PDEF Senegal

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Programme décennal pour l'éducation et la formation

(PDEF) - Sénégal
Source: Gouvernement du Sénégal

• PRINCIPES DIRECTEURS ET ORIENTATIONS GENERALES


o Principes directeurs
o Orientations générales
• SOUS SECTEUR DE LA PETITE ENFANCE
o Stratégies de développement
o Champs d'intervention et objectifs
o Description
o Responsabilité de la mise en oeuvre
o Phasage
• SOUS SECTEUR DE L'ENSEIGNEMENT ELEMENTAIRE
o Stratégies de développement
o Champ d'intervention et actions
o Actions
 Action 1: Construction et réhabilitation de salles de classes
 Action 2: Rentabilisation des locaux et du personnel
 Action 3: Recrutement et formation des enseignants
 Action 4: Soutien aux écoles privées et communautaires
 Action 5: Renforcement de la scolarisation des enfants dans les zones
pauvres
 Action 6: Développement du nouveau curriculum
 Action 7: Introduction des langues nationales dans le formel
 Action 8: Adaptation et production de manuels
 Action 9: Evaluation des apprentissages
 Action 10: Mesures liées aux redoublements et abandons scolaires
 Action 11: Modernisation du système
 Action 12: Appui pédagogique aux classes à double flux, multigrades et
à L. E.
 Action 13: Les disparités: approche genre et adaptation à
l'environnement local
 Action 14: Généralisation et pérennisation de l'éducation
environnementale
 Action 15: Amélioration de la santé et de la nutrition scolaires
 Action 16: Mise en oeuvre des projets d'écoles
• SOUS SECTEUR DE L'EDUCATION NON FORMELLE
o Alphabétisation et Ecoles Communautaires de Base
o Promotion des langues nationales
o Enseignement de l'arabe
• SOUS SECTEUR DE L'EDUCATION INTEGRATRICE
• SOUS SECTEUR DE L'ENSEIGNEMENT MOYEN ET SECONDAIRE GENERAL
o Accès
 Enseignement Moyen General
 Enseignement Secondaire General
o Qualité
 Enseignement Moyen General
 Enseignement Secondaire General
• SOUS SECTEUR DE L'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LA FORMATION
PROFESSIONNELLE
o Objectifs et stratégie de développement
 Accès
 Qualité
 Gestion
o Responsabilité de la mise en oeuvre
o Phasage
• SOUS COMPOSANTE ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
o Stratégies de développement
o Champs d'intervention et objectifs
 Accès
 Qualité
 Gestion
o Description
o Responsabilité de la mise en oeuvre
o Phasage
• COMPOSANTE GESTION
o Stratégies de développement
o Objectifs et champ d'intervention
o Description
o Responsabilité de la mise en oeuvre
o Phasage
• CADRE INSTITUTIONNEL DE MISE EN ŒUVRE DU PDEF

PRINCIPES DIRECTEURS ET ORIENTATIONS GENERALES

Principes directeurs

Libéralisation de l’offre éducative:

Elle garantit le droit des organisations privées, des individus, des corps religieux, des
collectivités locales, bref de tous ceux qui ont des ressources disponibles, de créer et de gérer
des structures éducatives selon leurs principes propres mais en conformité avec les lois et
règlements en vigueur. Elle favorise ainsi l’expansion de l’offre éducative et protège la liberté
de choix des parents.

Participation et partenariat efficace et bien coordonné:


Fort du principe de libéralisation et du souci renforcé de créer un environnement incitatif, un
partenariat large, efficace et mieux organisé sera développé, de façon à ce que les ressources
de toute nature disponibles chez les divers acteurs et partenaires puissent être investies sans
entrave dans le secteur éducatif. La participation multiforme de tous sera toujours recherchée
et privilégiée dans le développement des projets, à travers de vastes programmes de
mobilisation sociale.

Décentralisation / déconcentration renforcée:

La décentralisation/déconcentration, incontournable dans ce contexte avancé de


régionalisation, exige que les collectivités locales puissent assumer correctement le
développement de l’éducation à la base en vertu des pouvoirs qui leur sont transférés par la
loi. Elle implique une dévolution du pouvoir du centre vers le niveau local, autour des
inspections et des écoles, et favorise une meilleure prise en charge des besoins de la base.

Education de qualité pour tous (égalité et équité):

La réalité du droit à l’éducation qui appelle une démocratisation effective du système,


suppose que l’Etat garantisse une éducation de qualité pour tous. Les mesures à prendre pour
promouvoir l’égalité et l’équité impliquent une discrimination positive dans l’allocation des
ressources, une attention particulière aux questions liées au genre ou aux handicaps de toute
nature, et une diversification des curricula en fonction des besoins et des possibilités des
individus.

Atteinte par tous des normes de performance les plus élevées (qualité):

La qualité résulté de la maximisation des efforts de tous les intervenants directs et une bonne
coordination de l’action de toutes les structures pour promouvoir à tous les niveaux une école
d’excellence où prévalent un enseignement-apprentissage et une recherche-action efficaces,
avec des normes de performance élevées à atteindre par tous les apprenants. Une attention
particulière doit donc être accordée au système des normes de qualité liées au curriculum, à
l’enseignement, à l’évaluation, aux compétences des enseignants, à l’environnement de
l’école, etc.

Gestion transparente et efficace (responsabilité):

l’Etat doit surveiller la responsabilité publique à tous les niveaux de la chaîne hiérarchique,
pour assurer une gestion transparente et efficace des ressources allouées. L’impact réel de la
gestion des actions éducatives sera mesuré à travers la vie des apprenants, des familles et de la
communauté au sens large. Dans ce cadre, les capacités institutionnelles des structures
centrales et décentralisées ainsi que les mécanismes de coordination et suivi du secteur seront
renforcées à tous les niveaux.

Orientations générales

Le diagnostic du système éducatif révèle en 1998 une série de problèmes liés à l’accès et à la
qualité de l’éducation, à l’organisation du système éducatif, à l’équipement et à la
maintenance des structures.
C’est pourquoi, le Programme Décennal de l’Education et de la Formation repose sur les axes
d’orientation ci-dessous:

• l’élargissement de l’accès à l’éducation et à la formation;


• l’amélioration de la qualité et de l’efficacité du système éducatif à tous les niveaux;
• la création des conditions pour une coordination efficiente des politiques, plans et
programmes d’éducation, la rationalisation de la mobilisation et de l’utilisation des
ressources.

Dans ce cadre, l’Education de Base et notamment l’Enseignement Elémentaire constitue la


première priorité du Gouvernement. A terme, le PDEF doit non seulement permettre la
réalisation de l’objectif d’une scolarisation universelle de qualité, mais aussi contribuer à la
mise place des condition d’une éducation de base pour tous.

L’Enseignement Technique et la Formation Professionnelle constituent également des


priorités du Gouvernement. Il s’agira d’élaborer et de mettre en œuvre une politique
pertinente et efficace pour le développement de ce sous-secteur jusque-là peu maîtrisé.

SOUS SECTEUR DE LA PETITE ENFANCE

Stratégies de développement

La stratégie de développement du sous-secteur est centrée sur les axes suivants:

• Promotion d’un programme de recherche-action sur le développement de structures


alternatives de prise en charge efficace de la petite enfance en vue du relèvement
sensible du taux de préscolarisation.
• Amélioration de la qualité à travers le développement d’un curriculum adapté aux
réalités socioculturelles, la formation soutenue des personnels du sous-secteur, la mise
en place d’équipements et de supports didactiques appropriés.
• Renforcement de la mobilisation sociale (IEC) pour favoriser la participation et un
partenariat efficace autour développement de la petite enfance.
• Mise en place d’un dispositif de coordination, de suivi et de supervision efficace,
garantissant le respect des normes de qualité retenues.

Champs d'intervention et objectifs

A. ACCES:

Le relèvement du taux de préscolarisation estimé à environ 2.7% en 1998 à 30% en 2008


devait se traduire par l’inscription d’environ 278.000 nouveaux enfants. Pour y arriver, il
s’agira:

• d’élaborer des modèles d’éducation communautaire généralisables et à coût réduit


pour élargir l’accès.
• de recruter et de former des monitrices d’éducation préscolaire au niveau des
communautés bénéficiaires.
• simplifier les procédures d’ouverture des écoles préscolaires privées et développer un
appui aux initiatives visant à absorber le demande.
B. QUALITE:

L’amélioration de la qualité de l’offre d’éducation préscolaire passera par:

• l’élaboration d’un paquet éducatif articulé autour des dimensions: éducation – santé et
nutrition.
• la formation en quantité suffisante de monitrices en éducation préscolaires et de mères
organisatrices (supervision).
• le renforcement des compétences des éducateurs préscolaires dans le cadre des
programmes de formation continuée
• la recherche et le développement d’un matériel et des équipements adaptés.

Description

• L’élargissement de l’accès à l’éducation préscolaire devra se traduire par l’absorption


de 278 000 nouveaux enfants. A cet effet, il s’agira de:
• construire et d’équiper environ 308 centres ou garderies préscolaires par an, offrant
chacune les trois sections et maintenant des effectifs d’environ 30 élus par section.
• promouvoir des modèles d’une éducation préscolaire communautaire, généralisable et
à coût réduit
• Elaborer des manuels de procédures qui seront développés pour expliciter le bien
fondé des modèles adoptés, permettront de fixer les critères dans les domaines
suivants:
• les opérateurs
• les cibles
• les conditions d’installation
• les programmes d’éducation préscolaire ( curriculum )
• l’encadrement pédagogique (niveau, formation)
• le dispositif de contrôle de la qualité
• la gestion et la coordination du réseau
• le financement des garderies et écoles
• La qualité et l’efficacité des structures d’éducation préscolaires existantes seront
assurées pour être mises en phase avec les attentes des familles. Dans ce cadre, le
curriculum sera amélioré, le matériel didactique et les équipements seront renforcés et
la formation continuée des personnels assurée.

Responsabilité de la mise en oeuvre

Une commission nationale comprenant le Ministère de l’Education Nationale, le Ministère de


la santé publique (MSP) et le Ministère de la Famille, de l’action sociale et de la solidarité
Nationale (MFASSN), l'AGETIP, le Projet d'Alphabétisation Priorité Femmes, se chargera
d’élaborer un manuel de procédure consensuel. Cette commission mettra en place un organe
exécutif chargé d’expérimenter le modèle de prise en charge de la petite enfance et d’assurer
sa généralisation dans la deuxième phase du plan.

Phasage

Phase I: 1999/2000 – 2001/2002


• Mise en place de la commission nationale (MEN, MSP, MFASSN, ONG,
partenaires,…) et d’un comité exécutif
• élaboration du manuel de procédure, définition d’un modèle adapté, mobilisation des
communautés
• information et formation de l’encadrement pédagogique
• expérimentation du modèle dans 30 nouvelles structures de prise en charge de la petite
enfance (écoles) par région, sur une échelle de 5 régions.
• amélioration de l’équipement et du fonctionnement des structures existantes.
• extension du champ d’expérimentation, dès la 2ème année à 90 nouvelles structures de
prise en charge de la petite enfance par région, dont 30 dans le premier site et 60 dans
5 régions nouvellement élues.
• Ouverture de 180 nouvelles structures de prise en charge de la petite enfance en l’an 3
du PDEF.
• Réalisation d’un réseau de 300 écoles au terme des trois premières années, pour la
prise en charge de 24.570 enfants.
• évaluation de l’expérimentation en 2002.

Phase II: 2002/2003 – 2004/2005

• Consolidation du modèle.
• extension du modèle (1000 écoles ouvertes annuellement).
• amélioration des structures existantes.
• évaluation.

Phase III: 2005/2006 – 2008/2009

• Processus de généralisation du modèle


• évaluation globale du programme

SOUS SECTEUR DE L'ENSEIGNEMENT ELEMENTAIRE

Stratégies de développement

Concrètement, ces axes stratégiques vont se traduire par:

• la diversification des sources de financement de l’Education de Base


• l’élargissement de la participation de la société civile
• le renforcement de la couverture éducative par le secteur privé
• une distribution plus réaliste des rôles entre l’Etat, les Collectivités locales, le secteur
privé et les bailleurs de fonds dans le cadre d’un partenariat mieux défini
• la diversification des structures de formation pour prendre en charge la diversité des
demandes d’éducation
• l’élargissement du système éducatif de base à d’autres professionnels et types
d’intervenants
• la mise en place à plusieurs niveaux: écoles, départements, régions, nation,
d’observatoires de la qualité et de l’efficacité des apprentissages.
• la redynamisation et le renforcement de structures d’appui et d’encadrement
techniques aux écoles
• une meilleure coordination et un suivi plus efficace des interventions en matière
d’enseignement élémentaire à des niveaux jugés pertinents
• une plus grande adaptation des compétences des services conformément aux missions
qui leur sont dévolues.

Des campagnes d’information et de sensibilisation à tous les niveaux pour aboutir à une
adhésion plus large des populations, gage de mobilisation et de participation sociales
nécessaires à l’atteinte des objectifs généraux et spécifiques en matière d’école de base.

Champ d'intervention et actions

L’enseignement élémentaire au Sénégal vise à élargir l’accès, accroître la qualité de l’offre


éducative et renforcer la pertinence de l’apprentissage.

Plus spécifiquement, il s’agira de prendre des mesures accordées au renforcement de la


participation communautaire notamment dans la gestion des écoles et à l’universalisation de
l’accès à l’enseignement élémentaire, et de développer des stratégies et actions. Entre autres
modalités d’intervention, on peut retenir la construction et la réhabilitation de salles de classe,
l’utilisation plus efficace des locaux et du personnel, le renforcement de la scolarisation des
enfants (surtout des filles) dans les zones pauvres.

Actions

Action 1: Construction et réhabilitation de salles de classes

Objectifs:

La construction moyenne de 2000 salles par an ainsi que la réhabilitation d’environ 300 salles
de classes dégradées ou sous abris provisoires seront nécessaires pour assurer le
développement du réseau sur les 10 ans. La planification du programme de constructions sera
décentralisée et réalisée conjointement par les instances déconcentrées du MENETFP (IA et
IDEN ), les autres partenaires (Collectivités Locales, ONG).

Description

Compte tenu de la taille du programme et au regard de l’expérience passée, toutes les


capacités de construction seront mobilisées pour réussir la mise en place des infrastructures et
des équipements.

Suivant les zones, il s’agira de faire appel aux entreprises locales, aux ONGs et aux
collectivités. Dans ce cadre, il importe de promouvoir l’émergence d’agences d’exécutions
régionales, selon le modèle de l’AGETIP. Cette approche de maîtrise régionale sera menée de
façon progressive. La participation des populations sera sollicitée à hauteur de 5% du coût
total des constructions. Cette contribution se fera en nature ou en espèces. Les sites seront
choisis par les structures à la base à partir de la demande des populations et en conformité
avec l’objectif de rationalisation du réseau selon des critères de planification nationale (A titre
d’exemples: compléter les structures à 3, 6, 12 salles de classes et respecter la distance
acceptable pour les aires de recrutement).

Les Plans Régionaux de Développement de l’Education (PRDE) et les Plans Départementaux


de Développement de l’Education (PDDE) serviront de guide pour la budgétisation annuelle
des investissements en construction.
En outre le programme aidera à:

• renforcer la mobilisation des communautés dans des programmes de construction,


réhabilitation et entretien préventif des locaux.
• Renforcer les capacités de structuration des cartes scolaires régionales et
départementales ainsi que les capacités de supervision des construction et gestion du
patrimoine foncier et immobilier.
• Organiser à partir d’une stratégie de contractualisation et de délégation de pouvoir à
des agences d’exécution, à des bureaux de contrôle régional le passage de la gestion
directe à une gestion partagée et contractuelle.

Responsabilités de la mise en œuvre:

En fonction des critères techniques de génie civil et de gestion de l’espace (disponibilité du


terrain, viabilité du site proposé) définis par la Direction des constructions et de l’équipement
scolaire (DCES) et sur la base des critères de carte scolaire retenus, la Direction de la
planification et de la réforme de l’éducation (DPRE) préparera en rapport avec la Direction de
l’éducation préscolaire et de l’enseignement élémentaire (DEPEE) la liste des sites
d’intervention choisis pour la construction des classes sur la base des propositions des IDEN
et des IA. Les critères d’éligibilité dans les programmes d’intervention prioritaires devront
être largement publiés partout dans le pays. La DCES sera chargée de déterminer les normes
et standards de qualité des classes à construire, ainsi que les modes de gestion des conventions
avec les agences d’exécution.

Phasage

Phase I (1999 – 2003)

Il s’agira dans cette première phase de construire environ 7600 nouvelles salles de classe et de
réhabiliter 1200 autres en mauvais état. Les régions ayant les taux bruts de scolarisation les
plus faibles (Diourbel, Kaolack, Louga, Fatick, Kolda, Tambacounda, Thiés et Saint Louis)
seront privilégiées dans les arbitrages en matière d’allocation de nouvelles classes. Pour la
réhabilitation, les régions comme Dakar et Saint Louis qui ont un vieux réseau bénéficieront
d’une attention particulière. Les stratégies mises en œuvre en matière de délégation d’ouvrage
et de contractualisation seront évaluées dans cette première phase en vue de leur ajustement.
Un plan de réhabilitation global du réseau ainsi qu’une politique réaliste de maintenance des
salles de classe seront développés sur la période.

Phase II (2004 – 2008)

Cette phase sera consacrée à la construction du reste du programme (environ 7600 salles de
classes) et à la réhabilitation de 1500 salles de classes. C’est durant cette période que les
stratégies de gestion des programmes de construction et d’équipement des salles de classes et
leur maintenance seront réajustées au besoin et l’exécution de volet réhabilitation consolidée.

Action 2: Rentabilisation des locaux et du personnel

Objectifs:
La mise en place des classes à double flux et multigrades sera consolidée notamment dans les
régions où les ratios élèves /classe sont inférieurs à 55 et où moins de 10% des effectifs sont
scolarisés dans ces types de classe. Il s’agira de rehausser le ratio élèves /classe à la taille
normalisée de cohortes d’élèves de 55 et d’avoir 30% des enfants scolarisés dans les classes à
double flux et multigrades.

Les classes multigrades, dans le cadre du Programme doivent contribuer aussi à l’élimination
de toutes les écoles à cycle élémentaire incomplet en développant une stratégie d’implantation
au niveau des PRDE et PDDE.

Description:

Les normes en matière d’effectifs et les conditions de mise en place des classes multigrades et
à double flux seront largement vulgarisées. Il s’agira surtout de renforcer la communication
dans ce domaine pour consolider l’adhésion des maîtres et des communautés par rapport aux
options prises. Les inspecteurs départementaux de l’éducation mettront en place un dispositif
de contrôle des effectifs au niveau des écoles supposées se prêter aux nouvelles mesures coût
/efficacité et réguler la progression de ceux- ci vers les objectifs fixés.

Les indemnités allouées aux maîtres de ces classes (17 500Fcfa ) par mois seront maintenues.
Afin de leur permettre de gérer plus aisément ces classes, des modules de formation seront
développés et mis en oeuvre dans le cadre de la formation initiale et continuée des maîtres

Il convient de préciser que ces classes spéciales bénéficieront d’un appui substantiel aux plans
de la dotation en matériel didactique pour sauvegarder la qualité de l’éducation. Les
performances des élèves et les stratégies d’intervention feront l’objet d’une attention soutenue
de la part des responsables du sous – secteur.

Responsabilités de la mise en œuvre

Les inspecteurs départementaux seront chargés de la responsabilité du développement des


classes multigrades et à double flux dans leurs circonscriptions respectives. Les Inspecteurs
d’Académie assureront le suivi au niveau régional à partir du Plan de Développement négocié
avec chaque académie par la DEPEE. La Division de la Radio et de la Télévision scolaire
(DRTS) en rapport avec la DEPEE élaborera un plan de communication visant à assurer une
plus grande adhésion à ces types de classes. Les pôles régionaux de formation continuée et les
Ecoles de formation des instituteurs se chargeront d’assurer une meilleure adaptation des
maîtres à ces contextes d’enseignement.

Phasage

Phase I (2000- 2003):

Il s’agira de faire progresser les ratios élèves /classe en réduisant l’écart par rapport à la
référence établie à 55élèves /cohorte. Ainsi, dans les régions ciblées, le pourcentage des
classes à double flux et multigrades va augmenter à partir des plans négociés entre la DEPEE
et les IA.

A la fin de cette phase, le nombre d’élèves fréquentant une école à cycle complet passera de
64% à 75%
Après trois années de mise en œuvre des plans régionaux, une évaluation sera conduite sous
l’égide de la DEPEE pour apprécier d’une part les niveaux de progression de l’expansion des
classes coût /efficaces, l’exécution des programmes de formation/ soutien et, d’autre part,
formuler les mesures d’ajustement.

Phase II (2004- 2007):

Les mesures d’ajustement formulées à la suite de l’évaluation, permettront dans cette


deuxième phase de réaliser totalement la norme retenue pour les régions à faible ratio
élèves/classe et de consolider les formations visant à renforcer la maîtrise des enseignants à
gérer les classes à double flux et multigrades.

Elle sera marquée par la mise en œuvre d’une stratégie d’implantation massive des classes
multigrades dans les zones à faible densité

Au terme de cette phase, le nombre d’élèves fréquentant une école à cycle complet passera de
75% en 2003 à 90% en 2007

Phase III (2007- 2010):

• Consolidation des acquis


• Poursuite de la mise en œuvre d’une stratégie d’implantation massive des classes
multigrades dans les zones à faible densité démographique.

Au terme du programme décennal, toutes les écoles élémentaires (100%) doivent offrir un
cycle du Cours d’Initiation (CI) au Cours Moyen 2ème année (CM2).

Action 3: Recrutement et formation des enseignants

Pour des raisons d’équité, de cohérence et d’efficacité, le système de formation ainsi que le
mode de recrutement des enseignants seront réformés en fonction des objectifs du PDEF.
L’uniformisation de la formation initiale et continuée des enseignants concernés,
l’engagement massif de personnels contractuels et la décentralisation de la gestion de ce
personnel seront les grands axes de cette réforme.

Pour réaliser les objectifs prévus, il est prévu le recrutement d’environ 20 000 maîtres sur les
dix ans, et environ 3500 au titre des remplacements des instituteurs partis en retraite.

Domaine d’intervention et objectifs:

• Assurer un approvisionnement régulier et un meilleur rapport coût /efficace, en


maîtres qualifiés pour tous les postes ouverts dans l’élémentaire, dans le cadre d’une
stratégie unifiée de formation initiale et continuée des enseignants.
• Développer des programmes de formation initiale et continuée des maîtres, des
directeurs d’école, et des inspecteurs, en cohérence avec les réformes pédagogiques à
promouvoir dans le cadre du PDEF ( curriculum, projet d’école, classes multigrades et
à double flux, renforcement de la lecture - écriture, évaluation des apprentissages,
éducation environnementale, etc.).
• Promouvoir une recherche - action efficace dans les structures de formation initiale et
continuée des enseignants
Description

L’option pour la pleine capacité en matière de formation dans les structures de formation des
maîtres sera maintenue. Elle sera couplée avec le recrutement d’enseignants parmi le stock de
sortants des EFI (instituteurs, volontaires, contractuels).

Les quatre EFI existantes seront restructurées à cet effet, afin qu’elles puissent assurer
progressivement chaque année une formation pédagogique pour deux cohortes de 1250
Volontaires chacune (dont environ 300 personnes à distance, soit 75 auditeurs par an par EFI).
La durée de formation des Volontaires, revue à la hausse, passera de trois à cinq mois.

Afin d’augmenter la représentation des femmes, il sera mis en place, au sein des EFI, un
dispositif de soutien pédagogique aux filles en formation.

Les séjours payants seront maintenus pour les auditeurs libres ou envoyés par des organismes
privés, des collectivités locales ou des ONG dans les EFI ou à l’ENS. Le dispositif
d’intervention de ces écoles de formation intégrera la stratégie de la formation à distance.

Un dispositif de formation continuée amélioré, fondé sur des référentiels pertinents et


efficaces sera mis en œuvre. L’optique sera de promouvoir un système de formation continuée
basée sur l’initiative des enseignants, centré sur leurs besoins en formation, sur les problèmes
pédagogiques concrets qu’ils rencontrent dans la mise en œuvre des innovations liées aux
projets d’école. Les sessions de formation seront tenues prioritairement dans les écoles.

Un dispositif de recherche-action féconde, sera développé pour instrumenter au fur et à


mesure la mise en œuvre des différentes réformes structurelles et pédagogiques à promouvoir
dans le cadre du PDEF

Les capacités institutionnelles des EFI, de l’ENS et des PRF seront renforcées en conséquence
pour leur permettre d’assurer efficacement la formation initiale et continuée des personnels de
l’élémentaire mobilisés

Responsabilités de la mise en œuvre:

La DEPEE assure la coordination globale de cette composante. Les structures de formation


initiale et continuée joueront cependant un rôle crucial et central.

Les écoles de formation des instituteurs sont chargées de la formation initiale des élèves
maîtres selon une modalité résidentielle ou à distance. Sur la base des besoins identifiés dans
chaque région la DEPEE en collaboration avec la DAGE assurera la répartition des
instituteurs recrutés et des volontaires dans les différents postes ouverts. Les inspecteurs
d’académie sont chargés de veiller au respect du taux de suppléance qui reste fixé à 5% dans
chaque région.

La formation continuée des maîtres sera assurée par les pôles régionaux de formation des
maîtres et en collaboration avec les inspecteurs départementaux. Le perfectionnement des
directeurs d’école et des inspecteurs sera pris en compte dans la réalisation de ce programme.

Il sera développé une collaboration étroite avec l’ENS qui sera chargée de l’amélioration de la
formation initiale des inspecteurs
Phasage

Phase I (2000 - 2003):

Cette phase sera marquée par la mise en place d’un dispositif rénové de formation initiale et
continuée des enseignants

• Transformation des EFI, afin qu’elles puissent progressivement former, en 2003, deux
cohortes de 1250 maîtres chacune par an (2500 par année):
• Restructuration du fonctionnement des EFI et renforcement de leurs capacités
institutionnelles (infrastructures, équipement mobilier et informatique additionnel,
laboratoires de sciences et technologies; renforcement des bibliothèques existantes en
ouvrages récents, assistance technique; formation des formateurs; mise à disposition
bourses de formation approfondie, voyages d’étude... ).
• Finalisation et développement du référentiel de compétences des EFI; élaboration,
expérimentation et évaluation du programme de formation à distance des élèves-
maîtres.
• Expérimentation et développement de modules pour la formation initiale et continuée
des maîtres gérant les classes à double flux et multigrades; appui pédagogique aux
élèves - maîtresses à partir de stratégies mieux définies et de modules de consolidation
adaptés.
• Elaboration et mise en place d’un système d’évaluation des capacités et des
performances des EFI et des écoles d’application qui leur sont associées; publication
des nouveaux textes régissant le fonctionnement des EFI
• Elaboration et validation d’un système de formation continuée basée sur l’initiative
des enseignants pour: identifier leurs besoins en formations, les sources appropriées de
formation et la mise en œuvre des formations. Les sessions de formation seront tenues
prioritairement dans les écoles pour répondre aux besoins en formation liés aux
problèmes pédagogiques concrets rencontrés par les enseignants ou à la mise en œuvre
des innovations dans le contexte des projets d’école. Les Pôles Régionaux de
Formation continuée (PRF) joueront un rôle central en collaboration avec les EFI et
l’ENS.
• Formation continuée des directeurs d’école et des inspecteurs
• Amélioration du dispositif de formation initiale des élèves-inspecteurs, en cohérence
avec les réformes pédagogiques à promouvoir dans le cadre du PDEF

Phase II (2004- 2007):

Elle sera consacrée à la stratégie de formation initiale dans les EFI mise en place et au
développement du système de formation continuée élaboré

• Formation initiale de 2500 maîtres par an dans les EFI et consolidation du dispositif de
formation initiale
• Mise en place d’un mécanisme de feed-back des résultats du système d’évaluation des
apprentissages à exploiter par les EFI et les PRF, pour corriger les insuffisances de
performance des enseignants qui pourraient l’être par une formation initiale et/ou une
formation continuée mal améliorée
• Développement du système de formation continuée flexible, initiée et gérée au niveau
des enseignants préparé dans la phase 1
Phase III (2008- 2010)

• Formation initiale de 2500 maîtres par an dans les EFI


• Poursuite pour les EFI et les PRF, du mécanisme de feed-back à partir des résultats
fournis par le système d’évaluation des apprentissages et d’auto-évaluation des
enseignants
• Développement du système de formation continuée flexible, initiée et gérée au niveau
des enseignants, à la lumière de leçons tirées de l’expérience de la phase 2

Action 4: soutien aux écoles privées et communautaires

Objectifs:

Afin d’élargir l’accès à l’éducation, il convient d’accorder un appui particulier aux écoles
privées surtout à celles non autorisées et non reconnues, mais aussi, aux initiatives de
scolarisation enregistrées à titre non formel dans plusieurs localités du pays. Cela permettrait
d’une part de renforcer la cohérence par rapport aux compétences ciblées en matière
d’éducation de base et d’autre part, de mieux maîtriser les demandes spécifiques d’éducation.
A partir de l’inventaire des structures de ce type dans toutes les régions et des besoins de
normalisation enregistrés, il sera mis en oeuvre un dispositif de soutien.

Description:

Le programme de soutien concernera les écoles privées non autorisées, les écoles non
reconnues, les écoles franco-arabes et les écoles d’initiative communautaire (ACAPES et
autres), les écoles municipales. Il s’agira:

1. d’étendre la collecte des statistiques annuelles relatives à ces écoles,


2. d’organiser une concertation régulière avec toutes ces structures pour identifier leurs
besoins et établir un partenariat avec elles
3. leur fournir l’assistance technique nécessaire surtout en termes de formation et
d’adaptation /adoption du curriculum,
4. de les aider à acquérir les manuels scolaires appropriés
5. de faciliter leur intégration dans les circuits normalisés d’une part, en renforçant les
mesures de libéralisation de l’implantation d’écoles privées et d’autre part en mettant
en place un fonds d’appui destiné à soutenir leurs efforts de normalisation,
6. de développer un dispositif d’information auprès des opérateurs en éducation pour
faciliter leur maîtrise des normes et les possibilités ouvertes en matière d’intégration
des structures dans des cadres plus réguliers.

Responsabilités de la mise en œuvre:

La Division de l’enseignement privé en rapport avec la Direction de l’éducation préscolaire et


de l’enseignement élémentaire (DEPEE) et la Direction de la Planification et de la Réforme
de l’Education (DPRE) se chargeront de mettre en oeuvre les mesures retenues.

Phasage

Phase I (1999-2003):
La phase 1 sera consacrée au recensement des structures en vue de leur intégration dans le
fichier de la DPRE. Cette activité nécessite des études préalables sur l’identification des
besoins d’appui et sur les modalités d’intégration et l’adoption d’un dispositif de collecte, de
création de fichier informatique et de gestion.

Les appuis se feront sur la base des options définies dans les manuels de procédures et
nécessiteront une évaluation régulière du dispositif mis en place.

Phase II (2004- 2008)

Sur la base des éléments tirés de l’évaluation, des réajustements seront apportés sur le
dispositif aux fins d’amener ces structures à s’aligner le plus possible sur les écoles formelles.

Une scolarisation d’au moins 25% des effectifs est attendue dans ces types de structures
(privées, communautaires, municipales, franco-arabe).

Action 5: Renforcement de la scolarisation des enfants dans les zones pauvres notamment
celle des filles

Objectifs:

Afin de favoriser la scolarisation des enfants issus des milieux pauvres et celle de filles le
Gouvernement (1) facilitera l’approvisionnement en eau dans les zones pauvres, (2)
contribuera au développement de l’hygiène à l’école, (3) améliorera l’alimentation des enfants
dans les zones pauvres (4) fournira un soutien en matériel didactique aux enfants des milieux
démunis et aux filles, (5) renforcera la mobilisation en faveur des enfants pauvres et des filles

Description:

A travers le branchement d’environ 100 écoles par an au réseau SDE ou la réalisation d’un
programme de fonçage de puits, couplé à la mise en place de latrines et de blocs d’hygiène, un
environnement plus attractif sera créé pour les filles et les enfants issus de milieux
défavorisés. A cela il faut ajouter la création d’environ 200 cantines scolaires en zone rurale à
partir d’une meilleure exploitation de la carte de la pauvreté au Sénégal. Le Gouvernement
appuiera environ 40 000 enfants et filles issues des milieux pauvres en manuels et fournitures
scolaires à partir des différents fonds mis à la disposition des collectivités locales. Des séances
médiatisées de collecte de dons en faveur d’enfants pauvres et des filles seront organisées
régulièrement.

Responsabilité de la mise en oeuvre:

Un comité inter sectoriel (comprenant les représentants de tous les ministères concernés) sera
mis en place pour superviser la mise du programme d’appui aux enfants pauvres et aux filles.
La DAGE en rapport avec la DEPEE, la DPRE et la DBOS se chargera d’impulser la mise en
oeuvre du programme arrêté.

Phasage

Phase I (1999-2003):
Elle consistera essentiellement à mettre en place le comité de cadrage et d’impulsion, à
élaborer un programme d’activité dont la mise en œuvre prendra en compte au moins 40.000
enfants. Une évaluation terminale sur le dispositif s’avère nécessaire.

Phase II

Les conclusions de l’évaluation seront utilisées à des fins de régulation et/ou de stabilisation
d’un dispositif permettant la consolidation des appuis pour au moins 150.000 enfants

Action 6: Le développement du nouveau curriculum

Objectifs

Le curriculum est un instrument stratégique essentiel d’amélioration de la qualité de


l’enseignement et de promotion de l’éducation de base. Il occupe une position centrale dans le
Programme Décennal de l’Education et de la Formation. A ce double titre, il vise les objectifs
suivants:

1. Accroître la pertinence, la fiabilité et la globalité des apprentissages en donnant du


sens à l’éducation et en prenant en charge les valeurs auxquelles se réfère la société
sénégalaise ainsi que la résolution des problèmes de développement. Pour ce faire, il
s’agit de réaliser les opérations suivantes:
o Définition des compétences et des domaines de formation à installer chez les
apprenants de l’Education de base en tenant compte des réalités nationales et
internationales ainsi que des acquis des différentes innovations pédagogiques;
o Mise en place d’un système de planification des apprentissages permettant de
déterminer un profil au terme de chaque étape et dans chaque domaine de
formation;le profil de la dernière étape constituant le profil de sortie du niveau
de formation considéré.
o Développement d’approches de pédagogie active, intégrative et interactive;
o Elaboration, édition, diffusion et utilisation de matériels /supports didactiques
et pédagogiques appropriés;
o Développement de procédures et construction d’instruments d’évaluation des
apprentissages basés sur les compétences;
2. Renforcer les compétences pédagogiques et didactiques des enseignants par:
o la formation initiale et
o la formation continuée;
3. Améliorer les conditions d’études des apprenants et de travail des maîtres
o Création d’un environnement institutionnel (textes législatifs et réglementaires)
et physique (espace et temps scolaire, infrastructures, cadre scolaire…)
favorable au développement du curriculum;
o Développement des capacités managériales des gestionnaires de structures
éducatives;
4. Promouvoir des échanges et la recherche action en matière de développement
curriculaire
o Appui des recherches et de productions nationales sur l’élaboration des
curricula;
o Participation à des rencontres sur des thèmes relatifs aux curricula;
o Prise en charge de voyage d’études pour les acteurs dans des pays ayant des
expériences intéressantes en la matière;
Description

Le développement du curriculum se déroulera selon un dispositif expérimental non linéaire,


moins coûteux et accompagné scientifiquement et techniquement et permettra à terme de
construire et d’implanter progressivement les différentes composantes et de mettre en place
un environnement propice:

• Validation technico-scientifique, sociale et politique des contenus du livret horaires et


programme, prise en charge des différentes langues (français, langues nationales,
langue arabe…) soient comme objet ou médium d’enseignement;
• Construction progressive des autres composantes (guide méthodologique pour le
maître, support et matériel didactique, dispositif d’évaluation des apprentissages,
notamment la définition de modalités d’évaluation certificative appropriée);
• Promotion d’un environnement favorable au développement du curriculum
(réaménagement du temps scolaire, réadaptation du référentiel de formation, nouveau
mode de gestion et de pilotage de l’école);
• Réinvestissement des produits de recherche et d’échange dans la construction de
curricula: élaboration d’outils de collecte et de traitement d’informations sur la qualité
des apprentissages;

Tout au long de la construction progressive du curriculum, se développe un processus


d’évaluation permettant une prise d’information, une capitalisation / régulation et des prises
de décision.

Responsabilités de la mise en œuvre

Un Comité d’Orientation et de Pilotage des Activités du Curriculum (COPAC) sera mis en


place au niveau central. Placé sous la responsabilité de la Direction de la Planification de
l’Education du MEN, chargée de la coordination du PDEF, le COPAC sera composé en outre
de la DEPEE, de la DAEB, de la DPLN, de la DAGE, des représentants des structures
déconcentrées, de l’INEADE, de l’ENS, du Service des Examens et Concours, d’autres
structures et personnes ressources ainsi que des partenaires techniques et financement.

Deux équipes techniques nationales à raison d’une par sous secteur (formel et non formel)
sont chargées, chacune dans son sous secteur et sous l’autorité des Directeurs nationaux
concernés (DEPEE, DAEB, DPLN) d’assurer la planification, la gestion, le suivi et
l’évaluation des actions définies par le COPAC.

Des antennes régionales et départementales placées sous l’autorités respectives des I. A. et des
IDEN sont chargées de la mise en œuvre des opérations nécessaires au développement du
curriculum (organisation et animation de sessions de formation, application des actions
définies par le niveau central, suivi et coordination des activités du terrain, collectes
d’informations liées à la mise à l’essai, évaluations, capitalisation/ régulation…

Les équipes pédagogiques des écoles constituent le lieu de réalisation des opérations
concernant le développement du curriculum et de son environnement. La réussite de la
construction du curriculum dépend en grande partie de leur fonctionnalité et de leur
opérationnalité. En dernier ressort il leur appartient de faire entrer le curriculum dans les
classes, à ce titre elles doivent recevoir tous les appuis techniques, matériels et financiers par
le biais du projet d’école
Phasage

Le phasage résulte de la mise à l’essai. Celle-ci peut être définie comme une modalité
pratique permettant de tester sur le terrain le livret horaires programme et d’élaborer
progressivement les autres composantes sous forme de recherche action (activités de classes,
prise d’informations, capitalisation / régulation, décision, validation et implantation du
curriculum).

Phase 0 (octobre1999 / septembre 2000)

C’est une phase essentiellement préparatoire pour la mise à l’essai.

• Impression des livrets horaires programme


• Echantillonnage intégrant tous les types d’organisation scolaire et extra scolaire (CDF,
CCM), des différents milieux (urbain, rural, semi urbain).
• Restructuration des équipes techniques
• Organisation d’un regroupement préparatoire de la formation production pour
l’outillage des acteurs à la base.
• Atelier de production pour la mise à l’essai du curriculum.
• Mission ou séances de travail avec les accompagnements scientifiques et techniques.
• Séminaire de partage et préparation de la mise à l’essai
• Mise en place des structures déconcentrées au niveau des I. A. – IDEN - Ecoles
• Formation des enseignants de l’échantillon
• Sensibilisation et mobilisation des partenaires

Phase I (octobre 2000 / septembre 2002)

Il s’agit du premier essai concernant l’échantillon afin de tester les compétences du LHP et de
retenir les premières propositions de situations d’enseignement apprentissage.

• Testing des livrets horaires et programme


• Esquisse des autres composantes du curriculum et de son environnement
• Formation des cadres (second atelier de formation production)
• Identification des thèmes de recherche action
• Voyages d’études dans des pays ayant une expérience intéressantes en matière de
curriculum
• Evaluation progressive et en fin de phase

Phase II (octobre 2002 / septembre 2004)

La dominante de cette phase sera l’élaboration des autres composantes notamment


l’évaluation des apprentissages centrées sur les compétences

• Extension significative du champ d’application de la mise à l’essai


• Stabilisation des composantes du curriculum et de son environnement
• Accroissement notable du nombre d’écoles concernées par la mise à l’essai
• Réécriture du livret horaire programme
• Rédaction des autres composantes
• Formation des cadres (troisième atelier de formation production)
• Formation des acteurs
• Développement et réinvestissement des résultats de la recherche action
• Organisation ou participation à des rencontres nationales ou internationales traitant des
curricula
• Evaluation progressive et en fin de phase

Phase III (octobre 2004 / septembre 2006)

C’est une phase de validation et de généralisation du curriculum. La dominante sera la


validation du curriculum et la fabrication de manuels et de supports didactiques, définition de
nouvelles modalités d’évaluation certificative.

• Toutes les écoles sont comprises dans le champ d’application de la mise à l’essai
• Réalisation des diverses évaluations et validations (institutionnelles, techniques et
sociales)
• Elaboration des différents manuels et supports didactiques
• Formation de tous les acteurs
• Développement et réinvestissement des résultats de la recherche action
• Organisation ou participation à des rencontre nationales ou internationales traitant des
curricula
• Mise en place d’un nouveau dispositif d’évaluation certificative en congruence avec le
curriculum.

Action 7: Introduction des langues nationales dans le formel

Objectifs:

1. Apprendre à l’enfant à lire et écrire, compter communiquer et résoudre ses problèmes


de la vie quotidienne dans sa langue.
2. Introduire les langues locales dans le dispositif pédagogique formel et non formel qui
fait de l’école de base une étape de solutions des problèmes nationaux et locaux de
développement, notamment dans les domaines de la sociabilité, l’économie, le
civisme, la compréhension mutuelle entre les peuples et l’éducation permanente.

Description

Le colloque de Saint-Louis (août 1995) pour le maintien du français, langue seconde et


l’utilisation conjointe des langues locales et premières des apprenants dans le cadre d’un
bilinguisme positif, c’est – à – dire l’option pour une démarche évitant à la fois la corruption
et la créolisation des langues en contact.

Cette perspective de cohabitation est à exploiter dans l’examen des processus


d’enseignement-apprentissage en vue de l’amélioration des didactiques disciplinaires et
interdisciplinaires autour des compétences transversales et spécifiques visées dans le livret
programme du curriculum et les guides méthodologiques.

L’introduction des langues nationale consistera à en faire des langues d’enseignement et


d’apprentissage dans les premiers niveaux de l’élémentaire, pour faciliter l’apprentissage en
général et la transition vers le Français. La stratégie à développer concernera les six langues
nationales, et devrait permettre d’aller de la langue maternelle de l’enfant à l’utilisation du
français sur une période de trois ans. Le curriculum sera stabilisé à cet effet
L’approche intégrera la production de manuels et de matériels didactiques en langues
nationales et un dispositif de formation adéquat des enseignants. Une plus grande
participation des enseignants et des représentants de la société civile tels que les parents, les
ONG, les organisations religieuses, sera favorisée.

Les acquis capitalisés dans le non formel seront valorisés dans ce cadre. Un dispositif
d’évaluation efficace sera développé pour réguler le processus d’implantation et de
généralisation des langues nationales.

Le programme pilote sera développé avec un échantillon limité à 400 classes. La répartition
par IDEN et par langue sera déterminée par la DPRE en rapport avec la DEPEE.

Entres autres axes d’interventions, on peut retenir:

1. Adoption d’un schéma directeur qui définit les langues éligibles comme médium et
planifie leur entrée dans les écoles.
2. Mise au point d’une pédagogie de l’expression orale et écrite, de la production orale et
écrite conforme à l’approche par les objectifs et compétences, privilégiée dans le
Livret programme du nouveau curriculum.
3. Adaptation de la formation des inspecteurs, des enseignants, des formateurs et des
évaluateurs aux langues nationales.
4. Adoption d’un dispositif d’édition de supports écrits et de matériels audiovisuels.
5. Mise au point d’approches méthodologiques visant à assurer la pratique à l’école d’un
bilinguisme positif français/langues nationales.
6. Adoption d’un dispositif de suivi/évaluation, et de régulation.

Responsabilité de la mise œuvre

La DEPEE est responsable de la mise en œuvre de la composante. Il travaillera en


collaboration avec la DPLN, la DEAB et l’INEADE qui lui apporteront un appui technique.

Au niveau régional et départemental, il sera mis en place des antennes locales chargées de
coordonner et de suivre les activités à la base, sous l’autorité de l’IA ou de l’IDEN

A tous les niveaux, les structures d’orientation, de coordination, d’exécution ou de suivi


devront mettre à contribution:

• les collectivités locales


• les représentants des parents
• les représentants des enseignants
• les associations de langues
• les opérateurs en alphabétisation
• des personnes ressources
• les ONG, ASC, GIE… actives dans les domaines du développement, de l’art, de la
littérature, en langues nationales.

Phasage:

Phase I (1999-2001):
Elle sera marquée par le développement d’un programme pilote:

1. Adoption du schéma directeur


2. Adoption du système de transcription de toutes les six langues nationales retenues.
3. Mise en œuvre d’un dispositif expérimental en rapport avec la carte linguistique et les
sensibilités socioculturelles: définition de l’échantillon et répartition par langue et par
IDEN, sur la base d’une enquête linguistique, de la disponibilité des enseignants et
suite à un séminaire national d’orientation
4. Etude d’expériences analogues développées dans d’autres pays.
5. Développement séquentiel du curriculum au rythme de un (1) niveau par an. La phase
1 permettra ainsi de couvrir les 3 premiers niveaux: le curriculum sera introduit et
testé dans les 2 premiers niveaux (CI, CP), et mis au point pour le niveau 3(CE1)
6. Préparation et développement du programme de formation des enseignants.
7. Collecte et production de matériels et supports didactiques et adoption de modèles et
spécimen de publication
8. Adoption de grilles d’évaluation de la lecture, l’écriture et le calcul en langues
nationales
9. Développement des échanges inter-Etats dans les pédagogies des langues nationales.
10. Evaluation du dispositif en comparant les résultats avec des classes témoins, et
définition des modalités de renforcement et d’extension du curriculum.

Phase II (2001-2003):

Elle sera une phase de consolidation, d’extension et de dynamisation du dispositif


expérimental:

• Définition des modalités de renforcement et d’extension du curriculum à partir des


résultats de l’évaluation.
• Elargissement du curriculum aux autres niveaux de l’élémentaire dans les écoles-
pilotes de la phase 1 (CE1, CE2, CM1, CM2)
• Extension du curriculum à d’autres écoles du pays pour les niveaux 1 et 2
• Production de manuels en langues nationales pour les niveaux 1 et 2,
• Développement de matériels et supports didactiques et du dispositif d’évaluation
• Consolidation du dispositif et mise en cohérence globale du curriculum
• Evaluation de l’efficacité de la stratégie, avec des classes témoins pour les niveaux 3
et plus
• Développement des échanges inter-Etats dans les pédagogies des langues nationales.

Phase III (2003-2008):

Il s’agira d’une phase de renforcement et de généralisation du curriculum

Cette phase devra privilégier:

1. La généralisation progressive en fonction du rythme de production et de mise en place


des nouveaux manuels.
2. Le développement de matériels et supports didactiques supplémentaires et la
formation continuée des acteurs
3. Le développement d’un environnement lettré par la création de Centres de Ressources,
de bibliothèques et de toutes relations utiles entre l’école, les centres d’alphabétisation,
le secteur productif, sportif, artistique et littéraire.
4. L ‘évaluation continue de l’efficacité de l’utilisation des langues nationales en vue de
la réduction des redoublements et abandons.
5. Renforcement des perspectives d’éducation permanente favorisées par les langues
locales utilisées comme langues de communication et de travail dans les dimensions
scientifique, technologique, économique, sociale, éthique et civique de l’évolution
6. Développement des échanges inter-Etats dans les pédagogies des langues nationales.

Action 8: Adaptation et production de manuels

Objectifs

Les objectifs de cette composante visent l’amélioration de la distribution et l’accroissement


du taux d’accès à 100%. Il s’agit de:

• Assurer la gratuité des manuels scolaires à hauteur de 01 manuel par discipline


instrumentale (Lecture, Mathématique et Français) par élève; et 01 manuel d’Etude du
Milieu pour 04 élèves.
• Mettre en place un dispositif de réadaptation / Réédition des manuels au regard des
stéréotypes sexistes et des nouveaux processus et procédures d’enseignement;
• Renforcer le dispositif de déconcentration des responsabilités en matière de promotion
des manuels;
• Instaurer un dispositif performant de distribution des manuels;
• Localiser la gestion des stocks de manuels au niveau des Projets d’école
• Réaliser un dispositif de formation à l’utilisation des manuels
• Instituer la sélection des titres multiples au niveau décentralisé

Description

Les résultats attendus portent sur l’adaptation des contenus des manuels et leur disponibilité à
la hauteur des besoins des élèves. Cette perspective nécessite:

• Les manuels scolaires seront mis gratuitement en place au niveau des projets d’école
qui auront la charge de l’entretien et la distribution des stocks.
• L’analyse sous l’angle des stéréotypes sexistes les processus et procédures des
manuels utilisés;
• Des spécifications techniques et pédagogiques en vue de la réédition des manuels
existants et nouveaux et à intégrer dans les dossiers d’appel d’offres;
• un inventaire de tâches qui entrent dans la nouvelle politique éditoriale, l’entretien et
la maintenance des manuels
• L’identification d’une stratégie visant à mettre en œuvre la sélection des titres
multiples.

La réédition et la réimpression des manuels iront de pair avec un dispositif de distribution qui
pourra faciliter la disponibilité des manuels sur la base d’un système déconcentré aussi.

i. Il sera mis en place un réseau décentralisé dont le rôle sera d’assurer la distribution des
manuels. Ce réseau sera composé d’un personnel qualifié et de magasins fonctionnels.
ii. Les études suivantes seront réalisées:
o Une étude de l’organisation et du fonctionnement du réseau des répondants
prenant en compte l’implication des projets d’écoles dans la gestion des stocks.
o Une étude pour cerner les conditions et modalités d’implication des ONG, des
collectivités locales, des partenaires extérieurs et la subvention de l’accès aux
manuels dans les zones de grande pauvreté (près de 50%) en zone urbaine et
péri urbaine.
o Une étude sur les conditions et les modalités d’assouplissement et la
diversification de l’accès sur la base de l’instauration d’un système de prêt, de
location au niveau de l’école.
iii. La promotion des manuels sera effectivement corrélée aux activités de distribution
pour informer les différents bénéficiaires des manuels sur les contenus et les
conditions d’accès aux manuels par les parents, les élèves, les enseignants et autres
collectivités et ONG, etc. Les opérations de distribution et de promotion seront
renouvelées chaque année.

Responsabilité de la mise en œuvre

L’INEADE et la DAGE superviseront toutes les opérations de réadaptation /réédition des


manuels de lecture et de mathématique des différentes étapes et niveaux de l’enseignement
élémentaire, réalisées par les éditeurs privés entre l’année 1999 et 2000.

La DAGE en collaboration avec les réseaux de répondants, la DEPEE et l’INEADE pour les
aspects liés aux études à mener et à l’évaluation des différentes opérations, réaliseront toutes
les activités de distribution et de promotion des manuels. Les opérations de distribution et de
promotion seront renouvelées annuellement en relation avec tous les acteurs concernés.

Phasage

Phase I

Elle consistera en la réadaptation /réédition des manuels de lecture, de mathématique dans


toutes les étapes de l’enseignement élémentaire. Cette phase comprendra:

a. L’analyse des contenus des manuels à rééditer et à corréler avec l’analyse des
différentes études sur la question des stéréotypes sexistes et l’évolution pédagogique
des processus et procédures d’enseignement.
b. L’élaboration des spécifications techniques et pédagogiques des futurs manuels
(réédités) en vue de la confection d’un dossier d’appel d’offres. (Un accent particulier
sera mis sur l’explicitation des termes des spécifications techniques et pédagogiques
introduites dans le dossier d’appel d’offres).
c. La rédaction et l’évaluation des productions conformément aux indications du dossier
d’appel d’offres mettront l’accent sur les stéréotypes sexistes et les nouveaux
processus et procédés pédagogiques en rapport avec les nouveaux programmes et
curricula. L’élaboration du programme de rédaction et édition mettra l’accent sur le
respect du programme de production et la fidélité aux recommandations faites suite
aux évaluations séquentielles déjà faites.
d. Les manuels de lecture et les manuels de mathématique seront produits à chaque
niveau et à chaque étape et seront mis à la disposition des élèves à raison de 1 manuel
par élève. La réimpression de 30% des stocks des manuels de chaque niveau sera
prévue chaque année.

Phase II

La phase II comprendra toutes les activités de distribution et de promotion des manuels


réadaptés y compris les anciens. Il conviendra de:

• mener une étude sur les répondants et de mettre en place un réseau de répondants (10
par région) construire ou restaurer les magasins régionaux (réaliser un système
efficace de communication entre la DAGE et les différents éléments du réseau de
répondants).
• entreprendre une étude sur les conditions et modalités d’implication des collectivités
locales, des ONG, des différents partenaires pour la subvention des écoles des zones
de grande pauvreté en zone urbaine et péri urbaine.
• assouplir et de diversifier l’accès aux manuels en instaurant différents systèmes (prêt,
location, etc.) dans les écoles (mettre l’accent sur une étude sur chaque système pour
en maîtriser les principes et les conditions de performance.
• faire la promotion des manuels en empruntant toutes les techniques de communication
(radio, télévision, presse), en veillant à la permanence des activités de promotion
(2000 à 2001).

Phase III

La formation à l’utilisation des manuels produits et leur maintenance constituera l’essentiel


dans cette phase.

Il sera question de:

• former tous les maîtres à l’utilisation des manuels. Cette formation se déroulera au
niveau décentralisé et s’appuiera sur un dispositif de démultiplication qui atteindra les
écoles, au niveau des équipes pédagogiques.
• former à l’entretien et à la maintenance des manuels. Cette formation sera corrélée aux
activités de formation à l’utilisation (2000 à 2001).
• mettre en œuvre un dispositif efficace d’évaluation des formations. (2005).
• Mettre en place un dispositif d’évaluation permanente des manuels scolaires en usage
dans le système éducatif.

Action 9: Evaluation des apprentissages à l’élémentaire

Objectifs et résultats attendus

• Mettre en place une masse critique apte à promouvoir à tous les niveaux une culture de
l’évaluation des apprentissages dans les écoles élémentaire
• Mettre en œuvre des approches nouvelles et efficaces d’évaluation des apprentissages
dans les écoles et dans les classes, pour renforcer l’efficacité pédagogique des
interventions et améliorer de façon sensible les performances des élèves de
l’élémentaire
• Etablir un ensemble de repères et une approche méthodologique pour suivre en
permanence la qualité des programmes d’enseignement et des acquis scolaires des
élèves à tous les niveaux
• Réaliser périodiquement dans les écoles élémentaires, des évaluations standardisées
nationales ou locales, dans le cadre d’un dispositif déconcentré, ouvert et participatif
• Renforcer l’efficacité du système d’évaluation certificative, en le rendant plus
équitable, plus fiable et mieux instrumenté (fidélité et validité des épreuves du CFEE).

Description

L’évaluation des apprentissages revêt dans ce contexte deux aspects essentiels:

• les évaluations permanentes dans les écoles et dans les classes (évaluation formative
interne)
• les évaluations périodiques standardisées et ponctuelles (Survey)

1. Développement de l’évaluation des apprentissages dans les écoles et les classes


Il s’agira de rendre les IA, les IDEN et les équipes pédagogiques, capables de piloter
efficacement l’évaluation des apprentissages dans leurs classes, leurs écoles et leurs
circonscriptions respectives, et de constituer une expertise locale déconcentrée apte à
développer des approches d’évaluation rénovées, et un dispositif de renforcement et de
remédiation pédagogique efficace pour l’amélioration de la réussite des élèves dans
leurs apprentissages
Dans ce cadre, les axes d’intervention sont les suivantes:
o Etude des pratiques évaluatives des maîtres, définition de nouvelles modalités
d’évaluation et identification des besoins de formation
o Formation des enseignants aux méthodes et techniques d’évaluation des
apprentissages
o Suivi et encadrement rapprochés des maîtres pour favoriser le changement des
pratiques évaluatives et l’amélioration des procédures et processus
d’enseignement-apprentissage
o Constitution de banques d’items et d’épreuves, et de bases de données fiables
sur les résultats scolaires aux niveaux national et local
o Remplacement des compositions et des contrôles traditionnels par un autre
système d’instrumentation du contrôle continu à l’école, intégrant un dispositif
de renforcement et de remédiation pédagogique en faveur des enfants en
difficulté.
o élaboration des outils d’évaluation des compétences de base du nouveau
curriculum
o prise en compte de l’évaluation des apprentissages dans les projets d’école
comme domaine prioritaire à couvrir
o amélioration du dispositif d’évaluation certificative (CFEE)
o mise en place aux niveaux des IDEN et des écoles de mécanismes de
restitution et de partage des résultats des apprentissages des élèves
2. Pilotage des évaluations nationales périodiques standardisées
L’évaluation standardisée sera orientée vers le diagnostic de la qualité des
enseignements et des apprentissages en fonction des différentes formes d’organisation
scolaire, des secteurs ou des niveaux. Elle mettra l’accent sur l’identification des
faiblesses, des atouts du système éducatif, les causes sous-jacentes aux résultats, et la
planification des activités spécifiques futures. Des enquêtes associées à la mesure des
acquis scolaires permettront d’indiquer les facteurs contextuels corrélés aux
rendements.
Elle sera conduite selon une démarche partenariale et participative. L’engagement des
maîtres et des inspecteurs dans le processus de développement et de mise en place du
système d’évaluation devrait permettre de renforcer leurs compétences et
connaissances.

Les classes cibles et domaines disciplinaires prioritaires à couvrir

Les élèves cibles seront ceux qui fréquentent le deuxième niveau de chaque étape (CP-CE2 –
CM2) en fin d’année scolaire (juin). Les tests porteront sur les apprentissages instrumentaux
et l’étude du milieu

NB: les apprentissages instrumentaux seront privilégiés, notamment la lecture et l’écriture


ainsi que les mathématiques

Les activités

• bilan des expériences en matière d’évaluations standardisées (PASEC, SNERS, MLA


et expériences développées par les IDEN)
• Mise en place du dispositif d’évaluation standardisée.
• Formation des acteurs.
• Analyse des programmes
• Production, validation et capitalisation des épreuves
• Réalisation d’enquêtes périodiques
• Exploitation des rapports
• Restitution et dissémination des résultats
• Suivi de l’application des mesures correctives préconisées
• Suivi, accompagnement et appui (documentaire surtout) des acteurs
• Intégration du pilotage des évaluations périodiques standardisées dans les PRDE et les
PDDE

Dispositif de mise en œuvre

Le dispositif de pilotage à mettre en place sera à tous les niveaux cohérent et ouvert à toutes
les compétences nationales en la matière.

Au niveau central, la DEPEE est responsable de la mise en œuvre de la sous-composante.

La fonction technique est coordonnée par l’INEADE qui assure la responsabilité de la


maîtrise d’œuvre.

• Un Comité d’Orientation et de Pilotage (COP) sera mis en place par la DEPEE sous la
responsabilité du Directeurs Les structures centrales (IGEN, ENS, INEADE, DEXC,
CNFIC, etc.) ainsi que les services déconcentrés (IA, IDEN, PRF, EFI) sont
représentés dans le COP.
• Une Cellule d’Exécution Technique (CET) sera installée à l’INEADE sous la
responsabilité du Directeur. Les structures centrales ( IGEN, ENS, DEXC, Office du
Bac, CNFC etc.) ainsi que les directions de niveau sont représentées dans la CET. La
CET travaillera en étroite collaboration avec des personnes de l’ENS, de l’IGEN,
CNFIC, etc.

Au niveau déconcentré, la coordination, la mise en œuvre et le suivi des activités seront


assurés par des antennes ou équipes mises en place aux niveaux régional, départemental et
local, sous la responsabilité des IA et des IDEN

Les capacités institutionnelles de pilotages des apprentissages seront renforcées aux niveaux
central, régional et départemental

Phasage

Phase 1: 2000-2003

• élaboration d’un référentiel pour l’évaluation des apprentissages et la mise en place du


dispositif déconcentré de pilotage du système
• la mise en œuvre d’un dispositif expérimental pour développer un système
d’évaluation interne pertinent et efficace, à partir d’un large échantillon d’écoles
couvrant toutes les régions
o Etude diagnostique des pratiques évaluatives
o Mise en place d’une masse critique (formation des acteurs à tous les niveaux)
o Elaboration et expérimentation des outils d’évaluation (items et épreuves
standardisés), y compris les aspects liés au curriculum
o Réforme des compositions dans l’optique d’un pilotage plus efficace des
apprentissages dans chaque IDEN
• exploitation et diffusion des résultats des évaluations standardisées: PASEC, SNERS,
MLA
• Réalisation d’une évaluation nationale standardisée (2003): préparation, collecte des
données, rapportage et exploitation des résultats

Phase 2: 2004-2006

• Consolidation et généralisation dans toutes les écoles élémentaires et chez tous les
enseignants, des nouvelles approches évaluatives expérimentées et validées pendant la
phase 1
• Production d’outils d’évaluation des compétences de base du nouveau curriculum
• Réforme du CFEE
• Réalisation d’une évaluation nationale standardisée (2006): préparation, collecte des
données, rapportage et exploitation des résultats
• Mise en place des conditions pour développer des sous-systèmes régionaux
d’évaluation standardisée

Phase: 2007-2010

Cette phase coïncide avec la généralisation du nouveau curriculum et un renforcement de la


décentralisation de la gestion de l’éducation. L’accent sera mis sur:

• La consolidation du système d’évaluation interne dans le cadre du nouveau curriculum


• La production d’une banque d’items et d’épreuves pour le CFEE
• Le développement des sous-systèmes régionaux d’évaluation standardisée
• Réalisation d’une évaluation nationale standardisée (2010): préparation, collecte des
données, rapportage et exploitation des résultats

Action 10: Mesures liées aux redoublements et aux abandons scolaires

Objectifs

Les objectifs de cette composante sont:

• Mettre en place un dispositif pédagogique permettant la réduction des taux de


redoublements en général, et particulièrement chez les filles.
• Concevoir un dispositif de prévention et de traitement de l’abandon scolaire au niveau
des écoles.
• Introduire dans la formation initiale et continue une initiation à la pédagogie de la
réussite.
• Introduire, tout au long de l’année un programme de rattrapage incluant des activités
de formation par la pratique, des sessions de suivi individuel, des activités
d’enrichissement des connaissances en Lecture, Math…
• Etablir des normes d’apprentissage et la formation des maîtres pour tester les acquis
des élèves.
• Former les parents pour en faire les défenseurs de l’éducation de leurs enfants et des
relais pour la prise charge du renforcement des apprentissages.

Description

La réduction des taux de redoublement et d’abandons scolaires s’opère par l’application d’une
série de mesures appropriées. Il s’agit de:

• Développer des stratégies intégrées de remédiations à l’abandon scolaire au niveau des


écoles en:
o mettant en place un système qui permet de collecter et d’émettre des idées sur
les performances des élèves sur les résultats par école, par IDEN, de les
collecter et de les interpréter dans la perspective d’une émulation saine et
positive.
o identifiant les zones les plus sensibles à l’abandon scolaire pour apporter des
remédiations adéquates.
o intégrant dans la formation des enseignants une pédagogie de la maîtrise pour
une meilleure prise en charge des élèves en difficulté et des procédures
d’évaluation formative plus focalisées sur les compétences fondamentales
o Faire des campagnes d’information et de sensibilisation à l’adresse des maîtres,
des directeurs, des inspecteurs et des parents sur les conséquences néfastes du
redoublement et de l’abandon scolaire aux plans pédagogique, social et
économique.
o Organiser des programmes d’études pendant les grandes vacances

Responsabilités de la mise en œuvre

La DEPEE sera maître d’œuvre.

Phasage
Phase 1:

• Campagnes d’information et de sensibilisation au niveau des APE, des cellules école-


milieu, des cellules pédagogiques, des IDEN, sur les conséquences néfastes du
redoublement et de l’abandon en 1999-2000
• Installation et systématisation de journées de rencontres entre parents d’élèves et
enseignants dans toutes les écoles en 1999-2000
• Instauration d’un système de recueil d’informations sur les élèves .
• Identification des zones les plus sensibles à l’abandon scolaire en 1999-2000
• Renforcement du suivi et de l’encadrement des groupes d’élèves en difficulté à partir
de 2001

Phase 2:

• Mise en place d’un dispositif permanent de suivi à partir de 2001 (pérennisation des
acquis)
• Appui aux IDEN pour mettre en place des dispositifs de remédiation à partir de 2001

Phase 3:

• Consolidation et généralisation des acquis des phases précédentes.

Action 11: La modernisation du système

A l’orée du 3ème millénaire, l’outil informatique s’impose comme un instrument


incontournable d’amélioration de la qualité et de modernisation du système éducatif.

Objectifs

Dans cette perspective les objectifs visés consistent à:

• équiper les écoles en outil informatique pour développer la communication et la


collaboration entre des établissements au niveau national et international
• Utiliser l’outil informatique pour rendre efficaces et efficients les processus
d’apprentissage.
• Exploiter les ressources de l’outil informatique pour une gestion rationnelle des
établissements orienté vers la qualité (analyse et interprétation des résultats scolaires,
analyse des variables dans les performances).
• Renforcer les capacités institutionnelles par l’internalisation de l’ingénierie des
processus de conception de didacticiels adaptés aux apprentissages des élèves et à la
mesure des rendements scolaires.

Description

Quatre régions seront ciblées dans un premier temps et 3 écoles élémentaires seront
intéressées (zone rurale, 1 en zone urbaine et enfin 1 en zone semi – urbaine).

Il s’agira au départ de:


• Aménager une salle spécialisée dans des écoles pilotes, dotées de 20 appareils d’un
équipement permettant la communication entre les écoles, tant au niveau national
qu’international.
• Connecter chaque établissement avec les 20 autres pour faciliter la gestion
administrative et pédagogique de l’école.
• Assurer la fréquentation de la salle spécialisée par des cohortes de 40 élèves et profiter
des après midi pour organiser des séances de renforcement pédagogique.
• Utiliser l’exploitation des ressources informatiques dans les processus d’apprentissage
en vue d’aboutir à la production de didacticiels dont la dynamique de conception et
d’élaboration sera suivi et évalué par le Centre informatique du MEN avec l’appui de
spécialistes dans la réalisation et l’évaluation de didacticiels.

Responsabilités de la mise en œuvre

La mise en œuvre du projet sera placée sous la responsabilité de la Cellule informatique du


MEN avec la collaboration des IDEN des équipes pédagogiques des écoles et sous la
supervision de la DEPEE. Cependant la DEPEE assurera le suivi de toutes les activités de
recherche, de conception et d’évaluation qui permettront au terme du projet (5 ans) d’avoir
des données sur l’amélioration des processus d’apprentissage par l’outil informatique et des
didacticiels.

Le Centre informatique du MEN se chargera du suivi et la DEPEE de l'évaluer de


l’exploitation des ressources informatique pour une gestion rationnelle des établissements.

Phasage:

Phase I

La phase I consistera à

• restaurer et équiper toutes les salles spécialisées dans les écoles et leur direction pour
la gestion administrative et pédagogique de l’école
• renforcer les capacités institutionnelles par la formation des spécialistes du MEN grâce
au jumelage avec une institution étrangère capable de développer chez eux
l’ingeniering des processus de conception de réalisation, et d’évaluation de didactitiels
• former tous les enseignants et élèves du projet pour le développement des capacités de
recherche et de communication avec les écoles au niveau national et international;
• démarrer l’utilisation effective de l’outil informatique dans les écoles1999 – 2000

Phase II

Cette phase sera consacrée à:

• l’amélioration des processus d’apprentissage grâce à l’ordinateur.


• la confection de référentiels et de documents pédagogiques sur l’utilisation efficace et
efficiente de l’ordinateur dans les processus d’apprentissage
• la réalisation et à l’évaluation des didactitiels sur la base des activités pédagogiques
expérimentales menées par les enseignants sur la période 2000 à 2005.

Phase III
Elle sera celle de l’évaluation du projet.

Il s’agira d’évaluer:

• Les capacités de recherche et de communication des élèves au niveau national et


international avec l’outil informatique
• La maîtrise de l’exploitation de l’outil informatique dans le processus d’apprentissage
en vue de leur amélioration
• Le rôle de l’outil informatique dans le pilotage de la qualité de l’enseignement.
• Les différentes productions issues de l’expérimentation
• de préparer un dispositif d’extension au projet 2000 à 2005.

Action 12: Appui pédagogique aux classes à double flux, multigrades, à larges effectifs

Objectifs

L’Appui pédagogique aux Classes à double flux, multigrades, larges effectifs doit prendre en
considération, dans le cadre d’une vision globale et intégrée, les différents facteurs de qualité
interdépendants qui conditionnent l’amélioration du niveau et de la qualité des apprentissages
des élèves: programmes d’enseignement, méthodes pédagogiques, dispositif d’évaluation et
de renforcement pédagogique, compétences des maîtres, matériel didactique, environnement,
etc.

Les PRDE, les PDDE et les projets d’école seront les cadres et les instruments pour
développer un appui pédagogique efficace aux Classes à double flux, multigrades, larges
effectifs

Objectifs

• Améliorer les résultats des élèves des CDF, des CM et CLE , en mettant en place un
dispositif pédagogique pertinent et efficace, garantissant aux élèves un temps
d’apprentissage suffisant, un niveau de performance élevé, et laissant une bonne place
à l’innovation et au renforcement des compétences et connaissances professionnelles
des maîtres.
• Développer un processus de recherche action centré d’une part sur l’élaboration et la
dissémination d’outils pédagogiques constituant des réponses pertinentes aux
problèmes spécifiques liés au fonctionnement des CDF, des CM et CLE, et d’autre
part sur la stabilisation de modèles de CDF et de CM efficaces et largement acceptés.
• Assurer l’adhésion et l’engagement des enseignants, des partenaires et des populations
dans les efforts de développement des CDF et des CM à travers une démarche de
communication et de mobilisation sociale efficace.

Description

1. Renforcement du dispositif pédagogique


o Mettre l’accent sur la maîtrise des disciplines instrumentales et des objectifs
d’ordre méthodologiques intégrant les savoir-faire, dans le cadre d’un système
de planification efficace des apprentissages.
o Mise en œuvre de méthodes pédagogiques novatrices et actives, centrées sur
l’enfant et ses difficultés; diversification des situations pédagogiques en
rapport avec la mise en place d’un environnement amélioré (utilisation de
ressources supplémentaires); promotion des activités extra-muros;
o Révision des emplois du temps des CDF et des CM de manière à augmenter
sensiblement le temps d’apprentissage, dans le cadre d’un dispositif
pédagogique intégrant l’alternance entre activités théoriques et activités
pratiques, activités intra-muros et activités extra-muros, activités d’évaluation
et activités de remédiation, etc.
o Mise en œuvre d’un dispositif d’évaluation des apprentissages et de restitution
des résultats dans chaque école, et développement d’instruments de suivi des
enfants, d’activités de renforcement pédagogiques visant à aider les élèves en
difficulté, du travail à domicile, …
o Utilisation de personnes ressources ou de facilitateurs choisis dans le milieu,
bénévoles ou contractuels, pour appuyer le maître dans les activités de
renforcements pédagogiques ou de découverte.
2. Amélioration des conditions d’enseignement et d’apprentissage dans les écoles
Il s’agira de mettre en place un environnement matériel et pédagogique favorable, un
ensemble de supports didactiques pouvant favoriser une diversification des situations
et opportunités d’éducation des élèves des CDF, des CM et CLE.
1. Equipement en matériel informatique
2. Equipement en jeux éducatifs
3. Mise en place de bibliothèques scolaires
4. Dotation de manuels de lecture et mathématique (1 livre pour 1 élève)
5. Appui en fournitures scolaires (cahiers, petits matériels, …)
6. Dotation des maîtres en livres et guides pédagogiques
7. Appui en matériels didactiques
8. Equipements sportifs
3. Développement d’une recherche-action
La stratégie de développement des CDF et des CM doit intégrer une dynamique de
recherche-action efficace centrée d’une part sur la recherche de solutions pertinentes
aux problèmes spécifiques au fonctionnement de ces types de classes et rencontrées
sur le terrain par les praticiens, et d’autre part sur la stabilisation de modèles efficaces
de fonctionnement des CDF et des CM acceptés par les enseignants et les populations.
Dans ce cadre, il s’agira de produire des outils méthodologiques sous forme de guides
destinés aux maîtres, et prenant en compte entre autres les aspects suivants:
o principes et mécanismes de fonctionnement des CDF
o gestion des programmes et enseignement modulaire
o gestion du temps et des effectifs
o organisation des apprentissages
o évaluation des apprentissages
o renforcement pédagogique
o utilisation de la bibliothèque ou de nouveaux matériels didactiques

La dissémination des acquis et des outils produits (guides, de mode d’emploi, etc.)
sera assurée au niveau de la circonscription, de la région ou du au plan national.
Des rencontres (ateliers ou séminaires) de production ou de partage seront organisées
dans ce cadre au niveau zonal, départemental, régional ou national.

4. Renforcement des compétences et connaissances des enseignants


Le développement des CDF, des CM et des CLE exige un renforcement efficace des
compétences et connaissances professionnelles des maîtres et autres personnes
ressources impliquées. Afin de leur permettre de gérer plus aisément ces classes, des
modules de formation seront développés et mis en œuvre dans le cadre de la formation
initiale et continuée des maîtres: identification des besoins en formation des
enseignants en cours d’emploi; élaboration et mise en œuvre de plans de formation
initiale et continuée des maîtres, des directeurs d’écoles et des inspecteurs; suivi et
d’encadrement rapprochés des maîtres
Les EFI et les PRF, se chargeront de la formation des maîtres et de l’encadrement des
activités de recherche action, en collaboration avec l’INEADE.

Responsabilité de la mise en œuvre

La DEPEE est chargée de la mise en œuvre de cette action qu’elle entreprendra en


collaboration avec les structures décentralisées et avec l’appui de l’INEADE.

Les inspecteurs départementaux seront chargés, en rapport avec les collectivités locales, du
développement des CDF et des CM dans leurs circonscriptions respectives. Ils doivent
élaborer en rapport avec les partenaires un plan d’action de développement des CDF et des
CM.

Ils mettront en place à cet effet une équipe technique chargée des CDF et des CM au niveau
de l’IDEN, pour coordonner, suivre, encadrer et réguler leur fonctionnement dans la
circonscription.

Les Inspecteurs d’Académie assureront le suivi au niveau régional à partir du Plan de


Développement négocié avec chaque académie par la DEPEE.

Phasage

Phase I:

Cette phase vise à élaborer et expérimenter un dispositif efficace de gestion des CDF et des
CM

• préparation d’un plan de gestion des CDF, des CM et des CLE:


o un module de formation initiale des maîtres
o des modules de formation continuée des maîtres, des directeurs d’écoles et des
inspecteurs
o un environnement matériel et pédagogique des CDF, des CM et des CLE
• expérimentation du plan de gestion (échantillon couvrant toutes les régions)
o formation initiale des maîtres dans les EFI
o formation des inspecteurs; formation continuée des maîtres et des directeurs
dans les IDEN avec l’appui des PRF
o mise en place d’un environnement matériel et pédagogique favorable
(équipements, manuels, bibliothèques, fournitures, etc.); production et essai
d’outils méthodologiques et développement d’un plaidoyer efficace en faveur
des CDF et des CM
o Partage et dissémination des acquis et des outils produits (guides, de mode
d’emploi, etc.) au niveau de la circonscription, de la région ou du au plan
national; définition d’une stratégie d’implantation des modèles de CDF et de
CM
Le dispositif pédagogique développé devrait permettre d’améliorer sensiblement les
performances des élèves qui fréquentent les CDF et CM

Phase II:

• Mise en œuvre de la stratégie d’implantation des modèles de CDF et de CM élaborés


en phase 1
• Consolidation des acquis et généralisation des modèles de CDF et de CM
• Evaluation du dispositif et identification des mesures correctives

Phase III: Validation des outils et généralisation.

Action 13: Les disparités: approche genre et adaptation à l'environnement local

Objectif général

L’objectif général visé consiste à corriger les disparités persistantes dans le système afin de
restaurer l’équilibre au plan pédagogique et structurel.

Objectifs spécifiques:

• Garantir le maintien des filles et l’équité à l’école en favorisant l’approche genre;


• Réduire les écarts entre écoles en intégrant les facteurs de qualité identifiés dans le
projet FDS et en respectant les mesures définies dans les cahiers de charge.

Description

Le premier volet consiste à:

• Exploiter et systématiser les études existantes ou en cours afin de mieux appréhender


les problèmes liés au genre.
• Dans le curriculum implanté, mettre l’accent sur les facteurs socioculturels liés au
genre notamment défavorable aux filles.
• Réadapter les manuels scolaires afin d’éliminer les stéréotypes sexistes
• Entreprendre des mesures de discrimination positive à l’endroit de la fille surtout en
milieu rural. Il s’agit ainsi d’aider spécifiquement les filles en renforçant leur
encadrement, en mettant l’accent sur une dotation spéciale en fournitures scolaires, en
amenant les autorités locales, au plan institutionnel, à créer un système de suivi pour
prévenir les abandons, par le contact avec les familles.

Le deuxième volet vise à développer les acquis des FDS en:

• Identifiant les écoles à faible rendement au niveau des départements au plan


organisationnel et pédagogique
• Entreprenant une harmonisation avec le modèle du projet FDS
• Promouvant une approche qualité soutenue par l’environnement local (collectivités
locales, communes d’arrondissement, ONG)

Responsabilités de la mise en œuvre


Au plan institutionnel, la DEPEE constitue la structure principale chargée de conduire et de
piloter le programme d’activités.

Phasage:

Elle se composera en trois phases:

Phase 1 (1999-2002):

• Analyse approfondie des études réalisées et en cours sur le programme SCOFI. Etude
comparative des deux secteurs (public et privé)
• Identification des établissements, conception d’un plan d’action en mettant l’accent
sur les zones où les disparités sont plus criardes

Phase 2 (2002-2005):

Il s’agit de mettre en place un dispositif expérimental retenant les localités les plus
défavorisées en matière de disparités. Cette phase durera trois années pour permettre sa
stabilisation.

Phase 3 (2005-2008):

Mettre en place un dispositif d’évaluation et d’extension progressive.

Action 14: Généralisation et pérennisation de l'éducation environnementale

Grâce au Programme de Formation Information pour l’Environnement (PFIE), l’Education


Environnementale est devenue une réalité vivante dans notre système éducatif, contribue de
façon significative à l’amélioration de la qualité de l’enseignement et à l’installation
progressive d’une culture environnementale

Cependant, bien des limites et contraintes pour une durabilité de l’Education


Environnementale dans le système éducatif demeurent, et risquent d’hypothéquer la
valorisation et la rentabilisation des efforts physiques, intellectuels et financiers consentis
ainsi que les importants acquis obtenus par le PFIE depuis 10 ans. Si des mesures de
consolidation, de renforcement et d’élargissement ne sont pas prises, les acquis risquent de
s’effriter et le processus de s’arrêter avec la fin du projet.

Il s’avère donc nécessaire de créer les conditions institutionnelles, administratives et


pédagogiques pour une généralisation et une pérennisation de l’Education Environnementale.

Objectifs

• pérenniser l'éducation environnementale au niveau préscolaire et élémentaire. il s'agit,


tout en garantissant la pertinence et l'efficacité des apprentissages, d’étendre
l'éducation environnementale à l'ensemble des écoles tout en assurant sa permanence.
• Contribuer à la préservation et à la régénération d’un environnement de qualité au
Sénégal, ainsi qu’à l’émergence d’une culture environnementale chez les enfants.

Description
1. Formation des enseignants
L'action de formation vise à rendre disponible l'ensemble des ressources humaines
indispensables pour la pérennisation de l'éducation environnementale au niveau
préscolaire et élémentaire.
Compte tenu de l'expérience et des résultats acquis, elle sera conduite selon un
dispositif de formation en cascade qui intègre session de formation, suivi-appui sur le
terrain et échanges/ capitalisation. Elle se fera également par la mise en place d'un
dispositif d'accompagnement et d'intégration à la composante formation du curriculum
de l'éducation de base. L'action de formation sera conduite sous la responsabilité des
autorités pédagogiques compétentes qui pourront s’appuyer sur des compétences
techniques et pédagogiques externes.
Pour la consolidation de la formation il sera fait recours aux journées d'étude et à
l'animation pédagogique.
Les maîtres et les inspecteurs de l'enseignement déjà formés par le PFIE seront
fortement mis à contribution pour pallier le déficit éventuel de formateurs.
1. Formation initiale
 Formation et perfectionnement des formateurs et encadreurs
 Renforcement de la formation des formateurs des EFI et de
l'ENS
 Octroi de bourse de perfectionnement en EE (EFI/ENS)
 Formation à distance des formateurs des EFI et de l'ENS par le
biais de l'internet
 Renforcement de la formation des directeurs et des maîtres des
écoles d'application
 Formation des élèves-maîtres, et élèves inspecteurs
 Appui documentaire aux bibliothèques
 Elaboration et validation des outils de formation des élèves-
maîtres à partir du référentiel de compétences de la formation
initiale:
 Production d'outils et supports didactiques complémentaires
pour la formation.
 Appui à la mise à l’essai et la validation du nouveau plan de
formation des inspecteurs.
 Suivi appui des sortants des EFI

L'action de suivi-appui sera menée par les EFI selon un mécanisme qui assure un partenariat
dynamique entre les formateurs des EFI, les inspecteurs de l'enseignement et les conseillers
pédagogiques itinérants dans une perspective de perfectionnement des sortants dans la
pratique de la classe en général et en EE en particulier.

a. Elaboration d’un dispositif de suivi-appui


o Confection des outils du suivi-appui
o Expérimentation du dispositif
o Validation pédagogique et institutionnelle du dispositif.
b. Appui à la formation continue du sortant
o Mise en place d'un fonds documentaire minimum en EE pour le sortant,
o Appui à l’intégration de l'EE dans le bulletin d'inspection de maîtres et de
directeur
o Appui à l’intégration de l'EE dans le dispositif de formation à distance des EFI
prévu par le PDEF
2. Formation continue
o Formation et perfectionnement des formateurs et encadreurs
 renforcement des capacités de planification et d'organisation des
inspecteurs et techniciens des 20 circonscriptions scolaires touchées par
le PFIE,
 formation des inspecteurs de l'enseignement et des techniciens des 21
circonscriptions scolaires non touchées par le PFIE,
 formation et supervision des Directeurs et maîtres encadreurs,
o Formation des maîtres
 Recyclage des maîtres déjà formés par le PFIE,
 Formation des maîtres des écoles élémentaires préscolaires non
touchées par le PFIE ,
 Appui à la formation dans le cadre de la mise à l’essai du curriculum de
l’éducation de base
 Appui à l'animation pédagogique, et à l'organisation des journées
d'études dans les écoles élémentaires et préscolaires,
 Suivi-appui pédagogique et technique des maîtres
3. Recherches
Cette action sera le fait des formateurs de l'ENS et des EFI ainsi que des élèves-
inspecteurs. Les élèves-maîtres seront initiés à la recherche-action et à l'enquête en
vue de produire des monographies, des dossiers d'enquête, etc...
o Recherche à l’ENS
 Appui à la réalisation de dossiers pédagogiques et de mémoires en EE
 Octroi de bourses de recherche aux formateurs.
o Recherche dans les EFI
 Mise en place et fonctionnement d'ateliers de recherche-action et
d'expérimentation en EE, en pédagogie active et en évaluation
certificative de l'EE
 Appui à la fabrication de matériel didactique par les élèves-maîtres et à
la réalisation de dossiers d'enquête et de monographies
 Octroi de bourses de recherche aux formateurs.

2. Communication
Il s’agit:
o D’impliquer de façon durable les populations et les communautés aux activités
de protection et de préservation de l'environnement
o De mobiliser les ressources locales pour la conduite des activités d'éducation
environnementale,
o D’institutionnaliser la pratique de l'éducation environnementale dans
l'éducation de base formelle.
o D’élaborer et mettre en œuvre une stratégie de communication sociale à la base

Les axes d’intervention sont:

o Mise en place et renforcement de cellules école-milieu et appui aux activités de


communication de proximité,
o Formation en EE de communicateurs professionnels
o Création et appui au démarrage d'un réseau de communicateurs professionnels
en éducation environnementale;
o Production et diffusion de supports de communication de masse en EE;
o Information/sensibilisation des autorités administratives, scolaires, nationales
et locales.
3. Renforcement des ressources documentaires
Cette action vise la mise à la disposition des écoles et centres élémentaires et
préscolaires des outils et supports didactiques nécessaires. Elle se fera par:
o La réimpression/diffusion des outils pédagogiques du maître élaboré par le
PFIE,
o La production d'outils et supports pédagogiques adaptés pour l’éducation
préscolaire,
o La mise en place de mini centres documentaires.
o Production de banques d’items et d’épreuves pour l’évaluation des activités
d’EE pour l’élémentaire et le préscolaire.
4. Echanges
Il s’agit de renforcer l'intégration des systèmes éducatifs sahéliens, et de mettre en
synergie les divers acteurs et partenaires en éducation environnementale au plan
national, régional et international.
o Echanges régionaux et internationaux
 Participation à des rencontres régionales et internationales
 Mise en réseau des acteurs (Inspections départementales, régionales et
écoles de formation) par le biais des technologies de l’Information et de
la Communication.
o Echanges nationaux
 Correspondance scolaire et jumelage d'écoles
 Mise en place d'un cadre de partenariat en éducation environnementale.
o Responsabilités de la mise en œuvre

La DEPEE est responsable de la mise en œuvre des activités, en rapport avec le comité
de pilotage à mettre en place. Elle s’appuie sur les IA, les IDEN, les EFI, les PRFet
l’ENS. Au niveau local, les Inspections d’Académie et les IDEN assurent le suivi
régulier des activités en mettant en place des équipes compétentes
Les Inspections Départementales, en collaboration avec les Pôles Régionaux de
Formation, assurent l’exécution des activités du PAGE à la base selon des plans
d’opération validés par les IA en mettant en place des Equipes Techniques composées
de pédagogues et d’environnementalistes

Phasage:

Le PAGE sera mise en œuvre durant la première phase du PDEF (2000-2003)

Grâce au Programme de Formation Information pour l’Environnement (PFIE), l’Education


Environnementale est devenue une réalité vivante dans notre système éducatif, contribue de
façon significative à l’amélioration de la qualité de l’enseignement et à l’installation
progressive d’une culture environnementale

Action 15: Amélioration de la santé et de la nutrition scolaires

Objectifs

La santé et la nutrition scolaires constituent une innovation dans le domaine de l’éducation


visant à contribuer à l’accroissement des performances scolaires et l’accessibilité des enfants
à une éducation de qualité, grâce à une amélioration de leur état sanitaire, à travers une
prévention primaire rigoureuse et une détection précoce des problèmes de santé prévalant. Il
contribuera ainsi à:

1. Assurer au moins à 90% des élèves fréquentant les établissements scolaires, primaires
et secondaires, du Sénégal une fois par année une visite médicale la plus complète
possible,
2. Administrer une dose suffisante, selon la périodicité appropriée, de déparasitant
polyvalent, du fer et de la vitamine A à au moins 90% des enfants fréquentant les
établissements scolaires publics du Sénégal chaque année,
3. Procéder à l’assainissement régulier() et à la désinfection périodique () de tous les
établissements scolaires publics chaque année,
4. Assurer dans chaque classe du primaire et du secondaire, au moins un cours intégré
d’Education Pour la Santé, centrés sur les problèmes de prioritaires de santé qui se
posent, dans tous les établissements publics, tous les mois,
5. Obtenir l’inscription à chaque réunion mensuelle des parents d’élèves, un thème relatif
à leur participation effective dans la mise en œuvre du programme de Santé à l’Ecole.
6. Formations des instituteurs à des tests simples de détection des troubles visuels et
auditifs.

Stratégies

Le programme de Santé et nutrition scolaires se répartit sur 10 années. Il sera exécuté à


travers les activités suivantes:

1. Analyses des situations régionales et nationales


Celles-ci seront basées sur les méthodes participatives décrites dans "l'analyse de
situation pour la programmation de la santé à l'école," sac à outils" de la Banque
Mondiale pour l'initiative de la santé à l'école.
Les analyses de situation nationales (SA) seront entreprises par des consultants locaux
et seront basées sur des archives publiées ou non, des interviews et des réunions. Il y
aura des efforts spécifiques pour impliquer les associations des parents d'élèves et les
instituteurs. Elles chercheront à incorporer et interpréter les résultats de la visite
biomédicale. Les résultats seront publiés et disséminés.
2. La visite biomédicale de base
Ceci est destiné à fournir des informations sur l'état de santé des écoliers au Sénégal
(le plus d'éléments disponibles concernent les enfants au-dessous de 5 ans) et d'aider
l'objectif des interventions géographiques.
La visite consistera dans la région géographique à collecter des éléments sur: infection
parasitaire (bilharziose urinaire, bilharziose intestinale, helminthiase tests
biométriques, état nutritionnel (spécialement fer). En plus, l'étude va évaluer l'état
parasitaire des enfants en dessous de 5 ans comme cela est demandé pour le projet
ECD.
La visite biomédicale des données anthropométriques va informer sur la base de
développement d'un tableau taille / Poids pour le Sénégal qui peut être utilisé pour
estimer les doses sur la hauteur plutôt que le poids, comme ceci fournit un coût
économique signifiant.
La visite comprendra aussi un questionnaire de base pour aider l'objectif du traitement
pour la bilharziose urinaire. Ceci va demander le développement local et le test pour
déterminer la structure appropriée et le langage de l'administration. La visite sera
planifiée et interprétée avec l'assistance de l'OMS (Division Schistosomiases Contrôle
des parasitoses intestinales) et conduite par une équipe locale en collaboration avec le
ministre de la santé et sous la supervision de la DCMS.
3. La préparation et le test des services de Santé de l'école de base
Les services de l'école de base identifiés pour la mise en œuvre durant la première
phase sont:
o Se débarrasser des vers de l'intestin et bilharziose, apport en fer, en iode
possible, supplément dans le Sud et l'Est et protection de la part des
instructeurs, de l'ouïe et de la vision. Toutes les études ultérieures visent à
identifier et à tester la stratégie la plus appropriée pour la mise en œuvre de
l'école de base et la création d'une mise en œuvre appropriée de "sac à outils".
Ces tâches seront entreprises par les consultants locaux en collaboration avec
le Ministère de la Santé et la DCMS.
o L'association pour le développement de l'enfant fournira une assistance de
qualité pour le projet des services de santé de l'école de base.
o Le "micronutriment initiative", une ONG internationale supportée par les
bilatéraux (esp CIDA), les agences de l'ONU et la banque Mondiale, serait
prête à fournir un soutien pour cette activité.
o Ainsi, un module pour la formation des l'instituteurs concernant la protection
de la vue et de l'ouïe et la promotion de l'hygiène et la salubrité publique sera
développée.
4. Développement d'une politique de collaboration MEN/MS sur la santé à l'Ecole et la
Nutrition.
Cette politique relève de toutes les sous-composantes décrites ici puisqu'elles
détermineront les responsabilités et les rôles. La politique sera développée au niveau
régional et national.
5. Développer la capacité de gestion nationale.
Ceci cherchera à réorganiser la DCMS à la lumière des décisions prises dans le cadre
de la collaboration et dans le but de mieux serrer le rôle le plus entendu qui soit
développé par le projet courant. Il y a deux éléments principaux:
o Revisitant les rôles et responsabilités de la DCMS, et créant un niveau MIS.
Une partie de MIS sera un instrument GIS / RS de planning de base qui sera
développé sur le plan central et ensuite transmis dans les régions. La méthode
de travail à travers la phase I cherchera à renforcer la relation nouvelle et
décentralisée de la DCMS et les régions. Il y aura un comité national
d'organisation pour lequel toutes les régions seront représentées et chaque
année on finira par un atelier national pour faire le bilan.
o Une analyse de la capacité de planning sera faite de GIS/RS à l'intérieur du
gouvernement, et les recommandations entreprises pour l'équipement et les
besoins de formation à fournir:
1. Une fiabilité de planning central qui peut relater les données
d'éducation et de santé
2. La création de cette capacité à l'intérieur de chaque bureau régional.
6. Le développement et la capacité de gestion régionale et les plans spécifiques de région
La capacité de gestion sera spécifiquement lancée par le nombre d'activités suivantes
"conduite d'une situation d'analyse" et par les plans spécifiques régionaux seront
formés et assistés bien qu'eux-mêmes entreprennent l'analyse de la situation pour leur
région, et ensuite développent le plan régional d'action et de stratégie pour la santé à
l'école et la nutrition.
Les ateliers seront la responsabilité de DCMS, mais seront coordonnée par un guide
d'une ONG qui assurera la formation des formateurs à partir de l'ONG locale
représentant les différents groupes. Ce processus assure que la formation est
participative et survient dans un contexte régional.
Les plans spécifiques des régions s'élèvent en dehors de cette cascade de formation et
de soutien. Le processus de développement de ces plans donne 3 autres produits
importants qui sont sensibles aux besoins régionaux et refléteront la culture régionale.
Le contrat d'association de communauté qui décrit ce que l'école et la communauté ont
consenti de faire l'un et l'autre.
La stratégie de mobilisation de la communauté qui comprend la promotion du petit
déjeuner, le rôle de l'instituteur et d'autres groupes de communauté, l'IEC / Stratégie
de l'éducation de santé.
Les plans détaillés d'action au niveau régional seront développés par les équipes
régionales, avec un support technique nécessaire. Le processus de développement
décentralisé est lancé pour rehausser la propriété et assurer que les plans obéissent aux
réalités locales.
Le contenu technique de la stratégie de santé à l'école (en termes de services de santé
de l'école de base et message de santé) est destiné à être semblable dans tous les plans.
On s'attend à ce que les contrats de communautés et les stratégies de communication
régionales soient très différentes. La suite de la phase II dépend de l'achèvement de
ces plans.
7. La mise en œuvre dans deux régions
Le leader de l'ONG travaillera avec Dakar et Thiès pour finaliser et accomplir les
plans d'action.
Ceci permettra de définir les logistiques et d'exécuter les programmes de
développement des instituteurs, la stratégie de communications et les services de santé
de l'école de base.
Ces procédés seront évalués soigneusement pour fournir la réaction afin de rattacher
les approches de mise en œuvre avant qu'elles ne soient prise à l'échelle en phase II.

L'analyse de capacité Institutionnelle:

Phase I.

Toutes les activités seront coordonnées par un comité national technique mise sur pied pour
les 3 années de vie de cette phase. La structure de ce comité est à déterminer.

1. Les analyses de situation régionale et nationale


A entreprendre par une ONG locale identifiée qui fera l'analyse nationale et ensuite
coordonner les ONG régionales pour une formation, analyse et interprétation aux
équipes régionales.
2. La visite biomédicale de base
Les équipes locales devront entreprendre le travail de terrain et les diagnostics de
laboratoire en collaboration avec MS, OMS pour l'assistance dans la préparation et la
qualité d'assurance.
3. Préparer et tester les services de santé de l'école de base.
Les équipes locales pour la mise en œuvre des évaluations, avec la "Micronutrient
Initiative", l'OMS et les communautés pour le développement de l'enfant.
Développement d'une politique de collaboration MEN/MS sur la santé à l'école.
Etre érigé à l'intérieur des ministères et les structures régionales
4. Développer la capacité de gestion nationale.
Le leader de l'ONG pour des analyses de situation aura l'expérience la plus appropriée
pour entreprendre la révision de DCMS. La DPRE peut être contactée pour
entreprendre le développement de GIS/RS et MIS. Le coordonnateur DCMS et un
représentant de la direction de la santé publique entreprendront des tours d'étude des
programmes de santé à l'école au Ghana et en Guinée Conakry.
5. Développer la capacité de gestion régionale et les plans de régions spécifiques,
Entreprise par l'équipe de l'IA au niveau régional avec représentant de la santé. Ces
activités sont supportées par le leader de l'ONG et les ONG régionales. Les résultats
seront aussi exigés pour la production de matériels et la réserve sera faite par un
consultant externe pour conseiller sur une communication stratégique.
6. La mise en œuvre dans 2 régions
A entreprendre par les deux équipes régionales avec un soutient de l'ONG.

Phasage

Phase I: Les 3 premières années

• Compléter les analyses de situation nationale et régionale spécifiques,


• Compléter la visite biomédicale de base,
• Préparer et tester les interventions
• Définir une politique de collaboration entre le Ministère de l'Education Nationale et le
Ministère de la Santé
• Développer la capacité de gestion nationale.
• Développer la capacité de gestion régionale et les plans de région spécifiques

Phase II: Les 3 années suivantes

• Exécuter et évaluer la stratégie dans toutes les régions


• Développer les capacités d'intervention
• Développer la stratégie perfectionnée
• Commencer le transfert des dépenses périodiques au budget du Ministère de
l'éducation nationale
• Développer la capacité des Inspections départementales de l'éducation Nationale
(IDEN)
• Développer la stratégie de l'IDEN

Phase III: les 3 dernières années

• Exécuter la stratégie perfectionnée dans tous les districts


• Evaluer le programme
• Transférer le programme au budget du Ministère de l'Education Nationale

Action 16: Mise en place des projets d'écoles

Le projet d'école conçu, d'une part comme un cadre fédérateur et intégrateur des différentes
actions liées à l'élargissement de l'accès et au renforcement de la qualité des apprentissages et
d'autre part, comme un outil de mobilisation de la communauté éducative constitue, une des
principales entrées du programme.
Objectifs

Cette action vise à:

• Planifier de manière concertée le développement de l'école tout en articulant au


PDDE, par une fédération des ressources internes et existant dans l'environnement
immédiat de l'école;
• Mettre en synergie l'ensemble des interventions ciblant l'école de manière à
concrétiser la participation et la responsabilisait des communautés;
• Mobiliser les ressources nécessaires au développement de l'école.

Description

Le projet d'école contribue à l'amélioration de la qualité des apprentissages, à la promotion et


au développement du milieu, à l'acquisition de valeurs de référence et enfin à l'élargissement
de l'accès. Il se repose sur les principes d'implication, de responsabilisation et de valorisation
et constitue, pour l'école, un réceptacle des politiques nationales liées à l'accès et à la qualité,
notamment les actions 5, 7, 8, 9 et 12 du PDEF. Cette action consiste, sur la base d'une
analyse critiques des expériences nationales relatives au projet d'école,

i. la mise à disposition d'un référentiel accompagné des outils relatifs aux méthodologies
d'élaboration, de mise en œuvre et de suivi et de gestion qui seront par la suite
capitalisés et stabilisés,
ii. l'élaboration et la mise en œuvre de projets d'écoles préalablement établi, par une
structure de gestion partenariale locale,
iii. la création et le fonctionnement de comités de validation et de sélection à l'échelle de
l'IDEN, sur la base de critères définis
iv. le financement des activités des projets d'école avec les ressources propres au milieu
d'abord,
v. la prise en compte des projets d'école sélectionnés dans la planification dans la
planification des IDEN.

Responsabilités

Cette composante est placée sous la responsabilité de la Direction de l'Education Préscolaire


et de l'Enseignement Elémentaire qui devra pour ce faire mettre en place une équipe technique
nationale chargée d'impulser les orientations nationales en matière de projet d'école,
d'accompagner les régions, de suivre et d'évaluer la politique la politique en la matière.

L'ETN comprend la DEPEE, l'INEADE, l'ENS, une IA et une IDEN de même que des
personnes ressources et des partenaires au développement. Au niveau de chaque IA, sera mise
en place une équipe technique régionale chargée de la formation, de la contextualisation des
intrants pédagogiques produits au niveau central, du suivi évaluation et de la capitalisation des
outils et démarches.

Elle comprendra, entre autres, les IDEN et les PRF. L'équipe technique départementale aide à
la mobilisation des ressources, organise l'intervention des partenaires et assure le suivi-
évaluation des ,projets d'écoles…..(relation entre l'ETN et les ETR). L'équipe pédagogique
participe à l'élaboration, l'exécution et l'évaluation du projet d'école, à la mobilisation des
ressources et exploite le projet d'école.
Phasage

Phase I (2000-2003)

Il s'agira dans cette première phase d'expérimenter le dispositif dans un environ de 10% des
écoles dites "écoles de référence" des 41 IDEN, aux niveaux régional (10 IA) et national.
Ainsi, les outils méthodologiques relatives d'une part, au projet d'école (élaboration, mise en
œuvre et suivi-évaluation) et d'autre par, aux structures de gestion, de validation et de pilotage
(CEM ou Conseil d'école, Comité d'agrément, Equipes techniques Régionales et Nationales)
etc. seront stabilisées pour alimenter la seconde phase.

Phase II (2004-2007)

Cette phase est consacrée à la généralisation du dispositif à l'ensemble des écoles


concomitamment à la décentralisation financière au niveau IA. A la fin la présente phase, tous
les outils seront réajustés au besoin.

Phase III (2008-2010)

Cette dernière étape sera consacrée aux réajustements à opérer dans les projets d'école et
structure de gestion, de validation et de pilotage, parallèlement à la décentralisation de la
gestion financière au niveau des IDEN.

SOUS SECTEUR DE L'EDUCATION NON FORMELLE

Alphabétisation et Ecoles Communautaires de Base

Objectifs et stratégie de développement

Le volet alphabétisation de la cible 15 – 49 ans

Le but de ce sous- secteur est d’étendre l’actuel programme national d’alphabétisation qui
vise d’une part, à diminuer le taux d’analphabétisme de 5% par an, pour la tranche 15 à 49 ans
(cf. tableau 1), dont 75% de femmes et d’autre part, à diminuer le taux d’analphabétisme de la
population 9- 14 de 5 % par an (cf. tableau 2) sur le solde de la « population scolarisable » et
la « population scolarisée » ((a – b) x 5 % = effectif en 1ere année) , selon le stratégie
gouvernementale du « faire-faire ». Il s’agira:

• d’éradiquer l’analphabétisme en amont (volet ECB secondant l’enseignement


classique) et en aval (volet alphabétisation des adultes);
• d’accroître la qualité et la pertinence de l’offre d’éducation non formelle: amélioration
de la fonctionnalité des programmes, production de matériels didactiques, formation
des formateurs dans les langues nationales.
• Renforcer la démarche de partenariat déjà engagée à travers la sensibilisation, la
communication, la mobilisation sociale et les rencontres de concertation notamment.
• renforcer les capacités institutionnelles et les mécanismes de coordination: Appui à la
gestion, à la communication et au suivi – supervision; formation des agents des
structures centrales et décentralisées

Tableau n°1: Options de réduction le stock de la population analphabète / an


Options Taux ponction Effectif à mobiliser
Option 1: 99/00 5,6% 120 028
Option 2: 0/01 8,8% 184 693
Option 3: 01/02 9,4% 184 742
Option 4: 02/03 10,4% 184 532
Option 5: 03/04 11,6% 184 419
Option 6: 04/05 13,2% 185 513
Option 7: 05/06 15,2% 185 423
Option 8: 06/07 17,9% 185 169
Option 9: 07/08 21,8% 185 146
Option 10: 08/09 28,0% 185 961
Total 1 785 626

Tableau n°2:Répartition des effectifs par an selon le cours

Population de base 1ere 2eme 3eme 4eme effectif Nbre


(a) (b) année année année année cumulé classes
(cumul)
année Population à Population 0 0 0 0 0
scolariser inscrite
2000/01 1808400 1209594 29 940 33117 0 0 63057 2 102
2001/02 1930124 1314984 30 757 28533 31561 0 90851 3 028
2002/03 1993917 1430888 28 151 29311 27192 30077 114732 3 824
2003/04 2059850 1558481 25 068 26828 27934 25914 105745 3 525
2004/05 2127997 1699087 21 446 23890 25567 26621 97524 3 251
2005/06 2198431 1854190 17 212 20438 22767 24366 84783 2 826
2006/07 2271232 2025460 12 289 16403 19477 21697 69866 2 329
2007/08 2346481 2214777 6 585 11711 15632 18562 52490 1 750
2008/09 2424261 2424261 0 6276 11161 14897 32334 1 078

Sources: (a) et (b): Estimations et projections UCAD/CREA

Autres données: estimations et Projections DAEB


NB: La cible étant les adolescents âgés 9 – 14 ans, alors que la tranche d’âge de la population
scolarisable est de 7 – 12 ans, il est supposé par hypothèse que les tranches 7 – 8 ans en moins
s’annulent avec celles de 13 – 14 ans en plus dans les calculs.

La sous-composante s’articule autour des quatre principes fondamentaux suivants:

1. Mettre en place, à partir de 2000, la substitution progressive de l’approche projet par


l’approche programme, et la décentralisation du sous-secteur, pour que cette
intégration et cette décentralisation soient effectives à la fin de la première phase pour
tous les projets existants;
2. Consolidation du transfert des compétence en matière de gestion des programmes
d’alphabétisation aux collectivités locales
3. Participation effective (en moyen humain, financier et physique) des populations à la
réalisation des actions d’alphabétisation.
4. Maintien du « Faire – faire » par la contractualisation dans l’exécution des
programmes d’alphabétisation par des opérateurs reconnus pour leur expertise suivant
un manuel de procédure bien défini et accepté par tous les partenaires (ONG, ASC,
GPF, GIE, Bailleurs, Ministères, collectivités locales, etc.);

Description

1. Elargissement de l’accès à des structures d’alphabétisation


o volet alphabétisation de la cible 15 – 49 ans
Jusqu’en juillet 2001, il s’agira de poursuivre la mise en œuvre des
programmes d’alphabétisation dans le cadre du PAPF, PAPA. PADEN et
Alpha – femmes devront se poursuivre jusqu’en 2002. Par contre le PAIS,
jusqu’ici sous financé, va intégrer le PDEF dès 1999/2000 en doublant ses
effectifs de 30 000 à 60 000 apprenants. Ces effectifs devront croître
progressivement au rythme d’extinction du PAPF et du PAPA entre juillet
2000 et 2001. Un extrant moyen annuel visé est de 128000 apprenants (voir
répartition annuelle en annexe 1); soit 384 435 apprenants à toucher au bout
des 3 premières années.
o Volet Modèle alternatif (ECB)
L’expérimentation en cours des ECB devra également se poursuivre jusqu’à la
capitalisation des acquis. A partir de 2000/2001, le PDEF devra prendre en
charge les effectifs des adolescents suivent la programmation des effectifs à
mobiliser indiquée à l’annexe 2.
Accusant un retard de deux ans par rapport à la date de démarrage du PDEF, le
programme du modèle alternatif ne va connaître que deux ans de
fonctionnement dans la première phase. Les effectifs à enrôler en 2000/01 et
2001/02 seront de 93 814 apprenants. Les femmes et les jeunes filles des zones
rurales constituent les cibles prioritaires.
2. Améliorer la qualité et la pertinence des apprentissages
Le point d’ancrage de la qualité et de la pertinence des apprentissages sera la
recherche – action. Dans ce cadre, la systématisation et le partage des expériences
concluantes sur le terrain permettront de développer un corps de connaissances et de
savoir – faire sur l’éducation non formelle et la promotion des langues nationales. Des
réponses pertinentes et efficaces, centrées sur les besoins éducatifs des apprenants,
seront ainsi élaborées.
Pour offrir en même temps aux néo – alphabètes des occasions de réinvestir à court
termes leurs acquis, des conditions d’éclosion d’un environnement lettré durable en
langues nationales seront crées, il s’agira:
o de prendre des mesures pour mieux ancrer le programme de promotion des
langues nationales dans le vécu quotidien des populations et des
administrations (publique et privée);
o de créer des centres ressources éducationnelles communautaires;
o de favoriser l’accès de tous à des ouvrages et à une presse locale en langues
nationales.
3. Renforcer les capacités institutionnelles de coordination et de pilotage
Afin de renforcer les capacités nationales en matière de formulation et de pilotage des
politiques éducatives non formelles, d’appui et d’encadrement techniques des actions
– terrain et de livraison des services éducatifs spécifiques aux besoins des apprenants,
des stratégies de formation différenciées et à la carte seront élaborées en direction des
agents des services centraux, déconcentrés, des collectivités locales, des opérateurs en
alphabétisation ainsi qu’à leur personnel d’enseignement (superviseurs et facilitateurs /
volontaires ).
4. Renforcer les mécanismes de coordination et de participation
Les mécanismes de coordination devront être renforcés afin de limiter la dispersion
des efforts et d’optimiser les investissements requis. A toutes les étapes du processus
de croisade contre l’analphabétisme, une juste répartition des rôles et des
responsabilités sera respectée sur la base du manuel de procédures. Le partenariat sera
renforcé avec les autres ministères et les différents opérateurs pour faciliter
l’intégration de l’alphabétisation dans les plans locaux de développement (ruraux ,
d’assainissement, d’environnement, etc.). A cet effet, les procédures de la mise en
œuvre du Faire – faire seront uniformisées en 2002.La démarche participative
d’implication de toute la communauté, notamment des populations bénéficiaires à
toutes les étapes de la lutte contre l’analphabétisme (conception, exécution et
évaluation) sera renforcée.

Responsabilité de la mise en œuvre

La coordination de la composante sera assurée par la Direction de l’Alphabétisation et de


l’Education de Base (DAEB) qui bénéficiera de l’appui technique de la Direction de la
Promotion des Langues Nationales (DPLN). La mise en œuvre des programmes
d’alphabétisation sera confiée aux opérateurs en alphabétisation qui seront choisis sur la base
du manuel de procédure en vigueur.

Phasage

Programme de la cible (15 – 49 ans)

Phase 1: 2000 à 2003

Cette phase a pour objectif de poursuivre les activités faites antérieurement par les projets
séparés, en harmonisant les différents programmes d’alphabétisation selon une procédure
unique tout en augmentant le rythme des activités et en intégrant les collectivités locales
comme partenaires institutionnels et en poursuivant la stratégie du « faire-faire » Un appui
sera consenti à la construction des capacités de gestion aux niveaux déconcentré et
décentralisé et la gestion des activités sera transférée à ces niveaux. Il s’agira de:
• réaliser une étude sur le financement du PAIS et l’état des lieux de l’éducation non
formelle;
• définir des modalités de gestion des fonds exclusivement destinés aux activités
d’alphabétisation et d’éducation non formelle;
• perfectionner les indicateurs de suivi et d’évaluation des performances instrumentales
et les acquis en alphabétisation;
• financer les sous-projets d’alphabétisation selon le nouveau manuel de procédure du
programme intégré (alphabétisation fonctionnelle et post-alpha);
• renforcer les capacités de la DAEB, des agents des services centraux et des opérateurs;
• suivre et évaluer la mise en place de l’approche programme avec tous les partenaires;
• mettre en place la déconcentration/décentralisation de la gestion;
• définir et mettre en œuvre le rôle de la Direction de la Promotion des Langues
Nationales
• former annuellement dans les CAF et les ECB 140 000 analphabètes ………..quelle
part pour les CAF et pour les ECB ?

Phase 2 (2004- 2007)

Il s’agira, en début de la seconde phase, d’ajuster les mécanismes, les rythmes d’intervention
et les financements en vue d’une éradication de l’analphabétisme en fin de la troisième phase.
Poursuivre les programmes d’alphabétisation en consolidant la mise en œuvre de « l’approche
programme » et articuler les politiques d’alphabétisation des ECB avec les objectifs de
l’enseignement primaire.

Total extrant:

CAF: 554 463 apprenants


ECB: 63 726

Phase 3 (20086 2010)

Organiser l’évolution du programme d’alphabétisation vers un programme de fourniture


d’éducation continue pour adultes. L’analphabétisme devrait alors avoir été éliminé.

Total extrant: 741 699 apprenants

ECB: 18 874

5. Introduire l'éducation environnementale dans le non formel


Dans le cadre des mesures de consolidation, de renforcement et d’élargissement , des
acquis obtenus par le Programme de Formation Information pour l’Environnement
(PFIE), il s’agit de renforcer l’Education Environnementale dans le non formel pour
mieux garantir la continuité et la durabilité.

Objectifs

Il s’agira de mettre en œuvre des activités de promotion de l’éducation environnementale et


d’organisation de l’intervention des acteurs de l’éducation non formelle, et renforcer
intégration dans les programmes des centres d’alphabétisation et des ECB.
Description

a. Formation
Elle vise la mise à disposition des acteurs des ressources humaines capables de
promouvoir l’EE dans le non formel. Les activités à construire sont les suivants:
Il s’agira d’assurer:
o Formation et formation des formateurs
o Suivi-appui pédagogique et technique
o Formation des acteurs à la base
o Formation d’animateurs pour les communautés de base
o Formation de facilitateurs de centres d’alphabétisation et de volontaires des
ECB
b. Communication
Elle a pour but d’informer et de sensibiliser les populations cibles sur les enjeux de la
restauration et de la préservation des ressources naturelles et de l’environnement.
o Production et diffusion de supports de communication à la base
o Subvention des activités d’IEC des ECB, des Centres d’Alphabétisation et des
Organisations communautaires de base.
o Production et diffusion d’émissions radiophoniques sur l’EE
o Production et diffusion de supports de communication de masse à l’occasion
des journées nationales de sensibilisation à la protection de l’environnement
c. Production de matériels didactiques
Il s’agira de mettre à la disposition des acteurs les outils et matériels didactiques
nécessaires à la mise en œuvre de l’EE dans le non formel.
o Production d’un programme minimum d’éducation environnementale dans le
non formel
o Elaboration de manuels ou livrets en langues nationales
o Traduction et adaptation d’outils didactiques produits par le PFIE ou d’autres

Intervenants

o Elaboration de guides méthodologiques et de fiches techniques pour l’EE dans


le non formel
d. Echanges
Cette activité vise à promouvoir et à organiser un partenariat efficace entre les
différents acteurs en éducation environnementale dans le non formel.
o Mise en place d’un cadre de concertation pour les intervenants en éducation
environnementale
o Mise en place d’une banque de données sur l’éducation environnementale dans
le non formel

Responsabilités de la mise en œuvre

Le PAGE sera supervisé par un comité de pilotage présidé par le Ministère de l’Education
Nationale composé, ministère de l’Environnement, Ministère de l’Economie et des Finances,
Ministère de la Culture et de la Communication, représentants des collectivités locales
(régions, communes, communautés rurales), le représentant de l’Union Européenne.
La DAEB est responsable de la mise en œuvre des activités, en rapport avec le comité de
pilotage à mettre en place. Elle s’appuie sur les IA, les IDEN qui assurent l’exécution et le
suivi des activités du PAGE à la base.

Phasage:

Le PAGE sera mise en œuvre durant la première phase du PDEF (2000-2003).

a. Programme de la cible (15 – 49 ans)

Phase 1: 1999/00 à 2001/02 (voir annexe 1)

Première année (1999/2000): Intégration du PAIS dans le PDEF; avec dédoublement


de ses effectifs; soit 60 000 apprenants;
Deuxième année (2000/2001): Arrêt des activités du PAPF en juillet 2000. Mise en
œuvre approche programme à partir de septembre 2000;
Troisième année (2001/2002): Arrêt des activités du PAPA en juillet 2001. Mise en
œuvre renforcée de l’approche programme
Total extrants Phase 1: 384 435 apprenants

Mise en œuvre de la politique de communication en direction des collectivités locales, des


opérateurs et des communautés; renforcement des capacités des agents des services centraux
déconcentrés et des partenaires (nombre de rencontres avec les collectivités; nombre d’agents
et de partenaires formés par domaine)

Phase 2: 2002/03 à 2005/06

Total extrants: 554 463 apprenants

Phase 3: 2006/07 à 2008/09

Total extrants: 741 699 apprenants

b. Programme de la cible 9 – 14 ans (voir annexe 2)

Phase 1: 2000/01 à 2001/02

Elle devra durée 2 année compte tenue de la fin des programmes expérimentaux des ECB du
PAPA.

Extrants: 118 883 adolescents inscrits dans les programmes alternatifs

Phase 2: 2002/03 à 2004/05

extrants: 63 726 adolescents inscrits dans les programmes alternatifs

Phase 3: 2005/06 à 2008/09

Extrants: 18 874 adolescents inscrits dans les programmes alternatifs


Promotion des langues nationales

Orientations générales

Les activités de la DPLN en matière de Promotion des langues nationales graviteront autour
des axes suivants:

• l'impulsion, la coordination et le suivi des recherches en langues nationales


• le développement d'un environnement lettré en langues nationales
• l'harmonisation et la normalisation de l'ensemble des productions en langues
nationales

Objectifs et stratégies de développement

De manière général, il s'agit de:

• Définir des cadres de coopérations efficaces et efficientes en matière d'études et de


recherches sur les langues nationales;
• Suivre et évaluer les expériences pilotes en presse et édition en langues nationales;
• Elaborer des programmes favorisant le réinvestissement des acquis de néo-alphabètes
et leur insertion socioprofessionnelle;
• Appuyer l'émergence de nouveaux corps de métiers en langues nationales;
• Mettre en place des mécanismes d'implication des structures et personnalités
compétentes
• Définir des standards d'utilisation des langues nationales et mettre en place des
stratégies de diffusion.

Les stratégies seront fondées sur l'option partenariale du sous-secteur (le faire-faire).

Les principes de décentralisation et de concentration des responsabilités par conséquent des


activités seront adoptés ainsi que celui de coordination de planification et d'impulsion des
activités.

La démarche participative sera utilisée pour mieux impliquer les acteurs.

Description

1. Définir une politique linguistique


Mettre en place un cadre de référence cohérent pour la promotion des langues
nationales à partir de trois actions que constituent:
o l'organisation d'un colloque
o l'élaboration d'un document d'orientation et de plan d'action
o l'élaboration de projets de textes législatifs et réglementaires entre 2000 et
2001.
2. Promouvoir un environnement lettré en langues nationales
A partir de l'élaboration d'une politique éditoriale intégrant un appui conséquent à la
presse en langues nationales, à l'édition, à la diffusion et à la valorisation des
productions en langues nationales, développer les conditions d'émergence d'un
environnement lettré en langues nationales entre 2000 et 2009.
3. Développer la recherche sur et dans les langues nationales
A partir de 2001, procéder à l'Etat des lieux de la recherche sur les langues nationales,
appuyer la recherche sur les langues nationales entre 2000-2009, vulgariser les
résultats de la recherche nationale et sous-régional sur les langues nationales,
développer un réseau de recherche national et sous-régional sur les langues nationales
enfin, toujours dans la même périodes; élaborer et mettre à jour la carte linguistique
nationale pour mieux outiller les langues nationales en vue de faire d'elles de
véritables instruments de développement endogène.
4. Harmoniser et normaliser l'ensemble des productions en langues nationales
Entre 2000 et 2001 travailler à systématiser les efforts de standardisation des langues
nationales;
o mettre en place des mécanismes et des stratégies pour le respect des normes;
o mettre en place des mécanismes de diffusion des normes.

Tout ceci dans le sens de mieux définir les standards, d'utilisation des langues
nationales et veiller scrupuleusement au respect des normes.

5. Introduire les langues nationales dans la vie publique et officielle


Il s'agit:
o d'élaborer un dispositif de suivi évaluation; 2000 -2001
o de faire le point sur l'utilisation des langues nationales, d'élaborer,
d'accompagner la mise en œuvre du plan d'action entre 2.000 et 2008.

La réalisation de ces activités permettrait de créer les conditions d'un développement


endogène et durable.

6. Développer le partenariat et la coopération en matière de promotion des langues


nationales
Dés l'an 2000, il faudra aller dans le sens d'élaborer des stratégies d'intégration de la
DPLN dans les cadres de partenariat et de concertation existants, définir une stratégie
de mobilisation du partenariat et de la coopération et animer une cellule de partenariat
et de coopération en vue de mobiliser les ressources nécessaires à la promotion des
langues nationales.
7. Développer la communication pour la promotion des langues nationales
A ce niveau, il s'agira pour mieux impliquer les acteurs et partenaires d'élaborer un
plan de communication et appuyer la mise en œuvre du plan de communication
pendant toute la durée du programme décennal.
8. Procéder à une insertion socioprofessionnelle des néo – alphabètes
Ceci dans le but de valoriser les acquis de la formation à travers les programmes
d'alphabétisation en langues nationales. Il s'agira plus précisément d'identifier
l'existant et les métiers émergents en langues nationales, faire prendre des mesures
législatives et réglementaires afférentes à la création de nouveaux corps de métiers et
organiser la formation aux métiers émergents en langues nationales. Entre 2001 et
2003 il s'agira d'appuyer des projets d'activités génératrices de revenus par et pour les
néo-alphabètes.
9. Renforcer les capacités des différents acteurs et partenaires de la promotion des
langues nationales
De 2000 à 2009, on procédera à l'identification des besoins de formation des acteurs et
partenaires de la promotion des langues nationales. Par ailleurs, il s'agira d'appuyer la
formation et l'équipement des acteurs et partenaires pendant tout le processus.
Responsabilité de mise en œuvre:

La coordination de cette composante sera assurée par la direction de la promotion des langues
nationales qui bénéficiera de l'appui technique de la DAEB.

Phasage:

Phase 1: 2000 – 2003

Elle se focalisera autour de:

• La mise en place d'un cadre de référence cohérent et pertinent pour la promotion des
langues nationales;
• Développer les conditions d'émergence d'une culture de l'écrit en langues nationales;
• D'outiller les langues nationales pour en faire des instruments de développement en
procédant à l'état des lieux de la recherche sur et dans les langues nationales et en
déclenchant l'appui à la recherche en la matière.
• Développer le partenariat et la coopération en matière de langues nationales;
• L'élaboration d'un plan de communication en faveur des langues nationales
• L'identification de l'existant et les métiers émergents en langues nationales
• La prise de mesures législatives et réglementaires afférentes à la création de nouveaux
corps de métiers.
• L'appui aux projets pilotes d'AGR pour les néo–alphabètes
• Dans le cadre du renforcement des capacités des différents acteurs, l'identification des
besoins de formation et le démarrage de l'appui à la formation et à l'équipement des
acteurs et partenaires.

Phase 2: 2004-2007

• Appui au développement de l'édition, de la diffusion et de la valorisation des


productions en langues nationales.
• Appui à la recherche sur les langues nationales
• Vulgarisation des résultats de la recherche sur les langues nationales
• Poursuivre le développement du réseau de recherche
• Poursuivre la mise à jour de la carte linguistique nationale.
• Poursuivre la systématisation des efforts de standardisation des langues nationales
• Suite à l'élaboration d'un plan d'action pour l'introduction des langues nationales dans
la vie publique, continuer le processus d'accompagnement de la mise en œuvre de ce
plan d'action.
• Poursuivre le processus d'animation de la cellule de partenariat et de coopération.
• Appuyer le processus de mise en œuvre du plan de communication.
• Poursuivre l'organisation de la formation aux métiers émergents, en langues
nationales.
• Poursuivre l'appui à la formation e à l'équipement des acteurs et partenaires.

Phase 3: 2008-2010

Cette phase concerne la poursuite de toutes les activités prévues en phase 2.

Enseignement de l'arabe
Stratégie de développement

• Impliquer l’Arabe dans le processus de réaménagement du curriculum et de


l’expérimentation de la nouvelle école de base.
• Responsabiliser les structures de coordination du PDEF et de mise en œuvre du
curriculum dans l’accompagnement de la réforme de l’enseignement de l’Arabe
• Elaborer la carte scolaire prospective de la prochaine décennie en prenant en
considération les régions où la demande et les traditions sont très fortes et où la
cogestion sera aisée.

Champ d’intervention et Objectifs

Améliorer le statut et la qualité de l’enseignement en langue Arabe à tous les niveaux et


notamment à l’élémentaire.

Description

• Renforcer l’horaire jusqu’à concurrence de 4 heures par semaine


• Satisfaire la demande en personnel en recrutant plus.
• Doter le sous secteur de moyens matériels et logistiques adéquats
• Organiser la formation continuée du personnel
• Expérimenter un modèle alternatif de bilinguisme franco arabe avec une dominante
arabe à 75%.
• Institutionnaliser les diplômes franco-arabes à la fin de tous les cycles du système
notamment dans le fondamental en adoptant les textes législatifs adéquats .

Responsabilité de mise en œuvre

Coordination du PDEF – DEPEE – INEADE – Division de l’Enseignement Arabe

Phasage

Phase I: 1999 – 2002

• Etudes statistiques destinées à mieux évaluer la demande et l’offre.


• Elaboration d’une carte scolaire prospective
• Elaboration de prototypes de matériel didactique, d’instruments d’évaluation
• Identification d’un dispositif d’expérimentation
• Mesures institutionnelles créant un examen franco arabe de fin de cycle élémentaire.
• Introduction dans les Ecoles de Formation d’Instituteurs (EFI) d’un module de
formation en Arabe
• Expérimentation des nouveaux programmes dans un échantillon de 50 écoles

Phase II: 2002 –2005

• Evaluation de la première phase.


• Extension des innovations dans le moyen et le secondaire.
• Promotion de l’Arabe comme langue d’enseignement en maths et dans les disciplines
liées à l’amélioration du cadre de vie sociale
• Expérimentation dans une centaine d’écoles élémentaires et sur un échantillon limité
dans les collèges et lycées.

Phase III: 2005 – 2008

• Evaluation de la 2ème phase


• Extension du processus expérimental à un échantillon plus large.
• Renforcement de la transition entre les niveaux élémentaire et moyen.
• Développement d’un environnement lettré (bibliothèques, audiovisuel) dans et autour
de l’école.

SOUS SECTEUR DE L'EDUCATION INTEGRATRICE

Stratégie de développement

La stratégie globale de développement repose essentiellement sur les axes suivants:

• Elargissement de l’accès à l’éducation intégratrice


• Amélioration de la qualité de l’éducation intégratrice
• Renforcement de la gestion du sous secteur.

Champs d’intervention et objectifs

La prise en charge des enfants souffrant de handicaps de diverses natures nécessitera la


diversification des types de structures d’éducation intégratrice

Le dispositif à mettre en place visera donc à:

• identifier et à placer les enfants ayant des besoins spéciaux d’éducation


• intégrer les enfants ayant des besoins spéciaux dans les centres et structures
appropriés.
• équiper ces structures en matériels adéquats.
• Introduire des variables dans les stratégies éducatives consacrées aux catégories de
handicaps, en garantissant au maximum la cohérence entre les programme à mettre en
œuvre.
• Créer, un partenariat entre le Ministère de l’Education Nationale et les intervenants
d’origine privée, communautaire, confessionnelle.

Mettre en place un cadre de concertation et d’entraide orienté vers:

• La couverture partagée des besoins en éducation des handicapés


• L’institution d’un fonds de solidarité et d’appui à l’éducation et à la formation des
handicapés
• former un nombre adéquat d’enseignants en Education intégratrice
• élaborer des curricula et des matériaux didactiques appropriés
• développer un dispositif d’appui technologique et pédagogique approprié
• assurer la supervision adéquate des programmes spéciaux

Description
Le secteur de l’Education intégratrice pour couvrir les besoins éducatifs des enfants
handicapés devra nécessiter la mise en place d’un dispositif expérimental qui intégrera des
études pour maîtriser les effectifs à encadrer et les nouvelles constructions adaptées au profil
et à la nature de l’inadaptation sensorielle motrice ou mentale.

L’élargissement de l’accès se traduira par la création de 1100 nouvelles places en:

• construisant et équipant un centre pour déficients mentaux de 100 places


• construisant dans les capitales régionales des centres d’éducation intégratrice équipés
pour une capacité d’accueil de 100 places chacun
• achevant le plan directeur du centre verbotonal de DAKAR de façon à créer 100
places supplémentaires.

Sur le plan de la recherche de la qualité il s’agira de:

• tester et de promouvoir un nouveau curriculum de l’éducation intégratrice


• doter les centres de matériel didactique adéquat et en quantité suffisante
• former et assurer un encadrement efficace aux personnels enseignant

Responsabilité de la mise en œuvre

La Direction de l’Education Préscolaire et de l’Enseignement Elémentaire en rapport avec les


services médicaux scolaires est responsable de la mise en œuvre de la nouvelle politique en
matière d’éducation spéciale dont les procédures seront définies dans un manuel de
procédures.

Un organe d’exécution de cette politique sera mis sur pied et impliquera la communauté et
l’ensemble des partenaires.

Phasage

Phase 1: 1999 – 2002

• mise en place d’une stratégie nationale pour l’éducation construction et équipement


des centres régionaux et réhabilitation de centres existant
• recrutement et formation de maîtres d’éducation intégratrice
• élaboration d’un curriculum d’éducation intégratrice
• recrutement d’un corps de supervision technique et pédagogique
• mise en place de matériels didactiques performants et en quantité suffisante
• évaluation de la première phase

Phase 2: 2002 – 2005

• consolidation des acquis de la phase 1


• extension du réseau de 1000 à 1500 places
• Evaluation de la phase 2

Phase 3: 2005- 2008


• Extension du réseau au niveau départemental: chaque chef-lieu de département sera
doté d’un centre d’éducation intégratrice
• d’une capacité moyenne de 75 places.
• généralisation du modèle de prise en charge des enfants ayant des besoins spéciaux en
éducation par la création de 100 nouvelles places par an
• Evaluation finale

SOUS SECTEUR DE L'ENSEIGNEMENT MOYEN SECONDAIRE GENERAL

Accès

Enseignement Moyen General

Stratégies de développement

Les effectifs du sous-secteur ont connu une croissance régulière qui va s’accentuer dans la
période des 10 années à venir. Toutefois, le taux de scolarisation reste faible: Enseignement
moyen: 21%. Enseignement secondaire: 09.8%)

L’objectif de l’éducation de base est d’arriver à une scolarisation universelle en 2007. Cet
objectif aura des conséquences importantes sur l’enseignement moyen et secondaire.

L’admission des élèves de CM2 dans l’enseignement moyen se fait actuellement sur la base
des places disponibles, soit 20% du total des effectifs de CM2. L’augmentation programmée
des effectifs de l’enseignement élémentaire va inéluctablement se répercuter au niveau de
l’enseignement moyen, puis de l’enseignement secondaire. Par ailleurs, l’urbanisation
croissante de la population va entraîner une forte demande de scolarisation dans
l’enseignement moyen.

Objectifs

I – Augmenter le taux d’accès des élèves de cm2 à l’enseignement moyen en fonction de la


croissance du cycle élémentaire

Description

1. Le concours d’entrée en sixième sera moins sélectif (actuellement, de nombreux


élèves titulaires du CFEE ne sont pas admis en sixième).
Le maintien du taux actuel d’admission de 20 % entraînerait des charges difficilement
supportables par le budget national. Il est donc proposé de doubler, sur la période
décennale, la capacité d’accueil de l’enseignement moyen, en réduisant les disparités
inter et intra-régionales, et en facilitant l’accès et le maintien des filles.
2. Les capacités d’accueil de l’enseignement moyen seront augmentées
Le taux d’accès des élèves de CM2 en sixième évoluera pour la période de 33,2% en
1999 à 50% en 2008.

Actions:
1. Réguler l’accès à l’enseignement secondaire général en fonction des possibilités
d’orientation vers la formation professionnelle, l’enseignement technique ou la vie
active.
o Stratégies
Le taux d’accès en classe de seconde de l’enseignement secondaire général
passera de 55% actuellement à 35% en 2007. Les autres élèves sortant du cycle
moyen s’orienteront vers la formation professionnelle, l’enseignement
technique ou la vie active.
o Plan d’action
L’augmentation du taux d’accès en classe de sixième s’accompagnera d’une
croissance plus modérée des effectifs de l’enseignement secondaire général,
par une baisse progressive du taux d’accès en seconde. Un plus grand nombre
d’élèves sortant du cycle moyen s’orienteront vers l’enseignement secondaire
technique ou la formation professionnelle.

Le taux d’accès en seconde passera de 50% en 1999 à 35% en 2008

2. Recruter des enseignants


o Stratégies
Le triplement des effectifs de l’enseignement moyen dans la période décennale
implique à l’évidence un recrutement massif d’enseignants. Cette option n’est
envisageable que si certaines conditions sont réunies:
 Personnels actuellement en poste:
 Respect des obligations de service, amélioration de la gestion
des établissements pour une utilisation rationnelle des
ressources humaines
 Personnels à recruter:
 Recrutement systématique d’enseignants polyvalents assurant
un service hebdomadaire de 22 heures (au lieu de 18 h
actuellement pour les professeurs d’enseignement moyen –
PEM);
 Proposition de formes alternatives de statut (vacataires,
contractuels…) en fonction des contraintes budgétaires.
o Plan d’action
Les recrutements à effectuer de 1999 à 2007 pour l’enseignement moyen
s’élèvent à 6863 enseignants.
Ces calculs ont été faits sur la base des obligations actuelles de service des
personnels enseignants (en moyenne 18 heures par semaine).
Les contraintes budgétaires ne permettront pas d’assurer ces recrutements sur
la base du statut actuel des PEM et PCEM.
Dans l’enseignement secondaire général, les recrutements à prévoir sont les
suivants: un total de 1 135 de 1999 à 2007, sur la base d’un service
hebdomadaire de 18 heures.
o Phasage
 Phase 1 (juin 1999 – mai 2000)
Concertation avec les partenaires sociaux pour examiner les résultats de
l’enquête en cours sur l’utilisation du personnel enseignant. Le but de
cette concertation est:
 d’aboutir à une utilisation rationnelle des personnels
actuellement en poste (respect des obligations de service);
 de déterminer des formes alternatives de recrutement sur une
base à déterminer par la concertation.
 Phase 2
A partir de la rentrée 2000, recrutement sur de nouvelles bases,
comportant au minimum les options suivantes:
 maxima de service portés à 22 heures par semaine pour tous les
nouveaux recrutés; l’augmentation des maxima horaires
permettrait une diminution de 18% du nombre de recrutements;
 polyvalence des enseignants. Ce dernier point est
particulièrement important pour les collèges situés en zone
rurale afin d’assurer une utilisation efficiente du personnel.
3. Construire des salles de classe
o Stratégies
L’accroissement des effectifs attendus dans le cycle moyen nécessite la
construction de 7.431 salles de classes (annexes incluses – estimation
provisoire) sur la période décennale. Ce chiffre inclut la résorption du déficit
actuel de salles de classes, spécialement dans l’Académie de Dakar
La décentralisation et la déconcentration doivent permettre l’élaboration de
plans académiques d’implantation des nouveaux collèges.
Les besoins sont de 998 salles dans le cycle secondaire général. De nouveaux
lycées seront construits dans l’Académie de Dakar pour désengorger les lycées
existants.
o Plan d’action

Phase 1

 Résorption du déficit actuel en salles de classe, spécialement dans


l’Académie de Dakar
 Réhabilitation des locaux inadaptés (principalement Académie de
Dakar)
 Détermination, au niveau académique, du plan d’implantation de
nouveaux collèges pour les cinq premières années d’exécution du
PDEF et validation par le niveau central (DEMSG – DPRE), sur la base
technique du guide de construction des collèges élaboré par la DCES.

Deux types de collèges (400 et 800) pourraient être retenus.

o Phase 2

Construction des collèges en fonction de la programmation retenue.

4. Développer les Petits Collèges de Proximité. Les effectifs du sous-secteur ont connu
une croissance régulière qui va s’accentuer dans la période des 10 années à venir.
Toutefois, le taux de scolarisation reste faible: Enseignement moyen: 21%.
Enseignement secondaire: 09.8%)
L’objectif de l’éducation de base est d’arriver à une scolarisation universelle en 2007.
Cet objectif aura des conséquences importantes sur l’enseignement moyen et
secondaire. L’admission des élèves de CM2 dans l’enseignement moyen se fait
actuellement sur la base des places disponibles, soit 20% du total des effectifs de
CM2. L’augmentation programmée des effectifs de l’enseignement élémentaire va
inéluctablement se répercuter au niveau de l’enseignement moyen, puis de
l’enseignement secondaire. Par ailleurs, l’urbanisation croissante de la population va
entraîner une forte demande de scolarisation dans l’enseignement moyen.
o Objectifs
I. Augmenter le taux d’accès des élèves de cm2 à l’enseignement moyen
en fonction de la croissance du cycle élémentaire
o Description
Dans la perspective de l’expansion de l’enseignement moyen général et dans le
but de décongestionner les classes d’établissements existants, la première
phase du Programme sera consacrée au développement des Petits Collèges de
Proximité (PCP). Ce type d’école sera conceptualisé pour servir de zones de
recrutement dans les établissements humains à faible densité.
Le taux d’accès des élèves de CM2 en sixième évoluera pour la période de
33,2% en 2000 à 50% en 2010, par, entre autre le développement de Petits
Collèges de Proximité. Ce type d’école sera conceptualisé pour rapprocher les
établissements des bénéficiaires, en particulier des filles, et ainsi servir de zone
de recrutement scolaire dans les zones de faible densité (qui sont également les
zones d’expansion des classes multigrade). La formation des enseignants sera
adaptée pour que ceux-ci puissent enseigner un plus grand nombre de
disciplines. Une série de petits collèges sera testée. En phase I, la BAD, la
BID, l’OPEP et l’AFD appuieront ce nouveau type d’établissement.
o Phasage
 Phase I (2000-2003). Des régions/zones seront choisies pour démarrer
l’expansion des Petits Collèges de Proximité et tester le nouveau
concept. 100 salles de classe leur seront réservées dans le programme
de construction des classes de l’enseignement moyen. Des programmes
d’entretien financés seront établis pour toutes les salles de classe, dans
les régions sélectionnées.
 Phase II (2004-2007). Poursuite de l’expansion des Petits Collèges de
Proximité pour atteindre un taux de scolarisation dans l’enseignement
moyen de 35%. Réduction de moitié entre la région la mieux et la
région la moins bien couverte, ainsi que des écarts intra-régionaux,
interdépartementaux et intra-départementaux, entre milieu rural et
milieu urbain.
 Phase III (2008-2010). Poursuite de l’expansion des Petits Collèges de
Proximité pour atteindre un taux de scolarisation dans l’enseignement
moyen de 50%, et un écart de 0% entre la région la mieux et la région
la moins bien couverte, et un écart analogue entre départements d’une
même région, et entre milieu rural et milieu urbain.

Enseignement Secondaire General

Objectif

Réguler l’accès à l’enseignement secondaire général en fonction des possibilités d’orientation


vers la formation professionnelle, l’enseignement technique ou la vie active.

Stratégies
Le taux d’accès en classe de seconde de l’enseignement secondaire général passera de 55%
actuellement à 35% en 2007. Les autres élèves sortant du cycle moyen s’orienteront vers la
formation professionnelle, l’enseignement technique ou la vie active.

Plan d’action

L’augmentation du taux d’accès en classe de sixième s’accompagnera d’une croissance plus


modérée des effectifs de l’enseignement secondaire général, par une baisse progressive du
taux d’accès en seconde. Un plus grand nombre d’élèves sortant du cycle moyen s’orienteront
vers l’enseignement secondaire technique ou la formation professionnelle.

Phasage

Phase I (2000-2003)

Construction de nouveaux lycées dans la périphérie de Dakar, pour désengorger les


établissements existants.

Ouverture de nouveaux lycées par extension de collèges dans les localités où cela est
nécessaire, en fonction des prévisions des PRDE.

Parallèlement et en harmonie avec le développement d l’enseignement moyen, le secondaire


connaîtra un essor conforme aux prévisions des PRDE.

Phase II (2004-2007)

Poursuite de l’expansion des Petits Collèges de Proximité pour atteindre un taux de


scolarisation dans l’enseignement moyen de 35%. Réduction de moitié entre la région la
mieux et la région la moins bien couverte, ainsi que des écarts intra régionaux,
interdépartementaux et interdépartementaux, entre milieu rural et milieu urbain.

Phase III (2008-2010)

Poursuite de l’expansion des Petits Collèges de Proximité pour atteindre un taux de


scolarisation dans l’enseignement moyen de 50%, et un écart de 0% entre la région la mieux
et la région la moins bien couverte, et un écart analogue entre départements d’une même
région, et entre milieu rural et milieu urbain.

Le taux d’accès en seconde passera de 50% en 1999 à 35% en 2010

Qualité

Enseignement Moyen General

Actions

Améliorer les conditions matérielles d’enseignement

Stratégies
Les conditions matérielles relèvent de la composante « Accès », mais la qualité de
l’enseignement en dépend largement.

Les stratégies suivantes sont proposées:

• maximum de 50 élèves par classe;


• équipement suffisant en tables bancs, tableaux, armoires, manuels, matériel didactique
et informatique;
• renforcement du réseau des blocs scientifiques et technologiques polarisant plusieurs
collèges dans les zones urbaines;
• matière d’œuvre pour l’expérimentation en sciences physiques, sciences naturelles et
technologie;
• bibliothèques ou Centres de Documentation et d’Information (CDI);
• création de meilleures conditions de travail pour les enseignants (salles des
professeurs, salles de travail avec matériel informatique, documentation, reprographie,
etc.).
• équipement de reprographie minimum (photocopieur et/ou dupli copieur).

Plan d’action

Nombre d’élèves par classe. La qualité de l’enseignement dispensé est directement liée à
l’effectif du groupe. Les conditions actuelles, spécialement dans l’Académie de Dakar, ne
sont pas satisfaisantes, principalement à cause de la pénurie de salles.
Les premières années du programme décennal seront consacrées à la résorption du déficit en
salles de classes (cf. composante « Accès »). Le but est d’arriver progressivement à un
maximum de 50 élèves par classe à n + 5 dans les collèges actuels.
Les nouveaux collèges seront construits sur la base de cet effectif par classe.

Mobilier scolaire
Les collèges et lycées d’enseignement général recevront une dotation suffisante en mobilier
scolaire (tables-bancs, tableaux, armoires) en fonction du recensement actuellement en cours
dans les établissements existants. Pour les établissements nouveaux, les dotations seront
effectuées sur la base du plan de construction des collèges.

Manuels
Tous les élèves du cycle moyen recevront cinq manuels dans les disciplines de base (langue
française, mathématiques, histoire-géographie, sciences). Ces manuels seront mis à
disposition en contrepartie de frais de location permettant en quatre ans de reconstituer le
stock dans chaque établissement.

Blocs scientifiques et technologiques. Voir avec CN/BST pour le plan d’implantation et les
coûts

e. matière d’œuvre pour l’expérimentation en sciences physiques, sciences naturelles et


technologie
Voir avec CN/BST pour les coûts annuels
f. Bibliothèques et Centres de documentation et d’information (CDI)
Chaque collège sera doté d’une bibliothèque ou d’un CDI (selon la taille de
l’établissement), destiné aux élèves et aux enseignants.
Conditions de travail des enseignants. Chaque collège sera doté d’une salle des professeurs.
Chaque collège sera doté d’une salle de travail pour les enseignants, comportant un
équipement minimum de reprographie et un ordinateur.

Finaliser le cycle moyen pour offrir à tous les élèves des possibilités soit d’insertion dans la
vie active soit d’accès à la formation professionnelle, soit de poursuite d’études dans le cycle
secondaire.

Stratégies

Le cycle moyen ne doit plus être simplement considéré comme une transition entre l’école
élémentaire et le lycée: il doit être finalisé. L’augmentation prévue des effectifs du cycle
moyen a pour conséquence qu’un grand nombre d’élèves rejoindront directement la vie active
ou la formation professionnelle après leur cursus.

Plan d’action

a. Faire l’évaluation des rendements et des programmes au cycle moyen (1999-2000)


Cette évaluation sera effectuée à partir de la rentrée 1999 et s’étendra jusqu’à fin 2000.
b. Élaborer de nouveaux programmes pédagogiques opérationnels (2000-2002)
En fonction des besoins recensés par l’évaluation, de nouveaux programmes
pédagogiques opérationnels, centrés sur les compétences et les comportements à
acquérir par les élèves, seront élaborés. Les horaires hebdomadaires du CEM varient,
selon les niveaux, de 29 à 34 heures par semaine. Ce volume est manifestement
largement au-dessus des normes en vigueur dans la plupart des pays (25 heures), et du
potentiel en ressources humaines (enseignants). Il convient donc d’alléger les horaires,
par exemple en introduisant des options pour certaines matières. Par contre,
l’enseignement des sciences sera rendu obligatoire (et non optionnel) à partir de la
classe de quatrième.
Ainsi, d’une façon plus efficiente, plus d’élèves sortiront en fin de cycle, avec une
meilleure maîtrise des contenus de base des disciplines principales (français, anglais,
mathématiques, sciences physiques et naturelles et technologie) et aptes à s’intégrer
dans la communauté.
c. Adapter la formation initiale et continuée des enseignants aux nouveaux programmes
(à partir de 2002)
d. Améliorer la disponibilité de manuels adaptés et du matériel didactique en général (à
partir de 2002)

Mettre en place l’encadrement et le contrôle pédagogique pour augmenter le niveau de


performance des enseignants

Le cycle moyen ne dispose pas d’un corps de contrôle. Le niveau de performance des
enseignants n’est pas évalué, et ne peut être pris en compte dans l’évolution de leur carrière.

La formation continuée ne concerne actuellement que les matières suivantes: français,


mathématiques, sciences physiques et naturelles.

Stratégies
Il sera créé un corps de contrôle (chargés de mission d’inspection) dans chaque discipline de
l’enseignement moyen.

Le réseau des conseillers pédagogiques nationaux et des conseillers pédagogiques itinérants


(CPI) rattachés aux pôles régionaux de formation (PRF) sera renforcé)

Plan d’action

A partir de la rentrée 1999: recrutement et formation à l’École Normale Supérieure de 120


chargés d’inspection (40 par an pendant trois ans). Ces inspecteurs seront rattachés aux
Inspections d’Académie.

La formation continuée des professeurs de l’enseignement moyen sera progressivement


étendue à d’autres disciplines selon le plan ci-après:

• 1999-2000: Anglais et Histoire Géographie


• 2000-2001: Espagnol, Allemand et Russe
• 2001-2002: Arabe, Portugais, Économie familiale et sociale
• 2002-2003: Éducation physique et sportive, Éducation artistique

Former les chefs d’établissements (et les enseignants) à l’amélioration de la qualité

Stratégies

Sélection des chefs d’établissement sur de nouveaux critères;

• Formation des chefs d’établissement aux techniques de management;


• Responsabilisation des personnels dans l’élaboration et la mise en œuvre de projets
d’établissement.

Plan d’action

Recrutement des chefs d’établissement. Un séminaire sera tenu mi-1999 pour définir de
nouveaux critères de recrutement des chefs d’établissement. On peut penser à un recrutement
par sélection sur liste d’aptitude, en fonction de critères liés aux capacités de gestion des
postulants. Une formation initiale serait dispensée aux futurs chefs d’établissement dans
l’année scolaire précédent leur prise de fonction.

Formation des chefs d’établissement aux techniques de management


En plus de cette formation initiale, la formation continuée des chefs d’établissement sera
entreprise à partir d’octobre 1999. Elle portera sur les techniques de gestion (ressources
humaines, pédagogie, utilisation de l’outil informatique, etc.).

Responsabilisation des personnels dans l’élaboration et la mise en œuvre de projets


d’établissement.
Le « projet d’établissement » sera au cours du programme le principal levier d’amélioration
de la qualité de l’enseignement. Il permettra de responsabiliser et de mobiliser les personnels
autour d’objectifs pédagogiques et de gestion clairement définie (voir point H ci-dessous).
Appliquer effectivement les directives officielles interdisant le « recasement » et supprimer
les admissions « parallèles » pour éviter la surcharge des classes

Stratégies

La surcharge des classes (notamment cinquième et quatrième) provient de la pratique


(pourtant interdite) du « recasement ».

Plan d’action

Un contrôle rigoureux de l’application des textes sera effectué dans chaque établissement par
l’Inspection d’Académie.

La progression du taux d’accès en sixième limitera les tentatives de recasement.

Améliorer les procédures et processus d’orientation:

• Stratégies
• Rééquilibrer les filières au profit des séries scientifiques dans l’enseignement
secondaire pour les élèves appelés à poursuivre leurs études en cycle long;
• Mieux informer les autres élèves sur l’insertion dans la vie active ou la formation
professionnelle.

Plan d’action

L’objectif de finalisation du cycle moyen vise à:

• mieux préparer les élèves qui poursuivront leur cursus dans l’enseignement secondaire
général et technique, notamment dans les disciplines scientifiques et la technologie;
• permettre l’insertion dans la vie active ou la formation professionnelle des élèves
quittant le système en fin de cycle moyen.

Un appui sera apporté au réseau des Centres Régionaux d’Orientation Scolaire et


Professionnelle (CROSP) et à leur Coordination nationale (Centre National d’Orientation
Scolaire et Professionnelle): équipement, formation des personnels.

Des circulaires seront diffusées pour redéfinir les pratiques d’orientation des élèves au cours
du cycle moyen. (à préciser)

Améliorer le système d’évaluation formative, des examens et concours

Objectifs

• Mettre en place une masse critique apte à promouvoir à tous les niveaux une culture de
l’évaluation des apprentissages dans les collèges et lycées
• Mettre en œuvre des approches nouvelles et efficaces d’évaluation des apprentissages
dans les écoles et dans les classes, pour renforcer l’efficacité pédagogique des
interventions et améliorer de façon sensible les performances des collégiens et
lycéens.
• Etablir à tous les niveaux, un ensemble de repères et une approche méthodologique
pour suivre en permanence la qualité des programmes d’enseignement et des acquis
scolaires des élèves
• Réaliser périodiquement dans les collèges et lycées, des évaluations standardisées
nationales ou locales, dans le cadre d’un dispositif déconcentré, ouvert et participatif
• Renforcer l’efficacité du système d’évaluation certificative dans l’enseignement
moyen et secondaire, en le rendant plus équitable, plus fiable et mieux instrumenté
(fidélité et validité des épreuves du BFEM et du BAC).

Description

L’évaluation des apprentissages revêt dans ce contexte deux aspects essentiels:

• les évaluations permanentes dans les établissement et dans les classes (évaluation
formative interne)
• les évaluations périodiques standardisées et ponctuelles (Survey)

1. Développement de l’évaluation des apprentissages dans les écoles et les classes


Il s’agira de rendre les IA et les équipes pédagogiques, capables de piloter
efficacement l’évaluation des apprentissages dans leurs classes, leurs établissements et
leurs circonscriptions respectives, et de constituer une expertise locale déconcentrée
apte à développer des approches d’évaluation rénovées, et un dispositif de
renforcement et de remédiation pédagogique efficace pour l’amélioration de la réussite
des élèves dans leurs apprentissages
Dans ce cadre, les axes d’intervention sont les suivantes:
o Etude des pratiques évaluatives des professeurs, définition de nouvelles
modalités d’évaluation et identification des besoins de formation
o Formation des responsables de l’évaluation aux niveaux central et déconcentré
o Elaboration et mise en œuvre de méthodes et techniques d’évaluation
formative
o Formation et encadrement rapproché des membres des équipes pédagogiques
aux méthodes et techniques d’évaluation des apprentissages
o Constitution de banque d’items et d’épreuves; réorganisation des compositions
et des contrôles continus de façon à prendre en compte l’évaluation formative
dans la conception des épreuves; augmentation de la périodicité des contrôles
continus; pratique des évaluations groupées par niveau voire par académie
pour susciter l’émulation; harmonisation des pratiques d’évaluation et des
pratiques d’enseignement (exemple: dans les BST, où un examen écrit
sanctionne un enseignement expérimental
o Mise en place d’un dispositif de restitution des résultats scolaires, de
renforcement pédagogique et de suivi en faveur des élèves en difficulté.
2. Pilotage des évaluations nationales périodiques standardisées
L’évaluation standardisée sera orientée vers le diagnostic de la qualité des
enseignements et des apprentissages en fonction des différentes formes d’organisation
scolaire, des secteurs ou des niveaux. Elle mettra l’accent sur l’identification des
faiblesses, des atouts du système éducatif, les causes sous-jacentes aux résultats, et la
planification des activités spécifiques futures. Des enquêtes associées à la mesure des
acquis scolaires permettront d’indiquer les facteurs contextuels corrélés aux
rendements.
Elle sera conduite selon une démarche partenariale et participative. L’engagement des
professeurs et des inspecteurs dans le processus de développement et de mise en place
du système d’évaluation devrait permettre de renforcer leurs compétences et
connaissances.

! Les cibles visées et domaines disciplinaires prioritaires à couvrir

Les élèves cibles seront ceux qui fréquentent les classes de 6ème – 3ème 2nde et Tles (fin
d’année scolaire) Les tests porteront sur les apprentissages instrumentaux et l’étude du milieu:
Mathématiques; Français; Sciences expérimentales (SN – SP- Technologie au moyen);
Histoire – géographie; Anglais.

NB: les apprentissages instrumentaux seront privilégiés

! Les activités

• Mise en place du dispositif de pilotage et formation des acteurs


• Formation des acteurs
• Analyse des programmes; production, validation et capitalisation de banques de
données et d’épreuves
• Réalisation d’enquêtes périodiques; exploitation des rapports; restitution et
dissémination des résultats; suivi de l’application des mesures correctives préconisées
• Suivi, accompagnement et appui (documentaire surtout) des acteurs à la base

! Dispositif de mise en œuvre

Le dispositif de pilotage à mettre en place sera à tous les niveaux cohérent et ouvert à toutes
les compétences nationales en la matière.

Au niveau central, la DEMSG est responsable de la mise en œuvre de la sous-composante.

La fonction technique est coordonnée par l’INEADE qui assure la responsabilité de la


maîtrise d’œuvre.

• Un Comité d’Orientation et de Pilotage (COP) sera mis en place par la DEMSG sous
la responsabilité du Directeurs Les structures centrales ( IGEN, ENS, INEADE,
DEXC, CNFC, Office du Bac etc.) ainsi que les services déconcentrés (IA, IDEN,
PRF) sont représentés dans le COP.
• Une Cellule d’Exécution Technique (CET) sera installée à l’INEADE sous la
responsabilité du Directeur. Les structures centrales (IGEN, ENS, DEXC, Office du
Bac, CNFC etc.) ainsi que les directions de niveau sont représentées dans la CET. La
CET travaillera en étroite collaboration avec des personnes de l’ENS, de l’IGEN,
CNFC, etc.

Au niveau déconcentré, la coordination, la mise en œuvre et le suivi des activités seront


assurés par des antennes ou équipes mises en place aux niveaux régional, départemental et
local, sous la responsabilité des IA et de proviseurs ou principaux de collèges désignés par
leurs pairs

Les capacités institutionnelles de pilotages des apprentissages seront renforcées aux niveaux
central, régional et local
Phasage

Phase 1: 2000-2003

• élaboration d’un référentiel pour l’évaluation des apprentissages et la mise en place du


dispositif déconcentré de pilotage du système
• la mise en œuvre d’un dispositif expérimental pour développer un système
d’évaluation interne pertinent et efficace, à partir d’un échantillon couvrant un nombre
limité de collèges et de lycées choisis dans toutes les régions
o Etude diagnostique des pratiques évaluatives
o Mise en place d’une masse critique (formation des acteurs à tous les niveaux)
o Expérimentation des outils d’évaluation (items et épreuves standardisés):
élaboration, mise à l’essai, régulation, validation
o Réforme des compositions et du système de contrôle continu dans l’optique
d’un pilotage plus efficace des apprentissages
• Réalisation d’une évaluation nationale standardisée

Phase 2: 2004-2007

Cette phase sera marquée par la révision des programmes des collèges et des lycées. L’accent
sera mis sur:

• Consolidation et généralisation dans tous les lycées et collèges et chez tous les
enseignants, des nouvelles approches évaluatives expérimentées et validées pendant la
phase 1
• Production d’outils d’évaluation des compétences de base des nouveaux curricula
• Réforme du BFEM et du BAC
• Réalisation d’une évaluation nationale standardisée:
• Mise en place des conditions pour développer des sous-systèmes régionaux
d’évaluation standardisée

Phase: 2007-2010

• La consolidation du système d’évaluation interne dans le cadre du nouveau curriculum


• La production d’une banque d’items et d’épreuves pour le BFEM et le BAC
• Le développement des sous-systèmes régionaux d’évaluation standardisée
• Réalisation d’une évaluation nationale standardisée (2010)

Favoriser la gestion participative pour mobiliser la communauté scolaire autour de projets


d'établissement

Afin d'améliorer la communication à l'intérieur des établissements et entre ceux-ci et leur


environnement, de mieux de gérer les moyens mis à disposition, de mobiliser des ressources
additionnelles et de mieux atteindre une efficacité dans l'action pédagogique, il est apparu
aujourd'hui nécessaire de développer des politiques d'établissement, ce à quoi s'attèlent
l'élaboration et la mise en œuvre de "projets d'établissement" qui associent tous les membres
de la communauté éducative (personnels administratifs et enseignant, élèves, parents d'élèves,
collectivités locales, partenaires sociaux) à la réflexion sur l'amélioration de la qualité des
enseignements et de la vie scolaire.
Stratégies

Cette action consiste, sur la base d'une analyse critique des expériences nationales relatives au
projet d'établissement, à

i. la mise à disposition d'un référentiel accompagné des outils relatifs aux méthodologies
d'élaboration, de mise en œuvre et de suivi et de gestion qui seront par la suite
capitalisés et stabilisés,
ii. la formation des chefs d'établissement et des conseils pédagogiques
iii. l'élaboration et la mise en œuvre de projets d'établissement, dans un nombre
d'établissements préalablement établi, par un conseil de gestion,
iv. la création et le fonctionnement de comités académiques d'agrément et de conseil au
niveau des IA, sur la base de critères définis
v. le financement des activités des projets d'établissement avec les ressources propres au
milieu d'abord,
vi. la prise en compte des projets d'établissement sélectionnés dans la planification des
IA.

Une équipe technique nationale est déjà opérationnelle et a assuré le premier cycle de
formation de tous les responsables d'établissement du cycle moyen à la démarche de projet.

Plan d'action

Phase (2000-2003)

A partir de la rentrée 2000, chaque établissement devra élaborer un projet d'établissement où


seront indiqués les objectifs à atteindre, les moyens à mettre en œuvre, et les apports des
membres de la communauté scolaire et des partenaires dans l'exécution du projet.

Optimiser le temps d’apprentissage (durée et structure de l’année scolaire et de l’emploi du


temps)

Stratégies

La durée effective de l’année scolaire est le plus souvent inférieure à la durée officielle. Le
mouvement des personnels doit être terminé avant fin juillet afin que les enseignants puissent
être en place à la rentrée. Les procédures du mouvement doivent être améliorées et, dans la
mesure du possible, déconcentrées au niveau académique.

Des directives nationales doivent fixer la durée annuelle des enseignements, mais les
établissements doivent disposer d’une souplesse leur permettant de tenir compte des
contraintes locales et académiques.

Plan d’action

Mi-1999, un séminaire proposera des solutions visant à améliorer la gestion du mouvement


des personnels.

La rentrée 2000 sera organisée en fonction des nouvelles procédures.


Le calendrier de l’année scolaire sera adapté aux contraintes locales ou académiques.

Favoriser l’introduction dans les CEM des nouvelles technologies de l’information et de la


communication

Stratégies

• Formation du personnel enseignant aux aspects pédagogiques et techniques de


l’utilisation de l’informatique;
• Initiation des élèves aux nouvelles technologies de l’information et de la
communication (NTIC).

Plan d’action

A partir de la rentrée 1999, un plan d’équipement des collèges en matériel informatique sera
adopté. Il visera dans un premier temps à équiper les services administratifs et à mettre à la
disposition des enseignants des outils informatiques.

Des formations seront entreprises à destination du personnel administratif et des enseignants.

A partir de 2001, des salles informatiques seront progressivement implantées dans les
collèges.

Intégrer l'éducation environnementale dans l’enseignement moyen et secondaire

Dans le cadre des mesures de consolidation, de renforcement et d’élargissement , des acquis


obtenus par le Programme de Formation Information pour l’Environnement (PFIE), il s’agit
d’étendre l’Education Environnementale dans l’enseignement moyen et secondaire pour
mieux garantir la continuité et la durabilité.

Objectifs

• intégrer l'éducation environnementale dans l’enseignement moyen et secondaire, pour


améliorer la pertinence et l'efficacité des apprentissages,
• Contribuer à la préservation et à la régénération d’un environnement de qualité au
Sénégal, ainsi qu’à l’émergence d’une culture environnementale chez les enfants.

Description

1. Formation
Elle aura pour objectif général de former les groupes-cibles (formateurs, encadreurs,
professeurs, élèves…) aux concepts et notions, aux approches et démarches et aux
techniques sur l’environnement et l’éducation environnementale
Les tâches à conduire seront les suivantes:
o Formation initiale
o Formation et perfectionnement des formateurs et encadreurs
 Renforcement et extension de la formation des formateurs de l'ENS
(Sections élèves professeurs)
 Octroi de bourses de perfectionnement en EE (ENS: Sections élèves
professeurs)
 Formation à distance des formateurs des élèves professeurs de l'ENS
par le biais de l'internet
o Formation des élèves et professeurs
 Introduction d’un module d’EE dans la formation des élèves-
professeurs,
 Appui documentaire aux bibliothèques
 Elaboration et validation des outils de formation des élèves-professeurs
à partir des plans de formation:
 Production d'outils et supports didactiques complémentaires pour la
formation.
o Elaboration d’un dispositif de suivi-appui
 Confection des outils du suivi-appui
 Expérimentation du dispositif
 Validation pédagogique et institutionnelle du dispositif.
o Appui à la formation continue du sortant
 Mise en place d'un fonds documentaire minimum en EE pour le sortant.
 Appui à l’Intégration de l'EE dans les outils d’évaluation des
professeurs.
o Recherches
 Appui à la réalisation de dossiers pédagogiques et de mémoires en EE
pour les élèves professeurs
 Octroi de bourses de recherche aux formateurs des élèves professeurs.
o Formation continue
 Formation et perfectionnement des formateurs
 Formation et perfectionnement des professeurs
 Suivi appui pédagogique et technique des professeurs
2. Communication
Il s’agit d’informer, sensibiliser et mobiliser les acteurs ciblés en vue de les engager
dans le développement de l’EE dans l’enseignement moyen et secondaire.
o Elaboration et mise en œuvre d'une stratégie de communication sociale à la
base
o Mise en place ou renforcement des clubs environnement
o appui aux activités d’échanges inter-établissements
o Information/sensibilisation des collectivités locales, des autorités
administratives, scolaires, nationales et locales.
3. Production d’outils pédagogiques et de supports didactiques. Cette activité vise à
soutenir les activités d’enseignement-apprentissage conduites dans les établissements
Les tâches matérielles sont:
o Elaboration et intégration d’un module d’éducation environnementale dans les
programmes de l’enseignement moyen secondaire.
o Elaboration et vulgarisation de supports didactiques pour l’EE dans le moyen
secondaire.
o Production de banques d’items et d’épreuves pour l’évaluation des activités
d’EE.
4. Appui aux activités d’éducation environnementales dans les lycées et collèges
Cette activité vise à soutenir les enseignements apprentissages et la réalisation
d’activités pratiques de protection et de sauvegarde de l’environnement dans les
établissements scolaires
Il s’agira de fournir diverses formes d’appui:
o Appui matériel et ou financier à la mise en œuvre des projets d’établissement
incluant l’éducation environnementale
o Appui à la mise en réseau des cellules d’éducation environnementales par le
biais de l’internet
o Appui documentaire aux bibliothèques des lycées et collèges

Responsabilités de la mise en œuvre

La DEMSG est responsable de la mise en œuvre des activités, en rapport avec le comité de
pilotage à mettre en place. Elle s’appuie sur les IA qui assurent l’exécution et le suivi des
activités du PAGE à la base.

Phasage:

Le PAGE sera mise en œuvre durant la première phase du PDEF (2000-2003)

Enseignement Secondaire General

Actions

Améliorer les conditions matérielles d’enseignement

Stratégies

• * maximum de 40 élèves par classe;


• * équipement suffisant en tables-bancs, tableaux, armoires, manuels et matériel
didactique;
• * matière d’œuvre pour l’expérimentation en sciences physiques et sciences naturelles;
• * bibliothèque ou Centre de Documentation et d’Information (CDI) dans chaque
établissement;
• * mise en place dans chaque lycée d’une salle d’informatique avec connexion à
l’Internet;
• * création de meilleures conditions de travail pour les enseignants (salles des
professeurs, salles de travail avec matériel informatique, documentation, reprographie,
etc.).

Plan d’action

Effectifs par classe. Les effectifs par classe sont très variables selon les établissements et les
filières. On constate généralement un sous-effectif dans la série S1 et un sureffectif dans les
séries L1 et L2. Les effectifs des classes seront progressivement ramenés à un maximum de
40 élèves par classe.

Mobilier scolaire. Les lycées recevront une dotation suffisante en tables-bancs, mobilier de
rangement, etc. Les premières années du programme seront consacrées au comblement du
déficit actuel.

Manuels
Tous les élèves du cycle secondaire recevront cinq manuels dans les disciplines de base
(langue française, mathématiques, histoire géographie, sciences). Ces manuels seront mis à
disposition en contrepartie de frais de location permettant en quatre ans de reconstituer le
stock dans chaque établissement.

Enseignement des sciences. Les laboratoires de sciences physiques et naturelles recevront les
dotations nécessaires en matériels et matière d’œuvre pour l’expérimentation.

a. Bibliothèques et CDI. Voir Politique Enseignement Moyen


b. Nouvelles technologies. Dans les quatre premières années du programme, une salle
d’informatique sera construite et équipée dans chaque lycée. Trois professeurs de
chaque lycée recevront une formation à l’informatique et aux nouvelles technologies.
c. Conditions de travail des enseignants. Chaque lycée sera doté d’une salle de travail
pour les enseignants, comportant un équipement minimum de reprographie et un
ordinateur.

Rééquilibrer les filières au profit des séries scientifiques

Stratégies

Le rééquilibrage des filières ne pourra se faire que progressivement en fonction des résultats
obtenus au niveau du collège pour promouvoir la culture scientifique et technique, et de
l’amélioration des procédures d’orientation.

Plan d’action

Programmes
Le niveau d’exigence des programmes des séries scientifiques sera revu pour les rendre plus
attractifs et moins sélectifs (1999-2001).

Sujets d’examen
Une réflexion sera menée sur les sujets proposés au baccalauréat dans les disciplines
scientifiques (1999-2001), pour les rendre plus conformes aux compétences attendues des
élèves en fin de terminale.

Adapter et améliorer la formation initiale des personnels d’enseignement

Domaine d’intervention et objectifs:

• Assurer un approvisionnement régulier et un meilleur rapport coût /efficace, en


professeurs qualifiés pour tous les postes ouverts dans le moyen et secondaire
• Développer des programmes de formation initiale et continuée des professeurs, des
chefs d’établissement, en cohérence avec les réformes pédagogiques à promouvoir
dans le cadre du PDEF ( réforme des programmes, projet d’établissement, , évaluation
des apprentissages, etc.).
• Promouvoir une recherche-action efficace dans les structures de formation initiale et
continuée des professeurs

Description

• Restructuration du fonctionnement de l’ENS et réviser les plans de formation des


élèves professeurs pour les adapter aux réformes envisagées (polyvalences, projets
d’établissement, évaluation des apprentissages, etc.), Formation initiale des vacataires,
et professeurs contractuels à recruter à l’ENS
• développement d’une stratégie efficace de formation à distance; promotion d’un
système de formation continuée basée sur l’initiatives des enseignants, centré sur leurs
besoins en formations, sur les problèmes pédagogiques concrets qu’ils rencontrent
dans la mise en œuvre des innovations liées aux projets d’établissement; recherche-
action féconde pour instrumenter au fur et à mesure la mise en œuvre des différentes
réformes pédagogiques à promouvoir dans le cadre du PDEF

Responsabilités de la mise en œuvre:

La DEMSG assure la coordination globale de cette composante. L’ENS et les structures de


formation continuée joueront cependant un rôle crucial et central. La formation continuée des
professeurs sera assurée par les pôles régionaux de formation.

Phasage

Phase I (1999- 2003):

Cette phase sera marquée la mise en place d’un dispositif rénové de formation initiale et
continuée des enseignants

• élaboration et test du référentiel de formation des vacataires conforme aux innovations


entreprises; essai et validation du référentiel de formation des vacataires; élaboration,
expérimentation et évaluation du programme de formation à distance des élèves-
maîtres.
• élaboration et essai d’un système de formation continuée basée sur l’initiatives des
enseignants, centré sur leurs besoins en formations, sur les problèmes pédagogiques
concrets qu’ils rencontrent dans la mise en œuvre des innovations liées aux s projets
d’établissement; formation des chefs d’établissement
• renforcement des capacités institutionnelles de l’ENS et des PRF pour leur permettre
d’assurer efficacement la formation initiale et continuée des professeurs et publication
du nouveau texte régissant le fonctionnement de l’ENS

Phase II (2004- 2007):

Elle sera consacrée au renforcement de la formation initiale des vacataires et au


développement du système de formation continuée élaboré

• amélioration du dispositif de formation initiale; amélioration et généralisation du


système de formation continuée flexible, initiée et gérée au niveau des enseignants
préparé dans la phase 1, et formation des chefs d’établissement
• Mise en place d’un mécanisme de feed-back des résultats du système d’évaluation des
apprentissages à exploiter par l’ENS et les PRF, pour corriger les insuffisances de
performance des enseignants qui pourraient l’être par une formation initiale et/ou une
formation continuée mal améliorée

Phase III (2008- 2010)


• Poursuite pour l’ENS et les PRF, du mécanisme de feed-back à partir des résultats
fournis par le système d’évaluation des apprentissages et d’auto-évaluation des
enseignants
• Développement du système de formation continuée flexible, initiée et gérée au niveau
des enseignants, à lumière de leçons tirées de l’expérience de la phase 2

Rendre effectif et améliorer la fréquence et qualité de l’encadrement et du soutien


pédagogique du personnel enseignant

Stratégies

Le cycle secondaire ne dispose pas d’un corps de contrôle. Le niveau de performance des
enseignants n’est pas évalué, et ne peut être pris en compte dans l’évolution de leur carrière.

La formation continuée des enseignants doit être étendue à l’ensemble des disciplines

Plan d’action

Contrôle
A partir de la rentrée 1999: recrutement et formation à l’École Normale Supérieure de 120
chargés d’inspection (40 par an pendant trois ans). Ces inspecteurs seront rattachés aux
Inspections d’Académie.

Encadrement
La formation continuée des professeurs de l’enseignement secondaire général sera
progressivement étendue à d’autres disciplines selon le plan ci-après:

• 1999-2000: Anglais et Histoire Géographie


• 2000-2001: Espagnol, Allemand et Russe
• 2001-2002: Arabe, Portugais
• 2002-2003: Éducation physique et sportive

La création des pôles régionaux de formation (PRF) dans le cadre du PDRH 2 a donné de
bons résultats. Le soutien à la Coordination nationale de la formation continuée et aux PRF
sera maintenu, et leur action étendue à l’ensemble des disciplines.

La cellule pédagogique, qui regroupe l’ensemble des professeurs d’une même discipline d’un
ou de plusieurs établissements d’une zone donnée en vue de réaliser des projets pédagogiques,
doit être le premier lieu de la formation continuée des professeurs. L’animation de la cellule
pédagogique est assurée par les Conseillers pédagogiques du PRF.

Définir un nouveau profil du chef d’établissement

Stratégies

Le chef d’établissement doit être un homme (ou une femme) de relation, capable de gérer,
d’organiser, d’entraîner, d’impulser, d’animer, de fédérer et de gérer des conflits, en un mot,
de faire vivre la communauté éducative pour la réussite de l’élève.

Plan d’action
Recrutement des chefs d’établissement. Un séminaire sera tenu mi-1999 pour définir de
nouveaux critères de recrutement des chefs d’établissement. On peut penser à un recrutement
par sélection sur liste d’aptitude, en fonction de critères liés aux capacités de gestion des
postulants. Une formation initiale serait dispensée aux futurs chefs d’établissement dans
l’année scolaire précédente leur prise de fonction.

Formation des chefs d’établissement aux techniques de management. En plus de cette


formation initiale, la formation continuée des chefs d’établissement sera entreprise à partir
d’octobre 1999. Elle portera sur les techniques de gestion (ressources humaines, pédagogie,
utilisation de l’outil informatique, etc.). Ces formations initiales et continues permettront au
chef d’établissement de maîtriser les outils pour aborder le « nouveau métier » imposé par
l’évolution de la gestion informatisée, l’ouverture sur l’extérieur et le pilotage de la
communauté éducative par l’intermédiaire du projet d’établissement.

SOUS SECTEUR DE L'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LA FORMATION


PROFESSIONNELLE

Objectifs et stratégie de développement

Accès

1: Développement de la formation dans les entreprises

A1 – Sensibilisation
A2 – Réunions / Négociations
A3 – Signatures de protocoles / Conventions
A4 – Ouverture de centres

2: Expérimentation et développement de l’apprentissage (S.A.A.)

A1 – Sensibilisation
A2 – Réunions / Négociations
A3 – Signatures de protocoles / Conventions
A4 – Identification et sélection des ateliers pilotes
A5 – Formation des patrons pilotes
A6 – Equipement et appui des ateliers pilotes

3: Adaptation des structures existantes

A1 – Réhabilitation des centres d’Enseignement Technique Féminin


A2 – Equipement des centres d’enseignement technique féminin
A3 - Réviser les statuts des lycées techniques pour y intégrer les formations
professionnelles
A4 - Ouverture des BTS, BT, BEP, CAP dans les filières porteuses
A5 - Equipement des structures de formation
A6 - Réhabilitation des structures de formation et lycées
A7 - Formation initiale des formateurs
A8 - Elaboration de curricula
A9 - Réviser les statuts des CETF, CIH, CPA, CPAR, pour leur permettre d’accueillir
des formations diplômantes
A10 – Finaliser la restructuration des centres nationaux de formation des techniciens
A11 – Prise en compte de la formation continue dans les missions des écoles de
formation
A12 – Réactualiser et renforcer la connaissance des thèmes
A13 – Elaborer et faire paraître les textes créant et organisant le système
d’apprentissage amélioré
A13 – Elaborer des textes réglementaires créant le Certificat d’Aptitude Professionnel
– CAP 1
A14 – Prendre des textes réglementaires créant les passerelles prévues dans le nouvel
organigramme

Qualité

1. Adéquation formation emploi

A1: Réactualiser et renforcer la connaissance des thèmes

Résultat attendu (R.A): – Meilleure adaptation aux postes de travail


Promotion assurée des formateurs

A2: Formation des personnels d’encadrement et d’inspection

A3: Créer un service fonctionnel d’inspection et d’encadrement pédagogique de


l’enseignement technique et de la formation professionnelle

R. A. – Contrôle des enseignements et des enseignants, assuré

A4: Mesures d’implication pour aboutir à des contenus de formation avec le patronat

R. A. – Elaboration de curricula

A5: Elaboration de manuels spécialisés pour les formateurs et les élèves

R. A. – Manuels adaptés disponibles

A6: Equiper les Directions (DFP/DEST) de matériel informatique en reprographie et logiciels

A7: Assurer une interconnections informatique entre les structures centrales, les structures
décentralisées et les structures de formation

A8: Développer des logiciels de la gestion spécifique pour les examens et concours, la gestion
des personnels, la gestion administrative financière et pédagogique des établissements

A9: Assurer la formation à l’utilisation de l’outil informatique

R. A. – Accroissement de l’efficacité des services centraux et décentralisés

A10: Formation des formateurs

A11: Formation des chefs de structures au projet d ‘établissements


A12: Faire paraître les textes institutionnalisant les journées de l’ETFP

A13: Organisation chaque année de journées portes ouvertes dans les établissements

A14: Organisation des émissions – débats – conférences avec les médias

A15: Publication de plaquettes sur les structures

A16: Publication d’un bulletin de liaison

Gestion

1. Instauration de la gestion participative

A1 – Actions de sensibilisation
A2 – Réunions / Négociation
A3 – Aboutissement à des protocoles signés
A4 – Suivi et exécution des protocoles

R. A. – Gestion contractuelle avec les partenaires impliqués

2. Régionalisation

A1 – Actions de sensibilisation
A2 – Réunions et négociations
A3 - Aboutissement à des protocoles / contrats signés
A4 - Suivi et exécution des protocoles / contrats

R. A. – Gestion participative – partenaires impliqués

3. Révision des statuts des établissements publics

A1 - Rencontres, réunions
A2 - Elaboration de nouveaux textes
A3 - Publication et diffusion des nouveaux textes
A4 - Signature des " contrats – plans " " convention "
A5 - Mise en place des projets d’établissement

R. A. – Etablissements avec de nouveaux statuts

4. Développement et généralisation des comités de gestion

A1 – Réviser les textes sur les comités de gestion


A2 – Formation des membres des comités de gestion

5. Instauration et création d’un fonds de l’ETFP

A1 - Définir, élaborer et négocier les mesures pour aboutir aux textes réglementaires créant et
organisant le fonds de l’ETFP
R. A. – Comités de gestion opérationnels

A2 – Définir et négocier les mesures incitatives pour faciliter la mise en place du


fonds de l’ETFP
A3 – Définition et élaboration des critères d’attribution du fonds

R. A. – Fonds crée et opérationnel

6. Insertion

A1 – Prévoir les lignes de crédits pour l’insertion

7. Projet d’insertion

A1 – Création de l’Observatoire des Relations Formation / Emploi (ORFP)


A2 – Mise en place de l’ORFE et de ses 10 antennes
A3 – Faire paraître les textes organiques sur la commission nationale de concertation
A4 – Installation des Comités Régionaux de Concertation
A5 – Révision des textes régissant les établissements
A6 – Dotation de locaux aux Directions Nationales (DFP / DEST)
A7 – Equipement des Directions DFP / DEST

Responsabilité de la mise en oeuvre

Le programme décennal initié par le Gouvernement sera mis en œuvre et exécuté par le
Ministère de l’Education Nationale qui en assurera la tutelle.

Il sera crée un comité de pilotage présidé par le Ministre de l’Education Nationale et qui
comprendra des représentants des différents organismes impliqués = Patronnât formel,
informel et collectivités.

Il sera crée un secrétariat exécutif dirigé par le DFP, président de la commission préparatoire
et qui sera chargé du suivi et de l’exécution des décisions.

Ce sera le niveau de pilotage central.

Au niveau régional, les I.A. qui auront à présider des comités régionaux seront chargés de
l’exécution et du suivi des décisions dans les P.R.D.E.F.

Les présidents de conseil régionaux seront chargés de piloter les dits comités qui se
chargeront du pilotage régional.

Phasage

Premier quinquennat - 1 à 5 ans

Cette phase concerne la définition et la mise en œuvre de la nouvelle politique définie avec les
partenaires.
Il s’agira de mettre surtout en place les instruments de la nouvelle politique qui se bâtira sur
une approche contractuelle avec tous les partenaires.

Cette phase verra le maintien des acquis qui seront renforcés pour préparer l’accueil de la
nouvelle politique.

Les différents établissements existants seront conservés et avec l’étude des filières, il sera
procédé à une adaptation de ces dernières.

Cette phase, verra la mise en œuvre du S.A.A., la généralisation des ateliers de travail,
l’institutionnalisation des projets d’établissement, la réforme des comités de gestion.

Deuxième quinquennat de 5 à 10 ans

Cette phase verra le financement du plan d’investissement élaboré.

Après la mise en place de la nouvelle politique de l’ETFP, les actions identifiées et qui
concourent à donner au système toute sa dynamique seront financées.

Il s’agit de la construction de nouveaux lycées à caractère professionnel, et de leur


équipement, de la création de nouveaux centres de formation avec les filières porteuses
identifiées, de l’appui aux entreprises formelles et non formelles pour le développement des
apprentissages, de la formation continuée des formateurs, de la généralisation des ateliers de
transit, des NTIC et du renforcement du fonds de l’ETFP.

SOUS COMPOSANTE ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

Stratégies de développement

• Poursuivre la mise en œuvre du Projet d’Appui à l’Enseignement Supérieur (PAES)


• Décentraliser la couverture en enseignement supérieur pour les premiers cycles
• Appuyer le développement de l’enseignement supérieur privé
• Développer la contractualisation entre les établissements d’enseignement supérieur et
l’état d’une part, entre les entreprises et les établissements d’enseignement supérieur
d’autre
• Renforcement des infrastructures, des équipements, des méthodes de formation initiale
et continue, de la recherche et de la capacité d’ingénierie.

Champs d'intervention et objectifs

Accès

• Au niveau de l’accès il s’agira d’accroître et d’améliorer les capacités d’accueil en


mettant en place des centres universitaires régionaux à partir d’un centre universitaire
équilibré en tenant compte des besoins (demande économique et non de la demande
sociale. Au total 5 Centres Universitaires Régionaux. Seront ouverts dans la décennie
du plan
• Par ailleurs, un fonds sera mis en place pour promouvoir les universités et
établissements d’enseignement supérieur privé.
Qualité

• Des centres de documentation fonctionnels seront mis en place dans chaque université
et dans chaque Centre Régional Universitaire
• Un réseau moderne d’information et de communication sera installé dans chaque
université et dans chaque Centre Universitaire Régional
• Les curricula et les filières seront révisés afin de les adapter au contexte du marché du
travail
• Les établissements détermineront le choix du nombre et de la qualité des étudiants à
inscrire
• Des textes codifiant l’utilisation des enseignants dans le sens d’un équilibre entre
cours théoriques et pratiques, encadrement d’étudiants et recherche, seront élaborés
• Le fonds mis en place pour la recherche et la formation des chercheurs sera consolidé
• Les laboratoires et des structures d’application seront équipés
• Les locaux existants seront réhabilités
• la communauté de l’enseignement supérieur sera mobilisée autour d’une philosophie
de la qualité
• l’adéquation entre la formation et l’emploi sera optimisée
• des mécanismes internes d’évaluation des formations supérieures seront mis en place

Gestion

• la mise en place d’un dispositif de contractualisation sera appuyée


• les coûts de formation seront évalués pour déterminés l’efficacité des options
• les contributions de l’Etat seront conditionnées à des performances clairement définies
• les ressources générées par les fonctions de service de chaque établissement sont
utilisées pour recouvrer les coûts de gestion et améliorer la qualité

Description

• A partir d’un cadre institutionnel plus adapté il s’agira d’étudier la carte de


l’enseignement supérieur en tenant compte des besoins du marché. Les 5 centres
universitaires qui seront ouverts s’inscrivent dans cette même logique de
rationalisation et devront permettre de désengorger les structures existantes
(Universités de Dakar et Saint-Louis).
• Un inventaire des besoins pour renforcer la qualité pédagogique sera établi. Les
équipements nécessaires seront mis en place. Toutefois les dimensions relatives au
respect des capacités réelles des infrastructures seront renforcées.
• Un cadre partenarial impliquant les opérateurs économiques, les collectivités locales,
nationales sera établi pour réorienter la gestion des centres universitaires régionaux et
les établissements d’enseignement supérieur.
• Les mécanismes actuels d’appui à la recherche seront évalués et réajustés en tenant
compte des besoins de recherche d’une part, de l’efficacité du dispositif d’autre part.
Le processus d’évaluation concernera aussi la diffusion et la valorisation des résultats
de la recherche.
• La mise en place d’un dispositif d’évaluation des rendements internes des universités
dans les disciplines majeures sera étudiée. Ce travail portera sur les universités
publiques et privées. Les résultats seront publiés pour stimuler l’approche de centres
d’excellence
Responsabilité de la mise en oeuvre

Un comité de pilotage de la réforme de l’enseignement supérieur sera mis en place. La


Direction de l’enseignement Supérieur est chargé d’en assurer le secrétariat

Phasage

Phase I (1999 – 2002)

• Mise en œuvre du PAES


• Etudes sur la contractualisation dans l’enseignement supérieur
• Etude sur la mise en place d’un dispositif d’évaluation des rendements universitaires
• Etude sur la carte universitaire régionalisée
• Etude sur les besoins pour moderniser les structures universitaires
• Etude sur les mesures incitatives pour le développement de l’enseignement privé
supérieur
• Construction de 2 Centres universitaires régionaux
• Evaluation du PAES

Phase II (2003- 2008)

• Mise en œuvre du programme de contractualisation dans l’enseignement supérieur


• Mise en place du dispositif d’évaluation des rendements universitaires
• Appui à la modernisation de l’enseignement supérieur
• Mise en place du fonds d’appui à l’enseignement supérieur
• Construction de 3 centres universitaires régionaux

COMPOSANTE GESTION

Stratégies de développement

Les stratégies suivantes vont être adoptées pour augmenter les performances du secteur en
matière de gestion et de pilotage:

A- Le renforcement du processus de décentralisation.

Le gouvernement du Sénégal a opté par la voie de la déconcentration (création des régions,


des communes et des collectivités rurales) et de la décentralisation (création des régions, des
communes et des collectivités rurales).

C'est ainsi que le pilotage déconcentré et décentralisé du système va être sensiblement


renforcé à travers le PDEF afin d'aboutir à un changement et l'émergence d'une culture
administrative d'un type nouveau.

Le développement de la planification ascendante dans le cadre de la décentralisation, et de la


décontraction sera un des points prioritaire du PDEF dans la composante gestion.

B - Modernisation de l'appareil administratif


L'accent sera particulièrement mis sur la réorganisation du Ministère avec une définition
cohérente des missions des directions et services. L'élaboration et la mise en place d'un
organigramme efficient sera impulsé au plus haut niveau.

En outre un dispositif participatif de gestion du plan décennal sera mis en place afin d’assurer
l’efficacité de sa mise en œuvre

C - Le renforcement des capacités institutionnelles et le développement des ressources


humaines.

Les compétences des autorités scolaires à tous les niveaux seront renforcées afin de
rapprocher les lieux de prise de décision de la base et d'accroître l'efficacité du système. Ceci
sera accompagné par un renforcement des capacités institutionnelles en matière de gestion et
de pilotage du secteur.

Cette mesure sera accompagnée d'une dotation conséquente en moyens logistiques et


humains. Les pouvoirs locaux qui organisent en partie l'éducation à la base seront appuyés
afin de leur permettre d'exercer efficacement leurs nouvelles compétences.

Objectifs et champs d'intervention

Les actions à mener dans le cadre de la composante gestion du PDEF s'articuleront autour de
quatre objectifs:

1. La réorganisation et réactualisation des textes;


2. Le développement des ressources humaines
3. L'équipement des différentes structures centrales et décentralisées
4. La rationalisation de l’utilisation des ressources humaines.
5. L’appui au pilotage de la mise en œuvre du Plan décennal

Réorganisation et réactualisation des textes

• Procéder dans un premier temps à la réactualisation des différents textes ayant trait à
la réorganisation du Ministère avec une définition cohérente des missions des
directions et services avec un renforcement de la cohésion d'ensemble du secteur.
• Ce travail devra aboutir à la production d'un organigramme clair et précis appuyé par
un texte réglementaire.

Formation

• Repositionner et réinstrumenter les organes de gestion du MEN (Directions et


services, IA, et IDEN) pour une meilleure coordination et une plus grande efficacité de
leurs interventions.
• Faire l'état des lieux dans une étude diagnostique des besoins en formation des
personnels du MEN, procéder à l'analyse de ces besoins et à l'élaboration d'un plan de
formation et à sa mise en oeuvre.

Equipement
L'équipement va porter sur les moyens informatiques avec les installations techniques et
matériels, matériel de reprographie, matériel et mobilier de bureau. Il concernera les
différentes structures du MEN.

Rationalisation de l'utilisation des ressources humaines

• Redéploiement des enseignants en poste sédentaire dans les classes pour arriver à un
taux de suppléance d’environ 5%
• Ramener le taux des enseignants recrutés à travers les formules alternatives
(volontaires et contractuels) à 80% des nouveaux enseignants
• La rationalisation de l’affectation des personnels et des plans de carrière ainsi que la
déconcentration de cette gestion avec comme résultat la modification et le
renforcement des missions de la DAGE. La gestion des Ressources humaines sera
rationalisée et simplifiée avec une bonne connaissance et maîtrise de ces ressources.
• Un dispositif de pilotage et de coordination sera mis en place au niveau national,
régional départemental et dans chaque district la mise en place du Programme
décennal

Description

• Des commissions seront mises en place pour recueillir et analyser les textes en
vigueur. A partir des conclusions, il s’agira de faire des propositions d’harmonisation
des missions et des responsabilités entre les services et directions nationales d’une
part, entre les niveaux centraux et décentralisés d’autre part.
• Pour le développement des ressources humaines il s’agira d’identifier les besoins en
formation à partir d'une étude ou des enquêtes. Une programmation des interventions
sera élaborée aussi bien pour le niveau central que pour les niveaux décentralisés.
L'accent sera mis sur une utilisation prioritaire des centres de formation déjà existants
dans le pays pour un développement adéquat des ressources humaines.
• Mise en place d'un équipement adéquat (matériel informatique, matériel de
reprographie, matériel de communication (téléphone, télécopie, courrier électronique,
équipements de bureau)
• Les procédures de mouvement des personnels seront revues, au terme d’une
concertation avec les partenaires sociaux. L’objectif est de remédier au déficit
d’enseignants dans certaines académies moins demandées, et d’éviter les rotations
incessantes des personnels soulignées par les différentes études.
• Dans le cadre du pilotage il s’agit de procéder aux étapes suivantes

a. Lancer le Programme décennal en:


o Organisant une journée nationale de lancement du Programme décennal
o Médiatisant durant 15 jours la préparation de la journée nationale de lancement
du programme décennal
o Organisant la communication de proximité avec les acteurs, partenaires et
bénéficiaires
o Organisant une tournée annuelle du Ministre et des directeurs nationaux dans
les régions pour installer officiellement les structures de concertation et de
coordination
o mettant à leur disposition les ressources appropriées pour leur fonctionnement
b. Elaborer des programmes annuels dans le cadre du plan d'action au niveau:
o départemental
o régional
o national
c. Procéder à une évaluation externe la mise en œuvre du Programme décennal avec les
étapes suivantes:
o Réalisation de l’évaluation
o Organisation du partage des résultats
o Exploitation et rentabilisation des conclusions de l’Evaluation
o Suivi de la mise en œuvre des changements

Responsabilité de la mise en oeuvre

Responsabilité Services
Réorganisation des textes DAJLD
Développement des capacités DPRE /Division des Ressources Humaines
Equipement DCES
Gestion du personnel DAGE
Communication DRTS

Phasage

Phase I: (1999 - 2001)

1. Réactualisation des textes


2. Développement des capacités
3. Equipement (niveau central)

Phase II: (2002 - 2005)

1. Evaluation de la première phase


2. Développement des capacités (niveau décentralisé)
3. Equipement

Phase III: (2006 - 2008)

1. Consolidation des acquis


2. Evaluation finale.

CADRE INSTITUTIONNEL DE MISE EN ŒUVRE DU PDEF

Le Ministre de l'Education Nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation


Professionnelle est responsable de la mise en œuvre du PDEF. Il est assisté dans cette mission
par le Ministre Délégué Chargé de l'Alphabétisation, de l’Enseignement Technique et la
Formation Professionnelle et par le Ministre de l’Enseignement Supérieur. Cette mise en
œuvre se fera à travers les structures dont la composition, l’organisation et les missions sont
décrites ci-dessous
Au niveau central

1. Un comité d'orientation Politique: le Conseil Supérieur de l'Education et de la


Formation (CONSEF). Il est chargé de l'orientation politique, de la validation des
orientations et des arbitrages nécessaires dans la mise en œuvre du PDEF. Il se réunit
semestriellement et est présidé par le Ministre de l'Education Nationale. Il est composé
des représentants de la Présidence de la République, de la Primature, du Ministère de
l'Economie, des Finances et du Plan, des autres Ministères partenaires, de la Société
civile, des partenaires au développement et des Collectivités Locales.
2. Un organe de suivi et de coordination: La DPRE assure la coordination et le suivi du
Programme Décennal de l'Education et de la Formation. Elle s'appuie sur Le Comité
National de Coordination et de Suivi (CNCS). Il est composé des Directions
techniques du Ministère de l'Education Nationale, des représentants des deux cabinets
et des représentants des IA et IDEN. Il se réunit une fois par mois. Il coordonne la
mise en œuvre du programme.
3. Un organe d'Exécution Administrative et Financière. La Direction de l'Administration
Générale et de l'Equipement (DAGE) est chargée de l'exécution administrative et
Financière du PDEF. Elle s'occupe notamment de la gestion du personnel (y compris
des volontaires de l'éducation), de la passation des marchés et contrats.
4. Des organes d'exécution technique. Ce sont les directions d'enseignements et autres
services du Ministère de l'Education Nationale en ce qui concerne leurs domaines de
compétences respectifs, la DCES en ce qui concerne la définition des normes et
standards, la contractualisation des constructions et équipements et le suivi de leur
mise en œuvre.

Au niveau décentralisé

Au niveau régional, Il est mis en place un Comité Régional de Coordination et de Suivi


(CRCS) regroupant les Collectivités Locales, les IA et IDEN, les services déconcentrés des
ministères représentés dans le CNSE, les ONG, les partenaires sociaux. La CPSA peut
participer à leurs travaux en cas de besoin. Elle élabore et assure la mise en œuvre des PRDE
et procède aux arbitrages et à la mise en cohérence des PDDE.

Elle se réunit tous les mois et fait rapport à la DPRE (CPSA). Il est présidé par le Président du
Conseil Régional et son secrétariat est assuré par l'IA.

Il est mis en place une unité de gestion financière décentralisée du PDEF. Ses missions, rôle
et relations avec les autres acteurs seront définis dans le manuel des procédures
administratives et financières du PDEF.

Au niveau départemental, il est également mis en place un Comité Départemental de


Coordination et de Suivi. Il reproduit les mêmes missions, compositions et périodicité de
réunion que le niveau régional. Il siège au chef lieu départemental et élit en son sein un
président parmi les maires et président de conseils ruraux. Il fait rapport au niveau régional et
son secrétariat est assuré par l'IDEN.

Il y est également mis en place une unité de gestion financière décentralisée dont les missions,
rôle et relations avec les autres acteurs seront définis dans le manuel des procédures
administratives et financières du PDEF.
Dans le domaine de la planification, chaque collectivité locale étant responsable de son
développement, il s’agira, au niveau de la région, de s’appuyer sur l’Agence Régionale de
Développement dont un des rôles est à la fois de coordonner et d’harmoniser les actions de
développement dans l’espace régional et d’assurer la cohérence entre le plan national de
développement et le plan régional de développement. Cet organe devra être utilisé pour
finaliser le PRDE et appuyer le CRCS dans son rôle de Coordination du PDEF au niveau
régional.

Le processus itératif décrit dans le manuel de procédures du PDEF met en exergue à chaque
niveau, la responsabilité de la collectivité locale, depuis l’établissement jusqu’au niveau de la
région, mais il apparaît clairement que cette responsabilité ne pourra être assumée totalement
sans l’appui technique des services extérieurs de l’Etat chargés de la compétence Education et
l’engagement de la Communauté et des autres acteurs de l’Ecole Sénégalaise. D’où le
partenariat nécessaire entre les Collectivités locales et les autres.

Dans le cadre de la Planification décentralisée le PDEF apportera son soutien à la formation


des collectivités locales pour l’exercice de leur compétence mais cela ne pourra jamais les
amener à se substituer au professionnalisme des services déconcentrés du MEN que sont
l’Inspection d’Académie et les Inspections départementales de l’Education Nationale.

La majeure partie des activités relatives à la qualité de l’enseignement et de l’Education en


général seront conçues, suivies et évaluées par l’IA ou les IDEN auprès de qui d’importantes
ressources financières, humaines et matérielles seront mises en place et gérées.

En attendant que ces services de l’Etat soient entièrement dévolues aux collectivités locales,
les rapports entre ceux-là et celles-ci ne peuvent être déterminés que de façon contractuelle.

En matière de planification contractualisée, s’agissant des rapports entre les IA et les IDEN
d’une part et les collectivités locales, d’autre part la mise en œuvre, la planification au niveau
local et régional est naturellement contractualisée parce que ces dernières n’ont entre elles
aucune hiérarchie et s’administrent librement par leurs conseils. Il y a deux méthodes:

Le contrat plan au niveau régional

Une fois que le PDEF est conçu au niveau national, le PRDE peut s’exécuter sous la forme
d’un contrat plan dont les objectifs seraient les objectifs du PDEF et du PRDE, avec les
normes et standards fixés par l’Etat. Le financement serait celui défini par le PDEF pour la
phase considérée et les mécanismes seraient les mécanismes d’interventions de l’IA et des
IDEN. La durée du contrat plan est celui de la phase considérée mais pour une durée
supérieure à trois ans le plan serait triennal et glissant.

Ce PRDE contractualisé serait signé entre le Président du Conseil régional en sa qualité de


Président du Conseil d’Administration de l’ARD. L’ARD pourrait en assurer le suivi en
relation avec le CRCS. Ce contrat plan servirait en même temps de convention entre l’Etat et
les collectivités locales de la région pour l’utilisation des services extérieurs de l’Etat que sont
l’Inspection d’Académie et les Inspections Départementales de l’Education Nationale.

Les conventions entre collectivités au niveau du département


Le plan départemental de développement de l’éducation pour être un document négociable,
doit être signé entre les différentes parties responsables au niveau départemental, les
collectivités locales et le préfet représentant l’Etat. Il faudrait que le document soit soumis à la
délibération de chacun des conseils et approuvés avant d’être proposés au visa d’approbation
et de partenariat du Préfet représentant de l’Etat dans le département.

Par contre, si la planification est menée par l’ARD, le Directeur de l’ARD peut signer le
PDDE au nom des collectivités et le proposer à l’approbation et l’engagement du représentant
de l’Etat au niveau départemental.

Dans ce cadre, l’ARD agit par délégation des collectivités locales du Département (voir
Décret organisant l’ARD).

L’intérêt du contrat plan au niveau régional réside aussi dans le fait que l’Etat peut établir
dans ce contrat les différentes contraintes qu’il impose (telles que les données de la carte
scolaire ou les indicateurs des performances) et sur lesquelles les plans sont évalués.

Dans le but de renforcer l’efficacité du contrat plan au niveau régional, des normes et standard
sont établis et validés par les deux parties.

Ces documents devant figurer dans ou en annexe du contrat plan peuvent être:

• les conventions de maîtrise d’ouvrage déléguée des constructions et réhabilitations


scolaires;
• les obligations réciproques entre l’Etat et les collectivités en matière de carte scolaire;
• les obligations en matière de maintenance et d’entretien préventif.

Bureau international du Travail


Pour tout renseignement complémentaire, s'adresser au programme focal sur les connaissances, les
compétences et l'employabilité
4 route des Morillons - 1211 Genève 22
par tél: +41 22 799-7512
par fax: +41 22 799-63-10
par E-mail: [email protected]

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