Rapport Du Stage Aymane Et Mohamed
Rapport Du Stage Aymane Et Mohamed
Rapport Du Stage Aymane Et Mohamed
Réalisé par :
Encadré par:
À nos parents :
Cours de nos longues études. Que Dieu puisse vous donner longue
À nos professeurs :
Chemin du succès.
À nos amis :
Pour tous les bons moments que nous avons passés ensemble.
En fin :
A tous ceux qui nous aiment et à tous ceux qui nous ont facilité la
Meilleures conditions.
REMERCIEMENT
Au terme de ce stage, nous tenons tout d’abord à remercier JOULID Abdesslam, Directeur
de l'Office National de l'Electricité et de l’Eau Potable, de nous avoir donné l’opportunité de
passer le stage au sein du centre.
Nos remerciements les plus profonds à M. AHOUZI Mohamed chef de la division industrielle
et à M. L’HOU Mohamed chef de service contrôle qualité de l’eau.
Nous adressons aussi nos plus vifs remerciements à notre maitre de stage
M. ABA-AAKI Rabeh pour son encadrement fructueux, ses précieux conseils et sa patience
malgré ses multiples obligations.
Nous remercions enfin tous nos amies et tous ceux qui nous ont aidées de près ou de loin pour
la réalisation de ce travail.
LISTE DES FIGURES
Tableau 1 : Résultats de jour 03/05/2023 des analyses des eaux traitées. ......................... 29
Tableau 2 : Résultats de jour 24/05/2023 des analyses des eaux traitées. ......................... 30
Tableau 3 : Résultats de jour 25/05/2023 des analyses des eaux naturelles. ..................... 30
Tableau 4: Résultats de jour 11/05/2023 des analyses des eaux naturelles. ...................... 31
Tableau 5 : Résultats de contrôle qualité de l’air ambiant. ............................................... 32
Tableau 6 : Résultats de contrôle qualité de surfaces. ........................................................ 33
Tableau 7 : Dénombrement des souches pour essai (données brutes). .............................. 34
Tableau 8 : Les résultats de dénombrement de filtration sur membrane.. ....................... 34
LISTE DES ACRONYMES
DEDICACES ..............................................................................................................................
REMERCIEMENT ....................................................................................................................
LISTE DES FIGURES ...............................................................................................................
LISTE DES TABLEAUX ..........................................................................................................
LISTE DES ACRONYMES ......................................................................................................
SOMMAIRE ...............................................................................................................................
INTRODUCTION .................................................................................................................... 1
L'eau est une ressource naturelle source de vie et une nécessité pour la plupart des
activités économiques humaines. Elle est également rare et constitue de fait une ressource dont
la disponibilité varie remarquablement irrégulièrement dans le temps et dans l'espace. Elle est
finalement extrêmement vulnérable aux effets négatifs de l'activité humaine.
Malgré tous, les problèmes de l’eau s’aggravent de plus en plus dans de nombreuses
régions, même dans certaines zones des pays développés où l’eau est pourtant relativement
abondante. La raison est que très souvent, les problèmes tendant à être d’ordre plutôt qualitatif
que quantitatif. D’une façon générale, les problèmes de l’eau sont peu nombreux, mais
fondamentaux : répartition dans l’espace (trop ou trop peu) ; répartition dans le temps (trop en
certaines saisons ou en certaines années et trop peu en d’autres) ; qualité chimique (trop forte
minéralisation ; absence de minéraux utiles à l’organisme ; présence de minéraux utiles à
l’organisme ; présence de minéraux nuisibles à la santé) ; pollution.
1
PRESENTATION DE L'OFFICE NATIONAL
L’ÉLECTRICITÉ DE L’EAU POTABLE
- Branche Eau –
2
2. Missions des laboratoires de l’ONEE - Branche Eau :
3
3. L’organigramme :
Figure 2 : l’organigramme
4.1. Présentation :
4
4.2. Moyens humains :
5
CHAPITRE 1 : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
6
I. Généralité sur L’eau Potable :
L’eau potable est une eau que l’on peut boire ou utiliser à des fins domestiques et
industrielles sans risque pour la santé. Elle peut être distribuée sous forme d’eau en bouteille,
d’eau courante ou encore dans des citernes pour un usage industriel.
62 % de l'eau du robinet provient des eaux souterraines (eaux de surface et souterraines
profondes) et les 38 % restants proviennent des eaux de surface (rivières, rivières et lacs). L'eau
provient d'un forage ou d'un puits. En tant que filtre naturel, le sol assure une bonne qualité de
l'eau.
Cependant, un traitement est nécessaire pour obtenir une eau potable parfaitement
propre. Il transite par une installation de traitement pour être décontaminé et est acheminé par
des conduites souterraines vers des réservoirs de stockage ou des châteaux d'eau. Les pompes
permettent de stocker l'eau à haute altitude et de la distribuer dans toute la maison. L'eau est
ensuite utilisée pour la consommation humaine. Les eaux usées après utilisation sont envoyées
vers une station d'épuration pour y être épurées.
L'eau épurée est libérée naturellement, puis retourne dans le cycle domestique
(absorption, traitement, distribution, épuration) puis retourne dans la nature.
7
I.1. La composition de l’eau potable :
Ces substances proviennent des roches et des couches de sédiments d'une part et des
émissions causées par les activités humaines et la décomposition de la biomasse d'autre part.
Pour être considérée comme potable, l'eau doit être exempte de substances nocives :
Agents pathogènes tels que les bactéries et les virus micro-organismes parasites
Produits chimiques indésirables tels que les nitrates, les phosphates, les métaux lourds,
les hydrocarbures et les pesticides
Pour pouvoir être consommée en toute sécurité, l`eau doit répondre à des critères de
potabilité très strictes dictés par le Ministère de la Santé et le Conseil Supérieur du secteur
d`Hygiène Publique. Ces normes varient en fonction de la législation en vigueur et selon qu`il
s`agit d`une eau destinée à la consommation humaine ou d`une eau industrielle.
A ce jour, il existe 63 critères de potabilité de l`eau, que l`on peut regrouper en 5 grands
paramètres :
8
La teneur en sulfate doit être inférieure à 400 mg/l
La teneur en chlorures doit être inférieure à 750 mg/l
La teneur en potassium doit être inférieure à 12 mg/l
Le pH de l`eau doit être compris entre 6,5 et 8,5
Le TH soit la dureté de l`eau, qui correspond à la mesure de la teneur d`une eau en ions
calcium et magnésium, doit être supérieur à 15 degrés français. Autrement dit, une eau
ne doit pas posséder moins de 60 mg/l de calcium ou 36 mg/l de magnésium, sinon elle
sera jugée trop douce : pour ne pas corroder les canalisations, elle devra faire l`objet de
minéralisation et/ou de neutralisation pour retrouver un équilibre calco-carbonique.
Paramètres sensoriels : liés à la couleur, au goût et à l'odeur de l'eau. L'eau doit être
potable, claire et inodore. Ces paramètres sont liés au confort du consommateur et n'ont
donc pas de valeur sanitaire directe.
Paramètres microbiologiques : Vous pouvez être sûr que votre eau est exempte
d'agents pathogènes tels que des virus, des bactéries et des parasites qui peuvent
provoquer des maladies et même des épidémies.
Paramètres liés aux substances indésirables : Il s'agit de substances telles que les
nitrates, les nitrites et les pesticides. La teneur en nitrate ne doit pas dépasser 50 mg/l
La teneur en fluor doit être inférieure à 1,5 mg/l
Paramètres liés aux substances toxiques : Les contaminants traces tels que l'arsenic,
le cyanure, le chrome, le nickel, le sélénium et certains hydrocarbures sont soumis à des
normes très strictes en raison de leur toxicité. La teneur autorisée est de l'ordre d'un
millionième de gramme.
L’eau puisée à l’état naturel doit subir plusieurs traitements avant d’être acheminée dans
les circuits de distribution pour arriver enfin jusqu’à nos robinets.
Les traitements dépendent de la qualité de l’eau puisée. C’est pourquoi, elle est
systématiquement contrôlée au moment de son captage de manière à lui appliquer le traitement
de potabilisation adapté.
9
Voici les différentes étapes de potabilisation de l’eau :
Le captage : l’eau est prélevée par captage dans un forage ou un puit. Le sol servant de
filtre naturel permet d’assurer une bonne qualité de l’eau. Mais un traitement s’impose
pour offrir une eau potable, totalement débarrassée de ses impuretés. Pour ce faire, l’eau
est conduite dans une usine de production.
Le dégrillage : à son entrée dans l’usine, l’eau transite par des grillages (dont les
interstices mesurent environ 5 cm) qui la débarrassent des plus gros déchets (cailloux,
plastiques, branches, feuilles…).
Le tamisage : l’eau passe ensuite par un tamis avec des grilles nettement serrées,
permettant de retenir les petits déchets (petits cailloux, mégots de cigarettes,
brindilles…).
La floculation-coagulation (ou décantation) : cette étape consiste à verser un produit
coagulant dans l’eau afin que les impuretés se regroupent en grappes puis coulent au
fond du bassin de décantation. L’eau est alors plus claire.
La filtration sur sable : l’eau passe à travers un filtre composé d’une épaisse couche
de sable qui intercepte les dernières petites particules visibles.
L’ozonation : les impuretés invisibles sont quant à elles éliminées par un gaz, l’ozone.
En oxydant toutes les substances organiques, l’ozone inactive les bactéries et les micro-
organismes pathogènes.
La filtration : l’eau ainsi clarifiée passe à travers un filtre composé de grains de charbon
actif. Ces grains contiennent des particules qui éliminent les composants toxiques par
absorption.
La chloration : l’eau de distribution est désinfectée par du chlore afin de garantir sa
qualité durant son parcours dans les canalisations de l’usine jusqu’aux consommateurs.
En France, la quantité de chlore utilisée pour la désinfection n’est pas fixée par une
norme européenne, le critère à respecter est défini par « l’absence d’odeur ou de saveur
anormale et pas de changement anormal ».
Le contrôle qualité et le contrôle sanitaire : au terme de toutes ces étapes, l’eau traitée
est contrôlée par le Service des eaux suivant des normes de qualité et de sécurité
sanitaire pour la consommation humaine.
10
I.4. Les germes vivant dans l'eau potable :
L'eau, nutriment essentiel pour les animaux et les humains, est souvent un vecteur de
transmission des microbes intestinaux. Les matières fécales peuvent accidentellement atteindre
la source. La forme la plus courante est l'empiètement des systèmes de puits qui ne
reconnaissent pas les aquifères profonds.
La connaissance que l'eau contaminée peut provoquer des maladies a créé un besoin de
contrôler systématiquement la qualité microbiologique des échantillons provenant de diverses
sources.
Il suffit donc de prouver qu’une eau a reçu une souillure fécale pour qu’on soit amené à
penser qu’elle présente un risque d’être contaminée par un micro-organisme pathogène
dangereux et de la déclarer impropre à la consommation humaine.
11
L’Escherichia coli : Les Escherichia coli sont des bactéries coliformes, espèces
bactériennes de la famille des Enterobacteriaceae. Les bactéries coliformes sont des
bactéries lactose-positives pouvant former des colonies en aérobiose à 36±2° C sur un
milieu de culture lactose sélectif et différentiel avec production d’acide dans les 21± 3
heures. Les Escherichia coli sont capables de produire de l’indole à partir du tryptophane
dans les 21±3 heures à 44±0 ,5°C.
Les Bactéries Coliformes : Les bactéries coliformes sont des bactéries lactose-
positives pouvant former des colonies en aérobiose à 36±2°C sur un milieu de culture
lactose sélective et différentiel avec production d’acide dans les 44± 4heures. Ce sont
des micro-organismes aérobies et anaérobies facultatifs. En forme de bâtonnets, gram
négatif, non sporogènes. De plus les bactéries coliformes produisent une réaction
négative à l’épreuve du cytochrome-oxydase.
12
Les entérocoques intestinaux : Les entérocoques intestinaux sont des bactéries en
forme de cocci, à Gram positif, formant généralement des chaînes, ne possédant pas de
catalase, capables de réduire le chlorure de 2, 3,5-triphényl-tétrazoliumen formazan et
d’hydrolyser l’esculine à 44°C sur les milieux de Slanetz et Bartley et la gélose à la bile,
à l’azoture, possédant l’antigène du groupe D de lancefieled et faisant partie de la flore
intestinale normale de l’homme ou d’autres animaux à sang chaud.
13
CHAPITRE 2 : MATERIEL ET METHODE
14
I. Méthodes d’analyses bactériologiques des eaux potable.
Il suffit donc de prouver qu’une eau a reçu une souillure fécale pour qu’on soit amené à
penser qu’elle présente un risque d’être contaminée par un micro-organisme pathogène
dangereux et de la déclarer impropre à la consommation humaine.
La technique par filtration n’est pas appropriée pour des eaux usées brutes à cause de la
charge bactérienne très élevée et de la teneur excessive en matières en suspension (MES)
pouvant provoquer le colmatage de la membrane. Elle convient plutôt aux eaux très peu
chargées en matières particulaires telles que les eaux potables. La méthode dite de la membrane
filtrante consiste à filtrer un volume donné de l’échantillon sur membrane qui est déposée sur
un milieu sélectif avant incubation. La prise d’essai maximale est fonction de la filtrabilité de
l’eau et de la porosité des membranes utilisées. En général, une prise de 100 ml est suffisante
avec une membrane dont les pores ont un diamètre moyen de 0.45 µm. Cette méthode peut
comporter deux étapes : le test présomptif et le test confirmatif.
15
Figure 8: Filtration sur membrane
16
Analyse des Entérocoques Intestinaux :
Transférer sans retournement la membrane contenant les colonies dans une boite de pétri
contient le milieu de culture BEA (Bile à l’esculine à l’azoture)
Incubation à 44°C ±0.5°C pendant 2 heures.
Considérer toute colonies brunes à noir comme Entérocoques Intestinaux.
Prendre un volume de 100 ml, détruire les bactéries végétatives par chauffage à 75°C
pendant 15 minutes.
Refroidir les flacons pour avoir un choc thermique
Filtrer 100 ml de l’échantillon sur une membrane de 0.2 µm de porosité
Mettre la membrane sur une boite de pétri contenant le milieu de gélose de sulfite de fer
(TSC)
Mettre la boite dans une Jarre contenant un adsorbant d’oxygène pour assurer
l’anaérobioses
Incuber la boite à 37°C±1°C pendant 44h±4h
Dénombrer les colonies noires et les considérer comme des Clostridiums.
17
I.1.2. Incorporation sur gélose (Eau traitée) :
Mode opératoire :
Pipeter l’échantillon et le mettre dans deux boites de pétri de 90 mm (1ml par boite)
Verser un volume de 15 à 20 ml de la gélose à extrait de levure liquéfiée non chaude
(gélose a une température de 44,5°C±1,5°C) dans chaque boite.
Laisser les boites pour qu’elles se solidifies
Incuber une boite à 36°C±2°C pendant 48h et l’autre boite à 22°C±2°C pendant 72h
Dénombrer les colonies observées sur chaque boite.
18
I.2. Analyse des eaux naturelles (Eaux brutes) :
I.2.1. Méthode NPP :
On entend par eaux naturelles ou eaux brutes, les eaux qui non subit aucune étape de
désinfection, elles sont caractérisées en général par une forte charge en bactéries, raison pour
laquelle lors de l’analyse bactériologique de ces eaux on utilise la méthode du nombre le plus
probable (NPP).
La méthode NPP (Nombre le plus probable) est une méthode de dénombrement des
Escherichia coli, des bactéries coliformes et Entérocoques Intestinaux dans l'eau brute. La
méthode est basée sur la croissance d'organismes cibles dans un milieu liquide et sur le calcul
du « Nombre le plus probable » d'organismes en fonction de tables NPP appelés table de MAC
CRADY. Le principe de la méthode NPP basé sur deux tests, le premier test est un test
présomptif, qualitative permet de conclure seulement la présence ou l’absence des
microorganismes dans la prise d’essai. Il consiste à ensemencer de nombreuses prises d’essai
d’un même échantillon et/ou de dilutions de celui-ci dans des tubes des milieux de culture
liquides. Les prises d’essai de l’échantillon ou des dilutions, sont donc incorporées dans une
première série de tubes de milieu non véritablement sélectif.
Le deuxième test est confirmatif où on ensemence une deuxième série de tubes de milieu
plus sélectif en repiquant les tubes ayant donné un résultat positif dans le premier test.
Test présomptif :
Recherche et dénombrement des coliformes totaux et fécaux dans les eaux naturelles
Par méthode NPP (série de 3 tubes) dans le milieu de culture lauryl sulfate de treptose à double
concentration et à simple concentration.
19
10ml 1ml 0,1ml
Schéma 1 : Test présomptif de dénombrement des coliformes et E. coli dans l’eau brute
20
Test confirmatif :
Choix du triplet
Schéma 2 : Test confirmatif pour les coliformes et des E. coli dans les eaux brutes.
21
Recherche et dénombrement des entérocoques intestinaux :
Test présomptif :
Recherche et dénombrement des streptocoques dans les eaux naturelles Par méthode
NPP (série de 3 tubes) dans le milieu de culture bouillon glucosé à l’Azide de sodium à double
concentration et à simple concentration.
Dénombrer les tubes positifs : virage du pourpre au rouge et dépôt au fond du tube
22
Test confirmatif :
Tubes positifs
Repiquer les tubes positifs sur le milieu confirmatif BEA (Gélose biliée à l’esculine et à
l’azoture)
Incubation 44°C/48h
Dénombrer les boites positives : coloration foncée à noire des colonies ou du milieu
environnant
Choix de triplet
23
CHAPITRE 3 : RESULTATS ET DISCUSSIONS
24
I. Le contrôle de qualité du laboratoire de bactériologique et
contrôle des milieux de culture.
Contrôle de l’air ambiant : C’est un contrôle mensuel, réalisé dans la salle des analyses
bactériologiques, et dans tous les incubateurs et le réfrigérateur qui existe dans la salle,
il consiste à vérifier si l’air du milieu où se réalise l’analyse est adéquat ou non. Les
boites de pétri de 90mm, contenant le milieu de culture PCA (Plat counet agar) sans
couvercles sont exposées à l’air ambiant pendant 17 minutes, puis fermées et incubées
à une température de 37°C pendant trois jours. Si le résultat ne dépasse pas 15unité
formant colonie (UFC) par 1000cm2, le contrôle est conforme.
Contrôle de surface du travail : l’entretien des surfaces du travail s’effectué par
nettoyage humide. Les surfaces du travail sont aseptisées à l’aide de solution
désinfectante avant et après chaque manipulation, pulvériser les surfaces avec le
désinfectant puis essayer avec un papier à usage unique.
NB : alterner le désinfectant (acide/alcalin). Vérifier mensuellement l’asepsie des
surfaces du travail lord des activités analytiques.
L’échantillonnage est fait à l’endroit désignés par la liste de prélèvement figurant sur
les formulaires de contrôle de qualité bactériologique des surfaces du travail.
Ecouvillonnage :
o Identifier un tube pour chaque point de prélèvement.
o Plonger un écouvillon stérile dans la solution de rinçage et enlever l’excès de liquide en
pressant l’écouvillon sur le bord de tube.
o Écouvillonner une surface de 25 cm2 délimitée par un cadre de 5cm × 5cm, en évitant
de toucher un cadre. Rincer l’écouvillon dans la solution de rinçage.
o Répéter cette opération pour quatre autres surfaces de 25 cm2 du même endroit de
prélèvement, en ayant soin de rincer l’écouvillon dans le tube de rinçage entre chaque
prélèvement.
25
o Après le cinquième prélèvement, remettre l’écouvillon dans la solution de rinçage et lui
couper la tige avec des ciseaux stériles.
o Refermer le tube et le conserver à 4O C jusqu'à le moment de l’analyse.
o Pour l’analyse agiter rigoureusement le tube contenant l’écouvillon et prélever
aseptiquement 1ml de la solution de rinçage afin de faire le dénombrement par
incorporation à la gélose MCT ;
o Incuber les boites de pétri à 37°C pendant 48 h
o Dénombrer les colonies et calculer le nombre de colonies par ml (UFC/ml)
Sachant que 1.0ml correspond à 10 cm2 de surface évaluée, exprime les résultats ci haut
mentionnés en UFC/25 cm2 en le multipliant par facteur de 2.5. Inscrire les résultats dans le
formulaire. Un résultat ≤ 25UFC/25cm2 est juge satisfaisant .si un résultat ≥ 25UFC/25cm2 est
obtenu, désinfecter la surface faire une reprise du test et avertir le chef de service de
microbiologie.
Dénombrer les colonies sur chaque boite de pétri et rapporter les résultats en UFC/25
cm2. Si la limite est dépassée, une désinfection de la paillasse doit être effectuée et puis
reprendre l’analyse.
26
La solution dans le tube devient trouble = une reprise est effectuée en vérifions chacune
des étapes si encore une fois les critères d’acceptabilités sont dépassés prévenir
immédiatement le chef de service contrôle qualité et en retire le lot concerné du stock.
Pipeter chaque dilution et le mettre dans une boite de pétri de 90 mm (1ml par boite).
Verser un volume de 15 à 20 ml de TSA liquéfiée non chaude (gélose a une température
de 44,5°C±1,5°C) dans chaque boite.
Laisser les boites pour qu’elles se solidifies.
Incuber une boite à 36°C±2°C pendant 24h.
27
Dénombrer les colonies observées sur chaque boite.
Après dénombrement ont choisi la dilution qui a le plus nombre de bactérie calculable.
On filtre la dilution choisi dans 5 boite en utilisant la filtration sur membrane.
Incuber les boites à 36°C±2°C pendant 24h.
Dénombrer les colonies observées sur chaque boite.
En comparer les résultats observés avec les résultats d’un milieu de référence.
Les résultats doivent être supérieur à ≥0.70.
28
II. Résultats à la période de stage :
Après le contrôle de l'assurance qualité du secteur bactériologie et après les analyses effectuées
durant 2 mois de notre stage nous avons choisi 2 jours pour donner ses résultats :
940 11.30h 0 16 0 0 0 0
941 0 3 0 0 0 0
Test confirmatif
N°GDAL Date & Microorganismes Microorganismes Coliformes E. coli Entérocoques Colostridia
Heur
22 C° 36 C° 36 C° 44 C° 36 C° 36 C°
939 - 0 1 0 0 0 0
940 - 0 16 0 0 0 0
941 0 3 0 0 0 0
29
Tableau 2 : Résultats de jour 24/05/2023 des analyses des eaux traitées.
Test présomptif
Microorganismes Microorganismes Coliformes E. coli Entérocoques Colostridia
N°GDAL Date & Heur
22 C° 36 C° 36 C° 44 C° 36 C° 36 C°
1154 24/05 0 0 0 0 0 0
1155 15.00h 0 0 0 0 0 0
Test confirmatif
Microorganismes Microorganismes Coliformes E. coli Entérocoques Colostridia
N°GDAL Date & Heur
22 C° 36 C° 36 C° 44 C° 36 C° 36 C°
1154 - 0 0 0 0 0 0
1155 - 0 0 0 0 0 0
10 1 0,1 10 1 0,1
1169 25/05 3 3 0 0 0 0
1170 13.00h 0 0 0 0 0 0
Test confirmatif
1170 - 0 0 0 0 0 0 0 0 0
30
Tableau 4: Résultats de jour 11/05/2023 des analyses des eaux naturelles.
Test présomptif
N°GDAL Date & Heur Coliformes 37 C° / 24-48 h Entérocoques 37 C° / 48h
10 1 0,1 10 1 0,1
1034 11/05 0 0 0 0 0 0
1035 13.00h 0 0 0 0 0 0
Test confirmatif
1035 - 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Le nombre à 3 chiffres le plus grand possible et inférieur à 330 (meilleure répartition entre les
dilutions) doit être choisi qui rapporte 3 tubes de dilution sur la feuille de Mac Grady afin de
trouver le MPN correspondant :
NPP=MPN×Fd×Fm
Les résultats des analyses bactériologiques sont essentiels pour évaluer la présence et
l'activité des bactéries dans différents échantillons. Ces analyses fournissent des informations
précieuses sur les organismes microbiens présents dans un échantillon donné, alors d’après la
durée de notre stage nous avons trouvé que les échantillons sont conformes au norme
marocaine.
31
II.3. Résultats de contrôle qualité du laboratoire bactériologique
Tableau 5 : Résultats de contrôle qualité de l’air ambiant.
Résultats
Point Date Heure Résultats
bactéries en
Lieux de de de bactéries en Conformité
UFC/1000cm2
contrôle contrôle contrôle UFC/1000cm2
(condition d’asepsie)
Résultats attendus :
32
Tableau 6 : Résultats de contrôle qualité de surfaces.
Résultats attendus :
33
Les analyses de contrôle de qualité en laboratoire sont une étape essentielle pour garantir
la fiabilité et la précision des résultats obtenus. Ces analyses visent à évaluer la performance du
laboratoire et à s'assurer que les méthodes utilisées respectent les normes et les protocoles
établis. Différentes mesures de contrôle sont mises en place, telles que l'utilisation de matériaux
de référence certifiés, la réalisation de tests inter-laboratoires, la vérification de la précision des
équipements de mesure, ainsi que la validation régulière des procédures analytiques. Les
résultats des analyses de contrôle de qualité permettent d'identifier les éventuelles variations ou
erreurs dans les processus de laboratoire, et d'entreprendre les actions correctives nécessaires.
Ces analyses assurent donc la crédibilité des résultats produits par le laboratoire, renforce la
confiance des utilisateurs et garantissent la qualité des services offerts
34
Souche bactérienne : Escherichia coli
Donc essai de productivité (PR=NS /N0)
Alors : PR = 501/519 = 0.97
Et dons le critère (PR≥0.70)
Donc pour conclure ça on dit que ce milieu de culture satisfaisant.
Les analyses de qualité des milieux de culture jouent un rôle crucial dans les domaines
de la microbiologie et de la recherche en laboratoire. Ces analyses visent à évaluer la
composition, la pureté et la performance des milieux de culture utilisés pour la croissance et la
propagation des micro-organismes. Elles comprennent des tests de stérilité pour vérifier
l'absence de contaminants, des évaluations de la composition chimique pour assurer un apport
adéquat en nutriments, ainsi que des tests de performance pour évaluer la capacité des milieux
à soutenir la croissance et la différenciation des micro-organismes. Les résultats de ces analyses
garantissent la fiabilité et la reproductibilité des expériences menées en laboratoire, contribuant
ainsi à la précision des résultats obtenus et à l'avancement de la recherche scientifique
35
CONCLUSION
L'eau potable est une eau considérée comme sécuritaire pour la consommation, la
cuisson et les utilisations domestiques et industrielles, conformément à des normes de qualité
établies. Elle peut être obtenue à partir de bouteilles, du robinet ou de citernes dans l'industrie.
L'eau potable est une eau que les êtres humains peuvent boire sans risque pour leur santé. Il est
important de noter qu'une eau claire et propre ne signifie pas nécessairement qu'elle est potable,
car la présence de micro-organismes et de produits chimiques peut la rendre non potable.
L'eau est essentielle à la vie de tous les êtres vivants, c'est pourquoi il est crucial de la
préserver et de garantir sa disponibilité pour les générations futures. Cela implique de fournir
une quantité suffisante d'eau pour répondre aux besoins humains, tout en assurant une qualité
irréprochable. C'est dans ce contexte que notre étude a été entreprise.
36
Références Bibliographiques
Maurel, 2006, Dessalement de l’eau de mer et des eaux saumâtres et autres procédés
non conventionnels d’approvisionnement en eau douce, 2e édition TEC&DOC ,286p
M.Fricke, L. Grunhut, W. Van Der; 2003, Classification of mineral water types and
comparison with drinking water standards. Environmental Geology. 17(2) : 554–563.
M.Makhoukh, 2011, Contribution à l’étude physico-chimique des eaux superficielles
de l’oued Moulouya. Maroc
M. Rojsek, analyse des eaux, aspect réglementaire et technique, série science et
technique de l’environnement, Paris ,2002
J. Hubert, 2010, Quelles eaux de boisson faut-il consommer ?. Progrès en urologie. 20
:806—809. [12] P. Danis, 2003, Dessalement de l'eau de mer, Techniques de
l'Ingénieur, J 2700
Jean Rodier : l’analyse de l’eau- 9édition page 45 à 47 et 107 à 121.
Jean Rodier : l’analyse de l’eau- 8édition page 118-119.
Y. Olivaux, 2007, la nature de l’eau, Ed, Marco Pietteur, France 563p,
37