Mémoire BENSAADOUNE Abderrahim Et BOULEFRAKH Fateh
Mémoire BENSAADOUNE Abderrahim Et BOULEFRAKH Fateh
Mémoire BENSAADOUNE Abderrahim Et BOULEFRAKH Fateh
Présentée par :
THÈME
Promotion 2019/2020
Remerciement
Tous d’abord, je tiens à remercier ALLAH le tout puissant, qui m’a permis de finir
ce travail.
Merci, « DR. Oussama KESSAL » qui a encadré ce travail, pour sa disponibilité, ainsi
que pour leurs soutiens tout au long de réalisation de ce projet.
Nous voudrons remercions l’ensemble de notre jury de mémoire, qui a bien voulu
examiner ce travail
Merci, chers parents, vous source de mon énergie dans la vie, base de ma réussite et
mon appui dans tous les temps.
Nous remercions particulièrement tous le personnel pour leur aide et tous les étudiants
de génie civil.
I
II
Résumé
L'objet de ce travail consiste à l'étude de l'effet des ajouts cimentaires et les granulats
recyclés sur la résistance mécanique d'un béton routier, et vise à valoriser les déchets
de béton sous forme de granulats dans les mélanges de béton compacté au rouleau
(BCR). Les particules de granulat recyclé ont été ajoutées aux mélanges en
remplacement partiel du volume total de graviers à différents pourcentages (0%,
50%,100%) avec une défèrent dosage de ciment (CEM II 42.5 R) (110,175,250 ,350
kg/m3)
L’étude menée sur un béton compacté au rouleau a montré que le dosage de ciment
élevé conduit à une augmentation de la résistance à la compression faible
III
Abstract
Due to the corona virus, which led to the closure of all universities in the country, and
lack of time, we replaced the practical part with a modeling of the compressive strength
of the BCR using the experimental design method. by JMP software
The object of this work is to study the effect of cement additions and recycled
aggregates on the mechanical strength of road concrete, and aims to recover concrete
waste in the form of aggregates in compacted concrete mixtures. by roller (BCR). The
particles of recycled aggregate were added to the mixtures as a partial replacement for
the total volume of gravel at different percentages (0%, 50%, 100%) with a deferred
dosage of cement (CEM II 42.5 R) (110,175,250, 350 kg / m3 ).
The study carried out on roller compacted concrete has shown that the high cement
dosage leads to an increase in low compressive strength.
The results obtained show that the main drawback associated with the incorporation of
the recycled aggregate in the BCR is the drop in compressive strength
IV
V
ملخص
بسبب فيروس كورونا ،الذي أدى إلى إغالق جميع الجامعات في الدولة ،وضيق الوقت ،قمنا باستبدال الجزء
العملي بنمذجة قوة الضغط لـ BCRباستخدام طريقة التصميم التجريبية .بواسطة برنامج JMP
الهدف من هذا العمل هو دراسة تأثير إضافات األسمنت والركام المعاد تدويره على القوة الميكانيكية لخرسانة
الطرق ،ويهدف إلى استعادة نفايات الخرسانة على شكل مجاميع في خلطات خرسانية مضغوطة .بواسطة
األسطوانة (BCR).تمت إضافة جزيئات الركام المعاد تدويره إلى المخاليط كبديل جزئي للحجم الكلي للحصى
بنسب مختلفة ( )100٪ ، 50٪ ، 0٪مع جرعات مختلفة األسمنت)110,175,175,250() (CEM II 42.5 R
و 350كلغ/م.)3
أظهرت الدراسة التي أجريت على الخرسانة المضغوطة بالدلفنة أن جرعة األسمنت العالية تؤدي إلى زيادة مقاومة
الضغط المنخفضة.
اظهر النتائج التي تم الحصول عليها أن العيب الرئيسي المرتبط بدمج الركام المعاد تدويره في BCRهو انخفاض
مقاومة االنضغاط.
الكلمات المفتاحيةز الخرسانة المضغوطة ،الركام المعاد تدويره ،قوة الضغط ،التصميم التجريبي
VI
Table des matières
Résumé......................................................................................................................... III
Abstract ........................................................................................................................IV
ملخص.............................................................................................................................VI
I.3.HISTORIQUE : ........................................................................................................ 7
I .4 CONSTITUANTS ................................................................................................... 8
I.8. Différence entre une chaussée en BCR et une chaussée en bitume ....................... 16
VII
I.11.2. Équipements et séquence typique de compactage ............................................ 25
II.6.1 Ouvrabilité....................................................................................................... 43
VIII
II.6.2 La masse volumique et la teneur en air ........................................................... 43
IX
III .2.2.4 La compacité ................................................................................................. 62
IV.1 Introduction.......................................................................................................... 71
X
✓ Représentation graphique de surface de réponse :................................................ 75
XI
Liste des figures
Figure II. 1. Représentation en chiffres des déchets (Ait Mohamed A 2017) ............ 38
Figure II. 2: modèle du cycle de vie d’un bâtiment ou d’un ouvrage d’Art (Quebaud
M., courtial M et Buyle-Bodin f 1996) ........................................................................ 39
Figure II. 3 Concasseur à marteaux ............................................................................. 41
XII
Figure II. 4 Concasseur à percussions.......................................................................... 41
Figure II. 5 Schématisation d’un granulat recyclé (Ait Mohamed A 2017). ............... 42
Figure II. 6 Différents types des granulats recyclés (Hannequart & E. Schamp 2010)
...................................................................................................................................... 43
XIII
Liste des tableaux
XIV
Tableau III. 21 Analyse chimique élémentaire du ciment portland composé (%
massique). .................................................................................................................... 66
Tableau III. 22 Compositions minéralogiques du ciment portland composé (%
massique) ..................................................................................................................... 67
Tableau III. 23 Caractéristiques physiques du ciment utilise ...................................... 67
Tableau III. 24 Caractéristique Chimiques Du ciment Utilise ..................................... 67
Tableau III. 25 Resistance a la compression ................................................................ 67
Tableau III. 26 Les Propriétés Physiques .................................................................... 67
Tableau III. 27 Tamisât des différentes fractions d’agrégats ....................................... 68
Figure IV. 1 Graphique des valeurs observées en fonction des valeurs prévues à 7
jour. .............................................................................................................................. 72
Figure IV. 2 L’évolution de la résistance à la compression a 7jour en fonction de C
(%) et GR (%). ............................................................................................................. 73
Figure IV. 3 Graphique des valeurs observées en fonction des valeurs prévues ......... 74
Figure IV. 4 L’évolution de la résistance à la compression a 28 jours en fonction de C
(%) et GR (%) .............................................................................................................. 76
Figure IV. 5 Graphique des valeurs observées en fonction des valeurs prévues ......... 77
Figure IV. 6 L’évolution de la résistance à la compression a 90 jours en fonction de C
(%) et GR (%) .............................................................................................................. 79
XV
XVI
Introduction générale
Introduction générale
Introduction générale
Le domaine des routes possède deux axes principaux : le premier étant la chaussée
souple qui est la plus répondue dans le monde. Les couches de roulement en béton
bitumineux (BB) présentent l’inconvénient de leur souplesse sous l’effet d’un fort
trafic. D’un point de vue environnemental, leur dépendance à l’hydrocarbure pose des
problèmes écologiques. Le second axe est la chaussée rigide, qui s’appuie sur des routes
en béton. La principale différence structurelle entre ces deux techniques est la façon
dont les charges de trafic sont transférées vers la plate-forme.
L’utilisation de BCR est très répondue dans le monde (États-Unis, Canada, Japon
et Allemagne), néanmoins, les chercheurs poursuivent leurs travaux afin d’améliore les
caractéristiques de ces bétons. Pour cela, plusieurs études sont menées pour améliorer
la durabilité, les performances mécaniques et physiques des BCR
L'utilisation des ajouts minéraux dans les bétons, d'une façon générale, ont pour
objet d'améliorer certaines caractéristiques physico-mécaniques de bétons. Grace à ses
finesses (ultrafines), les ajouts minéraux permettent de remplir les micro-vides dans le
1
Introduction générale
béton. L'utilisation des additions minérales dans Le BCR est faite généralement par le
remplacement partiel du ciment. La recherche de la quantité idéale des additions
minérales à incorporer constitue l'objet de ce mémoire
Alors Le but de cette étude est d’identifier et d’analyser les caractéristiques de béton
compacté aux rouleaux à base des granulats recyclé
• INTRODUCTION GENERALE
• CONCLUSION GENERALE
2
Chapitre I :
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
SUR LE BCR
3
Chapitre I ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE BCR
I.1 INTRODUCTION
Un intérêt croissant pour les routes en béton compacté au rouleau se développe dans le monde
entier, tant pour la réalisation des grands axes routiers et autoroutes que pour les voiries urbaines
ou pour des applications plus modestes. Les principales raisons qui ont poussé à ce
développement sont dues à la satisfaction qu’elles apportent aux usagers comme aux
responsables des réseaux. La chaussée en BCR apporte à l’usager un niveau de service élevé :
adhérence par tous temps, absence d’orniérage, visibilité due à une réflexion de la lumière. Le
bilan économique à long terme est très favorable du fait de la longévité des chaussées en béton
et de leurs entretiens réduits.
Le BCR est un béton à affaissement nul (béton très ferme), qui est composé de mêmes
ingrédients qu’un béton ordinaire. Il est préparé comme un béton puis mis en place et compacté
comme un sol, à l’aide d’engins des travaux publics (paveuses et rouleaux compacteurs).
Le BCR est un matériau intermédiaire entre le sol et le béton. Dans les premières heures de
son malaxage, il se comporte comme un sol (techniques de mise en place et compactage) et
après quelques jours, il devient un béton indéformable ; entre les deux, c'est un matériau avec
des propriétés assez mal connues et nécessite des recherches tant sur les plans théoriques
qu'expérimentales pour comprendre ses mécanismes fondamentaux de comportement
(BaCaRa, 1996).
Le matériau BCR a deux approches : approche sol et approche béton. Les deux approches
ont été utilisées, séparément, par les ingénieurs concepteurs de BCR pour déterminer les
différentes proportions du mélange.
4
Chapitre I ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE BCR
Dans l'approche sol, la démarche consiste à utiliser les principes de géotechnique. Le béton
est compacté d’une façon similaire à celle utilisée pour le compactage des sols en laboratoire.
Dans l'approche béton, les différents constituants du mélange peuvent être déterminés sur la
base de leurs caractéristiques à l'état frais (consistance). Toutefois, la production de BCR selon
l’approche béton génère généralement un mélange plus fluide que l’approche sol, mais les deux
philosophies conduisent à produire un béton à affaissement nul.
La Figure 1.1 présente une comparaison entre le BCR et d’autres matériaux connus. En
fonction de la teneur en liant, le BCR contient une quantité inférieure par rapport à un béton
ordinaire et plus grande que celle utilisée dans la technique du graviertraité, qui nécessite
généralement une quantité de ciment de l'ordre de 4-5% de la masse totale des granulats (Choi
& Hansen, 2005). La composition de BCR génère généralement un mélange ferme, ce qui rend
l'opération de serrage du squelette granulaire par vibration insuffisante. Cette phase est souvent
réalisée par l'apport d'une énergie de compactage à l'aide des rouleaux compacteurs.
Le BCR est utilisé principalement pour la construction des chaussées et des barrages
(Figs.1.2 et 1.3), sa formulation dépend de la destination du projet. Le Tableau.1.1 présente une
comparaison entre deux mélanges de BCR, dont le premier est destiné pour la construction d'un
barrage et le second pour un projet routier. Puisque le BCR routier est plus sollicité en service
(sollicitations mécaniques et climatiques), il nécessite une résistance mécanique plus élevée ce
qui requiert l’utilisation d’une quantité plus grande de liant. En plus, le diamètre maximal de
granulats est limité à 20 mm en corps routier, pour éviter le problème de ségrégation.
Outre les barrages et les chaussées, le BCR a été utilisé avec succès dans plusieurs
applications telles que : aires de stockage, parking de voitures et de camions, piste de véhicules
militaires, routes de transport minière et forestière, autoroutes, parcs de conteneurs
intermodaux, etc. (ACI 325, 2001).
D’après (Vahedifard et al, 2010), le gain en coût associé à l'utilisation du BCR en tant que
matériau de construction alternatif, pour les routes fortement sollicitées, a montré des
économies initiales qui peuvent arriver à 58%, par rapport à l'utilisation du béton de pavage
classique.
5
Chapitre I ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE BCR
6
Chapitre I ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE BCR
L'utilisation du ciment en construction routière date de 1935 avec le sol ciment technique
semblable au BCR, le sol-ciment constituait un mélange granulaire auquel on ajoutait une très
faible quantité de ciment. Son but est de faire un remblai qui avait une capacité portante plus
élevée qu'un remblai granulaire compacté. Cette technique a été utilisée pour faire le revêtement
de voies d'accès et des cours de triage pour des entreposages forestières en Colombie-
Britannique «
En 1942, l'US Army Corps of Engineers procéda à la première construction d'un revêtement
en BCR en Amérique du Nord. La première application au Canada eut lieu en 1976 avec la
mise en place d'une aire d’entreposage de billes de bois de 25000 ml de surface sur l'ile
Vancouver en Colombie Britannique (ACDC 2001).
Après 1980, au moins dix autres pays (France, USA, Norvège, Suède, Finlande, Danemark,
Allemagne, Australie, Argentine, Japon) ont construit chacun plus de 10 000 m² de revêtement
en BCR (Gauthier P& Marchand J, 2004).
7
Chapitre I ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE BCR
En 1999, furent construites dans la ville de Montréal deux voiries urbaines en BCR : la rue
Cabanel (trafic lourd) et la rue Molson (trafic léger).
I .4 CONSTITUANTS
La résistance et la durabilité du BCR sont largement influencées par le type et la nature des
matériaux choisis. Les matériaux de base constituant le mélange du BCR sont identiques à ceux
utilisés pour la préparation du béton ordinaire : granulats, ciment, eau et optionnellement des
adjuvants.
Pour chaque béton, le ciment est un élément très important, car il procure la résistance
mécanique qui est un facteur très important, donc plus la teneur en ciment est grande, plus la
résistance mécanique augmente. Mais des recherches ont été -faites sur la quantité de la teneur
en liant dans le béton et elles ont conclues qu’une quantité excessive de ciment peut nuire
sérieusement à la durabilité du béton. En effet, la présence du ciment à une forte quantité peut
8
Chapitre I ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE BCR
entrainer un surdosage en C3A. Ce composant réagit avec le gypse ce qui crée une ettringite
expansive néfaste pour notre béton.
L’un des nombreux objectifs de cette étude est de détermine le dosage optimal du ciment
qui doit se tenir dans un intervalle précis pour des raisons économiques et de durabilité. Pour
cela, le liant utilisé doit avoir des caractéristiques particulières telles que :
Les granulats représentent une proportion comprise entre 75 et 85% du volume total d’un
mélange de BCR. Ils jouent un rôle de remplissage et ont une grande influence, de par leurs
caractéristiques physiques, chimiques et mécaniques sur les propriétés du BCR frais et durci.
Leurs influences à court et à long terme sont remarquables (Gauthier P& Marchand J, 2004).
Les granulats sont définis par la norme (NF P18-101) comme étant l’ensemble de grains
minéraux, désignés par les termes fins, sables, gravillons ou cailloux et de dimensions
comprises entre 0 et 125mm.
La forme et la texture des granulats influencent plus les propriétés du béton frais que celles
du béton durci. Les particules plates et allongée ou à surface rugueuse demandent plus d'eau
pour une maniabilité donnée que la particule sar rondies ou cubiques. Ainsi, de point de vue de
compacité. Les particules de forme cubique et arrondie améliorent la compacité du BCR,
comparativement à un granulat ayant une forte proportion de particules plates et allongées.
9
Chapitre I ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE BCR
compacité optimale. Par ailleurs, lors des opérations de mise en place, l'épaisseur des couches
doit être trois fois plus élevée que la dimension des plus gros granulats (ZDIRI &all, 2005).
Pour les éléments fins dont le diamètre est inférieur à 0.08 mm, leur pourcentage varie
entre 7et 15 %. Ils permettent une bonne cohésion à l'état frais, et donc une bonne compacité à
l'état durci.
Les additions sont définies par les chercheurs comme des matériaux minéraux finement
broyés et qui peuvent être ajouté au BCR pour lui confier des propriétés particulières ou pour
améliorer certaines de ses caractéristiques (Baron J& et Olivier, 1997). Pour obtenir une bonne
cohésion et maniabilité du BCR à l'état frais et une bonne compacité et durabilité à l'état durci,
une quantité d'éléments fins est nécessaire. On a recours à des additions dans le cas d'une
insuffisance de fines dans la composition des éléments. Alors que l'excès d'éléments fins n'est
pas favorable car ceux-ci demandent une importante quantité d'eau ce qui peut entraîner des
pertes de résistance mécanique. (Jeuffroy G & Sauterey R, 1989)
Il existe quatre additions utilisables pour le BCR : Les additions calcaires, les cendres
volantes, les laitiers vitrifiés moulu de haut fourneau et les fumées de silices.
La quantité d'eau dans un mètre cube de BCR, sert d’abord pour l'hydratation du ciment et le
mouillage des granulats. Elle permet au BCR d’avoir les qualités de plasticité et d’ouvrabilité,
qui sont contrôlées, en général, par des essais et des mesures appropriées. Une partie de cette
eau peut être absorbée par les granulats alors qu’un autre reste libre et ceci en fonction de leur
porosité (NF EN 1008) (Gauthier P et al, 2000). La plage de variation de la teneur en eau, qui
est le pourcentage de la masse de l’eau contenu dans un mélange par rapport à la masse totale
des solides secs, est comprise entre 4,5% et 6%. Ce dosage en eau, considéré relativement faible
par rapport à celui du BC, permet d’obtenir un béton sec à un affaissement nul (Gauthier P et
al, 2000). Alors que si on considère la teneur en eau efficace définit par la norme EN 206, cette
10
Chapitre I ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE BCR
teneur représente la différence entre la quantité d'eau totale introduite dans le béton frais et la
quantité d'eau absorbée par les granulats.
On définit alors la quantité d'eau totale comme étant la quantité d'eau ajoutée, y compris
l'eau déjà contenue dans les granulats, ainsi que la quantité d'eau mélangée avec les adjuvants
(Belaîd M, 2004). D’autre part, la quantité optimale d'eau à employer permet d’obtenir des
résistances maximales (Huang. Y. H, 2004). Expérimentalement, cette quantité d'eau est dosée
en fonction du mode et des moyens de serrage disponible sans être influencée par les autres
conditions telles que les moyens de transport, moyens de malaxage, etc.
Les adjuvants sont utilisés dans le but de faciliter la mise en œuvre des BCR, d'adapter leur
fabrication au temps froid ou au temps chaud, de réduire les coûts de mise en œuvre, d’améliorer
les propriétés du BCR durci voire même de lui conférer des propriétés nouvelles. Toutefois,
dans le cas du BCR, la durée courte de malaxage et la faible quantité d'eau font Qu'il y a une
atténuation de l'effet des adjuvants, d'où une augmentation du dosage en Adjuvant par rapport
au béton plastique afin d'accroître leur efficacité. Pas mal de précautions Doivent être prises
pour leur utilisation. Il est même recommandé de réaliser des essais au laboratoire afin de
déterminer le dosage optimal et de mesurer l'effet sur les propriétés du BCR f rais et durci. Les
principaux adjuvants généralement utilisés dans le BCR sont :
. Les Adjuvants Réducteurs d'eau : Ils ont pour rôle, à consistance égale de réduire le dosage
en eau et à dosage en eau constant d’augmenter l'affaissement au cône d 'Abram. Ces adjuvants
sont couramment employés dans la réalisation des BCR puisque permettant une amélioration
de l'homogénéité de la pâte. Cependant, ces adjuvants employés à fort dosage peuvent avoir
un effet retardateur de prise. L'utilisation de certains adjuvants dans un chantier de RCR n'est
pas courante. Ces adjuvants sont les suivants :
11
Chapitre I ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE BCR
. Les fluidifiants : Ces adjuvants ne sont pas employés puisque entraînant une très grande
Maniabilité alors que l’effet d’une maniabilité trop élevée est néfaste pour un mélange de BCR
(ressuage, déformation excessive à la suite du compactage...)
En raison de la faible teneur en eau du BCR, une cure soignée s’impose, Immédiatement
après le compactage. Afin d’éviter un délavage à la surface fraîchement compactée, l’eau ne
doit être, au début, que finement vaporisée. La cure par aspersion d’eau doit durer au moins
trois jours (ACI).
12
Chapitre I ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE BCR
Il s'agit d'un revêtement en béton, donc d'un revêtement robuste et durable, même sous l'action
de très lourdes charges dans des conditions défavorables. De plus, c'est un revêtement dont la
mise en place s'exécute rapidement selon des techniques appropriées. La grande résistance de
la chaussée en béton compacté au rouleau élimine les problèmes courants et coûteux tous ces
avantages sont récapitulés dans le tableau (I.1).
Caractéristiques Avantages
Haute densité, Garantit une excellente durabilité en dépit des gels dégels
et élimine les infiltrations à travers le revêtement
Faible absorption
13
Chapitre I ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE BCR
Emboîtement solidaire des Assure une forte résistance au cisaillement au niveau des
granulats joints et des fissures désordonnées, ce qui empêche les
déplacements verticaux ou les cassures.
Ni finition
Ni joints moulés Accélère les travaux, réduit le coût. (On peut, pour une
meilleure apparence, faire des traits de scie dans le
Ni traits de scie
revêtement.)
Moins de travaux d’entretien Des organisations indiquent dans ces rapports que les
routes en BB nécessitent des travaux d'entretien tous les
trois à cinq ans. Par contre, on ne commence à faire des
travaux d'entretien pour les routes rigides qu'après 12 à 15
ans.
14
Chapitre I ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE BCR
Les inconvénients du BCR sont résumés aussi dans les points suivants :
15
Chapitre I ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE BCR
✓ La qualité et l’uni de surface des revêtements en BCR peuvent être adaptés selon les
différents types d'applications visées, ils représentent le majeur inconvénient de cette
technique. La texture de la surface d'un revêtement est mesurée à l’aide de l’essai de tache
de sable. Cet essai détermine la profondeur moyenne de la macro- texture de la surface
(ASTM E 965). Il existe également d'autres méthodes de mesure de la texture d'un
revêtement telles que le laser, le tex-uromètre et la stéréoscopie (BaCaRa, 1996).
✓ L'uni d'une chaussée est exprimé par la variation positive ou négative des élévations de la
surface d'une chaussée par rapport à une surface plane. On distingue des ondulations
longitudinales des ondulations transversales. L'uni (confort au roulement) d'un revêtement
en BCR a resté toujours un problème limitant relativement les applications du BCR où la
vitesse des véhicules représente une caractéristique importante. L'uni de surface des
revêtements en BCR est grandement influencé par les procédures de construction, par les
variations du degré de compactage, par l'uniformité de la mise en place du finisseur et par
les opérations de compactage (BaCaRa, 1996).
Les chaussées sont divisées traditionnellement en deux grandes catégories : les chaussées
rigides et les chaussées souples. Cette subdivision permette de clarifier les idées sur la façon
dont la chaussée réagit aux charges qui y sont appliquées et aux agressions des conditions
ambiantes. Les spécialistes montrent qu’il y a une grande différence entre la chaussée en BCR
et la chaussée en BB, la rigidité structurelle de la première est plus forte comparativement à
16
Chapitre I ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE BCR
celle de la seconde. La principale différence entre ces deux types de chaussées, souple et rigide,
réside dans la façon où le revêtement répartit la charge sur la couche de forme. Grâce à ces
bonnes rigidités et raideur, le BCR tend à étaler la charge sur une grande surface de la couche
de forme (Figure I.10). Par contre, le revêtement en BB se compose de matériaux plus souples
et moins raides, il ne répartit pas la charge de la même façon qu'un revêtement rigide.
Pour atteindre les objectifs de répartition, il faut ainsi plus de couches de revêtement ou plus
d’épaisseurs, pour former une hauteur propre à assurer un étalement optimal de la charge sur le
sol support. En outre, selon Saucier et al (ERES Consultant, 1998) et d’après une étude du coût
du cycle de vie faite en 1998 par ERES Consultants (Saucier F& all, 1995), la durée utile prévue
de la chaussée souple en BB est de 17 ans, alors que celle de la chaussée rigide en BCR est de
Figure I. 10 Répartition des contraintes sur une chaussée en BCR et une chaussée en BB
(Saucier F& all, 1995).
I.9. DOMAINE D’UTILISATION DU BCR
Le béton compacté au rouleau est utilisé dans deux grands axes de construction, la
construction des barrages et le revêtement des chaussées. Les nombreux avantages de ce béton
l’ont rendu très populaire dans la construction des barrages et des routes. Cependant, une
différence non négligeable entre ces deux applications existe. En effet, la nature des matériaux,
leurs proportions et la mise en place du béton sont très différentes entre ces deux applications.
17
Chapitre I ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE BCR
Le béton compacté au rouleau est un béton très rapide à mettre en place et à mettre en service,
pour cela, son utilisation pour les barrages parés bien utiles, de plus il permet de réaliser des
pentes plus fortes par rapport à l’utilisation de terre et de digues de retenue. Le BCR en corps
de barrages à une quantité de liant relativement faible par rapport au béton conventionnel. La
dimension maximale des granulats des BCR destinés pour les barrages varie entre 60 à 150 mm.
Les Résistances requises pour les projets en BCR en corps de barrages varient entre 7 à 20 MPa.
Au Canada, par contre, la construction de barrages en BCR est relativement plus développée
dont on peut citer le barrage de Manouane. En outre, en Amérique du Nord, le plus grand
barrage en BCR se trouve à Olivenhain, Californie (USA). Le plus haut barrage en BCR est le
barrage Miel en Colombie de 617 m de hauteur, suivi par le barrage de Biobio au Chili de 503
mètres de hauteur. Tha Dan Canal Dam est le plus grand Barrage en BCR au monde d’une
longueur de 2720 mètres et un volume de BCR de 5.470.000 m3. Le barrage de Beni Haroun
en Algérie est considéré comme le plus grand barrage en Afrique avec 710 mètres de longueur
et 120 mètres de hauteur (ZDIRI M 2008).
18
Chapitre I ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE BCR
Le barrage de Béni Haroun est un grand complexe hydraulique stratégique en Algérie, situé
dans la wilaya de Mila au nord-est de l'Algérie. Le barrage de 120 m de hauteur, est le plus
important et le plus grand barrage en Algérie avec une capacité de 960 millions de mètres cubes.
Le barrage proprement dit et constitué d’une digue renforcée de 1,5 million de m3 de béton
roulé compact (BCR). Avec sa grande station de pompage d'eau brute, dont la puissance est de
180 MW, le barrage alimente en eau potable plusieurs régions limitrophes de la wilaya de Mila,
notamment les wilayas de Jijel, Constantine, Oum el Bouaghi, Batna et Khenchela. Le barrage
fournit également une quantité importante d'eau d’irrigation pour quelques centaines d'hectares
d'exploitations agricoles dans les régions voisines. En juin 2011, le barrage a atteint un niveau
des plus élevés depuis le début de son remplissage graduel en 2005 en atteignant le volume de
851 millions de mètres cube. Au 12 février 2012, le barrage a atteint un pic historique jamais
réalisé depuis sa mise en service à ce jour : 1 milliard de m3, dépassant ainsi de 40 millions m3
sa capacité théorique (960 millions m3).
Le BCR peut également être utilisé comme matériaux routiers. Ce type d’application
nécessite une plus grande quantité de ciment et un rapport E/C plus faible que pour un barrage,
car les sollicitations tant mécaniques (passage des véhicules) que thermiques (cycles de gel-
dégel), présences de sels fondants) y sont plus importantes (Marchand J& all, 1997). De plus,
19
Chapitre I ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE BCR
la teneur en particules fines de diamètre inférieur à 80 µm doit être assez élevée afin de faciliter
la finition de la surface du béton.
Le tableau (I.2) présente deux mélanges typiques de béton compacté au rouleau dont l'un
est utilisé pour la construction des routes et le second pour les barrages
20
Chapitre I ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE BCR
Les techniques de mise en œuvre des pavages en BCR, d’après Gauthier et al. (Gauthier
P&all, 2000), sont semblables à celles du BB puisqu'elles sont effectuées à l’aide des mêmes
équipements employés pour la construction des revêtements en BB. Ces équipements sont, pour
la plupart, bien adaptés à la mise en place du BCR. Certaines précautions doivent cependant
être prises.
De plus, des équipements à haut pouvoir de compactage sont parfois requis pour des
applications particulières. La mise en œuvre d’un revêtement en BCR comprend les étapes
suivantes : préparation de l’infrastructure et de la fondation, production du BCR, transport, mise
en place et compactage, réalisation des joints et mûrissement. De la production du BCR à sa
Mise en place, toutes les précautions doivent être prises afin d’éviter (ou à tout le moins réduire)
la ségrégation du matériau et sa perte d’humidité. Un plan de mise en œuvre du BCR doit être
réalisé avant le début des travaux de construction d’un revêtement. Ce plan doit définir la
séquence de mise en place du béton (direction des équipements de mise en place, longueur et
largeur des bandes), l’emplacement des joints de construction, l’emplacement de la centrale
mobile. Ce plan de pose permet d’assurer une mise en place continue, de respecter les délais de
mise en œuvre et de minimiser les joints froids (ZDIRI, 2008).
21
Chapitre I ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE BCR
Le malaxage du BCR nécessite une énergie suffisante pour assurer une dispersion efficace
de la faible quantité d’eau de gâchage et du ciment dans le mélange. Le système de malaxage
doit permettre de produire un mélange homogène et uniforme. L’unité de production doit être
fiable de manière à éviter les arrêts (augmentation des coûts de production) et doit posséder un
système de dosage des constituants précis. Le débit du malaxeur doit être suffisant afin
d’assurer une mise en place continue (Gauthier P & Marchand, 2004). Le BCR est produit en
centrale fixe ou par une centrale mobile. Le choix du type de centrale de production dépend des
Caractéristiques du projet, c’est-à-dire de la proximité et de la disponibilité des unités de
production, de la quantité de béton à mettre en place et du budget à investir.
22
Chapitre I ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE BCR
23
Chapitre I ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE BCR
24
Chapitre I ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE BCR
Le compactage est l'étape la plus importante du procédé car il permet d’obtenir la densité et
la résistance du revêtement, ainsi que son égalité et sa texture superficielle. Il commence dès la
mise en place et se poursuit jusqu'à ce que le revêtement ait la densité recherchée. Toutes les
propriétés du BCR à l'état durci, notamment la résistance en compression et celle en flexion,
sont étroitement liées au degré de compactage. Ces propriétés du BCR déterminent sa capacité
à résister aux charges puisque le béton est moins résistant en traction qu’en compression. En
effet, si le compactage est insuffisant, il subsistera des vides entre les granulats, qui agissent
comme des points de faiblesse et provoqueront une diminution de la résistance en compression.
Généralement, le degré minimal de compactage à respecter est de 97 % de l'optimum Proctor
modifié (S.E.M).
I.11.1. Opérations
Le compactage consiste en deux passes (on entend par une passe, un cycle complet en avant
et en arrière) du compacteur à rouleau sans vibration pour consolider les matériaux, suivis de
quelques passes avec vibration, généralement 4 ou plus, jusqu'à l'obtention de la compacité
spécifiée. Le processus de compactage est complété par quelques passes de l'engin à pneus pour
fermer les éventuels vides ou les petites fissures superficielles. A défaut d'un compacteur à
pneus, on peut donner quelques passes finales du compacteur à rouleau sans vibration pour
fermer la surface.
Le compactage des bords est aussi une question délicate. Pour obtenir de bons résultats, il est
nécessaire de les épauler avec des matériaux stables placés à l'avance, comme par exemple les
bordures en zone urbaine ; sinon, des pertes importantes de compacité et de résistance se
produisent. Les opérations de compactage doivent débuter au maximum 10 minutes après la
mise en place du BCR, et la durée maximale est de 60 minutes mesurée à partir du malaxage
en centrale.
25
Chapitre I ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE BCR
Le béton doit être compacté jusqu’à ce que la densité en place atteigne 100 % de la densité
optimale abstenue par l’essai Proctor.la densité en place sera jugée acceptable si la moyenne de
toutes les mesures est supérieure à 99 % et si aucune n’est inférieure à 97 % modifie.
Généralement, Lorsque les rouleaux vibrateurs opèrent en mode dynamique, l’arrêt des
vibrateurs doit obligatoirement être à plus de 2 mètres avant l’immobilisation de l’appareil.
26
Chapitre I ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE BCR
Les opérations de compactage doivent être effectuées sur l’ensemble de la surface de béton
compacté au rouleau et doivent dé but erprès des bordures et progresser vers le centre de la
dalle selon les indications présentée aux figures de la section 6.6 techniques de construction.
Dans la section sen pente, le compactage doit être début coté inferieur. En tout temps, la vitesse
maximale de rouleau ne doit pas dépasser 2, 5 km/h. Les passes consécutives de rouleau
vibrateur doivent se chevaucher sur distance minimal de0, 5pour assurer une bonne
consolidation des bondes adjacente du béton compacté au rouleau.
Figure I. 19 Diagramme des contraintes d’un système bicouche (Gauthier P & all, 2000).
27
Chapitre I ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE BCR
La formulation de béton est une science qui définit les différents constituants d’un béton en
se basant sur des propriétés souhaitées. La méthode de formulation d’un béton diffère quand
ces propriétés se changent. Dans notre étude, on va confectionner un BCR à partir des matériaux
locaux avec une formulation qui diffère de celle de béton ordinaire. Des méthodes de
formulation de mélanges de BCR sont présentées dans le document American Concrete
Institute (ACI) Committee 325.10R-95 (ACI-325.10R-95 1995). Elles ont été développées en
utilisant différentes approches et ont été employées avec succès. Elles sont, pour la plupart,
basées sur des approches empiriques ou semi-empiriques qui requièrent la réalisation d’un
grand nombre de gâchées d’essais afin d’obtenir le mélange aux proportions optimales. Par
ailleurs, ces dernières années, une méthode de formulation a été développée au Laboratoire
Central des Ponts et chaussées en France (LCPC) pour être par la suite adaptée par le Centre de
recherche interuniversitaire sur le béton (CRIB) de l’Université Laval à la formulation de
mélanges de BCR. Cette méthode repose sur une meilleure compréhension des paramètres
affectant les propriétés à l’état frais et durci du BCR. Dans la grande majorité des cas, une seule
gâchée d’essai est requise pour déterminer les caractéristiques du mélange optimum.
28
Chapitre I ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE BCR
Au début de la conception du BCR, des méthodes de formulation empiriques ont été mises
en place. Ces méthodes reposent sur la réalisation de plusieurs gâchées en laboratoires afin
d’obtenir le mélange adéquat pour un tel projet. Ces techniques prennent beaucoup de temps et
d’énergie, car dans certains cas plus de 25 mélanges sont nécessaires pour atteindre les
caractéristiques voulues du BCR. En plus, des gâchés de réajustement sur chantier sont
nécessaires pour obtenir un béton de bonne qualité (J. Marchand 1997).
Les deux méthodes les plus utilisées et les plus efficaces ont été décrites par le comité
325.10R-95 de l’American Concrete Institute (ACI) (ACI-325.10R-95 1995) :
De son nom, cette méthode de formulation a pour principe d’atteindre une limite de
maniabilité en effectuant plusieurs mélanges de BCR. Elle est basée sur trois étapes où les
proportions du BCR sont déterminées (J. Marchand 1997).
29
Chapitre I ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE BCR
Figure I. 21 Paramètres optimums d’un mortier pour BCR (J. Marchand 1997).
Le Comité 325.10R-95 de l’American Concrete Institute (ACI) a aussi proposé cette méthode
de formulation qui se base sur les principes de la géotechnique (compactage des sols). Cette
méthode suit la relation entre la masse volumique sèche et la teneur en eau du BCR.
L’utilisation de cette méthode est plus adéquate dans les cas des granulats de petites dimensions
et d’une grande quantité de liant (J. Marchand 1997).
La première étape consiste à déterminer la proportion de granulat fin par rapport au granulat
grossier à l’aide d’un fuseau granulaire présenté dans la figure I.22. En deuxième lieu, plusieurs
gâchés de béton avec différentes teneurs en liant sont réalisé. La teneur en liant pour ces gâchés
varie entre 12 et 14 % de la masse totale des matériaux secs. L’étape suivante consiste à réaliser,
pour chaque teneur en liant, des mélanges avec différente teneur en eau. Par la suite et à l’aide
de la méthode citée par la norme ASTM C1557 – Method D. (ASTM-D155707 2007), on peut
déterminer la teneur en eau optimale.
Les éprouvettes de BCR sont mises puis compactées dans des moules cylindriques avec une
énergie de compactage spécifique. Après la fin du compactage, l’éprouvette est rasée, nettoyée
30
Chapitre I ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE BCR
puis mesurée et la masse volumique sèche est calculée. Ainsi, un graphe comportant la masse
volumique sèche d’un côté et la teneur en eau de l’autre peut être dressé.
D’après la figure I.23, on peut voir la valeur maximale qui représente la teneur en eau qui
permet d’obtenir la masse volumique sèche optimale. La masse volumique sèche varie
considérablement dans l’intervalle de la teneur en eau optimale. Par contre, la masse volumique
humide reste insensible dans cette partie de la courbe. La phase finale de cette méthode consiste
à déterminer la quantité de liant nécessaire pour avoir un béton avec des performances données.
Cela s’effectue en réalisant différents mélanges avec différente teneur en liant et avec une teneur
en eau fixée (teneur en eau optimale). Le mélange disposant de la teneur en liant la plus faible
et les performances mécaniques requises est choisi (J. Marchand 1997).
31
Chapitre I ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE BCR
Cette méthode de formulation exige une approche expérimentale d’une part, et quelques
formules empiriques d’autre part. La formulation par volume de pâte optimal est l’une des
méthodes semi-empiriques utilisées pour la confection du BCR. Le principe de cette méthode
consiste à calculer le volume de pâte par rapport à un volume de vides. Comme il a été
mentionné en haut, cette méthode nécessite des mélanges d’essais en laboratoires (J. Marchand
1997).
La principale hypothèse sur laquelle se base cette méthode est que le BCR nécessiterait
d’avoir un volume de pâte pour combler les espaces intergranulaires restant après que le
squelette granulaire a atteint la densité maximale.
Cette méthode de formulation est également basée selon une approche volumétrique. Si
moins de pâte est utilisée, les vides laissés après le compactage vont réduire les propriétés
mécaniques et augmenter la perméabilité du béton. Par contre, une teneur en pâte excessive
augmentera la chaleur d’hydratation de même que les coûts de fabrication sans une
augmentation significative des performances mécaniques.
Suivant cette hypothèse, une faible dépense de pâte causera la présence de vides
intergranulaires qui vont par la suite réduire les performances mécaniques et augmenter
32
Chapitre I ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE SUR LE BCR
sensiblement la perméabilité. D’autre part, une dépense excessive de pâte amplifiera la chaleur
d’hydratation et le coût, sans accroitre significative les propriétés physiques ou la diminution
de la perméabilité (GAGNÉ 2000).
La formulation du BCR par cette méthode exige de suivre trois étapes. Premièrement, les
proportions des granulats sont déterminées d’une façon à obtenir un mélange granulaire le plus
compacte possible. Après le compactage, le volume de vides des granulats est calculé en mètre
cube. Deuxièmement, le dosage de la pâte doit être ajusté de manière à avoir une maniabilité
donnée. Finalement, le rapport entre l’eau et le liant doit être fixé afin d’obtenir une pâte qui
puisse satisfaire les exigences mécaniques. Cette méthode de formulation permet d’obtenir des
mélanges de BCR sans une énorme débauche d’énergie par rapport aux méthodes empiriques.
Cependant, l’utilisation de cette méthode est impossible dans le cas d’utilisation d’un entraineur
d’air. En effet, la présence de cet adjuvant rend très complexe la prédiction des vides dans le
béton (GAGNÉ 2000).
La méthode théorique est très différente des précédentes méthodes de formulation. En effet,
elle se distingue par l’absence de gâchés d’essais en laboratoires (expérimentale). Le principe
de cette méthode est de minimiser la porosité intergranulaire du béton en optimisant les
proportions des différentes classes granulaires. Le Laboratoire Central des Ponts et Chaussées
en France (LCPC) a développé une méthode théorique appelée le modèle d’empilement
compressible pour la confection de différents mélanges tels que le béton ordinaire et le béton à
haute performance. Par la suite, le Centre de recherche interuniversitaire sur le béton (CRIB)
de l’Université Laval a développé cette méthode de façon à confectionner le BCR.
Plusieurs travaux ont été effectués à l’aide de cette méthode, les résultats obtenus montrent
que cette technique donne amplement satisfaction (J. Marchand 1997).
I.14. Conclusion
Dans ce chapitre on a procédé à une recherche sur le BCR concernant leur définition,
historique, applications, avantages, mise en œuvre ainsi que leur formulation. Les études
réalisées sur la technologie du BCR et notamment sur les différents constituants de ce matériau
cherchent à définir un mélange répondant aux performances recherchées.
33
Chapitre II :
GENERALITE SUR LES
GRANULATS RECYCLES
34
Chapitre II Généralité sur les granulats recycles
II.1 INTRODUCTION
Ce chapitre présente les granulats recycles ainsi que certaines propriétés avec un aperçu de
recherches précédentes. Ensuite, déférentes techniques d’améliorations des granulats recyclés
sont listées et exposées. Pour finir, certaines propriétés des bétons et mortiers sont expliquées
et des résultats de précédentes recherches sur les mortiers a` base de granulats de béton
recyclé sont présentes.
Actuellement, la plupart des granulats utilisés sur le marché sont des granulats naturels issus
de carrières ou de l’extraction des lits des fleuves ou des fonds marins. Ces produits offrent
l’avantage d’une qualité relativement constante et d’un approvisionnement continu.
Face aux 400 millions de tonnes de granulats naturels produits en 2001 (GDCBFNB, 1994),
le granulat recyclé de déchets de démolition ne peut pas être considéré à ce jour comme un
matériau de remplacement qui permettrait d’éviter ou de limiter de façon significative
l’exploitation des gisements naturels.
Selon (Charlot, 1993) en France, les déchets de démolition sont issus des friches industrielles
(40 %), des logements (35 %) et des travaux publics (25 %). Ces déchets sont composés de 50
% de maçonnerie, 30 % de béton, 5 % de bitume et 15 % de matériaux autres (bois, métal,
papier, plastique, etc.).
Le Recyclage des déchets dans une utilisation comme granulats pour les routes ou la
construction permet :
- Une réduction du transport des matériaux, donc une réduction de la consommation d’énergie
et des émissions de gaz à effet de serre.
35
Chapitre II Généralité sur les granulats recycles
- Pour les grandes agglomérations, l’utilisation des granulats recyclés permettra de diminuer
une partie du CO2 attribuée au transport de granulats ;
-la récupération des fines potentiellement utilisables, après traitement, dans la production d’un
nouveau ciment ou autre liant hydraulique, a un impact sur la réduction de la production de
CO2 des cimenteries.
Le terme « déchet » est un : « résidus, matériaux, substances ou débris rejetés à la suite d’un
processus de production, de fabrication et d’utilisation ». En génie civil deux principales
sources de production de déchets qu’on rencontre généralement par la suite :
Dans le cadre de travaux de génie civil, on distingue trois catégories principales de déchets :
les déchets inertes, les déchets banals et les déchets dangereux.
36
Chapitre II Généralité sur les granulats recycles
Les déchets inertes sont les déchets les plus stables. En cas de stockage en décharge, ils ne
subissent aucune modification physique, chimique ou biologique importante et ne présentent
pas de danger pour l'homme et l'environnement (Barkat A 2006).
Ces sont donc des matériaux, sans caractère polluant, qui ne se décomposent pas, ne brûlent
pas et ne produisent aucune réaction physique ou chimique. Ils ne sont pas biodégradables et
ne se détériorent pas au contact d'autres matières d'une manière susceptible d'entraîner une
pollution de l'environnement ou de nuire à la santé humaine. Ils sont constitués presque
intégralement de minéraux tels que silicates, carbonates ou aluminates ; leur contenu en métaux
lourds ou autres polluants est très (Barkat A 2006).
Selon l'article n°3 de la loi Algérienne n° 01-19 du 12 décembre 2001, déchets inertes : " tous
déchets provenant notamment de l'exploitation des carrières, des mines, des travaux de
démolition, de construction ou de rénovation, qui ne subissent aucune modification physique,
chimique ou biologique lors de leur mise en décharge, et qui ne sont pas contaminés par des
substances dangereuses ou autres éléments générateurs de nuisances, susceptibles de nuire à la
santé et/ou à l'environnement "(Barkat A 2006). Il s'agit donc :
Les déchets banals ou les déchets industriels banals (DIB) sont non inertes et non dangereux
générés par les activités, publiques ou privées, du commerce, de l'artisanat, de l'industrie ou du
37
Chapitre II Généralité sur les granulats recycles
service. Ce sont des déchets qui ne présentent pas de danger particulier vis-à-vis des personnes
ou de l'environnement et qui peuvent être éliminés dans les mêmes conditions que les ordures
ménagères. Il s'agit notamment des cartons, des papiers, des plastiques, de plâtre, de verre, de
bois d'ouvrage, des métaux, etc. (Barkat A 2006).
Les déchets dangereux ou les déchets industriels spéciaux (DIS) sont des déchets qui présentent
un caractère polluant ou toxique et nécessitent d'être éliminés dans une filière spécifique. En
citant par exemple : pots de peinture, tubes de colle, certains déchets d'amiante, néons, etc.
(Barkat A 2006).
Les granulats recyclés sont utilisés pour des raisons environnementales. En effet, afin de
contribuer aux différents problèmes de stockage des déchets ainsi qu’à la réduction de la
pollution de l’environnement, il importe de valoriser les granulats recyclés. Leur utilisation
permet de pallier au manque de granulats naturels et de contribuer au prolongement de la durée
d’exploitation des carrières existantes.
38
Chapitre II Généralité sur les granulats recycles
En Europe, on estime que la durée de vie moyenne d’une habitation est de cinquante ans ;
les bâtiments industriels et les ouvrages d’art on une durée de vie supérieure (Quebaud M.,
courtial M et Buyle-Bodin f 1996).
La figure II.2 illustre le cycle de vie d’un bâtiment ou d’un ouvrage d’art :
Figure II. 2: modèle du cycle de vie d’un bâtiment ou d’un ouvrage d’Art (Quebaud M.,
courtial M et Buyle-Bodin f 1996)
La composition des produits de démolition varie selon la nature des ouvrages démolis
(bâtiment industriel, bâtiment résidentiel, ouvrage d’art, etc.) et leur date de construction.
Ainsi une construction du XIXème siècle repose sur un gros œuvre en pierre, en brique et
en métal tandis qu’une construction de la deuxième moitié du XXe siècle est principalement
en béton.
39
Chapitre II Généralité sur les granulats recycles
En général, les matériels de traitement des déchets de démolition ne différents pas trop des
matériels de concassage utilisés pour la production d’agrégats naturels. Ils comportent divers
types de concasseurs, écrans, équipement de transfert et dispositifs pour l’enlèvement de
matière étrangère. La première génération comportait deux systèmes : un ouvert et l’autre
fermé, les deux systèmes sont généralement dans la réhabilitation de chaussées et projets de
recyclage.
II .5.2 Production
La production de granulats recyclés est en général basée sur trois types d’installations :
(Debieb, 2007)
L’installation fixe composée d’un ou plusieurs concasseurs d’une assez grande capacité ;
L’installation mobile sur site fixe qui est transportable avec un ou deux concasseurs d’une
assez grande capacité permettant le traitement sélectif des matériaux ;
L’installation mobile permettant une réutilisation immédiate des granulats recyclés, grâce à
une petite installation transportable pourvue d’un concasseur de faible capacité.
Pour fragmenter les déchets, des concasseurs – appelées également broyeurs ou granulateurs
sont utilisés, en une ou plusieurs étapes. Nous pouvons citer, par exemple, les concasseurs à
mâchoire, à percussion, à marteaux, giratoires, à soles tournantes et à cylindres. Le concasseur
sera choisi suivant la quantité, la qualité et la granulométrie des granulats recyclés. (Debieb,
2007)
40
Chapitre II Généralité sur les granulats recycles
41
Chapitre II Généralité sur les granulats recycles
En règle générale, on distingue quatre classes principales de granulats recyclés (Figure .6)
(Hannequart & E. Schamp 2010).
42
Chapitre II Généralité sur les granulats recycles
Figure II. 6 Différents types des granulats recyclés (Hannequart & E. Schamp 2010)
II.6 PROPRIETES DU BETON A BASE DES GRANULATS RECYCLES A L’ETAT
FRAIS
II.6.1 Ouvrabilité
L’utilisation des granulats recyclés diminue l’affaissement du béton par rapport à un béton
de granulat naturel pour un même rapport E/C. Cette baisse d’affaissement serait due à la grande
absorption et l’angularité des granulats recyclés. En effet, on observe une augmentation de
3,1% à 9,4 % de la demande en eau du béton lors de l’utilisation des granulats recyclés, pour
garantir un même affaissement. Ceci a été attribué aux granulats recyclés ayant une surface plus
rugueuse et une forme plus anguleuse, créant ainsi plus de friction interne dans le béton (Ait
Mohamed A 2017).
La masse volumique apparente du béton frais à base de granulats naturels est dans la plage
de 2400 kg/m3, alors que le béton à base de granulats recyclés est nettement plus léger, 2150
kg/m3, quel que soit le type de ciment. Et la teneur en air du béton de granulat recyclé est
légèrement supérieure (4% à 5,5%) par rapport au béton à base des granulats 100% naturel
(Barkat A 2006).
II.7 .1 Perméabilité
Elle est augmentée avec le taux de remplacement du granulat. Cette augmentation est
principalement due à l’absorption d’eau des granulats recyclés. Cette augmentation n’a
43
Chapitre II Généralité sur les granulats recycles
cependant pas été observée pour un taux de remplacement de 20% selon certains travaux. (Ait
Mohamed A 2017).
II.7.2 Porosité
La résistance à la traction des bétons recyclés présente des résultats légèrement différents
les uns des autres. Si toutes indiquent une perte de résistance pour le béton recyclé par rapport
au béton standard, certaines ont montré une réduction de 15 à 20% à un taux de remplacement
de 100% et d’autres une perte de moins de 10% pour un essai réalisé à 28 jours (Ait Mohamed
A 2017).
44
Chapitre II Généralité sur les granulats recycles
à 33% de moins, avec une variation en fonction du rapport E/C et du taux de remplacement des
granulats. Cette perte de module d’élasticité semble principalement liée à la grande porosité des
bétons recyclés (Ait Mohamed A 2017).
II.9 CONCLUSION
Cette partie présente un aperçu détaillé sur les granulats recyclés. Elle expose d’abord leur
définition, leurs sources, leurs classifications ainsi que leur développement, ce chapitre fait une
mémoire sur la description du béton à base des granulats recyclés, ses propriétés à l’état frais et
durci.
45
Chapitre III :
Caractérisation des matériaux et
formulation du BCR
46
Chapitre III Caractérisation des matériaux et formulation du BCR
III.1. Introduction
Dans ce chapitre, on présente les résultats de caractérisation des matériaux utilisés dans cette
étude. Les essais réalisés concernent la détermination des caractéristiques physicomécaniques
des différentes composantes de BCR, le sable, les différentes classes de graviers. Pour les
ciments et ajouts minéraux employés dans la présente étude sont délivrés à partir des fiches
techniques en vigueur.
Les matériaux prélevés ont été soumis aux essais d’identification au sein du laboratoire de
Génie Civil de l’Université Med El-Bachir El-Ibrahimi de Bordj Bou-Arreridj, selon un
programme d’essais réalisé conformément aux normes. Les essais effectués sur les matériaux
sont : analyse granulométrique, équivalent de sable,coefficient d’absorption d’eau, masses
volumique (apparente et absolue) et Los Angeles.
III.2.1 Le gravier
Le gravier utilisé pour la confection du béton dans notre étude expérimentale provient de la
carrière d’OUIAM qui se situe à environ 40 Km de la ville de BBA.
❖ But de l’essai
L'analyse granulométrique permet de déterminer la grosseur et les pourcentages pondéraux
respectifs des différentes familles de grains constituants l'échantillon. Elle s'applique à tous les
granulats de dimension nominale inférieure ou égale à 63 mm, à l'exclusion des fillers.
47
Chapitre III Caractérisation des matériaux et formulation du BCR
❖ Principe de l’essai
L'essai consiste à fractionner au moyen d'une série de tamis emboîtés les uns sur les autres, dont
les dimensions des ouvertures sont décroissantes du haut vers le bas un matériau en plusieurs
classes granulaires de tailles décroissantes.
Les masses des différents refus et tamisât sont rapportées à la masse initiale du matériau.
❖ Matériels utilisés
• Une colonne de tamis propres correspondants à chaque fraction.
❖ Préparation de l’échantillon
L’échantillon de gravier est préparé selon la norme NF EN 933-5. La masse M de l´échantillon
pour essai doit être supérieure à 0.2 D, avec M exprimé en kilogrammes et D plus grande
dimension spécifiée en millimètres.
❖ Mode opératoire
L’opération du tamisage du gravier se fait au moyen d’une tamiseuse ou on place la série des
tamis sur le cercle inférieur du cadre de l’appareil en suite l’ensemble est serré aux montants
par la couronne supérieure, à l’aide de deux jeux de ressort et vis de blocage. La vibration se
fait 03 fois durant 07 minutes à chaque fois.
40 8 3 3 0.1875 99.8123
39 6,3 136 139 8.6875 91.3125
38 5 304 443 27.6875 72.3125
37 4 404 847 52.9375 47.0625
36 3,15 374 1221 76.3125 23.6875
35 2,5 152 1373 85.8125 14.1875
_ Fond 226 1599 99.9375 0.0625
100
Fuseau min
80 Gravier 3/8
Fuseau max
Tamisats (%)
60
40
20
0
1 10
Tamis ( mm)
49
Chapitre III Caractérisation des matériaux et formulation du BCR
100
Fuseau min
Gravier 8/15
80
Fuseau max
Tamisats (%)
60
40
20
0
1 10 100
Tamis ( mm)
50
Chapitre III Caractérisation des matériaux et formulation du BCR
44 20 0 0 0 100
100
Fuseau min
Gravier 15/20
80
Fuseau max
Tamisats (%)
60
40
20
0
1 10 100
Tamis ( mm)
51
Chapitre III Caractérisation des matériaux et formulation du BCR
52
Chapitre III Caractérisation des matériaux et formulation du BCR
100
Fuseau min
80 Gravier 3/8 R
Fuseau max
Tamisats (%)
60
40
20
0
1 10
Tamis ( mm)
43 16 28 28 0.875 99.125
53
Chapitre III Caractérisation des matériaux et formulation du BCR
100
Fuseau min
Gravier 8/15R
80
Fuseau max
Tamisats (%)
60
40
20
0
1 10 100
Tamis ( mm)
54
Chapitre III Caractérisation des matériaux et formulation du BCR
100
Fuseau min
Gravier 8/15
80
Fuseau max
Tamisats (%)
60
40
20
0
1 10 100
Tamis ( mm)
La masse volumique est une grandeur physique qui caractérise la masse d'un matériau par unité
de volume, on distinguera :
C’est le rapport entre la masse d’un corps est l’unité de volume apparent (y’compris les vides),
Elle est exprimée en (g/cm3, Kg/m3, t/m3).
❖ Principe de l’essai
Le principe de cette mesure consiste à remplir un récipient avec un volume intérieur connu et
de peser la quantité de granulats correspondant.
❖ Matériels utilisés
• Une balance avec une précision de 0.01 g.
❖ Mode opératoire
• Peser le récipient vide et taré.
55
Chapitre III Caractérisation des matériaux et formulation du BCR
• Verser le matériau au centre de récipient jusque qu’il soit remplit et débord au tour.
𝝆 𝑎𝑝𝑝 = 𝑴⁄𝑽
C’est le rapport entre la masse et l’unité de volume de la matière qui constitue le granulat, sans
tenir compte des vides pouvant exister dans ou entre des grains. Elle est exprimée en (g/cm3,
Kg/m3, t/m3).
❖ Principe de l’essai
Consiste à mesurer le volume réel occupé par les granulats, sans tenir compte des vides. Dans
notre étude on va utiliser la méthode de l’éprouvette graduée, car cette méthode est très simple
et très rapide.
❖ Matériels utilisés
• Une éprouvette graduée en verre.
❖ Mode opératoire
• Remplir l’éprouvette graduée en verre par un volume d'eau (V1 = 400 ml).
• Introduire cette masse dans l'éprouvette (s’assuré de bien éliminer les bulles d’air).
56
Chapitre III Caractérisation des matériaux et formulation du BCR
Tableau III. 8 la masse volumique apparente et la masse volumique absolue du gravier recyclé
III.2.1.3 La porosité
C’est le rapport du volume des vides contenu dans les grains au volume total des grains, elle
est exprimée en pourcentage (%), définie par la relation suivante :
P (%) =Vv/Vt*100
D’après les résultats obtenus précédemment (masse volumique apparente et absolue), on peut
exploiter ces données afin de déterminer la porosité du gravier grâce à la relation suivante :
P (%) = Vv/Vt * 100
P (%) = (1 - ρ/γ) * 100
D’où ;
γ : La masse volumique absolue du gravier.
Ρ : La masse volumique apparente du gravier.
III.2.1.4 La compacité
C’est le rapport du volume des grains solides au volume total des grains, elle est exprimée en
pourcentage (%), définie par la relation suivante :
C (%) =Vs/Vt*100
Où : C (%) =1-P
III.2.1.5 L’indice des vides
C’est le rapport du volume des vides contenus dans les grains au volume des grains solides,
définie par la relation suivante :
57
Chapitre III Caractérisation des matériaux et formulation du BCR
e (%) = Vv/Vs
Où : e (%) =(1-C) /C
Les résultats obtenus sont représentés dans les tableaux suivants :
Le sable utilisé dans le cadre de notre étude expérimentale est un mélange de sable de dune
prélevé de la région d’OUED SOUF, et un sable concassé prélevé de la carrière il est apprécié
pour ses bonnes caractéristiques.
❖ But de l’essai
L'analyse granulométrique permet de déterminer la grosseur et les pourcentages pondéraux
respectifs des différentes familles de grains constituant l'échantillon.
❖ Principe de l’essai
L’analyse consiste à séparer et classer ces grains selon leur diamètre à l’aide de tamis, emboîtés
les uns sur les autres dont les dimensions des ouvertures sont décroissantes du haut vers le bas.
L’échantillon étudié est mis sur le tamis supérieur et le classement des grains est obtenu par
vibration de la colonne de tamis.
❖ Matériels utilisés
58
Chapitre III Caractérisation des matériaux et formulation du BCR
❖ Mode Opératoire
Le mode opératoire et le même que celui utilisé pour le gravier, la seule différence est la durée
de l’essai ; au lieu de 7 minutes pour le gravier elle va être 3 minutes pour le cas du sable.
Les résultats de l’analyse granulométrique de sable sont représentés dans le tableau suivant :
59
Chapitre III Caractérisation des matériaux et formulation du BCR
100
Fuseau min
40
20
0
0.01 0.1 1 10
Tamis (mm)
60
Chapitre III Caractérisation des matériaux et formulation du BCR
100
Fuseau min
40
20
0
0.01 0.1 1 10
Tamis (mm)
❖ Principe de l’essai
Le principe de cette mesure consiste à remplir un récipient avec un volume intérieur connu et
de peser la quantité de granulats correspondants.
❖ Matériels utilisés
• Une balance avec une précision de 0.01g.
• Un récipient avec un volume de 1 litre.
• Une règle à araser.
❖ Mode opératoire
• Peser le récipient vide et tarer.
• Prendre le matériau (sable) dans les deux mains formant un entonnoir.
• Placer les deux mains à hauteur d’environ 10 cm au-dessous de récipient.
• Verser le matériau au centre de récipient jusque qu’il soit remplit et débord au tour.
• Araser avec la règle sans compacter le matériau.
• Peser le contenu et noter la masse M.
• Répéter l’opération 3 fois afin de valider l’essai.
• La masse volumique apparente à l’état lâche est déterminée par la formule suivante :
Ρ app = M/V
61
Chapitre III Caractérisation des matériaux et formulation du BCR
Le mode opératoire et le même que celui utilisé pour le gravier décrit précédemment. La
masse volumique absolue du sable est déterminée par la formule :
Ρ abs = M / (V2 – V1)
Avec : M=300 g.
Les résultats sont présentés dans le tableau suivant :
Tableau III. 15 la masse volumique apparente et la masse volumique absolue pour les deux
sables
C’est une caractéristique très importante qu’il faut la prendre en considération car elle influe
sur certaines propriétés telles que la résistance mécanique.
La porosité est donnée par la relation suivante :
P (%) = [1-(ρs/γ)] x 100%
III .2.2.4 La compacité
La compacité d’un matériau est une proportion de son volume réellement occupé par la
matière solide qui le constitue, c’est le rapport du volume absolu des grains au volume
apparent du matériau.
La compacité est donnée par la relation suivante :
C =1 – P
III.2.2.5 L’indice des vides
62
Chapitre III Caractérisation des matériaux et formulation du BCR
Tableau III. 16 La porosité, la compacité et l'indice de vide pour les deux sables
C'est un facteur très important qui nous permet de juger la grosseur du sable. Il est exprimé par
le rapport de la somme des refus cumulés par les tamis (0.08, 0.125, 0.315, 0.63, 1.25, 2.5, 5).
Il est donné par la relation suivante : Mf =ΣRC /100 donc Mf=2,201
On peut dire que le module de finesse 2.2 monter que le sable utilisé est un sable qui doit être
utiliser si on cherche une ouvrabilité suffisante et une bonne résistance avec des risques de
ségrégation limités.
Le module de finesse, c’est une caractéristique intéressante qui donne des indications sur le
comportement probable d’un mélange de béton fabriqué avec un sable d’une granulométrie
donnée. Un bon sable à béton doit avoir un module de finesse d’environ 2,2 à 2,8 ; au-dessous,
le sable a une majorité d’éléments fins et très fins, ce qui nécessite une augmentation du dosage
en eau ; au-dessus, le sable manque de fines et le béton y perd son ouvrabilité.
1
𝑀𝐹 = (∑(𝑟𝑒𝑓𝑢𝑠 𝑐𝑢𝑚𝑢𝑙é𝑠 𝑒𝑛 % 𝑑𝑒𝑠 𝑡𝑎𝑚𝑖𝑠{0,16 − 0,315 − 0,63 − 1,25 − 2,5
100
− 5}))
63
Chapitre III Caractérisation des matériaux et formulation du BCR
Sable de dune
Après l’analyse granulométrique, on trouve que le module de finesse du sable testé est égal à :
MF = 2.072 MF entre 2et 2.5(c’est un sable Moyen).
Sable concassé
Après l’analyse granulométrique, on trouve que le module de finesse du sable testé est égal à :
MF=2.893 MF> 2.5 (c’est un sable gros)
III .2.2.7 Equivalent de sable [NA EN 933-8] :
❖ But de l’essai
Cet essai permet de mettre en évidence la proportion d'impuretés argileuses contenues dans le
sable et le pourcentage de poussières nuisibles qui diminuent la qualité du béton et mortier.
❖ Mode opératoire
• Tamiser une quantité de sable (masse supérieure à 500 g), Prendre une pesée de 120g
• Remplir l'éprouvette de solution lavante jusqu'au premier repère (10 cm).
• A l'aide de l'entonnoir verser la prise d'essai (120g) dans l'éprouvette et taper
fortement à plusieurs reprises avec la paume de la main afin d’éliminer toutes les bulles d'air
et favoriser le mouillage de l'échantillon
• Laisser reposer pendant 10 minutes.
• Fermer l'éprouvette à l'aide du bouchon en caoutchouc.
• Placer l’éprouvette dans un agitateur mécanique pendant 3 minutes.
• Retirer ensuite le bouchon, le rincer avec la solution lavande au-dessus de l'éprouvette,
rincée ensuite les parois de celle-ci.
• Faire descendre le tube laveur dans l'éprouvette, le rouler entre le pouce et l'index en
faisant tourner lentement le tube et l'éprouvette et en impriment en même temps au tube un
léger piquage. Cette opération a pour but de laver le sable et de faire monter
III.2.2.7.1 Equivalent de sable visuel (E.S.V)
• Après 20 min de dépôt, lire la hauteur h1, de niveau supérieur de floculat jusqu’au
fond de l’éprouvette à l’aide d’une règle.
• Mesurer également avec la règle la hauteur h2 compris entre le niveau supérieur de la
partie sédimentaire du fond de l’éprouvette.
E.S.V = (h2/h1) 100%
64
Chapitre III Caractérisation des matériaux et formulation du BCR
Tableau III. 19 Qualité du sable en fonction des valeurs d’équivalent de sable ESV et ESP
Tableau III. 20 Résultats d’essai d’équivalent de sable pour les deux sables
65
Chapitre III Caractérisation des matériaux et formulation du BCR
Le ciment utilisé dans notre étude est un ciment portland composé obtenu par le mélange
finement broyé de clinker et d’ajouts. Le sulfate de calcium est ajouté sous forme de gypse en
tant que régulateur de prise. Le ciment provient de l’usine matin. Le produit a comme
identification.
Le ciment de Matin est utilisé pour tous les projets de construction qui nécessitent de hautes
résistances mécaniques mais qui ne présentent pas un besoin spécifique en bétons exposés à des
conditions sévères comme l’attaque des sulfates du sol ou de l’eau, ainsi que dans les ouvrages
dans lesquels le béton n’est pas affecté par le taux de chaleur d’hydratation du ciment.
➢ Les bétons armés et non armés, Préfabriqués ou précontraints, étuvés et auto étuvée
➢ Les bétons prêts i l'emploi ;
➢ Le génie Civil (ouvrages et routes) ;
➢ Les travaux de construction (Logements, locaux commerciaux et Industriels)
➢ Les produits dérivés de ciment ;
➢ Les mortiers pour chapes et crépis.
➢ Béton au Haute Performance
➢ Préfabrication léger construction des Ouvrages, Infrastructure et super structure pour
Bâtiments
Le ciment utilisé pour la confection des bétons a été ramené de la cimenterie Matin.
Toute information concernâtes propriétés physiques, sa composition chimique sont tirés à partir
de la fiche technique de Matin délivré du fournisseur et donnée comme suit :
Composition Si𝑶𝟐 𝑨𝒍𝟐 𝑶𝟑 𝑭𝒆𝟐 𝑶𝟑 CaO MgO 𝑺𝑶𝟑 𝑲𝟐 𝑶 𝑵𝒂𝟐 𝑶 CaO Cl-
élémentaire
Teneur (%) 23.07 4.94 4.88 58.95 1.92 0.35 0.13 0.73 0.002
66
Chapitre III Caractérisation des matériaux et formulation du BCR
67
Chapitre III Caractérisation des matériaux et formulation du BCR
III.3.1. Introduction
Dans cette partie de chapitre on présente les étapes suivies pour déterminer les différentes
composantes du mélange. Parmi les méthodes de formulations exposées en premier chapitre on
a choisi de travailler avec la méthode de MDS vue es moyens disponibles chez notre laboratoire
BCR aussi l’essai de Proctor pour la détermination de la quantité d’eau optimum.
Selon la méthode qui se base sur la géotechnique on doit suivre les étapes suivantes :
Pour choisir les pourcentages des différentes fractions d’agrégats il faut que la courbe combinée
soit à l’intérieur du fuseau, les résultats sont représentés dans le tableau et la figure ci-dessous.
68
Chapitre III Caractérisation des matériaux et formulation du BCR
100
min
90
max
80
combinée
Tamisat (%)
70
idéale
60
50
40
30
20
10
0
0.01 0.1 1 10 100
tamis (mm)
III.4. CONCLUSION :
69
Chapitre III Caractérisation des matériaux et formulation du BCR
70
Chapitre IV modélisation statistique
IV.1 Introduction
Dans ce chapitre nous allons regrouper des résultats expérimentaux de plusieurs chercheures
traitées la même problématique proposer dans notre étude ; puis une modélisation statistique a été
réalisée par la méthode de plan d’expériences.
Dans cette partie on va voire l’effet du dosage de ciment et la quantité des granulats recycle sur le
comportement mécanique d’un béton compact aux rouleaux à court, moyenne et longe terme
(7,28,90jours).
La figure IV. 2 présente les valeurs observées en fonction des valeurs prévues du modèle de la
résistance à la compression à jeune âge (7 jours). On constate que les points sont moins dispersés
et proche au 1ere bissectrice qui est souhaitable. Ceci traduit par une valeur de R carre proche de
1(R2 =0.94)
71
Chapitre IV modélisation statistique
Figure IV. 1 Graphique des valeurs observées en fonction des valeurs prévues à 7 jour.
R carré 0,934854
D’après le tableau IV. 2 on remarque que le dosage de ciment joue un rôle prépondérant sur la
résistance mécanique à la compression a jeune âge (à 7jours) même les granulats recycle mais
moins que C (%).
72
Chapitre IV modélisation statistique
✓ Modèle mathématique :
(𝑮𝑹(%)−𝟓𝟎)
𝐑𝐂(𝟕𝐣𝐫𝐬) = 𝟏𝟖, 𝟗𝟒𝟓𝟓𝟒𝟓𝟑𝟑 + [−𝟑, 𝟓𝟏𝟑𝟐𝟏𝟕𝟏𝟓𝟑] × ( ) + 𝟏𝟏, 𝟗𝟑𝟖𝟗𝟎𝟕𝟑𝟖𝟐 ×
𝟓𝟎
(𝐂(%)−𝟐𝟑𝟎) (𝑮𝑹 (%)−𝟓𝟎) (𝑪(%)−𝟐𝟑𝟎)
( )+( ) × (( ) × (−𝟐? 𝟕𝟓𝟐𝟔𝟗𝟐𝟑𝟖𝟑))
𝟏𝟐𝟎 𝟓𝟎 𝟏𝟐𝟎
73
Chapitre IV modélisation statistique
La figure IV. 4 présente les valeurs observées en fonction des valeurs prévues du modèle de la
résistance à la compression à 28 jours. On constate que les points sont plus dispersés avec un
coefficient de régression R carre égale a 0.94.
Figure IV. 3 Graphique des valeurs observées en fonction des valeurs prévues
✓ Résumé de l'ajustement :
R carré 0,940013
74
Chapitre IV modélisation statistique
Le tableau IV.4 présente le test des effets qui influence sur la repense étudiée, on peut constater
que :
✓ Modèle mathématique :
−𝟑, 𝟏𝟒𝟒𝟔𝟐𝟓𝟎𝟐𝟒)
D’après la figure IV.6 on constate que le nuage des points, est moins dispersé. On conclut qu’il y
a une bonne corrélation entre les résultats de l’expérimentation et ceux de la simulation (R≈ 𝟏).
Le tableau IV.3 présente le coefficient de la corrélation R et son ajustement.
76
Chapitre IV modélisation statistique
Figure IV. 5 Graphique des valeurs observées en fonction des valeurs prévues
R carré 0,938329
D’après le tableau IV.7, on remarque que l’effet de C (%) et le GR (%) ainsi qu’est beaucoup
plus importants que GR (%) *C (%).
77
Chapitre IV modélisation statistique
✓ Modèle mathématique :
78
Chapitre IV modélisation statistique
VI.4. Conclusion :
Ce chapitre a pour objectif d'évaluer la résistance à la compression d’un béton compacté aux
rouleaux avec différents dosages de ciment.
L’utilisation du plan d’expérience nous permet d’avoir des lois de comportement qui rassemble
différents paramètres de formulation GR (%) et le dosage de ciment.
79
Conclusion générale
80
Conclusion générale
Conclusion générale
Le béton compacté au rouleau est un béton très ferme (affaissement nul) composé de ciment,
de granulats, d'eau et d'adjuvants, dont la mise en place nécessite un compactage externe pour
être bien consolidé. Ce béton raide, n’est pas armé et sa compacité est très élevée.
Le BCR présente une grande résistance et une bonne durabilité vis-à-vis aux différentes
sollicitations dont une chaussé a besoin pour durer, ces qualités lui permette de supporter un
trafic dense.
L’objectif de cette étude consiste à étudier l’effet des ajouts minéraux et les granulats recyclés
sur la résistance mécanique du BCR à partir de la méthode de plan d’expérience par le logicielle
JMP. Les résultats de cette étude montrent que :
La résistance à la compression des BCR témoin à base de 100% de granulats naturels est
plus élevée que celle d’un BCR recyclés réalisés avec (BCR50%GR et BCR100%GR).
La méthode de plan d’expérience utilisant le logiciel JMP nous a permis de tirés des
modèles mathématiques qui gère le comportement mécanique de notre béton en fonction du taux
des granulats recycles et du dosage du ciment.
L’étude des différents BCR a plusieurs échéances (7, 28 et 90 jours) nous a permis de
conclure que la cinétique du développement de la résistance a la compression reste la même.
Les résistances à la compression, enregistré pour les mélanges contenant des agrégats
recyclés, est inferieur par rapport aux agrégats sein, cependant leur utilisation reste une
excellente initiative pour leur valorisation et l’aspect écologique.
81
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