Thème: Chimie Organique Titre de La Leçon: Les Alcools: Niveau: TCDE Discipline
Thème: Chimie Organique Titre de La Leçon: Les Alcools: Niveau: TCDE Discipline
Thème: Chimie Organique Titre de La Leçon: Les Alcools: Niveau: TCDE Discipline
I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Les élèves de la Tle D d’un lycée moderne effectuent une sortie dans une Brasserie. Ils découvrent des
méthodes industrielles de préparation de boissons alcoolisées. Très impressionnés, ils décident, de retour
en classe, de connaître la formule générale des alcools, d’indiquer quelques méthodes de préparation d’un
alcool et d’écrire les équation-bilans de quelques réactions chimiquesdes alcools.
1- DEFINITION ET NOMENCLATURE
1.1 Définition
Un alcool est un composé organique qui possède un groupe hydroxyle (–OH) fixé sur un atome de
carbone tétraédrique. Le carbone qui porte le groupe hydroxyle est appelé carbone fonctionnel.
La formule générale des alcools est : R–OH avec R groupement alkyle.
La formule généralebrute est : CnH2n+2O avec ( n≥ 1).
1.2 Nomenclature
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2- LES 3 CLASSES D’ALCOOL
Les alcools, regroupés en trois classes, se distinguent par le nombre de groupements alkyles que porte le
carbone fonctionnel.
H
R2 R2
R C OH
R1 C OH R1 C OH
H H R3
alcool primaire alcool secondaire alcool tertiaire
Exercice d’application 1
Nomme chaque alcool et précise sa classe.
4 3 2 1
CH3 OH (A) CH3 CH2 CH2 OH (B) CH3 CH CH2 CH2 OH (C)
( CH3
6 5 4 3 1
2
CH3 CH CH CH2 CH CH3 (D) OH
1 2 3 4
CH3 C CH2 CH3 (E)
CH3 C2H5 OH 3
CH3
Solution
(A) : Methanol (Alcoolprimaire) ; (B) : Propan-1-ol (Alcoolprimaire); (C):3-méthylbutan-1-ol
(Alcoolprimaire);(D):4-éthyl-5-méthylhexan-2-ol (Alcoolsecondaire) ; (E):2-méthylbutan-2-ol
(Alcooltertiaire)
Un sucre fermentescible est un sucre qui peut fermenter sous l'action des levures, et donc de produire de
l'alcool. Exemple : Le glucose, le saccharose et le fructosesont des sucres fermentescibles.
Un sucrenon fermentescible est un sucre non susceptible de fermenter sous l’action des levures.
Exemples : le lactose dans le lait, l’amidon, le sorbitol…
C═C + H2O C C
H OH
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Enoncé de la règle de Markovnikov.
Lors de l'addition d'un composé du type H – X sur une double liaison carbone-carbone, l'atome
d'hydrogène du composé s'attache à l'atome de carbone de la liaison double qui porte le plus d'atomes
d'hydrogène.
Exercice d’application 2
Nomme le produit majoritaire par hydratation du propène.
Solution : Le propan-2-ol
Al2O3
C– C C C + H2O
OH H
Al2O3 : alumine
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4.4.2 Cas des alcools secondaires
Ils sont oxydables en cétone.
R2
oxydation R1 C R2
R1 C OH
O
H
alcool secondaire cétone
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Exercice d’application 3 :
Écris l’équation –bilan de l’oxydation en milieu acide du méthanal par le permanganate de potassium.
1 𝐴𝑔𝑂
CH2 = CH2 + O2 → H2 C − CH2
2
Ethylène O
Oxyde d’éthylène
SITUATION D’EVALUATION
Au cours d’une séance de TP de Chimie, un groupe d’élèves de la Terminale D2 d’un Lycée moderne
dispose d’un flacon contenant un alcool A de masse molaire 𝑀 = 74 g/𝑚𝑜𝑙.
Il veut déterminer la formule semi-développée et le nom de cet alcool.
Pour cela, il réalise l’oxydation ménagée de A par une solution acidifiée de permanganate de potassium
en excès et obtient un composé B qui fait virer le bleu de bromothymol au jaune. Le composé B a une
chaîne carbonée ramifiée. On donne : 𝑀𝑛𝑂4− /𝑀𝑛2+
Il te sollicite :
1. Donne :
1.1. la fonction chimique de B ;
1.2. la classe de l’alcool A ;
1.3. la formule brute générale d’un alcool comportant n atomes de carbone ;
1.4. le groupe fonctionnel d’un alcool.
2. Vérifie que la formule brute de A est C4H10O.
3. Ecris:
3.1. les formules semi-développées possibles et les noms des isomères de A.
3.2. la formule semi-développée du composé B.
4. Déduis-en :
4.1. la formule semi-développée de l’alcool A ;
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4.2. le nom de l’alcool A ;
4.3. l’équation-bilan de l’oxydation ménagée de l’alcool par l’ion permanganate.
Solution
1.
1.1 B est un acide carboxylique
1.2 A est un alcool primaire
1.3 CnH2n+2O
OH
⃓
1.4 − 𝐂 −
⃓
CH3 − CH − CH2 − OH
⃓ 2-méthylpropan-1-ol
CH3
OH
⃓
CH3 − C − CH3 2-méthylpropan-2-ol
⃓
CH3
CH3 O
3.2 Le composé B
CH3 CH C acide 2-méthylpropanoïque
OH
4.
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III. EXERCICES
Exercice 1
Solution
CH3–CH2–CH2–OH propan-1-ol ; alcool primaire
OH
CH3 – CH – CH3 propan-2-ol ; alcool secondaire
–
Exercice 2
2. Ecris le nom et la formule semi-développée du composé organique obtenu des réactions chimiques
ci-dessous :
- l’oxydation ménagée du propan-1-ol par le permanganate de potassium acidifié en défaut ;
- l’oxydation ménagée du propan-2-ol par le dichromate de potassium acidifié en excès.
Solution
1.
- Butan-2-ol
- Ethylène
- Oxyde de diéthyle
- Éthanolate de sodium et dihydrogène
2.
propanal propanone
O O
CH3 – CH2 –– C
CH3 – C – CH3
H
Exercice 3
Un alcool saturé X contient en masse 21,62%
d’oxygène.
1.Calcule la masse molaire de X
2.Montre que la formule de X est C4H10O.
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Solution
1600
1.La masse de X est M= %O = 74g.mol-1
2.Formule brute de X : M(CnH2n+2O) = 14n +
74−18
18 = 74 , n = =4
14
D’où la formule brute est C4H10O
Exercice 4
Votre professeur vous amène à étudier une suite de réactions chimiques à partir d’un composé X
contenant 85,7% de carbone et 14,3% d’hydrogène. Sa masse molaire moléculaire est M = 56 g. mol−1 .
L’hydratation de l’isomère ramifié de ce composé conduit à deux produits A et B ; A étant majoritaire.
Par oxydation ménagée de B avec une solution de dichromate de potassium en milieu acide, vous obtenez
un composé B’ qui réagit positivement avec la liqueur de Fehling.
Tu es le rapporteur de la classe.
Solution
1. X est un hydrocarbure.
2.
2.1. Formule brute de X
Soit Cx Hy le compos X.
56×85,7
𝑥= ≅4
12×100
56×14,3
𝑦 = 100 = 8
D’où la formule C4 H8
H3 C HC CH 𝐶𝐻3 H3 C C CH2
𝐶𝐻3
+ H2 O H3 C C CH2 H3 C CH CH2 OH
𝐶𝐻3 𝐶𝐻3
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B2-méthylpropan-1-ol
OH
H3 C C CH2 + H2 O H3 C C CH3
𝐶𝐻3 𝐶𝐻3
A 2-méthylpropan-2-ol
Exercice 5
Au cours d’une séance de travaux pratiques, le professeur vous amène à effectuer la réaction entre une
solution de dichromate de potassium de concenration molaire volumique C = 1 mol. L−1(en défaut) sur
0,20 g d’éthanol en milieu acide. L’éthanol est lui-même obtenu à partir de l’éthylène.
Tu es le rapporteur du groupe. Données : C : 12 gmol−1 ; O : 16 gmol−1 ; H : 1 gmol−1
Solution
1. Noms des réactions chimiques.
1.1.Hydratation d’un alcène.
1.2.Oxydation ménagée d’un alcool.
2. Equations- bilans des réactions
2.1
CH2 = CH2 + H2 O → CH3 − CH2 − OH
2.2.
Cr2 O7 2− + 14 𝐻 + + 6 𝑒 − 2𝐶𝑟 3+ + 7 𝐻2 O
3×(CH3 − CH2 − OH CH3 − CHO + 2𝐻 + + 2 𝑒 − )
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3. En appliquant le bilan molaire, on obtient :
𝑛𝐶𝐻3 𝐶𝐻2 𝑂𝐻
𝑛𝐶𝑟2 𝑂72− = 3
𝑚𝐶𝐻3 𝐶𝐻2 𝑂𝐻
CV = 3𝑀
𝐶𝐻3 𝐶𝐻2 𝑂𝐻
𝑚𝐶𝐻3 𝐶𝐻2 𝑂𝐻 0,2
V = 3𝐶𝑀 = 3×1×46 = 1, 45.10−3 L.
𝐶𝐻3 𝐶𝐻2 𝑂𝐻
IV. DOCUMENTATION
Les alcools sont utilisés dans l'industrie chimique comme :
• solvants : l'éthanol, peu toxique, est utilisé dans les parfums et les médicaments ;
• combustibles : le méthanol et l'éthanol peuvent remplacer l'essence et le fioul : leur
combustion ne produit pas de fumées toxiques ;
• réactifs : les polyuréthanes, les esters ou les alcènes peuvent être synthétisés à partir des
alcools ;
• antigels : la basse température de solidification de certains alcools comme le méthanol et
glycol en font de bons antigels.
Source : Wikipédia
Pour des exercices de renforcement
https://sunudaara.com/
https://studylibfr.com/
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Niveau : T CDE
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
Discipline : PHYSIQUE-CHIMIE
TITRE DE LA LEÇON
COMPOSÉS CARBONYLÉS : ALDÉHYDES ET CÉTONES
I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Des élèves de la Terminale C du lycée Départemental Abengourou découvrent dans un livre que « les
aldéhydes et les cétones ont des propriétés communes mais on peut les distinguer ». Ils souhaitent
comprendre ; alors ils décident avec leurs camarades, SOUS LA SUPERVISION DE LEUR
PROFESSEUR DE PHYSIQUE-CHIMIE, de connaître les formules générales des aldéhydes et des
cétones, la propriété qui les différencie et le test qui leur est commun.
O
C
✓ Leur formule brute générale est CnH2nO, où n est le nombre d’atomes de carbone.
✓ Les aldéhydes et les cétones sont des composés carbonylés.
Aldéhyde Cétone
O
O
R C O
R1 C R2
Formule générale H C R
Activité d’application
Nomme les composés ci-dessous
O O
(A) H CH3 CH C CH3 (C )
C CH3 CH C (B )
H H CH3 O
CH3
Correction
A : Méthanal;
B : 2-méthylpropanal ;
C :3-méthylbutan-2-one
Activité d’application
Écris le résultat observé lors de l’action du composé sur chaque réactif.
2,4- D.N.P.H. Liqueur de Fehling Réactif de Tollens Réactif de Schiff
Aldéhyde
Cétone
Correction
2,4- D.N.P.H. Liqueur de Fehling Réactif de Tollens Réactif de Schiff
Précipité jaune
Aldéhyde Précipité rouge brique Miroir d’argent Coloration rose
orangé
Précipité jaune
Cétone Rien Rien Rien
orangé
SITUATION D’ÉVALUATION
Au cours d’une séance de travaux dirigés de chimie, votre Professeur met à votre disposition les résultats
des expériences qu’il a réalisé sur un composé oxygéné A de formule brute CxHyOz :
Expérience 1 : Une analyse élémentaire montre que sa masse molaire moléculaire est M(A) = 72 g/mol,
qu’il contient en masse 66,7 % de carbone et que sa molécule contient un seul atome d’oxygène ;
Expérience 2 : Ce composé donne un précipité jaune orangé en présence de la 2,4-D.N.P.H ;
Expérience 3 : Ce composé donne un test positif avec la liqueur de Fehling en milieu basique ;
Expérience 4 : Une analyse plus poussée montre que sa chaine carbonée est linéaire.
Le Professeur vous demande d’écrire l’équation-bilan de la réaction chimique entre le composé A et la
liqueur de Fehling.
Données : Cu2+/Cu2O ; M(C) = 12 g/mol ; M(H) = 1 g/mol ; M(O) = 16 g/mol.
Donne ta réponse.
1-
1.1. Définis un composé carbonylé.
1.2. Donne le groupe carbonyle.
1.3. Donne la formule brute générale d’un composé carbonylé comportant n atomes de carbone.
2- Expérience 1 et Expérience 2
2.1. Vérifie que A est un composé carbonylé.
2.2. Montre que la formule brute du composé A est C4H8O.
3- Expérience 3 et expérience 4.
3.1- Donne la fonction chimique du composé A.
3.2- Écris la formule semi-développée et le nom du composé A
3.3- Précise ce qu’on observe dans le tube à essai après la réaction de l’expérience 3.
3.4- Écris l’équation-bilan de la réaction entre le composé A et la liqueur de Fehling.
Résolution
1.
1.1. Un composé carbonylé est un composé organique oxygéné comportant le groupe carbonyle.
1.2. Groupe carbonyle :
O
C
1.3 formule brute générale d’un composé carbonylé :CnH2nO
1.4
2. EXPÉRIENCE 1 et EXPÉRIENCE 2
2.1. Le composé A donne un précipité jaune orangé en présence de la 2,4-D.N.P.H : le composé est
un composé carbonylé.
M.%C 72∗66.7
2.2. Un atome d’oxygène : z = 1 ; x = = =4;
1200 1200
𝑦 = M − (12. 𝑥 − 16. z) = 72 − (12 × 4 + 16 × 1) = 8
D’où la formule brute est 𝐶4 𝐻8 𝑂
3. EXPÉRIENCES 3 et 4
3.1 A est un aldéhyde O
3.2 A : butanal
CH3 CH2 CH2 C
H
3.3 On observe un précipité rouge brique d’oxyde de cuivre I (Cu2O).
3.4 Demi-équations électroniques :
𝐶𝐻3 − CH2 − CH2 − CHO + 3. OH − ⟶ CH3 − CH2 − CH2 − CO2− + 2. H2 O + 2. e−
2. Cu2+ + 2. OH − + 2. e− ⟶ Cu2 O + H2 O
Équation-bilan :
CH3 − CH2 − CH2 − CHO + 2. Cu2+ + 5. OH − ⟶ CH3 − CH2 − CH2 − CO−
2 + Cu2 O + 3. H2 O
III. EXERCICES
Exercice 1
1. Soient les noms et formules semi-développées des composés ci-dessous :
a) butanal ; b) CH3-CH2-CH2-OH ; c) CH3-CH2-CHO ; d) CH3-CH2-COOH ; e) butanone ;
f) O
CH3 C CH3
Classe chaque lettre correspondant au nom ou à la formule semi-développée du composé dans le tableau
ci-dessous.
Composé carbonylé Aldéhyde Cétone
2. Associe chaque composé organique à son (ou ses) réactif (s) en cochant la case correspondant à la
bonne réponse :
Solution
1.
2.
Exercice 2
Écris V pour vrai ou F pour faux devant les affirmations ci-dessous :
1- En présence d’un aldéhyde ou d’une cétone, la 2,4- D.N.P.H donne un précipité jaune-orangé.
2- Un aldéhyde réduit l’ion permanganate en solution aqueuse acide.
3- Une cétone réduit l’ion dichromate en solution aqueuse acide.
4- Un aldéhyde réduit l’ion cuivre II de la liqueur de Fehling en solution aqueuse basique.
5- Une cétone réduit l’ion diamine argent du réactif de Tollens en solution aqueuse basique
6- En présence d’une cétone, le réactif de Schiff vire au rose.
Solution
1- En présence d’un aldéhyde ou d’une cétone, la 2,4- D.N.P.H donne un précipité jaune-orangé. VRAI
2- Un aldéhyde réduit l’ion permanganate en solution aqueuse acide. VRAI
3- Une cétone réduit l’ion dichromate en solution aqueuse acide. FAUX
4- Un aldéhyde réduit l’ion cuivre II de la liqueur de Fehling en solution aqueuse basique. VRAI
5- Une cétone réduit l’ion diamine argent du réactif de Tollens en solution aqueuse basique FAUX
6- En présence d’une cétone, le réactif de Schiff vire au rose. FAUX
Exercice 3
Tu disposes d’un composé carbonylé A de formule brute C2H4O.
1. Donne :
1.1. la fonction chimique et le groupe fonctionnel de A ;
1.2. la formule semi-développée et le nom de A ;
2. Précise ce qu’on observe quand on fait réagir A avec :
2.1. une solution de 2,4-DNPH ;
2.2. le réactif de Tollens .
3. Écris l’équation-bilan de la réaction du composé A avec la liqueur de Fehling (Cu2O/Cu2+)
Solution
1. Donnons :
1.1. Fonction chimique : Aldéhyde ; groupe fonctionnel : -CHO ou C H
1.2. Formule semi-développée : CH3 C H O
2. O
2.1. Précipité jaune
2.2. Miroir d’argent ou dépôt d’argent
3. Équation-bilan avec la liqueur de Fehling
Exercice 4
Au laboratoire de Physique-Chimie de ton établissement scolaire, se trouve une bouteille d’alcool saturé
A qui porte la mention unique suivante: densité de vapeur par rapport à l’air d = 2,07.
Le professeur te demande de définir cet alcool et le produit B de son oxydation ménagée en milieu acide
par les ions dichromates Cr2 O7 2− , sachant que B réagit avec la 2,4-D.N.P.H et possède des propriétés
réductrices.
1. Donne la formule générale d’un alcool saturé dont la formule renferme n atomes de carbone.
2. Montre que la formule brute de l’alcool A est C3 H8 O.
3. Détermine la fonction chimique de B.
4. Déduis-en les formules semi-développées et les noms de A et B.
Données : C : 12 gmol−1 ; O : 16 gmol−1 ; H : 1 gmol−1
Solution
1. Formule générale d’un alcool saturé
Cn H2n+1 OHouCn H2(n+1) O
3. La fonction chimique de B.
B réagit avec la 2,4-D.N.P.H et possède des propriétés réductrices ; B est un aldéhyde.
4. Les formules semi-développées et les noms de A et B.
Les formules semi-développées possibles de A sont : CH3 −CH2 − CH2 − OH et
CH3 − CH − CH3
OH
Puisque B est un aldéhyde, alors A est l’alcool primaire de formule CH3 − CH2 − CH2 − OH
nommé propan-1-ol.
B est le Propanal
O
H3 C − CH2 − C
H
Exercice 5
Dans le but de déterminer la nature d’un composé organique A, ton groupe de travaux pratiques effectue
une série d’expériences.
- Le groupe réalise la combustion complète d’une mole de molécules du composé A ; ce qui fournit
4 moles de molécules de dioxyde de carbone et 4 moles de molécules d’eau.
- Le composé A réagit avec la 2,4-D.N.P.H mais donne un test négatif avec la liqueur de Fehling.
Données : A a pour formule brute Cx Hy O.
C : 12 gmol−1 ; O : 16 gmol−1 ; H : 1 gmol−1
Tu es chargé de donner le résultat du groupe.
Solution
2. Formule brute de A
On obtient 4 moles de dioxyde de carbone et 4 moles d’eau.
𝑦
Donc 𝑥 = 4 et 2 = 4. Ce qui donne 𝑦 = 8
D’où A = C4 H8 O.
3. Nature de A.
Les formules semi-développées possibles de A sont :
O O
H3 C CH2 CH2 C H3 C CH C CH3 − C − CH2 −CH3
H H O
𝐶𝐻3
Les composés carbonylés sont des produits d’oxydation ménagée des alcools. Certains sont utilisés
comme des solvants. En effet, si les aldéhydes sont trop réactifs pour être utilisés comme solvants,
certaines cétones, notamment l'acétone (propan-2-one) et la butan-2-one (ou méthyléthylcétone) sont d'un
emploi courant comme solvant polaire aprotique.
Un solvant polaire est un solvant constitué de molécules présentant un moment dipolaire, comme l’eau.
Lorsque le solvant a la capacité de libérer un proton (ion 𝐻 + ), il est qualifié de protique. Dans le cas
contraire, il est dit aprotique.
https://guy-chaumeton.pagesperso-orange.fr/scphysiques2010
Niveau : T CDE
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
Discipline : PHYSIQUE-CHIMIE
I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Lors d’une conférence organisée par le club scientifique du Lycée Départemental d’Abengourou, les
élèves de la Tle D, apprennent que les engrais sont essentiellement composés d’azote, de phosphore et de
potassium et que la structure électronique de l’azote lui confère des propriétés particulières conduisant à
une famille appelée les amines. Une fois en classe, ces élèves veulent en savoir davantage.
Ils décident sous la supervision de leur professeur, de connaître la formule générale des amines,
d’identifier les trois classes d’amines et d’expliquer leur caractère basique.
Activité d’application 1
Tu disposes des formules de composés chimiques ci-dessous.
CH3-NH2, CH3- CH3, CH3-NH- CH3, CH3- CH2- CH3, CH3-CH2-OH,
O
⃦ .
𝐶𝐻3 − C − CH3
Recopie les formules des amines parmi elles.
Solution
CH3-NH2 et CH3-NH- CH3
R3
Activité d’application 2
Indique la classe des amines de formules suivantes.
CH3 – N –CH2 – CH3
CH3
a) CH3-NH- CH3 , b) , c) CH3-NH- CH2- CH3,
d) CH3-NH2.
Solution
a) Amine secondaire, b) amine tertiaire, c) amine secondaire, d) amine primaire.
CH3
Deuxième méthode
- Les amines primaires sont nommées en alkylamines où le groupe alkyle est la partie liée au
groupe NH2.
- Si l’amine est secondaire ou tertiaire, on énonce les autres groupes devant, précédés de la lettre N
ou des lettres N, N.
CH3 – NH2 méthylamine
C2H5 – NH – CH3 N- méthyléthylamine
CH3 – N –CH2 – CH3 N,N-diméthyléthylamine
CH3
Activités d’application 3
Écris l’équation-bilan de la réaction de la méthylamine avec l’eau.
Solution
CH3-NH2 + H2O ⇌ CH3-𝑁 + 𝐻3 + HO−
Activité d’application 4
Écris l’équation-bilan de la réaction de la méthylamine avec le chlorométhane.
Solution
CH3-NH2 +CH3 – Cl→CH3-NH- CH3+ HCl
CH3-NH- CH3+CH3 – Cl→ CH3 – N –CH3 + HCl
CH3
CH3
CH3 – N –CH3 + CH3 – Cl CH3 – N+ – CH3 + Cl-
CH3 CH3
SITUATION D’ÉVALUATION
A la fin de la leçon sur les amines, le Professeur de physique-chimie demande à ses élèves
d’identifier une amine primaire saturée B qui contient en masse 23,7% d’azote.
On donne en g/mol : MH = 1 ; MC = 12 ; MN= 14
1- Écris la formule brute générale d’une amine primaire saturée contenant x atomes de carbone
2- Détermine le nombre x d’atomes de carbone
3-
3-1 Écris les formules semi développées possibles de B.
3-2 Nomme-les.
4- Identifie le composé B sachant que sa chaine carbonée est ramifiée.
Solution
1-Formule brute générale : CxH2x+1-NH2
2-Déterminons le nombre x d’atome de carbone :
14 𝑀𝐵
= ⇒ 𝑀𝐵 = 59 𝑔/𝑚𝑜𝑙
23,7 100
𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑀𝐵 = 14𝑥 + 17 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 = 3
3-1 et 3-2 Formules semi-développées possibles et noms de B :
CH3-CH2-CH2-NH2 : propylamine ou propan-1-amine
CH3
4-Formule semi-développée de B : CH3-CH-NH2
CH3
III. EXERCICES
Exercice 1
A- Nomme les amines suivantes :
a) CH3-N-C2H5
CH3
b) CH3-NH-CH2-C2H5
Solution
A-
a) N, N-diméthyléthanamine
b) N-méthylpropanamine
B-
a) CH3− CH2 –N−CH2−CH2−CH3
CH3
b) CH3−NH−CH2−CH3
Exercice 2
.Une amine de formule brute C4H11N :
Solution
1. Formules semi-développées
a ) CH3CH2CH2CH2NH2: Butanamine;
b ) CH3CH2-CH-NH2 :Méthylpropanamine
CH3
c ) CH3-CH-CH2NH2 : 2-méthylpropanime
CH3
CH3
d ) CH3 C NH2 : 1,1-diméthyléthylamine
CH3
e) ( C2H5)2NH2 : Diéthylamine
g) C2H5N(CH3)2 : N,N-diméthyléthylamine
Exercice 3
Une amine primaire saturée A de formule CXHYN contient 23,7% en masse d’azote.
1.
Solution
1.1.
M 14 1400
1.2. La formule brute : = ,M= = 59,07 g/mol
100 %N %N
59,07−17
14x + 17= 59,07 ou x = = 3 ,on a C3H9N
14
2. Les formules semi-développées et noms : CH3CH2CH2NH2 : propanamine
CH3 CH NH2 Méthyléthylamine
CH3
Exercice 4
Vous disposez dans le laboratoire de chimie de votre établissement un composé organique A de formule
brute C6H15N. Après la leçon sur les amines, le professeur de physique-chimie vous demande en présence
du garçon de laboratoire de préparer un composé B : l’iodure de tétraéthylammonium.
Pour cela, il vous demande de faire réagir le composé A avec l’iodoéthane (CH3 – CH2 – I).
1 Donne :
1-1 la fonction chimique du composé A.
1-2 le nom de la réaction.
1.3 le nom de la propriété mise en jeu dans cette réaction.
3- Donne sa classe
Solution
CH2-CH3
4-Équation-bilan de la réaction
Exercice 5
En vue de vous faire exploiter les propriétés d’une amine ; ton professeur de Physique-chimie met à la
disposition de ton groupe :
-l’eau ;
-l’iodoéthane (C2H5I).
En outre, il vous informe que l’amine contient en pourcentage massique : %C = 61,02, %H = 15,25.
En tant que rapporteur, propose la solution du groupe en répondant aux consignes suivantes.
1. Identification de l’amine
Solution
1.
12x 2x+3
1.1.La formule brute est = , %C (2x + 3) = %H.12 , d’où x = 3 on a C3H9N
%C %H
2.
CH3 CH3
3. C2H5
3.1. C2H5NH + C2H5I C2H5−N + HI
CH3 CH3
3.2. Propriété nucléophile
4. C2H5 C2H5
+
C2H5 −N + C2H5I C2H5−N C2H5 + I-
CH3 CH3
IV. DOCUMENTS
Les amines sont soit des produits naturels, soit des produits synthétisés utilisés dans l’industrie et en
médecine.
Dans la nature, de nombreuses toxines possèdent dans leur molécule une ou plusieurs fonctions amine.
Par exemple, la tétrodotoxine est présente à l'état naturel chez plusieurs animaux et notamment dans le
poisson tétrodon (Poisson globe). C'est en effet l'un des poisons les plus violents connus.
En médecine, la quinine, présente dans l'écorce de quinquina, a été le premier médicament réellement
efficace contre le paludisme. Malheureusement la toxicité du composé limite son champ thérapeutique.
On le réserve dans le traitement de certaines formes aigües qui résistent aux autres anti-malariques.
Quant à la morphine, elle est l’un des antalgiques les plus puissants connus.
Dans l’industrie, on utilise les amines comme solvants et matières premières dans la synthèse de colorants
et d’insecticides.
Source: www.faidherbe.ord
Niveau : TCDE
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
Discipline : PHYSIQUE-CHIMIE
I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Un élève en classe de Terminale C au Lycée Municipal de Williamsville a appris que le vinaigre contient un
acide carboxylique et que les acides carboxyliques sont des intermédiaires importants pour la synthèse de
beaucoup de produits.
En classe, il partage cette information avec ses camarades. Ensemble ils décident sous la supervision de leur
professeur de nommer les acides carboxyliques et leurs dérivés et d’écrire les équations de passage des acides
carboxyliques à leurs dérivés.
La réaction d’un acide carboxylique avec l’eau est réversible. La dissociation est donc partielle.
Activité d’application
Solution
1.
a) Acide méthanoïque
b) Acide éthanoïque
Formule générale O
O O O
structurale R C
R C R C R C
O
C𝓵 O - R’ NH2
R’ C
O
a) Obtention
Un anhydride d’acide résulte de l’élimination d’une molécule d’eau entre deux molécules d’acides
carboxyliques. Cette déshydratation se fait par simple chauffage et en présence d’un déshydratant énergétique
comme le décaoxyde de tétraphosphore (P4O10) .
O
R C O
OH P4O10 R C
+ ( chauffage) O +H2O
OH R’ C
R’ C O
O
b) Nomenclature
Le nom d’un anhydride d’acide s’obtient en remplaçant dans celui de l’acide, le mot « acide » par le mot
« anhydride ».
Exemples : CH3 – C – O – C – CH3
CH3 – CH2 – C – O – C – CH3
O O O O
anhydride éthanoïque anhydride éthanoïque et propanoïque
1ère étape : C’est une simple réaction acide-base qui aboutit à la formation d’un carboxylate d’ammonium.
L’équation-bilan est : R – COOH + NH3 ⟶ R – COO- + NH4+
O
R – COO- + NH4+ ∆
R C + H2O
NH2
Exemples :
O
O O CH3 CH2 C
H C CH3 C N CH2CH3
NH2 NH CH3
N- méthyléthanamide CH3
Méthanamide N – éthyl - N - méthylpropanamide
(Amide primaire) (Amide secondaire)
(Amide tertiaire)
2.2.4 Les esters
La réaction inverse de l’estérification directe est appelée hydrolyse d’un ester. Elle possède les mêmes
caractéristiques que l’estérification directe.
▪ Estérification indirecte
C’est la réaction entre un dérivé d’acide (chlorure d’acyle ou anhydride d’acide) et un alcool. Cette réaction
esttotale, rapide et exothermique.
O
R C O O
Cas des anhydrides : O +R’ OH R C + R C
R C O R’ OH
O (alcool) (ester) (acide carboxylique)
O O
R C C + HCl
+ R’O H R
Cl
O R’
Cas des chlorures d’acyle :
b) Nomenclature
Le nom d’un ester s’obtient à partir de celui de l’acide carboxylique correspondant, en :
− supprimant le mot ‘’acide’’
− remplaçant le suffixe ‘’oïque’’ par ‘’oate’’,
− ajoutant la préposition « de » ou « d’ » suivi du nom du groupe alkyle lié à l’atome d’oxygène.
O O
Exemples C
H C CH3
OCH2 CH3 O CH3
Méthanoate d’éthyle
Éthanoate de méthyle
Activité d’application 2
Complète le tableau suivant relatif aux acides carboxyliques et leurs dérivés.
Groupe Exemple
Fonction
caractéristique Formule semi-développée Nom
O
C2H5 C
O C2H5
Acide benzoïque
O
C
Cl
Anhydride
méthanoïque
Résolution
Exemple
Groupe
Fonction Formule semi-
caractéristique Nom
développée
O O
Ester C C2H5 C Propanoate d’éthyle
O C2H5
O
O O
Acide carboxylique C C6H5 C Acide benzoïque
OH OH
O O
C CH3 CH2 C Chlorure de 2-
Chlorure d’acyle Cl
Cl CH3 méthylpropanoyle
O O O O Anhydride
Anhydride d’acide C O C H
H C O C méthanoïque
SITUATION D’ÉVALUATION
Un ester saturé E de formule chimique CnH2nO2 contient en masse %O= 31,37% d’oxygène. Lors d’une
séance de Travaux Dirigés, ta classe est amenée à étudier cet ester.
L’hydrolyse de l’ester E conduit à la formation de deux composés organiques A et B. L’étude des composés
A et B permet de préciser la structure de E.
Résolution
O
Nom: propanone
3. Synthèse de l’ester E.
3.1.Formule semi développée de F :
CH3 – C – Cl
O
3.2.
3.2.1 Les équations bilans :
O
(1) CH3 C + CH3 CH CH3 ⇄ E + H 2O
OH OH
O
(2)
CH3 C + CH3 CH CH3 ⇄ E + HCl
Cl OH
3.2.2 Les différences importantes entre les réactions (1) et (2) sont :
(1) est lente limitée et athermique.
(2) est rapide totale et exothermique.
3.2.3 La formule semi développée de E est : CH3
O
CH3 C O CH CH3
III. EXERCICES
Exercice 1
Complète le tableau ci-dessous :
Nom Fonction chimique Formule semi développée Groupe fonctionnel
acide chloroéthanoïque
C6H5-COCl
anhydride 2-
methylpropanoique
CH3-CH2-CONH-C2H5
méthanoate de 1-
méthyléthyle
𝐶𝐻3 − 𝐶𝐻(𝐶2 𝐻5 ) − 𝐶𝑂𝑂𝐻
Solution :
Nom Fonction chimique Formule semi développée Groupe fonctionnel
acide chloroéthanoïque Acide ClCH2COOH -COOH
carboxylique
C6H5-COCl
anhydride 2- Anhydride d'acide CH3CH(CH3)CO-O- -CO-O-OC-
methylpropanoique CO(CH3)CHCH3
N-ethylpropanamide Amide CH3-CH2-CONH-C2H5 -CO-N-
Solution
1.
1.1. Fonction chimique : chlorure d’acyle ou d’acide
Groupe fonctionnel :
−C−Cℓ
O
1.2. CH3 − C − Cℓ Chlorure d’éthanoyle
O
2.
2.1.
CH3 C OH + SOCℓ2 CH3 C Cℓ + SO2 + HCℓ
O O
Exercice 3
Un ester E de masse molaire M = 116g.mol-1, est obtenu à partir d’un alcool secondaire A de formule brute
C3H8O et d’un acide carboxylique B de formule CnH2n+1COOH.
Données : MC = 12g.mol-1, MH = 1g.mol-1 ; MO = 16g.mol-1
1.Donne la formule semi-développée et le nom de l’alcool A.
2.
2.1. Écris l’équation-bilan de la réaction entre l’alcool A et l’acide carboxylique B ;
2.2. Détermine la formule semi-développée et nom de B.
Solution:
1.CH3CHOHCH3: propan-2-ol
2.
2.1.
CnH2n+1COOH + CH3CHCOCH3 CnH2n+1COOCHCH3 + H2O
CH3
2.2. ME = 14n + 87 = 116
n= 2 atomes de carbones
Sa formule semi-développée est :
C2H5 C OH Acide propanoique
O
Exercice 4
Au cours d’une séance de travaux pratiques, ton groupe souhaite déterminer la formule semi-développée et le
nom d’un ester F et d’un alcool A. Sous la supervision de votre professeur de Physique-chimie, ton groupe
faire réagir 20g d’un composé D (Chlorure de propanoyle) sur un alcool A (R-OH) pour obtenir 20,4 g d’un
composé organique F. Pour information le rendement de la réaction est 92,5%.
Données : MO =16g.mol-1 ; MC=12g.mol-1 ; MH =1g.mol-1 ; MCℓ =35, 5g.mol-1
Tu es sollicité pour faire la rédaction du compte rendu.
1. Donne la fonction chimique, la formule semi-développée du composé D.
2.
2.1. Écris l’équation-bilan de la réaction ;
2.2. Nomme la réaction puis donne ses caractéristiques.
3. Détermine :
3.1.la masse molaire du composé F ;
3.2. la formule semi-développée et le nom de F.
4. Détermine la formule semi-développée et le nom de l’alcool A.
Solution :
1. Fonction chimique : chlorure d’acyle. Formule semi-développée : CH3CH2COCℓ
2.
2.1.
CH3CH2COCℓ + ROH CH3CH2COOR + HCℓ
2.2. Nom de la réaction : estérification indirecte
Caractéristiques : rapide, totale et exothermique
3.
3.1.
mF ;
MF mF MD
3.2. r= MF = d’où MF = 102 g.mol-1
mD r mD
MD MF =
Ainsi on obtient n = 2 atomes de carbone, on a la formule semi-développée suivante :
4.C2H5OH : éthanol
Exercice 5
Au cours d’une séance de travaux pratiques, ton groupe de travail désire déterminer la formule semi-
développée d’un composé D, puis de l’utilise sous la supervision de leur professeur de physique –chimie pour
obtenir les dérivés d’acides carboxyliques. Pour cela , le groupe réalise une série d’expérience :
Expérience 1 : L’oxydation ménagée d’un alcool primaire A de formule R−CH2OH et non ramifiée, donne un
composé organique B , qui rosit le réactif de Schiff et B à son tour est transformé en un produit D ,qui jaunit
le bleu de bromothymol.
Expérience 2 :Il dissout 0,37 g de D dans un litre d’eau ;on prélève Va = 50 mL de cette solution que l’on
dose avec une solution d’hydroxyde de sodium de concentration molaire volumique Cb = 10-2 mol.L-
1
.L’équivalence acido-basique a lieu quand on a ajouté Vb = 25 mL.
Expérience 3 : On fait agir du pentachlorure de phosphore PCℓ5 sur le composé D,et on obtient un composé
organique E. Le composé E réagit avec l’ammoniac pour donner un composé organique F
Tu es choisi par le groupe pour faire la rédaction du compte rendu
Données en g/mol : MC = 12 ; MH = 1 ; MO = 16
1. Donne la fonction chimique et le groupe fonctionnel de B et D
2.
2.1. Écris l’équation-bilan de la réaction acido-basique ;
2.2. Détermine la formule brute du composé D ;
2.3. Donne le nom et la formule semi-développée du composé D ;
2.4. Déduis de ces expériences la formule semi-développée et le nom de A.
3.
3.1. Écris l’équation-bilan de la réaction :
3.1.1. Du composé D au composé E ;
3.1.2. Du composé E sur l’ammoniac ;
3.2. Nomme le composé F et précise sa famille chimique
Solution
1. Fonction chimique et groupe fonctionnel de B et D
2.2.
A l'équivalence acido-basique CaVa = CbVBe ,la valeur de Ca = 5.10-3mol.L-1
m
M = CaVeau= 74g.mol-1 , on pose alors 14n +32 = 74 d’où n = 3
La formule brute est : C3H6O2
2.3. Nom et formule semi-développée de D : CH3CH2COOH : acide propanoïque
3.1.
IV. DOCUMENTS
Les acides carboxyliques ont une grande utilité dans le domaine industriel. En effet ils contribuent à la
fabrication de peinture mais également de solvants, de shampoing, de bougies, de textiles etc.
Par exemple :
- L’aspirine est l’acide acétylsalicylique.
- L’acide éthanoïque se retrouve dans le vinaigre. Il est l'un des plus importants intermédiaires
organiques qui est fabriqué à l'échelle de 5 millions de tonnes par an dans le monde.
- Pendant longtemps, les acides gras supérieurs comme l'acide stéarique ont servi à la confection des
bougies. Leurs sels de sodium ou de potassium constituent les savons courants.
- Plus récemment, après réduction en alcools correspondants, ces acides gras sont à la base de la
préparation de détergents, notamment les sulfates et sulfonates.
- Les esters des acides moyens ou aromatiques sont employés en parfumerie ; de nombreux produits
pharmaceutiques dérivent de l'acide benzoïque ; enfin, divers sels de l'acide acétique ont des usages
particuliers : pigments, mordants, antiseptiques.
Exemples d’acides carboxyliques et leur pKa
Nomenclature
Nombre de C Structure Nom usuel (Acide …) pKa
(Acide …)
1 HCOOH formique méthanoïque 3,77
2 CH3COOH acétique éthanoïque 4,76
3 C2H5COOH propionique propanoïque 4,88
4 C3H7COOH butyrique butanoïque 4,82
5 C4H9COOH valérique pentanoïque 4,81
6 C5H11COOH caproïque hexanoïque 4,85
7 C6H13COOH énanthique heptanoïque 4,85
8 C7H15COOH caprylique octanoïque 4,85
9 C8H17COOH pélargonique nonanoïque -
10 C9H19COOH caprique décanoïque -
12 C11H23COOH laurique dodécanoïque -
14 C13H27COOH myristique tétradécanoïque -
16 C15H31COOH palmitique hexadécanoïque -
18 C17H35COOH stéarique octadécanoïque -
22 C21H43COOH béhénique doeicosanoïque -
https://csmyopougonkoute.dgem.ci
Niveau : TCDE
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
Discipline : PHYSIQUE-CHIMIE
I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
En visite dans une de fabrication de savons, les membres du club de Chimie du Lycée Moderne
d’Abengourou dont font partie les élèves de Terminale C observent avec intérêt le procédé d’obtention du
savon de lessive. De retour en classe, ces élèves entreprennent, sous la supervision de leur professeur de
physique – chimique, de définir la saponification, d’écrire l’équation-bilan de la réaction de
saponification et de préparer un savon.
Butyrine
Palmitine
Carboxylate de
sodium (Savon)
SITUATION D’ÉVALUATION
1. Énoncé
Lors d’une séance de travaux pratiques en classe de Tle, ton groupe est désigné par le professeur pour
fabriquer du savon. Il met à votre disposition m = 100 g d’huile de table, de la soude, de l’éthanol et le
matériel nécessaire.
Donnée : formule de l’acide palmitique : CH3 (CH2)14 COOH
Étant membre du groupe, tu es chargé de la rédaction du rapport de synthèse.
1- Écris la formule semi-développée du triglycéride formé à partir de l’acide palmitique contenu dans
l’huile de table.
2-
2.1- Écris l’équation-bilan de la réaction de saponification du triester précédent par la soude.
2.2- Nomme les produits obtenus.
3- Détermine, à partir de la quantité d’huile de table :
3.1- la masse de savon obtenu ;
3.2- la masse de polyalcool obtenu.
2. Résolution
1. Le triglycéride formé à partir de l’acide palmitique est la palmitine :
2.
2.1 Equation-bilan de la réaction de saponification :
2.2 On obtient le glycérol et le palmitate de sodium (savon) ( CH3 – (CH2)14 – COO- + Na+)
3.
3.1 A partir de l’équation-bilan , on peut écrire : 3n1 (huile) = nS (savon)
𝑚1 100
D’où 𝑚𝑆 = 3 𝑀𝑆 = 3 x 366 x 278 = 227,87 g
𝑀1
𝑚1 100
3.2 De même n1 (huile) = na (glycérol) ce qui donne 𝑚𝑎 = 𝑀𝑎 = 366 x 92 = 25,14 g
𝑀1
III.EXERCICES
Exercice 1
1- Écris la formule du triglycéride formé à partir de l’acide butanoïque (ou acide butyrique).
2- Écris l’équation-bilan de la saponification du triglycéride précédent par la soude.
3- Nomme les produits obtenus.
Solution :
1. Formule de la butyrine
2.
Résolution
Exercice 3
1.2. de la butyrine.
2.
Solution
1.
2.
2.1.
CH2 OH
+ 3(Na+ + OH- ) 3( C3H7-COO- +Na+) + CH OH
CH2 OH
2
C3H7-COO- +Na+
Exercice 4
Lors d’une séance de TP de Chimie, ton groupe introduit dans un ballon, V = 10,0 mL de benzoate
d’éthyle de masse volumique ρ = 1,05 g/mL, V’ = 25 mL de solution de soude à C’= 4 mol/L et quelques
grains de pierre ponce. Il adapte un réfrigérant et chauffe à reflux pendant vingt minutes. Le mélange
obtenu est refroidi, puis traité par un excès d’acide chlorhydrique. Un solide précipite.
A défaut de balance, le professeur vous demande de déterminer sa masse m.
Étant membre du groupe, tu es sollicité pour cette détermination.
1. Donne :
1.1. Le nom de la réaction qui se produit lors de ce mélange.
1.2. Les caractéristiques de la réaction réalisée.
2. Écris
2.1. L’équation bilan de la réaction de saponification.
2.2. L’équation bilan de la réaction qui se produit lors de l’ajout de la solution d’acide
chlorhydrique.
3. Détermine la quantité de matière :
3.1 de soude introduite dans le ballon,
3.2 de benzoate d’éthyle introduit dans le ballon ;
3.3 de chacun de ces réactifs après la réaction.
4. Détermine la masse du précipité solide.
Résolution
1.
1.1 C’est une réaction d’estérification.
1.2 Cette réaction est lente et totale.
2.
2.1 Équation bilan de la réaction
C6H5 – CO – O – C2H5 + (Na+ ; OH-)⟶(C6H5 – COO- ; Na+) + C2H5- OH
Exercice 5
Lors d’une journée carrière, un ouvrier d’une société industrielle présente, au stand de sa société,
le processus de fabrication d’un produit à base d’un corps gras présent naturellement dans le cacao :
l’acide stéarique. L’acide stéarique est un composé organique saturé contenant 18 atomes de carbones.
L’opération consiste à faire réagir l’acide stéarique sur du glycérol pour donner de la stéarine. Une
masse m = 1 kg de stéarine est traité par un excès d’hydroxyde de sodium pour donner le corps solide : le
stéarate de sodium.
Présent au stand lors de cette journée, tu sollicité pour déterminer la masse du produit obtenu.
1. Donne
1.1. Le nom de la famille de l’acide stéarique ;
1.2. La formule semi-développée de l’acide stéarique.
2. Écris l´équation bilan de la réaction entre l´acide stéarique et le glycérol.
3. Déduis-en la formule semi développée de la stéarine.
4.
4.1 Donne
4.1.1 Le nom de la réaction entre la stéarine et l’hydroxyde de sodium.
4.1.2 Les caractéristiques de cette réaction.
4.1.3 Le nom d’usage du stéarate de sodium.
4.2 Écris l’équation de la réaction entre la stéarine et l’hydroxyde de sodium.
4.3 Détermine la masse théorique du stéarate de sodium obtenu.
Résolution
1.
1.1 L’acide stéarique est un acide carboxylique.
1.2 La formule semi-développée de l’acide stéarique est : CH3-(CH2)16–COOH
2.
3. La stéarine un triester de formule
4.
4.1.1 réaction de saponification
4.1.2 réaction lente et totale
4.1.3 un savon
4.2
IV DOCUMENTATION
Importance industrielle de la saponification
Dans l’industrie, la saponification des corps gras (huiles et graisses) est utilisée dans la fabrication de
nombreux produits :
- savons ;
- résines glycérophtaliques ;
- produits cosmétiques ;
- explosifs.
Pour plus d’informations cliquez sur le lien https://fr.wikipedia.org/wiki/Savon
TERMINALE D
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
CHIMIE
II. CONTENUS
NH2
H CH CO2H
Acide 2- aminoéthanoïque glycine GLY
NH2
CH3 CH CO2H
Acide 2- aminopropanoïque alanine ALA
NH2
NH3+
• En milieu acide l’ion dipolaire se comporte comme une base,il capte un proton H+.
La forme prédominante est le cation : R CH CO2H
NH3+
• En milieu acide l’ion dipolaire se comporte comme une base,il capte un proton H+. La forme
prédominante est l’anion : R CH CO2−
NH2
▪ La liaison peptidique
La liaison peptidique résulte de la condensation entre le groupe carboxyle (-CO2H) d’un acide α-aminé et
le groupe amine (-NH2) d’un autre acide α-aminé. Le corps obtenu est appelé un dipeptide.
Exemple : le dipeptide ALAGLY
CH3 O CH3 O
CH3 O CH3 O
ALAGLY ALA GLY
L’hydrolyse d’un dipeptide donne les deux acides α-aminés de départ qui ont permis d’obtenir le
dipeptide.
▪ Caractérisation de la liaison peptidique
La réaction de Biuret permet de caractériser la liaison peptidique dans des molécules (molécules ayant au
moins deux liaisons peptidiques).
▪ Les protéines
Un dipeptide possède comme acide α-aminé, deux groupes lui permettant de former des nouvelles
liaisons peptidiques avec deux autres molécules d’acides α-aminés. On peut obtenir ainsi un tripeptides,
puis un tétrapeptide, etc … Si on continue la condensation, on obtiendra des polypeptides composés de
plusieurs acides α-aminés reliés entre elles par des liaisons peptidiques. Quand le nombre d’acides α-
aminés est encore plus important on ne parle plus de polypeptides mais de protéines.
SITUATION D’ÉVALUATION
Un groupe d’élèves de terminale scientifique se propose d’identifier un dipeptide noté D.
Les informations en leur possession sont les suivantes :
I- Le dipeptide D résulte de la réaction de condensation entre deux acides α-aminés A et B. La chaine
carbonée de B possède deux ramifications.
II- L’analyse quantitative a permis de déterminer les pourcentages massiques de carbone, d’hydrogène
et d’azote du composé A : %C = 40,45 ; %H = 7,87 et %N = 15,72. De plus la molécule du composé
A possède deux atomes d’oxygène.
III- La réaction de A avec un autre acide α-aminé B de formule C4H9-CH(NH2)-COOHdonne le
dipeptide D. A est l’acide α-aminé N terminal (blocage de la fonction amine de A).
Éprouvant quelques difficultés, le groupe te sollicite afin de l’aider.
1. Définis un dipeptide.
2.
2.1 Vérifie que la formule brute de A s’écrit C3H7NO2 ;
2.2 Écris sa formule semi-développée ;
2.3 Nomme A ;
2.4 Écris la formule semi-développée de B.
3.
3.1 Écris l’équation-bilan traduisant la synthèse du dipeptide D.
3.2 Entoure la liaison peptidique.
Solution
1. Définition
Un dipeptide résulte de la réaction de condensation de deux molécules d’acide α-aminé.
2.
2.1 Vérification
12𝑥 𝑦 14𝑧 32
A partir de la formule brute CxHyNzO2 on tire = = =
%𝐶 %𝐻 %𝑁 100%−(%𝐶+ %𝐻+ %𝑁)
Ce qui conduit à x = 3 ; y = 7 et z = 1. On retrouve bien formule brute C3H7NO2.
2.2 Formule semi-développée : CH3 CH CO2H
NH2
2.3 Nom : acide 2- aminopropanoïque
2.4 Formule semi-développée de B
CH3
NH2 CH C NH CH C CH3
O CH3
IV. EXERCICES
Exercice 1
Tu considères les affirmations suivantes :
N° Affirmation V F
1 Un acide α-aminé possède à la fois une fonction acide carboxylique et une fonction amine.
2 Un amphion ou zwitterion est un ion mono polaire.
3 En milieu très acide l’acide α-aminé existe essentiellement sous forme de cation.
4 En milieu très basique l’acide α-aminé existe essentiellement sous forme d’anion.
Mets une croix dans la case V si l’affirmation est vraie ou dans la case F si l’affirmation est fausse.
Solution
N° Affirmation V F
1 Un acide α-aminé possède à la fois une fonction acide carboxylique et une fonction amine x
2 Un Amphion ou zwitterion est un ion mono polaire x
3 En milieu très acide l’acide α-aminé existe essentiellement sous forme de cation x
4 En milieu très basique l’acide α-aminé existe essentiellement sous forme d’anion x
Exercice 2
La glycine est un acide α-aminé de formule brute C2H5O2N.
1. Ecris sa formule semi-développée.
2. Donne son nom dans la nomenclature systématique.
3. Ecris la formule chimique de l’ion dipolaire ou amphion correspondant.
Solution
1. H2N-CH2-COOH
2. Acide-2-aminoéthanoïque
3. +H3N-CH2-COO-
Exercice 3
Après le cours de chimie sur les acides α-aminés, un groupe d’élèves de ta classe entreprend de faire des
recherches sur la réaction entre l’alanine et un acide α-aminé A de formule semi-développée : R CH CO2H
R est un radical alkyle ramifié. NH2
Ils découvrent que la réaction conduit à deux dipeptides P1 et P2 de masse molaire 188 g.mol-1 chacun.
Ils te sollicitent afin de les aider à identifier l’acide α-aminé A.
1. Écris les formules semi-développées de P1 et P2.
2. Détermine la formule semi-développée de A.
3. Donne son nom dans la nomenclature systématique.
Solution
1. Les formules semi-développées de P1 et P2
P1 : CH3 CH C NH CH R P2 : R CH C NH CH CO2H
2. Formule semi-développée de A
𝑀𝑃1 − 146
MP1 = 14n + 146 soit n = A.N. : n = 3
14
CH3
A : CH3 C CH CO2H
CH3 NH2
3. Nom
Acide 2-amino-3-méthylbutanoïque
Exercice 4
Un groupe d’élèves de terminale d’un Lycée Moderne désire avoir des informations sur la synthèse
exclusive d’un dipeptide P1, à partir de deux acides α-aminés A1 et A2. Le dipeptide P1 a pour formule
semi-développée :
CH3 O
Éprouvant quelques difficultés, le groupe te sollicite afin de l’aider.
1. Écris les formules semi-développées des acides α-aminés A1 et A2 utilisés.
2. Décris le principe de synthèse du dipeptide P1.
3. Écris la formule semi-développée du dipeptide P2 isomère de P1.
Solution
1. Formules semi-développées d'A1 et de A2
A1 : CH3 CH CO2H A2 : NH2 CH2 CO2H
NH2
2. Principe de synthèse du dipeptide P1
- blocage de la fonction amine de A1 ;
- blocage de la fonction acide de A2 ;
- activation de la fonction acide de A1 ;
- activation de la fonction amine de A2 ;
- déblocage de la fonction amine de A1 ;
- déblocagede la fonction acide de A2.
3. Formule semi-développée du dipeptide P2
CH3 CH NH C CH2 NH2
CO2H O
Exercice 5
Lors d’une séance de préparation d’un devoir de niveau, votre professeur vous demande dans un exercice
d’identifier un acide α-aminé B qui sert de réactif dans la synthèse d’un composé organique D. Au cours
de cette synthèse, l’acide α-aminé B de formule 𝑅𝐶𝐻(𝑁𝐻2 )𝐶𝑂𝑂𝐻 où R est un groupe alkyle saturé ,
réagît avec la valine de formule semi-développée 𝐶𝐻3 𝐶𝐻(𝐶𝐻3 )𝐶𝐻(𝑁𝐻2 ). Cette réaction conduit à un
dipeptide dont la masse molaire est 𝑀 = 188𝑔/𝑚𝑜𝑙
Les masses molaires atomiques en g/mol des éléments chimiques intervenant dans les formules sont : H
(1) ; C (12) ; O (16) ; N (14).
Ton voisin qui était appelé à résoudre l’exercice au tableau, peine à le faire. Ton professeur te désigne
pour le remplacer.
1. Donne :
1.1.Le nom systématique de la valine.
1.2.Le nom du type particulier de la liaison rencontrée dans le composé D
2. Explique ce qu’il faut faire pour obtenir qu’un seul dipeptide, celui où B est l’acide
α-aminé terminal.
3. Ecris l’équation de la réaction chimique entre la valine et le composé D.
4. Détermine le groupe alkyle R du composé B.
5. Identifie B (formule semi-développée et nom).
Corrigé
1. Je donne
1.1.Le nom systématique de la valine :
Acide 2-amino-3-methylbutanoique
1.2.Le nom du type de liaison dans D
La liaison peptidique
2. J’explique ce qu’il faut faire
Il faut d’une part bloquer ou désactiver les groupes qui participent aux réactions non souhaitées et
d’autre part activer l’un des groupes participant à la réaction voulue.
3. J’écris l’équation.
𝑀(𝑅 −) = 15
14𝑛 + 1 = 15
15−1
𝑛= = 1 ⇒ 𝑅 − 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒 𝑚𝑒𝑡ℎ𝑦𝑙𝑒 (𝐶𝐻3 −)
14
5. J’identifie B
Formule semi-développée : CH3⎯ CH ⎯COOH
NH2
Nom : Acide 2-aminopropanoique (Alanine).
IV. DOCUMENTS (Ressources pour approfondir le compréhension de la leçon)
En biochimie, les acides α-aminés jouent un rôle crucial dans la structure, le métabolisme et
la physiologie des cellules de tous les êtres vivants connus, en tant que constituants des peptides et
des protéines. Ils constituent à ce titre l'essentiel de la masse du corps humain après l'eau. Ils présentent, à
de rares exceptions près, une structure générique du type H2N–HCR–COOH, où R est la chaîne
latérale identifiant l'acide α-aminé. Toutes les protéines de tous les êtres vivants connus ne sont
constituées — à quelques exceptions près — que de 22 acides aminés différents, parfois légèrement
modifiés, dits acide aminés protéinogènes. Parmi ceux-ci, 19 acides aminés ne contiennent que
quatre éléments chimiques : le carbone, l'hydrogène, l'oxygène et l'azote ; deux acides aminés contiennent
en plus un atome de soufre, et un acide aminé assez rare contient un atome de sélénium. Ces acides
aminés forment de longs biopolymères linéaires, appelés polypeptides, dans lesquels les monomères sont
unis entre eux par des liaisons peptidiques. Un acide aminé engagé dans une ou deux liaisons peptidiques
au sein d'un polypeptide est un résidu d'acide aminé. L'ordre dans lequel ces résidus se succèdent dans les
polypeptides est la séquence peptidique et est déterminé par les gènes à travers le code génétique, qui
établit une relation entre les codons de trois bases nucléiques et chacun de ces résidus.
Les acides aminés sont quasiment tous des molécules chirales, dont les représentants naturels sont
essentiellement les énantiomères L ; il existe également des acides aminés D dans les parois
bactériennes et certains antibiotiques, comme la gramicidine, qui est un peptide non ribosomique. Outre
leur rôle dans les protéines, les acides aminés protéinogènes peuvent également
être précurseurs de biosynthèses importantes. C'est par exemple le cas de la glycine, précurseur de
la porphyrine, laquelle donne l'hème des globules rouges, ainsi que de l'acide inosinique, qui donne
les bases puriques des acides nucléiques. En outre, plusieurs acides aminés, protéinogènes ou non, jouent
également un rôle central dans la physiologie de l'organisme, indépendamment de leur contribution aux
protéines. Ainsi, la carnitine, un acide aminé non protéinogène, intervient dans le transport des lipides.
Le glutamate (protéinogène) et l'acide-y-aminobutyrique (GABA, non protéinogène) sont, dans
le cerveau, respectivement le principal neurotransmetteur excitateur et le principal inhibiteur du système
nerveux central. Il existe par ailleurs de très nombreux autres acides α-aminés biologiques non
protéinogènes, dont certains dérivent des acides aminés protéinogènes par modification post-
traductionnelle sur les protéines — par exemple la citrulline, qui dérive de l'arginine, et l'acide
pyroglutamique, par lactamisation de l'acide glutamique — ou n'entrent pas dans la constitution des
protéines — par exemple la DOPA et l'ornithine. Certains acides α-aminés naturels peuvent également
être toxiques, comme l'acide domoïque, qui est une phycotoxine.
Neuf des 22 acides aminés protéinogènes sont dits essentiels pour l'homme car ils ne peuvent pas
être produits par le métabolisme humain et doivent par conséquent être apportés directement par
l'alimentation. D'autres acides aminés peuvent également être essentiels selon l'âge ou l'état de santé. La
liste des acides aminés essentiels diffère selon les espèces: les ruminants, par exemple, obtiennent
plusieurs acides aminés, qu'ils ne synthétisent pas eux-mêmes, à partir des produits de digestion par
les microorganismes dans leur réticulorumen. En raison de leur importance biologique, les acides aminés
sont des éléments importants en nutrition et sont couramment utilisés dans les compléments alimentaires.
Diverses technologies font également appel aux acides aminés, par exemple comme engrais,
en technologie alimentaire dans l'industrie agroalimentaire, en pharmacie, en chimie fine et en synthèse
organique (synthèse asymétrique par exemple).
Source : wikipédia
Niveau : TCDE
I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Une élève de Terminale du Lycée Moderne d’Abengourou échange avec son frère ainé étudiant en
chimie. Elle apprend que l’eau est un solvant dipolaire. Cette propriété particulière lui permet de
disloquer, d’ioniser et d’hydrater des composés chimiques.
Le lendemain, elle partage ces informations avec ses camarades de classe. Voulant en savoir davantage,
ils décident ensemble sous la supervision de leur professeur de PHYSIQUE -CHIMIE, de connaître
quelques propriétés de l’eau, de vérifier l’électroneutralité d’une solution aqueuse, de déterminer le pH de
solutions aqueuses et de les classer.
Galvanomètre
Eau distillée
Activité d’application1
Pour les affirmations suivantes, écris le numéro suivi de V si l'affirmation est vraie ou F si elle est
fausse.
1. Toute solution aqueuse contient des ions H3O+ et des ions OH-.
2. A toute température : [H3O+].[OH-] = 10-14.
3. Le produit ionique de l'eau dépend de la température.
4. L’équation de l’auto-ionisation de l’eau est :H2O + H2O ⟶ H3O+ + OH-
Résolution
1. V
2. F
3. V
4. F
- la dispersion
Sous l'effet de l'agitation thermique (agitation naturelle des molécules), les ions hydratés se répartissent
progressivement dans la solution. On peut agiter mécaniquement pour accélérer cette étape.
3.2 Concentration C molaire volumique d’une solution
La concentration molaire volumique C d’une solution est la quantité de matière n de soluté dissout dans
un litre d’eau.
n ∶ quantité de matière de soluté (en mol)
n
C = { V ∶ volume de solution (en litre: L)
V
C ∶ concentration molaire (en mol. L−1 )
′
m m ∶ masse d espèce dissoute en g
Cm = { V ∶ volume de la solution en L
V
Cm : concentration massique en g. L−1
Activité d’application 2
Une espèce X de quantité de matière nX peut se dissoudre dans un volume V d’eau.
1. Sa concentration molaire volumique [X] s’écrit alors :
a. [X] = V.nX
b. [X] = V
nX
c. [X] = nX
V
2. Sa concentration massique CX est liée à sa concentration molaire volumique [X] et sa masse
molaire M par la relation :
[X]
a. CX = 𝑀
b. CX = [X].M
M
c. CX = [X]
Recopie la bonne réponse pour chacune des propositions.
Solution
1. 1.c.
2. 2.b.
4. pH D’UNE SOLUTION AQUEUSE
4.1 Expression
pH = − 𝐥𝐨𝐠[𝐇𝟑 𝐎+ ]ou[𝐇𝟑 𝐎+ ] = 10-pH.
Le pH varie de 0 à 14 à 25°C.
4.2 Mesure de pH
On détermine le pH d’une solution aqueuse avec un papier pH (Document 1) ou un pH-mètre (Document
2).
Documnt 1. Papier pH
Activité d’application
On mesure le pH d’une solution aqueuse à 25°C. On trouve pH = 2,3.
Détermine la concentration molaire en ions hydronium et hydroxyde dans cette solution.
Solution
[H3 O+ ] = 10-Ph soit [H3 O+ ] = 10-2,3 = 5.10-3 mol/L.
𝐾𝑒 10−14
[OH − ] =[H soit [OH − ]=[H = 2.10-12 mol/L.
3 O+ ] +
3O ]
SITUATION D’ÉVALUATION
Résolution de la situation
1. Équations de dissociation :
H2 O
CaCl2 → Ca2+ + 2Cl−
H2 O
KCl → K + + Cl−
Solution
1. Calculons :
𝑚 𝑛 𝑚 10
1.1 𝑛 = et 𝐶 = donc 𝐶 = 𝑀𝑉 = 58,5𝑥0,1 = 1,71 mol/L
𝑀 𝑉
𝑚 10
1.2 Cm = = 0,1 = 100 g/L.
𝑉
2. Détermination des concentrations molaires des ions :
𝐻2𝑂
D’après l’équation de dissolution de NaCl : NaCl→ Na+ + Cl-, on a n(Na+)= n(Cl-)= n(NaCl)
Donc [Na+] = [Cl-] = C = 1,71 mol/L
Exercice 2
1. Détermine le pH de chacune des solutions contenant :
1.1) [H3 O+ ] = 3.10-3 mol/L
1.2) [OH − ] = 10-5 mol/L
2. Détermine la concentration en ions H3O+ d’une solution dont :
2.1) pH = 12
2.2) pH = 2,4
Solution
1. Détermination des pH
1.1 pH = - log[H3 O+ ] = - log(3.10-3) = 2,52
𝐾𝑒
1.2 pH = - log[H3 O+ ] = - log(10-9) = 9 car [H3 O+ ] = [HO−] = 10-9 mol /L
2. Détermination de [H3 O+ ].
2.1 [H3 O+ ] = 10-pH = 10-12 mol /L
2.2 [H3 O+ ] = 10-pH = 10-2,4 = 4.10-3 mol /L
Exercice 3
Tu prépares à 25 °C, un mélange homogène d’hydroxyde de sodium NaOH et d’eau distillée en grande
quantité. Pour chacune des propositions ci-dessous, recopie le numéro de la question suivie de la lettre
correspondant à la bonne réponse.
Exercice 4
1. Calcule la concentration molaire volumique des ions hydroniums et des ions hydroxyde présents
dans ce jus.
2. Calcule la quantité de matière de ces mêmes ions dans un verre contenant 100 Cm3 de jus de
citron.
Le produit ionique de l’eau est Ke = 10-14.
Solution
𝑛𝐻 𝑂+
2. [𝐻3 𝑂+ ] = 3
. D’où 𝑛𝐻3 𝑂+ = [𝐻3 𝑂 + ]𝑉𝐽 = 5,01.10−3 × 100.10−3
𝑉𝐽
Exercice 5
Votre professeur de Physique-Chimie vous prépare en vue de participer à un concours scientifique. Il met
à votre disposition au laboratoire, des cristaux de chlorure de fer II (FeCl2 ) et tout le matériel nécessaire.
Le professeur veut vérifier vos acquis sur la détermination de concentrations molaires volumiques.
Pour ce faire, vous préparez un mélange homogène liquide d’une masse m = 63,5 g de FeCl2 dans un
volume V = 500 mL d’eau distillée. Vous obtenez une solution S0 de concentration molaire volumique C
= 1 mol. L−1 .
On donne M = 127 g. mol−1 .
Solution
1. Dans une fiole jaugée de 500 mL contenant une petite quantité d’eau, nous introduisons 63, 5 g de
cristaux de FeCl2 mesuré à l’aide d’une balance. Après dissolution totale, nous étendons le
volume à 500 mL à l’aide d’une pissette contenant de l’eau distillée puis nous homogénéisons.
2. La concentration molaire d’une espèce chimique en solution est le quotient de la quantité de
matière de cette espèce chimique par le volume de la solution.
H2O
3. FeCl2 Fe2+ + 2Cl-
Exercice 6
Ton professeur de Physique-Chimie veut montrer à ses élèves que toute solution aqueuse est
électriquement neutre.
Il met à la disposition de ton groupe deux solutions aqueuses
Dans un bécher contenant 100mL d’eau distillée il ajoute 0,745g de chlorure de potassium (KCl) solide, à
25°C et obtient une solution S1.
Dans un autre bécher contenant il dispose 500mL d’une solution aqueuse S2 d’hydroxyde de sodium
(NaOH) de concentration molaire C = 0,1 mol/L à 25°C:
Enfin il réalise le mélange des deux précédentes solutions dans une fiole jaugée de 1L.
Tu es chargé de faire le compte rendu des différentes expériences.
1. Étude de la solution S1
1.1.Fais l’inventaire des espèces chimiques présentes.
1.2.Détermine les concentrations de chacune des espèces chimiques présentes.
1.3.Déduis des réponses précédentes que [K+] = [Cl-]
2. Étude du mélange
2.1.Fais l’inventaire des espèces chimiques présentes.
2.2.Détermine les concentrations de chacune des espèces chimiques présentes.
2.3.Vérifie que [K+] + [Na+] =[Cl-] + [OH-]
3. Que peux-tu dire de l’électroneutralité d’une solution aqueuse ?
Solution:
1.
1.1. K+ ; Cl-
1.2. M(KCl)= 39+35,5 =74,5 g/mol
𝑚(𝐾𝐶𝑙)
n (KCl)=𝑀(𝐾𝐶𝑙) soit n (KCl) = 0,01mol
d’après l’équation d’ionisation de KCl : KCl K+ + Cl-
n (K+) = 0,01 mol soit [K+]= 0,1mol/L et n (Cl-) = 0,01 mol soit [Cl-] = 0,1 mol/L
2.
2.1. Na+ ; OH- ; K+ ; Cl-
2.2. NaOH Na+ + OH-
n(NaOH) = C × V = 0,05 mol d’où n(Na+ )=0,05mol et n(OH-) = 0,05 mol
n(Na+ )
[Na+ ]= = 0,1mol/ et [OH-]= 0,1mol/L
𝑉
IV. DOCUMENTATION
Importance du pH en chimie, en biochimie, en agriculture, en aquaculture et en médecine
1. Le pH en Chimie
Le nombre de réactions chimiques qui ont lieu à des pH précis est incommensurable. En chimie de
synthèse par exemple, le pH peut influencer la nature du produit obtenu ; il conviendra donc de choisir le
pH de façon spécifique en fonction du produit que l’on désire. En chimie analytique, la précipitation des
solides tient compte du pH; en électrophorèse, le pH permet de modifier le type de charge des particules
et donc d’isoler de façon spécifique certaines espèces.
2. Le pH en Biologie
Les réactions biologiques sont nombreuses et très particulièrement dépendantes du pH. En effet, le pH
doit généralement être maintenu entre certaines bornes pour que les réactions soient possibles. En
biochimie spécifiquement, les enzymes, principaux catalyseurs, vivent dans des intervalles de pH précis.
En effet, les enzymes sont des protéines qui du fait de la coexistence des fonctions acide (acides
carboxyliques) et basique (fonctions amines), sont très sensibles au pH.
3. Le pH en agriculture et en aquaculture
En agriculture, le pH du sol est un facteur important pour la survie de la plante qui y vit. Comme l’on
contrôle la température d’un animal, il faut contrôler le pH du sol pour la plante. Lorsque le pH est
adéquat, la plante peut se nourrir convenablement. Le pH idéal dépend de l’espèce végétale. C’est
pourquoi l’on regroupe les plantes en diverses catégories :
- Plantes acidophiles : elles se développent mieux sur des sols acides ;
- Plantes alcalinophiles : elles s’adaptent mieux sur des sols basiques ;
- Plantes neutrophiles : elles ont une prédilection pour les sols neutres.
Connaître le pH du sol est donc important pour l’agriculteur. Il peut alors choisir avec convenance quel
type de culture il va effectuer ou procéder à la modification de pH nécessaire pour l’adaptation de la
plante qu’il désire produire (l’amendement du sol).
La vie aquatique n’est possible qu’entre pH = 4,9 et pH = 9,0. En eau douce, le pH varie entre 6,0 et 8,0
tandis qu’en mer, le pH est compris entre 8,1 et 8,3. D’où en définitive on peut dire que le pH de vie
aquatique se situe entre 6,0 et 8,5. On comprend dès lors que pour une activité aquacole, il sera important
de connaître le pH des eaux et en cas de besoin procéder aux traitements adéquats pour maintenir le pH
dans les limites acceptables. Tout traitement ou apport alimentaire doit être choisi de façon à ne pas
provoquer une modification néfaste du pH.
4. Le pH en médecine
Les problèmes liés aux pH en biochimie évoqués plus haut sont à prendre en compte ici. En effet, les
médicaments apportés au malade, doivent autant que faire se peut ne pas modifier le pH des fluides de
l’organisme. C’est la raison pour laquelle les médicaments donnent généralement des solutions tampons.
Dans certains cas, on apporte les éléments nécessaires pour combattre une variation néfaste du pH ; le cas
d’une acidification. Une acidification des fluides de l’organisme se traduit généralement par un nombre
important de problèmes qui vont d’un métabolisme cellulaire faible aux œdèmes en passant par une
accumulation de fluides et une surproduction de radicaux libres. La capacité d’autodéfense de
l’organisme diminue (faiblesse immunologique) ; les os s’affaiblissent par perte de calcium utilisé pour
essayer de maintenir un pH alcalin pour le milieu. Le rétablissement passe obligatoirement par une
alcalinisation du milieu.
https://sunudaara.com/physique_chimie
http://marsal.univ-tln.fr/pHdos/phsolacB.html
Niveau : TCDE
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
Discipline : PHYSIQUE-CHIMIE
I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Un élève en classe de Tle d’un lycée moderne lit au laboratoire du lycée, sur les
bouteilles de produits ci-contre, les indications suivantes : « acide
chlorhydrique- DÉTARTRANT -DÉCAPANT » « LESSIVE DE SOUDE –
Décapant ».
Son frère ainé, laborantin au Lycée, lui explique que ces produits contiennent
de l’acide chlorhydrique et de l’hydroxyde de sodium très efficaces pour
déboucher les éviers et faire briller les carreaux.
1. ACIDE FORT.
1.1Dissolution du chlorure d’hydrogène dans l’eau
Le chlorure d’hydrogène HCl est un gaz très soluble dans l’eau. Sa dissolution dans l’eau est
exothermique et donne une solution aqueuse d’acide chlorhydrique.
HCl + 𝐇𝟐 𝐎 ⟶ 𝐇𝟑 𝐎+ + 𝐂𝐥−
1.3.2-diacide fort
H2SO4: Acide sulfurique
1.4 Expression du pH
Le pH d’une solution demonoacide fort de concentration Ca est donné par la relation:
pH = - logCa soit Ca = 10-pH. Cette relation n’est valable que lorsque 10-6 ≤ Ca ≤ 10-2(en mol.L-1).
Activité d’application 1
Une solution de bromure d’hydrogène (HBr) de concentration molaire volumique C = 10-2mol.L-1 a un
pH = 2 à 25° C. On donne Ke = 10-14.
1- Montre que l’acide bromhydrique est un acide fort.
2- Écris l’équation-bilan de la réaction de cet acide avec l’eau.
Solution
1-Montrons que l’acide bromhydrique est un acide fort.
Un acide est fort si son pH et sa concentration molaire sont lés par la relation pH= -logC.
Or -logC= -log(10-2) = 2.
On vient de vérifier quepH=-logC = 2.
Le bromure d’hydrogène (HBr) estdonc un acide fort.
HBr + H2 O ⟶ H3 O+ + Br −
2. BASE FORTE
2.1Solution aqueuse d’hydroxyde de sodium
𝑯𝟐 𝑶
L’équation-bilan de la réaction s’écrit : BOH→ 𝐁 + + 𝐎𝐇 − ou 𝐁 − + 𝐇𝟐 𝐎 ⟶ BH + 𝐎𝐇 −
2.3 Quelques exemples de bases fortes
2.3.2.dibase forte
Ca(OH)2 :Hydroxyde de Calcium
2.4 Expression du pH
Le pH d’une solution demonobase forte de concentration Cbest donné par la relation:
pH = 14 + log Cb soit Cb = 1014–pH. Cette relation n’est aussi valable que lorsque10-6 ≤ Cb ≤ 10-2 (en
mol.L-1).
Activité d’application 2
Une solution d’hydroxyde de potassium KOH de volume V = 500 cm3 et de concentration molaire
volumique C = 2.10-3mol.L-1 a un pH = 11,3 à 25° C.
1- Montre que l’hydroxyde de potassium est une base forte.
2- Écris l’équation-bilan de sa réaction de dissociation dans l’eau.
Solution
1- Montrons que l’hydroxyde de potassium est une base forte
Une base est forte si son pH et sa concentration molaire sont liés par la relation pH= 14 + logC.
Or 14 + logC= 14 + log(10-2) = 12.
pH= 14 + logC.
L’hydroxyde de potassiumest donc une base forte.
2- Équation-bilan de la réaction de dissociation del’hydroxyde de potassiumdans l’eau
𝐇𝟐 𝐎
KOH→ K + + OH −
SITUATION D’ÉVALUATION
Dans le but de déterminer le pH d’un mélange, le professeur de physique- chimie d’une classe de
terminale scientifique d’un lycée met à la disposition d’un groupe de travail :
- une solution d’acide chlorhydrique S1 de pH1 = 2 ;
- une solution d’acide nitrique S2de pH2 = 4.
1- Donne
1.1- la définition d’un acide fort.
1.3- les caractéristiques de la réaction d’ionisation d’un acide fort dans l'eau.
2- Écris
2.1- la formule de l’acide chlorhydrique et celle de l’acide nitrique.
2.2- l’équation-bilan de la réaction d’ionisation de chaque acide.
2.3- la formule de chacune des espèces chimiques présentes dans lemélange.
3- Détermine :
3.1- les concentrations molaires volumiques C1 et C2 respectives des solutions S1 et S2.
3.2- la concentration molaire volumique de chacun des ions présents dans lemélange.
4- Déduis-en le pH de la solution ainsi préparée.
Solution
1-
1.1-Définition d’un acide fort
Un acide est dit fort si sa réaction avec l’eau est totale.
1.2-Caractéristiques de la réaction d’ionisation d’un acide fort dans l’eau
La réaction d’ionisation d’un acide fort dans l’eau est exothermique, rapide et totale.
2-
2.1-Formule des acides
Acide chlorhydrique : HCl.
Acide nitrique :HNO3 .
2.2-Équation-bilans des réactions d’ionisation des acides
* HCl +H2 O ⟶ H3 O+ + Cl−
* HNO3 + H2 O ⟶ H3 O+ + NO− 3
2.3-Formules des espèces chimiques présentes dans le mélange
H3 O+ ; Cl− ; OH − ; NO− 3 ; H2 O.
3-
3.1-Détermination des concentrations molaires C1et C2
Solution S1 :C1 = 10−pH1 = 10−2mol.L-1⟹C1 = 10−2mol.L-1
Solution S2: C2 = 10−pH2 = 10−4 mol.L-1⟹C2 = 10−4mol.L-1
𝑛𝐶𝑙−
* [𝐶𝑙 − ] = or 𝑛𝐶𝑙− = C1 . V1
𝑉
C1 .V1 10−2 .0,1
[𝐶𝑙 − ] = [𝐶𝑙 − ] = ⟹ [𝐶𝑙 − ] = 3,33.10−3mol.L-1
𝑉 0,3
𝑛𝑁𝑂−
* [𝑁𝑂3− ] = 3
or 𝑛𝑁𝑂3− = C2 . V2
𝑉
C2 .V2 10−4 .0,2
[𝑁𝑂3− ] = [𝑁𝑂3− ] = ⟹ [𝑁𝑂3− ] = 6,66.10−5mol.L-1
𝑉 0,3
𝑘𝑒 10−14
* [𝑂𝐻 − ] = [H +]
[𝑂𝐻 − ] = ⟹ [𝑂𝐻 − ] = 2,94.10−12mol.L-1
3O 3,4.10−3
4- Détermination du pH du mélange
IV.EXERCICES
Exercice 1
Une solution de bromure d’hydrogène (HBr) de concentration C = 10-2mol.L-1 a un pH = 2 à 25° C. On
donne Ke = 10-14.
1- Montre que l’acide bromhydrique est un acide fort.
2-Ecris l’équation-bilan de la réaction de cet acide avec l’eau.
3- Calcule les concentrations molaires des espèces chimiques présentes dans la solution.
Solution
1-
Calculons le pH de la solution de bromure d’hydrogène.
On a : pH’= -logC
pH’= -log(10-2)
pH’= 2 or pH = 2
Comme pH’= pH = -logC, alors le bromure d’hydrogène (HBr) est un acide fort.
HBr + H2 O ⟶ H3 O+ + Br −
-Exploitation du pH et du Ke
-Electroneutralité de la solution
Exercice 2
Une solution d’hydroxyde de potassium KOH de volume V=500 cm3et de concentration molaire C =
2.10-3mol.L-1 a un pH = 11,3 à 25° C.
1- Montre que l’hydroxyde de potassium est une base forte.
2-Écris l’équation-bilan de sa réaction de dissociation dans l’eau.
3- Détermine le volume d’eau qu’il faut ajouter à un volume V1 = 20 cm3 de la solution précédente, pour
obtenir une solution de pH2 =11.
Solution
1-
Calculons le pH de la solution d’hydroxyde de potassium.
On a : pH’= 14 + logC
pH’= 14 + log(2.10−3)
pH’= 11,3 or pH = 11,3
Comme pH’= pH = 14 + logC, alors l’hydroxyde de potassium (KOH)est une base forte.
𝐇𝟐 𝐎
KOH→ K + + OH −
C.V1 = C2 .V2
𝐶.V
V2 = C 1avec V2 = V1 + Ve
2
C.V1
V1 + Ve = or C2 = 10pH2−14
C2
𝐶.V
1
Ve = 10pH2−14 - V1
2.10−3 .20.10−3
Ve = – 20.10−3 ⟹ Ve = 0,02L
1011−14
Exercice 3:
Soit une solution aqueuse d'hydroxyde de sodium NaOH dont le pH est de 11,5.
1. Détermine la concentration molaire volumique de cette solution.
2. Calcule la masse d'hydroxyde de sodium solide à dissoudre dans l'eau pour préparer un volume V
=100 mL de cette solution.
Solution:
1. NaOH est une base forte donc pH = 14 + log C; C = 10pH-14 A.N. C= 3,16.10-3 mol/L
2. La quantité de matière n= m/M = C. V ce qui donne: m=M.C.V A.N. m = 1,26 g.
Exercice 4:
Une chaude discussion s'engage entre deux de tes amis de classe. L'un soutient que si on mélange
deux solutions de bases fortes, le pH du mélange est égal à la somme des pH des solutions. L'autre
rejette catégoriquement cette assertion. Pour les départager, ils te sollicitent pour déterminer le pH
d'un mélange obtenu avec un volume V1=100 mL de NaOH de concentration C1=10-2 mol/L et un
volume V2=75mL de KOH de concentration C2=1;5.10-2 mol/L.
1. Ecris les équations-bilan de dissolution de NaOH et de KOH dans l'eau.
2. Donne l' expression de la quantité de matière des ions hydroxyde OH − dans:
2.1.La solution de soude NaOH en fonction de C1 et V1
2.2.La solution de potasse KOH en fonction de C2 et V2
3. Détermine le pH de chacune des solutions
4. Détermine le pH du mélange.
5. Comparer le pH du mélange et la somme des pH des solutions et conclure.
Solution:
KOH K+ + OH-
2.
2.1. N1= C1.V1
2.2. N2 = C2.V2
Exercices 5:
Un de tes camarades de quartier vient te remettre le sujet de chimie du concours organisé par son lycée
pour déceler les meilleurs élèves en la matière. Il te dit que s'agissant les pH à calculer, il a trouvé:
Pour le mélange S1: pH= 3,38
Pour le mélange S2: pH= 4,21
Sachant que tu es très bien en chimie, il te demande de vérifier ses résultats afin qu'il puisse estimer ses
chances de réussite au concours.
Le sujet est ainsi libellé:
Dans un bécher, un professeur de Physique-Chimie effectue le mélange S1suivant:
-V1= 50mL de chlorure d'hydrogène de concentration C1=10-3mol/L,
-V2= 75mL d'acide nitrique de concentration C2=10-4mol/L,
-v3=0.6mL de bromure d'hydrogène gazeux dans les conditions où Vm= 24L/mol.
-V4= 75mL d'eau distillée.
Ensuite, le professeur ajoute un volume Ve d'eau distillée dans le mélange S1 pour obtenir le mélange S2
dont la concentration en ions nitrate NO3- vaut 2.10-5mol/L.
1.
1.1. Fais l'inventaire des espèces chimiques présentes dans le mélange S1;
1.2. Calcule les concentrations de toutes les espèces dans le mélange S1;
1.3. Calcule le pH de la solution S1.
2.
2.1. Détermine le volume Ve;
2.2. Calcule les concentrations de toutes les espèces présentes dans S2;
2.3. Calcule le pH de la solution S2.
Solution:
1. 1. Inventaire des espèces en solution: H3O+, OH-, NO3-, Br-, Cl-, H2O
2. 2.Concentrations en mol/L
1.3. pH du mélange S1
2.
2.1.
NO3-=C2.V2/)/(V1+V2+ V4 +Ve) doncVe=C2.V2/NO3- -)/(V1+V2+ V4)
A.N. Ve=0,175 mL
NO3-= 2.10-5mol/L;
Br-=(v3/Vm)//)/(V1+V2+ V4 +Ve) A.N. Br-=6,67.10-5mol/
2..3. pH du mélange S2
Conclusion: les chances de réussite au concours du camarade sont réduites car il n'a pas
trouvé la valeur du pH du mélange S2
III. DOCUMENTATION
Les acides forts sont principalement utilisés pour :
• les dosages acide-base ;
• les hydrolyses.
L’un des avantages des acides forts est qu'une faible quantité suffit à acidifier une solution ; parfois
quelques gouttes d'acide suffisent. Un acide fort se dissocie en libérant une grande quantité d'ions
hydronium, ce qui a pour conséquence de baisser le pH d'une solution. Par définition, plus une solution
contient d'ions hydronium, plus elle est acide. Une solution acide permet de casser certaines liaisons
chimiques, ce qui est parfois d'une grande utilité.
Un acide fort réagit rapidement avec une base forte. La réaction est totale et exothermique ; des
projections peuvent avoir lieu.
Les acides forts sont corrosifs ; c’est pourquoi on les utilise pour nettoyer des tartres sur les sols (exemple
de l’acide muriatique). Il faut les manipuler avec précaution à cause de leur toxicité et de leur caractère
corrosif.
Principaux acides forts
• L’acide chlorhydrique ou solution aqueuse du chlorure d’hydrogène HCl
• L’acide sulfuriqueH2SO4
• L’acide nitriqueHNO3
• L’acide iodhydriqueou solution aqueuse de l'iodure d’hydrogène HI
• L’acide bromhydrique ou solution aqueuse de bromure d’hydrogène HBr
• L’acide perchlorique HClO4
• L’acide chlorique HClO3
• L’acide permanganique HMnO4
• L’acide manganique H2MnO4.
Ces acides forts se dissocient totalement dans l'eau, de sorte que les molécules initiales (HCl, HBr, HI,
HNO3, HClO4, H2SO4) disparaissent, libérant des cations hydronium H3O+ et divers anions X-.
Souvent, les bases fortes sont des oxydes métalliques et des hydroxydes métalliques et surtout des oxydes
et hydroxydes des métaux alcalins et des métaux alcalino-terreux.
• L'oxyde de sodium Na2O et l'hydroxyde de sodium ou soude (NaOH)
• L'oxyde de potassium K2O et l'hydroxyde de potassium ou potasse (KOH)
• L'oxyde de césium Cs2O et l'hydroxyde de césium (CsOH)
• L'oxyde de calcium CaO et l'hydroxyde de calcium (Ca(OH)2)
• L'oxyde de baryum BaO et l'hydroxyde de baryum (Ba(OH)2).
Source : wikipédia
TERMINALE CDE
CHIMIE CÔTE D’IVOIRE
ÉCOLE NUMÉRIQUE
I. Situation d’apprentissage.
Au cours d’une séance de Travaux Pratiques de chimie en classe de Terminale C au Lycée Moderne
de Bangolo, le professeur met à la disposition des élèves des solutions aqueuses d’acide chlorhydrique,
d’acide éthanoïque, de soude, d’ammoniac, de même concentration et le matériel nécessaire pour
mesurer leur pH.
Les élèves constatent que le pH de l’acide éthanoïque est plus élevé que celui de l’acide
chlorhydrique ; le pH de la solution aqueuse de l’ammoniac est moins élevé que celui de la solution
aqueuse de soude. Ils veulent comprendre cette différence.
Ils entreprennent avec l’aide de leur professeur, d’écrire les équation-bilans de la réaction d’un acide
faible et d’une base faible avec l’eau, d’expliquer l’équilibre chimique et l’effet de dilution sur
l’ionisation d’un acide faible et de déterminer les concentrations molaires volumiques des espèces
chimiques présentes dans une solution d’acide faible et de base faible.
1. ACIDE FAIBLE
1.1. L’acide éthanoïque pur
L’acide éthanoïque ou acide acétique de formule CH3COOH est un liquide incolore possédant
une odeur piquante caractéristique. Il est miscible à l’eau en toutes proportions ; sa dissolution est
faiblement exothermique.
1.2. Étude de la solution d’acide éthanoïque
mA
Électrode
Solution
1
1.2.1.2. Résultats
Solution aqueuse
Acide éthanoïque Acide chlorhydrique
Solutions d’acide éthanoïque C =
pur C = 0,1 mol/L
0,1 mol/L
Intensité du courant
0 4 mA 70 mA
électrique
1.2.1.3. Interprétation
• La solution d’acide éthanoïque pur ne conduit pas le courant électrique : elle ne contient pas
d’ions.
• La solution aqueuse d’acide éthanoïque conduit le courant électrique : l’eau a donc ionisé les
molécules d’acide éthanoïque. Cependant, elle conduit moins le courant électrique que l’acide
chlorhydrique ; son ionisation n’est donc pas totale, elle est partielle.
1.2.1.4. Conclusion
L’ionisation de l’acide éthanoïque par l’eau est partielle.
Electroneutralité de la solution
H3O+ = OH − + CH 3COO −
Or
donc [CH3COO-] = = 3,98.10-4 mol.L-1
Conservation de la matière
Ca = [CH3COO-] + [CH3COOH]
[CH3COOH] = Ca - [CH3COO-]
[CH3COOH] = 10-2 – 3,98.10-4
[CH3COOH] = 9,6.10-3 mol.L-1
2
espèce ultra-minoritaire : OH − ;
espèces minoritaires : H3O+ et CH3COO− ;
espèce majoritaire : CH3COOH restant .
Sur 100 molécules d’acide éthanoïque introduites dans la solution seulement 4 molécules se
dissocient.
La dissociation ou l’ionisation de l’acide éthanoïque dans l’eau est donc partielle (limitée) :
l’acide éthanoïque est un acide faible.
2. Base faible
2.1. Ethanoate de sodium solide
L’éthanoate de sodium ou acétate de sodium (CH3COONa) est un solide ionique de couleur blanche.
Il se dissocie dans l’eau au cours d’une réaction chimique totale d’équation-bilan :
(H O)
CH3COONa ⎯⎯⎯
2
→ CH3COO− + Na +
Cette dissolution est une réaction chimique très exothermique.
3
−
Dans la solution aqueuse, les ions CH 3COO formés réagissent avec des molécules d’eau pour
donner des molécules d’acide éthanoïque ( CH3COOH ).
= Cb = 10-2 mol.L-1
Electroneutralité de la solution
H3O + + Na + = OH − + CH 3COO −
= + -
Or
= -
Or
Donc = 10-2 mol.L-1
Conservation de la matière
Cb = CH3COO − + CH 3COOH
CH3COOH = Cb − CH3COO−
or CH 3COO − = Na + − OH −
CH3COOH = Cb − ( Na + − OH − )
CH3COOH = OH − = 2,51. 10−6 mol.L−1 .
4
2.2.2 . Coefficient de dissociation
2,51. 10−6
Pour notre exemple : α = −2
= 25,1. 10−5 = 0,00025
10
Sur 100.000 ions éthanoates introduits dans la solution seulement 25 ions ont réagi avec l’eau. La
réaction entre l’ion éthanoate et l’eau est donc partielle (limitée) : l’ion éthanoate est une base
faible.
Cela conduit à un état d'équilibre chimique, traduit par l'équation bilan suivante :
Ces deux réactions inverses se limitent mutuellement et conduisent à un état d’équilibre chimique.
5
SITUATION D’ÉVALUATION
Dans le but d’étudier l’influence de la dilution sur l’ionisation d’une solution d’acide méthanoïque, le
Professeur de Physique-Chimie de la terminale D d’un Lycée prépare avec un groupe d’élèves une
solution d’acide méthanoïque de concentration C = 10-2 mol/L. Les élèves mesurent le pH de la
solution et trouve 2,9. Ensuite, ils diluent 20 fois la solution S et obtiennent une solution S’dont la
mesure du pH donne 3,4.
Tu es le rapporteur du groupe.
1. Dis si l’acide méthanoïque est un acide fort ou un acide faible. Justifie ta réponse.
2. Écris l’équation-bilan de la réaction de l’acide méthanoïque avec l’eau.
3. Détermine
3.1) La concentration molaire des espèces présentes dans la solution S.
3.2) La concentration molaire des espèces présentes dans la solution S’
4.
Solution:
1. différent de donc l’acide méthanoïque n’est pas fort ; il est faible.
2. L’équation-bilan :
3.
3.1 Espèces présentes dans la solution S : :
Les concentrations molaires dans S :
•
•
• Electroneutralité de la solution :
• Conservation de la matière :
•
•
• Electroneutralité de la solution :
• Conservation de la matière :
4. Coefficients d’ionisation :
6
III. EXERCICES
Exercice 1 :
Une solution d’acide propanoïque de concentration a un
1. Montre que l’acide propanoïque est un acide faible.
2. Écris l’équation-bilan de la réaction de cet acide avec l’eau.
3. Calcule les concentrations molaires des espèces chimiques présentes dans la solution.
4. Déduis-en le coefficient d’ionisation de l’acide propanoïque.
Solution: :
1. différent de donc l’acide n’est pas fort ; il est faible.
2. L’équation-bilan :
3. Les espèces chimiques dans la solution :
Les concentrations molaires :
•
•
• Electroneutralité de la solution :
• Conservation de la matière :
4. Coefficient d’ionisation :
.
Exercice 2 :
Une solution d’ammoniac NH3 de concentration molaire a un .
1. Montre que l’ammoniac est une base faible.
2. Écris l’équation-bilan de sa réaction de l’ammoniac avec l’eau.
3.
3.1 Cite les espèces chimiques présentes dans la solution.
3.2 Calcule les concentrations molaires des espèces chimiques dans la solution.
3.3 Déduis-en le coefficient d’ionisation de l’ammoniac.
CORRIGE
1. différent de donc la base n’est pas forte ; elle est faible.
2. L’équation-bilan :
3. Les espèces chimiques dans la solution :
3.1.
3.2. Les concentrations molaires :
•
•
7
• Electroneutralité de la solution :
• Conservation de la matière :
Exercice 3
Tu dissous de l’éthanoate de sodium et du chlorure de méthylammonium dans de l’eau.
1. Écris les équations de dissolution de ces composés dans l’eau.
2. Indique le rôle (acide ou basique) de l’eau dans chaque réaction chimique.
3. Précise la nature la nature (acide ou basique) de chacune des solutions obtenues.
Solution:
1. Équation de dissolution de dans l’eau :
H2O
(1)
EXERCICE 4
Au cours d’une séance de travaux pratiques, votre professeur vous demande d’étudier une solution
aqueuse de chlorure d’ammonium. Il met à votre disposition du chlorure d’ammonium solide
(NH4Cℓ) ainsi que la verrerie nécessaire et l’eau distillée.
Vous réalisez les opérations suivantes :
- Vous préparez 1 L
d’une solution aqueuse S1 de chlorure d’ammonium de concentration C1 = 5.10-2 mol /
L. la mesure du pH de S1 donne pH1 = 5,3.
- A un volume V1 = 10 mL de la solution S1 vous ajoutez un volume Ve = 90 mL d’eau
distillée. Vous obtenez une nouvelle solution S2 de concentration C2. Le pH mesuré de S2
donne pH = 5,8.D
8
- Tu es le rapporteur de ton groupe de T P.
On donne les masses molaires atomiques en g/mol : H : 1 N : 14 Cl : 35,5
1.
1.1. Détermine la masse
m de solide pesé pour préparer cette solution (S1).
1.2. Décris
complètement la préparation de (S1).
1.3. Ecris l’équation-
bilan de dissolution du chlorure d’ammonium dans l’eau.
2. .
2.1. Montre que l’ion
ammonium NH4+ est un acide faible.
2.2. Ecris l’équation
bilan de la réaction de l’ion ammonium avec l’eau.
2.3. Calcule les
concentrations de toutes les espèces chimiques présentes dans (S1).
2.4. Calcule le
coefficient de dissociation α1 de l’ion ammonium.
3.
3.1. Calculer C2.
3.2. Calcule les nouvelles concentrations de toutes les espèces chimiques présentes dans (S2).
3.3. Calcule le nouveau coefficient d’ionisation α2.
3.4. Compare α1 et α2 et donne l’influence de la dilution sur la dissociation.
Solution
1.
1.1 Masse de solide pesé :
1.2 Processus de préparation de la solution S1 :
• Peser 2,7g de solide
• Mettre dans une fiole jaugée de 1000mL
• Ajouter l’eau distillée jusqu’au trait de jauge
• Homogénéiser.
1.3 Equation-bilan de dissolution :
2.
2.1 différent de : pas n’est fort, il est faible.
2.2 Équation-bilan
2.3 Concentrations molaires des espèces chimiques :
Espèces chimiques en solution :
•
•
•
• ENS :
• Conservation de la matière :
4. Coefficient d’ionisation :
9
EXERCICE 5
1. Montre que l’éthylamine est une base faible et donne la différence entre une base forte et
une base faible.
2. Écris l’équation bilan de la réaction de l’éthylamine avec l’eau.
3. Calcule les concentrations des espèces chimiques présentes dans la solution S.
4. Calcule le coefficient d’ionisation α de l’éthylamine.
Solution :
1. Calculons 14 + logC
• Conservation de la matière :
4. Coefficient d’ionisation :
IV. DOCUMENTATION
Le acides faibles sont ceux qui ne se dissocient que partiellement dans l'eau. Après dissociation, la
solution où ils se trouvent atteint l'équilibre et on observe l'acide et sa base conjuguée présents
simultanément. Les acides sont des molécules ou des ions capables de donner un ion hydronium (H+)
ou ils peuvent former une liaison covalente avec une paire d'électrons.
Celles-ci peuvent à leur tour être classées par force: acides forts et acides faibles. En parlant de la
force d'un acide, c'est la propriété qui mesure le degré d'ionisation de ces espèces; c'est-à-dire la
capacité ou la tendance d'un acide à perdre un proton.
10
Graphe de spéciation pour un acide faible qui dissocie
Le vinaigre est un exemple d’acide faible (acide éthanoïque).
11
12
TERMINALE CÔTE D’IVOIRE
CDE ÉCOLE NUMÉRIQUE
CHIMIE
I. Situation d’apprentissage
Lors de la préparation du concours dénommé « génie en herbe » au Lycée Moderne d’Agnibilékrou,
deux élèves de Terminale C échangent au sujet de la force des acides carboxyliques. L’un soutient que
certains acides carboxyliques sont plus forts que d’autres, tandis que l’autre affirme que tous les acides
carboxyliques ont la même force. Pour s’accorder, ensemble avec les autres élèves de la classe sous la
supervision de leur professeur, ils cherchent à définir un couple acide/base, à déterminer le constante
d’acidité Ka et le pKa d’un couple acide/base, à expliquer la force d’un acide ou d’une base et à classer
les couples acide/base.
Dans le sens (1), l’acide AH cède le proton et dans le sens (2), la base 𝐴− capte le proton.
De manière générale un couple acide/base est constitué par deux espèces chimiques conjuguées qui
échangent un proton selon le schéma :
Acide Base + H+
Et on le note Acide/Base.
1
2.2.Exemples de couples acide/base
• Acideéthanoïque/ ion éthanoate (CH3COOH/CH3COO-)
• Acide méthanoïque/ ion méthanoate (HCOOH/HCOO-)
• Acide monochloroéthanoïque/ ion monochloroéthanoate (CH2ClCOOH/CH2ClCOO-)
• Ion ammonium/ammoniac (NH4+ /NH3)
• Ion méthylammonium/méthylamine (CH3NH3+ /CH3NH2)
• Ion éthylammonium/éthylamine (C2H5NH3+ /C2H5NH2)
1. • Electroneutralité
1.1. Equation- bilan [CH3COO-] = [H3O+] + [Na+] - [OH-] Or
CH3COOH + H2O [OH-] << [H3O+]
CH3COO- + H3O+ [CH3COO-] = [H3O+] + [Na+] de plus
1.2.Equation-blans [H3O+] << [Na+]
𝐻2 𝑂
𝐶𝐻 𝐶𝑂𝑂𝑁𝑎 → 𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂− + 𝑁𝑎+
{ 3 D’où [CH3COO-] [Na+] = V b+ Vb
C .V
𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂− + 𝐻2 𝑂 → 𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻 + 𝑂𝐻 − Cb . Vb
a b
-
2.Inventaire des espèces chimiques et Soit [CH3COO ] = V
a + Vb
détermination de leur concentration molaire. [CH3COO-] = 8.10-2mol/L
Molécules : CH3COOH ; H2O • Conservation de la matière
Ions : CH3COO- ; H3O+ ; OH- ; Na+ [CH3COOH]I + [CH3COO-]I = [CH3COO-] +
• Utilisation du pH [CH3COOH]
C .V C .V C .V
[H3O+ ] = 10-pH ; [H3O+] = 3,98.10- Soit V a+ Va +V b+ Vb =V b+ Vb + [CH3COOH]
6 a b a b a b
mol/L Ca . Va
• Utilisation du Ke [CH3COOH] =V
a + Vb
Ke
[OH-] = [OH-] = 2,51.10- [CH3COOH] = 2.10-3mol/L
[H3O+]
9
mol/L
• Ion spectateur
C .V
[Na+] = V b+ Vb [Na+] = 8.10-2mol/L
a b
Remarque :
Tout se passe si CH3COOH et CH3COO- ne réagissait pas.
De façon générale lorsqu’on mélange un volume Va d’un acide faible de concentration Ca avec un volume
𝐶 .𝑉 𝐶 .𝑉
Vb de sa base conjuguée de concentration Cb on a : [B]mél = 𝑉 𝑏+ 𝑉𝑏 et [A]mél = 𝑉 𝑎+ 𝑉𝑎
𝑎 𝑏 𝑎 𝑏
[B]mél CbVb 1 CbVb
soit = si ≤ ≤ 10
[A]mél CaVa 10 CaVa
[𝐵]𝑚é𝑙 𝑉
Comme Ca = Cb on obtient [𝐴]𝑚é𝑙 = 𝑉𝑏
𝑎
3. Détermination du pKa
CbVb
Vérification = 4. Condition vérifiée
CaVa
Donc :
[B] CbVb
pKa = pH – log soit pKa = pH – log
[A] CaVa
A.N : pKa = 5,4 – log4 = 4,80
[B]
4.2 Vérification expérimentale de la relationpH =pKa+ log
[A]
3
4.2.1 Expérience et résultats
On mélange un volume Va deCH3COOH avec un volume Vbde (CH3COO-, 𝑁𝑎+ )de même concentration tel
que Va + Vb = constante = 100 mL. Après chaque mélange, on mesure le pH. Les valeurs sont consignées
dans le tableau ci-dessous :
Va
90 80 70 60 40 30 20 10
(mL)
Vb
10 20 30 40 60 70 80 90
(mL)
pH 3,8 4,15 4,4 4,6 4,9 5,1 5,35 5,7
V
logVb -0,95 -0,6 -0,37 -0,18 0,18 0,37 0,6 0,95
a
1. Complète le tableau.
V
2. Trace le graphe pH = f (logVb ) Echelle :
a
V
3. Montre que le pH peut s’écrire sous la forme pH = 𝛼 logVb + 𝛽 à partir du graphe.
a
4. Déduis-en les valeurs de pKa et Ka du couple CH3COOH/ CH3COO-.
y
7
V
2
logVb
1
a
-6 -4 -2 o 2 4 6 x
-1
V V
3. Le graphe pH = f (log Vb ) est une droite affine. Son équation est de la forme pH = 𝛼 logVb +
a a
𝛽Déterminons de α
∆pH
α est le coefficient directeur de la droite : α = V A.N : α = 1
∆log b
Va
Détermination de 𝜷
V
𝛽 est l’ordonnée à l’origine ; 𝜷 = 4,75( voir graphe ci-dessus ; la valeur du pH pour logVb = 0).
a
Vb
D’où pH = 4,75 + logV
a
4. Par identification, on a : pKa = 4,75 et on en déduit que Ka = 1,78.10-5
4.2.3.Conclusion
Une solution aqueuse contenant un acide et sa base conjuguée A/B faibles dans l’eau a pour
[B]
pH = pK a + log
[A]
4
5. Domaines de prédominance d’un acide et de sa base conjuguée
5
6.1.2. Exploitation des résultats
1.Ecris les équations d’ionisation des acides avec l’eau.
2.Fais l’inventaire des espèces chimiques présentes dans chaque solution.
3.Determine :
3.1.les concentrations molaires des espèces chimiques présentes dans chaque solution.
3.2.les constantes d’acidité Ka1 et Ka2.
4.Déduis- en les pKa des deux couples.
➢ Solution S1 ➢ Solution S2
Espèces chimiques : Equation d’ionisation de l’acide éthanoïque :
Equation d’ionisation de l’acide méthanoïque : CH3COOH + H2O CH3COO- + H3O+
HCOOH + H2O HCOO- + H3O+ Espèceschimiques:
- + -
Ions: OH ; H3O ;HCOO Ions: OH-; H3O+, CH3COO-
Molécules : HCOOH ; H2O Molécules: CH3COOH; H2O
Calcul des concentrations : Calcul des concentrations :
[H3 O+ ] = 10-pH= 1,26.10-3mol/L; [H3 O+ ] = 10-pH= 3,98.10-4 mol/L ;
[OH − ] = 10pH-14 = 7,94. 10-12 mol/L [OH − ] = 10pH-14 = 2,51. 10-11 mol/L
[HCOO− ] = 1,26. 10-3mol/L; [CH3 COO− ] = 3,98. 10-4mol/L;
[HCOOH] = C - [HCOO− ] = 8,74. 10-3mol/L [CH3 COOH] = C - [CH3 COO− ] = 9,6. 10-3mol/L
6.1.3. Interprétation
On constate qu’à concentrations égales :
[HCOO− ]>[CH3 COO− ] , l’acide méthanoïque s’ionise plus que l’acide éthanoïque.
L’acide méthanoïque est doncplusfort que l’acide éthanoïque.
Ka(HCOOH/HCOO-) >Ka(CH3COOH/CH3COO-)
6.1.4.Conclusion
De deux acides faibles, le plus fort est celui qui appartient au couple qui a le plus grand Ka et donc le pKa
correspondant le plus faible.
6.2. Force d’une base faible
66.2.1.Expérience et résultats
On considère deux solutions basiques de même concentration Cb = 10-2mol/L.
Une solution S1 d’ammoniac dont le pH vaut 10,6 et une solution S2 de méthylamine de pH = 11,3 à 25°C.
6. 2.2. Exploitations des résultats
➢ Solution S1 ➢ Solution S2
Equation d’ionisation de l’ammoniac : Equation d’ionisation:
NH3 + H2O NH4+ + OH- CH3 NH2 + H2OCH3 NH3+ + OH-
Espèces chimiques : Espèces chimiques :
Ions : NH4+ ; OH- ; H3O+ Ions : OH- ; H3O+ ; CH3 NH3+
Molécules : NH3 ; H2O Molécules : CH3 NH2 ; H2O
Calcul des concentrations : Calcul des concentrations :
6
[H3 O+ ] = 10-pH= 2,51.10-11mol/L; [H3 O+ ] = 10-pH= 5.10-12 mol/L ;
[OH − ] = 10pH-14 = 3,98. 10-4mol/L [OH − ] = 10pH-14 = 2. 10-3mol/L
[NH4+ ] = [OH − ]= 3,98. 10-4mol/L ; [CH3 NH3+ ] = [OH − ]= 2. 10-3 mol/L ;
[NH3 ] = Cb - [NH4+ ] = 9,6. 10-3mol/L [CH3 NH2 ] = Cb - [CH3 NH3+ ] = 8. 10-3mol/L
6.2.3. Interprétation
On remarque qu’à concentrations égales :
[CH3 NH3+ ]>[NH4+ ], la méthylamine s’ionise plus que l’ammoniac.
La méthylamine est donc une base plus forte que l’ammoniac.
Ka2 >ka1
6.2.4. Conclusion
De deux bases faible, la plus forte est celle quiappartient au couple qui a le plus petit ka et donc lepKa
correspondantle plus grand.
7
7.4. Classification de quelques couples acide/base dans l’eau
pKa
C2H5-NH3+ C2H5-NH2
10,6
NH4+ NH3
9,25
FORCE
CROISSANTE HCN 9,21CN-
DE l’ACIDE ACIDES BASES FORCE
Faibles CH3COOH 4,8 CH3COO - Faibles CROISSANTE
DE la BASE
C6H5COOH 4,2 C6H5COO-
HF 3,2 F-
SITUATION D’ÉVALUATION
Après le cours sur « couple acide/base », le professeur vous soumet à un test pour vérifier vos acquis.
A un volume V1=20mL d’une solution aqueuse de méthylamine de concentration C1=0,1mol/L, on ajoute
un volume V2=10mL d’une solution de chlorure de méthylammonium (CH3NH3+ ; Cl-) de concentration
C2=0,2mol/L. Le pH du mélange est de 10,7
Le professeur demande de déterminer la valeur du pKa du couple acide/base et comparer la force des deux
bases.
Par ailleurs, il vous donne la valeur du pKa du couple NH4+/NH3 : pKa=9,2
1. Ecris l’équation de la réaction du méthylamine (CH3NH2) avec l’eau.
2.
2.1. Fais l’inventaire des espèces chimiques présentes dans le mélange.
2.2. Détermine leurs concentrations molaires volumiques.
3.
3.1. Détermine la constante d’acidité Ka du couple CH3NH3+ /CH3NH2 et deduis-en son pKa.
3.2. Compare la force des deux bases faibles CH3NH2 et NH3.
Solution:
8
Espèces chimiques :
Ions : OH- ; H3O+ ; CH3 NH3+ et Cl-
Molécules :CH3 NH2 et H2O.
Conservation de la matière
𝐶 𝑉 𝐶 𝑉
[CH3 NH3+ ] + [CH3 NH2 ] = 1 1 + 2 2
𝑉 𝑉 𝑇 𝑇
𝐶1 𝑉1 𝐶2 𝑉2
[CH3 NH2 ]= + -[CH3 NH3+ ]
𝑉𝑇 𝑉𝑇
A.N:
[CH3 NH2 ] = 6,68.10-2mol/L
3.
3.1.
[CH3 NH2 ].[H3 O+ ]
Ka = [CH3 NH+
= 2. 10-11
3]
pKa = -logKa
AN :
pKa = 10,7.
3.2.
pka (NH4+/NH3 )<pKa(CH3NH3+ /CH3NH2).
Donc NH3 est plus basique que CH3NH2.
III. EXERCICES
Exercice 1
Définis :
1. un acide selon Brönsted
2. une base selon Brönsted
3 un couple acide/base
4. un indicateur coloré.
Solution :
1. Un acide est une espèce chimique capable de céder un ou plusieurs proton H+.
2.Une base est une espèce chimique capable de capter un ou plusieurs proton H+.
3.Un couple acide/base est constitué par deux espèces chimiques conjuguées qui échangent un ou plusieurs
protons.
4.Un indicateur coloré est une solution contenant le couple HIn/In- dont les deux formes (acide et base
conjuguée) ont des teintes (ou couleurs) différentes.
9
Exercice 2
On donne les valeurs du Ka des deux couples acide/base suivants à 25ºC :
Ka(𝐻𝑆𝑂3− /𝑆𝑂32− ) = 6,31.10-8 et Ka(𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻/𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂− ) = 1,58. 10−5 .
1.Compare les deux Ka.
2.Deduis-en :
2.1.l’acide faible le plus fort,
2.2.la base faible la plus forte.
Solution:
1. Ka(𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻/𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂− )> Ka(𝐻𝑆𝑂3− /𝑆𝑂32− )
2.
2.1. 𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻 est leplus fort.
2.2. 𝑆𝑂32− est la base la plusforte.
Exercice 3
1°) Écris les couples acide/base correspondant à chacune des espèces suivantes :
Acide hypobromeux (HBrO) ; méthylamine (CH3NH2).
2°) On te donne les acides faibles suivants :
HCOOH ; CH2ClOOH ; (CH3)3NH+
2.1 Écris la formule chimique et le nom de la base conjuguée de chacun de ces acides.
2.2 Écris les différents couples acide/base associés à ces acides.
Solution:
1. Couple acide/base correspondant :
𝐻𝐵𝑟𝑂 + 𝐻2 𝑂 ⇄ 𝐵𝑟𝑂− + 𝐻3 𝑂+ Couple :𝐻𝐵𝑟𝑂 /𝐵𝑟𝑂−
𝐶𝐻3 𝑁𝐻2 + 𝐻2 𝑂 ⇄ 𝐶𝐻3 𝑁𝐻3+ + 𝑂𝐻 − Couple :𝐶𝐻3 𝑁𝐻3+ /𝐶𝐻3 𝑁𝐻2
2.
2.1 Formule chimique et nom de la base conjuguée
Formule chimique
Acide faible Nom de la base conjuguée
de la base conjuguée
𝐻𝐶𝑂𝑂𝐻 𝐻𝐶𝑂𝑂 − ion méthanoate
−
𝐶𝐻2 𝐶𝑙𝐶𝑂𝑂𝐻 𝐶𝐻2 𝐶𝑙𝐶𝑂𝑂 ion monochloroéthanoate
(𝐶𝐻3 )3 𝑁𝐻 + (𝐶𝐻3 )3 𝑁 ion triméthylammonium
Exercice 4
Au cours d’une séance de travaux pratiques de Physique-chimie, un groupe d’élèves de terminale
scientifique réalise une expérience.
Ils mesurent le pH d’une solution aqueuse d’acide acétique (acide éthanoïque) de concentration molaire
Ca = 0,1 mol/L. Ils trouvent pH = 2,9.
Il leurs ait demandé de déterminer le pKa du couple acide/base présent dans la solution.
Tu es sollicité pour faire le compte rendu.
1.Écris l’équation de dissociation de l’acide acétique dans l’eau.
2.Dis le couple acido-basique qui est mis en jeu ?
3.
3.1. Fais l’inventaire de toutes les espèces chimiques présentes dans la solution.
3.2. Détermine la concentration molaire de chacune de ces espèces chimiques.
3.3. Calcule la constante d’acidité Ka du couple précédent.
10
3.4. Déduis-en son pKa.
Solution:
1.CH3COOH + H2O CH3COO- + H3O+
2. C’est le couple 𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻/𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂−
3.
3.1
Espèces chimiques:
Ions: OH-; H3O+, CH3COO-
Molécules: CH3COOH; H2O
3.2. Déterminons:
[H3 O+ ] = 10-pH = 1,26.10-3mol/L ;
[OH − ] = 10pH-14 = 7,94. 10-12 mol/L
Electroneutralite
[CH3 COO− ]+ [OH − ] = [H3 O+ ]
[CH3 COO− ] ≈ [H3 O+ ] = 1,26.10-3mol/L
Conservation de la matière
[CH3 COOH] = Ca - [CH3 COO− ] = 9,87. 10-2mol/L
3.3.
3.4.
pKa = - log Ka = 4,8.
Exercice 5
Solution:
1. Expressions du Ka et pKa du couple 𝐶𝐻3 𝑁𝐻3 + /𝐶𝐻3 𝑁𝐻2
[𝐶𝐻3 𝑁𝐻2 ]×[𝐻3 𝑂 + ]
𝐾𝑎 = [𝐶𝐻3 𝑁𝐻3 + ]
et 𝑝𝐾𝑎 = −𝑙𝑜𝑔𝐾𝑎
2. Equation-bilan de la réaction chimique d’ionisation
𝐶𝐻3 𝑁𝐻2 + 𝐻2 𝑂 ⇄ 𝐶𝐻3 𝑁𝐻3+ + 𝑂𝐻 −
3. Concentrations molaires volumiques
- espèces en solution : 𝐻3 𝑂+ ; 𝑂𝐻 − ; 𝐶𝐻3 𝑁𝐻3+ ; 𝐶𝐻3 𝑁𝐻2 ; 𝐻2 𝑂
- calcul des concentrations molaires volumiques
11
• [𝐻3 𝑂+ ] = 10−𝑝𝐻 [𝐻3 𝑂+ ] = 5,01.10-12 mol/L ;
𝐾𝑒 10−14
• [𝑂𝐻 − ] = [𝐻3 𝑂 + ]
[𝑂𝐻 − ] = = 2. 10−3 𝑚𝑜𝑙/𝐿 ;
5,01.10−12
• Electroneutralité de la solution
[𝐻3 𝑂+ ] + [𝐶𝐻3 𝑁𝐻3 + ] = [𝑂𝐻 − ] ;
[𝐶𝐻3 𝑁𝐻3 + ] = [𝑂𝐻 − ] − [𝐻3 𝑂+ ] ; [𝑂𝐻 − ] ≪ [𝐻3 𝑂+ ]
[𝐶𝐻3 𝑁𝐻3 + ] ≈ [𝑂𝐻 − ] =2. 10−3 𝑚𝑜𝑙/𝐿
IV. DOCUMENTATION
L'aspirine ou acide acétylsalicylique est un principe actif médicamenteux utilisé depuis plus de cent ans pour
soulager la douleur, faire baisser la fièvre, traiter une inflammation ou fluidifier le sang.
12
TERMINALE
CÔTE D’IVOIRE
CDE ÉCOLE NUMÉRIQUE
CHIMIE
1) Situation d’apprentissage
Deux élèves enclasse de Terminale C au Lycée Moderne 2 de Man échangent avec le fils de
leur tuteur qui est étudiant en agronomie. Ils apprennent que parmi les caractéristiques d’un
sol, le pH joue un rôle important. Les meilleures conditions agronomiques sont au voisinage
de la neutralité (pH voisin de 7) ; aussi corrige-t-on l’acidité d’un sol par des amendements :
par exemple, le « chaulage » (apport de chaux) permet d’élever le pH d’un sol trop acide. Le
lendemain, ils informent leurs camarades de classe. Voulant en savoir davantage, les élèves
décident de connaître les caractéristiques de la réaction entre un acide et une base, de tracer la
courbe de variation du pH au cours de la réaction et d’exploiter qualitativement et
quantitativement la courbe de dosage.
2) Contenu de la leçon
34°C
20°C
Solution de NaOH
Bécher
1
Avant la réaction Après la réaction
n (H3 O+ ) mol Ca.Va = 2. 10-4 10-pH (Va + Vb) = 10-4
Ke
n (OH-) mol Cb. Vb = 10-4 . (Va + Vb)= 10-13≈ 0
[H3 O+ ]
La quantité de matière de H3 O+ ayant réagi est égale à la quantité de matière de OH- ajoutée.
La réaction entre l’acide chlorhydrique et l’hydroxyde de sodium est totale.
La réaction entre un acide fort et une base forte est totale.
Son équation bilan s’écrit : H3O+ + OH-→ 2 H2 O
Solution de NaOH
Becher
Solution de HCl
Barreau aimanté
pH-mètre
Agitateur magnétique
Vb 1 1 1 1 1 1 19, 2 20, 2
0 2 4 6 8 21 22 24 28 30
(mL) 0 2 4 6 8 9 5 0 5 6
2, 2, 2, 2, 2, 2, 2, 2, 3, 3, 10, 10, 10, 1 11, 11,
pH 2 4,2 7 9,4
1 2 3 4 6 6 7 9 3 6 1 5 9 1 1 2
2
2.4. Tracé de la courbe pH = f (Vb)
15
pH
10
pHE E
-5 o 5 10 15 20 25 30 Vb (mL) x
VbE
-5
2.5. Analyse de la courbe
3
Les coordonnées du point d’équivalence sont :
V = 20 mL
E { bE
pHE = 7
Thermomètre
34°C
20°C
Bécher
Solution de NaOH
28°C
Solution de
CH3COOH
1.1.2 Conclusion
La réaction entre un acide faible et une base forte est exothermique.
4
1.2 Réaction totale
1.2.1 Expérience et résultats
A l’aide d’une pipette graduée, on verse Vb =1 mL de solution de soude de concentration Cb
= 2.10-1 mol/L sur Va = 20 mL d’une solution d’acide éthanoïque de concentration Ca = 10-2
mol/L. le pH du mélange est égale à 4,2.
𝑆2
𝑁𝑎𝑂𝐻
𝑉𝑏 = 1𝑚𝐿 }
𝐶𝑏 = 2.10−1 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1
𝑆1
𝑆3 = 𝑆1 + 𝑆2 𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻
𝑉 ≈ 𝑉𝑎 = 20𝑚𝐿 } 𝑉𝑎 = 20𝑚𝐿 }
𝑝𝐻 = 4,2 𝐶𝑎 = 10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1
pH-mètre
1.2.3 Interprétation
− Les ions OH introduits ont quasiment tous réagi : la réaction est donc totale
−
5
𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶𝑯 + 𝑶𝑯− → 𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶− + 𝑯𝟐 𝑶
1.3 Conclusion
La réaction entre un acide faible et une base forte est exothermique et totale. L’équation –
bilan est :
▪ Acide faible de type AH :
AH + OH-→A- + H2O
▪ Acide faible de type BH+
BH+ + OH-→ B + H2O
A 25°C, on verse à l’aide d’une burette graduée, une solution de soude de concentration
Cb = 0,1 mol/L sur un volume Va = 20mL d’acide éthanoïque de concentration Ca inconnue.
On relève le pH du mélange au fur et à mesure.
Becher
Solution de CH3COOH
Barreau aimanté
pH-mètre
Agitateur magnétique
SCHEMA DU DISPOSITIF DE DOSAGE pH MÉTRIQUE
A chaque volume de soude versé, on mesure le pH du mélange. Les valeurs sont consignées
dans le tableau ci-dessous :
Vb
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
(ml)
pH 2,8 3,3 3,6 3,8 4 4,1 4,2 4,3 4,4 4,5 4,6 4,7 4,7 4,8 4,9
15 16 17 18 19 20 21 21,5 22 22,5 23 24 25 26 27
4,9 5 5,1 5,2 5,3 5,5 5,9 6,2 7 10,7 11,2 11,6 11,8 11,9 12
6
2.3. Courbe de variation du pH en fonction du volume de soude versé.
C :0.11 n:21.954
a m:3.41
V :20 P :4.8 E(22,8.5) M (7.9,-13.2)
n':22
a kA 1
y
16
pH
13
12
8,7 8 E
F
4
4,8
2,8
o 5 10 15 20 25 30 Vb (mL)
x
0
11,2 22,2
7
E (VbE = 22,2 ml ; pHE = 8,7)
pH
1. Ca=Cb=10-1 mol.L-1
2. Ca=Cb=10-2 mol.L-1
3. Ca=Cb=10-3 mol.L-1 1
2
E1 • 3
E2 •••E
3
pH ½ = pKa •
5
4,8
8
▪ Le saut de pH augmente avec la concentration
V
0 6 10 12 14 14,2 14,4 14,5 14,8 15 15,2 16 18 20 30
(mL)
pH 11,1 9,5 9 8,6 7,7 7 6,5 6 5 4 2,8 2,6 2,2 2 1,6
𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝑁𝑎
𝑉𝑏 = 5 𝑚𝐿
𝐶𝑏 = 10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 }
𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛
𝑡𝑎𝑚𝑝𝑜𝑛 𝑆
}
𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻
𝑝𝐻 = 4,8
𝑉𝑎 = 5 𝑚𝐿
𝐶𝑎 = 10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 }
9 pH-mètre
pH
Tube témoin 4,8
Quelques gouttes de NaOH à 0,1 mol/L 4,9
Quelques gouttes de HCl à 0,1 mol/L 4,7
Quelques cm3 d’eau 4,82
2.2. Conclusion
Une solution tampon est une solution aqueuse dont le pH :
varie peu suite à une dilution modérée.
augmente peu suite à l’addition modérée d’une base.
diminue peu suite à l’addition modérée d’un acide.
3.2 Mélange d’un acide fort et d’une base faible jusqu'à la demi-équivalence.
n (B) 𝐶𝑏.𝑉𝑎
o n(H3O+) = 2 soit Ca.Va = 2
Activité d’application
Détermine le volume Va d’acide chlorhydrique de concentration Ca = 0,4 mol.L-1que l’on
doit ajouter à un volume Vb = 40 mL d’une solution d’ammoniac (pKa = 9,2) de
concentration
Cb = 0,2 mol.L-1 pour obtenir une solution tampon de pH = 9,2.
Solution :
Pour avoir une solution tampon de pH = 9,2 ; il faut que : [NH3] = [NH4+].
L’équation-bilan de la réaction est : NH3 + H3O+→ NH4+ + H2O
1 𝐂𝐛.𝐕𝐛
Ainsi : n(NH4+) = n(H3O+) = 2 ninit (NH3)=>Ca. Va = 𝟐
𝑪𝒃.𝑽𝒃
Soit : Va = . Va =10 mL
𝟐 𝐂𝐚
10
3.3 Mélange équimolaire d’un acide faible (A) et de sa base conjuguée (B).
o n(A) = n (B) soit CaVa = CbVb
o
Activité d’application
Détermine le volume Va d’acide méthanoïque de concentration Ca = 0,1mol.L-1 et le volume
Vb de méthanoate de sodium de concentration Cb = 0,3mol.L-1 qu’il faut mélanger pour
obtenir un volume V = 1 L de solution tampon de pH = 3,8 . Le pKa du couple A/B est de 3,8.
Solution :
Il faut que : Ca.Va= Cb.Vbet Va+ Vb= V = 1L.
𝐂𝐛.𝐕𝐛 𝐂𝐛.(𝐕−𝐕𝐚)
Soit : Va = 𝐂𝐚 et Va = ; on a : Va = 750 mL
𝐂𝐚
• En chimie :
▪ l’étalonnage de pH-mètres
▪ le contrôle du pH lors des réactions d’oxydoréductions
• En biologie
▪ favorise les réactions enzymatiques des médicaments
▪ favorise l’assimilation des nutriments par le sang (atténue la saveur
acide du sang).
Situation d’évaluation
Au cours d’une séance d eTP, à l’aide d’une burette graduée, le professeur vous demande
d’étudier une réaction acide-base. Pour ce faire, tu verses dans Vb = 50mL d’une solution
d’hydroxyde de sodium, une solution d’acide chlorhydrique de concentration Ca = 10-2mol.L-
1
. Tu mesures le pH en fonction du volume Va de la solution d’acide versé. Les valeurs
correspondantes sont rassemblées dans le tableau suivant :
Va(mL) 0 1 2 3 4 5 6 7 9 10 11
pH 11.5 11.5 11.5 11.4 11.3 11.3 11.3 11.2 11.2 11.1 11
Va(mL
12 13 14 15 16 16.25 16.5 16.75 17 17.5 18 20
)
pH 11 10.9 10.8 10.6 9.9 9.6 7.3 4.4 4.1 3.8 3.6 3.3
11
7. Détermine les concentrations molaires des espèces chimiques présentes dans mélange
lorsque l’on a versé Va = 10mL d’acide chlorhydrique.
8. Dis vers quelle limite tend la valeur du pH de la solution finale quand tu ajouteras une
très grande quantité de solution d’acide chlorhydrique.
Support Bécher
Agitateur
magnétique
SCHÉMA DU DISPOSITIF
EXPÉRIMENTAL
1- Équation-bilan de la réaction :
H3 O+ + OH − → 2H2 O
2- Tracé de la courbe pH = f(Va) :
Échelle : 1 𝑐𝑚 ↔ 2 𝑚𝐿 ; 1 𝑐𝑚 ↔ 1 𝑢𝑛𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝑝𝐻
12
3- Coordonnées du point d’équivalence E :
En utilisant la méthode des tangentes parallèles
𝑉 = 16,6 𝑚𝐿
E { 𝐴𝐸
𝑝𝐻𝐸 = 7
4- pH de la solution obtenue à l’équivalence :
le Ph de la solution obtenue à l’équivalence à 25°C est neutre ( 𝑝𝐻𝐸 = 7). La solution
est neutre.
5- Concentration Cb de la solution d’hydroxyde de sodium :
À l’équivalence 𝑛(𝐻3 𝑂+ ) = 𝑛(𝑂𝐻 − )
CaVaE = Cb.Vb
𝑉𝑎𝐸 16,6
𝐶𝑏 = 𝐶𝑎 . → 𝐶𝑏 = 10−2 × 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐶𝑏 = 3,32.10−3 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1
𝑉𝑏 50
6- Concentrations molaires des espèces pour Va = 10 mL
-espèces en solution : H3 O+ , OH − , Na+ , Cl−
Pour Va = 10 mL on a pH = 11,1
[H3 O+ ] = 10−𝑝𝐻 = 10−11,1 soit [H3 O+ ] = 7,94 .10−12 mol. L−1
Ke
[OH − ] = [H + ] = 1,26.10−3 mol. L−1
3O
Cb .Vb C .V
[Na+ ] =V = 2,8.10−3 mol. L−1 ; [Cl− ] = V a∓V𝑎 = 1,66.10−3 mol. L−1
𝑎 ∓Vb a b
7- Limite de pH
Quand tu ajouteras en très grande quantité la solution d’acide chlorhydrique ,le pH
tendra vers le pH de la solution d’acide chlorhydrique ( pH = 2 valeur limite )
13
III. EXERCICES
Exercice 1
Tu mélanges une solution S1 d’acide et une solution S2 de base. Il se produit une réaction
acido-basique qui se traduit par un transfert de proton entre les deux espèces chimiques
(Acide et base).
1. Pour un acide fort S1 et une base S2, cette réaction est :
a. totale et athermique
b. totale et endothermique
c. totale et exothermique
d. limité et athermique.
2. Pour un acide fort S1 et une base S2, cette réaction est :
a. totale et exothermique
b. totale et endothermique
c. limitée et exothermique
d. limitée et athermique.
3. Pour un acide fort S1 et une base S2, cette réaction est :
a. Totale et endothermique
b. limitée et exothermique
c. limitée et endothermique
d. totale et exothermique.
Pour chacune des propositions ci-dessus, écris le numéro de la proposition suivie de la (ou
les) lettre(s) correspondant à la (ou les) bonne (s) réponse(s).
Solution
1. c
2. a
3. d
Exercice 2
A. Complète les phrases suivantes avec les mots ou groupes de mots qui conviennent.
1. Au cours de la réaction entre un acide fort et une base forte, le pH à l’équivalence
est …………………………………………..
2. Lorsqu’on fait réagir un acide fort sur une base faible, le pH à l’équivalence
est ……………………………………………..
3. Lors de la rection entre un acide faible et une base forte, le Ph à l’équivalence
est ……………………………………………
Solution
1. Au cours de la réaction entre un acide fort et une base forte, le pH à l’équivalence
est neutre. ( le pH est égale à 7 à 25°C ).
2. Lorsqu’on fait réagir un acide fort sur une base faible, le pH à l’équivalence
est acide ( le pH est inférieur à 7 à 25°C ).
3. Lors de la rection entre un acide faible et une base forte, le Ph à l’équivalence
est basique.( le pH est supérieur à 7 à 25°C ).
14
B. Au de la réaction entre un acide faible et une base faible, tu traces la courbe de
variation du pH en fonction du volume VA d’acide versé. Cette courbe 𝑝𝐻 = 𝑓(𝑉𝐴 )
obtenue présente ;
a. trois parties
b. quartes parties
c. trois points d’inflexions
d. deux points d’inflexion
e. Un point d’inflexion
Écris les lettres qui correspondants à aux bonnes réponses.
Solution
b et d.
Exercice 3
Une solution aqueuse S1 d’ammoniac NH3 de concentration molaire volumique Cb = 4.10-2
mol/L a un pH = 10,9. Dans un volume Vb = 20 mL de cette solution, on ajoute un volume
Va d’acide chlorhydrique de concentration molaire volumique, Ca = 3.10-2 mol/L.
1. Écris l’équation bilan de la réaction acido-basique qui a lieu.
2. Détermine la valeur de la constante d’acidité pKa du couple ion ammonium/ammoniac en
étudiant qualitativement la solution S1
3. Détermine le volume Va d’acide pour obtenir une solution de pH= 9,2
4. Donne les propriétés de la solution ainsi préparée.
Solution 3
1. Équation bilan
𝑁𝐻3 + 𝐻3 𝑂+ ⟶ 𝑁𝐻4+ + 𝐻2 𝑂
2. Valeur du pKa :
✓ espèces en solution 𝐻3 𝑂+ ; 𝑂𝐻 − ; 𝑁𝐻4+ ; 𝑁𝐻3 ; 𝐻2 𝑂
✓ Calcul des concentrations :
• [𝐻3 𝑂+ ] = 10−𝑝𝐻 = 10−10,9 = 1,26. 10−11 𝑚𝑜𝑙/𝐿
𝐾𝑒 10−14
• [𝑂𝐻 − ] = [𝐻 = 10−10,9 = 7,94. 10−4 𝑚𝑜𝑙/𝐿
3 𝑂+]
•
𝐸𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑛𝑒𝑢𝑡𝑟𝑎𝑙𝑖𝑡é[𝐻3 𝑂+ ] + [𝑁𝐻4+ ] = [𝑂𝐻 − ] donc [𝑁𝐻4+ ] = [𝑂𝐻 − ] -
[𝐻3 𝑂+ ]
Comme [𝑂𝐻 − ] ≫ [𝐻3 𝑂+ ] alors [𝑁𝐻4+ ] ≈ [𝑂𝐻 − ] = 7,94. 10−4 𝑚𝑜𝑙/𝐿
• Conservation de la matière 𝐶𝑏 = [𝑁𝐻4+ ] + [𝑁𝐻3 ] ⇒ [𝑁𝐻3 ] = 𝐶𝑏 − [𝑁𝐻4+ ]
[𝑁𝐻3 ] = 4.10−2 - 7,94. 10−4 = 3,92. 10−2 𝑚𝑜𝑙/𝐿
✓ Valeur du pKa :
[𝑁𝐻 ] [𝑁𝐻 ]
On a 𝑝𝐻 = 𝑝𝐾𝑎 + 𝑙𝑜𝑔 [𝑁𝐻 3+ ] ⇒ 𝑝𝐾𝑎 = 𝑝𝐻 − 𝑙𝑜𝑔 [𝑁𝐻 3+ ]
4 4
3,92.10−2
𝑝𝐾𝑎 = 10,9 − 𝑙𝑜𝑔 = 9,20.
7,94.10−4
3. volume Va d’acide :
La solution de pH = 9,2 est une solution tampon car pH = pKa du couple (𝑁𝐻4+ / 𝑁𝐻3 ) mis
en jeu
𝑛𝑏 𝐶𝑏 𝑉𝑏 𝐶𝑏 𝑉𝑏 4.10−2 𝑥20.10−3
⇒ 𝑛𝑎 = ⇒ 𝐶𝑎 𝑉𝑎 = donc 𝑉𝑎 = = = 13,33. 10−3 𝐿 = 13,33 𝑚𝐿
2 2 2𝐶𝑎 2𝑥3..10−2
15
4. Propriétés : Le pH d’une solution tampon varie peu lors d’une dilution modérée et lors
d’une addition modérée d’un acide fort ou d’une base forte.
Exercice 4
p p
H F H
E
E
V V
Courbe 1 Courbe 2
Données :
Toutes solutions sont prises à 25°C et ont la même concentration molaire volumique
C = 10−2 mol. L−1
Les zones de virage des indicateurs colorés : BBT (6 -7,6) ; rouge de méthyle (4,2-6,2) ;
phénolphtaléine (8,2 -10).
Tu es désigné par le groupe pour faire le rapport
1.En t’appuyant sur le premier dosage
1.1. Précise la nature des solutions utilisées, justifie ta réponse
1.2. Identifie les contenus des flacons A et C
1.3. Écris l’équation –bilan du dosage
2.En te servant du deuxième dosage
2.1. Précise la nature des solutions utilisées, justifie ta réponse
2.2. Identifie le contenu du flacon B.
2.3.Écris l’équation-bilan du dosage
3.
3.1. Donne la nature du mélange à l’équivalence
3.1.1.du dosage 1 ;
3.1.2.du dosage 2 .
3.2.Cite l’indicateur coloré approprié dans :
3.2.1.le dosage 1 .
3.2.2.le dosage 2
4. Nomme la solution qu’on obtient au point F de la courbe 1 puis donne ses propriétés
16
Solution
1.
1.1. La courbe 1 est celle du dosage d’une base faible par un acide fort car cette courbe est
décroissante et présente quatre parties ou elle décroissante et présente deux points d’inflexion
ou elle est décroissante et présente trois concavités .
1.2. A : solution aqueuse d’acide chlorhydrique HCl et B : Solution aqueuse d’ammoniac NH3
1.3. NH3 + H3 O+ → NH4 + + H2 O
2.
2.1. La courbe 2 est celle du dosage d’une base forte par un acide fort car la courbe est
décroissante et présente trois parties ou elle est décroissante et présente un point d’inflexion
ou elle est décroissante et présente deux concavités.
2.2. B : Solution aqueuse d’hydroxyde de potassium KOH
2.3. OH − + H3 O+ → 2H2O
3.
3.1. Donnons la nature du mélange à l’équivalence
3.1.1 dosage 1 :
pHE< 7 : le melange est acide car on obtient à l’équivalence un mélange équimolaire d’ions
ammonium NH4+ et d’ion chlorure Cl- c’est à dire la solution de chlorure d’ammonium qui
est un acide faible.
3.1.2. Dosage 2 :
pHE = 7 : le mélange est neutre car on obtient à l’équivalence un mélange équimolaire d’ions
potassium K+ et d’ions chlorure Cl- , c’est-à-dire la solution de chlorure de potassium KCl qui
est une solution neutre
4.Au point F de la courbe 1, on a une solution tampon ayant les caractéristiques suivantes :
Le pH d’une solution tampon varie peu :
- lors d’ajout modéré d’acide ou de base ;
-lors d’une dilution modérée
Exercice 5:
Au cours d’une séance de travaux pratiques, votre professeur de Physique-chimie vous
demande d’identifier une base faible B dont le couple acide /base parmi ceux proposés dans le
tableau 2 ci-dessous.
Pour cela vous mettez dans un bécher un volume Vb = 20 cm3 de la solution de la base B de
concentration molaire volumique Cb inconnue .Vous ajoutez quelques gouttes de bleu de
bromothymol à une solution puis vous y versez progressivement à l’aide d’une burette
graduée, une solution d’acide chlorhydrique de concentration Ca = 10−1 mol. L−1.Vous
mesurez les valeurs du pH du mélange lors de l’ajout de l’acide.
Tableau 1
Va 0 2 4 8 10 12 14 16 18 19,8 20 20,2 22 25
(cm3)
pH 11 10,2 9,8 9,4 9,2 9 8,8 8,5 8,2 7,2 5,2 3,3 2,3 1,9
Données :
-Échelle : 1 cm pour 1unité de pH et 1cm pour 2 cm3
-Tableau de couples A/B
17
Tableau 2
Couple Ion Ion Ion Ion
acide- éthylammonium/ Méthylammonium/ ammonium/ Hydrogénacarbonate/
base éthylamine éthylamine ammoniac ion carbonate
HCO3/CO32-
pKa 10,67 10,72 9,20 10,3
Tu es sollicité pour faire le rapport
1. Écris l’équation-bilan de la réaction qui se produit entre la solution d’acide chlorhydrique et
la base
2. Trace sur une feuille de papier millimétré la courbe de variation pH = f(Va)
3. Détermine :
3.1. les coordonnées du point d’équivalence E
3.2. la concentration molaire Cb de la solution de la base faible B
3.3. graphiquement le pKa du couple acide-base étudié
4. Déduis le nom de la base faible B
Solution
18
3.
3.1. Les coordonnées du point d’équivalence E .
D’après la courbe ,en utilisant la méthode des tangentes parallèles on a :
E ( VaE = 20mL ;pHE = 5,2 )
3.2. La concentration molaire Cb
C .V
À l’équivalence n(B) = n (H3O+) , soit CbVb = CaVa ou Cb = 𝑎V 𝑎 , Cb = 0,1 mol/L
a
3.3. Le pKa du couple
V
À la demi-équivalence Va = 2aE = 10 mL
À cette valeur Va = 10 Ml correspond d’après la courbe a un pHE’ = pka = 9,2
4. Nom de la base :
D’après le tableau 2, cette valeur pka = 9,2 correspond à l’ammoniac
IV. DOCUMENTATION
Montage expérimental :
Observations :
Il y a peu de changement de couleur mais il faut faire attention à maintenir l’agitation à
chaque ajout et à laisser se stabiliser la valeur de pH avant de la reporter directement (pas
de tableau de valeurs) sur le papier millimétré.
19
La courbe obtenue est ascendante et présente deux points d’inflexion.
Équation simplifiée:
L’acide éthanoïque réagit très peu avec l’eau donc la réaction totale qui a lieu est :
CH3COOH(aq) → CH3COO-(aq) + H+ ;
HO-(aq) + H+(aq) → H2O.
20
D'où xeq = CA'.VA'/1 et xeq = C2.V2eq/1 d'après la dernière ligne de tableau d'avancement.
De plus, n = C.V donc CA'.VA' = C2.V2 eq.
21
Niveau : Terminales CDE
Discipline :
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
PHYSIQUE-CHIMIE
I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
I. Généralités
1. Protocole expérimental
On prélève un volume Va de solution à doser que l’on verse dans un Erlenmeyer. On y ajoute quelques
gouttes d’un indicateur coloré approprié. A l’aide d’une burette graduée, on y verse progressivement une
solution titrante jusqu’à apparition d’une nouvelle couleur. On relève alors le volume (Véq) de solution
versée.
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Il existe deux (02) types de dosages acido-basiques :
▪ Le dosage pH-métrique
▪ Le dosage colorimétrique
2. Montage expérimental
Burette
graduée
Solution de soude
concentration Cb =10-1mol.L-1
Erlenmeyer
10 mL de solution (incolore)
diluée de vinaigre de Barreau aimanté
concentration Ca inconnue + qq.
gouttes de phénolphtaléine Agitateur magnétique
3. Expérience et observations
. A l’aide d’une burette graduée, on verse goutte à goutte de la soude de Cb = 10-1 mol/L dans la solution
de vinaigre dilué, l’agitateur faisant le mélange. Au fur et à mesure de l’ajout de soude, la couleur du
mélange passe brusquement de l’incolore au rose violacé et le reste. Le mélange passe au rose violacé
lorsque le volume versé est de 13mL. Le pH du mélange est alors égal à 8,8.
4. Interprétation
Quand la couleur du mélange devient rose violacée, la réaction entre le vinaigre et la soude est terminée :
L'on a atteint l’équivalence acido-basique.
Alors : nA (vinaigre) = nB (soude)
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6. Concentrations molaires volumiques
6.1 Concentration de la solution diluée
A l’équivalence : CA.VA = CB. VBéq<=> CA = CB.VBéq/VA<=>CA = 0.1*0.013/0.01=0,13 mol.L-1
Activité d'application 1
On étudie le dosage d'un volume Va =15mL d'une solution d'acide éthanoique par une solution
d'hydroxyde de potassium de concentration Cb =10-2 mol/L. L'équivalence acido-basique est atteinte
lorsqu'on a versé Vb =16mL d'hydroxyde de potassium. Calcule la concentration Ca de la solution d'acide
éthanoique dosée.
Solution:
A l'équivalence, n(𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻) =n (𝑂𝐻 − ) ; Ca .Va =Cb .VbE d'où Ca = Cb .VbE / Va A.N. Ca=1,06.10-2
mol/L.
Electroneutralité : [CH3 COO− ] = [Na+ ] + [H3 O+ ] − [OH − ] ≈ [Na+ ] = 56. 10−3 mol/L Conservation de la
C V
Matière : V a+Va = [CH3 COO− ] + [CH3 COOH]
a b
à l’équivalence : Ca.Va=Cb.Vb
C V
alors[CH3 COOH] = V a+Va − ([Na+ ] − [OH − ]) ≈ [OH − ] = 6,25. 10−6 mol/L
a b
III/ Dosage ph-métrique
Dans ce cas, on utilise le graphe pH= f (V), V étant le volume de réactif versé. On trace la courbe pH-
métrique et on détermine le point d'équivalence E par la méthode des tangentes parallèles.
Connaissant pHE et VE (volume de réactif versé à l'équivalence) on utilise l'équation-bilan de la réaction
acido-basique pour déterminer la concentration de la solution.
Remarque : Le pH se lira avec le pH-mètre.
7. Intérêt du dosage
Doser une espèce chimique présente dans une solution consiste à déterminer sa concentration
molaire volumique dans cette solution.
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Activité d’application 2
Précise, parmi les indicateurs ci-dessus, celui qui est convenable pour un dosage :
1. d’un acide fort par une base forte ;
2. d’une base forte par un acide fort ;
3. d’un acide faible par une base forte ;
4. d’une base faible par un acide fort.
Solution 2:
1. Pour le dosage d'un acide fort par une base forte, le BBT est approprié car le pHE =7 à 25C°à
l'équivalence est compris dans sa zone de virage.
2. Pour le dosage d'une base forte par un acide fort, le pHE à l'équivalence est compris dans la zone
de virage du BBT. Le BBT est donc approprié.
3. Pour le dosage d'un acide faible par une base forte, le pHE est supérieur à 7 à 25°C. La
phénolphtaléine est appropriée.
4. Pour le dosage d'une base faible par un acide fort, le pHE est inférieur à 7 à 25°C. L'hélianthine est
appropriée.
SITUATION D’ÉVALUATION
Ton voisin de classe réalise le dosage d’une solution d’acide benzoïque de volume Va = 50 mL par une
solution de soude de concentration molaire Cb = 10-1 mol/L. La phénolphtaléine présente dans le mélange
vire au rose violacé lorsque le volume de soude versé est Vb = 20mL.
1.1 Fais le schéma du dispositif expérimental.
1.2 Précise le rôle de la phénolphtaléine.
1.3 Écris l’équation bilan de la réaction acido-basique qui a lieu.
1.4 Détermine la concentration molaire volumique de la solution d’acide benzoïque.
1.5 Précise la nature (acide, basique ou neutre) du mélange à l’équivalence.
III. EXERCICES
Exercice 1
On ajoute progressivement, à un volume VA, égal à 50,0 mL, d’une solution aqueuse d’acide
méthanoïque HCOOH de concentration inconnue CA, un volume VB d’une solution aqueuse de soude
de concentration CB égale à 0,10 mol /L, et on mesure le pH.
La courbe représentant les variations du pH en fonction du volume est donnée ci-dessous.
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1. Écris l’équation-bilan de la réaction de dosage.
2. Déduis de la courbe la valeur du volume VBEde soude versée à l’équivalence.
3. Calcule la valeur de CA.
Solution
1. Équation-bilan de la réaction :
HCOOH + HO – → HCOO – + H2O
2. Valeur du volume de base versée à l’équivalence :
Par la méthode des tangentes, on trouve : VBE ≈ 21,5 mL
3. Valeur de CA .
A l’équivalence : nA = nBE
𝐶𝐵 𝑉𝐵𝐸 0,10 × 21,5
𝐶𝐴 𝑉𝐴 = 𝐶𝐵 𝑉𝐵𝐸 𝐶𝐴 = 𝐶𝐴 =
𝑉𝐴 50
𝐶𝐴 = 4,3. 10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 .
Exercice 2
Ton voisin de classe réalise le dosage d’une solution d’acide benzoïque de volume Va = 50 mL par une
solution de soude de concentration molaire Cb = 10-1 mol/L. La phénolphtaléine présente dans le mélange
vire au rose violacé lorsque le volume de soude versé est Vb = 20mL.
1. Fais le schéma du dispositif expérimental.
2. Précise le rôle de la phénolphtaléine.
3. Écris l’équation bilan de la réaction acido-basique qui a lieu.
4. Détermine la concentration molaire volumique de la solution d’acide benzoïque.
5. Précise la nature (acide, basique ou neutre) du mélange à l’équivalence.
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Solution
1. Schéma du dispositif
Burette
graduée
contenan
Solution de soude
concentration Cb =10-1mol.L-1
Erlenmeyer
50 mL de solution (incolore)
diluée d'acide de concentration Barreau aimanté
Ca inconnue + qq. gouttes de
phénolphtaléine Agitateur magnétique
2. Rôle de la phénolphtaléine
Elle joue le rôle d l'indicateur coloré. Le changement de sa couleur marque la fin du dosage et
nous permet de savoir que l'équivalence acido-basique est atteinte.
3. Équation-bilan de la réaction
A.N. Ca = 4.10-2mol/L
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Exercice 3
Le sujet d’une évaluation porte sur le dosage d’un acide fort HA par une base forte BOH. La courbe pH-
métrique du dosage est représentée qualitativement comme suit.
pH VA = 10 mL, le volume de l’acide versé.
14 CB = 10−1 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 , la concentration
12
molaire volumique de la base utilisée.
Tu disposes de trois indicateurs
10 colorés :
8 - hélianthine (3,1 – 4,4) ;
- BBT (6 – 7,6) ;
6
- phénolphtaléine (8,2 – 10 ).
4
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 VB
1. Définis un dosage.
2. Justifie le choix de l’indicateur coloré approprié pour ce dosage parmi ceux donnés.
3. Écris l’équation-bilan de la réaction acido-basique.
4. Détermine la concentration molaire volumique de l’acide.
Solution
1. Un dosage est une méthode expérimentale qui permet de déterminer la concentration d’une espèce
chimique.
2. D’après la courbe de dosage, le pH à l’équivalence est égal à 7, valeur contenue dans la zone de
virage du BBT (6 – 7,6). Le BBT est donc l’indicateur coloré approprié pour ce dosage.
CBVBE = CAVA
𝑉 11.10−3
CA = CB 𝑉𝐵𝐸 = 10−1 10.10
𝐴 −3
CA = 0,11 mol.L-1.
Exercice 4
Au cours d’une séance de travaux pratiques au laboratoire du lycée.Votre professeur de physique –chimie
vous demande de déterminer la concentration molaire en acide éthanoïque contenu dans une bouteille
pleine de vinaigre dont l’étiquette n’est pas lisible. Le professeur vous demande de prélever un volume
Vo = 5 mL de la solution mère So de vinaigre et la diluer 4 fois. Vous obtenez une solution S1 de volume
V1. Vous prélevez un volume V = 10 mL de S1 auquel vous ajoutez quelques gouttes de phénolphtaléine
que vous dosez par une solution d’hydroxyde de potassium de concentration C2 = 10−2 mol. L−1 .Le
changement de teinte du mélange est obtenu lorsque vous avez versé un volume VE = 11,5 mL de la
solution d’hydroxyde de potassium.
Tu es choisi pour rédiger le compte rendu de ton groupe
1. Schématise le dispositif expérimental
2. Explique le changement de teinte du mélange pendant le dosage
3.
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3.1. Écris l’équation –bilan de la réaction acido-basique ;
3.2. Calcule la concentration molaire C1 de la solution S1 dosée ;
4. Détermine la concentration molaire d’acide éthanoïque contenu dans la bouteille de vinaigre.
Solution
1. Schéma du dispositif
Bécher
Barreau aimanté
10 mL de vinaigre + gouttes de phénolphtaléine
Agitateur magnétique
2.Le changement de teinte du mélange au laboratoire marque la fin du dosage, cela explique que le
mélange est à équivalence acido-basique
3.
3.1. Équation-bilan du dosage :
CH3COOH + OH-→ CH3COO- + H2O
3.2. Calcule de la concentration C1
À l’équivalence on n1 = n2 , on a C1V = C2VE d’où C1 = 1,15.10-2 mol.L-1
4.Concentration d’acide éthanoïque dans la bouteille.
D’après la définition de la dilution no = n1 , on a CoVo = C1V1 , soit V1 = kVo
CoVo = C1kVo cela entraine Co = k.C1 d’où Co = 5,75.10-2 mol.L-1
Exercice 5
Lors d’une séance de travaux dirigés au laboratoire, votre professeur de physique-chimie, vous demande
de déterminer le pH d’une solution aqueuse d’acide Iodhydrique. Vous réalisez le dosage calorimétrique
d’un volume VA = 10 mL de cette solution aqueuse d’hydroxyde de sodium de concentration CB = 10-2
mol. L-1 .A l’aide d’un indicateur coloré approprié, vous repérez l’équivalence lorsque vous avez versé un
volume VBE = 22 mL de solution aqueuse d’hydroxyde de sodium, vous disposez des zones de virage de
quelques indicateurs colorés :
Indicateur coloré Hélianthine Bleu de Bromothymol Phénolphtaléine
Zone de virage 3,1-4,5 6 -7,6 8,2 -10
Tu es désigné pour exposer ton travail au tableau
1.Choisis parmi les indicateurs colorés proposés, celui qui convient pour le dosage. Justifie ta réponse.
2.
2.1. Définis le pH d’une solution aqueuse.
2.2.Donne l’expression du Ph d’une solution aqueuse d’acide fort en fonction de sa concentration
molaire volumique CA.
3.Calcule la concentration CA de la solution aqueuse d’acide iodhydrique
4.Détermine le pH de la solution d’acide iodhydrique.
Solution
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1. L’indicateur coloré approprié à ce dosage est le bleu de bromothymol (BBT) , car sa zone de virage
contient le pH à l’équivalence ( 6 < pHE=7< 7,6 )
2.
2.1. Le pH d’une solution aqueuse est la grandeur sans dimension qui exprime la quantité des ions H3 O+
dans la solution.
2.2. Le pH d’une solution aqueuse d’acide fort est donné par la relation pH = -logC
Avec C = [H3 O+ ]
2. Concentration CA
A l’équivalence n(H3O+) = n(OH-) ou on a CAVA = CBVBE et on trouve CA = 2,2.10-2 mol.L-1 .
3. pH de la solution
pH = -log CA = -log2, 210-2 = 1,65
IV. DOCUMENTS
Titrage par indicateurs colorés
Le titrage par indicateurs colorés est une méthode d'analyse par titrage qui se base sur un changement
de couleur du milieu lors de l'équivalence. Cette méthode s'utilise par l'ajout d'un indicateur coloré lors
des titrages acido-basiques (indicateurs de pH), des titrages par oxydoréduction (indicateurs redox), des
titrages complexométriques (indicateurs de complexométrie) ou des titrages par précipitation (indicateurs
de précipitation).
Les indicateurs colorés en titrage acido-basique
Lors d'un titrage acido-basique, à l'équivalence, les quantités de matière des réactifs sont en proportions
stœchiométriques. On observe alors un saut de pH. Généralement les espèces mises en jeu sont incolores
et pour mettre en évidence le saut de pH et donc l'équivalence on doit utiliser un indicateur coloré.
Fonctionnement de l'indicateur coloré en réaction acido-basique
L'indicateur de pH est un composé chimique qui présente des propriétés acido-basiques et dont la forme
acide et la forme basique présentent des couleurs différentes, cela permet donc de distinguer simplement
le pH de la solution.
Choix de l'indicateur coloré
On peut grouper les titrages acido-basiques en quatre familles :
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Quelques indicateurs colorés
Nom de l'indicateur Zone de virage Changement de couleur
Vert de malachite 0,1 - 2,0 jaune - vert
Jaune d'alizarine R 1,9 - 3,3 rouge - jaune
Bleu de bromophénol 3,0 - 4,6 jaune - bleu
Hélianthine 3,1 - 4,4 rouge - jaune
Rouge d'alizarine S 3,7 - 5,2 jaune - violet
Vert de bromocrésol 3,8 - 5,4 jaune - bleu
Rouge de méthyle 4,2 - 6,2 rouge - jaune
Bleu de résorcine 4,4 - 6,2 rouge - bleu
Bleu de bromothymol 6,0 - 7,6 jaune - bleu
Rouge de crésol 7,2 - 8,8 jaune - rouge
Phénolphtaléine 8,2 - 10,0 incolore - rose
Rouge d'alizarine S 10,0 - 12,0 violet - jaune
Jaune d'alizarine R 10,1 - 12,1 jaune - violet
Vert de malachite 11,5 - 13,2 vert - incolore
Carmin d'indigo 11,6 - 14,0 bleu - jaune
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Titrage_par_indicateurs_color%C3%A9s
Pour les exercices vous pouvez consulter les sites et documents suivants :
https://guy-chaumeton.pagesperso-orange.fr/ts06chc.htm#b
http://1plus1font3.com/wp-content/uploads/2018/09/3-Dosages-acido-basiques.pdf
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Niveau : Terminales C, D
CÔTE D’IVOIRE –
Discipline : Physique-Chimie ÉCOLE NUMÉRIQUE
THEME : MECANIQUE
I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Au cours d’une évaluation en athlétisme, au lycée moderne d’Abengourou, un élève de la Termine D
parcourt un trajet constitué d’une piste rectiligne et d’une autre curviligne. Sur la piste rectiligne, il
démarre sans vitesse initiale, accélère pour atteindre une vitesse qu’il maintient constante pour le reste du
trajet. Ayant observé attentivement le parcours de leur camarade, les élèves de la classe décident le
lendemain, pendant le cours de Physique-Chimie, d’approfondir leurs connaissances sur les mouvements.
A l’aide d’enregistrements, ils cherchent à déterminer les équations horaires des différents mouvements
et à les utiliser.
II. CONTENU
1. RAPPELS
1.1 Le référentiel
Un référentiel est un objet par rapport auquel on décrit le mouvement d’un objet.
2. VECTEUR-POSITION
2.1.Définition
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est un vecteur qui donne la position d’un point matériel M dans un repère
Le vecteur-position 𝑶𝑴
d’espace à chaque instant t.
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⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑴 = x 𝒊⃗ pour un mouvement sur une droite
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ou les équations horaires ou
(x, y, z) sont les coordonnées cartésiennes du vecteur-position𝑂𝑀
équations paramétriques du mouvement.
Remarque : L’équation cartésienne de la trajectoire du point mobile M est la relation qui lie les
coordonnées cartésiennes x, y et z.
3. VECTEUR-VITESSE
3.1 Définition
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒅𝑶𝑴
⃗⃗ =
Le vecteur-vitesse instantanée est la dérivée du vecteur-position par rapport au temps.𝒗 𝒅𝒕
Activité d’application 1
Dans un repère orthonormé (O,𝑖⃗, 𝑗⃗), la position d’un point mobile M est donnée à l’instant t par les
équations horaires suivantes :
𝑥(𝑡) = 𝑡
{ 1 avec t en secondes, x et y en mètres.
𝑦(𝑡) = − 2 𝑡 2 + 2
1. Détermine les coordonnées du vecteur-vitesse instantanée 𝑣⃗ du mobile dans le repère (O,𝑖⃗, 𝑗⃗).
2. Exprime en fonction de t, la valeur v de cette vitesse.
Résolution :
𝒅𝒙
𝑣𝑥 = 𝑥̇ = 𝑣 =1
1. Coordonnées du vecteur-vitesse instantanée 𝑣⃗ :{ 𝒅𝒕
𝒅𝒚
; {𝑣 𝑥 = −𝑡
𝑣𝑦 = 𝑦̇ = 𝑦
𝒅𝒕
2. Expression de la valeur de 𝑣⃗ : v = √ẋ 2 + ẏ 2 ; 𝐯 = √𝟏 + 𝐭𝟐.
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4. VECTEUR-ACCÉLÉRATION
4.1 Vecteur-accélération instantanée
Le vecteur-accélération instantanée est la dérivée du vecteur-vitesse instantanée par rapport au temps.
𝐝𝐯⃗⃗
𝐚⃗⃗ = 𝐝𝐭 .
Le vecteur-accélération instantanée est aussi la dérivée seconde du vecteur-position par rapport au temps.
𝐝𝟐 𝐎𝐌
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐚⃗⃗ = 𝐝𝐭 𝟐
𝐝𝐯𝛕 𝐝𝟐 𝐬
𝐚𝛕 = = 𝐝𝐭 𝟐 = 𝐬̈ accélération tangentielle
𝐝𝐭
𝐚⃗⃗ { 𝐯𝟐
𝐚𝐧 = accélération normale
𝛒
𝒅𝒗𝝉 𝒗𝟐
L’expression vectorielle de l’accélération est : 𝒂
⃗⃗= ⃗⃗ +
𝝉 ⃗⃗ :
𝒏
𝒅𝒕 𝝆
𝑎𝜏
𝜏⃗
𝑛⃗⃗
𝑎⃗
a
n
Remarques
- 𝛒 est le rayon de courbure de la trajectoire.
- Si la trajectoire est circulaire 𝛒= R : rayon du cercle.
La valeur de l’accélération est : 𝐚 = √𝐚𝛕 𝟐 + 𝐚𝐧 𝟐
Exercice d’application 2
Un point mobile M animé d’un mouvement circulaire et uniforme décrit un cercle de rayon R = 20 cm à
la
vitesse angulaire ω =250 rad.s–1.
Détermine sa vitesse linéaire v et son accélération a.
Résolution :
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Vitesse linéaire : v = Rω ; v = 0,2 × 250 ; v = 50 m. s −1 .
𝑣2 502
Accélération du mobile : 𝑎 = ;𝑎= ; 𝑎 = 12 500 𝑚. 𝑠 −2
𝑅 0,2
Activité d’application 3
On donne les équations horaires, exprimées en mètre (m), de différents mouvements d’un point mobile
M:
2 1 1
x = -2t; x = 2t2 – t +1; x = 𝑡 +3 ; x = t – 1; x = 2𝑡 2 ; x = 2 t2 .
1. Donne l’équation horaire x = f(t) d’un mouvement rectiligne et uniforme.
2. Identifie parmi les équations horaires ci-dessus, celles qui correspondent à un mouvement
rectiligne et uniforme.
3. Retrouve pour chaque mouvement uniforme, la vitesse initiale v0 et la position initiale x0 de M.
Solution
1) Équation horaire : 𝑥 = 𝑣0 t + 𝑥0
2) Mouvement rectiligne uniforme : x = -2t et x = t – 1
3) Valeurs de v0 et x0
Pour x = -2t ; v0 = -2 m.s–1et x0 = 0 m ;
Pour x = t – 1; v0 = 1 m.s–1et x0 = -1 m
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- La vitesse est une fonction affine du temps : 𝑣𝑥 = 𝑎𝑥 t + 𝑣0𝑥 ; (1)
- L’abscisse x du point mobile est une fonction du second degré du temps :
1
𝑥 = 2 . 𝑎𝑥 .t2 + 𝑣0𝑥 .t + 𝑥0 (2)
En combinant les équations horaires (1) de la vitesse et (2) de l’abscisse, on obtient une relation, entre
2 2
deux dates 𝑡0 et 𝑡1 , on a :𝑣1𝑥 - 𝑣0𝑥 = 2𝑎𝑥 (𝑥1 - 𝑥0 )
ou encore ∆𝑣 2 = 2.𝑎𝑥 .∆𝑥
Activité d’application 4
On donne les équations horaires, exprimées en mètre (m), de différents mouvements d’un point mobile
M:
2 1 1
x = 2t; x = 2t2 – t +1; x = 𝑡 +3 ; x = t – 1; x = 2𝑡 2 ; x = - 2 t2 -3
1. Donne l’équation horaire x = f(t) d’un mouvement rectiligne et uniformément varié.
2. Identifie parmi les équations horaires ci-dessus, celles correspondant à un mouvement rectiligne et
uniformément varié.
3. Retrouve pour chaque mouvement rectiligne et uniformément varié, l’accélération 𝑎𝑥 , la vitesse
initiale v0x et la position initiale x0 de M.
Solution
1
1) Équation horaire : 𝑥 = 2 . 𝑎𝑥 .t2 + 𝑣0𝑥 .t + 𝑥0
1
2) Mouvement rectiligne uniformément varié : x = 2t2 – t +1 et x = - 2 t2-3
3) Valeurs de 𝑎𝑥 , v0x et x0
Pour x = 2t2 – t +1 ; 𝑎𝑥 = 4 m.s–2; v0x = -1 m.s–1et x0 = 1 m ;
1
Pour x = - 2 t2-3 ; 𝑎𝑥 = -1 m.s–2; v0x = 0 m.s–1et x0 = -3 m.
𝐱 𝐌 = 𝐑 𝐜𝐨𝐬 𝛉
YM M On établit : {
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des = 𝐑 𝐬𝐢𝐧judiciaires
𝐌 poursuites 𝛉 Page 5 sur 10
̂
0 , 𝑂𝑀) =Rθ
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Et sM =(𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
θ M0 x
O xM
5.3.3. Vitesse et accélération dans la base de Frenet
𝑑𝑠 𝑑𝜃
• 𝑣⃗ = 𝑣𝜏 𝜏⃗ ; 𝑣𝜏 = 𝑑𝑡 = R = R𝛚 (𝜔 est la vitesse angulaire (rad.s–1)) →𝒗
⃗⃗ =Rω 𝝉
⃗⃗
𝑑𝑡
𝑣2
• 𝑎⃗ = an𝑛⃗⃗ ; an = = R𝜔2 → 𝒂
⃗⃗ = R𝛚𝟐 𝒏
⃗⃗ (𝑎⃗ est normal et centripète)
𝑅
Activité d’application5
Fais correspondre la caractéristique de la vitesse ou de l’accélération au type de mouvement dans la case
du tableau qui convient.
Résolution :
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La valeur du vecteur-
accélération est constante X X
et non nulle.
Le vecteur-accélération est
X
centripète.
SITUATION D’EVALUATION
Sur l’autoroute du nord, une automobile A est à l’arrêt au niveau d’une borne qu’on nommera O. Au
moment de son démarrage, elle est dépassée par un mini bus B de transport se déplaçant à la vitesse
constante vB = 25 m. s −1 .
L’automobile A accélère uniformément avec une accélération aA = 6 m. s −2 en vue de rattraper le mini
bus.
L’instant de démarrage de l’automobile A est pris comme origine des dates et la borne O est prise comme
origine des espaces. On admet que la portion de route sur laquelle se déplacent les véhicules est une
droite. Sur les autoroutes ivoiriennes, la vitesse maximale autorisée est de 120 km.h – 1.
Ton Professeur de Physique-Chimie, ayant assisté à la scène, te demande de déterminer les équations
horaires des mouvements des deux véhicules et de montrer que l’automobiliste est en faute au
moment du dépassement.
Résolution
1. L’automobile A décrit un mouvement rectiligne et uniformément accéléré car sa trajectoire est une
droite et la valeur de son accélération est constante ;
Le minibus B décrit un mouvement rectiligne et uniforme car sa trajectoire est une droite et la valeur
de sa vitesse est constante.
2. Équations horaires
2.1 𝑣𝐴 (𝑡) = aA.t + v0A = 6.t car v0A = 0 m.s–1.
1
𝑥𝐴 (𝑡) = 2 . 𝑎𝑥 .t2 + 𝑣0𝐴 .t + 𝑥0𝐴 = 3.t2 car x0A = 0 m.
2.2 𝑥𝐵 (𝑡) = 𝑣0𝐵 .t + 𝑥0𝐵 = 25.t car x0B = 0 m
25
3.1 A t = tR on a : 𝑥𝐴 (𝑡𝑅 ) = 𝑥𝐵 (𝑡𝑅 ) ou encore 3.t2 = 25.t. La solution physiquement acceptable est 𝑡𝑅 = 3
= 8,33 s
3.2 Distance parcourue : dR = 25.𝑡𝑅 = 25×8,33 = 208,25 m.
3.3 Vitesse vAR = 6.𝑡𝑅 = 6×8,33 = 49,98 = 50 m.s–1.
3600
4. vAR = 50× 1000 = 180 km/h > 120 km/h. L’automobiliste a dépassé la vitesse maximale autorisée : il
est en faute.
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III. EXERCICES
Exercice 1
⃗⃗ ) par le vecteur-position ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Un point M est repéré dans le repère R (O,𝑖⃗,𝑗⃗,𝑘 𝑂𝑀 = -2t 𝑖⃗ + t2𝑗⃗ en cm.
1) Donne les équations horaires du mouvement de M.
2) Détermine les vecteurs-positions aux dates t0 = 0 s et t1 = 1 s.
Solution
𝑥 = −2𝑡
1- Les équations horaires : { 𝑦 = 𝑡 2
𝑧=0
2- A t0 = 0 s, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀0 = ⃗0⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 = -2 𝑖⃗ + 𝑗⃗
A t1 = 1 s, 𝑂𝑀
Exercice 2
⃗⃗) par ses coordonnées cartésiennes
Un point M est repéré dans un repère R (𝑂, 𝒊⃗, 𝒋⃗, 𝒌
2
(x=2t ;y=-t ;z=0) exprimées en mètre.
1. Détermine les coordonnées du vecteur-vitesse 𝑣⃗.
2. Calcule la valeur de la vitesse à t = 0,5s.
Solution
⃗⃗ : vx= 2 m.s–1, vy =-2t et vz=0.
1) coordonnées du vecteur-vitesse v
2) v = √22 + 12 + 02 =2,24 m.s–1.
Exercice 3
Un point M est repéré dans un repère R (𝑂, 𝒊⃗, 𝒋⃗) par ses coordonnées cartésiennes (x=2t; y= -t2); t 0.
1. Détermine les coordonnées de son vecteur-accélération 𝑎⃗.
2. Calcule la valeur du vecteur accélération à t = 1s.
3. Vérifie si le mouvement est accéléré ou retardé.
Solution
1) Coordonnées de 𝑎⃗ : ax= 0; ay= -2.
2) Valeur du vecteur accélération a = √02 + 22 =2 m.s–2.
⃗⃗ = -2t × (-2) = 4t > 0. Le mouvement est accéléré.
3) 𝑎⃗ . 𝑉
Exercice 4
Au cours d’un entrainement, à bord de son avion de voltige, un pilote fait un « looping » en décrivant une
trajectoire circulaire située dans le plan vertical. Sa vitesse est supposée constante et égale à
𝑣 = 1800 km.h–1. Il subit alors une accélération 𝑎 = 10𝑔, avec 𝑔 = 10 m.s–2.
1- Justifie que le mouvement de l’avion est circulaire et uniforme.
2- Vérifie que :
2.1 la valeur de l’accélération normale de l’avion vaut an = 100 m.s–2;
2.2 la vitesse de l’avion est v = 500 m.s–1.
3- Calcule le rayon R de la trajectoire circulaire décrite par l’avion.
4- Détermine la vitesse angulaire ω de l’avion.
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Solution
1- La trajectoire est circulaire et la valeur de la vitesse est constante : le mouvement de l’avion est circulaire
et uniforme.
2- Le mouvement de l’avion est circulaire et uniforme :
2.1 Valeur de l’accélération normale : an= a = 10.g = 10×10 = 100 m.s–2;
1000
2.2 Vitesse de l’avion : v = 1800× 3600 = 500 m.s–1
𝑣2 5002
3- Rayon de la trajectoire : R = 𝑎 = = 2500 m
𝑛 100
𝑣 500
4- Vitesse angulaire : ω = 𝑅 = 2500 = 0,2 rad.s–1
𝑎 100
Autre méthode : ω = √ 𝑛= √ = 0,2 rad.s–1
𝑅 2500
Exercice 5
Au cours d’une séance de travaux dirigés, ton professeur de Physique – Chimie propose à ta classe de
déterminer la date à laquelle un mobile ponctuel décrira un cercle complet lors de son mouvement. Pour
cela, il vous informe que le mouvement du mobile dans un plan P est circulaire et uniforme, la valeur de
son
π
vecteur-accélération a⃗⃗⃗est a = 2,56 m.s-2 et que son abscisse angulaire a pour expression θ = 2t + 2 .
1. Donne :
1.1.la définition d’un mouvement circulaire et uniforme ;
1.2.la valeur de la vitesse angulaire ω du mobile ponctuel ;
1.3.la valeur de l’abscisse angulaire initiale θ0 du mobile.
2. Calcule la valeur :
2.1 du rayon de courbure R de la trajectoire du mobile ;
2.2 de sa vitesse linéaire v ;
2.3 de son abscisse curviligne initiale s0
3. Détermine :
3.1 L’expression de son abscisse curviligne s en fonction du temps t;
3.2 l’abscisse curviligne à la date t = 2 s ;
4. Déduis de ce qui précède, la date t à laquelle le mobile décrira un cercle complet pour la première
fois.
Solution
1.
1.1. Un point mobile décrit un mouvement circulaire et uniforme si sa trajectoire est circulaire et la
valeur algébrique de son vecteur- vitesse constante.
1.2. La vitesse angulaire est ω = 2 rad.s–1
π
1.3. L’abscisse angulaire initiale est θ0 = 2 𝑟𝑎𝑑
2.
a 2,56
2.1 Le rayon de courbure a pour valeur : R= ω2 = 22 = 0,64 m
2.2 La vitesse linéaire a pour valeur : v = R.ω = 0,64×2 = 1,28 m.s–1
π
2.3 L'abscisse curviligne initiale est : s0 = R.θ0 = 0,64× 2 = 1 m
3.
3.1 L’abscisse curviligne : s = v.t + s0 = 1,28.t + 1
3.2 s = 1,28×2 + 1 = 3,56 m
ecole-ci.online (Ce document ne peut être vendu sous aucune condition- Tout contrevenant s’expose à des poursuites judiciaires Page 9 sur 10
π
π 2.π −
2
4. Pour un tour complet θ = 2.πrad. Or θ = 2t + 2 . On tire t = = 2,36 s
2
I.V. DOCUMENTATION
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Niveau : Terminales C, D
CÔTE D’IVOIRE –
Discipline : Physique-Chimie ÉCOLE NUMÉRIQUE
THEME : MECANIQUE
I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Dans le car de transport le ramenant d’ABIDJAN, un élève de la Terminale C du Lycée Moderne
Abengourou observe le mouvement d’une petite poupée suspendue au rétroviseur interne, par
l’intermédiaire d’un fil inextensible. Il constate que :
- la poupée reste fixe et le fil reste vertical lorsque le véhicule est immobile ;
- la poupée s’incline vers l’arrière quand le car accélère ;
- la poupée s’incline vers l’avant quand le car ralentit.
Arrivé en classe, il informe ses camarades. Très émerveillés, ils cherchent à comprendre ces observations.
Alors ils décident, sous la supervision de leur professeur de Physique-Chimie, de définir un référentiel
galiléen, d’établir un lien entre l’accélération et les forces extérieures appliquées au système et d’appliquer
le théorème du centre d’inertie.
II. CONTENU
1.2 Exemples
• Le référentiel de Copernic ou référentiel héliocentrique
Il a pour origine le centre du système solaire et pour axes, trois axes dirigés vers trois étoiles fixes.
.
• Le référentiel géocentrique
Il a pour origine le centre d’inertie de la Terre. Ces axes sont ceux du référentiel de Copernic.
Dans un référentiel galiléen, la somme vectorielle des forces extérieures appliquées à un solide est égale au
produit de la masse de ce solide par le vecteur-accélération de son centre d’inertie :
∑ ⃗𝒇𝒆𝒙𝒕 = 𝒎. 𝒂
⃗𝑮
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Remarque :
Dans un référentiel galiléen, la variation de l’énergie cinétique d’un solide entre deux instants est égale à
la somme algébrique des travaux effectués entre les deux instants par toutes les forces extérieures
appliquées au solide :
𝐸𝐶 = 𝐸𝐶𝐵 − 𝐸𝐶𝐴 = ∑ 𝑊𝐴𝐵 (𝑓𝑒𝑥𝑡 ).
Activité d’application
Pour chacune des affirmations suivantes, mets une croix dans la case qui correspond à la bonne réponse.
N° Affirmations Vrai Faux
Dans un référentiel galiléen, si la somme vectorielle des forces extérieures
1
appliquées à un solide est nulle alors ce solide est nécessairement au repos.
Les théorèmes de l’énergie cinétique et du centre d’inertie ne sont applicables
2
que dans des référentiels galiléens.
Un solide en mouvement rectiligne et uniforme peut être considéré comme un
3
référentiel galiléen.
Dans un référentiel galiléen, la somme vectorielle des forces extérieures
4
appliquées à un solide en mouvement rectiligne et uniforme est nulle.
Dans un référentiel galiléen, la variation de l’énergie cinétique d’un solide est
5
égale à la somme des forces extérieures appliquées à ce solide.
Solution
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4. PROTOCOLE DE RÉSOLUTION D’UN PROBLÈME DE MÉCANIQUE
SITUATION D’ÉVALUATION
Lors d’une séance de TP, ton groupe étudie le mouvement d’un mobile de masse m = 630 g sur un
banc à coussin d’air de longueur
AB = l = 2 m. Le banc est incliné d’un angle θ = 30° par rapport à l’horizontale comme l’indique la figure
ci-dessous. Le mobile initialement au repos en A, y est lâché sans vitesse initiale.
𝑦𝑦
A
A (S)(S
θθ B
B
𝑥𝑥
On donne : g = 10 m.s-2.
Le Professeur vous demande de déterminer l’accélération du mobile et sa vitesse VB au point B. Tu es le
rapporteur du groupe. Réponds aux questions suivantes :
1. Donne :
1.1 la définition d’un référentiel galiléen ;
1.2 l’énoncé du théorème du centre d’inertie.
2. Représente qualitativement les forces extérieures qui s’exercent sur le solide.
3. Détermine l’accélération ax du mobile.
4. Détermine la vitesse VB en utilisant le théorème de l’énergie cinétique.
Résolution
1.1 Un référentiel galiléen est un référentiel dans lequel le principe de l’inertie est vérifié.
1.2 Dans un référentiel galiléen, la somme vectorielle des forces extérieures appliquées à un solide est égale
au produit de la masse de ce solide par le vecteur-accélération de son centre d’inertie.
2. Système : le solide.
Référentiel d’étude : Référentiel terrestre supposé galiléen.
Bilan des forces :
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𝑃⃗ : Poids du solide ;
𝑅⃗ : Réaction de la piste ;
Représentation des forces.
𝑦
⃗⃗
𝑹
A
•
𝑺•
⃗𝑷
⃗ θ
B
• 𝑥
3. Appliquons le théorème du centre d’inertie au solide S.
𝑅⃗ + 𝑃⃗ = m.𝑎
Projection de cette relation vectorielle sur l’axe (A, x) :
Rx + Px = max
0 + m.g.sinθ = m.𝑎𝑥 d’où 𝑎𝑥 = g.sinθ
Le calcul donne 𝑎𝑥 = 10×sin30° = 5 m.s–2
4. Détermination de VB :
Appliquons le théorème de l’énergie cinétique au solide S entre les points A et B :
ECB – ECA = W(𝑃⃗) + W(𝑅⃗ )
W(𝑅⃗ ) = 0 car 𝑅⃗ ⊥ (𝐴𝐵) ; W(𝑃⃗) = mglsinθ
1
ECA = 0 car VA = 0 et ECB = 2 𝑚𝑉𝐵2
1
Le théorème devient 𝑚𝑉𝐵2 = mglsinθ ; on tire 𝑉𝐵 = √2𝑔𝑙𝑠𝑖𝑛𝜃
2
A.N : 𝑉𝐵 = √21020,5 = 4,5m/s²
III. EXERCICES
Exercice 1
Complète le texte ci-dessous avec les mots et groupe de mots suivants :le théorème de l'énergie cinétique;
des référentiels galiléens; le théorème du centre d'inertie; théorèmes.
Un solide de masse m tombe d'une chute libre. En appliquant…………………………….dans le référentiel
terrestre, on montre que son vecteur accélération 𝑎 =𝑔.Après une chute d'une hauteur h, on établit, en
appliquant …………………………………… que sa vitesse v est telle que ⃗⃗⃗⃗ 𝑣 2 =2gh. Ces
deux…………………………..qui ne s'appliquent que dans………………………………..sont très utilisés
en Mécanique.
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Solution
Un solide de masse m tombe d'une chute libre. En appliquant le théorème du centre d'inertie dans le
référentiel terrestre, on montre que son vecteur accélération 𝑎 =𝑔. Après une chute d'une hauteur h, on
établit, en appliquant le théorème de l'énergie cinétique que sa vitesse est telle que ⃗⃗⃗⃗
𝑣 2 =2gh. Ces deux
théorèmes qui ne s'appliquent que dans des référentiels galiléens sont très utiles en Mécanique.
Exercice 2
Un solide S est lancé verticalement vers le haut. Au cours de sa montée, son vecteur accélération 𝑎:
a) a le même sens que son vecteur-vitesse 𝑣.
b) est opposé au vecteur –accélération de la pesanteur𝑔.
c) a le même sens que le vecteur- accélération de la pesanteur𝑔.
d) est un vecteur nul.
Entoure la lettre correspondant à la proposition correcte.
Solution
c)
Exercice 3
Un solide ponctuel (S) de masse m= 100 g est abandonné sans vitesse initiale, en un point A. Il glisse sur
une piste rectiligne AB incliné d’un angle θ = 30° par rapport à l’horizontale (Voir figure).
On néglige les forces de frottement sur ce trajet.
𝑦
A
(S)
θ B
On donne : g = 10 m.s-2.
1. Représente les forces extérieures qui agissent sur le solide.
2. Détermine l’expression de l’accélération du solide en utilisant le théorème du centre d’inertie.
3. Calcule la valeur de cette accélération.
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Solution
1. Système : le solide Représentation des forces
𝑦
Référentiel d’étude : Référentiel
terrestre supposé galiléen
⃗⃗
𝐑
Bilan des forces :
A
𝑃⃗ : Poids du solide
(S)
𝑅⃗ : Réaction de la piste
⃗
𝐏 θ B
2. Expression de l’accélération
Appliquons le théorème du centre d’inertie : 𝑅⃗ + 𝑃⃗ = m.𝑎
Projection sur l’axe (A, x) : 0 + m.gsinθ = m.𝑎𝑥 ; d’où 𝑎𝑥 = g.sinθ
3. Valeur de l’accélération
𝑎𝑥 = 10×sin30° = 5 m.s–2
Exercice 4
Au cours d’un voyage, tu empruntes un véhicule de transport en commun. Parvenu au sommet O d’une
côte de longueur ℓ = 500 𝑚 et faisant avec l’horizontale un angle α = 20°.Ce véhicule de masse m = 800
kg, tombe en panne. Le conducteur l’abandonne en cet endroit et part à la recherche d’un mécanicien pour
le dépanner. Malheureusement, le frein à main du véhicule se desserre partiellement ; celui-ci descend alors
et parvient au bas de la côte (au point A) avec une vitesse𝑣𝐴 = 15 𝑚. 𝑠 −1 en étant animé d’un mouvement
supposé rectiligne et uniformément varié.
La valeur de la résultante 𝑓 des forces de frottement qui s’exercent sur le véhicule est supposée constante
tout au long du trajet OB. Cette force 𝑓 est parallèle à la route rectiligne et opposée au vecteur-vitesse
instantanée du véhicule.
Parvenu en A au bas de la côte, le véhicule continue son mouvement en ralentissant jusqu’au point B où il
s’immobilise sous l’action des mêmes forces de frottements. (Voir figure ci-dessous)
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3.1 en fonction de vA , v0 et ℓ ;
3.2 en fonction de m, g, f et α.
4. Détermine la valeur :
4.1 numérique de l’accélération 𝑎du véhicule entre O et A ;
4.2 de l’intensité de la résultante 𝑓 des forces de frottement à partir de l’expression de la valeur algébrique
de l’accélérationd’une part puis en appliquant le théorème de l’énergie cinétique d’autre part ;
4.3 de la distance d = AB.
Résolution
𝑃⃗
𝑃⃗
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𝑎𝑥 = 0,225 m.s–2.
4.2 la résultante 𝑓 des forces de frottement :
𝑓
• A partir de l’expression de a : On a : 𝑎𝑥 = g.sinα – 𝑚 .
On tire :f = m(gsinα – 𝑎𝑥 )
A.N :f = 800×(9,8 ×sin20° - 0,225). f = 2 501,4 N.
• En appliquant le théorème de l’énergie cinétique entre O et A :
4.3 la distance 𝑙= AB :
𝐸𝐶𝐵 − 𝐸𝐶𝐴 = 𝑊(𝑓 ) + 𝑊(𝑅⃗𝑁 ) + 𝑊(𝑃⃗) ;
2 2
𝑚.𝑣𝐴 𝑚.𝑣𝐴
0- = - f.𝑙 + 0 + 0 ;𝑙 =
2 2.𝑓
800×152
A.N :𝑙 = 2×2501,4 = 36 m.
Exercice 5
Lors d’une séance d’exercices, ton professeur de Physique-Chimie soumet à ta classe la figure ci-dessous.
Sur cette figure, un solide de mase m = 0,5 g initialement au repos est lancé sur une piste ACD parfaitement
lisse en faisant agir sur lui, le long de la partie AB une force 𝐹 horizontale, de valeur constante F.
La portion CD de la piste est un demi-cercle de centre O et de rayon r = 1 m.
La résistance de l’air est négligeable.
On donne : 𝐴𝐵 = 𝐿 = 1,5 𝑚; g = 10 𝑚. 𝑠 −2 .
Le Professeur vous demande d’appliquer le théorème du
centre d’inertie afin de déterminer la valeur minimale 𝐹0 de F
K pour que le solide quitte la piste au point K.
1. Donne :
1.1 la définition d’un référentiel galiléen ;
1.2 l’énoncé du théorème du centre d’inertie.
2. Représente qualitativement les forces extérieures qui s’exercent sur le solide :
2.1 entre A et B ;
2.2 entre B et C ;
2.3 entre C et D.
3. Etablis :
3.1 l’expression de la vitesse 𝑣𝐵 du solide (S) au point B en fonction de 𝐹, 𝐿 et 𝑚 ;
3.2 que 𝑣𝐶 = 𝑣𝐵 ;
3.3 l’expression de la vitesse 𝑣𝑀 du solide (S) au point M en fonction de 𝐹, 𝐿, 𝑚, g, 𝑟et𝜃 ;
3.4 l’expression de la valeur de la réaction 𝑅⃗ de la piste sur le solide au point M en fonction de 𝐹, 𝐿, 𝑚,
g, 𝑟et𝜃.
4. Détermine :
4.1 la valeur minimale 𝐹0 de 𝐹 ;
4.2 la vitesse du solide au point K.
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Solution
1.
1.1. Référentiel galiléen
Un référentiel galiléen est un référentiel dans lequel le principe de l’inertie est vérifié.
1.2. Enoncé du théorème du centre d’inertie
Dans un référentiel galiléen, la somme vectorielle des forces extérieures appliquées à un système
est égale au produit de la masse de ce système par le vecteur-accélération de son centre d’inertie :
∑ 𝑓𝑒𝑥𝑡 = 𝑚. 𝑎𝐺
2. Représentation des forces extérieures appliquées au solide :
2.1. Entre A et B
A B
𝑃⃗
2.2. Entre B et C :
Bilan des forces extérieures Représentation des forces extérieures
𝑃⃗ : poids du solide ;
𝑅⃗
𝑅⃗ : réaction de la piste.
𝑗
𝑖
B C
𝑃⃗
2.3 Entre C et D
K
𝑅⃗
ℎ
𝑃⃗
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3.
3.1 Expression de la vitesse 𝑣𝐵 du solide (S) au point B en fonction de 𝐹, 𝐿 et 𝑚 :
Appliquons le théorème de l’énergie cinétique entre A et B dans le référentiel terrestre supposé galiléen.
2
𝑚.𝑣 2.𝐹.𝐿
∆𝐸𝐶 = ∑ 𝑊(𝑓 ) ; 𝐸𝐶𝐵 − 𝐸𝐶𝐴 = 𝑊(𝐹 ) + 𝑊(𝑅⃗ ) + 𝑊(𝑃⃗) ⇒ 2 𝐵 − 0 = 𝐹. 𝐿 + 0 + 0 ⟶ 𝑣𝐵 = √ 𝑚
3.2 Etablissons que 𝑣𝐶 = 𝑣𝐵 :
Appliquons le théorème du centre d’inertie :𝑅⃗ + 𝑃⃗ + = m.𝑎
Projection sur (B, 𝑖 ): 0 + 0 = m.𝑎𝑥 ⇒ 𝑎𝑥 = 0 m.s–2 ⟶𝑣 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒, 𝑑 ′ 𝑜ù 𝑣𝐶 = 𝑣𝐵
N.B : on peut aussi appliquer le théorème de l’énergie cinétique.
3.3 Expression de la vitesse 𝑣𝑀 du solide (S) au point M en fonction de 𝐹, 𝐿, 𝑚, g, 𝑟 et 𝜃 :
Appliquons le théorème de l’énergie cinétique entre C et M :
∆𝐸𝐶 = ∑ 𝑊(𝑓 ) ; 𝐸𝐶𝑀 − 𝐸𝐶𝐶 = 𝑊(𝑅⃗ ) + 𝑊(𝑃⃗) ⇒
2
𝑚.𝑣𝑀 𝑚.𝑣𝐶2 2.𝐹.𝐿
− = 0 − 𝑚𝑔ℎ ; 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 ℎ = 𝑟(1 − 𝑐𝑜𝑠𝜃)et𝑣𝐶 = √
2 2 𝑚
2.𝐹.𝐿
On tire la relation : 𝑣𝑀 = √ − 2. 𝑔. 𝑟(1 − 𝑐𝑜𝑠𝜃)
𝑚
4. Détermination de :
4.1 la valeur minimale 𝐹0 de 𝐹:
En K on a θ = 90°
Le solide quitte la piste en K, si 𝑅𝐾 = 0 𝑁 ;
2. 𝐹0 . 𝐿 2. 𝐹0 . 𝐿 𝑚. 𝑔. 𝑟
𝑅𝐾 = − 𝑚. 𝑔(2 − 3. 𝑐𝑜𝑠90°) = 0 ⇒ − 2. 𝑚. 𝑔 = 0 ⇒ 𝐹0 =
𝑟 𝑟 𝐿
0,5 × 10 × 0,5
𝐹0 = = 1,67 𝑁
1,5
4.2 la vitesse du solide au point K.
𝑚.𝑔.𝑟
2.𝐹0 .𝐿 2. .𝐿
𝑣𝐾 = √ − 2. 𝑔. 𝑟(1 − 𝑐𝑜𝑠90°) = √ 𝐿
− 2. 𝑔. 𝑟 = 0 𝑚. 𝑠 −1⟶𝑣𝐾 = 0 𝑚. 𝑠 −1
𝑚 𝑚
IV. DOCUMENTATION
Qu’est-ce que le centre d’inertie ?
Le centre d'inertie d'un objet, ou centre de masse, est le point de l'espace où l'on applique les effets
d'inertie, c'est-à-dire le vecteur variation de quantité de mouvement.
Pour mieux comprendre cette notion, il faut se dire que par exemple, si l'on veut faire tourner l'objet
autour d'un axe de direction donnée, alors l'axe pour lequel il faut fournir le moins d'effort est l'axe
passant par le centre d'inertie. Si l'axe de rotation ne passe pas par le centre d'inertie, cela génère des
vibrations dans le système.
Dans le cas où l'on peut considérer le champ de gravitation uniforme, le centre d'inertie est confondu
avec le centre de gravité. On le note de fait G.
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Pour un système de points matériels M discrets assortis de leurs masses (Mi, mi), le centre d'inertie est
le barycentre des masses.
Le centre de masse de deux points (M1, m1) et (M2, m2) se trouve sur le segment de droite ouvert
] M1 M2 [.
Il ne faut pas confondre le centre d’inertie au centre de gravité.
En effet, le centre de gravité est le point où la résultante des forces de gravité s’applique sur un solide.
Mais on l’assimile au centre d’inertie par une bonne approximation liée au fait que dans la plupart des
cas, le champ de gravitation auquel le corps est soumis peut être considéré comme uniforme dans le
corps considéré.
D’ailleurs, les systèmes que nous étudions sont représentés par un point ; le centre d’inertie.
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Niveau :Tle D
THEME 1 : MECANIQUE
LEÇON 2 : MOUVEMENTS DANS UN CHAMP UNIFORME
Durée :7heures
HABILETES CONTENUS
Définir un champ uniforme.
le vecteur champ électrostatique uniforme.
Représenter
le vecteur champ de pesanteur.
le vecteur- accélération :
Déterminer - dans le champ de pesanteur uniforme ;
- dans le champ électrostatique uniforme.
les équations horaires du mouvement ;
l’équation cartésienne de la trajectoire ;
les expressions de la :
Déterminer - flèche ;
- portée ;
- déviation angulaire ;
- déflexion électrostatique.
les équations horaires des mouvements.
Utiliser
l’équation cartésienne de la trajectoire.
Connaître l’intérêt du champ électrostatique.
BIBLIOGRAPHIE :
Eurin-gié, Arex, Internet, Guides et programmes
PLAN DU COURS
1. Champs uniformes
2. Mouvement d’un projectile dans le champ de pesanteur uniforme
2.1. Vecteur accélération
2.2. Vecteur vitesse et position
2.3. Equations horaires du mouvement
2.3.1. Les coordonnées de a, v0 et OG0
2.3.2. Equations horaires du mouvement
2.4. Equation de la trajectoire
2.5. Les caractéristiques de la trajectoire
2.5.1. La portée horizontale
• Définition
• Expression de la portée
2.5.2. La flèche
• Définition et expression
• Expression de la flèche ( yS)
2.6. Problème de tir
3. Mouvement d’une particule chargée dans un champ électrique uniforme.
3.1. Etude dynamique
3.2. Equations horaire du mouvement
3.3. Caractéristiques du faisceau
3.3.1. Les coordonnées du point de sortie S et du vecteur vitesse vS
3.3.2. Déviation angulaire
3.3.3. Déflexion électrostatique
Moments
didactiques/ Stratégies Activités Activité
Durée pédagogiques Professeur élèves Trace écrite
Les élèves
Questions- Rappels/ répondent
Présentation
réponses pré requis aux MOUVEMENTS DANS UN CHAMP UNIFORME
questions
Situation d’apprentissage
Au cours des journées « portes ouvertes » organisées au lycée moderne de Bongouanou, chaque
conseil d’enseignement s’organise pour faire découvrir sa discipline.
Au cours du match de basketball organisé en EPS, un élève de la classe de Tle C2 placé au milieu du
terrain reçoit la balle, la lance et marque un joli panier.
En Physique-Chimie, un documentaire est présenté expliquant le principe de fonctionnement d’une
télévision à partir du spot lumineux d’un oscilloscope qui peut être dévié verticalement ou
horizontalement.
De retour en classe, les élèves veulent étudier les mouvements de la balle de basketball et du
faisceau d’électron à l’intérieur des plaques horizontales de l’oscilloscope. Ils entreprennent alors
de déterminer les équations cartésiennes des trajectoires de la balle et du faisceau d’électron puis
les différentes grandeurs caractéristiques des trajectoires.
1. Champs uniformes
Un champ uniforme est un espace dans lequel le vecteur champ est constant.
Exemple :
Le champ de pesanteur ( ⃗) : Au voisinage de la terre (quelques km d’altitude), le champ
de pesanteur peut être considéré comme uniforme. Ses caractéristiques sont :
Direction : verticale
Valeur : E = (V.m−1)
=( )
⃗ =− +( ) +
=
Remarque :
Définition
Soit P le point d’impact du projectile sur le plan horizontal passant par le point de
lancement O. La portée du tir est la distance OP
Expression de la portée
En P, y = 0 ↔ - . + +ℎ =0
Cetteéquation du deuxièmedegré a en principedeuxracines x1 et x2
Posonsx1<0 et x2>0 ⟹OP = x2
g
x 2 x tan 0
2v cos 2
2
Remarque :Pour y0 = h = 0 on a: 0
(− + )=0
− + = 0
2
= = 0 (le point de lancement)
. .
↔ = = =
2.5.2. La flèche
Définition
La flèche du tirest l’altitude maximale atteinte par le projectile par rapport au point de
lancement.
Expression de la flèche ( )
En S =0↔− . + =0↔ =
. . .
↔ = =− + + = +
v02 sin 2
H yS h
2g
Remarque :
v02 sin 2
Pour h = 0 on a H yS
2g
L’énergie mécanique du projectile soumis à son seul poids dans le champ de pesanteur
uniforme se conserve
Activité d’application 1
Dans chacun des cas de figure suivant, détermine en te référant aux résultats de l'activité 1 :
1-Les équations horaires du mouvement.
2-Les équations cartésiennes de la trajectoire.
3. Mouvement d’une particule chargée dans un
champ électrique uniforme.
3.1. Mouvement de la particule chargée dans un champ
électrostatique uniforme
Problème
Une particule de charge q < 0 et de masse m pénètre en O entre deux plaquesmétalliques
horizontales chargées et parallèles avec une vitesse constante V⃗ parallèle aux plaques.
Étudions le mouvement des particules entres les plaques.
Référentiel
du laboratoire considéré comme galiléen lié au repère orthonormé (O, ⃗ı , ⃗ȷ).
a⃗est constant car (E, q et m sont constant) et dépend de la masse et de charge de la particule.
Le vecteur accélération a⃗ et le vecteur champ électrostatique E⃗ sont colinéaires.
3.3. ETUDE CINEMATIQUE
3.3.1. Équation horaire du mouvement
⃗
⃗= ⃗.t2+ ⃗0.t + ⃗0 ; ⃗= (q = −e <0)
= = =
⃗ = ; ⃗0 = ; ⃗0 =
= = =
NB : ay = ⃗.⃗ = E × j × cos( ⃗, ⃗) d’où ( = )
( )= ( )=
⃗ ( )= t2 ou (q = −e) ⃗ ( ) = t2
( )= ( )=
On obtient celui de la vitesse en dérivant par le temps t
( )=
⃗ ( )=
( )=
y= x
La particule décrit une trajectoire parabolique d’axe de sommet O et sa concavité est tournée
vers les y positif.
b) Déflexion électrostatique
Définition
C’est la distance entre l’axe (O, x) porté le vecteur vitesse ⃗ 0 et le point d’impact de la
particule sur l’écran (E) : (Y = O’P).
. .. Y = k.U ..
Y= avec k =
. . . .
qUAB= m( − )
SITUATION D’EVALUATION 1
Au cours d’une séance de travaux pratiques, Un groupe d’élève laisse glisser un palet sur un
plan AB incliné d’un angle α = 30 par rapport à l’horizontale (Voir figure). A l’aide d’un
capteur, ils mesurent la vitesse du palet en B et trouve VB = 10 m/s. Le palet quitte ensuite le
plan incliné tombe en chute libre sur le sol situé à la distance h = 5 m en dessous du point B.
On donne g = 10 m.s-2.
Etant de ce groupe, tu décides d’étudier le mouvement du palet afin de vérifier tes acquis.
1. Représente le vecteur-vitesse ⃗ du palet en B.
2. Détermine les équations horaires du mouvement du palet dans le repère ( , ⃗, ⃗ ), en
considérant qu'à l'instant initial le palet se trouve au point B
3. Déduis-en l’équation cartésienne de la trajectoire du palet.
4. Détermine :
4.1. La date à laquelle le palet touche le sol au point E.
4.2. L’abscisse XE du point E.
4.3. Les caractéristiques du vecteur-vitesse ⃗ du palet en E.
SITUATION D'EVALUATION 2
Dans le canon à électrons d'un oscilloscope règne un vide poussé. Dans ce canon, les électrons de
masse m et de charge q sont émis sans vitesse initiale au point K, par un filament chauffé.
Ces électrons sont ensuite accélérés par la tension UAB entre les plaques verticales A et B. A la
sortie de ces plaques, ils pénètrent en O entre deux autres plaques horizontales Cet D où ils sont
déviés par le champ électrostatique uniforme ⃗ qui y règne. Ces électrons sont reçus sur l'écran de
l'oscilloscope,
e, situé à une distance L du milieu I des plaques C et D (voir schéma ci-dessous).
ci
Yann ayant pris connaissance de ce dispositif, veut faire l'étude dynamique du mouvement des
électrons.
On donne: masse de l'électrons : me = 9,1.10-31kg; charge
arge de l'électron : q = -e = -1,6.10-19C ; UCD
U
= 100 V; AB = 300 V; e = 2 cm; d = 1 cm; L = 25 cm.
THEME : MECANIQUE
TITRE DE LA LEÇON : INTERACTION GRAVITATIONNELLE
I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Regardant un documentaire scientifique à la télévision, deux élèves de terminale C découvrent que les
satellites tournent autour de la Terre selon les lois de la gravitation, en décrivant des trajectoires en forme
d’ellipse ou de cercle dont les plans passent par le centre de la Terre. Certains sont dits géostationnaires à
cause de leur mouvement particulier autour de la Terre.
Le lendemain, avec leurs camarades de classe, ces élèves entreprennent d’étudier les lois de la gravitation,
de déterminer les caractéristiques du mouvement d’un satellite géostationnaire et de montrer l’intérêt des
satellites géostationnaires.
II. CONTENUS
1. Force d’interaction gravitationnelle
1.1. Enoncé de la loi d’attraction universelle de Newton
Deux corps ponctuels A et B, de masses respectives mA et mB, situés à une distance r l’un de l’autre,
s’attirent mutuellement avec des forces d’intensités proportionnelles à leurs masses et inversement
proportionnelles au carré de la distance r.
𝑮𝒎𝑨 𝒎r𝑩= AB
⃗ 𝑨/𝑩 = −𝑭
𝑭 ⃗ 𝑩/𝑨 = − ⃗
𝒖
𝒓𝟐
B/A
𝑮𝒎𝑨 𝒎𝑩
avec𝑭𝑨/𝑩 = 𝑭𝑩/𝑨 =
𝒓𝟐
G est la constante gravitationnelle.
A
Cette loi peut être appliquée aux solides à répartition sphérique si nous admettons que les corps se
comportent comme des points matériels situés en leurs centres et ayant pour masses, les masses de ces
corps.
NB : Les forces gravitationnelles sont toujours attractives.
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Activité d’application
1. calcule la valeur des forces d’interactions entre la planète Uranus et l’un de ses satellites Ariel distants
de 𝑟 = 192000 𝑘𝑚.
2. Représente qualitativement ces deux forces sur un schéma.
Données :
masse d’Uranus :𝑚𝑈 = 8,84. 1025 𝑘𝑔
Masse d’Ariel : 𝑚𝐴 = 1,26. 1021 𝑘𝑔
La constante de gravitation : 𝐺 = 6,67. 10−11 𝑆𝐼
corrigé
m m
1. F = G A2 U ;
r
AN: F = 2,015. 1020 N
2.
U 𝐅𝐀/𝐔 𝐅𝐔/𝐀 A
(mU ) (mA )
𝑢
⃗
2. Champ gravitationnel
2.1. Définition
Soit le corps SA à répartition sphérique de masse mA et de centre de symétrie A. Tout point P de l’espace
environnant de SAest caractérisé par un vecteur 𝒢𝐴 appelé vecteur champ de gravitation
2.2.
2.2.1. Expression du champ gravitationnel
𝐺𝑚𝐴
Vecteur champ de gravitation : 𝒢𝐴 = - 𝑢
⃗ 𝐴𝑃 avec AP = r
𝐴𝑃 2
On écrit donc :
𝒢= 𝑔
Activité d’application
La distance terre-lune est h = 3,85. 105 𝑘𝑚 . Calcule la valeur du champ de gravitation terrestre :
1. Au niveau du sol
2. Sur la lune
Données:
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Rayon de la terre, RT = 6,3.103km ;
Masse de la terre : 𝑀𝑇 = 6.1024 𝑘𝑔 ;
La constante de gravitation :
𝐺 = 6,67. 10−11 𝑆𝐼
corrigé
1. Au niveau du sol :
M
g 0 = G R2T
T
6.1024
g 0 = 6,67. 10−11 × (6,3.106 )2
AN:g 0 = 9,77 m/s 2
2. A l’altitude h :
M
g h = G. (R +Th)2
T
R2T
= g 0 (R 2
T + h)
6.1024
g h = 6,67. 10−11 . (6.3.106+3,85.108)2 ; g h = 2,6. 10−3 m/s 2
𝑣
𝑢
⃗𝑡
𝐺(𝑚)
𝑇(𝑀𝑇 ) ℎ 𝑢
⃗𝑛
𝒢
𝑅𝑇
𝑎𝐺 = 𝒢 = 𝒢𝑢
⃗𝑛
𝑑𝑣
𝑑𝑣 𝑣2 ⟹ = 0 ⟹ 𝑣 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
𝑎𝐺 = 𝑢
⃗ + 𝑢 ⃗ 𝑑𝑡
𝑑𝑡 𝑡 𝑟 𝑛
Le mouvement du satellite est circulaire uniforme.
Remarque :
Le mouvement de tout corps soumis à la seule action du champ gravitationnel est indépendant de la
masse de ce corps.
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3.2. Vitesse et période d’un satellite
3.2.1. Vitesse linéaire
𝑣2 𝐺𝑀𝑇 𝐺𝑀𝑇 𝒢
= 𝒢 ⟹ 𝑣 = √𝑟𝒢or𝒢 = 𝑒𝑡𝒢0 = 2 d’où 𝑣 = 𝑅𝑇 √ 𝑟0 , 𝑟 = 𝑅𝑇 + ℎ ⟹
𝑟 𝑟2 𝑅𝑇
𝒢0
𝑣 = 𝑅𝑇 √
𝑅𝑇 + ℎ
𝑣 𝑅𝑇 𝒢0 𝒢0
𝜔=𝑟= √ ⟺ 𝜔 = 𝑅𝑇 √(𝑅 3
𝑟 𝑟 𝑇 +ℎ)
3.3.3. Période
2𝜋 2𝜋 𝑟3 2𝜋 (𝑅𝑇 +ℎ)3
𝑇= = 𝑅 √𝒢 ⟺ 𝑇 = 𝑅 √
𝜔 𝑇 0 𝑇 𝒢0
- La période T du satellite
𝟐𝝅 𝟐𝝅(𝑹𝑻 + 𝒛)
𝑻= =
𝝎 𝒗
4. Satellite géostationnaire
4.1. Définition
C’est un satellite qui tourne dans le même sens et à la même vitesse angulaire que la terre, en décrivant un
cercle dans le plan équatorial. Il paraît donc immobile pour un observateur terrien.
4.2. Caractéristiques du mouvement d’un satellite géostationnaire
- La période : Elle est identique à la période de rotation de la terre :
T = 23h 56min 4s, soit 86 164 s
𝟐𝝅
- La vitesse angulaire : 𝝎 = = 7,29.10-5 s
𝑻
2𝜋(𝑅𝑇 +𝑧) 𝑇2 4𝜋 2
-𝑇= ⟹ (𝑅 = 𝐾𝑀 ⟹ 𝑟 3 = 7,5. 1022 ⟹ 𝑧 = 3,6. 104 𝑘𝑚
𝑣 𝑇 +𝑧)3 𝑇
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5. Mouvement des planètes
5.1. Enoncé des lois de Kepler
• 𝟏è𝒓𝒆 𝒍𝒐𝒊:
Dans un repère de Copernic, la trajectoire d’une planète est une ellipse dont le soleil occupe un
des foyers.
• 𝟐è𝒎𝒆 𝒍𝒐𝒊:
Le segment de droite reliant le soleil à la planète, balaie des aires égales pendant des durées
égales.
• 𝟑è𝒎𝒆 𝒍𝒐𝒊:
Pour toutes les planètes, le rapport entre le cube du demi grand axe 𝑎 de la trajectoire
𝑎3
et le carré de la période de révoltions est le même. 𝑇 2 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
Cette constante est indépendante de la masse des planètes.
𝐴 𝐴′
𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑 𝑎𝑥𝑒 𝐴𝐴′ = 2𝑎
5.2. Conséquence
La 3è𝑚𝑒 𝑙𝑜𝑖 de Kepler est la base de l’élaboration par Newton de la théorie de l’attraction
gravitationnelle.
Elle permet aussi de déterminer le rapport de la masse d’une planète à celle du soleil.
𝑻𝟐
Le rapport 𝒓𝟑 avec r = (𝑅𝑇 + 𝑧)est constant au cours du mouvement.
𝑻𝟐 𝟒𝝅𝟐
Pour la Terre on a : 𝒓𝟑 = 𝑮𝒎𝑻
Notion d’impesanteur(𝑎𝑝é𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒𝑢𝑟)
L’impesanteur découle du fait que, localement dans un champ gravitationnel, les objets ont presque la
même accélération qui est indépendante de leur masse.
Exemples :
• Ascenseur en chute libre.
• Un cosmonaute dans un satellite
SITUATION D’EVALUATION
Lors d’une activité de recherche sur l’intérêt des satellites, des élèves d’une classe de Terminale C
découvrent que les satellites « Meteosat » sont exploités pour obtenir des données spécifiques sur l’ozone,
les océans ainsi que sur l’évolution du climat.
Ces satellites sont placés sur orbite géostationnaire d’altitude Z égale à 36 000 km, dans le champ de
pesanteur terrestre.
Avec les données suivantes :
- constante gravitationnelle : G = 6,67.10-11 N.m2.kg-2 ;
- rayon terrestre : RT = 6370 km.
- Période de rotation de la terre : 24h (environ).
Tu es sollicité pour aider ces élèves, en plus des résultats de leurs recherches, à estimer la masse de la
terre autour de laquelle tournent les satellites.
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1- Définis un satellite géostationnaire puis donne la valeur approximative de sa période de rotation.
2-
2-1 Calcule la vitesse angulaire des satellites « Meteosat ».
2-2 Déduis-en leur vitesse linéaire.
3- Détermine la masse de la terre, autour de laquelle tournent les satellites (valeur approximative).
4- Déduis de la question précédente, la valeur du champ gravitationnel créé par la terre à l’altitude du
satellite.
Solution
1- Un satellite géostationnaire est un satellite qui tourne dans le même sens et à la même vitesse angulaire
que la terre autour de l’axe des pôles, en décrivant un cercle dans le plan équatorial.
Sa période est: 24 h × 3600s/h = 86 400 s (celle de la terre).
2- Vitesse angulaire et vitesse linéaire
- Vitesse angulaire (c’est aussi celle de la terre).
𝟐𝝅
𝝎 = 𝐓 = 7,27.10-5 s
- Vitesse linéaire
𝒗 = (𝑹𝑻 + 𝒁) .𝝎A.N. :𝒗 = (6 370 + 36 000) 103×7,27.10-5 = 3080,3 m.s-1
3- Masse de la terre.
𝑻𝟐 𝟒𝝅𝟐
= 𝑮𝒎 (loi de Kepler)
(𝑹𝑻 +𝒁)𝟑 𝑻
𝟒𝝅𝟐 (𝑹𝑻 +𝒁)𝟑 4𝜋 2 (𝟔𝟑𝟕𝟎𝟎𝟎𝟎+𝟑𝟔𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎)3
D’où 𝒎𝑻 = A.N. :𝑚 𝑇 = ; 𝒎𝑻 = 6,03.1024 kg
𝑮𝑻𝟐 6,67.10−11 ×864002
4- Valeur du champ gravitationnel terrestre à l’altitude du satellite.
𝑮𝒎 𝟔,𝟔𝟕.𝟏𝟎−𝟏𝟏 ×𝟔,𝟎𝟑.𝟏𝟎𝟐𝟒
𝒈𝒛 = (𝑹+𝒁)𝑻 𝟐A.N. :𝒈𝒛 =(𝟔𝟑𝟕𝟎𝟎𝟎𝟎+𝟑𝟔𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎)𝟐 = 0,224 N/kg
III. EXERCICES
Exercice 1
a- Calcule le champ gravitationnel terrestre à l’altitude Z = 100 km.
b- Calcule le champ gravitationnel en un point très proche de la surface de la terre d’altitude négligeable.
On donne : mT = 5,98.1024 kg, la masse de la terre ; RT = 6370 km, le rayon de la terre ;
G = 6,67.10-11 N.m2.kg-2, la constante gravitationnelle.
Solution
a- Champ gravitationnel terrestre à Z = 100 km
𝐺𝑚𝑇 6,67.10−11 × 5,98.1024
𝑔𝑧 = (𝑅 A.N. :𝑔 = ; 𝑔𝑧 = 9,53 N.kg-1
𝑇 +𝑍)2 (6370.103 +100.103 )2
Exercice 2
Un satellite assimilable à un point matériel tourne sur son orbite autour de la terre, à une altitude de
10 000 km. On donne RT = 6370 km, le rayon de la terre, mT = 5,98.1024 kg, la masse de la terre et
G = 6,67.10-11 N.m2.kg-2, la constante gravitationnelle.
a- Calcule la vitesse de ce stellite.
b- Calcule alors sa vitesse angulaire et sa période.
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Solution
𝐺𝑚𝑇 6,67.10−11 ×5,98.1024
a- Vitesse du satellite : 𝑣 = √𝑅 A.N. : 𝑣 = √ (6370+10000).103
= 4936,16 m.s-1
𝑇 +𝑍
𝑣 4936,16
b- Sa vitesse angulaire et sa période :𝜔 = (𝑅 A.N. : 𝜔 = (6370+10000).103 = 3,015.10-4 rad.s-1
𝑇 + 𝑍)
2𝜋
T= = 20 839,75 s
𝜔
Exercice 3
Le tableau ci-dessous indique la période de révolution ainsi que le rayon des trajectoires des cinq
satellites d’Uranus découverts depuis la terre, avant 1950.
Solution
𝑇2
= 6,66.10−15 = cte la 3ème loi de Kepler est vérifiée.
𝑟3
2. Calculons la masse.
T2 4 π2 4 π2
3ème loi de Kepler : = G.M = 𝑘 ⟹ MU =
r3 U 𝑘G
25
AN:MU = 8,88. 10 kg
Exercice 4
Des élèves d’une classe de Terminale C découvrent dans une revue scientifique l’importance des
satellites. Pour approfondir leurs connaissances sur un satellite artificiel qui décrit une orbite circulaire de
même centre que la Terre, dans un référentiel géocentrique, il sollicite ton aide. On donne RT = 6370 km ;
𝑔0 = 9,8 m.s-2, vitesse angulaire : 𝜔 = 8,055.10-4 rad.s-1.
1. Précise la nature et les caractéristiques de la force responsable du mouvement.
2. Calcule :
2.1 l’altitude à laquelle évolue le satellite ;
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2.2 sa vitesse linéaire ;
2.3 l’intensité du champ gravitationnel à l’altitude considérée.
Solution
1. Nature et caractéristiques de la force
Nature : c’est une force d’attraction ;
Caractéristiques :
• Point d’application : centre d’inertie du satellite ;
• Direction : la droite reliant le centre d’inertie de la terre à celui du satellite ;
• Sens : orienté vers le centre d’inertie de la terre ;
𝐺𝑚 𝑀
• Intensité : F = 𝑟𝑆2 𝑇
2.
2.1 altitude
𝑣 𝐺𝑚𝑇
𝜔 = 𝑟 avec 𝑣 = √ et r = 𝑅𝑇 + ℎ or 𝐺𝑚 𝑇 = 𝑔0 (𝑅𝑇 )2
𝑟
Exercice 5
Lors d’une activité de recherche sur la Lune, des élèves d’une classe de Terminale C apprennent qu’elle
décrit une trajectoire quasi circulaire autour de la Terre, de rayon 384000 km. Afin d’approfondir leurs
recherches, ils te sollicitent pour les aider calculer la vitesse et la période de révolution de la lune.
On donne RT = 6370 km ; 𝑔0 = 9,8 m.s-2
1. Calcule la valeur du champ gravitationnel terrestre au centre de la Lune.
2. Applique le théorème du centre d’inertie à la Lune dans le référentiel géocentrique.
3. Déduis-en :
3.1 la vitesse linéaire de la Lune sur son orbite ;
3.2 la période de révolution de la Lune autour de la Terre et compare-la au mois lunaire.
Solution
1. Valeur du champ gravitationnel terrestre au centre de la Lune
𝐺𝑚𝑇
𝑔=√ avec 𝐺𝑚 𝑇 = 𝑔0 (𝑅𝑇 )2
𝑟2
𝑔0 (𝑅𝑇 )2
On obtient 𝑔 = √ A.N. :𝑔 = 2,69.10-3m.s-2
𝑟2
2. Théorème du centre d’inertie
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La Lune en mouvement dans le référentiel géocentrique supposé galiléen est soumise à la force de
gravitation 𝐹
D’après le théorème du centre d’inertie on a ∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚𝐿 𝑎 soit 𝐹 = 𝑚𝐿 𝑎 (1)
3. Déduisons :
3.1 la vitesse linéaire de la Lune
𝐺𝑚𝑇 𝑚𝐿 𝑣2
Dans la base de Frenet (1) donne suivant la normale 𝑛⃗𝐹𝑛 = 𝑚𝐿 𝑎𝑛 soit = 𝑚𝐿
𝑟2 𝑟
𝐺𝑚𝑇 𝑔0 (𝑅𝑇 )2
On obtient 𝑣 = √ ou encore 𝑣 = √ A.N. :v= 1,1.103m.s-1
𝑟 𝑟
3.2 la période
2𝜋 𝑔0 (𝑅𝑇 )2 𝑟3
𝑇𝐿 = avec 𝑣 = 𝜔𝑟 et 𝑣= √ . On obtient 𝑇𝐿 = 2𝜋√𝑔 2
A.N. : 𝑇𝐿 = 2.370960 s
𝜔 𝑟 0 (𝑅𝑇 )
Mois lunaire
𝑇𝑀 = 29,5 x 24 x 3600 soit 𝑇𝑀 = 2.548800 s
Comparaison : 𝑇𝑀 >𝑇𝐿
IV. DOCUMENTATION
La gravitation
La gravitation, l'une des quatre forces fondamentales qui régissent l’univers, est l’interaction physique
responsable de l’attraction des corps massifs. Elle se manifeste notamment par l’attraction terrestre qui nous
retient au sol, la gravité, qui est responsable de plusieurs manifestations naturelles ; les marées, l'orbite des
planètes autour du soleil, la sphéricité de la plupart des corps célestes en sont quelques exemples. D'une
manière plus générale, la structure à grande échelle de l'Univers est déterminée par la gravitation.
Plusieurs théories ont tenté de rendre compte de la gravitation. Actuellement, la théorie de la relativité
générale d’Albert Einstein (1915) reste la plus satisfaisante. Elle considère la gravitation comme une
manifestation de la courbure de l’espace-temps sous l'effet de l'énergie de la matière qui s'y trouve.
La loi de la gravitation de Newton élaborée à la fin du XVIIe siècle, demeure cependant une excellente
approximation dans les cas non relativistes (vitesses faibles par rapport à la vitesse de la lumière et masses
de l'ordre de la masse solaire ou inférieures).
La théorie de la gravitation fait toujours l'objet de nombreuses recherches, et la communauté scientifique
considère qu'élaborer une théorie plus complète de la gravitation, capable de prendre en compte les effets
de nature microscopique, est un des grands défis à relever pour la physique du XXIè siècle.
Source : Wikipédia
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TERMINALE CDE CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
PHYSIQUE CHIMIE
THEME: MECANIQUE
I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Un élève en classe de TleC au Lycée Moderne d’Agnibilekrou découvre dans une revue scientifique les
informations suivantes : « L'amortisseur d'une automobile fonctionne avec des ressorts de suspension
pour assurer le confort à bord du véhicule ainsi que sa bonne tenue de route. Les amortisseurs
maintiennent les roues en contact avec le sol. Chaque ressort subit une compression et une détente
continue en perdant à chaque fois un peu d’énergie. La fréquence et l’ampleur des mouvements
occasionnés par le ressort doivent être contrôlés. ».
Voulant en savoir davantage, l’élève informe ses camarades et ensemble, ils entreprennent de définir
un oscillateur mécanique, de déterminer son équation différentielle et les caractéristiques du
mouvement d’un oscillateur mécanique non amorti puis de montrer la conservation de l’énergie
mécanique d’un oscillateur harmonique non amorti.
1- QUELQUES DEFINITIONS
o Un mouvement oscillatoire libre d’un solide est un mouvement périodique autour de la
position d’équilibre stable de ce solide lorsqu’il est abandonné à lui-même.
o Un oscillateur mécanique est un système mécanique qui effectue un mouvement
périodique autour de la position d’équilibre.
o La période notée(T) est la durée d’une oscillation complète (ou d’un va et vient).
o La fréquence notée (f ou N) est le nombre d’oscillations complètes par seconde.
𝟏 𝟐𝝅
𝑻 = 𝑵et ω= 2πN= 𝑻
2- PENDULE ELASTIQUE
2.1 Le pendule élastique horizontal
G
o
x’ O 𝑖Ԧ x
ሬԦ
𝑇 𝑅ሬԦ
.G
𝑃ሬԦ x
2.2 Equation différentielle du mouvement des oscillations libres non amorties
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𝒌
𝒎𝒙̈ + 𝒌𝒙 = 𝟎 𝒐𝒖 𝒙̈ + 𝒙=𝟎
𝒎
o
t(s)
Vm= -Xm𝝎𝐨
-Xm
3- ETUDE ENERGETIQUE
3.1 Energie potentielle élastique
1 𝟏
Epe=2kx2=𝟐k𝐗 𝟐𝒎 cos2(ωot+𝝋)
3.2 Energie cinétique
1 𝟏 𝑘
Ec=2mv2= 𝟐kX2msin2(ωot+𝝋) car 𝜔02 = 𝑚
3.3 Energie mécanique
𝟏 𝟏 𝟏
Em=𝟐kX2m= 𝟐mV2m=𝟐mω2OX2m= Cste
SITUATION D’EVALUATION
Lors d’une séance de TP, ton groupe étudie les oscillations mécaniques libres d’un pendule horizontal
afin de déterminer son équation horaire. Il dispose d’un ressort à spires non jointives de masse
négligeable et de raideur k = 10N.m-1. Ton groupe engage le ressort sur une tige horizontale Ax. L’une
de ses extrémités est fixée en A, l’autre est reliée à un cylindre creux C de masse m=0,1kg qui peut
glisser le long de la tige. L’abscisse x du centre d’inertie G de C est repérée par rapport à O, position
de G à l’équilibre.
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Le groupe écarte le cylindre de sa position d’équilibre et le lâche. A l’instant t=0s, choisi pour origine
des dates, son abscisse est x0= 2cm et la vitesse sur Ax est VOx= -0,2m.s-1.
Tu es le rapporteur.
Tu négligeras les frottements et tu considèreras que l’énergie potentielle pour la position d’équilibre
du système est nulle.
1) Calcule l’énergie mécanique de l’oscillateur à t=0s.
2) Détermine, en appliquant le principe de la conservation de l’énergie mécanique :
2-1-la vitesse de C au passage par la position d’équilibre ;
2-2-les positions de C pour lesquelles la vitesse s’annule.
3)
3-1-Etablis l’équation différentielle du mouvement de C.
3-2-Déduis-en l’équation horaire du mouvement de C.
Solution
1) Energie mécanique de l’oscillateur à t=0s
1 1
𝐸0 = 𝐸𝐶0 + 𝐸𝑃0 = 2 𝑚V02 + 2 kx02 AN : E0= 4.10-3 J
2)
2-1- La vitesse de C à la position d’équilibre
1 2𝐸
E= cste donc 𝐸0 = 𝐸1 = 2 𝑚V12 ⇒ 𝑉1 = √ 𝑚0 AN : 𝑉1 = 0,28 𝑚. 𝑠 −1
2-2- Les positions de C
1 2𝐸0
V=0 ; 𝐸0 = 𝐸2 = 2k 𝑋 2 ⇒ 𝑋 = ∓√ AN : 𝑋 = 0,028 𝑚 ou 𝑋 = −0,028 𝑚
𝑘
3)
3-1-Equation différentielle et équation horaire.
• Système : le cylindre
• Bilan des forces : Poids𝑃ሬԦ, la tension 𝑇
ሬԦ du ressort et la réaction normale𝑅ሬԦ .
En appliquant le théorème du centre d’inertie on obtient : ሬሬԦ + 𝑻
𝑷 ሬԦ + 𝑅ሬԦ = 𝒎𝒂
ሬԦ
Par projection sur l’axe Ax : −𝑻 = 𝒎. 𝒂 donc
𝒌
𝒎𝒙̈ + 𝒌𝒙 = 𝟎 Soit 𝒙̈ + 𝒎 𝒙 = 𝟎
3-2-Equation horaire du mouvement
Une des solutions de cette équation est de la forme : 𝒙 = 𝑿𝒎 cos (ωot+𝝋) et 𝒙̇ = -ωoXmcos(ωot+𝝋)
A t=0s, x0= 𝒙 = 𝑿𝒎 cos (𝝋) et 𝒙̇ =-ωoXmcos(𝝋) =v0 ce qui donne:
𝑣0 𝑥0
tan (𝝋) = -𝛚𝐨.𝑣0 AN =/4 rad. Et Xm=𝑐𝑜𝑠(𝝋) d'où Xm= 2,82 cm.
III. EXERCICES
Exercice 1
L’équation horaire du mouvement d’un mouvement mobile ponctuel est données par :
𝜋
x =2.10-2cos(40πt-6 ) en unités S.I. La constante de raideur du ressort est :k=100N /m
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1-Précise les valeurs de l’amplitude, de la période, de la fréquence et de la phase initiale du
mouvement de ce point matériel.
2-Calcule la vitesse et l’accélération de ce point matériel à la date t=0
3-Montre que l’énergie mécanique de l’oscillateur est constante et déduis-en sa valeur.
Solution
1-Précisons les valeurs de l’amplitude, la période, la fréquence et la phase initiale
La solution est de la forme :𝒙(𝒕) = 𝑿𝒎 cos(ωot+𝝋).
𝝅
L’équation horaire est: 𝒙 = 𝟐. 𝟏𝟎−𝟐 𝒄𝒐𝒔(𝟒𝟎𝝅𝒕 − 𝟔 ). Donc par identification, on a:
➢ L’amplitude : 𝑿𝒎 = 𝟐. 𝟏𝟎−𝟐 𝒎 ;
2𝜋 2𝜋
➢ La période propre : 𝑇0 = 𝜔 or 𝜔0 = 40𝜋𝑟𝑎𝑑/𝑠 donc 𝑇0 = 40𝜋 = 0,05 𝑠 ou 𝟓. 𝟏𝟎−𝟐 s
0
1 1
➢ La fréquence propre :𝑁0 = 𝑇 = = 20𝐻𝑧.
0 0,05
𝜋
➢ La phase initiale:𝝋 = − 6 𝑟𝑎𝑑.
2. Calculons la vitesse et l’accélération du point matériel à l’instant t= 0s.
Déterminons d’abord la vitesse v et l’accélération a du point matériel à chaque instant.
𝜋 𝜋
➢ 𝑥 = 2. 10−2 𝑐𝑜𝑠 (40𝜋𝑡 − 6 ) ⟹ 𝑣 = 𝑥̇ = −2. 10−2 × 40𝜋𝑠𝑖𝑛 (40𝜋𝑡 − 6 ) =
𝜋
−0,8 𝜋𝑠𝑖𝑛 (40𝜋𝑡 − 6 ).
𝜋
➢ 𝑣 = −0,8 𝜋𝑠𝑖𝑛 (40𝜋𝑡 − 6 )
Exercice 2
Complète le texte ci-dessous avec les mots ou groupes de mots suivants : fréquence ; période par
seconde ; l’amplitude des oscillations ; diminue ; la période ; est constante ; une oscillation.
Solution:
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Exercice 3
Réponds par vrai (V) ou par faux (F) aux affirmations suivantes en mettant une croix dans la case qui
convient
Vrai Faux
1) Un oscillateur est un système qui effectue un mouvement de translation
2) L'oscillateur est dit libre, lorsqu'écarté de sa position d'équilibre et
abandonné à lui-même, effectue des oscillations.
3) Lorsqu'un oscillateur n'est soumis à aucune force dissipative: Il est non
amorti.
4) La durée d'une oscillation complète est une période
5) La Fréquence correspond au nombre d'oscillations par unité de temps
Solution
Vrai Faux
1) Un oscillateur est un système qui effectue un mouvement de translation
2) L'oscillateur est dit libre, lorsqu'écarté de sa position d'équilibre et
abandonné à lui-même, effectue des oscillations.
3) Lorsqu'un oscillateur n'est soumis à aucune force dissipative: Il est non
amorti.
4) La durée d'une oscillation complète est une période
5) La Fréquence correspond au nombre d'oscillations
Exercice 4
Ton petit frère possède un jeu constitué d’une ressort à spires non jointives, de masse négligeable, de
constante de raideur k et d’une voiturette de masse m accrochée à l’extrémité libre du ressort.
L’ensemble est posé sur une table horizontale où les frottements sont négligés.
La position du centre d’inertie de la voiturette peut être déterminée sur un axe horizontal (x’x) muni
d’un repère (O, 𝑖Ԧ). A l’équilibre, le centre d’inertie G de la voiturette se trouve à l’origine du repère.
Ton petit frère déplace la voiturette vers la gauche jusqu’à l’abscisse xo puis à l’instant to, il la libère
sans vitesse initiale. Le système {voiturette + ressort} se met alors à osciller.
x’ x
O 𝑖Ԧ
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1) Nomme les forces extérieures qui s’exercent sur la voiturette pour x ≠ 0.
2) Représente ces forces dans une position de G où x < 0.
3) Etablis l’équation différentielle du mouvement du système.
4) Détermine l’expression de x(t) sous la forme x = Xmcos(𝜔𝑜 t + 𝜑) et celle de v(t), en précisant
les valeurs numériques de Xm, 𝜔𝑜 et 𝜑.
1) Solution:
2) Les forces extérieures qui s’exercent sur la voiturette sont :
le poids 𝑃ሬԦ de la voiturette ; la réaction 𝑅ሬԦ du support ; la tension 𝑇
ሬԦ du fil.
3) Représentation de 𝑃ሬԦ, 𝑅ሬԦ et 𝑇
ሬԦ pour x < 0
𝑅ሬԦ
x’ ሬԦ
𝑇 O 𝑖Ԧ x
6
𝑃ሬԦ
Sin𝜑 = 0 𝜑 = 0 ou 𝜑 = 𝜋
𝑘
D’où 𝝋 = 𝝅 rad cad x(t) = Xmcos(𝜔𝑜 t + 𝜋) avec Xm = 0,15 m et 𝜔𝑜 = √𝑚
soit 𝝎𝒐 = 20 rad/s
Exercice 5
Lors d’une séance de TP, ton groupe étudie les oscillations mécaniques libres d’un pendule horizontal
afin de représenter son équation horaire.
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Le pendule est constitué d’un solide de masse m, de centre d’inertie G, attaché à libre d’un ressort
horizontal de raideur k. Il a un mouvement rectiligne horizontal. Au cours de ce mouvement, le solide
passe à la position initiale xo = 0 m avec une vitesse de valeur vo, orienté vers l’extrémité fixe.
Echelle : 1,5 cm pour 1 cm (en ordonnée) et 1cm pour 0,2 s (en abscisse)
Solution:
2𝜋 2𝑥3,14
2.1) Période propre To = 𝜔 AN To = = 0,8 s
𝑂 7,85
𝝅
Or 𝑋𝑚 > 0 ; d’où sin𝜑 > 0 cad 𝝋 = + 𝟐
0,5 0,5
Par conséquent, 𝑋𝑚 = 𝜔 𝑋𝑚 = 7,85 𝑥 1 𝑿𝒎 = 0,064m
𝑂 𝑠𝑖𝑛𝜑
𝝎𝟐𝒐 (𝟕,𝟖𝟓)𝟐
k= AN : k = = 616 N.m-1
𝒎 𝟎,𝟏
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𝝅
x(t) = 6,4.10-2cos(7,85t + 𝟐 )
3) Représentation de x(t)
IV. DOCUMENTATION
RESSORT DE SUSPENSION
1. Fonction
Le ressort de suspension est associé à la roue de chaque demi-train (train avant et train arrière) de
la voiture. Son rôle est important pour la tenue de route du véhicule.
Il absorbe les irrégularités de la route dans le but de:
• Maintenir les roues en contact avec le sol et permettre ainsi un bonne tenue de
route.
• Filtrer les chocs consécutifs à la déformation et aux aspérités de la route pour
assurer un confort acceptable aux passagers du véhicule et protéger les organes
mécaniques et la coque du véhicule.
2. Description
Il fait la liaison entre le châssis et les organes suspendus et les éléments des trains roulant non
suspendus, autrement dit tous les organes qui encaissent les chocs dus au contact avec la route.
Il est de forme hélicoïdale, en acier trempé, formé de plusieurs spires, ce qui rend son mouvement
élastique. L'énergie accumulée par les chocs dans les roues est progressivement dissipée dans les
oscillations. Il travaille de concert avec l'amortisseur qui limite ses oscillations.
Source: Google
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Niveau : Terminales C, D
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
Discipline : Physique-Chimie
THEME: ELECTRCITE
I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Un élève de la classe de Tle d’un Lycée Moderne assiste à des travaux de réparation d’une télévision dans
l’atelier de son ami. Le réparateur dispose entre autres matériels, d’une aiguille aimantée, d’un aimant et
d’une bobine. L’élève constate que lorsque l’aiguille aimantée est proche de l’aimant ou de la bobine
parcourue par un courant électrique, celle-ci dévie.
Pour comprendre ces observations, l’élève et ses camarades de classe décident, avec l’aide de leur
professeur, de faire des recherches en vue de définir l’espace champ magnétique, de représenter le vecteur-
champ magnétique et de déterminer ses caractéristiques.
I.2 Conclusion
La présence d'un aimant ou d'une bobine parcouru par un courant électrique en un lieu
modifie les propriétés de ce lieu. On dit qu'il y règne un champ magnétique
Exercice d'application:
Indique les pôles de l'aimant B,en tenant compte des sens de déplacment des deux aimants A et B,
N N
II.1 Définitions
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• Sources de champ magnétique :
– Les aimants
– Les courants
– La terre
II.4 LE SOLENOIDE
II.4.1 Définiton
Un solénoïde est une bobine dont la longueur L est au moins 10 fois supérieure à son rayon (L =
10×R)
• ⃗ est uniforme et a pour
A l’intérieur d’un solénoïde infiniment long, le champ magnétique B
caractéristiques :
Direction : celle de l’axe du solénoïde ;
Sens : donné par la règle du bonhomme d’Ampère ou toute autre règle d'orientation de l'espace (
main droite, doigts de la main droite)
N
Valeur: B = μ0 L I = 𝜇0 nI
avec N : nombre de spires ; n : nombre de spires par mètre ; 𝜇0 : perméabilité du vide.
𝜇0 = 4𝜋10−7 S.I
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II.2.2 Spectre d'un solénoide
Exercice d'application:
Un solénoide comporte n= 1000 spires par mètre. Elle est parcourue par un courant d'intensité I=2.0A.
Donnée:0=4.10-7SI
SITUATION D’EVALUATION
Au cours d’une séance de TP en classe de Terminale dans un Lycée, un groupe d’élèves doit utiliser un
solénoïde de longueur L, dont le nombre de spires N, réparti sur quatre (4) couches, n’est
malheureusement pas indiqué. Ces élèves mesurent alors la valeur du champ magnétique 𝐵 ⃗ à l’intérieur
du solénoïde en faisant varier l’intensité I du courant qui le traverse. Les résultats obtenus sont consignés
dans le tableau suivant :
I (A) 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3
B(mT) 0 1,00 2,00 2,95 4,10 5 5,95
Le Professeur leur demande de tracer la courbe B = f(I) afin de déterminer le nombre de spires N du
solénoïde. Il leur donne : 0 = 4.𝜋.10-7 S.I. ; L = 40 cm ; échelle : 1 cm pour 1 mT et 2,5 cm pour 1 A
Etant membre du groupe, tu es désigné(e) pour présenter votre production.
1- Donne :
1.1- la définition d’un solénoïde ;
1.2- l’expression du champ magnétique créé à l’intérieur d’un solénoïde en fonction de la longueur L
du solénoïde, du nombre de spires N, de l’intensité I du courant et de la perméabilité du vide 0.
2- Trace la courbe B = f(I).
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4- Détermine :
4.1- le coefficient de proportionnalité k (exprimé en S.I.) ;
4.2- le nombre de spires par unité de longueur n ;
4.3- le nombre de spires N ;
4.4- le nombre de spires par couche.
Solution
1.
1.1 Un solénoïde est une bobine dont la longueur L est au moins 10 fois supérieure à son rayon (L =
10×R) B(mT)
N
1.2 B = 0 .I
L
2. Tracé de la courbe B=f(I)
3. la courbe est une droite passant par l’origine du repère donc le champ magnétique B est proportionnel à
l’intensité du courant I
4.
B
4.1-Le coefficient de proportionnalité k :B = k .I k = = 2.10–3mT
I
𝐾 2.10−3
4.2-Lenombre de spires par unité de longueur n : B = 0.n.I = kIn=.0= 4𝜋.10−7 n= 1592 spires/m
𝑁
4.3-Le nombre de spires N : n =. L N = n.L = 1592*0.4 N= 637 spires
𝑁
4.4-Le nombre de spire par couche est : 4 = 160spires
III. EXERCICES
Exercice 1
⃗ S.
Un solénoïde parcouru par un courant d’intensité I crée un champ magnétique B
1- Reproduis le schéma du solénoïde ci-contre et représente
1.1- les lignes de champ magnétique ;
1.2- le champ magnétique ⃗BS créé au centre de la bobine. I I
2- Indique le nom des faces du solénoïde sur le schéma.
Solution
⃗⃗⃗⃗
𝐵𝑆 . Lignes de champ
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I I Page 4 sur 8
Face Nord Face Sud
Exercice 2
Un solénoïde de longueur L = 40 cm comportant N = 1000 spires est traversé par un courant d’intensité
I = 2 A.
⃗ créé au centre du solénoïde.
Calcule la valeur du champ magnétique 𝐵
N 1000
Solution B = 0 .I A.N : B = 4π.10-7x 0,4 x5 B = 1,57.10-2 T
L
Exercice 3:
Un solénoide de longueur l=80cm, pparcouru par un courant électrique d'intensité I=2,5A génère un
champ magnétique de valeur B=12.0mT.
Donnée: 𝜇𝑜 =4.10-7SI
Solution:
Exercice 4
Au cours d'une expérience votre professeur de Physique- Chimie dispose une aiguille aimmantée au
centre O d'un solénoide. Vous constatez qu'à l'absence d'un courant électriqu dans les spires du solénoide,
la direction de l'aiguille est perpendiculaire à l'axe du solénoide. Mais quand le professeur fait passer un
courant dans les spires l'aiguille déve d'un angle =30°.
Le professeur vous demande d'exploiter les données.
Solution:
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⃗ 𝑜 :vecteur champ créé par le solénoide
𝐵
⃗ =𝐵
On a: 𝐵 ⃗𝑜+𝐵
⃗ℎ
⃗
𝐵
⃗ℎ
𝐵
⃗𝑜
𝐵
Exercice 5
Partie A
Un solénoide long parcouru par un courant I crée un champ magnétique ⃗⃗⃗
𝐵.
1. Reproduire le schéma du solénoide représente
1.1. Le champ magnétique à l’intérieur du solénoide
1.2. Le sens du courant dans le solénoide
1.3. Les lignes de champ dans le solénoide
2. Compléter le schéma en y indiquant les faces du solénoide
Partie B
A l’aide d’un teslamètre,on mesure le champ magnétique à l’intérieur d’un solénoide en fonction de
l’intensité de couranrt qui le parcourt. On obtient les mesures suivantes :
I (A) 0 1,0 2,0 3,0
B(mT) 0 2,0 4,01 6
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3. Donne l’expression de B en fonction de la longueur L, du nombre de spires du solénoide et de
l’intensité I du courant.
4. Détermine, à partir du graphique, la perméabilité du vide µ0.
Solution :
1. Schéma annoté
SONDE
SOLENOIDE TESLAMETRE
2.
2.1. Tracé de la courbe B=f (I)
2.2. La courbe est une droite passant par l’origine du repère. B est donc proportionnel à I ; d’où
B=kI, k étant le coefficient de proportionnalité que l’on peut déterminer.
IV. DOCUMENTATION
CHAMP MAGNÉTIQUE
En physique, dans le domaine de l'électromagnétisme, le champ magnétique est une grandeur ayant le
caractère d'un champ vectoriel, c'est-à-dire caractérisée par la donnée d'une norme, d’une direction et
d’un sens, définie en tout point de l'espace et permettant de modéliser et quantifier les effets magnétiques
du courant électrique ou des matériaux magnétiques comme les aimants permanents. La présence du
champ magnétique se traduit par l'existence d'une force agissant sur les charges électriques en mouvement
(dite force de Lorentz) et par divers effets affectant certains matériaux (diamagnétisme, paramagnétisme,
ferromagnétisme, etc.). La grandeur qui détermine l'interaction entre un matériau et un champ magnétique
est la susceptibilité magnétique. Les différentes sources de champ magnétique sont les aimants
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permanents, le courant électrique (c'est-à-dire le déplacement d'ensemble de charges électriques), ainsi
que la variation temporelle d'un champ électrique (par induction électromagnétique). Sauf exception, cet
article traite du cas du régime statique ou indépendant du temps, pour lequel le champ magnétique existe
indépendamment de tout champ électrique, soit en pratique celui créé par les aimants ou les courants
électriques permanents. Toutefois, en régime variable, c'est-à-dire pour des courants électriques non
permanents, ou des champs électriques variables, le champ magnétique créé, lui-même variable, est la
source d'un champ électrique, et donc ne peut être considéré de façon indépendante (cf. champ
électromagnétique).
Source: Wikipédia
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Niveau : Terminales CDE
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
Discipline : Physique-Chimie
THEME: ELECTRICITE
TITRE DE LA LEÇON : LOI DE LAPLACE
I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Lors de la lecture d’une revue scientifique, un élève de la classe de Terminale du Lycée Municipal 2
Attécoubé, apprend que lorsqu’une tige métallique parcourue par un courant électrique continu est plongée
dans un champ magnétique, elle subit une force électromagnétique. L’élève partage cette information avec
ses camarades de classe. Voulant en savoir plus, ces élèves entreprennent avec l’aide de leur professeur
de s’informer sur la force de Laplace, de déterminer ses caractéristiques et d’analyser quelques
applications de la loi de Laplace.
1.1.2. Observations
A la fermeture de l’interrupteur K, on fait les observations suivantes :
1.1.3. Conclusion
Le conducteur (ou la tige) subit une force électromagnétique. Le sens de cette force dépend de ceux
⃗ et I
de 𝐵
1.2.2 Observations
Lorsque la barre est parcourue par un courant électrique constant, elle se met en mouvement. Le sens
de son déplacement change selon le sens du courant électrique ou celui du champ B ⃗ .Sa vitesse
augmente avec l’intensité de courant.
1.2.2 Interprétation
La barre est soumise à une force électromagnétique dont la valeur dépend de l’intensité I du courant
électrique et celle du champ magnétique ⃗B.
1.2.3 Conclusion
Un conducteur placé dans un champ magnétique et traversé par un courant électrique constant subit
une force électromagnétique appelée force de LAPLACE.
2. Loi de Laplace
2.1 Énoncé
Un conducteur rectiligne de longueurℓ, parcouru par un courant électrique constant d’intensité I, placé dans
un champ magnétique uniforme 𝐵 ⃗ , est soumis à une force 𝐹 appelée force de LAPLACE d’expression :
⃗ ∧𝐵
𝐹 = 𝐼ℓ ⃗
- ⃗̂
valeur : 𝐹 = 𝐼. ℓ. 𝐵|𝑠𝑖𝑛𝛼| avec 𝛼 = ( ℓ ⃗ )
, 𝐵
Pour ⃗ℓ ⊥ 𝐵 ⃗̂
⃗ : 𝛼 = (ℓ ⃗ ) = 𝜋 ⇒ 𝑠𝑖𝑛𝛼 = 1 donc 𝐹 = 𝐼. ℓ. 𝐵
, 𝐵 2
Règle de la main droite
Activité d’application
Représente sur chacun des conducteurs placés dans l’espace champ magnétique ⃗⃗⃗
𝐵 délimité par le
rectangle, la force de LAPLACE.
CORRECTION
⃗
𝑭 ⃗
⊙𝐵
⃗
𝑭 ⃗
⊙𝐵
⃗
⊗𝐵 ⃗𝑭
𝑀(∆) (𝑃⃗) + 𝑀(∆) (𝑅⃗ ) + 𝑀(∆) (𝑃⃗0 ) + 𝑀(∆) (𝐹 ) + 𝑀(∆) (𝐹1 ) + 𝑀(∆) (𝐹2 ) = 0
Compte tenu de la forme des conducteurs AC et DE (arcs de cercle de centre O), les moments des forces
𝑅⃗ , 𝐹1 ,𝐹2 et 𝑃⃗0 sont nuls car leurs droites d’action coupe l’axe de rotation (∆) en O.
−𝑃 × 𝑑′ + 𝐹 × 𝑑 = 0 ⟺ 𝐹 × 𝑑 = 𝑃 × 𝑑′
Or 𝐹 = 𝐼ℓ𝐵 et 𝑃 = 𝑚𝑔
𝑚𝑔𝑑′
𝐼ℓ𝐵 = 𝑚𝑔 ⟹ 𝐵 =
𝐼ℓ𝑑
𝒎𝒈
Pour 𝑑’ = 𝑑 alors 𝑩 = 𝑰𝓵
3.2.2 Fonctionnement
A la fermeture du circuit, le rayon qui plonge dans la solution conductrice est traversé par le courant I et
subit la force de la Laplace. Si l’intensité de 𝐹 est grande, ce rayon sort de la solution et un autre y
pénètre. Les rayons se suivent ainsi les uns après les autres dans la solution et l’ensemble tourne dans le
sens de 𝐹 .
3.3 Haut-parleur
Un haut-parleur est un appareil qui transforme des courants
électriques en ondes sonores.
SITUATION D’ÉVALUATION
Au cours d’une séance de T.P. un groupe d’élèves de terminale, sous la supervision de leur professeur de
Physique – Chimie, réalise le montage schématisé ci-contre. OA est une tige de cuivre mobile autour de
l’axe horizontal (). Le groupe veut déterminer l’angle de déviation 𝛼 du fil dans différentes situations.
Les parties 1 et 2 sont indépendantes.
(∆)
1. Première partie
Précise ce qui se passe au niveau de la tige dans chacun des
cas suivants :
Correction
1. Première partie
1.1 Circuit fermé et la valeur de 𝐵⃗ est non nulle
La tige rectiligne de cuivre (tige OA) est déviée
⃗ est nulle
1.3 Circuit fermé et la valeur de 𝐵
La tige reste dans sa position d’équilibre verticale.
2. Deuxième partie + 𝑶
2.2 Les conditions d’équilibre de la tige OA autour d’un axe fixe (∆).
Lorsque la tige OA est en équilibre autour d’un axe de rotation(∆) fixe alors :
∑ 𝐹(𝑒𝑥𝑡) = ⃗0&
∑ 𝑀(∆) (𝐹𝑒𝑥𝑡 ) = 0
III. EXERCICES
Exercice 1 :
Un conducteur rectiligne de 0,4m de longueur et parcouru par un courant constant d’intensité 12A est
placé dans un espace où règne un champ magnétique uniforme 𝐵 ⃗⃗⃗ de valeur B=0,25T.
Déterminer la valeur de la force magnétique qui s’exerce sur le conducteur quand il fait avec les lignes
de champ un angle de 30° puis de 45°.
Solution:
⃗ )=IlBsin
En norme, on a F=IlBsin(I𝑙 ,𝐵
Si =45° F=0.86N
Exercice 2
Une balance de Cotton possède un conducteur actif de 3cm traversé par un courant de 8A et placé
perpendiculairement au vecteur-champ B dont on veut mesurer la valeur.
Déterminer la masse m du corps à placer dans le plateau pour équilibrer la balance lorsque B= 0,5T ;
Solution :
𝐼𝑙𝐵
m = A.N. m=0.012kg
𝑔
Une portion de conducteur de longueur d, traversé par un courant électrique constant d’intensité I, est
plongée dans un espace où règne champ magnétique uniforme 𝐵 ⃗ .
3. Détermine le moment de la force de Laplace par rapport à un axe passant par Ai et parallèle
au champ magnétique.
A2
A1
I
⃗
𝐵 ⃗
𝐵 ⃗
𝐵
I
A3 A4
I
2d
Solution:
2. Valeur de 𝐹 2. Valeur de 𝐹
F=IdB=0.04N F=IdB=0.04N
Moment de 𝐹 / A1 Moment de 𝐹 / A2
3eme cas
1. Représentation de 𝐹
3. Moment de 𝐹 : M (𝐹 )=F*d=0.008N.m.
Tu es élève en classe de TC. Ton groupe de TP est choisi est choisi pour déterminer la valeur du champ
magnétique 𝐵 ⃗ dans l’entrefer d’un aimant en U. Pour cela votre professeur de Physique-Chimie met à
votre disposition le dispositif de la balance de Cotton et tout le matériel nécessaire. Le groupe réalise le
dispositif expérimental et sous la supervision du professeur, il effectue les mesures dont les résultats sont
consignés dans le tableau suivant.
En tant que porte-parole du groupe il t’est demandé de répondre aux questions suivantes.
2- Montre que les forces de Laplace s’exerçant sur les portions AD et BC n’ont aucune
influence sur l’équilibre de la balance.
A
Zone d’action de I
C D
I
ℓ m
L L
Solution:
1. I va de C à D et la force magnétique est descendant. Selon l'une des règle,𝐵 ⃗ est sortant.
2. Les forces s'exerçant sur les parties AD et BC (arc de cercle) ont leur droite d'action rencontre
l'axe de rotation du fléau donc elles n'ont aucune influence.
m (mg)
C'est une droite qui passe par l'origine du repère donc I est proportionnel à m: I=k.m.
3.90−1.50
K=0.0025−0.0010=1600A/kg
5. Par identification,
𝑔 𝑔 𝑔
I=k.m=𝑙𝐵m ce qui donne k= 𝑙𝐵 d'où B=𝑘𝑙 A.N. B=0,215T
Au cours de cette activité il est demandé aux élèves rapidité et justesse des réponses données. Les élèves
seront notés et le vainqueur désigné sera le groupe qui aura eu la plus grande note.
Un conducteur de longueur l et de masse m, est susceptible de tourner autour d’un axe passant par le
point A. Dans sa position d’équilibre, le conducteur fait un angle α avec la verticale. Il est alors parcouru
par un courant constant d’intensité I. La portion du conducteur soumise au champ magnétique est
symétrique par rapport à son centre d’inertie G.
A
I
α
h
G
ℎ 𝐼ℎ𝐵
1. F=IlB avec h=lcosα d’où l=𝑐𝑜𝑠α et F=𝑐𝑜𝑠α
2. Les forces réagissant sur la tige
• Force de Laplace 𝐹
• Poids du conducteur 𝑃⃗
• Réaction du support 𝑅⃗
3. A l’équilibre de la balance : ΣM (𝐹 ext.)=0
⃗⃗ )=0 car 𝑹
M(𝑹 ⃗⃗ rencontre l’axe de rotation
𝒎𝒈𝒍𝒔𝒊𝒏α
⃗⃗ )=
M (𝑷 𝟐
⃗ ) = - 𝐼ℎ𝐵𝑙
M (𝑭 2𝑐𝑜𝑠α
𝒎𝒈𝒍𝒔𝒊𝒏α 𝐼ℎ𝐵𝑙
ΣM (Fext.)=0 soit - =0
𝟐 2𝑐𝑜𝑠α
4.
𝒎𝒈𝒔𝒊𝒏𝟐α
I= 𝟐𝒉𝑩
A.N. I=1,36 A
IV. DOCUMENTATION
COURANTS DE FOUCAULT
On appelle courants de Foucault les courants électriques créés dans une masse conductrice, soit par la
variation au cours du temps d'un champ magnétique extérieur traversant ce milieu (le flux du champ à
travers le milieu), soit par un déplacement de cette masse dans un champ magnétique. Ils sont une
conséquence de l'induction électromagnétique.
Les courants de Foucault sont responsables d'une partie des pertes (dites pertes par courants de
Foucault) dans les circuits magnétiques des machines électriques alternatives et des transformateurs.
C'est la raison pour laquelle les circuits magnétiques sont constitués de tôles feuilletées afin de limiter
ces courants et les pertes par effet Joule qui en découlent, ce qui améliore le rendement global des
transformateurs.
Le champ magnétique variable au cours du temps est responsable de l'apparition d'une force
électromotrice à l'intérieur du milieu conducteur. Cette force électromotrice induit des courants dans la
masse. Ces courants ont deux effets :
Chauffage
Le chauffage par induction est produit par les courants de Foucault induits dans la pièce à chauffer. Ce
type de chauffage est donc réservé aux matériaux conducteurs d’électricité. Il est par exemple utilisé
dans les plaques de cuisson à induction, ou en métallurgie, où les fours à induction peuvent chauffer les
lingots de métal jusqu'à leur température de fusion.
Brasage
Dans le cas du brasage par induction, on place les éléments à braser dans un champ électromagnétique
puissant pour chauffer les pièces ainsi que le métal d'apport.
Autres applications
• comptabiliser la consommation électrique, dans les anciens compteurs ERDF (à roue dentée) ;
• réaliser des capteurs de distance sans contact. Ils sont généralement constitués d'une bobine excitée à
haute fréquence (de 200 kHz à 2 MHz) ; la proximité d'une pièce conductrice en modifie
l'impédance ; la mesure de cette impédance permet de déterminer la distance de la pièce mesurée ;
• le contrôle non destructif, par exemple pour la détection des fissures dans les pièces métalliques
comme les rails ferroviaires ou les pièces métalliques d'avion soumises à des contraintes répétées.
En cas de défaut interne, les courants de Foucault sont différents, ce qui se traduit par une
modification du champ magnétique induit. Un exemple est le contrôle de la qualité de fabrication
des lames des armes d'escrime sportive5 ;
• afficher la vitesse d'un véhicule par tachymètre : un aimant est relié à la sortie de la boite de
vitesses et entouré d'un tube fait d'un métal conducteur allant de ladite boite jusqu'au compteur sur
lequel est fixé une aiguille. Le tube, pivotant autour de son axe, est retenu par un ressort en spirale
chargé de ramener l'aiguille à zéro. Plus la roue tourne vite, plus la force exercée sur la rotation du
tube est grande, et plus l'aiguille du compteur s'éloigne de sa position initiale ;
• le fonctionnement de certaines dynamos de vélo : un aimant est mis en rotation par l'effet des
courants de Foucault dans la jante de la roue. Cet aimant permet ensuite de générer de l’énergie pour
alimenter une lumière6. Contrairement aux dynamos traditionnelles, l'entrainement de l'aimant se fait
ainsi sans contact.
Source : Wikipédia
PHYSIQUE-CHIMIE
THEME : ELECTROMAGNETISME
I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Des élèves en classe de Terminale C au Lycée Moderne de Séguéla ont découvert dans une revue scientifique,
l’information suivante : « la génératrice de bicyclette est un appareil très simple : une bobine de fil conducteur
et un aimant. La rotation de l’aimant devant la bobine crée un courant électrique induit : c’est l’induction
électromagnétique ». Afin de s’approprier cette information, avec leurs camarades de classe ils veulent
expliquer le phénomène d’induction électromagnétique, comprendre les lois de l’induction électromagnétique
et appliquer la loi de Lenz à un circuit soumis à une variation de flux magnétique.
+ Sens positif
Remarque : Si le circuit est parcouru par un courant électrique, le sens positif est celui du courant électrique.
1.2Flux magnétique
Soit un circuit fermé, plongé dans un champ magnétique uniforme B ⃗ , on appelle flux magnétique du champ
⃗B, à travers cet circuit, la grandeur algébrique définie par :
𝜙= ⃗B.S⃗ = B.S.cos
⃗B
𝜃 ⃗S
Remarque :
• L’unité légale du flux magnétique est le Weber (Wb).
• Le flux magnétique se mesure à l’aide d’un fluxmètre.
• Pour N spires, 𝜙 = N B S cos.
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Activité d’application
Une bobine plate de rayon moyen r = 2,5 cm et comportant N= 50 spires est plongé dans un
champ magnétique uniforme de valeur B= 0,02T.
Calculer le flux magnétique à travers la bobine.
Solution
La solution dépend de l’orientation de la bobine
1er Cas 2e Cas
𝜃 =60° ⃗B 𝜋
Représentons ⃗S 𝜙= N B S cos(2 + 𝜃)
𝜋 𝜃 =60° ⃗B
𝜙 = N B S cos( 2 − 𝜃) 𝜙 = - N B r2sin
𝜙 = N B r2sin ⃗S 𝜙= - 1,7.10-3Wb
∆𝜙= 1,7.10-3 Wb
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2.1.3 Variation de la surface du circuit induit
𝑣
m
A
N
Conducteur mobile sur les rails deLaplace
- +
6V
Galvanomètre
Déplacement de la bobine inductrice
- +
6V
Ouverture et fermeture du circuit dans
la bobine inductrice
2.2Conclusion
Un courant induit est créé dans un circuit fermé, chaque fois qu’il y a une variation du flux magnétique dans
le circuit. Ce courant induit ne dure que le temps de la variation du flux.
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3. Lois de l’induction électromagnétique
3.1 Loi de Lenz
Le sens du courant induit est tel que par ses effets, il s’oppose à la cause qui lui donne naissance.
Remarque :
La loi de Lenz permet de prévoir le sens du courant induit.
Activité d’application
1. Cite deux manières différentes de faire varier un champ magnétique en un point de l'espace.
2. En appliquant la loi de Lenz, prévois le sens du courant induit dans les cas suivants :
(a) (b)
(1)
N S (1) S N
(2) (2)
corrigé
1. On peut faire bouger un aimant ou bien une bobine parcourue par un courant par rapport au lieu choisi.
On peut faire varier l’intensité du courant dans un conducteur placé à proximité du lieu choisi.
2. (a) Sens 1. (b) Sens 1.
R
𝐝𝛟
Lorsque le circuit est ouvert i = 0, u = - e = .
𝐝𝐭
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4.3.Quantité d’électricité induite
𝑑𝑞 1 dϕ 1 1 𝜙f : flux final
i= = -R+r dt → dq = - 𝑅+𝑟 d𝜙et par intégration Q = - 𝑅+𝑟 (𝜙f –𝜙i) 𝜙i : flux initial
𝑑𝑡
N S S N
a b
4.4.2. Par la loi de Faraday.
On choisit un sens positif qui donne le vecteur surface S.
⃗ .S⃗
Pour N spires, le flux est : 𝜙 = NB soit𝜙 = NBScosθ
𝑑𝜙
D’après la loi de Faraday e = − 𝑑𝑡
• La loi de Faraday permet de déterminer le sens et l’intensité du courant induit.
• Si e > 0 alors le courant induit circule dans le sens positif choisi.
• Si e < 0 alors le courant circule dans le sens opposé au sens positif.
𝑑𝜙
• e = − 𝑑𝑡 : le signe (−) traduit la loi de Lenz compte tenu des conventions de signe adopté.
• i le circuit est fermé, il y a apparition d’un courant induit ; s’il est ouvert, on n’aura pas de courant
induit mais la f.é.m. existe toujours.
Activité d’application
Une bobine comporte N=100 spires de rayon moyen r = 4 cm. Elle est 𝐵(𝑇)
⃗
𝐵
placée dans un champ magnétique parallèle à son axe et qui varie 0,04
+
linéairement de 0,04 T à 0,00T en 0,1 s(voir figure). 𝑆
Calculer la f.é.m. d’induction qui apparait aux bornes de la bibine. 𝑡(𝑠)
0,1
Solution
Calculons la f.é.m. d’induction qui apparaît aux bornes de la bobine :
𝜙= N B S avec B = a.t + b
𝑑𝜙 𝑑𝐵
Or 𝑒 = − 𝑑𝑡 = - N S 𝑑𝑡 = - N. S. a
∆𝐵
De plus : a = = - 0,4 T. s-1
∆𝑡
D’où : e = - N. 𝜋r2a = 0,2 V
Remarque: e > 0 donc le courant induit circule dans le sens positif.
Méthode de résolution :
Pour résoudre un problème portant sur les courants induits, on oriente arbitrairement le circuit. Cette
orientation donne le sens de ⃗S et détermine le signe de ϕ.
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5. APPLICATIONS DE L’INDUCTION ELECTROMAGNETIQUE
5.1 Les transformateurs
5.1.1 Généralités
Un transformateur est constitué de deux bobines placées face à face sur un circuit magnétique.
• L’une des bobines est branchée à une source alternative de courant : c’est le circuit primaire ; elle
constitue l’inducteur.
• Les variations alternatives du flux magnétique engendré par le primaire créent un champ magnétique
dans l’autre bobine et donnent naissance à une f.é.m. induite alternative : cette bobine est le
secondaire ou l’induit.
Les transformateurs ne fonctionnent pas en courant continu.
E1 S1
Primaire
E2 S2
U1 U2 ou
Secondaire
U1 = 6 V U2 = 3 V N1 = 66 spires N2 = 33 spires
𝑈2 𝑁2
= 0,5 = 0,5
𝑈1 𝑁1
𝑈 𝑁
On a : 𝑈2 =𝑁2: C’est le rapport de transformation
1 1
Remarque :
𝑁
• Si 𝑁2< 1 alors U2< U1 : le transformateur est dit abaisseur de tension.
1
𝑁2
• Si 𝑁 > 1 alors U2> U1 : le transformateur est dit élévateur de tension
1
𝑁2
• Si 𝑁 = 1 alors U2 = U1 : on a un transformateur d’isolement.
1
Activité d’application
Les valeurs efficaces des tensions primaire et secondaire d’un transformateur parfait sont : U1=220 V et U2=
24 V.
1. Détermine le rapport de transformation et le nombre de spires du secondaire, si le primaire en compte
1000.
2. Le primaire est alimenté en courant alternatif sinusoïdal d’intensité efficace I1=0,5 A. Calcule la valeur
efficace d’intensité du courant secondaire.
corrigé
𝑁 𝑈
1. 𝑘 = 𝑁2 = 𝑈2 ; A.N : 𝑘 = 0,109
1 1
𝑁
2. 𝑘 = 𝑁2 ⟹ 𝑁2 = 𝑘𝑁1 ; A. N : 𝑁2 = 109 𝑠𝑝𝑖𝑟𝑒𝑠
1
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𝐼 𝐼1
𝑘 = 𝐼1 ⟹ 𝐼2 = ; 𝐼2 = 4,58 𝐴
2 𝑘
Aimant
Rotation
Bobine
Exemples :
- les freinages des véhicules lourds
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Utilisation :
ce micro trouvera sa place sur scène où la qualité du son est moins importante qu’en studio. Les micros
adaptés à la voix ont une courbe de réponse remontée vers 5 000 Hz pour donner une meilleure intelligibilité
et proposent généralement un filtre antivent et pop (atténuation des plosives et des sifflantes).
L’alternateur est constitué d’une bobine fixe devant laquelle un aimant est animé d’un mouvement de
rotation ( θ varie) alors une f.e.m. induite apparait aux bornes de la
bobine qui devient une génératrice de tension alternative.
On sait que 𝜙 = NBScosθ.Si θ = ωtalors𝜙 = NBScosωt
𝑑𝜙
En plus 𝑒 = − 𝑑𝑡 d’où𝑒 = NBSωcosωt
𝑒est une tension alternative sinusoïdale
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SITUATION D’EVALUATION
Dans le cadre des travaux dirigés, le professeur de physique-chimie veut vérifier la connaissance des
élèves dans la représentation graphique de la force électromotrice induite après avoir déterminer sa valeur
pour une variation du temps.
Dans cette épreuve, un solénoïde possède deux enroulements entrelacés de rayon r =2.5 cm et de
longueur l = 41.2 cm. Le premier enroulement comporte 𝑁1 = 200𝑠𝑝𝑖𝑟𝑒𝑠𝑒𝑡𝑙𝑒𝑑𝑒𝑢𝑥𝑖è𝑚𝑒𝑒𝑛𝑟𝑜𝑢𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑁2 =
100 𝑠𝑝𝑖𝑟𝑒𝑠
L’enroulement (1 ) est parcouru par un courant d’intensité 𝑖1 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒 . (voir figure)
On donne : 𝜇0 = 4𝜋10−7 𝑆𝐼
𝑖1 (mA)
50
1 2 3 4 5 t(ms)
-50
1- Donne l’expression
1.1- de la valeur du champ magnétique 𝐵 ⃗ 1créé par l’enroulement (1) en fonction de 𝜇0 , 𝑁1 , 𝑙𝑒𝑡𝑖1 .
1.2- du flux magnétique à travers l’enroulement (2) en fonction de 𝜇0 , 𝑁1 , 𝑙 , 𝑖1 , 𝑁2 𝑒𝑡𝑟.
2- Détermine la force électromotrice induite 𝑒2 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑙 ′ 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑣𝑎𝑙𝑙𝑒𝑡 ∈ [0; 5]𝑚𝑠.
3- Représente graphiquement 𝑒2 (𝑡). 1𝑐𝑚 ↔ 2𝑚𝑉
Echelle :
1𝑐𝑚 ↔ 1𝑚𝑠
Solution
1-Expression
𝑁1
1.1- Valeur de 𝐵1 = 𝜇0 𝑖1
𝑙
1.2- Du flux magnétique à travers l’enroulement (2) 𝛷 = 𝑁2 𝐵1 𝑆𝑜𝑟𝑆 = 𝜋𝑟 2
𝑑𝑜𝑛𝑐𝑙 ′ 𝑒𝑥𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛𝑑𝑢𝑓𝑙𝑢𝑥𝑐𝑟éé𝑝𝑎𝑟𝑙 ′ 𝑒𝑛𝑟𝑜𝑢𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡(1)à𝑡𝑟𝑎𝑣𝑒𝑟𝑠𝑙 ′ 𝑒𝑛𝑟𝑜𝑢𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡(2)𝑒𝑠𝑡
𝑁1 𝜋𝑁1 𝑁2
𝛷 = 𝑁2 𝜇0 𝑖1 × 𝜋𝑟 2 soit𝛷 = 𝜇0 𝑟 2 𝑖1
𝑙 𝑙
2- Déterminons la f.é.m. induite 𝑒2 𝑠𝑢𝑟𝑡 ∈ [; 5𝑚𝑠]
𝜋𝑁1 𝑁2 2
𝑑𝛷 𝑑 (𝜇0 𝑟 𝑖1 ) 𝑑𝑖1 𝜋𝑁1 𝑁2
On sait que 𝑒2 = − 𝑑𝑡 = − 𝑙
= −𝑘 avec k = 𝜇0 𝑟 2 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑙
𝑑𝑖1
Soit k=.1,2.10−4 ,donc𝑒2 = −1,2. 10−4 𝑑𝑡
𝑑𝑖1 0,05−(−0,05)
*Pour 𝑡 ∈ [0; 2𝑚𝑠]; = = 50 𝐴⁄𝑠 => 𝑒2 = −1,2. 10−4 × 50 = −0,006 𝑉
𝑑𝑡 0.002−0
𝑑𝑖1
*Pour 𝑡 ∈ ]2; 3𝑚𝑠[; = 0 𝑑𝑜𝑛𝑐𝑒2 = 0 𝑉
𝑑𝑡
𝑑𝑖1 −0,05−0,05)
*Pour 𝑡 ∈ ]3; 5𝑚𝑠] ; = 0.005−0,003 = −50 𝐴⁄𝑠 => 𝑒2 = −1,2. 10−4 × (−50) = 0,006 𝑉
𝑑𝑡
3 –Représentation graphique de 𝑒2 (𝑡)
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𝑒2 (V)
0,006 𝑒2
1 2 3 4 5 t(ms)
-0.006 𝑒2
III. EXERCICES
Exercice 1
Une bobine, comportant N = 150 spires, de rayon r =10 cm, plongée dans un champ magnétique uniforme 𝐵 ⃗,
⃗ 𝑒𝑡𝑆 aient le même sens.
parallèle à son axe, de valeur B = 0,1 T. La bobine est orientée de telle sorte que 𝐵
⃗ 𝑒𝑡𝑆 vaut :
1- L’angle 𝛼 entre 𝐵
𝜋
a) 𝛼 = 𝜋𝑟𝑎𝑑, b)𝛼 = 0 rad ; c) 𝛼 = 2 𝑟𝑎𝑑
2- L’expression du flux est :
a) 𝛷 = 10 𝐵. 𝑆 ; b) 𝛷 = 100 𝐵. 𝑆 c)𝛷 = 150 𝐵. 𝑆
3- Le flux magnétique à travers la bobine est :
a) 𝛷 = 0.47 𝑊𝑏 ; b) 𝛷 = 4,71𝑊𝑏 c) 𝛷 = 0.31𝑊𝑏
Solution
1-b ; 2-c ; 3-a
Exercice 2
1. Dans le phénomène d'induction, la source de champ magnétique se nomme :
a) l'induit ;
b) l'inducteur ;
c) l'inductance.
3. Une tension induite apparaîtra aux bornes d'un circuit plongé dans un champ magnétique :
a) de faible intensité ;
b) de forte intensité ;
c) intensité variable.
4. Une bobine est soumise à un champ magnétique uniforme et constant. Pour qu'il y ait induction, il faut
que :
a) la bobine possède un nombre élevé de spires ;
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b) l'axe de la bobine soit de même direction que le champ magnétique ;
c) la bobine se déplace perpendiculairement au champ magnétique.
5. La loi de Lenz nous dit, entre autre, que le courant induit produit à son tour un champ magnétique qui
s'oppose :
a) au champ magnétique inducteur ;
b) à la variation du champ magnétique ;
c) à la variation de la tension.
Recopie le numéro de la proposition suivi de la lettre qui correspond à la bonne réponse dans chaque cas.
Solution :
1. b) ; 2. a) ; 3. c) ; 4. c) ; 5. b)
Exercice 3
Ce dispositif est constitué de deux rails conducteurs parallèles, de résistance négligeable séparés par une
distance ℓ = 25 cm et placés dans un plan horizontal.
M’
⃗B
R ℓ
Une tige métallique rigide, de masse négligeable, perpendiculaire aux rails se déplace sans frottement dans
une direction parallèle aux rails, à la vitesse constante
𝑣= 10m.s-1 de gauche à droite.
La résistance de la tige de longueur ℓ est r = 0,5Ω.
Les deux rails sont reliés par un conducteur ohmique de résistance R = 0,5Ω.
L’ensemble du dispositif est placé dans un champ magnétique ⃗B, d’intensité B = 1 T, perpendiculaire au
plan des rails.
Votre professeur vous demande d’exploiter le phénomène résultant de ce dispositif.
1. Sens du courant induit.
1.1 Rappelle la loi de Lenz.
1.2 Précise et justifie le sens du courant induit dans le dispositif.
2. Exprime le flux du champ magnétique lors du déplacement de la tige dans le dispositif en fonction de
B, ℓ, 𝑣 et de la date t.
3. Calcule la force électromagnétique d’induction et l’intensité du courant induit.
corrigé
1.1
1.2 Lors du déplacement de la tige M’M, chaque électron de M’M
est entrainé à la vitesse 𝑣. Il est donc soumis à la force de Lorentz 𝐹 = −𝑒𝑣 ∧ 𝐵 ⃗ dirigée de M vers M’. Le
courant induit circule dans le sens contraire de celui des électrons. C'est-à-dire de M’ vers M.
M’ M’
⃗
F 𝑣 ⃗’
F
R B
⃗ ⨀ i R
⃗B ⨀ i
M
M
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OU
D’après la loi de Lenz, le courant induit par son sens s’oppose à la cause qui lui a donné naissance. Ici, le
courant induit est dû au déplacement de la tige de la gauche vers la droite. Le courant induit sera donc à
l’origine d’une force électromagnétique ⃗F′ = 𝑖. ⃗ℓ ∧ 𝐵
⃗ qui va s’opposer à ce mouvement donc qui sera dirigé
⃗ étant orienté vers le haut, pour queF
de la droite vers la gauche. 𝐵 ⃗ soit dirigé vers la gauche, 𝑖 doit circuler
de M’ vers M ( règle de l’observateur d’Ampère)
2.
⃗ ⨀
𝐵 M’
R +
𝑛⃗ M
𝑥
0 𝑥
(t=0) (t)
𝑑𝜙
3. 𝑒 = − = 𝐵ℓ𝑣 ; 𝑒 = 2,5 𝑉
𝑑𝑡
B.ℓ.v
𝑖= = 2,5𝐴 (sens arbitraire de M vers N).
R+r
Exercice 4
Au cours d’une séance de travaux dirigés, le Professeur de Physique-Chimie utilise dans un montage, un
solénoïde (a) et une bobine et (b). La bobine comportant N2 = 100 spires est placée à l’intérieur du
solénoïde (de rayon r = 2,5cm, de longueur ℓ= 41,2cm et comportant N1=200 spires. Le solénoïde et la
bobine ont le même axe médian. (voir figure 1)
Le solénoïde est parcouru par un courant électrique d’intensité variable 𝑖 comme l’indique la représentation
de la de la figure 2.
(S)
𝑖 (b)
+
P Q
(a)
Figure 1
𝑖(mA)
50
0 1 2 3 4 5 t (ms)
-50
Figure 2
Le professeur demande à ses élèves de déterminer et de représenter la f.é.m. induite dans la bobine (b).
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Tu es élève de la classe et ta production est attendue.
1. Donne l’expression de l’intensité B du champ magnétique créé par le solénoïde en fonction de 𝜇0 ; N1 ;
r ; ℓet 𝑖1 .
2. Exprime le flux magnétique à travers la bobine en fonction de𝜇0 , N1, N2, r, ℓ et i1.
3. Détermine la f.é.m. induite 𝑒2 lorsque 0 < t < 2ms ; 2ms<t<3ms ; 3ms < t < 5ms.
4. représenter 𝑒2 (𝑡) sur le même graphique.
corrigé
μ N i i
1. B = 0 ℓ1 1 ; 2. ϕ = μ0 . N1 . N2 . πr 2 ℓ1
3. 0 < t< 2ms : e = -6mV ; 2ms < t <3ms : e=0mV ; 3ms < t < 5ms : e = 6mV
Exercice 5
Un solénoïde parcouru par un courant d’intensité i est placé dans un champ magnétique uniformeB ⃗ , de
norme B = ki (figure). On met à l’intérieur du solénoïde une bobine plate à N spires d’aire S. La normale au
⃗ . Le courant
plan de la bobine est parallèle à l’axe du solénoïde; on oriente cette normale dans le sens de B
i(t) a la forme représentée sur la figure.
Y1
oscillographe
solénoïde
R G.B.F
i(t)
2mA
corrigé
1. ϕ = N. B. S = N. S. k. i
dϕ di di
2. e = − dt = −N. S. k dt ⟹ e = −5. 10−3 dt ?
di
0 < t < 0,2ms, dt = 10A/s ⟹ e = −0,05V.
di
02ms < 𝑡 < 0,4𝑚𝑠, dt = −10A/s ⟹ e = 0,05V.
3. L’oscillographe ne se laisse pas traverser par le courant électrique, e (V)
par conséquent, la tension observée est soit 0,05V soit -0,05V. 0,05
4. Voir graphique ci-dessus. 0,4
0 0,2 t (s)
-0,05
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IV. DOCUMENTATION
La tête d’écriture est le plus souvent inductive. Constituée d’un électroaimant, cette dernière peut, suivant le
sens du courant dans la bobine, appliquer aux différents domaines du disque des champs magnétiques
opposés. L'objectif étant d’appliquer un champ magnétique assez fort pour dépasser l’aimantation rémanente
du matériau ferromagnétique et ainsi permettre au domaine magnétique de garder son aimantation en
absence de champ magnétique.
Des recherches sont effectuées depuis les années 90 sur des molécules ayant leur propre aimantation :
les aimants moléculaires. A basse température, ces molécules ont des propriétés similaires à celles des
aimants et peuvent ainsi être considérées comme des particules magnétiques de très petite taille, idéales pour
mettre en place de meilleurs dispositifs de stockage d'informations.
Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Applications_du_magn%C3%A9tisme
Pour des exercices de renforcement, vous pouvez consulter les sites et ouvrages suivants :
https://docplayer.fr/67511041-Applications-de-l-induction-electromagnetique.html
http://www.tunischool.com/sites/default/files/documents/physique/4eme/physique/exerc_corriges/induction_
magn.pdf
http://physik.diekirch.org/2e/Ex2eElectromagnetisme13.pdf
Physique Terminales CDE Arex
Physique Terminale C Eurin-Gié
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