Webconf 05 Le Modele Volume Cout Profit Du 20 11 2018
Webconf 05 Le Modele Volume Cout Profit Du 20 11 2018
Webconf 05 Le Modele Volume Cout Profit Du 20 11 2018
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7 Exemple 2
II. Le risque d’exploitation
3. Les outils de mesure du risque
Le levier opérationnel (ou levier d’exploitation ou coefficient de
volatilité)
LO = (Rt/Rt)/(CA/CA)
Il mesure la volatilité du résultat par rapport à la variation du CA
En général > 0
Si LO = 2, cela signifie que si le CA évolue de 10%, le résultat évolue
dans le même sens de (Rt/Rt)/0.10 = 2 (Rt/Rt)/0.10 = 2
(Rt/Rt) = 0.2 = 20%.
Plus le LO est élevé, plus le risque est grand
Possible calculs suivants : LO = Mscv/résultat ou 1/IS
deux alternatives souvent très pratiques. Comme le montre la 2ème
alternative de calcul, c’est l’inverse de la marge de sécurité
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II. Le risque d’exploitation
4. Les limites de ces outils
Malgré sa simplicité de construction et d’utilisation, la modélisation
nécessite :
Une constance dans la production (partie variable et partie fixe),
Une élimination des évènements anormaux (grève ou heures supplémentaires)
Une constance dans les prix de vente or si volumes diffèrent, les prix de vente sont
souvent différents
En cas de multi production, il faut une constance dans la combinaison des ventes.
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II. Le risque d’exploitation
Exemple simple
Soit le compte de résultat différentiel suivant :
Lorsque l’entreprise atteint son point mort, les CF fixes sont absorbées, si elle
souhaite baisser ses prix elle peut le faire à hauteur de son taux de marge sur
coût variable, soit 40 %.
A partir de cette date, si ces prix baissent de 40 %, elle fera ni perte, ni
bénéfice mais pourra faire face à la concurrence.
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II. Le risque d’exploitation
Pour l’année à venir … investir … 2 000 000 € … sur 10 ans ... Le taux
de marge … inchangé. Cette nouvelle activité … 35 000 unités par
an. Faut-il investir ?
Nouvel CF = 300 000 + 200 000 = 500 000
Nouveau CA = 35 000 * 50 = 1 750 000 €
Nouveau résultat = (1 750 000 * 40 %) - 500 000 = 200 000 €
Nouveau SR = 500 000 / 0,4 = 1 250 000 €
Nouvelle date = (1 250 000 / 1 750 000) * 12 = 8,57 soit vers le 18/09
LO = 700 000 / 200 000 = 3,5
Certes le SR augmente mais le risque s’est réduit puisque sa date d’obtention et
le LO ont diminué et le résultat a augmenté.
Dans tous les cas, il faudra vendre au moins (Q*20)-500 000 > 100 000 soit Q
= 30 000 et donc un CA minimum de 1 500 000 € pour que l’investissement
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soit intéressant.
II. Le risque d’exploitation
5. En cas de multi-production
Soit l’entreprise calcule un taux moyen de marge sur coût variable pour
déterminer un SR total.
Hypothèse 1 : la marge sur coût variable demeure constante et la composition des
ventes ne change pas,
Hypothèse 1 : Soit la combinaison des ventes peut changer et dans ce cas, les
solutions sont multiples. Il reste possible de fixer les quantités vendues de certains
produits pour déterminer les ventes des autres
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II. Le risque d’exploitation
5. En cas de multi-production (exemple inspiré DCG 2016)
Soit le lancement de 2 produits S et L. Le lancement de ce projet
suppose la couverture d’un certain nombre de coûts fixes spécifiques
aux deux produits. Les éléments relatifs à ce projet sont les suivants :
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II. Le risque d’exploitation
5. En cas de multi-production (exemple inspiré DCG 2016)
Calculer le nombre minimal de S et de L à vendre pour atteindre le
seuil de rentabilité …(à savoir deux S pour un L). En déduire le
chiffre d’affaires critique total.
Soit une combinaison de 2 S et 1 L
MCV générée par une combinaison : 2* (4,50 – 2,40) + 1 * (7,50 – 3,40) =
8,30
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II. Le risque d’exploitation
6. En cas de variation des charges
Si variation des CF
Calculer les nouvelles CF totales de l’année
Mesurer l’opportunité nouveau CA résultat maximum de l’ancienne
structure
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II. Le risque d’exploitation
7. En cas d’activité saisonnière
Calculer le SR de l’année
Cumuler les CA de l’année
Repérer la période pendant laquelle le SR est atteint
Si on suppose la linéarité du CA pendant la période, déterminer le SR à
faire au sein de la période « règle de trois »
CONSEIL EXAMEN :
Si un sujet traite du risque d’exploitation et propose de commenter
conclure sur le risque ….
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III. La politique de prix (coefficient d’élasticité)
Objectif : maximiser le résultat en fonction d’un prix de vente
optimum et de l’élasticité de la demande
L’élasticité de la demande permet de mesurer la volatilité de la
demande par rapport à la variation du prix
CE = (dde/dde)/(prix/prix)
En général < 0 (sauf luxe)
Si le CE = - 2 cela signifie qu’une hausse du prix de 10 % baisse la
demande de (-2*10%) - 20 % et inversement
À partir de la fonction du résultat, dans laquelle le prix et la Dde ne
sont pas connus, il est possible de déterminer :
Un optimum : prix qui maximise le résultat f’(x) = 0 (dérivée)
La zone de rentabilité : fourchette de prix dans laquelle le résultat est > 0
f(x) = 0 (polynôme)
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III. La politique de prix (CE)
Intéressant mais :
Réalité plusieurs CE en fonction de l’évolution des prix
CE fonction variation de la hausse ou de la baisse du prix
CE croisés entre produits de substitution
Demande fonction d’autres variables contingentes (conjoncture, mode, …)
Le prix doit aussi être fixé en tenant compte du positionnement et de l’image
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III. La politique de prix (CE)
Exemple : reprendre les données de l’énoncé précédent soit :
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III. La politique de prix (CE)
Exemple : Présenter le compte de résultat différentiel si
l’élasticité de la demande est de -2 lorsque le prix baisse de 5
%. Conclure sur l’opportunité de la décision
Nouveau prix de vente = 50 * 0,95 = 47,50
Nouvelle demande soit une hausse de -2 * -5% = + 10 %
= 20 000 * 1,10 = 22 000
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III. La politique de prix
Ex. : Déterminer la zone de rentabilité
f(t) = 0
= b²-4ac = 200 000² - (4 * -2 000 000 * 100 000)
>0 donc 2 solutions :
x’ = (-b -) / 2a = 0,27 soit p’ = 63,50
x’’ = (-b +) / 2a = -0,17 soit p’’ = 41,50
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IV. Le coût marginal
C’est le coût de l’unité supplémentaire fabriquée
Il peut être entendu comme une unité ou une série ou une commande
Coût marginal = du coût total / quantité supplémentaire
Utilité : objectif maximiser le résultat global
Acceptation d’une commande supplémentaire ?
Fixation, négociation d’un prix de vente marginal ? Prix différentiés coût marginal
Rechercher d’une production optimale technique ou économique
Choix d’une sous traitance ?
Mais :
Coût unité supplémentaire difficile à évaluer du fait de l’évolution des coûts de façon
non linéaire, en général, 3 phases :
Coûts décroissants : économie d’échelle, effet d’expérience, …
Coûts constants : maîtrise de l’organisation
Coûts croissants : gaspillage, déséconomies d’échelle, …
Problème d’image, mécontentement clientèle, réaction de la concurrence
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IV. Le coût marginal
Après l’analyse statistique des coûts constatés, il est possible de
modéliser et de visualiser les coûts pour déterminer :
Un optimum technique : c’est le moment où l’entreprise maîtrise
l’organisation. Le coût moyen est minimum coût marginal coût moyen
Au niveau théorique, c’est lorsque la dérivée de la fonction du coût total = 0
Un optimum économique : c’est le moment où le résultat total est maximum.
L’unité supplémentaire rapporte plus qu’elle ne coûte coût marginal recette
marginale.
Au niveau théorique, c’est lorsque la dérivée de la fonction du résultat = 0
Au niveau pratique :
En cas de sous emploi : coût marginal = coût variable
En cas de plein emploi : coût marginal = coût variable + investissement (CF)
supplémentaire
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IV. Le coût marginal
Visuellement
Evolution des coûts = courbe
en « S »
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IV. Le coût marginal
Exemple : un entreprise fabrique 5 000 produits ce qui représente 75 %
de ses capacités. La CV unitaire est de 100 € et les CF totales sont de
250 000 €. Le prix de vente actuel est de 180 €.
Elle reçoit une commande exceptionnelle pour 500 articles à 120 €.
Doit-elle accepter ? Quelles seront les conséquences au
niveau du résultat si elle accepte ?
Elle accepte cette commande. Elle reçoit en plus une autre proposition
de commande de 3 000 articles supplémentaires. Pour l’honorer, il
faudrait un nouvel investissement de 90 000 € et augmenter les charges
variables de 10 % afin d’améliorer la qualité du produit standard. Quel
prix minimum fixer ? Si elle souhaite dégager un profit de 10
% du prix du contrat, quel sera le prix définitif ?
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IV. Le coût marginal
Ex. : commande exceptionnelle pour 500 articles à 120 €. Doit-elle
accepter ? Quelles seraient les conséquences au niveau du
résultat si elle accepte ?
Situation actuelle :
Capacité totale = 5 000 / 0,75 = 6 666 donc situation de sous emploi
Résultat actuel = (5 000 * (180-100)) - 250 000 = 150 000 €
Analyse de la proposition :
500 en plus c’est possible sans investissement supplémentaire
Donc coût marginal = coût variable = 100 €
Tous les prix > à 100 € sont donc acceptables. Il faut accepter la proposition
Conséquences sur le résultat : augmentation de (120 – 100) * 500 = 10 000 €
Mais risque mécontentement clientèle voire transfère
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IV. Le coût marginal
Ex. : autre proposition … 3 000 articles supplémentaires ... nouvel
investissement de 90 000 € et augmenter les CV de 10 %. Quel prix
minimum fixer ? Si elle souhaite dégager un profit de 10 % du
prix du contrat, quel serait le prix définitif ?
Cette fois-ci, les capacités actuelles sont saturées donc
coût marginal = CV + investissement supplémentaire
Coût marginal = (100*1,1) + (90 000/ 3 000) = 140 €
Le prix minimum à fixer est de 140 €
Si l’entreprise souhaite dégager un résultat de 10 % du contrat
Rt = CA – CV – CF Rt = Mscv – CF
0,10 PV = (PV-110) - (90 000/ 3 000)
PV 156 €
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