COURS FICHE DE LECTURE 5e Mã©thode 2020-2021
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I. LA LECTURE DE L’OUVRAGE
Une « bonne » lecture de l’ouvrage constitue sans aucun doute l’assurance et, à tout le moins, la
condition et l’exigence de réaliser une bonne fiche de lecture.
Avant de s’attaquer à la lecture de l’ouvrage, l’étudiant doit au préalable effectuer un certain
nombre d’opérations et se poser quelques questions qui le guideront tout au long de son travail
de lecture du texte à parcourir et à étudier.
A. OPÉRATIONS PRÉALABLES
Parmi ces opérations qui lui donneront déjà des informations fort utiles pour comprendre
ce qu’il découvrira lorsqu’il parcourra les pages de l’ouvrage à étudier, il distinguera et opérera au
moyen de deux types d’opérations.
1 Le terme « ouvrage » sera utilisé le plus souvent pour désigner tout type de document devant faire l’objet d’une
fiche de lecture.
Professeur : monsieur Franck Mériau Année académique 2020-2021
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Cours de première année
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La prise de notes individualisée permet en outre de disposer d’un volume moins important de
feuilles à consulter au moment d’effectuer pour la fiche de lecture rédigée du plan détaillé qui
imposera a minima deux lectures des notes, une pour la synthèse puis une autre pour l’analyse critique.
Que ce soit par prise de notes directe sur l’ouvrage ou par prise de notes individualisée,
l’étudiant utilisera le surlignage, le marquage par exemple en cochant, etc., notamment pour relever :
Ŕ les informations essentielles ;
Ŕ les mots et groupes de mots exprimant les liens logiques d’une idée à une autre ;
Ŕ les changements de parties, de thèmes, d’argumentations, etc.
En outre, à l’issue de chaque chapitre ou de chaque partie du livre (définies par l’auteur ou à
défaut par l’étudiant), le lecteur résumera les idées développées en ayant soin d’élaguer l’inutile et
de ne retenir que la quintessence des dites idées.
Attention aux deux dangers principaux qui guettent toute lecture avec prise de notes : la
paraphrase (surtout pour la prise de notes directe) et la tentation de reprise de toutes les
informations. Il ne faut pas prendre trop de notes et veiller à éliminer les détails.
iii. La prise de notes individualisée par tableau
L’autre technique pour la prise de notes consiste à établir un tableau qui reprendra, en
relevant où l’auteur les abordent et en notant les citations y afférentes, les éléments et
informations suivants :
Ŕ le thème principal ;
Ŕ les thèmes secondaires ;
Ŕ la (les) thèse(s) principale(s) soutenue(s) ;
Ŕ les thèses secondaires soutenues ;
Ŕ les références théoriques, explicites ou sous-jacentes ;
Ŕ les informations, arguments, illustrations, exemples, etc.
Ŕ les citations les plus importantes en ayant soin de les hiérarchiser pour relever les phrases
utiles et celles qui marquent l’étudiant en s’attachant à justifier ces choix ;
Ŕ des notes sur l’auteur ;
Ŕ etc.
Quel que soit le procédé choisi, l’étudiant n’oubliera pas de noter les numéros de pages, les
alinéas et les lignes des extraits des expressions, citations, etc.
De même, l’étudiant devra découvrir tout au long de sa « lecture-prise de notes » le problème
posé par l’ouvrage ainsi que le vrai sujet de l’ouvrage qu’il faut savoir distinguer de la seule
narration ; surtout s’il estime que ce sujet diffère de celui qui affleure dans un premier temps.
Le style peut être relevé mais brièvement et pour son utilité.
Une fois la lecture matérialisée par une fiche, l’étudiant peut passer à la rédaction du devoir.
Le devoir, pour les étudiants de l’E.SM.K., comportera quatre à douze pages manuscrites
pleines. Le nombre de pages indiqué ne prend pas en compte celui de la fiche de lecture en elle-
même à annexer à la fin de la présentation du devoir.
Dans un premier temps, il convient de bien identifier l’objectif de l’auteur, la (les) thèse(s)
principale(s) et secondaire(s), le(s) thème(s), les principales idées et argumentations, les références
théoriques, etc. en s’appuyant sur le travail effectué dans le compte rendu de lecture.
Ensuite, dans un deuxième temps, il convient de faire un choix de plan.
Le plan a pour objectif de synthétiser et analyser l’ouvrage.
Deux types de plan sont possibles et permettent de répondre à ce double objectif impératif :
Ŕ le plan résumé-analyse personnelle et critique,
Ŕ le plan combiné dit de synthèse analytique.
A. L’INTRODUCTION
L’introduction se compose en général sur une page minimum et deux pages au maximum,
et se divise en trois parties :
Ŕ la présentation de l’auteur et de l’ouvrage ;
Ŕ la situation de l’ouvrage dans le champ scientifique et les problèmes qu’il a soulevé ;
Ŕ l’annonce du traitement de la fiche de lecture dont le plan et la méthode de
présentation utilisée.
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2. La problématique
La problématique n’intervient que lorsque préalablement l’ouvrage est situé dans son
champ scientifique et sont indiqués les problèmes et enjeux qu’il soulève.
La problématique ne se rédige pas à partir d’un sujet donné comme consigne et donc
comme une reformulation problématisée, mais plutôt comme une énonciation personnelle née de
la réflexion sur la thèse de l’auteur.
3. L’annonce du plan
L’annonce du plan repose sur la justification préalable du type de plan (Voir ci-dessus !) et
énonce clairement les deux parties en donnant déjà une idée des contenus des parties, notamment
des thèses, s’il y en plusieurs, ou des grandes idées (idées majeures et non secondaires).
Après l’introduction suit le développement.
B. LE DÉVELOPPEMENT
Le développement, comme pour la méthode de la dissertation, repose sur un plan détaillé et
sa rédaction s’effectue directement à partir du dit plan détaillé.
Le développement s’appuie sur une argumentation. S’il s’agit de faire ressortir les thèses,
thèmes, idées du texte en les étayant par des citations, ceux-ci devront être choisis en fonction de
leur importance, de leur pertinence et de leur éclairage.
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Des phrases révélant le ton et le style de l’auteur, son schéma de pensée, parfois son
caractère polémique n’auront pour autre but que de renforcer la compréhension de l’ouvrage.
Le développement s’impose comme une restitution synthétique et analytique personnelle et
non comme un millefeuille de citations.
Comme indiqué plus haut, deux types de plans sont possibles mais toujours en deux parties.
Le premier plan est le plan de résumé-analyse personnelle et critique synthèse. Ce plan
scinde les deux exigences et axes de la fiche de lecture.
Le deuxième plan est le plan dit de synthèse analytique ou synthético-analytique. Ce plan
combine dans un développement structuré par le rédacteur la synthèse et l’analyse.
Le développement répond aux mêmes règles et exigences que le développement de la
dissertation.
Chaque subdivision sera introduite par une idée-maitresse exposant le contenu de la dite
subdivision (thématique) et sera clôturée par une phrase bilan ; le cas échéant par une phrase
bilan-transition.
Chaque partie, comme chaque sous-partie, sera indiquée par un titre alpha-numéroté.
L’étudiant effectuera son développement en suivant son plan détaillé et en gardant à l’esprit
son fil conducteur induit tant par sa problématique que par les questions préalables.
Le résumé de l’ouvrage montre son utilité en permettant une meilleure et plus facile
mémorisation de l’information et, en obligeant à une reformulation personnelle, à déjà faire naître
une première réflexion sur les propositions lues.
Quel que soit le type de plan, en tant qu’étudiant, vous tiendrez compte des remarques suivantes :
1. Respectez le « triptyque » clarté-concision-précision !
2. Attention à la répétition de mêmes termes ou aux formules et locutions identiques !
3. Utilisez les connecteurs logiques avec leur sens réel et le rapport réel aux deux
paragraphes ou propositions mis en connexion !
4. Faites ressortir l’enchaînement des idées !
5. Évitez d’utiliser les formules du type « l’auteur dit » ou « l’auteur raconte » ; utilisez
plutôt les verbes suivants : expose, soutient, défend, explique, propose, écrit,
condamne, agrège, etc.
6. N’abusez pas des citations ! Celles-ci n’ont qu’une valeur illustrative pour mettre en
valeur une information et limitez-évitez les longs extraits. Les citations ne doivent
pas transformer la synthèse en un millefeuille.
7. Équilibrez la proportionnalité entre les éléments de synthèse et les éléments
d’analyse critique en cas de choix du deuxième type de plan !
8. Révélez les intentions cachées ou inavouées de l’auteur !
9. Dans la synthèse, ne vous éloignez pas du point de vue de l’auteur !
10. Les informations, surtout les détails, qui paraissent revêtir une grande valeur
symbolique doivent apparaître dans le devoir.
11. Gardez l’esprit critique et non l’esprit de critique : pas de jugement de valeur, de
procès d’intention, etc. !
12. Ne donnez pas de référence bibliographique complète d’un autre ouvrage, du
même auteur ou non ! Indiquez seulement l’auteur (Exemple : Victor Hugo ou
Hugo V.), l’ouvrage en italique (Exemple : Notre-Dame) et l’année (Exemple : 1831)
13. Gare à la paraphrase !
Une fois la phrase-bilan de la deuxième partie rédigée, la conclusion peut être envisagée.
C. LA CONCLUSION
La conclusion comporte deux étapes.
La première étape consiste à faire le bilan de l’étude de l’ouvrage en faisant ressortir, dans le
cadre d’une mise en relief et en perspective, les principaux points de l’argumentation de l’auteur
ayant étayé ses thèses.
La deuxième étape dégage la portée de l’ouvrage en indiquant ce qu’il a apporté finalement
au sujet abordé et ce qui a suivi après sa publication :
Ŕ une rupture des thèses prévalant jusque-là ;
Ŕ un renouvellement des connaissances ;
Ŕ une adéquation entre les attentes et promesses suscitées lors de l’annonce ou de la
parution de l’ouvrage, et le résultat final perçu à l’issue de l’étude par l’étudiant ;
Ŕ un impact fort auprès du public visé initialement ou de la communauté scientifique ciblée ;
Ŕ les apports personnels au lecteur ;
Ŕ les publications depuis la sortie de cet ouvrage et les éventuelles confirmations, ou
changements, ou renoncements aux thèses y exposées ;
Ŕ la résolution de l’éventuel débat qui a suivi entre ses détracteurs et lui-même, voire ses
partisans.
L’appréciation personnelle émise dans la conclusion constitue le clou de la fiche de lecture.
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Bibliographie
Ŕ ALMERAS J., FURIA D. (1969), Méthodes de réflexion et techniques d’expression, Paris, éditions
Armand Colin, collection « U » (notamment le chapitre 2. VI. : Présentation d’une
documentation, pages 134-145).
Ŕ ABF (Association des bibliothécaires français) (1992), Le Métier de bibliothécaire (Cours
élémentaire de formation professionnelle à l’intention du personnel des médiathèques publiques),
Paris, La Documentation française.
Ŕ BARIL D., GUILLET J. (1969), Techniques de l’expression, Paris, éditions Sirey (notamment
aux pages 59-71 le chapitre 3 : « Le plan dans la pensée des autres », et aux pages 91-109 le
chapitre 4 : « La prise de notes »).
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Nom : ………………………….……
Post nom : ………………………….……
Prénom : ………………………… Photocopie
Classe : …………… réduite de la
page de
couverture
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Fiche de lecture
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Date de la 1 publication
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L’édition qui a servi pour le traitement de cet ouvrage
Le cas échéant
Professeur : monsieur Franck Mériau Année académique 2020-2021
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• Extrait :5
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Un passage du texte ou une phrase qui ont frappé l’étudiant et qu’il veut faire connaître en expliquant
pourquoi cet extrait lui a plu et quel son apport et son sens…