Droit Des Médias
Droit Des Médias
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Droit des marques : on protège la valeur éco de la marque, le nom… le fait d’avoir créé
quelque chose nous donne le droit d’avoir une protection. Ce n’est pas l’orthographe qui
compte mais ce qu’on entend et ce qui fait référence à ce nom qui est protégé.
Généralement, on achète parce que la marque est forte. La protection sur une marque est
essentiellement éco (et pour la reconnaissance). Tous les 20 ans, il faut renouveler la
marque sinon elle tombe dans le domaine public et premier arrivé premier servi.
Droit des brevets : on protège une invention qui est forcément scientifique. Une invention
est forcément issue de l’activité intellectuelle de l’homme qui lui a amené à trouver un
procédé qui, quand il est reproduit, peu aboutir à la réponse à un pb industriel. L’activité
inventive est le fait d’avoir eu une activité intellectuelle pour aboutir à un résultat. On doit
aussi être le premier à trouver le produit. Il ne peut pas déjà exister. On a aussi un caractère
industriel. Le produit est la réponse à un pb industriel (pas informatique, ni éco). Dans le
brevet, on a l’image du scientifique dans son laboratoire. C’est le procédé qui est breveté. Le
brevet est être le 1er à mettre quelque chose sur le marché. On peut garder la formule
secrète mais il ne pourra pas être commercialisé, ou sinon, on casse son avantage
concurrentiel. Donc on lui accorde un titre de ppté qui lui donne des licences d’exploitation.
L‘exploiteur va devoir lui payer une redevance élevée. Le titre de brevet permet de protéger
l’idée d’être le premier et la valeur éco du produit. Il dure 50 ans. Quand le brevet et
terminé, les médicaments deviennent moins cher. Ex : scandale du médicament contre le
Sida. Lorsqu’un produit évolue, il y a de nouveaux brevets qui rendent obsolètes les anciens
(ex : le portable). Les vols de brevets existent vraiment, à cause de l’espionnage… pour
déposer un brevet, il faut qu’il soit secret.
DROIT DES MÉDIAS
Le droit d’auteur est le plus personnel de tous. C’est la création d’une œuvre de l’esprit qui
n’a pas d’autre vocation que d’être esthétique (pas d’autre utilité que d’être). Ces œuvres
ont personnelles à l’auteur. Cette œuvre s’exprime à travers un support (partition…).
Pendant longtemps, ce n’était pas protégé.
1793 : 1ère loi de protection
1957 : premier régime de protection
1986 : protection des photos et des logiciels
Au début les œuvres avaient un but éducatif. Au début, l’éducation passait par la religion.
L’iconographie était religieuse. Ceux qui peignaient étaient les moines. On parle de création
artistique par rapport à la création du monde création divine c’est dieu qui peint à
travers moi. Il n’y avait pas de ppté car c’est la ppté de Dieu. On était un artisan de l’art et
non pas un créateur, dans toutes les religions.
1957 : avec le phénomène de diffusion de masse, l’œuvre peut être diffuser très largement
et perd donc de sa valeur. L’auteur perd donc le contrôle de son œuvre. => On invente les
redevances que l’auteur va toucher à chaque fois que son œuvre est exploitée. En plus de ça
il y a droit le droit moral qui est un droit de respect sur le nom, droit des respects de l’œuvre
et de la manière dont il l’a pensé. Il y a aussi le droit à l’intégrité ordre patrimonial et
personnel : on protège l’œuvre et la personne même de l’auteur. C’est considéré comme
une liberté fondamentale de la personne.
Il y a deux systèmes de droits d’auteur : le copyright (Anglo-saxon) qui est plus éco et le droit
d’auteur (France) qui est plus humain. Ces deux droits sont aujourd’hui assez similaires. Ce
qui va changer c’est la manière de les mettre en œuvre.
Le droit d’auteur a plusieurs branches :
- Le droit de l’auteur de celui qui créé une œuvre. Sauf que cette œuvre, pour être
transmise, a besoin d’un support matériel ou nom ou directement par la voix de
l’œuvre. On insère l’humain dans l’œuvre.
- Chaque être humain va avoir une manière personnelle d’interpréter une œuvre. Son
interprétation a en elle-même une valeur car elle permet de donner vie à une œuvre.
On a donc la création d’un droit d’artiste interprète. À partir du moment où on
interprète une œuvre, il faut qu’elle soit connue et reconnue pour être considérée
comme un artiste interprète. Il faut un producteur pour que cette œuvre soit
légitime.
- Pour qu’une œuvre marche, il faut un producteur. On a donc le droit des producteurs
phonogrammes et idéogrammes. C’est grâce à lui que l’œuvre pourra existe car il va
prendre des risques pour que le titre marche en mettant en jeu de l’argent.
Celui qui va exploiter une œuvre va devoir prendre connaissance de tous ces droits.
DROIT DES MÉDIAS
Le droit d’auteur
Quelle est l’objet de la protection par le droit d’auteur ?
Qui sont les titulaires
Quels sont les droits qui sont accordés aux auteurs ?
Il y a 3 niveaux d’instances :
- Le tribunal : spécialisé dans un niveau du droit (correctionnel, de grande instance, de
commerce, prudhomme, cour d’assise…)
- Cour d’appel : est-ce ce que le juge a bien jugé. Le juge doit expliquer sa décision s’il
pense que le juge a mal jugé.
- Cour de cassation : va juger la conformité aux textes, leur interprétation
- + cour de justice européenne : est-ce que les décisions prises sont conformes aux lois
de l’union européenne. Si non, c’est la France qui est condamnée.
DROIT DES MÉDIAS
En droit d’auteur, il n’y a pas de dépôt, le droit nous est accordé à partir du moment où on a
créé une œuvre. La ppté intellectuelle est un droit personnel. C’est comme un enfant,
l’œuvre existe dès sa naissance. La ppté apparait en même temps que l’œuvre.
I. Mise en pratique
Un certain nb d’œuvres ne vont pas être protégées même si elles remplissent les critères car
elles peuvent avoir un intérêt public. Tout un tas d’œuvre peuvent être accessibles à tous.
Art 1 du code civil : nul n’est censé ignorer la loi. Pourtant, personne ne connait toute la loi.
Objectivement, les textes de loi sont protégeables mais s’ils étaient protégés, ça
empêcherait les gens d’y accéder. C’est la même chose pour une décision de justice, parce
que sinon elle est inopposable. Tout ce qui doit être connu du grand public est sorti de la
protection (texte règlementaires, avis d’appel d’offre, sujets d’examens, billets de banque…).
De même tout ce qui relève de l’information public discours d’un homme politique. Sauf
que tant qu’il est d’actualité, il est protégeable par le droit d’auteur. Mais à partir du
moment où il n’est plus d’actualité, il devient protégé. Par exemple le discours de MLKing,
on ne peut pas le voir en entier car il est protégé par ses héritiers bien qu’il est un énorme
impact historique. Tout ce qui va relever de l’actualité peut être exploité sans autorisation.
Quand plus personne ne revendique des droits d’auteur, c’est l’État qui s’en charge.
échapper à son auteur. La culture d’internet et celle de l’échange de la gratuité, cela est
difficile a concilié ave le respect des droits d’auteur.
Le droit d’auteur s’applique aux médias, mais en dehors aussi.
Le droit d’auteur protège les créations originales, ayant fait l’objet d’une matérialisation.
Certains nbr d’œuvres qui ne sont pas protégées alors qu’elles pourraient l’être. Quand elle est
protégée, l’auteur a tous les droits sur ses œuvres = Objectivement protégeable mais comme
elles ont un intérêt public donc on ne le fait pas. Il y a des œuvres qui
Une décision de justice ne peut pas être protégé par le droit d’auteur. (Tout ce qui relève d’un
intérêt pb supérieur = billet de banque etc
Un discours pol => tant qu’il est d’actualité on ne va pas le protéger (dès lors que ça ne l’est
plus => protégeable)
Le seul livre qui ne sera jamais protégé = « Mein Kampf » d’Hitler.
Théorie de l’accessoire => Dans certain cas une œuvre est protégée par le droit d’auteur mais
dépend de sa manière de reproduction. si l’objet en question n’est pas principal mais
accessoire (par exemple sur une photo l’objet en question est en second plan) l’auteur ne peut
pas demander ses droits. Si c’est le sujet principal droit d’auteur =/ sujet secondaire pas
de droit d’auteur.
Tout est potentiellement protégeable par le droit d’auteur si c’est original mais si l’objet
présente un intérêt public, il ne va pas être protégé
L’originalité de l’œuvre musicale => c’est avant tout un txt écrit, (ce n’est pas ce
qu’on entend, ce qu’on entend c’est une interprétation) l’œuvre musicale c’est la chanson
écrite/composition instrumentale. L’originalité se trouve dans = la mélodie, l’harmonie et le
rythme. Le style n’est jamais protégeable (car relève de l’idée)
DROIT DES MÉDIAS
Les bruits de la nature etc = non protégeable (sauf si on constitue une mélodie à partir
des bruits de la nature.) La musique folklore n’est par exemple pas original car ces
musiques ont le même code, le même air, font partie du fond commun. (Le but premier
était de transmettre un message => on ne connait pas l’auteur => on ne protège pas)
+ c’est de la musique commerciale, - c’est protégeable car font partie de fonds
communs, banal, sans originalité, sans empreinte d’artiste.
Un semple de DJ n’est pas protégeable sauf pour quelques DJ très connus. En
revanche, l’utilisation d’une série de semples est protégeable. Si à l’oreille, on peut
reconnaitre l’œuvre dont s’est tiré, c’est protégeable.
Dans le domaine artistique => (svt confusion entre œuvre et matière) la difficulté se
trouve dans la composition et l’expression dans la matière.( forme, la couleur, l’éclairage, la
combinaison d’éléments) C’est le message délivré, l’interprétation qui permet de protégé une
œuvre.
Le physique = support n’a plus d’importance => ne sert qu’à faire passer un message.
Art classique = facilement protégeable.
Art contemporain à partir des 60’s => avec notamment le ready made (vite prêt) =>
utilisation d’objets banals pour en faire des objets artistiques. Pdt longtemps l’art
contemporain n’était pas protégé car trop difficile => les auteurs se sont tournés vers
les contrats. (Ex =L’urinoir est protégé car ça ne s’était jamais fait mais aussi parce
qu’on peut l’interpréter intellectuellement.)
Si œuvre d’art immatérielle => C’est l’idée qui est protégée, or, les idées ne sont pas
protégeables.
+ on va vers des formes conceptuelles de l’art, plus c’est difficilement protégeable. Jeu de
lumière (feu d’artifice, lumière tour Eiffel), tatouage, défilé de mode, perso de bd, une expo
d’art, un cirque, etc = tout est potentiellement protégeable, quel que soit la matière de l’œuvre
du moment qu’elle a une originalité.
Durée de vie de l’œuvre n’a pas d’impact sur sa qualification d’œuvre. Un œuvre est
protégeable lorsqu’elle est intangible mais aussi lorsqu’elle a une durée de vie très courte
(impro musicale, numéro de cirque, expo temporaire…). Les parfums ne sont pas protégés. Le
problème du parfum est scientifique, il change d’odeur en fonction du temps, de la peau, des
heures de la journée. Le parfum est protégé par le secret.
DROIT DES MÉDIAS
En droit d’auteur c’est tjr la forme et pas le contenu de l’œuvre qui compte.
Ex = Renoir ne pouvait plus peindre ses peintures à cause d’une paralysie =>il demandait à un
élève de tout faire. À partir du moment où on donne des instructions, l’auteur reste celui qui
donne les instructions. (il faut que les instructions soient précises)
La titularité du droit
La qualité de l’auteur ne peut pas être contestée. Auteur sans droit =>
Auteur salarié : au sens du code du travail (qqn qui est engagé dans son travail avec un
contrat) = rapport hiérarchique avec son employeur (ne concerne pas les stagiaires, ni les
collaborateurs libéraux...) le fait qu’il soit salarié n’a aucune conséquence sur l’attribution des
droits. L’employeur doit prévoir pour chaque employé une cession des droits.
Auteur fonctionnaire : (=/ salarié avec contrat de W, peut être résilié) (fonctionnaires n’ont
pas de contrat, ils sont nommés à un poste, W dans l’intérêt de l’état
Les services doivent être géré par l’état pour être accessible à tous, elles servent l’intérêt
général = entreprise pb.
Adm pb = n’ont pas le droit de faire du profit (pompier, police, URSAF..)
EPIC = établissement public à caractère industriel et commercial => sert l’intérêt général :
droit de proposer des services accessoires ou elles peuvent se faire des benef (SNCF..). Tout
ce qui est vital doit être géré par l’état.
Auteur journaliste : soit pigiste (libéral) soit salarié. Quand pigiste => aucune dérogation
(titulaire de tous ses droits) . Quand salarié => l’objet même de sa mission c’est de produire
des articles => si on demande à chaque fois de céder les droits pour mettre dans des journaux
= impossibles => régime spécifique aux auteurs salariés de presse écrite = le contrat de W
emporte automatiquement une cession exclusive à son employeur.
Le droit moral => porte sur la personne même, protège l’auteur à travers son œuvre.
- Le droit à la paternité, (son identité…)
- L’empreinte de sa personnalité = le droit au respect de l’intégrité de l’œuvre.
- Le droit de retirer son œuvre
Droit à la divulgation : l’auteur peut choisir quand rendre son œuvre accessible au public.
Divulgation = volonté de communiquer une œuvre à un pb.
Droit à la paternité = affirmer sa qualité d’auteur. Le droit de se faire reconnaitre comme étant
l’auteur de cet œuvre, c’est aussi le droit de ne pas se faire reconnaitre sous son nom (se faire
publier anonymement, ou sous acronyme etc)
Droit de l’intégrité : droit absolu, pour l’artiste cet œuvre est définitive => il peut s’opposer à
toute forme de modification de son œuvre, cad que qqn qui veut changer son œuvre, ne peut
pas le faire sans avoir le droit. Une fois le droit accordé l’artiste ne peut plus revenir sur cette
décision. Droit de l’intégrité peut se porter sur tous les aspects de l’œuvre mais peut se
montrer abusive. C’est le seul droit moral qui est économique.
Droit de retrait : œuvre divulgué à partir du moment où l’artiste pense qu’elle est finit. S’il
estime que son œuvre ne correspond plus à ce qu’il a fait => le retrait : il peut le reprendre
(retire du circuit) et la modifier pour la remettre. Le repentir = juste l’enlever et ne pas la
remettre. Tout ce qui a déjà été vendu, acheté on ne peut pas revenir sur le passé. Par contre
on peut empêcher la vente dans le futur. Pour l’éditeur => préjudice => Responsabilité sans
fautes => l’auteur doit payer une partie (pas réparer le préjudice mais juste ne pas handicaper
l’éditeur)
En édition => clause de non concurrence => l’auteur peut invoquer son droit de retrait s’il est
coincé dans une édition alors qu’il pourrait gagner plus autre part. Droit de préférence =
permet d’éviter d’aller chez un éditeur plus intéressant.
Le droit moral => aucune justification n’est demandée. Droit puissant puisque personne ne
peut se mettre en arbitre de la volonté. Mais a des limites.
Cas ou le droit moral ne peut pas être invoqué = c’est quand le droit moral de l’auteur
s’oppose au droit du support matériel (de l’œuvre). (Droit de propriété)
Qualifier la nature de l’œuvre => œuvre strictement artistique ou utilitaire ? Est-il légitime
pour l’acheteur de modifier l’œuvre ? si artistique = le droit moral est tjr supérieur au
propriétaire de l’œuvre. Fonction utilitaire = l’auteur ne peut pas s’y opposer. Est-ce que la
modification de l’œuvre, qui change l’intégrité de l’œuvre est-elle vraiment utile et nécessaire
? => critères = « le proprio du support de l’œuvre pourra faire toutes modifications rendues
strictement indispensable par des impératifs esthétique, techniques ou de sécurités liées à la
destination du bien. » Qu’elle est la destination du bien ? strictement nécessaire.
Une fois le droit donné aux héritiers = Le droit doit être utilisé comme s’il était auteur, la
difficulté = plus on s’éloigne de la date de mort de l’auteur + c’est difficile (auj on a plus de
décision après 3 générations)
Un monopole = résume une situation dans lequel les droits sont le monopole d’une personne.
Contrôler les droits, les situations et gérér l’utilisation de ces droits sur un territoire. (propriété
= tjr = monopole)
Le droit de suite => décider qu’à chaque fois que l’œuvre se vend sur le
marché de l’art, une partie sera remise à l’auteur. (ce droit n’est pas
transmissible pour les héritiers)
Listes d’exception = la copie privée (= droit de reproduire l’œuvre pour votre usage personnel
=> pas profesionnel (donc pas un bloggeur car bloggeur = pro/ photocopies,