Mécanique Des Solides (0000000184489)
Mécanique Des Solides (0000000184489)
Mécanique Des Solides (0000000184489)
Avertissement
Ces notes de cours ne sont qu'un support pour
l'étudiant et pour le professeur. Elles ne dispensent en
aucun cas d'assister aux cours et ne sont pas
exhaustives. Le professeur se réserve donc le droit
d'aborder en classe des matières et des exercices qui
ne sont pas repris dans ces notes.
A. But de la statique
La première partie de ces notes va servir à rappeler les notions vues dans le
secondaire à propos des vecteurs et des opérations sur ceux-ci (composition et
décomposition, moment statique, …).
En effet, nous savons que les forces sont des grandeurs vectorielles puisqu'elles sont
définies entièrement par les mêmes caractéristiques que les vecteurs : grandeur ou
intensité en [N], point d'application, direction ou ligne d'action, sens.
Les forces peuvent donc être représentées par des vecteurs moyennant le choix d'une
échelle des forces généralement exprimée en mm/N.
Dans ce cours, nous verrons également les principes de base qui permettent de
résoudre par calcul les problèmes rencontrés en statique. Cette méthode doit être
employée lorsque les résultats doivent être très précis.
1. Notion de force
Elle peut être donnée part la sensation d'effort musculaire : un tel effort est
nécessaire pour modifier l'état de repos ou de mouvement d'un corps, ou pour le
déformer. Par extension, une force peut être définie comme:
Toute cause qui tend à modifier l'état de repos ou de mouvement d'un corps (définition
dynamique) ou qui tend à le déformer (définition statique)
- son sens;
Ces caractéristiques font des forces des grandeurs vectorielles, tout comme la
vitesse, l'accélération, etc.… et il est donc possible de représenter les forces par des
vecteurs, en respectant une échelle telle que 1 mm représente x N.
1 mm
Ech forces =
xN
arbitrairement choisi.
- Vecteur libre : il est défini seulement par la direction, le sens et l'intensité. Son
point d'application est quelconque dans l'espace (Exemple: vitesse d'un corps
indéformable en translation);
- Vecteur glissant : il est défini par sa droite d'action, son sens et son intensité.
Son point d'application n'est pas fixe mais ne peut être placé que sur la droite
d'action (Exemple: vecteur vitesse d'un point de la tige d'une soupape) ;
- Vecteur lié : il est défini par ses quatre éléments (Exemple : action en A d'une
pointe de crayon sur une feuille de papier);
De ce qui précède, nous pouvons conclure qu'un vecteur libre peut subir une
translation sans changer de valeur, alors qu'un vecteur glissant ne peut se déplacer que
sur sa droite d'action et qu'un vecteur lié ne peut se déplacer.
Des vecteurs sont dits équipollents s'ils ont des lignes d'action parallèles, le
même sens et la même intensité. Cela s'écrit a = b = c.
Couramment, on dit que deux vecteurs équipollents sont égaux, alors que deux
vecteurs liés égaux seraient confondus. Dans les autres cas, cela veut dire qu'il s'agit
du même vecteur glissant ou libre.
Donc, deux vecteurs équipollents sont issus d'un même vecteur libre.
- Sur une droite orientée ou un axe xx' : c'est un segment, donc une
mesure algébrique, telle que proj xx ' AB = Ax = ab
Il est évident que si deux vecteurs sont équipollents, leurs projections le sont
aussi.
1. Somme géométrique
a. Définition
Supposons que A, B et C sont des vecteurs liés, glissants ou libres dont les
lignes d'action ne sont pas forcément dans le même plan.
S= A + B + C
B + C = C + B
S = A + B + C + D + E
= A + (B + C + D)+ E
= A + S1 + E
c d
C D
B
b S1 e
A E
a f
S
c. Projection de la somme géométrique de plusieurs vecteurs
Que la projection se fasse sur un plan P, sur une droite ou sur un axe orienté
xx', la mesure de la projection de la somme géométrique est égale à la somme
algébrique des projections des différents vecteurs.
Un vecteur dont le module est nul est appelé vecteur nul. Ci-dessous, quelques
exemples de sommes de vecteurs donnant un vecteur nul.
D
B
A C B C
A
Dans le cas particulier où les vecteurs sont concourants, il est naturel de choisir
le point de concordance comme point d'origine du polygone des vecteurs. La solution
obtenue est la résultante de ces vecteurs.
NA C NB D
= et = avec C = D
MN A MN B
NB NA NB + NA AB
Et : = = =
A B A+ B R
A B
Par suite: NB = . AB et NA = . AB
R R
Constructions graphiques :
Que les vecteurs soient de même sens ou non, on porte en B un vecteur de
module égal à A , et en A un vecteur de même module que B , avec comme
différence que l'on retourne le plus petit. Ainsi, dans les exemples ci-dessous, le
vecteur de même module que A est pris égal à – A. La droite A'B' reliant
l'extrémité des deux nouveaux vecteurs coupe AB en N.
A NB
Les triangles semblables NBA' et NAB' permettent bien d'écrire : =
B NA
Toute masse subit une attraction de la part de la terre. C'est ce qui appelé son
poids. Celui-ci est une force verticale dirigée vers le centre de la terre. Une masse
M peut être décomposée en masses élémentaires m ayant des dimensions
infiniment petites. A chacune correspond un vecteur poids p = m . g
La différence de deux vecteurs est égale à un vecteur tel que, ajouté au second, il
donne le premier. A1insi, si D = B – A , alors A + D = B.
a. Définition
Le produit vectoriel est nul si l'un des vecteurs est nul ou si les deux vecteurs
sont parallèles (sin α = sin 0° = 0). Il est maximum si les deux vecteurs sont
perpendiculaires (sin α = sin 90° = 0).
Q = A1 . B1. sin α = A1 . Ob
A Λ (B + C) = A Λ B + A Λ C
Il vient successivement : S= B + C
Q= A ΛS = A Λ (B +C)
QAB = A Λ B
a. Définition
Nous avons vu plus haut qu'il est possible d'additionner 2 vecteurs pour obtenir
leur résultante, opération que l'on appelle aussi composition de deux (ou plusieurs)
vecteurs. Il est souvent plus utile en statique de faire l'opération inverse, c'est-à-dire de
déterminer l'effet d'une force selon 2 ou 3 directions.
b. Deux forces
- Directions parallèles : Si les forces sont parallèles, les équations que nous
avons établies pour la recherche de la résultante restent
valables. Graphiquement, le schéma suivant montre la
marche à suivre.
1
F F1 2
4 B
C A F2
1ère méthode : construire sur la force un parallélogramme dont les côtés sont
parallèles aux directions données:
F2
F
F1
F2
F
F1
d1
d2
F d3
Lorsque nous fermons une porte à l'aide d'une seule main, nous lui appliquons
une seule force; pourtant, nous la faisons tourner autour de ses gonds. Une force
unique peut donc provoquer la rotation du corps auquel elle est appliquée.
a. Expérience
Sur l'appareil représenté ci-dessous, une barre xy, encastrée en x, est libre en y.
Sous l'effet d'une force de 50 N appliquée en C, elle prend une déformation
angulaire de α degrés.
Le produit OD . F = 0,4.75 = 30
b. Définition
Mo F = d .F
c. Vecteur moment
Mo A = OA Λ A , OA étant orienté
de O vers A, l'origine du vecteur glissant A
. Le vecteur moment est perpendiculaire à
P et son sens est donné par le sens
d'avancement d'un tire-bouchon tournant
sous l'action de A.
Mo A= d . A
Pour résumé ce que nous savons du vecteur moment, disons que si π est le plan
défini par la force F et le point O, le moment de F par rapport à O est un vecteur tel
que:
f. Exemple
Théorème : Lorsque plusieurs forces parallèles sont situées dans un même plan,
la somme algébrique de leurs moments par rapport à un point quelconque O de ce
plan est égale au moment par rapport au point O de leur résultante.
Thèse : Mo F1 + Mo F2 = Mo R
= Mo F1 + Mo F2 + F2.CB – F1.AB
Hypothèse : R = F1 + F2
Thèse : Mo F1 + Mo F2 = Mo R
Mo F1 = OA . F1 = 2 aires ODE = OD . DN
Mo F2 = OC . F2 = 2 aires ODG = OD . DH
= OD . DM (car DN = HM)
Soit une force F appliquée en un point A d'un corps mobile autour d'un axe xy.
La première force est donc remplacée par les deux que nous venons de construire.
De ces deux forces, seule F2 tend à produire une rotation autour de xy. Son moment est
OH . F2.
Nous en concluons que le moment d'une force par rapport à un axe est égal au
moment de sa projection sur un plan perpendiculaire à l'axe par rapport au point de
rencontre de l'axe et du plan.
Propriétés :
1. Définition
2. Caractéristiques
Par définition, le moment d'un couple est le produit de la distance d des droites
d'action des forces de couple par leur intensité F : M = F.d
Le moment d'un couple est représenté par un vecteur défini comme suit :
Nous constatons que la barre reste horizontale, ce qui montre qu'il est
possible de faire glisser un couple dans son plan sans modifier ses effets : cela
revient à le remplacer par un couple ayant le même moment.
Il est donc permis de faire tourner un couple dans son plan; cela revient à le
remplacer par un couple de même moment.
Le couple qui s'exerce sur la roue A se transmet aux ressorts par les points Z
et V. Les forces et les bras de levier ont changé mais le produit du bras de levier
par la force, donc le moment, reste constant.
6. Composition de couples
Plusieurs couples situés dans un même plan ou dans des plans parallèles peuvent
être remplacés par un couple unique dont le moment est égal à la somme algébrique
des moments des couples donnés.
S = F1 + F2 + …………………+Fn
Remarques
Autrement dit, l'effet d'une force sur un solide ne dépend pas du point
d'application de la force sur la ligne d'action.
I F
⇔ F = F'
Le solide isolé est représenté sur un croquis ou sur un dessin précis, avec la
description et la définition de toutes les actions qui s'exercent sur lui (poids, actions
de contact). Tous les éléments connus concernant ces actions doivent être clairement
indiqués : direction, intensité, sens, point d'application, distances, axes, etc.
Exemple
Sur le plongeoir ci-dessous, le nageur est repéré par (2), la planche par (1) et les
appuis fixes par (0). A est une articulation (pivot) et B est un appui simple.
D'après le principe des actions mutuelles, nous savons que : C1/2 = - C2/1.
Si nous voulons isoler un ensemble de solides, les actions mutuelles entre les
solides appartenant à l'ensemble deviennent des efforts intérieurs et ne doivent donc
plus être reprises comme actions extérieures. Le principe fondamental s'applique alors
de la même manière.
Pour qu'un solide soit en équilibre sous l'action de deux forces, il faut que les
deux forces aient le même support (ou la même ligne d'action), et soient de même
intensité mais de sens opposés.
Exemples
F + (- F) =0 T + (- T) = 0 P + (- P) = 0
Un solide soumis à l'action de trois forces reste en équilibre si les trois forces
sont concourantes et si leur somme vectorielle est nulle.
Donc, dans le cas d'un solide soumis à l'action de trois forces, si la droite
d'action de deux d'entre elles sont connues, nous savons que
la droite d'action de la troisième passe par son point d'application et par le point
d'intersection des deux autres.
F1
F2
F2 F1 F3
F3
c. Cas général
nr r r r
∑ i 1 2
F
i =1
= F + F + ...... + Fn =0
∑F
i =1
ix = F1x + F2 x + ..... + Fnx = 0 et
n
∑F
i =1
iy = F1 y + F2 y + ..... + Fny = 0
n r r r r
∑ I i I 1
M (
i =1
F ) =M ( F ) + M I ( F2 ) + ...... + M I ( Fn)=0
Les actions mécaniques représentent les efforts exercés sur et entre les solides
réels. Ces actions sont schématisées par des forces, des moments, des couples, etc.
Il en existe deux grandes familles : les actions à distance et les actions de contact
(les plus nombreuses).
m = masse en [kg]
- Intensité : P = m.g
g = 9,81 m/s²
Avec l'altitude :
R²
g = g0.
( R + h)²
g0 = 9,81 m/s²
R = rayon de la terre (≅ 6378 km)
h = altitude
Exemple : action exercée par un plan horizontal (0) sur une bille (1).
1 FA0/1
A A
0
Solide 1 isolé
L'effort de contact est réparti sur une ligne droite ou non. L'action est
schématisée par une charge q uniforme ou non, exprimée en [N/m] ou en
[N.m-1].
Exemple : action exercée par un plan horizontal (0) sur un cylindre (1).
Lorsque l'effort de contact est réparti sur une surface, l'action exercée
est schématisée par une pression de contact p uniforme ou non et exprimée
en [N/m²] ou [N.m-2] ou [Pa].
p.π .d ²
R = p.S =
4
Dans le tableau récapitulatif qui suit, l'action exercée par les surfaces de liaison
des solides en contact est schématisée par une résultante S (Sx et Sy) et un moment
résultant éventuel M.
Elle utilise les propriétés que nous avons vues précédemment et sera parfois
utilisée lors de la résolution des exercices qui suivent.
(R : 7673 N; 13327 N)
(R : 12836 N; 16164 N)
3. A l'aide d'une bascule de pesage, les charges en A et B ont été mesurées comme valant
RA = 110000 N et RB = 60000 N. Déterminer le poids du camion et la position du
centre de gravité G.
240000 N
(R : 24000 N; 3278 N)
5. La pièce à usiner , en appui sur le bâti , est serrée en A par la bride . Celle-ci est
articulée en B grâce à l'axe d'articulation . L'effort de serrage est fourni par le
goujon ++ et est schématisé par une force C de 5000 N. Déterminer les actions
exercées en A et B (Frottements négligés)
(R : 2667 N; 1333 N)
2333 N
(R : 6900 N; 3900 N)
7. L'action de l'opérateur sur le chariot tubulaire utilisé pour transporter un fût de 1200 N
est schématisée par la force F. Déterminer celle-ci et l'action en A.
(R : 186 N; 1014 N)
9. Déterminer les actions exercées sur les roues en A, B, et D et sur le crochet d'attelage
C de l'ensemble tracteur – citerne ci-dessous. Pour quelle valeur de P2 y-a-t-il risque
de basculement du tracteur?
Nous admettrons que AB est horizontale et que les frottements sont négligeables.
8. Un dispositif de blocage est constitué d'une bride coudée articulée sur un axe
fixé sur un bâti et dans laquelle se visse une vis de pression . Quand le blocage de
la pièce est réalisé, l'action verticale de la vis sur la pièce est de 800 N en A.
Trouver par graphique les efforts en B, M et RS.
En considérant que toutes les articulations sont parfaites et que le poids des poutres est
négligeable, déterminer les actions en A, B et C.
17. La figure ci-dessous représente une timonerie de frein. Calculer l'effort engendré dans
la barre xy lorsqu'un effort de 150 N est exercé sur la pédale.
19. Une barre AB de longueur l = 10 m et de poids P = 1000 N est munie à ses deux
extrémités de deux petites roues de rayon négligeable. Elle est appuyée contre deux
parois rectangulaires, l'une verticale, l'autre horizontale. Pour la maintenir en équilibre
lorsqu'elle fait un angle de 45° avec l'horizontale, une force F horizontale est
appliquée en A, orientée vers la gauche. Déterminer l'intensité de cette force et des
deux réactions d'appui en A et B.
A. Adhérence et frottement
Si une poussée latérale F passant par le centre de gravité G est exercée sur le
corps, deux cas peuvent se produire : l'adhérence ou le frottement.
a. Adhérence
b. Frottement
F = µ.N
T ϕ = angle de frottement
f = µ = tan ϕ =
N
3. Coefficient de frottement
de f et fs fs = µs = tan ϕs f = µ = tan ϕ
4. Cône de frottement
α ≤ϕs Ta ≤ µ s .N
α = ϕs Ta = µ s .N
VA1/0 est la vitesse de glissement du point A appartenant au solide (1) par rapport
au solide (0).
La force de frottement T lui est opposée et est située sur le cône de frottement.
Nous avons :
α =ϕ et T = f .N avec f = tan ϕ
Le frottement est aussi utilisé pour les paliers lisses, les coussinets et les
articulations cylindriques, les paliers à butée, les disques de friction, le système
vis-écrou et les courroies.
1. Sachant que poids du premier corps P1 = 5000 N, que le poids du second corps
P2 = 12000 N, que le coefficient de frottement sur le mur fmur = 0,25, que celui sur le sol
fsol = 0,3 et que le celui entre les deux pièces f1/2 = 0,2, calculer la force F nécessaire
pour maintenir l'équilibre.
G1
fmur
G2
F
6060° P2
fsol
α
P1
F
P2
(R : 533 N)
3. La position de la pièce
supportant une charge de
20 000 N est ajustée en hauteur par une cale d'angle
5,71°. Le frottement entre et
est négligé tandis que
celui entre et et entre et
vaut f = 0,15. Quelle
force F doit-elle être appliquée pour qu'il y ait levage?
Quelle force faut-il exercer pour abaisser la charge?
(R : 8053 N; 3964 N)
8. L'échelle ci-dessous est appuyée sur un mur avec lequel elle a un coefficient de
frottement f = 0,2 et sur le sol pour lequel f = 0,15. Le poids de la personne est de 800 N.
Sachant que les barreaux sont distants les un des autres de 20 cm, à quel barreau y aura-
t-il risque de glissement?
R est la résultante des pressions de contact exercées par le bourrelet sur l'élément
roulant entre a et b.
a
FR = F = f R .F
r
Reprenons l'étude du glissement sous l'angle de l'équilibre des forces. Quand aucune
force n'agit sur le corps ci-dessous, le poids et la réaction du sol s'équilibrent et il n'y a pas
de mouvement.
Si une force horizontale est appliquée au corps, il n'y a mouvement que quand cette
force devient plus grande que la force d'adhérence.
Pour équilibrer le poids P et la force F', il faut une réaction du sol égale à A1/2, qui
fait un angle γ avec la verticale.
Si la force devient juste égale à la force d'adhérence, la réaction du sol fait avec la
verticale un angle ϕ. Il faut donc que γ soit supérieur ou égal à ϕ pour qu'il y ait
mouvement.
Pour tous les points M situés au-dessus de M1, il y aura basculement à partir d'une
certaine intensité de la force F. La condition de basculement est donnée en comparant les
moments des forces par rapport à l'arête A. Il faut que
F . d ≥ P.a
E. Arc-boutement
Exemple
- P, entièrement définie;
Solution graphique
D'après ce que nous avons vu au point D, toutes les actions de contact A2/1 et B2/1
qui seraient disposées à l'intérieur des angles ϕ de sommet A et B assureraient le non
glissement du coulisseau.
Comme l'équilibre des forces P + A2/1 + B2/1 = 0 suppose que la force P passe
par le point I, point de concours de deux actions de contact, pour que celles-ci se
trouvent à l'intérieur des angles ϕ cités plus haut, il faut que P soit située dans la zone
grisée du schéma, à une distance supérieure à l. Il y aura alors arc-boutement.
P
A2 / 1 = B2 / 1 =
2. sin ϕ
La condition pour qu'il y ait arc-boutement est que la force P se trouve à une
distance
h
lI >
2.tg ϕ
Solution algébrique
Désignons par Ax, Ay, Bx et By les projections de A2/1 et B2/1 sur les axes Ox et
Oy.
Nous avons deux équations pour quatre inconnues. Cependant, nous savons
Ay By
aussi que = tg ϕ et = − tg ϕ (3) et (4)
Ax Bx
P
Donc, P + Ax.tg ϕ - Bx.tg ϕ = 0 ⇒ Ax − B x = − (5)
tg ϕ
P P
De (1) et (5), nous tirons : Ax = − et Bx = puis
2.tg ϕ 2.tg ϕ
Ax P
A2 / 1 = = = B2 / 1
cos ϕ 2. sin ϕ
P
Et de (2) : Ay = − B y − P = −
2
P p
P.(l + r ) − .2.r − .h = 0
2 2.tg ϕ
h
l=
2.tg ϕ
F. Exercices
1. Une tige de poids P est placée dans un alésage comme décrit par le schéma. Sachant que
l
AB = BD = , calculer la grandeur de l'angle α pour qu'il y ait équilibre.
2
D
α
C F
B 2.( F + P).d
R : cos α =
(2.F + P).l
P
A
d
FB
30°
50
150
∅ 100
4. Un dispositif de serrage à excentrique est constitué d'un cylindre (1) de rayon r sur
lequel est soudé un levier (4). Le cylindre est articulé sur un axe O' de rayon r1 dont le
centre est excentré par rapport à O. Etudier l'équilibre de l'ensemble sur le point de
pivoter autour de O' sous l'action de F. Pour quelles positions du cylindre le dispositif
reste-t-il bloqué?
Exemples:
Système Baltimore
Système en K
- Le poids des barres est négligé et les forces agissent sur les nœuds;
Nombre de barres b 3 5 7 11
Nombre de noeuds n 3 4 5 7
B = 2.n - 3
Dans ce cas, il est possible de déterminer les efforts dans toutes les barres.
Notons que :
Nombre de barres b 2 4 6 10
Nombre de noeuds n 3 4 5 8
Exemples :
Cette méthode consiste à calculer l'équilibre des forces sur chaque nœud. Elle
rassemble tous les polygones de forces caractérisant l'équilibre de chaque nœud
sur une même figure, appelée Crémona.
Exemple :
Soit à déterminer les efforts dans toutes les barres de la structure ci-dessous:
60° 30°
A B
D
F = 12000 N
2m 6m
La détermination des réactions sur les appuis se fait comme d'habitude. Nous
obtenons alors :
A B
D
F = 12000 N
Nous pouvons continuer avec les nœuds B et C, qui ont maintenant également
2 inconnues au plus.
La méthode que nous étudions permet de représenter tous ces diagrammes des
forces sur un seul diagramme.
Méthode de Crémona
La structure est divisée en régions dont les frontières sont constituées des
forces extérieures et des différentes barres. Le tracé du Crémona est effectué au fur
et à mesure de l'étude graphique des nœuds (Avant toute chose, il est indispensable
de choisir une échelle des forces).
Par exemple, si nous prenons la barre BD sur le nœud B. Dans le sens anti-
horlogique autour de B, elle est traversée pour passer de la zone à la zone .
Sur le graphe, 3-4 est dirigé vers la droite; on s'éloigne du nœud, donc la barre tire
sur le nœud B
Exemple :
Effectuons une coupe fictive dans la structure et étudions l'équilibre des deux
systèmes ainsi obtenus (la coupure ne peut traverser plus de trois barres non
sécantes).
Par calcul, rechercher le moment des forces par rapport au point D permet de
calculer la force EF, qui est égale à RB car les distances ED et DB sont égales.
1. Ferme Howe
Repère Désignation
1 Chanlatte
2 Panne sablière
3 Chevron
4 Arbalétrier
5 Montant
6 Panne intermédiaire
7 Gousset
8 Tuiles mécaniques
9 Tuiles faîtières
10 Panne de faîtage
11 Poteau
12 Entrait
13 Diagonale
14 Poinçon
Le pont ci-dessus se compose d'une plate-forme soutenue pat deux structures en treillis
identiques. Pour étudier les efforts dans les barres de ces structures, nous pouvons nous
servir du schéma ci-dessous. Calculer les efforts dans toutes les barres et indiquer les
barres tendues et les barres comprimées.
Déterminer les actions exercées par les appuis (murs) en A et B et l'effort dans la barre
repérée par la lettre λ . Calculer ensuite les efforts dans toutes les barres et indiquer les
barres tendues et les barres comprimées.
Le poids de la toiture est réparti sur les nœuds de cette ferme Pratt par l'intermédiaire
de pannes. Calculer l'effort dans la barre repérée par la lettre λ. Calculer ensuite les
efforts dans toutes les barres et indiquer les barres tendues et les barres comprimées
Le vent et le poids de la toiture se traduisent par les forces représentées sur les deux
fermes Shed ci-dessus. Déterminer les efforts dans toutes les barres, et plus
particulièrement dans la barre λ. Comparer les deux constructions.
8. Ferme Fink
Calculer les efforts dans toutes les barres de la structure et indiquer les barres tendues
et les barres comprimées.
Calculer les efforts dans toutes les barres de la structure et indiquer les barres tendues
et les barres comprimées.
Une opération de perçage est un bon exemple pour montrer la liaison qui existe entre
le mouvement et les forces qui le produisent: en effet, si à un moment, la machine peine et
la vitesse de rotation diminue, c'est que le couple fourni par le moteur est inférieur au
couple demandé par l'opération de forage.
B. Notion de force
1. Définition
Est appelée force toute cause qui tend à modifier la forme ou l'état de repos ou de
mouvement d'un corps.
Ainsi, l'effort exercé par un ressort tendu ou comprimé par une masse est une
force. De même, l'action de la pesanteur sur un corps est une force exercée par la terre
sur le corps. Nous voyons par ces exemples que la notion de force implique la
présence de deux corps matériels : un corps émetteur et un corps récepteur.
Si les deux corps sont en contact, comme par exemple une fléchette et le ressort
comprimé d'un pistolet, il s'agit d'une action de contact. Si les deux corps sont
éloignés l'un de l'autre, comme pour un objet suspendu au-dessus de la surface
terrestre, il s'agit d'une force à distance.
Il est commode de classer les forces agissant sur un corps en deux groupes : les
forces motrices et les forces résistantes.
Une force est dite motrice si elle agit dans le sens du mouvement du corps.
Par contre, la résistance de l'air R dans le premier cas, le poids G de la charge dans
le second, sont des forces résistantes.
Une force est dite résistante si elle agit dans le sens contraire du mouvement du
corps.
Pour mesurer les forces, les dynamomètres sont très utilisés. Il s'agit d'un appareil
qui compare la déformation produite par la force à mesurer à celle produite par l'unité
de force. En général, ils mesurent la déformation d'un ressort tendu. Parfois, c'est
l'angle de rotation d'un barreau tordu qui est utilisé.
Pour que la comparaison soit valable, il faut évidemment que ces déformations
restent élastiques et que le ressort ou le barreau reprennent leur forme primitive quand
l'effort disparaît.
En statique, un couple est défini comme étant un système de deux forces parallèles, de
sens contraires et de même intensité.
F
Le moment du couple (l'efficacité) est donné par
l'expression: d
T = F.d
- Soit par une seule force sollicitant un mobile autour d'un axe.
Au point O situé sur l'axe de rotation, nous pouvons toujours ajouter, sans modifier
l'équilibre, deux forces directement opposées et égales à F.
Les deux forces marquées d'une croix constituent un couple dont le moment est donné
par : T = F.r
La force marquée de deux croix sera équilibrée par les réactions aux paliers.
Ainsi, le couple disponible sur l'arbre de sortie d'un moteur électrique est égal à la
somme des couples élémentaires engendrés par les forces électromagnétiques agissant sur
les conducteurs de l'induit.
Le couple est donc produit par un système de deux forces égales et directement
opposées. La résultante de toutes ces forces est nulle et ne doit pas être équilibrée par une
réaction aux paliers.
Au contraire, le couple produit par un moteur à piston est dû à une seule force agissant
sur le maneton du vilebrequin, en l'occurrence la composante tangentielle de l'effort
transmis par la bielle. Si r est le rayon du vilebrequin le couple est donné par :
T = F.r.
T = F.r
(r est le rayon de la manivelle)
T = F.r.
Ainsi, le couple disponible produit par un moteur est toujours centré sur son axe de
rotation et l'intensité des forces qu'il peut vaincre dépend de ce couple et du rayon des
organes qui sont placés sur son axe.
Par exemple, l'effort de traction d'une voiture dépend du couple disponible sur l'axe
des roues et du rayon de celles-ci.
T
Il vaut : F=
r
Deux corps constitués d'une matière identique mais de volumes différents ont
évidemment des masses différentes.
Cette unité est matérialisée par un cylindre en platine iridié conservé à Sèvres.
La loi de l'attraction universelle due à Newton est applicable à tous les corps
matériels et s'énonce comme suit :
Deux points matériels quelconques exercent l'un sur l'autre une force d'attraction
dirigée suivant la droite qui les joint, proportionnelle à leur masse et inversement
proportionnelle au carré de la distance qui les séparent.
m.m'
F = K.
d²
Le poids d'un corps sur la terre n'est qu'un cas particulier de cette loi d'attraction
universelle. La force poids a comme caractéristiques :
• Sa direction : verticale;
m.M T
G = K.
d²
La masse d'un corps est une grandeur scalaire s'exprimant en kilogrammes [kg] et
constante en tout lieu.
Le poids d'un corps est une grandeur vectorielle et son intensité s'exprime en
newton comme celle des autres forces [N]. Cette intensité varie avec l'altitude et la
latitude.
En effet, le rayon de la terre n'est pas exactement le même partout. Il est plus grand
à l'équateur qu'aux pôles et un corps sera donc plus lourd aux pôles qu'à l'équateur.
Ainsi, une masse de 10 kg pèsera 98,32 N au pôle Nord et 97,81 N à l'équateur.
E. Exemples numériques
T 75
Charge maximale : F= = = 750 N
r 0,1
2. Quel est le poids d'une masse de 100 kg à un endroit de la terre où le rayon est de
6350 km?
m.M T 100.5,93851.1024
Solution : G = K. = 67.10 −12 = 9,86.100 = 986 N
d² (6350.10³)²
A. Principe de l'inertie
Un corps posé à terre ne se met pas en mouvement tout seul. De même, une bille
lancée sur un plan parfaitement lisse ne s'arrêterait jamais s'il n'y avait pas de résistance au
frottement ou de la part de l'air. Nous en déduisons que ces corps sont doués d'inertie et en
tirons la conclusion suivante :
Tout corps non soumis à l'action d'une force, ou soumis à l'action d'un système de
forces en équilibre, conserve indéfiniment son état de repos ou son état de mouvement
rectiligne uniforme.
B. Effets de l'inertie
Si le chariot est en mouvement et que nous l'arrêtons, la bille tombe vers l'avant car
elle tend à conserver son état de mouvement.
Faisons décrire une courbe au chariot : la bille tombe sur le côté car elle tend à
poursuivre son mouvement rectiligne uniforme.
S'il n'y avait pas du tout de frottement, ces phénomènes se produiraient même si les
mouvements n'étaient pas brusques, et il serait impossible de transporter quoi que ce soit
sur une plate-forme horizontale.
Nous pouvons percevoir ces phénomènes dus à l'inertie quand nous sommes dans un
autobus qui modifie sa vitesse ou son mouvement, ou dans un ascenseur qui débute ou
termine sa montée ou sa descente.
L'inertie peut aussi être utilisée dans des applications, comme par exemple dans le
transporteur à secousses : il s'agit d'une table
dont le mouvement brusque vers la gauche laisse
le corps immobile, tandis que le mouvement lent
vers la droite l'entraîne. Il est ainsi possible de
déplacer sur une table des corps tels que des tas de pierrailles ou de sable, et des scories.
Ce principe est suggéré par l'expérience : le poids d'un corps, que nous pouvons
considérer comme une force constante en intensité, direction et sens, est seul quand il agit
sur un corps en chute libre dans le vide. Dans ces circonstances, il lui communique un
mouvement rectiligne uniformément accéléré.
De même, un couple constant agissant sur un corps mobile autour d'un axe lui
communique un mouvement circulaire uniformément accéléré et donc une accélération
angulaire constante.
D. Loi fondamentale
1. Enoncé de la loi
Par diverses expériences, il est possible de montrer que l'accélération acquise par
un corps sous l'action d'une force est directement proportionnelle à l'intensité de la
force et inversement proportionnelle à la masse du corps.
F
Mathématiquement, nous pouvons donc écrire : a= que nous écrirons
m
plutôt sous la forme : F = m.a
F : intensité de la force [N];
m : masse [kg];
a : accélération [m/s²].
2. Le newton
⇒ 1 N = 1 kg.1m/s²
G = m.g
Cette même relation permet également de calculer la masse d'un corps si son poids
a été mesuré grâce à un dynamomètre :
G
m=
g
4. Accélération de la pesanteur
m.M T
Si nous nous rappelons la loi de la gravitation universelle G = K. et que
d²
nous la comparons avec la loi fondamentale appliquée à la pesanteur G = m.g
nous voyons que l'accélération de la pesanteur peut être calculée par la formule :
K .M T
g=
d²
- Toute action qu'un corps exerce sur un autre fait naître une réaction égale et
opposée que le second corps exerce sur le premier.
Les points d'application des deux forces ne sont pas les mêmes, mais ils sont sur la
même ligne d'action.
Elle est toujours dirigée dans le sens inverse du mouvement. Si nous l'appelons Fi,
Fi = m.a
- L'utilisation des ceintures de sécurité se justifie par les forces d'inertie qui
entraînent les passagers et le conducteur vers l'avant lors d'un freinage brutal;
- Etc.
2. Quelle est la force constante que doivent exercer les freins d'une voiture d'une masse
de 1000 kg roulant à 108 km/h pour l'arrêter sur une distance de 60 m?
3. Un appareil de levage doit être capable lors du démarrage de faire passer une charge
de 19620 N de l'état de repos à la vitesse de 1 m/s en 0,5 s. Quel est l'effort dans le
câble pendant le démarrage? Quand la vitesse devient uniforme (1 m/s)?
7. Une force de 5 N agit sur une masse de 10 kg. Quelle distance parcourt cette masse en
5 s? (R : 6,25 m)
8. Quel est le poids d'un individu dont la masse est de 70 kg et se trouvant dans un
ascenseur :
- au repos;
- montant avec une accélération de 0,5 m/s²;
- montant avec une vitesse uniforme de 1 m/s;
- montant et ralentissant avec une décélération de 0,4 m/s²;
- descendant avec une accélération de 0,5 m/s²;
- descendant et freinant avec une décélération de 0,4 m/s².
(R : 686,7; 721,7; 686,7; 658,7; 651,7; 714,7)
10. Quelle force constante doit-on appliquer à un wagon d'une masse de 20000 kg pour
qu'il atteigne une vitesse de 54 km/h en 8 minutes? (R : 625 N)
11. Un train pesant 1000 kN est soumis pendant 1 min à une force de traction constante
dont l'intensité est de 50 kN. Calculer la vitesse acquise et l'espace parcouru.
(R : 30 m/s; 900 m)
12. Calculer l'espace parcouru en 10 s par un ballon venant d'être libéré, sachant que
l'enveloppe de 10 m de diamètre pèse 2,5 N/m², que l'hydrogène de remplissage a un
poids volumique de 0,981 N/m³, que le poids de la nacelle et des passagers est de
5165 N et que le poids volumique de l'air déplacé est de 12,753 N/m³.
14. Un cycliste dont la masse, vélo compris, est de 800 N, descend en roue libre une côte
de 2 %. Son mouvement étant rectiligne uniforme, calculer la résultante des forces de
frottement. (R : 16 N)
15. Un camion de masse 6000 kg démarre sur une route horizontale et rectiligne et
parcourt 500 m en 50 s. Les frottements sont équivalent à une force constante d'une
intensité égale à 5 % du poids total du véhicule. Quelle est l'intensité de la force de
traction? (R : 5400 N)
16. Un véhicule pesant 9000 N est abandonné sur un plan incliné de 4°. Calculer sa vitesse
10 s après le départ si les frottements et la résistance au roulement sont équivalents à
une force de 300 N opposée au mouvement. (R : 3,64 m/s)
1000 kg 1001 kg
18. Un appareil de levage doit être capable lors du démarrage de faire passer une charge
de 20000 N de l'état de repos à la vitesse de régime de 1 m/s sur une hauteur de 200 m.
Calculer l'effort dans le câble pendant le démarrage et le couple nécessaire à ce
moment sur l'axe du tambour dont le diamètre est de 500 mm.
De même que la relation entre une force et l'accélération rectiligne qu'elle donne à un
corps a été établie, la relation entre un couple et l'accélération angulaire qu'il provoque a
été déterminée grâce à un appareillage du type de celui ci-dessous.
1. Dispositif expérimental
T = P.r
ω '.t ²
θ= où θ [rad] est l'angle parcouru et vaut
2
2.π.n (nombre de tours)
2.θ
Donc, l'accélération angulaire vaut : ω' =
t²
Les expériences effectuées avec cet appareil permettent de tirer les conclusions
suivantes :
Ainsi, si nous plaçons successivement sur l'arbre d'un moteur électrique des
meules de même masse mais de diamètres croissants, les temps mis pour atteindre la
vitesse de régime sont d'autant plus longs que le diamètre augmente.
Sachant que le moment d'inertie d'un corps exprime la répartition des masses
autour de son axe de symétrie, et après diverses simplifications, la formule suivante a
été établie :
m.r ²
Moment d'inertie d'un cylindre : I=
2
2
Moment d'inertie d'une sphère : I= m.r ²
5
1. Une meule dont la masse est de 5 kg et le rayon de 120 mm est entraînée par un moteur
dont le couple est de 10 N.m. Calculer le temps nécessaire pour atteindre la vitesse de
750 tr/min.
Solution
m.r ² T
I= = 0,036 kg .m² ω' = = 277,7 rad / s ²
2 I
π .n
ω0 = 0 ω= = 78,5 rad / s
30
En utilisant les formules du M.C.U.A. : ω = ω 0 + ω '.t
ω '.t ²
θ = ω .t +
2
ω
Nous obtenons : t= = 0,28 s
ω'
2. Un volant dont le moment d'inertie par rapport à son axe de rotation est de 1 kg.m²
tourne à la vitesse de 750 t/min. Il est freiné et arrêté en 150 s par les résistances
passives. Calculer le couple de freinage si celui-ci s'effectue en M.C.U.A.
[R : 0,5 N.m]
3. Une plate-forme tournante dont le moment d'inertie par rapport à son axe de rotation
est de 5000 kg.m² tourne à une vitesse de 120 tr/min. Calculer le couple nécessaire
pour l'arrêter en deux rotations complètes.
5. Le moment d'inertie d'un groupe turbo compresseur d'un réacteur d'avion est
de 600 kg.m². Calculer le couple de lancement nécessaire si cet ensemble doit
atteindre une vitesse de 500 tr/min en 0,5 s.
6. Une essoreuse dont le moment d'inertie est de 10 kg.m² tourne à 500 tr/min. Un frein
applique un couple constant de 100 N.m. Calculer le temps de freinage et le nombre
de révolutions effectuées au cours de cette phase.
A. Le travail mécanique
1. Définition
W = F. l
2. Unité de travail
Le travail qu'effectue une force de 1 newton qui déplace son point d'application de
1 m le long de sa ligne d'action est pris comme unité de travail et est appelé joule [J].
1 joule = 1 newton x 1 mètre ou 1J= 1N.1m
F=1N F=1N
l=1m
A F
A' F
A A'
α α
F F
Selon les propriétés du produit scalaire de 2 vecteurs, le travail est donné par :
W = F.l.cos α
Par exemple, le poids d'un corps produit un travail moteur si le corps tombe
verticalement ou glisse sur un plan incliné. Par contre, s'il s'élève ou gravit le plan
incliné, le travail fourni est résistant.
A l1
α1 h1 Décomposons cette
F W2 = F.l2.cos α2 = F.h2
W3 = F.l3.cos α3 = F.h3
Donc : W = F.h
Nous pouvons en conclure que si la trajectoire est fermée, le travail est nul.
W = F x périmètre
O
W = F.2.π.r
r
Travail effectué par la force sur n tour :
W = F.2.π.r.n
W = (F.r).2.π.n
Or, le couple créé par la force autour de son axe vaut : T = F.r
W = T. θ
∆W = F.arc ∆s = F.r.∆θ
W = Σ ∆W =Σ F.r. ∆θ = F.r.Σ ∆θ
Et comme précédemment :
W = T. θ
Remarques :
- un corps ne produit pas un travail; c'est toujours une force qui produit
celui-ci;
- Le travail d'une force est lié au fait que le point matériel auquel elle est
appliquée entre en mouvement.
1. Définition
Cependant, suivant le moteur installé sur l'appareil, ce travail peut s'effectuer plus
ou moins rapidement. Nous dirons qu'une machine est plus puissante qu'une autre si :
La puissance d'une force est égale au rapport du travail qu'elle effectue au temps qu'elle
met pour l'accomplir.
W
P=
t
La puissance fournie par une machine est la puissance totale des forces qu'applique
cette machine. Telle qu'elle a été définie, il s'agit en réalité de la puissance moyenne
durant un intervalle de temps donné.
2. Unité de puissance
Le watt est une puissance assez petite : elle représente la puissance musculaire
nécessaire pour soulever un poids de 1 N (une masse de 100 gr) à un mètre de hauteur
en une seconde. C'est pourquoi, dans l'industrie, ce sont des multiples du watt qui sont
utilisés :
Citons aussi une ancienne unité de puissance qui est encore couramment utilisée : le
cheval vapeur et rappelons que 1 ch = 736 W.
Soit : P = F.v
F = G.sin α
T = F.r
Ce couple ayant tourné d'un angle θ a produit un travail :
W = T. θ
W T .θ
P= =
t t
θ
Or, le rapport représente l'angle au centre balayé par unité de temps, autrement
t
dit la vitesse angulaire. Nous obtenons finalement :
P = T.ω
P : puissance [W];
La puissance d'une machine est égale au produit du couple disponible sur son arbre par
la vitesse angulaire de ce même arbre.
En effet : P = T.ω
v
Mais : T = F.r et ω=
r
F .r.v
Donc : P= et, après simplification : P = F.v
r
ω1 Z 2
i= =
ω 2 Z1
Si nous négligeons les pertes par frottement, la puissance fournie sur l'arbre 1 doit
se retrouver sur l'arbre 2. Nous avons donc : P1 = P2 = P.
ω1
Donc : T2.ω2 = T1.ω1 mais ω2 =
i
D'où : T2 = i.T1
Si l'arbre 2 tourne i fois moins vite que l'arbre 1, le couple disponible sur l'arbre 2
est i plus grand que sur l'arbre 1.
Enfin, ceci explique que dans un réducteur, l'arbre d'entrée a toujours un diamètre
inférieur à celui de l'arbre de sortie.
W
Si nous transformons la formule P = , nous obtenons le travail fourni à partir de
t
la puissance mise en jeu et du temps pendant lequel elle a été utilisée : W = P.t.
Ce travail est évidemment aussi une énergie, et pour mesurer de grandes quantités
d'énergie produites ou consommées, il est possible de définir des unités telles que :
C. Applications
1. Une pompe élève 40 m³ d'eau par heure à une hauteur de 80 m. Calculer sa puissance.
W 31392000
Puissance mise en jeu : P = = = 8720 W = 8,72 kW
t 3600
Solution :
F = 10 000 N
l 1000
Vitesse de déplacement : v= = = 8,33 m / s
t 120
π .n 3,14.3000
Solution : Vitesse angulaire : ω= = = 314 rad / s
30 30
Solution :
T = 50 Nm
π .500
Vitesse angulaire : ω= = 52,33 rad / s
30
π .d .n 3,14.0,01.500
v= = = 2,62 m / s
60 60
6. Une centrale électrique fonctionne avec une puissance moyenne installée de 10 MW.
Calculer la quantité d'énergie électrique qu'elle produit sur 24 heures.
Calculer les vitesses théoriques obtenues dans chaque rapport et les couples théoriques
disponibles sur l'axe des roues.
nM 6000
Vitesse de rotation des roues : n R = = = 422,565 tr / min .
i 14,199
π .d .n R 3,14.0,5.422,565
Vitesse linéaire des roues : v = = = 11,057 m / s
60 60
TR = 1860,069 Nm
6000
nR = = 710,227 tr / min
8,448
3,14.0,5.710,227
v= = 18,584 m / s = 66,903 km / h
60
TR = 131.8,448 = 1106,688 Nm
6000
nR = = 1094,89 tr / min
5,480
3,14.0,5.1094,89
v= = 28,649 m / s = 103,138 km / h
60
TR = 131.5,480 = 717,88 Nm
6000
nR = = 1605,566 tr / min
3,737
3,14.0,5.1605,566
v= = 42,012 m / s = 151,244 km / h
60
TR = 131.3,737 = 489,547 Nm
1. Un bloc de marbre dont la masse est de 100 kg est hissé sur un plan incliné présentant
une pente de 5 m de dénivellation. Calculer le travail du poids du bloc de marbre.
2. Calculer le travail du poids d'un corps dont la masse est de 1000 kg glissant sur une
distance de 20 m sur un plan horizontal et sur un plan incliné à 30°.
5. Un cheval hâle un chaland avec une force de 3000 N. Quel travail effectue-t-il sur un
trajet de 1 km si le cordage fait un angle de 25° avec la direction du déplacement?
6. Une locomotive roule à la vitesse de 60 km/h et doit exercer en palier une force de
traction de 100 N par tonne. Calculer la puissance qu'elle doit produire pour remorquer
un train de 4000 tonnes et quelle est l'énergie consommée en kWh si le trajet dure 15
minutes?
8. Calculer la puissance fournie par une chute d'eau présentant une dénivellation de 72 m
et assurant un débit de 10 m³/s. Quelle est l'énergie théoriquement récupérable en 24
heures?
10. Une pièce est tournée dans les conditions suivantes : diamètre : 100 mm; profondeur
de passe : 5 mm; avance par tour : 1 mm; Pression spécifique de coupe : 1000 N/mm².
Calculer le couple nécessaire sur l'axe de la broche et la puissance si la vitesse de
rotation est de 500 t/min.
13. Calculer le couple théorique s'exerçant sur l'axe du pignon primaire d'une moto dont le
moteur développe une puissance de 15 kW à la vitesse de 6500 tr/min. Le rapport de
boîte sélectionné donne un rapport de transmission i = 2,42. Déterminer l'effort
tangentiel sollicitant la chaîne si le pignon primaire a un diamètre de 70 mm.
Le diamètre de l'arbre moteur d m = 30 mm, celui de la poulie motrice dpm = 300 mm,
celui de l'arbre récepteur dr = 40 mm et celui de la poulie réceptrice dpr = 600 mm.
15. Un kart utilise un moteur libérant sa puissance maximale au régime de 9000 tr/min et
fournissant son couple maximum au régime de 6000 tr/min. Calculer :
A. Généralités
Un objet lancé sur le sol glisse de moins en moins vite et finit par s'arrêter. De même,
un disque qui roule sur un sol horizontal, décélère et finit lui aussi par s'arrêter.
Pour le premier, c'est la résistance au glissement ou frottement qui l'a ralenti, pour le
second, c'est la résistance au roulement.
Enfin, si vous êtes dans une voiture et que vous sortez la main par la fenêtre, vous
sentez qu'elle est repoussée d'autant plus violemment que la voiture roule vite. Cette
résistance de l'air que vous percevez sur votre main s'applique évidemment à toute la
voiture.
Ces résistances intervenant dans une chaîne cinématique diminuent toujours l'énergie
reçue par le récepteur.
Un corps de poids G repose sur un sol horizontal. Ce poids est équilibré par la
réaction du sol N égale et opposée à G. N
G+N=0
G
Etudions l'équilibre strict du corps, c'est-à-dire quand il est sur le point de bouger.
Il est soumis à 3 forces ; son poids G, la force de traction F et la réaction R du sol.
I F G R
G+R+F=0
G F
Pour que le corps soit en équilibre, les trois forces doivent être concourantes au
point I et donner un polygone des forces fermé.
Nous voyons donc que la réaction R n'est plus normale au sol mais inclinée par
rapport à cette normale d'un angle ϕ appelé angle de frottement.
R N
Cette réaction peut se décomposer en deux forces Ff et
N. La première est égale et opposée à la force de traction, et
ϕ
I F est la résistance au glissement. La seconde est égale et
opposée au poids G.
Ff
G Donc, pour mesurer la résistance au glissement, il suffira
de mesurer avec un dynamomètre la force de traction F.
3. Formules
Ff
f =
N
Ff = f.N
f : coefficient de frottement.
5. Effets du frottement
a. Effets nuisibles
Si les frottements entre les différentes pièces d'une machine sont importants, la
puissance à fournir à la machine doit être augmentée. De plus, ces frottements
entraînent des échauffements excessifs pouvant altérer fortement le lubrifiant et
provoquer le grippage.
b. Effets utiles
La cohésion des roches et des terres est également due aux forces de
frottement.
v : vitesse [m/s].
T = Ff.r = f.N.r
Si le mouvement est uniforme, c'est que ces forces sont en équilibre, de même
que leurs moments. Si nous calculons la somme des moments par rapport au point B,
nous obtenons :
r
∑MBF = 0 ⇒ F.l – G.δ = 0 ⇒ F.l = G.δ
G.δ
FR =
r
Remarque : δ = 0,0005 à 0,001 m pour des roues d'acier sur des rails en acier.
Lorsqu'un corps se déplace dans l'air, il subit de la part de celui-ci une résistance à son
déplacement. La grandeur de cette résistance a été établie expérimentalement et est
donnée par la formule :
S .v ²
R = C X .ρ .
2
E. Notion de rendement
Il y a donc eu des pertes qui sont dues aux résistances passives, le plus souvent les
forces de frottement. Dans les appareils de levage, la raideur des câbles absorbe
également une partie de la puissance fournie.
Puissance motrice Pm
mécanisme
fournie
Pr
Puissance utile
récupérée
Pm = Pr + Pf
Il est représenté par la lettre grecque η (éta) et est un nombre sans dimension tel
que :
Pr
η=
Pm
Pr Pm − Pf Pf
Il est toujours inférieur à l'unité puisque : η= = =1 −
Pm Pm Pm
Les frottements n'étant jamais nuls, il existe toujours une perte de puissance par
frottement. Si le rendement est de 0,8, c'est que les frottements absorbent 20% de la
puissance.
Considérons un moteur et un
récepteur liés par une chaîne
moteur récepteur
cinématique quelconque.
Nm ωm
i= =
Nr ωr
Pr
Etant donnés les frottements, le rendement vaut : η=
Pm
Tm .ω m .η
Soit : Tr = = Tm .i.η
ωr
Nous pouvons aussi calculer le couple que devra fournir le moteur connaissant le
couple nécessaire sur l'arbre du récepteur :
Tr .ω r Tr
Tm = ou Tm =
ω m .η i.η
1. Soit à calculer la force FT nécessaire pour faire monter un corps pesant 100 N sur un
plan incliné faisant un angle de 30° avec l'horizontale, sachant que le coefficient de
frottement entre les 2 matériaux est de f = 0,2 et que la montée doit s'effectuer à
vitesse constante.
2. La poussée exercée par un tourillon sur son coussinet est de 10 000 N et la vitesse de
rotation est de 60 tr/min. Sachant que le diamètre du tourillon est de 60 mm et que le
coefficient de frottement est f = 0,05, calculer l'énergie perdue par frottement pendant
1 heure et la puissance absorbée correspondante.
Solution :
π .n
Vitesse angulaire du tourillon : ω= = 6,28 rad / s
30
Solution :
G.δ 500000.0,001
Roulement : force de traction au roulement : FT = = = 1000N
r 0,5
4. Une voiture dont la surface frontale est de 2,5 m² roule à la vitesse de 144 km/h. Son
coefficient de traînée est de CX = 0,35 et la masse volumique de l'air est de 1,225
kg/m³. Calculer la résistance de l'air et la puissance absorbée.
5. Le réducteur de commande d'un treuil manuel est constitué d'une vis à deux entrées et
d'une roue de 80 dents. Le diamètre du tambour est de 400 mm, le rayon de la
manivelle est de 500 mm et la charge est de 2400 N. Calculer le couple et l'effort à
exercer sur la manivelle si le rendement est de 80 %.
Solution :
Couple nécessaire sur l'axe du tambour :
Tr =F.r = 2400.0,3 = 480 Nm
Z R 80
Rapport de transmission : i= = = 40
ZM 2
Tm 40
Effort à produire : F = = = 80 N
r 0,5
1. Un corps doit être déplacé en glissant sur une trajectoire horizontale longue de 25 m.
Calculer le travail exigé par ce déplacement si la masse du corps est de 100 kg et le
coefficient de frottement de 0,3.
2. Un corps pesant 1000 N repose sur un plan incliné à 20° par rapport à l'horizontale. Il
est retenu par un câble et son coefficient de frottement sur le plan est de f = 0,19. Si le
câble est décroché, se met-il en mouvement? Si oui, quelle est sa vitesse après 2 s?
3. La poussée exercée par un tourillon sur son coussinet est de 20 000 N et f = 0,05.
Calculer la puissance perdue par frottement si le tourillon a un diamètre de 80 mm et
une vitesse de rotation de 1500 tr/min. Calculer la quantité de chaleur dégagée en kJ
après une heure de fonctionnement.
4. Le remorquage d'un corps pesant 120 N sur une trajectoire horizontale de 30 m exige
un travail de 720 J. Calculer le coefficient de frottement.
8. Une turbine dont le rendement est de 80 % entraîne une dynamo dont le rendement est
de 90 %. La turbine est alimentée par une chute d'eau d'une hauteur de 15 m et dont le
débit est de 6000 m³ par heure. Calculer la puissance de la dynamo.
10. Le schéma ci-dessous représente une machine employée pour entraîner par friction
une feuille de tôle en vue de son utilisation. La résistance à vaincre est de 500 N et le
coefficient de frottement des galets sur la tôle est de f = 0,2. Calculer la poussée F à
exercer par le ressort pour que le mouvement puisse se produire et la puissance du
moteur si le rendement est de 80 %.
11. Une automobile pesant 9000 N gravit une côte de 5 % à la vitesse de 60 km/h. La
résistance à l'avancement étant équivalente à une force de 900 N dirigée dans le sens
inverse du mouvement, calculer la puissance nécessaire aux roues.
14. Le schéma ci-dessous est celui d'un vélo ergométrique. Quelle doit être la poussée N
du ressort pour que le patient développe au pédalier une puissance de 150 W. Le
rendement global est de 85 % et la vitesse fictive de 24 km/h. Quel est alors l'effort
exercé sur la pédale.
16. Un tracteur et sa remorque pèsent respectivement 22 000 N et 150 000 N. Les 2 roues
à l'arrière du tracteur sont motrices. Calculer l'effort de traction maximum qui peut être
exercé par ces roues sans risque de patinage si le coefficient de frottement entre la
roue et le sol est de 0,4. Quelle doit être la puissance du moteur si l'équipage doit se
déplacer à 72 km/h sachant que les résistances à l'avancement sont estimées à 1/10 du
poids total et que le rendement des transmissions est de 85 %.
17.Une voiture d'une masse de 1000 kg escalade une côte de 6 % à la vitesse de 72 km/h.
La résistance à l'avancement est déterminée par la relation R = 1,5 v² (v en m/s),
calculer la puissance nécessaire aux roues. Le moteur étant arrêté et la voiture
abandonnée à elle-même dans le sens de la pente, calculer sa vitesse limite.
18. Un prototype roulant à 324 km/h utilise un rétroviseur dont la section frontale est de
180 cm² et dont le coefficient de traînée est de 0,5. La masse volumique de l'air est de
1,24 kg/m³. Calculer la puissance absorbée par le rétroviseur.
A. L'énergie potentielle
1. Définitions
Un réservoir contient de l'air comprimé. S'il est relié à un vérin, les forces
appliquées par l'air au piston qui se déplace effectuent un travail moteur qui provient
de la transformation de l'énergie potentielle accumulée dans l'air grâce à sa pression.
Un lac en altitude, comme celui de Coo, possède une énergie potentielle qui se
transforme en travail quand les vannes conduisant l'eau vers la turbine est libérée.
EP = G.h
Ou : EP = m.g.h
Remarque : l'énergie potentielle libérée par un corps qui passe d'un point A à un point B
séparés par une différence d'altitude h est indépendante de la trajectoire suivie par le
corps.
1. Définition
Pour enfoncer un clou à une certaine profondeur, par exemple 30 mm, il est
possible d'exercer sur lui une force constante, par exemple une force de 500 N. La
travail mécanique est alors de :
W = F.l = 500.0,030 = 500 N.
L'énergie cinétique d'un corps en mouvement est la quantité de travail qu'il produirait si
sa vitesse venait à s'annuler. Comme celui-ci, elle se mesure en joules [J].
Un petit chariot de masse m est propulsé par une petite fusée dont la poussée est
supposée constante et égale à F.
Si le chariot avance sous son influence, cette force provoque une accélération
F
donnée par la formule : F = m.a ou a=
m
a.t ² a.t ²
l = v0 .t + = et v = v0 + a.t = a.t
2 2
a.t ² m.a ².t ²
Donc, le travail vaut : W = m.a.l = m.a. =
2 2
m.v ² 1
W = = .m.v ²
2 2
Le travail effectué par la force F n'a pas été dépensé inutilement; il a servi à donner
de la vitesse au chariot de masse m et à accumuler une énergie cinétique dans ce
dernier. Nous en concluons que :
1
Ec = .m.v ²
2
1
Ec = .I .ω ²
2
Dans la réalité, le mouvement d'un corps résulte toujours de l'action d'un système
de forces.
Ecf − Eci = WM − WR
Et : WM − WR = 0 ou WM = WR
Lorsqu'une machine est animée d'un mouvement uniforme, le travail moteur est égal au
travail résistant.
Ce cas est utopique puisque les travaux de frottements ne sont jamais nuls.
Cependant, une pierre tombant à l'intérieur d'un tube dans lequel le vide a été fait
constitue un bon système isolé et il est alors possible de vérifier le principe de
conservation de l'énergie :
L'énergie mécanique totale E d'un système isolé se conserve, ce qui signifie que toute
perte d'énergie potentielle est compensée par un gain d'énergie cinétique, et vice versa.
2. Vérification cinématique
Laissons tomber une pierre de masse m d'une hauteur h dans un tube où règne le
vide d'air.
Au départ : EP = m.g.h
2.h 2.h
Eliminons t entre (1) et (2) : t² = ⇒ t=
g g
2.h 2.h
v = g. ⇒ v² = g ². = 2.g .h
g g
v²
Nous en tirons : h=
2. g
v² m.v ²
E P = m.g .h = m.g . =
2.g 2
v² m.v ²
E P = m.g .h = m.g . =
2.g 2
b. Les conduites forcées : L'eau d'un lac de retenue transforme progressivement son
énergie potentielle en énergie cinétique au cours de sa descente au travers des
conduites forcées qui l'amènent à la centrale hydraulique.
c. Les ressorts : Un véhicule arrivant sur un butoir à ressorts perd son énergie
cinétique sous forme d'énergie potentielle dans le ressort comprimé. En se
détendant, le ressort donne au véhicule la même énergie cinétique que celle qu'il
avait au départ.
D. Applications
1. Calculer la distance de freinage nécessaire pour obtenir l'arrêt d'une voiture lancée à
une vitesse de 108 km/h sachant que la force de freinage correspond à la moitié du
poids qui est de 9810 N.
G 9810
Masse du véhicule : m= = = 1000 kg
g 9,81
1 1
Energie cinétique initiale : E Ci = .m.v² = .1000.30² = 450000 J
2 2
Travail moteur : WM = 0
450000
e= = 91,74 m
4905
π .n 3,14.3000
Solution : Vitesse angulaire initiale : ωi = = = 3,14 rad / s
30 30
1 1
Energie cinétique initiale : ECi = .I .ω i2 = .1,5.3,14² = 73947 J
2 2
1 1
Energie cinétique finale : ECf = .I .ω 2f = .1,5.ω f2 = 0,75.ω f2 J
2 2
Travail moteur : WM = 0
E cf − E ci = WM − WR
34697
Nous en tirons : ωf = = 215,09 rad / s
0,75
30.ω f 30.215,09
nf = = = 2054,9 t / min
π 3,14
Solution :
Nous voyons qu'une machine ne crée pas de travail. Elle rend sous forme utile une
quantité de travail égale au travail moteur qui lui a été fourni.
Nous pouvons aussi constater que ce que l'on gagne en force est perdu en chemin
parcouru.
E. Exercices
8. Un volant dont le moment d'inertie par rapport à l'axe de rotation est de 2 kgm² tourne
à 750 t/min. Quand le volant cesse d'être entraîné, il effectue encore 2500 tours sous
l'effet du couple de freinage des résistances passives. Calculer ce couple.
9. Une plate-forme tournante a une vitesse de 60 t/min. Son moment d'inertie étant de
250 kgm², le moteur est coupé et un frein électrique exerce sur son axe un couple de
freinage de 50 Nm. Calculer la vitesse de rotation après 10 révolutions complètes.
10. Un rotor a un moment d'inertie de 4 kgm² et doit atteindre en une seconde la vitesse de
rotation de 800 t/min. Calculer le couple de lancement nécessaire si les résistances
absorbent 5 % de ce dernier.
11. Un véhicule dont la masse est de 20 tonnes est abandonné à la vitesse de 36 km/h sur
une pente de 2 %. Il est alors freiné et s'arrête sur une distance de 200 m. Calculer la
quantité de chaleur dégagée dans les freins (en kJ).
12. Calculer la vitesse initiale d'un véhicule pesant 9810 N immobilisé sur une distance de
100 mètres en exerçant une force de freinage équivalente à 50 % de son poids.
A. La force centripète
Un point matériel de masse m se déplace sur une circonférence de rayon r avec une
vitesse linéaire v constante. Il s'agit bien d'un M.C.U. Le vecteur vitesse v a un module
constant :
v = ω.r mais sa direction,
tangente à la trajectoire, se modifie à chaque
instant.
- Le corps peut s'appuyer sur un autre qui, par contact, le force à tourner :
c'est le cas du mouvement d'une bille à l'intérieur d'un tube circulaire ou
d'une moto, sur la foire, à l'intérieur d'une sphère ou d'un tube;
Oa = Ob = Oc = Od = … = ω.r.
Imaginons que lorsque le mobile M passe en M1, M2, M3, …, un mobile fictif
passe en a, b, c, … Si ω est la vitesse angulaire du mobile M, celle du mobile fictif sur
l'hodographe sera aussi ω.
Or, le vecteur vitesse du mobile fictif sur l'hodographe représente aussi la vitesse
avec laquelle le vecteur vitesse du mobile réel change de direction.
a N = ω².r
Puisque nous savons que v = ω.r, l'accélération centripète a aussi pour module :
v²
aN =
r
FC = m.ω .r ²
v²
FC = m.
r
B. La réaction centrifuge
1. Définition
v²
FC = m.ω .r ² = m.
r
Remarques :
a. Régulateur centrifuge
c. Coulée centrifuge
m.v²
FC
tg α = = r
G m.g
v²
tg α =
g.r
Un virage relevé rend la conduite plus aisée pour n'importe quel véhicule,
quels que soient sa taille ou son poids.
1. Une meule d'un poids de 196,2 N tourne à 3000 t/min. In défaut interne a déplacé le
centre de gravité de 1 mm de l'axe de rotation. Calculer la réaction centrifuge
sollicitant l'arbre radialement.
G 196,2
Solution : Masse de la meule : m= = = 20 kg
g 9,81
π .n 3,14.3000
Vitesse angulaire de la meule : ω = = = 314 rad / s
30 30
2. Quel dévers faut-il donner à une voie ferrée dont la courbe présente un rayon moyen
de 800 m si les trains doivent pouvoir l'aborder à la vitesse de 108 km/h?
1,445 m
dévers h
α
v² 30²
Angle de relèvement : tg α = = = 0,1148
g .r 9,81.800
α = 6°33'
D. Exercices
1. A quelle vitesse devrait se mouvoir une fusée à l'altitude de 500 km pour que les corps
qu'elle contient soient sans poids (rayon de la terre : 6365 km)?
2. Calculer le rayon à donner à une courbe devant être abordée à 72 km/h si le dévers
existant est de 0,1 m. L'écartement des rails est de 1,445 m.
3. Calculer le rayon maximum à donner à une piste d'essai à paroi verticale si une voiture
doit pouvoir l'aborder à la vitesse de 144 km/h. Le coefficient de frottement des pneus
sur le sol est de 0,6.
4. Calculer la vitesse minimale que doit avoir un motocycliste s'il veut évoluer dans le
plan vertical à l'intérieur d'une sphère de 4 m de rayon.
6. Un fil d'acier de 1 mm² de section se rompt sous une charge de 800 N. Une masse de
fonte de 2 kg est fixée à l'une de ses extrémités et l'ensemble tourne de telle manière
que son centre de gravité décrive un cercle de 0,5 m de rayon. A quelle vitesse de
rotation se rompra le fil?
7. Calculer la réaction centrifuge subie par la tête d'un pilote de formule 1 pesant 45 N
casque compris) et abordant une courbe de 100 m de rayon à la vitesse de 216 km/h.
A. Introduction
B. Définitions
1. Solide de référence
Le mouvement d'un solide est défini par rapport à un autre solide pris comme
référence. Ce dernier est appelé solide de référence.
Par exemple, le mouvement de l'avion 1 est étudié par rapport au sol noté 0. Sa
vitesse est notée v1/0, vitesse du corps 1 par rapport au corps 0.
L'unité de temps est la seconde. On utilise aussi les autres unités usuelles
(minute, heure, jour, an).
3. Système de référence
Le système de référence d'un mouvement est donc constitué d'un repère d'espace
plus un repère de temps.
Le repère d'espace est un repère lié au solide de référence tandis que le repère de
temps est le même pour tous les observateurs terrestres.
Un mouvement est dit absolu quand il est décrit par rapport à un système de
référence absolu, c'est-à-dire par rapport à un référentiel au repos. On peut assimiler la
terre à un référentiel absolu.
Un mouvement est dit relatif quand il est décrit par rapport à un référentiel en
mouvement, appelé référentiel relatif ou repère relatif.
Par exemple, un train 1 à une vitesse mesurée par rapport à la terre v1/0. C'est une
vitesse absolue. Par contre, un voyageur 2 se déplaçant dans le train a une vitesse
relative v2/1 par rapport au train et une vitesse absolue v2/0 par rapport au sol sur lequel
se déplace le train.
Quand on étudie le mouvement d'un corps par rapport à un autre, il arrive qu'un ou
plusieurs points appartiennent aux deux corps. Ces points sont appelés points
coïncidents.
6. Trajectoire
Exemples
d = 2.π.r
1
B B'
r
A1
M
A'
A 2
A est le point de contact entre la roue 1 et le sol 0 au temps t.B est le centre de rotation
de la roue. Quand la roue a parcouru la distance BB' égale au périmètre de la roue, A se
trouve en A', point de contact de la roue avec le sol au temps t'.
Entre ces 2 extrêmes, on peut tracer la trajectoire du point A par rapport au sol. Pour
cela, pour chaque position de la roue, on situe celle du point A en sachant que MA1 = MA.
La courbe obtenue est une cycloïde.
3. Développante de cercle
Pour déterminer graphiquement la
trajectoire d'un point M appartenant à une
I
droite qui roule sans glisser sur un cercle fixe
I
Pour le tracé, noter que la distance IM1
M1
doit être égale à la longueur de l'arc de cercle
O A
IA.
1. Mouvement de translation
t=0 V
x=0
x0
x
On a : x = x0 + v.t
v = v0
v = v0 + a.t
x = x0 + v0.t + (a.t²/2)
Dans ces formules, v0 est la vitesse initiale qui animait le solide avant qu'il soit
soumis à une accélération constante a.
1. Trois trains circulent entre Paris et Amiens via Creil. La distance entre Amiens et Paris est
de 150 km et la distance entre Amiens et Creil est de 90 km.
Le train 1 part d'Amiens à 7h30 en direction de Paris à la vitesse de 150 km/h, et ne
s'arrête pas entre les 2 stations. Le train 2 part de Creil à 8h en direction d'Amiens, à la
vitesse de 80 km/h, et ne fait pas d'arrêt entre les deux stations. Le train 3 part de Paris à
7h45 en direction d'Amiens, à la vitesse de 120 km/h, et s'arrête 15 minutes à Creil puis
repart vers Amiens à la vitesse de 160 km/h.
- Ecrire les équations des mouvements et tracer les graphes correspondants sur un seul
graphique et en prenant 7h00 comme origine des temps et Amiens comme origine des
espaces.
- A quelle heure et où les trains 1 et 2 se croisent-ils ?
- A quelle heure et où les trains 1 et 3 se croisent-ils ?
- A quelle heure et à quelle distance d'Amiens le train 3 dépasse-t-il le train 2 ?
a. Introduction
VA1/0
Axe de rotation : (O,Z)
ω n : vitesse de rotation [t/min]
θ : angle de rotation [rad]
γt n ω : vitesse angulaire [rad/s]
γA1/0 v : vitesse circonférentielle [m/s]
γt : accélération tangentielle [m/s²]
γn : accélération normale ou centripète
γn
OA = r θ
O
x
dθ1/ 0
ω1/ 0 = θ1/ 0' = f'(t) =
dt
dω1/ 0 dθ1/0'
θ1/ 0" = = = f"(t)
dt dt
Le mouvement de l'hélice 1 par rapport à l'avion 0 est une rotation de centre. Le repère de
référence (O, x0,y0) est lié à l'avion, tandis que le repère (O, x1,y1) est lié à l'hélice.
θ1/0 est l'angle de rotation de l'hélice, n1/0 est la vitesse de rotation (3000 t/min).
Propriétés et constructions
vA v v
= B = ......... = M = ω
OA OB OM
- Les vecteurs vitesse appartenant à une même trajectoire (situés sur une même
circonférence), ont même module.
Traçons la droite Os dont nous déduisons le triangle des vitesses OAs. Sur OA,
portons OB' = OB, OM' = OM et ON' = ON, puis menons les droites B'r, M'q et N'p
parallèles à As. Il nous reste à mesurer VB'= B'r, VM'= M'q, VN'= N'p et à tenir
compte de l'échelle pour déterminer les vitesses des points M, N et B.
vA v v
= B = ......... = M = ω
OA OB OM
Accélération normale
FA = m. (θ".R) 2 +(ω².R)2
- Les points qui appartiennent à une même circonférence ont même accélération;
Un mouvement de rotation est dit uniforme si son accélération angulaire θ" est
nulle (θ" = 0) ou si sa vitesse angulaire ω est constante en sens et en grandeur.
Vitesse angulaire ω = ω0
4. Une meule à tronçonner travaille avec une vitesse périphérique de 80 m/s. Calculer sa vitesse de
rotation lorsqu'elle a un diamètre de 25 mm ? 40 mm ? 50 mm ? 65 mm ? 75 mm ? 90 mm ? 100
mm ? 115 mm? (utiliser Excel)
5. Un moteur électrique met deux secondes pour atteindre sa vitesse de régime qui est de 1500 t/min.
Si on suppose que le mouvement est uniformément accéléré, calculer :
a. l'accélération angulaire du mouvement
b. le nombre de tours effectués pendant le démarrage
c. la vitesse et l'accélération d'un point de la périphérie du rotor (d = 200 mm) après 1
seconde et en régime normal.
7. Une hélice d'avion qui tournait à 1200 t/min effectue 80 tours entre le moment où le moteur est
coupé et son arrêt complet. Si on suppose que le mouvement est uniformément décéléré, calculer
la durée totale du mouvement.
A. Généralités
Un solide est dit en mouvement plan lorsque tous les points appartenant à ce solide se
déplacent parallèlement à un plan fixe de référence.
1. Vecteur position
r
x = f(t) sur x0
r r r r
O A = x. i + Y. j ou O A
r
y = f(t) sur y0
r r r r
i et j étant les vecteurs de base du repère de référence ( O, x0 , y0 )
2. Trajectoires
Les trajectoires des points d'un solide en mouvement plan sont des courbes
géométriques planes contenues dans des plans parallèles.
r
Le vecteur vitesse vA1/ 0 du point A est égal à la dérivée par rapport au temps t du
vecteur position.
r
r d(O A) r
vA1/ 0 = = (O A)'
dt
- son module (ou intensité) qui est donné par la formule ci-dessous :
r
vA1/ 0 = (x')² + (y')²
4. Accélération
r
Le vecteur accélération γ A1/ 0 du point A est la dérivée par rapport au temps du
vecteur vitesse.
r
r r d(vA1/ 0)
γ A1/ 0 = (vA1/ 0)' =
dt
r
γ A1/ 0 = (x'')² + (y'')²
ou x'' = d²x , c'est-à-dire que c'est la dérivée seconde par rapport au temps de
dt²
d²y
x = f et y'' = , c'est-à-dire que c'est la dérivée seconde par rapport au temps
dt²
de y = f(t).
5. Remarque
B. Equiprojectivité
1. Introduction
0
1 A 2
3
AB = 128 mm
50° OA = 35 mm
O
Q B
r r
Les vecteurs vitesses vA1/ 0 et vB1/0 ont la même projection orthogonale sur la
droite AB.
r
Cette propriété peut être exprimée en disant que leur produit scalaire par A B
est égal.
r r r r r r
vA1/ 0.A B = vB1/ 0.A B ⇒ AH = BK
Remarque : Le produit scalaire de deux vecteurs est égal au produit du module du premier
vecteur par le module de la projection du second sur le premier.
r r r r r r r r
vA1/ 0 x A B = vA1/ 0 . A B . cos α = vB1/ 0 x A B = vB1/ 0 . A B . cos β
r r
vA1/ 0 . cos α = vB1/ 0 . cos β
4. Exemple
Remarque : L'équiprojectivité est utile pour déterminer le module d'une vitesse dont la
direction est connue. Si la direction de cette vitesse est inconnue, la méthode
des C.I.R. exposée ci-dessous est plus performante.
Pour le solide 1 ci-dessous en translation par rapport à un bâti 0 tous les points
ont même vitesse. Les vecteurs vérifient la propriété d'équiprojectivité.
1. Introduction
r
Pour déterminer par équiprojectivité la vitesse vG2/ 0 du centre de gravité de la
bielle 2, il est nécessaire de passer par un point supplémentaire non aligné avec A
et B. Nous allons étudier une méthode plus rapide pour cette détermination,
méthode généralement utilisée quand on recherche simultanément plusieurs
vecteurs vitesses.
2. Définition
Remarques :
- pour un mouvement de rotation, le C.I.R. correspond à tout
instant avec le centre de rotation
- pour un mouvement de translation, le C.I.R. est à l'infini
- la position géométrique du C.I.R. varie au cours du temps.
3. Construction
5. Autre méthode
Les extrémités des vecteurs vitesses de points d'application alignés sont elles
aussi alignées.
Solide en mouvement
1. L'ellipsographe
L'appareil représenté schématiquement ci-dessous est utilisé pour tracer des ellipses.
Il se compose d'une barre porte-plume 2 (la plume est située en M) articulée en A et B sur
deux coulisses 1 et 3. Ces deux coulisses se déplacent dans deux rainures perpendiculaires
r r
d'axes x et y .
3. Une échelle double dont les montants AB et BC ne sont liés que par leur articulation B,
r
s'écrase au sol, le point A ne se déplaçant pas. Sachant que v B = 1,5 m / s et que α = 30°,
r
calculer la valeur de vC .
r
4. Une plaque carrée est en mouvement transversal. v A , le vecteur vitesse de A, a pour
r r
module 0,5 m/s. Sachant que v B et vC , les vecteurs vitesses de B et de C, sont également
Ce dispositif permet d'obtenir un pressage de la pièce plus long qu'avec les dispositifs
traditionnels, et donc plus progressif. L'énergie motrice est fournie par 2 excentriques
et articulés en O1 et O2 sur le bâti de la presse. Le mouvement est transmis à 2
biellettes et articulées entre elles sur une même biellette , qui entraîne en D le
renvoi articulé sur le bâti en O3. Le coulisseau porte matrice reçoit le mouvement en
F par l'intermédiaire de la bielle articulée en E sur le renvoi . Les liaisons O1, O2,
O3, A, B, C, D, E, et F sont des liaisons pivots dont les centres portent le même nom et la
liaison entre et est à glissière. Le dispositif occupe la position représentée à la page
suivante.
1. Une autoroute rectiligne longue de 120 km relie deux villes P et Q. Une voiture
démarre de P vers Q à 10 h et roule constamment à 110 km/h. Une autre voiture part
de Q vers P à 10h30 et roule constamment à 120 km/h.
3. Une balle lancée verticalement vers le haut retombe à son point de départ en 4 s.
Quelle est la vitesse initiale et quelle hauteur maximum atteint-elle?
4. Une personne placée sur un pont lance une pierre verticalement vers le haut avec une
vitesse de 7 m/s. A quelle vitesse la pierre rencontre-t-elle l'eau située à 15 m sous le
pont?
5. Un automobiliste A roule à vitesse constante (vA = 130 km/h ) le long d’une ligne
droite d’autoroute. A un moment, il aperçoit à 1 km devant lui un camion B qui roule
également à vitesse constante.
a. Sachant que le véhicule A met 8o secondes pour rejoindre le camion B,
déterminez la vitesse en km/h, du camion B.
b. Une fois que la véhicule A a rejoint le camion B, le conducteur A lève le pied
de l’accélérateur. Il prend alors une certaine avance puis le camion B le rejoint.
Le tout prend une minute. En supposant que la décélération de A et la vitesse
de B sont constantes, déterminez la grandeur de la décélération du véhicule A.
7. Une voiture qui se meut avec une accélération constante parcourt la distance A-B
égale à 54 m en 6 secondes et arrive en B avec une vitesse de 54 km/h. Quelle est sa
vitesse en A et en combien de temps parcourra-t-elle la distance BC = 34 m si son
accélération reste constante?
8. Le chauffeur d’un train roulant à 100 km/h voit, sur la même voie, à 90 m devant lui,
le fourgon d’un train roulant dans le même sens à 28 km/h. Il bloque les freins
aussitôt, ce qui provoque une décélération de 2 m/s². Y aura-t-il collision et si oui, en
quel endroit? [R: le train parcourt 143,3 m avant la collision]
9. Un corps part du repos avec une accélération de 8 m/s². Quelles seront sa vitesse
instantanée après 5 s, la distance parcourue et sa vitesse moyenne pendant ces 5 s?
10. Une balle sort du canon d'un fusil de 60 cm de long avec une vitesse de 240 km/h.
Quelle accélération a-t-elle subie?
11. Le temps de réaction d'un automobiliste est de 0,7 s. Quand il freine, la décélération de
la voiture est de 4,5 m/s². Quelle distance met-il pour s'arrêter s'il roule à 36 km/h?
12. Un coureur accélère uniformément jusqu'à sa vitesse maximum de 10,2 m/s en 1,8 s,
puis court à vitesse constante sur le reste des 200 m de course. Quel sera son temps
final?
13. Un coureur atteint sa vitesse maximum en 1,7 s. Quelle doit être cette vitesse s'il veut
parcourir 200 m en 19,5 s?
14. Une balle de base-ball est jetée vers le haut à une vitesse de 30 m/s. Pendant combien
de temps continuera-t-elle à monter? Quelle hauteur atteindra-t-elle? Au bout de
combien de temps reviendra-t-elle au point de départ? A quel(s) moment(s) sa vitesse
sera-t-elle de 16 m/s? [R.: 3,06 s; 46 m ; 6,1 s; 1,43 s; 4,69 s]
16. Un sac de sable est largué d’un ballon qui est à 120 m au-dessus du sol et qui s’élève à
la vitesse de 10 m/s. Quelle hauteur maximale le sac atteindra-t-il? Déterminez la
position du sac après 5 secondes? Combien de temps faut-il au sac pour atteindre le
sol, à partir du moment où il est lâché? [R: 125 m; 45m; 6s]
17. Du haut d'une tour de 320 m, un projectile est lancé horizontalement avec une vitesse
initiale de 20 m/s. Combien mettra-t-il pour atteindre le sol? Quelle est sa portée?
Quels sont sa vitesse et son orientation au moment de toucher le sol?
[R : 8,077 s; 161,54 m; 81,53 m/s ; 75,8°]
18. Une balle est lancée d'une hauteur de 1 m sous un angle de 60° vers le haut avec une
vitesse de 10 m/s. Quelle hauteur atteindra-t-elle? Quel temps faudra-t-il pour qu'elle
atteigne un mur situé à 6 m? Quel sera l'angle avec l'horizontale au moment de
l'impact? [R : 4,82 m; 1,2 s; 31,9°]
19. Un bombardier vole à une altitude de 300 m à une vitesse de 72 m/s. Il vise un bateau
se déplaçant dans la même direction que lui à une vitesse de 12 m/s. A quelle distance
du bateau doit-il lâcher sa bombe? [R : 465 m]
20. Quelle est la vitesse d'une sauterelle au moment où elle quitte le sol sous un angle de
55° si la portée du saut est de 80 cm? [R : 2,91 m/s]
21. Une pierre est jetée du toit d'un immeuble de 170 m de haut avec une vitesse de 40 m/s
selon un angle de 30° sous l'horizontale. Quel est le temps mis pour atteindre le sol? A
quelle distance du pied de l'immeuble va-t-elle atterrir? Quel est l'angle d'impact?
[4,1 s; 145 m; 60°]
Notes de dynamique
Willy Julémont
Institut Provincial d'Enseignement Secondaire de Seraing - 1978
Mécanique
Jean-Louis Fanchon
Nathan - 1989
Mécanique
Pierre Agati - Gérard Delville - Nicolas Mattera
Collection Agati - Editions Le Technicien/Dunod - 1989
Mécanique
René Basquin
Editions Delagrave - Paris - 1970
A. But de la statique 5
B. Notion de force et utilisation des vecteurs 6
1. Notion de force 6
2. Direction d'un ou plusieurs vecteurs 6
3. Différents types de vecteurs 7
4. Vecteurs équipollents - Vecteurs "égaux" 7
5. Projection de vecteurs 8
C. Opérations sur les vecteurs 9
1. Somme géométrique 9
2. Vecteur nul 11
3. Résultante de plusieurs vecteurs concourants 11
4. Différence de deux vecteurs 14
5. Produit d'un vecteur par un scalaire 14
6. Produit vectoriel de deux vecteurs 15
7. Décompositorion d'une force suivant 2 ou 3 directions 16
D. Moments des forces 19
1. Moment d'une force par rapport à un point 19
2. Moment de la résultante d'un système de forces par rapport à un point O 23
3. Moment d'une force par rapport à un axe 25
E. Couple 26
1. Définition 26
2. Caractéristiques 26
3. Moment d'un couple 27
4. Représentation vectorielle du moment d'un couple 27
5. Déplacement d'un couple 28
6. Composition de couples 29
A. Adhérence et frottement 57
1. Etude d'un corps en équilibre sur un plan horizontal 57
2. Etude d'un corps en équilibre 59
3. Coefficient de frottement 59
4. Cône de frottement 60
5. Lois du frottement (lois de Coulomb) 61
6. Une applications usuelles du frottement: coins et cônes 62
B. Exercices 63
C. Résistance au roulement 67
D. Basculement des corps 68
E. Arc-boutement 69
F. Exercices 72
A. Définitions 74
B. Hypothèses 75
C. Relation entre nœuds et barres 75
D. Détermination des efforts dans les barres d'une structure 77
1. Méthode des nœuds, dite méthode de Crémona 77
2. Méthode des sections 81
E. Exercices 83
A. Généralités 124
B. La résistance au glissement 125
1. Equilibre d'un corps reposant sur un support horizontal 125
2. Lois expérimentales du frottement sec 126
3. Formules 126
4. Quelques valeurs du coefficient de frottement cinétique f 127
5. Effets du frottement 127
6. Energie et puissance perdues par frottement 128
C. Résistance au roulement 129
D. Résistance de l'air 130
E. Notion de rendement 130
1. Définition du rendement mécanique 130
2. Rendement global d'un ensemble de mécanismes 131
3. Transfert des couples et conservation de puissance 132
F. Applications 133
G. Exercices 135
157
A. Introduction 157
B. Définitions 157
1. Solide de référence 158
2. Repère de temps 158
3. Système de référence 158
4. Mouvements absolu et relatif 159
5. Points Coïncidents 159
6. Trajectoire
160
C. Mouvements particuliers de solides 160
1. Mouvement de translation 163
2. Mouvement de rotation
A. Généralités 173
1. Vecteur position 173
2. Trajectoires 173
3. Vitesse instantanée 174
4. Accélération 174
5. Remarque 175
B. Equiprojectivité 175
1. Introduction 175
2. Propriété d'équiprojectivité 176
3. Applications 178
4. Exemple 178
5. Cas particulier du mouvement de translation 179
C. Centre instantané de rotation (C.I.R.) 180
1. Introduction 180
2. Définition 180
3. Construction 180
4. Application : détermination de plusieurs vitesses 181
5. Autre méthode 182
6. Cas de plusieurs points alignés 183
D. Exercices 184
Bibliographie 205