Cahier de Vacances Francais 2de
Cahier de Vacances Francais 2de
Cahier de Vacances Francais 2de
Cahier de Français
Préparation à la classe de
première
1
Sommaire
- Le récit p. 3
- La poésie p. 8
- Le théâtre p. 12
- La littérature d’idées p. 17
- Ressources vidéo p. 20
- Liste de lectures conseillées p. 21
- Corrigés des activités p. 22
2
Le roman et le récit
Jeanne, ayant fini ses malles, s’approcha de la fenêtre, mais la pluie ne cessait pas.
L’averse, toute la nuit, avait sonné contre les carreaux et les toits. Le ciel bas et chargé
d’eau semblait crevé, se vidant sur la terre, la délayant en bouillie, la fondant comme du
sucre. Des rafales passaient pleines d’une chaleur lourde. Le ronflement des ruisseaux
5 débordés emplissait les rues désertes où les maisons, comme des éponges, buvaient
l’humidité qui pénétrait au dedans et faisait suer les murs de la cave au grenier.
Jeanne, sortie la veille du couvent, libre enfin pour toujours, prête à saisir tous les
bonheurs de la vie dont elle rêvait depuis si longtemps, craignait que son père hésitât à
partir si le temps ne s’éclaircissait pas ; et pour la centième fois depuis le matin elle
10 interrogeait l’horizon.
Puis, elle s’aperçut qu’elle avait oublié de mettre son calendrier dans son sac de voyage.
Elle cueillit sur le mur le petit carton divisé par mois, et portant au milieu d’un dessin la
date de l’année courante 1819 en chiffres d’or. Puis elle biffa à coups de crayon les quatre
premières colonnes, rayant chaque nom de saint jusqu’au 2 mai, jour de sa sortie du
15 couvent.
Une voix, derrière la porte, appela : « Jeannette ! »
Jeanne répondit : « Entre, papa. » Et son père parut.
Le baron Simon-Jacques Le Perthuis des Vauds était un gentilhomme de l’autre siècle,
maniaque et bon. Disciple enthousiaste de J.-J. Rousseau, il avait des tendresses d’amant
20 pour la nature, les champs, les bois, les bêtes.
Aristocrate de naissance, il haïssait par instinct quatre-vingt-treize ; mais philosophe par
tempérament et libéral par éducation, il exécrait la tyrannie d’une haine inoffensive et
déclamatoire.
Sa grande force et sa grande faiblesse, c’était la bonté, une bonté qui n’avait pas assez
25 de bras pour caresser, pour donner, pour étreindre, une bonté de créateur, éparse, sans
résistance, comme l’engourdissement d’un nerf de la volonté, une lacune dans l’énergie,
presque un vice.
Homme de théorie, il méditait tout un plan d’éducation pour sa fille, voulant la faire
heureuse, bonne, droite et tendre.
30 Elle était demeurée jusqu’à douze ans dans la maison, puis, malgré les pleurs de la
mère, elle fut mise au Sacré-Cœur.
3
Il l’avait tenue là sévèrement enfermée, cloîtrée, ignorée et ignorante des choses
humaines. Il voulait qu’on la lui rendît chaste à dix-sept ans pour la tremper lui-même
35 dans une sorte de bain de poésie raisonnable ; et, par les champs, au milieu de la terre
fécondée, ouvrir son âme, dégourdir son ignorance à l’aspect de l’amour naïf, des
tendresses simples des animaux, des lois sereines de la vie.
Elle sortait maintenant du couvent, radieuse, pleine de sèves et d’appétits de bonheur,
prête à toutes les joies, à tous les hasards charmants que dans le désœuvrement des jours,
40 la longueur des nuits, la solitude des espérances, son esprit avait déjà parcourus.
Elle semblait un portrait de Véronèse avec ses cheveux d’un blond luisant qu’on aurait
dit avoir déteint sur sa chair, une chair d’aristocrate à peine nuancée de rose, ombrée d’un
léger duvet, d’une sorte de velours pâle qu’on apercevait un peu quand le soleil la caressait.
Ses yeux étaient bleus, de ce bleu opaque qu’ont ceux des bonshommes en faïence de
45 Hollande.
Elle avait, sur l’aile gauche de la narine, un petit grain de beauté, un autre à droite, sur
le menton, où frisaient quelques poils si semblables à sa peau qu’on les distinguait à peine.
Elle était grande, mûre de poitrine, ondoyante de la taille. Sa voix nette semblait parfois
trop aiguë ; mais son rire franc jetait de la joie autour d’elle. Souvent, d’un geste familier,
50 elle portait ses deux mains à ses tempes comme pour lisser sa chevelure.
Elle courut à son père et l’embrassa, en l’étreignant : « Eh bien, partons-nous ? » dit-
elle.
Il sourit, secoua ses cheveux déjà blancs, et qu’il portait assez longs, et, tendant la main
vers la fenêtre :
— Comment veux-tu voyager par un temps pareil ?
Mais elle le priait, câline et tendre : « Oh, papa, partons, je t’en supplie. Il fera beau
dans l’après-midi.
— Mais ta mère n’y consentira jamais.
— Si, je te le promets, je m’en charge.
60 — Si tu parviens à décider ta mère, je veux bien, moi. »
Et elle se précipita vers la chambre de la baronne. Car elle avait attendu ce jour du
départ avec une impatience grandissante.
Depuis son entrée au Sacré-Cœur elle n’avait pas quitté Rouen, son père ne permettant
aucune distraction avant l’âge qu’il avait fixé. Deux fois seulement on l’avait emmenée
65 quinze jours à Paris, mais c’était une ville encore, et elle ne rêvait que la campagne.
Elle allait maintenant passer l’été dans leur propriété des Peuples, vieux château de
famille planté sur la falaise près d’Yport ; et elle se promettait une joie infinie de cette vie
libre au bord des flots. Puis il était entendu qu’on lui faisait don de ce manoir, qu’elle
habiterait toujours lorsqu’elle serait mariée.
70
4
Grammaire
Langue
❶ Donnez le temps, le mode et le valeur des verbes surlignés dans le passage ci-
dessous.
Aide Cours sur la valeur des temps et des modes
https://www.salle34.net/les-valeurs-des-temps-et-des-modes-bilan/
Elle avait, sur l’aile gauche de la narine, un petit grain de beauté, un autre à droite, sur le
menton, où frisaient quelques poils si semblables à sa peau qu’on les distinguait à peine. Elle était
grande, mûre de poitrine, ondoyante de la taille. Sa voix nette semblait parfois trop aiguë ; mais
son rire franc jetait de la joie autour d’elle. Souvent, d’un geste familier, elle portait ses deux mains
à ses tempes comme pour lisser sa chevelure.
Elle courut à son père et l’embrassa, en l’étreignant : « Eh bien, partons-nous ? » dit-elle.
Il sourit, secoua ses cheveux déjà blancs, et qu’il portait assez longs, et, tendant la main vers la
fenêtre :
— Comment veux-tu voyager par un temps pareil ?
Mais elle le priait, câline et tendre : « Oh, papa, partons, je t’en supplie. Il fera beau dans l’après-
midi.
— Mais ta mère n’y consentira jamais.
— Si, je te le promets, je m’en charge.
— Si tu parviens à décider ta mère, je veux bien, moi. »
Et elle se précipita vers la chambre de la baronne. Car elle avait attendu ce jour du départ avec
une impatience grandissante.
Depuis son entrée au Sacré-Cœur elle n’avait pas quitté Rouen, son père ne permettant aucune
distraction avant l’âge qu’il avait fixé. Deux fois seulement on l’avait emmenée quinze jours à
Paris, mais c’était une ville encore, et elle ne rêvait que la campagne.
Elle allait maintenant passer l’été dans leur propriété des Peuples, vieux château de famille
planté sur la falaise près d’Yport ; et elle se promettait une joie infinie de cette vie libre au bord
des flots. Puis il était entendu qu’on lui faisait don de ce manoir, qu’elle habiterait toujours
lorsqu’elle serait mariée.
5
Lecture
❶ Dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses. Justifiez les réponses
vraies :
a. Ce début de roman est mené au point de vue omniscient.
b. Ce début de roman est de tonalité tragique.
c. C’est un début in medias res.
Elle semblait un portrait de Véronèse avec ses cheveux d’un blond luisant qu’on aurait dit avoir
déteint sur sa chair, une chair d’aristocrate à peine nuancée de rose, ombrée d’un léger duvet,
d’une sorte de velours pâle qu’on apercevait un peu quand le soleil la caressait. Ses yeux étaient
bleus, de ce bleu opaque qu’ont ceux des bonshommes en faïence de Hollande.
6
❸ Lisez le sujet de dissertation suivant et répondez aux questions :
Le lecteur attend-il de retrouver le monde réel quand il lit un roman ?
Aide Avant de commencer, regardez cette vidéo sur la dissertation :
https://www.youtube.com/watch?v=0UpjIzxkM7Y
7
La poésie
Lecture
❶ Dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses. Justifiez les réponses
vraies :
1
Divinité antique du destin
8
❷ Montrez dans un paragraphe que ce poème est lyrique.
Aide Visionnez cette vidéo sur les tonalités littéraires https://www.youtube.com/watch?v=90sO2bqr42Y
1842.
9
Vocabulaire
1. "Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?" Racine
2. "La terre est bleue comme une orange" Eluard
3. "Un roi chantait en bas, en haut mourait un Dieu. " Hugo
4. "Mon bras qu'avec respect toute l'Espagne admire, / Mon bras qui tant de fois a sauvé cet
empire." Corneille
5. "Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage." Baudelaire
6. "C'est un roc, c'est un pic, c'est un cap. / C'est une péninsule." Rostand
7. "Cette obscure clarté qui tombe des étoiles" Corneille
8. "La mer perfide hululait doucement : ses molles lèvres vertes baisaient sans relâche à
féroces baisers, la dure mâchoire des roches." Giono
9. "Je ne suis qu'un amas de crimes et d'ordures." Molière
10. " À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire." Corneille
11. " Candide, qui tremblait comme un philosophe, se cacha du mieux qu'il put pendant cette
boucherie héroïque." Voltaire
10
Grammaire
Lecture
❶ Recopiez une citation pour chacune des figures du tableau et analysez son
effet.
11
Le théâtre
Texte : Le Voyage de Monsieur Perrichon (II, 10), Eugène Labiche, 1860
Armand et Daniel veulent tous les deux épouser Henriette, la fille de Monsieur Perrichon.
Armand s'est attiré la sympathie de la jeune fille et de sa mère en évitant une chute de cheval
à Monsieur Perrichon. Daniel fait alors semblant d'avoir lui-même un accident.
2
Les sels et le vinaigre étaient utilisés pour ranimer une personne évanouie.
3
Le récit de Théramène : longue tirade d'une tragédie de Racine dans laquelle Théramène raconte la mort horrible du jeune
Hippolyte.
12
PERRICHON. - Sur le bord du précipice, je lui tends mon bâton ferré... Il s'y cramponne.
Je tire... il tire... nous tirons, et, après une lutte insensée, je l’arrache au néant et je le ramène
30 à la face du soleil, notre père à tous !...
Il s'essuie le front avec son mouchoir.
HENRIETTE. - Oh ! papa !
MADAME PERRICHON. - Mon ami !
PERRICHON, embrassant sa femme et sa fille. - Oui, mes enfants, c'est une belle page...
35 ARMAND, à Daniel. - Comment vous trouvez-vous ?
DANIEL, bas. - Très bien ! ne vous inquiétez pas ! (Il se lève.) Monsieur Perrichon, vous
venez de rendre un fils à sa mère...
PERRICHON, majestueusement. - C'est vrai !
DANIEL. - Un frère à sa sœur !
40 PERRICHON. - Et un homme à la société.
DANIEL. - Les paroles sont impuissantes pour reconnaître un tel service.
PERRICHON. - C'est vrai !
DANIEL. - Il n'y a que le cœur ... entendez-vous, le cœur !
PERRICHON. - Monsieur Daniel ! Non, laissez-moi vous appeler Daniel...
45 DANIEL. - Comment donc | (À part.) Chacun son tour !
PERRICHON, ému. - Daniel, mon ami, mon enfant ! ...votre main. (Il lui prend ta main.) Je
vous dois les plus douces émotions de ma vie... Sans moi, vous ne seriez qu'une masse
informe et repoussante, ensevelie sous les frimas4 ... Vous me devez tout, tout | (Avec
noblesse.) Je ne I ‘oublierai jamais !
50 DANIEL. – Ni moi !
PERRICHON, à Armand, en s'essuyant les yeux. -Ah ! jeune homme ! ... vous ne savez
pas le plaisir qu'on éprouve à sauver son semblable.
Grammaire
4
Brouillard givré
13
Vocabulaire
2 3
4 5 6
7 8
9 10
11
EclipseCrossword.com
Horizontalement
2. Un ...... de théâtre : renversement de situation brutal et inattendu
7. Indications de l’auteur (liste des personnages, noms des locuteurs, gestes, tons, etc.)
10. Discours d’un personnage seul en scène.
11. Scènes qui présentent les personnages, leur relation, le cadre spatio-temporel et annoncent l'intrigue à venir.
Verticalement
1. Les paroles qu’échangent les personnages d’une pièce
3. Malentendu entre des personnages (méprise sur l’identité de quelqu’un ou sur le sujet de conversation)
4. Vif échange de répliques construites sur le même modèle entre deux personnages en situation de duel ou de duo.
5. Alternative : quand le personnage doit choisir entre deux solutions inacceptables.
6. Scènes qui fixent le sort final des personnages.
8. Propos adressé au public par un personnage à l’insu des autres personnages.
9. Long discours d’un seul tenant prononcé par un personnage face à autrui.
14
Lecture
❶ Dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses. Justifiez les réponses
vraies.
15
❸ Culture littéraire et dissertation
Regardez la vidéo du Barbier de Séville de Beaumarchais
https://www.youtube.com/watch?v=tckoE8zGT24&t=2165s
Dissertation
Sujet : Dans la lettre modérée sur la chute et la critique du Barbier de Séville, Beaumarchais
considère son œuvre comme une pièce « amusante et sans fatigue. » Qu’en pensez-vous ?
Ecoutez le cours suivant
https://www.youtube.com/watch?v=jlQZlcK49mk
A votre tour de trouver 3 exemples précis (un pour chaque axe du plan proposé.)
Votre réponse prendra la forme de trois paragraphes rédigés.
16
La littérature d’idées
Texte : Julie Delalande, La cour d’école, « Un espace à conquérir par les enfants »,
2001.
17
concurrents ou compagnons de jeu, que l’on s’installe dans une zone.
35
18
Grammaire
a. Elle comporte également quelques petits arbres sous lesquels ils se glissent pour jouer
à des jeux de fiction tels qu’au papa et à la maman ou dans lesquels ils imaginent la
présence de serpents à sonnette.
b. À l’école élémentaire, certains n’occupaient jamais le centre de la cour parce que, me
disait Cédric (huit ans), « y a les maîtres et les maîtresses qui marchent ».
c. L’occupation de la cour dépasse donc le seul critère architectural qui voudrait qu’on
occupe le périmètre le plus approprié à son activité.
d. Observant, par exemple, les lieux occupés par l’enfant dans la ville, les chercheurs se
sont intéressés aux « terrains d’aventure », des terrains vagues aménagés en aires de
construction de cabanes où les enfants manipulaient scies et marteaux.
❶ Relevez en les reformulant les idées principales de ce texte, dans leur ordre
d’apparition. Proposez par exemple une phrase pour chaque paragraphe.
L’ensemble ne dépassera pas quinze lignes.
19
Ressources : la méthodologie des
exercices « type bac »
https://www.youtube.com/watch?v=44Zt5tz1tYE
https://www.youtube.com/watch?v=7Oi5KY5VvJY
https://www.youtube.com/watch?v=_uvyJsoKhJc
20
Voici quelques suggestions de lectures pour les vacances :
21
Corrigés
Le récit
Grammaire
❶ Analyse des verbes :
frisaient : verbe friser à l’imparfait de l’indicatif. Valeur : imparfait descriptif
portait : verbe porter à l’imparfait de l’indicatif. Valeur : imparfait d’habitude (Souvent…)
courut : verbe courir au passé simple de l’indicatif. Valeur : action de premier plan, ponctuelle, du récit.
partons (Eh bien, partons-nous ?) : verbe partir au présent de l’indicatif. Valeur : présent d’énonciation.
partons (Oh, papa, partons, je t’en supplie.) : verbe partir au présent de l’impératif. Valeur : expression de la prière.
fera : verbe faire au futur simple de l’indicatif. Valeur : action à venir.
avait attendu : verbe attendre au plus que parfait de l’indicatif. Valeur : action antérieure dans le récit au passé.
habiterait : verbe habiter au conditionnel présent. Valeur : futur du passé.
Depuis son entrée au Sacré-Cœur elle n’avait pas quitté Rouen, son père ne permettant aucune
distraction avant l’âge qu’il avait fixé. Deux fois seulement on l’avait emmenée quinze jours à
Paris, mais c’était une ville encore, et elle ne rêvait que la campagne.
Elle allait maintenant passer l’été dans leur propriété des Peuples, vieux château de famille
planté sur la falaise près d’Yport ; et elle se promettait une joie infinie de cette vie libre au bord
des flots. Puis il était entendu qu’on lui faisait don de ce manoir, qu’elle habiterait toujours
lorsqu’elle serait mariée.
Lecture
❶ Affirmations sur le texte :
Cet incipit de roman est réaliste. En effet, Maupassant a ancré son récit dans un lieu précis et réel puisque
l’action se situe à Rouen (l.64) et que le domaine familial est construit sur la falaise près d’Yport (l.69). L’auteur
précise aussi une date, qui situe l’histoire au début du XIXe siècle : la date de l’année courante 1819 (l. 13). Ensuite,
les noms propres des personnages nous permettent de cerner le milieu des personnages, la noblesse de
province, comme en témoigne le patronyme du père de Jeanne Le baron Simon-Jacques Le Perthuis des
Vauds (l. 18). Enfin, le fait que Jeanne ait été élevée au couvent est aussi caractéristique d’une jeune fille
noble de l’époque. Le roman se présente donc bien comme un récit réaliste qui évoque la vie d’une famille
de la petite noblesse, en Normandie, au cours du XIXe siècle.
❸ Un portrait pictural
22
Elle semblait un portrait de Véronèse avec ses a) Un portrait
cheveux d’un blond luisant qu’on aurait dit - Champ lexical du corps.
avoir déteint sur sa chair, une chair b) Des références à la peinture et aux arts
- Grâce à des images
d’aristocrate à peine nuancée de rose, ombrée
- Référence à un peintre italien célèbre.
d’un léger duvet, d’une sorte de velours pâle - Références à la couleur.
qu’on apercevait un peu quand le soleil la - Référence à la lumière.
caressait. Ses yeux étaient bleus, de ce bleu
opaque qu’ont ceux des bonshommes en
faïence de Hollande.
La poésie
Lecture
❶ a- Ce poème est un sonnet. VRAI On retrouve toutes les caractéristiques du sonnet :
- deux quatrains (strophes de 4 vers), suivis de deux tercets (strophes de 3 vers) ;
- les mêmes rimes embrassées dans les deux quatrains (-ose / -eur / -eur/ -ose), puis une rime suivie (-eauté), puis
deux rimes embrassées (-oses / -eur / -eur/ -oses) ;
- un changement thématique entre les quatrains et les tercets (la bascule du sonnet) : les quatrains parlent de la
nature, les tercets évoquent la femme aimée ;
- un dernier vers marquant (la pointe du sonnet) : « Ainsi que vif et mort, ton corps ne soit que roses. »
b- Ce poème est romantique. FAUX Le romantisme est un courant culturel et artistique européen du XIXe siècle.
Ronsard fait partie du mouvement de la Pléiade.
En littérature, le mot « romantique » ne signifie pas « sentimental ».
c- Ce poème compare la femme à la rose. VRAI On peut le voir au v.16 : « Ton corps ne soit que roses. »
d- Le poète invite la femme partager sa passion amoureuse. FAUX
e- Le poète pleure la mort de la femme aimée. VRAI On retrouve plusieurs expressions évoquant la mort : v. 12 « La
Parque t’a tuée », « cendres tu reposes », et v. 14 « Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs ».
23
❷ Rappels : le lyrisme est une tonalité qui met en avant les sentiments intimes. Il associe souvent la nature aux
émotions et met en avant la première personne « je ».
Exemple de paragraphe rédigé :
On peut dire que le sonnet extrait des Amours de Ronsard est lyrique pour différentes raisons. Tout d’abord
le poème exprime la tristesse du poète qui a perdu la femme aimée. Ainsi on peut lire au vers 14 « reçois mes larmes
et mes pleurs ». On observe également dans cette citation la présence de la première personne, caractéristique de la
tonalité lyrique. De plus l’auteur associe une forte présence de la nature à la confidence de ses émotions. On peut
relever un champ lexical de la nature très riche, avec des termes comme « branche » (v. 1), « rose » (v. 1), « fleur » (v.
2) ou encore « feuille » (v. 5). Ce champ lexical montre que la nature est belle mais aussi éphémère, à l’image de la
femme aimée. On peut donc affirmer que Ronsard se sert de la tonalité lyrique pour confier sa peine au lecteur.
Vocabulaire
❶1- « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?» Racine : allitération en [s]
2- « La terre est bleue comme une orange » Eluard : comparaison
3- « Un roi chantait en bas, en haut mourait un Dieu. » Hugo : chiasme
4- « Mon bras qu’avec respect toute l’Espagne admire, / Mon bras qui tant de fois a sauvé cet empire. » Corneille :
anaphore + métonymie (bras = homme de guerre)
5- « Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage. » Baudelaire : métaphore
6- « C’est un roc, c’est un pic, c’est un cap. / C’est une péninsule. » gradation, allitération en [p] et [k].
7- « Cette obscure clarté qui tombe des étoiles » Corneille : oxymore
8- « La mer perfide hululait doucement : ses molles lèvres vertes baisaient sans relâche à féroces baisers, la dure
mâchoire des roches. » Giono : personnifications de la mer et des roches.
9- « Je ne suis qu’un amas de crime et d’ordures. » Molière : hyperbole et métaphore.
10- « A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. » Corneille : antithèses.
11- Candide, qui tremblait comme un philosophe, se cacha du mieux qu’il put pendant cette boucherie héroïque. »
Voltaire : comparaison + oxymore.
Grammaire
❶Les propositions subordonnées circonstancielles de temps :
(1) « quand l’Aurore craintive / Ouvre au Soleil son palais enchanté » (v. 1-2)
(2) « lorsque la Nuit pensive / Passe en rêvant sous son voile argenté » (v. 3-4)
(3) « lorsque ton sein palpite, aux doux songes du soir » (v. 5-6)
(4) « lorsque l’ombre t’invite » (v. 6)
(5) « lorsque les destinées / M’auront de toi pour jamais séparé » (v. 10-11)
(6) « Quand le chagrin, l’exil et les années / Auront flétri ce cœur désespéré » (v. 12-13)
(7) « quand on aime » (v. 15)
(8) « Tant que mon cœur battra » (v. 16)
(9) « quand sous la froide terre/ Mon cœur brisé pour toujours dormira » (v. 19-20)
(10) « quand la fleur solitaire /Sur mon tombeau doucement s’ouvrira » (v. 21-22)
Lecture
❶
Figure Citation(s) Analyse de l’effet
Anaphore « Rappelle-toi » v. 1, 3, 9, 10, 18, 19, 21, 27 Ravive le souvenir, S’adresse à la femme
absente,
Musicalité du texte.
Métaphores « palais enchanté » v. 2 = Nature pure au lever du jour ; idéalisation
de la nature et de la relation amoureuse
24
« son voile argenté » v. 4 = ciel étoilé, idéalisation de la nature et
protection des amoureux
Personnifications « l’ombre t’invite » v. 6 = nuit qui fait naître le rêve ; idéalisation de
la nature qui favorise la relation amoureuse
« mon cœur pour toujours dormira » 20 = cœur qui a cessé de battre ; le poète et son
cœur sont inertes, ils ne peuvent plus se
donner à la femme aimée, atténuation de
l’évocation de la mort, s’oppose à « tant que
mon cœur battra » v. 16 rappelle le thème de
la nuit de la strophe 1, mais c’est une nuit
éternelle, sans rêves.
Métonymies « ton sein » v. 5 = cœur qui bat, = femme amoureuse,
superposition de l’évocation des sentiments
et du corps de la femme aimée
« mon cœur » v. 16 = organe vital mais aussi siège des sentiments
du poète superposition de l’évocation des
sentiments et du corps du poète
Allégories « l’Aurore craintive» v. 1 Anime la nature, L’Aurore et le Soleil = la
« au Soleil » v. 2 femme aimée (= Aurore Dupin) et le poète,
« la Nuit pensive» v. 3 Tradition lyrique
Parallélismes « Rappelle-toi quand l’Aurore craintive / Renforcés par les rimes,
Ouvre au Soleil son palais enchanté/ Musicalité du texte : sorte de berceuse ou
Rappelle-toi lorsque la Nuit pensive/ Passe d’incantation.
en rêvant sous son voile argenté » v. 1 à 4,
même type de structure au début de chaque
strophe
« A l’appel du plaisir lorsque ton sein palpite,
/ Aux doux songes du soir lorsque l’ombre
t’invite » v. 5-6
25
❷ Sujet : La poésie n’est-elle faite que pour l’expression des sentiments ?
a- « poésie » = genre littéraire poétique, regroupe les textes poétiques (et non le théâtre ou le roman)
« n’… que » = seulement, uniquement
« sentiments » = ce que l’on ressent. Le terme « ressenti » n’est pas très littéraire, ni très apprécié.
Proposition de reformulation : Les textes poétiques sont-ils créés uniquement pour dire ce que l’on ressent ?
b- Le sujet est une question fermée : on peut y répondre par « oui » ou par « non ». Donc le plan dialectique convient
le mieux pour y répondre.
c- On peut proposer deux parties pour traiter ce sujet :
I- La poésie exprime bien ce que l’on ressent
Dans les sous-parties, on peut montrer les types de sentiments exprimés (le sentiment amoureux comme chez Musset
ou Ronsard, le deuil comme chez Victor Hugo dans « Demain dès l’aube… », etc.).
II- Mais la poésie ne sert pas qu’à exprimer les sentiments
Dans les sous-parties, on peut montrer ce que la poésie peut également exprimer (une vision du monde dans la poésie
engagée, une leçon de vie dans les Fables de La Fontaine…).
Le théâtre
Grammaire
❶ Exemples de phrases non verbales
Ces phrases sont soit de forme exclamative, soit des phrases interrompues, soit enfin des phrases elliptiques (Il
manque une parte de la phrase, évidente, dont la langue orale fait l’économie). Ces constructions sont caractéristiques
de la langue orale.
❷ Les phrases exclamatives dominent et permettent, dans le texte de théâtre, d’exprimer la vivacité du dialogue, les
sentiments et les émotions des personnages.
26
Vocabulaire
Lecture
1. a. Ce texte contient du dialogue et des indications destinées à la mise en scène (didascalies)
Vrai : Les phrases en italiques comme : « Il s'essuie le front avec son mouchoir. » sont des didascalies, elles suggèrent
des gestes comme la phrase ci-dessus ou des émotions : « ému ». Elles peuvent aussi indiquer à qui s’adresse le
personnage : « PERRICHON, à Armand, en s'essuyant les yeux. » Les noms des personnages font partie des didascalies.
b. Le rythme de cette scène est rapide.
Vrai : cette scène est une scène de groupe très vivante, les personnages sont nombreux et ils ont des répliques courtes
ce qui permet de donner de la rapidité à la scène. Ils se coupent parfois la parole : « DANIEL. - Sans le courage de M.
Perrichon.../ PERRICHON, vivement. - Non, pas vous ! ne parlez pas ! ». Les phrases exclamatives : « Ciel ! » et
interrogatives : « Qu'y a-t-il ? », montrent également qu’il s’agit d’une scène d’action où tous les personnages se
pressent autour de Daniel.
c. Les personnages viennent de vivre une aventure tragique.
Faux : il s’agit d’une scène comique. Le spectateur en sait plus que les personnages de la scène. Il s’amuse des réactions
de ceux-ci. Il sait que Daniel a simulé sa chute pour être sauvé par Monsieur Perrichon et acquérir ainsi la sympathie
de celui-ci. Le spectateur sourit de la ruse de Daniel, il se moque avec lui de Monsieur Perrichon qui cherche à se
donner le beau rôle et à se faire passer pour un héros. Il sourit aussi de la naïveté des deux femmes.
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Monsieur Perrichon est typique d’un genre théâtral comique appelé le vaudeville, une comédie légère et sans
prétention fondée sur de multiples rebondissements et des personnages stéréotypés.
Daniel utilise la flatterie pour s’attirer la sympathie de Monsieur Perrichon. Il souligne son courage, il exagère
la gravité de ce qui vient de se passer : « Monsieur Perrichon, vous venez de rendre un fils à sa mère... ». Il adopte un
ton grandiloquent.
Nous pouvons noter sa duplicité à travers son double langage, il dit à Armand de ne pas s’inquiéter et à
Monsieur Perrichon qu’il l’a sauvé de la mort. Il a un ton grandiloquent.
Même les paroles qu’il adresse à Monsieur Perrichon sont à double sens. Quand Monsieur Perrichon lui
demande s’il peut l’appeler par son prénom, Daniel répond : « comment donc ! « . Cette formule d’acquiescement est
aussi un clin d’œil au spectateur qui assiste au triomphe de Daniel. Il en va de même pour : « ni moi ! ».
L’allusion au récit de Théramène, qui est un récit très célèbre racontant la mort d’Hyppolite dans Phèdre est
une moquerie de Daniel qui souligne ainsi la prétention de Monsieur Perrichon.
En quoi cette scène de comédie repose-t-elle sur le comique de caractère et le comique de situation ?
Monsieur Perrichon est un bon « père de famille », un bourgeois vaniteux et vantard qui aime s’écouter parler
et se prend pour un héros de tragédie. Il interrompt Daniel avec autorité quand celui-ci veut raconter son aventure,
comme le souligne la didascalie et l’emploi de l’impératif dans sa réplique : « PERRICHON, vivement. - Non, pas vous !
ne parlez pas ! » Il ménage des pauses dans son récit pour rendre celui-ci plus haletant, comme le suggère l’emploi
des points de suspension à plusieurs reprises : « C'est horrible !... Nous étions sur la mer de Glace... Le mont Blanc
nous regardait, tranquille et majestueux... » Nous pouvons également souligner l’emploi de l’hyperbole « c’est horrible
» ou la personnification du mont Blanc ainsi que l’utilisation de deux adjectifs « tranquille et majestueux » qui parodie
le style des récits de tragédie. Ce que souligne d’ailleurs Daniel, en parlant du récit de Théramène. La vanité de
Monsieur Perrichon en fait un personnage ridicule.
Sujet : Dans la lettre modérée sur la chute et la critique du Barbier de Séville, Beaumarchais considère son œuvre
comme une pièce « amusante et sans fatigue. » Qu’en pensez-vous ?
Proposition de correction
C’est une pièce comique. Elle reprend un sujet classique de la comédie, c’est l’histoire d’un vieux barbon qui veut
épouser sa pupille et qui va se faire berner par un jeune homme et son valet. Molière utilise ce schéma, dans L’Ecole
des femmes notamment.
Bartholo est un vieux barbon (on appelle ainsi au théâtre les vieillards ridicules qui convoitent des jeunes filles).
Rosine est une ingénue (une jeune fille naïve que l’amour rend rusée). Figaro bien qu’il soit barbier est un valet rusé
et spirituel qui sert les amours des jeunes gens…
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Exemple 3 : Vous pouvez donner l’exemple d’une scène particulièrement drôle comme la scène 11 de l’acte III que
Beaumarchais appelait : « la stupéfaction de Basile ». Nous sommes en plein nœud de l’action et les péripéties se
succèdent. Le comte Almaviva a réussi à s’introduire chez Rosine en se faisant passer pour un « bachelier » (jeune
étudiant) nommé Alonzo, venant de la part de Bazile (le maître à chanter de Rosine) malade, pour donner une leçon
de musique à Rosine. Arrive Figaro qui sous le prétexte de venir raser Bartholo, cherche en fait à ménager une entrevue
aux deux amants. Bartholo, en homme rusé et averti déclare vouloir se faire raser chez Rosine ce qui lui permettra de
surveiller sa pupille. Figaro réussit également à s’emparer de la clef de la jalousie de la chambre de Rosine.
L’enlèvement de la jeune fille se prépare, les deux complices sont dans la place et le spectateur s’attend à voir le vieux
barbon trompé et ridiculisé. Or l’arrivée inopportune de Bazile vient tout remettre en question. Le spectateur pense
que les amoureux vont être démasqués mais c’est l’inverse qui se produit. Bazile voit tous les personnages réunis,
dont le comte/Alonzo qu’il n’a pas reconnu et qui s’adresse à lui comme s’il le connaissait, il ne comprend rien ni à ce
qui se passe, ni à ce qui se dit, tous l’empêchent de parler et cherchent à le convaincre pour des raisons différentes
qu’il est malade. Cette scène ne fait pas avancer l’action mais c’est un grand moment de comique car tous se moque
de Bazile qui tente en vain de protester et qui passe pour un fou.
Mais le barbier de Séville est aussi une comédie sérieuse qui aborde des sujets de société.
Si Figaro sert les amours de son ancien maître et reprend du service, il le critique ouvertement. Il a la répartie facile
et brillante face au Comte. On peut le voir dans les deux premières scènes de la pièce quand il lui répond ironiquement
: « oui je vous reconnais ; voilà les bontés familières dont vous m’avez toujours honoré » ou bien quand il dit : « que
voulez-vous Monseigneur, c’est la misère ». Il rappelle ainsi la différence de condition entre les valets et les maîtres.
Figaro est insolent avec son ancien maître quand il lui fait remarquer : « aux vertus qu’on exige dans un domestique,
Votre Excellence connaît-elle beaucoup de maîtres qui fussent dignes d’être valets ? ». Beaumarchais à travers le
personnage de Figaro aborde la question de l’inégalité sociale. Il critique la noblesse et ses privilèges et dénonce la
corruption.
Exemple 2 (non développé) : La condition des femmes au XVIIIe à travers le personnage de Rosine.
Cette troisième partie ne fait pas partie des attentes de la seconde mais elle sera valorisée en première. Elle porte sur
l’esthétique de la pièce, sur la manière dont elle s’inscrit dans le genre théâtral.
Sous les apparences d’une « comédie amusante et sans fatigue », le barbier de Séville est une pièce qui renouvelle le
théâtre français.
Exemple 1
Beaumarchais apporte au théâtre une nouvelle forme de dramaturgie. Le but essentiel du théâtre de Beaumarchais
semble être de chercher à susciter l’intérêt du spectateur. Il cherche à susciter l’intérêt par l’accumulation de
péripéties (au risque que ces péripéties n’aient pas véritablement de fonction, qu’elles n’affectent ni le déroulement
de l’action, ni la psychologie des personnages.) Même si l’intrigue du Barbier est simple, on voit qu’il la complique à
loisir par des retournements de situations imprévus, comme la scène de la stupéfaction de Basile. Il fait bien une sorte
« d’imbroille », d’embrouille, comme il le dit lui-même.
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La littérature d’idées
Grammaire
a. Elle comporte également quelques petits arbres sous lesquels ils se glissent pour jouer à des jeux de fiction tels
qu’au papa et à la maman ou dans lesquels ils imaginent la présence de serpents à sonnette.
b. À l’école élémentaire, certains n’occupaient jamais le centre de la cour parce que, me disait Cédric (huit ans), « y a
les maîtres et les maîtresses qui marchent ».
c. L’occupation de la cour dépasse donc le seul critère architectural qui voudrait qu’on occupe le périmètre le plus
approprié à son activité.
d. Observant, par exemple, les lieux occupés par l’enfant dans la ville, les chercheurs se sont intéressés aux « terrains
d’aventure », des terrains vagues aménagés en aires de construction de cabanes où les enfants manipulaient scies et
marteaux.
Tout d’abord, pour le résumé, ou la contraction de texte, voici des points de méthodologie qui seront particulièrement
observés dans les copies : emploi de phrases claires, compréhensibles et bien construites (avec un verbe conjugué)
-Respect du nombre de mots (sans erreurs de comptage) : généralement 250 mots (275 max), donc 25 lignes environ.
Le texte initial s’étend entre 85 et 100 lignes.
-Bonne compréhension du texte (sans contre-sens)
-Restitution de chaque argument, dans leur ordre d’apparition.
-Reprise de l’énonciation et de la structure : vous reformulez les idées comme si vous en étiez l’auteur, il faut donc
reprendre le même système pronominal.
-Reformulation correcte des idées : le vocabulaire doit être soutenu et diversifié. Ne jamais recopier le texte initial !
-Syntaxe claire, et orthographe : les erreurs d’accords ne sont pas autorisées.
Par exemple, pour résumer les trois premiers paragraphes du texte de Julie Delalande, vous pouvez écrire :
D’après les enseignants, si une cour d’école n’est pas aménagée pour des activités autorisées, elle peut devenir le lieu
d’accidents, de disputes, un espace bouleversé, voire saccagé par les enfants. Mais une cour sans lieux apprêtés incite
les enfants à tirer parti des espaces naturels, qu’ils aménagent librement, de sorte à rester visibles des adultes. La cour
devient alors contrée de territoires divers, où les jeunes aiment s’isoler et se créer leurs histoires et leurs mondes
imaginaires. Ils expliquent d’ailleurs ne pas vouloir occuper l’espace le plus grand, approprié à leur jeu, mais
recherchent un champ social particulier.
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