Bouzid S., Tassigabouamza H.
Bouzid S., Tassigabouamza H.
Bouzid S., Tassigabouamza H.
MEMOIRE
DE FIN D’ETUDES
EN VU DE L’OBTENTION DU DIPLOME
MASTER ACADIMIQUE EN GENIE MECANIQUE
OPTION : ENERGETIQUE
THEME
Promotion 2015/2016
Remerciements
II
II
Liste des figures
Figure. I.2: (1) Aile droite, (2) Aile trapézoïdale, (3) Aile en flèche, (4) Aile delta ................ 5
III
Liste des figures
Figure. II.11 Courbes Cz=f (α) relatives à un avion de transport moyen-courrier ................. 32
Figure. II.12 variation des coefficients aérodynamiques en fonction de sortie du volet ........ 33
IV
Liste des figures
Figure. III.14 Coefficient de portance pour les deux configurations (V_∞= 20 m/s) ........... 51
Figure. III.15 Coefficient de portance pour les deux configurations (V_∞= 25 m/s) ........... 51
Figure. III.16 Coefficient de trainée pour les deux configurations (V_∞= 20 m/s) .............. 52
Figure. III.17 Coefficient de trainée pour les deux configurations (V_∞= 25 m/s) .............. 52
Figure. III.18 Evolution du champ de pression à l’extrados du profil NACA4424 pour les
deux configurations à 12° d’incidence (V_∞ = 20 m/s) .......................................................... 53
Figure. III.19 Evolution du champ de pression à l’extrados du profil NACA4424 pour les
deux configurations à 14° d’incidence (V_∞ = 20 m/s) ......................................................... 54
Figure. III.20 Evolution du champ de pression à l’extrados du profil NACA4424 pour les
deux configurations à 18° d’incidence (V_∞ = 20 m/s) ......................................................... 54
Figure. III.21 Evolution du champ de pression à l’extrados de profil NACA4424 pour les
deux configurations à 21° d’incidence (V_∞ = 20 m/s) ......................................................... 55
Figure. III.22 Evolution du champ de pression à l’extrados de profil NACA4424 pour les
deux configurations à 23° d’incidence (V_∞ = 20 m/s) ......................................................... 55
Figure. III.23 Evolution du champ de pression à l’extrados de profil NACA4424 pour les
deux configurations à 25° d’incidence (V_∞ = 20 m/s) ......................................................... 56
Figure. IV.5 - Contour de pression pour l’incidence 0°, volet 12° ......................................... 63
Figure. IV.6 - Contour de pression pour l’incidence 0°, volet 16° ......................................... 63
Figure. IV.7 - Contour de pression pour l’incidence 0°, volet 18° ......................................... 64
Figure. IV.9 - Champ de vitesse au bord de fuite pour l’incidence 0°, volet 0° ..................... 65
V
Liste des figures
Figure. IV.11 - Champ de vitesse au bord de fuite pour l’incidence 0°, volet 4° ................... 66
Figure. IV.13 - Champ de vitesse au bord de fuite pour l’incidence 0°, volet 8° ................... 67
Figure. IV.15 - Champ de vitesse au bord de fuite pour l’incidence 0°, volet 12° ................. 68
Figure. IV.17 - Champ de vitesse au bord de fuite pour l’incidence 0°, volet 16° ................. 69
Figure. IV.19 - Champ de vitesse au bord de fuite pour l’incidence 0°, volet 18° ................. 70
VI
Liste des figures
VII
Sommaire
VIII
Sommaire
IX
Sommaire
a) - Configuration I ................................................................................................................... 49
a.1 - Protocole expérimental ....................................................................................... 49
b) - Configuration II ................................................................................................................. 49
b.1 - Protocole expérimental ....................................................................................... 50
X
Sommaire
IV.7 - Conclusion................................................................................................................................... 77
XI
Introduction générale
Comme les fluides jouent un rôle essentiel dans notre vie, il est important de bien les
comprendre et d’apprendre à contrôler leur écoulement. La mécanique des fluides est l’étude
du comportement des fluides au repos et en mouvement. La branche de la mécanique des
fluides qui étudie les fluides en mouvement est la dynamique des fluides. Ce domaine
scientifique s’occupe de tâches complexes, comme la conception sur ordinateur de
simulations de l’écoulement d’air autour d’une aile d’avion, ce qui est d’une grande utilité
lorsqu’on est confronté à la complexité de la réalisation des expérimentations.
Les profils d'aile sont étudiés principalement pour avoir la meilleure finesse à la
vitesse de croisière et de grande portance pendant les phases de décollage et d'atterrissage,
pour répondre à ces exigences un dispositif hypersustentateur a été placé sur l’aile afin de lui
permettre de modifier sa géométrie au cours du vol.
Dans ce présent travail, à caractère expérimental on s’intéresse à une méthode de
contrôle passif de l’écoulement autour d’un profil NACA 4424 intitulé
« Hypersustentateur », ainsi le mémoire comporte quatre chapitres :
Le premier chapitre de ce travail donnera des généralités et aperçu sur les couches
limites.
Dans le deuxième chapitre nous parlerons sur les méthodes de contrôle des
écoulements notamment les hypersustentateurs de bord de fuite.
dans le troisième chapitre nous présenterons l’essentiel de notre travail qui consiste à
l’étude expérimentale d’un système aile/volet.
Le quatrième chapitre portera sur la simulation numérique avec les logiciels Gambit
et Fluent dans le but de compléter l’expérimental en outre visualiser le comportement
de l’écoulement autour du profil.
Chapitre I : Généralités et aperçu sur la
couche limite
Aérostats
Plus légers que l'air, la sustentation est
principalement due à la «flottabilité»
Aérospatiaux
Ils appliquent à la fois, les lois
d'aérodynamiques et de balistique
Aérodynes
Plus lourd que l'air, La sustentation est principalement obtenue par l'application de
forces aérodynamiques
Page 1
Chapitre I Généralités et aperçue sur la couche limite
Planeurs
Appareils à voilure fixe, utilisant les
courants atmosphériques pour circuler
dans l'espace aérien
Avions
Appareils à voilure fixe et dotés d'un ou
plusieurs dispositifs de propulsion
Giravions
Appareils à voilure tournante (rotor)
assurant simultanément la sustentation et
la propulsion
I.2 - Ailes
I.2.1 – Historique
Au début de l'aviation les moteurs disponibles étaient peu puissants, la vitesse est
faible, il fallait donc une grande surface portante, ce qui a conduit à réaliser des aéronefs à
plusieurs voilures superposées reliées entre elles par des mâts et des haubans, dans la première
moitié du XXe siècle, on a donc construit des avions biplans (à deux voilures superposées)
voire triplans (à trois voilures superposées). Ceci permettait d'obtenir une portance
supplémentaire sans trop augmenter l'envergure et la masse de l'aile.
Avec l'augmentation de la puissance des moteurs, l'apparition des nouvelles méthodes
constructives, l'amélioration des moyens de calcul et le développement de la science de la
résistance des matériaux ont permis de construire des ailes métalliques plus épaisses sans
Page 2
Chapitre I Généralités et aperçue sur la couche limite
haubans par conséquent réduire la traînée et de gagner en vitesse. Depuis la Seconde Guerre
mondiale, la quasi-totalité des avions sont monoplans, leur voilure est constituée de deux ailes
en porte à faux ou cantilever placées de chaque côté du fuselage.
Page 3
Chapitre I Généralités et aperçue sur la couche limite
Page 4
Chapitre I Généralités et aperçue sur la couche limite
Fig. I.2 (1) Aile droite, (2) Aile trapézoïdale, (3) Aile en flèche, (4) Aile delta [8].
I.3 - Profils
Au cours du temps, les profils ont évolué, chaque nation a développé son propre
programme de recherche sur les profils, le plus fameux fut le programme américain
NACA (National Advisory Commite for Aeronautic) suivi d'une série de chiffres fut créé
dans les années 50. Il existe bien sur beaucoup d'autres profils mais ils demeurent assez peu
utilisés ainsi on peut citer les profils français Eiffel, ONERA et la famille la plus connue après
les profils NACA est celle des Clark
Page 5
Chapitre I Généralités et aperçue sur la couche limite
Page 6
Chapitre I Généralités et aperçue sur la couche limite
Biconvexe symétrique
Il est particulier par la présence d’un intrados et d’un extrados convexes et symétriques,
ainsi la corde moyenne et la corde sont confondues, Par conséquent la cambrure est nulle
donc à l’angle d’incidence de 0°, ce profil n’est donc pas porteur, il est utilisé pour les
gouvernes et les empennages verticaux et horizontaux
Biconvexe dissymétrique
La courbure de l’extrados est plus accentuée que celle de l’intrados. Ce profil porte
bien à faible et à incidence nulle, il est le plus employé pour les ailes d’avion
Page 7
Chapitre I Généralités et aperçue sur la couche limite
Creux
Intrados concave, extrados convexes Ce profil est très porteur mais il devient assez
instable lorsque l’incidence augmente, cette catégorie est généralement utilisée pour les
planeurs
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Chapitre I Généralités et aperçue sur la couche limite
Double courbure
Le profil en double courbure a une ligne moyenne qui présente une double courbure. Le
profil à double courbure voit son centre de poussée se déplacer vers l'arrière quand l'incidence
croît et vers l'avant quand celle-ci décroît ou devient négative, il est dit auto stable. Ce profil
assure seul sa stabilité sans intervention de l'empennage
Plan convexe
Il s’agit d’un profil ayant un intrados relativement plat et un extrados courbé (convexe)
De plus, il est générateur d’une bonne portance due à la différence de forme entre
l’intrados et l’extrados
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Chapitre I Généralités et aperçue sur la couche limite
Supercritique
Prévu pour les vols à vitesse élevée se caractérise par un extrados relativement plat et un
intrados convexe, épaisseur relative variable moins de 6% pour un profil mince (avion de
chasse) entre 6% et 12% pour un profil semi épais (avion de ligne) plus de 12 % pour un
profil épais (avion de transport à basse vitesse)
Page 10
Chapitre I Généralités et aperçue sur la couche limite
௧ ௫ ௫ ௫ ଶ ௫ ଷ ௫ ସ
ݕ௧= c 0,2969ට − 0,1260 ቀቁ− 0,3516 ቀቁ + 0,2843 ቀቁ − 0,1015 ቀቁ ൨ (I.1)
,ଶ
Comme le profil est symétrique, la forme externe du profil est déduite directement de
l'épaisseur du profil
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Chapitre I Généralités et aperçue sur la couche limite
xe = xi = x, ye = +yt, yi = -yt
Où :
(xe, yi) : coordonnées de l’extrados
(xe,-yi) : coordonnées de l’intrados
c : est la longueur de la corde de profil
x : est la position le long de la corde variant de 0 à c
yt : est l’ordonnée pour une valeur donnée de x
t : est l'épaisseur maximale
pour finir le tracé il faut implanter le cercle générateur de bord d’attaque de
rayon : = ݎ1.1019. ݐଶ
Pour les profils asymétriques le tracé est réalisé à l’aide de ces équations :
௫ ௫
݉ ቀ2 − ቁ, 0 ≤ ܿ < ݔ
మ
ݕ=ቐ ି௫ ௫
(I.3)
݉ ቀ1 + − 2ቁ, ܿ ≤ ݔ ≤ ܿ
(ଵି)మ
m est égal à la cambrure maximale (définit par le premier des quatre chiffres)
pc est la position de la cambrure maximale (définit par le deuxième chiffre)
(xe,ye) , (xi,yi) sont respectivement les coordonnées de l’extrados et intrados sont calculées à
l’aide des équations suivantes :
ௗ௬
Avec : ߠ = Arctan ( ௗ௫)
ଶ ௫
ቀ − ቁ, ܿ < ݔ ≤
ௗ௬ మ
=ቐ ଶ ௫
ௗ௫
(ଵି)మ
ቀ − ቁ, ≤ ܿ ܿ ≤ݔ
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Chapitre I Généralités et aperçue sur la couche limite
మ
+ ߩ݃ݖ+ ߩ = ܿ௧ (1.4)
ଶ
En effet, cette équation nous permet de confirmer le principe de Bernoulli puisque la pression
et la vitesse, tous deux placés au numérateur, sont liés l’un à l'autre. Si la vitesse augmente, la
pression doit diminuer pour que l'équation soit respectée et vis-versa. Ceci a un rapport direct
avec la sustentation de l'avion une fois mis en relation avec l'effet Venturi.
L’effet venturi
Giovanni Battista Venturi est un physicien italien célèbre pour ses recherches en
dynamiques des fluides à Paris dès 1796. Il est le premier à utiliser le tube qui porte
aujourd'hui son nom, le tube Venturi, qui lui a permis d'affirmer que le produit entre la
surface de la section où passent l'air et la vitesse de l'air sont constant lors de la circulation du
fluide dans le tube.
D'où, cette équation de conservation de la masse pour un fluide incompressible :
Page 13
Chapitre I Généralités et aperçue sur la couche limite
En vertu de l'équation (I.5) et si nous observons sur le schéma ci-dessus, nous constatons que
le courant d'air doit accélérer dans la partie resserrée du tube pour respecter l'effet Venturi ce
qui provoque d'après le principe de BERNOULLI une dépression dans cette zone.
Or, au principe de Bernoulli, s'ajoute l'effet Venturi peut s’énoncer de la manière suivante :
les molécules qui constitue l’air du vent incident qui se situent au bord d'attaque et qui
contournerons l’extrados et l’intrados de l'aile atteindront le bord de fuite en même temps en
raison de la conservation de la masse d’air contenue dans le volume limité par SA et SB.
Donc, puisque l'air contourne l'aile et que l'extrados possède une surface plus grande, les
molécules d'air auront une vitesse plus élevée sur l'extrados que sur l'intrados ce qui aura pour
effet de créer une différence de pression entre le haut de l'aile, avec une pression moins élevée
soit une dépression, et le bas de l'aile, avec une pression plus élevée soit une surpression, il
apparaît donc une force de sustentation qui pousse l'aile de la zone de surpression vers la zone
de dépression , cette force est appelée force de portance, elle est verticale et vers le haut.
I.4.2 - Portance
La répartition des pressions autour du profil peut être représentée à l’aide de vecteurs
normaux à la surface. Ces vecteurs sont dirigés vers le profil s’il s’agit d’une surpression et
vers l’extérieur du profil s’il s’agit d’une dépression. Leur norme est proportionnelle à la
valeur de la surpression ou de la dépression.
Ces dépressions et surpressions engendrent une force portante sur l’aile, dirigée vers le haut.
Cette force est appelée la portance. Elle s’applique en un point de la corde appelé centre de
poussée
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Chapitre I Généralités et aperçue sur la couche limite
Fig. I.12 Répartition des pressions autour du profil d’une aile [13].
ଶோ
D’où le coefficient de portance : ܥ௭=
ఘ.ୗ.୴మ
RZ : portance en Newton
I.4.3 – Trainée
L’aile est considérée comme un obstacle pour l'air, elle le freine car elle s'oppose au
déplacement de l'air. Cette force dite force de trainée est représentée par un vecteur
parallèle au vent relatif. L'analyse dimensionnelle montre que la traînée d'un obstacle ne
peut s'écrire que :
RX = (1/2).ߩ.S.v2.CX (I.7)
ଶோೣ
D’où le coefficient de trainée : ܥ௫=
ఘ.ୗ.୴మ
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Chapitre I Généralités et aperçue sur la couche limite
La traînée totale de l'aile est considérée comme étant la somme de trois traînées
particulières de caractères assez différents on distingue :
La traînée de forme : prend en compte des paramètres physiques, visibles tels que la forme
de profil, la rugosité des ailes et du fuselage, mais aussi la propreté extérieure de l’appareil
donc, un avion propre aura une traînée moindre qu’un avion sale.
La traînée de sillage : est liée au décollement des filets d'air sur l'arrière du profil. Plus les
filets se décollent et plus la traînée de sillage est importante. Elle est influencée par la
vitesse et l'incidence de vol de l'avion.
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Chapitre I Généralités et aperçue sur la couche limite
Page 17
Chapitre I Généralités et aperçue sur la couche limite
pressions de part et d'autre de l'aile, devenant très marquée, donne naissance à un effort
sustentateur important et par conséquent une portance très forte.
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Chapitre I Généralités et aperçue sur la couche limite
I.5.2 – Définition
On appelle couche limite la zone dans laquelle la vitesse varie très rapidement d’une valeur
nulle au contact de la paroi à la vitesse libre de l’écoulement. Dans ce domaine les forces de
viscosité jouent un rôle prépondérant.
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Chapitre I Généralités et aperçue sur la couche limite
la couche limite est liminaire à sa naissance (au voisinage du bord d’attaque) puis devient
turbulente après un certain parcours le long de la paroi.
La zone de transition entre les deux régimes de couche limite peut se visualiser
facilement de fait de leur comportement différent. Un enduit déposé sur la paroi sublime ainsi
plus vite au contact de couche turbulente (effet de la température locale due à la grande
agitation des particules d’air), qu’à celui la couche laminaire bien plus calme.
ೣ
= 0.99 ߜ = ݕቀೣ = 0.99ቁ
ಮ ಮ
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Chapitre I Généralités et aperçue sur la couche limite
∞ ఘೣ
ߜூ = ∫ (1 − ఘ )݀( ݕI.8)
∞ ∞
∞ ఘೣ
ߜொெ = ∫ ቀ1 − ቁ݀( ݕI.9)
ఘ∞ ∞ ಮ
A débit constant en un point donné la vitesse subit des variations continuelles en direction et
en intensité mais les variations s’effectuent autour d’une valeur moyenne définie par [5] :
ଵ ௧ା∆௧
ത= ∫
ܸ = ܸ ܸ݀ݐ (I.10)
∆௧ ௧
ഥ୶ + V ' ୶ ; V୷ = V
A un instant donné on a : V୶ = V ഥ୷ + V ' ୷ ; V = V
ഥ + V ' ; P = ഥ
P + Pᇱ
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Chapitre I Généralités et aperçue sur la couche limite
ଵ ଵ
Avec n = ହ … ଵ est seulement approximativement justifiée :
భ
ഥ
ଢ଼ ళ
ഥ∞
= ቀஔቁ Rex = 106………5× 106……(107) sauf dans le film visqueux
ഥଡ଼
V
V∗ =
Vத
τρ
Vτ = ට ρ vitesse de frottement
vத
Y∗ = Y
γ
ଵଶ ஔ౬ ഥ (ஔ౬)
ଵଽ
δ୴ = ; ≈ቀ ቁ ≈ ୖୣబ.ళ
ಜ ஔ ಮ ౮
Le passage du film visqueux (la frontière du film est donné par définition, où la courbe (3)
et la droite se coupent) à la zone turbulente est progressif.
3- Zone logarithmique : 50 < Y* < 103 ou 0.05 < < 0.25
ఋ
ଢ଼
V ∗ = 5.75 logଵY ∗ + 2.5 Ou V ஶ − V ∗ = −5.75logଵ ஔ + 2.75 (I.12)
4- Zone extérieure : Y* > 103 0.3 < <1
ఋ
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Chapitre I Généralités et aperçue sur la couche limite
ଢ଼ ଶ
V ஶ − V ∗ = 9.65 ቀ1 − ஔቁ (I.13)
Page 23
Chapitre I Généralités et aperçue sur la couche limite
homogénéiser les différences énergétiques de la couche limite entre le fluide mort de proche
paroi et le fluide loin de la paroi
Page 24
Chapitre II : contrôle des écoulements
Introduction
Les techniques de contrôle des écoulements consistent à interagir avec l’écoulement de
sorte à lui donner un comportement désiré. Ces techniques sont apparues dans le souci
de répondre aux exigences des industriels, telles que la réduction de la consommation
d’énergie , l’amélioration de la manœuvrabilité et de la sécurité des vols.
II.1 – Méthode de contrôle de l’écoulement
On distingue deux classes de méthodes de contrôle :
Contrôle acoustique
Ce type de contrôle repose sur l’utilisation des ondes sonores qui vont interagir avec la
couche limite.
Paroi mobile
Cette méthode consiste à apporter de la quantité de mouvement à l’écoulement
en assurant un mouvement de la paroi.
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Chapitre II Contrôle des écoulements
Contrôle thermique
Il est possible de contrôler le décollement en utilisant des actionneurs thermiques. Ces
derniers fournissent de la chaleur dans la zone proche de la paroi et produisent ainsi
une force sur l'écoulement externe due au changement de densité du fluide (cas d'un
gaz) ou de viscosité du fluide (cas d'un liquide).
Le contrôle électromagnétique
Le contrôle électromagnétique est un mode d’action qui permet d’appliquer
directement au sein d’un écoulement, et dans des régions choisies de celui-ci,
des forces volumiques locales. Pour cela, des actionneurs pariétaux composés
d’une paire d’aimants permanents affleure à la paroi et d’une paire d’électrodes
pariétales sont utilisés. La conjugaison d’un champ magnétique (B) et d’un
champ électrique (E) crée des fores volumiques de Lorentz-Laplace
( Fem =j∧B, où j est la densité de courant dérivant directement du champ
électrique E).
Page 26
Chapitre II Contrôle des écoulements
Page 27
Chapitre II Contrôle des écoulements
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Chapitre II Contrôle des écoulements
Dispositif ‘’LEBU’’
Cette méthode consiste à insérer des lamelles dans la partie extérieure de la couche
limite turbulente pour casser les grosses structures tourbillonnaires de l’écoulement
extérieur en réduisant les fluctuations de vitesse verticales. Il s’agit de créer une
rugosité à la surface pour modifier les structures cohérentes ce qui assure une
modification de la structure de la couche limite turbulente.
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Chapitre II Contrôle des écoulements
Page 30
Chapitre II Contrôle des écoulements
A une incidence donnée, la réduction des survitesses due au braquage d’un bec fait chuter
très légèrement la portance Cz mais réadapte le profil et lui redonne toute sa marge au
décrochage.
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Chapitre II Contrôle des écoulements
Fig. II.11 Courbes Cz=f (ߙ) relatives à un avion de transport moyen-courrier [20].
C’est bien le braquage des volets qui permet le gain de portance, c'est-à-dire l’effet de
la courbure. C’est pourquoi on les appelle des volets de portance ou de courbure. Les becs de
bord d’attaque permettent essentiellement d’augmenter l’incidence de portance
maximale et donc la portance maximale.
Page 32
Chapitre II Contrôle des écoulements
Fig. II.12 variation des coefficients aérodynamiques en fonction de sortie du volet [18]
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Chapitre II Contrôle des écoulements
Volet d'intrados
Dans cette configuration, l'extrados de l'aile est inchangée, le volet déforme
seulement l'intrados (figuré II.12) Ce type de volet a été utilisé pendant plusieurs
années, notamment sur les avions de combats. Sa structure est simple et ses
performances sont très bonnes pour la portance. L'augmentation de traînée en relation
avec l'espace « mort » derrière le volet est tolérable, voire même désirable pour la
phase d'atterrissage. Le braquage du volet retarde le décollement par effet de courbure.
En revanche, le sillage de ce type de volet est susceptible d'engendrer des vibrations
sur les empennages de l'avion.
Page 34
Chapitre II Contrôle des écoulements
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Chapitre II Contrôle des écoulements
Volet Fowler
Le volet Fowler (d'après H.D. Fowler) consiste en une aile auxiliaire qui vient se
loger sous l'extrados de l'aile principale (dessin ci-dessous). Ce volet est reculé en
même temps qu'elle est braquée. On combine ainsi les effets de cette courbure, de
fente et de variation de surface.
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Chapitre II Contrôle des écoulements
Aspiration
La couche limite est aspirée à travers de trous très fins sur l'extrados, ce qui retarde
son décollement. Ce système séduisant mais plus employé se heurte à des difficultés
techniques (conduites d'aspiration) et consomme beaucoup d'énergie pour être
efficace.
Page 37
Chapitre III : Etude expérimentale d’un
système aile/volet
Problématique :
Un profil, aussi performant soit-il, ne peut pas être au meilleur de ses capacités en
permanence, tant les situations rencontrées par un avion sont variées. La vitesse ainsi que
l’angle d’incidence sont aussi deux facteurs amenés à varier considérablement au cours
d’un vol comprenant : le décollage, le vol de croisière ou l’atterrissage. Pour ces raisons,
un pilote aura tendance à chercher en permanence la plus grande finesse possible pour son
avion, ce qui inclut inévitablement l’apport d’un certain nombre de modification sur l’aile
visant à améliorer la manœuvrabilité de l’appareil. Parmi ces modifications, on cite
l’introduction du volet de bord de fuite qui fait l’objet de la présente étude.
III.1-Introduction
Lorsqu’un fluide s’écoule autour d’un profil aérodynamique à faible vitesse, en
augmentant successivement l’angle d’incidence de ce dernier, il se crée un décollement ou
une séparation du fluide à l’extrados, ce qui provoque la chute des performances
aérodynamiques (chute de portance et augmentation de traînée). Un profil aérodynamique
doit donc pouvoir s’adapter en fonction des différentes situations, parmi les solutions
techniques à ce problème, on peut citer les dispositifs hypersustentateurs, qui visent à
modifier la surface alaire ainsi que l’aérodynamisme externe de l’aile.
Dans le cadre de ce mémoire, un travail principalement à caractère expérimental est
réalisé sur l’amélioration des performances aérodynamiques d’un profil cambré de type
NACA 4424 et cela par l’ajout de volet simple. Ce dernier est connu pour avoir un apport
significatif en termes de gain de portance au détriment d’un décrochage précoce et une
production de traînée parasite.
Page 38
Chapitre III Etude expérimentale d’un système aile/volet
Ainsi, nous allons étudier un profil de type NACA 4424 dont les caractéristiques
géométriques sont les suivantes :
La maquette a une corde de 15cm, une envergure de 20cm et comme indiqué dans sa
dénomination, le profil NACA 4424 a une cambrure maximum de 4% de la corde à une
distance du bord d’attaque de 40% de la corde, avec une épaisseur maximum de 24% de la
corde.
III.2 - Procédure de réalisation de la maquette
III.2.1 – Réalisation de profil NACA 4424
Avant de citer les étapes de réalisation nous avons élaboré un dessin explicatif à l’aide de
logiciel Solid Works (Fig.III.1)
Page 39
Chapitre III Etude expérimentale d’un système aile/volet
Les coordonnées du profil utilisées ont été calculées à l’aide des équations énumérées au
chapitre I (équation I.3) tout en s’adaptant aux dimensions de la veine d’essais de la
soufflerie du laboratoire. Le profil a été imprimé sur papier puis collé sur une feuille en
contreplaqué. La forme du profil a été découpée soigneusement à l’aide d’un cutter, ainsi six
nervures ont été obtenues.
2) Volet :
Au niveau du bord de fuite de profil, une petite portion de la nervure est découpée
minutieusement servant ainsi à la fabrication du volet (Fig.III.2).
3) Longeron :
Les longerons, réalisés à partir des tiges filetées, servant d’élément central au profil. Ils ont
pour but de maintenir ensemble les nervures, les plaques de gardes ainsi que la tôle
entourant le profil.
4) Plaques de garde :
Dans le but d’éviter les tourbillons marginaux, deux plaques de garde métallique ont été
apposées latéralement au profil, découpées aux dimensions adaptées à la maquette puis
percées aux endroits de passage des longerons et l’axe de rotation du volet (Fig.III.3).
Page 40
Chapitre III Etude expérimentale d’un système aile/volet
5) Tube d’acier :
Avant de préparer le tube, il faut prendre en considération le nombre des tubes à faire passer
dedans mais aussi les contraintes liées au dispositif expérimental (dimensions de la veine
d’essais). Une fois les deux conditions sont vérifiées on fixera le tube à l’une des deux
plaque de garde par des points de soudure.
Revêtement
C’est une tôle très maniable de 0,5 mm d’épaisseur a été découpé en deux parties, l’une de
20 cm x 10,3 cm pour le volet et l’autre de24,7 cm x 20 cm pour le reste du profil, Ensuite
elles sont percées à l’intrados et à l’extrados à l’aide d’un forêt de diamètre adapté à celle
des prises de pression.
Prises de pression :
Étant donné que l’épaisseur du profil est relativement importante, cela nous a permis de
réaliser 34 prises de pression réparties sur l’extrados et l’intrados. Des tubes capillaires en
cuivre de 0,5 mm de diamètre ont été utilisés pour la réalisation de ces prises de pression.
D’autres tubes en plastique, ont également été utilisés au niveau du volet pour qu’il puisse
pivoter.
Les localisations des 34 prises de pression réalisées sur l’extrados et l’intrados sont
résumées dans les tableaux suivants :
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Chapitre III Etude expérimentale d’un système aile/volet
Extrados
Prise 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
Distance 0 5 10 15 22 29 38 47 60 72 87 102 130 135 140 145 150
du bord
d’attaque
en (mm)
Tableau III.1 Positions des prises de pressions sur l’extrados
Intrados
Prise 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
Distance 0 5 10 15 22 29 38 47 60 72 86 101 129 133 138 143 148
du bord
d’attaque
en (mm)
Tableau III.2 Positions des prises de pressions sur l’intrados
Assemblage :
Les six nervures ont été percées à deux endroits de la corde, leur fixation est assurée par
deux tiges filetées munies d’écrous espacés successivement par une distance constante.
La même opération est refaite concernant les profils du volet, sauf que la tige se trouvant en
amont du volet servira de l’axe de rotation et l’autre du longeron.
Remarque : l’ensemble (nervures + longerons) est appelé « ossature du profil ».
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Chapitre III Etude expérimentale d’un système aile/volet
On fixe l’extrados du squelette à son enveloppe par une colle puis on achemine les prises de
pression à travers les trous se trouvant à cette enveloppe, on fait sortir environ 5 mm de
chaque tube au dessus de l’enveloppe, puis on fixe ces tubes par un ruban adhésif.
Pour la partie inférieure du profil (Intrados), on commence d’abord par introduire les tubes
capillaires ensuite on colle l’enveloppe.
A l’aide d’une polisseuse électrique munie d’un papier abrasif, on ponce soigneusement les
tubes débordants de l’extrados comme à l’intrados de l’aile afin d’avoir une surface lisse
minimisant ainsi la production de la traînée parasite.
En ce qui concerne le volet, en premier lieu, on fixe les tubes de plastique à l’enveloppe de
la partie inferieure puis ce dernier à son squelette.
Pour finir, on colle les deux plaques de garde tout en faisant attention à l’acheminement des
prises de pression dans le tube de suspension. Un traitement de surface est réalisé par
application d’une couche de peinture qui permet de réduire les rugosités surfaciques du
profil.
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Chapitre III Etude expérimentale d’un système aile/volet
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Chapitre III Etude expérimentale d’un système aile/volet
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Chapitre III Etude expérimentale d’un système aile/volet
−0
= (III.2)
1/2ߩܸ20
Où :
Pour déterminer ܿ , on tient compte du fait que : ି = ߩ .݃. (ݖ− ݖ)
ଵ
D’après Bernoulli : . ߩ. ܸଶ = −
ଶ
Où :
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Chapitre III Etude expérimentale d’un système aile/volet
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Chapitre III Etude expérimentale d’un système aile/volet
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Chapitre III Etude expérimentale d’un système aile/volet
b) - Configuration II
Dans cette configuration (figure III.13), on a étudié l’influence du volet hypersustentateur
sur les caractéristiques aérodynamiques du profil NACA 4424, pour cela on fait varie l’angle
du braquage du volet.
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Chapitre III Etude expérimentale d’un système aile/volet
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Chapitre III Etude expérimentale d’un système aile/volet
vitesse supérieure (de 25 m/s), le décrochage se produit à 17° pour la quasi-totalité des
résultats.
1.8
volet 0°
volet 2°
1.6
volet 4°
volet 6°
1.4 volet 8°
volet 10°
volet 12°
1.2 volet 14°
volet 16°
volet 18°
(Cz)
0.8
0.6
0.4
0.2
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 25
Incidence en (°)
Fig. III.14 Coefficient de portance pour les deux configurations (ࢂ∞ = 20 m/s)
1.8
volet 0°
1.6 volet 2°
volet 4°
volet 6°
volet 8°
1.4
volet 10°
volet 12°
volet 14°
1.2
volet 16°
volet 18°
(Cz)
0.8
0.6
0.4
0.2
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 25
Incidence(°)
Fig. III.15 Coefficient de portance pour les deux configurations (ࢂ∞ = 25 m/s)
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Chapitre III Etude expérimentale d’un système aile/volet
qu’à faible vitesse, un accroissement des valeurs de la traînée est recensé corrélativement aux
données obtenues à grande vitesse. La comparaison entre les différentes évolutions de Cx
impliquant le cas avec et sans la présence du volet, montre que la présence du volet engendre
une amplification des valeurs de la traînée. Cette constatation est également valable pour les
deux vitesses testées.
0.9
0.8 volet 0°
volet 2°
0.7 volet 4°
volet 6°
volet 8°
0.6
volet 10°
volet 12°
0.5 volet 14°
(Cx)
volet 16°
0.3
0.2
0.1
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 25
Incidence en (°)
Fig. III.16 Coefficient de trainée pour les deux configurations (ࢂ∞ = 20 m/s)
0.7
0.6 volet 0°
volet 2°
volet 4°
0.5
volet 6°
volet 8°
volet 14°
volet 16°
0.3
volet 18°
0.2
0.1
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 25
Fig. III.17 Coefficient de trainée pour les deux configurations (ࢂ∞ = 25 m/s)
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Chapitre III Etude expérimentale d’un système aile/volet
-4
-3.5 volet 0°
volet 2°
-3 volet 4°
volet 6°
volet 8°
-2.5
volet 10°
volet 12°
-2
volet 14°
(-Cp)
volet 16°
-1.5 volet 18°
-1
-0.5
0.5
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Y/L
Fig. III.18 Evolution du champ de pression à l’extrados du profil NACA4424 pour les
deux configurations à 12° d’incidence (ࢂ∞ = 20 m/s)
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Chapitre III Etude expérimentale d’un système aile/volet
-4.5
-4
volet 0°
-3.5
volet 2°
volet 4°
-3 volet 6°
volet 8°
volet 12°
volet 14°
-2
volet 16°
volet 18°
-1.5
-1
-0.5
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Y/L
Fig. III.19 Evolution du champ de pression à l’extrados du profil NACA4424 pour les
deux configurations à 14° d’incidence (ࢂ∞ = 20 m/s)
-5
-4.5
volet 0°
-4 volet 2°
volet 4°
-3.5 volet 6°
volet 8°
-3 volet 10°
volet 12°
volet 14°
(-Cp)
-2.5
volet 16°
volet 18°
-2
-1.5
-1
-0.5
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Y/L
Fig. III.20 Evolution du champ de pression à l’extrados du profil NACA4424 pour les
deux configurations à 18° d’incidence (ࢂ∞ = 20 m/s)
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Chapitre III Etude expérimentale d’un système aile/volet
-4
-3.5 volet 0°
volet 2°
volet 4°
-3
volet 6°
volet 8°
-2
volet 16°
volet 18°
-1.5
-1
-0.5
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Y/L
Fig. III.21 Evolution du champ de pression à l’extrados de profil NACA4424 pour les
deux configurations à 21° d’incidence (ࢂ∞ = 20 m/s)
-2
-1.8
-1.6
-1.4
-1.2
(-Cp)
-1
volet 0°
volet 2°
-0.8 volet 4°
volet 6°
volet 8°
-0.6 volet 10°
volet 12°
volet 14°
-0.4
volet 16°
volet 18°
-0.2
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Y/L
Fig. III.22 Evolution du champ de pression à l’extrados de profil NACA4424 pour les
deux configurations à 23° d’incidence (ࢂ∞ = 20 m/s)
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Chapitre III Etude expérimentale d’un système aile/volet
-1.6
-1.4
-1.2
-1
(-Cp)
volet 0°
-0.8 volet 6°
volet 10°
volet 14°
-0.2
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Y/L
III.5.3 – Polaire
Les polaires permettent la détermination des caractéristiques du profil NACA 4424. C’est
des courbes esquissées point par point qui font correspondre les coefficients de traînée et de
portance déterminés expérimentalement pour différents angles d’incidence.
Sur la figure (III.24) sont tracées les variations du coefficient de portance Cz, en fonction du
coefficient de traînée Cx. L’ensemble des évolutions ont qualitativement la même allure, en
revanche, l’augmentation de l’angle de braquage du volet engendre suivant l’axe des
abscisses et des ordonnées, respectivement, une génération de traînée parasite et un gain de
portance considérable qui avoisine les 40%, cependant il est intéressant de noter que le
coefficient de trainée s’évolue plus rapidement que le coefficient de portance au fur et à
mesure que le volet est braqué.
Page 56
Chapitre III Etude expérimentale d’un système aile/volet
1.8
1.6 volet 0°
volet 4°
volet 8°
1.4
volet 10°
volet 12°
1.2
volet 14°
volet 16°
(Cz)
1 volet 18°
0.8
0.6
0.4
0.2
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9
(Cx)
III.5.4 – Finesse
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Chapitre III Etude expérimentale d’un système aile/volet
4.5
3.5
(Cz/Cx)
3 volet 0°
volet 2°
volet 4°
2.5
volet 6°
volet 8°
volet 10°
2
volet 12°
volet 14°
1.5 volet 16°
volet 18°
1
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 25
Incidence en (°)
III.5.5 - Conclusion
Page 58
Chapitre IV : Simulation Numérique
Page 59
Chapitre IV Simulation numérique
particulier une ligne de la géométrie, à savoir disposer les nœuds avec des conditions
particulières (utilisation d’un ratio pour modifier la pondération du maillage, application de
formes différentes de maillage).
IV.2.1 – chois de type de maillage
IV.2.1.a – Maillage structuré (quadra/hexa)
Il est beaucoup plus facile de le générer en utilisant une géométrie à multi bloc, il
présente les avantages suivants :
• Economique en nombre d’éléments, présente un nombre inférieur de maille par rapport à un
maillage non structuré équivalent.
• Réduit les risques d’erreurs numériques car l’écoulement est aligné avec le maillage.
Ses inconvénients :
• Difficile à le générer dans le cas d’une géométrie complexe
• Difficile d’obtenir une bonne qualité de maillage pour certaines géométries complexes
IV.2.1.b – Maillage non structuré (tri/tétra)
Les éléments de ce type de maillage sont générés arbitrairement sans aucune
contrainte quant à leur disposition.
Ses avantages :
• Peut être généré sur une géométrie complexe tout en gardant une bonne qualité des éléments
• Les algorithmes de génération de ce type de maillage (tri/tétra) sont très automatisés
Ses inconvénients :
• Très gourmand en nombre de mailles comparativement au maillage structuré
• Engendre des erreurs numériques (fausse diffusion) qui peuvent être plus importante si l’on
compare avec le maillage structuré
IV.3 – Maillage utilisé
Le maillage utilisé est de type non structuré comme le montre la figure IV.1 Ceci est
fait de manière à avoir un maillage serré dans la zone proche du profil où les paramètres de
l’écoulement présentent de forts gradients, mais aussi en prenant compte du facteur temps,
c’est à dire que dans les zones loin du profil, le maillage est moins serré, ce qui permet
d’économiser du temps de calcul.
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Chapitre IV Simulation numérique
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Chapitre IV Simulation numérique
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Chapitre IV Simulation numérique
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Chapitre IV Simulation numérique
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Chapitre IV Simulation numérique
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Chapitre IV Simulation numérique
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Chapitre IV Simulation numérique
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Chapitre IV Simulation numérique
Fig.IV.15 - Champ de vitesse au bord de fuite pour l’incidence 0°, volet 12°
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Chapitre IV Simulation numérique
Fig.IV.17 - Champ de vitesse au bord de fuite pour l’incidence 0°, volet 16°
Page 69
Chapitre IV Simulation numérique
Fig.IV.19 - Champ de vitesse au bord de fuite pour l’incidence 0°, volet 18°
1.5
nnumérique
1
expérimentale
0.5
(-Cp)
-0.5
-1
-1.5
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Y/L
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Chapitre IV Simulation numérique
2.5
2
numérique
expérimentale
1.5
1
(-Cp)
0.5
-0.5
-1
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Y/L
2.5
2
numérique
expérimentale
1.5
1
(-Cp)
0.5
-0.5
-1
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Y/L
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Chapitre IV Simulation numérique
2.5
numérique
2
expérimentale
1.5
(-Cp)
0.5
-0.5
-1
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Y/L
2.5
numérique
2
expérimentale
1.5
(-Cp)
0.5
-0.5
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Y/L
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Chapitre IV Simulation numérique
4.5
3.5 numérique
expérimentale
3
2.5
(-Cp)
1.5
0.5
-0.5
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Y/L
3.5
numérique
expérimentale
3
2.5
(-Cp)
1.5
0.5
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Y/L
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Chapitre IV Simulation numérique
3.5
2.5
(-Cp)
1.5
0.5
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Y/L
4.5
4
numérique
expérimentale
3.5
2.5
(-Cp)
1.5
0.5
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Y/L
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Chapitre IV Simulation numérique
1.6
expérimentale
numérique
1.4
1.2
1
(Cz)
0.8
0.6
0.4
0.2
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 25
Incidenceen (°)
1.8
expérimentale
numérique
1.6
1.4
1.2
(Cz)
0.8
0.6
0.4
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 25
Incidence en(°)
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Chapitre IV Simulation numérique
expérimentale
1.8 numérique
1.6
1.4
(Cz)
1.2
0.8
0.6
0.4
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 25
Incidenceen (°)
2
expérimentale
numérique
1.8
1.6
1.4
(Cz)
1.2
0.8
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 25
Incidenceen (°)
Page 76
Chapitre IV Simulation numérique
IV.7 – Conclusion
Dans cette étude, nous avons utilisé le logiciel FLUENT pour simuler l’écoulement
incompressible, autour du profil d’ail NACA 4424. Nous avons utilisé le modèle de
turbulence (k- Omega SST). Nous avons essentiellement étudié l’évolution de l’écoulement
en fonction de l’angle de braquage du volet et l’incidence.
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Conclusion générale
Le fluide au niveau du bord d’attaque produit une zone de cisaillement très intense
créant ainsi un fort pic de pression, concernant les incidences élevées en poste-
décrochage, nous pouvons constater la formation d’un plateau quasi constant.
Il s’avère que dans la première configuration (sans volet), l’origine des cordonnées du
bord d’attaque est proche de point d’arrêt. Alors que dans la deuxième configuration
(avec volet), nous distinguons pour les angles d’attaque modérés ou élevés, le point de
stagnation reculer vers l’intrados de l’aille au fur et à mesure que l’angle de braquage
du volet augmente.
A l’ongle d’incidence de 00, le coefficient de portance est non nul, ce qui est
représentatif des profils cambrés.
L’augmentation de valeur et coefficient de portance est étroitement liée à
l’accroissement de l’angle de braquage du volet.
L’amplification des valeurs de la trainée avec l’augmentation de l’angle d’incidence et
l’angle de braquage du volet, il est évident que la trainée produite est accentuée après
le décrochage.
L’insertion du volet de bord de fuite présente comme effet indésirable un angle de
décrochage nettement inferieur à celui d’un profil lisse et aussi une finesse qui affiche
une nette infériorité pour le profil muni d’un volet
Page 78
Page 79
Référence
[1] André PEYRAT-ARMANDY, Les avions de transport modernes et futurs, teknea 1997.
[5] SCHMIDT Jürgen. Cours mécanique des fluides, impression 1994, office des
publications universitaires.
[6]https://www.google.dz/search?q=montgolfi%C3%A8re&hl=frDZ&biw=1366&bih=662&
[7] https://www.google.dz/search?q=montgolfi%C3%A8re&hl=fr
[8] https://www.google.dz/search?sa=G&hl=fr-DZ&q=navette+spatiale
[9]https://www.google.dz/search?q=airfoil+database&biw=1366&bih=662&source=lnms&tb
[10] https://www.google.dz/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fwww.defense.gouv.fr
[11] http://rxaatdc.e-monsite.com/blog/seconde-partie/i-l-avion-et-sa-structure-les-ailes.html
[12] http://accrodavion.be/Accrodavions/lastructuredesavions4.html
[13] http://ffa-jeunes.ens-cachan.fr/BIA-P%C3%A9dago_files/C.pdf
[14] http://ffa-jeunes.ens-cachan.fr/BIA-P%C3%A9dago_files/C.pdf
[15] http://m-selig.ae.illinois.edu/ads/coord_database.html
[16] https://www.google.dz/search?q=effet+venturi&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved
[17] http://cache.media.education.gouv.fr/file/Docs_DAFA/91/6/BIA-
Seance_1_Presentation_et_cours_theorique_512916.pdf
[18] http://haju68.com/Aerotech/I-Element%20aerodynamique.html
[19] http://haju68.com/Aerotech/I-Element%20aerodynamique.html
[20] https://www.u-picardie.fr/beauchamp/eadaa/mecafluib.htm
[21] https://fr.wikipedia.org/wiki/Couche_limite
[22] http://www.gilbert-pernot.fr/trainees.html
[23] http://medias.larousse.fr/archives/img/grande-encyclopedie/full/couche_limite_004.jpg
[24]https://www.google.dz/search?sa=G&hl=frDZ&q=biplane+wing&tbm=isch&tbs=simg:C
Page 79
Référence
[25] http://www.lavionnaire.fr/CelluleHyperVolets.php
Page 80