La Fleche n6 Mar 15 1931

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N° 6 15 Mars 1931 - Prix : 1 franc

LA FLÈCHE: SOMMAIRE :
paraît le i5 dé chaque mois, — Prix du numéro: i fr. — Abonne- Le Livre de la Vie> — par «La Flèche »; Les Commandements du
ment d'un an: io fr. — bénévoles soutenir Troisième —
Souscriptions pour Terme, par Ordre du Cône; Le Rite sacré de l'Amour
le journal : 25 fr. et 5o fr. Ces souscriptions donneront droit à —
magique, par Xènia Norval ; La Chute silencieuse, —
par
quelques
4 4 publications
P spéciales au cours de i qo i. — Toute correspon- * „ TJ .„ D ... jr, T r>>/- 7- o i>r> •
dance doit être adressée à la directrice F.Hanoum ; Beltina Klein, -par /. iWmftr; Sagesse d Orient .
et Science moderne, -
Mme Maria de 11, Rue PARIS par Vendegtes.Negtes.
NAGLOWSKA, Bréa, (6 )

cela en éprouveront un grand bien moral et spiri-


Le Livre de la Vie tuel et leur propre
et sanctifiée.
énergie vitale en sera fortifiée

*
Le Troisième Temple
évidemment,
Mais, on n'accomplira pas ce grand
rite magique dans les chambres nuptiales ordinai-

le Temple du Troisième Terme de la res, ni en aucun endroit où règne l'égoïsme indi-


Lorsque d'hui, sera tracée dans le divin Cosmos jusqu'à viduel.
Trinité sera érigé, les hommes s'y rangeront en sa jonction avec le point de départ de la Chute.
L'amour rituel des prêtres et des prêtresses de
trois groupes distincts. Car il y aura les témoins Alors, ainsi qu'il est écriL.dans les Saintes-
l'Ascension n'a rien de commun avec les pratiques
de la première ère, les Juifs, les témoins de la Ecritures, de destruction sera déchaîné et
l'esprit
habituelles des mortels et il faut appartenir à la
«econde ère, les Chrétiens et les Satanistes, et les les hommes détruire des
envoyé parmi pour par tête de l'humanité
témoins du Nouvel les Ternaires. spirituelle pour le concevoir.
Acte, carnages nouveaux, plus terribles encore que les Il faut cependant que le monde soit instruit dès
Les tièdes et les sans-couleurs se placeront dans précédents, toute la pourriture restée vivante.
aujourd'hui de ces choses, afin que la tête gran-
ïa cour. Alors les pleurs et les
grincements de dents
disse et que le corps en profite. La tête et le corps
Les hommes des deux premiers groupes consti- n'appitoieront plus personne, car aucune âme
de l'Humanité.
tueront dans le nouveau Temple ce que nous régénérée ne conservera les illusions des fruits
tombés à « LA FLÈCHE »
appellerons la présence du Passé autour de terre, et ne croira à l'utilité de ceux
l'Avenir, et leur rôle sera de rappeler aux prêtres qui ne seront pas entrés dans le Cône de la vie
de l'Ascension la sagesse de la Descente {Premier nouvelle.
et le mérite de la Douleur (Second Et Les lignes qu'on Oient de lire constituent un fragment
Terme) Terme). n'ayant plus de^saints pour |prier pour eux,
les mauvais mourront sans de renais- du texte que nous publierons sous le titre de « Les nou-
Aux uns et aux autres il sera rendu espoir
hommage veaux Rites du ternaire », dès que les conditions maté-
et honneur. sance.
* rielles — lesquelles toutefois dépendent des conditions
Les témoins de la première et de la seconde et occultes —
spirituelles s'y prêteront .
heures ne participeront pas activement aux rites Dans le Temple du Troisième Terme les prêtres
Nous
les donnons ici, de même que la page qui suit,
du Troisième Terme, mais ils tiendront allumé et prêtresses de l'Ascension accompliront l'acte
pour lancer dans le monde en ce mois de mars lès pre-
dans leur main droite le flambeau de leur vérité. de la délivrance.
miers sons de la nouvelle musique-
Leur On choisira sept hommes et trois femmes sains
pensée sera : « Nous persistons, afin que Nous espérons que nos lecteurs Comprendront et appré-
toutes choses soient à l'heure de la fer- d'esprit, de coeur et de corps et on leur dira
présentes cieront noire intention.
meture du à l'heure où l'Ange de la d'accomplir l'acte d'amour pour la régénérescence
Triangle, Nous espérons que celle première graine tombera sur
Mort fauchera de sa faulx toute herbe mauvaise. du genre humain.
un terrain fertile et que les âmes qui l'accueilleront lais-
(Car le Soleil luit encore les bons et les mau- Ce sera un rite solennel, précédé de chanls et seront pousser en elles la belle plante de l'avenir.
pour
vais et maintes âmes
encore être sauvées. de musiques et de discours conformes à la nou- En termes humains — oh! combien à regret revenons-
peuvent
Nous sommes les gardiens du passé, nous sommes velle vérité, et on boira le vin de la fêle pour nous à ces termes l -— la plante de l'avenir est celle de
ceux qui freinent la haie du l'avenir. » apprendre à chacun que ce rite est une joie cou- la franchise, de la justice et de la rectitude. Elle apporte
ronnant de longues tristesses. la Paix, car elle supprime la compression, source des
*
La grande prêtresse, annonciatrice du nouveau haines et des luttes.
Terme, signalera à l'assemblée le début et la fin En termes divins — et nous Voudrions en cet instant
Et, en effet, la catastrophe prévue pour io,33 ne du rite, et à travers elle se répandra sur l'assis- serrer la main à ceux qui nous comprennent — la plante
sera pas définitive. tance libérée à cause du conlact nouvelle signifie le nouvel amour. Sur ce plan elle apporte
l'énergie divine,
Il y en aura une autre, terrible des chairs dans le sanctuaire. la Délivrance.
plus encore,
-•orsque la ligne de l'Ascension, commencée Les hommes et les femmes
aujour- qui comprendront M. de N.
LA FLECHE

Les Commandements du Troisième Terme de la Trinité

— Tu reconnaîtras
i. Dieii en toi et autour de Les"hommes chanteront des cantiques et écou- Question a. — Que vous ont dit les ondes et
toi et dans l'Univers entier, ;— car tout ce qui teront les discours du chef et réciteront à plu- que vous ont dit les hommes?
est visible et invisible est le résultat de la Vie de sieurs reprises la formule suivante : — Les ondes sont muettes et les
Réponse.
Dieu, seul Etre pouvant dire « Je suis »* « Lorsque Moïse traversa la mer rouge noire hommes insensés» Ni les unes ni les autres ne nous
La chair dit ; je fus et je serai. La Vie dit : je ont rien dit qui vaille.
triangle commença^ et la femme fut soumise à
suis. l'homme, son époux, pour procréer selon la Loi. 3. — Que voulez-vous
Question savoir, mes
— Nous rendons
grâce à la phase de l'enfante- soeurs et mes filles?
2. —- Tu te reconnaîtras serviteur de la Vie, ton ment béni et nous en gardons le souvenir respec-
Réponse. — La vérilé sur la Naissance, la vérité
Dieu, ou de Dieu, ta Vie, et tu n'adoreras aucune tueux. » sur la Souffrance et la vérité sur la Vision du
force intermédiaire, visible ou invisible, — car Jour. Car la Naissance s'accomplit en nous, la
adore une force intermédiaire Chaque fois que cette formule sera prononcée
quiconque appar- Souffrance se prolonge à travers nous, mais la
tient à la force intermédiaire, et périt avec elle par les hommes initiés, le chef dira aux chré-
tiens : . Vision du Jour se fait en dehors de nous.
lorsque son temps est révolu. La Naissance du Fils qu'est-eîle pour nous?
« Saluez lés témoins de la première ère. »
Appartiens à Celui qui est et non à celui dont Il se fera alors un silence profond dans la salle,
on dira : il FuL Les chrétiens se retourneront vers les Juifs et les luttes cesseront et les hommes chanteront en
feront trois saluts solennels. choeur : .
3. — Ne donne aucun nom à ton Dieu (= ta Les Juifs répondront au salut en disant : «Nous « Tandis que la guerre était en nous et autour
Vie), — car le nom est une prison et Dieu n'a pas sommes vos frères ».
de murs. de nous, voici que les femmes accomplissaient un
Le chef tracera alors de son épée le triangle de voyage.
Le nom commence avec le souffle, «tîe souffle vie et dira : Bénissons la guerre, la lutte et les tortures,
passe et se répète en un autre temps, toujours le « Ce fut la Verge, cela devint car voici nos soeurs au seuil du Sanctuaire.
même, sans cesse différent. l'Épée, c'est main-
tenant la Flèche, » « Vêtues de noir et versant des larmes, elles
Aucun nom n'est éternel, comment en donne- ont senti le mystère. Elles veulent savoir la rai-
Cette formule sera prononcée au début, au
rais-tu un à Celui qui demeure? son qui nous cause, nous unit à elles et nous
milieu et à la fin de la première heure.
sépare d'elles-
4. — Tu bâtiras un Temple pour adorer ton Elle sera prononcée la dernière fois à minuit et Bénie soit la nuit qui attriste et inspire ».
Dieu '(== ta Vie), — car tes soucis sont impurs les femmes se prosterneront alors à terre. Les
hommes passeront les femmes, les Les hommes se rangeront après cela sans dis-
et il te faut un lieu où pénétrer lavé de les soucis. par-dessus
Juifs ©édant la plate, à droite, aux chrétiens pour tinction entre circoncis et non-circoncis, et les
se ranger eux-mêmes à gauche de la salle. femmes se placeront au premier rang, le flambeau
allumé dans la main.
Au coup de minuit le chef ordonnera aux La Mère dira ceci :
femmes de se relever, en disant :
La Messe d'or du Sabba « La première heure fut celle du Mariage,
« Femmes, levez vous ! Enlevez le voile de sang celle de la descente de la divinité dans l'huma-
et apparaissez au milieu de nous noires de honte. nité pour la fécondation spirituelle de cette der-
Car l'heure de la bénédiction est passée et nous nière.
Tu viendras dans le Temple le soir du Sabba,
dans la nuit qui sépare et unit le repos des Juifs, entrons dans l'ère de la souffrance. Voici l'épée L'animal devint homme.
qui se place entre vous et l'Homme qui vous
les Témoins, et le repos des Chrétiens, les Sacri- La seconde heure fat celle de la guerre et de
ficateurs. repousse pour sa purification par la souffrance. »
la Séparation, car la mère fécondée, l'Huma-
A cet instant, de droite et de gauche, des épées nité, devait laisser mûrir en elle le fruit du
Tu y resteras trois heures avec les frères et les
. seront lancées dans la direction des femmes. Elles Mariage.
élus de la Mère, et tu rendras grâce : de onze
heures à minuit à Moïse, le fondateur du Témoi- tomberont à terre, formant une séparation entre A présent le Fils de VHomme est en nous et la
les hommes et les femmes. troisième heure verra Sa Naissance.
gnage, et de minuit à une heure à?Jjesasj ï'Iustau-
rateur du Sacrifice, et de une heure à deux heures Alors un groupe se détachera des circoncis et Femmes, le fruit de vos entrailles voyait le
à la Vie libérée de la prison de la chair. des non-circoncis. Ces hommes se draperont de jour en dehors de vous, mais le Fils de l'Homme
Si lu es profane, lu le placeras parmi les pro- rouge, saisiront les épées gisant à terre et les répand sa Lumière en dedans et au dehors.
retourneront contre ceux qui les avaient lancées. Vivons maintenant la Troisième heure, afin de
fanes, les frères, et tu écouleras et tu recevras
la comprendre. »
avec eux aussi longtemps que tu ne seras initié. Une lutte s'engagera. Ce sera la guerre.
par ordre du Cône.
Si tu es initié tu le placeras parmi les initiés. Les femmes se retireront au fond de la salle. M. de N.
De onze heures à minuit à droite, si tu es cir- Elles arracheront leurs voiles rouges et resserreront
concis, et à gauche, si lu ne l'es pas. A minuit étroitement autour d'elles le voile noir. (A suivre)
les circoncis passeronl à gauche cédant leurs
Vous n'introduirez au Elles entonneront le cantique suivant :
places aux non-circoncis.
milieu de vous aucun homme de couleur noir ou « Voici devant, nous la mer désolée et le pâle
rouge, car ces races sont révolues. horizon qui invile nu voyage.
Les femmes initiées se placeront au milieu de la
Montons, une à une, dans les barques trem-
salle, entre les circoncis et les non-circoncis. Elles
blantes et confions notre sort à ces ondes.
se rangeront l'une derrière l'autre, et elles entre-
ront dans le Temple voilées de trois voiles; le L'Epoux divin a perdu son Epouse, en nous
premier voile sera blanc, le second noir, le troi- gémît leur souffrance.
sième rouge. Allons pleurer leurs larmes au loin, peut être
Les femmes garderont sur elles les trois voiles retrouverons-nous leur rose. »
de onze heures à minuit, et enlèveront alors le
voile rouge. Le second voile sera enlevé à la fin Et tandis que les hommes s'infligeront des tor-
de. la seconde heure de présence, et le troisième tures, les femmes, voilées de noir, longeront à la
la cérémonie de la dernière heure, entre file indienne les murs de la salle.
pendant
une heure et deux heures du matin.
Lorsqu'elles seront près du rideau séparant la
Car le rouge appartient à la chair bénie, le noir salle de l'assistance du Sanctuaire de l'Acte, la
à la tristesse delà séparation et le blanc à la joie Mère qui se trouvera là pour les attendre, leur
du renouveau. remettra à chacune un flambeau allumé.

Pendant la première heure de présence vous Elle posera les questions et recevra les réponses
commémorerez la formation du peuple d'Israël et le suivantes :
symbole du pacte conclu entre Dieu et son peuple — Mes soeurs,
eïu : la Verge cachée dans l'Arche. Question 1. qu'avez-vous vu au
cours de ce voyage?
Les femmes demeureront silencieuses et le
à terre. Elles ne feront aucun mou- — Nous avons vu dans la mer des
regard baissé Réponse.
vement et leur attitude rappellera l'obéissance des ondes furieuses et sur les rivages des hommes
femmes de la première ère. égarés.
LA FLECHE

Le Rite Sacré de l'Amour Magique


Choses vécues au delà du plan physique
par XENIA NORVAL
(suite)

Nous restâmes encore quelque temps dans Micha revint vers moi. Je m'arrêtai sur le dernier de l'échelle,
gradin
l'angle Nord de la salle, mais nous ne parlâmes — A — en me Dour voir ce que Micha ferait encore.
quoi penses-tu? demanda-t-il,
plus. prenant les deux bras dans ses mains fortes. — Mes yeux, habitués entre temps à l'obscurité,
Micha avait l'air de méditer un plan, et ce Xénia je veux que tu m'aimes. Moi. Pas l'autre. me permirent de distinguer le visage du jeune
n'était, certes, pas mon intérêt, de détourner sa Je serrais les lèvres. Aucune aomme : il avait l'air et
réponse ne me inspiré, de ses lèvres
pensée de la. pelouse, autour du chêne géant, où il venait à l'esprit. Micha sans într'ouvertes des sons :
interpréta, doute, en partaient inintelligibles
s'imaginait .rencontrer un rival en chair et en os, no ! hé ! ho.!.'hé!
sa faveur ce silence, qui avait pourtant une bien ha, et d'autres syllabes encore,
comme lui. autre cause, et, m'attirant passionnément contre pu'il me fut impossible de distinguer.
Nous ne dansâmes pas, ni l'un ni l'autre, et aux
sa large poitrine, il déposa sur mon oeil droit un D'un geste instinctif
venaient m'inviter, je ramenai sur ma robe
cavaliers, qui je répondais ardent baiser. ;laire les plis du large manteau
invariablement: noir, que j'avais
— J'aime tes yeux, — dit-il ; et un moment jeté sur mes épaules pour affronter la fraîcheur de
— Je ne suis pas Ce sera
disposée aujourd'hui, — la nuit. Pour rien au monde
une autre fois. après : L'autre ne t'aime pas, j'en suis sûr, je
' je n'aurais voulu
pour te le prouverai. attirer en cet instant l'attention de Micha,
Les membres de ma famille déduisaient, natu- pour ne
de ma conduite la chose la banale
•— Tu sauras tout à une heure, —
disje, mais pas le déranger dans son étrange opération, car il
rellement, plus m'était évident subissait — oh! à ma
et qui, à leur point de vue, était aussi la meilleure, ma voix étouffait dans ma gorge. qu'il déjà
— la volonté de mon Maître
— Oui, oui, grande joie!
à savoir : qu'entre Micha et moi se préparaient je saurai tout, et je lutterai ferme, rieux, lime
mysté-
s'il le faut, -— dit Micha, — car faut une femme et un homme, avait-
des fiançailles. je te veux. il dit.
Teut à coup Micha tressaillit. Il me regarda encore et encore, puis, il se
— dit-il. Micha fil un nas »- avant""et se trouva dé ce
—Il y a là un étrange courant d'air, détacha de moi avec un grand effort et frissonna
Fait Ugixciiient éclairé.
Il se leva et ferma les fenêtres les plus proches, de la tête aux pieds.
Je vis alors qu'il portait tout l'équipement cosa-
à droite et à gauche, de nos deux sièges. — Prends-tu un manteau? — me demanda-t-il
que : le long kaftan garni d'astrakan gris, le haut
Il se remit à sa place, se leva encore. tout à coup- — Il faudra aussi des chaussures plus bonnet de Cette même fourrure, et lés nombreux
— L'extraordinaire est, —- dit-il, le vent L'herbe est humide là nuit.
—que solides.
vient par en bas. Nous ne sommes poignards enfoncés dans le ceinturon de cuir. Ses
pourtant pas — Tu as raison, —- -— J'irai ce
au balcon, dts-je. prendre hautes bottes lui montaient par-dessus lés genoux.
en hiver. J'ai les pieds gelés. Viens
marcher un peu nous fera du bien. qu'il faut tout à l'heure. Il était impressionnant, et je ne pus m'empêcher
— Non
vas-y lout de suit?. Je serai ici à ton de ressentir pour lui une vive admiration.
Il faudra passer devant toutes les vieilles dames,
— et retour. — — dit-il d'une voix atone» —--
— déranger les danseurs. Quaranle-et-un,
observai-je, Il jeta autour de lui un regard inquiet.
— Nous ne sommes pas à Paris ou à Pélers- Qaarante-et-un c'est le nombre du voyage, accompli
— C'est par cette échelle qu'il faudra descendre
— — et à la comme du onze jusqu'au six.
bourg, répondit Micha, guerre n'est-ce — dit-il, en désignant l'échelle de
à la guerre. pas? le nombre de la première
dans la cour des C'est consaerâliôn,
fer, qui, du balcon, conduisait
Il ouvrit la fenêtre, qu'il %'enail de fermer, plaça après la descente jusqu'au centre de l'oeuf.
l'une de nos chaises en guise de marche-pied paons et des oies. Il se lut un instant,
— Oui. reprit lé souffle, et Continua
devant le rebord de la fenêtre, et me demanda comme une leçon apprise par coeur, qu'on balbutié
— Eh, bien'! vas! NJUS nous retrouverons dans
d'un ton bourru : encore pour ne pas l'oublier :
— Au riez-vous le monde en la cour, au pied de l'échelle. Ici ce ne serait pas
peur de scandaliser —
Quarante-et'Un c'est le chiffre du seuil atteint.
prudent... moi aussi j'ai quelque chose à prendre
vous servant de cet escalier improvisé? Voyons C'est l'addition : onze plus deux,
vous du avant de partir. plus dix, plus
XSnia, n'hésitez pas et moquez public.
— Il ne me faut quatre, plus huit, plus six. A ce souil on meurt
pas un bien grand effort pour Sas yeux brillèrent d'un éclat mauvais. ou on reprend le chemin en ascension... Mainte-
un acte si simple, — en riant, et, sans il sans
disje Pauvre Miclnl pensait, doute, à son nant, il s'agit de réaliser, en remontant,
sur la main me sautai sept plus
m'appuyer qu'il tendait, je sabre.
le rebord de la cinq, plus neuf, plus trois, plus onze, plus un, —
sur la chaise, de la chaise sur soit trente-six en tout...
* * Trente-six plus quaranle-
fenêtre, et de là sur les dalles du balcon. Tout — c'est
et-un font soixanle-dix-sept, pourquoi le
cela en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire. — une demi-heure chiffre 77 est celui
Lorsque je revins peut-être de la libération... C'est la
Micha me suivit d'une seule enjambée. car dus faire tout le lourde la maison seconde celle du
plus tard, je consacralion, Maître dans le
par les salons du Sud-Est, le hall, l'escalier inté- mâle... C'est aussi le second cinq... le cinq?..
rieur et, enfin le corridor, au fond duquel se l'étoile de l'Autre-Rive.,.
La nuit était très sombre. Pas de lune, et les
et sem- trouvait ma chambre —Micha se tenait à quelques Micha fil encore trois
myriades d'étoiles, larges scintillantes, pas en avant, de la
la d'infinis pas de l'échelle de fer, à l'abri de la lumière, qui démarche raide d'un et
blaient braquer sur terre regards somnambule, prononça
venait des fenêtres de la salle de bal. d'une voix terriblement en portant son
angoissés. forte,
L'air était frais et vif. Le silence était profond, car les danseurs et sabre en garde :
— La! 0!i est mieux tous les invités et les membres de la famille étaient — .le te
ici, —dit Micha, en aspi- permets et je t'invite à remonter à
rant profondément la brise de la nuit. — Quelle passés dans la salle à manger,où un copieux souper travers moi du Six au Un, soit de k 1 à 77,..
heure est-il? à la russe retenait toute leur attention.
*
Il tira sa montre du gousset. Sous la lueur énigmaliqùe des étoiles, lourdes * *
— Onze heures. en ces régions méridionales, où le ciel semble
Il eut un frisson nerveux. bas et massif, la fine silhouette des monts nei- Mes lecteurs, vous êtes désormais habitués aux
— Il est de ce donc vous dire
presque temps de commencer nos pré-
geux se dessinait en dentelures imprécises et sem- extravagances récit, je puis
dit-il. blait inviter à un voyage mystérieux dans tranquillement, et sans excuses inutiles, qu'au
paratifs, l'esprit
Il fil quelques pas le long du mur, tandis que je inconnues. moment où Micha prononça le mol « septante-
des profondeurs
contemplais, immobile, la splendide profondeur Les taches plus sombres des vallées aux épaisses sept » (car il ne dit pas soïxante-dix-sepl), une
du ciel. A ma mémoire revenaient ces vers flamme bleue tomba sur la pointe de son sabre ei
forêts avaient un aspect sinistre, et la crainte ner-
de notre : y disparut, comme un serpent dans la terre.
majestueux grand poète Apouchtine veuse, qu'elles inspiraient, était un stimulant
chaînes puissant pour une âme courageuse. Tout près de moi, une voix étouffée murmura;
Les augustes
Dorment dans la nuit. Une brise froide se promenait dans l'espace. Je — Pose-lui trois questions et n'oublie pas ce
Les vallées se traînent sentais qu'elle contenait une pensée et une volonté Fais vite, car ii a peu de temps à
qu'il répondra.
Sans le moindre bruit. qui me seraient bientôt révélées. ta disposition.
Je descendis lentement, en plaçant avec pré- Je cherchais la question à poser, quand tout à
caution mes pieds, chaussés de petits souliers ver- et comme malgré moi, je dis:
Les forêts se taisent coup,
nis, sur les gradins étroits de l'échelle en fer. Je

Doux sont les étangs faut-il combattre le neuf!
regardais Micha, qui se livrait dans l'obscurité à Pourquoi
La douleur mauvaise
un exercice pour le moins bizarre : il tenait dans — C'est ça, —souffla la brise, redoubla en
Va cesser.,, attends / qui
sa main droite son grand sabre de cosaque, et cet instant.
— Oui, en elïet, pensais-je, — tout cesse et dans avec cette arme faiblement éclai-
traçait l'air,
Micha, toujours comme un automate répondit:
lout commence à temps, à la minute réglée rée par moments, de larges cercles, qu'il coupait
d'avance. ne pas contrarier la ensuite de haut en bas et de gauche à droite, droit — Le neuf est le symbole du six renversé.
L'essentiel, pour
volonté inconnue, c'est de rester calme et passive devant lui. Par terre, à un mètre ou deux de dis- C'est le mensonge, qui parle le langage du vrai.
en toute circonstance. Pas de désirs personnels, tance, était déposée une lanterne, qui projetait à C'est Mi croix, '5 perpétuée pour le triomphe de
travers ses vitres une lueur rouge. l'Injuste.
4 LA FLECHE

— Pose la seconde — dit la même


voix étouffée.
question, LES BEAUX-ARTS
Cette fois j'eus la sensation nette qu'elle venait
du Nord.
BETTI N A KLEIN
Sans réfléchir, je demandai : Nous sommes fiers de notre de la colonisation a par-dessus tout le souci de la
supercivilisation
— Oui est l'Injuste? avec tout le fracas de son machinisme poussé à dignité de l'homme. Elle n'opprime pas : elle vient
outrance; cependant, « l'humanité saturée de en aide. Elle ne dépouille pas : elle associe. Par
Micha se retourna lentement vers moi, en pré- science matérielle a soif de vie spirituelle, qu'elle sa souplesse, elle facilite les adaptations progres-
sentant ainsi sa face au Sud, et dit : cherche partout éperdûment sans pouvoir la sives. Elle oblige, élève, ordonne et pacifie...»
trouver, après quoi elle retombe la gorge sèche et « E'ie ne dépouille pas : elle associe », saluons
. — L'Injuste est celui qui maintient dans la peau biûlante dans son enfer mécanique sur- cette formule noblement un
humaine, y voyant
l'humanité la honte delà vie. L'Injuste est celui chauffé d'envie, d'égoïsme et de haine », écrit gage pour l'interpénétration pacifique entre l'Oc-
qui remplace l'eau vivante de la Mer par le men-
Edouard Schuré, fixant ainsi le point vulnérable cident et l'Orient. Mais ce ne seront pas les mili-
songe du simulacre. L'Injuste est celui qui aime
de notre Occident, tout en étendant sa domi- taires qui scelerons celte fraternité, riche en pro-
Ma croix, qui,
parce qu'elle M'empêche d'accomplir nation sur l'Orient, militairement désarmé, finira mais les les artistes.
messes, penseurs,
Mon cycle. la Ces derniers leur place bien en vue dans
peut-être par capituler devant force toute spi- auront
— Pose la troisième rituelle — berceau de l'Huma-
question et hâte-loi, car que ce même Orient celte énorme manifestation de Vincennes. Une
il est tard, — murmura aussitôt la voix étouffée, nité — lui oppose. rétrospective de Delacroix en formera lé point de
cette fois aussi nettement du Nord. L'Exposition Coloniale de Vincennes qui s'ouvre départ pour les peintres dits coloniaux, puisque*
dans quelques semaines, nous apporte une con- au lieu d' «immortaliser» les filles anémiques
Je dis alors : firmation éclatan e du nouvel ils les visions
esprit qui règne sur de Montparnasse, nous offrent
— Comment Ta ce sujet, esprit de concession et de collaboration. éblouissantes de l'Afrique du Nord, de Mada-
vaincre Ta croix, Ton neuf,
« Les nations colonisatrices... ont,en effet, répudié gascar, de l'Indo-Chine... Et Delacroix avec sa
prisonl du pacle son
l'égoïste conception colonial qui se fougue dynamique, avec mépris pour l'acces-
Je dis « prison », mais cela m'étonna énormé- préoccupait essentiellement des intérêts de la soire, pour le détail, si chers aux bons pompiers,,
ment, et je prêtai toute mon attention pour bien métropole, lisons-nous dans un volume richement avec son exaltation de la vie en perpétuel mouve-
entendre la réponse à cette dernière question, que édité par le ministère des Colonies et consacré à ment, sera tout indiqué pour patronner l'Exposi-
j avala. toT.roniée malgré moi, mais dont la gravité l'Exposition de Vincennes. La doctrine actuelle tion de Vincennes, où quelques artistes s'inspirent
m'apparut aussitôt. de sa tradition (Yves Brayer).
Dans ce Salon des Coloniaux, ouvert pour la
Micha répondit :
première fois au Bois de Vincennes (après plu-
— On ne peut vaincre la Croix, le Neuf, la sieurs années de séjour au Grand nous
Palais]
Prison, qu'en réalisant Mon OEuvre, Mon Cycle, trouverons la peinture d'une artiste alsacienne,
Ma Liberté. Celui qui m'aura accepté et libéré dont les oeuvres sont connues depuis de nom-
sera puissant et savant, car Je serai en lui et il breuses années, ainsi qu'aux Salons des Indépen-
sera Moi. dants et d'Automne. C'est Mlle Bettina Kleiny
qui, au cours de ses voyages en Orient, sut com-
Un violent tremblement nerveux se saisit alors
prendre et s'imprégner de la beauté intime d'un
de Micha. Il baissa, le sabre et s'y en
appuya paysage nord-africain, lui restituer sa luminosité
chancelant.
et son relief. Nous voyons ainsi une fille de
Je sentis la permission de l'aider. l'Alsace à force d'assimilation toute
Je sautai à reconquise,
terre et je courus vers lui. Ne sachant comment artistique, s'incorporer instinctivement à l'oeuvre

l'empêcher de tomber, —
car^ évidemment, il picturale accomplie par des générations d'artistes
était bien lourd le poussai vers français qui n'eurent pas à subir l'hégémonie spiri-
pour moi, —je
le mur, dont tuelle de Berlin... Les portraits,
quelques pas à peine nous sépa- compositions,
raient. II recula aussitôt types, paysages de Bettina Klein se' rapportant
et, arrivé près du mur,
il s'y appuya avec un soulagement visible. aux colonies françaises, portent une facture gra-
cieuse de l'art français moderne, non outré, ni
Son sabre grinçait sur les cailloux. « cérébralisé mais illuminé avant lout la
», par
— — dis — personnalité attrayante de leur auteur : coloris
Micha, je, sois sans crainte, tu
tendrement harmonisé qui ne heurte pas nos
vas bien à présent.
sens ; dessin léger, enveloppant les formes sans
Il aspira l'air frais de la brusquerie, expressivité des visages, mais rien des
profondément nuit,
tressaillit encore et me regarda. poses épileptiques, introduites par certains nova-
teurs ; l'équilibre naturel et le sens inné de l'har-
— Te voilà, — dit-il. — Je viens d'avoir monie.
Xénia,
une vision extraordinaire. Donne-moi la main, Telles sont les qualités dominantes de l'oeuvre
mon amie, je commence à comprendre bien des de Bettina Klein, l'oeuvre qui s'impose dans l'art
choses. moderne où une orientation évidente vers le colo-
nialisme (autre-aspect de l'orientalisme) paraît se
(A dessiner à l'horizon, favorisée par la grande mani-
suivre.)
BETTINA KLEIN : Une nomade. festation da Vincennes. J. BIÉLINKY.

On devinait des pleurs dans la lumière, des

LA CHUTE SILENCIEUSE pleurs


guère.
acres, salés... mais toi, tu ne les voyais-

Pourquoi, pourquoi n'as-lu pas su deviner?


La neige fond maintenant dans ton âme qui
Tu glisses... tous les jours un peu... tous les l'as-tu laissé entrer en toi dans ton s'effile.
Pourquoi
jours un peu plus... dans le marasme, dans dans ton âme? Oh ! l'atroce misère de ce spectacle ne te con-
sanctuaire,
l'opacité. seille-t-il
Pourquoi as-tu permis a ce froid cristal de pas de mourir?
La neige dans ton âme se
^ forme, fine, invisible congeler tes rêves, tes images, tes voeux? De mourir pour renaître. Car il ne te reste plus
d'abord, invisible longtemps, puis, peu à peu elle Elle était bien là-bas, sous le firmament brouillé que cela.
se glace, de plus en plus, et tombe.
de nuit, formant une cascade On n'en sait rien, dis-lu, on n'en sait rien s'ils-
de papillons légers
C'est la chute, la chute silencieuse de tout ce tombant sur les rigides existent ces asiles aériens promis pour les grands...
maisons, sur les places
qui rayonnait en toi à l'aube de la vie. des villes où se croisent les longues, rues pour les petits aussi, peut être.
longues
jamais apaisées. ... Tu n'en sais rien !
L'aube de ta vie! T'en souviens-tu
encore? Ces
éclats de rire, ces Elle était bien là-bas, dans l'atmosphère trans- Oui, mon ami, c'est là ta misère, la chute eu
gambades joyeusee, ces élans
et, surtout, surtout ces amours? parente, cruelle de froid, striante de silence. ton âme de cette neige qui fond et qui le noie.
T'en souviens-tu
encore ? En toi, en toi, elle
alors, n'était pas, et tu
aimais, lu savais aimer. Lève la tête ami.
La neige tombait aussi mais non
alors, pas ton âme s'en va. fine, fine— lu ne Secoue ton courage
en loi. Maintenant,
vois guère — parce que tu as laissé entrer en loi Ecoute encore ceci :
Elle était dehors, sous la forme de subtils les baisers de la maiâtre. de cette
empoisonnés
flocons, et toi lu la prenais pour des étoiles. En Nature qui veut détruire recréer, détruire La neige était un flot d'étoiles, elle devint glace
pour
loi la neige était un scintillement d'étoiles. pour s'amuser, détruire car c'est et eau; secoue-la, renvoie-la... des roses t'orne-
pour jouer, ça
D'étoiles d'or, d'étoiles d'argent, d'étoiles d'éme- la vie. ront alors... peut-être.
jaudes. Tu n'as su résister, ni ouvrir à temps les yeux. F. HANOUM.
LA FLECHE

SAGESSE D'ORIENT ET SCIENCE MODERNE


Ces quelques pages montreront à ceux qui voudront Mécanisme de la vie normale Les éléments inférieurs MAU et
KIPHOI,
les étudier que les schémas millénaires des états intermé- XUONG ne peuvent être directement
La localisation des éléments vitaux attaqués que
diaires de l'être contiennent le germe et les ultimes con- que nous par des effluves extérieurs destructifs ou délétères
allons faire est absolument théorique. Elle ne sert
séquences de toutes nos prétendues découvertes modernes c'est-à-dire « que leurs seules affections ne peuranê
tant en thérapeutique, dans cette pathogénie psychologique, qui est
que dans le domaine social ou se traduire que par une perte de quantité ou vtm
réellement ce que devrait être toute pathogénie de
industriel. Le seul examen des situations créées par la changement de qualités. Les deux seules maladies
l'acratisme nosologique, que comme les valeurs de
Vie des grands centres et leur aboutissement tant indivi- essentielles des inférieurs sont donc la corruptïoK
X dans une équation algébrique avant sa résolu-
duel que collectif peuvent se déduire de l'examen attentif et l'anémie, deux maladies visibles et dont fe
tion. La place de X n'est atteinte qu'une fois
de ce qui suit : traitement et la guérison ne sortent pas de l'eta-
toutes les autres valeurs voisines déterminées.
pirisme habituel. »
Dans certains les rapports normaux peuvent être
Les éléments de pathogénie traditionnelle Toutes les maladies,
que
inversés, comme pour certaines valeurs de X. quel que soit l'élément SUF
nous allons exposer ici sont empruntés à des elle se portent,
Ceci dit revenons à notre schéma.,Nous avons
lequel (sauf le septième W(JN|
articles publiés par MATGIOI dans « la Voie » qui est inattaquable et ne peut provoquer
encore à nous rappeler élément né se localise que te
en décembre et qu'un mort subite
1906 janvier 1907. qui est un état, non une maladie, «HS&
Je ne saurais à ceux ces que pour un but donné, et sort de sa localisation
leur cause primordiale dans l'un des trois iatej?=
trop conseiller que dès que cehri-ci est rempli.
modestes exposés auront intéressés de se reporter médiaires qui réunissent les molécules corporelles
à l'ensemble de M. MATGIOI. Or, le THAN considéré seul n'est qu'une poten- aux facultés de l'entendement. ,
synthétique
tialité, non un état, car seul il n'est pas localisé. En effet celleg-c',
L'intérêt de la pathogénie chinoise, prise comme et les facultés corporelles ont
Pour-sa localisation il s'unit avec le KHI pour besoin se toucher de moyens
type des méthodes de diagnostic traditionnelles
former THANKI
pour d'un autre
de la réduction de tous les états mor- l'unique (fluideou corps astral). être donnée de
provient plan. (Autre preuve qui peut
Cette union faite, il se. répand autour des éléments
bides, quels qu'ils soient, en des schémas simples l'existence sans la nécessité de l'apparence que
immortels et affecté le THIH (association des idées), nous appelions
et de lecture facile, toujours identiques à eux- corps).
localisation passagère dans le cerveau, y produi-
mêmes. Il en résulte que « le mouvement, le souffle jgfL
sant le nodus psychique.
Le diagnostic se trouve donc réduit à la lecture la lumière sont, à cause même de l««r ténuité, Ie£
Il est admis dans les doctrines traditionnelles eu butte aux influences mor-
d'une solution d'équation, ce qui enlève beaucoup premiers élémenio
qu'il n'est pas nécessaire d'avoir un cerveau pour
de chance d'erreurs à la thérapeutique qui s'en bides, les portes par lesquelles le mal s'introdoS
avoir des associations d'idées. dans le composé nous sommes ».
déduit. que
Du des inférieurs,
côté le KHIs'unit aux pou- « La Palhogénie orientale consiste
La thérapeutique dans ces méthodes se réduit à donc, aprêe
mons pour former le KHIPHOI, atteint ainsi le un diagnostic à déterminer
un petit nombre de médicaments, dont l'action a psychologique, parasÊ
sang qui se meut et forme sous son impulsion le ces pertes celle qui aurait été ouverte ou brîsées
été étudiée sur l'homme sain et avec les mêmes
nodus afin
proeédés de schéma, alliés aux notions de chimie sanguin (inférieur). que la thérapeutique puisse directement la
traditionnelle. Les Nodus sont schématisés sous la forme d'un refermer ou la reconstruire ».
tourbillon ou d'un plexus.
Les états chroniques ne nécessitant de traite-
ments sont en par la
De plus, n'oublions pas que le KHI appartenant Principe de la, thérapeutique ^traditionnelie
héroïques, général guéris aux éléments inférieurs ou mortels et aux éléments
slricle observance des éléments dé l'alimentation
supérieurs ou immortels, il est plus attiré vers Celte thérapeutique des succé-
traditionnelle, à laquelle les thérapeutes chinois ignorant l'emploi
ces derniers. Ceci nous servira dans l'examen de danés et ne s'allaquanl
joignent en certains cas un emploi judicieux de qu'aux causes, suppase
certains étals. « chez tous les autres éléments du
l'alcool et de l'opium (non de la morphine, ou des cprnpj^v
de la plante). Dans les le KHI entré en jeu, il s'unit à humain une force vitale et une énergie suffisaHlé
autres alcaloïdes retirés Lorsque
maladies ils des THANKHI, l'union en KHIPOI étant moins intime pour résister à son action et produire des effets
aiguës, emploient parfois toxiques
des plus puissants dans des conditions strictement que celle en THANKI. réflexes dont bénéficiera l'élément atteint et traite»
. Il faut donc au sujet force et et de plsE
déterminées par le diagnostic. Ou encore comme le dit MUTGIQI dans l'entrée jeunesse,
normale du KHI, une quantité au une santé générale qui suppose que le mal a été
Nous allons donc le schéma de proportionnelle
envisager au THAN s'attache à ce THAN former le traité aussitôt reconnu, et que la diathèse en cm
l'homme normal à l'état de veille et celui de pour
nodus Ce psychique actionne l'intel- d'hérédité a été saisie dès l'âge le plus tendre IR»
autres étals qu'il peut prendre. psychique.
quelques lectuel : le coeur, le cerveau), le reste Sous ces réserves, « la pharmocopée se réduit îi
(localisation
du KHI actionne le sang en formant le nodus quelques principes régénérateurs et révulstfo
Schéma de l'homme normal
corporel (localisation ; les poumons). d'applications adéquates à la découverte des causes
déterminantes du mal ».
L'individu normal est constitué de sept élé-
trois La classification se réduit à quelques!
ments, supérieurs, un mixte, trois inférieurs. Caractéristique de l'état de santé nosologique
têtes de chapitres spécialisées.
Les trois supérieurs sonl :
L'état de santé est donc caractérisé par un C'est surtout la lutte psychique et intellectuelle
WUN. — La volonté du Ciel. KHI attachée au
équilibre entre la portion du PHOI, contre le mal coïncidant et s'alliant intimement
TihH. — L'entendement.
el celle attachée au THAN, dans un organisme avec la lutte matérielle contre la maladie consé-
THAN. —Lumière et conséquenliellement cha- physique n'ayant pas de malformations congéni- quenlielle ».
leur. Le mixte et l'élément. ta'es de son corps (XUONG).
Km. —Ou souffre. Véhicule dévie générale Or cet état d'équilibre s'obtient par un bon état
qui Analyse sommaire des éléments. —<
est à la fois l'âme animale de la doctrine scolas- des inférieurs dans le sang (MAU), Cet élément
Mouvement. — Souffle. — Lumière.
doit êlre à la lois chaud et vibrant. Ges
tique et givat ma en tant qu'at ma régissant le agile,
véhicule de vie (girana). qualités seront évidemment perturbées si l'élément
Le KHI, soulfle de vie dont l'entrée en jeu cr8e
Cet élément réunit
les supérieurs aux inférieurs. KHIPOI est en mauvais état, ou si le chimisme l'existence humaine, détermine deux mouvements^
Les trois inférieurs sonl :
alimentaire surcharge ce dernier (le sang) d'élé- l'un dans les supérieurs, l'autre dans les iafé--
ments, inutiles, qui lui feront perdre ses qualités, rieurs.
THANTIIUY et THANHOA. — Le mouvement froid d'où le soin apporté dans les doctrines tradition-
(rein) et le mouvement chaud (coeur). aux alimentaires et Dans les inférieurs le KHI va aux poumon&j
nelles prescriptions respira-
MAU. — Le sang. organes de la combustion et de la régénératÙME
toires (1).
des combustibles, atteint le sang qui forme soae
XUO.V.G. — Le corps. Mais la santé est un état d'équilibre entre le son influence le nodus sanguin.
KHIPOI et le THANKHI. Par suite, si le cerveau
Dans les supérieurs, il s'unit au THAN pour-
Considérations sur Xuong et Wun la portion de THANKI n'ayant plus
s'atrophie, former THANKHI dans te
d'utilisation et il a un l'unique (localisation
s'extériorise, y désiqui-
On remarquera que XUONG placé en bout de coeur).
libre entre les éléments supérieurs et inférieurs.
chaîne est affecté par le composé, mais non relié Le THAN est l'élément Lumière, conséquentiet
Notons toutefois que, dans ce cas, la partie
à lui, il ressort de ce fait que l'homme n'a pas lemenl chaleur, comme l'élément téjus des do&=
humaine du composé ne court aucun risque spécial
besoin pour vivre de l'apparence humaine que trines hindoues (1).
de maladie.
nous appelons corps. Le KHI s'unit au THAN de la façon la plas
L'élément WUN, unique lui aussi, lie entre eux indissoluble, étant de par sa nature à la fois mor-
Les maladies essentielles du composé humain
les six éléments par sa présence mais n'est lié à telle et immortelle, plus attiré vers les immortels
aucun d'eux que par sa volonté propre. Or, le Les éléments TINH, et que vers les dissolubles.
supérieurs, WUN,
PHAN KHOA-TU dit que le WUN qui n'est venant de la volonté du Ciel et de ses La réunion du THAN et du KHI forme le nod«E
THAN,
qu'une manifestation, et qui est extérieur à l'être, êlre
conséquences, ne peuvent essentiellement psychique qui a, ainsi que nous l'avons dit, sa
sous cet à la Buddhi et il peut dans le coeur. D'autre
correspond aspect affectés d'aucun mal. localisation part, tout déga-
êlre identifié au principe catholique de la conser- un mouvement intérieur dont le
gement suppose
vation divine des êtres. De plus, sa solitude
(1) En Occident je puis constater que dans l'ensemble,
: Possi-
montre que les doctrines chinoises, comme toute la thérapeutique naturiste des DURVILLE répond à ces (1) Voir pour détails VENDEGIES-NE'IIES
doctrine traditionnelle, n'est paspanthéislique. hnfs. p.t ie liens ici à leur en apporter mon lémoiarnatre. bilités de l'être humain.
LA FLÈCHE

rein et l'intestin sont considérés comme organes Etat de sommeil naturel


de mouvements intérieurs.
Dans cet état (il y a lieu de se rappeler que la
volonté peut agir sur le sommeil) le sang ralentit
Rôle du Khi (Souffle) sa circulation, d'autre part le cerveau, siège de
l'association des idées et même de l'idée simple
Nous constaterons de plus que le KHI (souffle) est redevenu indépendant.
joue un rôle de premier plan dans toute étiologie Nous avons :
morbide, nous pouvons donc dire que le souffle
Le KHI localisé dans les poumons (qui prend
est l'élément nosologique primordial dés trois
le nom de KHIPOI) étant moins actif. Une partie
quarts des maladies.
s'en ira augmenter le KHIDU THANKHI (une
localisation n'existe que pour un but donné, si le
Maladies Pan Perturbation — Khi but cesse la localisation elle-même
d'exister,
cesse).
Or ce souffle (qui comme les deux autres élé-
Par suite l'union appelée THANKHI devient
ments est de nature psychique) se traduit en subtile.
plus active et plus
mode matériel par le phénomène de la respira- de THANKHI étant d'actionner
Mais la fonction
tion pulmonaire. (Le KIPHOI se localise aux TINH (cerveau dans l'intérieur du composé humain)
poumons). Il y a lieu du reste de se rappeler que et le TINH lui échappant puisque l'indépendance
la respiration est un phénomène complexe (r) et de TINH est un des symptômes du sommeil, pour
que, en partant de toutes voies, OTTO WAR- les mêmes raisons THANKHI
que précédemment
BURG, disciple de Loeb, mesurait la présence sort tout entier de sa localisation et reprend son
d'acide lactique dans la cellule cancéreuse, et ainsi oublier
caractère, d'ubiquité (ne pas qu'il s'agit
vérifiait sa thèse de l'asphyxie cellulaire dans le ici d'éléments
toujours subtils).
cancer. Or ici, de nouveau, se retrouve l'insuffi- Mais ayant abandonné le TINH, il n'est plus
sance du soufflera). Cette insuffisance est à la doué de volonté, et devient soumis aux influences
base des trois quarts des maladies chroniques du temps, du lieu et de l'espace.
dbnt nous souffrons actuellement. Au reste quand En ce fait réside l'explication de tous les rêves,
le KHI est perturbé par voie de conséquence, les des impressions de déjà vu, et même des phéno-
deux autres (mouvement et lumière, conséquen- mènes de prévision au sens strict de ce mot.
xicUtïae.nt. chaleur) le sont aussi, c'est ce qui rend Ceci nous explique les risques que l'on peut
si difficile et surtoursi-looS le traitement des états courir à un éveil brusque.
tuberculeux et cancéreux en particulier (3).
Risques qui sont d'ailleurs tous physiques,
J'ajouterai encore que les idées du docteur comme nous allons le voir.
J, T1SSOT dans son ouvrage de l'origine des En effet, dans un réveil brusqu», les éléments
maladies, où.il envisage l'étude des moisissures inférieurs et le KHIPOI se réveillent avant que le
des cellules humaines, reliant entre elles tubercu- THANKI soit rentré, il y a donc une période de
lose et cancer, par tous les états d'asphyxie les éléments inférieurs et les
déséquilibreenlre
cutanée que sont les arthritiques, rejoint la notion éléments intellectuels manquants. (On peut se
de corruption qui est une des maladies essentielles rendre compte de ce fait en remarquant que, au
des inférieurs, comme nous le disions au début, réveil, on éprouve une sensation avant d'être
mais dans ce cas l'élément lésé est le KIPHOI, capable, d'un sentiment, à fortiori d'un raisonne-
soit que le PHOI (poumon) soit corrompu (tuber- ment).
culose pulmonaire domaine du pneumogastrique) Or l'éveil si le THANKHI n'est pas
physique,
dans ce cas il y a exagération du THANHOA (cha- rentré, le rappelle.
leur) et exagération du KHIPHOI avec asphyxie Mais comme toute surprise violente (l'éveil bru-
du KHI C'iUné, soit que l'ingressus morbide se tal en est une) « cause une diastole et une systole
soit introduit entre le KHI et le PHOI (autres « r'galement violentes correspondant à un rélrécis-
formes de lu tuberculose) et dans ce cas il y a à « sèment ou à un engorgement passager des artères
la fois diminution du KHIPHOI eld iTHAN HOU. « au voisinage immédiat du coeur ». La localisa-
tion physiologique du THANKHI étant le coeur,
du diagnostic traditionnel celui-ci se trouve donc empêché de rentrer par
Méthodes
un obstacle physique.
« A l'inspection des prognoses d'une maladie, VENDEGIES NEGIES.
« le thérapeute se reportera à ce shéma, et, appli-
(^4 suivre.)
« quant l'observation expérimentale de telle ou
« telle souffrance (manque ou pléthore de l'éco-
« nomie organique) on déduira d'abord le nodus
Vient de paraître
» affecté, puis le Moteur, ou le Calorique, ou le
« Lumineux ou Jeanne
entravés, diminués, augmenté puis HUMBERT
« l'entrée morbide originelle, enfin l'élément du
« humain se trouve
«
composé
attaqué.
qui
Et de. celte longue
spécialement
inspection psycho-
En pleine Vie
« découle seulement son diagnostic, Roman Précurseur
logique lequel
« sera souvent différent de celui qu'il aurait donné Nombreuse documentation photographique
« au seul examen superficiel des prognoses >>. prise dans les camps nudistes
français et étrangers
Publications reçues
Examen de quelques Schémas Sujets exposés et traités :
Ls Symbolism», revue mensuelle, 16, rue Ernest-
Végétarisme et Naturisme, Culture physique, Hélio-
Nous comme des thérapie et Nudisme Dégénérescence, Régénération et, Renan, Paris (15e).
envisagerons application Le» Forces
données des états sus- Rajeunissement, Mariage, Union libre et Jalousie, Spirituelles, 64, rue Charles-Laffitte,
précédentes quatre qu'est
Contrôle des naissances, Procréation raisounée et Neuilly-sur- Seine.
ceptible de prendre parmi beaucoup d'autres le
Eugénisme, Education sexuelle et Réforme sexuelle, La Rose -f- Croix, organe de la Société Alchimie de
composé humain. Ces considérations que nous
L'bre Pensée, Suicide Philosophique, etc.. France, Clairac (Lot-el Garonne).
serons amenés à faire, nous permettrons de voir
avec un peu d'attention les maladies Hain der Isis, 7, Schulstr. Berlin-Jegel.
que iolves,
des éléments Sciences Psychiques et ésotériques, Médecine
supérieurs, quoique toujours de UNION SPIRITUALISTE INTERNATIO-
psycho-naturiste. Imitation eudiaque, éd. Henri Dar-
pronostic grave, sont cependant guérissables sur- NALE. — Un curieux mouvement de synthèse se
ville, "25, rue des Graruls-Augustins, Paris (6»).
tout dans les formes aiguës. produit dans les milieux spirilualistes, philosophiques,
intellectuels. G â:e a l'inlassable activité de trois Direc- Petits cahiers de Philosophie Hunianoplanétaïres,
teurs de R"vues : Le Chevalier de St Marcq, 3, rue du Château.
(i) Cf. à ce sujet DE MENGEL : Le mystère rie l'air
Camille Belliard, Edouard Saby, une UNION Bulletin des Polaires, 36, avsnue Jnnot, Paris (18e).
vital.
vient d'Être constituée, qui tend à « la régénération L'En dehors, 22, Cité Saint-Joseph, à Orléans.
(?.) Oa ne saurait trop rappsler, ainsi que le font avec individuelle par la libre culture de l'E-prit ». Ces Pro- Le Volontaire Juif, 21, rue du Château-d'Eau,
raison les docteurs DURYILLE que non seulement le moteurs font appel à tous les esprits libres, fervents do Paris (10e).
poumon, mais la peau aussi respire. Philosophies, de Sciences et d'Arts, afin d'élever un La Revue du Liban, 15, rue Jules-Verne, Paris.
front unique contre le matérialisme, tueur d'essors, et le
(3) Les injections d'oxygène (méihode dn docteur Régénération, organe du «Trait-d'Union », 73 bis,
dogme autoritaire, prison des consciences. Ce Mouve- rue Bobillot, Paris (13').
LTCS1EUR icjoignant les données traditionnelles, don-
ment, déjà placé sous l'égide de t\o Directeurs de Revues
neront sans doute là, des résultats inattendus et remar- de toutes tendances, s'annonce comme un des plus L'Aube, boite postale 6'i, Lyon Terreaux.
quables. heureux essais à l'UNITË SPIRITUELLE. Pour rece- New-Paris York, revue mensuelle illustrée.
Ne pas oublier toutefois Jeunesse Olub (Eros-ViePaix). — Directeur : Camille
que l'oxygène agit en plus voir STATUTS et MANIFESTE, écrire au Secrétaire
par ses puissances pyehiques et praniques ainsi que le Général de l'Union : Edouard rue de la à Colombes (Seine).
Saby, r^. rue Bu filon, Spiess, 23, Fraternité,
rappelle M. de Menge! dans le Mystère de l'air Vital. Antony (Seine). Libylla, dir. M. Poinsot, 5, rue Feutrier, Paris (18«).
LA FLECHE

Imp. LÉVY, 17, rue des Martyrs, Paris-9°


La Gérante : Mlle Louise DURAND.
LA FLECHE

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selon l'art ancien et moderne.
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Elus Coens. 1929, petit in-8 de
576 p 60 fr. » le Cosmopolite. Lettre
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et (D').La 1911,
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Daval, 1920. in-8 6 fr. »
Martin. 1927, in-8 45 fr. » MAVERIC (Jean) Traité de la médecine hermé-
tique des Plantes. 1911, in-8 30 fr. »
>— Clef ou explication. de l'édition de VEZE(Marcusde).LaTransmutationdes métaux,
Réimpr.
PAPUS. ABC illustré d'Occultisme, 1925, gr. 1920, in-12 7 fr. »
1926, petit in-8 15 fr. »
in 8, 438 p., av. 219 ilg. et tabl 45 fr. »
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©MJZONS (Th. de). Histoire de la Magie et de
îa Sorcellerie en France. 4 vol. pet. in-8, br., in-12 12 fr. » intelligible à ses adeptes : Manuel d'instruc-
.. .Et la voix disait... tion initiatique. « I. Le Livra de l'Apprenti ;
d'ensemble, 2.300 pp 80 fr. » Paroles prophétiques
IL Le Livre du Compagnon; III. Le Livre
d'un Esprit. 1915, brochure in 8 12 fr. »
— Traité du Maître », 1927, 3 volumes in-12 reliés en un
S5DROYER(Gast.) Etude historique sur la Franc méthodique de Science Occulte, volume, cart. artistique 45 fr. »
Maçonnerie, 1923, brochure petit suivi d'un Glossaire d'Occultisme. 1922,
in-12 3 fr. 50 2 forts volumes gr. in-8, avec 3 planches et
400 gravures et tableaux brochés... ZAM BHO'JTVA. Asia mysteriosa. L'Oracle de
90 fr. »
Reliés en un vol. demi chagrin Force Astrale comme moyen de communication
.Mscours véritable d'un sorcier nommé Gimol 115 fr. »
avec les «Petites Lumières d'Orient». Avec
Truo surpris en ses charmes et sorcelleries ROCHAS (A. de). La Science des Philosophes et une préface de F. Divoire et des études de
au pays du Vivarais. 1691 Réimpression l'Art des Thraumaturges dans l'Antiquité Maurice Magre et J. Marqués-Rivière,
in-8 5 fr. » 1929,
1912,. in-8, avec 24 planches 25 fr. » in-8 de 156 p 18 fr. »

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