Mémoire de Fin de Cycle: Thème

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UNIVERSITE MOULOUD MAMMERI DE TIZI-OUZOU

FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES, COMMERCIALES


ET DES SCIENCES DE GESTION
DEPARTEMENT DES SCIENCES FINANCIERES

Mémoire de fin de cycle


En vue de l’obtention du diplôme de Master en Science financières

Spécialité : Finance d’Entreprise

Thème

Le diagnostic financier comme outil d’évaluation de


la santé financière d’une entreprise
Cas de l’entreprise SOCOTHYD ISSER
BOUMERDES

Présenté par : Encadré par :


 Mr TADJER Ali Mr SAHALI Nour Eddine
 Mr TAFROUKHT Saïd

Soutenu publiquement devant le jury composé de :

 Président SAHNOUNE Mohand. UMMTO


 Examinateur ANICHE Arezki. UMMTO
 Encadreur SAHALI Nour Eddine. UMMTO

Promotion 2018
Dédicaces
Mes dédicaces les plus chaleureuses sont
adressées :
A mes parents qui m’ont toujours soutenu et
encouragé
que dieu les protèges.
A mes chères frères et sœurs
A toute ma famille sans exception.
A tous mes amis qui ont fait preuve d'une
amitié sincère.
A tous ce qui me connaissent.

SAID
Dédicaces

Mes dédicaces les plus chaleureuses sont


adressées :
A mes parents et ma grande mère qui m’ont
toujours soutenu et encouragé
Que dieu les protèges.
A mes chers frères.
A toute ma famille sans exception.
A tous mes amis qui ont fait preuve d'une
amitié sincère.
A tous ce qui me connaissent.

ALI
Remerciements

Nous remercions Dieu le tout puissant de nous avoir donné


la santé, le courage, la chance et la volonté d’entamer et
de terminer ce mémoire.
Tout d’abord, ce travail ne serait pas aussi riche et
n’aurait pas vu le jour sans l’aide et l’encadrement de Mr
SAHALI Nour Eddine, nous le remercions pour la qualité de
son encadrement exceptionnel, pour sa patience, sa rigueur
et sa disponibilité durant notre préparation de ce mémoire.
Nous remercions les nombres de jury d’avoir
accepter d’examiner et évaluer ce travail
Nous tenons également à remercier le directeur de l’entreprise
SOCOTHYD Mr KHOMRI qui nous a
donné la chance de faire notre étude pratique au sein
cette entreprise .
Nous remercions particulièrement l’équipe de département
de finance et comptabilité qui
pour leurs aide et leurs expérience durant la période
de notre stage pratique, et
ainsi à toutes les personnes de l’entreprise pour l’esprit de
coopération et l’amabilité dont ils ont fait preuve durant
notre stage.
Nos profonds remerciements vont également à toutes les
personnes qui nous ont aidé et soutenu de près ou de loin
pour la réalisation de ce travail.
Liste des figures

Figure N°01: Schéma des reclassements............................................................................... 22


Figure N°02: Présentation du bilan financier ...................................................................... 29
Figure N°03: Présente FR positif .......................................................................................... 32
Figure N°04: Présentation de FR négatif ............................................................................. 32
Figure N°05: Présentation du fonds de roulement égal (nul) ............................................. 33
Figure N°06 : Présentation schématique de siège social de SOCOTHYD ........................ 63
Figure N°07: Présentation graphique de l’actif du bilan en millions (DA) ....................... 83
Figure N°08: Présentation graphique de passif du bilan en millions (DA) ....................... 84
Figure N°09: Présentation graphique de la variation de BFR en millions (DA) .............. 87
Figure N°10:Présentation graphique de la trésorerie ......................................................... 88
Figure N°11: Présentation graphique de la variation de la CAF ....................................... 97
Liste des tableaux

Tableau N°01 : Présentation de bilan financier après les retraitements ........................... 28


Tableau N°02 : Présentation le bilan financier en grand masse ........................................ 29
Tableau N°03: Présentation schématique SIG..................................................................... 50
Tableau N°05: Présentation de la méthode du calcul de la CAF à partir de résultat net 52
Tableau N°06: Présentation du tableau financement Première partie .............................. 57
Tableau N°07: Présentation de la deuxième partie de tableau de financement ............... 58
Tableau N°08: Présentation du tableau flux de trésorerie ................................................. 60
Tableau N°09: Produits fabriqués par l’entreprise ............................................................. 65
Tableau N°10: Elaboration du bilan financier 2014 de l’entreprise SOCOTHYD .......... 73
Tableau N°11: Elaboration du bilan financier 2015 de l’entreprise SOCOTHYD .......... 74
Tableau N°12: Elaboration du bilan financier 2016 de l’entreprise SOCOTHYD .......... 75
Tableau N°13: Le bilan du grand masse 2014 de l’entreprise SOCOTHYD .................... 76
Tableau N°14: Le bilan du grand masse 2015 de l’entreprise SOCOTHYD .................... 78
Tableau N°15: Le bilan du grand masse 2016 de l’entreprise SOCOTHYD .................... 79
Tableau N°16: Tableau des variations des postes des bilans financiers par rapport à
l’année de base 2014 ............................................................................................................... 81
Tableau N°17: Le calcul de FRN par le haut du bilan financier........................................ 85
Tableau N° 18: Le calcul de FRN par le bas du bilan financier......................................... 85
Tableau N°19 Le calcul du fond de roulement propre (FRP) ............................................ 86
Tableau N°20: Le calcul du BFR .......................................................................................... 86
Tableau N° 21 : Le calcul de la trésorerie par la première méthode ................................. 87
Tableau N°22: Le calcul de la trésorerie par la deuxième méthode .................................. 88
Tableau N°23: Calcul de ratio de financement permanent ................................................ 89
Tableau N°24: Calcul de ratio de financement propre ....................................................... 89
Tableau N°25: Calcul de ratio de financement des immobilisations ................................. 90
Tableau N°26: Calcul de ratio de financement total ........................................................... 90
Tableau N°27: Calcul de ratio d’autonomie financière ...................................................... 91
Tableau N° 28: Le calcule de ratio d’endettement .............................................................. 91
Tableau N°29: Calcul de ratio de liquidité générale ........................................................... 92
Tableau N°30: Calcul de ratio de liquidité réduite.............................................................. 92
Tableau N°31: Calcul de ratio de liquidité immédiate ........................................................ 93
Tableau N°32: Le calcul des soldes intermédiaires de gestion ........................................... 94
Tableau N° 33: Le calcul de la capacité d’autofinancement à partir de l’EBE (la
méthode soustractive) ............................................................................................................. 96
Tableau N °34: Le calcul de la Capacité d’autofinancement à partir de résultat net (la
méthode additive) ................................................................................................................... 96
Tableau N°35: Calcul de La rentabilité économique .......................................................... 97
Tableau N°36: Calcul de La rentabilité financière .............................................................. 98
Tableau N°37: Calcul d’Effet de levier ................................................................................. 98
Tableau N°38: Le calcul des flux de trésorerie .................................................................... 99
Liste des abréviations
AC : Actif circulant
AI : Actif immobilisé
AF : Actif fictif
BFR : Besoin en Fonds de Roulement
BFRE : Besoin en Fonds de Roulement d’Exploitation
FRNG : Besoin en Fonds de Roulement Globale
BFRHE : Besoin en Fonds de Roulement Hors Exploitation
CAF : Capacité d’Autofinancement
CP : capitaux permanents
DCT : Dettes à Court Terme
DLMT : les Dettes à Long et Moyen Terme
DRCC : Délai de Rotation des Créances Clients
DRDF : Délai de Rotation des Dettes Fournisseurs
DRM : Délai de rotation des Marchandises
DRMP : Délai de Rotation des Matières Premières
DRPF : Délai de Rotation des Produits Finis
EENE : Effet Escompté Non Echus
FR : Fonds de Roulement
FRE : Fonds de Roulement Etranger
FRP : Fonds de Roulement Propre
FRT : Fonds de Roulement Total
IBS : Impôts sur les Bénéfices des Sociétés
ID : Intérêt des Dettes
KP : Capitaux Permanents
RRMP : Ratio de Rotation Des Matières Premières
RRPF : Ratio de Rotation des Produits Finis
RRCC : Ratio de Rotation des Créances Clients
RRDF : Ratio de Rotation des Dettes Fournisseurs
RE : Résultat Economique
SIG : Soldes Intermédiaires de Gestion
TFT : tableau des Flux de Trésorerie
TN : Trésorerie Nette
VE : Valeur d’Exploitation
VD : Valeur Disponible
VR : Valeur Réalisable
Sommaire

Introduction générale ............................................................................................................... 1


Chapitre I : Généralités sur le diagnostic financier………………………………………..3

Section 01 : La Notion du diagnostic financier .......................................................................... 3

Section 02 : Les types et les étapes du diagnostic financier ....................................................... 6

Section 03 : Les utilisateurs du diagnostic financier .................................................................. 9

Section 04 : Les sources d’information du diagnostic financier .............................................. 13


Chapitre II: Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de l’entreprise.16

Section 01 : L’élaboration du bilan financièr ........................................................................... 16

Section 2 : L’analyse par les indicateurs d’équilibre et les ratios financiers ............................ 30

Section 03 : Analyse de l’activité et de la rentabilité ............................................................... 46

Section 04 : L’analyse dynamique de la situation financière ................................................... 55


Chapitre III : Etude du cas : L’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD…..…62

Section 01 : Présentation générale de SOCOTHYD ................................................................ 62

Section 02 : Elaboration des instruments de l’analyse financière ............................................ 73

Section 03: L’analyse de l’équilibre financier .......................................................................... 84

Section 04: L’analyse de la SOCOTHYD: l’activité, la rentabilité et les flux de trésorerie ... 93
Introduction générale
Introduction générale

Introduction générale

Tous les responsables d’entreprise soulignent l’incertitude et la difficulté de la


prévision face à la situation actuelle nationale et internationale. Dans un tel contexte il est
indispensable pour les entreprises de maîtriser leur structure économique et financière grâce
au diagnostic financier.
Comme dans toute activité humaine, la logique impose d’analyser d’abord une
situation avant d’agir. Dans l’entreprise, une démarche d’analyse financière conduite à « cet
état des lieux» constitue le diagnostic. Il peut être global ou modulaire pour se focaliser sur
une dimension particulier, il peut être stratégique et vise les objectifs et les choix stratégique
de l’entreprise au regard de son marché et de la concurrence. Il peut aussi être opérationnel et
vise l’organisation générale, comme il peut être mené uniquement au plan financier.
La plupart des événements vécus par l’entreprise ont une traduction financière, le
diagnostic financier occupe donc une place primordiale au sein de la gestion de l’ensemble de
l’entreprise. Il a un rôle d’information et de communication, permet de comprendre
l’évolution passée de l’entreprise et de juger son potentiel de développement. Il se confond le
plus souvent avec l’analyse financière lorsqu’elle s’intéresse à la mesure de l’état de la santé
de l’entreprise.
De ce fait, la gestion financière en tant que moyen de management semble donc
s’imposer aux entreprises avec une extrême urgence, dans la mesure où elle leur fournit les
outils et les instruments nécessaire à la prise de décisions aussi bien opérationnelles que
stratégique.
La gestion financière met en jeu toute une série d’analyse (analyse de l’activité et de
la rentabilité, équilibre financier, choix d’investissement, sources et mode de financement),
une série de retraitements et de redressements dans la mesure où la logique et les pratique
comptables ne coïncident pas toujours avec une connaissance exacte de la situation financier
de l’entreprise.
L’analyse financière, ou le diagnostic financier, consiste à étudier l’entreprise sur le
plan financier en s’appuyant sur :

 Des documents comptables, considérés comme étant le matériau de base de l’analyse


financière ;
 Des informations économiques et financières relatives à l’entreprise ou à son marche.

1
Introduction générale

Ce qui permet de porter un jugement d’ensemble sur la santé financière de l’entreprise


et, par la suite, de prendre des décisions.

L’objet de notre mémoire est d’étudier à travers le cas d’une l’entreprise industrielle
Dans quelle mesure, un diagnostic financier apport-il un éclairage sur la situation
financière de SOCOTHYD ?
Tout au long de notre travail, nous tenterons de répondre aux questions secondaires
suivantes :
 Quel est l’objet et l’objectifs du diagnostic financier ?
 Quels sont les indicateurs permettant une appréciation juste et précise du diagnostic
financier d’une entreprise ?
 L’entreprise SOCOTHYD est-elle financièrement assez solide et dispos-t-elle des
capacités pour assurer son équilibre ?

Dans ce présent travail, nous allons essayer d’apporter des réponses apportées aux
questions précédentes à travers un stage pratique que nous avons choisi d’effectuer au sein de
l’entreprise SOCOTHYD.
Nous envisageons de proposer les hypothèses suivantes :
 La situation financière de SOCOTHYD est saine et permet à celle-ci d’atteindre
son équilibre ;
 L’importance de l’entreprise SOCOTHYD sur le marché et la ressource humaine lui
permettent de réaliser le diagnostic financier qui constitue un avantage pour l’entreprise.
Pour l’élaboration de notre travail nous avons dans un première lieu consulté les
ouvrage traitent du diagnostic financier afin d’approfondir nos connaissances sur le plan
théorique, cette démarche nous a permis d’avoir une maitrise des concepts, des méthodes et
instruments d’analyses.
En deuxième lieu, nous avons effectué un stage au niveau de SOCOTHYD, pour une
durée de quatre mois, pendant laquelle nous avons pu d’avoir accès aux documents comptable
particulièrement les états financières, les comptes de résultats comme nous avons pu
s’entretenir avec les responsables de cette entreprise, afin d’avoir plus d’éclaircissement
concernant les explications à donner pour toute analyse sur la situation que nous avons pu
ressortir.
Pour l’élaboration de notre manuscrit nous avons partagé notre travail en trois
chapitres, Le premier chapitre porte sur quelques notions relatives au diagnostic financier , le
deuxième chapitre par contre s’intéresse au cadre opérationnel de l’analyse statique et

2
Introduction générale

dynamique de l’entreprise dont nous allons essayé de présenter la démarche financier et le


dernier chapitre en fin traitera de la présentation de la SOCOTHYD et un cas pratique de la
santé financière de la SOCOTHYD, à travers lequel essayé d’étudier sa situation financière
par l’analyse de l’équilibre, la rentabilité et l’activité.

3
Chapitre I
Généralités sur le diagnostic financier
Chapitre I : Généralités sur le diagnostic financier

Introduction
L’ensemble des informations rassemblées sur la situation financière d’une entreprise
doit faire l’objet d’une interprétation et d’une synthèse, Le diagnostic financier consiste à
étudier une entreprise sur le plan financier, en s’appuyant sur des documents comptables et
sur des informations économiques et financières relatives à l’entreprise ou à son marché.
Le présent chapitre fera l’objet de quatre sections, dont la première sera consacré aux
notions de base sur l’analyse financière, la deuxième quant à elle, se basera sur les types et les
étapes, la troisième sur les utilisateurs, enfin, la dernière fera l’objet des différentes sources
d’informations de diagnostic financier.

Section 01 : La Notion du diagnostic financier

L’analyse financière a pour but, à travers l’étude de documents et l’utilisation de


certains outils, de réaliser une synthèse d’informations, qui permet de juger l’entreprise. Pour
maîtriser ces outils, il est important de définir certains concepts sur lesquels se basent les
techniques financières.
1.1 La définition du diagnostic financier
Selon JEAN-PIERRE LAHILLE, Le diagnostic financier constitue un ensemble de
concepts, de méthodes et d’instruments qui permettent de formuler une appréciation relative à
la situation financière d’une entreprise, aux risques qui l’affectent, au niveau et à la qualité
des performances. Le diagnostic financier est basé sur des informations comptables et
financières fournie par une entreprise à destination des tiers1.
Selon PLAUCHU.V, A.TAIROU «Le diagnostic financier d’entreprise est
un jugement porté sur la situation et la dynamique d’une entreprise ou d’une
organisation en fonction de ses traites essentiels et des contraintes de son
environnement et visant à identifier et améliorer la marge de manœuvre dont elle
dispose pour atteindre ses objectifs »2.

Un diagnostic financier est une analyse réalisée à partir d’indicateurs spécifiques,


extrapolés des différents tableaux financiers d’un établissement ou d’un organisme
gestionnaire. Il s’agit de mettre en évidence la structure des besoins liés à l’activité et la
nature des ressources disponibles.
«C’est un système (de traitement de l’information) d’aide et d’incitation à la décision »3.

1
LAHILLE Jean-Pierre, «Analyse financière»,2eéd, EDITION DALLOZ, 2004,Paris,p1.
2
PLAUCHU Vincent, A.TAIROU Akim, « Méthodologie du diagnostic financier d’entreprise », Edition
L’Harmattan, paris, 2008, p14.
3
SADI Nacer-Eddine, «Analyse financière d’entreprise», EDITION L’Harmattan, 2009, Paris, p14.

3
Chapitre I : Généralités sur le diagnostic financier

Le diagnostic financier constitue pour le dirigeant un outil de gestion indispensable à


tous les stades du processus de décision pour :
 Déterminer si la situation financière de l’entreprise est en danger et si elle tend à
s’améliorer ou à se d’grader ;
 Rechercher les conditions de l’équilibre financier et mesurer la rentabilité des capitaux
investis ;
 Définir la politique générale de l’entreprise ;
 Situer l’entreprise par rapport aux entreprises du même secteur afin de l’évaluer par
rapport au secteur et à l’environnement.
1.2 Les objectifs du diagnostic financier
L’objectif de diagnostic financier est de faire le point sur la situation financière de
l’entreprise, en mettant en évidence ses forces et ses faiblesses, en vue de l’exploitation des
premières et de la correction des secondes.
Conventionnellement, le diagnostic financier a pour objectif de répondre aux
interrogations portant sur la solvabilité d’une entreprise, ses performances, sa croissance et les
risques qu’elle endosse.
A- La Croissance
C’est l’ensembles des décisions coordonnées qui ont pour objectifs d’accroitre la taille
de l’entreprise (augmentation de rentabilité, présence sur des nouveaux marches,
développement de partenariats). La croissance de l’entreprise est liée à ses compétences mais
aussi à la croissance économique qui offre des opportunités.
La croissance n’est pas une obligation, mais un objectif, donc le chef de l’entreprise
doit chercher :
 Comment s’est comportée son activité ?
 Ai-je connu une croissance sur la période examinée ?
 Quel a été le rythme de cette croissance ?
 Est-elle supérieure à celle du secteur auquel j’appartiens ?
B- La Rentabilité
L’étude de la rentabilité a pour objet de déterminer la rentabilité des capitaux engagés
dans l’entreprise. La rentabilité s’appréhende habituellement à deux niveaux : rentabilité
économique qui traduit l’efficacité de l’entreprise dans la mise en œuvre de son capital
économique et la rentabilité financière qui mesure le rendement des capitaux investis.

4
Chapitre I : Généralités sur le diagnostic financier

Comme tout chef d’entreprise la rentabilité est le principal objectif pour cela il doit assurer :
 Les moyens qu’il employés sont-ils rentables ?
 Sont-ils en conformité avec cette rentabilité ?
 La croissance a-t-elle été accompagnée d’une rentabilité Suffisante ?
C- L’équilibre
L’analyse des équilibres financiers permet de porter un premier jugement sur la
liquidité et la solvabilité de l’entreprise ces équilibres sont étudiés à partir des bilans de
l’entreprise lui permet d’honorer le règlement de ses dettes quand elles arrivent a échéance.
De même l’évaluation future du besoin en fonds de roulement (BFR) est un point à prendre en
compte.

L’importance de l’équilibre financier impose la connaissance du plusieurs


informations tels que :
 Quelle est la structure financière de l’entreprise ?
 Cette structure est-elle équilibrée ?
 Les rapports des masses de capitaux entre eux sont-ils harmonieux ?
 Ne suis-je pas trop endetté ?
D- Risque
Les risques d’entreprise sont tous les évènements pouvant survenir et qui sont de
nature à réduire sa rentabilité, voire à remettre en question son existence. Il peut s’agir de
menaces qui se réalisent, d’erreurs de gestion ou de prévisions ou encore de la survenance
d’aléas défavorables.
Pour remédier ces risques les chefs d’entreprise doivent détermine à l’avance les
différents risques majors qui menace l’entreprise tels que :
 Quels sont les risques que j’encours ?
 L’entreprise présente-t-elle des points de vulnérabilité ?
 Quelles sont les défaillances de ces risques ?

Ayant répondu à ces quatre questions, le chef d’entreprise peut faire une synthèse en
détectant les points forts et les points faibles de son entreprise.

5
Chapitre I : Généralités sur le diagnostic financier

Section 02 : Les types et les étapes du diagnostic financier


Pour mener à bien un diagnostic financier, il est d’abord nécessaire de replacer
l’entreprise dans son contexte. Généralement il existe plusieurs types et étapes, pour être en
mesure de porter un jugement sur la situation financière d'une entreprise.
2.1 Les types du diagnostic
Selon PLAUCHU Vincent et A.TAIROU Akim Il existe plusieurs types de diagnostic 4:
- Le diagnostic global ;
- Le diagnostic fonctionnel ;
- Le diagnostic financier ;
- Le diagnostic stratégique ;
- Le diagnostic organisationnel ;
- Le diagnostic qualité ;
- Le diagnostic de système d’information
- Le diagnostic contextuel ;
- Le diagnostic social ;
- Le diagnostic ou check up.
A- Le diagnostic global
C’est le diagnostic de l’entreprise dans son ensemble. Il englobe la totalité de
l’entreprise, c’est-à-dire qu’il englobe le diagnostic financier, stratégique, organisationnel, de
la GRH, du management… Il ne consiste pas à juxtaposer des diagnostics partiels mais à
produire un diagnostic globale c’est-à-dire unifié (et à partir duquel les diagnostics partiels
trouvent leur sens profond).
B- Le diagnostic fonctionnel
C’est le diagnostic d’une seule fonction de l’entreprise (GRH, achats, production,
commerciale….).Il est strictement limité à une fonction dont le fonctionnement n’est
satisfaisant mais dont on identifie mal les causes des dysfonctionnements. Cette demande de
la direction peut venir à la suite d’un audit, mais pas forcément. Il porte à la fois sur la
redéfinition de la stratégie de cette fonction et sur son organisation.
C- Le diagnostic financier
C’est le diagnostic de la situation financière de l’entreprise : rentabilité, profitabilité,
liquidité, solvabilité. C’est le type de diagnostic le plus fréquemment pratiqué, que ce soit
dans les entreprises ou dans les banques. Dans certains cas il s’agit d’un diagnostic

4
PLAUCHU Vincent, A.TAIROU Akim, « Méthodologie du diagnostic financier d’entreprise », Edition
L’Harmattan, Paris, 200 ,p19.

6
Chapitre I : Généralités sur le diagnostic financier

fonctionnel, mais le plus souvent il s’agit d’un diagnostic global réduit à sa dimension
financière : une lecture financière de la globalité de l’entreprise. Très souvent un diagnostic
qui devrait être multidimensionnel est réduit à sa seule dimension financière.
D- Le diagnostic stratégique
C’est le diagnostic des grands choix stratégiques de l’entreprise. Il correspond à une
demande, émanant de la direction de l’entreprise, de validation et/ou de modification des
grands choix stratégiques de l’entreprise. Susceptible de concerner toute l’entreprise, ce
diagnostic est en générale principalement centré sur le métier et les grands choix relatifs aux
produits et aux marchés.

Il débouche le plus souvent sur des propositions de repositionnement globales de


l’entreprise (par exemple : le recentrage sur certains pôles ou métiers dans le cas d’une trop
grande diversification).
E- Le diagnostic organisationnel
C’est le diagnostic de l’organisation de l’entreprise. Il résulte le plus souvent du
constat de graves problèmes de fonctionnement, mais il peut provenir également du besoin
ressenti en interne d’adopter une nouvelle organisation suite à de grandes transformations de
l’environnement (ex : demande de passage à une organisation matricielle après une forte
internationalisation). Le plus souvent il est lié à un projet transversal touchant toute
l’entreprise.
F- Le diagnostic qualité
On appelle «diagnostic qualité» l’examen méthodique de tout ou partie de l’entreprise
pour évaluer les points forts et les insuffisances de cette dernière dans le domaine de la
qualité, recherche les causes précises de ces insuffisances et aboutir à des propositions
d’action en vue de leur réduction.
G- Le diagnostic de système d’information
C’est le diagnostic qui a pour but de réexaminer, tant sur le plan quantitatif que
qualitatif, les informations que doit traiter l’entreprise et la pertinence du système en place.
Cela conduit généralement à redéfinir les fonctionnalités du système informatique de
traitement des informations et à en proposer un plus adapté (plus efficace et plus efficient).
H- Le diagnostic contextuel
Visant à faire le point sur les relations de l’entreprise avec différents partenaires. Ainsi
on aura l’appréciation des relations avec :
 Les partenaires sociaux, conduisant au diagnostic social ;

7
Chapitre I : Généralités sur le diagnostic financier

 La société civile, conduisant au diagnostic du développement durable ;


 La communauté financière, conduisant à évaluer la transparence et qualité des
informations économiques et financières, ou à apprécier la qualité de la gouvernance.
I- Le diagnostic social
C’est le diagnostic des relations sociales de l’entreprise. Il a pour but de faire le point
sur les relations sociales dans l’entreprise à partir des données de la GRH, en s’intéressant aux
conflits, tensions, négociations Ainsi qu’au fonctionnement des instances de représentation du
personnel.

J- Le diagnostic ou check up
Schématiquement, on peut séparer toutes les pratiques de diagnostic d’entreprise en
deux catégories : le diagnostic à proprement parler (diagnostic «à chaud»), et l’examen de la
santé de l’entreprise plus ou moins complet et systématique (diagnostic « à froid» ou «
analyse de la situation», « bilan de santé», ou encoure «check up»).
 On parle de diagnostic à chaud chaque fois que le diagnosticien est appelé comme un
pompier pour intervenir d’urgence dans une situation à problème ou comme un médecin
dont on attend qu’il rétablisse la bonne santé.
 On parle de diagnostic à froid ou plus exactement d’analyse de situation (certains parlent
aussi d’audit) chaque fois que le diagnostic sera effectué en dehors de toute urgence.
2.2 Les étapes du diagnostic financier
La mise en œuvre d’un diagnostic financier au sien de l’entreprise suit une démarche
quelque soit l’acteur qui la réalise ou les objectifs poursuivis. Meunier Rocher(2006), fait la
liste des plus importantes étapes suivies dans le diagnostic d’une situation financière. Les
principales étapes sont :
A- La connaissance de l’entreprise et de l’environnement
Cette connaissance préalable permettra d’adapter et d’enrichir l’analyse. Son
ignorance peut conduire à des conclusions partielles, limitées ou incomplètes ou encore
erronées.
B- La documentation
Réunir les documents utiles dont les états financières certifiés pour les derniers
exercices, les rapports, de contrôle, d’étude et d’audit récemment conduits, les documents de
gestion administrative et comptable (manuels de procédure, plan d’affaire, politique). Les
états sur le portefeuille de crédit et engagements. En fonction des analyses à faire, d’autres
documents seront nécessitées.

8
Chapitre I : Généralités sur le diagnostic financier

C- Le reclassement et le retraitement des états financiers


Ce sont les travaux qui sont indispensables pour l’obtention du bilan financier. Le
reclassement des postes comptables consiste à reclasser et à regrouper les données comptables
dans des rubriques et masses leur permettant de communiquer des informations plus
significatives. Un format de présentation est déterminé. Sera ajouté certains retraitements en
vue d’avoir des informations homogènes et comptables.

D- Calcul des indicateurs de l’équilibre ainsi que les masses du bilan


Les Principales valeurs structurelles de bilan qui sont les plus utilisées dans l’analyse
financière de l’équilibre selon l'approche fonctionnelle sont le FRNG, BFR et la trésorerie, le
calcul de ces déférents indicateurs permet d’apporter un jugement sur l’équilibre de
l’entreprise.
E- Les analyses : les différents diagnostics et leurs résultats
Etablir un diagnostic financier précis : sur les forces et faiblesses de l’entreprise du
point de vue de sa structure financière, sa trésorerie, son activité, sa rentabilité :
 L’évaluation des performances (analyse de l’évolution de l’activité, de la rentabilité des
moyens utilisés) ;
 L’évaluation de la solidité financière (analyse de la structure financière, des flux financiers,
et risques) ;
 L’analyse des causes des résultats nécessite souvent d’autres analyses et vérifications.
F- L’interprétation des résultats et des approches de solutions
Une fois les résultats d’une investigation recueillis, on doit les mettre en perspective
en les reliant au problème étudié et à l’opération tracé au départ : c’est l’étape de l’analyse des
résultats. Cette analyse permet notamment de faire apparaître l’influence de certaines
variables ou de certains facteurs sur le phénomène étudié. Il faut ensuite interpréter ces
résultats, c’est-à-dire faire le rapport entre l’analyse des données, la problématique et le
champ d’investigation au sein duquel la recherche s’est développée. Interpréter les résultats,
c’est en fait énoncer les conséquences théoriques et établir les avenues de recherche suggérées
par les résultats.

Section 03 : Les utilisateurs du diagnostic financier


Le diagnostic financier d’une entreprise est mené soit en interne, soit par des
personnes extérieures, pour le propre compte de l’entreprise ou pour un tiers. Les utilisateurs

9
Chapitre I : Généralités sur le diagnostic financier

de diagnostic financier sont multiples, leur intérêts peuvent être conjoints ou différents voir
divergents dans certains cas.

Les principaux utilisateurs du diagnostic financier sont les suivants :


 Les gestionnaires ;
 Les salariés ;
 Les préteurs ;
 Les actionnaires ;
 Les clients ;
 Les fournisseurs ;
 L’Etat (administration fiscal) ;
 Les auditeurs de l’entreprise.
A- Les gestionnaires
Ils sont les mieux placés pour avoir une analyse aussi fine que possible en raison de la
disponibilité de l’information. L’étude financière effectuée dans l’entreprise est appelée
analyse financière interne, elle se différencie de l’analyse financière externe, faite par les
analystes extérieurs, disposant d’information nombreuses et connaissant bien les problèmes
de l’entreprise.
Ils souhaitent utiliser le diagnostic financier pour plusieurs objectifs :

 Porter un jugement sur la réalisation des équilibres financiers, la rentabilité, la solvabilité,


la liquidité et le risque financier de l’entreprise ;
 Il doit guider les décisions de la direction générale ainsi que celles de la direction
financière (décision d’investissement, de distribution des dividendes) ;
 Il constitue la base des prévisions d’investissement, de distribution de budget et trésorerie ;
 Enfin, il serve d’instrument de contrôle de la gestion. L’importance du diagnostic dégagé
par l’analyse financière est fondamentale pour les gestionnaires, éclairant non seulement la
politique financière mais également la politique générale.
B- Les salariés
Pour mesurer si le potentiel de développement de l’entreprise permet d’assurer
l’emploi et de promotion de ceux qui y travaillent.

Ils sont les premiers intéressés par la situation de l’entreprise, car tout défaillance de
cette dernier entraine la perte de leur emploi, ils ont l’intérêt de comparer la politique sociale

10
Chapitre I : Généralités sur le diagnostic financier

de leur emploi avec celle des concurrents : rémunération, primes, aussi sa politique financier
parce que ils ont le droit de participer aux bénéfices et peuvent aussi devenir des actionnaires.
Lorsqu’il s’agira de connaitre les perspectives d’avenir de l’entreprise et dont la
sauvegarde d’emploi et de redistribution des salaires, ces derniers auront à connaitre :
 La composition de l’actif et son évaluation ;
 La structure de passif ;
 L’échéancier des emprunts en cours ;
 L’appréciation du fonds de roulement ;
 La capacité d’autofinancement.
C- Les préteurs
Parmi les préteurs les banques viennent en tête. Tout fois, il y’a d’autres préteurs tels
que les autres entreprises qui consentent des emprunts ou des avances ou qui vendent à crédit,
le préteur devra selon la nature de prêt s’assurer de la solvabilité à long ou à court terme de
l’entreprise.
De fait, l’attention sera portée sur les éléments majeurs suivants à savoir :
 La capacité d’endettement de l’entreprise ;
 La structure des ressources dont elle dispose ;
 L’appréciation du niveau de fonds de roulement ;
 Rendement des capitaux engagés.
D- Les actionnaires
Pour déterminer le niveau de rentabilité et de risque de leurs placements. L’actionnaire
engage des capitaux dans l’entreprise et à ce titre il s’intéresse essentiellement à leur
rentabilité pour en tirer de probables dividendes.
E- Les clients
De la même manière le client devra s’inquiéter de la situation de son fournisseur, des
informations recueillent et analysées, il saura dans quelle situation se trouve l’entreprise.
Etant un débouché pour les produits de l’entreprise et ses profits en dépendent, il aura
à cour de connaitre :
 Ses capacités de production ;
 Ses gammes de produits et leur développement ;
 Le délai moyen accordé aux autres clients ;
 Les résultats dégagés à l’occasion des ventes.
F- Les fournisseurs

11
Chapitre I : Généralités sur le diagnostic financier

Pour établir le niveau de risque de voir leurs créances impayées à l’échéance. Pour sa
part le fournisseur a besoin de connaitre la bonne santé de son client, c'est-à-dire l’entreprise.
De ce fait, il saura quelle stratégie appliquer en matière de délais de recouvrement de ses
créances. De la santé de l’entreprise dépendra sa propre santé, et ce d’autant qu’il sera le
dernier payé s’il faillite5.
Le fournisseur aura à cœur de recherche le maximum d’information sur l’entreprise
pour avoir à connaitre les produits développés, leur mise en œuvre, et leur vente sur le
marché.
G- L’état (administration fiscal)
L’état enfin en tant que percepteur d’impôt contrôler le fonctionnement de l’entreprise
et vérifier l’ensemble de sa comptabilité pour s’assurer que revu fiscal a été calculé de façon
correcte. L’état s’intéresse aussi à la valeur ajoutée de l’entreprise, ce gradeur ramené à la
production interne brute (PIB) nous donne la contribution de l’entreprise à l’économie
nationale.
H- Les auditeurs de l’entreprise
Qui doivent certifier que les comptes annuels reflètent bien l’image fidèle de la réalité
économique.

5
Idée tirée de l’ouvrage de RAMAGE Piére , analyse et diagnostic financier, édition d’organisation,2001,p1.

12
Chapitre I : Généralités sur le diagnostic financier

Section 04 : Les sources d’information du diagnostic financier

Pour mener à bien l’analyse financière de l’entreprise, l’analyste doit connaître


l’ensemble des sources d’information (internes, externes, comptables et autres) dont il peut
disposer, les comprendre, savoir les interpréter et les exploiter.
4.1 L’information comptable
L’analyse financière s’effectue essentiellement à partir de l’information comptable et
plus particulièrement à l’aide des comptes annuels comprenant
4.1.1 Le bilan
Synthèse des ressources de financement dont dispose l’entreprise à une date donnée
(passif) et des utilisations de Ces ressources (actif).
4.1.2 Le compte de résultat
Synthèse des ressources obtenues (produits) et des coûts occasionnés (charges) par
l’activité de l’entreprise pour une Période donnée et détermination du résultat qui en découle.
4.1.3 L’annexe
Compléments d’information chiffrés et non chiffrés utiles à la Compréhension du
bilan et du compte de résultat.
Les comptes annuels forment un tout indissociable. Ils font l’objet de retraitements en
vue d’obtenir une meilleure représentation économique et financière et de neutraliser
l’incidence de critères juridiques et fiscaux retenus dans le cadre de la comptabilité.
4.2 Les autres sources d’information
4.2.1 Le rapport de gestion
Le rapport de gestion est un document nécessaire à la présentation des résultats
comptables d'une entreprise. Le rapport de gestion fait partie des documents que certaines
entreprises doivent impérativement dresser dans le cadre de leurs obligations comptables. Il
vise à présenter les informations délivrées par l'équipe de direction ainsi que leurs
commentaires et points de vue sur les résultats de l'entreprise.
L’objet du rapport de gestion est de fournir des informations significatives aux
associés ainsi qu’aux tiers sur
a) La vie économique de l’entreprise
 Exposé sur l’activité durant l’exercice écoulé, sur les résultats de cette activité et sur la
situation financière ;

13
Chapitre I : Généralités sur le diagnostic financier

 Exposé sur l’évolution prévisible de la société ou du groupe ou sur les perspectives


d’avenir, complété, le cas échéant, des événements importants survenus entre la date de
clôture de l’exercice et la date à laquelle le rapport est établi ;
 Description des principaux risques et incertitudes auxquels la société est confrontée ;
 Information sur les délais de paiement des fournisseurs, par date d’échéance, à la clôture
des deux derniers exercices si les comptes sont certifiés par un commissaire aux comptes.
b) La vie juridique de l’entreprise
 Compte rendu des fonctions et des rémunérations individuelles des mandataires sociaux ;
 Information sur les prises de participation significative dans les sociétés, sur les prises de
contrôle des entreprises ;
 Information sur la détention du capital, sur l’actionnariat des salariés.
 Mention du montant des dividendes mis en distribution au titre des trois exercices
précédents.
c) Les conséquences sociales et environnementales de l’activité de l’entreprise
 Informations dans les domaines de l’emploi, des rémunérations, de la formation, des
accords collectifs, de la santé et de la sécurité, de l’égalité de traitement ;
 Informations sur les conséquences environnementales de l’activité ;
 Informations sur les engagements sociétaux en faveur du développement durable.
4.2.2 Le rapport général du commissaire aux comptes et la procédure d’alerte
Dans l’exercice de sa mission de contrôle légal des opérations des sociétés, le
commissaire aux comptes doit établir un rapport général sur les comptes annuels et le
communiquer à l’assemblée générale des associés. Le rapport général comporte deux parties
essentielles :
 L’opinion sur les comptes annuels : le commissaire aux comptes certifie la régularité, la
sincérité, l’image fidèle des comptes annuels arrêtés par l’entreprise et apporte les
observations nécessaires ;
 Les vérifications et informations spécifiques : vérification du rapport de gestion et des
documents adressés aux associés et communication des inexactitudes, des irrégularités et
des infractions relevées.
4.2.3 L’information à la disposition du public
Les sociétés commerciales (sociétés à responsabilité limitée, sociétés par actions et
certaines sociétés de personnes) doivent déposer au greffe du tribunal de commerce :
 Les comptes annuels et, le cas échéant, les comptes consolidés, le rapport de gestion, le
rapport général du commissaire aux comptes ;

14
Chapitre I : Généralités sur le diagnostic financier

 Les documents d’information financière et prévisionnelle.


4.2.4 Les sources d’information diverses
En complément des documents obligatoires que doivent fournir les entreprises,
l’analyste peut collecter des informations d’ordre financier et économique utiles au diagnostic
financier grâce :
 A la presse économique et spécialisée ;
 Aux données statistiques d’organismes publics ou privés (INSEE, Chambres consulaires,
syndicats professionnels…) ;
 Aux différents sites spécialisés accessibles par Internet.

Conclusion

Après avoir étudié les différents concepts, nous avons explicitement mis le point sur le
diagnostic financier qui est un instrument permettant de piloter l’entreprise à chaque échelon
du processus de décision, nous soulignons le fait que l’analyse financière s’agit de l’ensemble
des outils et méthodes permettent de portés une appréciation sur la santé financière et le risque
d’une entreprise.
Elle est donc considérée comme une technique très pratique, que ce soit à l’intérieure
ou à l’extérieur de l’entreprise, le diagnostic financier contribue à l’évaluation de l’entreprise,
et anticipe l’élaboration de divers documents de gestion.
Dans le chapitre suivant nous verrons l’analyse (une analyse statique et une analyse
dynamique) de la structure financière, l’activité et la rentabilité d’une entreprise pour nous
aider à diagnostiquer sa santé financière.

15
Chapitre II
Le cadre opérationnel de l’analyse
statique et dynamique de l’entreprise
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

Introduction

La situation financière de l’entreprise est généralement définie par son aptitude à


maintenir un degré de liquidité suffisant pour assurer en permanence sa solvabilité.
L’analyse de la structure financière de l’entreprise est faite selon deux étapes :
En premier lieu, l’analyse statique qui se propose d’étudier la structure de financement
à un moment donné. Privilégie la notion de fonds de roulement, besoins en fonds de
roulement et trésorerie sont passés en revue.
En second lieu, l’analyse dynamique de l'équilibre financier dépasse les difficultés
d’un jugement dans l’absolu en appréciant seulement son évolution.

Section 01 : L’élaboration du bilan financièr


Le passage du bilan comptable au bilan financier nécessite des reclassements,
c’est-à-dire remplacer certains éléments des postes du bilan suivant leur réel degré de liquidité
(dans l’actif) et d’exigibilité (dans le passif) le retraitement aboutira à un nouveau bilan plus
proche de la réalité économique et qui servira à l’analyse financière.
1.1 Définition de bilan comptable
«Le bilan comptable est un document de synthèse qui dresse un inventaire des
éléments du patrimoine de l’entreprise »1 .
« Le bilan comptable est une photographie, à un instant donné, de tout ce que possède
l’entreprise (actifs) et de tout ce qu’elle doit (passifs) avec pour solde la richesse des
propriétaires de l’entreprise (situation nette)»2.
Il est adressé au moins une fois par an en fin de période comptable (12 mois) qui
correspond souvent à la fin d’année civile.
1-2 Les éléments de bilan comptable
Le bilan comptable comporte les éléments actifs (situés dans la colonne gauche) et
passifs (situés dans la colonne droite) de l’entreprise. Il doit faire ressortir la distinction entre
éléments courants et éléments non courants.
1-2-1 L’actif de bilan
On retrouve à l’actif du bilan les principaux postes suivant :

1
Yves-Alain ACH, catherine DANIEL, Finance d’entreprise, édition HACHETTE, Paris 2004, p57.
2
Bruno SOLNIK, gestion financière, 5e édition NATHAN, Paris, 1997, p20.

16
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

A- Actif non courant


L’actif non courant comprend :
 Les actifs qui sont destinés à être utilisés d’une manière continue pour les besoins des
activités de l’entité telles que les immobilisations corporelles ou incorporelles ;
 Les actifs détenus à des fins de placement à long terme ou qui ne sont pas destinés à être
réalisés dans les douze mois à compter de la date de clôture.
L’actif non courant regroupe les immobilisations incorporelles, les immobilisations
corporelles, les immobilisations financières, les amortissements et provisions relatifs aux
immobilisations qui sont suivies dans la classe 2 de la nomenclature du système comptable et
financier.
a) Les Immobilisations Incorporelles : Compte 20
Les immobilisations incorporelles sont des actifs non monétaires identifiables sans
substance physique détenus en vue de son utilisation pour la production ou la fourniture de
biens ou de services pour une location à des tires ou à des fins administratives elles se
ventilent en rubriques suivantes :
 C/ 203 : Frais de recherche et développement ;
 C/ 204 : Logiciels informatiques et assimilés ;
 C/ 205 : Concessions et droits similaires brevets, licences, marques ;
 C/ 207 : Écart d’acquisition (ou goodwill).
b) Les Immobilisations Corporelles : Compte 21
Selon les termes du nouveau plan comptable une immobilisation corporelle est un actif
corporel détenu par une entreprise pour la production, la fourniture d’actifs ou de services, la
location, l’utilisation à des fins administratives et dont la durée d’utilisation est censée se
prolonger au-delà de la durée d’un exercice dans les immobilisations corporelles sont logées
les rubriques suivantes :
 C/ 211 : Terrains ;
 C/ 212 : Agencements et aménagements de terrains ;
 C/ 213 : Constructions ;
 C/ 2131: Bâtiments ;
 C/2135: Installations générales, Agencements, Aménagements des constructions ;
 C/ 2138: Ouvrages d’infrastructure ;
 C/ 215: Installations techniques ;
 C/ 218 : Autres Immobilisations Corporelles.
17
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

c) Les Immobilisations Financières


Constituent les immobilisations financières, les droits dans le capital d’établissement
publics, semi-publics ou privés matérialisés ou non par titres, ainsi que les créances .On
peuvent distinguer les comptes suivants :
 C/ 261: Titres de filiales ;
 C/ 262 : Autres formes de participations ;
 C/ 265 : Titres de participation évaluer par équivalence ;
 C/ 266 : Créances rattachées à des participations de groupe ;
 C/ 267 : Créances rattachées à des participations hors groupe ;
 C/ 268 : Créances rattachées à des sociétés en participation.
B- Actif Courant
Un actif doit être classé en tant qu’actif courant lorsque :
 L’entreprise s’attend à pouvoir réaliser l’actif, le vendre ou le consommer dans le cadre du
cycle d’exploitation normal de l’entreprise ;
 L’actif est détenu essentiellement à des fins de transactions ou pour une durée courte et
l’entreprise s’attend à le réaliser dans les douze mois suivant la date de clôture de
l’exercice ;
 L’actif est de la trésorerie ou un équivalent de trésorerie dont l’utilisation n’est pas soumise
à restrictions.
Tous les autres actifs doivent être classés en tant qu’actifs non courants
L’actif courant comprend :
 Les actifs que l’entité s’attend à réaliser, vendre ou consommer, dans le cadre de cycle
d’exploitation normale représentant une période s’écoulé entre l’acquisition des matières
premières ou des marchandises entrant dans l’exploitation, et leurs réalisation sous formes
de flux de trésorerie,
 L’actif détenus essentiellement à des fins de transaction ou pour des durées courtes que
l’entreprise s’attend à réaliser dans les douze mois, les liquidités ou quasi-liquidités ou
l’utilisation ne pas soumise à des restrictions.
En d’autre terme cette rubrique englobe les classes suivantes
a) Les stocks : la classe 03
Les stocks sont des actifs détenus pour être vendu dans le court normale de l’activités,
en cours de production pour une telle vente, ou sous formes de matières premières ou de

18
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

fournitures pour être consommées dans le processus de production ou de prestation de


services.
Les stocks sont suivis dans les comptes suivants :
 C/ 30 : Stocks de marchandises ;
 C/ 31 : Stocks de matières premières et fournitures ;
 C/ 32 : Stocks autre approvisionnements ;
 C/33 : En cours de productions de biens ;
 C/ 34 : En cours de productions de services ;
 C/ 35 : Stocks de produits ;
 C/ 37 : Stocks à l’extérieur ;
 C/ 39 : perte de valeur sur Stocks et en cours.
b) Les créances : La classe 04
Les créances comprend les droits acquis par l’entreprise par suite de ses relations avec
les tiers généralement à court terme. Sont logées également dans cette rubrique, les comptes
rattachés aux comptes de tiers destinés à enregistrer les modes de financement (effet à revoir),
et les créances futures (produits à recevoir) ainsi que les charges constatées d’avance.
Les créances sont suivies dans les comptes suivants :
 C/ 411 : Clients ;
 C/462 : Créances sur cession d’immobilisation ;
 C/ 462 : Créances sur cession de valeur mobilières de placement.
c) Les opérations de trésorerie et équivalents de trésorerie : (La classe 5)
Sont concernés par cette rubrique, les valeurs mobilières de placement, les fonds en
caisse et les dépôts à vue ainsi que les équivalents de trésorerie qui sont des placements à
court terme très liquides qui sont facilement convertibles en un montant connu de trésorerie et
qui sont soumis à un risque négligeable de Changement de valeur ces opérations sont suivies
à l’actif du bilan sous les comptes suivants :
 C/ 50 : Valeurs mobilières de placement ;
 C/ 51 : Banque, Etablissements financiers et Assimiles ;
 C/ 52 : Instruments Financiers dérivés ;
 C/ 53 : Caisse ;
 C/ 54 : Régies d’Avances et Accréditifs .
1.2.2 Le passif du bilan
Ensuite, on retrouve essentiellement au passif du bilan :
19
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

A- Les capitaux propres : (la classe 1)


Avant distributions décidées ou proposées après la date de clôture, en distinguant le
capital émis (dans le cas de sociétés), les réserves, le résultat net de l’exercice et les autres
éléments.
 C/101 : Capital émis (capital social, dotations, fond d’exploitation) ;
 C/103 : Prime liées au capital social ;
 C/104 : Ecarts d’évaluation ;
 C/105 : Ecarts de réévaluation ;
 C/106 : Réserves (légale, statutaire, ordinaire, réglementée) ;
 C/107 : Ecarts d’équivalence ;
 C/108 : Compte de l’exploitation ;
 C/109 : Capital souscrit non appelé ;
 C/11 : Report à nouveau ;
 C/12 : Résultat net.
B- Passif non courant
 C/131/132/15 : Provision, produit et charge (hors 155)
 C/134/135 : Impôts (différé et provision)
 C/16/17 : Emprunts et dettes financières
 C/229 : Autre dettes
C- Passif courant
 C/40 : Fournisseurs et comptes rattachés (hors 409)
 C/419/509 : Autre dettes
 C/42/43/44 : (hors 404 à447)
 C/444/445 : Impôts (service crédit)
 C/45/46/48/519 : Créditeurs
 C/51/52 : trésorerie passif
La présentation des actifs et des passifs dans le corps du bilan doit faire ressortir la
distinction entre éléments courants et élément non courants.

20
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

Les bilans des banques et des institutions financières assimilées regroupent les actifs et
les passifs par nature et les présente dans un ordre correspondant à leur liquidité et exigibilité
relative.

Aucune compensation n’est possible entre un élément d’actif et un élément de passif


du bilan, sauf si cette compensation est effectuée sur des bases légales ou contractuelles, ou si
dès l’origine il est prévu de réaliser ces éléments d’actif et de passif simultanément ou sur une
base nette.
1.3 Le bilan financière
1.3.1 Définition du bilan financière
Le bilan financier est un bilan organisé en vue d’évaluer le patrimoine de l’entreprise
et d’apprécier le risque de faillite à court terme. Il offre une image du patrimoine réel de
l’entreprise. Il permet d’apprécier l’entreprise sous un autre angle : analyse de liquidité/ exigibilité.
Dans le bilan financier les ressources et les emplois sont :
 Evalués è leur valeur vénale (c’est-à-dire à la valeur probable de vente) ;
 Classés selon le degré de liquidité / exigibilité auquel appartient le post de bilan ;
«Le bilan financier est dressé à partir du bilan comptable qui, après retraitement
présente deux rubriques ;» 3
 La rubrique regroupant les postes dont l’échéance est à plus d’un an : emplois à plus d’un
an et capitaux permanents ;
 La rubrique regroupant les postes dont l’échéance est à moins d’un an : emplois à moins
d’un an et dettes à moins d’un an.
Ce dernier permet de renseigner les tiers sur le mode de financement de l’actif stable
et du cycle d’exploitation. Celui-ci à trois mots clés :
 Liquidité : c’est l’aptitude de l’entreprise à transformer plus ou moins rapidement ses
actifs en trésorerie ;
 Exigibilité : exprime la capacité de l’entreprise à respecter les dates d’échéance de
règlement de ses dettes ;
 Solvabilité : exprime la capacité de l’entreprise à régler l’ensemble de ses dettes.
1.3.2 Le rôle et l’importance de bilan financier
Le but de l’analyse-liquidité est de vérifier que la valeur des actifs de l’entreprise est
suffisante pour couvrir ses dettes. Le contenu de bilan-liquidité découle de ce but : ces
3
RAMAGE Piére , analyse et diagnostic financier, édition d’organisation,2001,p118.
21
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

éléments doivent correspondre à une valeur réelle, et les différents postes comptables doivent
être reclassés en fonction de la limite de un an, adoptée pour séparer le long terme du court
terme.
 Evaluer la situation patrimoniale et apprécier la solvabilité à court terme de l’entreprise ;
 L’appréciation de la structure financière et la détermination de l’équilibre financier de
l’entreprise ;
 Une source d’information qui permet de renseigner les différents partenariats de
l’entreprise(les actionnaires, les banques, les fournisseurs) sur sa solvabilité réel et sur son
degré de liquidité ;
 Apprécier la capacité de l’entreprise à faire face à ses dettes à moins d’un an à l’aide de
son actif courant ;
 Estimer le risque courus par les créancier et les associes (les créances et les dettes de
l’entreprises ainsi que leur échéancier).
1.3.3 Le passage de bilan comptable au bilan financier
Plusieurs postes du bilan comptable font l’objet d’un retraitement ou d’un
reclassement avant leur affectation dans le bilan financier.
Le passage du bilan comptable au bilan financier est facilité par le tableau des
échéances et des dettes qui figure en annexe du bilan, ainsi que par les informations situées en
bas du bilan.
A- Les retraitements : en analyse financier les retraitements sont des opérations qui
consiste à redresser et ajouter des comptes ou des agrégats financier pour permettre une
analyse facile et plus pertinente des documents comptables.
B- Les reclassements : les reclassements sont des procédures comptables qui consistent à
déplacer et reclasser les postes du bilan en agrégats significatifs. Ces reclassements
peuvent être exploités pour la gestion des entreprises ou pour réaliser un diagnostic
financier.
Figure N°01: Schéma des reclassements

Reclassements de
postes selon le degré Bilan financier
Bilan comptable
de liquidité et
d’exigibilité + les
retraitements
Source : Réalisé par nous-mêmes

22
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

1.3.4 Les retraitements du bilan comptable


A. Les retraitements aux niveaux de Actif
a) L’actif fictif
Il concerne les postes dépourvus de valeur vénale ; c'est-à-dire les postes qui n’ont
aucune valeur patrimoniale. Ils figurent à l’actif du bilan pour des raisons de techniques
comptables ou de choix de gestion.
Ces non valeurs regroupent :
 Frais d'établissement (frais de constitution, …) ;
 Frais de recherche et de développement (à éliminer éventuellement lorsque les projets ont
peu de chances d’aboutir) ;
 Charges à répartir sur plusieurs exercices (sur frais d’émission d’emprunts) ;
 Primes de remboursement des obligations (en cas d’emprunt obligataire).
Ils sont :
 Supprimés de l’actif immobilisé ;
 Supprimés des capitaux propres.
Les frais de recherche et développement qui correspondent à des projets nettement
individualisée et ayant de sérieuses chances d’aboutir ou de rentabilité commerciale ont une
valeur patrimoniale. Ils doivent donc être maintenus dans l’actif immobilisé à plus d’un an.
b) Les écarts de conversion-actif
Ils représentent une perte latente, en conséquences, ils sont éliminés de l’actif (écart de
conversion-actif).Ils sont :
 Retrancher de l’actif (principe générale) ;
 Retranchés des capitaux propres. Il convient aussi de retrancher du bilan financier la
provision.
Pour perte de change au passif car elle n’est pas justifiée si on retraite de conversion-
actif en perte latente.
c) Charges constatées d’avance
Les charges constatées d'avance correspondent à la partie des charges qui ont été fait
l'objet d’une facturation au cours de l'exercice et qui seront consommées au cours de l'année
suivante. En principe, ce sont de véritables créances à rattacher aux créances à moins d'un an.
Si elles sont incertaines, alors, par prudence, elles peuvent être considérées comme des non
valeurs et éliminées de l’actif et donc déduites des capitaux propres. Les retraitements doivent
être effectués en fonction des informations disponibles.
23
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

d) Le fonds commercial
Il faut s’assurer que la valeur du fonds commercial est significative. Le fonds de
commerce, dont la valeur est basée sur le critère de rentabilité (clientèle et chiffre d’affaires),
peut par prudence être considéré comme une non-valeur et donc éliminé de l’actif. Cependant,
il peut être conservé dans l'actif immobilisé lorsqu’il a été acquis. Dans ce cas, il a une valeur
vénale réelle et justifiée.
Un fonds de commerce créé n’apparaît pas à l’actif du bilan. En pratique, sa valeur
potentielle de revente constitue une plus value latente. Il est :
 Retranché de l’actif à plus d’un an ;
 Retranché des capitaux propres.
e) Les valeurs mobilières de placement
Les valeurs mobilières de placement sont des titres financiers que les sociétés
acquièrent avec leurs surplus de trésorerie. Considérées comme de quasi-liquidités, elles sont
à regrouper, pour leur montant net (après Déduction de la provision éventuelle), dans les
disponibilités. Cependant, si un délai de réalisation est nécessaire (titres non cotés par
exemple), elles sont à rattacher aux créances à moins d'un an. Elles sont :
 Ajoutées à l’actif à moins d’un an, notamment dans la trésorerie à moins d’un an
(disponibilités) si elles sont facilement négociables.
f) Les effets escomptés non échus
L'effet escompté non échu (EENE) est un effet de commerce rattaché à une créance
dont le terme n'est pas encore arrivé.
Leur origine se situe au niveau des créances détenues sur les clients. Leur négociation
(escompte) en banque, a transféré leur propriété au profit de l’endossataire d’où leur sortie du
patrimoine de l’entreprise. Or, par principe de solidarité, l’entreprise peut se trouver engagée
en cas d’impayé à l ‘échéance.
Par conséquent, ils sont à :
 Réintégrer dans les créances à moins d'un an,
 Et à ajouter aux dettes à moins d'un an (trésorerie passive).
g) Capital souscrit non appelé
Ce poste doit être éliminé de l'actif et des capitaux propres (actif fictif). Cependant, si
un versement doit avoir lieu dans moins d'un an, alors il doit être transféré dans les créances à
court terme. En cas de liquidation, les actionnaires auraient à verser immédiatement le solde
de leurs apports.
24
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

h) Stock outil ou stock minimum


C’est le stock minimum indispensable pour permettre à une entreprise d’assurer
normalement son exploitation. Indispensable au fonctionnement de l’entreprise, il est
considéré comme immobilisé et donc à > 1 an. Il doit être transféré de l’actif circulant vers
l’actif immobilisé.
i) Les créances à plus d’un an
Les créances entrent dans cette rubrique sont à l’origine consenties pour plus d’un an
(créance douteuse), suivant le principe de prudence, elles sont considérées comme des actifs
immobilisés.
B- Les retraitements aux niveaux de passif
a) Capitaux propres
Ils doivent être évalués après répartition des bénéfices. Les retraitements consistent donc à :
 Déduire la fraction de résultat à distribuer (dividendes à payer) et la transférer en dettes à
Moins d'un an ;
 Déduire les actifs fictifs ou non valeurs. ;
 Déduire la fraction d’impôt à payer (fiscalité latente ou différée) pour des réintégrations.
Ultérieures correspondant aux :
 Subventions d’investissements restant à virer aux résultats ;
 Provisions pour hausse des prix éventuelles ;
 Aux amortissements dérogatoires à reprendre.
Ces postes supportent un impôt sur les bénéfices qui doit être :
 Supprimé des capitaux propres ;
 Réintégré aux dettes à plus d’un an.
b) Les écarts de conversion-passif
Ils correspondent à un gain latent.il convient donc de les rattacher aux postes concernés :
Lorsqu’ils concernent un compte d’actif ils sont :
 Retranchés du passif ;
 Retranchés des créances auxquelles ils se rapportent.
Lorsqu’ils concernent un compte de passif ils sont :
 Retranchés de passif ;
 Ajoutés aux dettes à moins d’un an.

25
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

c) Les provisions pour risques et charges


Elles ont été constituées, par respect du principe de prudence, dans l’hypothèse de
charges et donc de dettes ultérieures probables. Elles couvrent des risques et des charges que
des événements survenus. Cependant, l’entreprise peut être amenée à provisionner
artificiellement un événement futur. Dans ce cas, cette provision devient injustifiée et est
assimilée à une réserve. Deux situations peuvent se présenter :
Les provisions pour risques et charges sont justifiées :
Elles sont alors assimilées à des dettes. Il faut donc les reclasser en fonction de leur
date vraisemblable de réalisation :
 Soit dans les dettes à plus d’un an ;
 Soit dans les dettes à moins d’un an.

Les provisions pour risques et charges sont non justifiées :


Elles sont assimilées à des resserves. Il faut donc les reclasser dans les capitaux propres.
d) Les comptes courants d’associés
Ce sont des apports effectués par les associés pour une période plus ou moins longue.
Ils sont transférés des dettes financières aux capitaux propres s’ils sont bloqués ou stables. Ils
sont assimilés à des réserves.
e) Produits constaté d’avance
Ils sont considérés comme des dettes à court terme (moins d'un an).
Du point de vue financier, et même parfois du point de vue juridique, les produits
constatés d’avance sont assimilables à des comptes reçus des clients, donc à des dettes, tant
que la présentation due au client n’a pas été effectuée, ou tant que la marchandise n’a pas été
livrée.
f) Impôts et latentes
La situation fiscale latente correspond aux impôts que l'entreprise devrait supporter si
certaines décisions étaient prises ou si certaines conditions se réalisaient. Calculés sur des
réintégrations ou des reprises ultérieures, ils sont considérés comme des dettes à < 1 an ou à >
1 an selon l’année prévue de leur échéance.
1.3.5 Les reclassements de bilan comptable
L’analyse financière nécessite un reclassement des postes du bilan comptable tout en
utilisant les retraitements déjà effectués. Ainsi l’actif sera classé par ordre de liquidité tout en
s’appuyant sur le critère de l’année :

26
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

 Les actifs qui disparaitront du bilan de l’année prochaine (L’exercice prochain), ce sont des
éléments de l’actif circulant (sauf en cas d’exception) ;
 Les actifs qui seront toujours au bilan de l’année prochaine (l’exercice prochain), ils
constituent l’actif immobilisé (Sauf en cas d’exception) ;
En contrepartie de ces emplois, les ressources peuvent être classées par ordre
d’exigibilité. Les éléments du passif seront donc classées en dettes à court terme pour une
durée de moins d’une année, et en long et moyen terme pour une échéance de plus d’une
année, et plus éléments non exigibles au niveau des capitaux propres.
A. Reclassement de l’actif
a) Actif immobilisé
Il regroupe tous les biens durable utilise d’une manière permanente et durable. En
général l’actif immobilise regroupe toutes les investissements, les créances et les stocks qui
ont une liquidité plus d’un an.
b) Actif circulant
Il regroupe la liquidité de moins d’un an :
 Valeur d’exploitation : regroupe la classe (03), tel que la marchandise, matières première et
fournitures, et produits finis et soumis finis… etc ;
 valeur réalisable : ce poste regroupe toutes la classe (04), tel que la créance client, créance
d’exploitation, avances pour compte, et créances de stocks qui peuvent transformer en
monnaie en moins d’un an ;
 valeur disponible : ce poste regroupe les comptes le plus liquide (48), ses la partie la plus
liquide de l’actif, il possédant un degré de liquidité très élevé, tel que C.C.P, la banque, et
la caisse.
B. Reclassement du passif
Le passif financier classé selon les exigibilités croissantes.
a) Les capitaux propres
Il s’agit des ressources internes, qui sont à la disposition de l’entreprise, comporte la
classe (01) tel que les fonds sociaux, réserves, et même résultat d’exercice.
b) Les dettes à moyen et long terme
Sont toutes les dettes exigibles à plus d’un an, tel que les dettes d’investissement et détention
pour compte :

Capitaux permanents = Capitaux propres +Dettes à moyen et long terme.

27
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

c) Dettes à court terme : Sont des dettes exigibles à moins d’an, tel que les dettes de
stocks et dettes financière.
Tableau N°01 : Représentation de bilan financier après les retraitements
Actif (degré de liquidité) Passif (degré d’exigibilité)
Actif à plus d’un an Passif à plus d’un an
Actif immobilisé net Capitaux propres
+ plus-values latentes + plus-values latentes
+ part de l’actif circulant net à plus d’un an +comptes courants bloqués
(stock outil, créances…) + écart de conversion-passif
+ charges constatées d’avance à plus d’un an -part d’écart de conversion actif non couverte
-Moins-values latentes par une provision
- part de l’actif immobilisé net à moins d’un -impôts latent sur subventions
an d’investissement
- capital souscrit-non appelé et provisions réglementées.
-actif fictif net
-moins-values latentes
Postes constituant l’actif net à éliminer : Dettes à plus d’un an
Frais d’établissement + provisions à plus d’un an
Fonds commercial + impôt latent à plus d’un an sur subventions
Primes de remboursement des obligations d’investissement et provisions réglementées
Charges à répartir + produits constatés d’avance à plus d’un an
Actif à moins d’un an Passif à moins d’un an
Actif circulant net Dettes fournisseurs, sociales, fiscales,
diverses
-part de l’actif circulant net à plus d’un an + dettes financières à moins d’un an
+ charges constatées d’avance à moins d’un + provisions à moins d’un an
an + impôt latent à moins d’un an sur
+ part de l’actif immobilisé à moins d’un an subventions
+ effets escomptés non échus d’investissement et provisions réglementées
+ capital souscrit-non appelé + effets escomptés non échus
+ part d’écart de conversion actif couverte + produits constatés d’avance à moins d’un
par une an
Provision
Source : Hubert. B, Analyse financière, 4eme édition DUNOD, Paris 2010, p25.

28
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

Tableau N°02 : Présentation le bilan financier en grand masse

Actif Montant % Passif Montant %


Actif fixe Capitaux propres
Valeur d’exploitation Dettes à long et moyen
Valeur réalisable terme
Valeur disponible Dettes à courte terme
Total actif Total passif
Source : Réalisé par nous-mêmes à partir des cours de gestion financière spécialité finance d’entreprise
M12016-2017

Figure N°02: Présentation du bilan financier

Emplois Durables
Ressources Durables

FDR

Emplois d’Exploitation

Ressources d’Exploitation
Trésorerie Nette

Source : Réalisé par nous-mêmes à partir des cours de gestion financière spécialité finance d’entreprise
M12016-2017

29
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

Section 2 : L’analyse par les indicateurs d’équilibre et les ratios financiers


La méthode d’analyse financière par les indicateurs d’équilibre et les ratios financiers
est connue et utilisée depuis fort longtemps à la fois par les entreprises ainsi que les banques.
Ils constituent des rapports significatifs de la valeur de deux éléments ou plus caractéristiques
de la gestion ou de l’exploitation de l’entreprise.
2.1 L’analyse par les indicateurs d’équilibre
2.1.1 Définition de l’équilibre financier
L’équilibre financier résulte de l’ajustement des flux financiers, si cet ajustement est
réalisé, l’entreprise doit pouvoir à un moment donné acquitter ses dettes exigibles et disposer
d’une encaisse. Cette constatation n’a qu’une signification limitée, car cet équilibre est
immédiatement remis en cause par la transformation des actifs et des dettes. C’est pourquoi
l’étude de l’encaisse et de ses variations ne peut donner une indication suffisante sur les
conditions de l’équilibre financier.
On parle de l’équilibre financier, si le fonds de roulement est nul, il est exprimé à
moment donné par l’équilibre entre capital économique utilisé par l’entreprise et les
ressources qui permettent de le détenir. Il s’exprime sur une période par l’équilibre entre les
ressources et dépenses de la période ou encore les emplois de fonds et les ressources.
L’analyse de l’équilibre financier d’une entreprise doit s’intéresse à trois indicateurs
essentiels qui sont :
A. La liquidité
Représente l’aptitude de l’entreprise à transformer plus ou moins rapidement ses actifs
en trésorerie. La liquidité de l'entreprise exprime sa capacité à faire face à ses échéances à
court terme (paiement des dettes fournisseurs, paiement des dettes fiscales)
B. La solvabilité
La solvabilité traduit la capacité de l’entreprise à faire face à ces engagements
immédiats par ces disponibilités.
C. La rentabilité
Rapport entre un résultat et les moyens mis en œuvre pour obtenir ce résultat, c’est la
capacité de l’entreprise à dégager un résultat régulier, et suffisant à fin de maintenir
l’équilibre financière, la rentabilité met en relation les capitaux engagés (investissements)
dans l’entreprise ou des profits réalisés4.

4
SALVADOR Ballada, JEAN-CLAUDE Coille, outils et mécanismes de gestion financière, édition MAXIMA,
Paris 1992, p249.
30
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

2.1.2 La définition de fonds de roulement


«Le fonds de roulement est la partie des ressources durables qui concourt au
financement de l’actif circulant.il permet donc d’apprécier si l’entreprise a su faire face à ses
choix stratégiques en matière d’investissements, de politique de dividendes, d’endettement…
et conserver une partie pour financer son d’exploitation ».5
Le fonds de roulement se situe certainement au première rang des outilles d’analyse
financière. Cela ne manque pas d’être paradoxales, dans la mesure où il s’agit d’une notion
dont le contenu et les interprétations ont évolué dans le temps et varient encore selon les
utilisateurs. Il faut donc préciser cette notion avant d’examiner son rôle dans l’appréciation de
l’équilibre financier.6
Dans un tel bilan, la confrontation entre les capitaux permanents et l’actif immobilisé
permet de dégager la notion de Fonds de Roulement (FDR).
Le fond de roulement peut être calculé par deux méthodes différentes :
A. Pour le haut de bilan

Fonds de roulement net = Capitaux permanents – Actifs immobilisés


FRN=KP - AI

L’exigence d’une liquidité de l’actif au moins égale à l’exigibilité du passif se traduit


alors par la nécessité d’un fonds de roulement positif. Dans ce cas, celui-ci constitue une
marge de sécurité suivant l’expression consacrée.
B. Pour le bas de bilan
Le fond de roulement est l’excèdent de l’actif circulant sur les dettes à court terme.
Fonds de roulement net =Actif circulant – Dettes à court terme
FRN=AC - DCT

De là à définir le Fonds de Roulement par le« bas de bilan », il ya cependant un pas


que nous ne franchirons pas. Ce serait en effet confondre un mode de calcul avec une
définition, celle-ci devant avoir des conséquences pratiques. Le Fonds de Roulement se
constitue par le «le haut de bilan » et le fait que son utilisation se perçoive dans la partie basse
de celui-ci n’a aucune influence sur son montant. Comme nous le verrons, une modification
de la structure ou de la rotation des actifs et passifs «circulant» aura des conséquences sur la
trésorerie mais non sur le Fonds de Roulement lui-même.

5
Elie COHEN, Gestion financier et développement de l’entreprise, Edition EDICEF, 1991, p126 .
6
Idée tirée SALVADOR- B, JEAN-CLAUDE-C, Outils et mécanismes de gestion financière, éd MAXIMA,
Paris 1992,p264.
31
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

C. Interprétation du fond de roulement

L’étude de fond de roulement se base sur l’analyse de trois cas qui sont :
 Fonds de Roulement 0

Figure N°03: Représente FR positif

Dans ce cas le fond de roulement est supérieur à 0

AI KP

FRN - DCT
AC

Source : Réalisé par nous-mêmes

 Fonds de Roulement 0
Dans ce cas le fonds de Roulement est inferieur à 0
Figure N°04:Représentation de FR négatif

AI KC

AC FRN+
DCT

Source : Réalisé par nous-mêmes

Dans ce cas les capitaux permanents permettent à l’entreprise de financer de façon


stable, à la fois l’intégralité des actifs immobilisés ainsi une partie des actifs circulants. Il
permet de dégager une marge de sécurité qui permettra à l’entreprise de rembourser ces dettes
exigible à court terme et de dégager des liquidités excédentaires qui lui permettent de faire
face à des risques divers à court terme.

32
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

Un FRN négatif signifie que l’entreprise signifié que les capitaux permanents
n’arrivent pas à financer l’intégralité des immobilisations, autrement dit l’entreprise finance
une partie de ces immobilisations par ces dettes à court terme (DCT). Elle ne dispose alors
d’aucune marge de sécurité à court terme représentée par des actifs liquides excédentaires.
Dans ce cas la situation de l’entreprise est délicat (difficile).

 Fonds de Roulement nul

Dans ce cas le Fonds de Roulement est nul

Figure N°05: Représentation du fonds de roulement égal (nul)

Actif immobilisés Capitaux propres


Actif circulants Dettes à court terme
Source : Cours d’analyse financière, 3e année, option finance et comptabilité, 2016.

Le fonds de Roulement nul, cela indique une harmonisation totale entre la structure
des emplois et des ressources, cela veut dire que l’entreprise réalise un équilibre financier
minimum (ajuste équilibre), ou les valeurs immobilisées sont financées par la totalité des
capitaux permanents, et les actifs circulants par les dettes à court terme, dans ce cas,
l’entreprise, pour éviter un déséquilibre probable doit augmenter son fonds de roulement.
2.1.3 Les différents types de fonds de Roulement
Il existe trois types du fonds de roulement qui sont :
2.1.3.1 Le Fonds de Roulement Propre (FRP)
Le fonds de roulement propre se calcule en reprenant le fonds de roulement net
(capitaux permanents moins l'actif immobilisé) duquel on déduit les dettes à long et moyen
terme.
Le fonds de Roulement Propre mesure l’excédent des capitaux propres sue les actifs
durables. Autrement dit le FRP reflète la capacité de l’entreprise à financer ses valeurs
immobilisées par ses seuls fonds propres, il sert à mesurer l’autofinancement.
A. Formule

Fonds de Roulement propre (FPR)= Capitaux Propres – Actifs immobilisés Net

Son existence signifie que toutes les immobilisations sont financées par les capitaux propres.
Or les capitaux propres constituent, avec les dettes à long et moyen terme, l’ensemble
des capitaux à plus d’un an, (soit les capitaux permanents).
33
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

Dans ces conditions :

Capitaux permanents = Capitaux propres + dettes à long et moyen terme

Ou bien :

Fonds de Roulement propre = Fonds de Roulement Net – Dettes à Long et Moyen Terme

B. Interprétation de fonds de roulement propre


«Le fonds de roulement propre présente une signification beaucoup plus limitée que
celle du FRN. Il reflète cependant un aspect important de la situation financière puisqu'il
traduit en fait l'autonomie dont l'entreprise fait preuve dans le financement de ses
investissements en immobilisations»7.
a) Un fonds de roulement propre positif

FR Propre > 0 Capitaux propres > Actifs immobilisés.

Signifie en effet que les immobilisations sont intégralement financées sur ressources
propres, donc de façon autonome.
b) Un fonds de roulement propre négatif

FR Propre < 0 Actifs immobilisés > Capitaux propres

Signifie que les immobilisations ne sont financées que partiellement sur ressources
propres. L'entreprise doit alors faire appel à l'endettement pour le financement d'une partie de
ses immobilisations.
2.1.3.2 le Fonds de Roulement étrangère (FRE)
Le Fond de Roulement Etranger n'est que la différence entre le Fonds de Roulement
Net et le Fonds de Roulement Propre. C’est la partie de fonds de roulement qui constituée par
les dettes à long et moyen terme.
Formule :

Fonds de Roulement Etranger = Fonds de Roulement Net – Fonds de Roulement


Propre
7
= Dettes à long et moyen terme
ELIE COHEN, Gestion financier de l’entreprise et développement financier, Edition EDICEF, 1991,p 126

34
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

2.1.3.3 Fonds de roulement total (FRT)


C’est la somme des valeurs d’exploitation, des valeurs réelles et des valeurs
disponibles qui serve à la constitution et la formation de l’actif circulant. Le Fonds de
Roulement Total (FRT) peut se calculer par la formule suivante :

Fond de roulement total=Fond de roulement propre+Fond de roulement étranger.

Le fonds de roulent total = actif circulant = VE + VR +VD


2.1.4 Le Besoin en Fonds de roulement (BFR)
2.1.4.1 Définition du besoin en fonds de roulement
Il représente les besoins de financement générés par le cycle d’exploitation du fait des
décalages dans le temps entre les flux réels et les flux financiers correspondants.
Les décalages découlant du cycle d’exploitation se traduisant financièrement par un
besoin de financement. Ces décalages étant en grande partie structurels, le besoin de
financement qui en résulte doit être financé par une ressource stable qui ne peut être que
l’excédent des ressources durables sur les emplois stables, c'est-à-dire le Fonds de
Roulement8.
On distingue deux parties dans le besoin en fonds de roulement :
 Le besoin en fonds de roulement d’exploitation ;
 Le besoin en fonds de roulement hors exploitation.
A. Le besoin en fonds de roulement d’exploitation
Il correspond aux besoins de financement nés du cycle d’exploitation et dus aux
décalages entre les besoins d’exploitation (stocks, créances) et les ressources d’exploitation
(fournisseurs d’exploitation). Il est lié aux seuls éléments strictement liés à l’activité
économique de l’entreprise.

BFRE = Emplois d’exploitation ─ Ressources d’exploitation

BFRE= Stocks + Créances d’exploitation – Dettes fournisseurs d’exploitation


– Dettes fiscales et sociales
-
 Les besoins d’exploitation : correspondent aux besoins de financement du cycle
d’exploitation du fait de la vitesse de rotation de ce cycle.

8
SALVADOR Ballada, JEAN-CLAUDE Coille, Outils et mécanismes de gestion financière, Edition MAXIMA,
1992, Paris p268
35
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

 Les ressources d’exploitation : correspondant aux ressources de financement tirées du


cycle d’exploitation du fait des crédits offerts par les fournisseurs.
B. Le besoin en fonds de roulement hors exploitation
Il correspond aux besoins de financement nés du cycle hors exploitation et dus aux décalages
entre les emplois hors exploitation (créances diverse) et les ressources hors exploitation (dettes
diverses).

BFRHE = actif circulant hors exploitation – passif circulant hors exploitation


BFRHE = (créances hors exploitation) – (dettes hors exploitation)

Besoin en fonds de roulement correspond à l’addition du BFRE et du BFRHE

BFR = BFRE+BFRHE
2.1.4.2 Les différentes situations du besoin en fonds de roulement
A. Besoin en fonds de Roulement positif

BFR 0 (VE + VR) DCT

Un BFR positif indique que les dettes des clients de l'entreprise ne sont pas suffisantes
pour couvrir les actifs à court terme et qu'il sera nécessaire de recourir à des financements
externes. Un BFR positif revient à un besoin de financement. En effet, la présence de créances
clients et de stocks plus importantes que les dettes fournisseurs signifie que l'entreprise règle
ses fournisseurs avant d’être payée par ses clients. On parle alors d’un équilibre à court terme.
L’entreprise doit respecter la norme en termes de BFR. S’il y’a un excès, elle doit agir ainsi :
 Optimisation de la gestion des stocks ;
 Limitant au maximum les créances clients ;
 Augmentation des crédits fournisseurs (achats à crédit) .

B- Besoin en Fonds de Roulement négatif

BFR 0 (VE + VR) DCT

Dans ce cas, les emplois d’exploitation de l’entreprise sont supérieurs aux ressources
d’exploitation, l’entreprise n’a donc pas de besoin d’exploitation à financer puisque le passif
circulant excède les besoins de financement de son actif d’exploitation. Un BFR négatif
revient à une ressource de financement. En effet, la présence de créances clients et de stocks

36
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

moins importantes que les dettes fournisseurs signifie que l'entreprise règle ses fournisseurs
après avoir été payée par ses clients.

Un besoin en fonds de roulement très faible ou négatif constitue un facteur stratégique


très favorable au développement d'une politique de croissance financée sans recours à des
capitaux extérieurs.
On peut dire qu’elle est une ressource d’exploitation que l’entreprise n’utilise pas, on
parle alors d’un déséquilibre à court terme. Dans ce cas l’entreprise est tenue de rétablir sa
situation à court terme par :
 La diminution des DCT par des remboursements anticipés ou bien par la diminution des
achats à crédits ;
 L’augmentation des ventes à crédit.
C- Besoin en Fonds de Roulement nul

BFR = 0 (VE + VR) = DCT

Lorsque le BFR est nul, les ressources d’exploitation permettent de couvrir les emplois
en intégralité. L’entreprise n’a aucun besoin à financier mais elle ne dispose d’aucun
excédent financier. Cette situation exprime un juste équilibre pour l’entreprise où les valeurs
d’exploitation et les valeurs réalisables sont financées en totalité par les dettes à court terme.
Dans ce cas l’entreprise n’aura qu’à maintenir sa situation d’équilibre.
2.1.5 La trésorerie
2.1.5.1 Définition de la Trésorerie Net
«La trésorerie est l’ajustement entre le fonds de roulement net global et le besoin en
fonds de roulement. Le fonds de roulement net global et le besoin en fonds de roulement
dépendent donc de causes de natures différentes ; leur montant est souvent différent. C’est la
trésorerie qui équilibre cette différence et permet un ajustement entre le fonds de roulement
net global et le besoin en fonds de roulement»9.
2.1.5.2 Mode de calcul

Trésorerie Nette =
Fonds de Roulement Net (FRN) – Besoin en Fonds de Roulement (BFR)

Ou bien
Trésorerie Nette= Actif de Trésorerie – Passif de trésorerie

9
Pierre RAMAGE, Analyse et diagnostic financier, Edition d’organisation, Paris p74 .
37
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

2.1.5.3 Les différentes situations de la trésorerie Nette (TN)


La trésorerie nette est un résultant qui peut être donc positive, nul ou négative.
A-La trésorerie Net positive

TN 0 FR BFR
Lorsque le montant de la trésorerie nette est positif, les ressources d’une entreprise
permettent de couvrir l’intégralité de ses besoins. Ce qui signifie que la situation financière de
l’entreprise est économiquement saine est qu’elle est même en mesure de financer un surcroit
de dépenses sans recouvrir à un emprunt10.
B- La Trésorerie Net négative

TN 0 FR BFR

L’entreprise ne dispose pas des ressources suffisantes pour faire face à ses besoins.
Sa situation financière est déficitaire et elle doit absolument avoir recours à des modes
de financements à court terme pour pallier cette situation (découvert bancaire).une trésorerie
nette négative révèle un fonds de roulement insuffisant pour assurer la couverture du besoin
en fonds de roulement.

C- La Trésorerie Nette nulle

TN= 0 FR= BFR

La trésorerie est nulle ce qui revient à dire qu’elle ne dispose pas de la moindre marge
de manœuvre. Elle est toutefois à l’équilibre financier. Dans ce cas-là les ressources
financière de l’entreprise suffisent juste à satisfaire ses besoins (Fonds de Roulement =
Besoin en Fonds de Roulement).
2.2 L’analyse par la méthode des ratios
2.2.1 La définition d’une ration
«Un ratio est un rapport entre deux quantités variables entre lesquelles existe une
relation logique de nature économique ou financière. Sans ce lien logique, un ratio est un
simple chiffre inexploitable dans le diagnostic financier. La nature du lien est très large»11.

10
Cours d’analyse financière, 3e année, Option finance et comptabilité, 2015-2016.
11
HUBERT de la Bruslerie, Analyse financière, 4e Edition, Edition DONOUD,2010, Paris, p 190.
38
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

2.2.2 Intérêt de l’analyse par la méthode des ratios


 Le recours à la méthode des ratios traduit le souhait de déterminer des seuils, des normes
qui devraient permettre de juger l’état d’une entreprise grâce à la comparaison entre la
valeur de rations calculés sur ses comptes et des valeurs de référence ;
 L’analyse financière par ratios permet au responsable financier de suivre les progrès de son
entreprise et de situer l’image qu’elle offre aux tiers intéressés tels que les actionnaires, les
banquiers ;
 Joue le rôle d’indicateur des points faibles et points forts qui caractérisent la Politique
financière et Facilite la comparaison entre deux ou plusieurs entreprises similaires ;
 La réussite d’une décision financière repose sur l’aptitude qu’ont les responsables à prévoir
les événements. La préversion est clé du succès de l’analyste financier. Quant au plan
financier, il peut prendre de nombreuses formes qui doivent tenir compte afin de les
correctement, ainsi que ses faiblesse pour mieux y remédier ;
 L’objectif fondamental de la méthode des ratios consiste à mieux connaître l’entreprise et à
évaluer précisément l’importance de ses qualités et de ses défauts.
2.2.3 Les différents types de ratios
La construction des ratios est généralement en fonction des objectifs de diagnostic et
en nature d’analyse tracée par l’entreprise.
On distingue généralement :
 Ratios de structure ou d’équilibre ;
 Ration de liquidité ;
 Ration de rentabilité ;
 Ration de gestion.
2.2.3.1 Ratios de structure
Il s’agit de s’intéresser cette fois aux éléments de la structure financière afin
d’apprécier notamment la solvabilité de l’entreprise. Cette méthode permet d’exprimer la
structure des actifs et de l’endettement de manière intéressante de même qu’elle permet
d’apprécier l’équilibre entre le degré de liquidité des actifs et degré d’exigibilité des dettes,
elle permet de mesurer les relations qui existent entre tous les éléments, ainsi au lieu de
s’intéresser ou comparer les éléments comptables eux-mêmes l’observation porte sur les
rapports entre certains de ses éléments, les éléments étant des postes, ou groupes de postes du
bilan ou les postes de comptes de résultat.

39
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

On peut distinguer :
 Les ratios relatifs à l’actif ;
 Les ratios relatifs au passif ;
 Les ratios d’équilibre financier.
A. Les ratios relatifs à l’actif
La mise en évidence de la structure de l’actif peut être assurée en premier lieu grâce à
une démarche d’une extrême simplicité consiste à rapporter chaque poste au total de l’actif et
à réduire le bilan en un ensemble de pourcentages.
 Le poids des immobilisations corporelles
Ce ratio traduit essentiellement le poids des capitaux fixes dans le patrimoine. Il reflète
de façon indirecte l’intensité capitalistique de l’activité.

R1 = Immobilisations corporelles nettes

Actif total

 Le poids des immobilisations financières


Ce ratio traduit essentiellement l’intensité des liaisons et des relations financières que
l’entreprise considérée établit avec d’autres unités, notamment à l’occasion d’opérations de
croissance externe.

R2 = Immobilisations Financières

Actif total

 Le poids des stocks


Ce ratio traduit d’abord des contraintes technico-économiques. Il est peu élevé voire
nul pour les entreprises ne poursuivant aucune activité de production ou de distribution de
biens matériels. En revanche, il atteint des valeurs élevées dans certains métiers.

R3 = Stocks et en-cours

Actif total

 Le poids des créances commerciales


Ce ratio traduit l’importance du portefeuille de créances commerciales dans le
patrimoine économique. Il est donc déterminé par la langueur des délais de règlement que
l’entreprise accorde à sa clientèle.
40
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

R4 = Clients et comptes rattachés

Actif total

 Le poids des disponibilités


Ce ratio peut être considéré, dans une certaine mesure, comme l’expression de
«l’aisance de trésorerie» de l’entreprise. Ainsi, dans une comparaison entre deux bilans de fin
d’exercice, la mise en évidence d’une remontée sensible ou d’une baisse notable de ce ratio
peut être un symptôme significatif de l’évolution de la situation financière.

R5 = Disponibilités

Actif total

B. Les ratios relatifs au passif


Comme il a été fait pour l’actif on peut détermine, une structure de l’endettement c'est-
à-dire connaître la part des différentes sources de financement de l’entreprise et notamment de
la part de dettes à long et moyen terme et à court terme.
 Ration de solvabilité
«Ce ratio mesure essentiellement la sécurité générale des tiers et la marge de crédit
de l’entreprise. Il indique la capacité de remboursement et mesure la sécurité dont jouissent
les créanciers et facilité l’obtention de nouveau crédits »12.

Ratio de solvabilité = Total actif / Total dettes

 Ratio relatifs à l’autonomie financière


L’autonomie dont l’entreprise fait preuve en matière de financement s’apprécie
généralement grâce à la comparaison entre les montants des capitaux propres et celui des
capitaux empruntés.

Ratio d’indépendance financière = Capitaux propres / Total passif

Ce ratio traduit le poids des capitaux propres dans l’ensemble des ressources. C’est un
indicateur global relatif à l’autonomie financière de l’entreprise, appréciée sur l’ensemble de
son financement, il est recommandé que les capitaux propres soit supérieur à 1/3 du total
passif.

12
Cours gestion financière Master 1, Spécialité finance d’entreprise,2016-2017.
41
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

Ration d’autonomie = capitaux propres / Dettes à long et moyen terme


Une analyse plus précise consiste à ne retenir que les seules dettes à long et moyen
terme parmi les ressources externes. Le ratio obtenu éclaire la capacité d’emprunt de
l’entreprise dans la mesure où on estime qu’en principe, l’endettement à terme ne doit pas
excéder la moitié des capitaux propres.

Capacité de remboursement de l’endettement à terme


= capacité d’autofinancement / dettes à long et moyen terme

L’inverse de ce ratio donne le nombre d’années nécessaires à l’entreprise pour le


remboursement de sa dette. La capacité d’autofinancement ne pouvant pas être intégralement
utilisée au remboursement des emprunts, le délai théorique de remboursement doit être assez
largement inférieur à l’échéance des capitaux empruntés.
C. Les ratios de l’équilibre financier
«Les ratios de synthèse ou d’équilibre financier confrontent des encours de l’actif à
des encours du passif en insolant les éléments à long et moyen terme d’une part, les éléments
à court terme d’autre part»13.
 Ratio de financement de l’actif immobilisé
Il doit être supérieur ou égal à 1. Les capitaux permanents sont égaux à la somme des
capitaux propres et des dettes à moyen et long terme.

Ration d’équilibre financier = Capitaux permanents / Actif à plus d’un an

 Ration de fonds de roulement propre


On peut calculer un ratio plus contraignant qui mesure la couverture de l’actif à plus
d’un an par les seuls capitaux propres : il s’agit du fonds de roulement propre.

Ratio de fonds de roulement propre = Capitaux / Actif à plus d’un an

 Ration de couvertures des stocks par le fonds de roulement


Un fonds de roulement positif est une condition nécessaire mais non suffisante pour
assurer une structure financière satisfaisante : on doit également mesurer sa contribution à
financer l’actif à moins d’un an et notamment les stocks. En effet, dans le cas d’une mauvaise
conjoncture, l’écoulement des stocks sera ralenti et il est alors important de les financer par
des ressources durables.

13
SALVADOR Ballada, JEAN-CLAUDE Coille, Outils et mécanismes de gestion financière, Edition
MAXIMA,1992, Paris, p 17.
42
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

2.2.3.2 Ratios de liquidité


Ils mesurent la capacité de l’entreprise pour faire face à ces engagements à court terme.
 Ratio de liquidité générale
Il mesure la solvabilité de l’entreprise à court terme et il exprime le degré de la
couverture des dettes à court terme.

Ratio de liquidité générale = Actif circulant (AC) / Dettes à court terme


 Ration de liquidité réduite
Ce ratio nous permet de savoir si l’entreprise peut couvrir ses dettes à court terme à
l’échéance. Ou bien, il mesure la solvabilité à court terme avec l’élimination de risque
commercial sur les stocks, car leur aptitude à se transformer en liquidité peut être difficile. Il
doit être au moins égale à 1.

Ratio de liquidité réduite = Actif à moins d’un an sauf les stocks


Dettes à moins d’un an
 Ratio de liquidité immédiate
Ce ratio mesure la solvabilité immédiate, il représente la capacité de l’entreprise pour
faire face à ses échéances sans recouvrir à la vente des stocks et la réalisation des créances à
court terme.

Liquidité immédiate = valeurs disponible (VD) / Dettes à court terme (D.C.T)

2.2.3.3 Ratios de rentabilité


«Un ratio de rentabilité établit une relation entre le résultat d’une action ou d’une
activité et les moyens mis en œuvre dans ce but. Ces moyens font référence à un capital
économique ou un capital financier»14.
Ils mesurent la pertinence de la gestion après la réalisation de revenu des ventes et des
investissements.
 Ratio de rentabilité des investissements
Rentabilité des investissements = Résultat de l’exercice / Investissements

Ce ratio permet d’apprécier l’impact ces investissements sur le résultat.


 Ration de la rentabilité totale de l’actif
Rentabilité totale de l’actif = résultat net (après impôt) / Total de l’actif

Ce ratio mesure le rendement de la totalité des capitaux investis.


14
HUBERT de la Bruslerie, Analyse financière, Edition dunoud, 4e Edition,2010, Paris p 192.
43
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

 Ratio de rentabilité financière


La rentabilité financière fait référence, au dénominateur, à des capitaux investis par les
bailleurs de fonds de l’entreprise, actionnaires et prêteurs.

Rentabilité financière = Résultat net (après impôt) / capitaux propres

 Ratio de rentabilité économique


Elle est parfois appelée rentabilité d’exploitation et représente la rentabilité du capitale
économique. Le ratio de la rentabilité économique permet de déterminé la capacité de
l’entreprise à rentabiliser au mieux les moyens économiques.

Rentabilité économique = capacité d’autofinancement / capitaux permanents

2.2.3.4 Les ratios de gestion


Les ratios de gestion sont indifféremment appelés ratios de rotation ou ratios de délai
d’écoulement. Un ratio de rotation mesure le nombre de fois qu’un élément de stock d’actif
ou de passif est renouvelé au cours d’un exercice. Ils viennent de compléter les ratios de
situation en prenant en considération le volume d’activité des rotations des biens réels des
biens financiers.
Il y à deux types de ratios :
A. Les ratios de rotation des stocks
Il existe deux flux pour les stocks :
Entrées (approvisionnement, produits finis)

Stocks Sorties (consommation, ventes)

La relation des stocks est donnée par sa vitesse de rotation (combien de fois les stocks
renouvelés dans l’année) et pour son délai de rotation (combien en jour ou en mois, le stock
est renouvelé).
 Pour les entreprises commerciales
Ratio de rotation de marchandise

Rotation de marchandise = Coût d’achat de marchandise consommé / Stock moyen

Stock moyen = Stock initial + Stock final / 2

44
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

* Délai de rotation des marchandises (DRM)

𝐤 𝐲
DRM = × 360jours
𝐂 û ’𝐚 𝐚 𝐚 𝐚 é

Pour les entreprises industrielles


 Ratio de rotation des matières (R.R.M/P)

R.R.M/P = Coût d’achat de matières consommée


Stock moyen

Délai de rotation des matières premières(D.R.M/P)

D.R.M/P = Stock moyen / Coût d’achat de matières consommée × 360 jours

 Rotation des produits finis (R.R.P/F)

R.R.P/F = Coût de production des produits vendus / Stock moyen

 Délai de rotation des produits finis (D.R.P/F)

R.R.P/F = stock moyen / coût de production des produits vendus × 360 jours
B. Les ratios de rotation des créances
Les relations des créances commerciales sont déterminées par la vitesse de rotation de
ses créances (combien de fois dans l’année tournent les créances) et ses délai respectifs de
recouvrement (combien de temps l’entreprise recouvre ses créances).
a) Ratios de rotation créances clients
La valeur du ratio est un délai moyen et global sur l’ensemble des clients de
l’entreprise. Si la politique de crédit clients est homogène, la valeur du ratio permet de
retrouver la politique de crédit de l’entreprise.

R.R.C/C = chiffre d’affaire / client + effet à recouvrer

Délai de rotation créances clients :


Ce ratio permet d’exprimer la durée moyenne des crédits accordés par l’entreprise à
ces créancières.
D.R.C/C = Client + Effet à recouvrer / Chiffre d’affaire × 360 jours

45
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

b) Ration de rotation crédits fournisseurs

R.R.C.F = Achats(TTC) / Fournisseurs + effet à payer

Délai de rotation crédits fournisseurs (D.R.D.F) :

Les fournisseurs accordent des délais de règlement à l’entreprise ; ceux- ci sont


mesurables en estimant leur durée moyenne à l’aide d’un ratio fondé sur le montant de ces
dettes au passif.
Ce ratio permet de savoir auquel terme de paiement l’entreprise règles ses fournisseurs.

Section 03 : Analyse de l’activité et de la rentabilité


Parmi les outils présentés, nous étudierons les soldes intermédiaires de gestion, la
capacité d’autofinancement et à la fin nous allons voir la notion de l’effet de levier.
Pour l’analyse quantitative de l’activité, le document central est le compte de résultat,
à partir duquel sont calculés les soldes intermédiaires de gestion (SIG) et la capacité
d’autofinancement. À l’aide des SIG, il est possible d’évaluer les conséquences des décisions
de gestion dans un contexte économique donné (celui de l’entreprise étudiée) et de comparer
les performances de cette dernière avec celles de son secteur.
3-1 Analyse de l’activité
3.1.1 Soldes intermédiaires de gestion (SIG)
«Les soldes intermédiaires de gestion sont des indicateurs d’analyse des éléments qui
contribuent à la formation du résultat de l’exercice»15.
Le résultat calculé par différence entre les comptes de produits et les comptes de
charges classés par nature est un indicateur limité pour apprécier les performances
économiques et financier globales de l’entreprise. Ce solde demeure essentiellement
descriptif.
Sous l’application des soldes intermédiaires de gestion, le plan comptable général,
dépasse les limites de l’approche patrimoniale en présentant dans son système développé un
outil d’information et de gestion.
Les soldes intermédiaires de gestion sont obtenus après décomposition compte de
résultat en groupes de produits et de charges de même nature. Une bonne compréhension de la
signification économique et financière des différents soldes est indispensable pour apprécier
la gestion de l’entreprise.

15
GERARD Melyon,Gestion financière, 4e Edition, Edition BREAL, 2007, pp 96, 100 .
46
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

3.1.1.1 Les éléments de tableau des (SIG)


Le tableau des soldes intermédiaires de gestion, présente une cascade de soldes qui
constituent autant de paliers dans la formation du résultat de l’exercice. Les différents soldes
sont successivement :
 La marge commerciale ;
 La production de l’exercice ;
 La valeur ajoutée produite ;
 L’excédent brut d’exploitation ;
 Le résultat d’exploitation ;
 Le résultat courant avant impôts ;
 Le résultat exceptionnel.
A- La marge commerciale
La marge commerciale n’a de sens que pour les entreprises qui ont une activité
commerciale de distribution de produits revendus en l’état. Cette activité peut être la seule
exercée par l’entreprise. Elle concerne aussi les entreprises mixtes qui ont à la fois une
activité industrielle et commerciale 16 .

Marge commerciale
= Vente de marchandises – Le cout d’achat de marchandises vendues
B- La production de l’exercice
La production de l’exercice fait référence directement à l’activité de transformation
industrielle et/ou de prestation de services de l’entreprise. Elle ne prend pas en compte les
subventions d’exploitation, ni les diverses redevances perçues qui apparaissent dans les autres
produits de gestion courante. La production de l’exercice se compose de trois éléments (la
production vendue/ la production stockée/ la production immobilisée).

Production de l’exercice = production vendue + production stockée + production


immobilisée + prestations fournies
C- La valeur ajoutée
La valeur ajoutée mesure le surplus de richesse créé par l’entreprise dans l’exercice de
son activité. Ce solde constitue un indicateur synthétique de poids économique de l’entreprise.

16
GERARD, Melyon, Gestion financier, 4e éd, Edition BREAL2007, pp100-101 .
47
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

La valeur ajoutée est un agrégat de la comptabilité nationale, dont la somme pour l’ensemble
des entreprises permet d’évaluer la production intérieure brute.

Valeur ajoutée = (marge brute + production de l’exercice + transfert de charge de


production) – (matières et fournitures consommées + services)
D- L’excédent brut d’exploitation
L’excédent brut d’exploitation (EBE) représente la ressource résiduelle générée par
l’exploitation. Cette ressource potentielle de trésorerie est destinée à rémunérer les capitaux
investis et à maintenir ou à accroître la capacité de production de l’entreprise. L’excédent brut
d’exploitation, est un solde particulier qui représente le surplus créé par l’exploitation de
l’entreprise après rémunération du facteur de production et des impôts liés à la production. Un
solde négatif devient une insuffisance brute d’exploitation.
Cette insuffisance de ressource est préjudiciable au développement de la capacité de
production de l’entreprise et à rémunération des capitaux engagés dans l’activité. C’est à
partir de l’EBE que le plan comptable général préconise de déterminer la capacité
d’autofinancement.

EBE = (Valeur ajoutée + Subvention d’exploitation)


– (Impôts et taxes + Charges de personnel)

E- Le résultat d’exploitation
Le résultat d’exploitation mesure la performance de l’entreprise sur le plan
commercial et industriel. Ce solde tient compte de la politique d’amortissements et de
dépréciations de l’entreprise.il est calculé indépendamment de la politique financière et fiscale
de l’entreprise. Il s’agit donc du solde de toutes les opérations liées à l’exploitation, à
l’exclusion des quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun. Il exprime, mieux
que l’EBE, la capacité de l’entreprise à optimiser l’ensemble de ses fonctions opérationnelles
(investissement, approvisionnement, production, vente).

Résultat d’exploitation = (valeur ajoutée + produit financier + produit divers) – (frais


de personnel + impôts et taxes + frais financiers + DAP)

F- Le résultat courant avant impôt


Le résultat courant avant impôt mesure la performance de l’entreprise après prise en
considération des éléments financiers. Il permet, à ce titre, d’apprécier la politique de
financement retenue par l’entreprise. Les charges et produits financiers sont intégrés dans leur

48
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

globalité calculée avant impôt et avant éléments exceptionnels, ce solde indique le niveau des
ressources provenant de l’activité normale et habituelle de l’entreprise.

Résultat courant avant impôt = résultat d’exploitation + produit financier – charges


financières ± quote-part de résultat faites en commun

G- Résultat exceptionnel
«Le résultat exceptionnel est un solde autonome qui regroupe l’ensemble des
opérations qui ne sont pas liées à l’activité courante et qui ne présente pas un caractère
répétitif. Il retrace ce qui sort de l’activité habituelle de l’entreprise. Le résultat exceptionnel
est un indicateur très fluctuant qui ne peut être utilisé pour une étude prospective»17.

Résultat exceptionnel = Produit exceptionnels – Charges exceptionnelles

H- Le résultat net de l’exercice


Le résultat net de l’exercice est un solde résiduel qui regroupe différentes opérations
hétérogènes puisqu’il correspond à la somme algébrique de tous les produits et toutes charges.
Ce soldes correspond au résultat net qui figure dans le document de synthèse compte résultat
et au passif du bilan avant répartition.

Résultat de l’exercice = (résultat courant avant impôt + résultat exceptionnel)


– (participation des salariés + IBS)

17
HUBERT de la Brulerie, Analyse financière, Edition DUNOUD, 4e édition, 2010, p 171.

49
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de
l’entreprise

Tableau N°03: Présentation schématique SIG


Produit / charges Année «n» Année «n-1»
Ventes de marchandises
-Achats de marchandises
-variation des stocks des marchandises
marge commerciale
Production vendue
+Production stockée
+Production immobilisée
Production de l’exercice
Marge commerciale
+production de l’exercice
-consommations de l’exercice en provenance de tiers
Valeur ajoutée
Valeur ajoutée
+subventions d’exploitation
-charges de personnel
-Impôts et taxes
EBE
EBE
-dotations aux amortissements, dépréciations et
provisions
d’exploitation(DADP)
+ reprises sur amortissements, dépréciations et
provisions
d’exploitation(RADP)
-autres charges
+autres produit
Résultat d’exploitation
Résultat d’exploitation
+ produits financiers
-charges financières
Résultat courant avant impôt
Produit exceptionnel
-Charges exceptionnel
Résultat exceptionnel
Résultat courant avant impôt
+Résultat exceptionnel
-Participation des salariés
-Impôts sur les bénéfices
Résultat net de l’exercice
Source : Béatrice et Francis ganguillât « Analyse financière », Edition galion, 4eme édition, Paris 2006, P55.

50
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de l’entreprise

3.1.2 La capacité d’autofinancements (CAF)


La capacité d'autofinancement est l'aptitude d'une entreprise à dégager des liquidités
provenant de ses ressources internes en vue de financer ses besoins d'exploitation et de
développement cette capacité d’autofinancement est généralement effectuée au maintien ou
développement du potentiel économique de l’entreprise.
La capacité d’autofinancement, ou la CAF, cherche à évaluer le surplus monétaire
potentiel dégagé par l’entreprise au cours d’un exercice en prenant en compte l’ensemble de
ses produits encaissable et l’ensemble de ses charges encaissables.
Pour P.RAMAGE « Elle est définie aussi comme l’excédent des produits encaissables
sur les charges encaissables, et comme la somme des bénéfices de l’exercice et des charges
non calculées qui ne correspondent pas à des décaissements»1.
3.1.2.1 Le rôle de la capacité d’autofinancement
La CAF joue un rôle très important au sein de l’entreprise, Elle permet à cette dernière
de financer par ses propres moyens :
 Renouvellement des immobilisations (achat d’immobilisations) ;
 Couverture des pertes et risques probables (provisions) ;
 Développement et croissance de l’entreprise (mise en réserve) ;
 Rémunération des actionnaires (résultat distribué) ;
 L’augmentation de sa marge de sécurité financière.
3.1.2.2 Calcul de la capacité d’autofinancement
La capacité d’autofinancement se détermine à partir du tableau des SIG, elle peut être
évaluée selon deux méthodes.
La CAF peut être calculée à partir de L’EBE (soustractive) ou être reconstruite à partir
du résultat de l’exercice (additive)

CAF = Produit encaissables (sauf produit de cession) – Charge décaissables.

A- La méthode soustractive : Calcul à partir de L’EBE


La démarche pour calculer la CAF consiste, à partir de l’EBE, à ajouter les produits
encaissables et à soustraire les charges décaissables autres que ceux et celles de l’exploitation.
Cette méthode est dite directe ou descendante. Elle est parfaitement conforme à l’objet qui est
de faire ressortir les flux globaux qui expriment le surplus monétaire net potentiel de
l’entreprise.

1
RAMAGE Pierre, « Analyse et diagnostic financier », Editions d’organisation, Paris, 2001, P13.
51
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de l’entreprise

Elle met en lumière les notions de produits encaissables et des charges décaissables.
Dans ce cas la CAF se calcule comme suit :
Tableau N°04 : Présentation de la méthode du calcul de la CAF a partir de EBE
Excédent brut d’exploitation (EBE)
+ Transfert de charges d’exploitation
+ Autres produits d’exploitation
- Autres charges d’exploitation
+ /- Quote-part d’opération en commun
+ Produits financiers (sauf reprises de provision)
- charges financières (sauf dotation aux amortissements et aux provisions)
+ Produits exceptionnels (sauf produits en cession d’immobilisation, subventions
d’investissement virée au compte du résultat et reprises sur provisions)
- charges exceptionnelles (sauf valeur nette comptable des immobilisations cédées et
dotations exceptionnelles)
- participation des salariés aux résultats de l’entreprise
- impôt sur les bénéfices
= La capacité d’autofinancement (CAF)
Source : Réalisé par nous même.

B- Méthode additive : Calcul à partir du résultat net


Cette méthode de calcul dite ascendante ou indirecte apparaître plus simple que la
précédente. Il suffit d’ajouter au bénéfice net les charges calculées n’entraînant pas de
décaissement et symétriquement de soustraire les produits calculés non encaissables.
Tableau N°04: Présentation de la méthode du calcul de la CAF à partir de résultat net
Résultat net
+ Dotation aux amortissements
+ Dotation aux provisions (d’exploitation, financière, exceptionnelles)
- Reprises (d’exploitation, financières, exceptionnelles)
+ Valeur nette comptable des actifs cédés
- Produit de cession d’actifs
- Subvention d’investissement virée au compte de résultat
= la capacité autofinancement(CAF)
Source : Isabelle C, Thierry C, Gestion financière, Edition DUNOD, Paris, 2002, p32.

52
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de l’entreprise

3-2 Analyse de la rentabilité


3-2-1 Définition de la rentabilité
«La rentabilité est un indicateur d’efficacité établissant une comparaison entre les
résultats obtenus et les moyens mis en ouvrent pour obtenir ce résultat. En d’autres termes,
c’est donc l’aptitude d’un capital à dégager un bénéfice»24.
La rentabilité est la capacité d’un capital à procurer des revenus exprimés en terme
financier. Elle constitue un élément privilégié pour évaluer la performance des entreprises. Les
analystes économiques distinguent deux types de rentabilité : économique et financière.
3-2-2 Les différents ratios de rentabilité
La définition générale de la rentabilité, autorise un grand nombre de ratios de
rentabilité. Un ratio de rentabilité est établit entre le résultat d’une action ou d’une activité et
les moyens mis en œuvre. Ces moyens font référence à un capital économique ou à un capital
financier.
A- La rentabilité économique
Elle est parfois appelée rentabilité d’exploitation et représente la rentabilité du capital
économique, c’est-à- dire de l’actif. La rentabilité économique mesure, donc, l’efficacité des
moyens de production mis en œuvre dans le cadre de son activité.
La rentabilité économique se mesure donc en rapportant un résultat économique à un
capital économique :

Rentabilité économique = Résultat économique /Capital économique

Elle exprime la performance de l’exploitation et doit permettre des comparaisons dans


le temps et dans l’espace, Et d'apprécier la performance d'une société en retenant l'ensemble
de ses capitaux durables (capitaux d'endettement et capitaux propres).
Lorsque les titres financiers (immobilisation financières ou les valeurs mobilières de
placement) présentent un niveau important dans l’actif économique. On peut calculer la
rentabilité économique globale, donnée par la formule suivante :

Rentabilité économique = résultat d’exploitation + produits, financiers / actif


économique

Telle que : Actif économique = Immobilisations + BFR+ Disponibilités


Passif financier = Capitaux propres + Dettes financières.

24
RAMAGE Pierre, « Analyse et diagnostic financier », Edition d’organisation, paris, 2001, p145.
53
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de l’entreprise

B- La rentabilité financière (ou rentabilité des capitaux propres)


«La rentabilité financière est à la fois le souci de l’investisseur et la condition de
toute croissance de l’entreprise. Son étude vise à apprécier l’enrichissement de l’exercice qui
revient aux associés par rapport aux sommes qu’ils ont apportées »25.
La rentabilité financière fait référence, au dénominateur, à des capitaux investis par les
bailleurs de fonds de l’entreprise, actionnaires et préteurs.

Rentabilité financière = Résultat net / Capitaux propres

La rentabilité financière intéresse surtout les associés, si elle élevée et, notamment, si
elle est supérieure au taux d’intérêt pratiqué sur le marché financier.
C- Effet de levier
L’effet de levier est l’effet multiplicateur de l’endettement sur la rentabilité économique. C’est
donc la traduction de la sensibilité du résultat à l’évolution de l’endettement
Si l’effet de levier financier est positif alors il y a augmentation de la valeur de l’actif
financier et fiscalité avantageuse puisque les charges financières sont déductibles. La
rentabilité économique est supérieur au coût des capitaux empruntés, l’effet de levier financier
joue comme un surgénérateur en ce sens qu’une élévation du ratio d’endettement augment la
rentabilité des capitaux propres.
Si l’effet de levier financier est négatif alors le coût monétaire de la dette affecte le
bénéfice disponible donc les actionnaires, l’actif financier baisse. L’effet de levier financier
joue de façon défavorable : une élévation du ratio d’endettement diminue la rentabilité des
capitaux propres. De plus il y a risque d’insolvabilité. Finalement, le levier financier
d’entreprise est un mécanisme à double tranchant que le financier d’entreprise ne peut
maîtriser que s’il dispose de bonnes prévisions sur la rentabilité d’exploitation de son
entreprise26.
La formulation mathématique de l’effet de levier peut être de la façon suivante :

Effet de levier= rentabilité économique- rentabilité financière


Ou bien :
Fonds de Roulement propre = Fonds de Roulement Net – Dettes à Long et Moyen Terme

Avec : RE : Résultat économique


I : Taux d’intérêt des dettes D : Dettes financières à long terme CP : Capitaux propres
25
SALVADOR Ballada, JEAN-CLAUDE Coille, Outils et mécanismes de gestion financière, Edition
MAXIMA,1992, Paris p253.
26
Idée tiré de l’ouvrage ,PIGET Patrick, Gestion financier de l’entreprise, Edition economica , 2005,Paris,
pp,606,607.
54
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de l’entreprise

Section 04 : L’analyse dynamique de la situation financière


L’analyse dynamique des flux dans l’entreprise est un aspect essentiel du diagnostic financier.
Il constitue un complément indispensable à l’analyse statique, elle s’intéresse à étudie les
différents flux enregistrés par l’entreprise sur une période donnée. On rassemble dans cette
catégorie l’étude des tableaux de financement et des flux de trésorerie.
4.1 Tableau de financement (flux emplois et ressources)
On appelle tableau de financement un compte en deux colonnes dont le contenu
correspond à celui des deux derniers comptes économiques «de capitale» et «financier», en
supprimant le solde intermédiaire qu’est la capacité ou le besoin de financement.
L’interprétation d’un tel tableau de financement permet une analyse dynamique du
risque de faillite. Par opposition à l’analyse statique permise par un simple bilan27.
4.1.1 Intérêt et limites de tableau de financement
«Le tableau de financement est indispensable pour comprendre l’évolution de la
structure et de la liquidité de l’entreprise. Contrairement au bilan, qui ne délivre aux
utilisateurs de l’information comptable et financière qu’une situation statique, ne permettant
pas de prendre connaissance de la totalité des opérations qui ont affecté le patrimoine, le
tableau de financement offre une approche dynamique du financement de l’entreprise»28.
En effet, grâce à une analyse des flux et de leur traduction financière entre le bilan
d’ouverture et le bilan de clôture, ce document contribue à expliquer comment s’est effectué
le passage d’un équilibre financier en début de période à un autre équilibre financier.
Le tableau de financement constitue un véritable instrument de pilotage de
l’entreprise. établi dans une optique prévisionnelle, il permet d’assurer la cohérence entre les
besoins et les ressources et d’orienter les choix. En fonction de l’équilibre financier souhaité
et possibles.
4.1.2 Les limites de tableau de financement
Parmi les limites, il convient de retenir, sans que cette liste soit exhaustive :
 Le respect du coût historique comme méthode de comptabilisation;
 Les retraitements et reclassements qui font du tableau de financement un document délicat
à établir puisque’il est nécessaire le plus souvent de disposer des informations du systéme
développé ;

27
Idée tiré de l’ouvrage, François Engel, KLETZ Fréderic, Cours de comptabilité générale, édition paristech,
2007, p171.
28
Melyon Gérard, Gestion financier, Edition Bréal, 4e édition, 2007, pp100-101.
55
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de l’entreprise

 La lecture du tableau de financement rendu ambigue, non seulement par le fait que ce
document repose sur l’analyse fonctionnelle du bilan, mais également par la présentation
en deux tableaux ;
 Le classement des valeurs mobilières de placement dans la variation de BFRHE au lieu de
figurer dans la trésorerie ;
 L’intégration des plus ou moins-valeurs de cessions de valeurs mobilières de placement
dans les opérations de gestion et non dans les opérations en capital ;
 Les contarintes juridiques du bilan qui imposent à l’analyste financier de tenir compte des
éléments extra-comptables qui ne figurent ni dans le bilan, ni dans le compte de résultat ;
4-1-3 La structure de tableau de financement
Le tableau de financement est subdivisé en deux parties :
 La partie haute ou première partie appelée «tableau de financement des emplois et des
ressources de l’exercice» ;
 La partie basse ou deuxième partie appelée «tableau des emplois et des ressources
d’exploitation et hors exploitation de l’exercice».
A. La première partie du tableau de financement
La première partie du tableau de financement distingue :
 Les emplois stables ;
 Les ressources stables.
a) Les ressources stables
Ce sont les opérations qui ont généré des recettes monétaires :
 La capacité d’autofinancement : il s’agit des ressources issues de l’activité de l’entreprise.
Elle mesure l’indépendance financière de l’entreprise (possibilité d’autofinancement et de
remboursement des dettes) ;
 Les cessions ou réduction d’éléments de l’actif immobilisé : il s’agit des ressources issues
des cessions des éléments de l’actif immobilisé ou des remboursements d’immobilisations
financières (créances financières, prêts, dépôts…) ;
 Les augmentations de capital : il s’agit des ressources issues des versements des
actionnaires lors d’une augmentation de capital à titre onéreux (y compris la prime
d’émission) par rapports en numéraires ou par rapportes en nature ;
 Les augmentations des autres capitaux propres : il s’agit des ressources issues des
versements des autres partenaires de l’entreprise ; notamment l’état et les collectivités
territoriales (sous forme de subventions en règle général), les autres entreprises (sous
forme de prêts, avances conditionnées, comptes courants) ;
56
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de l’entreprise

 Les augmentations des dettes financières : il s’agit des ressources issues des emprunts
contracté par l’entreprise au cours de l’exercice, à l’exclusion des concours bancaires
courants.
b) Les emplois stables
Les emplois stables de l’exercice se répartissent en 3 catégories :
 Les distributions mises en paiement au cours de l’exercice : Il s’agit généralement des
dividendes distribués au cours de l’exercice et non de ceux qui seront payés pendant
l’exercice suivant au titre de l’exercice écoulé ;
 L’acquisition d’éléments d’actif immobilisés : Il s’agit des investissements réalisés pendant
l’exercice en immobilisations incorporelles, corporelles et financières ;
 Le remboursement des dettes financières longues : Enregistre les sommes qui sont
effectivement décaissées pendant l’exercice.
Tableau N°05: Présentation du tableau financement Première partie
Emplois N N-1 Ressources N N-1
-Distribution mise en paiement au -Capacité d’autofinancement
cours de l’exercice. de l’exercice.
-Acquisition d’éléments d’actif -Cession ou réduction
immobilisé : d’éléments
• Immobilisation incorporelle (1) d’actif immobilisé :
• Immobilisation-corporelle (1) • Incorporelles.
• Immobilisation-financière • Corporelles.
-Charges à répartir sur plusieurs -Cession ou réduction
exercices (a). d’immobilisations
-Réduction des capitaux propres financières.
(réduction de capital retrait). -Augmentation du capital :
-Remboursement des dettes • Augmentation du capital
financières (b). ou apports.
• Augmentation des autres
capitaux propres.
-Augmentation des dettes
financières (b) (2) (c)
Total des emplois. X X Total des ressources. X X
Solde créditeur : Solde débiteur :
Δ FRNG (ressources nettes) Δ FRNG (emplois nets)
Source : SALVADOR Ballada, JEAN-CLAUDE Coille, Outils et mécanismes de gestion financière, Edition
MAXIMA, 1992, Paris p110.
(a) Montant brut transféré au cours de l’exercice.
(b) Sauf concours bancaires.
(c) hors primes de remboursement des obligations.

57
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de l’entreprise

B. Présentation de la deuxième partie de tableau de financement


La deuxième partie de tableau de financement analyse l’utilisation qui a été faite de la
variation du FRNG en mettant en évidence la variation du besoin en fonds de roulement
(ventilé en exploitation et hors exploitation) et de la trésorerie.
Tableau N°06: Présentation de la deuxième partie de tableau de financement
Variation de fonds de roulement net Exercice N Exercice N-1
Besoin1 Dégagement Solde Solde
2 2-1
Variation « d’exploitation »
Variation des actifs d’exploitation :
Stocks en cours
Avances et acomptes versés sur commande
Créances clients, compte rattachés et autre
créances
d’exploitation, (a).
Variation des dettes d’exploitation :
Avances et acomptes reçu sur commandes
en cours.
Dettes fournisseurs, comptes rattachés et
autre dettes
d’exploitation, (b). X X
Totaux ±x ±x
A. Variation nette exploitation, (c.)
Variation « hors exploitation »
Variation des autres débiteurs (a), (d). X X
Variation des autres créditeurs (b). ±x ±x
-X -X
Totaux +X
B. Variation nette « hors exploitation » total +X
A+B :
Besoin de l’exercice en fond de roulement.
Ou dégagement net de fond de roulement de
l’exercice.
Variation « trésorerie »
Variation des disponibilités
Variation des concours bancaires courants et
solde
créditeurs de banque.
Totaux X X
C. Variation nette « trésorerie », (c) ±x ±x

Variation du fonds de roulement net global


(total A+B+C) :
Emplois nets - -
Ou + +
Ressources nettes
Source : PIGET Patrick, Gestion financier de l’entreprise, Edition économica, 2005, Paris, pg115.
58
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de l’entreprise

La deuxième partie de tableau de financement permet d’apprécier :


 Les conséquences de la variation du fond de roulement net sur l’équilibre financière,
amélioration ou détérioration ;
 La gestion de cycle d’exploitation de l’entreprise en matière de politique de stockage, de
crédit client et fournisseur.
4-2 Tableau des flux de trésorerie
4.2.1 Définition le tableau des flux de trésorerie
«Le tableau de flux de trésorerie ou cash-flow statement est une technique comptable
qui permet de réconcilier les résultats de l’exercice avec la trésorerie de l’entreprise. La
méthode consiste donc identifier les facteurs de variation des flux de liquidité de l’entreprise
d’une période comptable à une autre»29.
4-2-2 Les objectifs
Le tableau de flux de trésorerie a pour but d’apporter aux utilisateurs des états financiers Une
base d’évaluation de la capacité de l’entité à générer de la trésorerie et des équivalents de trésorerie,
ainsi que des informations sur l’utilisation de ces flux de trésorerie.
Parmi ces objectifs :
 De montrer le degré de maîtrise des dirigeants sur leur trésorerie ;
 De monter la cohérence des politiques suivies par l’entreprise ;
 D’apprécier l’origine de l’excédent ou du déficit de trésorerie ;
 Déterminé la solvabilité de l’entreprise ;
 Effectuent des comparaisons entres les résultats et les flux de trésorerie correspondant ;
 Il constitue un moyen de vérifier la cohérence des comptes, en faisant apparaitre la variation de la
trésorerie entre le début et la fin de l’exercice.

29
CORHAY Albert, MAPAPA Mbangala, Fondements de gestion financière, les Editions de l’université de
liège, 2007, p 97.
59
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de l’entreprise

Tableau N°07: Présentation du tableau flux de trésorerie


Opération Montant
*Opération d’exploitation
+CAF
– Δ BFR
FTE Xxx
Opération d’investissement
– Acquisitions d’immobilisations
+ Cessions d’immobilisations
+ Subventions d’investissements reçus
+/- Incidence de la variation de trésorerie sur opérations d’investissements
FTI Xxx
Opération de financement
+ Augmentation de capital en numéraire
– Réduction de capital
– Dividendes versés
+ Emissions d’emprunts
– Remboursement d’emprunt
FTF Xxx
FTT= FTE + FTI+ FTF Xxx
Source : SALVADOR Ballada, JEAN-CLAUDE Coille, Outils et mécanismes de gestion financière, Edition
MAXIMA,1992, Paris p 148.

Toutes opérations effectuées par une entreprise se traduisent par des flux de trésorerie
de trois natures :
 Les flux de trésorerie relatifs aux opérations d’investissements (acquisitions
d’immobilisations au sens large) ;
 Les flux de trésorerie relatifs aux opérations de financement ; elles rassemblent les
opérations d’endettement (emprunts contractés) et de désendettement (remboursement
d’emprunt), les apports en capital et les dividendes versée ;
 Les flux de trésorerie relatif aux opérations d’exploitation ; elles correspondent aux
opérations que l’entreprise réalise dans le cadre de son activité.

60
Chapitre II : Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de l’entreprise

Conclusion

Une bonne connaissance des flux financiers est nécessaire pour porter un diagnostic
sur la situation financière de l’entreprise. Il convient de rappeler que la méthode d’analyse par
les indicateurs d’équilibre et par la méthode des ratios est une méthode d’analyse externe et
statique, l’analyse des flux de fonds apporte une meilleure compréhension de la politique de
l’entreprise.
Le diagnostic financier nécessite une approche dynamique et financière qui permet
d’évaluer les flux d’investissement et de financement. Il s’avère un outil particulièrement utile
pour analyser le passé ou pour prévoir l’évolution de l’entreprise.
Enfin, l’issue de cette démarche et d’anticipation des perspectives d’évolution qui
conduise à des conclusions permettant d’apprécier la situation financière de l’entreprise, mais
aussi d’appréhender d’éventuelles bouleversements et de formuler des recommandations et
des mesures correctives en vue traitements assurent sa viabilité et sa continuité.

61
Chapitre III
Etude du cas : L’analyse de la santé financière
de la SOCOTHYD
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

Introduction
Dans ce chapitre, nous essayerons d’analyser la situation financière de SOCOTHYD
durant trois années, cette analyse se basera en premier lieu, sur l’analyse de la structure
financière fondée sur l’équilibre financier qui est une étude statique, et en deuxième lieu, sur
l’analyse de l’activité et de la rentabilité qui est une étude dynamique, afin de porter un
jugement global sur la santé financière de SOCOTHYD.

Section 01 : Présentation générale de SOCOTHYD


Dans cette section on va essayer de vous présenter la société SOCOTHYD, vu qu’on
est stagiaire dans cette entreprise, on pense que c’est l’une des meilleures entreprises pour tout
étudiant ou stagiaires dans la willaya de Boumerdes ,voulant approfondir et exposer le
maximum de cas vu sa diversification et sa grandeur, ensuite nous ferons objet de vous
présenter le cas réalisé.
Notre travail a été effectué au département finance et comptabilité
1.1 Historique et localisation
1.1.1 Historique
L’entreprise est à caractère publique économique, elle été créé arrête interministériel
du 11 Mars 1970 et du décret N° 193-71 du 19-05-1971 sous la dénomination de Société de
Coton Hydrophile, en abrégé «SOCOTHYD».
La «SOCOTHYD» était une entreprise locale sous la tutelle de la wilaya de TIZI-
OUZOU jusqu’en 1985 et sa gestion était assurée par un directeur nommé par le wali sous
contrôle d’un commissaire aux comptes.
Elle a fait l’objet d’un transfert à la wilaya de Boumerdes suite au nouveau découpage
administratif le 08-01-1996.
Le 08.01.1996, SOCOTHYD a changé de statut juridique pour devenir une entreprise
publique économique, société par actions au capital social de 100 millions de dinars.
Dans la perspective de son développement, la «SOCOTHYD» s’est engagée dans la
voie de son adaptation à satisfaire les exigences de ses clients par une écoute permanente de
son environnement.
Elle s’est attelée à :
 La valorisation de son potentiel humain ;
 L’amélioration de ses produits ;
 La transparence à l’égard de ses partenaires ;
 Une exigence soutenue du respect de l’environnement.

62
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

1.1.2 Siège social


Le siège social de la société est aux ISSERS wilaya de Boumerdes.
La ville des ISSER est situe à l’est de la capital, sur l’axe Alger, Tizi-ouzou.
Elle est de 60 KM d’Alger et à 40 KM de Tizi-Ouzou
Figure N°06 : e Présentation schématique de siège social de SOCOTHYD

BOUMERDES N

ALGER

THENIA ISSER

SOCOTHYD

BORDJ-MENAIEL T-OUZOU

Source : Schéma réalisé partir des données de SOCOTHYD

1.2 Composition du capital social


Le montant du capital n’a pas évolué qu’en cour de l’exercice 2004, suite à la
résolution de l’AGEX du 12/05/2004 qui a décidé d’une augmentation du capital pour un
montant de 240 000 000,00 DA, par l’émission de 800 actions nouvelles de valeur nominale
de 300 000,00 DA entièrement souscrites et libérées par l’état actionnaire, représenté par la
société de gestion des participation chimie & pharmacie « GEPHAC ».
Le capital social de l’entreprise qui était de 300 000 000,00 DA a été porté à un
montant de 540 000 000,00 DA. Les statuts ont été modifiés par conséquence.

63
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

Le capital social de SOCOTHYD a été augmenté en date du 29/12/1999 à 300 millions


de dinars puis à 540 million de dinars en date du 12/04/2004; ensuite à 1 170 million de dinars
en date du 19/05/2012.
1.3 Activité de l’entreprise
L’entreprise est organisé en mono unité, elle comprend trois structures de production
spécialises sur la base du couple produit / marche :
 Production de produits de pansement (produit de coton et de gaz) sise à ISSER ;
 Production de bande plâtrée sise à ISSER ;
 Production des articles d’hygiène corporelle sise à Bordj- Menaiel.
A- Produit de pansement (produit de coton et de gaze)
L’usine d’ISSER a démarré en 1969 avec un atelier de blanchiment et un atelier de
coton et de gaze.
Ce dernier a subi plusieurs opérations d’extension et des renouvellements périodique
des équipements, notamment à partir de l’année 1999 dans le cadre de l’opération
réhabilitation et mise à niveau de l’entreprise.
Il est composé des ateliers suivants :
 Atelier de tissage : sa capacité de production est de 12.000.000 ML par année.
 Atelier traitement du coton et de gaze : sa capacité annuelle est de 600 000 Kg de coton
et de 18 millions de M² de gaze.
 Atelier cardage et conditionnement du coton en rouleaux et en zigzag : sa capacité
annuelle est de 600 000 Kg.
 Atelier façonnage et conditionnement du tampon dentaire : sa capacité annuelle est de
900 000 boites.
 Atelier façonnage et conditionnement des produits de gaze : (compresses, bandes et
pièces de gaze) : sa capacité annuelle est de 30 millions de M²
 Atelier bande plâtrée : cet atelier en production en Septembre 2002.Sa capacité de
production actuelle est de 1 500 000 M²
 Atelier d’hygiène corporelle : l’usine de Bordj- Menaiel a démarrée en 1992, avec deux
lignes de production :
La première pour la couche culotte et la serviette périodique, et la seconde pour la couche
bébé.
En 2001 l’entreprise a acquis une ligne de production automatique pour la fabrication
de la serviette périodique extra mince pour femme.

64
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

Les produits fabriqués et la capacité de production annuelle sont :


 Couches culottes 1er et 2eme âges 7 500 000 (paquet de 10) ;
 Serviette hygiénique normale 6.000.000 (paquet de 10) ;
 Serviette hygiénique extra mince (DYMA) 3.000.000 (paquet de 10) ;
 Couches bébé 500 000 (paquet de 20).
B- Produits fabriqués par l’entreprise

Les produits fabriqués par la SOCOTHYD sont bien détailler da le tableau suivant :

Tableau N°08: Produits fabriqués par l’entreprise

Produits fabriqué par l’usine d’ISSER Produits fabriqué par l’usine de Bordj-
Menaiel
 Produit de coton hydrophile :  Les produites d’hygiènes corporelles :
- Le coton zigzag et rouleaux.
- Le coton à démaquiller et - Les couches bébé en paquets de 20 pièces.
dermatologique. - Les couches culottes 1er et 2eme âge.
- Tampons dentaires diamètre 8.10 - La serviette périodique normale et ultra
et 12 mm minces (DYMA).
- Le coton à lustrer.
 Produit de gaze :
- Les compresses non stériles en
boite de 10 et de 100 pièces.
- La bande de gaz.
- Le rouleau de gaze.
- Les compresses oculaires non
stériles en boite de 10 et 100
pièces.
- La bande élastique.
- La bande plâtrée
Source : tableau réalisé partir des données de SOCOTHYD

1.4 Positionnement de l’entreprise


L’objectif stratégique de la «SOCOTHYD» est la satisfaction des besoins du marché
national en produits parapharmaceutique destinés essentiellement au secteur de la santé. Cet
objectif a été atteint, aujourd’hui la «SOCOTHYD» détient un quasi-monopole sur la
production des articles de coton et de gaze.
Ces produits sont destinés en grande partie à une seule catégorie le client (les hôpitaux
publics).

65
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

D’après les études menées par l’entreprise, les produits de marché national détenue par
l’entreprise, les parts de marché national détenue par la «SOCOTHYD» par famille de
produits sont de l’ordre de :

 Produits de coton 90% ;


 Produits de gaze 80% ;
 Articles d’hygiènes 20%.

Le portefeuille client de la «SOCOTHYD» est composé de :


 La pharmacie centrale des hôpitaux ;
 Les établissements hospitaliers ;
 Les secteurs sanitaires ;
 Les dépositaires (agent agrées) ;
 Les détaillants (pharmacie) ;
 Les cliniques privées.
La «SOCOTHYD» s’est inscrite, également dans la stratégie nationale de promotion
des exportations hors hydrocarbures, pour cela certains pays ont été ciblés comme le
MAROC, TURQUI.
Dans ce cadre, elle a multiplié sa participation aux foires et expositions internationales
tout au long des années 2000 à 2004, notamment en LYBIE, en IRAK, au SOUDAN, au
NIGER et en RUSSIE.
La certification qu’elle a obtenu et l’apposition du marquage ce sur ses produits lui
confère une envergure internationale.
1.4.1 Le marché «SOCOTHYD»
D’après les études menées par l’entreprise, les parts de marché national détenues par la
«SOCOTYD» par feuille de produit sont représentées dans le tableau suivant :
Coton blanc Produits de gaze Produits d’hygiène
SOCOTYD 5% 80% 5%
Concurrents 95% 20% 95%
Figure N°07: Présentation du marché « SOCOTHYD »

66
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

100

80

60

40 socothyd concurent

20

0
produit produits produits
d'hygiene de gaze de coton

Source : Histogramme réalisé par nous-même à partir des données de la SOCOTHYD

Le portefeuille client de la «SOCOTHYD» regroupe les principaux clients du marché :


 1ere catégorie : C.H.U, Secteur sanitaire, cliniques et cabinet médicaux.
 2ème catégorie : Grossistes, agents agrées, grandes surfaces et les cliniques.
1.5 Organisation et organigramme de la «SOCOTHYD»
1.5.1 Organisation de l’entreprise
L’entreprise comme toute SPA est doté d’un conseil d’administration présidé par le
président directeur général qui de sa direction générale munie du secrétariat de la direction
managements qualité, de la cellule audit et contrôle de gestion et du département informatique
et système d’une part et d’assistants charges de la communication et d’étude et
développement de l’autre, subordonner la direction générale adjoint qui géré les différents
directions des ventes, des approvisionnement des moyens et ressources humaines et la
direction financière et d’exploitation.
1.5.2 Organigramme de l’entreprise
La «SOCOTHYD» comme autre entreprise, suit dans gestion et son organigramme
dès ses affaires (travaux) un organigramme général qui lui permet de contrôle et suivie ses
action qui sont prises passe facilement à tous les services et les sections.

67
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

Figure N° 07: Organigramme de la SOCOTHYD


Président Directeur Général
Assistante de Direction
Cellule audit

Assistant PDG chargé de la


sureté interne
Direction générale adjointe

Assistante DGA

Chargé de la Communication Cellule juridique


Secrétari

Pharmacien Directeur Cellule organisation et


technique syst e d’i for atio

Cellule de control de
Laboratoire Control Qualité
gestion

Direction finance Direction Direction Direction Direction Direction des


&comptabilité MQSE RH approvisionnement moyens

S/ Direction
Dépt gestion Dépt achats Dépt des
RH et moyens
approvisionn
Dépt Dépt -ements
Dépt comptabilité Dépt Centre
MQSE développement
administration RH Dépt gestion
Générale Médico-social
commerciale des stocks
Dépt comptabilité
Dépt Prospection et
Matière Recouvrement
Dépt finance et
budget
Direction de production
Bureau d’ tude, thode
&ordonnancement

s/ Direction fabrication s/ Direction fa ri atio arti le d’hygi e s/ Direction maintenance

Atelier climatisation et fluide


Atelier Traitement Coton & Gaze
Atelier de fabrication Atelier Electronique
Atelier compresses et bandes
Atelier maintenance Atelier Electromécanique
Atelier Cardage
Atelier Usinage
Atelier bandes Plâtrées
Atelier maintenance&

68
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

1.6 Présentation de la direction finance et comptabilité


La direction finance et comptabilité est un service clé de la SOCOTHYD, elle met en
place des outils d’aide à la prise de décisions stratégique et prévient ainsi les risques
financiers
1.6.1 Missions de la direction finance et comptabilité
Les missions de la direction finance et comptabilité sont :
 Assurer la coordination et la régulation des comptabilités ;

 Assurer la continuité des financements nécessaires à l’activité de l’entrepris en optimisant


notamment les coûts ;
 Développer les procédures de calcul des coûts et de gestion prévisionnelle ;
 Coordonner les opérations d’investissement conformément aux procédures fixées ;
 Elaborer et mettre en œuvre, une fois adoptées, les procédures internes déceler les
anomalies et mettre en couvre les actions correctives (on suggérer) ;
 Veiller au respect de la législation de la règlementation et à la protection de l’entreprise sur
le plan juridique ;
 Concevoir, en relation avec le service informatique, l’organisation générale du traitement
de l’information de la fonction ;
 Rendre compte à la direction générale.
1.6.2 Attributions de la direction finances comptabilité
Les Attributions de la direction finances comptabilité Sur le plan financier et Sur le plan
comptable sont :
A-Sur le plan financier
La mission de la direction financière sur le plan financier consiste à :
 Etablir le plan de financement annuel ;
 Etre associée aux contacts avec les organismes financiers et les prendre en charge s’il
y a lieu par délégation de la direction générale ;
 Assister la direction générale dans le choix des banques dans le respect des prérogatives
du conseil d’administration statuant à l’effet ;
 Etablir et actualiser le tableau des conditions bancaires.
 Fournir à la direction générale les informations nécessaires à la négociation avec les
partenaires financiers et l’assister dans les négociations (ou les conduire avec -lettre de
mission - reporting).
 Soumettre à la direction générale :
 Le choix des financements à moyen et longs termes ;

69
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

 L’introduction de nouvelles sources de financement.


 Etablir le tableau de bord financier hebdomadaire et mensuel de l’entreprise et en assure le
suivi ;
 Instruire les dossiers de demandes de prêts, de subvention et d’aides dont peut bénéficier
l’entreprise et en assures le suivi ;
 Réaliser les analyses financières de l’entreprise à usage interne ou pour l’externe ;
 Définir, en relation avec la direction générale, les conditions de paiement client et veiller à
leur application. Réaliser les analyses de bilan des clients dont les relations avec
l’entreprise le justifient. Informer la direction générale (ainsi que la direction commerciale)
de tout risque de non solvabilité des clients, sur constat de l’encours ou des commandes, ou
sur saisie de la direction commerciale ;
 Déterminer les conditions de paiement des fournisseurs et les modalités de règlement ;
 Veiller au respect des échéances programmées, informer la direction générale de tout
risque de retard de paiement ;
 Etre responsable de caisse de la société.
B- Sur le plan Comptable :
La mission de la direction financière sur le plan comptable consiste à :
 Mettre à jour les documents comptables légaux (grand livre, journal général, livre
d’inventaire) ;
 Arrêter les coûts de revient de la gamme SOCOTHYD ;
 Etablir les bilans (trimestriels) et compte de résultats (mensuels) de l’entreprise. Veiller à
leur conformité aux exigences légales ;
 Recevoir le commissaire aux comptes et les vérificateurs et leur préparer les éléments
nécessaires ;
 Etablir l’ensemble des déclarations fiscales et parafiscales demandées à l’entreprise.
 Suivre l’évolution de la législation dans le domaine comptable (dont les lois de finances) ;
 Proposer toutes améliorations des procédures comptables ;
 Assurer la valorisation des inventaires périodique et annuels.
1. 6.3 Les services de la Direction finance et comptabilité
Elle est composée de trois services qui sont répartis comme suite :
 Service comptabilité générale ;
 Service finances ;
 Service de comptabilité matières.

70
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

a - Service comptabilité générale


C’est un service qui représente la finalité de toutes les opérations, c’est à ce dernier
que parviennent tous les documents afin de procéder à leurs contrôles, imputations et
comptabilisations dans leurs différents journaux appropries, afin d’être enregistres dans les
grands livres et sur la balance pour l’établissement du bilan.
Et ce service se compose de trois sections :
 Section comptabilisation achat ;
 Section comptabilisation vente ;
 Section comptabilisation de la trésorerie.
b- Service finances
Le travail de ce service consiste à suivre toutes les opérations de la trésorerie
(Établissement des fiches de dépense et fiches de recette après la réception des factures) et
également il s’occupe du suivi des dossiers de crédits d’importations et d’exportations avec
leurs payement et toutes sorte d’opérations qui a une relation avec la banque.
c- Service de la comptabilité matières
Ce service reçoit les bons de réceptions et de sorties auprès de la gestion de stock
(produit finis, matières premières, marchandises et pièces de rechange). Afin de procéder à la
comptabilisation et au suivi des mouvements du stock (Entrée, Sortie).
Il reçoit aussi les factures d’achat avec leurs bons de réceptions ainsi que les factures
des frais accessoires afférentes pour leurs comptabilisations et déterminer le cout d’achat.
Il est chargé également de dresser les états de rapprochement périodique avec la
gestion de stock et la comptabilité générale.
Généralement le rôle de service matière est de recevoir les documents qui enregistrent
toutes les opérations d’entrées et sorties de la matière et marchandises en stocks. Après la
centralisation et en fin de mois un état de ces mouvements transmet à la comptabilité
générale.
Ce service est tenu également de procéder à des rapprochements avec la gestion des
stocks. Il établit une fiche de stock de chaque article, ainsi la balance mensuelle et annuelle
pour contrôler les comptes utilisés.
Ce service est composé de deux sections :
 Section produits finis et marchandises ;
 Section pièces de rechange.

71
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

1.6.4 Organigramme de la direction finance et comptabilité

Direction des Finances et de la Comptabilité

Secrétariat
Sous Direction Finances et Comptabilité

Service Projet
Investissement Service Service
Comptabilité Comptabilité
et Opérations Comptabilité
Finances Analytique
Diverses Général Matières

Section

Trésorerie

Section Section Compt.


Caisse
Comptabilité Mat.(produits finis
Ventes et marchandises)

Section Section Compt.


Comptabilité Mat. (pièces de
Achats rechanges)

Section
Comptabilité
Trésorerie

Source : Organigramme réalisé à partir des données de SOCOTHYD

72
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

Section 02 : Elaboration des instruments de l’analyse financière

D’après les informations recueillies durant notre stage au niveau de la SOCOTYDE, on


constate que l’élaboration des instruments de l’analyse financière ce fait à travers des bilans
financiers.
2.1 Elaboration des bilans financiers des exercices 2014, 2015 et 2016
Avant de présenter les bilans des grandes masses des exercices 2014, 2015 et 2016 on
va d’abord présenter les bilans financiers comme suit :
Tableau N°9: Elaboration du bilan financier 2014 de l’entreprise SOCOTHYD
Actif Montant Passif Montant

Actif immobilisé (non 894 814 050,14 Capitaux 3 143 552 467,74
courant) AI permanents KP

-Immobilisations 952 926 ,65 Capitaux propres: 1 496 627 408,07


incorporelles 728 295 020,3 CP 1 170 000 000,00
-Immobilisations corporelles 62 868 631,09 -Capital émis 175 101 833,16
-Immobilisations en cours 102 697 472 -Primes et réserves 145 255 251,48
-Immobilisations financières -Résultat net 6 270 323,43
-Report à nouveau

Autres actifs immobilisées 00 passifs non courants 1 646 925 059,67


DLMT
-Emprunt et dette 1 456 831 936,17
financières
-Impôt (différés et 4 164 828,01
provisionnés)
-Provisions et produits 185 928 295,49
constatés d’avance)
Actif circulant (courant) AC 305 6735 298,32 Passif 807 996 880,72
circulant(DCT)
Valeur d’exploitation(VE): 913 106 516,48 -Fournisseurs et 233 758 055,72
-Stocks et encours 913 106 516,48 comptes rattachés
-Impôts 68 706 960,11
Valeur réalisable(VR) : 1 979 215 638,42 -Autres dettes 125 055 651,19
-Client 1 929 265 778,73 -Trésorerie passif 380 476 213,70
-Autres débiteurs 13 441 091,15
-Impôt assimilés 36 508 768,54

Valeur disponible(VD) 164 413 143,42


trésorerie 16 4413 143,42

Total actif 3 9515 493 48,46 Total passif 3 951 549 348,46

Source : Tableau réalisé par nos soins à partir des données de SOCOTHYD

73
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

Tableau N°10: Elaboration du bilan financier 2015 de l’entreprise SOCOTHYD

Actif Montant Passif Montant


Actif immobilisé (non 952 791 886,53 Capitaux permanents KP 3 246 932 231,68
courant) AI
-Immobilisations 54 219,68 Capitaux propres : CP 1 597 120 567,56
incorporelles 723 191 446,1 -Capital émis 1 170 000 000,00
-Immobilisations corporelles 68 505 748,47 -Primes et réserves 289 117 084,64
-Immobilisations en cours 161 040 472,2 -Résultat net 130 257 500,57
-Immobilisations financières -Report à nouveau 7 745 982,35
Autres actifs immobilisées 00 passifs non courants 1 649 811 664,12
DLMT
-Emprunt et dette 1 458 125 154,91
financières 15 779 043,42
-Impôt (différés et
provisionnés) 175 907 465,79
-Provisions et produits
constatés d’avance)
Actif circulant (courant) AC 345 4636 172,72 Passif circulant(DCT) 1 160 495 827,57
Valeur d’exploitation(VE): 1 188 194 791,93
-Stocks et encours 1 188 194 791,93 -Fournisseurs et comptes 470 659 380,31
rattachés
Valeur réalisable(VR) : 2 156 136 695,89 -Impôts 51 852 921,07
-Client 206 4443 230,89 -Autres dettes 132 306 993,74
-Autres débiteurs 17 617 970,51 -Trésorerie passif 505 676 532,45
-Impôt assimilés 74 075 494,49

Valeur disponible(VD) 110 304 684,90


trésorerie 110 304 684,90

Total actif 4407 428 059,25 Total passif 4 407 428 059,25
Source : Tableau réalisé par nos soins à partir des données de SOCOTHYDE

74
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

Tableau N°11: Elaboration du bilan financier 2016 de l’entreprise SOCOTHYD


Actif Montant Passif Montant
Actif immobilisé (non 1037775558,85 Capitaux permanents 3 523 764 018,68
courant) AI KP
-Immobilisations 2 7 514,40 Capitaux propres : 1 615 084 946,85
incorporelles 717 493 032,9 CP 1 170 000 000,00
-Immobilisations 86 859 074,05 -Capital émis 367 974 585,21
corporelles 233 395 937,3 -Primes et réserves 69 364 379,29
-Immobilisations en cours -Résultat net 7 745 982,35
-Immobilisations -Report à nouveau
financières
Autres actifs 00 passifs non courants 1 908 679 071,83
immobilisées DLMT
-Emprunt et dette 172 677 2734,00
financières
-Impôt (différés et 27 236 493,73
provisionnés)
-Provisions et produits 154 669 844,10
constatés d’avance)
Actif circulant (courant) 3 202 573 221,25 Passif circulant(DCT) 716 584 761,42
AC
Valeur 1 354 097 947,38
d’exploitation(VE): 1 354 097 947,38 -Fournisseurs et 18 3250 263,94
-Stocks et encours comptes rattachés
1 561 504 145,37 -Impôts 18 427 736,51
Valeur réalisable(VR) : 1 495 600 694,11 -Autres dettes 84 138 308,96
-Client 13 843 351,06 -Trésorerie passif 430 768 452,01
-Autres débiteurs 52 060 100,20
-Impôt assimilés
286 971 128,50
Valeur disponible(VD) 286 971 128,50
-trésorerie
Total actif 424 0348 780,10 Total passif 4 240 348 780,10
Source : Tableau réalisé par nos soins à partir des données de SOCOTHYD

2.2 Elaboration des bilans des grandes masse


Les bilans financiers sont élaborés à partir d’un passage du bilan comptable au bilan
financier, ces derniers sont subdivisés en cinq masses à l'actif : actif immobilisé, actif
circulant, valeurs d'exploitation, valeurs réalisables et valeurs disponibles, et quatre masses au
passif : capitaux permanent, capitaux propres, dettes à long et moyen terme, dettes à court
terme. Pour la période de notre étude, ces bilans condensés se présentent comme suit:

75
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

Tableau N°12: Le bilan du grand masse 2014 de l’entreprise SOCOTHYD

Actif Mentant % Passif Mentant %


AI 894 814 050,14 22,64%
CP 149 6627 408,07 37,87%
VE 913 106 516,48 23,10%
DMLT 1 646 925 059,67 41,68%
VR 1 979 215 638,42 50,09%
DCT 807 996 880,6 20,45%
VD 164 413 143,42 4,16%

Total 3 951 549 348,46 100% Total 3 951 549 348,46 100%
Source : Tableau réalisé par nos soins à partir des données de SOCOTHYD

2.2.1 Lecture des bilans financiers


 Pour l’année 2014
Le total du bilan de l’année 2014 est de 3 951 549 348,46 DA, il représente les
emplois financés par les ressources de SOCOTHYD durant cette année.
A- Concernant l’actif
Les ressources de la SOCOTHYD sont utilisées de la manière suivante :
a) L’actif immobilisé (AI) :
Leurs montants s’élèvent à 894 814 050, 14 DA, ce qui représente 22, 64% du total de
l’actif.
Elles sont composées de :
 Immobilisations incorporelles : 952 926 ,65DA ;
 Immobilisation corporelles : 728 295 020,3DA ;
 Immobilisation en cours : 62 868 631, 09DA ;
 Immobilisations financières : 102 697 472DA.
b) Les valeurs d’exploitation(VE)
D’un montant de 913 106 516,48 DA soit 23, 10% Du total de l’actif. Elles sont
constituées des stocks et des encours pour un montant de 913 106 516,48 DA
c) Les valeurs réalisables (VR)
Le totale de ce poste est de 1 979 215 638,42DA soit 50,09% du total du bilan.
Elles sont constituées principalement :
 Créances clients pour un montant de : 1 929 265 778,73 DA ;
 Autres débiteurs : 13 441 091,15DA ;
 Impôt assimilés : 36 508 768,54 DA .

76
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

d) Les valeurs disponibles (VD)


Ce sont les liquidités dont dispose la SOCOTHYD d’une valeur de 164 413 143, 42
DA, elles représentent 4, 16 % du total de ‘actif.
B- Concernant le passif
Les ressources de l’entreprise proviennent des fonds propres, des dettes à long et à
moyen terme et des dettes à court terme
a) Les capitaux propres (CP)
Représentent 37,87% du total du passif soit 1 496 627 408, 07 DA.
Elles sont constituées de :
 Capital émis : 1 170 000 000,00DA ;
 Primes et réserves : 175 101 833,16DA ;
 résultat net : 145 255 251,48DA ;
 Report à nouveau : 6 270 323,43DA.
b) Dettes à long et à moyen terme (DLMT)
D’un montant de 1 646 925 059,67 DA soit 41,68% du total du passif
Elles sont constituées de:
 Emprunt et dette financières: 1 456 831 936,17DA ;
 Impôt (différés et provisionnés) : 4 164 828,01DA ;
 Provisions et produits constatés d’avance) : 185 928 295,49DA.
c) Dettes à court terme (DCT)
D’un montant du 807 996 880,6 soit 20,45% du total du passif, on trouve :
 Fournisseurs et comptes rattachés : 233 758 055,72DA ;
 Impôts : 68 706 960,11 DA ;
 Autres dettes : 125 055 651,19 DA ;
 Trésorerie passif : 380 476 213,70DA.

77
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

Tableau N°13: Le bilan du grand masse 2015 de l’entreprise SOCOTHYD


Actif Mentant % Passif Mentant %
AI 952 791 886,53 21 ,62%
CP 1 597 120 567,56 36,24%
VE 1 188 194 791,93 26,95%
DMLT 1 649 811 664,12 37,43%
VR 215 6136 695,89 48 ,92%

DCT 1 160 495 827,57 26,33%


VD 110 304 684,90 2,50%

Total 44 074 280 59,25 100% Total 4 407 428 059,25 100%
Source : Tableau réalisé par nos soins à partir des données de SOCOTHYD

2.2.2 Lecture des bilans financiers


 Pour l’année 2015
Le total du bilan de l’année 2015 est de 4 407 428 059,25 DA, il représente les
emplois financés par les ressources de la SOCOTHYD durant cette année.
A- Concernant l’actif
Les ressources de la SOCOTHYD sont utilisées de la manière suivante :
a) L’actif immobilisé (AI)
Leurs montants s’élèvent à 9 52 791 886,53 DA, ce qui représente 21 ,62% du total de
l’actif.
Elles sont composées de :
 Immobilisations incorporelles : 54 219,68 DA ;
 immobilisation corporelles : 723 191 446,1 DA ;
 immobilisation en cours : 68 505 748,47DA ;
 Immobilisations financières : 161 040 472,2 DA.
b) Les valeurs d’exploitation(VE)
D’un montant de 1 188 194 791,93 DA soit 26,95%Du total de l’actif. Elles sont
constituées des stocks et des encours pour un montant de 1 188 194 791,93 DA.
c) Les valeurs réalisables (VR)
Le totale de ce poste est de 2 156 136 695,89DA soit48 ,92% du total du bilan.
 Elles sont constituées principalement :
 Créances clients pour un montant de : 2 064 443 230,89 DA ;
 Autres débiteurs : 1 7617 970,51DA ;
 Impôt assimilés : 7 4075 494,49DA.

78
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

d) Les valeurs disponibles (VD)


Ce sont les liquidités dont dispose la SOCOTHYD d’une valeur de 110 304 684, 90
DA, elles représentent 2,50% du total de l‘actif.
B- Concernant le passif
Les ressources de l’entreprise proviennent des fonds propres, des dettes à long et à
moyen terme et des dettes à court terme.
a) Les capitaux propres (CP)
Représentent 36,24% du total du passif soit 1 597 120 567,56 DA.
Elles sont constituées de :
 Capital émis : 1 170 000 000DA ;
 Primes et réserves : 289 117 084,64 DA ;
 Résultat net : 130 257 500,57DA ;
 Report à nouveau : 7 7459 82,35 DA.
b) Dettes à long et à moyen terme (DLMT)
D’un montant de 1 649 811 664,12 DA soit du 37,43% total du passif elles sont constituées
de:
 Emprunt et dette financières: 1 458 125 154,91DA ;
 Impôt (différés et provisionnés) : 15 779 043,42DA ;
 Provisions et produits constatés d’avance) : 175 907 465,79DA.
c) Dettes à court terme (DCT)
D’un montant du 1 160 495 827, 57 DA soit 26,33 % du total du passif, on trouve :
 Fournisseurs et comptes rattachés : 470 659 380,31DA ;
 Impôts : 51 852 921,07DA ;
 Autres dettes : 132 306 993,74DA ;
 Trésorerie passif : 505 676 532,45DA .
Tableau N°14: Le bilan du grand masse 2016 de l’entreprise SOCOTHYD
Actif Mentant % Passif Mentant %
AI 1 037 775 558,85 24 ,47% CP 1 615 084 946,85 38,09%

VE 1 354 097 947,38 31 ,93% DMLT 1 908 679 071,83 45,01%

VR 1 561 504 145,37 36,82% DCT 716 584 761,42 16,90%

VD 286 971 128,50 6,77%


Total 4 240 348 780,10 100% Total 4 240 348 780,10 100%
Source : Tableau réalisé par nos soins à partir des données de SOCOTHYD

79
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

2.2.3 Lecture des bilans financiers


 Pour l’année 2016
Le total du bilan de l’année 2016 est de 4 240 348 780, 10 DA, il représente les
emplois financés par les ressources de la SOCOTHYD durant cette année.
A- Concernant l’actif
Les ressources de la SOCOTHYD sont utilisées de la manière suivante :
a) L’actif immobilisé (AI)
Leurs montants s’élèvent à 1037 775 558, 85DA, ce qui représente 24 ,47% du total de l’actif.
Elles sont composées de :
 Immobilisations incorporelles : 27 514,40DA ;
 immobilisation corporelles : 717 493 032,9DA ;
 immobilisation en cours : 86 859 074,05DA ;
 Immobilisations financières : 233 395 937,3DA.
b) Les valeurs d’exploitation(VE)
D’un montant de 1 354 097 947,38DA soit 31 ,93% Du total de l’actif. Elles sont constituées
des stocks et des encours pour un montant de 1354097947, 38DA.
c) Les valeurs réalisables (VR)
Le totale de ce poste est de 1 561 504 145,37 DA soit 36,82%du total du bilan.
Elles sont constituées principalement :
 Créances clients pour un montant de : 1 495 600 694,11DA ;
 Autres débiteurs : 13 843 351,06DA ;
 Impôt assimilés : 52 060 100,20DA.
d) Les valeurs disponibles (VD)
Ce sont les liquidités dont dispose la SOCOTHYD d’une valeur de 28 6971 128, 50 DA,
elles représentent 6,77 % du total de l’actif.
B- Concernant le passif
Les ressources de l’entreprise proviennent des fonds propres, des dettes à long et à
moyen terme et des dettes à court terme.
a) Les capitaux propres (CP)
Représentent 38,09 % du total du passif soit 1 615 084 946,8 elles sont constituées de :
 Capital émis : 1 170 000 000,00DA ;
 Primes et réserves : 367 974 585,21DA ;
 Résultat net : 69 364 379,29DA ;
 Report à nouveau: 7 745 982,35DA.

80
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

b) Dettes à long et à moyen terme (DLMT)


D’un montant de1 908 679 071, 83 DA soit du 45,01% total du passif.
Elles sont constituées de:
 Emprunt et dette financières : 1 726 772 734,00DA ;
 Impôt (différés et provisionnés) : 27 236 493,73DA ;
 Provisions et produits constatés d’avance : 154 669 844,10DA .
c) Dettes à court terme (DCT)
D’un montant du716 584 761, 42 DA soit16, 90% du total du passif, on trouve :
 Fournisseurs et comptes rattachés : 183 250 263,94DA ;
 Impôts : 18 427 736,51DA ;
 Autres dettes : 84 138 308,96DA ;
 Trésorerie passif : 430 768 452,01DA.
2.3 Etudes comparative des bilans financiers
Les études comparatives des bilans de la SOCOTHYD sur plusieurs exercices
demandent l’élaboration d’un bilan financier condensé.
Tableau N°15: Tableau des variations des postes des bilans financiers par rapport à
l’année de base 2014
années (2015)-(2014) (2016)-(2014)
2014 2015 2016
Actif (2014) (2014)
AI 894 814 050,14 952 791 886,53 6,48% 1 037 775 558,85 15,98%

VE 913 106 516,48 1188194791,93 30,13% 1 354 097 947,38 48,30%


VR 1 979 215 638,42 2156136 695,89 8,94% 1 561 504 145,37 -21,10%
VD 164 413 143,42 110 304 684,90 -32,91% 2 869 711 28,50 74,54%

TOTAL 3951549348,46 4407428059,25 11,54% 4240348780,10 7,31%


(2014)-(2015) (2016)-(2015)
Passif 2014 2015 2016
(2015) (2016)
CP 1 496 627 408,07 1597120567,56 6,71% 1 615 084 946,85 7,91%
DLMT 1 646 925 059,67 1649811664,12 0,18% 1 908 679 071,83 15,89%

DCT 807 996 880,72 1160495827,57 43,63% 716 584 761,42 -11,31%
TOTAL 3 951 549 348,46 4 407 428 059,25 11,54% 4 240 348 780,10 7,31%
Source : Tableau réalisé par nos soins à partir des données de SOCOTHYD

La lecture du tableau ci-dessus nous a permet de conclure certains faits


A- Au niveau de l’actif
Les emplois de la SOCOTHYD ont connu une augmentation du 11,54 % en 2015 et
7,31 % en 2016 par rapport à l’année 2014. Cette variation est due à :

81
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

a) L’actif immobilisé
En effet les actifs immobilisés ont enregistré une augmentation de 57 977 836,4
DA en 2015 et de 142 961 507,9 DA en 2016 soit respectivement de 6,48% et 15,98%. Cette
augmentation est engendrée au niveau des immobilisations en-cours et immobilisations
financières (mettre des nouveaux titres de participation).
b) Les valeurs d’exploitations
Elles ont connu une augmentation durant l’année 2015 de 275 088 274,6DA et de
440 991 430,6DA en 2016 soit respectivement de 30,13% et de 48,30% cette progression et
due à l’augmentation des stocks encours et des produits fini (parce que la production est
supérieure par apport à les ventes et la cause principale de l’augmentation de stocks de
produit fini c’est la diminution des vente ) .
c) Les valeurs réalisables
Ce poste de sa part, a connu une augmentation en 2015 de 176921057 DA (après
l’augmentation des ventes de SOCOTHYD a crédit aux clients), mais une baisse a été
enregistrée pour l’année 2016 pour un montant de 417 711 493 DA soit une diminution de
21,10% par rapport à l’année 2014. Cette régression est engendrée principalement par la
baisse du compte clients(les clients ont payé leurs crédits et aussi la diminution des ventes de
SOCOTHYD).
d) Les valeurs disponibles
Les liquidités immédiates de SOCOTHYD ont connu une baisse par rapport à l’année
de base, soit un montant de 54 108 458,5 DA d’un taux de 32,91% et pour l’année 2015 et
une très forte augmentation de 122 557 985,1 DA d’un taux de 74,54% pour l’année 2016,
cette progression et due à les clients qui ont réglé leurs crédits ce qui permettre à
SOCOTHYD d’augmenter sa disponibilité.
B- Au niveau du passif
Tout comme l’actif, les ressources de la SOCOTHYD ont connu une augmentation de
11,54% en 2015 et 7,31% en 2013. Cette variation est due Aux:
a) Capitaux propres
Qui ont enregistré une augmentation en 2015 de 100 493 159 et 11 8457 538 en
2016 soit respectivement de 6,71 % et de 7,91 % Cette augmentation est engendrée au
niveau primes et réserves et report à nouveau.

82
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

b) Dettes à long et à moyens terme


Elles ont connu une augmentation en 2015 de 2 886 605 et de 261 754 012 DA en
2016 soit respectivement de 0,18% et 15,89%par rapport à l’année de référence 2014. Par
ailleurs, cette variation est due l’augmentation des emprunts et dettes financières pour
financier les immobilisations en cours et impôts (différés et provisionnés).
c) Dettes à court terme
D’âpres le tableau, on constate une évolution des dettes à court terme
de 352 498 946,4 DA en 2015 par rapport à l’année 2014 En fait, cette augmentation est due à la
variation du comptes fournisseurs et compte rattachés (parce que la SOCOTHYD a augmenté la
production donc elle a acheté plus de matières premières) , autres dettes et la trésorerie
passif(elle a sollicité un découvert bancaire pour financer la trésorerie actif), mais une baisse a
été enregistrée pour l’année 2016 pour un montant de 91 412 119,2 DA soit une diminution de
11,31% par rapport à l’année 2015. Cette régression est engendrée principalement par la baisse
du compte fournisseurs rattachés (parce que la SOCOTYD a baissé la production donc les
achats de matières premières aussi baissent) et compte rattachés et impôts
2.3.1 La représentation graphique de la structure des bilans financiers de
SOCOTHYD
2.3.1.1 Au niveau de l’actif
Figure N°07: La représentation graphique de l’actif du bilan en millions (DA)

3454
3056 3202
3500
3000
2500
2000
1500 894 952 1037
1000
500
0
2014 2015 2016

AI AC

Source : Histogramme établie par nous même à partir des données de la SOCOTHYD
Commentaire :
Ce graphique montre clairement le niveau de chaque valeur de l’actif pour chaque
année, et on remarque que l’actif circulant représente la part importante du bilan par rapport à
les actifs immobilisés.
83
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

2.3.1.2 Au niveau de passif


Figure N°08: La représentation graphique de passif du bilan en millions (DA)

3143 3246
3500
3000
2500
2000
1615
1160
1500
807 716
1000
500
0
2014 2015 2016

KP DCT

Source : Histogramme établie par nous même à partir des données de la SOCOTHYD

Ce graphique montre la variation des capitaux propres et des dettes à court terme
d’une année à l’autre, le passif de SOCOTHYD est dominé par les capitaux durant les trois
années, ce qui signifie que l’entreprise parait désormais mois endettée.
Pour une évaluation réelle de l’entreprise, il est nécessaire d’étudier l’évolution de sa
situation financière durant plusieurs exercices tout en utilisant plusieurs méthodes ; et nous
commençons par l’analyse financière de l’entreprise.

Section 03: L’analyse de l’équilibre financier

A l’aide des résultats obtenus à partir des bilans financiers que nous avons élaboré
auparavant, nous allons procéder à l’analyse de l’équilibre financier en se focalisant sur les
indicateurs d’équilibre financier et les ratios, qui sont d’une grande valeur pour l’entreprise
SOCOTHYD.

84
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

3.1 L’analyse par les indicateurs de l’équilibre financier


3.1.1 L’analyse par le fond de roulement
La notion de FRNG peut être définie grâce à deux(2) formulations équivalentes qui
traduisent respectivement une approche par le haut du bilan et une autre par le bas du bilan.
A- Par haut de bilan

FRNG = Capitaux Permanents – Actifs Immobilisés


Tableau N°16: Le calcul de FRN par le haut du bilan financier
Désignation 2014 2015 2016
Capitaux 314 355 2467,74 3 246 932 231,68 3 523 764 018,68
permanents (KP)
-
Actifs immobilisés 894 814 050,14 952 791 886,53 1 037 775 558,85
(AI)
FR 2 248 738 417,60 2 294 140 345,15 24 85 988 459,83
Source : Elaboré par nous même à partir des données de la SOCOTHYD
B- Par le bas de bilan
FRNG = actif circulant – dettes à court terme
FR = AC – DCT
Tableau N° 17: Le calcul de FRN par le bas du bilan financier
Désignation 2014 2015 2016
Actif circulant(AC) 3 056 735 298,32 3 454 636 172,72 3 202 573 221,25
-
Dette à court 807 996 880,72 1 160 495 827,57 716 584 761,42
terme(DCT)
FR 2 248 738 417,60 2 294 140 345,15 2 485 988 459,83
Source : Tableau réalisé par nous même à partir des données de la SOCOTHYD

Commentaire

On remarque que le fonds de roulement est positif, ce qui signifie que les
capitaux permanents permettent de financer la totalité des actifs immobilisés, ainsi une partie
des actifs circulant de l’entreprise SOCOTHYD. Il permet de dégager une marge de sécurité
qui lui permettra de rembourser ses dettes exigible à court terme. Ce qui veut dire que le
principe de l’équilibre financier minimum a été respecté par la SOCOTHYD. Pour cette
entreprise, ceci constitue un bon signe qui traduit une bonne structure financière.

85
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

C. Le calcul de fond de roulement propre


Ce type de fond de roulement se calcul comme suit :
Le fond de roulement propre = capitaux propres – actif immobilisé
Tableau N°18 Le calcul du fond de roulement propre (FRP)
Désignation 2014 2015 2016
Capitaux 1 496 627 408,07 1 597 120 567,56 1 615 084 946,85
propres(CP)
-
Actifs immobilisés 894 814 050,14 952 791 886,53 1 037 775 558,85
(AI)
FR propre 601 813 357,93 644 328 681,03 577 309 388
Source : tableau réalisé par nous-même à partir des données de SOCOTHYD.

Commentaire
Pour les trois années le FRP est en progression ce qui veut dire que l’entreprise a pu financer
la totalité de ses actifs immobilisés par ses propres moyens.
3.1.2 Calcule de besoin en fond de roulement (BFR)
Le BFR se calcul comme suit :
BFR = (valeurs réalisable + valeur d’exploitation)
– (dettes a court terme – dettes financière)
BFR = (VR+VE) – (DCT – DF)
Ou
BER= (actif circulant – disponibilités) – (DCT – dettes financières)
Tableau N°19: Le calcul du BFR

Désignation 2014 2015 2016


VE 913 106 516,48 1 188 194 791,93 1 3540 979 47,38
VR 1 979 215 638,42 2 156 136 695,89 1 5615 04 145,37
DCT-DF 427 520 667,02 654 819 295,12 285 816 309,41
BFR 2 464 801 487,88 2 689 512 192,70 2 629 785 783,34
Source : Tableau réalisé par nous même à partir des données de la SOCOTHYD

Commentaire
Le BFR est positif toute au long des trois années ce qui signifie que les dettes à court terme
ne suffisent pas à couvrir l’actif circulant, donc les délais accorder aux clients (la majorité
c’est les hôpitaux) sont supérieur par apport aux délais accorder par les fournisseurs, parce
que les hôpitaux paient leurs facteurs annellent , donc c’est un déséquilibre de cycle
d’exploitation de la SOCOTHYD, Pour résoudre ce problème l’entreprise doit faire appel à
son fond de roulement, ou encore à des dettes financières (trésorerie passif).

86
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

A. La représentation graphique de la variation de BFR


Figure N°09: La représentation graphique de la variation de BFR en millions (DA)

2689
2700
2629
2650
2600
2550
2500 2464
2450
2400
2350
2014 2015 2016
BFR

Source : Histogramme réalisé par nous-même à partir des données de SOCOTHYD

3.1.3 Le Calcul de la trésorerie de la SOCOTHYD


La trésorerie se calcul avec deux méthodes :
A. La première méthode
La trésorerie nette = fonds de roulement net global – besoin en fonds de roulement.
TR= FRN - BFR
Tableau N° 20 : Le calcul de la trésorerie par la première méthode

Désignation 2014 2015 2016


Fond de roulement 2 248 738 417,60 2 294 140 345,15 2 485 988 459,83
net (FR)

Besoin en fond de 2 464 801 487,88 2 689 512 192,70 2 629 785 783,34
roulement(BFR)
Trésorerie(TR) -21 6063 070,28 -395 371 847,55 -14 3797 323,51
Source : tableau réalisé par nous-même a partir des données de la SOCOTHYD
B. La deuxième méthode
La trésorerie nette = actif de trésorerie – passif de trésorerie
TR = AT – PT

87
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

Tableau N°21: Le calcul de la trésorerie par la deuxième méthode


Désignation 2014 2015 2016
actif de 16 4413 143,42 110 304 684,90 286 971 128,50
trésorerie(AT)
-
passif de 380 476 213,70 505 676 532,45 430 768 452,01
trésorerie(PT)
Trésorerie(TR) -216 063 070,28 -3 9537 18 47,55 -14 3797 323,50
Source : tableau réalisé par nous même a partir des données de la SOCOTHYD

Figure N°10:La représentation graphique de la trésorerie

0
2014 2015 2016
-50
-100
-150 -143
-200
-216
-250
-300
-350
-400 -395
TR
Source : Histogramme réalisé par nous-même a partir des données de la SOCOTYDE

Commentaire :

On constats que la trésorerie est négative donc l’entreprise n’a pas pu régler la totalité
des ses concours bancaires ce déficit la trésorerie de révèle à un fonds de roulement
insuffisant pour assurer la couverture du besoin en fonds de roulement. Ce besoin de capitaux
est financé par des prêts à court terme.

88
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

3.2 L’analyse de l’équilibre financier par la méthode des ratios


3.2.1 Les ratios de structure financière
A- Ratio de financement permanent
Ratio de financement permanent = capitaux permanents /actif immobilisée ≥1
R = KP / AI
Tableau N°22: Calcul de ratio de financement permanent

Désignation 2014 2015 2016


Capitaux permanents(KP) 3 143 552 467,74 3 246 932 231,68 3 523 764 018,68

Actif immobilisé(AI) 894 814 050,14 952 791 886,53 1 037 775 558,85

Ratio de financement 3,51308 3,4078 3,3955


permanent

Source : Elaboré par nous même à partir des données de la SOCOTHYD

 Interprétation de ratio de financement permanent


Durant les trois années 2014, 2015 et 2016, le ration de financement permanent est
supérieur à 1, par le fait que les capitaux permanents (KP) sont supérieurs à l’actif
immobilisé. . Ce qui explique que les capitaux permanents ont pu financer la totalité des actifs
immobilisés de l’entreprise. Cela indique que la SOCOTHYD finance ses immobilisations et
une partie de son actif circulant par ses capitaux permanents.

B- Ratio de financement propre

Ratio de financement propre = capitaux propres / Actif immobilisées ˃1


R = CP / AI

Tableau N°23: Calcul de ratio de financement propre


Désignation 2014 2015 2016
capitaux propres 1 496 627 408,07 1 597 120 567,56 1 615 084 946,85
(CP)
Actif immobilisées 894 814 050,14 952 791 886,53 1 037 775 558,85
(AI)

Ratio de financement 1,6726 1,6763 1,5563


propre

Source : Elaboré par nous même à partir des données de la SOCOTHYD

89
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

 Interprétation de ratio de financement propre


Durant les trois années 2014, 2015 et 2016 on a enregistré un ratio de financement
propre supérieur de 1, ce qui signifie que l’entreprise a pu financer ses actifs immobilisés avec
ses propres moyens

C- Ratio de financement des immobilisations

Ratio de financement des immobilisations = actif immobilisés / total actif.


R = AI / TA ˃½
Tableau N°24: Calcul de ratio de financement des immobilisations

Désignation 2014 2015 2016


Actif immobilisé(AI) 894 814 050,14 952 791 886,53 1 037 775 558,85
Total d’actif (TA) 3 951 549 348,46 4 407 428 059,25 4 240 348 780,10
Ratio de financement
0,2264 0,2162 0,2447
d’immobilisation
Source : Elaboré par nous même à partir des données de la SOCOTHYD

 Interprétation de ratio de financement d’immobilisation


Le ratio de financement des immobilisations montre la part des actifs immobilisés
occupés du total actif, pour les années 2014, 2015 et 2016 le Ratio est inférieur à ½ ce qui
signifie que l’entreprise n’adopte pas une bonne politique d’investissement
D- Ratio de financement total
Ratio de financement total = capitaux propres / total passif ˃ 1/3
R = CP / TP
Tableau N°25: Calcul de ratio de financement total
Désignation 2014 2015 2016
Capitaux propre 1 496 627 408,07 1 597 120 567,56 1 615 084 946,85
Total passif 3 951 549 348,46 4 407 428 059,25 4240348780,10
Ratio de financement total 0,3787 0,3624 0,3809
Source : Elaboré par nous même à partir des données de la SOCOTHYD

90
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

 Interprétation de ratio de financement total


Durant les quatre années 2014, 2015 et 2016, la SOCOTHYD est dans les normes
(ratio est supérieur à 1/3), les capitaux propres représentent respectivement 37%, 36% et 38%
du total des ressources.
E- Ratio d’autonomie financière

Ratio d’autonomie financière = capitaux propres / total des dettes ˃1


R = CP / TD
Tableau N°26: Calcul de ratio d’autonomie financière

Désignation 2014 2015 2016


Capitaux propre 1 496 627 408,07 1 597 120 567,56 1 615 084 946,85
Total dettes 2 454 921 940,27 2 810 307 491,69 2 625 263 833,25
Ratio d’autonomie
0,6096 0,5683 0,6152
financière
Source : Elaboré par nous même à partir des données de la SOCOTHYD

 Interprétation de ratio d’autonomie financière


Le ratio d'autonomie financière est inférieur à 1, donc les capitaux propres ne couvrent
pas l'ensemble des dettes contractées auprès des établissements bancaires. La santé financière
de l'entreprise est alors en danger, l'entreprise est trop endettée.
F- Ratio de capacité d’endettement

Ratio d’endettement= Total des dettes/ Total de l’actif < 0,5


R=TD/TA
Tableau N° 27: Le calcule de ratio d’endettement

Désignation 2014 2015 2016


Total dettes 2454921940,27 2810307491,69 2625263833,25
Total de l’actif 3951549348,46 4407428059,25 4240348780,10
Ratio de capacité d’endettement 0,6213 0,6376 0,6191
Source : Elaboré par nous même à partir des données de la SOCOTHYD

91
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

 Interprétation de ratio de capacité d’endettement


Le ratio d’endettement est supérieur à 50% ce qui signifie que les dettes présentent
une forte proportion du total des ressources de l’entreprise. Donc, la SOCOTYDE est
dépendante financièrement.
3.2.2 Ratios de solvabilité et de liquidité
A- Ratios de liquidité générale
Ratios de liquidité générale = Actif circulant / Dettes à court terme 1
R = AC / DCT

Tableau N°28: Calcul de ratio de liquidité générale


Désignation 2014 2015 2016
Actif circulant(AC) 30 567 352 98,32 3 454 636 172,72 3 202 573 221,25
Dettes à court terme (DCT) 807 996 880,72 1 160 495 827,57 716 584 761,42
Ratio de liquidité générale 3,7831 2,9769 4,4692
Source : Elaboré par nous même à partir des données de la SOCOTHYD

 Interprétation de ratio de liquidité générale


Le ratio de liquidité général est supérieur à 1 pour les années 2014, 2015 et 2016
c’est-à-dire que les actifs à moins d’un an sont plus importants que les dettes à moins d’un an,
donc on peut dire que la SOCOTHYD dispose d’une liquidité suffisante qui lui permet de
rembourser et d’honorer aisément ses engagements à court terme.
B- Ratio de liquidité réduite
Ratio de liquidité réduite = valeurs réalisables + valeurs disponibles / dettes 1
à court terme.
R = VR + VD / DCT
Tableau N°29: Calcul de ratio de liquidité réduite
Désignation 2014 2015 2016
Valeurs Réalisables + Valeurs 2 143 628 2 266 441 1 848 475
Disponibles 781,84 380,79 273,87
Dettes à court terme (DCT) 807996880,72 1160495827,57 716584761,42
Ratio de liquidité réduite 2,6530 1,9530 2,5796
Source : Elaboré par nous même à partir des données de la SOCOTHYD

92
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

 Interprétation de ratio de liquidité réduite


Ce ratio est supérieur à 1 durant les trois années 2014,2015 et 2016, ce qui signifie
qu’elle peut rembourser ses dettes à court terme à partir de ses valeurs réalisables et
disponibles.
C- Ratio de liquidité immédiate
Ratio de liquidité immédiate = Valeurs disponible / Dettes à court terme 1
R = VD / DCT
Tableau N°30: Calcul de ratio de liquidité immédiate
Désignation 2014 2015 2016
Valeurs disponibles (VD) 164 413 143,42 110 304 684,90 286 971 128,50
Dettes à court terme (DCT) 807 996 880,72 1 160 495 827,57 716 584 761,42
Ratio de liquidité immédiate 0,2035 0,0950 0,4005
Source : Elaboré par nous même à partir des données de la SOCOTHYD

 Interprétation de ratio de liquidité immédiate


Ce ratio mesure l’aptitude de l’entreprise à payer ses dettes à court terme par les
valeurs disponibles. On remarque que ce ratio est très faible durant les trois années inférieures
à 1, ce qui signifie que la trésorerie de LA SOCOTHYD est en difficulté. Elle est incapable de
couvrir ses dettes à court terme par ses disponibilités.
Section 04: L’analyse de la SOCOTHYD: l’activité, la rentabilité et les flux de
trésorerie
4.1 Analyse de l’activité de la SOCOTHYD
4.1.1 Analyse des soldes intermédiaires de gestion

93
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

Tableau N°31: Le calcul des soldes intermédiaires de gestion


Désignation 2014 2015 2016
Marge commerciale 00 00 00
+Vente et produit annexe 1 879 707 2 178 224 922,36 1 521 537
Variation stocks produits finis et en cours 534,71 5521939,23 428,52
+ Production immobilisée 58 449 891,88 00 363 640 836,80
+Subvention d’exploitation 2 907 326,79 1 385 463,69 0,00
693 935,44
Production de l’exercice 1 941 064 2 185 132 325,28 1 885 872
753,38 200,76
Marge commerciale 00 00 00
+ Production de l’exercice 1941 064 753,38 2 185 132 325,28 1 885 872
- Achats consommés -1 066 722 -1 257 987 949,91 200,76
-services extérieurs et autre 229,11 -109 082 597,47 -1 044 333
consommations -102 421 602,70 833,86
-10 9376 335,02
Valeur ajoutée 771 920 921,57 818 061 777,90 732 162 031,88
Valeur ajoutée 771 920 921,57 818 061 777,90 732 162 031,88
-Charges de personnel -457 468 016,98 -492 792 967,21 -474 310 137,35
-Impôts et taxes et versements assimilés -24 078 202,78 -24 537 075,56 -14 533 730,38
Excédent brut d’exploitation 290 374 701,81 300 731 735,13 243 318 164,15
Excédent brut d’exploitation 290 374 701,81 300 731 735,13 243 318 164,15
+ Autres produits opérationnels 2 6352 746,89 42 042 995,68 31 934 981,67
+ Reprises sur amortissements, 4 991 6361,27 24 375 261,32 1 027 295,84
dépréciations et provisions d’exploitation
- Dotations aux amortissements, -158 909 934,96 -156 958 878,01 -161 250 634,30
dépréciations et provisions d’exploitation
- Autres charges opérationnelles -3 523 004,25 -18 789 015,51 -7 565 767,08

Résultat d’exploitation 204 210 870,76 191 402 098,61 107 464 040,28
+ Produits financiers 3 322 137,23 5 275 549,75 7 259 066,78
- Charges financières -10 937 269,82 -33418084,84 -23 668 050,45

Résultat financier -7 615 132,59 -28 142 535,09 -16 408 983,67
Résultat d’exploitation 204 210 870,76 191 402 098,61 107 464 040,28
+Résultat financier -7 615 132,59 -28142535,09 -16 408 983,67
Résultat courant avant impôts 196 595 738,17 163 259 563 ,52 91 055 056,61
Résultat courant avant impôt 1965 95 738,17 163 259 563 ,52 91 055 056,61
- Impôt exigibles sur résultats ordinaire 58 683 053,11 3 4326 764,53 17 636 616,27
Impôt diffères (variations) sur résultats 7 342 566,42 1 324 701,58 4 054 061,05
ordinaire
Résultat net de l’exercice 145 255 251,48 130 257 500,57 69 364 379,29
Source : tableau réalisé par nous-même a partir des données de la SOCOTHYD

Commentaire
A. La marge commerciale
La marge commerciale est nulle durant les trois années 2014, 2015, 2016, cela signifie
que l’entreprise n’exerce pas une activité commerciale. En fait, la SOCOTHYD est une
entreprise industrielle, ce qui justifie le résultat nul de la marge brute.

94
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

B. La production de l’exercice
La production de l’exercice à enregistre une augmentation, elle est augmenté de 244
067 571,90DA par apport au 2015, Cette augmentation est due à la hausse de la production
vendue et de Subvention d’exploitation, mais en 2016 Nous constatons une diminution de 299
260 124,52DA par rapport au 2015, cette diminution est due à la baisse de la production
vendue et de Subvention d’exploitation
C. La valeur ajoutée
Considérée comme la richesse créée par l’entreprise, la valeur ajoutée est positif pour
les trois années, on constate une augmentation de 46 140 856,33DA en 2015 par rapport au
2014, cette augmentation s’explique principalement par l’augmentation de la production de
l’exercice, mais en 2016 Nous constatons une diminution de 85 899 746,02DA par rapport au
2015, cette diminution est due à la baisse de la production de l’exercice.
D. Excédent brute d’exploitation
La SOCOTHYD enregistre au cours des trois années un EBE positif, On constate une
augmentation de1 035 703 332 DA en 2015 par rapport au 2014, Cette augmentation d’EBE
est due à augmentation de la valeur ajoutée, mais en 2016 Nous constatons une diminution
de57 413 570, 98DA par rapport au 2015, cette diminution est due à la baisse de la valeur
ajoutée.
E. Le résultat d’exploitation
C’est le résultat générer de l’activité normale de l’entreprise indépendamment des
opérations financières et exceptionnelles, on constate une diminution en 2015 de 12 808
772,15 DA par rapport au 2014, Cette diminution est due à la baisse des Reprises sur
amortissements, dépréciations et provisions d’exploitation et l’augmentation des Autres
charge opérationnelles, aussi en 2016 on constate une diminution de 83 938 058,33DA par
rapport au 2015 cette diminution est due à la baisse des Reprises sur amortissements,
dépréciations et provisions d’exploitation et de Excédent brut d’exploitation .
F. Résultat courant avant impôt
Le résultat courant avant impôt est positifs durant les trois années 2014,2015 et2016.
G. Le résultat net de l’exercice
Le résultat net est positif durant les trois années ce qui veut dire que l’entreprise
SOCOTYDE est performante, et elle arrive à dégager un bénéfice durant les années
2014,2015et 2016.

95
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

4.1.2 Le calcul de la capacité d’autofinancement


A. La première méthode
Tableau N° 32: Le calcul de la capacité d’autofinancement à partir de l’EBE (la
méthode soustractive)
Désignation 2014 2015 2015
Excédent brut d’exploitation (EBE) 290 374 300 731 735,13 243 318 164,15
+ Autres produits d’exploitation 701,81 42 042 995,68 31 934 981,67
+ transfert de charge d’exploitation 26 352 746,89 00 00
- autres charges d’exploitation 00 (18 789 015,51) (7 565 767,08)
+ /- quote-part d’opération en commun (35 23 004,25) 00 00
+ produits financiers (sauf reprises de 00 5 275 549,75 7 259 066,78
provision) 3322 137,23 (33 418 084,84) (23 668 050,45)
- charges financières (sauf dotation aux (10 937
amortissements et aux provisions) 269,82) 00 00
+produits exceptionnels (sauf produits en
cessions d’immobilisation, subventions 00
d’investissement virés au compte du résultat et
reprise sur provisions) 00 00
- charges exceptionnelles (sauf valeur nette
comptable des immobilisations cédées et 00
dotations exceptionnelles) 00 00
- participation des salariés (34 326 764,53) (17 636 616,27)
- Impôt exigibles sur résultats ordinaire 00 1 324 701,58 -4 054 061,05
- Impôt diffères sur résultats ordinaire (58 683
053,11)
7 342 566,42
=la capacité d’autofinancement (CAF) 254 248 262 841 117,26 229 587 717,75
825,17
Source : tableau réalisé par nous-même à partir des données de la SOCOTHYD
B. La deuxième méthode
Tableau N °33: Le calcul de la Capacité d’autofinancement à partir de résultat net (la
méthode additive)
Désignation 2014 2015 2016
Résultat net 145 255 251,48 130 257 500,57 69 364 379,29
+ Dotation aux amortissements Dotation aux 158 909 934,96 156 958 878,01 161 250 634,30
provisions (d’exploitation, financière,
exceptionnelle)
- Reprises (d’exploitation, financières, (49 916 361,27) (24375 261,32) (1 027 295,84)
exceptionnelles)
+ Valeur nette comptable des actifs cédés - 00 00 00
Produit de cession d’actifs 00 00 00
-Quotes-parts des subventions 00 00 00
d’investissement virées au résultat de
l’exercice
= la capacité d’autofinancement (CAF) 254 248 825,17 2 628 41 117,26 229 587 717,75
Source : tableau réalisé par nous-même à partir des données de la SOCOTHYD

96
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

Figure N°11: Représentation graphique de la variation de la CAF

270
260
250
240
254 262
230
220 229
210
Catégorie 1 Catégorie 2 Catégorie 3
Source : Histogramme réalisé par nous-même à partir des données de la SOCOTHYD

Commentaire

L’entreprise SOCOTHYD réalise une Capacité d’autofinancement nettement positive,


ce qui signifie que l’entreprise dégage un surplus monétaire et dispose de possibilités de
financement de ses nouveaux investissements, et de remboursements de ses emprunts. Ainsi,
en 2015 elle réalise une augmentation de8 592 292, 09 DA. Le signe positif de la Capacité
d’autofinancement présente à l’entreprise des assurances et des garanties au prêt de sa banque
afin d’octroyer des emprunts. L’entreprise dispose donc d’une bonne rentabilité liée à son
activité économique.
4.2 Analyse de la rentabilité de la SOCOTHYD
4.2.1 La rentabilité économique
La rentabilité économique = Résultat économique / Capital économique
Tableau N°34: Calcul de La rentabilité économique
Désignation 2014 2015 2016
résultat économique 290 374 701,81 300 731 735,13 243 318 164,15
capital économique 3 143 552 467,74 3 246 932 231,68 3 523 764 018,68
Ratio de rentabilité
0,0924 0,0926 0,0691
économique
Source : Elaboré par nous même à partir des données de la SOCOTHYD
Commentaire
Durant les années étudier le ratio de rentabilité économique est positif, cela signifie que la
rentabilité de l’entreprise est suffisante, autrement dit, ses actifs économique sont rentables.

97
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

4.2.2 La rentabilité financière

La rentabilité financière= Résultat net/ Capitaux propres

Tableau N°35: Calcul de La rentabilité financière


Désignation 2014 2015 2016
Résultat net 145 255 251,48 130 257 500,57 69 364 379,29
Capitaux propres 1 496 627 408,07 1 597 120 567,56 1 615 084 946,85
La rentabilité financière 0,0971 0,0816 0,0429
Source : Elaboré par nous même à partir des données de la SOCOTHYD

Commentaire
Ce ratio est positif toute au long des trois années 2012, 2013 et 2014, ce qui signifie
que la rentabilité financière est suffisante et les capitaux propres engagé ont créé de valeur
pour les actionnaires.
4.2.3 Effet de levier
Effet de levier= Rentabilité économique- Rentabilité financière
Ou
Rentabilité financière = Rentabilité économique + L’effet de levier

Tableau N°36: Calcul d’Effet de levier


Désignation 2014 2015 2016
La rentabilité économique 0,0924 0,0926 0,0691
La rentabilité financière 0,0971 0,0816 0,0429
Effet de levier -0,0047 0,011 0,0262
Source : Elaboré par nous même à partir des données de la SOCOTHYD

Commentaire
L’effet de levier est négatif durant l’année 2014, ce qui signifie que la rentabilité
financière est supérieure à la rentabilité économique, alors on dit que l’entreprise bénéfice
d’un effet de levier, mais en 2015et2016 L’effet de levier est positif ce qui signifie que
l’endettement exerce un impact positif sur la rentabilité financière dégagée par la
SOCOTHYD.

98
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

4.3 L’analyse des flux de trésorerie de la SOCOTHYD


Tableau N°37: Le calcul des flux de trésorerie
Désignations 2014 2015 2016
Flux de trésorerie provenant des activités
opérationnelles
Encaissements reçus des clients 2 088 593 2 406 787 2 356 267
Sommes versées aux fournisseurs et au 044,68 092,84 655,21
personnel -1 996 912 -2 309 755 -2 045 293
Intérêt et autres frais financiers payé 764,79 788,51 511,59
Impôts sur les résultats payés -35 695 556,46 -52 149 255,14 -52 418 388,86
Opérations en attente de classement -42 419 843,00 -65 556 868,00 -25 982 803,00
Flux de trésorerie avant élément 0,00 0,00 0,00
extraordinaires 13 564 880,43 -20 674 818,81 232 572 951,76
Flux de trésorerie lié à des éléments 9 979 753,96 185 908,53 16 006 453,86
extraordinaires
Flux de trésorerie net provenant des 23 544 634,39 -20 488 910,28 248 579 405,62
activités opérationnelles (A)
Flux de trésorerie net provenant des
activités d'investissement
Décaissements sur acquisitions -335 607 -107 760 -120 879
d’immobilisations corporelles ou incorporelles 310,89 091,18 968,91
Encaissements sur cessions d’immobilisations
corporelles ou incorporelles 120 200 722,25 0,00 7 913 000,00
Décaissements sur acquisitions
d’immobilisations financières -64 102 666,70 -113 088 -114 024
Encaissements sur cessions d’immobilisations 002,49 916,11
financières 58 203 479,56
Intérêt encaissés sur placement financiers 72 607 213,24 49 022 840,22
Dividendes et quote-part de résultats reçus 3 322 137,23
5 275 549,75 7 259 066,78
Flux de trésorerie net provenant des
-217 983 638,55 -142 965 330,68 -170 709 978,02
activités d'investissement(B)
Flux de trésorerie net provenant des
activités de financements
Encaissement suit à l’émission d’actions
Dividendes et autres distributions effectuées -27 927 000,00 -17 240 000,00 -92 400 000,00
Encaissements provenant d’emprunts 265 411 161,00
Remboursements d’emprunts ou d’autres -66 646 811,19 0,00 0,00
dettes assimilées
Subventions 0 ,00 1 385 463,69 693 935,44
Flux de trésorerie net provenant des
-94 573 811,19 -15 854 536,31 173 705 096,44
activités de financements(C)
Incidences des variations des taux de changes 0,00 0,00 0,00
sur liquidités et quasi liquidités
Variation de trésorerie de la période -289 012 -179 308 251 574 524,04
(A+B+C) 815,35 777,27
Trésorerie ou équivalent de trésorerie au 72 949 745,07 -216 063 -395 371
début de la période 070,28 847,55
Trésorerie ou équivalent de trésorerie de la -216 063 -395 371 -143 797
fin de la période 070,28 847,55 323,51
Variation de la trésorerie de la période -289 012 815,35 -179 308 777,27 251 574 524,04
Source : Elaboré par nous même à partir des données de la SOCOTHYD

99
Chapitre III : Etude de cas: l’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD

Commentaire
Ce tableau ci-dessus nous montre que l’exploitation de l’entreprise couvre ses propres
besoins de financement et répand aux besoins de financement d’investissement pour les
années 2014et 2016, dû aux liquidités importantes dégagées par le cycle d’exploitation. Par
contre durant l’année 2015 les flux de trésorerie d’exploitation sont négatifs signifiant que la
capacité d’autofinancement est moins importante que le besoin en fonds de roulement.
Le flux de trésorerie liés aux opérations d'investissement est négatif durant les trois
années 2014,2015 et 2016, cela est dû principalement à la conséquence de l’importance des
acquisitions des investissements qui sont supérieures aux cessions de ces dernières.
Le flux de trésorerie liés aux opérations de financement est positif durant l’année
2016, cela est dû à l’importance de l’évolution de la valeur des capitaux propres de la
SOCOTHYD.
Conclusion de chapitre
D’après l’analyse que nous avons faites pour la SOCOTHYD pour les trois années 2014,
2015et 2016 nous avons essayé d’analyser la santé financière à partir de diagnostic financier,
son équilibre ainsi que la rentabilité de ses activités, nous avons aboutis aux conclusions
suivantes :
 La SOCOTHYD réalise un fond de roulement positif, ce qui signifie que le Ratio de
financement permanent est supérieur à 1(3,51en 2014, 3,41en 2015 et 3,40en 2016).
 Le BFR est positif toute au long des trois années ce qui signifie que les dettes à court
terme ne suffisent pas à couvrir l’actif circulant.
 La trésorerie de la SOCOTHYD est en difficulté. Elle est incapable de couvrir ses dettes à
court terme par ses disponibilités (-216 063 070,28en 2014, -3 9537 18 47,55en2015 et -14
3797 323,50). Donc La SOCOTHYD n’arrive pas à maintenir son équilibre financier
(déséquilibrer) en général, sa trésorerie est négative durant la période étudié.
A partir de l’analyse son activité et sa rentabilité nous déduisons qu’elle possède une
capacité d’autofinancement positive et largement excédentaire (254 248 825,17en 2014,
262 841 117,26 en 2015 et 229 587 717,75 en 2016) qui sera destiné à financer de nouveaux
investissements et assurer son autofinancement.
Nous pouvons conclure que l’activité SOCOTHYD est performante ceci lui permis d’être
rentable, à ce titre la rentabilité des trois années étudier est de ;
 La rentabilité économique (9,2% en 2014, 9,2% en2015 et 6,9% en2016).Ainsi que La
rentabilité financier est de ;
 La rentabilité financière (9,7% en 2014, 8,2% en2015 et 4,2% en2016.

100
Conclusion générale

Notre mémoire nous a permis d’approfondir nos connaissances dans le domaine de la


finance et de prendre de connaissance de l’importance de l’analyse financier mise en pratique
de toutes nos connaissances théoriques pendant la période de notre stage à la SOCOTHYD a
été bénéfique, car elle nous permet de concevoir la convergence qui existe entre le savoir
théorique et pratique sur le terrain, il nous a aussi offert la possibilité de nous confronter au
monde de travail et d’avoir un aperçus sur les exigences de ce dernier.
De ce fait, au cours de notre travail qui s’est déroulé au sein de la SOCOTHYD, nous
avons essayé d’étudier sa structure financière, son équilibre ainsi que la rentabilité de ses
activités.
En effet, le diagnostic financier de cette entreprise est basé sur les documents
comptables de synthèses et des annexes mis à notre disposition et après avoir déblayé le
terrain sur les aspects théoriques, nous renseigne sur certains constats vis-à-vis de sa situation
financière. Dans ce contexte, ce modeste diagnostique nous a permis de relever quelque
symptôme caractéristique théorique et pratique. Sur le plan théorique on a constaté que le
diagnostic financier est un ensemble de concepts, des méthodes et d'instruments qui
permettent de formuler une appréciation relative à la situation financière d'une entreprise, aux
risques qui l'affectent, au niveau et à la qualité des performances; sur le plan pratique on se
basant sur la stratégie de ce que on a déjà vu dans notre théorie on est arrivé à tirer les
conclusion suivantes :
 la SOCOTHYD n’arrive pas à maintenir son équilibre financier en général, sa trésorerie est
négative durant la période étudié.
 L’analyse de l’activité et la rentabilité de l’entreprise a montré qu’elle est performante et
rentable.
 La SOCOTHYD a dégagée aussi un flux fonds important (CAF) qui sera destiné à financer
de nouveaux investissements et assurer son autofinancement.
L’élaboration de ce travail nous a permis, d’une part, d’approfondir les connaissances
et le savoir-faire que nous avons acquis durant notre cursus universitaire, et d’autre part, de
préparer notre intégration à la vie professionnelle, car elle fut pour nous une expérience
enrichissante qui nous a permis de nous situer dans le domaine de la finance, au long de ce
travail nous avons apporté des éclaircissements à notre problématique posée au début de ce
travail.

101
Bibliographie
1. ACH Yves-Alain, Catherine DANIEL, « finance d’entreprise», Edition Hachette, paris 2004.
2. Alain Marion, «Analyse financière, concepts et méthodes», 2éme édition DUNOD, Paris,
2001.
3. Béatrice et Francis Ganguillât , « Analyse Financière », 4eme édition, édition galion,
Paris
4. COHEN Elie «Gestion financière de l’entreprise et développement financier», Edition
EDICEF, CANADA 1991.
5. CORHAY Albert, MAPAPA Mbangala, « fondements de gestion financière», les
éditions de l’université de liège, 2007.
6. ELIE Cohen, « Analyse financière»,5e Ed, Edition Economica, paris.
7. FRANCOIS Engel, KLETZ Fréderic, «cours de comptabilité générale», Edition
paristech, 2007.
8. GERARD Melyon, « Gestion financière», 4e Edition, Edition BREAL, 2007.
9. HUBERT de la Brulerie, «Analyse financière (information financier, diagnostic et
évaluation) », 4e éd, Edition DUNOD, 2010.
10. PIGET Patrick, «gestion financier de l’entreprise», édition economica, paris, 2005.
11. PLAUCHU Vincent, A.TAIROU Akim, « Méthodologie du diagnostic financier
d’entreprise », Edition L’Harmattan, paris, 2008.
12. RAMAGE Piére, « analyse et diagnostic financier», Edition d’organisation, 2001.
13. SALVADOR Ballada, JEAN-CLAUDE Coille, « outils et mécanismes de gestion financière»,
Edition MAXIMA, paris 1992.
14. SOLNIK Bruno, «gestion financière», 5e éd, Edition Nathan, paris, 1997.
Autres documents
1. Cours de gestion financière M1 spécialité Finance d’entreprise 2016-2017.
2. Cours de l’analyse financière, 3e année, option Finance et comptabilité, 2016
3. Mémoire de fin d’étude, SAIDI Samir, BELHADJ Omar, « le rôle de l’analyse financière
dans la rentabilité et la performance de l’entreprise», cas CEVITAL, option Finance
d’entreprise promotion 2016.
Sites internet
1. https://www.memoireonline.com/05/14/8868/m_Le-diagnostic-financier14.html
2. https://www.traderfinance.fr/traderfinance&utm_term=homepage&utm
3. https://www.universalis.fr/encyclopedie/entreprise-financement/
Table des matières
Remerciement
Dédicaces

Introduction générale ............................................................................................................... 1


Chapitre I : Généralités sur le diagnostic financier………………………………………..3

Section 01 : La Notion du diagnostic financier ...................................................................... 3


1.1 La définition du diagnostic financier....................................................................................... 3
1.2 Les objectifs du diagnostic financier ....................................................................................... 4

Section 02 : Les types et les étapes du diagnostic financier .................................................. 6


2.1 Les types du diagnostic ................................................................................................................ 6
2.2 Les étapes du diagnostic financier................................................................................................. 8

Section 03 : Les utilisateurs du diagnostic financier ............................................................. 9

Section 04 : Les sources d’information du diagnostic financier......................................... 13


4.1 L’information comptable............................................................................................................. 13
4.1.1 Le bilan................................................................................................................................. 13
4.1.2 Le compte de résultat ........................................................................................................... 13
4.1.3 L’annexe ............................................................................................................................... 13
4.2 Les autres sources d’information ................................................................................................ 13
4.2.1 Le rapport de gestion ............................................................................................................ 13
4.2.2 Le rapport général du commissaire aux comptes et la procédure d’alerte ........................... 14
4.2.3 L’information à la disposition du public .............................................................................. 14
4.2.4 Les sources d’information diverses ...................................................................................... 15
Chapitre II: Le cadre opérationnel de l’analyse statique et dynamique de l’entreprise.16

Section 01 : L’élaboration du bilan financièr ...................................................................... 16


1.1 Définition de bilan comptable ..................................................................................................... 16
1-2 Les éléments de bilan comptable ............................................................................................ 16
1-2-1 L’actif de bilan..................................................................................................................... 16
1.2.2 Le passif du bilan ................................................................................................................. 19
1.3 Le bilan financière....................................................................................................................... 21
1.3.1 Définition du bilan financière............................................................................................... 21
1.3.2 Le rôle et l’importance de bilan financier ............................................................................ 21
1.3.3 Le passage de bilan comptable au bilan financier ................................................................ 22
1.3.4 Les retraitements du bilan comptable ................................................................................. 23
1.3.5 Les reclassements de bilan comptable.................................................................................. 26

Section 2 : L’analyse par les indicateurs d’équilibre et les ratios financiers .................... 30
2.1 L’analyse par les indicateurs d’équilibre..................................................................................... 30
2.1.1 Définition de l’équilibre financier ........................................................................................ 30
2.1.2 La définition de fonds de roulement..................................................................................... 31
2.1.3 Les différents types de fonds de Roulement ........................................................................ 33
2.1.4 Le Besoin en Fonds de roulement (BFR) ............................................................................. 35
2.1.5 La trésorerie.......................................................................................................................... 37
2.2 L’analyse par la méthode des ratios ............................................................................................ 38
2.2.1 La définition d’une ration ..................................................................................................... 38
2.2.2 Intérêt de l’analyse par la méthode des ratios ...................................................................... 39
2.2.3 Les différents types de ratios ................................................................................................ 39

Section 03 : Analyse de l’activité et de la rentabilité ........................................................... 46


3-1 Analyse de l’activité ................................................................................................................... 46
3.1.1 Soldes intermédiaires de gestion (SIG) ................................................................................ 46
3.1.2 La capacité d’autofinancements (CAF) ................................................................................ 51
3-2 Analyse de la rentabilité.............................................................................................................. 53
3-2-1 Définition de la rentabilité ................................................................................................... 53
3-2-2 Les différents ratios de rentabilité ....................................................................................... 53

Section 04 : L’analyse dynamique de la situation financière ............................................. 55


4.1 Tableau de financement (flux emplois et ressources) ............................................................. 55
4-2 Tableau des flux de trésorerie ................................................................................................. 59
Chapitre III : Etude du cas : L’analyse de la santé financière de la SOCOTHYD…..…62

Section 01 : Présentation générale de SOCOTHYD ........................................................... 62


1.1 Historique et localisation ....................................................................................................... 62
1.1.1 Historique ...................................................................................................................... 62
1.1.2 Siège social........................................................................................................................... 63
1.2 Composition du capital social ..................................................................................................... 63
1.3 Activité de l’entreprise ............................................................................................................ 64
1.4 Positionnement de l’entreprise .............................................................................................. 65
1.4.1 Le marché «SOCOTHYD» .................................................................................................. 66
1.5 Organisation et organigramme de la «SOCOTHYD» ................................................................. 67
1.5.1 Organisation de l’entreprise ............................................................................................... 67
1.6 Présentation de la direction finance et comptabilité .................................................................... 69
1.6.1 Missions de la direction finance et comptabilité .................................................................. 69
1.6.2 Attributions de la direction finances comptabilité................................................................ 69
1. 6.3 Les services de la Direction finance et comptabilité ........................................................... 70
1.6.4 Organigramme de la direction finance et comptabilité ....................................................... 72

Section 02 : Elaboration des instruments de l’analyse financière ...................................... 73


2.1 Elaboration des bilans financiers des exercices 2014, 2015 et 2016 ........................................... 73
2.2 Elaboration des bilans des grandes masse .................................................................................. 75
2.2.1 Lecture des bilans financiers ......................................................................................... 76
2.2.2 Lecture des bilans financiers ......................................................................................... 78
2.2.3 Lecture des bilans financiers ......................................................................................... 80
2.3 Etudes comparative des bilans financiers .................................................................................... 81
2.3.1 La représentation graphique de la structure des bilans financiers de SOCOTHYD ............ 83

Section 03: L’analyse de l’équilibre financier...................................................................... 84


3.1 L’analyse par les indicateurs de l’équilibre financier ........................................................... 85
3.1.1 L’analyse par le fond de roulement ...................................................................................... 85
3.1.2 Calcule de besoin en fond de roulement (BFR) ................................................................. 86
3.1.3 Le Calcul de la trésorerie de la SOCOTHYD .................................................................... 87
3.2 L’analyse de l’équilibre financier par la méthode des ratios ................................................. 89
3.2.1 Les ratios de structure financière................................................................................... 89
3.2.2 Ratios de solvabilité et de liquidité ............................................................................... 92

Section 04: L’analyse de la SOCOTHYD: l’activité, la rentabilité et les flux de


trésorerie.................................................................................................................................. 93
4.1 Analyse de l’activité de la SOCOTHYD .................................................................................... 93
4.1.1 Analyse des soldes intermédiaires de gestion ................................................................... 93
4.1.2 Le calcul de la capacité d’autofinancement.......................................................................... 96
4.2 Analyse de la rentabilité de la SOCOTHYD............................................................................... 97
4.2.1 La rentabilité économique .................................................................................................. 97
4.2.2 La rentabilité financière ..................................................................................................... 98
4.2.3 Effet de levier ....................................................................................................................... 98
4.3 L’analyse des flux de trésorerie de la SOCOTHYD .................................................................. 99
Conclusion générale ........................................................................................................................ 101

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