Cont Pub
Cont Pub
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Introduction :
Les contrats publics sont définis par un élément organique comme étant « les contrats conclues par
des personnes publiques » mais aussi par un élément matériel (l’intérêt général).
Les ouvrages :
Pière delvolvé ;
Les ouvrages récents : laurent Richer (droit des contrats administratifs LGDG)/ François Lichère : droit
des contrats publics/ Ridha jnaih : le droit administratif / Tawfik Bouachba/ Iadh ben achour…
En droit positif donc il y a compétence du juge administratif et application d’un régime droit public
chaque fois que le contrat peut être qualifié contrat administratif d’où l’attachement en premier lieu
à définir la notion du contrat administratif qui présente ainsi un intérêt indéniable dans la
détermination du juge compétent et du droit applicable (1 ère partie). Ensuite on passera à l’étude du
régime de contrat administratif (2ème partie)
Plan :
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Contrats publics Ibtissem Saidani
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Contrats publics Ibtissem Saidani
de concession. Sont des contrats importants régis par des textes particuliers alors on les
appelle contrats administratifs spéciaux (chap3)
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Contrats publics Ibtissem Saidani
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Contrats publics Ibtissem Saidani
"حيث تهدف الدعوى الى الى الغاء القرار الصادر عن الرئيس الم دير العام لصندوق القومي لتقاعد والحيطة
وحيث ان, والقاضي ب رفض التكف ل بمصاريف عالج زوجة الع ارض اس نت ادا الى مخالف ة احك ام االتفاقي ة المذكورة اعاله...االجتماعي ة
المستقر علي ه فقها وقضاء ان ه ال يجوز لمدعي ان يستند الى بن ود تعاقدي ة ت دعيما ل دعواه في مادة تجاوز الس لطة ش ريطة ان يك ون لهذه
وحيث يتبين بالرجوع الى مقتضيات ا فل صلين االول والرابع من االتفاقية,البنود بعد ترتيبي
المبرمة بين الصناديق االجتماعية والمستشفى العسكري المتمسك بهما من العارض انها ذات صبغة ترتيبية بإعتبار انها عامة ومجردة
ضرورة انها ال تلزم االطراف المتعاقدة فحسب بل تشمل جميع المنخرطين بأحد الصناديق الموقعة اسفل
"االتفاقية وكل المستمدين حقوقا منها
L’arrêt hbita illustre un type particulier des conventions qui sont les conventions à
effet réglementaire. Dans cet arrêt, le requérant a été la décision qui est contraire
aux clauses réglementaires.
*en bonne logique, les clauses à caractère réglementaire sont susceptibles d’être attaquées
directement par la voie de REP comme les n’importe quelles décisions. Cette solution qui
semble apriori évidente n’a été admise par le conseil d’Etat français que tardivement dans
son arrêt d’assemblée en date du 10 juillet 1996, Cayzeele. Dans cet arrêt le requérant a
attaqué directement les clauses réglementaires.
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Contrats publics Ibtissem Saidani
concernant ces chartes a décidé qu’elles n’ont pas d’une nature contractuelle parce que le
doctorant se trouve vis-à-vis du service de l’enseignement supérieur d’une situation légale et
réglementaire et non contractuelle.
Dernier exemple, les contrats programme conclus entre l’Etat et les entreprises publiques ne
sont pas des véritables contrats de force obligatoire. Ainsi, lorsque l’entreprise ne respecte
pas ses engagements, son comportement n’est pas susceptible de sanction juridique.
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Contrats publics Ibtissem Saidani
administratif. Par conséquent, dans chaque cas se pose pour le juge une question préalable
de qualification juridique pour déterminer si le contrat administratif ou pas. Donc à propos
de chaque litige contractuel le juge est appelé à déterminer la nature du contrat pour
justifier d’abord sa compétence à connaitre des litiges et ensuite le droit qui lui est
applicable. L’identification du caractère administratif du contrat peut être soit l’œuvre de
législateur (section1) soit celle du juge (section2)
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Contrats publics Ibtissem Saidani
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Contrats publics Ibtissem Saidani
autorités administratives dans l’exécution du contrat de fourniture d’eau conclues avec les
agriculteurs.
L’TA tire de ces indices la conclusion que le contrat litigieux est un contrat
administratif et les litiges nés de son exécution relève du TA.
Quant aux contrats conclus entre personnes publiques (deux parties publiques) ; en droit
tunisien ces contrats ne se distinguent pas des contrats conclus entre des personnes
publiques et privés. Par conséquent, en y en droit de supposé que le juge administratif traite
ces contrats comme il traite les contrats conclus entre personne publique et personne privé.
Autrement dit, malgré la présence renforcée de la personne publique dans ce type des
contrats il faudrait vérifier l’existence du critère matériel pour qualifier ces contrats
d’administratif.
En droit français, dans son arrêt, Union des assurances de paris, rendu le 21 mars 1983, le
tribunal des conflits a considéré que les contrats entre personnes publiques sont en principe
des contrats administratifs. En ce sens, que la présomption d’administrativité se rattache à
ce type du contrat qui traduise selon l’expression d’un commissaire de gouvernement Daniel
LABETOUL « la rencontre de deux gestions publiques » dans la mesure où les personnes
publiques agissent normalement selon les règles de la gestion publique. Mais la
présomption n’est pas irréfragable chaque fois qu’il appert de l’objet du contrat que ces
parties sont liées par des rapports de droit privé. Par exemple lorsque l’objet du contrat est
la gestion de dépendance du domaine privé dans ce cas le contrat sera qualifié comme
contrat privé.
Enfin, les contrats conclus entres les EPIC, l’article 2 de la loi n°1996-38 du 3 juin 1996
relative à la répartition des compétences entre les juridictions judicaires et administratifs et
la création d’un conseil de conflits de compétence a créé un bloc de compétences au profit
de juge judicaire en ce qui concerne les litiges nés entre les entreprises publiques y compris
les EPIC d’une part, et les agents ou les clients de ces entreprises et les tiers d’autre part.
Une lecture naturelle de cette disposition législative, conduit à établir la compétence de juge
judiciaire pour connaitre des litiges nés des contrats conclus par les EPIC avec leur clients,
leur agents ou avec les tiers. Cela veut dire que le législateur considère que ces contrats sont
des contrats de droit privé. Toutefois, le TA a rejeté le bloc de compétences judiciaires
précité et a continué à appliquer le critère matériel pour la qualification de contrats des
EPIC. Le TA considère alors, que les contrats des EPIC sont des contrats administratifs
lorsqu’ils répondent au critère matériel de contrat administratif.
Par exemple, le TA a considéré que le contrat conclu entre l’office de développement de
contre (EPIC) est un contrat administratif parce que son objet se rapporte à la réalisation de
travaux publics (TA, appel, 30 juin 1998, chef de contentieux de l’Etat pour le compte CRDA
de gassrine contre Sté CHaabane et associés, page 482).
Ainsi, le conseil des conflits de compétences a confirmé la décision de TA dans un litige
contractuel relatif à un acte de fraude opposant la STEG (EPIC) à l’un de ses clients. Le
conseil a affirmé que « le litige trouve son origine dans un rapport contractuel fondé sur le
contrat d’abonnement conforme à l’acte type approuvé par l’autorité de tutelle et au cahier
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Contrats publics Ibtissem Saidani
des charges relatif à la fourniture de l’électricité sur tout le territoire national… et qui
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Contrats publics Ibtissem Saidani
contient des clauses inhabituelles régies par le droit public ; ainsi l’amende payée par
l’abonné et dont il demande la restitution, il lui a été infligé par la STEG dans le cadre de
l’exercice de ces prérogatives de puissance publique lors de l’exécution de service public, ce
qui fait que le litige portant sur la restitution de son montant payé indument revêt un
caractère administratif » (CCC, 16 avril 2002, affaire n°49, Mahmoud Boukadida et STEG)
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Contrats publics Ibtissem Saidani
terrains nécessaires à la réalisation des travaux. Dans l’un de ses arrêts, le TA affirme à
propos du contrat administratif que « il est constant en doctrine et en jurisprudence que ce
type de contrats relève des contrats de travaux public qui sont des contrats administratifs
pures même s’ils ne contiennent pas des clauses inhabituelles en droit privé… » (TA, appel,
29/12/1981, CCE pour le compte de ministère de l’agriculture contre CHEMekh, p105)
Dans un autre arrêt le TA affirme que « les contrats de travaux publics sont des contrats
administratifs par nature et soumis par conséquent au contrôle au juge administratif » (TA,
appel, 30 juin 1996, CCE pour le compte CDRA Gasserine contre Sté Chaabene et associés,
p486)
Exemple, les marchés des travaux publics, la concession des travaux publics
Enfin, les contrats relatifs à l’occupation de domaine public, ces contrats sont des contrats
administratifs en raison de leur objet parce que la gestion de dépendance de domaine public
est une gestion publique qui fait appel aux prérogatives de puissance publique.
2- Les contrats administratifs en raison de leurs clauses :
C’est sous critère a été affirmé dans l’arrêt el Arbi Ouelhazi, mais la première décision
juridictionnelle qui a invoquée c’est sous critère est celle rendu par le TA en appel le 15 juin
1978, commune de BEN AROUS contre Sté Tunisienne de l’industrie de fer et des
constructions métalliques « considérant que d’après le TA pour que le contrat soit
administratif il soumet par conséquent au contrôle du juge administratif, il faut que
l’administration soit partie au contrat et qu’il traduit le trait caractéristique des contrats
administratifs en ce qu’il recourt au procédé de la gestion publique par l’insertion des
clauses exceptionnelles inhabituelles en droit privé » (recueil page 130).
Ce qui caractérise le sous critère de la clause exorbitante c’est qu’elle est liée à la volonté
des parties. Par conséquent le caractère de contrat sera également lié à cette volonté en
fonction des clauses qui seront inclussent dans le contrat.
L’existence dans le contrat d’une seule clause exorbitante suffit pour qualifier le contrat
d’administratif. Mais plus les clauses exorbitantes sont nombreuses, plus la qualification de
contrat est aisé (garantie). Alors qu’est-ce que une clause exorbitante de droit commun ?
Dans la plupart des décisions et arrêts le TA a qualifié ces clauses, des clauses inhabituelles
en droit privé c’est-à-dire des clauses qui sont différentes de celles qu’on rencontre dans les
contrats conclus entre les particuliers. En se basant sur une certaine doctrine comme Réné
Chapus on peut distinguer entre deux catégories des clauses exorbitantes :
-la première catégorie se rapporte aux clauses impossibles ou bien inconcevables dans les
contrats entre particuliers. Par exemple la clause qui stipule que l’administration procède au
recouvrement de ses créances nées de contrat par la voie d’un état exécutoire )(الزام بطاقة.
Un autre exemple de clause qui prévoit que les PV rédigés par les agents contractantes sont
considérés comme des actes officielles qui font fois jusqu’à preuve de contraire.
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Contrats publics Ibtissem Saidani
-la deuxième catégorie traduit l’inégalité entre les parties au contrat. Par exemple la clause
qui prévoit le contrôle exercé par l’administration sur l’exécution du contrat par son
cocontractant.
Ce rapport de l’inégalité peut se transformer par le biais de certaine exorbitante en un
rapport d’infériorité. Par exemple lorsque le contrat prévoit une clause permettant à
l’administration de résilier le contrat avant son terme d’une manière unilatérale et sans
faute de la part de cocontractant.
Rq : Lorsque le contrat renvoi à un cahier des charges élaboré unilatéralement par
l’administration ne constitue pas une clause exorbitante. Ce renvoi ne conduit à la
qualification de contrat d’administratif que lorsque le cahier des charges contienne une
clause exorbitante de droit commun.
3- Un sous-critère des contrats administratifs en raison de leur régime
La clause exorbitante doit être distinguée du régime exorbitant qui gouverne le contrat et
qui lui donne un caractère administratif.
Les clauses exorbitantes sont incluses dans le contrat par contre le régime exorbitant
renvoie à un ensemble des dispositions extérieures au contrat et incluses dans les textes
(lois, arrêtés …) qui régissent le contrat.
Le sous critère de régime exorbitant a été consacré en droit français par le CE dans sa
décision de 19 janvier 1973, Rivière de Sante.
En droit tunisien, on peut considérer que le TA qualifie les marchés publics des contrats
administratifs en raison de leur régime. Ainsi par exemple dans un arrêt d’appel dans le 1 er
décembre 1998, Commune de Tunis contre la Sté industrielle des vêtements, le TA affirme
que « le marché en question a été conclu entre les deux parties sous l’empire des
dispositions du décret du 27 juillet 1974 portant organisation des marchés publics. Par
conséquent, le marché est conclu sous l’empire de dispositions de droit public ce qui fait de
lui un contrat administratif » (recueil page 587)
La jurisprudence du TA ainsi que celle du Conseil des conflits sont constantes pour
considérer que les marchés publics sont des contrats publics en raison de leur régime, c.à.d.
en raison de régime exceptionnel auquel ils sont soumis et qui est un régime de droit public.
Mais cette solution peut poser problème au regard de la jurisprudence constante de TA
concernant la définition du contrat administratif. En effet, le marché public est un contrat
conclu par l’acheteur public qui peut être soit l’Etat soit une collectivité locale soit un
établissement public soit une entreprise publique, or cette dernière peut prendre soit la
forme d’une entreprise publique (STEG, SONEDE…) soit la forme d’une SA c.à.d. une Sté
privé. Dans ce cas, le marché public sera conclu entre deux personnes de droit privé en
l’occurrence une entreprise publique sociétaire et son cocontractant privé. Par conséquent
et à l’exception de l’hypothèse dans laquelle le marché a été conclu pour le compte de
personne publique, il est difficile d’adhérer totalement à la position de TA précité
concernant l’administrativité de tous les marchés publics sans malmenée la place du critère
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Contrats publics Ibtissem Saidani
organique dans la définition de contrat administratif tel que consacré par la jurisprudence de
TA.
Soit un marché public conclu par un acheteur public (personne publique) est-ce que ce
marché est un contrat administratif ?
De notre hypothèse, le critère organique est remplis, on doit vérifier maintenant si le critère
matériel remplis ou non ; commençant par le critère de l’objet, est-ce que le marché public
de fourniture ou d’étude ou de travaux … fait participé le cocontractant à l’exécution même
de service public ? La réponse est non parce que la réalisation d’étude ou de travaux
n’entrent pas dans l’exécution de service public. Exemple un établissement d’enseignement
supérieur contracté avec un fournisseur des stylos.
Par ailleurs, un marché public peut porter sur la réalisation de travaux. Même dans ce cas le
marché ne sera qualifié du contrat administratif que si les travaux ont un caractère de
travaux publics.
Enfin, le marché public ne peut porter sur l’occupation des dépendances de domaine public.
De point de vue de l’objet, le marché public ne peut être un contrat administratif
que dans le cas de réalisation des travaux publics
De point de vue des clauses, les contrats de marché public peuvent être administratifs s’ils
comportent des clauses exorbitantes. Or nous avons dit que l’existence de ce type des
clauses dépond de la volonté des parties au contrat. Donc si les parties décident de ne pas
insérer des clauses exorbitantes dans le contrat, le marché n’aura pas un caractère
administratif (sauf s’il s’agit d’un contrat de travaux publics).
On peut nous objecter que les cahiers des charges relatifs aux différents marchés publics
contiennent des clauses exorbitantes de droit commun. On peut répliquer aussi que les
cahiers des charges ne sont pas obligatoires dans la mesure où ils prévoient eux-mêmes que
les parties peuvent y déroger. Par conséquent si les parties décident de déroger aux cahiers
des charges et ne pas insérer des clauses exorbitantes le marché qu’ils ont conclu ne peut
être administratif en raison de ses clauses.
En ce qui concerne le régime, si nous admettons que le sous-critère de régime soit un critère
d’identification directe du contrat administratif c.à.d. un critère qui s’applique abstraction
faite des autres critères et conditions, On peut dans ce cas seulement admettre que le
contrat de marché est un contrat administratif mais faisant remarqué que cette solution ne
va pas sans mettre en question certaines certitudes de la théorie générale des contrats
administratifs tel que élaboré par le TA.
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Contrats publics Ibtissem Saidani
Il s’agit des marchés publics et des contrats de PPP. Concernant les marchés publics c’est
l’article 3 de décret du 13 mars 2014 portant règlementation de marché public qui prévoit
que ces derniers sont conclus « en vue de la réalisation de la commande publique ».
En ce qui concerne les contrats de PPP, l’article 1er de la loi du 27 novembre 2015 relative au
contrat de PPP, prévoit qu’elle a « pour objectif de diversifier les modalités de satisfaction
des commandes publiques et ses sources de financement dans le but de développer et
renforcer l’infrastructure, corriger l’investissement public en partenariat entre le secteur
public et le secteur privé et de bénéficier de professionnalisme de l’expérience de secteur
privé »
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Contrats publics Ibtissem Saidani
L’acheteur public peut être, soit l’Etat, soit une collectivité locale, soit les établissements
(EPA/EPNA), les entreprises publiques (EPNA ou SA). Mais il y a une nouveauté introduite par
l’article 3 al dernier « est également soumise aux principes régissant les marchés publics et
au contrôle des organes compétents toute autre personne morale, organisme de droit public
(des entités publiques )مثال مستقلة هيئ اتou privé concluant des marchés pour le compte de
personne publique ou sur fonds publics pour répondre à des besoins d’intérêt général »
Cet alinéa prévoit des marchés qui ne seront soumis à la totalité de la réglementation des
marchés publics mais seulement au principe régissant les marchés publics (prévus dans l’art
6 de décret : la concurrence, la liberté d’accès à la commande publique, l’égalité, la
transparence, l’intégralité des procédures) et au contrôle des organes compétents c.à.d. au
contrôle des commissions des marchés.
Ces marchés sont passés par des organismes de droit privé ou public donc des personnes
publiques et privés. De côté des personnes publiques, il peut s’agir par exemples des
instances indépendantes ou des ordres professionnels qui sont des personnes publiques
sans être des établissements publiques.
De côté des personnes privés, il peut s’agir d’association utilisant de l’argent public/des
fonds publics pour la conclusion de marchés portant sur des activités d’intérêt général. Dans
ce cas aussi, le marché peut être conclu par une personne privé, il est difficile donc
d’adhérer à la position de TA lorsqu’il considère que « tous les marchés publics sont des
contrats administratifs ». Ici également le critère organique fait défaut.
Pour ce qui concerne le titulaire de marché public (cocontractant), il peut s’agir d’abord
d’une personne privé. La question se poser est de savoir s’il peut s’agir d’une personne
publique comme titulaire ?
Certaine doctrine a rejeté cette thèse en considérant que la réglementation des marchés
publics ne peut s’appliquer qu’aux secteurs économiques. En d’autres termes les titulaires
du marché ne peut être qu’un acteur économique. Mais la jurisprudence n’admet pas cette
position et considère que le titulaire de marché peut être aussi bien une personne publique
ou une personne privé. Mais permettre aux personnes publiques d’être candidat au marché
public peut fausser la concurrence dans la mesure où celle si peuvent profiter d’avantages
que les personnes privés n’ont pas.
Par conséquent, le juge administratif a admis la passation de marché public avec les
personnes publiques à condition de prendre en compte cette inégalité entre les candidats
personnes publiques et les candidats personnes privés.
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Contrats publics Ibtissem Saidani
dans le domaine de l’économie numérique, les conventions sont conclus par voie de
négociation avec mise en concurrence … »
Le domaine de l’économie numérique a servi pour expérimenter les contrats de partenariats
avant d’établir le cadre général de ces contrats par la loi de 2015.
Le contrat de PPP est défini par l’article 3 de la loi 2015 tel que modifié par la loi du 29 mai
2019 relative à l’amélioration du climat d’investissement « le contrat de partenariat public-
privé est un contrat écrit à durée déterminée par lequel une personne publique confie à un
partenaire privé une mission globale portant totalement ou partiellement sur la conception
et la réalisation d’ouvrages, d’équipements ou d’infrastructure matériels ou immatériels
nécessaires pour assurer un service public. Le contrat de partenariat comporte le
financement, la réalisation ou la transformation et la maintenance et également le cas
échéant l’exploitation moyennant une rémunération versé par la personne publique au
partenaire privé pendant la durée du contrat … sont exclus de l’exploitation susvisé les
secteurs de la sécurité, de la défense et des prisons »
Dans l’article 1er de cette loi prévoit que « la présente loi a pour objectif à diversifier les
modalités de satisfaction de la commande publique et ses sources de financement… »
Les éléments de définition de contrat : Nous avons d’abord, c’est un contrat écrit, de plus il
relève de catégorie des contrats globaux puisque il prévoit une mission globale (conception,
réalisation de l’ouvrage, transformation, maintenance, financement), le contrat de ppp
comporter le cas échant l’exploitation. Mais est-ce que le contrat de ppp peut autoriser le
partenaire privé l’exploitation de service public ?
La réponse est oui, parce que la définition de contrat de ppp dans la version d’origine de la
loi 2015 l’art 3 prévoyait que « le contrat de PPP ne comprend pas la délégation de gestion
de service public » cet alinéa a disparu dans la modification de 2019. Ce que veut dire que
désormais le contrat de PPP permet la délégation de service public. D’autant plus, la
nouvelle définition a prévoit la possibilité de « l’exploitation ». Donc l’interdiction est
disparu, ceci va de sens la possibilité de déléguer l’exploitation de service public par le voie
de contrat de ppp.
Un autre élément, en effet, le contrat de ppp ne peut être conclu dans certains secteurs
sensibles de l’Etat. De plus il est conclu pour une durée déterminée. L’article 17 de la loi
2015 prévoit que le contrat de PPP est conclu en tenant compte notamment de deux
éléments ; d’une part, la durée d’amortissement des investissements et d’autre part, des
modalités de financements retenus. Le contrat de PPP n’est renouvelable mais
exceptionnellement peut être prorogé pour une durée maximale de 3 ans dans les cas
d’urgence pour assurer la continuité de service public, dans le cas de force majeure ou lors
de la survenance des évènements imprévisibles.
En ce qui concerne les parties, d’une part, la personne publique et d’autre part son
partenaire la personne privé.
D’abord, la personne publique est soit l’Etat, soit une collectivité locale, soit un
établissement public soit une entreprise publique sous forme de personne publique (EPNA).
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Contrats publics Ibtissem Saidani
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Contrats publics Ibtissem Saidani
Ensuite, le concessionnaire peut être une personne publique ou privé. En ce qui concerne la
personne privé l’article 6 de la loi de 2008 prévoit « sauf dans le cas où le concessionnaire
est une personne publique, le concessionnaire (personne privé) est tenu de constituer une
société par action ou à responsabilité limitée … »
De plus, la société partie au contrat de concession doit avoir pour objet exclusif l’exécution
de l’objet du contrat de concession.
2- La délégation de l’exploitation
C’est le transfert de la responsabilité de concédant vers le concessionnaire, dans la mesure
où le concédant exerce son contrôle sur l’exécution.
Cette conception a évoluée avec la loi de 2008 en ce sens que la formule selon laquelle le
concessionnaire exploite le service public à ses risques et périls n’est plus absolue.
En effet, l’article 4 alinéa 2 de la loi de 2008 prévoit que « le concessionnaire assume la
partie substantielle des risques découlant de l’exécution de l’objet de contrat, les modalités
de partages des autres risques entre le concédant et le concessionnaire sont déterminées
par le contrat » cette notion de partage des risques éloigne la concession de 2008 de modèle
classique de la concession des services et la rapproche de contrat de PPP. Cela s’explique par
la confusion qu’avaient les rédacteurs de la loi 2008 entre la concession et le contrat de PPP.
La preuve on y est l’intitulé de la loi de 2008 est « la loi relative de régime de concession »
donc c’est un terme générique alors qu’en réalité il s’agit de plusieurs types de concession.
3- La durée de contrat de concession :
Est une durée limitée, cette durée doit être fixée en fonction de deux éléments :
D’une part, la nature des prestations demandées au concessionnaire, et d’autre part, de
l’investissement qui doit être réalisé. C.à.d. l’amortissement de l’investissement. Toutefois,
la durée de la concession peut être prorogée selon l’article 18, alinéa 2 de la loi de 2008
dans les trois cas suivants :
-pour des motifs d’intérêt général et pour une durée n’excédant pas 2 ans
-en cas de retard d’achèvement ou interruption de la gestion dû à la survenance
d’évènement imprévisible et étrangers à la volonté des parties au contrat.
-lorsque le concessionnaire est contraint pour la bonne exécution du service objet de contrat
de réaliser de nouveaux travaux non prévues au contrat initial, de nature à modifier
l’économie générale de la concession. Dans ce cas la durée de prorogation doit être limitée
aux délais nécessaires au rétablissement de l’équilibre financier du contrat et la préservation
de la continuité de service public.
=>La prorogation de la durée de concession ne peut intervenir qu’une seule fois et doit faire
l’objet d’un avenant )(ملحقau contrat initial.
4- l’objet de concession
Tout d’abord, l’objet est la gestion d’un service public …
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Contrats publics Ibtissem Saidani
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Contrats publics Ibtissem Saidani
Les collectivités locales, ont compétence pour conclure des contrats qui sont relatif aux
intérêts locaux, c’est-à-dire les intérêts des habitants de la collectivité concernée.
La compétence au sein de la collectivité locale est repartie entre deux autorités :
-le conseil de la collectivité locale qui autorise la conclusion de contrat
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Contrats publics Ibtissem Saidani
2ème étape : la présentation des soumissions ou offres, l'offre est constitué de l'offre
technique et de l'offre financière
L'offre technique et l'offre financière doivent être placés dans deux enveloppes fermés qui
seront ensuite placés ensemble dans une troisième enveloppe.
3ème étape : l'ouverture des offres, il est créé au chaque acheteur public une commission
permanente d'ouverture des offres composée de 3 membres désigné par l'acheteur public.
La commission dresse un PV d'ouverture des offres. Ce PV doit indiquer notamment les
documents accompagnant les offres, ainsi que les documents exigés mais non présentés
avec les offres. Et les offres recevables et les offres irrecevables.
4ème étape: l'évaluation des offres: Cette évaluation est assurée par une commission
désignée par décision de l'acheteur public. Elle effectue l'évaluation et les analyses des
offres en application d'une méthodologie prévue dans les cahiers des charges. D'une
manière générale la communication d'évaluation procède dans une première étape à la
vérification de la validité des documents constitutifs de l'offre financière et au classement
des autres offres financières par un ordre croissant. Dans une deuxième étape la
commission d'évaluation procède à la vérification de la conformité de l'offre technique du
candidat et en présenter l'offre financière la moins disant au cahier des charges et propose
de lui attribuer le marché en cas de conformité.
5ème étape : l'attribution de marché, l'acheteur public doit afficher les résultats de la mise en
concurrence et le nom de titulaire de marché dans un tableau d'affichage destiné au public
et sur le site Web de l'acheteur public.
Le marché doit être notifié au titulaire avant tout commencement d'exécution et il ne peut
être signé qu'après l'expiration de 5 jours à compter de la date de publication de l'avis de
l'attribution. Les participants peuvent au cours de ce délai présenter une requête auprès de
comité de suivi d'enquêtes des marchés pour contester les résultats de la mise en
concurrence.
Ensuite, en ce qui concerne les concessions:
L'article 9 al 1 de la loi 1 avril 2008 relative aux régime de concession prévoit " Sauf dans les
cas mentionnés à l'article 10 de la présente loi, le concédant est tenu, pour le choix du
concessionnaire, de faire appel à la concurrence en vue d'assurer l'égalité des candidats, la
transparence des procédures et l'équivalence des chances… "
Comme pour les marchés publics également, le concessionnaire peut être choisi
exceptionnellement soit après consultation, soit après négociation directe. Et ce dans l'un
des cas suivants:
1er cas, lorsque l'appel à la concurrence n'est pas de fruits, ou lorsqu'il y a une menace à la
sécurité publique ou lorsqu'il ya urgence à assurer la continuité de service public.
Enfin, concernant les contrats de PPP :
L’article 8 al 1 de la loi de 27 novembre 2015 relative aux contrats de ppp prévoit "sont
attribué par voie d'appel à la concurrence..."
Également toujours il y a des exceptions, en fait le même article 8 al 2 prévoit que " les
contrats de partenariat peuvent être attribué à titre exceptionnel par voie de dialogue
compétitif ou par voie de négociation directe"
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Contrats publics Ibtissem Saidani
Il y a un seuil minimum des clauses qui doivent exister dans tous contrats. Ce sont les clauses
essentielles de contrats car sans ces clauses le contrat n'aura pas d'existence juridique. Ces
clauses se rapportent également à l'objet, la cause, la durée, et la contrepartie financière
due au dit cocontractant. En plus les clauses essentielles il y a des clauses obligatoires
prévues les textes de loi.
Ainsi par exemple, l'article 30 de décret de 13 mars 2014 portant réglementation des
marchés publics prévoit que "le marché doit comporter les mentions suivantes ... la date de
la conclusion de marché, les procédures de règlement des litiges, les cas et les conditions de
résiliation..."
Pour les concessions, l'article 22 de la loi de 1er 2008 relative au régime de concession
prévoit que" Le contrat comporte, outre les dispositions relatives à sa fin normale, des
dispositions relatives à sa fin anticipée notamment dans les cas suivants :a) le rachat de la
concession par le concédant après l'expiration d'une période déterminée dans le contrat, et
ce, conformément aux dispositions de l'article 27 de la présente loi,b) la déchéance du
concessionnaire prononcée par le concédant en cas de manquement grave à l'une de ses
obligations contractuelles substantielles..."
Même chose pour le contrat de ppp, en effet, l'article 18 de la loi du 27 novembre 2015
dispose que "les mentions obligatoires de contrats de partenariat sont fixé par décret"
Mais, il y a également des clauses interdites parce que contraires à l'intérêt général. Un
exemple intéressant nous y est donné par les clauses arbitrales en ce qui concerne les
personnes publiques, l'art 7- 5 de code de l'arbitrage prévoit " on ne peut compromettre ... "
Donc une distinction entre les contrats de commerce international et des contrats de droit
interne. Pour ce qui est des contrats de droit interne, le recours aux clauses d'arbitrage est
interdit pour les contrats de l'état, les collectivités locales et les établissements publics et les
EPA.
Ce principe est justifié par le caractère obligatoire de recours aux juridictions étatiques par
l'Etat et les personnes publiques créés par l'Etat. Autrement dit, l'Etat et ses créations ne
peuvent pas faire confiance dans ses juridictions. Mais en interdisant aux EPA de recourir à
l'arbitrage dans les contrats de droit interne, le législateur à permet implicitement mais
nécessairement aux EPNA d'insérer des clauses d'arbitrage dans leurs contras de droit
interne.
En matière de commerce international il est possible à toute personne de droit public à
recourir à l'arbitrage. Mais les tribunaux tunisiens ont traité la disposition en question d'une
manière restrictive hostile à l'arbitrage en ce sens que chaque fois que le contrat a pour
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objet l'exécution de service public est susceptible d'être qualifié d'administratif, les clauses
arbitrales qu'il comporte seront déclaré nulles par le juge même si le contrat se rapporte à
un commerce international. Autrement dit, le caractère administratif de contrat serait selon
le juge tunisien un obstacle à son arbitrabilité même si il a un rapport avec des activités de
commerce international.
On peut reprocher aux clauses interdites le contrat interdit lorsque le texte impose à
l'administration son cocontractant. Par exemple, en matière de contrat de ppp le partenaire
privé doit être une personne morale, ce qui veut dire il est interdit de conclure le contrat de
ppp avec une personne physique.
Section 4: la forme de contrat
En matière de contrat administratif le principe est le consensualisme, ainsi sans formalités
précises. Mais les contrats administratifs les plus importants la loi prévoit que le contrat doit
être écrit. L'écrit est donc une condition de validité de contrat. En ce qui concerne les
marchés publics, L'écrit se traduit notamment dans les cahiers des charges de marché.
On distingue les cahiers des clauses administratives générales et les cahiers des clauses
administratives particulières d'une part, et les cahiers des clauses techniques générales et
les cahiers des clauses techniques particulières. Notons que les différents cahiers des
charges sont rédigés par l'administration.
Mais il faut noter que ces cahiers des charges ne sont pas obligatoires c'est à dire que les
parties peuvent déroger aux clauses des cahiers des charges et même les écarter. Autrement
dit, les cahiers des charges sont facultatifs.
Avant la conclusion de marché les cahiers des charges ont une nature réglementaire c'est
pour cette raison qu'on peut les attaquer par voie d'excès de pouvoir. Mais après la
conclusion de marché, si les parties décident leurs clauses dans le marché, la nature de ces
cahiers change et les clauses auront une nature contractuelle parce qu'elles font désormais
partie de contrat.
Remarque, le caractère écrit n'empêche pas la conclusion des contrats en ligne. Ce sont des
contrats écrits mais immatériels. D'ailleurs les articles 77 à 82 de décret 13 mars 2014 sont
dédiés à l'achat public en ligne confié à l'unité d'achat en ligne TUNEPS.
En ce qui concerne les concessions, l'article 14 de la loi de 1er avril 2008 prévoit que " Les
documents de la concession sont composés du contrat, du cahier des charges et des
annexes…"
Les cahiers des charges qui fixe d'après l'article 16 « Le cahier des charges fixe les
spécifications et les conditions techniques, administratives et financières de la concession et,
le cas échéant, les conditions et les modalités de la réalisation et de l'exploitation des
constructions, ouvrages et installations qu'exige l'exécution de l'objet du contrat. Le cahier
des charges fait partie intégrante du contrat »
Comme pour les contrats de droit civil le contrat administratif stipule les droits et les
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obligations des parties. C'est en ce sens on peut affirmer que le contrat administratif
constitue la loi des parties. Autrement dit, le contrat administratif a force obligatoire à
l'égard des parties.
Toutefois, le contrat administratif est souvent conclu entre un particulier et la puissance
publique (réserve fait lorsque le contrat est conclu entre deux personnes publiques). Pour
cette raison le contrat administratif manifeste une certaine inégalité entre ses parties. Cette
inégalité ce traduit à travers les prérogatives dont dispose l'administration dans l'exécution
de contrat administratif (section 1). Néanmoins, cette inégalité ne remet pas en cause les
droits que le cocontractant de l'administration puisse dans le contrat (section 2).
Ces droits de cocontractant sont accompagnés évidemment des obligations qui sont à la
charge de ce dernier (section 3).
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Deux hypothèses :
- dans cette première hypothèse, la situation de cocontractant est aggravée de fait d'une
mesure prise par la personne publique contractante mais en une autre qualité que celle de
parties du contrat. Exemple contrat conclu entre une commune et un concessionnaire de
transport en commun, l'institution par le maire de sens interdit peut avoir des
conséquences défavorables sur l'exécution par le concessionnaire de l'objet de contrat. Ici le
maire a pris la décision en sa qualité autorité police administrative et en non en sa qualité
de partie du contrat.
Exemple : l'augmentation de certains taux d'imposition par l'Etat peut alourdir les charges
de la Sté en y contracter avec elle. L'état agit ici en tant que puissance publique détient le
domaine fiscal. Donc c'est un fait de prince.
Le cocontractant a droit au rétablissement de l'équilibre financier du contrat s’il prouve que
les mesures prises l'ont frappé spécialement. C'est-à-dire leurs effets sont limités au
cocontractant.
- 2ème hypothèse : de cette hypothèse une autre personne publique que celle partie de
contrat prend une mesure qui a pour effet d'aggraver les conditions d'exécution de contrat.
Par exemple, une loi qui a des effets sur l'exécution des contrats conclus entre les
collectivités locales et certaines sociétés ce qu'on appelle le fait de prince extérieur aux
parties contractantes.
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