Les Problèmes D Bilal

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Les problèmes d’investissement et de

financement des PME au MAROC

BILAL EL GHAZI G2.1


Introduction
La plupart des études et recherches en matière de développement
économique mettent le plus en plus l’accent sur la capacité potentielle des
petites et moyennes entreprises d’être un facteur de croissance
économique .les raisons en sont pour l’essentiel la souplesse de leur gestion la
rapidité de leur création et leur capacité d’adaptation aux exigences d’un
environnement de plus en plus pressant ;cependant ces entreprises au Maroc
se heurtent encore dans l’exercice de leur activité à de multiples contraintes
liés notamment aux monopole des grandes entreprises ;à la faiblesse et
difficultés liés aux choix du financement et d’investissement ou encore à la
difficulté de disposer des qualités et des dispositions nécessaires. Autant des
difficultés qui menacent les performances économiques et financière de petite
et moyenne entreprise .Toute société doit quel que soit sa taille doit se
préoccuper de la gestion financière ; du choix ; du mode de financement ; de la
gestion de ses relations bancaire .

L’objectif de ce travail se limite dans la présentation des problèmes


d’investissement et de financement d’une PME

Quels sont les problèmes liés au mode d’investissment et de


financement dans une PME ?
1)Les problèmes de financement des PME :
A- Les effets des réformes du marché financier : des distorsions
défavorables aux PME

Actuellement, l'importance de la PME, considérée comme le moteur


de la croissance économique, se situe dans le fait qu'elle soit capable
par sa structure à supporter les effets de la mondialisation, de
s'implanter dans toutes les régions et essentiellement qu'elle soit forte
pour voyeuse de l'emploi.

Toutefois, au Maroc la PME bien son rôle soit important, elle souffre
de beaucoup de problèmes. En effet, bien que la PME/PMI représente
95% du tissu productif, sa part dans la création de la valeur ajoutée est
très faible. Elle ne dépasse pas 20% de l'ensemble de la valeur ajoutée
engagée.

Le Maroc a toujours opté pour l'économie de marché. Cependant, au


cours des années 1960 et 1970, la place et le rôle de l'Etat s'est accru,
d'une part du fait de la création d'entreprises publiques et d'offices et
d'autre part, du fait de réglementations nombreuses et en particulier au
niveau des prix et des échanges extérieurs.

Cependant, l'inefficacité de ces structures et des interventions ont nui


à l'ensemble de l'appareil productif. Conjugué avec des conjonctures
internationales défavorables, ces facteurs ont entraîné une
exacerbation des déséquilibres macro-économiques et une crise
d'endettement. Les tensions qui ont en résulté ont conduit le Maroc à
adopter des réformes pour un ajustement des structures économiques.

Au Maroc, le crédit-bail a été doté par le législateur et les autorités


monétaires, d'un régime juridique et fiscal approprié. La profession se
félicite de la concurrence qui prévaut. Cependant, dans les
financements extérieurs des PME-PMI, les sociétés de crédit-bail sont
insuffisamment présentes, comme c'est le cas en Espagne, au Portugal
et même en France. En conséquence, le financement par le leasing ne
représente actuellement que 5% de la FBCF, 15 à 20% en Europe.

L'explication nous semble résider dans le fait que les PME-PMI au


Maroc qui ne disposent pas des garanties nécessaires pour accéder à
un financement extérieur, ont quelques marges de manoeuvre et
recourent au crédit bancaire traditionnellement moins cher (autour de
12% actuellement, contre 15,63% pour les sociétés de crédit-bail ;
mais pendant longtemps, ces sociétés étaient à 24% alors les banques
pratiquaient des taux entre 15 et 18%). Il semble qu'il y ait un
phénomène d'inertie qui s'estompera au fur et à mesure que le
différentiel de taux va diminuer. L'information des opérateurs est peut-
être insuffisante également.

B/ La perception des banques par les gestionnaires des PME

Les résultats des études faites à la base d'une enquête ont montré qu'à
propos des relations avec les banques font valoir que les problèmes
posés aux PME concernent plus l'accès au financement (garanties
excessives exigées par les banques, retard dans les études de dossier)
que le niveau des taux d'intérêt, et que les gestionnaires souhaitent
aussi des délais de grâce, le temps que leur activité prenne une «
vitesse de croisière »

2) Les problèmes d’investissement des PME :


Tout au long de la première partie de ce travail nous avons essayé
de présenter les problèmes de financement des PME. Pour
plusieurs raisons, l’emprunt bancaire occupe une place
importante dans la survie des PME. Par contre, la situation
actuelle, caractérisée par un manque de liquidité persistant fait
que les banques qui sont les plus à même d’accompagner les PME
rencontrent de grandes difficultés à octroyer des crédits de
financement alors les entreprises ont de plus en plus des
faiblesses qui les empêchent à réinvestir ce qui pousse ces
entreprises à déclarer un besoin très important de financement
pour survivre et faire face au risque de la défaillance. Cependant,
certaines d'entre elles arrivent rarement à investir pour cause de
la fragilité de leurs structures et une sous-capitalisation presque
généralisée.

Bibliographie

ý Ouvrage:

Berrada Mohamed Azzedine :

- Les nouveaux marché des capitaux au Maroc" édition SECEA 1998

- Les techniques de banques et de crédits au Maroc " édition africaine 1985

Références ABDELLAOUI, M., & HAOUDI, A. (2010). Outils de financement et contraintes de


développement des PME au Maroc. Université de Fès, Maroc.

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