Techniques de Mesures
Techniques de Mesures
Techniques de Mesures
API 2
Mr AMHARECH A.
API2
Chapitre 1: Mr AMHARECH A.
1. Introduction
La mesure est de nos jours un outil essentiel qui met la théorie
à l'épreuve : « Si la théorie est l'esprit, la mesure est la main qui
la guide».
En effet c'est une expérience physique qui consiste à exprimer,
transmettre une grandeur physique et en attribuer une valeur
numérique.
De ce fait, elle est indispensable dans la vie industrielle et
même privée et ce besoin se justifie par le fait qu'à l'aide des mesures,
on arrive à connaître et définir des grandeurs non accessibles à nos
sens et/ou les quantités des grandeurs qui dépassent leur étendue (par
exemple : cas des températures et pressions qui peuvent être
supérieures à celles que nous pourrions supporter : Pression de 150
bars ou Température de 500 °C).
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Chapitre 1: Mr AMHARECH A.
Chapitre 1: Mr AMHARECH A.
Chapitre 1: Mr AMHARECH A.
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o La longueur ;
o La masse ;
o Le temps.
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Chapitre 2: Mr AMHARECH A.
1. Introduction
Aucune mesure n'est parfaite. Quelque soit le soin
apporté à sa mise en œuvre, la précision de l'appareil, la
compétence de l'opérateur, le respect des règles de
manipulation et de contrôle sévère de tous les paramètres
d'influence, il restera toujours une incertitude sur la mesure.
Tous les efforts accomplis dans le domaine de
l'instrumentation visent à faire tendre cette incertitude vers
une valeur de plus en plus faible, tout en sachant qu‘il ne sera
jamais possible de l'annuler. C'est pourquoi toute mesure,
pour être complète, doit comporter la valeur mesurée et les
limites de l'erreur possible sur la valeur donnée.
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Chapitre 2: Mr AMHARECH A.
• L'erreur absolue
• L'erreur relative
Chapitre 2: API2
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Avec :
Exemples :
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6.1. Somme
6.2. Différence
Soit I = I1 - I2
On obtient : ΔI =ΔI1 + ΔI2 ou encore
6.3. Produit
Soit W= U.I.t
On obtient : Ou encore
6.4. Quotient
Soit X=a/b
On obtient : ou encore
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Ce type d'appareil a pour principe de donner une déviation d'aiguille sur une
échelle graduée proportionnelle à la valeur de la grandeur à mesurer. Ainsi la valeur
mesurée sera donnée par la relation suivante :
X= C*L/E
Avec :
C : le calibre utilisé [unité]
L : la lecture (nombre de graduations lues sur l’échelle)
E : l’échelle (nombre total de graduations de l’échelle)
Pour les appareils à affichage numérique, les constructeurs fournissent sous le nom de précision
une indication qui permet de calculer l'incertitude totale sur la mesure.
La précision est généralement donnée en pourcentage de la lecture pour chaque gamme. Elle peut
être exprimée de deux façons :
• Première façon
ou
• Deuxième façon
Ou
Chapitre 3: Mr AMHARECH A.
1. Introduction
Un appareil de mesure est un système qui traduit un
phénomène physique non ou difficilement accessible à nos sens,
en un autre phénomène pouvant être visualisé et estimé.
On distingue deux types d'appareils :
▫ Les appareils analogiques : par leur principe de
fonctionnement, donne théoriquement une valeur de la
grandeur à mesurer exactement proportionnelle à cette
grandeur.
▫ Les appareils numériques : ils donnent une valeur
représentant la grandeur à mesurer au pas de
quantification prés. Cette valeur est donnée sous une
forme de nombre (affichage numérique).
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2.2.5. Justesse
C'est la qualité d'un appareil à traduire la vraie
valeur qu'il mesure.
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3.2.2. Résolution
C'est la valeur du pas de quantification dans la
gamme. Elle correspond à la petite variation de la valeur
de la grandeur que l'appareil peut détecter dans une
gamme.
• Exemple : Appareil à 100000 points de mesure, dans la
gamme 1V, la résolution est égale à 10µV.
Chapitre 3: API2
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3.2.4. Précision
Chapitre 4: Mr AMHARECH A.
1. Introduction
Chapitre 4: Mr AMHARECH A.
Chapitre 4: Mr AMHARECH A.
Une bobine B en forme de cadre est soutenue par deux pivots P. Elle peut
tourner autour de son axe mais deux ressorts S en forme de spirale la ramènent
à une position de repos. Cette position de repos est celle de
l'aiguille G indiquant le zéro sur le cadran C. La bobine est placée dans
l'entrefer d'un aimant A. Lorsqu'une différence de potentiel est appliquée aux
bornes + et - le courant qui traverse la bobine provoque la rotation de cette
dernière d'un angle proportionnel à l'intensité du courant.
L'inversion du sens de passage du courant provoque une déviation de l'aiguille
en sens inverse. Un courant trop élevé dans le cadre peut le détruire.
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Chapitre 4: Mr AMHARECH A.
Chapitre 4: Mr AMHARECH A.
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• Calcul du shunt
On a: RGIG=RSIS or I=IG+IS
donc RGIG=RS(I-IG)
d’où RS=RGIG/(I-IG)
Si on pose m=I/IG dite facteur multiplicateur, on
aura: RS=RG/(m-1)
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Chapitre 5: Mr AMHARECH A.
1. Introduction
Le degré d'opposition au déplacement du courant électrique dans un circuit
définit la résistance électrique de ce circuit.
Dans la pratique, il est indispensable, pour assurer la maintenance et le
dépannage des appareils et équipements électriques et électroniques de contrôler
la continuité d’un circuit et de vérifier le niveau d’isolement d’une installation.
Selon leurs caractères d’exploitation et l’ordre de grandeur des résistances à
mesurer, ces mesures et contrôles se divisent en deux grandes familles:
- les méthodes directes: elles sont généralement rapides et efficaces ( les
appareils utilisés sont portables et toujours prêtes pour des mesures rapides dans
les installations et les circuits électriques et électroniques ( exemples : ohm mètres
analogique et numérique, contrôleur d’isolement )
- les méthodes indirectes: elles se pratiquent généralement dans les
laboratoires, à cause de leur caractère statique non portatif et offrent ainsi une
meilleure précision ( exemples : méthode volt-ampèremétrique, méthode des
ponts ...)
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Chapitre 5: Mr AMHARECH A.
Avec :
Eg : fém. d'une pile intérieure de résistance interne Ri (alimente le circuit).
r : résistance ajustable pour le réglage de zéro.
G : un galvanomètre.
Rx: résistance à mesurer qui se branche entre les deux bornes de l’appareil.
D'après la loi des mailles, on a : I= Eg/(Rx+r+Rg)
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D’où : dcc/d=Ig/I=Rx+r+Rg/(r+Rg)=1+Rx/(r+Rg)
Rx=k.Eg(1/d-1/dcc)
Rx est donc une fonction hyperbolique de d, c’est pour
cette raison que l’échelle d’un ohmmètre est non linéaire.
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Mode opératoire :
La mesure se fait en deux étapes:
On court-circuite les deux bornes de l’appareil et on agit sur la borne
de réglage du zéro ( résistance r ) jusqu'à obtenir une déviation
maximale c’est a dire l’aiguille se place devant la graduation zéro de
l’échelle de l’ohmmètre.
On enlève le court-circuit et on branche la résistance à mesurer aux
bornes de l’ohmmètre et on lit la déviation de l’aiguille qui correspond
à la valeur de la résistance à mesurée.
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U
U
Chapitre 5: Mr AMHARECH A.
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- Interprétation:
L’incertitude relative de la méthode amont est
d’autant plus faible si la résistance à mesurer est
plus grande devant la résistance interne de
l’ampèremètre.
Ainsi, et comme la résistance interne de
l’ampèremètre est de faible valeur, ce montage
s’adapte pour la mesure des résistances de grande
valeur.
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Chapitre 5: Mr AMHARECH A.
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- Interprétation:
L’incertitude relative de la méthode aval est
d’autant plus faible si la résistance à mesurer est
plus petite devant la résistance interne du
voltmètre.
Ainsi, et comme la résistance interne du
voltmètre est de grande valeur, ce montage
s’adapte pour la mesure des résistances de faible
valeur.
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Mode opératoire
Chapitre 6: Mr AMHARECH A.
1. Introduction
La puissance électrique consommée par un récepteur a
pour expression :
• En courant continu : P = U × I
• En courant alternatif monophasé : Pa=U×I×cosφ
• En courant alternatif triphasé : Pa=3×U×I×cosφ
Avec :
I : Valeur efficace de i(t)
U : Valeur efficace de u(t)
φ : Déphasage entre u(t) et i(t)
La mesure de la puissance fait appel à un appareil de
type électrodynamique, qui est le wattmètre.
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Chapitre 6: Mr AMHARECH A.
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Chapitre 6: Mr AMHARECH A.
Chapitre 6: Mr AMHARECH A.
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• La constante du Wattmètre
Comme la déviation est proportionnelle au produit U.I,
les graduations sont disposées sur une échelle dilatée ainsi,
la lecture est appréciable à ¼ de division.
La constante du wattmètre n'est autre que le coefficient
de lecture :
Pour déterminer la valeur de puissance, on multiplie la
lecture par la constante du wattmètre k définie par
l’expression suivante:
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Exemple:
Chapitre 6: Mr AMHARECH A.
Chapitre 6: Mr AMHARECH A.
Avec :
Ir : courant dans le récepteur.
Uv : tension aux bornes du voltmètre.
Pr : puissance consommée par le récepteur (Pr = Ur × Ir )
Pmes : puissance mesurée (Pmes = Uv × Ir ) or Uv = Ur + ra × Ir
D’où : Ou encore :
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L’erreur de la méthode:
2
∆P)meth=Pmes-Pr=ra.Ir
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On a: , ,
D’où:
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L’erreur de la méthode:
2
∆P)meth=Pmes-Pr=Ur /Rv
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Smes=Umes.Imes
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Pmes=K.Lecture
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et (avec p : la puissance
instantanée).
D’où
Donc
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Chapitre 6: Mr AMHARECH A.
Donc
Par conséquent :
Avec I1, I2 et I désignent les valeurs efficaces
des courants i1, i2 et i.
On remarque que cette relation ne dépend que
de la valeur de la résistance étalon R et des valeurs
des courants indiquées par les ampèremètres.
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Chapitre 6: Mr AMHARECH A.
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Donc
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Par conséquent:
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Avec :
- V et I : les valeurs efficaces de la tension simple (entre
phase et neutre) et du courant absorbé par le récepteur ;
- φ : le déphasage entre le courant et la tension ;
- U : la tension efficace composée (entre deux phases).
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4.1. Mesure de S
Pour mesurer S, il suffit de mesurer la tension simple ou
composé et le courant I traversant une ligne d’alimentation
( on suppose que le système triphasé disponible est
équilibré direct ) selon la figure suivante:
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4.2. Mesure de P et Q
Pour mesurer les puissances active et réactive
on fait appel aux wattmètres.
Chapitre 6: Mr AMHARECH A.
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Remarque: