La Contention Et La Récidive
La Contention Et La Récidive
La Contention Et La Récidive
PR AMMOUCHE
ODF CHUM
Sommaire
La contention
1- Définition
2- Modes de contention
A- Contention naturelle sans appareillage
B- Contention active
a- La gouttière de positionnement ou tooth-positioner
b- Les activateurs
c- Les plaques amovibles
C- Contention passive
Dispositifs amovibles
a- La plaque de Sved
b- La plaque de Hawley
c- L’enveloppe linguale nocturne
d- La gouttière thermoformée
Dispositifs fixes
D- Procédés complémentaires
a- Fibrotomie supracrestale
b- Gingivoplastie
c- Frénectomie
d- Stripping inter-proximal
3- Durée de la contention
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La récidive
1- Définition
2- Types de malocclusions et récidive
3- Causes de la récidive
a- La croissance
b- Les facteurs fonctionnels
c- Les causes occlusales
d- Les facteurs tissulaires
e- L’évolution des dents de sagesse
f- Les facteurs thérapeutiques
4- Conduite à tenir en cas de récidive
Bibliographie
La contention
1- Définition
2- Modes de contention
Indiquée quand le risque de récidive est faible, dans certains cas d’anomalies comme
l’inclusion dentaire et l’articulé inversé antérieur. Mais surtout quand les facteurs
fonctionnels et occlusaux sont en faveur de la stabilité post-thérapeutique.
B- Contention active
- Améliorer l’intercuspidation
- Améliorer le parallélisme des axes dentaires
- Corriger des anomalies mineures
- Maintenir les rapports corrigés des classes II et classes III squelettiques
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- Corriger une malposition dentaire unitaire surtout si la dent n’a pas été
incorporée dans le dispositif actif.
b- Les activateurs qui peuvent être utilisés pour le maintien ou la correction d’un
décalage de classe II résiduel.
Fig.2 Activateur
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c- Les plaques amovibles : destinées à la contention passive ou active, elles permettent
de corriger des anomalies légères (diastèmes, proalvéolie mineure), on retiendra la
plaque de Hawley qui est la plus utilisée dans la contention post-orthodontique. Le
port est de 6 mois jour et nuit puis 6 mois la nuit.
C- Contention passive
Elle fait suite la plupart du temps à la contention active. Elle peut être amovible ou fixe.
Dispositifs amovibles
a -La plaque de Sved permet de maintenir la correction d’une supraclusie grâce à un retour
de résine englobant les bords libres des incisives supérieures. Les incisives mandibulaires
viennent au contact d’un plan de résine en arrière des incisives supérieures.
b-La plaque de Hawley : elle permet le maintien des arcades dento-alvéolaires grâce à un arc
vestibulaire et des crochets Adams. Elle est surtout indiquée dans les cas d’endoalvéolie
traitée par expansion.
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Fig.4 Plaque de Hawley
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Fig.6 La gouttière thermoformée
Dispositifs fixes
a- Fil torsadé collé au composite sur les faces linguales des incisives et canines.
b- Arc lingual collé sur les faces linguales des incisives et canines inférieures.
La contention fixe est collée directement en bouche au moment de la dépose
de l’appareillage, elle présente des avantages en rapport avec le confort et la
possibilité de contention permanente mais une hygiène rigoureuse est
nécessaire.
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D- Procédés complémentaires
a- Fibrotomie supracrestale
b- Gingivoplastie
c- Frénectomie
d- Stripping inter-proximal
3- Durée de la contention
Elle dépend de la gravité de l’anomalie. Elle peut aller de quelques mois à plusieurs
années, elle peut être permanente. Dans tous les cas, il serait préférable d’aller jusqu'à la
fin de la croissance et l’évolution des dents de sagesse.
La récidive
1- Définition
3- Causes de la récidive
a- La croissance
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Au moment de la puberté, le décalage peut récidiver surtout la prognathie inférieure
et nécessiter une reprise de traitement.
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Fig. 10 Rotations dentaires
4- Conduite à tenir en cas de récidive : l’abstention est de mise si la récidive est faible
dans le cas contraire, on peut recourir :
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- A un dispositif multi-attache partiel en cas de récidive d’un encombrement incisif
inférieur
- Au stripping inter-proximal (chevauchements dentaires)
- A un dispositif fonctionnel en cas de récidive d’un décalage de classe II
- A l’équilibration occlusale
- A des extractions de prémolaires si le traitement conservateur est instable
- A la rééducation d’une dysfonction persistante
- A une reprise totale du traitement ou à la chirurgie pour les cas complexes
Bibliographie
A consulter :
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