Manuel RESEAU Prov PDF
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MEMOIRE
Présenté en vue de l'obtention de diplôme de Master
Titre Page
INTRODUCTION 1
CHAPITRE I
Présentation de la zone d'étude
I.1. Introduction 3
I.2. Situation Géographique 3
I.3. Situation topographique 5
I.4. Situation Géologique 6
I.4.1. Le Continental Intercalaire (C I) 6
I.4.2. Les formations du Complexe Terminal (C T) 7
I.4.3. Formation quaternaire 7
I.5. Paramètres Climatologiques 7
I.5.1. La température 8
I.5.2. La précipitation 9
I.5.3. L’Humidité 10
I.5.4. Les Vents 11
1.5.5. L’évaporation 12
I.6. Situation socio-économique 13
I.6.1. Agriculture 13
I.6.2. Industrie 14
I.7. Situation hydrogéologique 14
I.7.1. Nappe phréatique 14
I.7.2. Nappe du complexe terminal 14
I.7.3. Nappe du continental intercalaire 15
I.8. Conclusion 15
SOMMAIRE
CHAPITRE II
Les eaux usées : origine et caractérisation
II .1. Introduction 16
II.2. Les différents types des eaux usées 16
II.2.1. Les eaux usées domestiques 16
II.2.2. Les eaux pluviales 16
II.2.3. Les eaux usées industrielles 16
II.3. Origine des eaux usées 17
II.4. Composition des eaux usées 17
II.4.1. Les matières en suspension 18
II.4.2. Les micropolluants organiques et non organiques 18
II.4.2.1. Éléments traces 18
II.4.2.2. Les micropolluants organiques 18
II.4.2.3. Les substances nutritives 19
II.4.2.3.1. L'azote 19
II.4.2.3.2. Le phosphore 20
II.4.2.3.3. Le potassium (K+) 20
II.4.2.3.4. Chlore et sodium 20
II.5. Pollution de l'eau 20
II.5.1. L'origine de la pollution 20
II.5.2. Les types de la pollution 21
II.5.2.1. Pollution physique 21
II.5.2.2. Pollution chimique 21
II.5.2.3. Pollution microbiologique 23
II.6. Caractéristiques des eaux usées 24
II.6.1. Caractéristiques physiques 24
II.6.2. Caractéristiques chimiques 25
II.6.3. Caractéristiques microbiologique 27
II.7. Conclusion 27
SOMMAIRE
CHAPITRE III
Procédés d’épuration des eaux usées
III.1. Introduction 28
III.2. Les déversements des eaux usées dans le milieu naturel 28
III.2.1. La nécessité de l'épuration 28
III.2.2. Les stations d'épuration (STEP) 29
III.3. Épuration des eaux usées : 29
III.3.1. Procédés d’épuration des eaux usées : 29
III.3.1.1. Traitement préliminaire 29
III.3.1.1.1. Dégrillage 29
III.3.1.1.2. Dessablage 30
III.3.1.1.3. Déshuilage 30
III.3.1.2. Traitement primaire 30
III.3.1.3. Traitement secondaire (traitement biologique) : 31
III.3.1.3.1. Boues activés : 31
III.3.1.3.2. Lit bactérien 32
III.3.1.3.3. Lagunage 32
III.3.1.3.3.1. Le lagunage naturel 34
a. Bassins anaérobies 34
b. Bassins facultatifs 34
c. Bassin de maturation 35
III.3.1.3.3.1.1 Avantages et inconvénients du lagunage naturel 35
III.3.1.3.3.2. Le lagunage aéré 36
III.3.1.3.3.3. Influence des conditions climatiques sur les performances du 36
lagunage
a. La durée du jour et l'intensité de l'ensoleillement 37
b. La température 37
c. Le régime des vents dominants dans la région et leur orientation 37
d. L'évaporation 37
e. La pluviométrie 37
III.3.1.4. Traitement tertiaire : 37
III.3.1.4.1. Traitement bactériologique par rayonnement UV 38
III.3.1.4.2. Traitement par voie physico-chimique 38
SOMMAIRE
CHAPITRE IV
Matériels et méthode
IV. Introduction 40
IV.1. Le but général de la manipulation 40
IV.1.1. Le principe de La manipulation 40
IV.2. Prélèvement 40
IV.2.1. Echantillonnage 40
IV.2.2. Lieu de prélèvement 40
IV.3. Méthodes d'analyses et résultats 41
IV.3.1. Détermination des pH et Température 41
IV.3.2. Détermination de la conductivité 42
IV.3.3. Détermination de la turbidité 43
IV.3.4. Détermination des matières en suspension (MES) 44
IV.3.5. Détermination de la demande biochimique en oxygène (DBO5) 45
IV.3.6. Détermination de la demande chimique en oxygène DCO 46
IV.4. Interprétation des résultats 48
IV.5. Conclusion 49
CHAPITRE V
Dimensionnement de lagunage
V.1. Introduction 05
V.2. Évolution des débits des eaux usées 50
V.2.1. Estimation de la population 50
V.2.2 Estimation des débits des eaux usées 51
V.3. Dimensionnement de la station de lagunage 52
V.3.1 Calcul des charges polluantes 52
V.3. 2 Dimensionnement du prétraitement 53
SOMMAIRE
V.3.2.1. Le dégrillage 53
V.3.2.2. Le dessableur-déshuileur 55
V.3.3. Ouvrage de répartition et by-pass 56
V.3.4. Traitement biologique 56
V.3.4.1. Dimensionnement du bassin anaérobie 56
V.3.4.2. Dimensionnement du bassin facultatif 57
V.3.4.3. Dimensionnement du bassinde maturation 58
V.4. Conclusion 59
CHAPITRE VI
Réalisation et exploitation de lagunage
VI.1. Introduction 60
VI.2. Le choix du site de lagunage naturel 60
a. le plan d’aménagement de Méghibra 60
b. le réseau d’assainissement : 61
c. Le débit entrant à la station d'épuration 61
d. procédés et technologie d’épuration : 61
e. La région 61
f. L'impact environnemental 62
VI.3. Propriétés du site recevant de l'eau traitée 62
VI.3.1. Les propriétés du site 62
a. Lieu et espace attribuées 62
b. La topographie du site 63
c. L'hydrogéologique de site : 63
d. L'hydrologique de site 64
VI.4. Recommandations lors de la conception, la réalisation et l'exploitation 64
VI.4.1. Forme géométrique 64
VI.4.2. Conception des bassins de lagunage 64
a. Définition certains termes propres aux pentes 64
b. Pentes et rampes en "pour cent" et "pour mille" 64
c. Pentes et rampes en rapport 65
SOMMAIRE
VI.5. Digues 65
VI.5.1. Creusement et évacuation des remblais : 65
VI.5.2. Creusement et endiguement 65
VI.5.3. Création de digues : 66
VI.5.4. Stabilité des digues 66
VI.6. Etanchéité des bassins de lagune 66
VI.6.1. Etanchéité par compactage 67
a. Simple compactage du fond 67
b. Compactage d'une couche et du fond : 67
c. Apport de matériaux argileux 67
VI.7. Pose d'une géomembrane 68
VI.8. Exploitation du lagunage 68
VI.9. Contraintes d'exploitation 69
VI.10. Conclusion 69
Conclusion général 70
LISTE DES FIGURES
17 Etuve chauffé 45
18 Balance électrique (TP-303) 45
19 DBO mètre 46
20 Spectrophotomètre 47
INTRODUCTION GENERALE
L'eau, indispensable à la vie, est une ressource très recherchée. Dès lors, les collectivités
locales sont contraintes de prendre cette ressource en compte dans leur plan d'aménagement et
d'améliorer les installations d'épuration existantes.
La dégradation des ressources en eau, sous l’effet des rejets d’eaux polluées, peuvent
non seulement détériorer gravement l’environnement mais aussi entrainer des risques de
pénurie, d’où la nécessité de traiter ces eaux usées avant de les rejeter dans le milieu
récepteur. Cette pollution est provoquée par le rejet d’eau salie par nos activités domestiques,
et par de diverses activités industrielles et agricoles, nécessaires pour nous fournir les aliments
et biens dont nous avons besoin.
Les procédés biologiques présentent des rendements assez bons et sont très avantageux
du point de vue coût, du moment qu’ils n’utilisent que la seule force épuratrice des micro-
organismes présents dans l’eau, l’oxygène de l’air et la température les rayons solaires.
C'est le cas du lagunage naturel, moins connu mais aussi efficace ; il est écologique,
rustique, fiable et peu onéreux du fait de son fonctionnement non mécanisé, avec des résultats
hautement satisfaisants en matière de décontamination. Ce qui rend le lagunage
particulièrement adapté pour la réutilisation des eaux épurées en agriculture.
1
Introduction générale
Le présent travail est effectué afin d'accomplir les objectifs précités, elle débutera par
des généralités sur la région d’étude. Puis une partie bibliographique sur les origines et les
caractéristiques des eaux usées résiduaires et les différents procédés d’épuration qui s'avèrent
nécessaire. La partie expérimentale sera consacrée aux analyses physicochimiques des eaux
usées et de dimensionnement de la station d'épuration projeté.
La conception d'un lagunage naturel pour la ville de Méghibra est d'une grande
importance afin de remplir Les objectifs suivants :
Il s’agit d’une station qui répond particulièrement bien à des critères technico-
économiques, et constitue donc le procédé le mieux adapté dans cette région où l’espace ne
manque pas et l’ensoleillement et favorable.
2
Chapitre I :
Présentation de la zone d'étude
Chapitre I Présentation de la zone d'étude
I.1. Introduction :
La ville du Souf (El Oued) est une région aride, fait partie du Sahara septentrional
partagé par la Tunisie, la Libye et l’Algérie.Elle est située au Sud-est du Sahara algérien, elle
s’étend sur 3000 km2 dans une configuration géologique caractérisée par une topographie
plane et sans exutoire, elle a une superficie de 54 573 km2 et compte 712700 habitants en
2014 (ONS). Elle contienne 12 Daïra et 30 communes, parmi ces communes Hamraia, dont
on a proposé le projet d’épuration des eaux usées à l’agglomération de Méghibra de notre
étude.
La commune de HAMRAIA est située dans une zone chotteuse , elle est limitée au
nord par chott MELGHIG et à l'ouest par chott MEROUANE . Elle s’étend sur une
superficie approximative de 24440000 hectares. Sa population est de 5172 habitants (ONS,
2008).
La commune de HAMRAIA est située dans le Sahara algérien, , à l’ouest du grand Erg
oriental précisément au parcours sahariens sur terres salées , dépend administrativement de
la daïra de REGUIBA wilaya d’EL-OUED , la commune en question est limitée au nord par
la wilaya de BISKRA , au sud par la commune de REGUIBA , commune de GUEMAR ,
commune de MAGRANE, commune de SIDI AOUN à l’est par la commune de BEN
GUECHA et de l’ouest par la commune de STILL, la commune de OUM THIOUR , la
commune de M'GHAIER et la commune de SIDI KHLIL [Figure 1] .
3
Chapitre I Présentation de la zone d'étude
MEGHIBRA
4
Chapitre I Présentation de la zone d'étude
- école primaire
- salle de traitement
- mosquée
- complexe administratif
- poste centrale
Cette Zone est caractérisée au terrain semi-plat direction vers la vallée avec un changement au
niveau des altitudes internes, où l'altitude varie entre 88,09 à 99,74 m. [Figure 3]
5
Chapitre I Présentation de la zone d'étude
La morphologie du terrain est s une argile sableuse dans sa quasi-totalité, en passant par
la vallée d’oued Itel qui est délimitée sur les côtés Est et Sud [Figure 4].
Il est représenté par des dépôts continentaux (sable et grès) d’âge Crétacé inférieur
(Albien) localisé entre 1800 et 2000 m de profondeur.
Au niveau de Souf la nappe captive de cette formation (C I) est sise dans les sables et grès de
l’Albien
6
Chapitre I Présentation de la zone d'étude
Son épaisseur est de 150 m. On y distingue deux niveaux perméables séparés par un
niveau argileux.
Constitue de dépôt sableux fin de type éolien, localement intercalé de lentilles d’argile
sableuse et gypseuse. Au-dessous des sables on a un substratum argileux imperméable, donc
au niveau de la formation sableuse on signale la nappe phréatique, sa profondeur varie entre
10 et 40m et son épaisseur atteint localement une centaine de mètres.
Sur l’ensemble du Souf, cette nappe serait exploitée par plus de 1000 puits.
La région de Méghibra, par sa situation géologique est d’un climat de type saharien,
caractérisé par un faible taux des précipitations, des températures élevées, d'une évaporation
importante et d'un rayonnement solaire excessif. Pour une meilleure caractérisation du climat
de la région de Souf nous avons utilisé les données relatives aux différents paramètres
climatiques (précipitation, température, vent, humidité et évaporation) dans une durée de
7
Chapitre I Présentation de la zone d'étude
34ans, entre la période 1980 et 2013 par l'Office National de la Météorologie (ONM) (tableau
2), enregistrées par la station climatologique de l'aérodrome de Guemar, El- Oued.
Température
Précipitation
paramètre
Évaporation
Humidité
E. (mm)
P. (mm)
V. (m/s)
Mois
T. (°C.)
de vent
Vitesse
H. (%)
I.5.1. La température :
a- Définition
C'est une grandeur physique qui caractérise de façon objective la sensation subjective de
chaleur ou de froid, la température est mesurée avec le thermomètre.
8
Chapitre I Présentation de la zone d'étude
Mois Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mar Avr Mai Juin Jui Aout
T(c°) 28.44 22.27 15.75 11.03 10.43 12.81 16.38 20.19 25.28 30.09 32.84 32.78
T c°
Température c°
35.00
30.00
25.00
20.00
15.00
10.00
5.00
0.00
I.5.2. La précipitation :
a- Définitions :
Formes variées sous lesquelles l'eau solide ou liquide contenue dans l'atmosphère se
dépose à surface du globe. Les différentes formes de la précipitation sont: la pluie, la neige,
brouillard, grêle, rosée, la quantité de la précipitation est mesurée à l'aide d'un pluviomètre.
Selon les données, nous avons établi la courbe de variation moyenne mensuelle
interannuelle des précipitations ; Figure (6) et Tableau (4). On constante que : le mois de
Mars est le plus arrosé avec 12,97 mm, et le mois de juillet est le moins arrosé avec 0,18 mm
et cumule est 75,78 mm.
9
Chapitre I Présentation de la zone d'étude
Mois Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mar Avril Mai Juin Jui Aout Cumule
P
5.94 6.35 7.86 7.13 12.83 6.93 12.97 7.90 4.14 1.84 0.18 1.71 75.78
mm
P mm Précipitations
14.00
12.00
10.00
8.00
6.00
4.00
2.00
0.00
Les précipitations sont très rares et irrégulières, leur répartition est marquée par une
sècheresse quasi absolue du mois de Juin jusqu’au mois d’Août, et un maximum au mois de
Mars.
I.5.3. L’Humidité :
L’humidité est un état de climat qui représente le pourcentage de l’eau existant dans
l’atmosphère, sous forme de vapeur, ou bien ; nombre de gramme de vapeur d'eau contenue
dans un mètre cube d'air. Elle est mesurée par l’hygromètre.
La moyenne la plus forte pour la période d'étude est mois de décembre d'une valeur 66,81%,
et la plus faible valeur est au mois de juillet d'une valeur de 31,9 %.
01
Chapitre I Présentation de la zone d'étude
Mois Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mar Avr Mai Juin Jui Aout
Humidité(%) 46.93 52.7 60.0 66.81 64.87 56.22 49.49 43.43 38.5 34.74 31.9 34.63
%H Humidité
80.00
70.00
60.00
50.00
40.00
30.00
20.00
10.00
0.00
Il y a trois mois durant lesquels les vents de sables sont les plus nombreux : Avril, Mai
et Juin. Les vents atteignant 3.08 m/s, présentent un phénomène normal; l'air reste obscurci
pendant 2 à 3 jours et les particules minérales peuvent être soulevées jusqu'à 1500m. En hiver,
les vents froids dominants sont ceux des secteurs Ouest (N-O et S-O), au printemps et en été,
ils viennent uniquement de l'Est (N-E et S-E), en automne, ils sont N-E ou S-O [Figure 8].
Tableau 6 : Les vents moyens mensuels en (m/s) d'El-Oued (1980/2013) (ONM, 2013).
Mois Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mar Avr Mai Juin Jui Aout
Vents(m/s) 2.20 1.69 1.60 1.56 1.83 2.34 2.85 3.08 3.07 2.92 2.45 2.17
00
Chapitre I Présentation de la zone d'étude
a-LeBahri: c'est le vent dominant de la saison chaude, il est apprécié au printemps parce qu'il
amène la fraicheur, mais il est redouté en toute autre saison car il est violent, c'est lui qui
apporte le sable. Le vent Gharbi, ou d’Ouest : est le vent froid.
b- Le Chihili: c'est un vent brûlant qui ne souffle qu'une quinzaine de jours par ans, c'est le
vent du Sud, le vent du désert.
c- Le Dhahraoui: vent N.O-S.E, souffle surtout au printemps. Les plus fréquents sont ceux
de direction Nord-Ouest, suivi à degrés moindres par ceux de direction Ouest et Sud-Ouest.
d-Le sirocco: Soufflant du Sud vers le Nord il est relativement fort où pendant l'été il devient
dangereux, notamment pour les plantes. Il est chargé de sable désertique donnant au ciel une
couleur jaune, il peut durer jusqu'à trois jours consécutifs avec une vitesse moyenne de 40 à
50 km/h.
Vent
V m/s
3.50
3.00
2.50
2.00
1.50
1.00
0.50
0.00
Figure 8: Vitesses moyenne des vents mensuels en (m/s) (1980/2013) (ONM, 2013).
1.5.5. L’évaporation :
Mois Sep Oct Nov Déc Jan Fév Mar Avr Mai Juin Jui Aout
évaporation 184.2 144.8 105.2 87.3 80.3 93.1 167.7 203 288.5 337.7 361.5 321.3
01
Chapitre I Présentation de la zone d'étude
Evp mm Evaporation
400.00
300.00
200.00
100.00
0.00
Le climat de la région d’El-Oued est Saharien, caractérisé par un été chaud, sec et un
hiver doux ; la température moyenne mensuelle interannuelle est de l’ordre de 21.52°C, le
maximum de la température est atteint au mois de juillet et d’août (32.84°C) et son minimum
est enregistré au mois de janvier (10.43°C). Les précipitations moyennes interannuelles sont
de l’ordre de 75.78 mm. La valeur maximum des précipitations est observée au mois de
janvier 12.86 mm et la valeur minimale est observée au mois de juillet 0,18mm. Les vents ont
une direction Est et Nord-Est avec une vitesse moyenne de l’ordre de 2.31 m/s. L’humidité
relative moyenne est d’ordre de 48.36%. Le bilan hydrique est déficitaire à cause de faible
précipitations et d'une forte évapotranspiration.
L’étude s’est basée sur la prise et la récolte des informations fournies par :
I.6.1. Agriculture :
La zone de Méghibra est considérée comme une région agricole en premier degré
grâce au pourcentage de la main d’œuvre qui est de 51,62%. La production agricole
s’intéresse plusspécialement aux palmiers, au tabac, aux cacahuètes ainsi qu’aux cultures
maraîchères.
03
Chapitre I Présentation de la zone d'étude
I.6.2. Industrie :
La zone de Méghibra est dotée d'une forme d’industrie très importante qui est
représentée par la production de sel dans des unités spéciales et vu sa situationgéographique
et très stratégique , elle reste toujours l’axe routier qui lie l’Oued à Biskra par l' intermédiaire
de la RN N° 48 .
Cette nappe est la source principale d'irrigation d'importantes palmeraies, elle est
surtout exploitée par des puits traditionnels, qui sont au nombre de 10000.
La profondeur du toit de cette nappe, d'après les coupes géologiques, dépasse parfois
20 mètres. La circulation des eaux dans cette nappe est relativement lente sur toute la région
du Souf particulièrement dans les zones caractérisées par l'existence de lentilles argileuses qui
influent sur la perméabilité des sables. Excepté dans la région des Chotts. La nappe phréatique
est présente sur toute la zone d'étude.
Elle est Composée des trois nappes : les deux premières correspondent aux nappes des
sables d’âge Mio-Pliocène et Pontien, la troisième est la nappe des calcaires d’âge Senono-
Éocène.
Potier (Eocène Supérieur). Elle prend position entre la 1ère et la nappe de calcaire. Sa
profondeur varie entre 400 et 480 m avec une épaisseur moyenne de 50m.
04
Chapitre I Présentation de la zone d'étude
Elle est située à une profondeur allant de 1400m à 1800m. On l’appelle nappe
albienne. L’eau de cette nappe est chaude (40 à 60 °C), elle présente un handicap majeur
pour l’irrigation qui demande un refroidissement.
I.8. Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons défini les données nécessaires concernant la zone de
Méghibra, du point de vue topographique, géologique, climatologique, géographique ainsi
que la situation hydrogéologique. Ces données vont nous servir de base pour l’élaboration du
projet de l’épuration des eaux de rejetées à l’exutoire de la zone d’étude.
05
Chapitre II :
Les eaux usées : origine et caractérisation
Chapitre II Les eaux usées : origine et caractérisation
II .1. Introduction:
Les eaux usées regroupent les eaux résiduaires domestiques (les eaux vannes et les eaux
Ménagères), les eaux de ruissellement et les effluents industriels (eaux usées des usines). Ils
constituent donc un effluent pollué, et qui sont rejetées dans un émissaire d'égout vers le
milieu naturel (Baumont et al, 2004).
II.2. Les différents types des eaux usées :
On distingue 3 types des eaux usées :
II.2.1. Les eaux usées domestiques :
Les eaux usées domestiques comprennent les eaux ménagères (eaux de toilette, de
lessive, de cuisine) et les eaux vannes (urines et matières fécales).
Ces eaux contiennent des matières minérales (chlorures, phosphates, sulfates, etc.), et
des matières organiques constituées de composés ternaires, tels que les sucres et les graisses
(Vaillant, 1974).
II.2.2. Les eaux pluviales:
Ce sont les eaux de ruissellement (eaux pluviales, eaux d'arrosage des voies publiques,
eaux de lavage des caniveaux, des marchés et des cours).
Les eaux qui ruissellent sur les toitures, les cours, les jardins, les espaces verts, les voies
publiques et les marchés entraînent toutes sorte de déchets minéraux et organiques : de La
terre, des limons, des déchets végétaux, etc., et toute sortes de micropolluants (hydrocarbures,
pesticides, détergents...etc. (Desjardins, 1997).
II.2.3. Les eaux usées industrielles :
Tous les rejets résultant d'une utilisation de l'eau autre que domestique sont qualifiés de
rejets industriels. Cette définition concerne les rejets des usines, mais aussi les rejets
d'activités artisanales ou commerciales.Ces eaux ont une grande variété et peuvent être
toxiques pour la vie aquatique, ou pour l'homme.
Les eaux résiduaires sont celles qui ont été utilisées dans des circuits de réfrigération,
qui ont servi à nettoyer ou laver des appareils, des machines, des installations, des matières
premières ou des produits d'une usine, elles peuvent contenir des substances chimiques
utilisées au cours des fabrications.
Les liquides résiduaires sont des liquides résultant des fabrications ; c'est le cas des
solutions de produits chimiques, des solutions de sous-produits, ou le cas des liquides acides
provenant de la vidange des cuves de décapage des métaux (Edline, 1979).
61
Chapitre II Les eaux usées : origine et caractérisation
Les rejets industriels peuvent donc suivre trois voies d'assainissement (Baumont et al.
2004),
- ils sont directement rejetés dans le réseau domestique.
- ils sont prétraités puis rejetés dans le réseau domestique.
- ils sont entièrement traités sur place et rejetés dans le milieu naturel.
II.3. Origine des eaux usées :
Selon Eckenfelder (1982), les eaux usées proviennent de quatre sources principales :
1- Les eaux usées domestiques.
2- Les eaux usées industrielles.
3- Les eaux de pluie et de ruissellement dans les villes.
4- Le ruissellement dans les zones agricoles.
II.4. Composition des eaux usées :
La composition des eaux usées (Tableau 8), est extrêmement variable en fonction de leur
origine. Elles peuvent contenir de nombreuses substances, sous forme solide ou dissoute, ainsi
que de nombreux microorganismes. En fonction de leurs caractéristiques physiques,
chimiques, biologiques et du danger sanitaire qu'elles représentent, ces substances peuvent
être classées en quatre groupes : les matières en suspension, les micro-organismes, les
éléments traces minéraux ou organiques, et les substances nutritives (Baumont et al. 2004).
Tableau 8: Composants majeurs typique d'eau usée domestique. (Mémoire, Melle. Dekhil
Soror Wahiba 2012)
Azote (en N) 85 40 20
Phosphore (en P) 20 10 6
Chlore1 100 50 30
61
Chapitre II Les eaux usées : origine et caractérisation
Le DBO5 est la demande biochimique en oxygène à 20°C pendant 5 jours, c'est une mesure de
la matière organique biodégradable dans les eaux usées. Selon Faby (1997), elle dépend de :
* L'activité humaine et la nature des effluents industriels éventuellement rejetés dans le réseau
urbain.
* La composition des eaux d'alimentation en eau potable, et la nature des matériaux des
canalisations d’eau.
II.4.1. Les matières en suspension :
Les matières en suspension sont en majeure partie de nature biodégradable. La plus
grande part des microorganismes pathogènes contenus dans les eaux usées est transportée par
les MES. Elles donnent également à l'eau une apparence trouble, un mauvais goût et une
mauvaise odeur. Cependant, elles peuvent avoir un intérêt pour l'irrigation des cultures (Faby,
1997).
II.4.2. Les micropolluants organiques et non organiques :
Les micropolluants sont des éléments présents en quantité infinitésimale dans les eaux
usées. La voie de contamination principale, dans le cas d'une réutilisation des eaux usées
épurées, est l'ingestion. C'est la contamination par voie indirecte qui est généralement
préoccupante. Ainsi, certains micropolluants, comme les métaux lourds ou les pesticides,
peuvent s'accumuler dans les tissus des êtres vivants, et notamment dans les plantes cultivées.
Il peut donc y avoir une contamination de la chaîne alimentaire et une concentration de ces
polluants dans les organismes. (Baumont et al. 2004).
II.4.2.1. Éléments traces :
Les métaux lourds que l'on trouve dans les eaux usées urbaines sont extrêmement
nombreux ; les plus abondants (de l'ordre de quelques μg/l) sont le fer, le zinc, le cuivre et le
plomb.
Les autres métaux (manganèse, aluminium, chrome, arsenic, sélénium, mercure,
cadmium, molybdène, nickel, etc.) Sont présents à l'état de traces. (Cauchi, 1996).
Certains éléments traces, peu nombreux, sont reconnus nécessaires, en très faibles
quantités, au développement des végétaux : le bore, le fer, le manganèse, le zinc, le cuivre et
le molybdène. L'irrigation, à partir d'eaux usées, va apporter ces éléments (Faby, 1997).
II.4.2.2. Les micropolluants organiques :
Les micropolluants d'origine organique sont extrêmement nombreux et variés, ce qui
rend difficile l'appréciation de leur dangerosité. Ils proviennent de l'utilisation domestique de
61
Chapitre II Les eaux usées : origine et caractérisation
détergents, pesticides, solvants, et également des eaux pluviales : eaux de ruissellement sur les
terres agricoles, sur le réseau routier, etc.
Ils peuvent aussi provenir de rejets industriels quand ceux-ci sont déversés dans les
égouts ou même des traitements de désinfections des effluents par le chlore (Xanthoulis,
1993).
Les principales familles de la chimie organique de synthèse sont représentées :
Hydrocarbures polycycliques aromatiques, chlorophénols, phtalates, avec une concentration
de l'ordre de 1 à 10μg/l dans les effluents. Dans le sol, ces micropolluants restent liés à la
matière organique ou adsorbés sur les particules du sol. Cependant, quelques composés
ioniques (pesticides organochlorés, solvants chlorés) peuvent être entraînés en profondeur.
En raison de la faible solubilité de ces éléments organiques, on les retrouvera concentrés
dans les boues et c'est surtout lors de l'épandage de ces dernières que leurs teneurs devront
être contrôlées (Faby, 1997).
Les pesticides sont les éléments traces les plus surveillés, et une étude d'impact et de
métabolisme est obligatoire avantleur mise sur le marché. Par contre, le danger représenté par
tous les autres polluants organiques est encore mal apprécié actuellement. Les contrôles de
routine ne permettent pas de repérer toutes les toxines (Baumont et al. 2004).
II.4.2.3. Les substances nutritives :
L'azote, le phosphore, le potassium, et les oligo-éléments, le zinc, le bore et le soufre,
indispensables à la vie des végétaux, se trouvent en quantités appréciables, mais en
proportions très variables par rapport aux besoins de la végétation, dans les eaux usées
épurées ou non. D'une façon générale, une lame d'eau résiduaire de 100 mm peut apporter à
l'hectare :
de 16 à 62 kg d'azote,
de 2 à 69 kg de potassium,
de 4 à 24 kg de phosphore,
de 18 à 208 kg de calcium,
de 9 à 100 kg de magnésium,
de 27 à 182 kg de sodium (Faby, 1997).
II.4.2.3.1. L'azote :
L'azote se trouve dans l'eau usée sous forme organique ou ammoniacale dissoute. Il est
souvent oxydé pour éviter une consommation d'oxygène (O2) dans la nature et un risque de
61
Chapitre II Les eaux usées : origine et caractérisation
toxicité par l'ammoniaque gazeux dissous (NH3), en équilibre avec l'ion ammoniac (NH4+)
(Martin, 1979).
La nitrification est une transformation chimique de l'azote organique par l'intermédiaire
de bactéries et passe par les étapes :
N organique à NH4+ : ammonification
NH4+ NO2- : nitratation par Nitrosomonas
NO2- NO3- : nitratation par Nitrobacter (Chellé et al. 2005).
II.4.2.3.2. Le phosphore :
La concentration en phosphore dans les effluents secondaires varie de 6 à 15 mg/l (soit
15 à 35 mg/l en P2O5) .Cette quantité est en général trop faible pour modifier le rendement
(FAO, 2003). Mais s'il y a excès, il est pour l'essentielretenu dans le sol par des réactions
d'adsorption et de précipitation; cette rétention est d'autant plus effective que le solcontient
des oxydes de fer, d'aluminium ou du calcium en quantités importantes. On ne rencontre pas
en général de problèmes liés à un excès de phosphore (Asano, 1998).
II.4.2.3.3. Le potassium (K+) :
Le potassium est présent dans les effluents secondaires à hauteur de 10 à 30 mg/l (12 à
36 mg/l de K2O) et permet donc de répondre partiellement aux besoins (Faby, 1997).
II.4.2.3.4. Chlore et sodium :
Leur origine est :
* Naturelle (mer : 27g/l NaCl, et terrains salés)
* humaine (10à 15g/l NaCl dans les urines/j).
* industrielle (potasse, industrie pétrolière, galvanoplastie, agroalimentaire) (Gaujous, 1995).
Les chlorures et le sodium peuvent également poser problème, notamment en bord de
mer, quand les réseaux d'égout drainent des eaux phréatiques saumâtres (Faby, 1997)
II.5. Pollution de l'eau :
II.5.1. L'origine de la pollution :
La pollution de l'eau connaît différentes origines : naturelle, domestique, industrielle et
agricole.L'origine naturelle implique un phénomène tel que la pluie, lorsque par exemple l'eau
de ruissellement passe à travers des terrains riches en métaux lourds ou encore lorsque les
précipitations entraînent les polluants de l'atmosphère vers le sol.
L'origine domestique concerne les eaux usées ménagères (salle de bains, cuisine, ...etc.),
les eaux vannes (WC...etc.), ainsi que les eaux rejetées par les hôpitaux, commerces,...etc.
02
Chapitre II Les eaux usées : origine et caractérisation
Quant à l'origine agricole et industrielle, elle concerne par exemple les eaux surchargées
par des produits issus de l'épandage (engrais, pesticides) ou encore les eaux contaminées par
des résidus de traitement métallurgique, et demanière plus générale, par des produits
chimiques tels que les métaux lourds, les hydrocarbures...etc. (Afir et Mezaoua,1984).
II.5.2. Les types de la pollution :
II.5.2.1. Pollution physique :
Les eaux usées contiennent tous les microorganismes excrétés avec les matières
fécales.Cette flore entérique normale est accompagnée d'organismes pathogènes. L'ensemble
de ces organismes peut être classé en quatre grands groupes, par ordre croissant de taille : les
virus, les bactéries, les protozoaires et les helminthes (Baumont et al. 2004).
* pollution mécanique :
Elle résulte des décharges de déchets et de particules solides apportés par les eaux
résiduaires industrielles, ainsi que les eaux de ruissellement. Ces polluants sont soit les
éléments grossiers soit du sable ou bien les matières en suspension MES (Galaf., 2003).
* Pollution thermique :
Les eaux rejetées par les usines utilisant un circuit de refroidissement de certaines
installations (centrales thermiques, nucléaires, raffineries, aciéries..); l'élévation de
température qu'elle induit diminue la teneur en oxygène dissous. Elle accélère la
biodégradation et la prolifération des germes. Il se trouve qu'à charge égale, un accroissement
de température favorise les effets néfastes de la pollution (Galaf., 2003).
* Pollution radioactive :
La pollution des eaux par des substances radioactive pose un problème de plus en plus
grave, a un effet direct sur les peuplements aquatiques en raison de la toxicité propre de ses
éléments et des propriétés cancérigènes et mutagènes de ses rayonnements.
II.5.2.2. Pollution chimique :
Elle résulte des rejets chimiques, essentiellement d'origine industrielle, domestique et
agricole. La pollution chimique des eaux est regroupée dans deux catégories:
* Organique (hydrocarbures, pesticides, détergents..).
* Minérale (métaux lourds, cyanure, azote, phosphore...).
a. Pollution organique :C'est les effluents chargés de matières organiques fermentescibles
(biodégradables), fournis par les industries alimentaires et agroalimentaires (laiteries,
abattoirs, sucreries...), et par les effluents domestique (déjectionshumaines, graisses,...etc.).
06
Chapitre II Les eaux usées : origine et caractérisation
00
Chapitre II Les eaux usées : origine et caractérisation
02
Chapitre II Les eaux usées : origine et caractérisation
c. Les protozoaires:
Les protozoaires sont des organismes unicellulaires munis d'un noyau, plus complexes et
plus gros que les bactéries. La plupart des protozoaires pathogènes sont des organismes
parasites, c'est-à-dire qu'ils se développent aux dépens de leur hôte.
Certains protozoaires adoptent au cours de leur cycle de vie une forme de résistance,
appelée kyste. Cette forme peut résister généralement aux procédés de traitements des eaux
usées (Baumont et al, 2004). Parmi les protozoaires les plus importants du point de vue
sanitaire, il faut citer Entamoebahistolytica, responsable de la dysenterie amibienne et
giardialamblia (Asano, 1998).
II.6. Caractéristiques des eaux usées :
II.6.1. Caractéristiques physiques:
a. Température :
La température est un facteur écologique important du milieu. Elle permet de corriger
les paramètres d'analyse dont les valeurs sont liées à la température (conductivité notamment).
Il est important de connaitre la température de l'eau avec une bonne précision, en effet celle-
ci joue un rôle dans la solubilité des sels et surtout des gaz, dans la dissociation des
selsdissous donc sur la conductivité électrique, dans la détermination du pH, pour la
connaissance de l'origine de l'eau et des mélanges éventuels. Elle agit aussi comme un facteur
physiologique agissant sur le métabolisme de croissance des micro-organismes vivant dans
l'eau (Rodier et al. 1996).
b. Conductivité :
La conductivité mesure la capacité de l'eau à conduire le courant entre deux électrodes.
La plupart des matières dissoutes dans l'eau se trouvent sous forme d'ions chargés
électriquement. La mesure de la conductivité permet donc d'apprécier la quantité de sels
dissous dans l'eau.
c. Turbidité:
La turbidité représente l'opacité d'un milieu trouble. C'est la réduction de la transparence
d'un liquide due à la présence de matière non dissoutes. Elle est causée, dans les eaux, par la
présence des matières en suspension (MES) fines, comme les argiles, les grains de silice et les
micro-organismes. Une faible part de la turbidité peut être due également à la présence des
matières colloïdales d'origine organiques ou minérale (Rejsek., 2005).
02
Chapitre II Les eaux usées : origine et caractérisation
02
Chapitre II Les eaux usées : origine et caractérisation
01
Chapitre II Les eaux usées : origine et caractérisation
01
Chapitre III :
Procédés d’épuration des eaux usées
Chapitre III Procédés d’épuration des eaux usées
III.1. Introduction :
L’objectif d’épuration des eaux usées est l’obtention d’une eau épurée qui satisfait aux
normes de rejets édictés par la législation, et pouvant par suite être évacuée sans danger du
point de vue du risque pour la santé humaine et l'environnement.
Selon la nature et l’importance de la pollution, différents procèdes peuvent être mis en
œuvre pour l’épuration des eaux résiduaires en fonction des caractéristiques de celles-ci et du
degré d’épuration désiré.
Au cours de ce chapitre nous nous sommes intéressés à l’étude des paramètres de la
pollution des eauxusées évacuées par les agglomérations urbaines à l’exutoire, et les
différents procédés d’épuration de ces effluents avant les rejetés dans le milieu naturel.
III.2. Les déversements des eaux usées dans le milieu naturel :
Le rejet direct des eaux usées domestiques dans le milieu naturel perturbe l'équilibre
aquatique en transformant les rivières en égouts à ciel ouvert. Cette pollution peut aller
jusqu'à la disparition de toute vie. Il faut retirer des eaux usées un maximum de déchets, avant
de les rejeter dans l'environnement, pour que leur incidence sur la qualité de l'eau, en tant que
milieu naturel aquatique, soit la plus faible possible (Chellé et al. 2005).
Quand les eaux usées ou les eaux résiduaires industrielles ne sont pas épurées avant le
rejet dans le milieu naturel, l'altération de ce dernier et les déséquilibres qui s'y produisent ont
non seulement des effets immédiats sur les utilisations de l'eau, mais aussi des effets à long
terme, parfois irréversibles dans le domaine de la vie humaine (Vaillant, 1974).
III.2.1. La nécessité de l'épuration :
L'épuration des eaux est un ensemble de techniques qui consistent à purifier l'eau soit
pour recycler les eaux usées dans le milieu naturel, soit pour transformer les eaux naturelles
en eau potable.
Les caractéristiques d'une station d'épuration et le degré de traitement doivent être tels
que l'effluent n'altère pas l'état du milieu récepteur dans une mesure incompatible avec les
exigences de l'hygiène et de la salubrité publique et d'une façon générale, avec les exigences
des diverses utilisations ou activités (alimentation en eau des hommes et des animaux,
utilisation agricole ou industrielles, production piscicole ou production de coquillages,
navigation, baignades et autres activités sportives) (Hamsa ,2006).
82
Chapitre III Procédés d’épuration des eaux usées
82
Chapitre III Procédés d’épuration des eaux usées
03
Chapitre III Procédés d’épuration des eaux usées
par les matières en suspension. La charge organique restant à traiter est allégée d'autant. Les
matières supprimées forment au fond du décanteur un lit de boues appelé boues primaires
(Bontaux., 1994).
III.3.1.3. Traitement secondaire (traitement biologique) :
Enlèvement des matières organiques solubles et des matières en suspension des eaux
usées traitées primaires (FAO, 2003).
Les procédés d'épuration secondaire (ou biologique) comprennent des procédés
biologiques, naturels ou artificiels, faisant intervenir des microorganismes aérobies pour
décomposer les matières organiques dissoutes ou finement dispersées (Desjardins, 1997). La
dégradation peut se réaliser par voie aérobie (en présence d'oxygène) ou anaérobie (en
l'absence d'oxygène).
a- la voie anaérobie : si les réactions s'effectuent à l' abri de l'air, en milieu réducteur. Le
carbone organique, après dégradation, se retrouve sous forme de CO2, méthane et biomasse.
Ce type de traitement appelé « digestion anaérobie »n'est utilisé que pour des effluents très
concentré en pollution carbonées, de type industriel (basserie, sucrerie, conserverie ...)
b- la voie aérobie : si l'oxygène est associé aux réactions. Cette voie est celle qui s'instaure
spontanément dans les eaux suffisamment aérées. Le carbone organique se retrouve sous
forme de CO2 et de biomasse (Degrémont., 1972).
L'épuration biologique des eaux usées peut être mise en œuvre dans les micro-
organismes se développent en suspension dans l'eau (boues activées), ou encore dans
réacteurs à biomasse fixée dans lesquelles les micro-organismes se développent sur un
support grossier ou sur garnissage plastique (lit bactériens), sur de disque (disques
biologiques).
III.3.1.3.1. Boues activés :
Les traitements réalisés en station d'épuration consistent à dégrader et séparer les
polluants de l'eau (particules, substances dissoutes, microorganismes) par des procédés
physiques, chimiques et biologiques pour ne restituer au milieu aquatique qu'une eau de
qualité suffisante au regard du milieu récepteur. Le résultat de ces opérations est la production
de boues qui est le principal sous-produit du cycle de traitement de l'eau. Donc les boues
d'épuration urbaines résultent du traitement des eaux usées domestiques qui proviennent de
l'activité des particuliers et éventuellement des rejets industriels dans les réseaux des
collectivités après avoir suivi un prétraitement obligatoire (Céline PERNIN 2003).
Une station de traitement par boues activées comprend dans tous les cas
03
Chapitre III Procédés d’épuration des eaux usées
- un bassin dit d'aération dans lequel l'eau à épurer est mise en contact avec la masse
bactérienne épuratrice, - un clarificateur dans lequel s'effectue la séparation de l'eau épurée et
de la culture bactérienne,
- un dispositif de recirculation assurant le retour vers le bassin d'aération de la boue
biologique récupérée dans leclarificateur. Cela permet de maintenir dans ce bassin la quantité
(ou concentration) de micro-organismes nécessaire pour assurer le niveau d'épuration
recherché,
-un dispositif d'extraction et d'évacuation des boues en excès, c'est-à-dire du surplus De
culture bactérienne synthétisée en permanence à partir du substrat,
- un dispositif de fourniture d'oxygène à la masse bactérienne présente dans le bassin
d'aération,
- un dispositif de brassage de ce même bassin, afin d'assurer au mieux le contact entre les
cellules bactériennes et la nourriture, (Degrément, 1972).
III.3.1.3.2. Lit bactérien :
Le principe de fonctionnement d'un lit bactérien consiste à faire ruisseler les eaux usées,
préalablement décantées sur une masse de matériaux poreux ou caverneux qui sert de support
aux micro-organismes (bactéries) épurateurs.
Une aération est pratiquée soit par tirage naturel soit par ventilation forcée. Il s'agit
d'apporter l'oxygène nécessaire au maintien des bactéries aérobies en bon état de
fonctionnement. Les matières polluantes contenues dans l'eau et l'oxygène de l'air diffusent, à
contre-courant, à travers le film biologique jusqu'aux micro-organismes assimilateurs. Le film
biologique comporte des bactéries aérobies à la surface et des bactéries anaérobies près du
fond. Les sous-produits et le gaz carbonique produits par l'épuration s'évacuent dans les
fluides liquides et gazeux. Le rendement maximum de cette technique est de 80 %
d'élimination de la DBO5 (Rodart et al, 1989).
III.3.1.3.3. Lagunage :
Parmi les divers procédés d'épuration des eaux usées, dont l'application dépend des
caractéristiques des eaux à traiter et du degré de dépollution souhaité, figure le lagunage
naturel.
Moyen rustique d'épuration des eaux usées, il se distinct des autres techniques de traitement
réputées intensives par de nombreux avantages. Ce procédé écologique, simple et peu onéreux
se base sur les phénomènes responsables de l'autoépuration des cours d'eau.
* Définition :
08
Chapitre III Procédés d’épuration des eaux usées
Le lagunage est une technique biologique d'épuration des eaux usées, où le traitement est
assuré par une combinaison de procédés aérobies et anaérobies, impliquant un large éventail
de micro-organismes (essentiellement des algues et des bactéries). Les mécanismes
épuratoires et les micro-organismes qui y participent sont, fondamentalement, les mêmes que
ceux responsables du phénomène d'autoépuration des lacs et des rivières (Pearson, 2005).
* Principe de fonctionnement :
Le lagunage se présente comme une succession de bassins (minimum 2 et généralement 3)
peu profonds (le plus souvent rectangulaires) dits lagunes. La surface et la profondeur de ces
lagunes influencent le type de traitement (aérobie ou anaérobie) et confèrent un rôle
particulier à chacune d'entre-elles. L'épuration par lagunage consiste à faire passer des
effluents d'eau usée par écoulement gravitaire de lagune en lagune où la pollution est
dégradée par (Valiron, 1983) :
L'activité bactérienne ;
L'activité photosynthétique et l'assimilation des substances minérales ;
Le pouvoir germicide de la lumière et de certaines algues.
Les matières en suspension de l'eau brute décantent dans le bassin de tête. Les bactéries
assimilent la pollution dissoute, et l'oxygène nécessaire à cette dépollution, est assuré par
l'action chlorophyllienne de végétaux qui participent aussi à la synthèse directe de la matière
organique :
Les microphytes ou algues microscopiques ; ce sont essentiellement des algues vertes ou
bleues difficilement séparables ;
Les macrophytes ou végétaux macroscopiques, qui comprennent des formes libres (ex.
lentilles d'eau) ou fixées (ex. roseaux). Les jacinthes d'eau peuvent s'enraciner ou non. Les
végétaux supérieurs jouent un rôle de support et doivent normalement permettre
d'augmenter la quantité de bactéries et d'algues épuratrices (Degrémont, 1989).
Les macrophytes sont consommés par le zooplancton, et les macrophytes filtrent l'eau en
sortie avant rejet. L'ensemble de ces phénomènes apparait dans plusieurs bassins en séries, ce
qui autorise l'étagement des phénomènes épuratoires.
Le processus épuratoire qui s'établit dans une lagune est particulièrement intéressant, car c'est
un phénomène vivant, un cycle naturel qui se déroule continuellement.
00
Chapitre III Procédés d’épuration des eaux usées
03
Chapitre III Procédés d’épuration des eaux usées
Figure 11: Schéma d'épuration des eaux usées par lagunage naturel (www.lagunage.eu)
III.3.1.3.3.1.1 Avantages et inconvénients du lagunage naturel :
* Avantages :
Le lagunage naturel présente de nombreux avantages par rapport aux procédés
classiques :
03
Chapitre III Procédés d’épuration des eaux usées
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Chapitre III Procédés d’épuration des eaux usées
03
Chapitre III Procédés d’épuration des eaux usées
d'épuration « classiques » (mis à part le lagunage) ; par contre ils sont fréquemment utilisés
dans les usines de production d'eau potable (Edline, 1996).
III.3.1.4.1. Traitement bactériologique par rayonnement UV :
Le traitement par rayons ultraviolets utilise des lampes à mercure disposées
parallèlement ou perpendiculairement au flux d'eau. Leur rayonnement s'attaque directement
aux microorganismes. Ce traitement est très simple à mettre en oeuvre, car il n'y a ni
stockage, ni manipulation de substances chimiques et les caractéristiques chimiques de
l'effluent ne sont pas modifiées. La durée d'exposition nécessaire est très courte (20 à 30 s).
III.3.1.4.2. Traitement par voie physico-chimique :
Le traitement tertiaire inclut un ou plusieurs des processus suivants:
* désinfection par le chlore ou l'ozone (pour éliminer les germes pathogènes).
* neutralisation des métaux en solution dans l'eau : en faisant varier le pH de l'eau dans
certaines plages, on obtient une décantation de ces polluants.
III.3.1.4.3. Traitement des odeurs :
Les premières phases du traitement, le dégrillage, le dessablage/déshuilage et la phase
anaérobie du traitement biologique sont généralement confinées dans des bâtiments plus ou
moins étanches afin que les mauvaises odeurs ne se répandent pas dans l'environnement de la
station. Ce qui provoquerait des nuisances olfactives inacceptables par les riverains. Cet air
nauséabond est collecté et traité. Il passe par trois tours de lavage : une d'acide sulfurique
(H2SO4), une de Javel et une de soude (Allouche F 1990).
III.4. Problématique des boues :
Le processus de dépollution des eaux usées urbaines produit d'un côté de l'eau épurée ;
de l'autre des sous-produits en grande quantité : les boues ; représentant chaque jour un
volume considérable, ces boues doivent trouver une destination en continu.
III.4.1. Origine des boues :
Les éléments polluants et leur produits de transformation, retirés de l'eau usée au cours
du traitement d'épuration, se trouvent rassemblés, dans la grand majorité des cas, dans
suspension, plus ou moins concentré, dénommées « boues ».
La composition d'une boue urbaine dépende à la fois de la nature de la pollution initiale
de l'eau et des procédés de traitement auxquels elle a été soumise dans la station d'épuration
(Rejsek., 2002).
02
Chapitre III Procédés d’épuration des eaux usées
III.5. Conclusion :
Le lagunage est fortement dépendant des conditions climatiques (essentiellement de la
température), et la qualité des rejets peut donc varier selon les saisons. L'emprise au sol est
relativement importante. Les coûts d'investissement sont non seulement dépendants du prix du
terrain, mais aussi de la nature du sol. Sur un sol perméable, il sera indispensable d'ajouter un
revêtement imperméable, et dans ce cas, l'investissement peut s'avérer onéreux, voire
difficilement abordable.
Malgré ces défauts, le lagunage reste une technique efficace (également pour l'azote, le
phosphore et germes pathogènes) bon marché, ne nécessitant pas de construction en dur
(génie civil simple) et s'intégrant parfaitement au paysage. De plus, aucun apport d'énergie
n'est requis si le terrain est en pente.
Au sein du lagunage naturel et par les processus biologiques qu'ils créent, les
organismes jouent un rôle distinct mais complémentaire dans l'épuration des eaux usées en
formant un parfait équilibre biologique naturel.
02
Chapitre IV :
Matériels et méthodes
Chapitre IV Matériels et méthodes
IV. Introduction :
Dans toute station d'épuration des eaux usées il est nécessaire d'effectuer des analyses
de l'eau brute et de l'eau traitée afin de déterminer les différents paramètres physicochimique
et bactériologiques permettant d'évaluer le niveau de pollution dans chaque phase de
traitement. L'objectif principal de ce travail et de faire les analyses des eaux usées de la région
de Méghibra pour connaître les paramètres des eaux usées de cette zone et connaitre le
système lagunage en faveur ou non dans la zone d'étude.
IV.1. Le but général de la manipulation :
Faire des analyses physico-chimiques de l'eau usée de la région de Méghibra.
IV.1.1. Le principe de La manipulation :
· La détermination de la matière en suspension (MES).
· La détermination de la demande chimique en oxygène (DCO).
· La détermination de la demande biologique en oxygène pendant cinq jours (DBO5).
· La détermination de la turbidité.
· La Détermination de PH.
· La détermination de conductivité.
· La détermination de température.
· La détermination de l'oxygène dissous.
IV.2. Prélèvement :
IV.2.1. Echantillonnage :
Les prélèvements doivent être dans des flacons en plastique préalablement bien lavés et rincés
avec de l'eau à examiner.
IV.2.2. Lieu de prélèvement :
Nous avons pris l'échantillon de la région en le point de rejet de réseau d'assainissement de
Méghibra, Qui se jette dans la vallée d'Itle.
04
Chapitre IV Matériels et méthodes
04
Chapitre IV Matériels et méthodes
1000000
Résistivité(.cm)
conductivi
té(µS / cm)
* Matériel :
Conductimètre (Terminal 740).
04
Chapitre IV Matériels et méthodes
* Mode opératoire:
D'une façon générale, opérer de la verrerie rigoureusement propre et rincée, avant usage, avec
de l'eau distillée.
Rincer plusieurs fois la cellule à conductivité, d'abord avec de l'eau distillée puis en la
plongeant dans un récipient contenant de l'eau à examiner; faire la mesure dans un deuxième
récipient en prenant soin que les électrodes de platine soit complètement immergée.
Agiter le liquide (barreau magnétique) afin que la concentration ionique entre les électrodes
soit identique à celle du liquide ambiant. Cette agitation permet aussi d'éliminer les bulles
d'air sur les électrodes.
* Expression des résultats :
Le résultat est donné directement en µS/cm.
04
Chapitre IV Matériels et méthodes
* Mode opératoire :
Remplir une cuvette de mesure propre et bien essuyer avec du papier hygiénique avec
l'échantillon à analyser bien homogénéisé et effectuer rapidement la mesure, il est
nécessaire de vérifier l'absence de bulle d'air avant la mesure.
* Expression des résultats :
La mesure est obtenue directement en NTU.
00
Chapitre IV Matériels et méthodes
04
Chapitre IV Matériels et méthodes
* Mode opératoire:
L'échantillon est placé sous agitation dans un flacon incubateur hermétiquement relie à
manomètre à mercure lors de la biodégradation des matières organiques. Les micros
organismes consomment l'oxygène de l'aire contenu dans le flocon provoquant une
diminution de la pression au-dessus de l'échantillon.
Cette dépression est transmise au manomètre à mesure et la consommation en oxygène et
lue sur l'échelle monomérique.
Placer le tube bouché dans le réacteur DCO et chauffer deux heures à 150 °C.
Lire la DCO directement avec un colorimètre ou Spectrophotomètre.
Figure 21 : Spectrophotomètre
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Chapitre IV Matériels et méthodes
Température °C 22,2 /
DBO5 mg O2 / l 219 40
04
Chapitre IV Matériels et méthodes
- Turbidité :
Pour l'eau brute domestique la valeur de la turbidité est moyenne, car la diminution de
la matière en suspension et colloïdale (transparent de l'eau).
- La conductivité:
La valeur de la conductivité est moyenne.
- Oxygène dissous:
La concentration à saturation de l'O2 augmente dans une eau usée, ce qui conduit à
l'augmentation de la réserve d'O2 mise à la disposition des processus d'autoépuration.
- MES :
68 mg/l la concentration des matières en suspension est faible.
- DBO5 :
219 mg/l c'est un paramètre d'indication de la pollution biodégradable dans l'eau.
- DCO :
273,75 mg/l C'est un paramètre d'indication de pollution chimique.
IV.5. Conclusion :
L'évaluation de la quantité de la pollution arrivant en tête de station d'épuration dépend
du prélèvement de l'échantillon. Il doit être homogène et représentatif du rejet des eaux usées.
Les eaux brutes que nous avons testées ont des valeurs dépassent les normes de rejet.
Le préleveur utiliser obligatoirement les flacons appropriés aux analyses. Il vérifiera
leur conformité et leur propreté avant de partir sur terrain .
Les échantillons seront transportés au laboratoire, Ils seront livrés dans un délai
maximum de 24 heures. Au laboratoire, l'analyste identifie les échantillons et applique
rigoureusement le protocole de chaque paramètre à mesurer et dresse ensuite les résultats sur
une fiche récapitulative.
04
Chapitre V :
Dimensionnement du lagunage naturel de
la zone d'étude
Chapitre V Dimensionnement de lagunage
V.1. Introduction :
Le traitement envisagé est basé sur le principe de l’épuration biologique par lagunage
naturel. Le lagunage consiste à faire séjourner l’eau usée dans un ou plusieurs bassins durant
un temps permettant le développement d’une flore bactérienne aérobie ou anaérobie, selon la
conception de l’ouvrage afin de parvenir à une eau épurée, dont les caractéristiques
correspondent aux normes de rejet.
Dans le présent chapitre, nous donnerons la note de calcul pour le dimensionnement de
lagunage de la ville étudiée, en se basant sur l’estimation des débits à évacuées et l’évolution
de cette agglomération et son besoin futur.
PN = P0 (1+ T) n
Avec :
PN: Population future.
P0 : Population résident à l'année considérée comme référence.
n : Nombre d'année séparant l'année de référence et l'année prise en compte.
T : Taux d'accroissement %.
05
Chapitre V Dimensionnement de lagunage
Application numérique :
Calcul de la population pour l'année 2014 :
P2014 = 3260 (1+2,8/100)6.
P2014= 3848 habitants.
P2039 = 3848 (1+2,8/100)25 = 7675 habitants.
L'évolution théorique de la population à l’horizon envisagé est représentée dans la suivante :
Tableau 11 : Évolution de nombre d’habitants de Méghibra.
Horizons 2008 2014 2039
Population (Hab) 3260 3848 7675
05
Chapitre V Dimensionnement de lagunage
05
Chapitre V Dimensionnement de lagunage
05
Chapitre V Dimensionnement de lagunage
C2 : Coefficient de colmatage doit être de 0,4 à 1 (pour le nettoyage manuel) (on prend C2=
0,4)
D’où :
S = (113 / 3600) / (0,6 x 0,33x 0,4) = 0,39 m2
L = 0,46 m
l = 0,85 m
h = 0,4 m
La perte de charge :
∆H = 0,01 m
05
Chapitre V Dimensionnement de lagunage
Surface du canal :
S = Qp/ Vasc
D’où : Qp = Débit de pointe des eaux brutes m3/h
V = vitesse ascensionnelle m/h
S= 113 / 15 = 7,53 m2
S = 7,53 m2
La hauteur :
H = Vasc x Ts
D’où : Vasc = vitesse ascensionnelle m/h
Ts = temps de séjour de 10 min
00
Chapitre V Dimensionnement de lagunage
H= (15/60) × 10 = 2,5 m
H = 2,5 m
Alors: on détermine la largeur (l) et la longueur (L) :
L = 2×l alors l = √(s/2) = 1,94 m
L = 2l = 3,88 m
Nous adopterons deux dessableur-déshuileurs de dimensions unitaires suivantes :
Largeur = 2 m
Longueur= 4 m
Hauteur = 2,5 m
V.3.3. Ouvrage de répartition et by-pass :
Il est prévu des ouvrages en béton armé pour l’équi-répartition du débit vers les différents
ouvrages de traitement biologique, ainsi que des by-pass pour la nécessité d’exploitation
(curage …..).
V.3.4. Traitement biologique :
Dans le procédé de traitement de type lagunage naturel, la destruction de la pollution à
traiter s’opère grâce à une succession et une association de processus physique et biologiques
extrêmement large.
Le traitement est réalisé dans un ensemble de bassins creusés dans le sol ; une lagune
primaire d’une profondeur de 4 m, une lagune secondaire d’une profondeur de 1,5 m, une
lagune tertiaire d’une profondeur égale à 1,2 m.
Ci-après on présente les calculs pour le dimensionnement des paramètres principaux des
lagunes pour l’épuration des eaux usées avec l’aération naturelle.
Les calculs de capacité des lagunes sont faits sur la base des données de départ
suivantes :
- Débit moyen journalier de calcul des eaux usées à l’horizon de l’an 2039 : Q2039 =
1255,92 m3/j.
- DBO5 à l’entrée de la station = 219 mg/l.
Le degré de dégradation des matières organiques polluantes dans les bassins de
lagunage à aération naturelle est : dans le bassin anaérobie 40-60%, de bassin facultatif 30-
50% et de bassin maturation 10-20% (NEE, 2011).
Il est constaté qu’après l’écoulement des eaux usées à travers les grilles mécaniques la
teneur en DBO5 diminue de 10% ( DBO5 = 219 mg/l ) :
Alors DBO5 à l’entrée du premier bassin anaérobie est L0 = 219 x 0,9 = 197,1 mg/l.
V.3.4.1. Dimensionnement du bassin anaérobie :
Les bassins anaérobies permettent de réduire 40 à 60% de la charge en DBO initiale
avec un temps de séjour relativement court. La profondeur de ces bassins peut aller de 2 à 5
m.
Ces types de bassins sont placés en tête de traitement afin de réduire la surface totale requise
pour l’épuration.
05
Chapitre V Dimensionnement de lagunage
05
Chapitre V Dimensionnement de lagunage
1 118,26
Ts.f= ×log( )= 9,83 jours
0,9×0,034 59,13
Le volume du bassin facultatif :
Vf = Q2039 × Ts.f
Vf= 1255,92 × 9,83 = 12345,69 m3
La surface du bassin facultatif :
Nous fixons la profondeur à 1,5 m, donc:
Sf = Vf / Pf = 12345,69 / 1,5 = 8230,46 m2
Pour le calcul des dimensions, le ratio optimal pour un bon fonctionnement des lagunes
facultatives longueur/largeur = 3. Donc, notre bassin aura les dimensions suivantes :
Largeur = 52,37 m ≈ 53 m
Longueur = 157,13 m ≈ 158 m
Profondeur = 1,5 m
V.3.4.3. Dimensionnement du bassinde maturation :
Les bassins de maturation reçoivent les effluents des bassins facultatifs. Ce sont des
bassins entièrement aérobies, avec une faible profondeur (ne dépasse pas 1,5 m).Ces bassins
assurent une bonne élimination des éléments pathogènes et ainsi les eaux épurées seront
favorables à une éventuelle utilisation en agriculture. L’abattement de la DBO est beaucoup
plus lent que dans les autres bassins.
Le degré de dégradation des matières polluantes dans le bassin de maturation est
adopté égal à 20% de DBOtotale des eaux sortant du bassin facultatif:
Ls.m = Ls.f × 0,2 = 59,13 × 0,2 = 11,82 mg/l
Calcul du temps de séjour du bassin de maturation :
1 Ls.f
Ts.m= ×log( ) Jours
β×K 𝐿s.m
1 59,13
Ts.m= ×log( )= 22,84 jours
0,9×0,034 11,82
Le volume du bassin de maturation:
Vm = Q2039 × Ts.m
Vm= 1255,92 × 22,84 = 28685,21 m3
La surface du bassin de maturation :
Nous fixons la profondeur à 1,2 m, donc:
Sm= Vm / Pm
Sm = 28685,21/1,2 = 23904,34 m2
Avec un ratio longueur/largeur de 2, les dimensions sont:
Largeur = 109,32 m ≈ 110 m
Longueur = 218,65m ≈ 220 m
Profondeur = 1,2 m
On récapitule les caractéristiques des bassins dans le tableau suivant :
05
Chapitre V Dimensionnement de lagunage
Les résultats de calcul indiquent que les superficies de service des 3 bassins de
lagunage ont fait presque 3,44 ha.
V.4. Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons procédé au dimensionnement du futur système d’épuration des
eaux usées de l’agglomération de Méghibra pour l’horizon 2039.
Nous avons opté pour un lagunage naturel constitué de trois bassins. Le choix s’est porté sur
ce procédé compte tenu du faible coût d’investissement et de sa bonne intégration au site.
La filière d'épuration proposée est la suivante :
Un prétraitement comportant :
o Un dégrilleur
o Un déssableur-déshuileur
Un traitement biologique en deux chênes comportant :
o Une lagune anaérobie
o Une lagune facultative
o Une lagune de maturation
05
Chapitre VI :
Réalisation et exploitation de lagunage
Chapitre VI Réalisation et exploitation de lagunage
VI.1. Introduction :
Après le calcul de différentes dimensions de la station nous passons à une étape très
importante c'est la conception, la réalisation et l'exploitation de la station d'épuration .
En fin nous avons donné un aperçu sur l’exploitation et les obstacles rencontrés lors de
la réalisation et l’exploitation de ce projet.
Le choix du lieu de la station d'épuration est l'une des phases importantes et difficiles
dans la conception. Comme il affecte de manière significative et directement sur la sécurité de
l'environnement et sur le plan économique (le coût de la construction et de l'investissement) et
peut également affecter la technologie de style utilisée pour l'épuration conséquent lorsque
l'emplacement général de l'étude devraient être disponibles, on doit tenir compte les
conditions suivantes :
06
Chapitre VI Réalisation et exploitation de lagunage
b. le réseau d’assainissement :
-La forme générale de réseaux d’assainissement (tendance des collecteurs, le sens global de
drainage des bassins versants).
e. La région :
-, les conditions géologiques acceptables, la nature du sol n'est pas approprié pour la
plantation (si possible).
- les pentes suffisantes pour assurer un écoulement par gravité, (le niveau de la région
sélectionnée au-dessus du niveau de l'avenir de l'eau,
- Assurer le transport et les autres services (électricité, assurer la protection nécessaire pour
les espaces des zones peuplées.
06
Chapitre VI Réalisation et exploitation de lagunage
f. L'impact environnemental :
L’épuration des eaux usées peuvent conduire à la contamination du sol et des eaux
souterraines, de l'air et peut être fait par des fuites qui peuvent se produire en raison de
l'absence de murs de protection contre les intempéries et les installations de revêtement de sol
(mauvaise mise en œuvre) et la prolifération des bactéries dans la station en raison de la
propagation de la pulvérisation par le vent, qui à son tour va atteindre dans le sol en raison de
l'analyse de l'eau de pluie donc vous devez prendre soin de la mise en œuvre des installations
de traitement de manière significative et généralement pris zones de protection.
Pour obtenir l'emplacement idéal est souvent difficile, par conséquent, la coutume de
choisir plusieurs sites possibles et ensuite choisir les meilleures solutions après l'évaluation
des considérations techniques et économiques .
Compte tenu de tous les facteurs ci-dessus, il a été proposé la station place comme centre
prévu à côté de la vallée (la vallée d'itle).
Les eaux usées après le processus de traitement seront rejetés dans la vallée d'itle et qui
est caractérisé par les caractéristiques suivantes :
- La vallée d'itle complètement libre de plantes qui peuvent causer un danger pour la santé
humaine et animale .
Donc, la vallée d'itle est un endroit le mieux adapté pour recevoir des eaux usées après
le processus de traitement sachant que la vallée d'itle se termine dans Chatt est l'exploitation
de ce sel ne devrait pas être mis en place qu'après le processus de traitement des eaux usées.
06
Chapitre VI Réalisation et exploitation de lagunage
Village de
Méghibra
Station
d'épuration par
lagunage naturel
Le point
de rejet
Oued
itle
Nous avons estimé l'espace qui leur est alloué par 4 hectares qui sont assez pour créer
tous les équipements et installations de la station mentionnées dans cette étude.
b. La topographie du site :
Le Site est une surface plane et différentes altitudes variant entre 93 mètres et 100
mètres.
c. L'hydrogéologique de site :
Le sol du site est constitué d'une couche d'argile de sable, la couche aqueuse commence
à une profondeur dépasse 20 mètres et plus qui permettant la réalisation des bassins de la
station d’épuration (la profondeur est comprise entre 1,5 et 3 mètres).
06
Chapitre VI Réalisation et exploitation de lagunage
d. L'hydrologique de site :
La forme des bassins de lagunage ne doit pas favoriser un écoulement piston afin de
limité les surcharges organique en tête, une forme régulière que possible permet d'éviter
l'accumulation préférentielle de sédiments au niveau des angles des bassins (forme ramassée
Longueur/largeur ≤ 3). Une épaisseur trop importante de dépôt modifie le temps de séjour des
effluents et perturbe donc le fonctionnement de lagune.
De plus, il faut éviter que se produisent des cheminements d'eau préférentiels et des
courts-circuits. Les emplacements d'entrée et de sortie des effluents doivent être choisis en
conséquence (éviter les forme trop allongées, ne pas situer la sortie trop près de l'entrée…).
* Niveau: hauteur d'un point par rapport à un plan horizontale de référence (niv±0,00)
* Pente: déclivité entre deux points (par exemple entre le haut et le bas d'un terrain).
* Rampe: déclivité d'une droite (par exemple entre le haut et le bas d'un terrain).
La déclivité d'une pente ou d'une rampe peut être définie par le nombre d'unité de
hauteur par rapport à cent ou mille unités de longueur.
06
Chapitre VI Réalisation et exploitation de lagunage
𝐻 × 100
D (%) =
𝐿
c. Pentes et rampes en rapport :
𝐻
D (H/L) =
𝐿
Toutefois, comme les nombres ne peuvent être que des entiers (nombres sans virgule),
on trouve également d'autres valeurs comme 3/2 (et non 1,5/1).
VI.5. Digues :
Étant donné que les lagunes sont des bassins en terre, leur conception est conditionnée
par :
Les digues sont caractérisées par leur faible hauteur et leur grand développé, leur
conception et réalisation nécessitent les mêmes précautions que pour les petits barrages en
terre. Elles peuvent être réalisées par différentes méthodes :
Elle est préconisée dans le cas des terrains difficilement compactable où les remblais
sont alors difficilement réalisables avec ce matériau.
Cette méthode est la plus utilisée. Pour des raisons économiques, il est préférable
d'équilibrer les déblais et les remblais.
06
Chapitre VI Réalisation et exploitation de lagunage
La stabilité des digues est assurer avec des pentes allant de 1/1 à 3/1 en fonction de :
Dans le cas où un tapies d'argile est envisagé sur le talus, la pente requise est de l'ordre
de 3/1 afin de permettre le travail des engins de comptage.
Lors des constructions des digues il est indispensable d'éviter les terrains vaseux ou trop
humides pour le corps de la digue vue leur grande compressibilité.
Si une rivière coule à proximité des digues, il faut laisser une bande suffisante entre la
rive et le pied de digue, pour permettre l'entretien de la rivière et pour ne pas risquer de mettre
en cause la stabilité de la digue (glissement, érosion). La végétation doit si possible être
maintenue pour la protection des berges.
* traitement de sol,
00
Chapitre VI Réalisation et exploitation de lagunage
Le compactage des sols constitue souvent la solution la plus économique pour réaliser
l'étanchéité des fond de bassins lorsque les matériaux s'y prêtent et sont disponible à
proximité.
La perméabilité d'un sol est très liée à son degré de compacité. Par exemple, une argile
graveuse peut passer d'une perméabilité de 5 × 10-8 m/s à moins de 10-9 m/s par un bon
compactage. Ce même matériau peut d'ailleurs atteindre une perméabilité de 10-6 m/s en place
à cause des effets biologiques et climatologiques agissant à la surface du sol.
Si l'étanchéité du terrain est moins bonne (perméabilité compris entre 10-6 et 10-7 m/s),
on peut procéder de la manière suivante :
- Le terrain en place, une fois à la cote du projet, est décaissé sur une épaisseur de 20 à 30 cm,
la terre provenant de cette opération est ensuite mise en tas (à l'exception des sables) ; puis le
fond est scarifié et compacté.
Ce procédé est très souvent employé lorsque le terrain est trop perméable, même après
compactage. Le sol en place est tout d'abord scarifié est compacté.
06
Chapitre VI Réalisation et exploitation de lagunage
La mauvaise exécution de ces travaux est une cause très fréquente de fuites au fond des
bassins.
L'emploi d'une géomembrane devient problématique dans le cas d'une nappe dont le toit
est situé au-dessus du fond de bassin ou lorsque des sous pression de gaz (fluctuation
importance de nappe sous le fond ou décomposition de matière organiques avec dégagement
de gaz) risque de soulever la membrane. Le lestage est toutefois possible dans certaines
situations.
Dans tous les cas, un drainage de l'eau et des gaz doit être prévue sous la géomembrane
dans les cas suivants :
- Lorsque le liquide stocké contient des matières organiques (drainage liquide et gaz).
- Lorsque le sol sous la géomembrane contient des matières organiques (drainage eau et gaz).
- Lorsque les talus sont argileux (risque d'instabilité d'où drainage liquide).
- Lorsqu'une nappe phréatique temporaire peut s'établir sous la géomembrane (drainage eau).
L'exploitation des lagunes aérobies ou facultatives n'exige que peu d'expertise, puisque
le préposé à cette tâche ne peut influencer les paramètres fondamentaux à l'exception de la
hauteur d'eau.
06
Chapitre VI Réalisation et exploitation de lagunage
peuvent influer sur le comportement de l'étangs : prolifération inusité des algues, gel, perte
inexpliquée de niveau, etc.
Dans le cas des étangs aérés, il convient de vérifier le fonctionnement des dispositifs
d'aération et la concentration en oxygène dissous de l'effluent. En revanche, il faut porter une
attention particulière à l'entretien général de l'étang, des digues, de la clôture et du terrain
compris dans l'enceinte (BAUDRY, 1984).
VI.10. Conclusion :
06
Conclusion générale
CONCLUTION GENERALE
L’objectif de notre travail a été d’estimer d’une part le débit des eaux usées à évacuer
aux années futures, avec identification de la qualité physicochimiques de ces eaux et la charge
polluante en termes de matière organique. D’autre part, d’étudier la possibilité de projeter un
système d’épuration des eaux résiduaires.
Après avoir examiné l’état du lieu et recenser toutes les données sur la région, nous
avons étudiée la variante du système d’épuration par lagunage avec des bassins d’épuration à
aération naturelle. L’horizon de référence est l’an 2039, où le débit moyen journalier des
eaux usées sera 1255,92 m3/j et DBO totale= 219 mg/l d’O2.
Le système par lagunage naturel est d'une grande simplicité et de ce fait plusieurs
risques disparaissent tels que les risques mécaniques ou les risques dus aux réactifs
chimiques, néanmoins, il est toujours utile de rappeler que des dangers existent toujours et
seul le respect strict des consignes de sécurité pourra empêcher ces risques de se produire.
07
Conclusion générale
L’utilisation des eaux usées épurées pour l’irrigation doit être autorisée par les services
sanitaires et épidémiologiques et les organes de contrôle vétérinaire sur la base des analyses
des laboratoires agrochimiques et hydro-chimiques.
Un procédé performant est le fruit d'un dimensionnement convenable et d'un bon suivi
durant toutes les phases de sa réalisation de l'étude jusqu'à la mise en service d'où il est
nécessaire que le personnel chargé des études ou impliqué dans le suivi des projets de
réalisation des systèmes de lagunage, maitrise les étapes de calculs, les règles de la bonne
réalisation. L'exploitation d'un système par lagunage est très simple mais très utile pour
garantir un maximum de rendement, les recommandations que nous avons donné ne peuvent
suffire il appartient donc à l'exploitant sur terrain, de faire des consignes qui peuvent être
fructueuses.
07
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