8 Lois Newton Mouvement Circulaires Uniformes
8 Lois Newton Mouvement Circulaires Uniformes
8 Lois Newton Mouvement Circulaires Uniformes
ACTIVITÉ D’INTÉGRATION
Document 1
Considérons le mouvement d’une pierre accrochée à une corde (fronde).
La pierre décrit un mouvement circulaire uniforme, sur sa trajectoire, la vi-
tesse est constante et la pierre ne possède pas d’accélération dans la direction
mouvement.
D’après le principe fondamental de la dynamique, si aucune accélération n’agit
sur l’objet, alors aucune force non plus. (F = m.a = 0), sa trajectoire est
rectiligne et sa vitesse linéaire est constante (principe d’inertie).
Document 2
La force centripète ne doit pas être confondue avec la force centrifuge. La force
centrifuge est une force fictive liée à l’inertie et qui n’a été introduite que
pour expliquer les mouvements observés par un observateur se trouvant sur un
référentiel tournant. Ce que l’on retrouve aussi pour la force de Coriolis.
L’observateur aura la sensation d’être soumis à une force qui l’éloigne du centre
de rotation. La sensation de la force centrifuge apparaît pour un passager lors-
qu’un véhicule roule dans un virage.
La force centripète est proportionnelle au carré de la vitesse ce qui signifie que,
lorsque la vitesse double, la force centripète est multipliée par quatre. Afin de
compenser l’effet de cette force centripète, les virages sont souvent surélevés à
l’extérieur pour éviter les problèmes de dérapages.
Document 3
Un Satellite est un corps en orbite autour d’un corps plus massif.
Il peut s’agir d’un satellite naturel ou d’un satellite artificiel ou même d’une
galaxie satellite. Un satellite géostationnaire est un satellite artificiel qui se
trouve sur une orbite géostationnaire. Sur cette orbite le satellite se déplace de
manière exactement synchrone avec la planète et reste constamment au-dessus
du même point de la surface.
L’étude du mouvement des planètes s’effectue dans un repère héliocentrique
(on se place au centre du soleil). L’étude du mouvement des satellites de la
terre se fait dans un repère géocentrique (on se place au centre de la terre). Ces
deux référentiels sont considérés comme galiléens (les lois de Newton y sont
applicables). On vient de voir que si la trajectoire d’un solide est circulaire
uniforme, alors la force qui lui est appliquée est centripète.
En vous servant de vos connaissances et de la leçon précédente, répondez brièvement
aux questions suivantes :
a. Quel type de mouvement est décrit dans les trois documents ci-dessus ?
b. D’après ces documents, qu’est-ce qu’un mouvement circulaire uniforme ?
c. Quelles sont les caractéristiques d’un mouvement circulaire uniforme ?
d. D’après le document 2, quelle précaution faut-il prendre pour éviter les éventuels dérapages
sur les routes ?
e. Définir : satellite géostationnaire.
Séance 1
Objectif
ACTIVITÉ D’INTÉGRATION
Objectifs
Forces
appliquées au système formé par la masse m :
T~ : tension du fil
P~ : poids de la boule
T = mω 2 ` (6.7)
g
or cos α 6 1 ⇒ 6 1, on a alors :
` cos α
r
g
ω> (6.10)
`
r
g
Posons, ω0 = (6.11)
`
d’où ω > ω0 (6.12)
La valeur minimale de ω pour que la boule s’écarte de la tige est ω0 .
TCI : P~ + T~ = m.~an
T = k`
or
a = (` + ` )ω 2
n 0
c) La limité d’élasticité est atteinte lorsque l’al- c) Calculons, en tr/s, la fréquence fmax pour
longement du ressort est égal à 25 cm. Calcu- `max = 25 cm.
ler (en tr/s) la fréquence maximale permise.
k`max = m(`max + `0 )ωmax
2
k.`max
2
ωmax = or ωmax = 2πfmax
m(`max + `0 )
Solution 6.1
1
r
k.`max
⇒ fmax =
2π m(`max + `0 )
L’anneau (A) est soumis à deux forces : son
poids P~ et la tension T~ du ressort. AN : fmax = 1, 78 tr/s.
Considérons un cycliste qui aborde en roue libre (i.e. sans pédaler), un virage circulaire de rayon r.
Soit le système (S) = {homme - vélo} de masse totale m et de centre d’inertie G. Appliquons à G, le
théorème du centre d’inertie dans le référentiel terrestre supposé galiléen.
Les forces appliquées à (S) sont :
la réaction R
~ de la piste
le poids P de l’ensemble (S)
~
P~ + R
~ = ~0 soit ~a = ~0
Le mouvement du cycliste est nécessairement rectiligne uniforme, le cycliste ne peut donc pas
prendre le virage.
b) Condition du virage
Pour prendre un virage possible sur une piste lisse, le plan du virage doit être incliné d’un angle α
par rapport à l’horizontale. Si la piste est non lisse (existence des frottements) le virage est aussi
possible.
−−→ v2
at = 0 ⇒ ~v = cste ; an = = cste → r = cste ⇒ M CU .
r
• TCI : P~ + R
~ = m.~a = F~c
• Projections :
– Suivant ~n : Rn = Fc soit R sin α = Fc (6.13)
– Suivant ~k : Rk = P soit R cos α = mg (6.14)
m.v 2
F c = mg tan α =
r
mg
(6.13)
⇒ R= (6.15)
(6.14)
cos α
2
tan α = v
condition de virage
rg
Exemple 6.2
Jeu bilingue
ACTIVITÉ D’INTÉGRATION
Un satellite artificiel (S) décrit une orbite circulaire autour de la Terre (T) de
rayon r = 8 524 km. La vitesse angulaire est constante et égale ω = 8,055.10−4
rad.s−1 .
a. Décrire le mouvement du satellite autour de la Terre. Est-il uniforme ?
Justifier.
b. Donner la valeur de la vitesse linéaire du satellite en m.s−1 puis en
km.h−1 .
c. Donner la valeurs de l’accélération normale et l’accélération tangentielle
du satellite sur son orbite. Ce mouvement peut-il être qualifié d’accéléré ?
d. Représenter sur un schéma les vecteurs vitesse et accélération.
Objectifs
6.3.1. Définitions
On appelle satellite terrestre, tout corps (astre, engin ou planète) gravitant au tour de la terre et
qui effectue un mouvement de révolution (MCU) sous l’action de la force d’attraction terrestre (poids).
• Un géocentrique est un référentiel dont l’origine est le centre de la Terre et les axes orientés vers
les trois étoiles fixes.
• Le référentiel géocentrique est pratiquement galiléen par rapport au référentiel de Copernic, car la
rotation de la Terre au tour du Soleil est lente.
• TCI : F = m~gh = m~a ⇒ ~a = ~gh
P~
dv
Dans la base de Frenet (~t, ~n), on a : = 0 ⇒ v = cste
dt
v2 v2
an = gh = soit r= = R + r = cste (6.16)
r gh
v = cste
On a donc : : le satellite a un mouvement circulaire uniforme (MCU).
r = cste
v = gh (R + h)
p
g0 .R2
gh = (6.17)
(R + h)2
r
g0
v = R
r
Nous savons que la période T et la vitesse angulaire ω sont liées par la relation :
2π
T = (6.18)
ω
De plus, la vitesse linéaire v et ω sont liées par :
v = rω = (R + h).ω
v (6.19)
ω =
R+h
En introduisant (6.17.3) et (6.19.2) dans (6.18), on obtient :
s s
2π r 3
2π (R + h)3
T = =
R g0 R g0
r (6.20)
T 2 R2 g0
h = 3 −R
4π 2
Unités : ω (rad/s) ; v (m/s) ; T (s) ; g0 (N/kg ou m/s2 ) ; h (m) ; R (m) ; r (m)
• Un satellite géostationnaire est un satellite qui se déplace dans le plan équatorial, dans le même
sens et avec la même vitesse de rotation que celle de la Terre (il paraît fixe dans le référentiel
galiléen). C’est aussi un satellite qui tourne autour de la Terre dans le plan équatorial et qui
apparaît immobile pour un observateur terrestre.
• Tout satellite géostationnaire évolue à une altitude d’environ h = 36 000 km.
• La période de révolution des satellites géostationnaires, pour un observateur placé à la surface de
la Terre vaut un jour sidéral :
1 jour sidéral = 86 164 s ≈ = 23h 56 min 04 s
• Un jour sidéral est le temps mis par la Terre pour effectuer une rotation complète autour d’elle-
même.
• Un jour solaire est le temps qui sépare deux passages successifs du Soleil à la même verticale d’un
lieu : il vaut 24 h = 84 400 s.
• Les lois de Kepler
1re loi de Kepler (1605) : chaque planète décrit, dans le sens direct, une ellipse dont le Soleil
occupe l’un des foyers.
2e loi de Kepler (1604) : pendant des durées égales, le rayon vecteur SP
~ allant du centre du
Soleil S au centre P de chacune des planètes, balaie des aires égales.
3e loi de Kepler (1618) : Le carré de la période T d’une planète est proportionnel au cube du
demi-grand axe r de sa trajectoire :
T2 4π 2
3
= = Ks (6.21)
r g0 .R2
Remarque
4π 2
La constante Ks dépend de la masse MS du Soleil Ks = . Les lois de Kepler sont valables
G.MS
pour le mouvement de révolution d’un satellite
autour d’une
planète ; Ks doit être alors remplacée
4π 2
par Kp qui dépend de la masse de planète Kp = .
G.Mp
T2
La 3e loi de Kepler s’énonce aussi de la manière suivante : « Pour une planète donnée, le rapport
r3
T12 T2
est indépendant de la masse de la planète (d’après 6.21). Ce rapport reste constant : 2 = 22 = cste »
r1 r2
• Les satellites sont mis sur les orbites à partir des fusées ou des navettes spatiales lancées au niveau
de la surface de la Terre à une vitesse qui permet au satellite de s’échapper de l’attraction de la
Terre et d’évoluer d’eux-mêmes grâce à la force gravitationnelle.
La vitesse minimale qu’il faut communiquer à la fusée pour libérer le satellite est :
2.G.M 2.G.M
r r
√
Vl = 2gr0 = = (6.22)
r0 R + h0
r
G.M
Vc =
• Pour une orbite circulaire, r0 (6.23)
√
Vl = Vc 2
– Si v0 < Vc , alors, le satellite retombe sur la Terre (v0 : vitesse initiale de lancement de la fusée).
– Si Vc < v0 < Vl , alors, la trajectoire est elliptique.
– Si v0 > Vl , alors, la trajectoire est hyperbolique. C’est le cas des sondes spatiales.
• Les satellites géostationnaires sont utilisés pour les télécommunications intercontinentales (à l’instar
de Syncom 4) et servent de relais pour certains satellites artificiels utiles à des fins militaires,
économiques, scientifiques, météorologiques,...
raison ?
Exemple 6.3
Considérons une particule G de charge q > 0 animée d’une vitesse ~v0 et pénétrant dans une région
où règne un champ magnétique B.
~
~ colinéaire à ~v0
a) Cas où B
Si B
~ est colinéaire à ~v0 , la force de Lorentz F~ = q~v0 ∧ B
~ = q.v0 .B. sin(0, π) est nulle (0, π) sont les
angles pouvant définir la colinéarité entre les vecteurs ~v0 et B.
~
−−→
D’après le TCI, F~ = m~a = ~0 ⇒ ~v = cste, on a alors un mouvement rectiligne uniforme.
~ ⊥ ~v0
b) Cas où B
¶ Nature du mouvement
~ ∧B
V ~
~a = q
m
dV
? Suivant ~t : at = 0 → = 0 : V = cste = v0
dt
? Suivant ~n :
|q|v0 B v2
an = = 0
m R (6.24)
mv0
R =
|q|B
· Déflexion magnétique
−−→
~ : tan α = Po P
Soit α la déviation angulaire infligée à la particule par le champ magnétique B −−0−→
O Po
−−→
P P
tan α = o
Posons O’P0 = D. On a : D (6.26)
0
tan
α OO `
= =
2 R 2R
α α `
or α petit en radians, donc, tan ≈ = , donc,
2 2 2R
` |q|B`
α= = (6.27)
R mv0
−−→
Po P `
tan α ≈ α = = ,
D D
−−→ `.D |q|`D
Po P = yp = = .B (6.28)
R mv0
Conclusion : La déflexion magnétique est proportionnelle au champ magnétique.
• Les cyclotrons qui sont des accélérateurs des particules à trajectoire circulaire
• Les synchrotrons qui sont des accélérateurs des particules permettant de produire des rayonnements
très intenses.
Jeu bilingue
6.4 Exercices
2. Donner, dans la base de Frenet, les coordon- 7.3. La déflexion magnétique d’une particule
nées de la résultante des forces extérieures ap- augmente avec :
pliquées à un mobile décrivant un mouvement
a. Sa charge
circulaire uniforme.
b. Sa vitesse
propre), donner la valeur numérique de Ω en 8.a. Calculer la distance r qui sépare le centre de la
rad.s−1 . Terre du satellite SPOT sachant que le rayon
5.d. Calculer la norme a de l’accélération de la per- terrestre vaur 6 400 km.
sonne par rapport au référentiel géocentrique. 8.b. La vitesse
r orbitale du satellite est donnée par
5.e. Comparer le produit ma à la force d’attrac- G.M
v = où M est la masse de la Terre.
tion gravitationnelle exercée par la Terre sur r
Justifier l’homogénéité de cette formule et
cette personne. Conclure.
donner la valeur de v.
8.c. Calculer ensuite la valeur de la période orbi-
E xercice 6.
tale de SPOT en s et en h.
Un athlète désire lancer une masse de 1 kg. Il la 8.d. Dans quelle référentiel les deux quantités
tient à bout de bras et se met à tourner autour de sont-elles définies ?
lui-même. Avant que l’athlète ne lâche la masse, le 8.e. Quelle est la durée qui s’écoule entre deux pas-
mouvement de celle-ci peut être assimilé à un mou- sages du satellite SPOT au-dessus du Came-
vement circulaire uniforme de vitesse angulaire ω roun ?
15 rad.s−1 . 8.f. Peut-on qualifier SPOT de satellite géosta-
tionnaire ?
5.a. Exprimer l’accélération centripète a de la
masse en fonction de ω et d, longueur du bras
E xercice 9.
de l’athlète. Dans quel référentiel cette accé-
lération est-elle définie ? On considère un point A, de masse m = 100 g
5.b. Donner l’expression de la résultante F des suspendu à un point fixe O par un fil fin et inex-
forces centripètes qui s’exercent sur la masse tensible, de masse négligeable, de longueur ` = 1
puis sa valeur numérique (prendre d = 1 m). m.
P
5.c. Calculer le rapport où P est le poids de la
F
masse. Commenter le résultat obtenu.
5.d. Donner la valeur numérique de la vitesse li-
néaire v de la masse.
E xercice 7.
qui permet à l’avion d’effectuer le virage. À On considère un satellite en rotation sur une
quoi est-elle due ? orbite circulaire autour de la Terre. L’altitude du
satellite est h = 3 200 km. On donne rayon de la
E xercice 11. Terre : 6 400 km.
La navette spatiale Discovery effectue une or- 14.1. Calculer la vitesse de ce satellite.
bite circulaire autour de la Terre à l’altitude h =
250 km. Déterminer : 14.2. Calculer le temps nécessaire pour faire un tour
de la Terre. On donne g0 = 9,81 m.s−2 à la
11.1. La vitesse orbitale de la navette. surface de la Terre.
11.2. Sa période de révolution. 14.3. Quelle devrait être l’altitude h0 du satellite
pour qu’il paraisse immobile à un observa-
11.3. La force gravitationnelle que subit la navette
teur terrestre ? Le plan de l’orbite est celui
lorsque sa masse est m = 94 tonnes.
de l’équateur terrestre.
14.4. L’énergie potentielle de pesanteur du système
E xercice 12.
{satellite-Terre} s’écrit :
On se propose d’étudier le mouvement d’un sa-
tellite artificiel de masse m. Le satellite décrit une mg0 R2
Ep = −
orbite circulaire à une altitude h de la surface de la R+h
Terre.
Où m est la masse du satellite. Ep = 0 quand
12.1. En appliquant le théorème du centre d’iner- h = ∞. Donner, en fonction de m, g0 , R et
tie au satellite supposé ponctuel, montrer que h l’expression de l’énergie mécanique du sys-
son mouvement est uniforme. tème.
12.2. Exprimer la vitesse linéaire v du satellite en 14.5. Quelle énergie faut-il fournir au satellite, de
fonction du rayon RT de la Terre, de h et de masse 1 tonne, pour le faire passer de l’orbite
g0 , intensité de la pesanteur à la surface de la d’altitude h à l’orbite d’altitude h0 ?
Terre.
E xercice 15.
12.3. Définir la période de révolution du satellite et
montrer qu’elle peut s’écrire : Un pendule conique constitué d’une boule mé-
s tallique ponctuelle de masse m = 50 g suspendue à
2π r3 un fil inextensible de longueur L = 60 cm, tourne à
T= .
RT g0 la vitesse angulaire ω autour d’un axe vertical. Pour
une valeur convenable de ω, le fil s’écarte d’un angle
12.4. Déterminer l’altitude à laquelle le satellite θ de l’axe. On schématisera le système.
doit être mis en orbite pour être géostation-
naire. On donne la période de rotation de la 15.1. Donner les éléments caractéristiques de la tra-
Terre : T = 86 164 s. jectoire de la boule.
15.2. Faire l’inventaire des forces appliquées à la
E xercice 13. boule en mouvement.
Le centre d’inertie de la Lune décrit une trajec- 15.3. Appliquer le théorème du centre d’inertie à la
toire quasi circulaire de rayon r autour de la Terre. boule en mouvement pour établir la relation
qui existe entre θ et ω.
15.4. Déterminer la valeur minimale ω0 de ω en- 18.1. Soit P la position du satellite sur sa trajectoire
dessous de laquelle le fil ne s’écarte pas de à un instant t quelconque. Représenter sur un
l’axe. schéma, le vecteur champ gravitationnel G ~ p,
15.5. En déduire la tension du fil pour ω = ω0 . puis établir l’expression de son intensité Gp
Prendre g = 10 m/s .2 en fonction de G0 , RT et r (G0 étant la valeur
de Gp à la surface de la Terre).
E xercice 16.
18.2. En utilisant le théorème du centre d’inertie,
établir l’expression V de la valeur de la vi-
Des particules alpha (He2+ ) de masse 6,64.10−27 tesse V
~ du satellite en fonction de G0 , RT et
kg décrivent dans un plan perpendiculaire au vec- r.
teur champ magnétique uniforme d’intensité B, une 18.3. Définir période de révolution T du satellite
trajectoire circulaire de rayon R = 20 cm à la vitesse puis calculer sa valeur numérique pour r = 6
V = 20 000 km.s−1 . 650 km.
Activité No 1
Compétence visée : Exploitation graphique
1. Représenter les coordonnées (Xi , Yi ) de chaque position occupée par le centre d’inertie du palet
et calculer les termes ai = Xi+1 - Xi et bi = Yi+1 - Yi représentant respectivement les espaces
parcourus suivant l’axe Ox et suivant l’axe Oy pendant les intervalles de temps de durée τ = 50
ms.
Xi (m)
Yi (m)
ai = Xi+1 - Xi (m)
bi = Yi+1 - Yi (m)
2. On veut déterminer les modules de la vitesse initiale ~v0 , et de l’accélération expérimentale ~ae du
mouvement du palet.
2.a. Montrer à partir des termes ai et bi obtenus dans le tableau, que le mouvement du palet est
uniforme suivant l’axe Ox et uniformément varié suivant l’axe Oy.
2.b. Déterminer le module de la vitesse initiale v0 , et de l’accélération ae du mouvement du palet.
2.c. En appliquant le théorème du centre d’inertie au mouvement du palet sur la table, dans
l’hypothèse où les forces de frottement son négligeables, exprimer le module ath du vecteur
accélération théorique ~ath en fonction de g et β. Faire l’application numérique.
2.d. Montrer que l’hypothèse des forces de frottement négligeables est acceptable.
Activité No 3
Compétence visée : Détermination de la déviation des particules
Pour obtenir un faisceau homocinétique à l’entrée d’un spectromètre de masse, on place avant la
chambre de déviation un sélecteur de vitesses (filtre de Wien). Ce filtre ne laissera passer par une ouverture
O, que les particules ayant une certaine vitesse v0 et déviera les particules ayant une vitesse différente.
deux plaques parallèles distantes de d entre lesquelles existe une tension U , produisent un champ
électrique E
~;
À partir du document ainsi présenté et d’un raisonnement bref, répondez aux tâches suivantes :
Tâche 1. On observe que, pour une certaine vitesse v0 , les particules ne sont pas déviées. Montrer que :
E
v0 =
B
Tâche 2. Décrire comment seront déviées les particules de vitesse v < v0 .