PDEF Senegal
PDEF Senegal
PDEF Senegal
(PDEF) - Sénégal
Source: Gouvernement du Sénégal
Principes directeurs
Elle garantit le droit des organisations privées, des individus, des corps religieux, des
collectivités locales, bref de tous ceux qui ont des ressources disponibles, de créer et de gérer
des structures éducatives selon leurs principes propres mais en conformité avec les lois et
règlements en vigueur. Elle favorise ainsi l’expansion de l’offre éducative et protège la liberté
de choix des parents.
Atteinte par tous des normes de performance les plus élevées (qualité):
La qualité résulté de la maximisation des efforts de tous les intervenants directs et une bonne
coordination de l’action de toutes les structures pour promouvoir à tous les niveaux une école
d’excellence où prévalent un enseignement-apprentissage et une recherche-action efficaces,
avec des normes de performance élevées à atteindre par tous les apprenants. Une attention
particulière doit donc être accordée au système des normes de qualité liées au curriculum, à
l’enseignement, à l’évaluation, aux compétences des enseignants, à l’environnement de
l’école, etc.
l’Etat doit surveiller la responsabilité publique à tous les niveaux de la chaîne hiérarchique,
pour assurer une gestion transparente et efficace des ressources allouées. L’impact réel de la
gestion des actions éducatives sera mesuré à travers la vie des apprenants, des familles et de la
communauté au sens large. Dans ce cadre, les capacités institutionnelles des structures
centrales et décentralisées ainsi que les mécanismes de coordination et suivi du secteur seront
renforcées à tous les niveaux.
Orientations générales
Le diagnostic du système éducatif révèle en 1998 une série de problèmes liés à l’accès et à la
qualité de l’éducation, à l’organisation du système éducatif, à l’équipement et à la
maintenance des structures.
C’est pourquoi, le Programme Décennal de l’Education et de la Formation repose sur les axes
d’orientation ci-dessous:
Stratégies de développement
A. ACCES:
• l’élaboration d’un paquet éducatif articulé autour des dimensions: éducation – santé et
nutrition.
• la formation en quantité suffisante de monitrices en éducation préscolaires et de mères
organisatrices (supervision).
• le renforcement des compétences des éducateurs préscolaires dans le cadre des
programmes de formation continuée
• la recherche et le développement d’un matériel et des équipements adaptés.
Description
Phasage
• Consolidation du modèle.
• extension du modèle (1000 écoles ouvertes annuellement).
• amélioration des structures existantes.
• évaluation.
Stratégies de développement
Des campagnes d’information et de sensibilisation à tous les niveaux pour aboutir à une
adhésion plus large des populations, gage de mobilisation et de participation sociales
nécessaires à l’atteinte des objectifs généraux et spécifiques en matière d’école de base.
Actions
Objectifs:
La construction moyenne de 2000 salles par an ainsi que la réhabilitation d’environ 300 salles
de classes dégradées ou sous abris provisoires seront nécessaires pour assurer le
développement du réseau sur les 10 ans. La planification du programme de constructions sera
décentralisée et réalisée conjointement par les instances déconcentrées du MENETFP (IA et
IDEN ), les autres partenaires (Collectivités Locales, ONG).
Description
Suivant les zones, il s’agira de faire appel aux entreprises locales, aux ONGs et aux
collectivités. Dans ce cadre, il importe de promouvoir l’émergence d’agences d’exécutions
régionales, selon le modèle de l’AGETIP. Cette approche de maîtrise régionale sera menée de
façon progressive. La participation des populations sera sollicitée à hauteur de 5% du coût
total des constructions. Cette contribution se fera en nature ou en espèces. Les sites seront
choisis par les structures à la base à partir de la demande des populations et en conformité
avec l’objectif de rationalisation du réseau selon des critères de planification nationale (A titre
d’exemples: compléter les structures à 3, 6, 12 salles de classes et respecter la distance
acceptable pour les aires de recrutement).
Phasage
Il s’agira dans cette première phase de construire environ 7600 nouvelles salles de classe et de
réhabiliter 1200 autres en mauvais état. Les régions ayant les taux bruts de scolarisation les
plus faibles (Diourbel, Kaolack, Louga, Fatick, Kolda, Tambacounda, Thiés et Saint Louis)
seront privilégiées dans les arbitrages en matière d’allocation de nouvelles classes. Pour la
réhabilitation, les régions comme Dakar et Saint Louis qui ont un vieux réseau bénéficieront
d’une attention particulière. Les stratégies mises en œuvre en matière de délégation d’ouvrage
et de contractualisation seront évaluées dans cette première phase en vue de leur ajustement.
Un plan de réhabilitation global du réseau ainsi qu’une politique réaliste de maintenance des
salles de classe seront développés sur la période.
Cette phase sera consacrée à la construction du reste du programme (environ 7600 salles de
classes) et à la réhabilitation de 1500 salles de classes. C’est durant cette période que les
stratégies de gestion des programmes de construction et d’équipement des salles de classes et
leur maintenance seront réajustées au besoin et l’exécution de volet réhabilitation consolidée.
Objectifs:
La mise en place des classes à double flux et multigrades sera consolidée notamment dans les
régions où les ratios élèves /classe sont inférieurs à 55 et où moins de 10% des effectifs sont
scolarisés dans ces types de classe. Il s’agira de rehausser le ratio élèves /classe à la taille
normalisée de cohortes d’élèves de 55 et d’avoir 30% des enfants scolarisés dans les classes à
double flux et multigrades.
Les classes multigrades, dans le cadre du Programme doivent contribuer aussi à l’élimination
de toutes les écoles à cycle élémentaire incomplet en développant une stratégie d’implantation
au niveau des PRDE et PDDE.
Description:
Les normes en matière d’effectifs et les conditions de mise en place des classes multigrades et
à double flux seront largement vulgarisées. Il s’agira surtout de renforcer la communication
dans ce domaine pour consolider l’adhésion des maîtres et des communautés par rapport aux
options prises. Les inspecteurs départementaux de l’éducation mettront en place un dispositif
de contrôle des effectifs au niveau des écoles supposées se prêter aux nouvelles mesures coût
/efficacité et réguler la progression de ceux- ci vers les objectifs fixés.
Les indemnités allouées aux maîtres de ces classes (17 500Fcfa ) par mois seront maintenues.
Afin de leur permettre de gérer plus aisément ces classes, des modules de formation seront
développés et mis en oeuvre dans le cadre de la formation initiale et continuée des maîtres
Il convient de préciser que ces classes spéciales bénéficieront d’un appui substantiel aux plans
de la dotation en matériel didactique pour sauvegarder la qualité de l’éducation. Les
performances des élèves et les stratégies d’intervention feront l’objet d’une attention soutenue
de la part des responsables du sous – secteur.
Phasage
Il s’agira de faire progresser les ratios élèves /classe en réduisant l’écart par rapport à la
référence établie à 55élèves /cohorte. Ainsi, dans les régions ciblées, le pourcentage des
classes à double flux et multigrades va augmenter à partir des plans négociés entre la DEPEE
et les IA.
A la fin de cette phase, le nombre d’élèves fréquentant une école à cycle complet passera de
64% à 75%
Après trois années de mise en œuvre des plans régionaux, une évaluation sera conduite sous
l’égide de la DEPEE pour apprécier d’une part les niveaux de progression de l’expansion des
classes coût /efficaces, l’exécution des programmes de formation/ soutien et, d’autre part,
formuler les mesures d’ajustement.
Elle sera marquée par la mise en œuvre d’une stratégie d’implantation massive des classes
multigrades dans les zones à faible densité
Au terme de cette phase, le nombre d’élèves fréquentant une école à cycle complet passera de
75% en 2003 à 90% en 2007
Au terme du programme décennal, toutes les écoles élémentaires (100%) doivent offrir un
cycle du Cours d’Initiation (CI) au Cours Moyen 2ème année (CM2).
Pour des raisons d’équité, de cohérence et d’efficacité, le système de formation ainsi que le
mode de recrutement des enseignants seront réformés en fonction des objectifs du PDEF.
L’uniformisation de la formation initiale et continuée des enseignants concernés,
l’engagement massif de personnels contractuels et la décentralisation de la gestion de ce
personnel seront les grands axes de cette réforme.
Pour réaliser les objectifs prévus, il est prévu le recrutement d’environ 20 000 maîtres sur les
dix ans, et environ 3500 au titre des remplacements des instituteurs partis en retraite.
L’option pour la pleine capacité en matière de formation dans les structures de formation des
maîtres sera maintenue. Elle sera couplée avec le recrutement d’enseignants parmi le stock de
sortants des EFI (instituteurs, volontaires, contractuels).
Les quatre EFI existantes seront restructurées à cet effet, afin qu’elles puissent assurer
progressivement chaque année une formation pédagogique pour deux cohortes de 1250
Volontaires chacune (dont environ 300 personnes à distance, soit 75 auditeurs par an par EFI).
La durée de formation des Volontaires, revue à la hausse, passera de trois à cinq mois.
Afin d’augmenter la représentation des femmes, il sera mis en place, au sein des EFI, un
dispositif de soutien pédagogique aux filles en formation.
Les séjours payants seront maintenus pour les auditeurs libres ou envoyés par des organismes
privés, des collectivités locales ou des ONG dans les EFI ou à l’ENS. Le dispositif
d’intervention de ces écoles de formation intégrera la stratégie de la formation à distance.
Les capacités institutionnelles des EFI, de l’ENS et des PRF seront renforcées en conséquence
pour leur permettre d’assurer efficacement la formation initiale et continuée des personnels de
l’élémentaire mobilisés
Les écoles de formation des instituteurs sont chargées de la formation initiale des élèves
maîtres selon une modalité résidentielle ou à distance. Sur la base des besoins identifiés dans
chaque région la DEPEE en collaboration avec la DAGE assurera la répartition des
instituteurs recrutés et des volontaires dans les différents postes ouverts. Les inspecteurs
d’académie sont chargés de veiller au respect du taux de suppléance qui reste fixé à 5% dans
chaque région.
La formation continuée des maîtres sera assurée par les pôles régionaux de formation des
maîtres et en collaboration avec les inspecteurs départementaux. Le perfectionnement des
directeurs d’école et des inspecteurs sera pris en compte dans la réalisation de ce programme.
Il sera développé une collaboration étroite avec l’ENS qui sera chargée de l’amélioration de la
formation initiale des inspecteurs
Phasage
Cette phase sera marquée par la mise en place d’un dispositif rénové de formation initiale et
continuée des enseignants
• Transformation des EFI, afin qu’elles puissent progressivement former, en 2003, deux
cohortes de 1250 maîtres chacune par an (2500 par année):
• Restructuration du fonctionnement des EFI et renforcement de leurs capacités
institutionnelles (infrastructures, équipement mobilier et informatique additionnel,
laboratoires de sciences et technologies; renforcement des bibliothèques existantes en
ouvrages récents, assistance technique; formation des formateurs; mise à disposition
bourses de formation approfondie, voyages d’étude... ).
• Finalisation et développement du référentiel de compétences des EFI; élaboration,
expérimentation et évaluation du programme de formation à distance des élèves-
maîtres.
• Expérimentation et développement de modules pour la formation initiale et continuée
des maîtres gérant les classes à double flux et multigrades; appui pédagogique aux
élèves - maîtresses à partir de stratégies mieux définies et de modules de consolidation
adaptés.
• Elaboration et mise en place d’un système d’évaluation des capacités et des
performances des EFI et des écoles d’application qui leur sont associées; publication
des nouveaux textes régissant le fonctionnement des EFI
• Elaboration et validation d’un système de formation continuée basée sur l’initiative
des enseignants pour: identifier leurs besoins en formations, les sources appropriées de
formation et la mise en œuvre des formations. Les sessions de formation seront tenues
prioritairement dans les écoles pour répondre aux besoins en formation liés aux
problèmes pédagogiques concrets rencontrés par les enseignants ou à la mise en œuvre
des innovations dans le contexte des projets d’école. Les Pôles Régionaux de
Formation continuée (PRF) joueront un rôle central en collaboration avec les EFI et
l’ENS.
• Formation continuée des directeurs d’école et des inspecteurs
• Amélioration du dispositif de formation initiale des élèves-inspecteurs, en cohérence
avec les réformes pédagogiques à promouvoir dans le cadre du PDEF
Elle sera consacrée à la stratégie de formation initiale dans les EFI mise en place et au
développement du système de formation continuée élaboré
• Formation initiale de 2500 maîtres par an dans les EFI et consolidation du dispositif de
formation initiale
• Mise en place d’un mécanisme de feed-back des résultats du système d’évaluation des
apprentissages à exploiter par les EFI et les PRF, pour corriger les insuffisances de
performance des enseignants qui pourraient l’être par une formation initiale et/ou une
formation continuée mal améliorée
• Développement du système de formation continuée flexible, initiée et gérée au niveau
des enseignants préparé dans la phase 1
Phase III (2008- 2010)
Objectifs:
Afin d’élargir l’accès à l’éducation, il convient d’accorder un appui particulier aux écoles
privées surtout à celles non autorisées et non reconnues, mais aussi, aux initiatives de
scolarisation enregistrées à titre non formel dans plusieurs localités du pays. Cela permettrait
d’une part de renforcer la cohérence par rapport aux compétences ciblées en matière
d’éducation de base et d’autre part, de mieux maîtriser les demandes spécifiques d’éducation.
A partir de l’inventaire des structures de ce type dans toutes les régions et des besoins de
normalisation enregistrés, il sera mis en oeuvre un dispositif de soutien.
Description:
Le programme de soutien concernera les écoles privées non autorisées, les écoles non
reconnues, les écoles franco-arabes et les écoles d’initiative communautaire (ACAPES et
autres), les écoles municipales. Il s’agira:
Phasage
Phase I (1999-2003):
La phase 1 sera consacrée au recensement des structures en vue de leur intégration dans le
fichier de la DPRE. Cette activité nécessite des études préalables sur l’identification des
besoins d’appui et sur les modalités d’intégration et l’adoption d’un dispositif de collecte, de
création de fichier informatique et de gestion.
Les appuis se feront sur la base des options définies dans les manuels de procédures et
nécessiteront une évaluation régulière du dispositif mis en place.
Sur la base des éléments tirés de l’évaluation, des réajustements seront apportés sur le
dispositif aux fins d’amener ces structures à s’aligner le plus possible sur les écoles formelles.
Une scolarisation d’au moins 25% des effectifs est attendue dans ces types de structures
(privées, communautaires, municipales, franco-arabe).
Action 5: Renforcement de la scolarisation des enfants dans les zones pauvres notamment
celle des filles
Objectifs:
Afin de favoriser la scolarisation des enfants issus des milieux pauvres et celle de filles le
Gouvernement (1) facilitera l’approvisionnement en eau dans les zones pauvres, (2)
contribuera au développement de l’hygiène à l’école, (3) améliorera l’alimentation des enfants
dans les zones pauvres (4) fournira un soutien en matériel didactique aux enfants des milieux
démunis et aux filles, (5) renforcera la mobilisation en faveur des enfants pauvres et des filles
Description:
A travers le branchement d’environ 100 écoles par an au réseau SDE ou la réalisation d’un
programme de fonçage de puits, couplé à la mise en place de latrines et de blocs d’hygiène, un
environnement plus attractif sera créé pour les filles et les enfants issus de milieux
défavorisés. A cela il faut ajouter la création d’environ 200 cantines scolaires en zone rurale à
partir d’une meilleure exploitation de la carte de la pauvreté au Sénégal. Le Gouvernement
appuiera environ 40 000 enfants et filles issues des milieux pauvres en manuels et fournitures
scolaires à partir des différents fonds mis à la disposition des collectivités locales. Des séances
médiatisées de collecte de dons en faveur d’enfants pauvres et des filles seront organisées
régulièrement.
Un comité inter sectoriel (comprenant les représentants de tous les ministères concernés) sera
mis en place pour superviser la mise du programme d’appui aux enfants pauvres et aux filles.
La DAGE en rapport avec la DEPEE, la DPRE et la DBOS se chargera d’impulser la mise en
oeuvre du programme arrêté.
Phasage
Phase I (1999-2003):
Elle consistera essentiellement à mettre en place le comité de cadrage et d’impulsion, à
élaborer un programme d’activité dont la mise en œuvre prendra en compte au moins 40.000
enfants. Une évaluation terminale sur le dispositif s’avère nécessaire.
Phase II
Les conclusions de l’évaluation seront utilisées à des fins de régulation et/ou de stabilisation
d’un dispositif permettant la consolidation des appuis pour au moins 150.000 enfants
Objectifs
Deux équipes techniques nationales à raison d’une par sous secteur (formel et non formel)
sont chargées, chacune dans son sous secteur et sous l’autorité des Directeurs nationaux
concernés (DEPEE, DAEB, DPLN) d’assurer la planification, la gestion, le suivi et
l’évaluation des actions définies par le COPAC.
Des antennes régionales et départementales placées sous l’autorités respectives des I. A. et des
IDEN sont chargées de la mise en œuvre des opérations nécessaires au développement du
curriculum (organisation et animation de sessions de formation, application des actions
définies par le niveau central, suivi et coordination des activités du terrain, collectes
d’informations liées à la mise à l’essai, évaluations, capitalisation/ régulation…
Les équipes pédagogiques des écoles constituent le lieu de réalisation des opérations
concernant le développement du curriculum et de son environnement. La réussite de la
construction du curriculum dépend en grande partie de leur fonctionnalité et de leur
opérationnalité. En dernier ressort il leur appartient de faire entrer le curriculum dans les
classes, à ce titre elles doivent recevoir tous les appuis techniques, matériels et financiers par
le biais du projet d’école
Phasage
Le phasage résulte de la mise à l’essai. Celle-ci peut être définie comme une modalité
pratique permettant de tester sur le terrain le livret horaires programme et d’élaborer
progressivement les autres composantes sous forme de recherche action (activités de classes,
prise d’informations, capitalisation / régulation, décision, validation et implantation du
curriculum).
Il s’agit du premier essai concernant l’échantillon afin de tester les compétences du LHP et de
retenir les premières propositions de situations d’enseignement apprentissage.
• Toutes les écoles sont comprises dans le champ d’application de la mise à l’essai
• Réalisation des diverses évaluations et validations (institutionnelles, techniques et
sociales)
• Elaboration des différents manuels et supports didactiques
• Formation de tous les acteurs
• Développement et réinvestissement des résultats de la recherche action
• Organisation ou participation à des rencontre nationales ou internationales traitant des
curricula
• Mise en place d’un nouveau dispositif d’évaluation certificative en congruence avec le
curriculum.
Objectifs:
Description
Les acquis capitalisés dans le non formel seront valorisés dans ce cadre. Un dispositif
d’évaluation efficace sera développé pour réguler le processus d’implantation et de
généralisation des langues nationales.
Le programme pilote sera développé avec un échantillon limité à 400 classes. La répartition
par IDEN et par langue sera déterminée par la DPRE en rapport avec la DEPEE.
1. Adoption d’un schéma directeur qui définit les langues éligibles comme médium et
planifie leur entrée dans les écoles.
2. Mise au point d’une pédagogie de l’expression orale et écrite, de la production orale et
écrite conforme à l’approche par les objectifs et compétences, privilégiée dans le
Livret programme du nouveau curriculum.
3. Adaptation de la formation des inspecteurs, des enseignants, des formateurs et des
évaluateurs aux langues nationales.
4. Adoption d’un dispositif d’édition de supports écrits et de matériels audiovisuels.
5. Mise au point d’approches méthodologiques visant à assurer la pratique à l’école d’un
bilinguisme positif français/langues nationales.
6. Adoption d’un dispositif de suivi/évaluation, et de régulation.
Au niveau régional et départemental, il sera mis en place des antennes locales chargées de
coordonner et de suivre les activités à la base, sous l’autorité de l’IA ou de l’IDEN
Phasage:
Phase I (1999-2001):
Elle sera marquée par le développement d’un programme pilote:
Phase II (2001-2003):
Objectifs
Description
Les résultats attendus portent sur l’adaptation des contenus des manuels et leur disponibilité à
la hauteur des besoins des élèves. Cette perspective nécessite:
• Les manuels scolaires seront mis gratuitement en place au niveau des projets d’école
qui auront la charge de l’entretien et la distribution des stocks.
• L’analyse sous l’angle des stéréotypes sexistes les processus et procédures des
manuels utilisés;
• Des spécifications techniques et pédagogiques en vue de la réédition des manuels
existants et nouveaux et à intégrer dans les dossiers d’appel d’offres;
• un inventaire de tâches qui entrent dans la nouvelle politique éditoriale, l’entretien et
la maintenance des manuels
• L’identification d’une stratégie visant à mettre en œuvre la sélection des titres
multiples.
La réédition et la réimpression des manuels iront de pair avec un dispositif de distribution qui
pourra faciliter la disponibilité des manuels sur la base d’un système déconcentré aussi.
i. Il sera mis en place un réseau décentralisé dont le rôle sera d’assurer la distribution des
manuels. Ce réseau sera composé d’un personnel qualifié et de magasins fonctionnels.
ii. Les études suivantes seront réalisées:
o Une étude de l’organisation et du fonctionnement du réseau des répondants
prenant en compte l’implication des projets d’écoles dans la gestion des stocks.
o Une étude pour cerner les conditions et modalités d’implication des ONG, des
collectivités locales, des partenaires extérieurs et la subvention de l’accès aux
manuels dans les zones de grande pauvreté (près de 50%) en zone urbaine et
péri urbaine.
o Une étude sur les conditions et les modalités d’assouplissement et la
diversification de l’accès sur la base de l’instauration d’un système de prêt, de
location au niveau de l’école.
iii. La promotion des manuels sera effectivement corrélée aux activités de distribution
pour informer les différents bénéficiaires des manuels sur les contenus et les
conditions d’accès aux manuels par les parents, les élèves, les enseignants et autres
collectivités et ONG, etc. Les opérations de distribution et de promotion seront
renouvelées chaque année.
La DAGE en collaboration avec les réseaux de répondants, la DEPEE et l’INEADE pour les
aspects liés aux études à mener et à l’évaluation des différentes opérations, réaliseront toutes
les activités de distribution et de promotion des manuels. Les opérations de distribution et de
promotion seront renouvelées annuellement en relation avec tous les acteurs concernés.
Phasage
Phase I
a. L’analyse des contenus des manuels à rééditer et à corréler avec l’analyse des
différentes études sur la question des stéréotypes sexistes et l’évolution pédagogique
des processus et procédures d’enseignement.
b. L’élaboration des spécifications techniques et pédagogiques des futurs manuels
(réédités) en vue de la confection d’un dossier d’appel d’offres. (Un accent particulier
sera mis sur l’explicitation des termes des spécifications techniques et pédagogiques
introduites dans le dossier d’appel d’offres).
c. La rédaction et l’évaluation des productions conformément aux indications du dossier
d’appel d’offres mettront l’accent sur les stéréotypes sexistes et les nouveaux
processus et procédés pédagogiques en rapport avec les nouveaux programmes et
curricula. L’élaboration du programme de rédaction et édition mettra l’accent sur le
respect du programme de production et la fidélité aux recommandations faites suite
aux évaluations séquentielles déjà faites.
d. Les manuels de lecture et les manuels de mathématique seront produits à chaque
niveau et à chaque étape et seront mis à la disposition des élèves à raison de 1 manuel
par élève. La réimpression de 30% des stocks des manuels de chaque niveau sera
prévue chaque année.
Phase II
• mener une étude sur les répondants et de mettre en place un réseau de répondants (10
par région) construire ou restaurer les magasins régionaux (réaliser un système
efficace de communication entre la DAGE et les différents éléments du réseau de
répondants).
• entreprendre une étude sur les conditions et modalités d’implication des collectivités
locales, des ONG, des différents partenaires pour la subvention des écoles des zones
de grande pauvreté en zone urbaine et péri urbaine.
• assouplir et de diversifier l’accès aux manuels en instaurant différents systèmes (prêt,
location, etc.) dans les écoles (mettre l’accent sur une étude sur chaque système pour
en maîtriser les principes et les conditions de performance.
• faire la promotion des manuels en empruntant toutes les techniques de communication
(radio, télévision, presse), en veillant à la permanence des activités de promotion
(2000 à 2001).
Phase III
• former tous les maîtres à l’utilisation des manuels. Cette formation se déroulera au
niveau décentralisé et s’appuiera sur un dispositif de démultiplication qui atteindra les
écoles, au niveau des équipes pédagogiques.
• former à l’entretien et à la maintenance des manuels. Cette formation sera corrélée aux
activités de formation à l’utilisation (2000 à 2001).
• mettre en œuvre un dispositif efficace d’évaluation des formations. (2005).
• Mettre en place un dispositif d’évaluation permanente des manuels scolaires en usage
dans le système éducatif.
• Mettre en place une masse critique apte à promouvoir à tous les niveaux une culture de
l’évaluation des apprentissages dans les écoles élémentaire
• Mettre en œuvre des approches nouvelles et efficaces d’évaluation des apprentissages
dans les écoles et dans les classes, pour renforcer l’efficacité pédagogique des
interventions et améliorer de façon sensible les performances des élèves de
l’élémentaire
• Etablir un ensemble de repères et une approche méthodologique pour suivre en
permanence la qualité des programmes d’enseignement et des acquis scolaires des
élèves à tous les niveaux
• Réaliser périodiquement dans les écoles élémentaires, des évaluations standardisées
nationales ou locales, dans le cadre d’un dispositif déconcentré, ouvert et participatif
• Renforcer l’efficacité du système d’évaluation certificative, en le rendant plus
équitable, plus fiable et mieux instrumenté (fidélité et validité des épreuves du CFEE).
Description
• les évaluations permanentes dans les écoles et dans les classes (évaluation formative
interne)
• les évaluations périodiques standardisées et ponctuelles (Survey)
Les élèves cibles seront ceux qui fréquentent le deuxième niveau de chaque étape (CP-CE2 –
CM2) en fin d’année scolaire (juin). Les tests porteront sur les apprentissages instrumentaux
et l’étude du milieu
Les activités
Le dispositif de pilotage à mettre en place sera à tous les niveaux cohérent et ouvert à toutes
les compétences nationales en la matière.
• Un Comité d’Orientation et de Pilotage (COP) sera mis en place par la DEPEE sous la
responsabilité du Directeurs Les structures centrales (IGEN, ENS, INEADE, DEXC,
CNFIC, etc.) ainsi que les services déconcentrés (IA, IDEN, PRF, EFI) sont
représentés dans le COP.
• Une Cellule d’Exécution Technique (CET) sera installée à l’INEADE sous la
responsabilité du Directeur. Les structures centrales ( IGEN, ENS, DEXC, Office du
Bac, CNFC etc.) ainsi que les directions de niveau sont représentées dans la CET. La
CET travaillera en étroite collaboration avec des personnes de l’ENS, de l’IGEN,
CNFIC, etc.
Les capacités institutionnelles de pilotages des apprentissages seront renforcées aux niveaux
central, régional et départemental
Phasage
Phase 1: 2000-2003
Phase 2: 2004-2006
• Consolidation et généralisation dans toutes les écoles élémentaires et chez tous les
enseignants, des nouvelles approches évaluatives expérimentées et validées pendant la
phase 1
• Production d’outils d’évaluation des compétences de base du nouveau curriculum
• Réforme du CFEE
• Réalisation d’une évaluation nationale standardisée (2006): préparation, collecte des
données, rapportage et exploitation des résultats
• Mise en place des conditions pour développer des sous-systèmes régionaux
d’évaluation standardisée
Phase: 2007-2010
Objectifs
Description
La réduction des taux de redoublement et d’abandons scolaires s’opère par l’application d’une
série de mesures appropriées. Il s’agit de:
Phasage
Phase 1:
Phase 2:
• Mise en place d’un dispositif permanent de suivi à partir de 2001 (pérennisation des
acquis)
• Appui aux IDEN pour mettre en place des dispositifs de remédiation à partir de 2001
Phase 3:
Objectifs
Description
Quatre régions seront ciblées dans un premier temps et 3 écoles élémentaires seront
intéressées (zone rurale, 1 en zone urbaine et enfin 1 en zone semi – urbaine).
Phasage:
Phase I
La phase I consistera à
• restaurer et équiper toutes les salles spécialisées dans les écoles et leur direction pour
la gestion administrative et pédagogique de l’école
• renforcer les capacités institutionnelles par la formation des spécialistes du MEN grâce
au jumelage avec une institution étrangère capable de développer chez eux
l’ingeniering des processus de conception de réalisation, et d’évaluation de didactitiels
• former tous les enseignants et élèves du projet pour le développement des capacités de
recherche et de communication avec les écoles au niveau national et international;
• démarrer l’utilisation effective de l’outil informatique dans les écoles1999 – 2000
Phase II
Phase III
Elle sera celle de l’évaluation du projet.
Il s’agira d’évaluer:
Action 12: Appui pédagogique aux classes à double flux, multigrades, à larges effectifs
Objectifs
L’Appui pédagogique aux Classes à double flux, multigrades, larges effectifs doit prendre en
considération, dans le cadre d’une vision globale et intégrée, les différents facteurs de qualité
interdépendants qui conditionnent l’amélioration du niveau et de la qualité des apprentissages
des élèves: programmes d’enseignement, méthodes pédagogiques, dispositif d’évaluation et
de renforcement pédagogique, compétences des maîtres, matériel didactique, environnement,
etc.
Les PRDE, les PDDE et les projets d’école seront les cadres et les instruments pour
développer un appui pédagogique efficace aux Classes à double flux, multigrades, larges
effectifs
Objectifs
• Améliorer les résultats des élèves des CDF, des CM et CLE , en mettant en place un
dispositif pédagogique pertinent et efficace, garantissant aux élèves un temps
d’apprentissage suffisant, un niveau de performance élevé, et laissant une bonne place
à l’innovation et au renforcement des compétences et connaissances professionnelles
des maîtres.
• Développer un processus de recherche action centré d’une part sur l’élaboration et la
dissémination d’outils pédagogiques constituant des réponses pertinentes aux
problèmes spécifiques liés au fonctionnement des CDF, des CM et CLE, et d’autre
part sur la stabilisation de modèles de CDF et de CM efficaces et largement acceptés.
• Assurer l’adhésion et l’engagement des enseignants, des partenaires et des populations
dans les efforts de développement des CDF et des CM à travers une démarche de
communication et de mobilisation sociale efficace.
Description
La dissémination des acquis et des outils produits (guides, de mode d’emploi, etc.)
sera assurée au niveau de la circonscription, de la région ou du au plan national.
Des rencontres (ateliers ou séminaires) de production ou de partage seront organisées
dans ce cadre au niveau zonal, départemental, régional ou national.
Les inspecteurs départementaux seront chargés, en rapport avec les collectivités locales, du
développement des CDF et des CM dans leurs circonscriptions respectives. Ils doivent
élaborer en rapport avec les partenaires un plan d’action de développement des CDF et des
CM.
Ils mettront en place à cet effet une équipe technique chargée des CDF et des CM au niveau
de l’IDEN, pour coordonner, suivre, encadrer et réguler leur fonctionnement dans la
circonscription.
Phasage
Phase I:
Cette phase vise à élaborer et expérimenter un dispositif efficace de gestion des CDF et des
CM
Phase II:
Objectif général
L’objectif général visé consiste à corriger les disparités persistantes dans le système afin de
restaurer l’équilibre au plan pédagogique et structurel.
Objectifs spécifiques:
Description
Phasage:
Phase 1 (1999-2002):
• Analyse approfondie des études réalisées et en cours sur le programme SCOFI. Etude
comparative des deux secteurs (public et privé)
• Identification des établissements, conception d’un plan d’action en mettant l’accent
sur les zones où les disparités sont plus criardes
Phase 2 (2002-2005):
Il s’agit de mettre en place un dispositif expérimental retenant les localités les plus
défavorisées en matière de disparités. Cette phase durera trois années pour permettre sa
stabilisation.
Phase 3 (2005-2008):
Objectifs
Description
1. Formation des enseignants
L'action de formation vise à rendre disponible l'ensemble des ressources humaines
indispensables pour la pérennisation de l'éducation environnementale au niveau
préscolaire et élémentaire.
Compte tenu de l'expérience et des résultats acquis, elle sera conduite selon un
dispositif de formation en cascade qui intègre session de formation, suivi-appui sur le
terrain et échanges/ capitalisation. Elle se fera également par la mise en place d'un
dispositif d'accompagnement et d'intégration à la composante formation du curriculum
de l'éducation de base. L'action de formation sera conduite sous la responsabilité des
autorités pédagogiques compétentes qui pourront s’appuyer sur des compétences
techniques et pédagogiques externes.
Pour la consolidation de la formation il sera fait recours aux journées d'étude et à
l'animation pédagogique.
Les maîtres et les inspecteurs de l'enseignement déjà formés par le PFIE seront
fortement mis à contribution pour pallier le déficit éventuel de formateurs.
1. Formation initiale
Formation et perfectionnement des formateurs et encadreurs
Renforcement de la formation des formateurs des EFI et de
l'ENS
Octroi de bourse de perfectionnement en EE (EFI/ENS)
Formation à distance des formateurs des EFI et de l'ENS par le
biais de l'internet
Renforcement de la formation des directeurs et des maîtres des
écoles d'application
Formation des élèves-maîtres, et élèves inspecteurs
Appui documentaire aux bibliothèques
Elaboration et validation des outils de formation des élèves-
maîtres à partir du référentiel de compétences de la formation
initiale:
Production d'outils et supports didactiques complémentaires
pour la formation.
Appui à la mise à l’essai et la validation du nouveau plan de
formation des inspecteurs.
Suivi appui des sortants des EFI
L'action de suivi-appui sera menée par les EFI selon un mécanisme qui assure un partenariat
dynamique entre les formateurs des EFI, les inspecteurs de l'enseignement et les conseillers
pédagogiques itinérants dans une perspective de perfectionnement des sortants dans la
pratique de la classe en général et en EE en particulier.
2. Communication
Il s’agit:
o D’impliquer de façon durable les populations et les communautés aux activités
de protection et de préservation de l'environnement
o De mobiliser les ressources locales pour la conduite des activités d'éducation
environnementale,
o D’institutionnaliser la pratique de l'éducation environnementale dans
l'éducation de base formelle.
o D’élaborer et mettre en œuvre une stratégie de communication sociale à la base
La DEPEE est responsable de la mise en œuvre des activités, en rapport avec le comité
de pilotage à mettre en place. Elle s’appuie sur les IA, les IDEN, les EFI, les PRFet
l’ENS. Au niveau local, les Inspections d’Académie et les IDEN assurent le suivi
régulier des activités en mettant en place des équipes compétentes
Les Inspections Départementales, en collaboration avec les Pôles Régionaux de
Formation, assurent l’exécution des activités du PAGE à la base selon des plans
d’opération validés par les IA en mettant en place des Equipes Techniques composées
de pédagogues et d’environnementalistes
Phasage:
Objectifs
1. Assurer au moins à 90% des élèves fréquentant les établissements scolaires, primaires
et secondaires, du Sénégal une fois par année une visite médicale la plus complète
possible,
2. Administrer une dose suffisante, selon la périodicité appropriée, de déparasitant
polyvalent, du fer et de la vitamine A à au moins 90% des enfants fréquentant les
établissements scolaires publics du Sénégal chaque année,
3. Procéder à l’assainissement régulier() et à la désinfection périodique () de tous les
établissements scolaires publics chaque année,
4. Assurer dans chaque classe du primaire et du secondaire, au moins un cours intégré
d’Education Pour la Santé, centrés sur les problèmes de prioritaires de santé qui se
posent, dans tous les établissements publics, tous les mois,
5. Obtenir l’inscription à chaque réunion mensuelle des parents d’élèves, un thème relatif
à leur participation effective dans la mise en œuvre du programme de Santé à l’Ecole.
6. Formations des instituteurs à des tests simples de détection des troubles visuels et
auditifs.
Stratégies
Phase I.
Toutes les activités seront coordonnées par un comité national technique mise sur pied pour
les 3 années de vie de cette phase. La structure de ce comité est à déterminer.
Phasage
Le projet d'école conçu, d'une part comme un cadre fédérateur et intégrateur des différentes
actions liées à l'élargissement de l'accès et au renforcement de la qualité des apprentissages et
d'autre part, comme un outil de mobilisation de la communauté éducative constitue, une des
principales entrées du programme.
Objectifs
Description
i. la mise à disposition d'un référentiel accompagné des outils relatifs aux méthodologies
d'élaboration, de mise en œuvre et de suivi et de gestion qui seront par la suite
capitalisés et stabilisés,
ii. l'élaboration et la mise en œuvre de projets d'écoles préalablement établi, par une
structure de gestion partenariale locale,
iii. la création et le fonctionnement de comités de validation et de sélection à l'échelle de
l'IDEN, sur la base de critères définis
iv. le financement des activités des projets d'école avec les ressources propres au milieu
d'abord,
v. la prise en compte des projets d'école sélectionnés dans la planification dans la
planification des IDEN.
Responsabilités
L'ETN comprend la DEPEE, l'INEADE, l'ENS, une IA et une IDEN de même que des
personnes ressources et des partenaires au développement. Au niveau de chaque IA, sera mise
en place une équipe technique régionale chargée de la formation, de la contextualisation des
intrants pédagogiques produits au niveau central, du suivi évaluation et de la capitalisation des
outils et démarches.
Elle comprendra, entre autres, les IDEN et les PRF. L'équipe technique départementale aide à
la mobilisation des ressources, organise l'intervention des partenaires et assure le suivi-
évaluation des ,projets d'écoles…..(relation entre l'ETN et les ETR). L'équipe pédagogique
participe à l'élaboration, l'exécution et l'évaluation du projet d'école, à la mobilisation des
ressources et exploite le projet d'école.
Phasage
Phase I (2000-2003)
Il s'agira dans cette première phase d'expérimenter le dispositif dans un environ de 10% des
écoles dites "écoles de référence" des 41 IDEN, aux niveaux régional (10 IA) et national.
Ainsi, les outils méthodologiques relatives d'une part, au projet d'école (élaboration, mise en
œuvre et suivi-évaluation) et d'autre par, aux structures de gestion, de validation et de pilotage
(CEM ou Conseil d'école, Comité d'agrément, Equipes techniques Régionales et Nationales)
etc. seront stabilisées pour alimenter la seconde phase.
Phase II (2004-2007)
Cette dernière étape sera consacrée aux réajustements à opérer dans les projets d'école et
structure de gestion, de validation et de pilotage, parallèlement à la décentralisation de la
gestion financière au niveau des IDEN.
Le but de ce sous- secteur est d’étendre l’actuel programme national d’alphabétisation qui
vise d’une part, à diminuer le taux d’analphabétisme de 5% par an, pour la tranche 15 à 49 ans
(cf. tableau 1), dont 75% de femmes et d’autre part, à diminuer le taux d’analphabétisme de la
population 9- 14 de 5 % par an (cf. tableau 2) sur le solde de la « population scolarisable » et
la « population scolarisée » ((a – b) x 5 % = effectif en 1ere année) , selon le stratégie
gouvernementale du « faire-faire ». Il s’agira:
Description
Phasage
Cette phase a pour objectif de poursuivre les activités faites antérieurement par les projets
séparés, en harmonisant les différents programmes d’alphabétisation selon une procédure
unique tout en augmentant le rythme des activités et en intégrant les collectivités locales
comme partenaires institutionnels et en poursuivant la stratégie du « faire-faire » Un appui
sera consenti à la construction des capacités de gestion aux niveaux déconcentré et
décentralisé et la gestion des activités sera transférée à ces niveaux. Il s’agira de:
• réaliser une étude sur le financement du PAIS et l’état des lieux de l’éducation non
formelle;
• définir des modalités de gestion des fonds exclusivement destinés aux activités
d’alphabétisation et d’éducation non formelle;
• perfectionner les indicateurs de suivi et d’évaluation des performances instrumentales
et les acquis en alphabétisation;
• financer les sous-projets d’alphabétisation selon le nouveau manuel de procédure du
programme intégré (alphabétisation fonctionnelle et post-alpha);
• renforcer les capacités de la DAEB, des agents des services centraux et des opérateurs;
• suivre et évaluer la mise en place de l’approche programme avec tous les partenaires;
• mettre en place la déconcentration/décentralisation de la gestion;
• définir et mettre en œuvre le rôle de la Direction de la Promotion des Langues
Nationales
• former annuellement dans les CAF et les ECB 140 000 analphabètes ………..quelle
part pour les CAF et pour les ECB ?
Il s’agira, en début de la seconde phase, d’ajuster les mécanismes, les rythmes d’intervention
et les financements en vue d’une éradication de l’analphabétisme en fin de la troisième phase.
Poursuivre les programmes d’alphabétisation en consolidant la mise en œuvre de « l’approche
programme » et articuler les politiques d’alphabétisation des ECB avec les objectifs de
l’enseignement primaire.
Total extrant:
ECB: 18 874
Objectifs
a. Formation
Elle vise la mise à disposition des acteurs des ressources humaines capables de
promouvoir l’EE dans le non formel. Les activités à construire sont les suivants:
Il s’agira d’assurer:
o Formation et formation des formateurs
o Suivi-appui pédagogique et technique
o Formation des acteurs à la base
o Formation d’animateurs pour les communautés de base
o Formation de facilitateurs de centres d’alphabétisation et de volontaires des
ECB
b. Communication
Elle a pour but d’informer et de sensibiliser les populations cibles sur les enjeux de la
restauration et de la préservation des ressources naturelles et de l’environnement.
o Production et diffusion de supports de communication à la base
o Subvention des activités d’IEC des ECB, des Centres d’Alphabétisation et des
Organisations communautaires de base.
o Production et diffusion d’émissions radiophoniques sur l’EE
o Production et diffusion de supports de communication de masse à l’occasion
des journées nationales de sensibilisation à la protection de l’environnement
c. Production de matériels didactiques
Il s’agira de mettre à la disposition des acteurs les outils et matériels didactiques
nécessaires à la mise en œuvre de l’EE dans le non formel.
o Production d’un programme minimum d’éducation environnementale dans le
non formel
o Elaboration de manuels ou livrets en langues nationales
o Traduction et adaptation d’outils didactiques produits par le PFIE ou d’autres
Intervenants
Le PAGE sera supervisé par un comité de pilotage présidé par le Ministère de l’Education
Nationale composé, ministère de l’Environnement, Ministère de l’Economie et des Finances,
Ministère de la Culture et de la Communication, représentants des collectivités locales
(régions, communes, communautés rurales), le représentant de l’Union Européenne.
La DAEB est responsable de la mise en œuvre des activités, en rapport avec le comité de
pilotage à mettre en place. Elle s’appuie sur les IA, les IDEN qui assurent l’exécution et le
suivi des activités du PAGE à la base.
Phasage:
Elle devra durée 2 année compte tenue de la fin des programmes expérimentaux des ECB du
PAPA.
Orientations générales
Les activités de la DPLN en matière de Promotion des langues nationales graviteront autour
des axes suivants:
Les stratégies seront fondées sur l'option partenariale du sous-secteur (le faire-faire).
Description
Tout ceci dans le sens de mieux définir les standards, d'utilisation des langues
nationales et veiller scrupuleusement au respect des normes.
La coordination de cette composante sera assurée par la direction de la promotion des langues
nationales qui bénéficiera de l'appui technique de la DAEB.
Phasage:
• La mise en place d'un cadre de référence cohérent et pertinent pour la promotion des
langues nationales;
• Développer les conditions d'émergence d'une culture de l'écrit en langues nationales;
• D'outiller les langues nationales pour en faire des instruments de développement en
procédant à l'état des lieux de la recherche sur et dans les langues nationales et en
déclenchant l'appui à la recherche en la matière.
• Développer le partenariat et la coopération en matière de langues nationales;
• L'élaboration d'un plan de communication en faveur des langues nationales
• L'identification de l'existant et les métiers émergents en langues nationales
• La prise de mesures législatives et réglementaires afférentes à la création de nouveaux
corps de métiers.
• L'appui aux projets pilotes d'AGR pour les néo–alphabètes
• Dans le cadre du renforcement des capacités des différents acteurs, l'identification des
besoins de formation et le démarrage de l'appui à la formation et à l'équipement des
acteurs et partenaires.
Phase 2: 2004-2007
Phase 3: 2008-2010
Enseignement de l'arabe
Stratégie de développement
Description
Phasage
Stratégie de développement
Description
Le secteur de l’Education intégratrice pour couvrir les besoins éducatifs des enfants
handicapés devra nécessiter la mise en place d’un dispositif expérimental qui intégrera des
études pour maîtriser les effectifs à encadrer et les nouvelles constructions adaptées au profil
et à la nature de l’inadaptation sensorielle motrice ou mentale.
Un organe d’exécution de cette politique sera mis sur pied et impliquera la communauté et
l’ensemble des partenaires.
Phasage
Accès
Stratégies de développement
Les effectifs du sous-secteur ont connu une croissance régulière qui va s’accentuer dans la
période des 10 années à venir. Toutefois, le taux de scolarisation reste faible: Enseignement
moyen: 21%. Enseignement secondaire: 09.8%)
L’objectif de l’éducation de base est d’arriver à une scolarisation universelle en 2007. Cet
objectif aura des conséquences importantes sur l’enseignement moyen et secondaire.
L’admission des élèves de CM2 dans l’enseignement moyen se fait actuellement sur la base
des places disponibles, soit 20% du total des effectifs de CM2. L’augmentation programmée
des effectifs de l’enseignement élémentaire va inéluctablement se répercuter au niveau de
l’enseignement moyen, puis de l’enseignement secondaire. Par ailleurs, l’urbanisation
croissante de la population va entraîner une forte demande de scolarisation dans
l’enseignement moyen.
Objectifs
Description
Actions:
1. Réguler l’accès à l’enseignement secondaire général en fonction des possibilités
d’orientation vers la formation professionnelle, l’enseignement technique ou la vie
active.
o Stratégies
Le taux d’accès en classe de seconde de l’enseignement secondaire général
passera de 55% actuellement à 35% en 2007. Les autres élèves sortant du cycle
moyen s’orienteront vers la formation professionnelle, l’enseignement
technique ou la vie active.
o Plan d’action
L’augmentation du taux d’accès en classe de sixième s’accompagnera d’une
croissance plus modérée des effectifs de l’enseignement secondaire général,
par une baisse progressive du taux d’accès en seconde. Un plus grand nombre
d’élèves sortant du cycle moyen s’orienteront vers l’enseignement secondaire
technique ou la formation professionnelle.
Phase 1
o Phase 2
4. Développer les Petits Collèges de Proximité. Les effectifs du sous-secteur ont connu
une croissance régulière qui va s’accentuer dans la période des 10 années à venir.
Toutefois, le taux de scolarisation reste faible: Enseignement moyen: 21%.
Enseignement secondaire: 09.8%)
L’objectif de l’éducation de base est d’arriver à une scolarisation universelle en 2007.
Cet objectif aura des conséquences importantes sur l’enseignement moyen et
secondaire. L’admission des élèves de CM2 dans l’enseignement moyen se fait
actuellement sur la base des places disponibles, soit 20% du total des effectifs de
CM2. L’augmentation programmée des effectifs de l’enseignement élémentaire va
inéluctablement se répercuter au niveau de l’enseignement moyen, puis de
l’enseignement secondaire. Par ailleurs, l’urbanisation croissante de la population va
entraîner une forte demande de scolarisation dans l’enseignement moyen.
o Objectifs
I. Augmenter le taux d’accès des élèves de cm2 à l’enseignement moyen
en fonction de la croissance du cycle élémentaire
o Description
Dans la perspective de l’expansion de l’enseignement moyen général et dans le
but de décongestionner les classes d’établissements existants, la première
phase du Programme sera consacrée au développement des Petits Collèges de
Proximité (PCP). Ce type d’école sera conceptualisé pour servir de zones de
recrutement dans les établissements humains à faible densité.
Le taux d’accès des élèves de CM2 en sixième évoluera pour la période de
33,2% en 2000 à 50% en 2010, par, entre autre le développement de Petits
Collèges de Proximité. Ce type d’école sera conceptualisé pour rapprocher les
établissements des bénéficiaires, en particulier des filles, et ainsi servir de zone
de recrutement scolaire dans les zones de faible densité (qui sont également les
zones d’expansion des classes multigrade). La formation des enseignants sera
adaptée pour que ceux-ci puissent enseigner un plus grand nombre de
disciplines. Une série de petits collèges sera testée. En phase I, la BAD, la
BID, l’OPEP et l’AFD appuieront ce nouveau type d’établissement.
o Phasage
Phase I (2000-2003). Des régions/zones seront choisies pour démarrer
l’expansion des Petits Collèges de Proximité et tester le nouveau
concept. 100 salles de classe leur seront réservées dans le programme
de construction des classes de l’enseignement moyen. Des programmes
d’entretien financés seront établis pour toutes les salles de classe, dans
les régions sélectionnées.
Phase II (2004-2007). Poursuite de l’expansion des Petits Collèges de
Proximité pour atteindre un taux de scolarisation dans l’enseignement
moyen de 35%. Réduction de moitié entre la région la mieux et la
région la moins bien couverte, ainsi que des écarts intra-régionaux,
interdépartementaux et intra-départementaux, entre milieu rural et
milieu urbain.
Phase III (2008-2010). Poursuite de l’expansion des Petits Collèges de
Proximité pour atteindre un taux de scolarisation dans l’enseignement
moyen de 50%, et un écart de 0% entre la région la mieux et la région
la moins bien couverte, et un écart analogue entre départements d’une
même région, et entre milieu rural et milieu urbain.
Objectif
Stratégies
Le taux d’accès en classe de seconde de l’enseignement secondaire général passera de 55%
actuellement à 35% en 2007. Les autres élèves sortant du cycle moyen s’orienteront vers la
formation professionnelle, l’enseignement technique ou la vie active.
Plan d’action
Phasage
Phase I (2000-2003)
Ouverture de nouveaux lycées par extension de collèges dans les localités où cela est
nécessaire, en fonction des prévisions des PRDE.
Phase II (2004-2007)
Qualité
Actions
Stratégies
Les conditions matérielles relèvent de la composante « Accès », mais la qualité de
l’enseignement en dépend largement.
Plan d’action
Nombre d’élèves par classe. La qualité de l’enseignement dispensé est directement liée à
l’effectif du groupe. Les conditions actuelles, spécialement dans l’Académie de Dakar, ne
sont pas satisfaisantes, principalement à cause de la pénurie de salles.
Les premières années du programme décennal seront consacrées à la résorption du déficit en
salles de classes (cf. composante « Accès »). Le but est d’arriver progressivement à un
maximum de 50 élèves par classe à n + 5 dans les collèges actuels.
Les nouveaux collèges seront construits sur la base de cet effectif par classe.
Mobilier scolaire
Les collèges et lycées d’enseignement général recevront une dotation suffisante en mobilier
scolaire (tables-bancs, tableaux, armoires) en fonction du recensement actuellement en cours
dans les établissements existants. Pour les établissements nouveaux, les dotations seront
effectuées sur la base du plan de construction des collèges.
Manuels
Tous les élèves du cycle moyen recevront cinq manuels dans les disciplines de base (langue
française, mathématiques, histoire-géographie, sciences). Ces manuels seront mis à
disposition en contrepartie de frais de location permettant en quatre ans de reconstituer le
stock dans chaque établissement.
Blocs scientifiques et technologiques. Voir avec CN/BST pour le plan d’implantation et les
coûts
Finaliser le cycle moyen pour offrir à tous les élèves des possibilités soit d’insertion dans la
vie active soit d’accès à la formation professionnelle, soit de poursuite d’études dans le cycle
secondaire.
Stratégies
Le cycle moyen ne doit plus être simplement considéré comme une transition entre l’école
élémentaire et le lycée: il doit être finalisé. L’augmentation prévue des effectifs du cycle
moyen a pour conséquence qu’un grand nombre d’élèves rejoindront directement la vie active
ou la formation professionnelle après leur cursus.
Plan d’action
Le cycle moyen ne dispose pas d’un corps de contrôle. Le niveau de performance des
enseignants n’est pas évalué, et ne peut être pris en compte dans l’évolution de leur carrière.
Stratégies
Il sera créé un corps de contrôle (chargés de mission d’inspection) dans chaque discipline de
l’enseignement moyen.
Plan d’action
Stratégies
Plan d’action
Recrutement des chefs d’établissement. Un séminaire sera tenu mi-1999 pour définir de
nouveaux critères de recrutement des chefs d’établissement. On peut penser à un recrutement
par sélection sur liste d’aptitude, en fonction de critères liés aux capacités de gestion des
postulants. Une formation initiale serait dispensée aux futurs chefs d’établissement dans
l’année scolaire précédent leur prise de fonction.
Stratégies
Plan d’action
Un contrôle rigoureux de l’application des textes sera effectué dans chaque établissement par
l’Inspection d’Académie.
• Stratégies
• Rééquilibrer les filières au profit des séries scientifiques dans l’enseignement
secondaire pour les élèves appelés à poursuivre leurs études en cycle long;
• Mieux informer les autres élèves sur l’insertion dans la vie active ou la formation
professionnelle.
Plan d’action
• mieux préparer les élèves qui poursuivront leur cursus dans l’enseignement secondaire
général et technique, notamment dans les disciplines scientifiques et la technologie;
• permettre l’insertion dans la vie active ou la formation professionnelle des élèves
quittant le système en fin de cycle moyen.
Des circulaires seront diffusées pour redéfinir les pratiques d’orientation des élèves au cours
du cycle moyen. (à préciser)
Objectifs
• Mettre en place une masse critique apte à promouvoir à tous les niveaux une culture de
l’évaluation des apprentissages dans les collèges et lycées
• Mettre en œuvre des approches nouvelles et efficaces d’évaluation des apprentissages
dans les écoles et dans les classes, pour renforcer l’efficacité pédagogique des
interventions et améliorer de façon sensible les performances des collégiens et
lycéens.
• Etablir à tous les niveaux, un ensemble de repères et une approche méthodologique
pour suivre en permanence la qualité des programmes d’enseignement et des acquis
scolaires des élèves
• Réaliser périodiquement dans les collèges et lycées, des évaluations standardisées
nationales ou locales, dans le cadre d’un dispositif déconcentré, ouvert et participatif
• Renforcer l’efficacité du système d’évaluation certificative dans l’enseignement
moyen et secondaire, en le rendant plus équitable, plus fiable et mieux instrumenté
(fidélité et validité des épreuves du BFEM et du BAC).
Description
• les évaluations permanentes dans les établissement et dans les classes (évaluation
formative interne)
• les évaluations périodiques standardisées et ponctuelles (Survey)
Les élèves cibles seront ceux qui fréquentent les classes de 6ème – 3ème 2nde et Tles (fin
d’année scolaire) Les tests porteront sur les apprentissages instrumentaux et l’étude du milieu:
Mathématiques; Français; Sciences expérimentales (SN – SP- Technologie au moyen);
Histoire – géographie; Anglais.
! Les activités
Le dispositif de pilotage à mettre en place sera à tous les niveaux cohérent et ouvert à toutes
les compétences nationales en la matière.
• Un Comité d’Orientation et de Pilotage (COP) sera mis en place par la DEMSG sous
la responsabilité du Directeurs Les structures centrales ( IGEN, ENS, INEADE,
DEXC, CNFC, Office du Bac etc.) ainsi que les services déconcentrés (IA, IDEN,
PRF) sont représentés dans le COP.
• Une Cellule d’Exécution Technique (CET) sera installée à l’INEADE sous la
responsabilité du Directeur. Les structures centrales (IGEN, ENS, DEXC, Office du
Bac, CNFC etc.) ainsi que les directions de niveau sont représentées dans la CET. La
CET travaillera en étroite collaboration avec des personnes de l’ENS, de l’IGEN,
CNFC, etc.
Les capacités institutionnelles de pilotages des apprentissages seront renforcées aux niveaux
central, régional et local
Phasage
Phase 1: 2000-2003
Phase 2: 2004-2007
Cette phase sera marquée par la révision des programmes des collèges et des lycées. L’accent
sera mis sur:
• Consolidation et généralisation dans tous les lycées et collèges et chez tous les
enseignants, des nouvelles approches évaluatives expérimentées et validées pendant la
phase 1
• Production d’outils d’évaluation des compétences de base des nouveaux curricula
• Réforme du BFEM et du BAC
• Réalisation d’une évaluation nationale standardisée:
• Mise en place des conditions pour développer des sous-systèmes régionaux
d’évaluation standardisée
Phase: 2007-2010
Cette action consiste, sur la base d'une analyse critique des expériences nationales relatives au
projet d'établissement, à
i. la mise à disposition d'un référentiel accompagné des outils relatifs aux méthodologies
d'élaboration, de mise en œuvre et de suivi et de gestion qui seront par la suite
capitalisés et stabilisés,
ii. la formation des chefs d'établissement et des conseils pédagogiques
iii. l'élaboration et la mise en œuvre de projets d'établissement, dans un nombre
d'établissements préalablement établi, par un conseil de gestion,
iv. la création et le fonctionnement de comités académiques d'agrément et de conseil au
niveau des IA, sur la base de critères définis
v. le financement des activités des projets d'établissement avec les ressources propres au
milieu d'abord,
vi. la prise en compte des projets d'établissement sélectionnés dans la planification des
IA.
Une équipe technique nationale est déjà opérationnelle et a assuré le premier cycle de
formation de tous les responsables d'établissement du cycle moyen à la démarche de projet.
Plan d'action
Phase (2000-2003)
Stratégies
La durée effective de l’année scolaire est le plus souvent inférieure à la durée officielle. Le
mouvement des personnels doit être terminé avant fin juillet afin que les enseignants puissent
être en place à la rentrée. Les procédures du mouvement doivent être améliorées et, dans la
mesure du possible, déconcentrées au niveau académique.
Des directives nationales doivent fixer la durée annuelle des enseignements, mais les
établissements doivent disposer d’une souplesse leur permettant de tenir compte des
contraintes locales et académiques.
Plan d’action
Stratégies
Plan d’action
A partir de la rentrée 1999, un plan d’équipement des collèges en matériel informatique sera
adopté. Il visera dans un premier temps à équiper les services administratifs et à mettre à la
disposition des enseignants des outils informatiques.
A partir de 2001, des salles informatiques seront progressivement implantées dans les
collèges.
Objectifs
Description
1. Formation
Elle aura pour objectif général de former les groupes-cibles (formateurs, encadreurs,
professeurs, élèves…) aux concepts et notions, aux approches et démarches et aux
techniques sur l’environnement et l’éducation environnementale
Les tâches à conduire seront les suivantes:
o Formation initiale
o Formation et perfectionnement des formateurs et encadreurs
Renforcement et extension de la formation des formateurs de l'ENS
(Sections élèves professeurs)
Octroi de bourses de perfectionnement en EE (ENS: Sections élèves
professeurs)
Formation à distance des formateurs des élèves professeurs de l'ENS
par le biais de l'internet
o Formation des élèves et professeurs
Introduction d’un module d’EE dans la formation des élèves-
professeurs,
Appui documentaire aux bibliothèques
Elaboration et validation des outils de formation des élèves-professeurs
à partir des plans de formation:
Production d'outils et supports didactiques complémentaires pour la
formation.
o Elaboration d’un dispositif de suivi-appui
Confection des outils du suivi-appui
Expérimentation du dispositif
Validation pédagogique et institutionnelle du dispositif.
o Appui à la formation continue du sortant
Mise en place d'un fonds documentaire minimum en EE pour le sortant.
Appui à l’Intégration de l'EE dans les outils d’évaluation des
professeurs.
o Recherches
Appui à la réalisation de dossiers pédagogiques et de mémoires en EE
pour les élèves professeurs
Octroi de bourses de recherche aux formateurs des élèves professeurs.
o Formation continue
Formation et perfectionnement des formateurs
Formation et perfectionnement des professeurs
Suivi appui pédagogique et technique des professeurs
2. Communication
Il s’agit d’informer, sensibiliser et mobiliser les acteurs ciblés en vue de les engager
dans le développement de l’EE dans l’enseignement moyen et secondaire.
o Elaboration et mise en œuvre d'une stratégie de communication sociale à la
base
o Mise en place ou renforcement des clubs environnement
o appui aux activités d’échanges inter-établissements
o Information/sensibilisation des collectivités locales, des autorités
administratives, scolaires, nationales et locales.
3. Production d’outils pédagogiques et de supports didactiques. Cette activité vise à
soutenir les activités d’enseignement-apprentissage conduites dans les établissements
Les tâches matérielles sont:
o Elaboration et intégration d’un module d’éducation environnementale dans les
programmes de l’enseignement moyen secondaire.
o Elaboration et vulgarisation de supports didactiques pour l’EE dans le moyen
secondaire.
o Production de banques d’items et d’épreuves pour l’évaluation des activités
d’EE.
4. Appui aux activités d’éducation environnementales dans les lycées et collèges
Cette activité vise à soutenir les enseignements apprentissages et la réalisation
d’activités pratiques de protection et de sauvegarde de l’environnement dans les
établissements scolaires
Il s’agira de fournir diverses formes d’appui:
o Appui matériel et ou financier à la mise en œuvre des projets d’établissement
incluant l’éducation environnementale
o Appui à la mise en réseau des cellules d’éducation environnementales par le
biais de l’internet
o Appui documentaire aux bibliothèques des lycées et collèges
La DEMSG est responsable de la mise en œuvre des activités, en rapport avec le comité de
pilotage à mettre en place. Elle s’appuie sur les IA qui assurent l’exécution et le suivi des
activités du PAGE à la base.
Phasage:
Actions
Stratégies
Plan d’action
Effectifs par classe. Les effectifs par classe sont très variables selon les établissements et les
filières. On constate généralement un sous-effectif dans la série S1 et un sureffectif dans les
séries L1 et L2. Les effectifs des classes seront progressivement ramenés à un maximum de
40 élèves par classe.
Mobilier scolaire. Les lycées recevront une dotation suffisante en tables-bancs, mobilier de
rangement, etc. Les premières années du programme seront consacrées au comblement du
déficit actuel.
Manuels
Tous les élèves du cycle secondaire recevront cinq manuels dans les disciplines de base
(langue française, mathématiques, histoire géographie, sciences). Ces manuels seront mis à
disposition en contrepartie de frais de location permettant en quatre ans de reconstituer le
stock dans chaque établissement.
Enseignement des sciences. Les laboratoires de sciences physiques et naturelles recevront les
dotations nécessaires en matériels et matière d’œuvre pour l’expérimentation.
Stratégies
Le rééquilibrage des filières ne pourra se faire que progressivement en fonction des résultats
obtenus au niveau du collège pour promouvoir la culture scientifique et technique, et de
l’amélioration des procédures d’orientation.
Plan d’action
Programmes
Le niveau d’exigence des programmes des séries scientifiques sera revu pour les rendre plus
attractifs et moins sélectifs (1999-2001).
Sujets d’examen
Une réflexion sera menée sur les sujets proposés au baccalauréat dans les disciplines
scientifiques (1999-2001), pour les rendre plus conformes aux compétences attendues des
élèves en fin de terminale.
Description
Phasage
Cette phase sera marquée la mise en place d’un dispositif rénové de formation initiale et
continuée des enseignants
Stratégies
Le cycle secondaire ne dispose pas d’un corps de contrôle. Le niveau de performance des
enseignants n’est pas évalué, et ne peut être pris en compte dans l’évolution de leur carrière.
La formation continuée des enseignants doit être étendue à l’ensemble des disciplines
Plan d’action
Contrôle
A partir de la rentrée 1999: recrutement et formation à l’École Normale Supérieure de 120
chargés d’inspection (40 par an pendant trois ans). Ces inspecteurs seront rattachés aux
Inspections d’Académie.
Encadrement
La formation continuée des professeurs de l’enseignement secondaire général sera
progressivement étendue à d’autres disciplines selon le plan ci-après:
La création des pôles régionaux de formation (PRF) dans le cadre du PDRH 2 a donné de
bons résultats. Le soutien à la Coordination nationale de la formation continuée et aux PRF
sera maintenu, et leur action étendue à l’ensemble des disciplines.
La cellule pédagogique, qui regroupe l’ensemble des professeurs d’une même discipline d’un
ou de plusieurs établissements d’une zone donnée en vue de réaliser des projets pédagogiques,
doit être le premier lieu de la formation continuée des professeurs. L’animation de la cellule
pédagogique est assurée par les Conseillers pédagogiques du PRF.
Stratégies
Le chef d’établissement doit être un homme (ou une femme) de relation, capable de gérer,
d’organiser, d’entraîner, d’impulser, d’animer, de fédérer et de gérer des conflits, en un mot,
de faire vivre la communauté éducative pour la réussite de l’élève.
Plan d’action
Recrutement des chefs d’établissement. Un séminaire sera tenu mi-1999 pour définir de
nouveaux critères de recrutement des chefs d’établissement. On peut penser à un recrutement
par sélection sur liste d’aptitude, en fonction de critères liés aux capacités de gestion des
postulants. Une formation initiale serait dispensée aux futurs chefs d’établissement dans
l’année scolaire précédente leur prise de fonction.
Accès
A1 – Sensibilisation
A2 – Réunions / Négociations
A3 – Signatures de protocoles / Conventions
A4 – Ouverture de centres
A1 – Sensibilisation
A2 – Réunions / Négociations
A3 – Signatures de protocoles / Conventions
A4 – Identification et sélection des ateliers pilotes
A5 – Formation des patrons pilotes
A6 – Equipement et appui des ateliers pilotes
Qualité
A4: Mesures d’implication pour aboutir à des contenus de formation avec le patronat
R. A. – Elaboration de curricula
A7: Assurer une interconnections informatique entre les structures centrales, les structures
décentralisées et les structures de formation
A8: Développer des logiciels de la gestion spécifique pour les examens et concours, la gestion
des personnels, la gestion administrative financière et pédagogique des établissements
A13: Organisation chaque année de journées portes ouvertes dans les établissements
Gestion
A1 – Actions de sensibilisation
A2 – Réunions / Négociation
A3 – Aboutissement à des protocoles signés
A4 – Suivi et exécution des protocoles
2. Régionalisation
A1 – Actions de sensibilisation
A2 – Réunions et négociations
A3 - Aboutissement à des protocoles / contrats signés
A4 - Suivi et exécution des protocoles / contrats
A1 - Rencontres, réunions
A2 - Elaboration de nouveaux textes
A3 - Publication et diffusion des nouveaux textes
A4 - Signature des " contrats – plans " " convention "
A5 - Mise en place des projets d’établissement
A1 - Définir, élaborer et négocier les mesures pour aboutir aux textes réglementaires créant et
organisant le fonds de l’ETFP
R. A. – Comités de gestion opérationnels
6. Insertion
7. Projet d’insertion
Le programme décennal initié par le Gouvernement sera mis en œuvre et exécuté par le
Ministère de l’Education Nationale qui en assurera la tutelle.
Il sera crée un comité de pilotage présidé par le Ministre de l’Education Nationale et qui
comprendra des représentants des différents organismes impliqués = Patronnât formel,
informel et collectivités.
Il sera crée un secrétariat exécutif dirigé par le DFP, président de la commission préparatoire
et qui sera chargé du suivi et de l’exécution des décisions.
Au niveau régional, les I.A. qui auront à présider des comités régionaux seront chargés de
l’exécution et du suivi des décisions dans les P.R.D.E.F.
Les présidents de conseil régionaux seront chargés de piloter les dits comités qui se
chargeront du pilotage régional.
Phasage
Cette phase concerne la définition et la mise en œuvre de la nouvelle politique définie avec les
partenaires.
Il s’agira de mettre surtout en place les instruments de la nouvelle politique qui se bâtira sur
une approche contractuelle avec tous les partenaires.
Cette phase verra le maintien des acquis qui seront renforcés pour préparer l’accueil de la
nouvelle politique.
Les différents établissements existants seront conservés et avec l’étude des filières, il sera
procédé à une adaptation de ces dernières.
Cette phase, verra la mise en œuvre du S.A.A., la généralisation des ateliers de travail,
l’institutionnalisation des projets d’établissement, la réforme des comités de gestion.
Après la mise en place de la nouvelle politique de l’ETFP, les actions identifiées et qui
concourent à donner au système toute sa dynamique seront financées.
Stratégies de développement
Accès
• Des centres de documentation fonctionnels seront mis en place dans chaque université
et dans chaque Centre Régional Universitaire
• Un réseau moderne d’information et de communication sera installé dans chaque
université et dans chaque Centre Universitaire Régional
• Les curricula et les filières seront révisés afin de les adapter au contexte du marché du
travail
• Les établissements détermineront le choix du nombre et de la qualité des étudiants à
inscrire
• Des textes codifiant l’utilisation des enseignants dans le sens d’un équilibre entre
cours théoriques et pratiques, encadrement d’étudiants et recherche, seront élaborés
• Le fonds mis en place pour la recherche et la formation des chercheurs sera consolidé
• Les laboratoires et des structures d’application seront équipés
• Les locaux existants seront réhabilités
• la communauté de l’enseignement supérieur sera mobilisée autour d’une philosophie
de la qualité
• l’adéquation entre la formation et l’emploi sera optimisée
• des mécanismes internes d’évaluation des formations supérieures seront mis en place
Gestion
Description
Phasage
COMPOSANTE GESTION
Stratégies de développement
Les stratégies suivantes vont être adoptées pour augmenter les performances du secteur en
matière de gestion et de pilotage:
En outre un dispositif participatif de gestion du plan décennal sera mis en place afin d’assurer
l’efficacité de sa mise en œuvre
Les compétences des autorités scolaires à tous les niveaux seront renforcées afin de
rapprocher les lieux de prise de décision de la base et d'accroître l'efficacité du système. Ceci
sera accompagné par un renforcement des capacités institutionnelles en matière de gestion et
de pilotage du secteur.
Les actions à mener dans le cadre de la composante gestion du PDEF s'articuleront autour de
quatre objectifs:
• Procéder dans un premier temps à la réactualisation des différents textes ayant trait à
la réorganisation du Ministère avec une définition cohérente des missions des
directions et services avec un renforcement de la cohésion d'ensemble du secteur.
• Ce travail devra aboutir à la production d'un organigramme clair et précis appuyé par
un texte réglementaire.
Formation
Equipement
L'équipement va porter sur les moyens informatiques avec les installations techniques et
matériels, matériel de reprographie, matériel et mobilier de bureau. Il concernera les
différentes structures du MEN.
• Redéploiement des enseignants en poste sédentaire dans les classes pour arriver à un
taux de suppléance d’environ 5%
• Ramener le taux des enseignants recrutés à travers les formules alternatives
(volontaires et contractuels) à 80% des nouveaux enseignants
• La rationalisation de l’affectation des personnels et des plans de carrière ainsi que la
déconcentration de cette gestion avec comme résultat la modification et le
renforcement des missions de la DAGE. La gestion des Ressources humaines sera
rationalisée et simplifiée avec une bonne connaissance et maîtrise de ces ressources.
• Un dispositif de pilotage et de coordination sera mis en place au niveau national,
régional départemental et dans chaque district la mise en place du Programme
décennal
Description
• Des commissions seront mises en place pour recueillir et analyser les textes en
vigueur. A partir des conclusions, il s’agira de faire des propositions d’harmonisation
des missions et des responsabilités entre les services et directions nationales d’une
part, entre les niveaux centraux et décentralisés d’autre part.
• Pour le développement des ressources humaines il s’agira d’identifier les besoins en
formation à partir d'une étude ou des enquêtes. Une programmation des interventions
sera élaborée aussi bien pour le niveau central que pour les niveaux décentralisés.
L'accent sera mis sur une utilisation prioritaire des centres de formation déjà existants
dans le pays pour un développement adéquat des ressources humaines.
• Mise en place d'un équipement adéquat (matériel informatique, matériel de
reprographie, matériel de communication (téléphone, télécopie, courrier électronique,
équipements de bureau)
• Les procédures de mouvement des personnels seront revues, au terme d’une
concertation avec les partenaires sociaux. L’objectif est de remédier au déficit
d’enseignants dans certaines académies moins demandées, et d’éviter les rotations
incessantes des personnels soulignées par les différentes études.
• Dans le cadre du pilotage il s’agit de procéder aux étapes suivantes
Responsabilité Services
Réorganisation des textes DAJLD
Développement des capacités DPRE /Division des Ressources Humaines
Equipement DCES
Gestion du personnel DAGE
Communication DRTS
Phasage
Au niveau décentralisé
Elle se réunit tous les mois et fait rapport à la DPRE (CPSA). Il est présidé par le Président du
Conseil Régional et son secrétariat est assuré par l'IA.
Il est mis en place une unité de gestion financière décentralisée du PDEF. Ses missions, rôle
et relations avec les autres acteurs seront définis dans le manuel des procédures
administratives et financières du PDEF.
Il y est également mis en place une unité de gestion financière décentralisée dont les missions,
rôle et relations avec les autres acteurs seront définis dans le manuel des procédures
administratives et financières du PDEF.
Dans le domaine de la planification, chaque collectivité locale étant responsable de son
développement, il s’agira, au niveau de la région, de s’appuyer sur l’Agence Régionale de
Développement dont un des rôles est à la fois de coordonner et d’harmoniser les actions de
développement dans l’espace régional et d’assurer la cohérence entre le plan national de
développement et le plan régional de développement. Cet organe devra être utilisé pour
finaliser le PRDE et appuyer le CRCS dans son rôle de Coordination du PDEF au niveau
régional.
Le processus itératif décrit dans le manuel de procédures du PDEF met en exergue à chaque
niveau, la responsabilité de la collectivité locale, depuis l’établissement jusqu’au niveau de la
région, mais il apparaît clairement que cette responsabilité ne pourra être assumée totalement
sans l’appui technique des services extérieurs de l’Etat chargés de la compétence Education et
l’engagement de la Communauté et des autres acteurs de l’Ecole Sénégalaise. D’où le
partenariat nécessaire entre les Collectivités locales et les autres.
En attendant que ces services de l’Etat soient entièrement dévolues aux collectivités locales,
les rapports entre ceux-là et celles-ci ne peuvent être déterminés que de façon contractuelle.
En matière de planification contractualisée, s’agissant des rapports entre les IA et les IDEN
d’une part et les collectivités locales, d’autre part la mise en œuvre, la planification au niveau
local et régional est naturellement contractualisée parce que ces dernières n’ont entre elles
aucune hiérarchie et s’administrent librement par leurs conseils. Il y a deux méthodes:
Une fois que le PDEF est conçu au niveau national, le PRDE peut s’exécuter sous la forme
d’un contrat plan dont les objectifs seraient les objectifs du PDEF et du PRDE, avec les
normes et standards fixés par l’Etat. Le financement serait celui défini par le PDEF pour la
phase considérée et les mécanismes seraient les mécanismes d’interventions de l’IA et des
IDEN. La durée du contrat plan est celui de la phase considérée mais pour une durée
supérieure à trois ans le plan serait triennal et glissant.
Par contre, si la planification est menée par l’ARD, le Directeur de l’ARD peut signer le
PDDE au nom des collectivités et le proposer à l’approbation et l’engagement du représentant
de l’Etat au niveau départemental.
Dans ce cadre, l’ARD agit par délégation des collectivités locales du Département (voir
Décret organisant l’ARD).
L’intérêt du contrat plan au niveau régional réside aussi dans le fait que l’Etat peut établir
dans ce contrat les différentes contraintes qu’il impose (telles que les données de la carte
scolaire ou les indicateurs des performances) et sur lesquelles les plans sont évalués.
Dans le but de renforcer l’efficacité du contrat plan au niveau régional, des normes et standard
sont établis et validés par les deux parties.
Ces documents devant figurer dans ou en annexe du contrat plan peuvent être: