3
« Le contrôle de gestion est le processus mis en œuvre au sein d'une entité économique pour
s'assurer d'une mobilisation efficace et permanente des énergies et des ressources en vue
d'atteindre l'objectif que vise cette entité ».6
3
ARNOUD H., le contrôle de gestion…en action, édition Liasons, 2001, page 8.
4
BOISSELIER P., contrôle de gestion, édition Vuibert, 2013, page 11.
5
LENARD C., VERUGH C., organisation et gestion de l’entreprise, édition Dunod, 1993, page 8.
6
Ibid., Page 9.
9
Chapitre1 Le contrôle de gestion
2-1-2-4-Définition 4
2-1-2-5-Définition 5
« Penser l’entreprise en termes systématiques, c’est employer tous les outils de contrôle de
gestion, pour faire coïncider les résultats effectifs avec le futur désiré ».
2-1-2-6-Définition 6
« Le Contrôle de Gestion est un système d’évaluation des responsabilités et des voies par les
quelles la rentabilité de l’entreprise peut être améliorée ».
2-1-2-7-Définition 7
« Le Contrôle de Gestion est un système qui permet d’aider les opérationnels à faire de la
gestion prévisionnelle et de suivre les réalisations pour essayer d’atteindre leurs objectifs ».
2-1-2-8-Définition 8
10
Chapitre1 Le contrôle de gestion
2-1-2-9-Définition 9
2-1-2-10-Définition 10
De notre point de vue, le contrôle de gestion est le processus par lequel l’entreprise
s’assure que les ressources sont utilisées de manière efficace et efficiente pour atteindre les
objectifs fixé à l’avance et cela par les outils d’aide à la décisions à savoir, la comptabilité , la
gestion budgétaire, le tableau de bord etc.
Le contrôle de gestion à pour mission de définir les finalités et les objectifs généraux
de l'entreprise à long terme d'une part, et d'autre part, la stratégie à adopter pour orienter la
gestion vers la réalisation des objectifs fixés dans les meilleures délais et au moindre coût et
avec une qualité maximale conformément aux prévisions.
11
Chapitre1 Le contrôle de gestion
Le contrôle de gestion concourt d’abord, à la définition des objectifs issus des buts
organisationnels de la firme et à la détermination des plans d’actions correspondent au cycle
de planification. « La planification consiste à définir les objectifs de l’organisation, calculer
les résultats prévisionnels que l’on peut attendre en fonction des différentes hypothèses et
décider comment les atteindre ».7
Le pilotage repose avant tout sur l’existence de système d’information solide. A cette
fin, il est nécessaire de prévoir la mise en place – ou le diagnostic si celui-ci existe déjà –,
d’un système de traitement des informations en amont et en aval de toute décision.
7
BOISSELIER P., op.cit., page 16.
8
Ibid., page 16.
9
Ibid., page 17.
10
REY, (Pierre J.), Le contrôle de gestion dans les services publics communaux, Dunod, Paris, 1997, P 15.
12
Chapitre1 Le contrôle de gestion
Au terme de cette section, nous avons présenté les généralités sur le contrôle de
gestion, afin de bien comprendre l’évolution de contrôle de gestion, sa définition et ces
objectifs.
11
BOISSELIER P., op.cit. Page 17.
13
Chapitre1 Le contrôle de gestion
Le contrôle de gestion apparait sous des formes plus ou moins élaborées selon la
nature ou la structure de l’organisation et suscite des remises en causes plus ou moins
importantes dans sa conception comme dans son implantation.
Les objectifs du contrôle de gestion sont identiques pour toutes les entreprises,
quelque soient leur secteur et leur taille : aider, coordonner, suivre et contrôler les décisions et
les actions de l'organisation pour qu'elle soit la plus efficace et la plus efficiente possible.
Cependant, la place et l’exercice du contrôle de gestion dans l’entreprise dépendent de
plusieurs facteurs tels que la taille, le type et la spécificité de chaque entreprise.
La mise en place des outils et des procédures de contrôle de gestion varie selon la
taille de l’entreprise. Nous allons traiter dans ce qui suit les spécificités de chaque entreprise
et la position de contrôle de gestion dans les grandes entreprises, les petites et moyens
entreprises et les groupes internationaux.
Nous allons présenter dans ce qui suit les spécificités des grandes entreprises et la
position de contrôle de gestion au sein de ces entreprises.
14
Chapitre1 Le contrôle de gestion
Les entreprises ont recours à différentes formes d’internalisation pour développer leurs
activités sur les marchés étrangers. Selon le degré d’engagement de l’entreprise, trois
catégories principales peuvent être distinguées :
15
Chapitre1 Le contrôle de gestion
L’exportation peut être définie comme étant la vente des biens et/ou des services à
l’étranger. Selon la nature du contrôle que souhaite exercer sur la commercialisation de ces
produits ou services, elle peut opter pour l’exportation indirecte (la vente est confiée à des
intermédiaires de pays d’origine, limitant ainsi le contrôle sur les ventes internationales) et
l’exportation directe (l’entreprise gère des relations commerciales avec des clients étrangers).
Les coopérations permettent aux partenaires associés de mettre en commun des ressources
et de partager les coûts et les risques associés aux projets envisagés, tout en préservant leur
indépendance. Elles autorisent une plus grande flexibilité que les filiales dans la mesure où
l’engagement est souvent limité dans le temps. Toutefois, la complexité de la gestion dans
cette forme organisationnelle rend la mise en place d’un système plus difficile. En effet, le
contrôle doit être partagé avec le partenaire dont les objectifs et les pratiques managériales
peuvent être différents.
Lorsque l’entreprise choisit de mettre en place des filiales dont elle détient une
participation majoritaire ou 100% du capital, elle a la possibilité d’exercer un contrôle étroit
sur l’entité concernée. Si la création d’une filiale requiert des ressources plus importantes que
les activités d’exportation et les accords de coopération, elle permet une meilleure maîtrise
des opérations internationales.
Nous allons montrer la place du contrôle de gestion dans différents types d’entreprises
et la relation de contrôle de gestion avec les fonctions de l’entreprise.
12
MAYRHOFER U., URBAN S., Management international : Des pratiques en mutation, pearson, 2011.
16
Chapitre1 Le contrôle de gestion
Nous allons présenter dans ce qui suit les spécificités des PME et la position de
contrôle de gestion au sein des PME.
Un grand nombre des petites et très petites entreprises (PTPE) n’ont pas de véritable
système ou service de contrôle de gestion. Cependant, certaines ont parfois franchi le pas, non
sans difficulté. En effet, parmi ces dernières, une majorité de leurs dirigeants ne semble pas
toujours très contentes des services de leur contrôleur de gestion, et lui reproche notamment13:
− Un rôle de conseil et d’alerte insuffisant ou inexistant, que ce soit auprès des dirigeants où
des responsables opérationnels. Or, l’origine de ce constat vient souvent du fait que le rôle du
contrôleur de gestion au sein des PTPE n’est pas toujours clairement établi.
Une des principales raisons de cette situation, provient du fait que les dirigeants de
PTPE ont souvent une vision erronée ou déformée de ce qu’est réellement le contrôle de
gestion.
Le rôle du contrôle de gestion dans une PME est identique et tout aussi important dans
une entreprise plus grande. Les outils et les procédures du contrôle de gestion lui sont
applicables en respectant les spécificités de chaque entreprise, mais la pratique montre que le
13
MAURIN H., le contrôle de gestion facile, édition Afnor, 2008, page 2.
14
Ibid.
17
Chapitre1 Le contrôle de gestion
contrôle de gestion est peu formalisé et consiste seulement à agir lorsque des difficultés
spécifiques apparaissent. C'est une gestion par exception des opérations courantes.
· Ce peut être le comptable chargé de la comptabilité générale et analytique, qui élabore les
budgets et utilise les technique du contrôle.
· Ce peut être le dirigent, si l'entité est petite ou s'il souhaite coordonner et suivre lui-même les
activités.
La stratégie est déterminée par la direction générale. Cette dernière précise vers quelle
direction l'entreprise doit se diriger à long terme. L'internationalisation, la spécialisation et la
croissance interne sont des exemples de stratégies adoptées par de nombreux groupes
industriels et commerciaux. La formulation d'une stratégie est un préalable indispensable à la
mise en place d'un contrôle de gestion.
Le rôle du contrôle de gestion dans la stratégie est sensible à deux niveaux :15
18
Chapitre1 Le contrôle de gestion
Il est difficile d’évaluer une entreprise sans prendre en considération son aspect
financier. La fonction finance permet d’assurer aux décideurs qu’ils auront bien les fonds
nécessaires à l’instant T pour financer telle ou telle activité. Les financiers cherchent des
financements à moindre coûts et des investissements créateurs de valeur pour les actionnaires.
Les exigences des actionnaires en matière de performance influencent le système de contrôle
de gestion.
Le contrôle de gestion et la finance sont deux disciplines non seulement tournées vers
le passé mais également vers l'avenir. En particulier l'étude de la rentabilité des
investissements de toute nature est menée conjointement par le contrôle de gestion. La
première fonction sélectionne, conçoit le modèle et les critères de choix à appliquer (valeur
actuelle ; taux interne de rentabilité...) tandis que la seconde fonction assiste les opérationnels
pour la prévision et la sélection des données pertinentes. Enfin, l'ensemble de la démarche
prévisionnelle (plans stratégique et opérationnel, budget) réalisée par le contrôle de gestion a
un impact non négligeable en matière de communication financière de l'entreprise.16
Le contrôle de gestion est l’ensemble des institutions et des processus visant à créer,
communiquer, délivrer et échanger les offres qui ont de la valeur pour les clients, les
consommateurs, les partenaires et la société au sens large.
16
ALAIN B., LANGLOIS G., BRINGER M., BONNIER, C., Contrôle de gestion, édition Foucher, p 19.
19
Chapitre1 Le contrôle de gestion
Le marketing détermine sa politique de prix par référence au prix moyen observé sur
le marché ou par référence au coût estimé par les services de contrôle de gestion. Le prix
quelque soit son mode de détermination, a un impact sur les volumes demandés par les
consommateurs. Le contrôle de gestion permet de mesurer l'efficacité des actions de
marketing en fournissant régulièrement des informations sur les ventes exprimées en volume
et en valeur et sur les marges par produits ou par circuit de distribution. Outre le suivi de ces
indicateurs de marketing, le contrôle de gestion aide les responsables de la fonction marketing
à améliorer leur performance en les assistants dans l'élaboration de leur budget et leurs plans
d'action.17
Nous allons traiter dans ce qui suit les phases, le processus et les niveaux de contrôle
de gestion.
Le contrôle doit s'exercer avant d'agir (finaliser), pendant l'action (piloter) et après
l'action (post-évaluer).
17
ALAIN B., LANGLOIS G., BRINGER M., BONNIER, C., op.cit. p 21.22.
18
Ibid., p 22.
20
Chapitre1 Le contrôle de gestion
• Finaliser : définir les buts, les chiffres et prévoir les moyens nécessaires pour atteindre
les objectifs fixés par la stratégie, clarifier les responsabilités et définir les critères de
performance en clarifiant les notions d'efficacité et d’efficience.
• Piloter : observer le déroulement en cours, faire le point sur la situation présente,
anticiper l'avenir pour évaluer ce qu'il reste à parcourir afin de prendre les décisions
correctives qui peuvent être nécessaires : soit à l'ajustement des moyens aux situations
nouvelles ou soit à la remise en cause des objectifs initialement définis.
• Post-évaluer : mesurer les performances atteintes et faire progresser l'ensemble du
système par apprentissage (ne pas répéter les erreurs et capitaliser les points forts).
Le contrôle de gestion peut être vu comme un processus, une « boucle » qui suppose
l’enrichissement et l’apprentissage progressifs.
19
LORINO P., 1997, p 83.84.
20
Ibid.
21
Chapitre1 Le contrôle de gestion
Ce cycle doit permettre de passer des finalités à des objectifs précis et opérationnels en
élaborant les plans d’action qui doivent permettre de les atteindre.
Est constitué par l’ensemble des indicateurs retenus pour interpréter la réalité. Sa
construction suppose une réflexion sur les facteurs clés de la gestion exprimés sous forme de
variables parmi lesquelles on distingue les variables de commande sur lesquels l’entreprise
peut agir et les variables d’état non maîtrisables par l’organisation mais ont un impact décisif
sur les performances.
Son objectif est de confronter périodiquement les résultats mesurés aux résultats
attendus, analyser les écarts et mener les actions correctives.
21
BESCOS P.L., contrôle de gestion et management, 1995, p 23.27
22
Chapitre1 Le contrôle de gestion
Ce cycle détermine la nature des relations de causes à effets utilisées pour élaborer les
plans d’actions initiaux ou correctifs. Ces différents cycles s’articulent entre eux pour
constituer le processus complet de contrôle de gestion.
L’approche classique associe le contrôle de gestion à une démarche, un processus permettant
de s’assurer régulièrement que les objectifs vont être atteints, d’autre part, cette approche fait
apparaître trois éléments clés d’un processus de contrôle de gestion: les objectifs, les moyens
et les résultats. Le contrôle de gestion constitue un processus qui met en œuvre des moyens
afin d’obtenir des résultats cohérents avec les objectifs.22
Qui concerne les dirigeants et envisage la stratégie et les objectifs à long terme de
l’entreprise pour porter un jugement sur leur pertinence.
Qui s’adresse aux cadres et responsables et évalue l’impact des décisions prises à
moyen terme pour parvenir aux objectifs. C’est l’adéquation entre l’utilisation des ressources
et la stratégie qui est examinée.
Qui est un suivi quotidien, à très court terme, du bon déroulement des opérations. Il
touche essentiellement le personnel d’exécution et il est en grande partie automatisé.23
22
BESCOS P.L., op. cit., p 30.
23
LONING H., le contrôle de gestion, DUNOD, 2008, p 8.
23
Chapitre1 Le contrôle de gestion
Les trois niveaux de contrôle de gestion sont représenté dans le schéma suivant :
Dans le chapitre suivant, nous allons présenter les outils du contrôle de gestion
suivants : la comptabilité, la gestion budgétaire, le tableau de bord.
24
Chapitre1 Le contrôle de gestion
Pour piloter et prendre des décisions à court terme et à long terme, les gestionnaires
élaborent et utilisent de nombreux outils d'aide à la prise de décision. Pour mieux appréhender
les outils de contrôle de gestion il faut d’abord les définis.
1-Définition
Nous allons présenter dans ce qui suit, les outils destinés au contrôleur de gestion
pour bien mener sa mission :
- La comptabilité générale,
- La comptabilité analytique,
- La gestion budgétaire,
- Les tableaux de bord.
Parmi les outils et techniques de contrôle de gestion les plus utilisés la méthode
budgétaire et le tableau de bord qui occupent une place prédominante, car ils permettent de
faciliter et d’améliorer la prise de décision à l’intérieur de l’entreprise.
24
CLAUDE J., MOISDON, 1997, p 7.
25
Chapitre1 Le contrôle de gestion
2-1-La comptabilité
Elle rend compte des résultats d’une période (Tableau de Comptes de Résultats) et la
situation du patrimoine en fin de période (Bilan). Elle a la particularité d’être confuse pour les
opérationnels, exhaustive et complexe puisqu’elle est tenue par la législation économique et
fiscale, ce qui la rend lourde et tardive, mais régulière et sincère.25
Elle analyse les résultats et fait apparaître les techniques de contrôle de rendement et
rentabilité pour la gestion, elle détaille les comptes et met en évidence les performances
internes, aussi des bases pour établir les prévisions des charges et des produits.
25
GERVAIS M., Contrôle de gestion, Economica, 1997, p 27.
26
Ibid., P 86.
27
DORIATH B., Le contrôle de gestion en 20 fiches, édition Dunod, Paris, 2008, p 1.
26
Chapitre1 Le contrôle de gestion
2-2-1-Le budget
Nous allons présenter dans ce qui suit la définition du budget et ces différents types.
2-2-1-1-Définition de budget
Le budget peut être défini comme « un plan à court terme chiffré, comportant
l’affectation de ressources et assignation de responsabilités »28.
Le budget des ventes permet de répondre aux questions suivantes : quels produits
vendre ? En quelles quantités ? A quels prix ? Et dans quelles conditions découlement ?
28
GERVAIS M., Contrôle de gestion et stratégie, Economica, 1991, p17.
29
LAUZEL P., TELLER R., Le contrôle de gestion et budget, édition Sirey, 1980, p 245.248.
27
Chapitre1 Le contrôle de gestion
budgétaire de l’Etat ou des collectivités locales qui pourront être consacrés à des
commandes, etc.
- Les échanges de vues qui doivent intervenir entre les chefs d’entreprise de la même
branche et leurs organisations syndicales.
- On reconnait l’importance de l’étude des marchés mais on sait aussi que l’entreprise
petite ou moyenne peut difficilement pratiquer une telle étude si elle doit se limiter à
ses propres ressources, d’où l’intérêt de la coopération dans ce domaine.
- Enfin, en n’oubliant pas de signaler l’importance de la distinction entre vente sur le
marché intérieur et vente à l’exportation. Il s’agit de deux marchés dont les
caractéristiques sont très différentes et qui peuvent exiger des modes de prospection
donc des frais spécifiques.
B- Budget de production
Les provisions de production sont faites en fonction des prévisions de vente et compte
tenu de l’état des stocks des produits finis. Il importe de faire les calculs de manière à éviter
l’accumulation de stocks excessifs. A partir des prévisions globales de production, on établit
le planning des ateliers en s’efforçant d’équilibrer leurs charges de telle sorte qu’il n’existe
pas de goulots d’étranglement susceptibles de ralentir le flux des sorties. Ce point est
particulièrement important, les ateliers sont indépendant, il faut éviter qu’un atelier suivant
qu’à 100% de sa capacité normale n’aliment l’atelier suivant qu’à concurrence de 60% par
exemple de sa capacité normale.
Les entreprises qui tiennent leur comptabilité par sections homogènes évaluent les
frais budgétaires par département (ou division groupant un nombre variable de sections)
28
Chapitre1 Le contrôle de gestion
section par section. Il est recommandé de distinguer toujours les frais qui varient avec le
volume de la production et ceux qui restent fixes durant la période considérée.
C- Le budget d’approvisionnements
Ce budget est fait, en même temps que le budget de production. Après avoir chiffré le
flux des quantités des matières utiles pour alimenter le flux de production, il faudra prévoir la
répartition des commandes dans le temps, de manière à ne pas entamer dangereusement le
stock de sécurité tout en évitant les gonflements qui entament la rentabilité des capitaux.
Ce budget est évidement établi sur une période plus longue que celle qui sert de base
au budget d’exploitation et tient compte de l’évolution prévisionnelle des ventes à long terme.
De ce fait, il comporte une grande part d’aléas. Il est particulièrement incertain en cas
de variation de la conjoncture ou de changement dans la politique du crédit.
La nécessité de faire des prévisions sur la durée de vie des produits explique que le
chef d’entreprise doit faire appelle à une documentation professionnelle soigneusement tenue
à jour.
E- Le budget de trésorerie
Toute entreprise sait bien qu’elle doit faire des provisions de trésorerie pour assurer
convenablement ses échéances, mais ces prévisions ne sont pas pour autant systématiquement
organisées.
2-2-3-1- Définition
L'entreprise est alors scindée en sous-ensembles qui reçoivent une autorité déléguée
pour engager des moyens humains, matériels et financiers dans la limite d'objectifs négociés
avec la hiérarchie. Donc un centre de responsabilité est une partie de l'entreprise, base de
calcul pour les performances du gestionnaire responsable.
30
ALAZARD C., SEPARI S., DCG11 Contrôle de gestion, édition DUNOD, p 362.
30
Chapitre1 Le contrôle de gestion
A- Centre de coûts
L'unité concernée doit réaliser le produit qu'elle fabrique au moindre coût, avec la
meilleure qualité possible.
Plusieurs indicateurs peuvent être élaborés par le contrôle de gestion pour mesurer les
performances de ces centres : quantité produite, coût unitaire des produits, qualité (taux de
rebut, taux de panne, critère de qualité) et délai (délai de réponse à la demande).
Pour les services fonctionnels dont la mission est d'aider une activité opérationnelle,
un centre de coûts discrétionnaire est crée avec un budget fixé pour gérer au mieux
l'opération.
A la différence des centres de coûts, cette solution est utilisée quand il n'est pas
possible de rattacher le service directement à un produit. Le contrôle du centre se fait alors sur
la capacité à respecter une dotation budgétaire.
C- Centre de recettes
31
ALAZARD C., SEPARI S., op.cit. Page 362, 363.
31
Chapitre1 Le contrôle de gestion
• Avec une dimension supplémentaire de conseil et d'expérience : des indicateurs sur les
variables influençant les ventes sont possible tels que le taux de remise consenti au
client, le délai de paiement accordé, etc.
D- Centre de profit
Le service doit dégager la marge maximale en améliorant les recettes des produits
vendus et en minimisant les coûts de ces produits.
Les vrais centres de profit sont peu nombreux car la marge d'autonomie des
responsables couvre rarement la gestion des ressources et la gestion des recettes.
Les critères de performance et de gestion sont nombreux puisque tous les domaines
influencent plus ou moins directement le profit : résultat net, soldes intermédiaires, taux de
marge, profit/chiffre d'affaires, ratio de rentabilité du capital investi.
E- Centre d'investissement
Le service concerné doit dégager la meilleure rentabilité possible des capitaux investi
tout en réalisant un profit.
Les centres d'investissement, à l'inverse des centres de profit qui ne recherchent trop
souvent que des bénéfices à court terme, ont une vision à long terme et ils se situent
généralement au plus haut niveau hiérarchique.
Les indicateurs de gestion sont les critères de rentabilité classique des capitaux
investis : ratio de rendement des actifs : bénéfice /actif, taux interne de rentabilité, valeur
actuelle nette, niveau de cash flow, ratio d'endettement, etc.
32
Chapitre1 Le contrôle de gestion
2-2-4-1-Définition
Un prix de cession interne est défini soit par rapport au coût, soit par rapport au
marché mais quel que soit son niveau, il est neutre sur le résultat global de l'entreprise. Sa
définition n'influence que le niveau des résultats partiels de chaque centre.32
32
ALAZARD C., SEPARI S., op.cit. P 366.
33
HUTIN H., toute la finance d’entreprise, édition d’organisation, 2002, p 387.
33
Chapitre1 Le contrôle de gestion
2-3-1-1-Définition1
« C’est un ensemble d’indicateurs et d’informations essentielles permettant d’avoir
une vue d’ensemble, de déceler les perturbations et de prendre des décisions d’orientation de
la gestion pour atteindre les objectifs issus de la stratégie. Il doit aussi donner un langage
commun aux différents membres de l’entreprise »34.
2-3-1-2-Définition2
34
GUEDJI N., le contrôle de gestion, édition d’organisation, 2000, p 285.
35
BOISSELIER P., Op. cit, p 70.
36
SAULOUJ Y., le tableau de bord, édition d’organisation, 1982, p 40.
34
Chapitre1 Le contrôle de gestion
37 éme
ALAZARD C., SEPARI S., DECF contrôle de gestion, 5 édition DUNOD, p 595.
35
Chapitre1 Le contrôle de gestion
Rubrique 1
· Indicateur A
· Indicateur B
Rubrique 2
Les instruments les plus utilisés du tableau de bord sont : les valeurs brutes et les
écarts, les ratios, les graphes, les clignotants et les tableaux.
36
Chapitre1 Le contrôle de gestion
Les valeurs brutes sont essentielles pour que le responsable puisse avoir une vision
réaliste de son action, c’est-à-dire à la mesure des grandeurs sur lesquelles il travaille. Des
écarts peuvent être calculés sur certaines valeurs. Ceux-ci constituent un outil de pilotage
essentiel, puisqu’ils facilitent le constat des dérives éventuelles par rapport aux prévisions.
Les écarts apparaissent dans le tableau de bord doivent cependant être peu nombreux
mais ciblés sur les besoins du responsable38.
Exemple :
Un directeur commercial ne sera pas intéressé par un écart de rendement d’un atelier
alors qu’il désire des informations sur des écarts sur les ventes (par familles de produits).
En règle générale, un tableau de bord doit uniquement présenter les informations
indispensables au niveau hiérarchique auquel il est destiné et seulement celles sur lesquelles le
responsable peut intervenir.39
B- Les ratios
38
BOISSELIER P., op.cit. P 628.
39
ALAZAD C., SEPARI S., op.cit. P 641.
40
Ibid.
37
Chapitre1 Le contrôle de gestion
C- Les clignotants
Ce sont des seuils limites définis par l'entreprise et considérés comme variables
d'action. Leur dépassement oblige le responsable à agir et à mettre en œuvre des actions
correctives, Ce sont des limites unilatérales ou bilatérales.
D- Les graphiques
Les graphiques sont des instruments privilégiés des tableaux de bord parce qu’ils
présentent l’information d’une façon parlante. Leur intérêt est de visualiser rapidement et
directement les évolutions et de mieux appréhender les changements de rythme ou de
tendance. Parmi les graphiques les plus utilisés, nous citons : les courbes, les histogrammes et
le camembert.
E- Les tableaux
Les tableaux sont en règle générale conçus sur un modèle permettant de mettre en
évidence les écarts entre des objectifs ou des prévisions et des réalisations.41
41
BOISSELIER P., op.cit. P 631.
42
Ibid, p 626.
38
Chapitre1 Le contrôle de gestion
Nous allons présenter dans ce qui suit deux types de tableau de bord :
43
KAPLAN et NORTON, 1996.
44
HORNGRE C., BHIMANI A., DATAR S., FOSTER G., contrôle de gestion et gestion budgétaire, person, 2006. P27.
39
Chapitre1 Le contrôle de gestion
Le modèle balanced scorecard s’appuie sur quatre perspectives (axes) qui sont les
suivants : les résultats financiers, le perspectif client, le perspectif processus interne et le
perspectif apprentissage organisationnel.45
45
NOELLE M., HIRISCH D., le grand livre du contrôle de gestion, groupe Eyrolle, 2013, p 312.
40
Chapitre1 Le contrôle de gestion
b) Le perspectif client : Cinq mesures génériques sont identifiées, qui sont autant de
domaines d'indicateurs : part de marché, conservation de clientèle, acquisition de
nouveaux clients, satisfaction des clients et rentabilité par segment.
Ces cinq domaines sont liés entre eux par des relations de cause à effet : la
satisfaction de la clientèle permet tout à la fois de conserver les clients existants,
d'assurer la rentabilité par segment et d'acquérir de nouveaux clients, le maintien
des clients existant et le développement de nouveaux marchés conditionnent la
rentabilité et la part de marché.
46
HORNGRE C., BHIMANI A., DATAR S., FOSTER G., contrôle de gestion et gestion budgétaire, person, 2006, p87.
41
Chapitre1 Le contrôle de gestion
Le balanced scorecard est donc une démarche de direction générale qui cherche à
déployer sa stratégie tout au long des lignes hiérarchiques, du « haut » vers le « bas ». On rend
« visibles » à l’ensemble des niveaux hiérarchiques les indicateurs « importants » au regard de
la stratégie (« You get what you measure») et on associe l’atteinte des objectifs sur ces
indicateurs à la performance individuelle, c’est-à-dire à la rémunération, aux promotions, etc.
On s’assure ainsi que les managers, à tous les niveaux de l’entreprise, s’approprient la
stratégie définie au plus haut niveau. Par ailleurs, le balanceds corecard est un produit de
conseil, mis en place par des consultants américains : relativement standardisé. Il doit rester
assez simple pour être communiqué et vendu, quitte à sacrifier parfois en rigueur de la
méthode. Il repose ainsi sur quatre dimensions faciles à identifier et à rendre opérationnelles,
la performance financière, les mesures relatives à la relation avec le client, les mesures portant
sur les processus internes, et enfin les compétences humaines mais il a un certains nombres de
pièges.47
47
LONING H., Le contrôle de gestion, DUNOD, 2008, P 163.
42
Chapitre1 Le contrôle de gestion
- Il ne faut pas s’imaginer que les relations causales soient rigoureuses. Ce sont
seulement des hypothèses. Le défi est de déterminer l’intensité et la rapidité de ces
relations entre les indicateurs non financiers et les indicateurs financiers. C’est
pourquoi les organisations doivent recueillir la preuve de la stabilité de ces relations.
- Il ne faut pas fixer comme objectif de maximiser tous les indicateurs à tout moment. Il
faut en effet arbitrer entre les différents objectifs stratégiques.
- Le tableau de bord ne doit pas seulement comprendre des indicateurs objectifs (le
résultat d’exploitation du à la domination par les coûts, la part de marché) mais aussi
des indicateurs subjectifs (indice de satisfaction des clients et des salariés).
- Il ne faut pas oublier de prendre en compte aussi bien les coûts que les avantages
d’action concrète comme la dépense en techniques de l’information et en recherche et
développement, avant de faire figurer ces objectifs dans le tableau.
- Il ne faut pas négliger les indicateurs non financiers quand on évalue les dirigeants et
les salariés. Les dirigeants ont tendance à se préoccuper avant tout de ce qui mesure
leur performance. Exclure les indicateurs non financiers de l’évaluation de leur
performance diminuerait la signification et l’intérêt qu’ils accordent à ces indicateurs.
48
HORNGRE C., BHIMANI A., DATAR S., FOSTER G., contrôle de gestion et gestion budgétaire, person, 2006, p87.
49
SATET et VORAZ, 1932, cité par Malo, 1995.
50
HORNGRE C., BHIMANI A., DATAR S., op.cit., p 96.
43
Chapitre1 Le contrôle de gestion
d’instruction, avancement hygiène, etc.51 L’accent est mis sur des indicateurs
structurés, surtout non financiers, avec de nombreux graphiques et éventuellement les
commentaires écrits52. Les TBG comprennent en outre souvent des renseignements
externes et généraux sur l’environnement de l’entreprise (axe oublié par balanced
scorecard).
- Les TBG sont tous aussi prospectifs que le balanced scorecard. Les indicateurs
physiques alertent et déclenchent les actions correctives.
- le souci de sélectionner un petit nombre d’indicateurs est commun aux tableaux de
bord français et américains.
51
MALO, 1995, cité par bourguignon et al., 2002.
52
Voir Cossu, 1996, cité par Malo, 1995.
44
Chapitre1 Le contrôle de gestion
Points communs
Combinaison d’information financière et non financière.
Recherche d’indicateurs ne se contentant pas de constater les résultats a posteriori mais
permettant de prendre les décisions à temps.
Limitation du nombre d’indicateurs pour ne pas disperser l’attention.
Différences
-Modèle reposant sur des facteurs de -Aucun modèle préétabli. Chaque
performance et des relations causales responsable effectue les analyses
prédéfinis. nécessaires pour découvrir les facteurs
de succès qui lui sont pertinents.
-Démarche « top down ». Les objectifs et les -Démarche à la fois «top down » et
cibles sont déclinés et imposés du niveau « bottom up », concertation et
supérieur au niveau inférieur. négociation. Les responsables
déterminent eux-mêmes les variables à
mesurer dans leur domaine pour
atteindre les objectifs fixés par
l’échelon supérieur.
-Objectif majeur : calcul des rémunérations.
-Objectif majeur : apprentissage.
Sous-jacents culturels
-Logique de castes et d’honneur, propre à
-Logique de contrat (le modèle causal chaque caste (imposer un modèle
explicite et clarifie les termes du contrat) d’analyse et de comportement à un
-Statut social fondé sur les résultats responsable revient à nier son sens de
obtenus (la mesure des performances du l’honneur.
manager doit être juste et fiable. -Statut social fondé sur les diplômés et le
-Pragmatisme (préférence pour des outils cursus scolaire (faible besoin d’un
prêts à l’emploi) système de mesure de la performance et
d’intéressement).
-Faible protection sociale (le salarié a
besoin de certitudes sur les objectifs de -Intellectualisme (importance a accordée
l’entreprise et sa contribution à leur au processus de construction du tableau de
réalisation. bord. Forte protection sociale (faible
besoin de sécurisation par rapport à la
direction de l’entreprise).
45
Chapitre1 Le contrôle de gestion
46
Chapitre1 Le contrôle de gestion
Conclusion du chapitre1
Le contrôle de gestion à pour mission de définir les finalités et les objectifs généraux
de l'entreprise à long terme d'une part, et d'autre part, la stratégie à adopter pour orienter la
gestion vers la réalisation des objectifs fixés dans les meilleures délais et au moindre coût, et
avec une qualité maximale conformément aux prévisions et il cherche à concevoir et à mettre
en place le système d’information destiné à guider le comportement des employés et
managers.
Pour piloter et prendre des décisions à long et à court terme l’entreprise utilise le
contrôle de gestion avec ces outils d’aide à la prise de décision tels que : la comptabilité, la
gestion budgétaire, les tableaux de bord. La gestion budgétaire et le tableau de bord sont les
deux outils les plus utilisés par les entreprises.
47
Chapitre2 La notion de performance dans l’organisation
Introduction du chapitre II
Chaque entreprise cherche à atteindre ses objectifs, ses finalités qui sont fixées par ses
managers et cela d’une manière efficace et efficiente. Derrière ces deux concepts se cache un
autre concept qui les exprime qui est la performance.
- La première section porte sur la définition, les critères, les caractéristiques ainsi que
les typologies de la performance.
- La deuxième section traite les réponses du contrôle de gestion pour piloter la
performance de l’entreprise.
- Et enfin la troisième section montre la mesure de la performance.
48
Chapitre2 La notion de performance dans l’organisation
Certains concepts sont des «mots valises » ou chacun trouve ce qu’il a pu amener. La
performance fait partie de ces concepts à propos il est possible de dire tout et son contraire.
La raison principale est que le concept de performance ne prend sens que dans le contexte de
son utilisation.
1- Définition de la performance
Le concept de performance renvoie à l’idée d’accomplir une action. Il s’agit avant tout
d’entreprendre et de terminer cette action, sans qu’aucun à priori ne soit explicité sur la nature
ou le niveau du résultat à obtenir. Dans le langage courant, la performance est précisément le
fait d’obtenir un résultat, ce qui sous-entend que ce résultat doit être bon.
Selon LORINO la performance est définie comme étant « l’ensemble des éléments qui
contribue à la création de la valeur de l’entreprise. En plus exactement, à l’amélioration de la
valeur nette de cette dernière par la contribution de chaque individu ou groupe d’individu».53
Elle fait référence, non seulement à un jugement sur un résultat, mais également à la
façon dont ce résultat est atteint, compte tenu des conditions et des objectifs de réalisation. Il
recouvre alors deux aspects distincts, en l’occurrence, l’efficacité et l’efficience car on peut
bien être efficace sans être efficient et inversement. On peut évoquer également le concept de
pertinence pour ce qui concerne le choix des objectifs en fonction des moyens et des
caractéristiques de l’environnement.
Ainsi, la performance c'est le fait d'atteindre d'une manière pertinente l'objectif fixé.
Autrement dit, c'est la combinaison entre l'efficacité et l'efficience.
Une entreprise performante doit être à la fois efficace, efficiente et pertinente d’où la
nécessité des critères de la performance :
53
LORINO P., méthodes et pratique de la performance, édition d’organisation, 1998, p18.
49
Chapitre2 La notion de performance dans l’organisation
2-1-Critère d'efficacité
En répondant à la question suivante :''est ce que l'objectif est atteint ?'', une nouvelle
question vient d'apparaitre ''existe-t-il une autre alternative plus efficace, pour atteindre les
mêmes résultats ?''. Donc l'efficacité examine le rapport entre l'effort et la performance.
Ainsi, l’efficacité est la capacité d’une organisation à atteindre le but qu’elle s’est
fixé. Elle peut être quantifiable et mesurable (ex : le but de profit, de croissance…) mais peut
aussi parfois, s’apprécier de façon uniquement qualitative (réussite ou échec d’un lancement
d’un produit).
2-2-Critère d'efficience
Par efficience, on entend le rapport entre les biens ou les services produits, d'une part
et les ressources utilisées pour les produire, d'autre part.
Dans une opération basée sur l'efficience, pour ensemble de ressources utilisées le
produit obtenu est maximum, ou encore les moyens utilisés sont minimaux pour toute qualité
et quantité donnée de produits ou de services, c'est-à-dire que l'efficience correspond à la
meilleure gestion possible des moyens, des capacités en relation avec les résultats.
2-3-Critère de pertinence
54
MALO J.L., MATHE J.C., l’essentiel du contrôle de gestion, édition d’Organisation, 2000, p 106.
50
Chapitre2 La notion de performance dans l’organisation
Objectif
Pertinence
Efficacité
Performance
Moyens
Efficience Résultat
-L’axe objectifs-résultats : définit l’efficacité comme étant relative à l’utilisation des moyens
pour obtenir des résultats donnés dans le cadre des objectifs fixés, c’est-à-dire l’atteinte des
objectifs.
-L’axe résultats-moyens : définit l’efficience comme étant le rapport entre l’effort produit et
les moyens totaux déployés dans une activité, c’est-à-dire l’atteinte des objectifs avec le
moindre coût.
L’axe moyens-objectifs : définit la pertinence comme étant le rapport entre les moyens
déployés et les objectifs à atteindre, c’est-à-dire la bonne allocation des ressources.
2-4-Critères d’économie
Par économie, on entend les conditions dans lesquelles on acquiert des ressources
humaines et matérielles. Pour qu'une opération soit économique, l'acquisition des ressources
doit être faite d'une qualité acceptable et au coût le plus bas possible.
On peut ajouter que la performance oblige à une vision globale interdépendante de
tous les paramètres internes et externes, quantitatifs et qualitatifs, techniques et humains,
51
Chapitre2 La notion de performance dans l’organisation
-Elle s’explique par des facteurs internes (liés aux acteurs) ou externes (liés aux
fluctuations de l’environnement).
52
Chapitre2 La notion de performance dans l’organisation
-Gestion des ressources humaines : utilisation sociale du pouvoir, gestion des processus et des
groupes.
-Direction des subordonnés : développement, aide, support des autres, autorité, spontanéité.
55
PAYETTE A., l’efficacité des gestionnaires et des organisations, Presses de l’Université du Québec, 1988, p154.
56
FROUI M., Cours de Politique Générale et Stratégie de l’entreprise, DEA Management, FSEG Tunis, 2001.
57
KALIKA M., structure de l’entreprise, réalité, déterminant, performance, édition Economica, 1995, P 436.
53
Chapitre2 La notion de performance dans l’organisation
« Ces indicateur sont intéressants dans la mesure où ils permettent de discerner les
difficultés organisationnelle à travers de leur premières manifestation, avant que les effets
induits par celles-ci ne soient ressentis d’un point de vue économique».58
-Les relations entre les services : la recherche de la minimisation des conflits reflète un besoin
de coordination nécessaire à l’efficacité.
Nous allons voir dans ce qui suit les réponses du contrôle de gestion pour piloter la
performance de l’entreprise.
58
KALIKA M., op.cit, p 340.
54
Chapitre2 La notion de performance dans l’organisation
Le pilotage de la performance est atteint à partir des calculs des coûts et des budgets
de l'organisation en se limitant aux variables d'action classiques : quantité, prix, productivité,
pour mieux piloter l'efficacité et l'efficience les managers s'efforcent d'intégrer d'autres
variables qualitatives et non financières.
Les indicateurs peuvent être changés à n’importe quel moment car ils sont construits
en fonction des besoins des contraintes du contexte.
En plus de la méthode de calculs des coûts et des budgets qui se base sur une analyse
quantitative et financière, le contrôle de gestion donne lieu à des indicateurs qui peuvent aider
au pilotage des processus de la qualité, de l'amélioration du management de l'ensemble de
l'organisation.
Les tableaux de bord compris comme un reporting financier existent depuis longtemps
dans les différentes entreprises mondiales. En revanche et quel que soit le contexte, ils sont
construits et utilisés comme un diagnostic permanant rassemblant plusieurs variables
diversifiées. Le ballanced scorecard proposé par Kaplan et Norton en est une illustration.
59
CLAUDE A., SABINE S., op.cit. P 137.
55
Chapitre2 La notion de performance dans l’organisation
On peut piloter la performance à travers la création des outils de gestion qui vont gérer
des variables stratégiques et organisationnelles en intégrant la valeur, le temps et les acteurs
de l'organisation.
Les indicateurs de gestion doivent être développés afin de piloter les ressources
humaines. Il faut donner des informations aux clients sur les produits et services, aux
actionnaires sur les résultats financiers et à la société civile sur la responsabilité sociale de
l'entreprise. Ce développement des indicateurs peut aider les responsables à gérer de manière
efficace et efficiente les activités de l'entreprise, par exemple le développement des tableaux
sociaux entraine une naissance du contrôle de gestion sociale, ce qui permet d'une meilleure
gestion des effectifs et des rémunérations dans un contexte instable et incertain.
56
Chapitre2 La notion de performance dans l’organisation
Dans un contexte instable, il s'agit de prévoir les risques qui peuvent influencer la
structure et prévoir les changements organisationnels. Dans ce sens, le contrôle de gestion
peut proposer des indicateurs d'efficience de la structure et de capacité de changement
organisationnel.
Il est nécessaire de prendre en considération le temps et les acteurs pour mieux piloter
l’organisation :
Il s'agit de piloter en temps réel et d'utiliser des simulations qui permettent de modifier
les paramètres par rapport à l'évolution interne ou externe pour aider à la prise de décision.
57
Chapitre2 La notion de performance dans l’organisation
Pour piloter l’entreprise il faut piloter les différentes parties prenantes. Nous avons pût
voir a travers cette section le pilotage de la performance en prenant compte des différentes
parties prenantes (les actionnaires, les clients, les concurrents, les facteurs internes et externes
et enfin prendre compte de l’accélération du temps.)
La mesure est une évaluation d’une grandeur par comparaison avec une grandeur
constante de même espèce prise comme référence (unité, étalon). La mesure de la
performance est alors l’évaluation du réalisé par rapport à un référentiel préalablement fixé.
1-1-La performance comme un couple valeur-coût : est fondée sur le couple valeur/cout,
dont les deux, termes sont indissociables mais fondamentalement distincts d’où le :
60
GIRAUD F., SAULPIC O., NAULLEAU G., DELMOND M.H., BESCOS P.L.,Contrôle de Gestion et Pilotage de la
performance, Gualino éditeur, 2002, p 21.
58
Chapitre2 La notion de performance dans l’organisation
Elle est exprimée en unités monétaires ou reliée à un aspect financier (ex : profit,
croissance des ventes).
Il s’agit de mesurer la performance passée qui porte le plus souvent sur des éléments
financiers (ventes, profit, part de marché, etc.).
Ce sont des mesures qui sont le plus souvent non financières (qualité de service,
nombres d’écritures comptable erronées, délai de traitement d’une opération, etc.), ou des
actions visant à attendre les objectifs de performance (amélioration de la qualité de service,
satisfaction des clients, réduction des coûts, etc.), et qui reflètent en temps réel l’impact des
actions entreprises aujourd’hui sur la performance future (tendance des parts de marché
61
LORINO P., op.cit, p 496.507.
59
Chapitre2 La notion de performance dans l’organisation
gagnée, le niveau de réponse des produits proposés aux attentes et aux besoins de la clientèle,
le montant des créances douteuses, la qualification du personnel, etc.).
En réalité, le choix d’une mesure n’est pas aussi simple, car les différentes mesures
n’appréhendent toujours la performance que d’une façon incomplète.
Cette difficulté concerne aussi bien les mesures non financières que les mesures
financières de la performance, sauf que le degré de la difficulté pour ces dernies est moindre.
Par exemple, on ne peut mesurer le bénéfice final d’une entité, mais uniquement une
suite de résultats annuels, or, le bénéfice dégagé à une date donnée reflète de façon imparfaite
la performance obtenue, car un certain nombre d’actions engagées n’ont pas encore produit
leurs résultats qui ne se traduisent pas encore en termes de bénéfice. Ainsi, une bonne
performance à un instant donné pourra cacher des problèmes concernant la performance
future.
60
Chapitre2 La notion de performance dans l’organisation
- La nécessité de répondre aux besoins des clients et de leurs demandes de plus en plus
variés, qui ont nécessité d’accorder une importance accrue aux inducteurs non
financiers de la performance et d’assurer leur suivi.
Nous allons voir dans ce qui suit la définition des indicateurs, leurs typologies et enfin
les causes de la mise en place de ces derniers.
2-1-Définitions
Les indicateurs de la performance d’une entreprise sont des grandeurs financière qui
permettent de mesurer la performance des entreprises en valeurs monétaires. Ces indicateurs
sont multiples et dépendent d’une organisation à une autre.
La mise en place d’indicateurs touche toutes les entreprises à différents niveaux, ils
sont un moyen d’analyse et fournissent à l’analyste dans la plupart du temps les clés de
démonstration et du savoir. L’analyse des variables incite l’analyste à travailler dans des
domaines de recherche et de sondage d’avenir. Ceci lui permettra de régler et de maitriser
toutes les situations probables.
2-2-Typologie d’indicateurs
En réalité, il existe une multitude d’indicateurs divers et variés. Il est possible de les
regrouper comme suit :
Qui eux même mesurent les résultats produits par les actions de l’entreprise. Il peut
s’agir, par exemple de l’excédent brut d’exploitation (EBE), le résultat d’exploitation
(opérationnel), le résultat net…
61
Chapitre2 La notion de performance dans l’organisation
Ce sont des ratios qui expliquent une relation mathématique entre deux variables ayant
un sens et une explication.
-Réalistes : cela indique que nous disposons de vérification (disponibilité des données, délai
raisonnables, etc.), et que les indicateurs soient réalisables et faciles à l’utilisation ;
-Pertinents : cela signifie que la relation entre l’indicateur et l’objectif recherche est clair et
peut être simplement démontée ;
-Quantitatifs : la plupart des indicateurs portent sur des éléments qui peuvent être des valeurs
numériques (chiffres) comme par exemple : nombre, ratio, pourcentage, effectif, etc. Mais
tous les indicateurs ne sont pas forcément quantifiables ;
-Assortis de délais ; cela signifie que le résultat ou l’effet mesuré se réfère à une date donnée.
Le projet doit atteindre ses objectifs dans un délai prédéterminé.
62
GENDER M., A pratical guide for development Policy Markers and practitioners, édition DFID, 2002. pp28-29.
62
Chapitre2 La notion de performance dans l’organisation
-augmenter la productivité le fait de suivre des indicateurs permet de donner des objectifs
chiffré aux équipes, de mesure et donc d’augmenter la productivité à terme et plus
globalement les performances des équipes et de l’entreprise.
Avant toute chose, la question se pose sur les motivations qui amènent les
gestionnaires positionné sur la notion de performance, et surtout à la mesurer, c’est-à-dire à
prendre la responsabilité de « noter » leurs méthodes de travail. On pourrait justifier cette
attitude par la tendance contemporaine à la multiplication de l’information, par le désir de
toujours tout quantifier, ou encore par la nécessité de développer une dynamique de
responsabilité sociétale au sein de l’organisation.63
63
MONVOISIN C., L’évaluation de la performance dans les organisations culturelles non lucrative, Rouen
Busness school, 2012, ppp 18, 19,20.
63
Chapitre2 La notion de performance dans l’organisation
Enfin, la performance est le sceau du contrat qui lie les différents acteurs de
l’organisation entre eux. C’est essentiellement en des termes qui traduisent cette notion que
ceux-ci échangent entre eux, aussi la mesure de la performance à pour objectif de leur fournir
des outils d’aide à la décision pour renouveler, ou rompre, leur engagement auprès de la
structure. On perçoit donc la dimension politique des systèmes élaborés, qui ont pour enjeu de
préserver l’intégrité de l’organisation en assurant la permanence de l’implication des parties
prenantes, qui détiennent les sources de financement (les actionnaires et investisseurs), et
pilotent les dispositifs de régulation (les pouvoirs publics). Le dispositif d’évaluation de la
performance doit permettre d’utiliser un langage commun aux parties prenantes à qui il
s’adresse pour simplifier les interactions entre celles-ci.
64
Chapitre2 La notion de performance dans l’organisation
La mesure de la performance ce fait par différentes mesures et cela selon les attentes
des parties prenantes. A travers cette section nous avons vu les mesures de la performance
(ex-post, financière, non financière, a postériori, a priori) ainsi que les indicateurs et leurs
objectifs ainsi que les causes de mise en place de ses derniers et enfin les objectifs de la
mesure de la performance.
Conclusion du chapitre II
64
MONVOISIN C., OP. Cit. p 21.
65
Chapitre 3 Le contrôle de gestion et ses outils à Cosider Carrières
Introduction au chapitre 3
C’est dans ce cadre que le gouvernement Algérien avait accordé toutes les facilités
aux entrepreneurs Algériens pour investir dans ce domaine. Ainsi, on a vu naitre et se
développer une infrastructure de construction partout en Algérie.
Pour atteindre les objectifs de rentabilité souhaités et s’accaparer une part du marché
Cosider Carrières à mis en place un contrôle de gestion rigoureux et sa on fixant ces outils
ainsi que les indicateurs qui lui permet un suivi, c’est pour cella qu’elle se base sur le tableau
de bord qui lui permet de déceler les forces et les faiblesses de la stratégie de l’entreprise. Les
anomalies (faiblesse) détecté par les indicateurs de tableau de bord doivent être suivies par
des actions correctives afin de les améliorer ainsi amélioré la performance d’entreprise.
Dans ce chapitre nous allons essayer de présenter Cosider Groupe et sa filiale Cosider
Carrières et d’éclairer les procédures mise en ouvre pour améliorer sa performance et pour
cela nous avons décidé de répartir notre travail en trois sections réparti comme suit :
66
Chapitre 3 Le contrôle de gestion et ses outils à Cosider Carrières
Section 1 : La méthodologie de l’étude de cas
A travers notre stage pratique, au sein de Cosider Carrières, nous allons essayer de
montrer la contribution du contrôle de gestion à l’amélioration de la performance de
l’entreprise pour mettre en pratique ce que nous avons développé dans la partie théorique. Et
cela afin de cerner notre problématique et d’apporter des éléments de réponses à un certains
nombre de questions posées au début de ce travail.
Pour répondre à notre problématique nous avons utilisé les méthodes et techniques
suivantes :
-La technique documentaire ; qui nous a permis de définir les concepts théoriques sur le
sujet de notre recherche. Nous avons utilisés des documents internes à l’entreprise.
-Une technique d’interview ; qui est un guide d’entretien avec la responsable de la direction
du contrôle de gestion.
Vue l’importance accordée au secteur BTPH. Cosider Carrières est parmi les plus
grandes entreprises en Algérie qui est spécialisé dans ce domaine qui permet d’offrir des
logements, de construire des barrages et des autoroutes et de produire des carrières d’agrégats
et sa on disposant de neufs (9) filiales qui parmi elle la direction de Cosider Carrières. Elle
permet de produire, et de commercialiser des produits sensibles et de qualité nécessaire pour
la construction car cette dernière si elle ne produit pas il y’aura rupture dans les projets de
constructions et de bâtiments et si ces produits ne sont pas de bonne qualité il y’aura un risque
sur la vie des habitants, ce qui nous as incité à choisir cette entreprise pour faire notre stage et
ainsi avoir des réponses a notre problématique d’une part. Et d’autre part Cette entreprise
n’as jamais été choisi et sa nous as permis de ramener un nouveau cas et ainsi ouvrir la voie
de recherches aux autres masterants.
Nous avons choisi une seule unité parce que après avoir consulté les documents de
l’entreprise (tableaux de bords) de toutes les unités nous avons constaté que c’est l’unité qui
67
Chapitre 3 Le contrôle de gestion et ses outils à Cosider Carrières
représente tous les cas possibles (résultat négatif et positif, indicateurs dans les normes et qui
dépasse les seuils limites) ce qui nous a permit de faire l’analyse pour déceler les forces et les
faiblesses de cette dernière ainsi que les recommandations possible.
3-Guide d’entretien
Durant notre stage de courte durée à l’entreprise Cosider Carrières, nous nous sommes
aussitôt mis à l’exploration du fonds documentaire interne à l’entreprise tel que le tableau de
bord mis à notre disposition par la responsable du contrôle de gestion et nous avons posé
quelques questions pour mieux cerner notre thème de recherche. Les différentes questions
portent sur le contrôle de gestion, ces outils et la manière dont le contrôle de gestion contribue
à l’amélioration de la performance de l’entreprise.
68
Chapitre 3 Le contrôle de gestion et ses outils à Cosider Carrières
Section 2 : Présentation de l’entreprise Cosider Groupe et sa filiale Cosider Carrières
Pour présenter notre cas pratique il est nécessaire de présenter Cosider Groupe ainsi
que sa filiale Cosider Carrières qui fait l’objet de notre étude.
Cosider Groupe est une entreprise algérienne du secteur de BTPH. Elle se situe à la
wilaya d’Alger (Hidra).
Sous forme de société d’économie mixte, Cosider a été créée le 1er janvier 1979 par la
société nationale de sidérurgie (S.N.S) et le groupe Danois Christiani et Nielsen.
En 1982, Cosider devient filiale à 100% de la S.N.S suite au rachat par cette dernière
des actions du partenaire Danois.
Dans le cadre de la restructuration organique des entreprises publiques décidé par les
autorités algériennes, Cosider est transformée en 1984 en entreprise nationale placé sous
tutelle du Ministère de l’Industrie Lourde.
Cosider a su créer et exploiter divers opportunités qui lui ont permet de développer et
d’élargir son domaine d’intervention vers d’autres activités ne relevant pas uniquement de la
branche du bâtiment et des travaux publics. Contrairement à ses concurrents présents sur le
marché local, favorisée en cela par sa stabilité et sa volonté d’entreprendre, Cosider s’est
engagée à diversifier en l’espace d’une décennie, ses portefeuilles d’activités et de clients.
Une évaluation continue, par croissance interne, a fait de cosider le plus grand groupe
Algérien de B.T.P.H. Aujourd’hui, Cosider Groupe SPA au capital social de 17 800 000 000
DA, est organisé en un groupe de sociétés détenant 100% du capital de neufs (9) filiales.
69
Chapitre 3 Le contrôle de gestion et ses outils à Cosider Carrières
Ces performances sont le résultat d’un sens aigu de l’organisation et de la rigueur,
c’est également le résultat d’une culture d’entreprise forte qui a permis de réunir les meilleurs
talents pour constituer des équipes de collaborateurs fortement motivés.
- Cosider Carrières,
- Cosider Construction,
- Cosider Canalisation,
- Cosider Ouvrages d’Art,
- Cosider Promotion,
- Cosider Engineering,
- Cosider Géotechnique,
- Cosider Alrem,
- Cosider Travaux Publiques.
70
Chapitre 3 Le contrôle de gestion et ses outils à Cosider Carrières
Direction Audit
9 filiales
71
Chapitre 3 Le contrôle de gestion et ses outils à Cosider Carrières
Nous allons présenter les neufs (9) filiales de Cosider Groupe sous forme d’un tableau.
Cosider Ouvrage 2005 1200000000 Les Ouvrages d’Art (les fondations spéciale, les 15000
d’Art traitements, les terrains par injections.
72
Chapitre 3 Le contrôle de gestion et ses outils à Cosider Carrières
Ainsi, nous avons présenter en générale les neufs (9) filiales de Cosider Groupe et
nous allons présenter Cosider Carrières qui fait l’objet de notre étude.
Pour présenter Cosider Carrières il faut tout d’abord la définir, de citer sa date de
création et enfin son domaine d’activité.
Cosider Carrières est une entreprise du groupe COSIDER. Elle est crée en 30 Avril
1995 et son siège se trouve à la zone d’activité de Dar El Beida. Elle a pour objet de produire,
de transformer, de commercialiser et de développer des matériaux de carrières (sables,
enrochement, graves concassées, gravillons, etc.). Elle intervient dans le domaine de la
production et de la commercialisation des granulats provenant des gisements massifs ou de
concessions d’Oueds utilisés principalement dans les domaines suivants :
- Routes,
- Hydrauliques,
- Travaux ferroviaires.
2-2-Identité de Cosider Carrières
Cosider Carrières dispose dans son patrimoine de dix sept (17) stations de concassage
et trois (03) broyeurs à sable opérationnels répartis à travers le territoire national, d’une
capacité théorique de production supérieure à 6 000 000 T/an. L ‘effectif de Cosider Carrières
au 30 Juin 2017 est de 891 (huit cent quatre vingt et onze) employés répartis par catégorie
socioprofessionnelle comme suit :
Employées
Cadres Maitrises Exécutants Total
Effectifs
Secrétariat
Audit
Sécurité
QHSE
Assistants
Unités de
Production
74
Source : Document interne à l’entreprise
Chapitre 3 Le contrôle de gestion et ses outils à Cosider Carrières
2-4-Rôle des différentes directions de l’entreprise Cosider Carrières
Nous présentons dans ce qui suit les rôles des différentes directions de l’entreprise
Cosider Carrières en se basant d’avantage sur la direction de contrôle de gestion et systèmes
informatiques (SI).
75
Chapitre 3 Le contrôle de gestion et ses outils à Cosider Carrières
- rationalise l’utilisation des unités matérielles.
2-4-3-Direction du matériel
- établi la paie et veille sur le système de rémunération et gère les moyens généraux.
2-4-7-Cellule d’audit
76
Chapitre 3 Le contrôle de gestion et ses outils à Cosider Carrières
- effectue des audits internes périodiques.
2-4-9-Sécurité
- 01 gisement de gypse.
- 02 sablières.
L’entreprise dispose d’un seul Gisement de Gypse localisé à El Hassi dans la Wilaya
de M’Sila.
2-5-3-Concessions d’Oueds
Au terme de cette section, nous avons à présent une idée de la configuration dans
laquelle s’est dérouler notre stage. En effet, il nous a permis de faire un point sur la
présentation de Cosider Groupe ainsi que Cosider carrières, leurs historiques, les filiales dont
78
Chapitre 3 Le contrôle de gestion et ses outils à Cosider Carrières
disposent Cosider Groupe, leurs organigrammes, les rôles et les missions des différentes
direction de Cosider Carrières et enfin les ressources dont elle dispose pour assurer son bon
fonctionnement et ainsi atteindre ses objectifs.
Nous allons à présent prendre connaissance des différentes tâches effectuées au cours
de notre stage.
79
Chapitre 3 Le contrôle de gestion et ses outils à Cosider Carrières
Section3 : Analyse des résultats de l’enquête
Nous allons présenter dans ce qui suit la structure et les éléments constitutifs de
tableau de bord.
Janvier
Prévu Mois % % % % % % % %
%
Réalisé Mois % % % % % % % %
Les indicateurs représentent l’activité, l’ensemble des charges et les ratios qui peuvent
être définies comme suit :
1-2-1-1-L’activité : c’est tous ce qui est produit par l’entreprise tels que :
80
Chapitre 3 Le contrôle de gestion et ses outils à Cosider Carrières
- Sables.
- Sable de carrière.
- Cailloux et graviers.
- Graviers triés.
- Gravillons et ballast de pierre à macadam.
- Gravillons et ballast de pierre.
- Cailloux enrobés.
- Agrégats pour bâtiments et construction (materiel de construction pour ports, rivières
et canaux)
1-2-1-2-Les charges
Ce sont l’ensemble des coûts supportés pendant l’exercice. Il s’agit des charges suivantes :
A- Main d’Ouvre (MO) : frais de personnel qui représentent les salaires et les charges y
afférents (hébergement, restauration, frais de mission).
B- Consommable (CM) : C’est toutes les consommations en matière et fournitures
(exemple : gasoil, lubrifiant et pièces de rechange).
C- Matériel (ML) : C’est le matériel loue par l’entreprise de l’externe.
D- Frais Généraux (FG) : ceux sont les frais de gestion tels que : l’eau, l’électricité, le
gaz, téléphone et la location de logement pour les ouvriers.
E- Frais de Siège (FS) : les frais de fonctionnement de la direction générale.
F- Autres Taxes : ceux sont les taxes liées à l’activité minière (provision d’extraction
et/ou la remise en état des lieux).
G- Sous traitance et prestation : il représente ce que coûte la sous traitance et les frais
de transport.
1-2-1-3-Résultat
Résultat=Activité - Charges
1-2-1-4-Les ratios
C’est un rapport entre deux valeurs. Il existe 10 (dix) ratios dans le tableau de bord de
Cosider Carrières. Les ratios se calculent comme suit :
81
Chapitre 3 Le contrôle de gestion et ses outils à Cosider Carrières
Indicateur/Activité (c’est le rapport entre l’indicateur et le Activité)
Ce sont des seuils limites définis par l'entreprise et considérés comme variables
d'action. L’entreprise choisi ces indicateurs car ils donnent une information pertinente parmi
les informations disponibles. Leur dépassement oblige le responsable à agir et à mettre en
œuvre des actions correctives.
L’entreprise Cosider Carrières à vingt trois (23) unités de production qui exploite des
gisements nous allons présenter dans ce qui suit le tableau de bord d’une unité. Le tableau de
bord permet à la première lecture de montrer les anomalies et d’alerter on cas de défaillance.
Il ouvre un débat dans les réunions entre les déférents directeur (directeur de la production,
directeur des ressources humais, directeur des finances etc.) et le PDG pour évaluer chaque
unité. C’est réunions peuvent être mensuels ou trimestriels
Nous allons présenter le tableau de bord de l’unité C20 Cerrou El Djoua Wilaya de
Bouira région de centre pour deux exercices 2015 et 2016.
82
Chapitre 3 Le contrôle de gestion et ses outils à Cosider Carrières
1-3-1-1-Présentation de tableau de bord de l’unité C20 Cerrou El Djoua2015
Tableau n0 5: le tableau de bord de l’unité C20 Cerou El Djoua pour l’année 2015 (voir
annexe)
A- Commentaires
Tableau n05 : le tableau des réalisations et des prévisions de l’unité C20 Cerou El Djoua
pour l’année 2015.
Trimestres
premier Deuxième Troisième Quatrième Total %
Résultat
Source : réalisé par nous-mêmes sur la base des rapports annuels de l’entreprise.
Nous remarquons de ce tableau que le résultat annuelle de cette unité est positif qui est
de 41458 parapport à un prévu de 90950. Le réalisé de premier trimestre est négatif (-942)
cela est du au déficit marqué pendant les mois de janvier, février et mars.
Nous allons traiter un seul mois qui est le mois de janvier (voir annexe) le réalisé de ce
mois est de (-361) cella peut être expliqué par le faite que les charges sont supérieur au
produits.
Ce résultat négatif présente une alerte pour le PDG pour qu’il réagi. Quant le PDG
remarque se déficit il fait recoure aux ratios (qui se trouve au tableau de bord mensuel, voir
annexe) pour pouvoir détecter les anomalies suivantes :
Le ratio MO est de 24% supérieurs à la norme de 22% qui est le seuil limite.
83
Chapitre 3 Le contrôle de gestion et ses outils à Cosider Carrières
Le ratio CM est de 18% alors que la norme est de 15%.
L’anomalie qu’ils ont détectés on ce qui concerne la main d’œuvre c’est le faite
d’envoyer leurs personnel en missions et leurs séjour à l’hôtel leurs a coûté plus chère car
celui-ci offre des services de luxe c’est ce qui a fait l’augmentation du clignotant de la MO à
24% par rapport à la norme qui est de 22%.
On ce qui concerne le ML c’est le faite qu’ils n’ont pas rentabilisé leurs matériels
(laisser les machines tourner à vide). C’est ce qui a laissé le ratio de ML augmenté à 33% par
apport à la norme qui est défini au préalable à 31%.
Et pour le FG la cause qui a laissé son ratio augmenter c’est par rapport à la période
hivernale (utiliser plus de gaz) c’est pourquoi qu’ils ont dépassé le seuil limite de 4% a 6%.
Mais pour le 2éme trimestre le résultat c’est amélioré. Cela veut dire que le tableau de
bord a montré les anomalies et ces anomalies ont été suivies par des actions correctives
(recommandations) qui sont comme suit :
Envoyer leurs personnels à des hôtels moins coûteux. Et sa permettra de diminuer les
charges de la MO.
La création d’une équipe brigade (ramener une nouvelle équipe qui reprend le travail
d’est lors que la première équipe termine son travail) ce qui permettra la rentabilisation des
machines et cela fera diminuer le ratio de ML.
Ainsi le tableau de bord permet le dialogue entre les différents dirigeants et c’est à
partir de celui-ci que les anomalies sont détectés, elles sont corrigées vue que le résultat c’est
amélioré pour les trimestres suivants. C’est l’as ou le contrôle de gestion montre son
efficacité et ainsi contribue à l’amélioration de la performance de l’entreprise et sa par
l’amélioration des indicateurs (les ratios). Et qui dit performance dit le degré
d’accomplissement des objectifs avec efficacité et efficience et vu que le résultat s’améliore
de plus en plus et sa en minimisant les moyens (MO, ML, FG) mis en œuvre ainsi le tableau
de bord reste l’outil le plus précis et le plus pertinent qui influence sur la prise de décision et
sa pour améliorer la performance de l’entreprise, d’où la réponse a notre problématique.
84
Chapitre 3 Le contrôle de gestion et ses outils à Cosider Carrières
1-3-1-2-Présentation de tableau de bord de l’unité C20 Cerrou el Djoua 2016
Tableau n05 : le tableau de bord de l’unité C20 Cerou El Djoua pour l’année 2016 (voir
annexe)
A- Commentaires
Tableau n06 : le tableau des réalisations et des prévisions de l’unité C20 Cerou El Djoua
pour l’année 2016
Trimestres
premier deuxième Troisième Quatrième Total %
Résultat
Source : réalisé par nous-mêmes sur la base des rapports annuels de l’entreprise.
Nous remarquons de ce tableau que le résultat annuelle de 2016 est de 90129 alors que
le résultat de l’année 2015 est de 41458 donc il y’a une amélioration.
Dans ce cas l’entreprise utilise un taux d’atteinte des objectifs pour savoir si elle arrive
à atteindre ces objectifs fixés.
Nous allons présenter un tableau qui nous donne le taux de réalisation des objectifs
pour les deux années.
85
Chapitre 3 Le contrôle de gestion et ses outils à Cosider Carrières
Tableau n07 : le tableau qui représente le taux d’atteinte des objectifs pour 2015 et 2016
Source : réalisé par nous-mêmes sur la base des rapports annuels de l’entreprise.
80%
60%
40%
20%
0%
2015 2016
Année
Source : réalisé par nous-mêmes sur la base des rapports annuels de l’entreprise.
Le taux d’atteinte des objectifs pour cette unité a passé de 45% à 91% cella veut dire
que cette entreprise est en amélioration d’une année à l’autre et cella est du au suivi des
anomalies détecter pendant l’année 2015 par des actions correctives.
La présente section nous a permis d’évaluer la contribution du contrôle de gestion à
l’amélioration de la performance de l’entreprise et sa par l’analyse de l’outil de contrôle de
gestion qui est le tableau de bord. Il ressort de tout cela un taux d’atteinte des objectifs qui
augmente de 45% à 91% et qui dit le taux d’atteinte des objectifs dit le degré
d’accomplissement de ces derniers et cela signifie une amélioration de la performance.
86
Chapitre 3 Le contrôle de gestion et ses outils à Cosider Carrières
Conclusion du chapitre3
L’entreprise Cosider Carrières SPA est une filiale de Cosider Groupe qui est
spécialisée dans la production et la commercialisation des produits (sables, enrochement etc.)
destiné au secteur de bâtiment, travaux publics et hydrauliques (BTPH).
Le contrôle connait du succès dans toutes les entreprises compte tenu de son
importance et de sa pertinence. Cosider Carrières à l’instar des grandes entreprises à mis en
place un dispositif de contrôle de gestion en vue d’assurer la bonne continuité de ses
activités.
87
Chapitre 3 Le contrôle de gestion et ses outils à Cosider Carrières
88
Conclusion générale
Devenu une nécessité dans la vie de toute entreprise, le contrôle de gestion n’a cessé
de connaître des évolutions. Des champs de compétences élargis, des méthodes innovantes et
des outils performants renforcent la crédibilité des contrôleurs de gestion. L’on est passé d’un
contrôle axé sur les déterminants financiers à de profondes transformations de la fonction
d’où désormais un rôle de plus en plus stratégique.
Ainsi, ce thème de mémoire qui fait l’objet de notre étude, nous a permis, d’une part
d’examiner les différents concepts inhérents au contrôle de gestion et d’autre part de
comprendre comment fonctionne le système de contrôle de gestion au sein d’une société
publique, Cosider Carrières.
En effet le contrôle de gestion n’est autre qu’une veille au contrôle de toute l’activité
de l’organisation et au respect des procédures mises en œuvre pour garantir la bonne gestion
de l’entreprise et la réalisation des objectifs fixés au moindre coût. Cela, par des outils de
gestion qui aide à l’amélioration de la performance de l’entreprise dont le tableau de bord qui
est l’outil le plus important utilisé à Cosider Carrières. Car ce dernier, permet de détecter
rapidement tout écart significatif ou exceptionnel et d’avertir le PDG, afin de pouvoir mener
les actions correctives à temps, ce qui contribue à l’aide de la prise de décision.
88
Références bibliographiques
• Ouvrages
1. BOISVERT H., le renouvellement de la comptabilité de gestion, édition 1989.
2. MEKKAOUI M., précis de contrôle de gestion, édition 2007.
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4. BOISSELIER P., contrôle de gestion, édition Vuibert 2013.
5. LENARD C. et VERUGH C., organisation et gestion de l’entreprise, édition Dunod,
1993.
6. REY, (Pierre J.), Le contrôle de gestion dans les services publics communaux, Dunod,
Paris, 1997.
7. MAYRHOFER U., URBAN S., Management international : Des pratiques en
mutation, pearson, 2011.
8. MAURIN H., le contrôle de gestion facile, édition AFNOR, 2008.
9. BESCOS P.L., contrôle de gestion et management, 1995.
10. LONING H., le contrôle de gestion, DUNOD, 2008.
11. ALAIN B., LANGLOIS G., BRINGER M., BONNIER, C., Contrôle de gestion,
édition Foucher.
12. CLAUDE J., MOISDON, 1997.
13. GERVAIS M., Contrôle de gestion, Economica, 1997, P 27.
14. DORIATH B., Le contrôle de gestion en 20 fiches, édition Dunod, Paris, 2008.
15. GERVAIS M., Contrôle de gestion et stratégie, Economica, 1991, p 17.
16. LAUZEL P., TELLER R., Le contrôle de gestion et budget, édition Sirey, 1980.
17. ALAZARD C., SEPARI S., DCG11 Contrôle de gestion, édition DUNOD.
18. HUTIN H., toute la finance d’entreprise, édition d’organisation, 2002.
19. GUEDJI N., le contrôle de gestion, édition d’organisation, 2000.
20. SAULOUJ Y., le tableau de bord, édition d’organisation, 1982.
21. ALAZARD C., SEPARI S., DECF contrôle de gestion, 5éme édition DUNOD.
22. LORINO P., méthodes et pratique de la performance, édition d’organisation, 1998.
23. MALO J.L., et MATHE J.C., L’essentiel du contrôle de gestion Edition
d’Organisation, 2000.
24. PAYETTE A., l’efficacité des gestionnaires et des organisations, Presses de
l’Université du Québec, 1988.
25. FRIOUI M., Cours de Politique Générale et Stratégie de l’entreprise, DEA
Management, FSEG Tunis, 2001.
Références bibliographiques
Tableau n05 : Le tableau des réalisations et des prévisions de l’unité C20 Cerou El Djoua pour
l’année 2015
Tableau n06 : Le tableau des réalisations et des prévisions de l’unité C20 Cerou El Djoua pour
l’année 2016
Cependant, le tableau de bord reste l’outil le plus indiqué car il permet aux
responsables d’être informé de la performance passée et présente des activités qui entrent dans
son champ de responsabilité, et des évènements qui peuvent influencer cette performance
dans le futur et sa grâce au différents indicateurs choisis et conçues par l’entreprise.
Notre choix est porté sur le cas d’une entreprise Algérienne Cosider Carrières filiale
de l’entreprise Cosider Groupe. Il s’agit d’une entreprise qui évolue dans le secteur de BTPH.
Nous avons essayé de voir la façon par laquelle elle parvient à améliorer la performance en
s’appuyant sur le contrôle de gestion et son outil le plus important qui est le tableau de bord.
Mots clés :
Janvier
Prévu Mois 22920 2300 10% 3 300 14% 6813 30% 1518 7% 2580 11% 550 2% 17060 74% 5 860 26%
60%
Réalisé Mois 13760 3256 24% 2 448 18% 4483 33% 856 6% 1833 13% 1245 9% 14121 103% - 361 -3%
Février
Prévu Mois 24300 2400 10% 3 500 14% 7000 29% 1580 7% 2700 11% 600 2% 17780 73% 6 520 27%
56%
Réalisé Mois 13544 2603 19% 2 372 18% 4727 35% 937 7% 2200 16% 1000 7% 13839 102% - 295 -2%
Mars
Prévu Mois 27300 2500 9% 3 700 14% 7188 26% 1643 6% 3000 11% 780 3% 18810 69% 8 490 31%
44%
Réalisé Mois 12121 2519 21% 2 298 19% 4398 36% 827 7% 1317 11% 1047 9% 12406 102% - 285 -2%
Avril
Prévu Mois 28800 2550 9% 3 750 13% 7375 26% 1705 6% 3150 11% 800 3% 19330 67% 9 470 33%
63%
Réalisé Mois 18093 2652 15% 3 122 17% 4420 24% 835 5% 1877 10% 1647 9% 14552 80% 3 541 20%
Mai
Prévu Mois 30300 2600 9% 3 800 13% 8125 27% 1955 6% 3300 11% 900 3% 20680 68% 9 620 32%
82%
Réalisé Mois 24935 2755 11% 2 432 10% 5974 24% 1353 5% 2528 10% 913 8% 16954 68% 7 981 32%
Juin
Prévu Mois 33300 2650 8% 3 900 12% 9 625 29% 2 455 7% 3 600 11% 900 3% 23 130 69% 10 170 31%
64%
Réalisé Mois 21 333 2881 14% 2 210 10% 5061 24% 1048 5% 1601 8% 1326 6% 14 127 66% 7 206 34%
Juillet
Prévu Mois 28 800 1 200 4% 3 800 13% 8 125 28% 1 955 7% 2 800 10% 850 3% 18 730 65% 10 070 35%
67%
Réalisé Mois 19 355 2 615 14% 2 172 11% 3 845 20% 643 3% 895 5% 1 066 6% 11 236 58% 8 119 42%
Suite de l’Annexe1
Août
Prévu Mois 19 200 1 250 7% 3 050 16% 5 875 31% 1 205 6% 1 920 10% 300 2% 13 600 71% 5 600 29%
91%
Réalisé Mois 17 555 2 843 16% 2 276 13% 3 802 22% 629 4% 1 356 8% 1 071 6% 11 976 68% 5 579 32%
Septembre
Prévu Mois 27 000 2 550 9% 3 750 14% 7 375 27% 1 705 6% 2 700 10% 800 3% 18 880 70% 8 120 30%
53%
Réalisé Mois 14 226 2 400 17% 2 168 15% 3 800 27% 628 4% 1 581 11% 1 506 11% 12 083 85% 2 143 15%
Octobre
Prévu Mois 25 500 2 500 10% 3 700 15% 7 188 28% 1 643 6% 2 250 9% 780 3% 18 060 71% 7 440 29%
68%
Réalisé Mois 17 313 2 609 15% 2 774 16% 3 773 22% 619 4% 1 807 10% 1 598 9% 13 180 76% 4 134 24%
Novembre
Prévu Mois 22 500 2 400 11% 3 500 16% 7 000 31% 1 580 7% 2 250 10% 600 3% 17 330 77% 5 170 23%
66%
Réalisé Mois 14 916 3 320 22% 3 070 21% 3 946 26% 677 5% 1 492 10% 1 663 11% 14 167 95% 749 5%
Décembre
Prévu Mois 21 000 2 300 11% 3 300 16% 6 813 32% 1 518 7% 2 100 10% 550 3% 16 580 79% 4 420 21%
86%
Réalisé Mois 18 064 3 381 19% 3 004 17% 4 223 23% 769 4% 1 964 11% 1 775 10% 15 116 84% 2 948 16%
Total Exercice
20 32
Prévu Mois 310 920 27 200 9% 43 050 14% 88 500 28% 7% 10% 8 410 3% 219 970 71% 90 950 29%
460 350
66%
20
Réalisé Mois 205 215 33 834 16% 30 346 15% 52 450 26% 9 819 5% 10% 16 857 8% 163 757 80% 41 458 20%
451
Résultat
Consommab Autres
Globale MO % % ML % FG % FS % % Total %
le Taxes
Janvier
Prévu Mois 24955 3050 12% 3 240 13% 6100 24% 1280 5% 2737 11% 1650 7% 18057 72% 6 898 28%
94%
Réalisé Mois 23 452 2 779 12% 3 317 14% 4 593 20% 778 3% 2235 10% 2 068 9% 15 770 67% 7 682 33%
Février
Prévu Mois 24 955 3 050 12% 3 240 13% 6100 24% 1280 5% 2496 10% 1650 7% 17816 71% 7 140 29%
94%
Réalisé Mois 23 452 3 374 14% 3 121 13% 4 466 19% 735 3% 2 073 9% 1 897 8% 15 666 67% 7 786 33%
Mars
Prévu Mois 25 760 3 060 12% 3 340 13% 6 175 24% 1 305 5% 2 576 10% 1 710 7% 18 166 71% 7 594 29%
103%
Réalisé Mois 26 500 3 598 14% 3 010 11% 4 572 17% 771 3% 1 528 6% 1 325 5% 14 803 56% 11 697 44%
Avril
Prévu Mois 28 980 3 060 11% 3 760 13% 6 625 23% 1 455 5% 2 990 10% 1 920 7% 19 810 68% 9 170 32%
86%
Réalisé Mois 25 000 3 214 13% 2 513 10% 4 575 18% 772 3% 1 359 5% 1 315 5% 13 748 55% 11 252 45%
Mai
Prévu Mois 30 590 3 060 10% 3 970 13% 6 925 23% 1 555 5% 3 059 10% 2 020 7% 20 589 67% 10 001 33%
85%
Réalisé Mois 26 000 3 026 12% 3 272 13% 4 380 17% 707 3% 2 230 9% 2 361 9% 15 976 61% 10 024 39%
Juin
Prévu Mois 24 955 3 040 12% 3 240 13% 6 100 24% 1 280 5% 2 438 10% 1 650 7% 17 748 71% 7 207 29%
102%
Réalisé Mois 25 438 2 844 11% 3 608 14% 4 969 20% 903 4% 2 467 10% 1 815 7% 16 606 65% 8 832 35%
Juillet
Prévu Mois 25 760 3 020 12% 3 340 13% 6 175 24% 1 305 5% 2 530 10% 1 710 7% 18 080 70% 7 680 30%
78%
Réalisé Mois 20 000 3 072 15% 1 351 7% 3 922 20% 554 3% 641 3% 615 3% 10 155 51% 9 845 49%
Suite de l’annexe n02
Août
Prévu Mois 25 760 2 865 11% 3 340 13% 6 175 24% 1 305 5% 2 530 10% 1 710 7% 17 925 70% 7 835 30%
61%
Réalisé Mois 15 680 4 057 26% 3 417 22% 3 852 25% 531 3% 795 5% 1 338 9% 13 989 89% 1 691 11%
Septembre
Prévu Mois 30 590 2 995 10% 3 970 13% 6 925 23% 1 555 5% 3 174 10% 2 020 7% 20 639 67% 9 951 33%
56%
Réalisé Mois 17 178 2 706 16% 2 603 15% 5 049 29% 930 5% 1 190 7% 1 317 8% 13 794 80% 3 384 20%
Octobre
Prévu Mois 28 980 3 005 10% 3 760 13% 6 625 23% 1 455 5% 3 174 11% 1 920 7% 19 939 69% 9 041 31%
55%
Réalisé Mois 16 000 2 958 18% 1 653 10% 4 368 27% 703 4% 1 151 7% 1 456 9% 12 288 77% 3 712 23%
Novembre
Prévu Mois 27 760 3 015 11% 3 340 12% 6 175 22% 1 305 5% 2 760 10% 1 710 6% 18 305 66% 9 455 34%
61%
Réalisé Mois 17 000 3 169 19% 3 316 20% 4 319 25% 686 4% 803 5% 1 657 10% 13 950 82% 3 050 18%
Décembre
Prévu Mois 24 955 3 025 12% 3 240 13% 6 100 24% 1 280 5% 2 760 11% 1 650 7% 18 055 72% 6 900 28%
96%
Réalisé Mois 23 869 3 755 16% 5 210 22% 5 069 21% 936 4% 1 535 6% 2 190 9% 18 695 78% 5 174 22%
Total Exercice
225
Prévu Mois 324 000 36 245 11% 41 780 13% 76 200 24% 16 360 5% 33 224 10% 21 320 7% 69% 98 872 31%
129
80%
175
Réalisé Mois 259 567 38 552 15% 36 391 14% 54 132 21% 9 004 3% 18 005 7% 19 354 7% 68% 84 129 32%
438
Quels sont les indicateurs du tableau de bord, comment ils sont choisis et pourquoi?
Quels sont les mesures (les actions correctives) que l’entreprise prenne en cas de dépassement
des clignotants ?
Remerciements ........................................................................................................................... I
Dédicaces ..................................................................................................................................... II
Liste des abréviations ................................................................................................................. III
Introduction générale ................................................................................................................. .1
Chapitre 1 : Le contrôle de gestion
Introduction au chapitre ........................................................................................................... 4
Section1 : Le contrôle de gestion ................................................................................................. 5
1-Evolution du contrôle de gestion .............................................................................................. 5
2-Le contrôle de gestion : concepts clés ....................................................................................... 7
2-1-Définition du contrôle de gestion .......................................................................................... 8
2-1-1-Définition des concepts contrôle et gestion........................................................................ 8
2-1-2-Définitions retenues par quelques auteurs .......................................................................... 8
2-1-2-1-Définition ........................................................................................................................ 9
2-1-2-2-Définition ....................................................................................................................... 9
2-1-2-3-Définition ....................................................................................................................... 9
2-1-2-1-Définition 4 ..................................................................................................................... 10
2-1-2-5-Définition 5 ..................................................................................................................... 10
2-1-2-6-Définition 6 ..................................................................................................................... 10
2-1-2-7-Définition 7 ..................................................................................................................... 10
2-1-2-8-Définition 8 ..................................................................................................................... 10
2-1-2-9-Définition 9 ..................................................................................................................... 11
2-1-2-10-Définition 10 ................................................................................................................. 11
2-2-Objectifs du contrôle de gestion ............................................................................................ 11
2-2-1-Le contrôle de gestion comme outil de pilotage ................................................................ 12
2-2-2-La mise en place de système d’information ....................................................................... 12
Section2 :l’organisation du contrôle de gestion ........................................................................... 14
1-L’implantation du contrôle de gestion dans l’entreprise ........................................................... 14
1-1-Le contrôle de gestion dans les déférentes entreprises .......................................................... 14
1-1-1-Le contrôle de gestion dans grandes entreprises ................................................................ 14
1-1-1-1-Caractéristiques des grandes entreprises ......................................................................... 14
1-1-1-2-Position de contrôle de gestion dans les grandes entreprises .......................................... 15
1-1-2- Le contrôle de gestion dans les groupes internationaux .................................................... 15
1-1-2-1-Les caractéristiques des groupes internationaux ............................................................. 15
A- Les activités d’exportation ............................................................................................... 16
Table des matières
A- Commentaires................................................................................................................... 85
C- Le taux d’atteindre des objectifs ...................................................................................... 85
Conclusion du chapitre III ........................................................................................................ 87
Conclusion générale ................................................................................................................... 88
Références bibliographiques ..................................................................................................... i
Liste des schémas ........................................................................................................................ ii
Liste des tableaux ....................................................................................................................... iii
Annexes1 ..................................................................................................................................... iiii
Annexe2 ....................................................................................................................................... iiiii
Annexe3 ....................................................................................................................................... iiiiii