Alimentation Du Nourrisson Sain (PR LARABA)
Alimentation Du Nourrisson Sain (PR LARABA)
Alimentation Du Nourrisson Sain (PR LARABA)
Diététique du nourrisson
1. Introduction
Les premiers mois sont une étape de la vie où les besoins, les capacités d'assimilation et les
modalités alimentaires différent des autres âges.
Il faut en effet, non seulement assurer de façon optimale les besoins de croissance mais aussi
satisfaire à la fois la satiété et le goût sans oublier le rôle fondamental que joue l'alimentation
dans la vie affective de l'enfant au stade oral de son développement psychomoteur.
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2.2. Fonction d’absorption des nutriments :
Protides :
Sécrétion d'enzymes protéolytiques pancréatiques bien que faible suffit à la digestion des
apports protéiques.
La capacité de digestion et d'absorption des protéines est fonctionnellement suffisante, mais il
existe une immaturité de la fonction rénale ( facteur limitant des apports protidiques ).
Lipides :
La sécrétion de la lipase pancréatique n'est pas totalement mature.
Immaturité de la sécrétion des sels biliaires pendant les premiers mois de la vie.( facteur
limitant de la digestion et de l'absorption des lipides ). L'absorption des graisses et des
triglycérides à chaînes moyennes du lait de femme sont meilleurs que celles des triglycérides
à chaines longues du lait de vache
Glucides :
Lactose : activité lactasique normale
Amidon : la sécrétion amylasique pancréatique est immature, d'où la nécessité de ne pas
introduire trop tôt les farines
Les fonctions endocytaires sont matures rapidement (12-16eme semaines de
gestation) ,les nourrissons peuvent donc digérer le lait dès la naissance. .
3. Besoins nutritionnels :
Le besoin nutritionnel est la quantité d’énergie ou de nutriments permettant d’assurer :
- les fonctions physiologiques (compensation des pertes basales (urinaires, fécales,
cutanées) et le maintien de l'équilibre chimique de l'organisme.
- Les besoins liés à l'activité physique
- Les besoins pour la croissance qui sont variables selon l'âge.
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3.1. Apports hydriques
L'apport d'eau doit correspondre :
- aux pertes obligatoires ( pertes urinaires, cutanées, selles, respiration )
- a u x b e s o i n s n é c e s s a i r e s la croissance (ration minimale ou besoin de
maintenance)
- à une ration supplémentaire qui va dépendre des facteurs d'ambiance(température,
habillement) , de la consommation calorique, de l'activité, des conditions de
fonctionnement rénal, de circonstances pathologiques ( fièvre, troubles du transit ... )
L’apport hydrique est d’autant plus important que l’enfant est plus jeune
Les fournisseurs d'énergie sont les glucides et les lipides (les protides servant de matériaux de
constitution des tissus ).
Un apport optimal entre les apports énergétiques et azotés doit être respecté en pédiatrie :
apport de 320 à 400 mg d'azote pour 100 Kcal.
Apport qualitatif :
- Protéines = 10 -15 %
- Glucides = 50-55 %
- Lipides = 30- 35 %
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3.3. Apports en protéines :
Les réserves en protéines sont très faibles et toute rupture des apports va diminuer le pool
protéique de l'organisme.
Les proteines :
- ont un rôle plastique (assurent les besoins de la croissance)
- sont une source d'azote( 1 g d'azote = 6,23 g de protéines )
- sont une source d’énergie ( 1 g = 4 cal )
Besoins quantitatifs :
Besoins qualitatifs :
La définition des besoins quantitatifs en protéines n'a sa raison d'être que si les protéines
utilisées ont une valeur nutritive suffisante. Celle-ci dépend essentiellement de leur teneur en
acides aminés essentiels (A.A.E) qui ne peuvent pas être synthétisés par l’organisme : leucine,
isoleucine, lysine, méthionine, phénylalanine, thréonine, tryptophane, valine.
Seule la satisfaction en AAE va permettre l'utilisation correcte de l'apport azoté et la
croissance.
Pour cela l'apport protéique doit satisfaire plusieurs conditions :
- apporter tous les AAE
- respecter une certaine proportion AAE/AA totaux
- apporter les AAE dans le même temps dans une proportion aussi proche que possible
de la protéine de référence ( lait de femme ou œuf)
On appelle facteur limitant la carence d'apport d'un AAE retentissant sur l'utilisation optimale
de tous les autres. A titre d'exemple il n'existe pas de facteur limitant au niveau du lait de
femme et de l'oeuf, par contre il existe au niveau du lait de vache et de la viande ( AA soufrés).
Dans une alimentation diversifiée l'ingestion de plusieurs types d'aliments peut corriger les
facteurs limitants de chacun d'entre eux.
Les protéines d'origine animale sont plus riches en protéines et ont une valeur biologique plus
grande que les protéines végétales (les protéines animales doivent représenter la moitié des
apports en protéines.
L’ UPN ( utilisation protéique nette) = N. retenu
N. ingéré
( U P N : oeuf 100%, lait de femme 90 %, lait vache 75%, viande 80 %, céréales 57 % )
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Chez l’enfant, les lipides constituent une source essentielle d'énergie, ils fournissent
également les acides gras poly insaturés indispensables à la constitution des membranes
cellulaires (en particulier du tissu cérébral), à la maturation des fonctions neurosensorielles.
Les deux principaux acides gras essentiels (AGE) à apporter sont l'Acide Linoléique
(AL) (C 18 : 2 n - 6) et l'Acide α-Linolénique (AAL) ( C 18 : 3n-3), leur carence peut
entraîner un retard de croissance staturo-pondéral, des anomalies cutanées, des infections à
répétition, et un retard de développement psychomoteur.
L' Acide Linoléique et l' Acide a-Linolénique sont tous deux des acides gras à chaîne
longue.
Les acides gras polyinsaturés à longue chaîne : l 'acide arachidonique et l 'acide
docosahéxaénoique doivent également être apporter par l'alimentation
3.6.1.Sodium
Le besoin d'un nourrisson en sodium est faible du fait de ses capacités de
régulation de l 'excrétion urinaire du sodium, en effet cette excrétion peut être nulle en cas
de carence en sodium.
Le besoin en sodium est estimé à 1 -2 Meq/kg/jour .
3.6.2.Chlore
Les besoins du chlore sont similaires à ceux du sodium du fait de leur lien au niveau des
sources, et des pertes rénales.
Dans le lait maternel et dans les préparations pour nourrissons, les concentrations en chlore
sont plus élevées avec un rapport (sodium + potassium)/chlore (exprimées en Meq)
compris entre 1,5 et 2.
Ce rapport permet une bonne régulation acido-basique
Le Calcium :Un apport alimentaire de calcium suffisant est très important pour permettre une
minéralisation optimale du squelette du fait de la croissance rapide du nourrisson de la
naissance à trois ans.
Dans les préparations pour nourrissons et les préparations de suite, l' absorption de calcium
peut être moins efficace que par un nourrisson nourri au lait maternel donc la
réglementation a fixé la concentration en calcium à une valeur de 500 mg (au minimum)
par 1000 kCal)
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L'absorption digestive de calcium suppose des apports suffisants de vitamine D.
Phosphore : L'apport du phosphore est indispensable pour la minéralisation et la
construction du squelette mais aussi dans la proportion de 20 à 30 % pour la constitution
des tissus mous.
Besoins : 1- 12 mois : 1 à 1,5 Meq/ Kg/24 H (32-48mg/kg/j)
plus de 1 an : 0,5 Meq/ Kg/24 H
Le rapport calcium/phosphore favorable à une absorption maximale de calcium est
de 2 et ce rapport ainsi que la forte teneur en caséine sont moins favorable à l'absorption
intestinale dans le cas du lait de vache.
Chez l'enfant plus grand le phosphore est apporté par les laitages , la viande, les
oeufs, les céréales.
3.6.4.Besoins en vitamines.
Les vitamines sont des nutriments qui sont indispensables en très faibles quantités pour
assurer un fonctionnement biochimique normal des cellules. ( précurseurs d'hormones,
coenzymes, anti-oxydants). Les besoins vitaminiques sont variables en fonction de l'âge,
de l'étal physiologique, des apports alimentaires et de la composition de l'alimentation.
Toutes, sauf la vitamine B12, ne sont pas stockées dans l’organisme et doivent donc être
apportées régulièrement
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Ensuite entre quatre mois et trois ans la croissance staturo-pondérale est importante le
besoin en fer augmente.
L'absorption intestinale du fer provenant du lait de femme est très élevée, environ 50%, les
carences en fer sont rares chez les nourrissons nourris au sein .
Aucune supplémentation en fer n'est nécessaire chez l'enfant au sein jusqu'à l’âge de six
mois.
Les préparations pour nourrissons destinées aux nourrissons de la naissance à quatre – six
mois ont un enrichissement en fer fixé par la législation entre 0,5 et 1,5 mg par 100 kcal
pour celles à base de protéines de lait de vache et entre 1 et 2 mg par 100 kcal pour celles
contenant des protéines de soja .
4.1.2.Physiologie de la lactation :
La régulation de la lactation est sous la dépendance de facteurs hypophysaires (
prolactine) et hypothalamiques( Prolactine releasing factor et Prolactine inhiting factor ).
Pendant la grossesse les œstrogènes sont responsables du développement des canaux
galactophores, la Progestérone celui des acini.
La lactogénèse : déclenchement de la sécrétion lactée survient dès la naissance à la suite de
la baisse brutale du taux de progestérone et de l’ augmentation du taux de prolactine .
La galactopoiese : entretien de la lactation : dépend de facteurs hormonaux: et mécaniques.
La prolactine : continue à jouer un rôle important malgré la diminution rapide de sa sécrétion.
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Ocytocine : hormone hypothalamique, stockée dans la post hypophyse.
Éjection du lait : est provoquée par un reflexe neuro hormonal ayant comme stimulus de
départ la succion du mammelon, ce qui conduit à la vidange des acini sous- l'action de
l'ocytocine.
4.1.3. Composition
Le lait maternel est le modèle de l'alimentation du jeune nourrisson du fait de ses
nombreux avantages du point de vue fonctionnels et nutritionnels, il est la base des calculs
pour les besoins du nourrisson.
Le lait maternel est le plus adapté aux besoins et à l’immaturité du système digestif du
nourrisson du fait de sa composition chimique particulière.
Il s'ajuste aux besoins de l'enfant en fonction de son âge durant les quinze premiers
jours de vie.
4.1.3.3. Nutriments
- Les sucres :La présence de lactose favorise la prolifération des bactéries lactiques
présentes dans l' intestin du nouveau-né. Ces bactéries, en fermentant le lactose, entraînent
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une acidification du contenu intestinal défavorable au développement de pathogènes
potentiels, ce qui protège l' enfant.
- Les protéines :La caséine du lait maternel est pré hydrolysée donc plus digeste pour le
nourrisson. La caséine est peu allergisante et procure une sensation de satiété .
Son rôle est essentiellement nutritionnel, la caséine fixe le calcium et le phosphore en
formant des structures micellaires dans le lait ce qui permet d'apporter ces minéraux au
nourrisson en quantité importante .
Le rapport protéines solubles/caséine est élevé ce qui rend le lait maternel plus digeste et
facilite la vidange gastrique .
4.1.4. Avantages
L’allaitement maternel est toujours à privilégier car il présente de nombreux avantages :
-L' allaitement au sein protège mieux le nourrisson contre d'éventuels pathogènes grâce aux
immunoglobulines, aux cellules immunitaires et il permet le développement d'une flore
intestinale qui forme une barrière grâce aux bactéries lactiques.
-Le lait maternel respecte de façon parfaite les besoins du nourrisson et l'immaturité de son
système digestif
- il permet une croissance optimale du nourrisson, une baisse des incidences des infections
gastro-intestinales, du diabète et de l'obésité.
- Allaiter au sein permet de diminuer le risque d'allergies alimentaires .
- L'allaitement maternel protège la maman du cancer du sein avant la ménopause .
- Outre le bénéfice au niveau alimentaire, l'allaitement au sein contribue à créer des liens
forts entre la maman et son nourrisson.
Technique et conduite :
Mise en route : la mise au sein doit être précoce : dès la première heure ( avant la H3)
nettoyer les mammelons avec eau bouillie puis les sécher.
Une tétée toutes les 3 H (7 à 8 tétées par jour ).
Poursuite de l'allaitement : le nourrisson est mis au sein chaque fois qu'il se réveille et
pleure ( 6 à 8 fois/jour en moyenne le premier mois puis espacement des tétées après ).
- Il est recommandé que l'enfant prenne les 2 seins à chaque repas : il ne faut passer au
2éme` sein qu'après avoir vidé le premier.
- Il faut alterner dans la journée sein droit-sein gauche. La durée de la tétée est variable
mais doit être courte : 5min la première semaine, puis 10 à 15 min pour les 2 seins. La durée
de la tétée ne doit pas excéder 20 à 30mn
- Après la tétée l'enfant est maintenu verticalement pour lui permettre de faire son rot.
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Surveillance : le bon déroulement de l'allaite m e n t e s t c o n t r ô l é p a r la prise pondérale en
moyenne de 175 g/sem . Le s selles sont en général nombreuses (souvent post prandiales ),
molles ou semi-liquides, acides, et verdissent à l'air.
Précautions à prendre au cours de l'allaitement :
- hygiène corporelle
- régime équilibré, éviter les excitants ( café, thé...) et les aliments susceptibles de modifier le goût du lait (
ail, choux...).
- Eviter le surmenage .
- le lait maternel peut véhiculer des éléments toxiques, notamment médicamenteux ( en
général peu de contre indications existent ,il faut lire attentivement le notices).
- Supplémentation du nourrisson en vitamine D : 5 mg per os à1 et 6mois
Durée d e l ’ a l l a i t e m e n t Maternel
- L'allaitement maternel seul est suffisant pour couvrir tous les besoins du nourrisson jusqu'à
l'âge de 5- 6 mois ( excepté pour la vit D ).
• La durée optimale est de 6 mois
( OMS recommande un allaitement exclusif pendant 6 mois , avec durée optimal de 12 mois ou
plus dans les pays en développement.
• Condition de la réussite :
- besoin d'allaiter : préparation psychologique de la future mère
- début précoce, technique adéquate.
Maternelles :
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- maladies maternelles grave : insuffisance cardiaque, rénale, diabète instable , cancer
- maladie. psychiatriques évolutives, sérologie HIV positive
- prise obligatoire de certains médicaments contre indiqués
Enfant :
- Galactosémie congénitale, intolérance primitive au lactose ( exceptionnelle)
4.2.1.Composition :
Il présente de nombreux inconvénients et n'est pas adapté au nourrisson.Toutes
les substances nutritives sont quantitativement ou qualitativement différentes de
celles du lait maternel.
Sels minéraux : il est trop riche en sels minéraux ( 3 fois plus que le lait
maternel.), surtout en sodium
Calcium :Rapport phosphocalcique ne permet pas leur absorption.
Fer : est peu absorbé ( 5% contre 50 % pour lait femme) : absence de iactoferrine ).
vit C, vit D et vit E en quantité insuffisante.
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4.2.2. Autres inconvénients
Il n'a pas de propriétés anti-infectieuses et anti-allergiques :
• protéines non spécifiques de l'espèce et présence bétalactoglobuline
• absence des facteurs de protection anti-infectieuse et facilite le développement d'une
flore polymorphe.
• Protéines :
- entre 1,8 et 3 g/100kcal
- rapport caséine /protéine variable
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• Glucides :
- entre 7 et 14 g/100kcal
- apport minimal de lactose de 3,5 g/100kcal
- seuls utilisés : lactose, maltose, saccharose, sirop de glucose,amidon précuit ou gélatiné
exempte de gluten
• Lipides :
- environ 35 g/l
- 100% matières grasse d’origine végétale
- enrichi en a.g.e
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- caséine /protéines solubles < 1
- apport en triglycérides à chaines moyennes ou en acides gras insaturés
4 . 2 . 4 . P r a t i q ue de l ’ a l l a i t e m e n t a r ti f i c i e l
- Nombre de biberons :
. fonction du bébé /4 heures
. 6 - 7/ j au début puis 5/j à la fin du 1er mois
. Fonction du poids : moins de 5 kg : 6
5 - 7 kg : 5
plus de 7 kg : 4
- Apports journaliers :
. Règle d'Apert : quantité /j (ml) = ( poids (gr) /10 ) + 250 +100
- Reconstitution : 1 c. / 30 cc d’eau
Le choix d’une marque par rapport à une autre peut être basé sur les symptômes et sur la
composition en caséine et en lactose :
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. En cas de régurgitations : Lait riche en caséine ou lait AR
. En cas de selles molles grumeleuses : augmentation de la caséine et réduction du lactose
. En cas de constipation : réduction de la caséine, augmentation du lactose
. En cas de coliques, ballonnements : réduction du lactose ou lait fermenté
5. Diversification
La diversification est une phase qui correspond au passage d'une alimentation liquide
exclusivement lactée à une alimentation variée, semi-liquide puis solide. .
Elle vise à apporter les éléments nutritifs absents ou peu importants dans les laits et permet
d'éviter les carences nutritionnelles qu'induirait un régime lacté prolongé
Le sevrage : est l'arrêt de l’allaitement au sein
L'ablactation : est la suppression du lait comme aliment exclusif ou principal de
l'alimentation du nourrisson )
Le blé ,avoine ,orge, seigle, riz, maïs se trouvent sous forme de farines, pate, couscous,
semoule et pain.
-biscuits et pain : à partir de 7 - 8 mois
-les pâtes ( couscous, vermicelle ...) : à partir de 8 mois
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• Les farineux :
Aliments essentiellement glucidiques ( 5 5 - 70% sous forme d’amidon) mais apportent
également des protéines d'origine végétale, des vitamines du groupe B et des sels minéraux.
L’utilisation d’une farine facilite probablement le passage d’une alimentation exclusivement
liquide à une alimentation semi-solide.
Leur excès avant six mois peut être responsable de dyspepsie, de constipation, de
déséquilibre ou d’excès de l’apport énergétique.
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Poisson
Source de protéines (UPN = 100%), et de lipides (AGPI-LC :acides gras polyinsaturés à
chaines longues de la série ὠ3. La teneur en AGPI –LC varie de 7% dans les poissons
maigres à 37% dans les poissons gras.
5.1.4. Boissons
La seule boisson indispensable est l’eau. Les jus de fruits frais ou du commerce habituent
inutilement l’enfant aux boissons sucrées.
5.1.5.Les graisses
Graisses d'origine animale :
Beurre : 85 % de matière grasse dont 25% d'AGI et 2% d'AGE,
- à consommer cru (la cuisson détruit vit A et AG saturés)
- à partir de 6-7 mois dans soupe de légumes.
Crème fraiche : 30% de matières grasses, riche en vit A
Fruits
- crus pulpés.mixés : dès 5 mois ( banane,pêche )
- fruits oléagineux entier : pas avant 3 ans
Poissons :
-maigres : merlan, dorade, saule : à 6 mois
-demi gras ( rouget, sardine) : 8 mois
-gras : ( thon, ) : après l'âge de 1 an
Oeuf : à 6 mois
L'oeuf est d'abord utilisé dur
( 50 g de viande = 50 g de poisson = 1 oeuf )
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Abats :
Foie à 8 mois
Cervelle; riche en graisses ( phospholipides) : à 12 mois
5.3.Conduite de l’alimentation
Aspects pratiques
Le volume proposé pour chaque biberon peut être adapté en plus ou en moins selon
l'appétit de l'enfant. Ne jamais forcer l'enfant à terminer son biberon.
L'enfant doit évacuer sous forme de rots l'air dégluti au cours de la tétée, lors de pauses
pendant la tétée et après celle-ci. La durée d'une tétée est variable, tout en évitant de
dépasser 45 min.
Laisser environ 3 h entre chaque biberon, tout en respectant le rythme du bébé : il ne faut
pas être trop strict dans les horaires des repas et essayer autant que possible de ne pas
réveiller l'enfant.
• De la naissance jusqu'à 4 à 6 mois : alimentation lactée
C'est la période de l'alimentation lactée exclusive. Le lait maternel reste le meilleur choix
pour l'alimentation du nourrisson ; il couvre à lui seul les besoins nutritionnels de l'enfant
jusqu'à 6 mois .
• A partir de 5-6 mois :Diversification
Les légumes :
À midi, il est possible de commencer progressivement les légumes. Il n'y a pas d'urgence à
commencer les légumes dès le 5e mois et on peut parfaitement attendre l'âge de 5 ou 6
mois révolus.
Faire cuire une soupe de légumes (sans ajouter de sel) et remplacer l'eau de l'un des
biberons de lait (habituellement celui de midi) par le bouillon de légumes (210 g de
bouillon + 7 mesures de lait). Les jours suivants, ajouter progressivement les légumes
mixés, en diminuant légèrement la quantité de poudre de lait, afin d'arriver au bout de 2
semaines à un biberon de soupe épaisse ne contenant plus que 5 mesures de lait.
Enfin, il est possible de débuter progressivement les légumes directement à la cuillère
en complément du biberon de lait ou de la tétée.
Lorsque la soupe devient épaisse, il faut utiliser une tétine 2e âge ou agrandir la fente
d'une tétine 1er âge.
Il est préférable de proposer un seul légume « vert » par jour (en plus des pommes de
terre qui servent de liant) afin que l'enfant apprenne le goût particulier de chaque
légume. Parmi les légumes « verts » il est possible d'utiliser : carottes, haricots verts,
épinards, courgettes (épépinées et sans peau), poireaux (blanc), potirons.
Éviter les légumes « à goût fort » ou à risque allergique marqué ou trop riches en
fibres : choux, raves, navets, oignons, poireaux (vert), céleris, petits pois,
tomates,cardons, artichauts, poivrons, aubergines, persil.
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Les fruits
À midi ou en complément du biberon de l'après-midi, 15 j environ après le début des
légumes, il est possible de commencer les compotes de fruits « maison » en utilisant
des fruits bien mûrs, cuits et mixés, sans sucre ajouté si possible ou les « petits pots »
de fruits (si on commence les fruits en même temps que les légumes, l'enfant risque de
préférer le goût sucré et de refuser les légumes).
L'introduction de certains fruits, comme le kiwi, parfois responsables de réactions
allergiques, peut être reportée au-delà de l'âge de 1 an. Il est préférable de proposer un
seul fruit par jour afin que l'enfant apprenne le goût particulier de chaque fruit.
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Synthèse de l’alimentation
De 7 à 8 mois
Matin :AM ou un biberon de lait 240 ml ou 250 ml de lait +1 à 2 cuillères à
soupe de « farines » ou « céréales » avec gluten dans ce biberon.
Un peu de jus de fruits dans la matinée : 100 % jus de fruits sans sucre ajouté ou jus
de fruits fraîchement pressés.
À midi : purée de légumes à la cuillère ou dilué dans un biberon+ une
noisette de beurre cru ou une cuillère à café d'huile végétale crue .
+20 g de viande (4 cuillères à café de viande mixée) ou 20 g de poisson ou
un demi-jaune d'œuf cuit dur.
Un fruits crus bien mûr écrasé ou mixé sans sucre ajouté .
16 heures : un yaourt, petit suisse ou crème dessert. +un biscuit (boudoir, biscuit à la
cuillère, langue de chat) ou une croûte de pain.
Soir : AM ou un biberon de lait avec 1 à 2 cuillères à soupe de « farines » ou
« céréales » ou un biberon de soupe avec 5 mesures de lait ou une purée de légumes
à la cuillère suivie d'un biberon de 150 ml de lait
et une compote de fruits « maison »
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De 9 à 12 mois
Matin : AM ou un biberon de lait de 240 ml ou 250 ml de lait +1 à 2
cuillères à soupe de « farines » ou « céréales »éventuellement cacaotées,
Un peu de jus de fruits peut être proposé dans la matinée.
Midi : une purée de légumes « maison » (sans adjonction de sel) + une noisette de
beurre cru ou une cuillère à café d'huile végétale crue avec 20 g de viande ou de
poisson ou 20 g d'œuf cuit dur (jaune et blanc), soit un quart à un demi d'œuf selon le
calibre.
un dessert de fruits crus bien mûrs, écrasés ou mixés, sans sucre ajouté.
l'enfant peut commencer à manger des morceaux (de légumes, de fruits, de fromage)
16 heures :yaourt, petit suisse ou crème +un biscuit (boudoir, biscuit à la cuillère,
langue de chat) ou une croûte de pain.
Soir : soit un biberon de lait avec 1 à 2 cuillères à soupe de « farines » ou
« céréales » soit un biberon de soupe avec 5 mesures de lait, soit des légumes à la
cuillère avec éventuellement un peu de fromage râpé et un biberon de 150 ml de lait
(5 mesures), soit des céréales avec du lait (petites pâtes, vermicelle).
une compote de fruits.
Bibliographie
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