Cam 2019 0
Cam 2019 0
Cam 2019 0
Le Directoire, réuni sous la Présidence de Monsieur Tariq Sijilmassi en date du 26 Février 2020, a examiné l’évolution de l’activité
de la Banque et a arrêté les comptes au 31 Décembre 2019.
Cet arrêté a été examiné par le Comité d’Audit lors de sa réunion en date du 05 Mars 2020.
Les performances réalisées durant l’exercice 2019 consolident les acquis du Groupe Crédit Agricole du Maroc en termes d’atteinte des objectifs fixés
par son Plan Stratégique CAP 2023
stratégiques.
Au vu des réalisations enregistrées en 2018, le Groupe Crédit Agricole du Maroc a procédé, durant l’exercice
2019, au réajustement du plan AFAK 2021. Le nouveau plan stratégique rebaptisé «CAP 2023» a été mis en place
par le GCAM en vue d’aligner sa stratégie avec les transformations de son environnement, consolidant ainsi son +17%
statut de banque universelle innovante, humaine et engagée au service de l’économie du pays et du monde rural. Déc 2018 Déc 2019
2
GROUPE CREDIT AGRICOLE DU MAROC
CHIFFRES CLÉS AU 31 DÉCEMBRE 2019
L’APPUI FINANCIER DE TAMWIL EL FELLAH POUR LES LA MICROFINANCE PAR LA FONDATION ARDI
AGRICULTEURS NON ELIGIBLES AU FINANCEMENT BANCAIRE
TRADITIONNEL
Plus de 90 000 Clients dont 642 coopératives, un total de 54 agences pour La fondation ARDI clôture l’exercice 2019 en réitérant son soutien indéfectible au développement
un encours global de 851 Millions de Dirhams (+8% par rapport à l’exercice socio-économique de la population rurale relevant du financement solidaire. En effet, la Fondation
précédent), autant de données prouvant l’engagement sans cesse renouvelé a porté son encours de financement à 295 millions de Dirhams touchant quatre secteurs d’activité:
de Tamwil El Fellah envers les agriculteurs relevant du Plan Maroc Vert. l’agriculture et l’élevage (21%), le commerce (34%), l’artisanat (15%) et les services (30%).
Nombre de clients* Encours de financement Ventilation de l’encours des crédits Encours des crédits accordés
+14 516 Clients (En Millions MAD) +100 MDH distribués par secteur d’activité (En Millions MAD) +6MDH
90 658 851 295
82 834 788 292
FAITS MARQUANTS
PROMOTION DE LA TPE PARTENARIATS
• Engagement du CAM pour la TPE suite aux hautes orientations royales à travers le déploiement du programme • Le Crédit Agricole du Maroc rejoint le programme "WOMEN IN BUSINESS" de la Banque Européenne pour la
Al Moustatmir Al Qaraoui ; Reconstruction et le Développement visant la mise en place d'une ligne de crédit de 20 millions d'euros dédiée aux
• Le Groupe Crédit Agricole du Maroc lance un programme spécifique « 5 ans, 5 emplois » pour les entrepreneurs TPME agricoles dirigées par des femmes ;
dans le monde rural. • Par ailleurs, l’exercice 2019 a été témoin de la signature avec la KFW d’une convention d'assistance technique de
500.000 Euros pour soutenir la banque verte dans la réalisation du projet d'élaboration d'une carte de rentabilité des
activités agricoles et rurales ;
• Signature d’un accord de partenariat avec les eaux et forêts visant la préservation et la réhabilitation de la cédraie du
EXPANSION DE L’ACTIVITE & DÉVELOPPEMENT Moyen Atlas ;
DES RELAIS DE CROISSANCE • Al Akhdar Bank a signé deux protocoles d'accord avec "Wifak Bank" de la Tunisie et Trustbank Amanah de Suriname.
• Signature avec l’AFD d’une convention de prêt de 50.000.000 Euros pour le financement des exploitations agricoles et
• Démarrage de l’activité de « CAM Leasing », filiale du Crédit Agricole du Maroc spécialisée dans l’agroalimentaire des unités agro-industrielles privées en zone rurale pour des investissements d’efficacité énergétique, d’énergie
et les machines agricoles ; renouvelable et de pompage solaire.
• Le CAM obtient l’autorisation pour la création d’une société spécialisée dans l'intermédiation d’assurance
appelée « CAM COURTAGE ».
DISTINCTIONS
• Désignation du CAM meilleure institution africaine de financement du développement. Cette distinction, obtenue pour
DIVERSIFICATION DES SOURCES DE FINANCEMENT la quatrième fois consécutive, consacre le business model du groupe bancaire et sa capacité à accompagner
l’ensemble des composantes du monde agricole et rural notamment les plus vulnérables ;
• Emission d’un emprunt obligataire subordonné perpétuel d’un montant de 850 MDH avec un taux de souscription • Gratification du Groupe CAM pour la création de valeur disruptive et pour la solution « poste de travail agile » ;
de 2,49 fois ; • Nomination en tant que meilleure institution bancaire en matière d’inclusion financière numérique dans le monde
• Emission d’un emprunt obligataire subordonné d’un montant de 450 MDH (Maturités 10 ans) avec un taux de arabe ;
souscription de 5,0 fois ; • Consécration de Tamwil Al Fellah en Allemagne. Tamwil Al Fellah a reçu le certificat de mérite 2019 dans la catégorie
• Augmentation du plafond du programme d’émission de certificats de dépôt à 10 Milliards de Dirhams contre " financement exceptionnel de projets durables" ;
8 Milliards de Dirhams auparavant. • Le CAM remporte le trophée RSE pour l’inclusion financière lors de la 6ème édition de la conférence "Tendances
marketing & communication".
1 .CONTEXTE Le périmètre retenu pour le Crédit Agricole du Maroc : Liens entre le classement sous IAS 39 et le classement sous IFRS 9 :
% du % Méthode de Avant : IAS 39 Désormais, deux critères déterminent la Après : IFRS 9
Dénomination Secteur d’activité classification pour les prêts et
En application de la circulaire 56/G/2007 émise par Bank Al Maghrib contrôle d’intérêts consolidation 5 catégories les titres de dette 3 catégories
en date du 08 Octobre 2007, notamment l’article 2 relatif à la date CREDIT AGRICOLE DU Banque 100% 100% SM
d’entrée en vigueur du chapitre 4 « Etats financiers consolidés », les MAROC Prêts et Créances (L&R) Critère 1 : Analyse du Coût Amorti
HOLDAGRO Agro Industrie 99,66% 99,66% IG modèle de gestion
comptes annuels du Groupe Crédit Agricole du Maroc ont été établis TAMWIL ALFELLAH Agriculture 100% 100% IG Actifs financiers détenus
conformément aux normes comptables internationales IAS/IFRS et TARGA Fonds d’investissement 100% 100% IG
jusqu’à échéance (HTM)
Critère 2 : Analyse des
Juste valeur par OCI
• Recyclables
aux interprétations IFRIC. ASSALAF ALAKHDAR Crédit à la consommation 100% 100% IG Actifs financiers disponibles à
la vente (AFS)
caractéristiques du contrat • Non recyclables
Dans les comptes consolidés présentés au 31 Décembre 2019, CAM GESTION Gestion d’actifs 100% 100% IG
ARDI Micro finance 100% IG Actifs financiers détenus à des
le Groupe Crédit Agricole du Maroc applique les normes et les fins de transaction (HFT)
M S IN Société de bourse 80% 80% IG
interprétations IFRS telles qu’elles ont été publiées par l’International MAROGEST Gestion d’OPCVM 80% 80% IG Actifs financiers à la juste
Juste valeur par résultat
Accounting Standard Board (IASB). GCAM DOC Gestion des Archives 100% 100% IG
valeur par résultat sur option
(JVRO)
Le Groupe Crédit Agricole du Maroc adopte les normes internationales AL AKHDAR BANK Banque Participative 51% 51% IG
IAS/IFRS d’information financière IFRS depuis l’exercice 2009. Les ASSOCIATION ISMAILIA Micro finance 100% IG 2.5.2 Principes de classement des actifs financiers sous IFRS 9
comptes consolidés sont présentés en Dirhams. 2.5.2.1 Instruments de dette
La fondation Ardi et l’association Ismailia sont incluses dans le
La qualification initiale d’un instrument de dette dépend à la fois du
périmètre de consolidation conformément à l’IFRS 10 qui explicite
1.1 PRÉSENTATION DES ÉTATS FINANCIERS la consolidation des entités ad hoc.
modèle de gestion et des caractéristiques contractuelles.
En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le Groupe Modèle de gestion
Crédit Agricole du Maroc utilise les formats des documents de
2.2 IMMOBILISATIONS CORPORELLES La norme IFRS 9 distingue trois modèles de gestion :
synthèse (état de la situation financière, compte de résultat, état du Les immobilisations corporelles sont des actifs corporels : • La collecte des flux de trésorerie contractuels soit le modèle de
résultat global, tableau de variation des capitaux propres, tableau des • Qui sont détenus par une entité soit pour être utilisés dans la gestion « Collecte » ;
flux de trésorerie) préconisés par la recommandation BAM figurant production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être • La collecte des flux contractuels et la vente des actifs soit le
sur chapitre 4 du Plan Comptable des Établissements de Crédit. loués à des tiers, soit à des fins administratives ; modèle de gestion « Collecte et Vente» ;
• Dont on s’attend à ce qu’ils soient utilisés sur plus d’une période. • Les autres intentions de gestion soit le modèle de gestion « Autre
1.2 RECOURS À L’ESTIMATION Pour l’évaluation d’une immobilisation corporelle, l’entreprise / Vente ».
doit choisir entre la méthode du coût amorti ou la réévaluation En l’absence de justification du portefeuille de gestion au 1er janvier
Pour la préparation des comptes consolidés du Groupe, l’application
à la juste valeur. 2018, l’instrument financier devrait être classé, par défaut, dans un
des principes et méthodes comptables décrits ci-dessous conduit
Les options retenues portefeuille dont l’intention de gestion est « Autre / Vente».
le management à formuler des hypothèses et à réaliser des
Caractéristiques contractuelles
estimations qui peuvent avoir une incidence sur les montants • Le Groupe Crédit Agricole du Maroc a retenu la méthode du coût
Le second critère s’analyse au niveau du contrat. Il vise à analyser les
comptabilisés au niveau des états financiers et notamment sur le amorti ;
flux contractuels afin de s’assurer que les flux de trésorerie du contrat
compte de résultat, des actifs et passifs inscrits au bilan et sur les • Le Groupe a décidé d’adopter l’approche par composant :
Lorsqu’une immobilisation corporelle comprend des composants correspondent uniquement à des remboursements du principal et à
informations présentées dans les notes annexes qui leurs sont liées .
significatifs ayant des durées de vie différentes, ils sont des versements d’intérêts sur le principal restant dû (test du SPPI).
Le management du Groupe fonde ses estimations et jugements sur
comptabilisés et amortis de façon séparée ; Pour les actifs présents à la date de première application de la norme
son expérience passée ainsi que sur diverses autres hypothèses,
• En application de la norme IFRS 1, le CAM a procédé à la IFRS 9, l’analyse des caractéristiques contractuelles est effectuée
qu’il juge raisonnable de retenir selon les circonstances. Ces
réévaluation d’une partie de ses actifs, notamment pour la selon les faits et circonstances à la date de comptabilisation initiale
estimations et jugements permettent d’apprécier le caractère
catégorie terrain et construction. de l’instrument financier.
approprié de la valeur comptable. Les résultats tirés de ces
Arbre de décision simplifié
estimations, jugements et hypothèses pourraient aboutir à Matrice de décomposition retenue par le Crédit Agricole du Maroc : Le mode de comptabilisation des instruments de dette résultant
des montants différents si d’autres estimations, jugements ou
de la qualification du modèle de gestion couplée au résultat du test
hypothèses avaient été utilisées. Durée Poids du composant (en %)
des caractéristiques contractuelles peut être représenté sous la
Les principaux éléments qui font l’objet d’estimations et jugements sont : Nature du composant d’amortissement Centres de Gros Logements
(en années) Agences forme du diagramme ci-après :
• La juste valeur des instruments financiers non cotés sur un vacances projets de fonction
marché actif ; Gros œuvre 60 40 10 30 45 Modèle de gestion
• Le montant des dépréciations des actifs financiers et des écarts Étanchéité 10 3 0 0 0
d’acquisition ; Agencement hors gros Collecte
Collecte et
Autre/vente
10 20 45 30 35 vente
• Les provisions enregistrées au passif (notamment les provisions œuvre
Installations
pour avantages au personnel et les provisions pour risques et techniques
10 20 15 20 5 Juste Valeur par Juste valeur
charges). Satisfaisant Coût amorti
Menuiserie 15 17 30 20 15
OCI recyclables par résultat
Test
SPPI Non Juste valeur Juste valeur
Juste valeur
2 .PRINCIPES ET MÉTHODES 2.3 IMMEUBLES DE PLACEMENT satisfaisant par résultat par résultat par résultat
Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les 2.4 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
normes IFRS 10, 11 et IAS 28 révisée. Trading Juste valeur par résultat
Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire
Conformément à l’IFRS 10, la définition de contrôle comporte les identifiable et sans substance physique.
trois éléments suivants : La comptabilisation des immobilisations incorporelles n’est faite Juste valeur par résultat
Intention de gestion
• Le pouvoir : les droits effectifs qui confèrent la capacité actuelle que s’il est probable que les avantages économiques futurs iront à (par défaut)
de diriger les activités pertinentes de l’entité émettrice ; l’entreprise et que le coût soit évalué de façon fiable. Hors-trading
• Exposition ou droits à des rendements variables : les rendements Les options retenues Juste valeur par OCI non
recyclables sur option
qui ne sont pas fixes et qui sont susceptibles de varier en raison de • Les immobilisations incorporelles du Groupe comprennent
la performance de l’entité émettrice ; essentiellement les logiciels et sont amortis, selon leur nature, sur
• Capacité d’exercer le pouvoir pour influencer les rendements : il 2.5.2.3 Dérivés (hors couverture)
leurs durées d’utilité ; Absence d’évolution par rapport à la norme IFRS 9.
s’agit du lien entre le pouvoir et les rendements. • Les droits au bail font l’objet d’un plan d’amortissement selon
L’IFRS 11 introduit une seule méthode de comptabilisation pour leur durée d’utilité ; 2.5.3 Application de l’option juste valeur sous IFRS 9
les participations dans les entités sous contrôle commun; en • Le groupe CAM a adopté la méthode du coût amorti. Sous IFRS 9, les seuls actifs financiers pour lesquels l’option
Juste Valeur peut être retenue, sont les actifs financiers dont la
conséquence, la méthode de l’intégration proportionnelle est 2.5 INSRUMENTS FINANCIERS comptabilisation à la Juste Valeur par résultat permet de réduire ou
supprimée. Selon cette norme, il existe deux types de partenariat :
La norme IFRS 9 relative aux instruments financiers est d’éliminer une incohérence (également appelée non concordance
les entreprises communes et les coentreprises : applicable à partir du 1er janvier 2018 en remplacement de la comptable ou mismatch comptable) découlant de la différence entre
• Une activité commune est un accord conjoint par lequel les norme IAS 39 « instruments financiers : comptabilisation et des actifs et des passifs dans leur évaluation ou leur comptabilisation.
parties qui exercent un contrôle conjoint ont des droits sur les évaluation ». Les autres cas prévus par la norme IAS 39 (à savoir les instruments
actifs, et des obligations au titre des passifs. Chaque partenaire La norme IFRS 9 permet une première application de manière hybrides avec dérivés séparables ou dans le cas où un groupe d’actifs
doit comptabiliser ses actifs, ses passifs, ses produits et ses rétrospective, sans retraitement de la période comparative de ou passifs sont gérés en Juste Valeur) ne sont pas repris par la norme
charges y compris sa quotepart de ces actifs, passifs, produits et l’exercice N-1. De ce fait, il n’est pas nécessaire de retraiter IFRS 9.
charges, relatifs à ses intérêts dans l’entreprise commune. les comptes de l’exercice 2017. Le Crédit Agricole du Maroc a Cette option n’est pas retenue par le groupe pour ces actifs financiers.
• Une coentreprise est un accord conjoint par lequel les parties qui procédé à l’application de la norme IFRS 9 sans retraitements des
informations à titre comparatif des périodes antérieures. 2.5.4 Principes de classement des passifs financiers
exercent un contrôle conjoint ont des droits sur les actifs nets de La norme IFRS 9 introduit des évolutions majeures dans les sous IFRS 9
l’accord. Un Co-entrepreneur doit enregistrer un placement pour modalités de classification, d’évaluation et de dépréciation des Sans changement par rapport à IAS 39, la norme IFRS 9 prévoit le
sa participation dans une coentreprise et le comptabiliser en instruments financiers. Elle intègre par ailleurs un nouveau concept classement des passifs financiers selon les catégories comptables
appliquant la méthode de la mise en équivalence telle que définie de forward looking approach. Enfin, elle apporte des évolutions suivantes :
par l’IAS 28R. dans la comptabilité de couverture (renforcement de l’alignement Passif financier au coût amorti : Il s’agit du classement par défaut ;
En application de ces normes, les méthodes de consolidation avec les stratégies de gestion des risques et un assouplissement Passif financier à la juste valeur par résultat par nature : Cette
retenues par le Groupe résultent de la nature du contrôle exercé des conditions de mise en œuvre). catégorie concerne les instruments émis principalement en vue
sur les entités consolidables : 2.5.1 Catégories comptables sous IFRS 9 d’être vendus / rachetés à court terme (intention de « trading ») ;
• Les entités sous contrôle exclusif sont consolidées par Passif financier à la juste valeur par résultat sur option
La norme IFRS 9 prévoit un classement des instruments financiers, irrévocable : À la date de comptabilisation, un passif financier peut,
intégration globale. Le Groupe possède le contrôle exclusif d’une dans différentes catégories comptables, en fonction du modèle de sur option irrévocable, être désigné à la juste valeur par résultat. Sans
filiale lorsqu’il est en mesure de diriger les politiques financières gestion appliqué à un portefeuille et de la nature de ces instruments
changement par rapport à IAS 39, l’accès à cette catégorie est
et opérationnelles d’une entité afin de bénéficier de ses activités. Sous IFRS 9, ces catégories sont les suivantes :
restrictif et limité aux trois cas suivants :
• Les entreprises sous influence notable sont mises en équivalence • Actifs ou passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ;
• Actifs ou passifs financiers évalués au coût amorti ; • Instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés
.L’influence notable est le pouvoir de participer aux décisions de incorporés séparables ;
politique financière et opérationnelle d’une entité, sans en détenir • Actifs financiers à la juste valeur par OCI recyclables ;
• Actifs financiers à la juste valeur par OCI non recyclables sur • Réduction ou élimination d’une distorsion comptable ;
le contrôle. Elle est présumée, si le Groupe détient, directement • Groupe d’actifs et de passifs qui sont gérés et dont la performance
option irrévocable.
ou indirectement, 20% ou plus des droits de vote dans une entité est évaluée en juste valeur.
4
NORMES, PRINCIPES & MÉTHODES
COMPTABLES APPLIQUÉES PAR LE GROUPE
2.5.5 Dépréciation des actifs sous IFRS 9 sont actualisées dès lors que l’effet est significatif. monnaie de fonctionnement du groupe. Les écarts de change
La norme IFRS 9 introduit un nouveau modèle de dépréciation des Les options retenues résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat.
instruments financiers pour le risque de crédit fondé sur les pertes • Le Groupe a procédé à l’analyse de l’ensemble des provisions Les écarts de change sur éléments non monétaires sont
attendues (« Expected Credit Losses » ou « ECL »). Cette nouvelle pour risques et leur affectation aux natures de risques inhérents ; comptabilisés :
norme vise à comptabiliser les pertes attendues dès l’autorisation • Décomptabilisation des provisions à titre forfaitaire et à caractère • En résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est
des crédits et de suivre la dégradation du risque de crédit durant général ; enregistré en résultat ;
la vie du contrat. • Au 31 Décembre 2019, aucun actif ou passif éventuel n’est • En capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non
Ce nouveau modèle s’applique sur un périmètre des actifs identifié par le GCAM. monétaire est enregistré en capitaux propres.
financiers plus élargi que celui de l’IAS 39. Ledit modèle concerne Les options retenues
les actifs financiers au coût amorti, les actifs financiers à la juste 2.8 AVANTAGES AU PERSONNEL • Comptabilisation des gains et pertes de change latents reconnus
valeur par capitaux propres, les engagements de prêts et les Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent dans les comptes sociaux en résultat de la période dans les
contrats de garantie financière non comptabilisés à la valeur de en quatre catégories : comptes consolidés IFRS conformément aux dispositions de la
marché, ainsi que les créances résultant des contrats de location. • Les avantages à court terme désignent les avantages du norme IAS 21 ;
Selon ce nouveau modèle de dépréciation, les actifs financiers personnel qui sont dus intégralement dans les douze mois suivant • Reclassement de la part « Écart de conversion actif » non
sont classés en 3 catégories («Buckets») en utilisant la notion de la fin de la période pendant laquelle les membres du personnel ont provisionnée en « Autres actifs » afin de respecter la substance
dégradation significative depuis l’octroi de crédit : rendu les services correspondants. économique du contrat.
Bucket 1 : • Actifs sains n’ayant pas eu de dégradation significative • Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux
de la qualité de crédit depuis l’octroi - ECL à 1 an ; salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi, les 2.11 CONTRATS DE LOCATION
Bucket 2 : • Actifs sains dont la qualité de crédit s’est dégradée indemnités de fin de contrats et avantages sur capitaux propres, Publiée en 2016, la norme IFRS 16 « locations » remplace l’IAS 17
significativement - ECL à maturité ; mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de « contrats de location » et toutes les interprétations afférentes à
Bucket 3 : • Actifs en défaut, provisionnés individuellement (IAS l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été la comptabilisation de tels contrats. Applicable à compter du 1er
39)- ECL à maturité. rendus. Janvier 2019, à la différence de l’IAS 17, l’IFRS 16 instaure un
Le calcul des pertes attendues se base sur 3 paramètres principaux Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations modèle visant à uniformiser le traitement comptable accordé
de risque : différés de plus de douze mois. aux contrats de location simple et de location financement. Ainsi,
• La probabilité de défaut à un an et à maturité (« PD ») : • Les indemnités de fin de contrat de travail sont des indemnités de la comptabilisation d’un actif loué impliquera la constatation
représente la probabilité qu’un emprunteur soit en défaut sur ses rupture de contrat de travail versées en cas de licenciement ou de d’un « droit d’utilisation » à l’actif et d’une « dette locative » au
engagements financiers pendant les 12 prochains mois ou sur la plan de départ volontaire. passif. Dans le compte du résultat, le droit d’utilisation sera amorti
maturité résiduelle du contrat (PD à maturité) ; • Les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en linéairement sur la durée du contrat et la dette locative subira un
• La perte en cas de défaut (LGD) représente la perte attendue au deux catégories : les régimes à prestations définies et les régimes amortissement dégressif.
titre de l’exposition qui serait en défaut ; à cotisations définies. Du point de vue du bailleur, l’incidence de la nouvelle norme sur
• Le montant de l’exposition en cas de défaut (EAD : Exposition au Les régimes à cotisations définies désignent les régimes les comptes restera limitée, vu que l’essentiel des dispositions
moment du défaut): est l’exposition (Bilan et hors bilan) encourue d’avantages postérieurs à l’emploi en vertu desquels une entité normatives est resté inchangé par rapport à l’IAS 17.
par la banque en cas de défaut de son débiteur soit sur les 12 verse des cotisations définies à un organisme indépendant et n’aura Les options retenues
prochains mois, soit sur la maturité résiduelle. C’est donc le aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations Modalités de transition
montant du prêteur exposé au risque de défaut de l’emprunteur supplémentaires si le fonds n’a pas suffisamment d’actifs pour Pour la première application de la norme IFRS 16, le Groupe CAM a
qui représente le risque que le débiteur ne remplisse pas son servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le adopté l’approche rétrospective modifiée, qui consiste à valoriser le droit
obligation de rembourser le créancier. personnel pendant la période en cours et les périodes antérieures. d’utilisation et la dette locative à la somme des loyers restant à verser,
Les pertes attendues sont calculées pour chaque exposition et c’est le Les régimes à prestations définies désignent les régimes actualisée au taux marginal d’endettement.
produit des 3 paramètres : PD, LGD et EAD. d’avantages postérieurs à l’emploi autres que les régimes à La première application de la norme n’aura aucune incidence sur les
La définition du défaut retenue est alignée sur les critères définis par cotisations définies. capitaux propres du Groupe.
Bank Al-Maghrib dans les textes réglementaires. Parmi les avantages accordés au personnel du Groupe Crédit Seuils d’exemption
L’évaluation des pertes attendues pour les titres s’effectue selon les Agricole du Maroc, seule la prime de fin de carrière est traitée selon Le Groupe CAM a retenu les mesures de simplification proposées par
principes suivants : l’IAS 19. l’IASB, qui consiste à exempter du traitement de l’IFRS 16 les actifs
Lors de l’acquisition des titres L’évaluation des engagements à comptabiliser se fait selon les loués dont :
• ECL à 1 an pour les titres au profil de risque faible en fonction de la hypothèses suivantes. • La durée du contrat est inférieure ou égale à 12 mois ;
qualité de l’émetteur – Bucket 1. Hypothèses Démographiques • La valeur initiale de l’actif loué est inférieure ou égale à 5 000 USD.
Lors des évaluations ultérieures • Mortalité ; Durée
• Sur la base d’un ECL à 1 an si le titre demeure de très bonne qualité • Rotation du personnel (Turn Over). La durée retenue pour déterminer le droit d’utilisation et la dette
– Bucket 1 ; locative correspond à la période pendant laquelle la location ne peut
Hypothèses Financières
• Sur la base des ECL à maturité si le crédit, précédemment en être annulée, augmentée des :
«sain», devient «dégradé» – Bucket 2 ; • Taux d’augmentation des salaires : Le management du groupe
CAM a retenu un taux d’augmentation des salaires de 3%. • Périodes optionnelles de renouvellement ;
• Sur la base des ECL à maturité si le crédit est «dégradé» et qu’une • Périodes optionnelles postérieures à des dates de résiliation.
dégradation significative du risque de crédit est constatée depuis • Taux d’actualisation : Le taux d’actualisation appliqué est celui
relatif aux obligations de première catégorie issu de la courbe des taux La période exécutoire du contrat de location diffère en fonction de la
l’origine – Bucket 2 ; nature de l’actif loué :
• Sur la base des pertes de crédit avérées à maturité si la contrepartie des bons du trésor, à chaque arrêté comptable, et correspondant aux
durées résiduelles jusqu’au la retraite du personnel du CAM. • Bail commercial : 9 ans ;
est évaluée en défaut – Bucket 3. • Bail à usage d’habitation : 3 ans ;
Pour les prêts et les créances, l’évaluation des pertes attendues est • Taux de chargement sociaux
• Occupation temporaire du domaine public : 20 ans ;
calculée à chaque date d’arrêté qui conduit à classer les opérations 2.9 IMPÔTS COURANTS ET DIFFÉRÉS • Véhicules en LLD : durée du contrat de location.
par classe de risque (buckets) selon les principes suivants : Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend
• Les créances saines sans aucun impayé sont classées en Bucket 1 ; tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou
2.12 ACTIFS NON COURANTS DESTINÉS À LA
• Les créances ayant au moins 1 impayé de moins de 90 jours sont différés. VENTE
classées en Bucket 2 ; Un passif d’impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est
• Les créances avec un impayé non régularisé au bout de 90 jours différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d’un considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable
sont classées en Bucket 3. actif ou d’un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure est recouvrée principalement par le biais d’une vente plutôt que par
2.5.6 Forward looking où le passif d’impôt différé est généré par : l’utilisation continue.
Les estimations actuelles de perte attendues n’intègrent pas de • La comptabilisation initiale du goodwill ; Pour que tel soit le cas, l’actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit
paramètre forward looking. En effet, la méthodologie adoptée • La comptabilisation initiale d’un actif ou d’un passif dans une être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel
actuellement ne prévoit pas de corrélation entre les données transaction qui n’est pas un regroupement d’entreprises et et sa vente doit être hautement probable.
macro-économiques et les indicateurs de coût du risque des n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte Les options retenues
actifs financiers de la banque. Toutefois, il est prévu d’adopter une fiscale) à la date de la transaction. • Aucun actif répondant à la définition d’actif non courant destinés
approche basée sur des critères qualitatifs permettant d’anticiper Un actif d’impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les à la vente n’a été identifié ;
une dégradation à venir de la sinistralité des crédits qui sera et différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable • Les biens reçus en dation ont été exclus car il n’existe pas de
qui sera examiné trimestriellement à l’occasion des Comités de d’un actif ou d’un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure plan de cession et ceux – ci sont détenus pour leur quasi – totalité
Déclassement et Provisionnement. où il est jugé probable qu’un bénéfice imposable, sur lequel ces depuis plus d’un an.
différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera
2.6 JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS disponible. 2.13 REGROUPEMENTS D’ENTREPRISES ET
FINANCIERS Un actif d’impôt différé doit également être comptabilisé pour le
ÉVALUATIONS DES ÉCARTS D’ACQUISITION
La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou report en avant de pertes fiscales et de crédits d’impôt non utilisés
dans la mesure où il est probable que l’on disposera de bénéfices Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la
payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale méthode de l’acquisition Le coût d’acquisition comprend, à la date
entre des participants de marché à la date d’évaluation. imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits
du regroupement, les éléments suivants :
La hiérarchie de juste valeur des actifs et passifs financiers est d’impôt non utilisés pourront être imputés. • La juste valeur des actifs, passifs et passifs éventuels acquis ;
ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données L’impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de • Les éventuels instruments de capitaux propres émis par le
d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes l’exercice sauf dans la mesure où l’impôt est généré : Groupe en échange du contrôle de l’entité acquise ;
définis par la norme IFRS 13. • soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé • Les autres coûts éventuellement attribuables au regroupement
Niveau 1 : Justes valeurs correspondant à des prix cotés sur un directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un d’entreprises.
marché actif exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût
Les données d’entrée de niveau 1 s’entendent des prix cotés (non dans les capitaux propres ; d’acquisition et la quote-part de l’actif net ainsi réévalué est inscrit
ajustés) sur des marchés actifs pour des actifs ou des passifs • soit par un regroupement d’entreprises. à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé
identiques auxquels l’entité peut avoir accès à la date d’évaluation. Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt directement en résultat lorsqu’il est négatif.
Niveau 2 : Justes valeurs évaluées à partir de données directement exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie
sociétés du groupe. fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de
ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1 change en vigueur à la date de clôture.
Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou IFRIC 23 : INCERTITUDE RELATIVE AUX TRAITEMENTS FISCAUX
indirectement observables (données dérivées de prix). Il s’agit de L’IFRIC 23, applicable à partir du 1er Janvier 2019, clarifie Les options retenues
données qui ne sont pas propres à l’entité et qui sont disponibles et l’application des dispositions d’IAS 12 « Impôts sur le résultat » Le Groupe CAM a décidé de ne pas retraiter les écarts d’acquisition
accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché concernant la comptabilisation et l’évaluation des actifs et passifs reconnus antérieurement à la date de transition.
d’impôts en situation d’incertitude dans les traitements fiscaux.
Niveau 3 : Justes valeurs pour lesquelles une part significative
Lors de la première application, deux options de transition sont
2.14 PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES
des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas
aux critères d’observabilité possibles : TIRES DE CONTRATS CONCLUS AVEC DES
La détermination de la juste valeur de certains instruments • Totalement rétrospective : selon les dispositions de la norme IAS 8; CLIENTS
complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur • Partiellement rétrospective avec prise en compte de l’effet Applicable aux exercices démarrant à partir du 1er Janvier 2018,
des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont cumulatif de la première application dans les capitaux propres du la norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés des
pas étayées par des données observables sur le marché pour le bilan d’ouverture de l’exercice, sans retraitement de l’information contrats conclus avec des clients » détermine les règles pour la
même instrument. comparative. reconnaissance du chiffre d’affaires.
Le Groupe Crédit Agricole du Maroc a opté pour l’approche Elle se substitue aux deux normes précédentes sur le chiffre
2.7 PROVISIONS, PASSIFS ÉVENTUELS ET rétrospective partielle en comptabilisant l’impact cumulé dans les d’affaires :
ACTIFS ÉVENTUELS capitaux propres du bilan d’ouverture. • Norme IAS 18 : Produits des activités ordinaires ;
Une provision doit être comptabilisée lorsque l’entreprise a des 2.10 ECARTS DE CONVERSION • Norme IAS 11 : Contrats de construction.
obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée Elle porte sur tous les secteurs d’activité à l’exception de ceux
dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour entre les éléments monétaires et non monétaires. pour lesquels une norme spécifique existe tels que les contrats de
les régler, ou dont l’échéance ou le montant sont incertains mais son A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en location, d’assurance ou des instruments financiers.
estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la L’application de la norme IFRS 15 n’a pas d’impact sur le résultat et
les capitaux propres du Groupe Crédit Agricole du Maroc.
5
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
IAS/IFRS AU 31 DÉCEMBRE 2019
6
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
IAS/IFRS AU 31 DÉCEMBRE 2019
5.4 OPERATIONS INTERBANCAIRES, CREANCES ET DETTES SUR ETABLISSEMENTS 5.6 DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRE ET DETTES SUBORDONNEES
DE CREDIT en milliers de dh
en milliers de dh
31/12/19 31/12/18
PRETS CONSENTIS ET CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT 31/12/19 31/12/18
Comptes à vue 1 333 968 789 603 Autres dettes représentées par un titre 7 492 364 5 969 586
titres de créances négociables 7 492 364 5 969 586
Prêts 215 880 3 293
emprunts obligataires
Opérations de pension 875 195
Dettes subordonnées 4 382 358 3 073 513
TOTAL DES PRETS CONSENTIS ET CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE Emprunts subordonnés 4 382 358 3 073 513
2 425 043 792 896
CREDITS AVANT DEPRECIATION à durée déterminée 4 382 358 3 073 513
Dépréciation des prêts et créances émis sur les établisements de crédit à durée indéterminée
Titres subordonnées
TOTAL DES PRETS CONSENTIS ET CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE TOTAL 11 874 722 9 043 099
2 425 043 792 896
CREDITS NETS DE DEPRECIATION
TOTAL DES PRETS CONSENTIS ET CREANCES SUR LA CLIENTELE NETS DE 31/12/19 31/12/18
83 946 909 77 506 164
DEPRECIATION Impôts courants 41 251 80 255
Impôts différés 217 503 205 989
en milliers de dh
DETTES ENVERS LA CLIENTELE 31/12/19 31/12/18 ACTIFS D'IMPOTS COURANTS ET DIFFERES 258 754 286 244
Comptes ordinaires créditeurs 40 710 190 37 620 735 Impôts courants 86 303 37 127
Comptes à terme 22 629 377 21 618 557 Impôts différés 1 016 486 791 131
Comptes d'épargne 13 118 783 12 264 263
PASSIFS D'IMPOTS COURANTS ET DIFFERES 1 102 789 828 258
Autres dettes envers la clientèle 2 275 550 3 224 499
Intérêts courus à payer 375 112 320 844
TOTAL DES DETTES ENVERS LA CLIENTELE 79 109 012 75 048 898 5.9 COMPTES DE REGULARISATION, ACTIFS ET PASSIFS DIVERS
en milliers de dh
en milliers de dh 31/12/19 31/12/18
Ventilation des dettes envers la clientèle par agent économique 31/12/19 31/12/18 Dépôts de garantie versés et cautionnements constitués
Secteur public 10 224 587 8 431 623 Comptes de règlement relatifs aux opérations sur titres
Entreprises financières 13 142 862 13 039 549 Comptes d'encaissement 4 746 1 605 295
Entreprises non financières 12 294 168 11 231 422 Part des réassureurs dans les provisions techniques
Autre clientèle 43 447 395 42 346 304 Produits à recevoir et charges comptabilisées d'avance
TOTAL EN PRINCIPAL 79 109 012 75 048 898 Autres débiteurs et actifs divers 1 666 873 1 194 943
Dettes rattachées
TOTAL DES COMPTES DE REGULARISATION ET ACTIFS DIVERS 1 671 619 2 800 238
VALEUR AU BILAN 79 109 012 75 048 898
Dépôts de garantie reçus
en milliers de dh Comptes de règlement relatifs aux opérations sur titres
Ventilation des dettes sur la clientèle par zone géographique 31/12/19 31/12/18 Comptes d'encaissement 185 540 207 903
Maroc 79 109 012 75 048 898 Charges à payer et produits constatés d'avance 260 773 66 389
CIB Autres créditeurs et passifs divers 1 328 100 1 708 706
Afrique Dettes locatives 575 338
Europe Intérêts courus non échus - IFRS 150
TOTAL EN PRINCIPAL 79 109 012 75 048 898
Autres passifs - annulation des loyers a payer - -879
Dettes rattachées
VALEUR AU BILAN 79 109 012 75 048 898 TOTAL DES COMPTES DE REGULARISATION ET PASSIFS DIVERS 2 349 022 1 982 998
Valeur brute comptable Cumul des amortissements Valeur nette comptable Valeur brute comptable Cumul des amortissements Valeur nette comptable
et pertes de valeur et pertes de valeur
IMMOBILISATIONS CORPORELLES 9 135 280 -1 840 114 7 295 166 8 349 765 -1 624 375 6 725 390
Terrains et constructions 1 829 599 -370 819 1 458 780 2 139 461 -437 750 1 701 711
Equipement, mobilier, installations 957 116 -808 967 148 149 910 775 -754 688 156 087
Biens mobiliers données en location 39 827 -1 800 38 027
Autres immobilisations 5 632 726 -549 617 5 083 109 5 299 529 -431 937 4 867 592
Droits d'utilisation des contrats de location 676 012 -108 911 567 101
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 566 847 -441 465 125 382 534 432 -416 214 118 218
Logiciels informatiques acquis 7 068 -6 127 941 6 596 -5 817 779
Logiciels informatiques produits par l'entreprise
Autres immobilisations incorporelles 559 779 -435 338 124 441 527 836 -410 397 117 439
IMMEUBLES DE PLACEMENTS 1 919 478 -92 474 1 827 004 1 601 762 -59 252 1 542 510
TOTAL 11 621 605 -2 374 053 9 247 552 10 485 959 -2 099 841 8 386 118
5.12 ECARTS D'ACQUISITION 5.15 ACTIFS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR PAR RESULTAT
en milliers de dh
31/12/19 31/12/18
Valeur brute comptable en début de période 306 908 306 908 Actifs financiers autres actifs
Cumul des dépréciations enregistrées en début de période détenus à des fins financiers à la juste
de transaction valeur par résultat
Valeur nette comptable en début de période 306 908 306 908
Acquisitions
Cessions Créances sur les établissements de crédit
Dépréciations comptabilisées pendant la période
Ecarts de conversion Créances sur la clientèle
Filiales précedemment mises en équivalence
Autres mouvements Actifs représentatifs de contrats en unités de comptes
Valeur brute comptable en fin de période 306 908 306 908
Cumul des dépréciations enregistrées en fin de période Valeurs reçues en pension
VALEUR NETTE COMPTABLE EN FIN DE PERIODE 306 908 306 908
Bons du trésor et et valeurs assimilées 5 613 553
5.14 PROVISION POUR RISQUES ET CHARGES
en milliers de dh
Obligations et autres titres à revenu fixe
31/12/19 31/12/18
TOTAL DES PROVISIONS CONSTITUÉES EN DÉBUT DE PÉRIODE 333 316 319 618
Actions et autres titres à revenu variable 3 705 146 148 500
Dotations aux provisions 294 954 -94 061
Reprises de provisions -211 983 162 925
Titres de partcipation non consolidés
Utilisation des provisions
Incidence de la consolidation
Instruments dérivés
Variation des parités monétaires et divers
Autres -77 555 -55 166
TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR PAR RESULTAT 9 318 699 148 500
TOTAL DES PROVISIONS CONSTITUÉES EN FIN DE PÉRIODE 338 732 333 316
7
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
IAS/IFRS AU 31 DÉCEMBRE 2019
5.16 ACTIFS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR PAR CAPITAUX PROPRES 5.19 ACTIFS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR PAR CAPITAUX PROPRES
en milliers de dh en milliers de dh
31/12/19 31/12/18 31/12/19
Instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables
Actifs financiers à la JV par capitaux propres 3 700 283 6 414 233 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes
Instruments de dette à la JV par capitaux propres recyclables 3 405 454 6 118 409 Bons du Trésor 3 027 239 25 963 -6 352
Instruments de KP à la JV par capitaux propres non recyclables 294 829 295 824 Obligations 378 215 14 806
Autres titres de créance négociables
Instruments de dette à la JV par capitaux propres recyclables 3 405 454 6 118 409
Bons du Trésor et autres effets mobilisables auprès de TOTAL DES INSTRUMENTS DE DETTE COMPTABILISÉS À LA JUSTE
3 027 239 5 591 310 VALEUR PAR CAPITAUX PROPRES RECYCLABLES (JVOCI R) 3 405 454 40 769 -6 352
la banque centrale
Autres titres de créance négociables (*) 50 281 Impôt -15 085 2 350
Obligations 378 215 476 818 GAINS ET PERTES COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES 25 685 -4 002
Instruments de KP à la JV par capitaux propres non recyclables 294 829 295 824 RECYCLABLES
Actions et autres titres à revenu variable
Instruments de Capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres 31/12/19
Titres de particpation non consolidés 294 829 295 824
non recyclables Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes
5.17 PASSIFS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR PAR RESULTAT Actions et autres titres à revenu variable
en milliers de dh
Titres de particpation non consolidés 294 829 39 697 -480
31/12/19 31/12/18
TOTAL INSTRUMENTS DE CAPITAUX PROPRES À LA JUSTE VALEUR PAR
Passifs financiers détenus à des fins de transactions 23 263 21 206 294 829 39 697 -480
CAPITAUX PROPRES NON RECYCLABLES
Passifs financiers à la jv par résultat sur option Impôt -14 688 177
TOTAL 23 263 21 206 GAINS ET PERTES COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES
25 009 -302
NON RECYCLABLES
5.20 ALLOCATION DES PERTES ATTENDUES
Portefeuille Créances sur la Clientèle : Bucket 1 ECL 12 mois Bucket 2 ECL Lifetime Bucket 3 ECL Lifetime
Encours Bilan au 2018.Décembre 70 773 752 4 430 516 6 398 672
Encours Hors Bilan au 2018.Décembre 13 865 163
Provisions sous IFRS 9 au 2018.Décembre -495 431 -953 997 -2 647 348
Encours Bilan au 2019.Décembre 77 158 525 3 924 849 7 159 067
Encours Hors Bilan au 2019.Décembre 15 865 928
Provisions sous IFRS 9 au 2019.Décembre -583 929 -853 816 -2 857 788
Portefeuille Créances sur les Etablissements de crédit : Bucket 1 ECL 12 mois Bucket 2 ECL Lifetime Bucket 3 ECL Lifetime
Encours Bilan au 2018.Décembre 792 893
Encours Hors Bilan au 2018.Décembre
Provisions sous IFRS 9 au 2018.Décembre
Encours Bilan au 2019.Décembre 2 425 043
Encours Hors Bilan au 2019.Décembre
Provisions sous IFRS 9 au 2019.Décembre
Portefeuille Titres en JV/OCI : Bucket 1 ECL 12 mois Bucket 2 ECL Lifetime Bucket 3 ECL Lifetime
Encours Bilan au 2018.Décembre 6 118 970 22 500
Encours Hors Bilan au 2018.Décembre
Provisions sous IFRS 9 au 2018.Décembre -561 -22 500
Encours Bilan au 2019.Décembre 3 405 888 22 500
Encours Hors Bilan au 2019.Décembre
Provisions sous IFRS 9 au 2019.Décembre -434 -22 500
Titres au coût amorti : Bucket 1 ECL 12 mois Bucket 2 ECL Lifetime Bucket 3 ECL Lifetime
Encours Bilan au 2018.Décembre
Encours Hors Bilan au 2018.Décembre
Provisions sous IFRS 9 au 2018.Décembre
Encours Bilan au 2019.Décembre 2 985 478
Encours Hors Bilan au 2019.Décembre
Provisions sous IFRS 9 au 2019.Décembre
5.21 CONTRATS DE LOCATION (PRENEUR)
5.21.1 VARIATION DU DROIT D'UTILISATION
01/01/19 Augmentations Diminutions Autres 31/12/19
Immobilier
Valeur brut 407 635 220 468 -11 057 18 233 635 280
Amortissements et dépréciations -103 029 6 854 -96 175
Total Immobilier 407 635 117 440 -4 203,18 18 233 539 105
Mobilier
Valeur brut 29 212 6 031 -294 5 783 40 733
Amortissements et dépréciations -12 828 91 -12 737
Total Mobilier 29 212 -6 796 -202,57 5 783 27 996
Total droit d'utilisation 436 847 110 643 -4 405,76 24 016 567 101
5.21.2 VARIATION DE L'OBLIGATION LOCATIVE
01/01/19 Augmentations Remboursements Autres 31/12/19
Dette locative 436 847 226 500 -112 025 24 016 575 338
2.1 MARGE D'INTERETS
en milliers de dh
31/12/19 31/12/18
Produits Charges Net Produits Charges Net
Opérations avec la clientèle 4 696 422 -1 122 239 3 574 183 4 959 490 -901 935 4 057 555
Comptes et prêts/emprunts 4 696 422 -1 122 239 3 574 183 4 959 490 -901 935 4 057 555
Opérations de pensions
Opérations de location financement
Opérations interbancaires 20 539 -422 945 -402 406 1 806 -360 215 -358 409
Comptes et prêts sur emprunts -3 267 -147 401 -150 668 -8 248 -126 989 -135 237
Opérations de pensions 23 806 -275 544 -251 738 10 054 -233 226 -223 172
Emprunts émis par le groupe -197 121 -197 121 -217 923 -217 923
Instruments de couverture de résultats futurs
Instruments de couverture des portefeuilles couverts en taux
Portefeuille de transactions 4 281 4 281 1 299 1 299
Titres à revenus fixes 4 281 4 281 1 299 1 299
Opérations de pensions
Prêts / emprunts
Dettes représentées par un titre
Actifs disponibles à la vente 42 606 42 606 59 676 59 676
Actifs détenus jusqu'à l'échèance 67 681 67 681
Charges d'intérêts sur dettes locatives -17 472 -17 472
TOTAL DES PRODUITS ET CHARGES D’INTÉRÊTS OU ASSIMILÉS 4 831 529 -1 759 777 3 071 752 5 022 271 -1 480 073 3 542 198
2.2 COMMISSIONS NETTES
en milliers de dh
31/12/19 31/12/18
Produits Charges Net Produits Charges Net
Commissions nettes sur opérations 468 576 -19 616 448 960 439 591 -8 749 430 842
avec les établissements de crédit
avec la clientèle 466 932 -19 616 447 316 437 158 -8 749 428 409
sur titres de change 1 644 1 644 2 433 2 433
sur instruments financiers à terme
engagements de financement
Prestation de services bancaires et financiers 61 115 61 115 34 882 34 882
produits de gestion d'opcvm
produits sur moyens de paiement 61 115 61 115 34 882 34 882
assurance
autres
TOTAL 529 691 -19 616 510 075 474 473 -8 749 465 724
2.3 GAINS OU PERTES NETS DES INSTRUMENTS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR 2.5 PRODUITS ET CHARGES DES AUTRES ACTIVITES
en milliers de dh en milliers de dh
31/12/19 31/12/18 31/12/19 31/12/18
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la JV par Résultat 567 910 8 441
Produits Charges Net Produits Charges Net
Gains ou pertes nets sur actifs/passifs de transaction 509 703 27 228 Produits nets de l'activité d'assurance
Gains ou pertes nets sur autres actifs/passifs à la juste valeur par résultat 58 207 -18 787 Produits nets des immeubles de placement
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la JV par Capitaux propres 36 813 -65 935 Produits nets des immobilisations en location simple
Gains ou pertes nets sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux Produits nets de l'activité de promotion immobilière
propres recyclables 36 870 2 847
Autres produits 104 986 -218 287 -113 301 224 040 -203 784 20 256
Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux -57 -68 782 TOTAL NET DES PRODUITS ET CHARGES DES 104 986 -218 287 -113 301 224 040 -203 784 20 256
propres non recyclables (dividendes) AUTRES ACTIVITÉS
8
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
IAS/IFRS AU 31 DÉCEMBRE 2019
Charges de personnel
31/12/19
-1 199 399
31/12/18
-1 143 968
6.1 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT
en milliers de dh
Impôts et taxes -37 751 -34 670 31/12/19 31/12/18
Charges externes -656 449 -603 542 Engagements de financements donnés 11 834 062 9 673 417
Autres charges d'exploitation -183 035 -135 605 Aux établissements de crédit 16 059 24 017
Annulation Charges relatives aux contrats de location 125 820 A la clientèle 11 818 003 9 649 400
CHARGES D'EXPLOITATION -1 950 814 -1 917 785 Autre engagements en faveur de la clientèle
Engagements de financement reçus
Des établissements de crédit
2.10 DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS ET AUX PROVISIONS DES De la clientèle
IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES
en milliers de dh
31/12/19 31/12/18 6.2 ENGAGEMENTS DE GARANTIE
en milliers de dh
Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles et -292 139 -247 125 31/12/19 31/12/18
incorporelles
Engagements de garantie donnés 3 651 861 3 613 108
Dotations aux amortissements sur droits d'utilisation -115 856 D’ordre des établissements de crédit
Dotations aux dépreciations des immobilisations corporelles et D’ordre de la clientèle 3 651 861 3 613 108
incorporelles Cautions administratives et fiscales et autres cautions 1 570 337 1 168 712
DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS -407 995 -247 125 Autres garanties d’ordre à la clientèle 2 081 524 2 444 396
Engagements de garantie reçus 27 271 56 633
2.11 DETAIL DES CHARGES DES CONTRATS DE LOCATION Des établissements de crédit
en milliers de dh De l'état et d'autres organismes de garantie 27 271 56 633
31/12/19 01/01/19
Charges d'intérêts sur les dettes locatives -17 472 7.2 SYNTHESE DES PROVISIONS ET DESCRIPTION DES REGIMES EXISTANTS
Dotations aux amortissements des droits d'utilisation -115 856 7.2.1 PROVISIONS AU TITRE DES AVANTAGES POSTERIEURS A L'EMPLOI ET DES AUTRES AVANTAGES A LONG
TERME ACCORDES AUX SALARIES
3.1 INFORMATIONS GENERALES en milliers de dh
31/12/19 31/12/18
L’information comptable et financière au sein du Groupe Crédit Agricole du Maroc est déclinée en cinq pôles Provision pour indemnités de retraite et assimilées 150 239 149 767
d’activité : Provision pour prime spéciale d'ancienneté
- Banque de détail : ce domaine regroupe les activités du Crédit Agricole du Maroc ; Autres provisions
- Banque de financement et d'investissement : ce domaine regroupe les activités de la banque d'affaires TOTAL 150 239 138 273
Holdagro et la société Targa ;
- Sociétés de financement Spécialisées : ce domaine regroupe la société de leasing (CAM LEASING) et 7.2.3 HYPOTHESES DE BASE DES CALCULS
Tamwil El Fellah qui est une société spécialisée dans le financement des programmes gouvernementaux ; en milliers de dh
31/12/19 31/12/18
- Micro crédit : ce domaine regroupe la fondation Ardi et l'association Ismailia pour le micro-crédit ; Taux d’actualisation
- Gestion d’actifs : ce domaine regroupe la société de gestion d'actifs CAM Gestion, la société de bourse Taux d'évolution des salaires 3% 3%
MSIN et MAROGEST ; Taux de rendement des actifs
- Banque Participative : ce domaine regroupe les activités de la filiale AL AKHDAR BANK Autres
- Autres : Au 31 Décembre 2019, ce domaine comprend la filiale GCAM DOC. TOTAL 3% 3%
9
ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS
IAS/IFRS AU 31 DÉCEMBRE 2019
COOPERS AUDIT
83, Avenue Hassan II
20.100 Casablanca
Maroc
Fidaroc Grant Thornton GROUPE CREDIT AGRICOLE DU MAROC (GCAM)
47, rue Allal Ben Abdellah
20 000 Casablanca ATTESTATION D’EXAMEN LIMITE DE LA SITUATION PROVISOIRE DES COMPTES CONSOLIDES
Maroc
EXERCICE DU 1er JANVIER AU 31 DECEMBRE 2019
Nous avons procédé à un examen limité de la situation provisoire du CREDIT AGRICOLE DU MAROC et de ses filiales (GROUPE CREDIT AGRICOLE DU MAROC)
comprenant le bilan, le compte de résultat, l’état du résultat global, le tableau des flux de trésorerie, l’état de variation des capitaux propres et une sélection de
notes explicatives au terme de l’exercice du 1er janvier au 31 Décembre 2019. Cette situation provisoire fait ressortir un montant de capitaux propres consolidés
totalisant KMAD 8 394 174, dont un bénéfice net consolidé de KMAD 619 498.
Nous avons effectué notre mission selon les normes de la Profession au Maroc. Ces normes requièrent que l’examen limité soit planifié et réalisé en vue
d’obtenir une assurance modérée que la situation provisoire des états financiers consolidés cités au premier paragraphe ci-dessus ne comporte pas d’anomalie
significative. Un examen limité comporte essentiellement des entretiens avec le personnel de la banque et des vérifications analytiques appliquées aux données
financières ; il fournit donc un niveau d’assurance moins élevé qu’un audit. Nous n’avons pas effectué un audit et, en conséquence, nous n’exprimons donc pas
d’opinion d’audit.
Sur la base de notre examen limité, nous n’avons pas relevé de faits qui nous laissent penser que les états consolidés ci-joints, ne donnent pas une image fidèle
du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine du GROUPE CREDIT AGRICOLE DU MAROC arrêtés au 31
Décembre 2019, conformément aux normes comptables internationales (IAS/IFRS).
Casablanca, le 9 mars 2020
Les commissaires aux comptes
10
INSTANCES DE GOUVERNANCE, DÉONTOLOGIE
&DISPOSITIF GLOBAL DE GESTION DES RISQUES
11
INSTANCES DE GOUVERNANCE, DÉONTOLOGIE
&DISPOSITIF GLOBAL DE GESTION DES RISQUES
• La gestion des cadeaux, invitations et avantages financiers ; • La gestion et le suivi du risque de concentration selon ses différentes formes ;
• La gestion du système d’alerte professionnelle ; • Le pilotage fin de la tarification et son adaptation régulière en fonction de l’évolution des risques ;
• La gestion de nouvelles recrues, contractuelles et étudiants en stage. • L’appréciation de la capacité de la Banque à résister en cas d’événements extrêmes inattendus à travers un dispositif de
Conflits d’intérêt simulation de crise (stress-test) ;
Conformément à la réglementation en vigueur, le dispositif déontologique du Groupe regroupe une politique de gestion des conflits • La remontée de toute dérive constatée aux organes de direction et d’administration.
d’intérêts s’illustrant à travers les mesures suivantes : d. Dispositif de Suivi des Créances
• Une procédure de prévention et gestion du conflit d’intérêts ; Le dispositif de suivi des créances repose sur la prévention et la réactivité dans la mise en œuvre des solutions de régularisation. Ce
• Des déclarations annuelles et ponctuelles à chaque survenance de situation de conflit d’intérêts conformément à la procédure dispositif repose sur les principes généraux suivants :
en vigueur ; • L’adoption d’une démarche proactive visant à éviter toute dégradation des créances ;
• Une formation et une sensibilisation sur la thématique du conflit d’intérêts au profit des collaborateurs. • La réactivité dans le suivi dès l’apparition des premiers signes de difficulté pour favoriser les actions de suivi ;
Des formations continues et spécifiques et des tournées sont déployées tout au long de l’année ainsi qu’une présentation du dispositif • La veille en permanence à la régularité et la qualité de l’ensemble des contreparties disposant d’un engagement avec le suivi
au niveau du e-learning GCAM. rapproché des conditions d’utilisation des concours accordés ;
Une communication diversifiée, récurrente et dispensée en interne auprès des collaborateurs afin de favoriser leur engagement et • La responsabilité première du point de vente sur son portefeuille engagement sur toute la chaîne de crédit de l’octroi jusqu’au
intégrer le référentiel déontologique dans leur quotidien. recouvrement ;
• La synergie et la solidarité entre tous les intervenants chargés de ce suivi (les CAM Régions et les entités centrales chargées
III - DISPOSITIF DE GESTION DES RISQUES du suivi) ;
1) Risque de Crédit ou de contrepartie • La revue régulière de la classification réglementaire des crédits au regard des exigences réglementaires en vigueur ;
• La tenue régulière de Comités de Suivi des créances ;
On entend par risque de crédit le risque qu’une contrepartie ne soit pas en mesure d’honorer ses engagements à l’égard de la Banque • La segmentation du portefeuille des créances avec une approche de suivi différente pour chacun des sous-portefeuilles ;
Ce risque concerne notamment les crédits octroyés bilan et hors bilan. • La mise en place d’un module informatique dédié au « Suivi des créances ».
1.1 Dispositif de Gestion du Risque de Credit e. Dispositif de gestion des créances sensibles
Le GCAM accorde une importance particulière à la mise en œuvre d’une organisation robuste, de la pratique d’un mode de gouvernance Les contreparties sensibles sont celles pour lesquelles il y a soit une dégradation de la qualité du risque clairement identifiée (impayé
efficace et efficient afin de contribuer à l’atteinte des objectifs stratégiques fixés et au développement des métiers de la Banque tout ou anomalie de gestion), soit des indicateurs d’alerte d’une dégradation potentielle de la qualité des risques de crédit.
en garantissant sa pérennité. Le Comité de Gestion des Créances Sensibles décidant des créances à intégrer ou à retirer de la liste des créances sensibles, du niveau
La gestion du risque crédit est centralisée au niveau du Domaine Gestion du Risque Crédit. Ce dernier a pour mission d’identifier, de provisionnement de chaque créance et des plans d’actions à entreprendre se tient trimestriellement.
surveiller, prévenir et maîtriser le risque crédit tout en veillant au respect des dispositions réglementaires et directives en matière de En matière de couverture, les créances sensibles donnent lieu à la constitution d’une provision spécifique au moins égale à 10%
gestion du risque crédit. de leurs montants. Toutefois, le comité peut exiger un niveau de provisionnement supérieur. Le retrait de la créance de la liste des
Rattaché directement au Président du Directoire, le positionnement du Domaine Gestion du Risque Crédit lui permet de remonter créances sensibles est décidé par le Comité compétent.
rapidement les points de faiblesse soulevés et de disposer de l’attention nécessaire des organes d’administration et du Directoire. f. Dispositif de gestion et recouvrement des Créances en souffrance
Le Domaine Gestion du Risque Crédit intègre quatre composantes organisationnelles (Pôle Engagements PME et Professionnels, Le déclassement des créances est une mesure permettant à la Banque de se prémunir contre les risques de non remboursement des
Pôle Ingénierie Financière et Engagements GA/GE, Pôle Réalisation des Engagements et Pôle Management du Risque Crédit) qui créances. Ce déclassement concerne les créances en souffrance (CES) qui présentent un risque de non recouvrement total ou partiel,
interagissent afin de disposer d’une vision transverse et objective du risque de crédit, suivre la qualité du portefeuille puis assurer le eu égard à la détérioration de la capacité de remboursement immédiate et/ou future de la contrepartie.
respect et la mise en œuvre de la politique générale de la banque en matière d’engagements et de maitrise du risque crédit. En fonction de leur degré de risque de perte, les CES sont réparties en trois catégories : Les créances pré douteuses, les créances
La responsabilité de gestion et suivi du risque crédit est l’affaire de tous les acteurs qui sont parties prenantes dans le processus de douteuses et les créances compromises.
crédit Elle est partagée entre : Le Comité de Déclassement et Radiation décidant du déclassement, du niveau de provisionnement des créances et de leur radiation
• Le Domaine Gestion du Risque Crédit chargé de la surveillance et du pilotage global du risque crédit ; comptable se tient trimestriellement.
• Les entités opérationnelles de chaque CAM Région responsables du suivi opérationnel de la qualité de leur production ; Concernant la couverture des créances en souffrance par des provisions, elle respecte la réglementation émise par Bank Al-Maghrib
• La Banque Commerciale en particulier le Pôle Pilotage Stratégique en charge du pilotage et de la surveillance du risque crédit en la matière.
des CAM Régions ; Le dispositif de recouvrement des créances revêt une importance cruciale dans l’amélioration de la qualité du portefeuille engagement
• Le Domaine Remedial Management ayant pour rôle de contrecarrer la défaillance des débiteurs récalcitrants, tout en Il s’appuie sur les principes suivants :
garantissant un recouvrement rationnel et efficace des créances en souffrance et en assurant le conseil et la veille juridique de • La priorisation des solutions de règlement à l’amiable aux procédures judiciaires ;
la Banque ; • L’adoption d’une démarche proactive visant à éviter toute dégradation des créances en souffrance ;
• Les instances de gouvernance. • La priorisation du recouvrement des créances récemment déclassées ;
La gouvernance et l’organisation risque crédit s’articulent autour des principes suivants : • La collégialité de la décision en matière d’assainissement des créances en souffrance (CES) à travers des comités de
• Le respect des règles de bonne gouvernance du risque crédit relatives aux dispositifs de contrôle interne et de gestion du risque recouvrement dédiés ;
crédit ; • Le respect des formalités et des délais fixés par la loi en la matière ;
• La mise en place d’une gouvernance favorisant l’intégrité, la remontée rapide des problèmes et insuffisances à l’organe dirigeant ; • La segmentation du portefeuille des CES pour un meilleur ciblage des actions à entreprendre
•La définition des attributions et des modalités de fonctionnement de l’ensemble des comités : des chartes pour les comités • La définition d’objectifs annuels de recouvrement.
stratégiques et des notes de services pour les comités opérationnels ;
• La prise des décisions stratégiques en matière de risque crédit en toute connaissance de cause par les plus hautes instances 2) Risque de concentration
de la Banque ; Le risque de concentration du crédit est le risque inhérent à une exposition de nature à engendrer des pertes importantes pouvant
• La collégialité de la décision se traduisant par l’instauration des comités à tous les niveaux de la filière ; menacer la solidité financière d’un établissement ou sa capacité à poursuivre ses activités essentielles.
• La définition d’un cadre de fonctionnement organisationnel qui clarifie les pouvoirs, les responsabilités et les compétences des Le risque de concentration du crédit peut découler de l’exposition envers :
différentes entités impliquées dans la gestion du risque ; • Des contreparties individuelles ;
• Le déploiement d’une organisation adéquate adaptée à la taille ainsi qu’à la nature, au volume des opérations et à la complexité • Des groupes d’intérêt ;
des risques inhérents à la Banque et à ses activités ; • Des contreparties appartenant à un même secteur d’activité ou à une même région géographique;
• La séparation claire des responsabilités : la responsabilité du contrôle, de la mesure et de la supervision du risque crédit • Des contreparties dont les résultats financiers dépendent d’une même activité ou d’un même produit de base.
partagée entre les entités opérationnelles, la filière risque crédit, le contrôle interne et les instances de gouvernance ; Pour le suivi de ce risque, la Banque a mis en place un système adéquat d’identification, de mesure et de gestion adapté à la nature
• Le déploiement d’une structure organisationnelle favorisant la prise de décision de manière efficace, la transparence et et au degré de complexité de l’activité. Ce système couvre les différentes formes de concentration du risque de crédit encourues.
responsabilisant le personnel de la Banque ; Lorsque l’analyse de la nature des risques fait apparaître des concentrations excessives au regard notamment des fonds propres, de
• L’intégration de la fonction risque crédit dans la planification stratégique ; la capacité bénéficiaire, et/ou de la qualité du dispositif de mesure et surveillance des risques, la Banque peut être conduite à réduire
• Le maintien de l’indépendance et de l’efficacité du processus d’examen et de surveillance des risques ; ses expositions, à un rythme adapté à la situation, de manière à les rendre compatibles avec sa surface financière et son organisation
• La forte implication de l’ensemble des collaborateurs de la Banque dans le processus de gestion du risque, de la promotion de interne.
la culture risque, depuis le Conseil de Surveillance jusqu’aux équipes opérationnelles. Le dispositif de limites retenu par la Banque permet de s’assurer et garantir en permanence le respect de l’ensemble des exigences
1.2 La politique Générale du Risque Crédit et principes édictés ainsi qu’un développement maîtrisé des activités dans la mesure où ces limites sont in fine destinées à contenir
La Politique Générale du Risque Crédit a pour objectif de constituer un cadre d’intervention sécurisé permettant le développement un montant supportable de pertes acceptées.
maîtrisé des activités de la Banque en conformité avec ses orientations stratégiques Elle est déclinée sous plusieurs formes : secteur Le dispositif de limites défini fait l’objet d’un suivi régulier. L’objectif étant de :
d’activité, filière, segment de marché et régions. • Contrôler l’exposition au risque de concentration du crédit par rapport aux seuils préétablis ;
Cette politique est revue périodiquement. Elle est validée par le Comité des Grands Risques émanant du Conseil de Surveillance. • Pouvoir détecter le plus rapidement possible les dépassements éventuels ;
La mise en œuvre de la politique générale du risque crédit repose sur un corpus réglementaire interne étoffé conforme aux meilleures • Porter à la connaissance de l’organe dirigeant les concentrations dépassant certains seuils prédéterminés ;
pratiques en la matière, adapté à la nature des activités et cohérent avec les objectifs et la stratégie de la Banque. Celui-ci couvre • Pouvoir mettre en œuvre rapidement des mesures correctrices pour atténuer l’exposition aux risques de crédit sur les catégories
l’intégralité du processus de gestion du risque crédit, à travers des procédures, chartes, fiches produits, normes indicatives de identifiées.
financement, recueil des comités et compétences, fixant l’étendue et les conditions d’exercice des activités de maîtrise et du suivi Le dispositif de limites retenu par la Banque est fixé et revu autant que nécessaire et réévalué à intervalles réguliers. Il est suivi par les
des risques. instances de gouvernance stratégiques, en particulier le Comité Grands Risques, Comité d’Audit, Directoire et le régulateur.
1.3 Dispositif de gestion et pilotage du risque de crédit 3) Risque de marché
a. Dispositif d’octroi de crédit Le risque de marché est le risque de perte qui peut résulter des variations des prix des instruments financiers, tels que les cours de
a.1 Processus d’octroi change, les taux d’intérêt, les cours des actions, des OPCVM et des matières premières… Ces pertes pourraient diminuer la valeur de
Le processus d’octroi de crédit mis en place est encadré par un ensemble de procédures détaillant le processus de traitement ses portefeuilles et ainsi peser sur le résultat du GCAM.
des demandes de crédit. Ce processus obéit à un système de délégation de compétences qui désigne les niveaux de pouvoirs des La gestion des risques de marché au sein du GCAM a une dimension organisationnelle qui repose sur une séparation hiérarchique
autorisations d’attribution de crédit. et indépendante des entités gestionnaires des risques de marché, et celles du contrôle (Front et Back Office). En effet, les activités de
Le processus d’octroi de crédit s’articule autour des principales étapes suivantes : marché mobilisent trois pôles en vue d’assurer leur bon fonctionnement. Elle a pour objectif de gérer et de contrôler les expositions
Instruction du dossier de crédit au risque de marché afin d’optimiser le couple risque/rendement, tout en conservant un profil de marché cohérent avec le statut de la
Dès réception de la demande de crédit, le PDV procède à un entretien avec le client afin de déterminer ses besoins. Après vérification Banque en tant qu’établissement financier de premier plan dans le financement de l’agriculture et du monde rurale.
des documents requis, le PDV prépare la note de présentation pour décision conformément à la réglementation en vigueur et la L’adossement est le concept de base utilisé dans le traitement des opérations au niveau de la salle des marchés en vue d’éviter le
transmet à l’instance concernée selon le schéma délégataire mis en place. risque et d’assurer une consolidation du bilan de la banque.
Analyse du dossier de crédit 3.1 Stratégie des Risques marché :
La demande de crédit est ensuite étudiée par un analyste. Ce dernier effectue une analyse complète du dossier de crédit transmis La stratégie de la gestion des risques de marché s’intègre dans la politique générale des risques du GCAM, celle-ci s’inscrit dans
par le PDV, formule un avis motivé sur la demande sollicitée et soumet la note de présentation au comité compétent pour décision. une gestion de surveillance prudentielle et rigoureuse. Par ailleurs, la politique générale des risques de marché est approuvée par le
Directoire et par le conseil de surveillance.
Prise de décision de crédit La gestion des risques de marché est fondée sur les principes suivants :
Après vérification de la cohérence des informations fournies et analyse et étude du dossier de crédit par le comité compétent, la • La sécurité du développement des activités de marché ;
décision d’octroi de crédit est établie. Elle est signée puis transmise aux points de vente. • Le respect de la réglementation de BAM en matière de gestion prudentielle des risques et du dispositif des procédures,
a.2 Principes directeurs circulaires et notes internes ;
Le dispositif d’octroi de crédit repose sur les principes fondamentaux suivants : • La surveillance accrue de la stratégie de négociation ;
• La sécurisation en amont des activités de crédit à travers une sélection rigoureuse de la clientèle et des projets à financer ; • La fixation des limites (clients, banque, portefeuille titres, transactions intra Day pour le compte propre… ) ;
• L’évaluation a priori du client à travers la connaissance approfondie de son activité et de sa situation au moment de l’octroi ; • La définition des rôles et les responsabilités en matière d’identification, de mesure, de surveillance et de contrôle des risques
• Le déploiement d’un système de délégation équilibré et contrôlé qui désigne les niveaux de pouvoirs d’attribution de crédit ; de marché ;
• La collégialité des décisions à travers la responsabilisation de comités de différents niveaux de compétences ; • L’adoption des meilleures pratiques sur le plan de la gestion des risques marché pour l’ensemble des compartiments.
• L’établissement d’un dossier pour toute opération de crédit et sa revue à minima annuelle pour les entreprises et à chaque Ces principes directeurs ont été traduits par la mise en place d’une politique de risque de marché et sont déclinés par un dispositif
évènement significatif intervenu sur la situation du client ; bien organisé.
• La mise à jour des compétences en fonction du niveau de risque de chaque typologie de clientèle et de la nature du produit 3.2 Politiques des Risques marché:
sollicité ; Les activités de marché sont pilotées par un dispositif complet en termes de gouvernance, de sécurité, de gestion des risques et de
• La structuration des opérations de crédit : un objet économique avéré, une maturité en conformité avec l’objet du crédit, une gestion des limites. Celui-ci repose sur un fond documentaire normalisé, un système d’information performant et des reportings
sécurité évidente par la capacité de remboursement de la contrepartie, une garantie ou sûreté pour conforter la position de la réguliers.
Banque à travers au moins un contrat de crédit ; Cette politique est déclinée à travers des circulaires régissant les activités de marché notamment :
• L’utilisation des outils d’aide à la décision : notation interne et scoring ;
• Le déploiement de contrôles à priori avant le déblocage du crédit • Des procédures de l’ensemble des opérations des activités des marchés ;
Ce dispositif s’appuie sur un système informatique interne permettant de gérer l’instruction et la réalisation des demandes de crédit. • Un dispositif de limite opérationnelle ;
b. Dispositif d’évaluation du risque crédit • Un dispositif de gestion des risques de marché;
b.1 Notation interne • Un dispositif de mesure des risques et de validation des modèles de valorisation
• Un dispositif de suivi des indicateurs.
Le système de notation constitue le cœur du dispositif de gestion des risques de crédit. Il repose sur une série de modèles appropriée à C’est dans ce sens que les instances de gouvernance se concrétisent par des comités compétents, à savoir :
chaque catégorie d’actifs. Ce système couvre, aujourd’hui, les segments de clientèle des personnes morales (GE, PME et TPE) opérant • Le comité BFI est chargé principalement de valider la stratégie de financement de la banque sur le marché monétaire,
dans les secteurs agricoles et hors agricoles et des personnes physiques agriculteurs. Pour les contreparties opérant dans le secteur interbancaire et de la dette privée, ainsi que la stratégie d’investissement sur l’ensemble des instruments financiers. Il est
de la promotion immobilière, elles sont évaluées à travers la notation de projets. également chargé de statuer sur les principaux risques liés aux différentes opérations réalisées et sur tout choix stratégique lié
Les grilles de notation à dire d’expert développées ont été conçues sur la base des données historiques, des benchmarks et surtout aux activités de la BFI ;
sur la base de la connaissance métier accumulée par le CAM. • Le Comité de trésorerie et ALM répond au besoin de gestion optimale de la trésorerie à court terme, et plus généralement de
La notation consiste à attribuer une note à chaque contrepartie sur la base de critères qualitatifs et quantitatifs selon une échelle gestion des risques financiers de la Banque.
interne qui se compose de 8 classes de risque homogènes et qui reflètent la probabilité de défaut des contreparties : 7 classes pour le • Dispositif de gestion des risques de marché
portefeuille sain et 1 classe pour le portefeuille en défaut. En vue d’encadrer les risques sur les différentes activités de marché et d’en assurer la surveillance, le Groupe Crédit Agricole du
Le dispositif de notation interne est structuré autour des principes suivants : Maroc s’est doté d’un dispositif organisé autour des axes suivants :
• L’attribution d’une note interne unique à chaque contrepartie au moment du montage du dossier de crédit ;
• La notation constitue un critère clé dans la prise de décision d’octroi ; •Un système de délégation des pouvoirs définissant le processus de demande, de validation des limites et d’autorisation des
• L’ensemble des clients de la Banque doit disposer d’une note ; dépassements ;
• Les notes doivent être revues au moins une fois par an ; • Le respect du principe de séparation fonctionnelle et organisationnelle des tâches et des entités Front, Middle et Back Office ;
• Toute décision, concernant la note, peut être discutée au Comité compétent. • Un ensemble d’outils de gestion et de contrôle des risques de marché ;
La notation constitue également un axe important dans l’évaluation de la qualité des expositions de la Banque, à travers l’analyse du • Le renforcement du dispositif de contrôle interne à travers les outils de contrôle permanents ;
portefeuille noté et l’évolution de sa distribution. Un suivi particulier est assuré, par ailleurs, pour les contreparties présentant une • Le renforcement du dispositif d’attribution et de contrôle des habilitations.
détérioration de la qualité du risque. • Dispositif de limite opérationnelle
Le processus de notation et de revue de la notation des contreparties est déclenché par différents types d’événements : Au-delà des limites réglementaires applicables à toutes les activités de marché, notamment les limites par position, d’autres limites
• Instruction d’une nouvelle demande de crédit ; internes sont instaurées pour le portefeuille de négociation et de placement relatif à l’activité taux, ainsi que pour les activités de
• Renouvellement de la ligne de fonctionnement ; change. Il s’agit notamment des limites suivantes :
• Réception de nouveaux états financiers ; • La limite de taille maximale de position de change à terme ;
• Survenance d’un évènement susceptible de modifier le risque intrinsèque de la contrepartie ; • La limite sur positon courte de change ;
• Entrée / Sortie de la catégorie des créances sensibles (WL) ; • Les limites relatives aux duration, sensibilité et taille maximale du portefeuille de négociation et de placement
• Entrée / Sortie de la catégorie des créances en souffrance (CES); La gestion des limites, est totalement maîtrisée En effet, les limites sont :
• Suivi de l’état d’avancement des projets dans le cas de la promotion immobilière; • Analysées et accordées par les comités compétents ;
De plus, le dispositif de notation représente un élément fondamental du calcul des pertes attendues sous la norme IFRS 9. • Paramétrées sur le système d’information qui en assure la piste d’audit ;
Enfin, le dispositif de notation est assujetti à un backtesting afin d’en surveiller sa performance et sa robustesse dans la prédiction de • Contrôlées via ce même système qui bloque tout dépassement non autorisé ;
la défaillance. • Revues selon le besoin de la clientèle et le contexte du marché.
b.2 Scoring • Dispositif de mesure des risques et de validation des modèles de valorisation
Le GCAM a adopté une structure de gestion et de suivi des risques de marché. Cette dernière est chargée de mettre en place des
Pour la clientèle de détail, les crédits à la consommation gérés par le partenaire sont scorés à travers le système de scoring développé approches et des bonnes pratiques de gestion de marché en l’occurrence la mise en place de l’approche VaR (Value at Risk), et la
par ce dernier. Pour le crédit habitat, un système de scoring a été mis en place courant 2019. gestion par sensibilité et duration pour l’ensemble du portefeuille de négociation et de placement.
Pour le crédit à l’agriculture, un système de scoring d’appréciation du risque de crédit des PMEA (Petites et Moyennes Exploitations Value at Risk (VaR)
Agricoles) et des EAC (Exploitations Agricoles Commerciales) est mis en place.
La VaR d’un actif financier ou d’un portefeuille d’actifs est la perte potentielle maximale mesurée en unité monétaire sur un horizon
c. Dispositif d’identification, prévention et surveillance du Risque Crédit de temps donné et une probabilité donnée. La méthode retenue par la banque pour le calcul de la VaR est l’approche historique en ce
Le dispositif de prévention du risque crédit permet de surveiller la qualité des engagements et d’anticiper les situations de dégradation qui concerne l’activité taux, action et OPCVM. Cette méthode repose sur le postulat selon lequel les évolutions futures du portefeuille
des risques et à y apporter les ajustements appropriés. Ce dispositif repose essentiellement sur les principes fondamentaux suivants : seront similaires à celles du passé.
• L’identification des risques de changements éventuels des conditions de marché et de la conjoncture qui pourraient avoir un Pour l’activité change, le GCAM retient le calcul de la VaR selon l’approche Riskmetrics. Cette méthode repose sur une matrice de
impact négatif sur les fondamentaux actuels ou futurs de la Banque ; variance-covariance des rendements des cours des différentes devises selon un niveau de confiance de 99% et un horizon temporel
• L’identification et l’analyse des risques émergents susceptibles de devenir significatifs et qui méritent une analyse approfondie ; d’une journée. Bien que la VaR soit un outil d’aide à la gestion du risque de marché et un indicateur de risque très utilisé en finance
• L’élaboration d’études économiques et sectorielles permettant d’orienter les choix stratégiques de positionnement et d’identifier de marché, elle présente certaines limites. Par conséquent, le GCAM utilise d’autre moyens de gestion des risques de marché,
les facteurs à risque ; notamment, des stress tests et Back tests et ce, dans un but de valider le modèle de calcul adopté.
• La détection le plus en amont possible, des contreparties portant des engagements présentant les signaux avancés de Stress tests
détérioration potentielle en vue d’en assurer un suivi rapproché ; Parallèlement au modèle interne VaR, Le GCAM effectue des simulations de stress test au titre du risque de marché pour l’ensemble
• La recherche permanente d’indicateurs ou signaux d’alerte pouvant laisser penser que la situation d’une ou plusieurs des compartiments des activités des marchés selon l’exigence réglementaire, ainsi que des simulations internes sur le portefeuille de
contreparties doit être réévaluée ; négociation dans des cas extrêmes tenant compte de la structure du portefeuille et des conditions du marché et les risques y afférent,
• La plus grande réactivité face aux signes précurseurs de défaut ; cela se concrétise via :
• L’utilisation de la notation tout au long du cycle de crédit ; • Un système de reporting réglementaire périodique ;
• L’évaluation régulière de la qualité du portefeuille par axe de pilotage ; • Un système de reporting interne de gestion relatif au processus de surveillances des risques.
• La surveillance en permanence de la production de crédit dans le cadre de la mise en œuvre de la politique générale du risque Les principaux scénarii retenus sont :
crédit ; • Une variation de taux de +/-5bps, +/-10bps, +/-25bps et +/-50bps (indicateurs globaux et par tranche de maturité) ;
• La maîtrise et la surveillance des risques à travers un dispositif de limites internes et sa déclinaison afin de mieux encadrer • Une variation des cours de +/-1% et 0 5% tenant compte de composition du panier MAD et la corrélation entre EUR et USD ;
l’évolution du portefeuille ; • Une variation des prix titre de propriété de +/-10% à +/-15%.
• Le suivi du respect de la politique générale du risque crédit ;
12
INSTANCES DE GOUVERNANCE, DÉONTOLOGIE
&DISPOSITIF GLOBAL DE GESTION DES RISQUES
Exigences en Fonds Propres : Risque de Marché détaillée lors de la réunion d’un comité ALM qui doit approuver la décision de révision à la hausse ou à la baisse de la limite.
Conformément à la circulaire 26/G, le Crédit Agricole du Maroc est tenu de procéder au calcul, de l’exigence en fonds Au cours de l’année 2019, il n’y a eu aucune révision des limites au titre du risque de taux.
propres au titre du portefeuille de négociation. Toutefois, au cours de l’exercice de l’année 2019, l’entité ALM au sein du CAM a procédé au suivi des éléments de gestion du
Les Actifs du GCAM doivent être placés dans deux portefeuilles définis par la réglementation le portefeuille bancaire risque de taux et de liquidité sur la base consolidée du Groupe CAM.
(banking book) ou le portefeuille de négociation (Trading book). La fixation des limites internes repose principalement sur plusieurs modalités :
Selon l’article 56 de la circulaire 26/G, le portefeuille de négociation inclut des positions en vue de les céder à court terme • L’analyse sectorielle ;
et/ou dans l’intention de bénéficier de l’évolution favorable des cours actuels ou à courts termes, ou d’assurer des bénéfices • L’évolution de la structure bilancielle de la banque ;
d’arbitrages. Par ailleurs, le portefeuille bancaire contient tous les éléments du bilan et hors bilan qui ne sont pas logés • L’évolution des conditions de marché (taux directeur, courbe de taux, sous liquidité…).
dans le portefeuille de négociation. Au 31 Décembre 2019, nous constatons que l’étude d’impact statique d’une variation de taux de +/-200 Pbs ressort un impact
Les exigences en fonds propres au titre du risque de marchés sont calculées selon le modèle standard à l’exception de la sur le PNB de +/-2,1%, ainsi que l’impact sur la valeur économique s’élève à +/-0,6% des fonds propres réglementaires
position de change qui est calculée selon la méthode interne. prévisionnels.
Un dispositif de suivi des indicateurs : Quant aux impasses en taux et au titre du même exercice, les gaps en taux ressortent à :
Le suivi des risques de marché est effectué quotidiennement par la Direction Centrale des risques de Marché. Le • Impasses en taux à 1 mois : 3,4 Mrds Dhs ;
management de la banque s’assure via un système de reporting périodique des niveaux d’exposition, de rendement, des • Impasses en taux à la tranche « 1-2ans » : 2,2 Mrds Dhs ;
risques adossés aux activités des marchés, de respect des exigences réglementaires et de conformité aux dispositifs de • Impasses en taux à la tranche « 2-5ans » : -0,7 Mrds Dhs.
limite. Ces niveaux respectent les limites internes.
Système de gestion : Gestion du risque de change
L’ensemble des opérations traitées par la salle des marchés sont saisies et validées sur un outil de gestion. Le risque de change d’un actif financier est le risque pesant sur une position concernant une devise par rapport à une autre
Les fonctionnalités du système répondent à toutes les contraintes de sécurité et de contrôle (Accès par profil utilisateurs, au sujet de la variation future du cours de change.
identifiant, mot de passe et tous type gestion des habilitations et des restrictions d’accès,… etc ). La gestion du risque de change au sein de la Direction ALM repose sur le suivi et la gestion de l’ensemble des positions de
Avec un processus intégrant jusqu’à trois étapes de validation (quatre statuts différents), il est possible de contrôler toute change de la banque inscrites dans le bilan / hors bilan.
action liée à une opération et d’en identifier son auteur, son objet, son horodatage,…etc. La gestion du risque de change consiste pratiquement à mesurer en temps réel, l’exposition nette sur chaque devise (par
Le système dispose des pistes d’audit permettant la traçabilité des modifications, des changements des normes et rapport à la devise de référence).
méthodes apportées au référentiel et aux opérations. La pratique consiste à produire des gaps de liquidité dans chaque devise Puis d’inclure les opérations équivalentes à des
Des Reporting destinés à BAM, au Directoire et aux comités ad-hoc sont édité, notamment celle relatives au dépassement opérations de change à terme dans les gaps de taux et de liquidité respectifs.
de limite ou de ratio réglementaire, suivi trésorerie,…etc. Présentation du Comité ALM:
Quotidiennement, toutes les opérations effectuées par la salle des marchés sont transmises à la comptabilité à travers des Le Comité ALM se charge par la suite de prendre toutes les mesures qu’il estime prioritaire pour une meilleure maîtrise des
creux qui sont générés automatiquement. principaux risques financiers de l’établissement (de taux, de liquidité, de change, de prix et de contrepartie financière). La
III. Organisation des différentes entités fréquence de tenu du Comité est trimestrielle. Dans ce sens, il appartient au Comité ALM de définir les choix à arrêter pour
Le dispositif organisationnel repose sur une séparation hiérarchique et indépendante des entités gestionnaires des risques la gestion de ces risques et ce, dans le cadre des limites de position de risques définies à partir des propositions avancées
de marché, et celles des entités de traitement (Front et Back Office). Les activités de marché mobilisent trois pôles en vue par les gestionnaires ALM.
d’assurer leur bon fonctionnement. Le Comité ALM suit les orientations à moyen et long terme prises au niveau des différents domaines pouvant impacter le
bilan de la banque, fixer les objectifs de rentabilité des fonds propres ainsi que le niveau du risque tolérable par activité et
procéder à l’analyse du bilan et les différents ratios pour les comparer aux résultats convenus.
Domaine de la banque Domaine Support Dans le cadre de ses missions, le Comité ALM doit également veiller aux équilibres bilanciels de la banque et engager des
Domaine Finance
de financement actions en vue d’améliorer l’adossement en taux et en liquidité du bilan et ce par l’analyse de l’adossement prévisionnel
et d’investissement en intégrant les productions futures des emplois et ressources ainsi que la mise en place d’un ensemble de mesures
d’ajustement à moyen terme sans entraver la conduite des activités commerciales de la banque.
Pôle Direction Centrale des Flux Description du Backtesting des modèles d’écoulement
Finance Groupe et Services Financiers La gestion du risque de taux et risque liquidité repose sur des modèles d’écoulement :
Ces conventions d’écoulement sont destinées à prendre en compte des phénomènes économiques ou comportementaux
hautement probables permettant d’affiner l’analyse du risque. Un dossier exhaustif de documentation des conventions a
été élaboré par la direction ALM.
Pôle marché Direction Centrale des Direction Traitement Le Backtesting des modèles d’écoulement est essentiel et réalisé annuellement afin de prendre en considération les
des capitaux Risques Marché des opérations changements au niveau du rythme d’évolution des différents postes du bilan. L’approche du Backtesting repose sur la
comparaison entre les prévisions ressorties du modèle et les réalisations effectives.
3) Risques ALM Des indicateurs traduisant l’écart de prévision sont mis en place afin de s’assurer de la pertinence du pouvoir prévisionnel
L’évaluation de la position de la banque face à la survenance des risques de taux et de liquidité passe par le calcul d’un des modèles.
ensemble d’indicateurs sur la base des données et des informations exploitées par les gestionnaires ALM. Le Backtesting est réalisé sur les modèles d’écoulement statistiques ayant pour objet de prévoir l’écoulement des postes
Le suivi des risques ALM consiste d’une part, à analyser les perspectives sur l’évolution de la situation de liquidité et de non contractuels à savoir principalement les dépôts à vue.
la position de taux prise par notre établissement à court, moyen et long terme, et d’autre part, à étudier la réaction des 4) Risques opérationnels
principaux indicateurs à des circonstances exceptionnelles (crise de liquidité, variation de taux…) et ce par le biais du Le risque opérationnel est définit par les pertes résultant d’une inadaptation ou d’une défaillance imputable à des
programme de simulation de crise élaboré en interne. procédures, personnels et systèmes internes comme notamment les systèmes d’information, ou à des événements
3.1 Politique de la gestion des risques ALM extérieurs, y compris les événements de faible probabilité d’occurrence, mais à risque de perte élevée.
Dans le cadre de son métier, et à l’aide des indicateurs pertinents et réconfortants, l’ALM vise au sein du CAM à Le risque opérationnel présente la caractéristique d’être un risque diffus dont le périmètre est extrêmement large, il
maîtriser dans les meilleures conditions de rentabilité des fonds propres, les conséquences négatives potentielles des concerne l’ensemble des processus de la banque. C’est pour cette raison que la gestion des risques opérationnels est un
risques financiers. En d’autres termes, il s’agit d’optimiser la rentabilité des fonds propres tout en préservant un niveau enjeu majeur qui doit impacter et mobiliser tous les acteurs de la banque.
acceptable de risque de taux, de change et de liquidité et en assurant une allocation des capitaux propres de manière à Le Dispositif de Gestion des Risques Opérationnels mis en place au niveau du GCAM permet d’assurer un suivi et une
adapter le volume et la structure des emplois et ressources à l’évolution du marché ainsi qu’à l’environnement financier et connaissance fiable des risques opérationnels encourus et une mise en place des mesures correctives d’atténuation et
réglementaire, notamment aux ratios prudentiels. de maitrise de ces risques, à travers la mise en place de la cartographie des risques et la mise en place progressive des
La politique de la gestion Actif Passif s’étale sur plusieurs pratiques par type de risque : indicateurs de suivi des risques. Le périmètre couvert par la cartographie des risques opérationnels du GCAM au titre de
Gestion de risque de liquidité : l’exercice 2019 concerne les principales lignes métiers de la Banque ainsi que ses principales filiales.
Le risque de liquidité représente le risque que la banque subisse une perte au cas où elle ne disposait pas au moment Ce dispositif est basé sur la mise en place de Saines Pratiques de gestion des risques opérationnels en conformité avec les
approprié des liquidités nécessaires pour respecter ses obligations financières. exigences réglementaires et qui s’appuie ses les points suivants:
Ce risque peut découler de la structure du bilan en raison des décalages entre les échéances réelles des éléments de l’actif • Une charte claire de gestion des risques opérationnels diffusée à l’ensemble des acteurs impliqués dans le processus ;
et du passif, des besoins de financement des activités futures, du comportement des clients, d’une éventuelle perturbation • Une culture forte du risque opérationnel au sein de l’entreprise ;
dans les marchés ou de la conjoncture économique. • Un reporting interne.
Les gestionnaires ALM dans leurs travaux réguliers analysent la série des impasses de trésorerie dans le but de contrôler Afin de maîtriser ses risques opérationnels, le GCAM a mis en place une politique de gestion des risques opérationnels qui
l’adéquation entre actif et passif, en termes de cash-flows mensuels ou annuels. Le contrôle interne de cette adéquation s’inscrit dans le système d’amélioration continue :
consiste précisément à comparer entre eux, et période par période, les flux projetés de l’actif et du passif. Une impasse • Collecter les données sur les risques (potentiels) et/ou les incidents (avérés) ;
constitue donc l’écart entre les emplois et les ressources du bilan pour un ensemble d’opérations, à une date ultérieure • Analyser les risques (potentiels) et /ou les incidents (avérés) et évaluer leurs conséquences financières ;
donnée. La présentation graphique de l’évolution de ces impasses dans le temps, permet au comité ALM et à l’instance de • Communiquer à fréquence régulière les reporting de suivi sur les événements, incidents et pertes collectés aux
gouvernance d’illustrer les perspectives d’investissements et de mettre en lumière les risques financiers et ce à travers une acteurs concernés en interne et aux instances de supervision ;
analyse statique et dynamique. En effet, l’analyse statique retient l’évolution future des encours d’opérations en stock : déjà • Disposer d’outils et d’indicateurs de pilotage à destination à l’ensemble des acteurs pour communiquer les données
engagées ou présentes au bilan. Quant à l’analyse dynamique, elle élargit le périmètre d’analyse en ajoutant à l’évolution sur les risques (potentiels) et /ou incident ‘avérés) et apprécier l’exposition aux risques opérationnels ;
future des encours du stock, celle des hypothèses de production nouvelle. • D’engager des actions préventives et correctives qui s’imposent pour réduire les impacts, la probabilité de survenance
Les gestionnaires ALM sont tenus aussi de répondre aux normes prudentielles requises par BKAM dans le cadre du des incident tout en assurant un suivi régulier.
contrôle externe des banques, et ce à travers le calcul, pilotage et communication interactive mensuelle avec BKAM des Politique du GCAM en matière de Risques Opérationnels
reportings règlementaires et du ratio de liquidité à court terme LCR qui est l’indicateur réglementaire de référence en La charte et les procédures de gestion et de suivi des risques opérationnels sont formalisées en tenant compte des acteurs
matière d’évaluation du risque de liquidité. impliquées dans le processus de gestion et de pilotage des risques opérationnels.
Par ailleurs et afin d’anticiper les retombées des chocs et des crises sur la santé financière de la banque, l’entité ALM veille Compte tenu de la nature des risques opérationnels, le dispositif de gestion des risques opérationnels mis en place
à la réalisation d’un ensemble de stress Test de liquidité qui représentent une partie intégrante de son dispositif de gestion impliquent un nombre important d’acteurs qui interviennent dans :
des risques. Ces derniers permettent de définir le degré d’aversion aux risques et les limites d’exposition internes ainsi que • L’identification et l’évaluation des risques ;
de fonder des choix stratégiques en matière de liquidité et d’allocation des Fonds propres. A cet effet, l’entité ALM évalue • La collecte et la régularisation des incidents ;
l’impact des hypothèses retenues sur des indicateurs financiers tels que : le résultat net, le produit net bancaire, la marge • La sensibilisation et l’animation de la filière des risques opérationnels ;
nette, les fonds propres réglementaires, les gaps de liquidité. • L’utilisation des cartographies des risques dans le cadre des activités de contrôle et d’audit.
L’approche en liquidité du CAM met en évidence la situation de transformation de la banque. Elle permet de mesurer les La charte de gestion des risques opérationnels groupe définit la politique générale de gestion des risques opérationnels au
besoins de funding à court, moyen et long terme ou l’importance des excédents de liquidité à replacer par type de maturité. sein du groupe GCAM, en terme de :
Au sein du Crédit Agricole du Maroc, le risque de liquidité fait l’objet d’un suivi régulier par la structure ALM en collaboration - Modèle de représentation et d’évaluation des risques (définition des concepts, description des référentiels, description
directe avec les différentes parties prenantes (Salle de Marché ; Direction Risque de Marché ; Banque Commerciale ; etc ) et des normes) ;
le Directoire est informé au quotidien de la situation de trésorerie de la Banque à travers un reporting dédié dans ce sens . - Modèle de représentation des indicateurs de suivi des risques et des mécanismes de couverture des risques
En plus du dispositif réglementaire, le Crédit Agricole du Maroc a développé un ensemble d’outils (impasses de liquidité, - Modèle de collecte des incidents ;
stress tests spécifiques ; ratios de concentration…) couvrant le court, et les moyens termes et qui font l’objet d’une analyse - Description de l’organisation de la filière « Risques Opérationnels » (acteurs, rôles et responsabilités,…) ;
approfondie en vue de définir en cas de besoin de trésorerie les mesures de couverture adéquates qui seront arrêtées par - Description des procédures de Gestion des Risques Opérationnels.
le Comité de trésorerie et ALM. Organisation de la filière des risques opérationnels
Par ailleurs, suite à l’implémentation du ratio de liquidité à court terme (LCR), la banque a instauré de nouvelles actions qui L’organisation de la filière risques opérationnels au niveau groupe s’articule autour des fonctions suivantes :
s’articulent autour du renforcement de ses actifs liquides et réalisables et l’amélioration de son adossement bilanciel tout • La fonction centrale au niveau du siège, chargée de la conception et du pilotage des outils méthodologiques et
en préservant son niveau de rentabilité. Ainsi, au 31 Décembre 2019, le LCR du CAM s’est établit à un niveau au-dessus du informatiques, elle veille à la mise en place d’un dispositif de maîtrise des risques efficace, exhaustif et homogène
minimum réglementaire requis. pour le GCAM ;
En outre, l’impasse de liquidité statique globale de la banque est positive sur un horizon d’un mois avec un gap de + 2,2 Mrds • Des relais risques opérationnels désignés au niveau du réseau, au niveau des métiers centraux et des filiales dans
dhs. Sur le long terme (10 ans), le gap de liquidité global est positif avec un niveau de + 1,8 Mrds dhs. le cadre du processus de collecte des évènements, incidents et pertes. Ces relais ont pour mission de recenser les
Il convient de noter qu’aucune limite au titre du risque de liquidité n’a été dépassée au cours de l’exercice 2019. événements, incidents et pertes opérationnelles et de les inventorier au niveau de l’outil de gestion des risques,
Stratégie de financement et refinancement mise en place Ils participent à la mise à jour de la cartographie des risques opérationnels et assurent la mise en place des plans
Le dispositif mis en place permet à la banque d’assurer un refinancement dans les meilleures conditions et en adéquation d’actions pour le renforcement du dispositif de maitrise des risques ;
avec son plan stratégique tout en respectant les limites réglementaires et internes régissant cette fonction. En effet, • Des Correspondants risques opérationnels (entités de contrôle internes ou autres) au niveau siège du réseau et des
l’élaboration du plan de financement passe par l’estimation sur une base dynamique des soldes de trésorerie futurs et cela Filiales chargés d’identifier les incidents et risques liés aux activités, procédures et système des entités contrôlées ;
en tenant compte des principales entrées et sorties prévisionnelles générées par les activités commerciale et financière • Des chargés de régularisation au niveau du réseau qui assurent le suivi des statuts de régularisation des anomalies
de la banque. Cet exercice est réalisé en appliquant plusieurs scénarios qui différent selon leurs niveaux de sévérité. Les relevés par les entités de contrôle interne.
hypothèses retenues intègrent principalement les objectifs commerciaux et la capacité de la banque à lever des fonds sur En termes d’approche générale de gestion l’organisation de la filière Risque opérationnel s’appuie sur deux niveaux de
le marché monétaire. gestion :
Gestion de risque de taux : • 1er niveau : la mesure et le contrôle des risques opérationnels sont de la responsabilité de l’entité Risques
La Direction de l’ALM au sein du Crédit Agricole du Maroc, analyse aussi le risque de taux qui repose sur deux approches Opérationnels : celle-ci a notamment en charge de mettre à disposition des métiers des informations sur leur niveau de
complémentaires: l’une en intérêts courus, et l’autre en valeur actuelle nette. Elle requiert préalablement de connaitre les risque opérationnel, afin d’éclairer leurs décisions en matière d’actions de couverture de ces risques ;
expositions aux différents aléas induisant les risques de taux : ce sont les impasses par type de taux. • 2ème niveau : la mise en œuvre d’actions de couverture des risques, la détection et la collecte des incidents sont de
L’approche en intérêts courus se focalise sur les impasses statiques et dynamiques des opérations présentant des la responsabilité des métiers, des entités chargées du Contrôle permanent à distance au niveau du siège et in situ au
caractéristiques de rémunération homogène : taux fixe, variable ou révisable Elle accorde une importance particulière à niveau du Réseau, et des entités liées à l’Audit pour les entités du siège et à l’inspection pour les entités du réseau.
l’impasse à taux fixe qui est la plus sensible aux variations de taux d’intérêt à court-terme. Principaux outils méthodologiques :
Les impasses sont alors analysées par sous-ensembles d’opérations sensibles en intérêt à une même variable. En effet, Cartographie des risques opérationnels
l’impasse à taux fixe ou à taux certain, correspond à l’impasse des opérations dont le taux est connu et invariable pendant Le dispositif de gestion des risques opérationnels utilise une approche qui identifie et organise par priorité les risques, et
une durée déterminée sur la période d’analyse. qui ensuite met en place les stratégies pour les atténuer. Cette approche comprend à la fois la prévention des problèmes
Le pilotage du risque de taux s’appuie principalement sur des méthodes d’évaluation et de suivi de ce risque qui se potentiels (événements) et la détection au plus tôt des problèmes actuels (incidents).
déclinent comme suit : Deux approches ont été retenues par la fonction Risque Opérationnelle pour l’identification et l’évaluation des risques :
• Analyse de l’évolution de la structure du bilan à travers la distinction entre les taux fixes et les taux variables ; • Approche consistant à rencontrer les opérationnels pour s’exprimer sur les risques portés sur leur activité en les
• Analyse des durations moyennes des emplois et des ressources de la Banque pour en dégager le profil de risque de confrontant aux contrôles mis en place (enquêtes par sondage, missions in situ des équipes, contrôle à distance…) ;
taux (risque de perte en cas de hausse ou de baisse des taux) ; • Approche se basant sur une remontée des événements et incidents via différentes sources (Contrôle permanent
• Mesure des impasses/Gaps de taux: Sur la base des échéanciers des éléments contractuels du bilan et des Réseau et Siège, Inspection, Audit, Réclamations ).
hypothèses d’écoulement statique préalablement validées pour les postes non échéancés du bilan, le gestionnaire ALM Au 31/12/2019, Il a été procédé à la mise à jour semestrielle de la cartographie des risques, et dont les réalisations ont
mesure l’importance des GAP’s pour chaque maturité afin d’en dégager le profil de risque de la banque ; concerné essentiellement les actions suivantes :
• Veille au respect des limites réglementaires notamment : l’impact sur les fonds propres conformément aux exigences • L’analyse des événements, incidents et pertes de la période émanant des différentes sources (Rapport du Contrôle
réglementaires « Bâle II » ; Permanent, Audit Général Groupe, Réclamations et métiers) ;
• Réalisation des stress test : Le gestionnaire ALM mesure l’impact d’un mouvement parallèle des taux de 100 Pb, 200 • La revue et validation de l’évaluation qualitative, la hiérarchisation et la cotation des risques en termes de probabilité
Pb (réglementaire) et 300 Pb, sur le PNB et les Fonds Propres économiques de la Banque Ces impacts sont par la suite d’occurrence et de perte encourue ;
comparés aux limites internes mises en place Tout dépassement des limites est dûment justifié ; • La revue et la mise à jour des plans d’actions ;
• Reporting sur la gestion du risque de taux couvrant l’ensemble des analyses (Mensuel). • L’amendement de la cartographie de risques opérationnels existante par les nouveaux risques ;
Présentation des indicateurs de suivi des risques de taux : • La mise à jour du référentiel des risques opérationnels ;
Les principaux indicateurs de suivi du risque de taux se déclinent comme suit : • La classification des risques selon le dispositif de pilotage mise en place.
• Les Gap’s de taux sur les différentes tranches de maturité ; Processus de collecte des événements, incidents et pertes
• L’impact sur le PNB prévisionnel d’une variation de taux (en %) ; Ce processus est basé sur deux niveaux de collecte, il a connu une profonde mutation suite à la mise en place d’une solution
• L’impact sur la valeur économique d’une variation de taux (en %). progicielle de gestion des risques opérationnels à travers les apports fonctionnels suivants :
Méthodologies de mesure des risques de base et Optionnels : • La saisie automatisée et simplifiée des évènements ou incidentés détectés par les relais risques opérationnels ou par
les correspondants risques opérationnels en fonction de leurs périmètres métier ;
Les aspects relatifs aux risques de base et optionnels sont pris en compte dans la mesure des Gap’s de taux de la • La validation et le suivi des incidents saisis via un worflow de validation par les managers risques opérationnels au
banque. En effet, les modalités d’écoulement du Bilan / Hors bilan, utilisées dans la mesure des Gap’s de taux intègre niveau du siège permettant d’alimenter directement la base des incidents et des pertes ;
un ensemble d’hypothèses traduisant d’une part, l’effet des Options cachées incorporées au bilan (remboursement par • La détection des incidents via les dispositifs de contrôle internes ou via les relais risques opérationnels permettant
anticipation, avances sur DAT …). D’autre part, les actifs et passifs à taux variable, sont écoulés sur la base de la nature du de détecter les événements incidents et pertes permettant d’alimenter les bases de données et d’assurer un suivi de
taux d’indexation et à la date de la prochaine révision de taux. la régularisation des anomalies détectés.
Limites fixées en matière de risque de taux et modalités de leur révision : Le processus de remontée des événements, des incidents et pertes afférents au risque opérationnel peut être décliné en
• Sensibilité de la MNI (stress test 200 pbs) : +/-110 Millions / ou 5% du PNB prévisionnel ; cinq étapes:
• Impact taux choc 200 Pbs en % des FP réglementaires : 20%.
Principales limites en termes d’impasses en taux : • Etape 1 : L’identification des événements, des incidents et des pertes par les acteurs du dispositif ;
• Impasses en taux à 1 mois : Min 2 Mrds dhs • Etape 2 : La saisie des données au niveau du progiciel de gestion des risques ;
• Impasses en taux à la tranche « 1-2ans » : Min 2 Mrds dhs ; • Etape 3 : Le Contrôle et la validation des incidents saisis via un workflow de validation ;
• Impasses en taux à la tranche « 2-5ans » : Min -2 Mrds Dhs. • Etape 4 : Le suivi du statut des régularisations des anomalies des incidents détectées ;
Il est à noter que la révision des limites internes se fait sur demande de l’entité ALM et fait l’objet d’une présentation • Etape 5 : La génération des Reporting de suivi des événements, des incidents et des pertes.
13
NOTE DE PRESENTATION DES REGLES,
PRINCIPES COMPTABLES ET METHODES
D’EVALUATION APPLIQUEES
14
COMPTES SOCIAUX
AU 31 DÉCEMBRE 2019
BILAN en milliers de dh
en milliers de dh
ACTIF 31/12/19 31/12/18 PASSIF 31/12/19 31/12/18
Valeurs en caisse, Banques centrales, Trésor public, Service des 1 941 642 4 059 101 Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux
chèques postaux
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 12 321 869 11 845 398
Créances sur les établissements de crédit et assimilés 2 705 742 951 903
A vue 420 541 1 773 972
A vue 1 810 922 945 327
A terme 894 820 6 576 A terme 11 901 328 10 071 426
Créances sur la clientèle 80 226 417 74 873 000 Dépôts de la clientèle 78 717 939 74 360 052
Crédits de trésorerie et à la consommation 35 890 456 34 105 064 Comptes à vue créditeurs 40 494 154 37 578 210
Crédits à l'équipement 20 497 403 19 561 340 Comptes d'épargne 13 173 773 12 317 700
Crédits immobiliers 17 552 093 15 730 759
Dépôts à terme 22 908 543 21 881 140
Autres crédits & financement participatifs 6 286 465 5 475 836
Autres comptes créditeurs 2 141 470 2 583 001
Créances acquises par affacturage 880 278 879 141
Titres de créance émis 7 492 364 5 969 586
Titres de transaction et de placement 12 782 268 12 727 785
Bons du Trésor et valeurs assimilées 8 614 828 7 186 374 Titres de créance négociables 7 492 364 5 969 586
Autres titres de créance 364 474 476 653 Emprunts obligataires
Titres de propriété 3 802 965 5 064 758 Autres titres de créance émis
Autres actifs 3 502 688 3 788 544 Autres passifs 1 401 621 1 763 674
Titres d'investissement 2 944 598
Provisions pour risques et charges 1 168 022 1 004 507
Bons du Trésor et valeurs assimilées 2 944 598
Provisions réglementées
Autres titres de créance
Titres de participation et emplois assimilés 749 881 735 075 Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie 7 157 7 157
Participations dans les entreprises liées 649 801 637 810 Dettes subordonnées 4 331 295 3 022 450
Autres titres de Participations et emplois assimilés 100 080 97 265 Ecarts de réévaluation
Titres de Moubadara & Moucharaka Réserves et primes liées au capital 2 780 345 2 408 380
Créances subordonnées 840 1 120 Capital 4 227 677 4 227 677
Dépôts d'investissement & Wakala Bil Istithmar placés 150 000
Actionnaires.Capital non versé (-)
Immobilisations données en crédit-bail et en location
Report à nouveau (+/-)
Immobilisations données en Ijara
Immobilisations incorporelles 410 383 400 467 Résultats nets en instance d'affectation (+/-)
Immobilisations corporelles 6 555 987 6 564 709 Résultat net de l'exercice (+/-) 402 437 371 965
TOTAL DE L'ACTIF 112 850 726 104 980 845 TOTAL DU PASSIF 112 850 726 104 980 845
HORS BILAN
en milliers de dh
31/12/19 31/12/18
ENGAGEMENTS DONNES 12 117 844 13 865 163
1.Engagements de financement donnés en faveur d'établissements de crédit et assimilés 166 372 135 649
2.Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 7 782 914 9 590 686
3.Engagements de garantie d'ordre d'établissements de crédit et assimilés 516 696 525 720
4.Engagements de garantie d'ordre de la clientèle 3 651 862 3 613 108
5.Titres achetés à réméré
6.Autres titres à livrer
ENGAGEMENTS RECUS
7.Engagements de financement reçus d'établissements de crédit et assimilés
8.Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit et assimilés
9.Engagements de garantie reçus de l'Etat et d'organismes de garantie divers
10.Titres vendus à réméré
11.Autres titres à recevoir
15
COMPTES SOCIAUX
AU 31 DÉCEMBRE 2019
16
COMPTES SOCIAUX
AU 31 DÉCEMBRE 2019
VENTILATION DES TITRES DE TRANSACTION ET DE PLACEMENT ET DES TITRES D'INVESTISSEMENT PAR CATEGORIE D'EMETTEUR
en milliers de dh
Etablissements de crédit Emetteurs privés
et assimilés Emetteurs publics 31/12/19 31/12/18
financiers non financiers
TITRES COTES 8 978 651 3 754 331 48 634 12 781 616 12 725 273
BONS DU TRESOR ET VALEURS ASSIMILEES 8 614 828 8 614 828 7 186 374
OBLIGATIONS 363 823 363 823 474 140
AUTRES TITRES DE CREANCE
TITRES DE PROPRIETE 3 754 331 48 634 3 802 965 5 064 758
TITRES NON COTES 652 652 2 513
BONS DU TRESOR ET VALEURS ASSIMILEES
OBLIGATIONS
AUTRES TITRES DE CREANCE 652 652 2 513
TITRES DE PROPRIETE
TOTAL 652 8 978 651 3 754 331 48 634 12 782 268 12 727 786
Valeur comptable brute Valeur actuelle Valeur de remboursement Plus-values latentes Moins-values latentes Provisions
TITRES DE TRANSACTION 8 999 707 8 999 707 8 999 707
BONS DU TRESOR ET VALEURS ASSIMILEES 5 310 165 5 310 289 5 068 700
OBLIGATIONS
AUTRES TITRES DE CREANCE
TITRES DE PROPRIETE 3 689 542 3 689 542 3 689 542
TITRES DE PLACEMENT 3 487 810 3 495 850 3 216 854 40 769 10 230 32 730
BONS DU TRESOR ET VALEURS ASSIMILEES 2 990 146 3 009 757 2 775 100 25 963 6 352 6 352
OBLIGATIONS 380 274 372 580 328 242 14 806 22 500
AUTRES TITRES DE CREANCE 622 622 622
TITRES DE PROPRIETE 116 768 112 891 112 891 3 877 3 877
TITRES D'INVESTISSEMENT 2 880 108 3 016 340 2 831 300 136 231
BONS DU TRESOR ET VALEURS ASSIMILEES 2 880 108 3 016 340 2 831 300 136 231
OBLIGATIONS
AUTRES TITRES DE CREANCE
TOTAL 15 367 626 15 511 897 15 047 861 40 769 10 230 168 961
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COMPTES SOCIAUX
AU 31 DÉCEMBRE 2019
CREANCES SUBORDONNEES
en milliers de dh
MONTANT Dont Entreprises liées et Apparenté
CRÉANCES 31/12/19 31/12/18 31/12/19 31/12/18
Brut 1 Prov. 2 Net 3 Net 4 Net 5 Net 6
Créances subordonnées 840 840 1 120 840 1 120
Etablissements de crédit et assimilés
Créances subordonnées à la clientèle
TOTAL 840 840 1 120 840 1 120
DEPOTS DE LA CLIENTELE
en milliers de dh
Secteur privé
Secteur public 31/12/19 31/12/18
Entreprises Entreprises Autre clientèle
Financières "non Financières"
COMPTES A VUE CREDITEURS 6 202 494 2 067 713 8 362 056 23 820 933 40 453 196 37 547 386
COMPTE D'EPARGNE 13 118 783 13 118 783 12 264 263
DEPOTS A TERME 3 913 937 11 073 141 2 758 077 4 884 222 22 629 377 21 644 557
AUTRES COMPTES CREDITEURS 100 928 1 094 374 946 168 2 141 470 2 583 001
INTERETS COURUS A PAYER 375 113 375 113 320 844
TOTAL 10 217 359 13 140 854 12 214 507 43 145 219 78 717 939 74 360 052
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COMPTES SOCIAUX
AU 31 DÉCEMBRE 2019
PROVISIONS
en milliers de dh
31/12/18 Dotations 2019 Reprises 2019 Autres variations 2019 31/12/19
PROVISIONS, DEDUITES DE L'ACTIF, SUR: 4 909 111 988 498 444 241 5 453 368
Créances sur les établissements de crédit et assimilés
Créances sur la clientèle 4 400 317 921 026 401 659 4 919 684
Titres de placement 45 600 28 518 41 388 32 730
Titres de participation et emplois assimilés 90 484 38 606 1 194 127 896
Titres d'investissement
Immobilisations en crédit-bail et en location
Autres actifs 372 711 348 373 059
PROVISIONS INSCRITES AU PASSIF 1 004 507 304 808 65 000 -76 293 1 168 022
Provisions pour risques d'exécution d'engagements par signature 20 193 34 20 227
Provisions pour risques de change 16 681 16 681
Provisions pour risques généraux 846 777 204 223 65 000 986 000
Provisions pour autres risques et charges 120 856 100 551 -76 293 145 114
Provisions réglementées
TOTAL GENERAL 5 913 618 1 293 306 509 241 -76 293 6 621 390
DETTES SUBORDONNEES
en milliers de dh
CAPITAUX PROPRES
en milliers de dh
CAPITAUX PROPRES 31/12/18 Affectation du résultat Autres variations 31/12/19
Ecarts de réévaluation
Réserves et primes liées au capital 2 408 380 371 965 2 780 345
Réserve légale 62 147 18 598 80 746
Autres réserves 903 113 353 366 1 256 479
Primes d'émission, de fusion et d'apport 1 443 120 1 443 120
Capital 4 227 677 4 227 677
Capital appelé 4 227 677 4 227 677
Capital non appelé
Certificats d'investissement
Fonds de dotations
Actionnaires. Capital non versé
Report à nouveau (+/-)
Résultats nets en instance d'affectation (+/-)
Dividendes distribués
Résultat net de l'exercice (+/-) 371 965 -371 965 402 437 402 437
TOTAL 7 008 021 402 437 7 410 458
NATURE Solde au début de l'exercice Opérations comptables de l'exercice Déclarations TVA de l'exercice Solde fin d'exercice
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COMPTES SOCIAUX
AU 31 DÉCEMBRE 2019
Engagements de financement en faveur d'étabilissements de crédit et assimilés 166 372 135 649 Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 30 824 10 759
Engagements de financement en faveur de la clientèle 7 782 914 9 590 686 Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 4 493 832 4 769 114
Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 110 287 59 676
Engagements de garantie d'ordre d'étabilissements de crédit et assimilés 516 696 525 720
INTERETS SERVIS 1 719 076 1 456 570
Engagements de garantie d'ordre de la clientèle 3 651 862 3 613 108
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les
établissements de crédit 399 716 336 805
Engagements de financement et de garantie reçus
Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 1 122 239 901 843
Engagements de financement et de garantie reçus d'établissements de crédit et assimilés
Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis 197 121 217 923
Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit et assimilés
Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location
Engagements de garantie reçus de l'Etat et d'organismes de garantie divers MARGE D'INTERET 2 915 868 3 382 979
Créances subordonnées
Immobilisations données en crédit-bail et location
Immobilisations incorporelles et corporelles
PASSIF : 4 103 248 3 861 768
Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 613 4 577
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 2 221 889 3 034 900
Dépôts de la clientèle 524 943 641 667
Emprunts de trésorerie à terme
Titres de créance émis
Autres passifs 1 355 803 180 624
Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie
Dettes subdordonnées
HORS BILAN :
Engagements donnés 1 660 353 1 646 134
Engagements reçus
Autres cautions & garanties données d'ordre établissement de crédit & assimilés 516 696 525 720
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COMPTES SOCIAUX
AU 31 DÉCEMBRE 2019
RESULTAT DES OPERATIONS DE MARCHE AFFECTATION DES RESULTATS INTERVENUE AU COURS DE L'EXERCICE
en milliers de dh en milliers de dh
31/12/19 31/12/18 Montants Montants
PRODUITS 824 629 520 313 A- Origine des résultats affectés B- Affectation des résultats
Gains sur les titres de transaction 577 606 205 622 Décision de l'assemblée Générale du 31 Mai
Plus value de cession sur titres de placement 85 436 42 877 2019
Reprise de provision sur dépréciation des titres de placement 41 388 145 075 Report à nouveau Réserve légale 18 598
Gains sur les produits dérivés Résultats nets en instance d'affectation Autres réserves 353 366
Gains sur les opérations de change 120 200 126 739 Résultat net de l'exercice 371 965 Dividendes
CHARGES 254 084 533 222 Prélèvement sur les bénéfices Report à nouveau
Pertes sur les titres de transaction 152 891 275 705 Résultats nets en instance
Autres prélèvements
d'affectation
Moins value de cession sur titres de placement 35 276 145 225
Etalement de la prime d'investissement / placement TOTAL A 371 965 TOTAL B 371 965
Dotation aux provisions sur dépréciation des titres de placement 28 518 82 854
Pertes sur les produits dérivés AUTRES PRODUITS ET CHARGES
Pertes sur opérations de change 37 399 29 439 en milliers de dh
Diverses autres charges bancaires 31/12/19 31/12/18
RESULTAT 570 545 -12 909 AUTRES PRODUITS ET CHARGES BANCAIRES
CHARGES GÉNÉRALES D'EXPLOITATION Autres produits bancaires 824 638 520 313
en milliers de dh - Gains sur titres de transaction 577 606 205 622
31/12/19 31/12/18 - Plus-values de cession sur titres de placement 85 436 42 877
CHARGES DE PERSONNEL 1 121 174 1 070 597 - Produits sur opérations de change 120 200 126 739
Dont salaires & appointements 106 619 114 424 - Divers autres produits bancaires 8
Dont charges d'assurances sociales 86 294 82 965 Reprises de provisiosn sur depreciations des titres de placement 41 388 145 075
Dont charges de retraite 104 247 100 250 Autres charges bancaires 500 370 755 275
Dont charges de formation 19 643 16 167
- Charges sur emprunts de titres 78 949 8 813
Dont autres charges de personnel 804 370 756 790
- Pertes sur Titres actions / OPCVM 73 942 266 892
IMPOTS ET TAXES 35 377 34 203
Taxes urbaines & taxes d'élidité 6 580 5 877 - Charges sur titres de placements
Patente 22 105 21 855 - Moins values sur titres de placement 35 276 145 225
Autres impôts & taxes 6 692 6 471 - Charges sur moyens de paiement
CHARGES EXTERNES 555 849 512 301 - cotisation au fonds de garantie 108 973 120 873
- Loyers de crédit-bail et de location 126 554 105 053 - Charges opération de change 37 399 29 439
- Frais d'entretien et de réparation 110 596 97 167
- Commissions sur achats et cession de titres 21 827 9 466
- Rémunérations d'intermédiaires et honoraires 36 743 38 976
- Transports et déplacements - Autres charges 115 485 91 715
41 009 38 870
- Publicité,publications et relations publiques 37 314 33 979 - Provisions sur titres 28 518 82 854
- Autres charges externes 203 634 198 256 PRODUITS ET CHARGES D'EXPLOITATION NON BANCAIRE
AUTRES CHARGES GÉNÉRALES D'EXPLOITATION 47 681 56 968 Produits d'exploitation non bancaire 275 577 197 708
DOTATIONS AUX AMORTISS. ET AUX PROVISIONS DES IMMOB. 199 480 200 900 Dont plus values de cession d'immobilisation 274 354 196 836
INCORPORELLES ET CORPORELLES
Dont subventions reçues
TOTAL DES CHARGES GÉNÉRALES D'EXPLOITATION 1 959 560 1 874 968 Dont autres produits non bancaires 1 224 871
Charges d'exploitation non bancaire 117 193 91 872
COMMISSIONS
en milliers de dh Charges sur valeurs et emplois divers 117 193 91 872
31/12/19 31/12/18 dont moins values de cession titres de participations 27 536
COMMISSIONS PERCUES : 552 491 495 310 AUTRES CHARGES
sur opérations avec les établissements de crédit DOTATION AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CREANCES IRRECOUVRABLES 1 898 808 2 083 834
sur opérations avec la clientèle 58 636 59 494
AUTRES PRODUITS
sur opérations de change
REPRISES DE PROVISIONS ET RECUPERATIONS SUR CREANCES AMORTIES 502 834 841 190
relatives aux interventions sur les marchés primaires de titres
sur produits dérivés PRODUITS ET CHARGES NON COURANTS
opérations sur titres en gestion et en dépôt 1 584 2 387 Produits non Courants 1 257 1 088
Commissions sur fonctionnement de compte 177 267 165 571 Charges non Courantes 107 748 205 652
sur moyens de paiement 214 231 191 198
sur activités de conseil et d'assistance
sur ventes de produits d'assurances DETERMINATION DU RESULTAT COURANT APRES IMPOTS
en milliers de dh
sur autres prestations de service 100 773 76 660 I DETERMINATION DU RESULTAT 31/12/19 31/12/18
Commissions sur opérations de change
Résultat courant d'après le compte de produits et charges (+ ou -) 572 725 606 829
COMMISSIONS VERSEES 21 827 9 466
sur opérations avec les établissements de crédit Réintégrations fiscales (+) 863 206 656 459
sur opérations avec la clientèle Déductions fiscales (-) 1 157 014 1 031 549
sur opérations de change Résultat courant théoriquement imposable (=) 278 916 231 739
relatives aux interventions sur les marchés primaires de titres Impôt théorique sur résultat courant (-) 103 199 85 743
sur produits dérivés
Résultat courant après impôts (=) 175 717 145 996
opérations sur titres en gestion et en dépôt
sur moyens de paiement
sur activités de conseil et d'assistance PASSAGE DU RESULTAT NET COMPTABLE AU RESULTAT NET FISCAL
sur ventes de produits d'assurances en milliers de dh
sur autres prestations de service 21 827 9 466 Exercice 2018
TITRES ET AUTRES ACTIFS GERES OU EN DEPOTS I - RESULTAT NET COMPTABLE 466 234
Titres dont l'établissement est dépositaire (Actions) 2 254 2 262 372 423 421 666 III - DEDUCTIONS FISCALES 1 157 014
Titres gérés en vertu d'un mandat de gestion 1 329 440 1 157 014
Titres d'OPCVM dont l'établissement est dépositaire
50 48 1 365 054 1 423 977 IV - RESULTAT BRUT FISCAL
(OPCVM)
Titres d'OPCVM gérés en vertu d'un mandat de gestion . Bénéfice brut 172 426
Autres actifs dont l'établissement est dépositaire (TCN) 6 5 696 600 696 600 . Déficit brut fiscal
Autres actifs gérés en vertu d'un mandat de gestion . Cumul des amortissements différés imputés
V - REPORTS DEFICITAIRES IMPUTES
VENTILATION DES RÉSULTATS PAR MÉTIERS OU PÔLE D'ACTIVITÉ ET PAR
ZONE GÉOGRAPHIQUE VI - RESULTAT NET FISCAL
en milliers de dh . Bénéfice net fiscal 172 426
31/12/19 31/12/18
. Déficit net fiscal
Produit Net Bancaire 3 769 874 3 618 605
Résultat Brut d'exploitation VII - CUMUL DES AMORTISSEMENTS FISCALEMENT DIFFERES
1 931 287 1 798 237
Résulat avant impôt 466 234 402 265 VIII - CUMUL DES DEFICITS FISCAUX RESTANT A REPORTER
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COMPTES SOCIAUX
AU 31 DÉCEMBRE 2019
CDN 19/04/17 19/04/24 7 ANS 3,71 500 000 13 191 513 191
CDN 20/02/18 20/02/20 2 ANS 2,86 400 000 9 978 409 978
CDN 02/04/18 02/04/20 2 ANS 2,80 460 000 9 767 469 767
CDN 25/07/18 27/07/20 2 ANS 2,94 130 000 1 688 131 688
CDN 06/08/18 06/08/20 2 ANS 2,95 150 000 1 807 151 807
CDN 19/02/19 18/02/20 52 SEMAINES 2,68 977 000 22 911 999 911
CDN 27/03/19 27/03/21 2 ANS 2,81 101 000 2 200 103 200
CDN 01/04/19 01/04/21 2 ANS 2,79 330 000 7 008 337 008
CDN 24/06/19 22/06/20 52 SEMAINES 2,63 588 000 8 162 596 162
CDN 24/06/19 24/06/21 2 ANS 2,72 312 000 4 479 316 479
CDN 25/06/19 23/06/20 52 SEMAINES 2,63 305 000 4 211 309 211
CDN 02/08/19 31/07/20 52 SEMAINES 2,63 460 000 5 074 465 074
CDN 02/08/19 02/08/21 2 ANS 2,74 220 000 2 528 222 528
CDN 30/08/19 28/02/20 26 SEMAINES 2,50 140 000 1 196 141 196
CDN 30/08/19 28/08/20 52 SEMAINES 2,65 180 000 1 630 181 630
CDN 18/09/19 16/09/20 52 SEMAINES 2,63 200 000 1 520 201 520
CDN 17/10/19 15/10/20 52 SEMAINES 2,62 301 000 1 643 302 643
CDN 14/11/19 14/11/24 5 ANS 3,00 267 000 1 046 268 046
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COMPTES SOCIAUX
AU 31 DÉCEMBRE 2019
PASSIF ÉVENTUEL
Conformément à législation fiscale en vigueur, l'exercice clos le 31 décembre 2019 n'est pas prescrit. Les déclarations fiscales du Crédit Agricole du Maroc au titre de l'impôt sur les sociétés
(IS) de la TVA et de l'impôt sur les revenus salariaux (IR) ainsi que les déclarations sociales de la CNSS peuvent faire l'objet de contrôle par l'administration et de rappel éventuels d'impôts
et taxes.
Au Titre de la période non prescrite, les impôts émis par voie des rôles peuvent faire l'objet de révision.
TOTAL EMPLOIS 9 084 797 1 211 612 2 296 047 3 698 605 24 921 638 10 335 558 17 870 068 69 418 325
Mois Années
RESSOURCES Total
Durée ≤ 1 1 < Durée ≤ 3 3 < Durée ≤ 6 6 < Durée ≤ 12 1 < Durée ≤ 2 2 < Durée ≤ 5 Durée > 5
Dettes envers les établissements de crédit 6 600 167 6 600 167
Comptes & emprunts de trésorerie à terme 350 000 200 000 2 500 000 3 050 000
Emprunts financiers 40 574 61 179 101 805 203 767 373 371 273 376 1 054 071
Dettes envers la clientèle 3 760 905 4 670 371 5 722 649 7 469 218 932 139 57 651 22 612 933
Certificats de dépôt émis 1 598 000 1 674 000 1 619 000 1 712 000 767 000 7 370 000
Dettes subordonnées 1 300 000 210 500 2 789 500 4 300 000
TOTAL RESSOURCES 10 711 072 6 308 945 7 657 828 11 690 023 4 147 906 1 408 522 3 062 876 44 987 171
EFFECTIF RÉSEAU
en nombre en nombre
31/12/19 31/12/18 31/12/19 31/12/18
Effectifs rémunérés 3 852 3 931 Guichets permanents 521 518
Effectifs utilisés 3 852 3 931
Guichets périodiques
Effectifs équivalent plein temps 3 852 3 931
Guichets automatiques de la banque 521 518
cadres équivalent plein temps 2 500 2 512
Succursales & agences à l'étranger
Employés équivalent plein temps 1 352 1 419
Comptes MRE 13 810 15 101 2016 180 000 180 000 10 ANS 3,51% (variable)
2016 350 000 350 000 10 ANS 4,43% (fixe)
Comptes d'épargne 705 934 652 058 2017 1 000 000 1 000 000 10 ANS 4,22% (fixe)
2018 500 000 500 000 10 ANS 4,10 % (fixe)
Comptes à terme et bons de caisse 2 808 2 934 2019 450 000 450 000 10 ANS 3,71% (fixe)
2019 631 600 631 600 PERPETUELLE 5,78% (variable)
TOTAL 1 293 546 1 207 273
2019 218 400 218 400 PERPETUELLE 5,11% (variable)
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COMPTES SOCIAUX
AU 31 DÉCEMBRE 2019
-Instruments de fonds propres de base versés 4 227 677 4 227 677 ECA 3 388 809 790 562 2 938 400 1 129 653
-Prime d'émission 1 443 120 1 443 120
Résultats non distribués 1 658 916 1 275 078 Entreprises 53 408 877 35 552 533 48 012 590 28 169 517
Risque
de
Autres réserves 80 745 62 147 crédit Clientèle de
39 060 731 22 214 397 39 276 476 22 017 319
détail
Autres immobilisations incorporelles -421 949 -422 840
Autres ajustements transitoires applicables aux fonds propres CET 1 84 567 autre actif 19 944 138 12 519 921 20 907 433 13 371 393
FONDS PROPRES DE CATÉGORIE 2 (T2) 3 874 993 3 277 904 Risque de marche
3 896 575 1 674 988
(risque de change)
Instruments de fonds propres éligibles en tant que fonds propres T2 3 278 900 2 929 800
Ajustements du risque de crédit général selon l'approche standard (SA) 588 936 383 232 Risque opérationnel
( Approche indicateur 6 833 953 6 633 882
Éléments de fonds propres T2 ou déductions - autres -35 128 de base)
Montant net des immobilisations incorporelles à déduire des CET 1 -421 949 -422 840
AUTRES ETATS
Montant résiduel à réintégrer au niveau des CET 1 7 157 84 567
ETATS
Elément à déduire à raison de 50% des FP de base CET 1 -42 284
Elément à déduire à raison de 50% des fonds propres de cathegorie2 (T2) -42 284 Immobilisations données en crédit bail avec option d'achat et en location
simple
TOTAL RISQUES 6 544 635 5 839 740
Engagements sur titres
Exigences réglementaires au titre du risque de crédit 5 686 193 5 175 030
Exigences réglementaires au titre du risque de marché 311 726 133 999 Néant
Dérogations
Exigences réglementaires au titre du risque opérationnel 546 716 530 711
Changements de méthodes
RATIO DE FONDS PROPRES DE BASE 9,58% 9,08%
ICAAP
Dans le cadre de Pilier II des accords Bâle II, Le Crédit Agricole du Maroc a mis en place un processus prévisionnel de suivi et d’évaluation de l’adéquation des fonds propres afin de s’assurer
que ses fonds propres couvrent en permanence son exposition au risque, conformément aux règles dictées par le régulateur.
Ledit processus repose sur 5 principes directeurs :
• Stratégie et modèle d’activité
• Identifier et mesurer les risques
• Evaluer et quantifier les risques
• Composition et allocation des fonds propres internes
• Stress tests internes
COOPERS AUDIT
CREDIT AGRICOLE DU MAROC S.A (CAM) 83, Avenue Hassan II
Fidaroc Grant Thornton ATTESTATION D'EXAMEN LIMITE DES COMMISSAIRES AUX COMPTES 20.100 Casablanca
Maroc
47, rue Allal Ben Abdellah
20 000 Casablanca
SUR LA SITUATION PROVISOIRE DES COMPTES SOCIAUX
Maroc EXERCICE DU 1er JANVIER AU 31 DECEMBRE 2019
En application des dispositions du Dahir portant loi n° 1-93-212 du 21 septembre 1993, tel que modifié et complété, nous avons procédé à un examen limité de
la situation provisoire du CREDIT AGRICOLE DU MAROC S.A., comprenant le bilan, le compte de produits et charges, l’état des soldes de gestion, du tableau
des flux de trésorerie et l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à la période du 1er janvier au 31 décembre 2019. Cette situation provisoire qui
fait ressortir un montant de capitaux propres et assimilés totalisant KMAD 11 748 910, dont un bénéfice net de KMAD 402 437 relève de la responsabilité des
organes de gestion de la banque.
Nous avons effectué notre mission selon les normes de la Profession au Maroc relatives aux missions d’examen limité. Ces normes requièrent que l’examen
limité soit planifié et réalisé en vue d’obtenir une assurance modérée que la situation provisoire ne comporte pas d’anomalie significative. Un examen limité
comporte essentiellement des entretiens avec le personnel de la banque et des vérifications analytiques appliquées aux données financières ; il fournit donc un
niveau d’assurance moins élevé qu’un audit. Nous n’avons pas effectué un audit et, en conséquence, nous n’exprimons donc pas d’opinion d’audit.
Sur la base de notre examen limité, nous n’avons pas relevé de faits qui nous laissent penser que la situation provisoire, ci-jointe, ne donne pas une image fidèle
du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine du CREDIT AGRICOLE DU MAROC S.A.
arrêtés au 31 décembre 2019, conformément au référentiel comptable admis au Maroc.
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