Pascal Préface Traité Du Vide

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Pascal

Préface au Traité du Vide

Science expérimentale /=/ Science historique


“Dans les matières où l’on cherche seulement de savoir ce que les auteurs ont
écrit, comme dans l’histoire, dans la géographie (…) et enfin dans toutes celles qui
ont pour principe, ou le fait simple, ou l’institution divine ou humaine, il faut
nécessairement recourir à leurs livres, puisque tout ce que l’on en peut savoir y est
contenu”

Autorité : ennemi de la science


“Il n’en est pas de même des sujets qui tombent sous le sens ou sous le
raisonnement : l’autorité y est inutile ; la raison seule a lieu d’en connaître (…) sa
fécondité inépuisable produit continuellement, et ses inventions peuvent être tout
ensemble sans fin et sans interruption. . .”
C’est ainsi que la géométrie, l’arithmétique, la musique, la physique, la médecine,
l’architecture, et toutes les sciences qui sont soumises à l’expérience. et au
raisonnement, doivent être augmentées pour devenir parfaites.

L’homme /=/ animal


Autorité : ôte la principal différence de l’être humain, les effets du raisonnement
augmente sans cesse, l’homme est produit pour l’infinité /=/ instinct : état égal, utile
pour la survie des animaux

Héritage des sciences


- L’homme tire son avantage dans l’héritage qui lui est donné, il peut aussi
l’augmenter facilement. Ils se retrouvent dans le mm état que ces anciens
philosophes
- Chacun des hommes avance de jours en jours dans les sciences, et tout les
hommes ensemble font un continuel progrès
- De sorte que toute la suite des hommes, pendant le cours de tant de siècles, doit
être considérée comme un même homme qui subsiste toujours et qui apprend
continuellement
- “Ceux que nous appelons anciens étaient véritablement nouveaux en toutes
choses, et formaient l’enfance des hommes proprement ; et comme nous avons
joints à leurs connaissances l’expérience des siècles qui les ont suivis, c’est en
nous que l’on peut trouver cette antiquité que nous révérons dans les autres.

Statut ancien de la vérité


—> C’est ainsi que, sans les contredire, nous pouvons assurer le contraire de ce
qu’ils disaient et, quelque force enfin qu’ait cette antiquité, la vérité doit toujours
avoir l’avantage, quoique nouvellement découverte, puisqu’elle est toujours plus
ancienne que toutes les opinions qu’on en a eues, et que ce serait ignorer sa
nature que de s’imaginer qu’elle ait commencé d’être au temps qu’elle a commencé
d’être connue. »
http://matiereapenser.free.fr/philo/docs/preface_pour_le_traite_du_vide.pdf

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