COURS FICHE DE LECTURE 5e Mã©thode 2020-2021

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Professeur : monsieur Franck Mériau Année académique 2020-2021

CINQUIÈME MÉTHODE : LA FICHE DE LECTURE RÉDIGÉE

Introduction à la cinquième méthode


La fiche de lecture rédigée, en sciences humaines et en sciences commerciales, a pour objet
de présenter et synthétiser un ouvrage ou tout autre document 1 , comme un article de revue
scientifique par exemple, en restituant son contenu de manière ordonnée et en faisant apparaître
les caractéristiques essentielles et structurantes de la pensée et des idées de(s) (l’)auteur(s).
Ce compte rendu rédigé de lecture (autre nom accepté de cette méthode) permet aussi de
jeter un regard critique sur l’œuvre étudiée et de montrer sa portée, voire ses limites.
L’objet de cette méthode se décline au travers de ses objectifs.
Le premier objectif consiste à évaluer les capacités qui incombent à l’étudiant pour sa
maîtrise de la méthode de la fiche de lecture, à savoir :
Ŕ bien comprendre un écrit dans sa totalité et dans chaque élément de son contenu ;
Ŕ déterminer et analyser les éléments structurant la pensée d’un auteur (thèses, idées,
arguments, informations, illustrations, etc.) ainsi que son cheminement combinatoire ;
Ŕ classer scrupuleusement ces éléments structurants et les organiser méthodiquement et de
manière cohérente ;
Ŕ synthétiser les éléments combinés en livrant l’essentiel par une présentation les visualisant ;
Ŕ manifester son esprit critique (et non de critique) ;
Ŕ témoigner de son aptitude à s’approprier un texte tout en sachant s’en distançant ;
Ŕ se préparer, par une application rigoureuse et un entraînement régulier, aux travaux de
recherche pour les mémoires et les thèses qui requièrent la confection de plusieurs fiches
de lecture tout au long du cycle d’études concerné.
Le deuxième objectif de l’étudiant consiste à provoquer chez son lecteur l’envie de lire
l’ouvrage tout en l’en dispensant. Si la fiche de lecture rédigée et présentée par son rédacteur
paraît avoir atteint cet objectif, notamment en générant un bon aperçu des thèmes et en incitant à
la découverte de l’ouvrage, alors l’étudiant pourra considérer qu’il a réussi son travail.
La fiche de lecture constitue une excellente et utile méthode pour un étudiant. Il convient
donc de l’appliquer rigoureusement.
La confection de la fiche de lecture comprend deux temps majeurs :
Ŕ la lecture de l’ouvrage,
Ŕ la confection de la fiche.

I. LA LECTURE DE L’OUVRAGE
Une « bonne » lecture de l’ouvrage constitue sans aucun doute l’assurance et, à tout le moins, la
condition et l’exigence de réaliser une bonne fiche de lecture.
Avant de s’attaquer à la lecture de l’ouvrage, l’étudiant doit au préalable effectuer un certain
nombre d’opérations et se poser quelques questions qui le guideront tout au long de son travail
de lecture du texte à parcourir et à étudier.
A. OPÉRATIONS PRÉALABLES
Parmi ces opérations qui lui donneront déjà des informations fort utiles pour comprendre
ce qu’il découvrira lorsqu’il parcourra les pages de l’ouvrage à étudier, il distinguera et opérera au
moyen de deux types d’opérations.

1 Le terme « ouvrage » sera utilisé le plus souvent pour désigner tout type de document devant faire l’objet d’une
fiche de lecture.
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1. Les opérations périphériques de recherche


i. Lire la 4e de couverture qui peut donner une première présentation intéressante
de l’ouvrage.
ii. Étudier les sources de l’ouvrage.
iii. Rechercher des travaux, compte rendus et articles qui ont porté sur l’ouvrage
concerné et lire ce qui a été écrit par leurs rédacteurs afin de cerner les analyses
et études déjà effectuées.
iv. Comparer avec des textes ayant traité du même sujet pour comprendre les
intentions de l’auteur et son positionnement théorique dans un champ
thématique, sur le sujet concerné ou dans un débat délimité par un chapitre ou
circonscrit par l’étudiant.
2. Les opérations d’analyse de la structure de l’ouvrage
i. Analyser la table des matières afin de :
Ŕ découvrir le plan de l’auteur et la logique du cheminement de sa pensée ;
Ŕ comprendre s’il est utile de lire l’ouvrage au complet ou de lire seulement
quelques chapitres.
ii. Parcourir attentivement les titres et les sous-titres afin, par une rapide
visualisation des indications de leur contenu, d’appréhender les concepts-clés et
la pertinence réelle d’un chapitre.
iii. Lire analytiquement les débuts et les fins des chapitres qui donnent pour chacun
d’eux les indications du thème développé et l’annonce du contenu de la
subdivision (équivalent de l’idée-maîtresse pour la dissertation) ainsi que le bilan
de chacun d’eux et l’enchaînement entre les thèmes ou idées des différentes
subdivisions (équivalent de la phrase bilan-transition de la dissertation).
iv. Bien lire la partie introductive du livre (Avant-propos, préambule, etc.) pour
comprendre les intentions de l’auteur.
v. Lire au hasard quelques paragraphes pour se faire une idée générale de l’ouvrage.

B. LES QUESTIONS À SE POSER


Avant la lecture de l’ouvrage, l’étudiant devra se poser des questions pour bien guider et
orienter sa lecture notamment dans la retenue des propositions (Thèses, thèmes, arguments, etc.)
et garder à l’esprit d’autres questions qu’il aura à se poser et qui se devront de l’imprégner tout au
long de la lecture.
1. Les questions à se poser avant de lire
i. Que vais- je chercher dans cet ouvrage ?
ii. Pourquoi et pour quoi vais-je le lire ?
2. Les questions à garder à l’esprit
i. À quelle époque cet ouvrage a-t-il été rédigé ?
ii. En quoi le contexte de cette époque a-t-il pu influencer l’auteur ?

C. LA LECTURE PROPREMENT DITE


La lecture de l’ouvrage, une fois les opérations préalables effectuées, s’impose donc comme
une lecture « intelligente » et comme une lecture par notes.
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1. Une lecture intelligente


Une lecture dite intelligente suppose son intégration dans un ensemble de pensées en
mouvement et une mise en interaction permanente avec des exigences interrogatives et l’époque
de rédaction de l’ouvrage.
Cette lecture en mouvement signifie que non seulement le lecteur se pose des questions dès
le départ, lesquelles guideront sa recherche, mais aussi garde à l’esprit les principaux thèmes pour
déjà, en les confrontant à la thèse de l’auteur, ébaucher une organisation de l’ouvrage et lui
opposer, le plus vite possible, une critique.
La compréhension de la thèse, des thèmes et de leur organisation, leurs éventuels sens cachés
et l’induction critique qu’ils imposent, guideront l’étudiant tout au long de la lecture de l’ouvrage.
Parmi les exigences interactives, avant le début de la lecture et pendant tout son long, deux
questions obligatoires ―d’autres seront éventuellement définies par l’étudiant― peuvent être
posées ainsi/
i. Quel est l’objet de ma recherche ? Que dois-je rechercher et découvrir ? Et pourquoi ?
ii. Quelles raisons soutiennent cette lecture ? Quel intérêt peut expliquer ce choix de lecture ?
L’interactivité suppose de « faire vivre » la lecture du texte pour sa compréhension en le
rapportant à l’époque à laquelle il a été rédigé, donc en le contextualisant, et en décelant
l’influence qu’a pu avoir l’épistémè de cette période sur l’auteur afin de disposer d’un jugement
critique et non d’un jugement de notre temps, décontextualisé donc non scientifique. La
« décontextualisation » ou la non contextualisation constituent des erreurs lourdes qui obéreront
de fait l’analyse personnelle et critique du document, surtout d’un ouvrage.
Cette lecture intelligente et l’exigence d’une interactivité permanente, tout comme les autres
opérations de lecture, nécessitent une fixation de ce qui est découvert et retenu.
2. Une lecture par notes
La lecture dite par notes permet une bonne fixation des éléments nécessaires à la
construction de la fiche de lecture.
Cette prise de notes ne reprendra pas in extenso le texte mais les éléments essentiels qui
concourront au résumé de la partie ou du chapitre concerné.
Elle doit permettre un repérage facile des informations dans le but d’une consultation
rapide tout comme elle constitue la méthode de la première maîtrise de l’ouvrage et des éléments
nécessaires et informations utiles à la confection de la fiche de lecture rédigée.
Cette prise de notes peut prendre différentes formes.
i. La prise de notes directe
La prise de notes directe permet de créer une visualisation de l’ouvrage soit directement sur
le support de l’ouvrage soit sur des photocopies, voire sur une version électronique pour les
« pros », et ce, en conformité méthodologique avec le cours sur la prise de notes (Voir la
deuxième méthode du présent support électronique du cours de méthodologie2 !).
Le lecteur créera une visualisation du texte en veillant à surligner, souligner, cocher,
entourer, hiérarchiser, délimiter les informations essentielles, les changements de parties, thèmes
ou argumentations, les mots exprimant les liens logiques d’une idée à une autre, etc.
ii. La prise de notes individualisée
La prise de notes individualisée consiste, à partir de la lecture de l’ouvrage, à relever les
informations nécessaires, sur le modèle de la méthode de la prise de notes, et à rédiger par ses
propres formulations les propositions relevées.

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Cours de première année
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La prise de notes individualisée permet en outre de disposer d’un volume moins important de
feuilles à consulter au moment d’effectuer pour la fiche de lecture rédigée du plan détaillé qui
imposera a minima deux lectures des notes, une pour la synthèse puis une autre pour l’analyse critique.
Que ce soit par prise de notes directe sur l’ouvrage ou par prise de notes individualisée,
l’étudiant utilisera le surlignage, le marquage par exemple en cochant, etc., notamment pour relever :
Ŕ les informations essentielles ;
Ŕ les mots et groupes de mots exprimant les liens logiques d’une idée à une autre ;
Ŕ les changements de parties, de thèmes, d’argumentations, etc.
En outre, à l’issue de chaque chapitre ou de chaque partie du livre (définies par l’auteur ou à
défaut par l’étudiant), le lecteur résumera les idées développées en ayant soin d’élaguer l’inutile et
de ne retenir que la quintessence des dites idées.
Attention aux deux dangers principaux qui guettent toute lecture avec prise de notes : la
paraphrase (surtout pour la prise de notes directe) et la tentation de reprise de toutes les
informations. Il ne faut pas prendre trop de notes et veiller à éliminer les détails.
iii. La prise de notes individualisée par tableau
L’autre technique pour la prise de notes consiste à établir un tableau qui reprendra, en
relevant où l’auteur les abordent et en notant les citations y afférentes, les éléments et
informations suivants :
Ŕ le thème principal ;
Ŕ les thèmes secondaires ;
Ŕ la (les) thèse(s) principale(s) soutenue(s) ;
Ŕ les thèses secondaires soutenues ;
Ŕ les références théoriques, explicites ou sous-jacentes ;
Ŕ les informations, arguments, illustrations, exemples, etc.
Ŕ les citations les plus importantes en ayant soin de les hiérarchiser pour relever les phrases
utiles et celles qui marquent l’étudiant en s’attachant à justifier ces choix ;
Ŕ des notes sur l’auteur ;
Ŕ etc.
Quel que soit le procédé choisi, l’étudiant n’oubliera pas de noter les numéros de pages, les
alinéas et les lignes des extraits des expressions, citations, etc.
De même, l’étudiant devra découvrir tout au long de sa « lecture-prise de notes » le problème
posé par l’ouvrage ainsi que le vrai sujet de l’ouvrage qu’il faut savoir distinguer de la seule
narration ; surtout s’il estime que ce sujet diffère de celui qui affleure dans un premier temps.
Le style peut être relevé mais brièvement et pour son utilité.
Une fois la lecture matérialisée par une fiche, l’étudiant peut passer à la rédaction du devoir.

II. LA RÉDACTION DU DEVOIR-FICHE DE LECTURE


La rédaction de la fiche de lecture, comme tout écrit universitaire et scientifique, nécessite
une méthodologie rigoureuse.
Au niveau de la rédaction, le devoir de la fiche de lecture reprend le triptyque introduction-
développement-conclusion.
La longueur du devoir dépend du volume de l’ouvrage. De manière générale, un devoir de
fiche de lecture représente environ 5 % de la longueur totale d’un ouvrage. Mais une fiche de lecture
rédigée ne se limite pas un résumé mécanique. La rédaction doit reprendre les idées mais aussi
synthétiser et surtout établir une analyse critique qui ne dépendra pas de la longueur de l’ouvrage.
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Le devoir, pour les étudiants de l’E.SM.K., comportera quatre à douze pages manuscrites
pleines. Le nombre de pages indiqué ne prend pas en compte celui de la fiche de lecture en elle-
même à annexer à la fin de la présentation du devoir.
Dans un premier temps, il convient de bien identifier l’objectif de l’auteur, la (les) thèse(s)
principale(s) et secondaire(s), le(s) thème(s), les principales idées et argumentations, les références
théoriques, etc. en s’appuyant sur le travail effectué dans le compte rendu de lecture.
Ensuite, dans un deuxième temps, il convient de faire un choix de plan.
Le plan a pour objectif de synthétiser et analyser l’ouvrage.
Deux types de plan sont possibles et permettent de répondre à ce double objectif impératif :
Ŕ le plan résumé-analyse personnelle et critique,
Ŕ le plan combiné dit de synthèse analytique.

 Le plan résumé-analyse personnelle et critique


Le premier plan (Plan 1) bâti sur deux parties, le résumé (ou synthèse) puis l’analyse
personnelle et critique, permet de bien distinguer ce qui relève de l’analyse objective (liée à l’objet,
en l’occurrence l’ouvrage) et ce qui relève de l’analyse subjective (liée au sujet, en l’occurrence le
rédacteur).
La synthèse-résumé consiste à restituer la quintessence de l’ouvrage soit en déroulant dans
leur ordre d’apparition les chapitres ou parties du livre, soit en reprenant les thématiques
développés par l’auteur.
L’analyse personnelle et critique suivra également un schéma soit de reprise des chapitres
ou parties du livre soit de reprise thématique avec un éclairage sur chacun des thèmes, groupes
d’arguments, idées majeures abordées.
Ce type de plan a pour inconvénient majeur de répéter dans la partie « Analyse personnelle
et critique » sous une autre forme ce qui a déjà été abordé dans la première partie ; d’où une
impression désagréable, à la lecture, de redondance. En outre, la synthèse risque, surtout en cas de
déroulé par chapitres ou parties, de n’être qu’une kyrielle de paraphrases.

 Le plan résumé-analyse personnelle et critique


Le second plan (Plan 2) mêle en les combinant la synthèse-résumé et l’analyse dans un
développement structuré par le rédacteur :
Ŕ soit en reprenant les parties d’un livre bien structuré quand ces parties sont peu
nombreuses et bien « thématisées » ;
Ŕ soit, en cas inverse, en reprenant les thématiques majeures.
Ce type de plan conduit souvent à la paraphrase.
Une fois le plan détaillé confectionné, l’étudiant peut entamer la rédaction du devoir.

A. L’INTRODUCTION
L’introduction se compose en général sur une page minimum et deux pages au maximum,
et se divise en trois parties :
Ŕ la présentation de l’auteur et de l’ouvrage ;
Ŕ la situation de l’ouvrage dans le champ scientifique et les problèmes qu’il a soulevé ;
Ŕ l’annonce du traitement de la fiche de lecture dont le plan et la méthode de
présentation utilisée.
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1. La présentation de l’auteur et de l’ouvrage


L’introduction débute par la présentation de l’auteur et comporte :
Ŕ des éléments personnels : nationalité, genre, âge ou dates de naissance et de décès
(le cas échéant), détails biographiques qui permettent d’éclairer l’ouvrage, etc. ;
Ŕ des éléments spatio-temporels : lieux de vie, universités, centres de recherche et
cercles fréquentés, parcours professionnel, etc. ;
Ŕ des éléments bibliographiques qui suivent la présentation (ou le simple énoncé) de
sa discipline et qui la mêlent : son œuvre dont un ouvrage-clé, trois à quatre titres
majeurs s’il a été prolixe, ses domaines de recherche, le courant scientifique auquel
il appartient ou appartient l’ouvrage en cas de parcours éclectique, etc.
Ensuite, toujours dans le premier temps de l’introduction, mais parfois concomitamment,
le rédacteur s’attèle à présenter l’ouvrage en lui-même :
Ŕ le titre et le sujet ;
Ŕ la place de l’ouvrage dans le parcours de l’auteur et dans son œuvre avec son
éventuelle appartenance à une publication, un ensemble d’ouvrages, un cycle ;
Ŕ les éléments de publication : l’éventuelle commande, l’éventuelle traduction, la date
de la première parution, l’édition utilisée ;
Ŕ son genre : essai, thèse, texte officiel, ouvrage scientifique, cours universitaire,
recueil, pamphlet, biographie, autobiographie, correspondance, livre-interview, etc.
Ŕ l’environnement de l’ouvrage : le contexte de sa publication, le cadre
spatiotemporel, son accueil à sa sortie et sa place dans le paysage scientifique et des
publications (ouvrage fondateur, polémique, controversé, de débat, etc.) ;
Ŕ les éléments rédactionnels : des particularismes éventuels.
Dans cette partie de l’introduction, il n’est pas interdit de commenter brièvement le titre du
livre, la couverture, la mise en page, la table des matières, etc.

2. La problématique
La problématique n’intervient que lorsque préalablement l’ouvrage est situé dans son
champ scientifique et sont indiqués les problèmes et enjeux qu’il soulève.
La problématique ne se rédige pas à partir d’un sujet donné comme consigne et donc
comme une reformulation problématisée, mais plutôt comme une énonciation personnelle née de
la réflexion sur la thèse de l’auteur.

3. L’annonce du plan
L’annonce du plan repose sur la justification préalable du type de plan (Voir ci-dessus !) et
énonce clairement les deux parties en donnant déjà une idée des contenus des parties, notamment
des thèses, s’il y en plusieurs, ou des grandes idées (idées majeures et non secondaires).
Après l’introduction suit le développement.

B. LE DÉVELOPPEMENT
Le développement, comme pour la méthode de la dissertation, repose sur un plan détaillé et
sa rédaction s’effectue directement à partir du dit plan détaillé.
Le développement s’appuie sur une argumentation. S’il s’agit de faire ressortir les thèses,
thèmes, idées du texte en les étayant par des citations, ceux-ci devront être choisis en fonction de
leur importance, de leur pertinence et de leur éclairage.
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Des phrases révélant le ton et le style de l’auteur, son schéma de pensée, parfois son
caractère polémique n’auront pour autre but que de renforcer la compréhension de l’ouvrage.
Le développement s’impose comme une restitution synthétique et analytique personnelle et
non comme un millefeuille de citations.
Comme indiqué plus haut, deux types de plans sont possibles mais toujours en deux parties.
Le premier plan est le plan de résumé-analyse personnelle et critique synthèse. Ce plan
scinde les deux exigences et axes de la fiche de lecture.
Le deuxième plan est le plan dit de synthèse analytique ou synthético-analytique. Ce plan
combine dans un développement structuré par le rédacteur la synthèse et l’analyse.
Le développement répond aux mêmes règles et exigences que le développement de la
dissertation.
Chaque subdivision sera introduite par une idée-maitresse exposant le contenu de la dite
subdivision (thématique) et sera clôturée par une phrase bilan ; le cas échéant par une phrase
bilan-transition.
Chaque partie, comme chaque sous-partie, sera indiquée par un titre alpha-numéroté.
L’étudiant effectuera son développement en suivant son plan détaillé et en gardant à l’esprit
son fil conducteur induit tant par sa problématique que par les questions préalables.

Premier plan. Plan de synthèse puis d’analyse


Ce plan assez classique offre l’avantage de répondre aux deux exigences de la méthode du
devoir de fiche de lecture : la synthèse et l’analyse. Le correcteur cernera ainsi rapidement les
qualités méthodologiques du rédacteur et ses capacités à « sortir » du texte et à le dépasser par son
analyse personnelle.
1. Première partie : la synthèse de l’ouvrage
La synthèse de l’ouvrage s’effectue de deux manières :
Ŕ soit le rédacteur reprend les divisions chapitre par chapitre ou partie par partie ;
Ŕ soit il reprend les thématiques, thème par thème ou idée par idée.
La synthèse conduit à reformuler en les résumant avec ses propres mots les idées majeures
de l’ouvrage par subdivision ou par thématique. Cette synthèse n’intervient toutefois qu’après une
analyse du texte par une lecture intelligente.
L’analyse et les arguments de l’auteur doivent apparaître clairement en s’attachant
notamment à mettre en évidence l’objectif de l’auteur, ce qu’il a voulu démontrer, le cheminement
de sa pensée et de sa démonstration, les exemples-clés sur lesquels il s’est appuyé, les « belles
citations » qui illustrent tant son propos que sa personnalité, voire son style, etc.
C’est au cours de la synthèse que devront s’établir des liens ou des rapprochements voire
des comparaisons avec d’autres auteurs, d’autres théories, d’autres ouvrages même avec les siens.
La synthèse, bien que « collée » au texte, ne constitue que l’aboutissement d’un choix
personnel dans la restitution des thèses, des thèmes, des arguments, des exemples, etc. Cette
restitution sera facilitée par un sous-titrage permanent des parties dégagées par le lecteur à
l’intérieur même des éventuelles délimitations de l’auteur.
Cette synthèse commencera par un résumé du sujet de l’ouvrage, par l’énoncé de sa thèse ou
ses thèses (Sauf s’il n’y en a pas !) et enfin, le gros de cette partie, par un résumé de l’ouvrage par
divisions ou par thématiques dont il faudra relever et mettre en évidence, lors de la rédaction, les
différents rapports logiques : causalité, conséquence, addition, complémentarité, opposition,
chronologie, etc.
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Le résumé de l’ouvrage montre son utilité en permettant une meilleure et plus facile
mémorisation de l’information et, en obligeant à une reformulation personnelle, à déjà faire naître
une première réflexion sur les propositions lues.

2. Deuxième partie : l’analyse personnelle


L’analyse personnelle s’attachera dans un premier temps à livrer une première critique de
l’œuvre au cours de laquelle apparaîtront tant ce que le lecteur aura pensé de l’ouvrage que
comment il aura perçu les thèses, les idées, les argumentations de l’auteur.
Pour y parvenir, le lecteur tiendra compte de ses connaissances acquises antérieurement en
faisant éventuellement référence à des ouvrages antérieurs, des explications, thèses ou définitions
différentes. Avec rigueur, il s’attachera à définir précisément les termes, leur valeur, etc.
L’analyse personnelle et critique comprendra :
i. La critique de l’œuvre, à savoir ce que le lecteur a pensé de l’œuvre.
ii. L’analyse qui doit éclaircir, commenter et « élargir » les principales idées du texte. Il
faut donc faire appel à ses propres connaissances et à son esprit critique pour les
confronter aux idées de l’auteur, sans tomber dans la simplicité. Il faudra veiller à ne
pas tout commenter mais à éclairer des points précis ou des thématiques particulières.
iii. La réponse à des questions éclairant l’ouvrage :
1) Au niveau général : quel est son apport ? Quelles sont ses limites ?
Constitue-t-il une source valable pour des travaux scientifiques ? Quelle critique
peut-on apporter à la structure du texte ? L’argumentation paraît-elle solide ? À
quels écrits d’un autre auteur fait-il penser ? S’oppose-t-il aux thèses de ces écrits
ou au contraire les complète-t-il ou les renforce-t-il ? À quels travaux ou
ouvrages majeurs peut-on relier ces thèses, idées ou arguments ? Quels
arguments sont opposables à cet auteur ? L’auteur les anticipe-t-il ? La
bibliographie, s’il y en a une, paraît-elle pertinente ? Comment interpréter les
citations trop fréquentes de certains ouvrages ou auteurs ? Etc.
2) Au niveau personnel : en quoi ce livre va-t-il être utile ? Comment les propres
connaissances de l’étudiant rencontrent-elles tout ou partie de l’ouvrage de
l’auteur ? Le regard apporté par le texte sur le thème choisi satisfait-il et paraît-il
original et novateur ? Peut-on considérer cet ouvrage suffisamment crédible
pour qu’il devienne une source personnelle ?
iv. Un jugement objectif et fondé. Il ne s’agit pas d’exprimer des opinions mais de
motiver les jugements en citant l’auteur.
v. Un repérage des thèses et argumentations de l’auteur indiquant la force de ses
analyses.

Deuxième plan. Plan combiné dit de synthèse analytique


La synthèse et l’analyse se combinent dans un développement structuré qui peut suivre le
plan du livre s’il est court et structuré. En général, il s’appuie plutôt sur les principaux thèmes de
l’ouvrage (textes longs).
Ce plan s’organise en deux sous-parties soit en suivant le plan du livre (risqué) soit par
thématiques ; deux de préférence, trois maximum.
Il combine l’ensemble les éléments de synthèse et d’analyse personnelle en suivant la trame
structurelle ou thématique et intègre les recommandations et questions indiquées pour le premier plan.
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Quel que soit le type de plan, en tant qu’étudiant, vous tiendrez compte des remarques suivantes :
1. Respectez le « triptyque » clarté-concision-précision !
2. Attention à la répétition de mêmes termes ou aux formules et locutions identiques !
3. Utilisez les connecteurs logiques avec leur sens réel et le rapport réel aux deux
paragraphes ou propositions mis en connexion !
4. Faites ressortir l’enchaînement des idées !
5. Évitez d’utiliser les formules du type « l’auteur dit » ou « l’auteur raconte » ; utilisez
plutôt les verbes suivants : expose, soutient, défend, explique, propose, écrit,
condamne, agrège, etc.
6. N’abusez pas des citations ! Celles-ci n’ont qu’une valeur illustrative pour mettre en
valeur une information et limitez-évitez les longs extraits. Les citations ne doivent
pas transformer la synthèse en un millefeuille.
7. Équilibrez la proportionnalité entre les éléments de synthèse et les éléments
d’analyse critique en cas de choix du deuxième type de plan !
8. Révélez les intentions cachées ou inavouées de l’auteur !
9. Dans la synthèse, ne vous éloignez pas du point de vue de l’auteur !
10. Les informations, surtout les détails, qui paraissent revêtir une grande valeur
symbolique doivent apparaître dans le devoir.
11. Gardez l’esprit critique et non l’esprit de critique : pas de jugement de valeur, de
procès d’intention, etc. !
12. Ne donnez pas de référence bibliographique complète d’un autre ouvrage, du
même auteur ou non ! Indiquez seulement l’auteur (Exemple : Victor Hugo ou
Hugo V.), l’ouvrage en italique (Exemple : Notre-Dame) et l’année (Exemple : 1831)
13. Gare à la paraphrase !
Une fois la phrase-bilan de la deuxième partie rédigée, la conclusion peut être envisagée.

C. LA CONCLUSION
La conclusion comporte deux étapes.
La première étape consiste à faire le bilan de l’étude de l’ouvrage en faisant ressortir, dans le
cadre d’une mise en relief et en perspective, les principaux points de l’argumentation de l’auteur
ayant étayé ses thèses.
La deuxième étape dégage la portée de l’ouvrage en indiquant ce qu’il a apporté finalement
au sujet abordé et ce qui a suivi après sa publication :
Ŕ une rupture des thèses prévalant jusque-là ;
Ŕ un renouvellement des connaissances ;
Ŕ une adéquation entre les attentes et promesses suscitées lors de l’annonce ou de la
parution de l’ouvrage, et le résultat final perçu à l’issue de l’étude par l’étudiant ;
Ŕ un impact fort auprès du public visé initialement ou de la communauté scientifique ciblée ;
Ŕ les apports personnels au lecteur ;
Ŕ les publications depuis la sortie de cet ouvrage et les éventuelles confirmations, ou
changements, ou renoncements aux thèses y exposées ;
Ŕ la résolution de l’éventuel débat qui a suivi entre ses détracteurs et lui-même, voire ses
partisans.
L’appréciation personnelle émise dans la conclusion constitue le clou de la fiche de lecture.
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MISE EN FORMEDE LA FICHE DE LECTURE RÉDIGÉE


Après la page de garde (page 1), le devoir se présentera en deux parties :
Ŕ une fiche de lecture de présentation (page 3) selon le modèle ci-après ;
Ŕ le devoir en lui-même qui ne commence qu’à la page impaire suivante et peut se
poursuivre en recto-verso dans le cas d’une remise manuscrite.
La fiche de lecture de présentation peut occuper plusieurs pages qui seront nécessairement
des pages impaires (pages 3, 5, etc.)

Conclusion de la cinquième méthode


La méthode de la fiche de lecture constitue un outil de perfection non seulement de la
lecture en renforçant la compréhension des textes lus mais aussi de la rédaction en affermissant la
personnalisation de l’expression surtout par l’évitement de la paraphrase, du copier-coller ou du
recours excessif à la citation et aux extraits trop longs.
Avec l’obligation de maitrise des méthodes d’analyse, de résumé, de synthèse, mais aussi de
recherche, la méthode de la fiche de lecture constitue, avec la dissertation, l’outil idéal de
préparation à la rédaction du mémoire.
La confection de fiches de lecture, selon le modèle ci-après, en l’améliorant ou l’adaptant,
aidera également à la préparation du mémoire par la possibilité de recenser et d’organiser les
informations utiles pour nourrir le cadre théorique du mémoire (État de l’art ou revue de
littérature).
La fiche de lecture peut fortement varier dans sa présentation selon l’enseignant qui l’a
demandée. Il convient absolument de respecter stricto sensu cette demande et de ne pas s’enfermer
dans une modélisation première unique et reproduite systématiquement et ad vitam æternam.
Les étudiants d’une section ou d’un domaine de recherche communs s’obligeront à se
communiquer leurs fiches de lecture. Tous les ouvrages lus pendant le cycle universitaire et d’une
matière sanctionnée par un examen (licence, master ou doctorat) doivent faire l’objet d’une fiche
de lecture et d’une communication aux camarades.
Ce travail en commun contraint toutefois à l’adoption de méthodes, règles et codes
communs. C’est pourquoi, les étudiants veilleront à travailler en binôme et le plus idéalement en
trinôme mais pas au-delà.
À titre d’exemple, ils opteront pour des fiches à double margeage. Cette option permet
dans la marge de droite d’apposer les annotations d’une relecture (autre étudiant ayant parcouru
tout ou partie de l’ouvrage, ou analysant personnellement de manière critique) et dans la marge de
gauche, d’indiquer des citations, des remarques, les passages importants, les notions-clés, etc.

Bibliographie
Ŕ ALMERAS J., FURIA D. (1969), Méthodes de réflexion et techniques d’expression, Paris, éditions
Armand Colin, collection « U » (notamment le chapitre 2. VI. : Présentation d’une
documentation, pages 134-145).
Ŕ ABF (Association des bibliothécaires français) (1992), Le Métier de bibliothécaire (Cours
élémentaire de formation professionnelle à l’intention du personnel des médiathèques publiques),
Paris, La Documentation française.
Ŕ BARIL D., GUILLET J. (1969), Techniques de l’expression, Paris, éditions Sirey (notamment
aux pages 59-71 le chapitre 3 : « Le plan dans la pensée des autres », et aux pages 91-109 le
chapitre 4 : « La prise de notes »).
Professeur : monsieur Franck Mériau Année académique 2020-2021

Ŕ BELŒIL-BENOIST Y. J., CAUCHE Ph., FERRÉOL G. (1993), Le DEUG de sociologie,


Paris, éditions Armand Colin, collection « Réussir, 216 pages.
Ŕ GIQUEL F. (1990), Réussir le résumé de texte, Paris, éditions d’Organisation.
Ŕ MONTOUSSÉ M. (sous la direction de) (2006), 100 fiches de lecture. Les livres qui ont marqué
le XXe siècle en économie, sociologie, histoire économique, Rosny-sous-Bois, éditions Bréal.
Ŕ MONTOUSSÉ M. (Sous la direction de) (2007), 50 fiches de lecture. Les livres majeurs de
l’Antiquité au XIXe siècle en économie, sociologie, histoire économique, Rosny-sous-Bois, éditions
Bréal.
Ŕ MONTOUSSÉ M., D’AGOSTINO S., BONNEWITZ P., BURIDANT J. (2008), 100
fiches de lectures en économie, sociologie, histoire et géographie économiques, Rosny-sous-Bois, éditions Bréal.
Ŕ PROFIT J. (1990), Réussir le résumé de texte et la note de synthèse, Paris, éditions
Syros/Chronique sociale.
Ŕ RICHAUDEAU F., GAUQUELIN M., GAUQUELIN F. (1969), Lecture rapide, Paris,
éditions Marabout (Surtout le huitième cours : « Faites un plan de lecture » aux pages213-233).
Ŕ CHARBONNIER M.-C., La fiche de lecture littéraire Méthode et corrigés, 2013,
Scolaire/Universitaire 256 pages
Professeur : monsieur Franck Mériau Année académique 2020-2021

Nom : ………………………….……
Post nom : ………………………….……
Prénom : ………………………… Photocopie
Classe : …………… réduite de la
page de
couverture
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Fiche de lecture

Titre de l’ouvrage (et éventuels sous-titres)


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Auteur(s) : …………………………………………………………………………………………………………………
Éditeur : …………………………………………… Collection : …………………………………………………
Date d’édition :3 …………………………………………….. Édition utilisée4 : ………………………………………
Lieu d’édition : …………………………………………………Nombre de pages : …………………………………
(Traduit de quelle langue ?)4 : ……………………………………………
L’auteur : (Indiquez s’il s’agit d’un homme ou d’une femme, sa nationalité, sa date de naissance
et éventuellement de mort, ses autres activités, quelques œuvres importantes de son œuvre.)
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Le genre : (Essai, manuel, pamphlet, ouvrage collectif, actes de colloque…)
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Le champ scientifique : (Gestion, économie, géopolitique, histoire, finances, intelligence
économique…)
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L’objet de l’étude : (La R.S.E. en R.D.C., la crise immobilière en Espagne depuis 2008,
l’intégration régionale en Afrique australe, les cyberattaques en R.D.C. contre les établissements
bancaires…)
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3 re
Date de la 1 publication
4 4
L’édition qui a servi pour le traitement de cet ouvrage
Le cas échéant
Professeur : monsieur Franck Mériau Année académique 2020-2021

Le cadre spatiotemporel : (L’époque, le lieu concerné, le contexte prévalant dans ce lieu et en ce


temps…)
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• Les auteurs, ouvrages et théories de référence du sujet traité
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• La (les) thèse(s) de l’auteur développées dans l’ouvrage :
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• Résumé succinct :
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Professeur : monsieur Franck Mériau Année académique 2020-2021

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• Extrait :5
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• Appréciation personnelle : (L’étudiant indiquera les difficultés rencontrées, le niveau


d’appréciation ou de rejet de l’ouvrage sur le fonds et sur la forme en utilisant des adjectifs très
précis. Il justifiera l’expression de son appréciation.)
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5
Un passage du texte ou une phrase qui ont frappé l’étudiant et qu’il veut faire connaître en expliquant
pourquoi cet extrait lui a plu et quel son apport et son sens…

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