Hydro 0 Dias
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Sommaire
champ scalaire, champ vectoriel
opérateur « nabla »
opérateur « gradient »
opérateur « divergence »
opérateur « rotationnel »
opérateur « Laplacien »
Lignes de champ (d’un champ vectoriel)
Lignes ou surfaces équipotentielles (d’un champ scalaire)
Circulation d’un champ vectoriel sur un contour
Flux d’un champ vectoriel à travers une surface
Théorême de Stokes
Théorême d’Ostrogradski
Dans tout le cours, les vecteurs sont en caractères gras
A (Ax, Ay, Az) désigne un champ vectoriel (exemple: vitesse du vent atmosphérique)
chaque composante est un champ scalaire dépendant de (x, y, z)
Propriété: A Λ B = 0 si A colinéaire à B
Règles mnémoniques B
d’orientation du produit A
vectoriel et de calcul par
duplication des deux
premières lignes et A pouce
produits en croix
AΛB
orthogonal à B index
A et à B
A Λ B majeur
Ax Bx AyBz-AzBy
Ay By = AzBx-AxBz Règle des doigts de la
main droite
Az Bz AxBy-AyBx
Ax Bx
Ay By
Rappel: dérivées partielles
Si f(x,y,z) est un champ scalaire, ses dérivées partielles par rapport aux variables spatiales x, y, z
(coordonnées d’un point M) sont notées avec des « ∂ ronds »: ∂f/∂x, ∂f/∂y, ∂f/∂z
Si v est le champ des vitesses, l'équation des lignes de champ est donnée par v = k dOM (k réel).
Equations différentielles obtenues par élimination de k, à intégrer:
Si v dérive d’une fonction potentiel scalaire f telle que v = grad f , l'équation des lignes
équipotentielles (f = constante) est donnée par
impliquant que les lignes/surfaces équipotentielles sont orthogonales aux lignes fluides
Le gradient s'applique à un champ scalaire et le résultat est un champ vectoriel
caractérise la variation spatiale 3D d’un champ scalaire
si isobares serrées:
grad P
gradient de pression élevé
vent fort parallèle aux isobares
Mouvements
convergents : div v < 0
D D
tourbillon à [rot v]z < 0 rotation horaire tourbillon à [rot v]z > 0 rotation sens trigo
- Le Laplacien scalaire ∆f est défini par ∆f = ∇2 f = ∂²f/∂x² + ∂²f/∂y² + ∂²f/∂z² = div(grad f)
dl
A
Circulation d'un champ vectoriel A sur un contour C :
C
c'est l'intégrale curviligne ∫ A . dl
dl désigne un élément du contour orienté C (dl est tangent au contour en tout point).
Le contour orienté C peut être ouvert (arc entre deux points) ou bien fermé.
Un champ vectoriel A dont la circulation est nulle sur tout contour fermé C est dit à circulation
conservative. C'est toujours vrai si A = grad f où f est une fonction « potentiel »
Si S est une surface fermée entourant un volume V, n est par convention vers l’extérieur.
Si S est une surface ouverte, le sens de n dépend de l’orientation du contour fermé C sur lequel
s’appuie S.
dS
règle des doigts de la main droite: n A
pouce = C, index vers le centre du contour, majeur = n S
exemple de champ à flux conservatif: le champ des vitesses d’un fluide incompressible
Théorême de Stokes ou du rotationnel: ∫ A . dl = ∫∫ rotA . dS
La circulation du champ vectoriel A sur un contour fermé C est égale au flux de son
rotationnel à travers n’importe quelle surface S s’appuyant sur ce contour fermé.
On choisit une orientation arbitraire du contour C. Le vecteur surface dS est alors orienté par C
selon la règle des doigts de la main droite:
pouce sur le contour C dans le sens choisi, index vers le centre O, le majeur indique dS.
Théorême d’Ostrogradski ou « flux divergence »: ∫∫ A . dS = ∫∫∫ divA dv
Le flux du champ vectoriel A au travers d’une surface fermée S est égal à l’intégrale de sa
divergence sur le volume intérieur V délimité par cette surface.