Thème: Chimie Organique Titre de La Leçon: Les Alcools: Niveau: TCDE Discipline

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Niveau : TCDE

CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE


Discipline : PHYSIQUE-CHIMIE

THÈME: CHIMIE ORGANIQUE

TITRE DE LA LEÇON : LES ALCOOLS

I. SITUATION D’APPRENTISSAGE

Les élèves de la Tle D d’un lycée moderne effectuent une sortie dans une Brasserie. Ils découvrent des
méthodes industrielles de préparation de boissons alcoolisées. Très impressionnés, ils décident, de retour
en classe, de connaître la formule générale des alcools, d’indiquer quelques méthodes de préparation d’un
alcool et d’écrire les équation-bilans de quelques réactions chimiquesdes alcools.

II. CONTENU DE LA LECON

1- DEFINITION ET NOMENCLATURE

1.1 Définition

Un alcool est un composé organique qui possède un groupe hydroxyle (–OH) fixé sur un atome de
carbone tétraédrique. Le carbone qui porte le groupe hydroxyle est appelé carbone fonctionnel.
La formule générale des alcools est : R–OH avec R groupement alkyle.
La formule généralebrute est : CnH2n+2O avec ( n≥ 1).

1.2 Nomenclature

On nomme un alcool en remplaçant le « e » final du nom de l’alcane correspondant par le suffixe « ol »,


précédé de l’indice de position du groupe hydroxyle. Le carbone fonctionnel étant affecté du plus petit
indice possible.
OH
OH ⃓
Exemples :CH3-CH2-OH éthanol ; ⃓ propan-2-ol ; CH3 − 𝐂 − CH3
CH3 − CH − CH3 ⃓
CH3
2-méthylpropan-2-ol

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2- LES 3 CLASSES D’ALCOOL

Les alcools, regroupés en trois classes, se distinguent par le nombre de groupements alkyles que porte le
carbone fonctionnel.
H
R2 R2
R C OH
R1 C OH R1 C OH
H H R3
alcool primaire alcool secondaire alcool tertiaire

Exercice d’application 1
Nomme chaque alcool et précise sa classe.
4 3 2 1
CH3 OH (A) CH3 CH2 CH2 OH (B) CH3 CH CH2 CH2 OH (C)
( CH3
6 5 4 3 1
2
CH3 CH CH CH2 CH CH3 (D) OH
1 2 3 4
CH3 C CH2 CH3 (E)
CH3 C2H5 OH 3
CH3
Solution
(A) : Methanol (Alcoolprimaire) ; (B) : Propan-1-ol (Alcoolprimaire); (C):3-méthylbutan-1-ol
(Alcoolprimaire);(D):4-éthyl-5-méthylhexan-2-ol (Alcoolsecondaire) ; (E):2-méthylbutan-2-ol
(Alcooltertiaire)

3- METHODE DE PREPARATION DES ALCOOLS

3.1 Par fermentation des jus sucrés

La fermentation du glucose (C6H12O6) en présence d’enzymes donne l’éthanol.


C6H12O6⟶ C2H5OH + CO2

Un sucre fermentescible est un sucre qui peut fermenter sous l'action des levures, et donc de produire de
l'alcool. Exemple : Le glucose, le saccharose et le fructosesont des sucres fermentescibles.
Un sucrenon fermentescible est un sucre non susceptible de fermenter sous l’action des levures.
Exemples : le lactose dans le lait, l’amidon, le sorbitol…

3.2 Par hydratation des alcènes

L’hydratation d’un alcène conduit à un alcool.

C═C + H2O C C

H OH

L’hydrogène se fixe sur le carbone le plus hydrogéné. C’est la règle de Markovnikov.

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Enoncé de la règle de Markovnikov.
Lors de l'addition d'un composé du type H – X sur une double liaison carbone-carbone, l'atome
d'hydrogène du composé s'attache à l'atome de carbone de la liaison double qui porte le plus d'atomes
d'hydrogène.

On note que pour la formule de l’eau est de la forme H – X avec X = OH.

Exercice d’application 2
Nomme le produit majoritaire par hydratation du propène.

Solution : Le propan-2-ol

4- PROPRIETES CHIMIQUES DES ALCOOLS

4.1 Réaction avec le sodium

L’alcool réagit avec le sodium pour donner l’ion alcoolate.


1
R–OH + Na → RO– + Na+ + 2H2

4.2 Déshydratation d’un alcool

- La déshydratation intramoléculaire conduit à un alcène. Elle se fait en milieu acide (sulfurique).

Al2O3
C– C C C + H2O

OH H

Al2O3 : alumine

- La déshydratation intermoléculaire conduit à un étheroxyde


R–OH + R’–OH → R-O-R’+ H2O

4.3 Combustion des alcools


3n
CnH2n+1OH + O2→nCO2 + (n+1) H2O
2

4.4 Oxydation ménagée des alcools


4.4.1 Cas des alcools primaires
Un alcool primaire s’oxyde pour donner un aldéhyde si l’oxydant est en défaut ou un acide carboxylique
si l’oxydant est en excès.
O O
oxydation oxydation
R–CH2–OH R C R C
H OH
alcool primaire
aldéhyde acide carboxylique

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4.4.2 Cas des alcools secondaires
Ils sont oxydables en cétone.

R2
oxydation R1 C R2
R1 C OH
O
H
alcool secondaire cétone

4.4.3 Cas des alcools tertiaires


Les alcools tertiaires ne sont pas oxydables.

4.4.4 Équation –bilans


- Équation –bilan de la réaction de l’oxydation de l’éthanol par une solution de dichromate de
potassium en défaut
L’oxydation de l’éthanol en milieu acide donne l’éthanal. C’est une réaction d’oxydoréduction en milieu
acide. Equation bilan de la réaction est :

3 × (CH3 − CH2 − OH ⇄ CH3 CHO + 2H + + 2e− )


Cr2 O2− +
7 + 14H + 6e

⇄ 2Cr 3+ + 7H2 O
3CH3 − CH2 − OH + Cr2 O2− +
7 + 8H → 3CH3 CHO + 2Cr
3+ + 7H O
2
ou
𝟑𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐇𝟐 − 𝐎𝐇 + 𝐂𝐫𝟐 𝐎𝟐− +
𝟕 + 𝟖𝐇𝟑 𝐎 → 𝟑𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐇𝐎 + 𝟐𝐂𝐫
𝟑+ + 𝟏𝟓𝐇 𝐎
𝟐

- Équation –bilan de la réaction de l’oxydation de l’éthanol par une solution de dichromate


de potassium en excès.

3 × (CH3 − CH2 − OH + H2 O ⇄ CH3 COOH + 4H + + 4e− )


2 × (Cr2 O2− +
7 + 14H + 6e

⇄ 2Cr 3+ + 7H2 O)
3CH3 − CH2 − OH + 2Cr2 O2− +
7 + 16H → 3CH3 CHO + 4Cr
3+ + 11H O
2
ou
𝟑𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐇𝟐 − 𝐎𝐇 + 𝟐𝐂𝐫𝟐 𝐎𝟐− +
𝟕 + 𝟏𝟔𝐇𝟑 𝐎 → 𝟑𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐎𝐎𝐇 + 𝟒𝐂𝐫
𝟑+ + 𝟐𝟕𝐇 𝐎
𝟐

- Équation –bilan de la réaction de l’oxydation du propan-2-ol par une solution de


dichromate de potassium

L’oxydation du propan-2-ol en milieu acide donne la propanone.

3 × (CH3 − CHOH − CH3 ⇄ CH3 − CO − CH3 + 2H + + 2e− )


Cr2 O2− +
7 + 14H + 6e

⇄ 2Cr 3+ + 7H2 O
3CH3 − CHOH − CH3 + Cr2 O2− +
7 + 8H → 3CH3 − CO − CH3 + 2Cr
3+ + 7H O
2
ou
𝟑𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐇𝐎𝐇 − 𝐂𝐇𝟑 + 𝐂𝐫𝟐 𝐎𝟐− +
𝟕 + 𝟖𝐇𝟑 𝐎 → 𝟑𝐂𝐇𝟑 − 𝐂𝐎 − 𝐂𝐇𝟑 + 𝟐𝐂𝐫
𝟑+ + 𝟏𝟓𝐇 𝐎
𝟐

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Exercice d’application 3 :
Écris l’équation –bilan de l’oxydation en milieu acide du méthanal par le permanganate de potassium.

Solution : 𝟓𝐇𝐂𝐇𝐎 + 2MnO4– + 𝟔𝐇𝟑 𝐎+ → 5𝐇𝐂𝐎𝐎𝐇+ 2Mn2+ + 9H2O

1.5 Les polyols


Les polyols ou polyalcools sont des alcools présentant plusieurs groupes d’hydroxyles dans leurs
structures.
Exemples : OH OH OH OH OH

Le glycol H2C CH2 Le glycérol H2C CH CH2

Méthode de préparation du glycol (éthane-1,2-diol)


Le glycol se prépare en deux étapes :
- 1ère étape : oxydation de l’éthylène par le dioxygène de l’air. On obtient l’oxyde d’éthylène.

1 𝐴𝑔𝑂
CH2 = CH2 + O2 → H2 C − CH2
2
Ethylène O
Oxyde d’éthylène

- 2ème étape : hydratation de l’oxyde d’éthylène pour obtenir le glycol.


H2 C − CH2 + H2 O ⟶ HO − CH2 − CH2 − OH
O
Glycol
Oxyde d’éthylène

SITUATION D’EVALUATION
Au cours d’une séance de TP de Chimie, un groupe d’élèves de la Terminale D2 d’un Lycée moderne
dispose d’un flacon contenant un alcool A de masse molaire 𝑀 = 74 g/𝑚𝑜𝑙.
Il veut déterminer la formule semi-développée et le nom de cet alcool.
Pour cela, il réalise l’oxydation ménagée de A par une solution acidifiée de permanganate de potassium
en excès et obtient un composé B qui fait virer le bleu de bromothymol au jaune. Le composé B a une
chaîne carbonée ramifiée. On donne : 𝑀𝑛𝑂4− /𝑀𝑛2+
Il te sollicite :
1. Donne :
1.1. la fonction chimique de B ;
1.2. la classe de l’alcool A ;
1.3. la formule brute générale d’un alcool comportant n atomes de carbone ;
1.4. le groupe fonctionnel d’un alcool.
2. Vérifie que la formule brute de A est C4H10O.
3. Ecris:
3.1. les formules semi-développées possibles et les noms des isomères de A.
3.2. la formule semi-développée du composé B.
4. Déduis-en :
4.1. la formule semi-développée de l’alcool A ;

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4.2. le nom de l’alcool A ;
4.3. l’équation-bilan de l’oxydation ménagée de l’alcool par l’ion permanganate.

Solution
1.
1.1 B est un acide carboxylique
1.2 A est un alcool primaire
1.3 CnH2n+2O
OH

1.4 − 𝐂 −

2. M(A) =14n + 18 = 74 ⟹ n = 4 soit la formule brute est C4H10O


3.
3.1 CH3 − CH2 − CH2 − CH2 − OHbutan-1-ol

CH3 − CH − CH2 − CH3


⃓ butan-2-ol
OH

CH3 − CH − CH2 − OH
⃓ 2-méthylpropan-1-ol
CH3
OH

CH3 − C − CH3 2-méthylpropan-2-ol

CH3
CH3 O
3.2 Le composé B
CH3 CH C acide 2-méthylpropanoïque
OH
4.

4.1 Formule semi – développée de A CH3 − CH − CH2 − OH



CH3
4.2 Le nom de A : 2-méthylpropan-1-ol

4.3 L’équation-bilan de la réaction

5CH3–CH(CH3)–CH2–OH + 4MnO4– + 12 H3O+→ 5CH3–CH(CH3)–COOH + 4Mn2+ + 23H2O

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III. EXERCICES

Exercice 1

On donne un alcool A de formule brute C3H8O.


Ecris les formules semi-développées, les noms et la classe de chacun des isomères de A.

Solution
CH3–CH2–CH2–OH propan-1-ol ; alcool primaire

OH
CH3 – CH – CH3 propan-2-ol ; alcool secondaire

Exercice 2

1. Nomme le ou les produit(s) issu(s) des réactions chimiques ci-dessous :


- l’hydratation du but-2-ène en milieu sulfurique ;
- la déshydratation intramoléculaire de l’éthanol en présence de l’alumine ;
- la déshydratation intermoléculaire de l’éthanol ;
- l’action du sodium solide sur l’éthanol.

2. Ecris le nom et la formule semi-développée du composé organique obtenu des réactions chimiques
ci-dessous :
- l’oxydation ménagée du propan-1-ol par le permanganate de potassium acidifié en défaut ;
- l’oxydation ménagée du propan-2-ol par le dichromate de potassium acidifié en excès.

Solution
1.
- Butan-2-ol
- Ethylène
- Oxyde de diéthyle
- Éthanolate de sodium et dihydrogène

2.
propanal propanone
O O
CH3 – CH2 –– C
CH3 – C – CH3
H

Exercice 3
Un alcool saturé X contient en masse 21,62%
d’oxygène.
1.Calcule la masse molaire de X
2.Montre que la formule de X est C4H10O.

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Solution
1600
1.La masse de X est M= %O = 74g.mol-1
2.Formule brute de X : M(CnH2n+2O) = 14n +
74−18
18 = 74 , n = =4
14
D’où la formule brute est C4H10O

Exercice 4
Votre professeur vous amène à étudier une suite de réactions chimiques à partir d’un composé X
contenant 85,7% de carbone et 14,3% d’hydrogène. Sa masse molaire moléculaire est M = 56 g. mol−1 .
L’hydratation de l’isomère ramifié de ce composé conduit à deux produits A et B ; A étant majoritaire.
Par oxydation ménagée de B avec une solution de dichromate de potassium en milieu acide, vous obtenez
un composé B’ qui réagit positivement avec la liqueur de Fehling.
Tu es le rapporteur de la classe.

1. Indique la famille générale du composé X.


2. Détermine :
2.1. la formule brute de X ;
2.2.La famille particulière de X ;
2.3.les formules semi-développées des isomères de X.
3. Écrisles deux équations-bilans des réactions chimiques qui conduisent aux produits A et B et les noms
de A et B.
4. Détermine la nature de B’ (famille, nom et formule semi-développée).
Données : C : 12 gmol−1 ; H : 1 gmol−1

Solution
1. X est un hydrocarbure.
2.
2.1. Formule brute de X
Soit Cx Hy le compos X.
56×85,7
𝑥= ≅4
12×100
56×14,3
𝑦 = 100 = 8
D’où la formule C4 H8

2.2 Famille particulière : X est un alcène


2.3. Formules semi-développées de X

H3 C HC CH 𝐶𝐻3 H3 C C CH2

𝐶𝐻3

3. Equations-bilans des réactions chimiques qui conduisent aux produits A et B et noms de A et B.

+ H2 O H3 C C CH2 H3 C CH CH2 OH

𝐶𝐻3 𝐶𝐻3

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B2-méthylpropan-1-ol

OH
H3 C C CH2 + H2 O H3 C C CH3
𝐶𝐻3 𝐶𝐻3

A 2-méthylpropan-2-ol

4. Nature de B’ (famille, nom et formule semi-développée).


B’ est un aldéhyde.
La formule semi-développée et le nom
O
2-méthylpropanal H3 C CH C
H
𝐶𝐻3

Exercice 5
Au cours d’une séance de travaux pratiques, le professeur vous amène à effectuer la réaction entre une
solution de dichromate de potassium de concenration molaire volumique C = 1 mol. L−1(en défaut) sur
0,20 g d’éthanol en milieu acide. L’éthanol est lui-même obtenu à partir de l’éthylène.
Tu es le rapporteur du groupe. Données : C : 12 gmol−1 ; O : 16 gmol−1 ; H : 1 gmol−1

1. Nomme la réaction chimique :


1.1 qui permet d’obtenir l’éthanol à partir de l’éthylène ;
1.2 effectuée par ton groupe.
2. Ecris l’équation-bilan de la réaction :
2.1 de synthèse de l’éthanol à partir de l’éthylène ;
2.2 entre le dichromate de potassium et l’éthanol.
3. Détermine le volume V de la solution de dichromate de potassium utilisée.

Solution
1. Noms des réactions chimiques.
1.1.Hydratation d’un alcène.
1.2.Oxydation ménagée d’un alcool.
2. Equations- bilans des réactions
2.1
CH2 = CH2 + H2 O → CH3 − CH2 − OH

2.2.
Cr2 O7 2− + 14 𝐻 + + 6 𝑒 − 2𝐶𝑟 3+ + 7 𝐻2 O
3×(CH3 − CH2 − OH CH3 − CHO + 2𝐻 + + 2 𝑒 − )

Cr2 O7 2− + 8 𝐻 + + 3CH3 − CH2 − OH 2𝐶𝑟 3+ + 7 𝐻2 O + 3CH3 − CHO

ouCr2 O7 2− + 8 𝐻3 𝑂+ + 3CH3 − CH2 − OH 2𝐶𝑟 3+ + 15 𝐻2 O + 3CH3 − CHO

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3. En appliquant le bilan molaire, on obtient :
𝑛𝐶𝐻3 𝐶𝐻2 𝑂𝐻
𝑛𝐶𝑟2 𝑂72− = 3
𝑚𝐶𝐻3 𝐶𝐻2 𝑂𝐻
CV = 3𝑀
𝐶𝐻3 𝐶𝐻2 𝑂𝐻
𝑚𝐶𝐻3 𝐶𝐻2 𝑂𝐻 0,2
V = 3𝐶𝑀 = 3×1×46 = 1, 45.10−3 L.
𝐶𝐻3 𝐶𝐻2 𝑂𝐻

IV. DOCUMENTATION
Les alcools sont utilisés dans l'industrie chimique comme :
• solvants : l'éthanol, peu toxique, est utilisé dans les parfums et les médicaments ;
• combustibles : le méthanol et l'éthanol peuvent remplacer l'essence et le fioul : leur
combustion ne produit pas de fumées toxiques ;
• réactifs : les polyuréthanes, les esters ou les alcènes peuvent être synthétisés à partir des
alcools ;
• antigels : la basse température de solidification de certains alcools comme le méthanol et
glycol en font de bons antigels.

Source : Wikipédia
Pour des exercices de renforcement
https://sunudaara.com/
https://studylibfr.com/

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Niveau : T CDE
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
Discipline : PHYSIQUE-CHIMIE

THÈME: CHIMIE ORGANIQUE

TITRE DE LA LEÇON
COMPOSÉS CARBONYLÉS : ALDÉHYDES ET CÉTONES

I. SITUATION D’APPRENTISSAGE

Des élèves de la Terminale C du lycée Départemental Abengourou découvrent dans un livre que « les
aldéhydes et les cétones ont des propriétés communes mais on peut les distinguer ». Ils souhaitent
comprendre ; alors ils décident avec leurs camarades, SOUS LA SUPERVISION DE LEUR
PROFESSEUR DE PHYSIQUE-CHIMIE, de connaître les formules générales des aldéhydes et des
cétones, la propriété qui les différencie et le test qui leur est commun.

II. CONTENU DE LA LEÇON


1. DÉFINITION D’UN COMPOSE CARBONYLE
✓ Un composé carbonylé est un composé organique oxygéné comportant le groupe carbonyle :

O
C

✓ Leur formule brute générale est CnH2nO, où n est le nombre d’atomes de carbone.
✓ Les aldéhydes et les cétones sont des composés carbonylés.

Aldéhyde Cétone
O
O
R C O
R1 C R2
Formule générale H C R

Avec R groupe alkyle ou H Avec R1et R2 sont différents de H

2. NOMENCLATURE DES ALDÉHYDES ET DES CÉTONES


Fonction Aldéhyde Cétone
chimique
Règle de On nomme un aldéhyde en On nomme une cétone en remplaçant le « e »
nomenclature remplaçant le « e » final du final du nom de l’alcane correspondant par le
nom de l’alcane correspondant suffixe « one » précédé de l’indice de position
par le suffixe « al ». du carbone fonctionnel.
Le carbone fonctionnel est Le carbone fonctionnel est affecté de l’indice le
affecté de l’indice 1. plus faible.
O
O
C CH3 C CH3
Éthanal CH3
H
Propan-2-one ou propanone
Exemples
O
Propanal O CH3 C CH2 CH3
CH3 CH2 C
H Butan-2-one ou butanone

Activité d’application
Nomme les composés ci-dessous

O O
(A) H CH3 CH C CH3 (C )
C CH3 CH C (B )
H H CH3 O
CH3
Correction
A : Méthanal;
B : 2-méthylpropanal ;
C :3-méthylbutan-2-one

3. CARACTÉRISATION DES ALDÉHYDES ET DES CÉTONES


3.1 Propriété commune (Test commun) : test à la Dinitrophénylhdrazine

En présence d’un composé carbonylé (aldéhyde et


cétone), la 2,4-dinitrophénylhydrazine (2,4-
DNPH) donne un précipité jaune-orangé.

3.2 Propriétés différenciant les aldéhydes des cétones


3.2.1 Réaction avec le réactif de Schiff
En présence d’un aldéhyde, le
réactif de Schiff (incolore) vire
au rose.

3.2.2 Réduction du nitrate d’argent ammoniacal (ou réactif de Tollens)

Les aldéhydes réduisent le réactif de Tollens.


Au cours cette réaction, en milieu basique, l’aldéhyde est oxydé
en ion carboxylate et l’ion diamine argent I (présent dans le
réactif de Tollens) est réduit en argent métallique.

L’équation-bilan de cette oxydo-réduction s’écrit :

R – CHO + 3OH-⟶ R – COO- + 2H2O + 2e-


2 × ([Ag(NH3 )2 ]+ + e- ⟶ Ag + 2NH3)
R – CHO + 2[Ag(NH3 )2 ]+ + 3OH- ⟶ 2Ag+ R – COO-+4NH3 + 2H2O

3.2.3 Réduction de la liqueurde Fehling

Les aldéhydes réduisent la liqueur de


Fehling.
Au cours de cette réaction, les ions
cuivre II (présent dans la liqueur de
Fehling) sont réduits en oxyde de
cuivre I et l’aldéhyde est oxydé en ion
carboxylate.

L’équation-bilan de cette oxydo-réduction s’écrit :


R – CHO + 3OH-⟶ R – COO- + 2H2O + 2e-
2Cu2+ + 2OH- + 2e-⟶ Cu2O + H2O
R – CHO + 2Cu2+ + 5OH-⟶ Cu2O + R – COO- + 3H2O
3.2.4 Conclusion
Les aldéhydes sont des réducteurs, ce qui n’est pas le cas des cétones.

Activité d’application
Écris le résultat observé lors de l’action du composé sur chaque réactif.
2,4- D.N.P.H. Liqueur de Fehling Réactif de Tollens Réactif de Schiff
Aldéhyde
Cétone

Correction
2,4- D.N.P.H. Liqueur de Fehling Réactif de Tollens Réactif de Schiff
Précipité jaune
Aldéhyde Précipité rouge brique Miroir d’argent Coloration rose
orangé
Précipité jaune
Cétone Rien Rien Rien
orangé

SITUATION D’ÉVALUATION
Au cours d’une séance de travaux dirigés de chimie, votre Professeur met à votre disposition les résultats
des expériences qu’il a réalisé sur un composé oxygéné A de formule brute CxHyOz :
Expérience 1 : Une analyse élémentaire montre que sa masse molaire moléculaire est M(A) = 72 g/mol,
qu’il contient en masse 66,7 % de carbone et que sa molécule contient un seul atome d’oxygène ;
Expérience 2 : Ce composé donne un précipité jaune orangé en présence de la 2,4-D.N.P.H ;
Expérience 3 : Ce composé donne un test positif avec la liqueur de Fehling en milieu basique ;
Expérience 4 : Une analyse plus poussée montre que sa chaine carbonée est linéaire.
Le Professeur vous demande d’écrire l’équation-bilan de la réaction chimique entre le composé A et la
liqueur de Fehling.
Données : Cu2+/Cu2O ; M(C) = 12 g/mol ; M(H) = 1 g/mol ; M(O) = 16 g/mol.

Donne ta réponse.

1-
1.1. Définis un composé carbonylé.
1.2. Donne le groupe carbonyle.
1.3. Donne la formule brute générale d’un composé carbonylé comportant n atomes de carbone.
2- Expérience 1 et Expérience 2
2.1. Vérifie que A est un composé carbonylé.
2.2. Montre que la formule brute du composé A est C4H8O.
3- Expérience 3 et expérience 4.
3.1- Donne la fonction chimique du composé A.
3.2- Écris la formule semi-développée et le nom du composé A
3.3- Précise ce qu’on observe dans le tube à essai après la réaction de l’expérience 3.
3.4- Écris l’équation-bilan de la réaction entre le composé A et la liqueur de Fehling.

Résolution
1.
1.1. Un composé carbonylé est un composé organique oxygéné comportant le groupe carbonyle.
1.2. Groupe carbonyle :
O
C
1.3 formule brute générale d’un composé carbonylé :CnH2nO
1.4
2. EXPÉRIENCE 1 et EXPÉRIENCE 2
2.1. Le composé A donne un précipité jaune orangé en présence de la 2,4-D.N.P.H : le composé est
un composé carbonylé.
M.%C 72∗66.7
2.2. Un atome d’oxygène : z = 1 ; x = = =4;
1200 1200
𝑦 = M − (12. 𝑥 − 16. z) = 72 − (12 × 4 + 16 × 1) = 8
D’où la formule brute est 𝐶4 𝐻8 𝑂

3. EXPÉRIENCES 3 et 4
3.1 A est un aldéhyde O
3.2 A : butanal
CH3 CH2 CH2 C
H
3.3 On observe un précipité rouge brique d’oxyde de cuivre I (Cu2O).
3.4 Demi-équations électroniques :
𝐶𝐻3 − CH2 − CH2 − CHO + 3. OH − ⟶ CH3 − CH2 − CH2 − CO2− + 2. H2 O + 2. e−

2. Cu2+ + 2. OH − + 2. e− ⟶ Cu2 O + H2 O
Équation-bilan :
CH3 − CH2 − CH2 − CHO + 2. Cu2+ + 5. OH − ⟶ CH3 − CH2 − CH2 − CO−
2 + Cu2 O + 3. H2 O

III. EXERCICES
Exercice 1
1. Soient les noms et formules semi-développées des composés ci-dessous :
a) butanal ; b) CH3-CH2-CH2-OH ; c) CH3-CH2-CHO ; d) CH3-CH2-COOH ; e) butanone ;
f) O

CH3 C CH3
Classe chaque lettre correspondant au nom ou à la formule semi-développée du composé dans le tableau
ci-dessous.
Composé carbonylé Aldéhyde Cétone
2. Associe chaque composé organique à son (ou ses) réactif (s) en cochant la case correspondant à la
bonne réponse :

2,4- D.N.P.H. Liqueur de Fehling Réactif de Tollens Réactif de Schiff


Aldéhyde
Cétone

Solution
1.

Composé carbonylé Aldéhyde Cétone


a, c, e et f a et c e et f

2.

2,4- D.N.P.H. Liqueur de Fehling Réactif de Tollens Réactif de Schiff


Aldéhyde X X X X
Cétone X

Exercice 2
Écris V pour vrai ou F pour faux devant les affirmations ci-dessous :
1- En présence d’un aldéhyde ou d’une cétone, la 2,4- D.N.P.H donne un précipité jaune-orangé.
2- Un aldéhyde réduit l’ion permanganate en solution aqueuse acide.
3- Une cétone réduit l’ion dichromate en solution aqueuse acide.
4- Un aldéhyde réduit l’ion cuivre II de la liqueur de Fehling en solution aqueuse basique.
5- Une cétone réduit l’ion diamine argent du réactif de Tollens en solution aqueuse basique
6- En présence d’une cétone, le réactif de Schiff vire au rose.

Solution
1- En présence d’un aldéhyde ou d’une cétone, la 2,4- D.N.P.H donne un précipité jaune-orangé. VRAI
2- Un aldéhyde réduit l’ion permanganate en solution aqueuse acide. VRAI
3- Une cétone réduit l’ion dichromate en solution aqueuse acide. FAUX
4- Un aldéhyde réduit l’ion cuivre II de la liqueur de Fehling en solution aqueuse basique. VRAI
5- Une cétone réduit l’ion diamine argent du réactif de Tollens en solution aqueuse basique FAUX
6- En présence d’une cétone, le réactif de Schiff vire au rose. FAUX

Exercice 3
Tu disposes d’un composé carbonylé A de formule brute C2H4O.
1. Donne :
1.1. la fonction chimique et le groupe fonctionnel de A ;
1.2. la formule semi-développée et le nom de A ;
2. Précise ce qu’on observe quand on fait réagir A avec :
2.1. une solution de 2,4-DNPH ;
2.2. le réactif de Tollens .
3. Écris l’équation-bilan de la réaction du composé A avec la liqueur de Fehling (Cu2O/Cu2+)
Solution
1. Donnons :
1.1. Fonction chimique : Aldéhyde ; groupe fonctionnel : -CHO ou C H
1.2. Formule semi-développée : CH3 C H O
2. O
2.1. Précipité jaune
2.2. Miroir d’argent ou dépôt d’argent
3. Équation-bilan avec la liqueur de Fehling

2Cu2+ + 2OH- + 2 e- Cu2O + H2O

CH3CHO + 3OH- CH3COO- + 2H2O + 2 e-

2Cu2+ + CH3CHO+ 5OH- Cu2O + CH3COO- + 3H2O

Exercice 4
Au laboratoire de Physique-Chimie de ton établissement scolaire, se trouve une bouteille d’alcool saturé
A qui porte la mention unique suivante: densité de vapeur par rapport à l’air d = 2,07.
Le professeur te demande de définir cet alcool et le produit B de son oxydation ménagée en milieu acide
par les ions dichromates Cr2 O7 2− , sachant que B réagit avec la 2,4-D.N.P.H et possède des propriétés
réductrices.
1. Donne la formule générale d’un alcool saturé dont la formule renferme n atomes de carbone.
2. Montre que la formule brute de l’alcool A est C3 H8 O.
3. Détermine la fonction chimique de B.
4. Déduis-en les formules semi-développées et les noms de A et B.
Données : C : 12 gmol−1 ; O : 16 gmol−1 ; H : 1 gmol−1

Solution
1. Formule générale d’un alcool saturé
Cn H2n+1 OHouCn H2(n+1) O

2. Formule brute de l’alcool


La masse molaire de A est MA = 29d = 60 gmol−1
MA = 12n + 2n + 2 + 16
60 = 14 n + 18
n= 3
D’où la formule brute C3 H8 O

3. La fonction chimique de B.
B réagit avec la 2,4-D.N.P.H et possède des propriétés réductrices ; B est un aldéhyde.
4. Les formules semi-développées et les noms de A et B.
Les formules semi-développées possibles de A sont : CH3 −CH2 − CH2 − OH et

CH3 − CH − CH3

OH

Puisque B est un aldéhyde, alors A est l’alcool primaire de formule CH3 − CH2 − CH2 − OH
nommé propan-1-ol.
B est le Propanal
O
H3 C − CH2 − C
H
Exercice 5
Dans le but de déterminer la nature d’un composé organique A, ton groupe de travaux pratiques effectue
une série d’expériences.
- Le groupe réalise la combustion complète d’une mole de molécules du composé A ; ce qui fournit
4 moles de molécules de dioxyde de carbone et 4 moles de molécules d’eau.
- Le composé A réagit avec la 2,4-D.N.P.H mais donne un test négatif avec la liqueur de Fehling.
Données : A a pour formule brute Cx Hy O.
C : 12 gmol−1 ; O : 16 gmol−1 ; H : 1 gmol−1
Tu es chargé de donner le résultat du groupe.

1. Écris l’équation-bilan de la réaction de combustion complète du composé A.


2. Montre que la formule brute de A est C4 H8 O.
3. Détermine la nature (nom et formule semi-développée) de A.

Solution

1. Équations-bilan de la réaction de combustion complète du composé A.


𝑦 1 𝑦
Cx Hy O + (𝑥 + 4 − 2) O2 𝑥𝐶𝑂2 + H2 O
2

2. Formule brute de A
On obtient 4 moles de dioxyde de carbone et 4 moles d’eau.
𝑦
Donc 𝑥 = 4 et 2 = 4. Ce qui donne 𝑦 = 8
D’où A = C4 H8 O.

3. Nature de A.
Les formules semi-développées possibles de A sont :

O O
H3 C CH2 CH2 C H3 C CH C CH3 − C − CH2 −CH3
H H O
𝐶𝐻3

Puisque A ne réduit pas la liqueur de Fehling, c’est une cétone.


Donc A est la butan-1-one ou butanone.
IV DOCUMENTATION

Les composés carbonylés sont des produits d’oxydation ménagée des alcools. Certains sont utilisés
comme des solvants. En effet, si les aldéhydes sont trop réactifs pour être utilisés comme solvants,
certaines cétones, notamment l'acétone (propan-2-one) et la butan-2-one (ou méthyléthylcétone) sont d'un
emploi courant comme solvant polaire aprotique.

Un solvant polaire est un solvant constitué de molécules présentant un moment dipolaire, comme l’eau.
Lorsque le solvant a la capacité de libérer un proton (ion 𝐻 + ), il est qualifié de protique. Dans le cas
contraire, il est dit aprotique.

Pour des exercices de renforcement

https://guy-chaumeton.pagesperso-orange.fr/scphysiques2010
Niveau : T CDE
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
Discipline : PHYSIQUE-CHIMIE

THÈME : CHIMIE ORGANIQUE

TITRE DE LA LEÇON : LES AMINES

I. SITUATION D’APPRENTISSAGE

Lors d’une conférence organisée par le club scientifique du Lycée Départemental d’Abengourou, les
élèves de la Tle D, apprennent que les engrais sont essentiellement composés d’azote, de phosphore et de
potassium et que la structure électronique de l’azote lui confère des propriétés particulières conduisant à
une famille appelée les amines. Une fois en classe, ces élèves veulent en savoir davantage.
Ils décident sous la supervision de leur professeur, de connaître la formule générale des amines,
d’identifier les trois classes d’amines et d’expliquer leur caractère basique.

II. CONTENU DE LA LEÇON

1. DÉFINITION D’UNE AMINE


Une amine résulte du remplacement d’un ou plusieurs atomes d’hydrogène dans la molécule
d’ammoniac (NH3) par un ou plusieurs groupements alkyles ou aryles.
Ainsi, les amines saturées ont pour formule brute générale CnH2n+3N.

Activité d’application 1
Tu disposes des formules de composés chimiques ci-dessous.
CH3-NH2, CH3- CH3, CH3-NH- CH3, CH3- CH2- CH3, CH3-CH2-OH,

O
⃦ .
𝐶𝐻3 − C − CH3
Recopie les formules des amines parmi elles.

Solution
CH3-NH2 et CH3-NH- CH3

2.LES TROIS CLASSES D’AMINE


-Amine primaire : R-NH2
-Amine secondaire : R1-NH-R2
-Amine tertiaire : R1 – N – R2

R3
Activité d’application 2
Indique la classe des amines de formules suivantes.
CH3 – N –CH2 – CH3
CH3
a) CH3-NH- CH3 , b) , c) CH3-NH- CH2- CH3,

d) CH3-NH2.

Solution
a) Amine secondaire, b) amine tertiaire, c) amine secondaire, d) amine primaire.

3. NOMENCLATURE DES AMINES


Première méthode :
- Les amines sont nommées en remplaçant le « e » final de l’alcane dont elles proviennent par « amine »
avec indice de position du groupe NH2.
- L’atome de carbone lié à l’atome d’azote porte le numéro 1.
- Si l’amine est secondaire ou tertiaire, on énonce les autres groupes devant, précédés de la lettre N ou des
lettres N,N.
CH3 – NH2 méthanamine
C2H5 – NH – CH3 N- méthyléthanamine
CH – N –CH – CH N,N-diméthyléthanamine
3 2 3

CH3

Deuxième méthode
- Les amines primaires sont nommées en alkylamines où le groupe alkyle est la partie liée au
groupe NH2.
- Si l’amine est secondaire ou tertiaire, on énonce les autres groupes devant, précédés de la lettre N
ou des lettres N, N.
CH3 – NH2 méthylamine
C2H5 – NH – CH3 N- méthyléthylamine
CH3 – N –CH2 – CH3 N,N-diméthyléthylamine

CH3

4. PROPRIÉTÉS CHIMIQUES DES AMINES


4.1 Caractère basique des amines
Les amines sont des bases faibles du fait du doublet non liant sur l’atome d’azote.
R-NH2 + H2O ⇌R-𝑁 + H3 + HO−

Activités d’application 3
Écris l’équation-bilan de la réaction de la méthylamine avec l’eau.
Solution
CH3-NH2 + H2O ⇌ CH3-𝑁 + 𝐻3 + HO−

4.2 Caractère nucléophile des amines


Le doublet non liant de l’azote confère aux amines un caractère nucléophile.
*Réaction d’Hofmann (alkylation des amines).
L’azote (centre nucléophile) attaque le carbone (centre électrophile) dans la molécule halogénée R-X
(X=I,Br,Cl…).

Exemple : L’alkylation de la N,N-diéthyléthylamine.


C2H5

C2H5-N-C2H5 + CH3 – CH2 – I ⟶ C2H5-N+- C2H5 + I-


C2H5 C2H5

Activité d’application 4
Écris l’équation-bilan de la réaction de la méthylamine avec le chlorométhane.

Solution
CH3-NH2 +CH3 – Cl→CH3-NH- CH3+ HCl
CH3-NH- CH3+CH3 – Cl→ CH3 – N –CH3 + HCl
CH3

CH3
CH3 – N –CH3 + CH3 – Cl CH3 – N+ – CH3 + Cl-
CH3 CH3

SITUATION D’ÉVALUATION

A la fin de la leçon sur les amines, le Professeur de physique-chimie demande à ses élèves
d’identifier une amine primaire saturée B qui contient en masse 23,7% d’azote.
On donne en g/mol : MH = 1 ; MC = 12 ; MN= 14
1- Écris la formule brute générale d’une amine primaire saturée contenant x atomes de carbone
2- Détermine le nombre x d’atomes de carbone
3-
3-1 Écris les formules semi développées possibles de B.
3-2 Nomme-les.
4- Identifie le composé B sachant que sa chaine carbonée est ramifiée.

Solution
1-Formule brute générale : CxH2x+1-NH2
2-Déterminons le nombre x d’atome de carbone :
14 𝑀𝐵
= ⇒ 𝑀𝐵 = 59 𝑔/𝑚𝑜𝑙
23,7 100
𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑀𝐵 = 14𝑥 + 17 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑥 = 3
3-1 et 3-2 Formules semi-développées possibles et noms de B :
CH3-CH2-CH2-NH2 : propylamine ou propan-1-amine

CH3-CH-NH2 : propan-2-amine ou 1-méthyléthylamine

CH3
4-Formule semi-développée de B : CH3-CH-NH2
CH3

III. EXERCICES

Exercice 1
A- Nomme les amines suivantes :
a) CH3-N-C2H5
CH3
b) CH3-NH-CH2-C2H5

B-Écris la formule semi-développée des amines suivantes :


a) N-éthyl-N-méthylpropanamine
b) N-méthyléthanamine

Solution
A-
a) N, N-diméthyléthanamine
b) N-méthylpropanamine

B-
a) CH3− CH2 –N−CH2−CH2−CH3
CH3
b) CH3−NH−CH2−CH3

Exercice 2
.Une amine de formule brute C4H11N :

1. Écris les formules semi-développées possibles ;


2. Nomme-les puis précise leur classe.

Solution

1. Formules semi-développées
a ) CH3CH2CH2CH2NH2: Butanamine;
b ) CH3CH2-CH-NH2 :Méthylpropanamine

CH3
c ) CH3-CH-CH2NH2 : 2-méthylpropanime

CH3

CH3
d ) CH3 C NH2 : 1,1-diméthyléthylamine

CH3

e) ( C2H5)2NH2 : Diéthylamine

f) CH3CH2CH2- NH(CH3) : N-méthylpropanamine

g) C2H5N(CH3)2 : N,N-diméthyléthylamine

2. Les classes des amines :


Amines primaires : a , b , c , et d
Amines secondaires : e et f
Amine tertiaire :g

Exercice 3

Une amine primaire saturée A de formule CXHYN contient 23,7% en masse d’azote.

1.

1.1. Écris la formule générale d’une amine primaire, en exprimant y en fonction de x ;

1.2. Détermine la formule brute de l’amine

2. Donne les formules semi-développées possibles de l’amine A et nomme-les

Solution

1. y = 2x + 3 d’où la formule est CXH2X+3N

1.1.
M 14 1400
1.2. La formule brute : = ,M= = 59,07 g/mol
100 %N %N

59,07−17
14x + 17= 59,07 ou x = = 3 ,on a C3H9N
14
2. Les formules semi-développées et noms : CH3CH2CH2NH2 : propanamine
CH3 CH NH2 Méthyléthylamine
CH3

Exercice 4
Vous disposez dans le laboratoire de chimie de votre établissement un composé organique A de formule
brute C6H15N. Après la leçon sur les amines, le professeur de physique-chimie vous demande en présence
du garçon de laboratoire de préparer un composé B : l’iodure de tétraéthylammonium.
Pour cela, il vous demande de faire réagir le composé A avec l’iodoéthane (CH3 – CH2 – I).

1 Donne :
1-1 la fonction chimique du composé A.
1-2 le nom de la réaction.
1.3 le nom de la propriété mise en jeu dans cette réaction.

2- Écris la formule semi développée du composé A. Nomme-le

3- Donne sa classe

5- Écris l’équation bilan de la réaction du composé A avec l’iodoéthane

Solution

1.1- Fonction chimique de A : A est une amine


1.2- Nom de la réaction : réaction d’Hoffmann ou réaction alkylation d’une amine.
1.3- Nom de la propriété : propriété nucléophile des amines.

2-Formule semi-développée et nom de A :


CH3CH2− N−CH2−CH3 Triéthylamine ou N,N-diéthyléthanamine

CH2-CH3

3-Classe de A : amine tertiaire

4-Équation-bilan de la réaction

Exercice 5

En vue de vous faire exploiter les propriétés d’une amine ; ton professeur de Physique-chimie met à la
disposition de ton groupe :

-une amine secondaire ;

-l’eau ;
-l’iodoéthane (C2H5I).

En outre, il vous informe que l’amine contient en pourcentage massique : %C = 61,02, %H = 15,25.

Données : Masses molaires en g.mol-1 : M(H) = 1 ; M(C) = 12 ; M(N) = 14

En tant que rapporteur, propose la solution du groupe en répondant aux consignes suivantes.

1. Identification de l’amine

1.1. Détermine la formule brute de l’amine.

1.2. Écris sa formule semi-développée et son nom.

2. Action de l’amine sur l’eau

2.1. Écris l’équation-bilan de la réaction.

2.2. Cite la propriété mise en évidence.

3. Action de l’iodoéthane sur l’amine

3.1. Écris l’équation-bilan de la réaction .

3.2. Cite la propriété la mise en évidence

4. Écris l’équation-bilan de la réaction du produit de la question 3.1 avec l’iodoéthane

Solution

1.
12x 2x+3
1.1.La formule brute est = , %C (2x + 3) = %H.12 , d’où x = 3 on a C3H9N
%C %H

1.2.La formule semi-développée et nom : CH3CH2NHCH3 : N-méthyléthylamine

2.

2.1. C2H5NH + H 2O C2H5NH2+ + OH-

CH3 CH3

2.2. Propriété basique

3. C2H5
3.1. C2H5NH + C2H5I C2H5−N + HI

CH3 CH3
3.2. Propriété nucléophile

4. C2H5 C2H5
+
C2H5 −N + C2H5I C2H5−N C2H5 + I-

CH3 CH3

IV. DOCUMENTS

Les amines sont soit des produits naturels, soit des produits synthétisés utilisés dans l’industrie et en
médecine.
Dans la nature, de nombreuses toxines possèdent dans leur molécule une ou plusieurs fonctions amine.
Par exemple, la tétrodotoxine est présente à l'état naturel chez plusieurs animaux et notamment dans le
poisson tétrodon (Poisson globe). C'est en effet l'un des poisons les plus violents connus.

En médecine, la quinine, présente dans l'écorce de quinquina, a été le premier médicament réellement
efficace contre le paludisme. Malheureusement la toxicité du composé limite son champ thérapeutique.
On le réserve dans le traitement de certaines formes aigües qui résistent aux autres anti-malariques.
Quant à la morphine, elle est l’un des antalgiques les plus puissants connus.

Dans l’industrie, on utilise les amines comme solvants et matières premières dans la synthèse de colorants
et d’insecticides.

Source: www.faidherbe.ord
Niveau : TCDE
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
Discipline : PHYSIQUE-CHIMIE

THÈME: CHIMIE ORGANIQUE

TITRE DE LA LEÇON : ACIDES CARBOXYLIQUES ET DÉRIVÉS

I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Un élève en classe de Terminale C au Lycée Municipal de Williamsville a appris que le vinaigre contient un
acide carboxylique et que les acides carboxyliques sont des intermédiaires importants pour la synthèse de
beaucoup de produits.
En classe, il partage cette information avec ses camarades. Ensemble ils décident sous la supervision de leur
professeur de nommer les acides carboxyliques et leurs dérivés et d’écrire les équations de passage des acides
carboxyliques à leurs dérivés.

II. CONTENU DE LA LEÇON

1. LES ACIDES CARBOXYLIQUES


1.1 Définitions
Les acides carboxyliques sont des composés organiques oxygénés de formule générale
O
où R est un atome d’hydrogène H ou un groupe alkyle ou aryle. R C
OH
O
Le groupement fonctionnel des acides carboxyliques est
C
Il est appelé groupement carboxyle. OH
La formule générale brute des monoacides carboxyliques est : CnH2nO2.
1.2 Nomenclature
Le nom d’un acide carboxylique s’obtient en faisant suivre le mot « acide » du nom de l’hydrocarbure
correspondant à la chaîne principale où le « e » final est remplacé par la terminaison « oïque ».

Exemples d'acides carboxyliques


CH3 – CH2-COOH acide propanoïque

CH3 –CH2 – CH2-COOH acide butanoïque

1.3 Propriétés chimiques


Les acides carboxyliques sont des acides faibles.

R-COOH + H2O H3O+ + R- COO-

La réaction d’un acide carboxylique avec l’eau est réversible. La dissociation est donc partielle.
Activité d’application

1. Nomme les acides carboxyliques suivants :

a) H-COOH b)HOOC –CH3

2. L'acide méthanoïque dans l’eau est:


a. totalement dissocié ;
b. partiellement dissocié ;
c. Insoluble.

Recopie la bonne réponse.

Solution
1.
a) Acide méthanoïque
b) Acide éthanoïque

2. (b) : L’acide méthanoïque dans l’eau est partiellement dissocié.

2. LES DÉRIVÉS DES ACIDES CARBOXYLIQUES


O
La formule générale des dérivés des acides carboxyliques est de la forme :
R C
2.1 Fonctions dérivées des acides carboxyliques Z

Fonction chlorure d’acyle anhydride d’acide ester amide

Nature de (Z) Cl COO-R’ O - R’ NH2

Formule générale O
O O O
structurale R C
R C R C R C
O
C𝓵 O - R’ NH2
R’ C
O

2.2 Passage d’un acide carboxylique à son dérivé

2.2.1 Les chlorures d’acyle ou chlorures d’acide


a) Obtention
-Avec le chlorure de thionyle SOCl2:
O O
R C + SOCl2 + R C SO2+ HCl
OH Cl

- Avec le pentachlorure de phosphore(PCl5) :


O O
R C + PCl5 R C + POCl3+ HCl
OH Cl
b) Nomenclature
Le nom d’un chlorure d’acyle est obtenu à partir de celui de l’acide carboxylique correspondant en
remplaçant « acide » par « chlorure de » et la terminaison « oïque » par « oyle ».
Exemples O
O
CH3 C CH3CH C
Cl
chlorure d’éthanoyle CH3 Cl
chlorure de 2-méthylpropanoyle

2.2.2 Les anhydrides d’acide

a) Obtention
Un anhydride d’acide résulte de l’élimination d’une molécule d’eau entre deux molécules d’acides
carboxyliques. Cette déshydratation se fait par simple chauffage et en présence d’un déshydratant énergétique
comme le décaoxyde de tétraphosphore (P4O10) .

O
R C O
OH P4O10 R C

+ ( chauffage) O +H2O

OH R’ C
R’ C O
O
b) Nomenclature
Le nom d’un anhydride d’acide s’obtient en remplaçant dans celui de l’acide, le mot « acide » par le mot
« anhydride ».
Exemples : CH3 – C – O – C – CH3
CH3 – CH2 – C – O – C – CH3
O O O O
anhydride éthanoïque anhydride éthanoïque et propanoïque

2.2.3 Les amides


a) Obtention
Ils peuvent s’obtenir :
▪ À partir d’un acide carboxylique et de l’ammoniac
La réaction se déroule en deux étapes et on obtient un amide non substitué.

1ère étape : C’est une simple réaction acide-base qui aboutit à la formation d’un carboxylate d’ammonium.
L’équation-bilan est : R – COOH + NH3 ⟶ R – COO- + NH4+

2e étape : Déshydratation du carboxylate d’ammonium par chauffage :

O
R – COO- + NH4+ ∆
R C + H2O
NH2

▪ A partir d’un chlorure d’acyle et de l’ammoniac


La réaction est rapide, totale et se déroule en une seule étape.
Les équations – bilans s’écrivent :

R – COCl + NH3⟶ R – CO – NH2 + HCl


Remarque : Avec les amines primaires et secondaires, on obtient des amides secondaires et tertiaires
respectivement.
b) Nomenclature
Le nom d’un amide s’obtient en remplaçant le « e » final du nom de l’hydrocarbure correspondant par
« amide » et précédé de la lettre N avant le nom de chaque substituant de l’atome d’azote.

Exemples :
O
O O CH3 CH2 C
H C CH3 C N CH2CH3
NH2 NH CH3
N- méthyléthanamide CH3
Méthanamide N – éthyl - N - méthylpropanamide
(Amide primaire) (Amide secondaire)
(Amide tertiaire)
2.2.4 Les esters

a) Les réactions d’estérification


▪ Estérification directe
C’est la réaction entre un acide carboxylique et un alcool.
Cette réaction est lente, athermique, réversible et limitée.
Son équation bilan générale s’écrit :
O O
R C + H2O
R C + R’ OH
OH O R’

La réaction inverse de l’estérification directe est appelée hydrolyse d’un ester. Elle possède les mêmes
caractéristiques que l’estérification directe.

▪ Estérification indirecte
C’est la réaction entre un dérivé d’acide (chlorure d’acyle ou anhydride d’acide) et un alcool. Cette réaction
esttotale, rapide et exothermique.
O
R C O O
Cas des anhydrides : O +R’ OH R C + R C
R C O R’ OH
O (alcool) (ester) (acide carboxylique)
O O
R C C + HCl
+ R’O H R
Cl
O R’
Cas des chlorures d’acyle :

b) Nomenclature
Le nom d’un ester s’obtient à partir de celui de l’acide carboxylique correspondant, en :
− supprimant le mot ‘’acide’’
− remplaçant le suffixe ‘’oïque’’ par ‘’oate’’,
− ajoutant la préposition « de » ou « d’ » suivi du nom du groupe alkyle lié à l’atome d’oxygène.
O O
Exemples C
H C CH3
OCH2 CH3 O CH3
Méthanoate d’éthyle
Éthanoate de méthyle

Activité d’application 2
Complète le tableau suivant relatif aux acides carboxyliques et leurs dérivés.

Groupe Exemple
Fonction
caractéristique Formule semi-développée Nom
O
C2H5 C
O C2H5

Acide benzoïque

O
C
Cl
Anhydride
méthanoïque

Résolution

Exemple
Groupe
Fonction Formule semi-
caractéristique Nom
développée
O O
Ester C C2H5 C Propanoate d’éthyle
O C2H5
O

O O
Acide carboxylique C C6H5 C Acide benzoïque
OH OH

O O
C CH3 CH2 C Chlorure de 2-
Chlorure d’acyle Cl
Cl CH3 méthylpropanoyle

O O O O Anhydride
Anhydride d’acide C O C H
H C O C méthanoïque

SITUATION D’ÉVALUATION

Un ester saturé E de formule chimique CnH2nO2 contient en masse %O= 31,37% d’oxygène. Lors d’une
séance de Travaux Dirigés, ta classe est amenée à étudier cet ester.
L’hydrolyse de l’ester E conduit à la formation de deux composés organiques A et B. L’étude des composés
A et B permet de préciser la structure de E.

Étude du composé organique A


Le composé A est soluble dans l’eau. Sa solution aqueuse conduit le courant électrique. L’ajout de quelques
gouttes de bleu de bromothymol (B.B.T) dans la solution aqueuse du composé A donne une coloration jaune.
A renferme deux atomes de carbone.

Étude du composé organique B


Le composé B subit une oxydation ménagée pour donner un produit organique D qui donne un précipité jaune
avec la 2,4-dinitrophénylhydrazine (D.N.P.H), mais ne réagit pas avec la liqueur de Fehling.
Le composé B peut être obtenu par hydratation d’un alcène C. La formule semi développée de l’alcène C est :
CH3 – CH ═ CH2
Données : Masses molaires atomiques : M(O) = 16 g.mol-1 ; M(H) = 1 g.mol-1 ;
M(C) = 12 g.mol-1.

1. Vérifie que l’ester E a pour formule brute : C5H10O2.


2.
2.1.Étude du composé A
2.1.1. Donne la fonction chimique du composé A.
2.1.2. Donne la formule semi développée et le nom du composé A.
2.2.Étude du composé organique B
2.2.1. Donne les fonctions chimiques des composés B et D.
2.2.2. Donne :
a) le nom de l’alcène C ;
b) la formule semi développée et le nom du composé B ;
c) la formule semi développée et le nom du composé D.
3. Synthèse de l’ester E.
Soit F le chlorure d’acyle dérivant de l’acide éthanoïque.
3.1.Écris la formule semi développée de F.
3.2.L’ester E peut s’obtenir de différentes manières :
A + B → E + H2O (1)
F + B → E + HCl (2)
3.2.1. Écris les équations-bilans des réactions (1) et (2) en utilisant les formules semi développées des
composés A, B et F.
3.2.2. Précise les différences importantes entre les réactions (1) et (2).
3.2.3. Donne la formule semi développée et le nom de E.

Résolution

1. Vérifions que l’ester E a pour formule brute : C5H10O2.


M 32 32x100
= →M= = 102 g/mol
100% 31,37% 31,37
102−32
Or M =14n + 32 donc n = 14 = 5
D’où E : C5H10O2
2.
2.1.Étude du composé organique A
2.1.1. A est un acide carboxylique.
2.1.2. Formule semi-développée de A :
O
Nom : acide éthanoïque CH3 C
2.2.Étude du composé organique B OH
2.2.1. B est un alcool (secondaire).
D est une cétone.
2.2.2.
d) C : propène
e) Formule semi développée de B :
CH3 CH CH3
OH
Nom: propan-2-ol
f) Formule semi développée de D :
CH3 – C – CH3

O
Nom: propanone
3. Synthèse de l’ester E.
3.1.Formule semi développée de F :
CH3 – C – Cl

O
3.2.
3.2.1 Les équations bilans :
O
(1) CH3 C + CH3 CH CH3 ⇄ E + H 2O
OH OH
O
(2)
CH3 C + CH3 CH CH3 ⇄ E + HCl
Cl OH

3.2.2 Les différences importantes entre les réactions (1) et (2) sont :
(1) est lente limitée et athermique.
(2) est rapide totale et exothermique.
3.2.3 La formule semi développée de E est : CH3
O
CH3 C O CH CH3

Nom: éthanoate de méthyl-éthyle ou d’isopropyle

III. EXERCICES

Exercice 1
Complète le tableau ci-dessous :
Nom Fonction chimique Formule semi développée Groupe fonctionnel
acide chloroéthanoïque
C6H5-COCl
anhydride 2-
methylpropanoique
CH3-CH2-CONH-C2H5
méthanoate de 1-
méthyléthyle
𝐶𝐻3 − 𝐶𝐻(𝐶2 𝐻5 ) − 𝐶𝑂𝑂𝐻

Solution :
Nom Fonction chimique Formule semi développée Groupe fonctionnel
acide chloroéthanoïque Acide ClCH2COOH -COOH
carboxylique
C6H5-COCl
anhydride 2- Anhydride d'acide CH3CH(CH3)CO-O- -CO-O-OC-
methylpropanoique CO(CH3)CHCH3
N-ethylpropanamide Amide CH3-CH2-CONH-C2H5 -CO-N-

méthanoate de 1- Ester HCOO-CH(CH3)2 -COO-


méthyléthyle
acide carboxylique 𝐶𝐻3 − 𝐶𝐻(𝐶2 𝐻5 ) − 𝐶𝑂𝑂𝐻 -COOH
Acide 2-ethylpropanoique
Exercice 2
Tu fais réagir du chlorure de thionyle sur une masse m = 3g d’acide éthanoïque, tu obtiens un composé
organique B.
MC = 12g.mol-1 , MH = 1g.mol-1 ; MO = 16g.mol-1 , MCl = 35,5g.mol-1 ,VM = 24L.mol-1
1.
1.1. Donne la fonction chimique et le groupe fonctionnel du composé B.
1.2. Donne la formule semi-développée et le nom du composé B ;
2.
2.1. Écris l’équation-bilan de la réaction conduisant à la formation du composé B.
2.2. Calcule le volume du chlorure d’hydrogène qui se dégage.

Solution
1.
1.1. Fonction chimique : chlorure d’acyle ou d’acide
Groupe fonctionnel :
−C−Cℓ
O
1.2. CH3 − C − Cℓ Chlorure d’éthanoyle
O
2.
2.1.
CH3 C OH + SOCℓ2 CH3 C Cℓ + SO2 + HCℓ

O O

2.2. Volume du chlorure d'hydrogène dégagé


Vo mA
= V0=1,2 L
Vm MA

Exercice 3
Un ester E de masse molaire M = 116g.mol-1, est obtenu à partir d’un alcool secondaire A de formule brute
C3H8O et d’un acide carboxylique B de formule CnH2n+1COOH.
Données : MC = 12g.mol-1, MH = 1g.mol-1 ; MO = 16g.mol-1
1.Donne la formule semi-développée et le nom de l’alcool A.
2.
2.1. Écris l’équation-bilan de la réaction entre l’alcool A et l’acide carboxylique B ;
2.2. Détermine la formule semi-développée et nom de B.

Solution:

1.CH3CHOHCH3: propan-2-ol
2.
2.1.
CnH2n+1COOH + CH3CHCOCH3 CnH2n+1COOCHCH3 + H2O
CH3
2.2. ME = 14n + 87 = 116
n= 2 atomes de carbones
Sa formule semi-développée est :
C2H5 C OH Acide propanoique
O
Exercice 4
Au cours d’une séance de travaux pratiques, ton groupe souhaite déterminer la formule semi-développée et le
nom d’un ester F et d’un alcool A. Sous la supervision de votre professeur de Physique-chimie, ton groupe
faire réagir 20g d’un composé D (Chlorure de propanoyle) sur un alcool A (R-OH) pour obtenir 20,4 g d’un
composé organique F. Pour information le rendement de la réaction est 92,5%.
Données : MO =16g.mol-1 ; MC=12g.mol-1 ; MH =1g.mol-1 ; MCℓ =35, 5g.mol-1
Tu es sollicité pour faire la rédaction du compte rendu.
1. Donne la fonction chimique, la formule semi-développée du composé D.
2.
2.1. Écris l’équation-bilan de la réaction ;
2.2. Nomme la réaction puis donne ses caractéristiques.
3. Détermine :
3.1.la masse molaire du composé F ;
3.2. la formule semi-développée et le nom de F.
4. Détermine la formule semi-développée et le nom de l’alcool A.

Solution :
1. Fonction chimique : chlorure d’acyle. Formule semi-développée : CH3CH2COCℓ
2.
2.1.
CH3CH2COCℓ + ROH CH3CH2COOR + HCℓ
2.2. Nom de la réaction : estérification indirecte
Caractéristiques : rapide, totale et exothermique
3.
3.1.
mF ;
MF mF MD
3.2. r= MF = d’où MF = 102 g.mol-1
mD r mD
MD MF =
Ainsi on obtient n = 2 atomes de carbone, on a la formule semi-développée suivante :

CH3CH2COOC2H5 Propanoate d’éthyle

4.C2H5OH : éthanol

Exercice 5
Au cours d’une séance de travaux pratiques, ton groupe de travail désire déterminer la formule semi-
développée d’un composé D, puis de l’utilise sous la supervision de leur professeur de physique –chimie pour
obtenir les dérivés d’acides carboxyliques. Pour cela , le groupe réalise une série d’expérience :
Expérience 1 : L’oxydation ménagée d’un alcool primaire A de formule R−CH2OH et non ramifiée, donne un
composé organique B , qui rosit le réactif de Schiff et B à son tour est transformé en un produit D ,qui jaunit
le bleu de bromothymol.
Expérience 2 :Il dissout 0,37 g de D dans un litre d’eau ;on prélève Va = 50 mL de cette solution que l’on
dose avec une solution d’hydroxyde de sodium de concentration molaire volumique Cb = 10-2 mol.L-
1
.L’équivalence acido-basique a lieu quand on a ajouté Vb = 25 mL.
Expérience 3 : On fait agir du pentachlorure de phosphore PCℓ5 sur le composé D,et on obtient un composé
organique E. Le composé E réagit avec l’ammoniac pour donner un composé organique F
Tu es choisi par le groupe pour faire la rédaction du compte rendu
Données en g/mol : MC = 12 ; MH = 1 ; MO = 16
1. Donne la fonction chimique et le groupe fonctionnel de B et D
2.
2.1. Écris l’équation-bilan de la réaction acido-basique ;
2.2. Détermine la formule brute du composé D ;
2.3. Donne le nom et la formule semi-développée du composé D ;
2.4. Déduis de ces expériences la formule semi-développée et le nom de A.
3.
3.1. Écris l’équation-bilan de la réaction :
3.1.1. Du composé D au composé E ;
3.1.2. Du composé E sur l’ammoniac ;
3.2. Nomme le composé F et précise sa famille chimique

Solution
1. Fonction chimique et groupe fonctionnel de B et D

Fonction chimique Groupe fonctionnel


B Aldéhyde −CHO
D Acide carboxylique −COOH
2.
2.1. équation –bilan de la réaction acido-basique :

R-COOH + OH- R-COO- + H 2O

2.2.
A l'équivalence acido-basique CaVa = CbVBe ,la valeur de Ca = 5.10-3mol.L-1
m
M = CaVeau= 74g.mol-1 , on pose alors 14n +32 = 74 d’où n = 3
La formule brute est : C3H6O2
2.3. Nom et formule semi-développée de D : CH3CH2COOH : acide propanoïque

3.1.

3.1.1. CH3CH2COOH + PCl5 CH3CH2COCl + POCl3 + HCl

3.1.2. CH3CH2COCl + NH3 CH3CH2CONH2 + HCl

3.3. Nom : Propanamide , fonction chimique : Amide

IV. DOCUMENTS

Applications des acides carboxyliques

Les acides carboxyliques ont une grande utilité dans le domaine industriel. En effet ils contribuent à la
fabrication de peinture mais également de solvants, de shampoing, de bougies, de textiles etc.
Par exemple :
- L’aspirine est l’acide acétylsalicylique.
- L’acide éthanoïque se retrouve dans le vinaigre. Il est l'un des plus importants intermédiaires
organiques qui est fabriqué à l'échelle de 5 millions de tonnes par an dans le monde.
- Pendant longtemps, les acides gras supérieurs comme l'acide stéarique ont servi à la confection des
bougies. Leurs sels de sodium ou de potassium constituent les savons courants.
- Plus récemment, après réduction en alcools correspondants, ces acides gras sont à la base de la
préparation de détergents, notamment les sulfates et sulfonates.
- Les esters des acides moyens ou aromatiques sont employés en parfumerie ; de nombreux produits
pharmaceutiques dérivent de l'acide benzoïque ; enfin, divers sels de l'acide acétique ont des usages
particuliers : pigments, mordants, antiseptiques.
Exemples d’acides carboxyliques et leur pKa

Nomenclature
Nombre de C Structure Nom usuel (Acide …) pKa
(Acide …)
1 HCOOH formique méthanoïque 3,77
2 CH3COOH acétique éthanoïque 4,76
3 C2H5COOH propionique propanoïque 4,88
4 C3H7COOH butyrique butanoïque 4,82
5 C4H9COOH valérique pentanoïque 4,81
6 C5H11COOH caproïque hexanoïque 4,85
7 C6H13COOH énanthique heptanoïque 4,85
8 C7H15COOH caprylique octanoïque 4,85
9 C8H17COOH pélargonique nonanoïque -
10 C9H19COOH caprique décanoïque -
12 C11H23COOH laurique dodécanoïque -
14 C13H27COOH myristique tétradécanoïque -
16 C15H31COOH palmitique hexadécanoïque -
18 C17H35COOH stéarique octadécanoïque -
22 C21H43COOH béhénique doeicosanoïque -

Pour des exercices de renforcement

https://csmyopougonkoute.dgem.ci
Niveau : TCDE
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
Discipline : PHYSIQUE-CHIMIE

THÈME : CHIMIE ORGANIQUE

TITRE DE LA LEÇON : FABRICATION D’UN SAVON

I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
En visite dans une de fabrication de savons, les membres du club de Chimie du Lycée Moderne
d’Abengourou dont font partie les élèves de Terminale C observent avec intérêt le procédé d’obtention du
savon de lessive. De retour en classe, ces élèves entreprennent, sous la supervision de leur professeur de
physique – chimique, de définir la saponification, d’écrire l’équation-bilan de la réaction de
saponification et de préparer un savon.

II. CONTENUS DE LA LEÇON

1. Saponification des esters


1.1 Définition et équation-bilan
La saponification d’un ester est la réaction de cet ester avec des ions hydroxyde OH- provenant d’une
base forte.
R – COOR’ + OH-→ R – COO- + R’– OH
1.2 Caractéristiques de la réaction de saponification
La réaction est lente et totale.
2. Triesters ou triglycérides
2.1 obtention
Les triesters ou triglycérides :
- font partie des corps gras ;
- sont les constituants des graisses et des huiles ;
- proviennent des acides gras et du propan-1,2,3 triol

ACIDE GRAS FORMULE


Acide butyrique CH3(CH2)2COOH
Acide palmitique CH3(CH2)14COOH
O
CH2 O C
R
O
Formule générale d’un triglycéride CH O C
R’
O
CH2 O C
R’’

2.1 Exemples de triesters ou glycérides

GLYCÉRIDE FORMULE SEMI-DÉVELOPPÉE

Butyrine

Palmitine

3. Préparation d’un savon


3.1 Équation-bilan de la réaction
O

CH2 O C R CH2 OH R COO- + Na+


O

CH O C R’ + 3(Na+ + OH-) CH OH + R’ COO- + Na+


O

CH2 O C R’’ CH2 OH R’’ COO- + Na+

Carboxylate de
sodium (Savon)

Avec l’huile de palme (contenant la palmitine), on obtient le palmitate de sodium de formule


(C15H31COO- ; Na+)
3.2 Description de la préparation
Au laboratoire, pour fabriquer un savon, on chauffe à reflux de l’huile additionnée de soude (en
solution dans de l’alcool). A la fin du chauffage, le mélange obtenu est versé dans une solution
concentrée de chlorure de sodium : le savon, très peu soluble dans ses conditions, précipite.
Après filtration et rinçage, on peut vérifier que le solide obtenu a des propriétés détergentes: dissolution
de la saleté.

SITUATION D’ÉVALUATION

1. Énoncé
Lors d’une séance de travaux pratiques en classe de Tle, ton groupe est désigné par le professeur pour
fabriquer du savon. Il met à votre disposition m = 100 g d’huile de table, de la soude, de l’éthanol et le
matériel nécessaire.
Donnée : formule de l’acide palmitique : CH3 (CH2)14 COOH
Étant membre du groupe, tu es chargé de la rédaction du rapport de synthèse.

1- Écris la formule semi-développée du triglycéride formé à partir de l’acide palmitique contenu dans
l’huile de table.
2-
2.1- Écris l’équation-bilan de la réaction de saponification du triester précédent par la soude.
2.2- Nomme les produits obtenus.
3- Détermine, à partir de la quantité d’huile de table :
3.1- la masse de savon obtenu ;
3.2- la masse de polyalcool obtenu.

2. Résolution
1. Le triglycéride formé à partir de l’acide palmitique est la palmitine :

2.
2.1 Equation-bilan de la réaction de saponification :
2.2 On obtient le glycérol et le palmitate de sodium (savon) ( CH3 – (CH2)14 – COO- + Na+)
3.
3.1 A partir de l’équation-bilan , on peut écrire : 3n1 (huile) = nS (savon)
𝑚1 100
D’où 𝑚𝑆 = 3 𝑀𝑆 = 3 x 366 x 278 = 227,87 g
𝑀1
𝑚1 100
3.2 De même n1 (huile) = na (glycérol) ce qui donne 𝑚𝑎 = 𝑀𝑎 = 366 x 92 = 25,14 g
𝑀1

III.EXERCICES

Exercice 1

1- Écris la formule du triglycéride formé à partir de l’acide butanoïque (ou acide butyrique).
2- Écris l’équation-bilan de la saponification du triglycéride précédent par la soude.
3- Nomme les produits obtenus.

Solution :

1. Formule de la butyrine

2.

3. Produits : glycérol et butanoate de sodium


Exercice 2

1. Donne les caractéristiques de la réaction de saponification.


2. Écris la saponification de l’acétate d’éthyle par la soude.

Résolution

1. La réaction de saponification est une réaction lente mais totale.


2. CH3- CO – O – CH2 - CH3 + ( Na+ ; OH-) →(CH3- COO- + Na+) + CH3- CH2– OH

Exercice 3

La butyrine est le triester de l’acide butyrique (ou acide butanoique) et du glycérol.

1. Donne la formule semi-développée :

1.1. du glycérol (propane-1, 2,3-triol) et de l’acide butyrique ;

1.2. de la butyrine.

2.

2.1.Écris l’équation-bilan de la réaction de saponification de la butyrine par la soude ;

2.2. Donne la formule semi-développée du savon obtenu dans cette réaction

Solution

1.

1.1. Glycerol: HO-CH2-CHOH-CH2-OH; Acide butyrique: C3H7-COOH


1.2. Butyrine :

2.

2.1.

CH2 OH
+ 3(Na+ + OH- ) 3( C3H7-COO- +Na+) + CH OH

CH2 OH
2

22. La formule semi-développée du savon ;

C3H7-COO- +Na+

Exercice 4

Lors d’une séance de TP de Chimie, ton groupe introduit dans un ballon, V = 10,0 mL de benzoate
d’éthyle de masse volumique ρ = 1,05 g/mL, V’ = 25 mL de solution de soude à C’= 4 mol/L et quelques
grains de pierre ponce. Il adapte un réfrigérant et chauffe à reflux pendant vingt minutes. Le mélange
obtenu est refroidi, puis traité par un excès d’acide chlorhydrique. Un solide précipite.
A défaut de balance, le professeur vous demande de déterminer sa masse m.
Étant membre du groupe, tu es sollicité pour cette détermination.
1. Donne :
1.1. Le nom de la réaction qui se produit lors de ce mélange.
1.2. Les caractéristiques de la réaction réalisée.
2. Écris
2.1. L’équation bilan de la réaction de saponification.
2.2. L’équation bilan de la réaction qui se produit lors de l’ajout de la solution d’acide
chlorhydrique.
3. Détermine la quantité de matière :
3.1 de soude introduite dans le ballon,
3.2 de benzoate d’éthyle introduit dans le ballon ;
3.3 de chacun de ces réactifs après la réaction.
4. Détermine la masse du précipité solide.
Résolution

1.
1.1 C’est une réaction d’estérification.
1.2 Cette réaction est lente et totale.
2.
2.1 Équation bilan de la réaction
C6H5 – CO – O – C2H5 + (Na+ ; OH-)⟶(C6H5 – COO- ; Na+) + C2H5- OH

2.2. H3O+ + OH-⟶ 2H2O


3.
3.1𝑛𝐵 = 𝐶 ′ 𝑉 ′ = 25.10-3x4 = 0,1 mol
𝑚 10,5
3.2 𝑛𝐸 = et 𝑚 = 𝜌𝑉 = 1,05𝑥10= 10,5 g et 𝑛𝐸 = = 0,07 mol
𝑀 150
3.3 Après la réaction : 𝑛′𝐸 = 0 et 𝑛′𝐵 = 0,1 - 0,07 = 0,03 mol
𝑚′
4. Masse m du précipité : 𝑛𝑃 = où 𝑛𝑃 = 𝑛𝐸 ⇒ 𝑚′ = 𝑀′𝑛𝐸
𝑀′
𝑚′ = 144𝑥0,07 = 10,08 𝑔

Exercice 5

Lors d’une journée carrière, un ouvrier d’une société industrielle présente, au stand de sa société,
le processus de fabrication d’un produit à base d’un corps gras présent naturellement dans le cacao :
l’acide stéarique. L’acide stéarique est un composé organique saturé contenant 18 atomes de carbones.
L’opération consiste à faire réagir l’acide stéarique sur du glycérol pour donner de la stéarine. Une
masse m = 1 kg de stéarine est traité par un excès d’hydroxyde de sodium pour donner le corps solide : le
stéarate de sodium.
Présent au stand lors de cette journée, tu sollicité pour déterminer la masse du produit obtenu.
1. Donne
1.1. Le nom de la famille de l’acide stéarique ;
1.2. La formule semi-développée de l’acide stéarique.
2. Écris l´équation bilan de la réaction entre l´acide stéarique et le glycérol.
3. Déduis-en la formule semi développée de la stéarine.
4.
4.1 Donne
4.1.1 Le nom de la réaction entre la stéarine et l’hydroxyde de sodium.
4.1.2 Les caractéristiques de cette réaction.
4.1.3 Le nom d’usage du stéarate de sodium.
4.2 Écris l’équation de la réaction entre la stéarine et l’hydroxyde de sodium.
4.3 Détermine la masse théorique du stéarate de sodium obtenu.

Résolution
1.
1.1 L’acide stéarique est un acide carboxylique.
1.2 La formule semi-développée de l’acide stéarique est : CH3-(CH2)16–COOH
2.
3. La stéarine un triester de formule

4.
4.1.1 réaction de saponification
4.1.2 réaction lente et totale
4.1.3 un savon
4.2

4.3 d’après l’équation-bilan, on peut écrire


𝑚1 𝑚2 𝑚1 1
3𝑛1 = 𝑛2 ⇒ 3 = ⇒ 𝑚2 = 3 𝑀2 ⇒ 𝑚2 = 3 306 = 1,14 𝑘𝑔
𝑀1 𝑀2 𝑀1 806

IV DOCUMENTATION
Importance industrielle de la saponification
Dans l’industrie, la saponification des corps gras (huiles et graisses) est utilisée dans la fabrication de
nombreux produits :
- savons ;
- résines glycérophtaliques ;
- produits cosmétiques ;
- explosifs.
Pour plus d’informations cliquez sur le lien https://fr.wikipedia.org/wiki/Savon
TERMINALE D
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
CHIMIE

THÈME : CHIMIE ORGANIQUE

TITRE DE LA LEÇON : LES ACIDES α-AMINES


I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Des élèves d’une classe de terminale D découvrent dans un livre de chimie, des molécules possédant une
fonction acide et une fonction amine appelées ’’acide α-aminés’’. Poursuivant leur lecture, ils apprennent
que ces acides α-aminés sont les constituants des protéines utilisés pour le fonctionnement du corps
humain et sa construction. Fiers de leur découverte et voulant en savoir davantage, ils en parlent à leurs
camarades de classe. Ensemble, ils décident de connaitre la nomenclature des acides α-aminés, leurs
propriétés chimiques, la liaison peptidique et les protéines.

II. CONTENUS

▪ Structure des acides α-aminés


Les acides α-aminés sont des composés organiques qui comportent une fonction acide carboxylique et
une fonction amine liées au même atome de carbone.
Notation générale des acides α-aminés R CH CO2H
R- est appelé résidu acide aminé.
NH2

Groupe fonctionnel acide α-aminés : CH CO2H

NH2

▪ Nomenclature de quelques acides α-amines


Formule sémi-développée Nomenclature systématique Nom Abréviation du nom

H CH CO2H
Acide 2- aminoéthanoïque glycine GLY
NH2

CH3 CH CO2H
Acide 2- aminopropanoïque alanine ALA
NH2

CH3 CH CH CO2H Acide 2- amino-3-


méthylbutanoïque valine VAL
CH3 NH2

▪ Propriétés acido-basique des acides α-aminés


En solution aqueuse, le groupe acide carboxylique (-CO2H) a tendance à céder un proton H+ alors que
le groupe amine (-NH2) a tendance à capter un proton H+.
• A l’état pur les acides α-aminés se présente sous la forme d’ion dipolaire appelé amphion ou
zwitterion.
R CH CO2−

NH3+
• En milieu acide l’ion dipolaire se comporte comme une base,il capte un proton H+.
La forme prédominante est le cation : R CH CO2H

NH3+

• En milieu acide l’ion dipolaire se comporte comme une base,il capte un proton H+. La forme
prédominante est l’anion : R CH CO2−

NH2

▪ La liaison peptidique
La liaison peptidique résulte de la condensation entre le groupe carboxyle (-CO2H) d’un acide α-aminé et
le groupe amine (-NH2) d’un autre acide α-aminé. Le corps obtenu est appelé un dipeptide.
Exemple : le dipeptide ALAGLY

NH2 CH C OH + H NH CH2 CO2H → NH2 CH C NH CH2 CO2H + H2O

CH3 O CH3 O

ALA GLY ALAGLY


Le groupe C NH est appelé liaison peptidique
O
▪ Hydrolyse de la liaison peptidique
NH2 CH C NH CH2 CO2H + H2O → NH2 CH C OH + H NH CH2 CO2H

CH3 O CH3 O
ALAGLY ALA GLY

L’hydrolyse d’un dipeptide donne les deux acides α-aminés de départ qui ont permis d’obtenir le
dipeptide.
▪ Caractérisation de la liaison peptidique
La réaction de Biuret permet de caractériser la liaison peptidique dans des molécules (molécules ayant au
moins deux liaisons peptidiques).
▪ Les protéines
Un dipeptide possède comme acide α-aminé, deux groupes lui permettant de former des nouvelles
liaisons peptidiques avec deux autres molécules d’acides α-aminés. On peut obtenir ainsi un tripeptides,
puis un tétrapeptide, etc … Si on continue la condensation, on obtiendra des polypeptides composés de
plusieurs acides α-aminés reliés entre elles par des liaisons peptidiques. Quand le nombre d’acides α-
aminés est encore plus important on ne parle plus de polypeptides mais de protéines.

SITUATION D’ÉVALUATION
Un groupe d’élèves de terminale scientifique se propose d’identifier un dipeptide noté D.
Les informations en leur possession sont les suivantes :
I- Le dipeptide D résulte de la réaction de condensation entre deux acides α-aminés A et B. La chaine
carbonée de B possède deux ramifications.
II- L’analyse quantitative a permis de déterminer les pourcentages massiques de carbone, d’hydrogène
et d’azote du composé A : %C = 40,45 ; %H = 7,87 et %N = 15,72. De plus la molécule du composé
A possède deux atomes d’oxygène.
III- La réaction de A avec un autre acide α-aminé B de formule C4H9-CH(NH2)-COOHdonne le
dipeptide D. A est l’acide α-aminé N terminal (blocage de la fonction amine de A).
Éprouvant quelques difficultés, le groupe te sollicite afin de l’aider.
1. Définis un dipeptide.
2.
2.1 Vérifie que la formule brute de A s’écrit C3H7NO2 ;
2.2 Écris sa formule semi-développée ;
2.3 Nomme A ;
2.4 Écris la formule semi-développée de B.
3.
3.1 Écris l’équation-bilan traduisant la synthèse du dipeptide D.
3.2 Entoure la liaison peptidique.
Solution
1. Définition
Un dipeptide résulte de la réaction de condensation de deux molécules d’acide α-aminé.
2.
2.1 Vérification
12𝑥 𝑦 14𝑧 32
A partir de la formule brute CxHyNzO2 on tire = = =
%𝐶 %𝐻 %𝑁 100%−(%𝐶+ %𝐻+ %𝑁)
Ce qui conduit à x = 3 ; y = 7 et z = 1. On retrouve bien formule brute C3H7NO2.
2.2 Formule semi-développée : CH3 CH CO2H

NH2
2.3 Nom : acide 2- aminopropanoïque
2.4 Formule semi-développée de B
CH3

CH3 C CH CO2H NH2 CH C NH CH2 CO2H

CH3 NH2 CH3 O


3.
3.1 Equation-bilan CH3 CH3 CO2H CH3

NH2 CH C OH + H NH CH C CH3 → NH2 CH C NH CH C CH3 + H 2O

CH3 O CO2H CH3 O CH3

3.2 Liaison peptidique CH3 CO2H CH3

NH2 CH C NH CH C CH3

O CH3

IV. EXERCICES
Exercice 1
Tu considères les affirmations suivantes :
N° Affirmation V F
1 Un acide α-aminé possède à la fois une fonction acide carboxylique et une fonction amine.
2 Un amphion ou zwitterion est un ion mono polaire.
3 En milieu très acide l’acide α-aminé existe essentiellement sous forme de cation.
4 En milieu très basique l’acide α-aminé existe essentiellement sous forme d’anion.
Mets une croix dans la case V si l’affirmation est vraie ou dans la case F si l’affirmation est fausse.

Solution
N° Affirmation V F
1 Un acide α-aminé possède à la fois une fonction acide carboxylique et une fonction amine x
2 Un Amphion ou zwitterion est un ion mono polaire x
3 En milieu très acide l’acide α-aminé existe essentiellement sous forme de cation x
4 En milieu très basique l’acide α-aminé existe essentiellement sous forme d’anion x

Exercice 2
La glycine est un acide α-aminé de formule brute C2H5O2N.
1. Ecris sa formule semi-développée.
2. Donne son nom dans la nomenclature systématique.
3. Ecris la formule chimique de l’ion dipolaire ou amphion correspondant.
Solution
1. H2N-CH2-COOH
2. Acide-2-aminoéthanoïque
3. +H3N-CH2-COO-

Exercice 3
Après le cours de chimie sur les acides α-aminés, un groupe d’élèves de ta classe entreprend de faire des
recherches sur la réaction entre l’alanine et un acide α-aminé A de formule semi-développée : R CH CO2H
R est un radical alkyle ramifié. NH2
Ils découvrent que la réaction conduit à deux dipeptides P1 et P2 de masse molaire 188 g.mol-1 chacun.
Ils te sollicitent afin de les aider à identifier l’acide α-aminé A.
1. Écris les formules semi-développées de P1 et P2.
2. Détermine la formule semi-développée de A.
3. Donne son nom dans la nomenclature systématique.

Solution
1. Les formules semi-développées de P1 et P2
P1 : CH3 CH C NH CH R P2 : R CH C NH CH CO2H

NH2 O CO2H NH2 O CH3

2. Formule semi-développée de A
𝑀𝑃1 − 146
MP1 = 14n + 146 soit n = A.N. : n = 3
14
CH3
A : CH3 C CH CO2H

CH3 NH2

3. Nom
Acide 2-amino-3-méthylbutanoïque
Exercice 4
Un groupe d’élèves de terminale d’un Lycée Moderne désire avoir des informations sur la synthèse
exclusive d’un dipeptide P1, à partir de deux acides α-aminés A1 et A2. Le dipeptide P1 a pour formule
semi-développée :

NH2 CH C NH CH2 CO2H

CH3 O
Éprouvant quelques difficultés, le groupe te sollicite afin de l’aider.
1. Écris les formules semi-développées des acides α-aminés A1 et A2 utilisés.
2. Décris le principe de synthèse du dipeptide P1.
3. Écris la formule semi-développée du dipeptide P2 isomère de P1.
Solution
1. Formules semi-développées d'A1 et de A2
A1 : CH3 CH CO2H A2 : NH2 CH2 CO2H

NH2
2. Principe de synthèse du dipeptide P1
- blocage de la fonction amine de A1 ;
- blocage de la fonction acide de A2 ;
- activation de la fonction acide de A1 ;
- activation de la fonction amine de A2 ;
- déblocage de la fonction amine de A1 ;
- déblocagede la fonction acide de A2.
3. Formule semi-développée du dipeptide P2
CH3 CH NH C CH2 NH2

CO2H O

Exercice 5

Lors d’une séance de préparation d’un devoir de niveau, votre professeur vous demande dans un exercice
d’identifier un acide α-aminé B qui sert de réactif dans la synthèse d’un composé organique D. Au cours
de cette synthèse, l’acide α-aminé B de formule 𝑅𝐶𝐻(𝑁𝐻2 )𝐶𝑂𝑂𝐻 où R est un groupe alkyle saturé ,
réagît avec la valine de formule semi-développée 𝐶𝐻3 𝐶𝐻(𝐶𝐻3 )𝐶𝐻(𝑁𝐻2 ). Cette réaction conduit à un
dipeptide dont la masse molaire est 𝑀 = 188𝑔/𝑚𝑜𝑙

Les masses molaires atomiques en g/mol des éléments chimiques intervenant dans les formules sont : H
(1) ; C (12) ; O (16) ; N (14).

Ton voisin qui était appelé à résoudre l’exercice au tableau, peine à le faire. Ton professeur te désigne
pour le remplacer.

1. Donne :
1.1.Le nom systématique de la valine.
1.2.Le nom du type particulier de la liaison rencontrée dans le composé D
2. Explique ce qu’il faut faire pour obtenir qu’un seul dipeptide, celui où B est l’acide
α-aminé terminal.
3. Ecris l’équation de la réaction chimique entre la valine et le composé D.
4. Détermine le groupe alkyle R du composé B.
5. Identifie B (formule semi-développée et nom).

Corrigé

1. Je donne
1.1.Le nom systématique de la valine :
Acide 2-amino-3-methylbutanoique
1.2.Le nom du type de liaison dans D
La liaison peptidique
2. J’explique ce qu’il faut faire
Il faut d’une part bloquer ou désactiver les groupes qui participent aux réactions non souhaitées et
d’autre part activer l’un des groupes participant à la réaction voulue.
3. J’écris l’équation.

H2N CH COOH + H2N CH CO2H H2N CH C HN CH CO2H + H2O


CH R CH O R
H3C CH3 H 3C CH3

4. Je détermine le groupe alkyle R :

La formule de R est 𝐶𝑛 𝐻2𝑛+1 𝑀(𝑅 −) = 12𝑛 + (2𝑛 + 1) + 1 = 14𝑛 + 1

M = M(CH3CH(CH3)CH(NH2)CONHCH CO2H ) + M(R )

M(R ) = M − M(CH3CH(CH3)CH(NH2)CONHCH CO2H)

𝑀(𝑅 −) = 𝑀 − (7𝑀𝐶 + 13𝑀𝐻 + 7𝑀𝑁 + 3𝑀𝑂 )


= 188 − (7 × 12 + 13 × 1 + 2 × 14 + 3 × 16

𝑀(𝑅 −) = 15

14𝑛 + 1 = 15
15−1
𝑛= = 1 ⇒ 𝑅 − 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒 𝑚𝑒𝑡ℎ𝑦𝑙𝑒 (𝐶𝐻3 −)
14

5. J’identifie B
Formule semi-développée : CH3⎯ CH ⎯COOH

NH2
Nom : Acide 2-aminopropanoique (Alanine).
IV. DOCUMENTS (Ressources pour approfondir le compréhension de la leçon)
En biochimie, les acides α-aminés jouent un rôle crucial dans la structure, le métabolisme et
la physiologie des cellules de tous les êtres vivants connus, en tant que constituants des peptides et
des protéines. Ils constituent à ce titre l'essentiel de la masse du corps humain après l'eau. Ils présentent, à
de rares exceptions près, une structure générique du type H2N–HCR–COOH, où R est la chaîne
latérale identifiant l'acide α-aminé. Toutes les protéines de tous les êtres vivants connus ne sont
constituées — à quelques exceptions près — que de 22 acides aminés différents, parfois légèrement
modifiés, dits acide aminés protéinogènes. Parmi ceux-ci, 19 acides aminés ne contiennent que
quatre éléments chimiques : le carbone, l'hydrogène, l'oxygène et l'azote ; deux acides aminés contiennent
en plus un atome de soufre, et un acide aminé assez rare contient un atome de sélénium. Ces acides
aminés forment de longs biopolymères linéaires, appelés polypeptides, dans lesquels les monomères sont
unis entre eux par des liaisons peptidiques. Un acide aminé engagé dans une ou deux liaisons peptidiques
au sein d'un polypeptide est un résidu d'acide aminé. L'ordre dans lequel ces résidus se succèdent dans les
polypeptides est la séquence peptidique et est déterminé par les gènes à travers le code génétique, qui
établit une relation entre les codons de trois bases nucléiques et chacun de ces résidus.
Les acides aminés sont quasiment tous des molécules chirales, dont les représentants naturels sont
essentiellement les énantiomères L ; il existe également des acides aminés D dans les parois
bactériennes et certains antibiotiques, comme la gramicidine, qui est un peptide non ribosomique. Outre
leur rôle dans les protéines, les acides aminés protéinogènes peuvent également
être précurseurs de biosynthèses importantes. C'est par exemple le cas de la glycine, précurseur de
la porphyrine, laquelle donne l'hème des globules rouges, ainsi que de l'acide inosinique, qui donne
les bases puriques des acides nucléiques. En outre, plusieurs acides aminés, protéinogènes ou non, jouent
également un rôle central dans la physiologie de l'organisme, indépendamment de leur contribution aux
protéines. Ainsi, la carnitine, un acide aminé non protéinogène, intervient dans le transport des lipides.
Le glutamate (protéinogène) et l'acide-y-aminobutyrique (GABA, non protéinogène) sont, dans
le cerveau, respectivement le principal neurotransmetteur excitateur et le principal inhibiteur du système
nerveux central. Il existe par ailleurs de très nombreux autres acides α-aminés biologiques non
protéinogènes, dont certains dérivent des acides aminés protéinogènes par modification post-
traductionnelle sur les protéines — par exemple la citrulline, qui dérive de l'arginine, et l'acide
pyroglutamique, par lactamisation de l'acide glutamique — ou n'entrent pas dans la constitution des
protéines — par exemple la DOPA et l'ornithine. Certains acides α-aminés naturels peuvent également
être toxiques, comme l'acide domoïque, qui est une phycotoxine.
Neuf des 22 acides aminés protéinogènes sont dits essentiels pour l'homme car ils ne peuvent pas
être produits par le métabolisme humain et doivent par conséquent être apportés directement par
l'alimentation. D'autres acides aminés peuvent également être essentiels selon l'âge ou l'état de santé. La
liste des acides aminés essentiels diffère selon les espèces: les ruminants, par exemple, obtiennent
plusieurs acides aminés, qu'ils ne synthétisent pas eux-mêmes, à partir des produits de digestion par
les microorganismes dans leur réticulorumen. En raison de leur importance biologique, les acides aminés
sont des éléments importants en nutrition et sont couramment utilisés dans les compléments alimentaires.
Diverses technologies font également appel aux acides aminés, par exemple comme engrais,
en technologie alimentaire dans l'industrie agroalimentaire, en pharmacie, en chimie fine et en synthèse
organique (synthèse asymétrique par exemple).

Source : wikipédia
Niveau : TCDE

CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE


Discipline : PHYSIQUE-CHIMIE

THÈME : CHIMIE GÉNÉRALE

TITRE DE LA LEÇON : SOLUTIONS AQUEUSES. NOTION DE pH

I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Une élève de Terminale du Lycée Moderne d’Abengourou échange avec son frère ainé étudiant en
chimie. Elle apprend que l’eau est un solvant dipolaire. Cette propriété particulière lui permet de
disloquer, d’ioniser et d’hydrater des composés chimiques.
Le lendemain, elle partage ces informations avec ses camarades de classe. Voulant en savoir davantage,
ils décident ensemble sous la supervision de leur professeur de PHYSIQUE -CHIMIE, de connaître
quelques propriétés de l’eau, de vérifier l’électroneutralité d’une solution aqueuse, de déterminer le pH de
solutions aqueuses et de les classer.

II. CONTENU DE LA LEÇON

1. QUELQUES PROPRIÉTÉS DE L’EAU


1.1 Pouvoir solvant de l’eau
L’eau est un solvant ionisant, dissociant, hydratant et dispersant.

1.2 Conductibilité électrique de l’eau

Galvanomètre

Eau distillée

Conductibilité électrique de l’eau

Le galvanomètre décèle une faible intensité de courant.


L’eau pure conduit faiblement le courant électrique. Elle contient en plus des molécules d’eau, des
ions hydronium H3O+ et ions hydroxyde OH─.
Ces ions sont responsables de la conductibilité électrique de l’eau.
2. AUTOPROTOLYSE DE L’EAU
2.1 Équation de l’autoprotolyse de l’eau
Les ions H3O+ et OH─ de l’eau résultent de la réaction d’équilibre chimique qui se déroule dans l’eau.
Cette réaction d’auto-ionisation de l’eau est appelée réaction d’autoprotolyse de l’eau.
L’équation bilan de l’autoprotolyse de l’eau est :

H2O + H2O ⇄ H3O+ + OH-

2.2 Produit ionique de l’eau



Pour l’eau, le produit des concentrations des ions H3O+ et OH est une constante notée Ke et appelée
produit ionique de l’eau.
Ke = [𝐇𝟑 𝐎+ ] . [𝐎𝐇 − ]

Ke est sans unité et sa valeur ne dépend que de la température.

Exemples : à T = 25°CKe = 10 ─14, à T = 60°CKe = 9,6.10 ─14

Activité d’application1

Pour les affirmations suivantes, écris le numéro suivi de V si l'affirmation est vraie ou F si elle est
fausse.
1. Toute solution aqueuse contient des ions H3O+ et des ions OH-.
2. A toute température : [H3O+].[OH-] = 10-14.
3. Le produit ionique de l'eau dépend de la température.
4. L’équation de l’auto-ionisation de l’eau est :H2O + H2O ⟶ H3O+ + OH-

Résolution
1. V
2. F
3. V
4. F

3. SOLUTIONS AQUEUSES IONIQUES


3.1 Processus de la dissolution des solutés dans l’eau
La dissolution d’un composé ionique dans l’eau se fait en trois étapes successives : la dissociation, la
solvatation et la dispersion.
- la dissociation ou la dislocation
Elle est obtenue grâce aux agitations des molécules d’eau qui, au contact du cristal ionique, rompt les
liaisons électrostatiques et dissocie ou disloque le cristal.
- la solvatation ou l’hydratation
Les ions en solution aqueuse s’entourent de molécules d’eau par attraction électrostatique. C’est le
phénomène de solvatation appelée hydratation (si le solvant est l’eau) des ions. Ainsi, en solution
aqueuse, les ions sont hydratés.

- la dispersion
Sous l'effet de l'agitation thermique (agitation naturelle des molécules), les ions hydratés se répartissent
progressivement dans la solution. On peut agiter mécaniquement pour accélérer cette étape.
3.2 Concentration C molaire volumique d’une solution
La concentration molaire volumique C d’une solution est la quantité de matière n de soluté dissout dans
un litre d’eau.
n ∶ quantité de matière de soluté (en mol)
n
C = { V ∶ volume de solution (en litre: L)
V
C ∶ concentration molaire (en mol. L−1 )

3.3 Concentration molaire volumique d’une espèce chimique en solution


La concentration molaire volumique [𝑿]d’une espèce chimique X dans une solution est la quantité de
matière nXde cette espèce chimique dans un litre de solution.
nX ∶ quantité de matière de X (en mol)
nX
[X] = { V ∶ volume de solution (en litre ∶ L)
V
[X] ∶ concentration molaire de X (mol. L−1 )

3.3 Concentration massique volumique


La concentration massique volumique 𝐂𝐦 d’une substance est la masse m de cette substance dissoute dans
un litre de solution.


m m ∶ masse d espèce dissoute en g
Cm = { V ∶ volume de la solution en L
V
Cm : concentration massique en g. L−1

3.4 Électroneutralité d’une solution aqueuse


Dans une solution aqueuse, la quantité de charges positives est toujours égale à la quantité de charges
négatives : on dit que les solutions aqueuses sont électriquement neutres.

Activité d’application 2
Une espèce X de quantité de matière nX peut se dissoudre dans un volume V d’eau.
1. Sa concentration molaire volumique [X] s’écrit alors :
a. [X] = V.nX
b. [X] = V
nX
c. [X] = nX
V
2. Sa concentration massique CX est liée à sa concentration molaire volumique [X] et sa masse
molaire M par la relation :
[X]
a. CX = 𝑀
b. CX = [X].M
M
c. CX = [X]
Recopie la bonne réponse pour chacune des propositions.

Solution
1. 1.c.
2. 2.b.
4. pH D’UNE SOLUTION AQUEUSE
4.1 Expression
pH = − 𝐥𝐨𝐠[𝐇𝟑 𝐎+ ]ou[𝐇𝟑 𝐎+ ] = 10-pH.

Le pH varie de 0 à 14 à 25°C.

4.2 Mesure de pH
On détermine le pH d’une solution aqueuse avec un papier pH (Document 1) ou un pH-mètre (Document
2).

Documnt 1. Papier pH

Document 2. Mesure du pH avec un pH-


mètre

4.3 Classification des solutions aqueuses en fonction du pH

Zone des solutions acides neutre Zone des solutions basiques

0 [H3O+]> [OH-] 7 [H3O+]< [OH-] 14


De plus en plus acide [H3O ]= [OH-]
+
De plus en plus basique

Activité d’application
On mesure le pH d’une solution aqueuse à 25°C. On trouve pH = 2,3.
Détermine la concentration molaire en ions hydronium et hydroxyde dans cette solution.

Solution
[H3 O+ ] = 10-Ph soit [H3 O+ ] = 10-2,3 = 5.10-3 mol/L.
𝐾𝑒 10−14
[OH − ] =[H soit [OH − ]=[H = 2.10-12 mol/L.
3 O+ ] +
3O ]

SITUATION D’ÉVALUATION

Un professeur de Physique-Chimie demande à sa classe de Terminale D de faire l’étude quantitative d’un


mélange de deux solutions ioniques. Sous sa conduite un élève dissout m1=10g de chlorure de calcium
(CaCl2) dans V1=400mL d’eau et m2=30g de chlorure de potassium (KCl) dans V2=700mL d’eau. Il
mélange ensuite les deux solutions. Tous ces composés sont solubles dans l’eau. Tu es de la classe,
réponds aux questions.
On te donne M(Ca) =40g/mol: M(Cl)=35,5 g/mol ;M(K)=39g/mol.
1. Écris les équations de dissociation du chlorure de calcium et du chlorure de potassium dans l’eau.
2. Fais le bilan des ions présents dans chaque solution.
3. Calcule la concentration molaire volumique des ions :
3.1 dans chaque solution aqueuse.
3.2 dans le mélange.
4. Vérifie la neutralité électrique de cette solution

Résolution de la situation
1. Équations de dissociation :
H2 O
CaCl2 → Ca2+ + 2Cl−

H2 O
KCl → K + + Cl−

2. Ions présents : K+ ; Cl- ; OH- ; H3O+.


3. Calcule des concentrations molaires volumiques :
3.1 Dans chaque solution
▪ Dans la solution de CaCl2 :
𝑚
On a M(CaCl2) = 40 + 70 = 111 g/mol et n(CaCl2) = 𝑀 = 0,091 𝑚𝑜𝑙
D’après l’équation de dissolution de CaCl2,
0,09
on a n(Ca2+)= n(CaCl2)= 0,091 𝑚𝑜𝑙 donc [Ca2+] = = 0,227 mol/L
0,4
0,18
On a aussi n(Cl-) = 2 n(CaCl2) = 0,182 mol donc [Cl-] = = 0,455 mol/L
0,4
▪ Dans la solution KCl :
30
On a M(KCl) = 74,5 g/mol et n(KCl) = = 0,403 mol.
74,5
D’après l’équation de dissolution de KCl, on a n(K+)= n(Cl-)= n(KCl) = 0,403 mol
0,403
Donc [K+] = [Cl-] = = 0,576 mol/L
0.7
3.2 Dans le mélange
VT = 110 mL
𝑛(𝐶𝑎2+ ) 0,091
[Ca2+] = = = 0,083 mol/L
𝑉𝑇 1,1
𝑛(𝐾 + ) 0,403
[K+] = = = 0,366 mol/L
𝑉𝑇 1,1
𝑛𝑇 (𝐶𝑙− ) (0,182+0,403)
[Cl-] = = = 0 ,53 mol/L
𝑉𝑇 1,1
4. Vérification de l’électroneutralité : 2[Ca2+] + [K+] = 0,532 mol/L
Et[Cl-] = 0 ,53 mol/L.
La neutralité électrique est donc vérifiée.
III. EXERCICES
Exercice 1
On dissout 10g de chlorure de sodium dans 100mL d’eau.
1. Calcule :
1.1.la concentration molaire volumique C de la solution.
1.2.la concentration massique volumique Cm de la solution.
2. Détermine les concentrations molaires des ions en solution.
On donne : MNa =23 g/mol ; MCl = 35,5 g/mol

Solution
1. Calculons :
𝑚 𝑛 𝑚 10
1.1 𝑛 = et 𝐶 = donc 𝐶 = 𝑀𝑉 = 58,5𝑥0,1 = 1,71 mol/L
𝑀 𝑉
𝑚 10
1.2 Cm = = 0,1 = 100 g/L.
𝑉
2. Détermination des concentrations molaires des ions :
𝐻2𝑂
D’après l’équation de dissolution de NaCl : NaCl→ Na+ + Cl-, on a n(Na+)= n(Cl-)= n(NaCl)
Donc [Na+] = [Cl-] = C = 1,71 mol/L

Exercice 2
1. Détermine le pH de chacune des solutions contenant :
1.1) [H3 O+ ] = 3.10-3 mol/L
1.2) [OH − ] = 10-5 mol/L
2. Détermine la concentration en ions H3O+ d’une solution dont :
2.1) pH = 12
2.2) pH = 2,4

Solution

1. Détermination des pH
1.1 pH = - log[H3 O+ ] = - log(3.10-3) = 2,52
𝐾𝑒
1.2 pH = - log[H3 O+ ] = - log(10-9) = 9 car [H3 O+ ] = [HO−] = 10-9 mol /L
2. Détermination de [H3 O+ ].
2.1 [H3 O+ ] = 10-pH = 10-12 mol /L
2.2 [H3 O+ ] = 10-pH = 10-2,4 = 4.10-3 mol /L

Exercice 3

Tu prépares à 25 °C, un mélange homogène d’hydroxyde de sodium NaOH et d’eau distillée en grande
quantité. Pour chacune des propositions ci-dessous, recopie le numéro de la question suivie de la lettre
correspondant à la bonne réponse.

1. L’opération effectuée est :


a. une hydratation ;
b. une dissolution ;
c. une dilution.
2. Le mélange obtenu est :
a. basique ;
b. acide ;
c. neutre.
3. L’eau représente :
a. le soluté
b. le solvant ;
c. la solution.
4. Le mélange obtenu est électrique :
a. Positif ;
b. Négatif ;
c. Neutre.

Réponse : 1.b ; 2.a ; 3 b ; 4 c.

Exercice 4

Un jus de citron a un pH = 2,3 à 25°C.

1. Calcule la concentration molaire volumique des ions hydroniums et des ions hydroxyde présents
dans ce jus.
2. Calcule la quantité de matière de ces mêmes ions dans un verre contenant 100 Cm3 de jus de
citron.
Le produit ionique de l’eau est Ke = 10-14.

Solution

1. [𝐻3 𝑂+ ] = 10−𝑝𝐻 . D’où [𝐻3 𝑂+ ] = 10−2,3 = 5,01.10−3 𝑚𝑜𝑙. 𝐿.−1.


𝐾𝑒 10−14
[𝑂𝐻 − ] = [𝐻 . D’où [𝑂𝐻 − ] = 5,01.10−3. = 1,99.10−12 𝑚𝑜𝑙. 𝐿.−1
3 𝑂+]

𝑛𝐻 𝑂+
2. [𝐻3 𝑂+ ] = 3
. D’où 𝑛𝐻3 𝑂+ = [𝐻3 𝑂 + ]𝑉𝐽 = 5,01.10−3 × 100.10−3
𝑉𝐽

𝑛𝐻3 𝑂+ = 5,01.10−4 mol


𝑛𝐻𝑂−
[𝑂𝐻 − ] = . D’où 𝑛𝑂𝐻 − = [𝑂𝐻 − ] × 𝑉𝐽 = 1,99.10−12 × 100.10−3
𝑉𝐽

𝑛𝑂𝐻 − = 1,99.10−13 mol.

Exercice 5

Votre professeur de Physique-Chimie vous prépare en vue de participer à un concours scientifique. Il met
à votre disposition au laboratoire, des cristaux de chlorure de fer II (FeCl2 ) et tout le matériel nécessaire.
Le professeur veut vérifier vos acquis sur la détermination de concentrations molaires volumiques.
Pour ce faire, vous préparez un mélange homogène liquide d’une masse m = 63,5 g de FeCl2 dans un
volume V = 500 mL d’eau distillée. Vous obtenez une solution S0 de concentration molaire volumique C
= 1 mol. L−1 .
On donne M = 127 g. mol−1 .

1. Décris brièvement le mode opératoire de la préparation de S0.


2. Définis la concentration molaire volumique d’une espèce chimique en solution.
3. Écris l’équation de la réaction de dissolution du composé FeCl2 dans l’eau.
4. Détermine la concentration molaire volumique des espèces chimiques (autres que celles de la
dissociation de l’eau) présentes dans la solution.

Solution

1. Dans une fiole jaugée de 500 mL contenant une petite quantité d’eau, nous introduisons 63, 5 g de
cristaux de FeCl2 mesuré à l’aide d’une balance. Après dissolution totale, nous étendons le
volume à 500 mL à l’aide d’une pissette contenant de l’eau distillée puis nous homogénéisons.
2. La concentration molaire d’une espèce chimique en solution est le quotient de la quantité de
matière de cette espèce chimique par le volume de la solution.
H2O
3. FeCl2 Fe2+ + 2Cl-

4. Les espèces chimiques sont : Fe2+ ; Cl-.


𝑛 2+ 𝑚 63,5
5. [Fe2+ ] = Fe
= 𝑀𝑉 = .
𝑉 127×500.10−3

[Fe2+ ] = 10−3 mol. L−1 .


𝑛Cl− 𝑚 2×63,5
[Fe2+ ] = = 2𝑀𝑉 = = 2.10−3 mol. L−1 .
𝑉 127×500.10−3

Exercice 6

Ton professeur de Physique-Chimie veut montrer à ses élèves que toute solution aqueuse est
électriquement neutre.
Il met à la disposition de ton groupe deux solutions aqueuses
Dans un bécher contenant 100mL d’eau distillée il ajoute 0,745g de chlorure de potassium (KCl) solide, à
25°C et obtient une solution S1.
Dans un autre bécher contenant il dispose 500mL d’une solution aqueuse S2 d’hydroxyde de sodium
(NaOH) de concentration molaire C = 0,1 mol/L à 25°C:
Enfin il réalise le mélange des deux précédentes solutions dans une fiole jaugée de 1L.
Tu es chargé de faire le compte rendu des différentes expériences.
1. Étude de la solution S1
1.1.Fais l’inventaire des espèces chimiques présentes.
1.2.Détermine les concentrations de chacune des espèces chimiques présentes.
1.3.Déduis des réponses précédentes que [K+] = [Cl-]
2. Étude du mélange
2.1.Fais l’inventaire des espèces chimiques présentes.
2.2.Détermine les concentrations de chacune des espèces chimiques présentes.
2.3.Vérifie que [K+] + [Na+] =[Cl-] + [OH-]
3. Que peux-tu dire de l’électroneutralité d’une solution aqueuse ?
Solution:
1.
1.1. K+ ; Cl-
1.2. M(KCl)= 39+35,5 =74,5 g/mol
𝑚(𝐾𝐶𝑙)
n (KCl)=𝑀(𝐾𝐶𝑙) soit n (KCl) = 0,01mol
d’après l’équation d’ionisation de KCl : KCl K+ + Cl-

n (K+) = 0,01 mol soit [K+]= 0,1mol/L et n (Cl-) = 0,01 mol soit [Cl-] = 0,1 mol/L

2.
2.1. Na+ ; OH- ; K+ ; Cl-
2.2. NaOH Na+ + OH-
n(NaOH) = C × V = 0,05 mol d’où n(Na+ )=0,05mol et n(OH-) = 0,05 mol
n(Na+ )
[Na+ ]= = 0,1mol/ et [OH-]= 0,1mol/L
𝑉

2.3. [Cl-] + [OH-] = 0,1 + 0,1 =0,2 mol/L


[K+] + [Na+] = 0,1 + 0,1 = 0,2 mol/L
donc : [Cl-] + [OH-] = [K+] + [Na+]

3. Toute solution aqueuse est toujours électriquement neutre.

IV. DOCUMENTATION
Importance du pH en chimie, en biochimie, en agriculture, en aquaculture et en médecine
1. Le pH en Chimie
Le nombre de réactions chimiques qui ont lieu à des pH précis est incommensurable. En chimie de
synthèse par exemple, le pH peut influencer la nature du produit obtenu ; il conviendra donc de choisir le
pH de façon spécifique en fonction du produit que l’on désire. En chimie analytique, la précipitation des
solides tient compte du pH; en électrophorèse, le pH permet de modifier le type de charge des particules
et donc d’isoler de façon spécifique certaines espèces.

2. Le pH en Biologie
Les réactions biologiques sont nombreuses et très particulièrement dépendantes du pH. En effet, le pH
doit généralement être maintenu entre certaines bornes pour que les réactions soient possibles. En
biochimie spécifiquement, les enzymes, principaux catalyseurs, vivent dans des intervalles de pH précis.
En effet, les enzymes sont des protéines qui du fait de la coexistence des fonctions acide (acides
carboxyliques) et basique (fonctions amines), sont très sensibles au pH.

3. Le pH en agriculture et en aquaculture
En agriculture, le pH du sol est un facteur important pour la survie de la plante qui y vit. Comme l’on
contrôle la température d’un animal, il faut contrôler le pH du sol pour la plante. Lorsque le pH est
adéquat, la plante peut se nourrir convenablement. Le pH idéal dépend de l’espèce végétale. C’est
pourquoi l’on regroupe les plantes en diverses catégories :
- Plantes acidophiles : elles se développent mieux sur des sols acides ;
- Plantes alcalinophiles : elles s’adaptent mieux sur des sols basiques ;
- Plantes neutrophiles : elles ont une prédilection pour les sols neutres.

Connaître le pH du sol est donc important pour l’agriculteur. Il peut alors choisir avec convenance quel
type de culture il va effectuer ou procéder à la modification de pH nécessaire pour l’adaptation de la
plante qu’il désire produire (l’amendement du sol).
La vie aquatique n’est possible qu’entre pH = 4,9 et pH = 9,0. En eau douce, le pH varie entre 6,0 et 8,0
tandis qu’en mer, le pH est compris entre 8,1 et 8,3. D’où en définitive on peut dire que le pH de vie
aquatique se situe entre 6,0 et 8,5. On comprend dès lors que pour une activité aquacole, il sera important
de connaître le pH des eaux et en cas de besoin procéder aux traitements adéquats pour maintenir le pH
dans les limites acceptables. Tout traitement ou apport alimentaire doit être choisi de façon à ne pas
provoquer une modification néfaste du pH.

4. Le pH en médecine
Les problèmes liés aux pH en biochimie évoqués plus haut sont à prendre en compte ici. En effet, les
médicaments apportés au malade, doivent autant que faire se peut ne pas modifier le pH des fluides de
l’organisme. C’est la raison pour laquelle les médicaments donnent généralement des solutions tampons.
Dans certains cas, on apporte les éléments nécessaires pour combattre une variation néfaste du pH ; le cas
d’une acidification. Une acidification des fluides de l’organisme se traduit généralement par un nombre
important de problèmes qui vont d’un métabolisme cellulaire faible aux œdèmes en passant par une
accumulation de fluides et une surproduction de radicaux libres. La capacité d’autodéfense de
l’organisme diminue (faiblesse immunologique) ; les os s’affaiblissent par perte de calcium utilisé pour
essayer de maintenir un pH alcalin pour le milieu. Le rétablissement passe obligatoirement par une
alcalinisation du milieu.

Source : ddata.over-blog.com/xxxyyy/4/04/37/51/Importande. De Mbey Jean Aimé 2007-01-23 PLEG de


Chimie, Publication du Club 9899PCT.

Pour des exercices de renforcement

https://sunudaara.com/physique_chimie

Pour approfondir le cours et s’exercer voici des sites à consulter.

http://marsal.univ-tln.fr/pHdos/phsolacB.html
Niveau : TCDE
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
Discipline : PHYSIQUE-CHIMIE

THÈME: CHIMIE GÉNÉRALE

TITRE DE LA LEÇON : ACIDE FORT – BASE FORTE

I. SITUATION D’APPRENTISSAGE

Un élève en classe de Tle d’un lycée moderne lit au laboratoire du lycée, sur les
bouteilles de produits ci-contre, les indications suivantes : « acide
chlorhydrique- DÉTARTRANT -DÉCAPANT » « LESSIVE DE SOUDE –
Décapant ».
Son frère ainé, laborantin au Lycée, lui explique que ces produits contiennent
de l’acide chlorhydrique et de l’hydroxyde de sodium très efficaces pour
déboucher les éviers et faire briller les carreaux.

Le lendemain, il informe ses camarades de classe. Désireux d’en savoir


davantage sur ces produits, les élèves entreprennent sous la supervision de leur
professeur de connaître les propriétés des solutions aqueuses d’acide
chlorhydrique et d’hydroxyde de sodium, d’écrire les équation-bilans des
réactions d’un acide fort et d’une base forte avec l’eau et d’utiliser les relations
entre le pH et la concentration de l’acide fort ou de la base forte.

II. CONTENU DE LA LEÇON

1. ACIDE FORT.
1.1Dissolution du chlorure d’hydrogène dans l’eau

Le chlorure d’hydrogène HCl est un gaz très soluble dans l’eau. Sa dissolution dans l’eau est
exothermique et donne une solution aqueuse d’acide chlorhydrique.

▪ Caractère ionique de la solution


Il faut noter que la solution aqueuse d’acide chlorhydrique préparée est ionique carelle conduit le courant
électrique. Elle contient donc des ions : les ions hydronium 𝐇𝟑 𝐎+ et les ions chlorures 𝐂𝐥− .

▪ Nature de la réaction d’ionisation du chlorure d’hydrogène dans l’eau


Il est aussi important de savoir quela réaction d’ionisation du chlorure d’hydrogène dans l’eau est
totale. De ce fait, on dit que l’acide chlorhydrique est un acide fort. L’équation-bilan de sa réaction avec
l’eau s’écrit :

HCl + 𝐇𝟐 𝐎 ⟶ 𝐇𝟑 𝐎+ + 𝐂𝐥−

1.2 Définition d’un acide fort

Un acideHA est dit fort s’il réagit totalement avec l’eau.


L’équation-bilan de la réaction s’écrit : HA + 𝐇𝟐 𝐎 ⟶ 𝐇𝟑 𝐎+ + 𝐀−

1.3 Quelques exemples d'acides forts


1.3.1-monoacides forts

HCl : Acide chlorhydrique.


HNO3 : Acide nitrique.
HBr : Acide bromhydrique.
HI : Acide iodhydrique.
HF : acide fluorhydrique.

1.3.2-diacide fort
H2SO4: Acide sulfurique

1.4 Expression du pH
Le pH d’une solution demonoacide fort de concentration Ca est donné par la relation:
pH = - logCa soit Ca = 10-pH. Cette relation n’est valable que lorsque 10-6 ≤ Ca ≤ 10-2(en mol.L-1).

Afin de vérifier nos acquis, faisons cette activité d’application

Activité d’application 1
Une solution de bromure d’hydrogène (HBr) de concentration molaire volumique C = 10-2mol.L-1 a un
pH = 2 à 25° C. On donne Ke = 10-14.
1- Montre que l’acide bromhydrique est un acide fort.
2- Écris l’équation-bilan de la réaction de cet acide avec l’eau.

Solution
1-Montrons que l’acide bromhydrique est un acide fort.
Un acide est fort si son pH et sa concentration molaire sont lés par la relation pH= -logC.
Or -logC= -log(10-2) = 2.
On vient de vérifier quepH=-logC = 2.
Le bromure d’hydrogène (HBr) estdonc un acide fort.

2- Equation-bilan de la réaction de HBr avec l’eau

HBr + H2 O ⟶ H3 O+ + Br −
2. BASE FORTE
2.1Solution aqueuse d’hydroxyde de sodium

▪ Dissolution de l’hydroxyde de sodium dans l’eau


L’hydroxyde de sodium ou soude de formule NaOH, est un solide blanc, très soluble dans l’eau. Sa
dissolution dans l’eau est exothermique et donne une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium.

▪ Caractère ionique de la solution


La solution aqueuse d’hydroxyde de sodium conduit le courant électrique. Elle contient donc des ions : Ce
sont les ions sodium 𝐍𝐚+ et les ions hydroxyde 𝐎𝐇 − .

▪ Nature de la réaction de dissociation de l’hydroxyde de sodium dans l’eau


La dissociation de l’hydroxyde de sodium dans l’eau est totale. De ce fait, on dit que l’hydroxyde de
sodium est une base forte. L’équation-bilan de la réaction s’écrit :
𝐇𝟐 𝐎
𝐍𝐚𝐎𝐇 → 𝐍𝐚+ + 𝐎𝐇 −

2.2 Définition d’une base forte


Une base BOH (ou 𝐁 − ) est dite forte, si elle réagit totalement avec l’eau.

𝑯𝟐 𝑶
L’équation-bilan de la réaction s’écrit : BOH→ 𝐁 + + 𝐎𝐇 − ou 𝐁 − + 𝐇𝟐 𝐎 ⟶ BH + 𝐎𝐇 −
2.3 Quelques exemples de bases fortes

2.3.1 -monobases fortes


NaOH : Hydroxyde de sodium.
KOH : Hydroxyde de potassium.
C2 H5 O− : Ion éthanolate.

2.3.2.dibase forte
Ca(OH)2 :Hydroxyde de Calcium

2.4 Expression du pH
Le pH d’une solution demonobase forte de concentration Cbest donné par la relation:
pH = 14 + log Cb soit Cb = 1014–pH. Cette relation n’est aussi valable que lorsque10-6 ≤ Cb ≤ 10-2 (en
mol.L-1).

Afin de vérifier nos acquis, faisons cette activité d’application

Activité d’application 2
Une solution d’hydroxyde de potassium KOH de volume V = 500 cm3 et de concentration molaire
volumique C = 2.10-3mol.L-1 a un pH = 11,3 à 25° C.
1- Montre que l’hydroxyde de potassium est une base forte.
2- Écris l’équation-bilan de sa réaction de dissociation dans l’eau.

Solution
1- Montrons que l’hydroxyde de potassium est une base forte
Une base est forte si son pH et sa concentration molaire sont liés par la relation pH= 14 + logC.
Or 14 + logC= 14 + log(10-2) = 12.
pH= 14 + logC.
L’hydroxyde de potassiumest donc une base forte.
2- Équation-bilan de la réaction de dissociation del’hydroxyde de potassiumdans l’eau
𝐇𝟐 𝐎
KOH→ K + + OH −

SITUATION D’ÉVALUATION

Dans le but de déterminer le pH d’un mélange, le professeur de physique- chimie d’une classe de
terminale scientifique d’un lycée met à la disposition d’un groupe de travail :
- une solution d’acide chlorhydrique S1 de pH1 = 2 ;
- une solution d’acide nitrique S2de pH2 = 4.

Le groupe obtient une solution S en prélevant un volumev1=100 ml de S1 auquel il ajoute un volume


v2=200mL de S2.
Les solutions sont à 25° C où le produit ionique de l’eau est Ke = 10-14.
En tant que rapporteur du groupe, réponds aux consignes suivantes.

1- Donne
1.1- la définition d’un acide fort.
1.3- les caractéristiques de la réaction d’ionisation d’un acide fort dans l'eau.
2- Écris
2.1- la formule de l’acide chlorhydrique et celle de l’acide nitrique.
2.2- l’équation-bilan de la réaction d’ionisation de chaque acide.
2.3- la formule de chacune des espèces chimiques présentes dans lemélange.
3- Détermine :
3.1- les concentrations molaires volumiques C1 et C2 respectives des solutions S1 et S2.
3.2- la concentration molaire volumique de chacun des ions présents dans lemélange.
4- Déduis-en le pH de la solution ainsi préparée.

Solution
1-
1.1-Définition d’un acide fort
Un acide est dit fort si sa réaction avec l’eau est totale.
1.2-Caractéristiques de la réaction d’ionisation d’un acide fort dans l’eau
La réaction d’ionisation d’un acide fort dans l’eau est exothermique, rapide et totale.
2-
2.1-Formule des acides
Acide chlorhydrique : HCl.
Acide nitrique :HNO3 .
2.2-Équation-bilans des réactions d’ionisation des acides
* HCl +H2 O ⟶ H3 O+ + Cl−
* HNO3 + H2 O ⟶ H3 O+ + NO− 3
2.3-Formules des espèces chimiques présentes dans le mélange
H3 O+ ; Cl− ; OH − ; NO− 3 ; H2 O.
3-
3.1-Détermination des concentrations molaires C1et C2
Solution S1 :C1 = 10−pH1 = 10−2mol.L-1⟹C1 = 10−2mol.L-1
Solution S2: C2 = 10−pH2 = 10−4 mol.L-1⟹C2 = 10−4mol.L-1

3.2-Détermination des concentrations des ions dans le mélange


𝑛𝐻 𝑂+
* [𝐻3 𝑂+ ] = 3 or 𝑛𝐻3 𝑂+ = C1 . V1 + C2 . V2 = 10−pH1 .V1 + 10−pH2 .V2
𝑉
10−pH1 .V1 + 10−pH2 .V2
[𝐻3 𝑂+ ] =
𝑉
+] 10−2 .0,1 + 10−4 .0,2
[𝐻3 𝑂 = ⟹ [𝐻3 𝑂+ ] = 3,4.10−3 mol.L-1
0,3

𝑛𝐶𝑙−
* [𝐶𝑙 − ] = or 𝑛𝐶𝑙− = C1 . V1
𝑉
C1 .V1 10−2 .0,1
[𝐶𝑙 − ] = [𝐶𝑙 − ] = ⟹ [𝐶𝑙 − ] = 3,33.10−3mol.L-1
𝑉 0,3
𝑛𝑁𝑂−
* [𝑁𝑂3− ] = 3
or 𝑛𝑁𝑂3− = C2 . V2
𝑉
C2 .V2 10−4 .0,2
[𝑁𝑂3− ] = [𝑁𝑂3− ] = ⟹ [𝑁𝑂3− ] = 6,66.10−5mol.L-1
𝑉 0,3
𝑘𝑒 10−14
* [𝑂𝐻 − ] = [H +]
[𝑂𝐻 − ] = ⟹ [𝑂𝐻 − ] = 2,94.10−12mol.L-1
3O 3,4.10−3

4- Détermination du pH du mélange

pH = -log[𝐻3 𝑂+ ] pH = -log(3,4.10−3) ⟹pH = 2,5

IV.EXERCICES

Exercice 1
Une solution de bromure d’hydrogène (HBr) de concentration C = 10-2mol.L-1 a un pH = 2 à 25° C. On
donne Ke = 10-14.
1- Montre que l’acide bromhydrique est un acide fort.
2-Ecris l’équation-bilan de la réaction de cet acide avec l’eau.
3- Calcule les concentrations molaires des espèces chimiques présentes dans la solution.

Solution
1-
Calculons le pH de la solution de bromure d’hydrogène.
On a : pH’= -logC
pH’= -log(10-2)
pH’= 2 or pH = 2
Comme pH’= pH = -logC, alors le bromure d’hydrogène (HBr) est un acide fort.

2-Equation-bilan de la réaction de HBr avec l’eau

HBr + H2 O ⟶ H3 O+ + Br −

3- Inventaire des espèces chimiquesprésentes dans la solution


H3 O+ ; Br − ; OH − ; H2 O.

-Exploitation du pH et du Ke

* [H3 O+ ]= 10-pH = 10-2mol.L-1⟹ [H3 O+ ] = 10-2mol.L-1


𝑘𝑒 10−14
* [𝑂𝐻 − ] = [H +] =
⟹ [𝑂𝐻 − ] = 10-12 mol.L-1
3O 10−2

-Electroneutralité de la solution

[H3 O+ ] = [𝑂𝐻 − ] + [𝐵𝑟 − ]


[𝐵𝑟 − ] = [H3 O+ ] - [𝑂𝐻 − ] or [𝑂𝐻 − ]˂˂ [H3 O+ ]
[𝐵𝑟 − ] = [H3 O+ ]
[𝐵𝑟 − ] = 10-2mol.L-1

Exercice 2
Une solution d’hydroxyde de potassium KOH de volume V=500 cm3et de concentration molaire C =
2.10-3mol.L-1 a un pH = 11,3 à 25° C.
1- Montre que l’hydroxyde de potassium est une base forte.
2-Écris l’équation-bilan de sa réaction de dissociation dans l’eau.
3- Détermine le volume d’eau qu’il faut ajouter à un volume V1 = 20 cm3 de la solution précédente, pour
obtenir une solution de pH2 =11.

Solution
1-
Calculons le pH de la solution d’hydroxyde de potassium.
On a : pH’= 14 + logC
pH’= 14 + log(2.10−3)
pH’= 11,3 or pH = 11,3
Comme pH’= pH = 14 + logC, alors l’hydroxyde de potassium (KOH)est une base forte.

2-Équation-bilan de la réaction de dissociation de l’hydroxyde de potassium dans l’eau

𝐇𝟐 𝐎
KOH→ K + + OH −

3-Détermination du volume d’eau nécessaire

C.V1 = C2 .V2
𝐶.V
V2 = C 1avec V2 = V1 + Ve
2
C.V1
V1 + Ve = or C2 = 10pH2−14
C2
𝐶.V
1
Ve = 10pH2−14 - V1
2.10−3 .20.10−3
Ve = – 20.10−3 ⟹ Ve = 0,02L
1011−14

Exercice 3:

Soit une solution aqueuse d'hydroxyde de sodium NaOH dont le pH est de 11,5.
1. Détermine la concentration molaire volumique de cette solution.
2. Calcule la masse d'hydroxyde de sodium solide à dissoudre dans l'eau pour préparer un volume V
=100 mL de cette solution.

Solution:

1. NaOH est une base forte donc pH = 14 + log C; C = 10pH-14 A.N. C= 3,16.10-3 mol/L
2. La quantité de matière n= m/M = C. V ce qui donne: m=M.C.V A.N. m = 1,26 g.

Exercice 4:

Une chaude discussion s'engage entre deux de tes amis de classe. L'un soutient que si on mélange
deux solutions de bases fortes, le pH du mélange est égal à la somme des pH des solutions. L'autre
rejette catégoriquement cette assertion. Pour les départager, ils te sollicitent pour déterminer le pH
d'un mélange obtenu avec un volume V1=100 mL de NaOH de concentration C1=10-2 mol/L et un
volume V2=75mL de KOH de concentration C2=1;5.10-2 mol/L.
1. Ecris les équations-bilan de dissolution de NaOH et de KOH dans l'eau.
2. Donne l' expression de la quantité de matière des ions hydroxyde OH − dans:
2.1.La solution de soude NaOH en fonction de C1 et V1
2.2.La solution de potasse KOH en fonction de C2 et V2
3. Détermine le pH de chacune des solutions
4. Détermine le pH du mélange.
5. Comparer le pH du mélange et la somme des pH des solutions et conclure.

Solution:

1. NaOH Na+ + OH-

KOH K+ + OH-

2.
2.1. N1= C1.V1
2.2. N2 = C2.V2

3. Ce sont des bases fortes donc pH = 14 + log C d'où


Pour NaOH, pH1=14+log C1 pH1=12
Pour KOH, pH2=14+log C2 pH2=12.17
4. pH du mélange

-Quantité de matière de OH- est n= (C1V1 + C2.V2)


-Laconcentration en OH- est OH- = n /(V1 +V2)
- pH vaut pH = 14 + logOH-
AN pH = 12,08
5. la somme des pH donne: 12,0+12,17= 24.17
Or le pH du mélange est de 12,08
Conclusion: le pH d’un mélange n’est pas égal à la somme des pH des solutions mélangées.

Exercices 5:
Un de tes camarades de quartier vient te remettre le sujet de chimie du concours organisé par son lycée
pour déceler les meilleurs élèves en la matière. Il te dit que s'agissant les pH à calculer, il a trouvé:
Pour le mélange S1: pH= 3,38
Pour le mélange S2: pH= 4,21
Sachant que tu es très bien en chimie, il te demande de vérifier ses résultats afin qu'il puisse estimer ses
chances de réussite au concours.
Le sujet est ainsi libellé:
Dans un bécher, un professeur de Physique-Chimie effectue le mélange S1suivant:
-V1= 50mL de chlorure d'hydrogène de concentration C1=10-3mol/L,
-V2= 75mL d'acide nitrique de concentration C2=10-4mol/L,
-v3=0.6mL de bromure d'hydrogène gazeux dans les conditions où Vm= 24L/mol.
-V4= 75mL d'eau distillée.
Ensuite, le professeur ajoute un volume Ve d'eau distillée dans le mélange S1 pour obtenir le mélange S2
dont la concentration en ions nitrate NO3- vaut 2.10-5mol/L.
1.
1.1. Fais l'inventaire des espèces chimiques présentes dans le mélange S1;
1.2. Calcule les concentrations de toutes les espèces dans le mélange S1;
1.3. Calcule le pH de la solution S1.
2.
2.1. Détermine le volume Ve;
2.2. Calcule les concentrations de toutes les espèces présentes dans S2;
2.3. Calcule le pH de la solution S2.

Solution:
1. 1. Inventaire des espèces en solution: H3O+, OH-, NO3-, Br-, Cl-, H2O
2. 2.Concentrations en mol/L

H3O+=(C1.V1+C2.V2+v3/Vm)/(V1+V2+ V4) A.N. H3O+=4,125.10-4mol/L

OH-= Ke/H3O+ A.N. OH-=2, 49.10-19mol/L

NO3-=C2.V2/)/(V1+V2+ V4) A.N. NO3-=3, 75.10-5mol/L

Br-=(v3/Vm)//)/(V1+V2+ V4) A.N. Br-=1,25.10-4mol/L

Cl-=C1.V1/)/(V1+V2+ V4) A.N. Cl-=2,5.10-4mol/L

1.3. pH du mélange S1

pH =-log H3O+ A.N. pH= 3,38

2.
2.1.
NO3-=C2.V2/)/(V1+V2+ V4 +Ve) doncVe=C2.V2/NO3- -)/(V1+V2+ V4)
A.N. Ve=0,175 mL

2.2. H3O+=(C1.V1+C2.V2+v3/Vm+Ve)/(V1+V2+ V4 +Ve) A.N. H3O+=2,2.10-4mol/L.

OH-= Ke/H3O+ A.N. OH-=4;54.10-11mol/L

NO3-= 2.10-5mol/L;
Br-=(v3/Vm)//)/(V1+V2+ V4 +Ve) A.N. Br-=6,67.10-5mol/

Cl-=C1.V1/)/(V1+V2+ V4 +Ve) A.N. Cl-=1,33.10-4mol/L.

2..3. pH du mélange S2

pH=-logH3O+ A.N. pH= 3,66

Conclusion: les chances de réussite au concours du camarade sont réduites car il n'a pas
trouvé la valeur du pH du mélange S2
III. DOCUMENTATION
Les acides forts sont principalement utilisés pour :
• les dosages acide-base ;
• les hydrolyses.
L’un des avantages des acides forts est qu'une faible quantité suffit à acidifier une solution ; parfois
quelques gouttes d'acide suffisent. Un acide fort se dissocie en libérant une grande quantité d'ions
hydronium, ce qui a pour conséquence de baisser le pH d'une solution. Par définition, plus une solution
contient d'ions hydronium, plus elle est acide. Une solution acide permet de casser certaines liaisons
chimiques, ce qui est parfois d'une grande utilité.
Un acide fort réagit rapidement avec une base forte. La réaction est totale et exothermique ; des
projections peuvent avoir lieu.
Les acides forts sont corrosifs ; c’est pourquoi on les utilise pour nettoyer des tartres sur les sols (exemple
de l’acide muriatique). Il faut les manipuler avec précaution à cause de leur toxicité et de leur caractère
corrosif.
Principaux acides forts
• L’acide chlorhydrique ou solution aqueuse du chlorure d’hydrogène HCl
• L’acide sulfuriqueH2SO4
• L’acide nitriqueHNO3
• L’acide iodhydriqueou solution aqueuse de l'iodure d’hydrogène HI
• L’acide bromhydrique ou solution aqueuse de bromure d’hydrogène HBr
• L’acide perchlorique HClO4
• L’acide chlorique HClO3
• L’acide permanganique HMnO4
• L’acide manganique H2MnO4.
Ces acides forts se dissocient totalement dans l'eau, de sorte que les molécules initiales (HCl, HBr, HI,
HNO3, HClO4, H2SO4) disparaissent, libérant des cations hydronium H3O+ et divers anions X-.
Souvent, les bases fortes sont des oxydes métalliques et des hydroxydes métalliques et surtout des oxydes
et hydroxydes des métaux alcalins et des métaux alcalino-terreux.
• L'oxyde de sodium Na2O et l'hydroxyde de sodium ou soude (NaOH)
• L'oxyde de potassium K2O et l'hydroxyde de potassium ou potasse (KOH)
• L'oxyde de césium Cs2O et l'hydroxyde de césium (CsOH)
• L'oxyde de calcium CaO et l'hydroxyde de calcium (Ca(OH)2)
• L'oxyde de baryum BaO et l'hydroxyde de baryum (Ba(OH)2).

Source : wikipédia
TERMINALE CDE
CHIMIE CÔTE D’IVOIRE
ÉCOLE NUMÉRIQUE

THÈME : CHIMIE GÉNÉRALE

ACIDES FAIBLES -BASES FAIBLES

I. Situation d’apprentissage.
Au cours d’une séance de Travaux Pratiques de chimie en classe de Terminale C au Lycée Moderne
de Bangolo, le professeur met à la disposition des élèves des solutions aqueuses d’acide chlorhydrique,
d’acide éthanoïque, de soude, d’ammoniac, de même concentration et le matériel nécessaire pour
mesurer leur pH.
Les élèves constatent que le pH de l’acide éthanoïque est plus élevé que celui de l’acide
chlorhydrique ; le pH de la solution aqueuse de l’ammoniac est moins élevé que celui de la solution
aqueuse de soude. Ils veulent comprendre cette différence.
Ils entreprennent avec l’aide de leur professeur, d’écrire les équation-bilans de la réaction d’un acide
faible et d’une base faible avec l’eau, d’expliquer l’équilibre chimique et l’effet de dilution sur
l’ionisation d’un acide faible et de déterminer les concentrations molaires volumiques des espèces
chimiques présentes dans une solution d’acide faible et de base faible.

II. CONTENU DE LA LECON

1. ACIDE FAIBLE
1.1. L’acide éthanoïque pur
L’acide éthanoïque ou acide acétique de formule CH3COOH est un liquide incolore possédant
une odeur piquante caractéristique. Il est miscible à l’eau en toutes proportions ; sa dissolution est
faiblement exothermique.
1.2. Étude de la solution d’acide éthanoïque

1.2.1. Étude qualitative : conductibilité comparée du courant électrique


1.2.1.1. Expérience

mA

Électrode

Solution

1
1.2.1.2. Résultats

Solution aqueuse
Acide éthanoïque Acide chlorhydrique
Solutions d’acide éthanoïque C =
pur C = 0,1 mol/L
0,1 mol/L
Intensité du courant
0 4 mA 70 mA
électrique

1.2.1.3. Interprétation
• La solution d’acide éthanoïque pur ne conduit pas le courant électrique : elle ne contient pas
d’ions.
• La solution aqueuse d’acide éthanoïque conduit le courant électrique : l’eau a donc ionisé les
molécules d’acide éthanoïque. Cependant, elle conduit moins le courant électrique que l’acide
chlorhydrique ; son ionisation n’est donc pas totale, elle est partielle.

1.2.1.4. Conclusion
L’ionisation de l’acide éthanoïque par l’eau est partielle.

1.2.2. Étude quantitative


La mesure du pH à 25°C d’une solution S1 d’acide éthanoïque de concentration Ca = 10-2 mol.L-1
donne la valeur pH = 3,4. Réalisons l’étude quantitative de la solution.

 Inventaire des espèces chimiques présentes dans la solution


Les espèces chimiques présentes dans la solution S1 sont :
+ − −
Ions : H3O , OH , CH3COO ; molécules : H2O ; CH3COOH

 Exploitation des valeurs de pH et de Ke


= 10-pH; =10-3,4; = 3,98.10-4 mol.L-1
= ; = ; = 2,51.10-11 mol.L-1

 Electroneutralité de la solution
 H3O+  = OH −  + CH 3COO − 
Or
donc [CH3COO-] = = 3,98.10-4 mol.L-1

 Conservation de la matière
Ca = [CH3COO-] + [CH3COOH]
[CH3COOH] = Ca - [CH3COO-]
[CH3COOH] = 10-2 – 3,98.10-4
[CH3COOH] = 9,6.10-3 mol.L-1

2
espèce ultra-minoritaire : OH − ;
espèces minoritaires : H3O+ et CH3COO− ;
espèce majoritaire : CH3COOH restant .

1.2.3. Coefficient ou facteur d’ionisation (ou de dissociation)


Le coefficient de dissociation α est le rapport du nombre de molécules ionisées (ou dissociées) par le
nombre total de molécules apportées :
.

Pour notre exemple : ;

Sur 100 molécules d’acide éthanoïque introduites dans la solution seulement 4 molécules se
dissocient.
La dissociation ou l’ionisation de l’acide éthanoïque dans l’eau est donc partielle (limitée) :
l’acide éthanoïque est un acide faible.

1.2.4. Effet de la dilution sur l'ionisation


Une solution d'acide éthanoïque de concentration C'a = 10-4 mol.L-1 a pour pH = 4,4. Son
coefficient d'ionisation est = 40 %
Le facteur d’ionisation augmente avec la dilution.

1.2.5. Équation-bilan de la réaction entre l’acide éthanoïque et l’eau


La dissociation de l’acide éthanoïque dans l’eau donne lieu à un équilibre chimique traduit par
l’équation-bilan suivante :
CH3COOH + H 2O ⎯⎯
→ CH3COO−
⎯
⎯ + H3O+

1.3. Définition d’un acide faible


Un acide est dit faible en solution aqueuse si sa réaction avec l’eau est partielle (n'est pas totale).

Exemples d'acides faibles :


Acide méthanoïque, acide benzoïque, ion ammonium, ion méthylammonium,

2. Base faible
2.1. Ethanoate de sodium solide
L’éthanoate de sodium ou acétate de sodium (CH3COONa) est un solide ionique de couleur blanche.
Il se dissocie dans l’eau au cours d’une réaction chimique totale d’équation-bilan :
(H O)
CH3COONa ⎯⎯⎯
2
→ CH3COO− + Na +
Cette dissolution est une réaction chimique très exothermique.
3

Dans la solution aqueuse, les ions CH 3COO formés réagissent avec des molécules d’eau pour
donner des molécules d’acide éthanoïque ( CH3COOH ).

2.2. Étude de la solution aqueuse d’éthanoate de sodium

2. 2.1. Étude quantitative


Le pH d’une solution aqueuse S2 d’éthanoate de sodium de concentration Cb = 10-2 mol.L-1 a pour
valeur 8,4 à 25° C. Étudions quantitativement la solution S2.
 Inventaire des espèces chimiques présentes dans la solution
Les espèces chimiques présentent dans la solution S2 sont :
+ − + −
Ions : H 3O , OH , Na , CH 3COO molécules : H2O, CH3COOH .

 Exploitation des valeurs de pH et de Ke


= 10-pH; =10-8,4 ; = 3,98.10-9 mol.L-1
= ; = ; = 2,51.10-6 mol.L-1

= Cb = 10-2 mol.L-1
 Electroneutralité de la solution
 H3O +  +  Na +  = OH −  + CH 3COO − 
= + -
Or
= -
Or
Donc = 10-2 mol.L-1

 Conservation de la matière
Cb = CH3COO −  + CH 3COOH 
CH3COOH = Cb − CH3COO− 
or CH 3COO −  =  Na +  − OH − 
CH3COOH  = Cb − (  Na +  − OH − )
CH3COOH  = OH −  = 2,51. 10−6 mol.L−1 .

4
2.2.2 . Coefficient de dissociation

2,51. 10−6
Pour notre exemple : α = −2
= 25,1. 10−5 = 0,00025
10
Sur 100.000 ions éthanoates introduits dans la solution seulement 25 ions ont réagi avec l’eau. La
réaction entre l’ion éthanoate et l’eau est donc partielle (limitée) : l’ion éthanoate est une base
faible.

2.2.3. Équation-bilan de la réaction entre l’ion éthanoate et l’eau


La réaction entre l’ion éthanoate et l’eau est une réaction limité traduite par l’équation-bilan
suivante :
CH3COO− + H 2O ⎯⎯
→ CH3COOH + OH −
⎯

2. 3. Définition d’une base faible


Une base est dite faible en solution aqueuse si sa réaction avec l’eau est partielle (n'est pas totale).

Exemples de bases faibles :


−2 −
Ammoniac, méthylamine, ion carbonate ( CO3 ), ion propanoate, ion hypochlorite ( ClO ).

3. Notion d’équilibre chimique


Dans toute solution aqueuse d'acide éthanoïque, deux réactions inverses se produisent simultanément
:
(1)
(2)

Cela conduit à un état d'équilibre chimique, traduit par l'équation bilan suivante :

Ces deux réactions inverses se limitent mutuellement et conduisent à un état d’équilibre chimique.

5
SITUATION D’ÉVALUATION

Dans le but d’étudier l’influence de la dilution sur l’ionisation d’une solution d’acide méthanoïque, le
Professeur de Physique-Chimie de la terminale D d’un Lycée prépare avec un groupe d’élèves une
solution d’acide méthanoïque de concentration C = 10-2 mol/L. Les élèves mesurent le pH de la
solution et trouve 2,9. Ensuite, ils diluent 20 fois la solution S et obtiennent une solution S’dont la
mesure du pH donne 3,4.
Tu es le rapporteur du groupe.
1. Dis si l’acide méthanoïque est un acide fort ou un acide faible. Justifie ta réponse.
2. Écris l’équation-bilan de la réaction de l’acide méthanoïque avec l’eau.
3. Détermine
3.1) La concentration molaire des espèces présentes dans la solution S.
3.2) La concentration molaire des espèces présentes dans la solution S’
4.

4.1.Calcule les coefficients d’ionisation α et α’ respectivement des solutions S et S’de


l’acide méthanoïque.
4.2. Compare α et α’ puis donne l’influence de la dilution sur l’acide méthanoïque.

Solution:
1. différent de donc l’acide méthanoïque n’est pas fort ; il est faible.
2. L’équation-bilan :
3.
3.1 Espèces présentes dans la solution S : :
Les concentrations molaires dans S :


• Electroneutralité de la solution :

• Conservation de la matière :

3.2 Les concentrations molaires dans S’ : concentration



• Electroneutralité de la solution :

• Conservation de la matière :

4. Coefficients d’ionisation :

6
III. EXERCICES
Exercice 1 :
Une solution d’acide propanoïque de concentration a un
1. Montre que l’acide propanoïque est un acide faible.
2. Écris l’équation-bilan de la réaction de cet acide avec l’eau.
3. Calcule les concentrations molaires des espèces chimiques présentes dans la solution.
4. Déduis-en le coefficient d’ionisation de l’acide propanoïque.

Solution: :
1. différent de donc l’acide n’est pas fort ; il est faible.
2. L’équation-bilan :
3. Les espèces chimiques dans la solution :
Les concentrations molaires :


• Electroneutralité de la solution :

• Conservation de la matière :

4. Coefficient d’ionisation :
.

Exercice 2 :
Une solution d’ammoniac NH3 de concentration molaire a un .
1. Montre que l’ammoniac est une base faible.
2. Écris l’équation-bilan de sa réaction de l’ammoniac avec l’eau.
3.
3.1 Cite les espèces chimiques présentes dans la solution.
3.2 Calcule les concentrations molaires des espèces chimiques dans la solution.
3.3 Déduis-en le coefficient d’ionisation de l’ammoniac.

CORRIGE
1. différent de donc la base n’est pas forte ; elle est faible.
2. L’équation-bilan :
3. Les espèces chimiques dans la solution :
3.1.
3.2. Les concentrations molaires :

7
• Electroneutralité de la solution :

• Conservation de la matière :

3.3. Coefficient d’ionisation :

Exercice 3
Tu dissous de l’éthanoate de sodium et du chlorure de méthylammonium dans de l’eau.
1. Écris les équations de dissolution de ces composés dans l’eau.
2. Indique le rôle (acide ou basique) de l’eau dans chaque réaction chimique.
3. Précise la nature la nature (acide ou basique) de chacune des solutions obtenues.

Solution:
1. Équation de dissolution de dans l’eau :
H2O
(1)

Équation de la dissolution de dans l’eau


H2O
(2)

2. Rôle (acide ou faible) de l’eau :


• Dans la réaction chimique ,
l’eau cède un proton H à l’ion éthanoate
+
. L’eau joue le rôle d’acide
dans cette réaction.
• Dans la réaction chimique ,
l’eau arrache un proton H à+
. L’eau joue le rôle de base dans cette
réaction.
3. Nature de chaque solution :
• D’après l’équation (1) la réaction de l’ion éthanoate avec l’eau produit des ions
OH-. La solution aqueuse d’éthanoate de sodium est basique.
• D’après l’équation (2), la réaction de l’ion méthylammonium avec l’eau
produit des ions H3O+. L’aqueuse de chlorure de méthylammonium est acide.

EXERCICE 4
Au cours d’une séance de travaux pratiques, votre professeur vous demande d’étudier une solution
aqueuse de chlorure d’ammonium. Il met à votre disposition du chlorure d’ammonium solide
(NH4Cℓ) ainsi que la verrerie nécessaire et l’eau distillée.
Vous réalisez les opérations suivantes :
- Vous préparez 1 L
d’une solution aqueuse S1 de chlorure d’ammonium de concentration C1 = 5.10-2 mol /
L. la mesure du pH de S1 donne pH1 = 5,3.
- A un volume V1 = 10 mL de la solution S1 vous ajoutez un volume Ve = 90 mL d’eau
distillée. Vous obtenez une nouvelle solution S2 de concentration C2. Le pH mesuré de S2
donne pH = 5,8.D

8
- Tu es le rapporteur de ton groupe de T P.
On donne les masses molaires atomiques en g/mol : H : 1 N : 14 Cl : 35,5
1.
1.1. Détermine la masse
m de solide pesé pour préparer cette solution (S1).
1.2. Décris
complètement la préparation de (S1).
1.3. Ecris l’équation-
bilan de dissolution du chlorure d’ammonium dans l’eau.
2. .
2.1. Montre que l’ion
ammonium NH4+ est un acide faible.
2.2. Ecris l’équation
bilan de la réaction de l’ion ammonium avec l’eau.
2.3. Calcule les
concentrations de toutes les espèces chimiques présentes dans (S1).
2.4. Calcule le
coefficient de dissociation α1 de l’ion ammonium.
3.
3.1. Calculer C2.
3.2. Calcule les nouvelles concentrations de toutes les espèces chimiques présentes dans (S2).
3.3. Calcule le nouveau coefficient d’ionisation α2.
3.4. Compare α1 et α2 et donne l’influence de la dilution sur la dissociation.

Solution
1.
1.1 Masse de solide pesé :
1.2 Processus de préparation de la solution S1 :
• Peser 2,7g de solide
• Mettre dans une fiole jaugée de 1000mL
• Ajouter l’eau distillée jusqu’au trait de jauge
• Homogénéiser.
1.3 Equation-bilan de dissolution :
2.
2.1 différent de : pas n’est fort, il est faible.
2.2 Équation-bilan
2.3 Concentrations molaires des espèces chimiques :
Espèces chimiques en solution :



• ENS :

• Conservation de la matière :

4. Coefficient d’ionisation :

9
EXERCICE 5

Tu assistes à la préparation d’une solution aqueuse S d’éthylamine (C2H5NH2) par le technicien de


laboratoire de chimie de ton établissement. La concentration de S est C= 10 -2 mol / L. La mesure de
son pH donne pH = 11,3.
Tu désires déterminer le coefficient d’ionisation de cette solution.

1. Montre que l’éthylamine est une base faible et donne la différence entre une base forte et
une base faible.
2. Écris l’équation bilan de la réaction de l’éthylamine avec l’eau.
3. Calcule les concentrations des espèces chimiques présentes dans la solution S.
4. Calcule le coefficient d’ionisation α de l’éthylamine.

Solution :
1. Calculons 14 + logC

14 + logC = 14 + log10-2 = 12. Or pH = 11,3.


14 + logC ± pH. Donc l’éthylamine est une base faible.
2.
3. Les espèces chimiques dans la solution :
Les concentrations molaires :


• Electroneutralité de la solution :

• Conservation de la matière :

4. Coefficient d’ionisation :

IV. DOCUMENTATION

Dissociation des acides faibles

Le acides faibles sont ceux qui ne se dissocient que partiellement dans l'eau. Après dissociation, la
solution où ils se trouvent atteint l'équilibre et on observe l'acide et sa base conjuguée présents
simultanément. Les acides sont des molécules ou des ions capables de donner un ion hydronium (H+)
ou ils peuvent former une liaison covalente avec une paire d'électrons.

Celles-ci peuvent à leur tour être classées par force: acides forts et acides faibles. En parlant de la
force d'un acide, c'est la propriété qui mesure le degré d'ionisation de ces espèces; c'est-à-dire la
capacité ou la tendance d'un acide à perdre un proton.

10
Graphe de spéciation pour un acide faible qui dissocie
Le vinaigre est un exemple d’acide faible (acide éthanoïque).

11
12
TERMINALE CÔTE D’IVOIRE
CDE ÉCOLE NUMÉRIQUE
CHIMIE

THÈME : CHIMIE GÉNÉRALE

COUPLE ACIDE/BASE - CLASSIFICATION

I. Situation d’apprentissage
Lors de la préparation du concours dénommé « génie en herbe » au Lycée Moderne d’Agnibilékrou,
deux élèves de Terminale C échangent au sujet de la force des acides carboxyliques. L’un soutient que
certains acides carboxyliques sont plus forts que d’autres, tandis que l’autre affirme que tous les acides
carboxyliques ont la même force. Pour s’accorder, ensemble avec les autres élèves de la classe sous la
supervision de leur professeur, ils cherchent à définir un couple acide/base, à déterminer le constante
d’acidité Ka et le pKa d’un couple acide/base, à expliquer la force d’un acide ou d’une base et à classer
les couples acide/base.

II. Contenu de la leçon

1. Définitions des acides et des bases selon Brönsted


1.1. Définition d’un acide
Un acide est une espèce chimique capable de libérer un ou plusieurs protons H+.

1.2. Définition d’une base


Une base est une espèce chimique capable de capter un ou plusieurs protons H+.

On peut écrire symboliquement :


(1)
AH 𝐴− + 𝐻 +
(2)

Dans le sens (1), l’acide AH cède le proton et dans le sens (2), la base 𝐴− capte le proton.

2. Notion de couple acide/ base


2.1. Définition du couple acide/base
(1)
Soit l’équilibre chimique CH3COOH + H2O CH3COO-+ H3O+
(2)
- Dans le sens (1), CH3COOH cède un proton H+ : c’est un acide.
- Dans le sens (2), CH3COO- capte un proton H+ : c’est une base.
- Ces deux espèces chimiques sont dites conjuguées et elles constituent le couple acide/base noté
CH3COOH/CH3COO-.

De manière générale un couple acide/base est constitué par deux espèces chimiques conjuguées qui
échangent un proton selon le schéma :
Acide Base + H+
Et on le note Acide/Base.
1
2.2.Exemples de couples acide/base
• Acideéthanoïque/ ion éthanoate (CH3COOH/CH3COO-)
• Acide méthanoïque/ ion méthanoate (HCOOH/HCOO-)
• Acide monochloroéthanoïque/ ion monochloroéthanoate (CH2ClCOOH/CH2ClCOO-)
• Ion ammonium/ammoniac (NH4+ /NH3)
• Ion méthylammonium/méthylamine (CH3NH3+ /CH3NH2)
• Ion éthylammonium/éthylamine (C2H5NH3+ /C2H5NH2)

2.3. Les couples de l’eau.


Soit l’équation suivante : H3O+ H2O + H+
L’ion hydronium est susceptible de céder un proton ; c’est un acide.
Le couple résultant est : 𝐇𝟑 𝐎+ /H2O.
L’eau est donc la base.
Soit l’équation suivante : OH- + H+ H2O
L’ion hydroxyde est susceptible de capter un proton ; c’est une base.
Le couple résultant est : H2O/OH-.
L’eau est donc l’acide.
En somme, l’eau a un double comportement acide ou base : on dit que l’eau est amphotère ou qu’elle est un
ampholyte.

3. Constante d’aciditéKa d’un couple acide/base dans l’eau


3.1. Définition
C’est la constante d’équilibre qui régit l’équilibre chimique entre un acide et sa base conjuguée en solution
aqueuse. Elle est notée Ka.
3.2. Expression du Ka
Soit la réaction chimique suivante :
Acide + H2O Base + H3O+
Ou A + H2O B + H3O+
La constante d’acidité du couple A/B dans l’eau est donnée par la relation :
[𝐁][𝐇𝟑 𝐎+ ]
Ka = [𝐀]
Remarque :
− Ka est sans unité
− Ka dépend de la température
− Ka est indépendante des autres espèces chimiques présentes en solution.
3.3. pKa du couple acide/base dans l’eau
Le pKa d’un couple acide/base dans l’eau est : pKa = -log Ka⇒Ka = 10 –pKa
[𝐁]
Donc : pH = pKa +log [𝐀]
Valeurs de Ka et pKa à 25°C de quelques couples acide/base.

Couple acide/base Ka pKa


HCOOH/HCOO− 1,8.10-4 3,7
CH3 COOH/CH3 COO− 1,8.10-5 4,7
NH4+ /NH3 6,3.10-10 9,2
CH3 NH4+ /CH3 NH2 1,9.10-11 10,7
4. Détermination du pKa du couple CH3COOH/CH3COO-
4.1 Étude théorique
On mélange un volume Va = 10mL d’acide éthanoïque de concentration Ca = 10-2mol/L avec un volume Vb =
40mL d’éthanoate de sodium de concentration Cb= 10-1mol/L. Le pH du mélange est 5,4 à 25°C.
1. Ecris :
2
1.1. l’équation-bilan de la réaction entre CH3COOH et H2O.
1.2. l’équation-bilan de la réaction entre CH3COONa et H2O et celle entre CH3COO- et H2O.
2.Fais l’inventaire des espèces chimiques présentes dans le mélange puis détermine leur concentration
molaire.
3. Détermine le pKa du couple présent dans le mélange.

1. • Electroneutralité
1.1. Equation- bilan [CH3COO-] = [H3O+] + [Na+] - [OH-] Or
CH3COOH + H2O [OH-] << [H3O+]
CH3COO- + H3O+ [CH3COO-] = [H3O+] + [Na+] de plus
1.2.Equation-blans [H3O+] << [Na+]
𝐻2 𝑂
𝐶𝐻 𝐶𝑂𝑂𝑁𝑎 → 𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂− + 𝑁𝑎+
{ 3 D’où [CH3COO-]  [Na+] = V b+ Vb
C .V
𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂− + 𝐻2 𝑂 → 𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻 + 𝑂𝐻 − Cb . Vb
a b
-
2.Inventaire des espèces chimiques et Soit [CH3COO ] = V
a + Vb
détermination de leur concentration molaire. [CH3COO-] = 8.10-2mol/L
Molécules : CH3COOH ; H2O • Conservation de la matière
Ions : CH3COO- ; H3O+ ; OH- ; Na+ [CH3COOH]I + [CH3COO-]I = [CH3COO-] +
• Utilisation du pH [CH3COOH]
C .V C .V C .V
[H3O+ ] = 10-pH ; [H3O+] = 3,98.10- Soit V a+ Va +V b+ Vb =V b+ Vb + [CH3COOH]
6 a b a b a b
mol/L Ca . Va
• Utilisation du Ke  [CH3COOH] =V
a + Vb
Ke
[OH-] = [OH-] = 2,51.10- [CH3COOH] = 2.10-3mol/L
[H3O+]
9
mol/L
• Ion spectateur
C .V
[Na+] = V b+ Vb [Na+] = 8.10-2mol/L
a b

Remarque :
Tout se passe si CH3COOH et CH3COO- ne réagissait pas.
De façon générale lorsqu’on mélange un volume Va d’un acide faible de concentration Ca avec un volume
𝐶 .𝑉 𝐶 .𝑉
Vb de sa base conjuguée de concentration Cb on a : [B]mél = 𝑉 𝑏+ 𝑉𝑏 et [A]mél = 𝑉 𝑎+ 𝑉𝑎
𝑎 𝑏 𝑎 𝑏
[B]mél CbVb 1 CbVb
soit = si ≤ ≤ 10
[A]mél CaVa 10 CaVa
[𝐵]𝑚é𝑙 𝑉
Comme Ca = Cb on obtient [𝐴]𝑚é𝑙 = 𝑉𝑏
𝑎

3. Détermination du pKa
CbVb
Vérification = 4. Condition vérifiée
CaVa
Donc :
[B] CbVb
pKa = pH – log soit pKa = pH – log
[A] CaVa
A.N : pKa = 5,4 – log4 = 4,80

[B]
4.2 Vérification expérimentale de la relationpH =pKa+ log
[A]

3
4.2.1 Expérience et résultats
On mélange un volume Va deCH3COOH avec un volume Vbde (CH3COO-, 𝑁𝑎+ )de même concentration tel
que Va + Vb = constante = 100 mL. Après chaque mélange, on mesure le pH. Les valeurs sont consignées
dans le tableau ci-dessous :

Va
90 80 70 60 40 30 20 10
(mL)
Vb
10 20 30 40 60 70 80 90
(mL)
pH 3,8 4,15 4,4 4,6 4,9 5,1 5,35 5,7
V
logVb -0,95 -0,6 -0,37 -0,18 0,18 0,37 0,6 0,95
a

1. Complète le tableau.
V
2. Trace le graphe pH = f (logVb ) Echelle :
a
V
3. Montre que le pH peut s’écrire sous la forme pH = 𝛼 logVb + 𝛽 à partir du graphe.
a
4. Déduis-en les valeurs de pKa et Ka du couple CH3COOH/ CH3COO-.

4.2.2. Exploitation de résultats


1.Voir tableau ci-dessus.
V
2. Tracé du graphe pH = f (logVb ) pH
a

y
7

V
2
logVb
1
a
-6 -4 -2 o 2 4 6 x

-1

V V
3. Le graphe pH = f (log Vb ) est une droite affine. Son équation est de la forme pH = 𝛼 logVb +
a a
𝛽Déterminons de α
∆pH
α est le coefficient directeur de la droite : α = V A.N : α = 1
∆log b
Va

Détermination de 𝜷
V
𝛽 est l’ordonnée à l’origine ; 𝜷 = 4,75( voir graphe ci-dessus ; la valeur du pH pour logVb = 0).
a
Vb
D’où pH = 4,75 + logV
a
4. Par identification, on a : pKa = 4,75 et on en déduit que Ka = 1,78.10-5

4.2.3.Conclusion
Une solution aqueuse contenant un acide et sa base conjuguée A/B faibles dans l’eau a pour
[B]
pH = pK a + log
[A]

4
5. Domaines de prédominance d’un acide et de sa base conjuguée

5.1 Domaines de prédominance


[B]
La relation pH = pKa + log permet de déterminer l’espèce prédominante (acide ou base) selon la valeur
[A]
du pH de la solution, ainsi :
- Si pH >pKa  [B] > [A] : la base prédomine.
- Si pH = pKa  B] = [A] : la base et l’acide sont en quantité égale.
- Si pH<pKa  [B] < [A] : l’ acide prédomine.
[B] = [A]
[B] << [A] Aucune des [B] >> [A]
espècesne domine B domine
A domine

pH<pka pKa= pH pH>pka pH

5.2. Application : les indicateurs colorés


5.2.1. Définition
Un indicateur coloré est une solution contenant le couple HIn/In- dont les deux formes (acide et base
conjuguée) ont des teintes (oucouleurs) différentes.
L’équation-bilan de sa réaction avec l’eau est :
HIn + H2O In-+ H3O+
5.2.2. Zone de virage
[B] [In-]
La relation pH = pKa + log devient pour un indicateur coloré pHi = pKai + log
[A] [HIn]
Des expériences montrent que :
• si [HIn] > 10[In-] alors la forme acide impose sa couleur soit pHi<pKai – 1
• si [HIn] = [In-], alors les deux formes colorées se superposent
• si [HIn] < 10[In-], alors la forme basique In- impose sa couleur.
La zone comprise entre pKai – 1 et pKai + 1 est appelée la zone de virage. Dans cette zone les deux formes
colorées se superposent.

Couleur acide Zone de virage Couleur basique


pHi pKai+ 1
pKai - 1

5.2.3 Les principaux indicateurs colorés

Indicateurs colorés Couleur acide Zone de virage Couleur basique


Hélianthine rouge 3,1 – 4,4 Jaune
Bleu de bromothymol (BBT) Jaune 6 – 7,6 Bleu
Phénolphtaléine incolore 8,2 – 10 Rouge violacée

6. Force d’un acide faible, d’une base faible


6.1. Force d’un acide faible
6.1.1. Expérience et résultats
Soit deux solutions S1 d’acide méthanoïque et S2 d’acide éthanoïque de même concentration C = 10-2mol/L.
La mesure de leur pH à 25°C donne respectivement pH= 2,9 et pH = 3,4.

5
6.1.2. Exploitation des résultats
1.Ecris les équations d’ionisation des acides avec l’eau.
2.Fais l’inventaire des espèces chimiques présentes dans chaque solution.
3.Determine :
3.1.les concentrations molaires des espèces chimiques présentes dans chaque solution.
3.2.les constantes d’acidité Ka1 et Ka2.
4.Déduis- en les pKa des deux couples.

➢ Solution S1 ➢ Solution S2
Espèces chimiques : Equation d’ionisation de l’acide éthanoïque :
Equation d’ionisation de l’acide méthanoïque : CH3COOH + H2O CH3COO- + H3O+
HCOOH + H2O HCOO- + H3O+ Espèceschimiques:
- + -
Ions: OH ; H3O ;HCOO Ions: OH-; H3O+, CH3COO-
Molécules : HCOOH ; H2O Molécules: CH3COOH; H2O
Calcul des concentrations : Calcul des concentrations :
[H3 O+ ] = 10-pH= 1,26.10-3mol/L; [H3 O+ ] = 10-pH= 3,98.10-4 mol/L ;
[OH − ] = 10pH-14 = 7,94. 10-12 mol/L [OH − ] = 10pH-14 = 2,51. 10-11 mol/L
[HCOO− ] = 1,26. 10-3mol/L; [CH3 COO− ] = 3,98. 10-4mol/L;
[HCOOH] = C - [HCOO− ] = 8,74. 10-3mol/L [CH3 COOH] = C - [CH3 COO− ] = 9,6. 10-3mol/L

[H3 O+ ][HCOO− ] [H3 O+ ][CH3 COO− ]


Ka = [HCOOH]
= 1,8. 10-4 ; Ka = [CH3 COOH]
= 1,65. 10-5 ;
pKa = - log Ka = 3,74 pKa = - log Ka = 4,78

6.1.3. Interprétation
On constate qu’à concentrations égales :
[HCOO− ]>[CH3 COO− ] , l’acide méthanoïque s’ionise plus que l’acide éthanoïque.
L’acide méthanoïque est doncplusfort que l’acide éthanoïque.
Ka(HCOOH/HCOO-) >Ka(CH3COOH/CH3COO-)
6.1.4.Conclusion
De deux acides faibles, le plus fort est celui qui appartient au couple qui a le plus grand Ka et donc le pKa
correspondant le plus faible.
6.2. Force d’une base faible
66.2.1.Expérience et résultats
On considère deux solutions basiques de même concentration Cb = 10-2mol/L.
Une solution S1 d’ammoniac dont le pH vaut 10,6 et une solution S2 de méthylamine de pH = 11,3 à 25°C.
6. 2.2. Exploitations des résultats

1.Ecris les équations d’ionisation dans l’eau.


2.Fais les inventaires des espèces chimiques présentes
3.Determine :
3.1.les concentrations des espèces chimiques présentes dans chaque solution.
3.2. les constantes d’acidité Ka1 et Ka2
4.Déduis-en les pKa des deux couples.

➢ Solution S1 ➢ Solution S2
Equation d’ionisation de l’ammoniac : Equation d’ionisation:
NH3 + H2O NH4+ + OH- CH3 NH2 + H2OCH3 NH3+ + OH-
Espèces chimiques : Espèces chimiques :
Ions : NH4+ ; OH- ; H3O+ Ions : OH- ; H3O+ ; CH3 NH3+
Molécules : NH3 ; H2O Molécules : CH3 NH2 ; H2O
Calcul des concentrations : Calcul des concentrations :
6
[H3 O+ ] = 10-pH= 2,51.10-11mol/L; [H3 O+ ] = 10-pH= 5.10-12 mol/L ;
[OH − ] = 10pH-14 = 3,98. 10-4mol/L [OH − ] = 10pH-14 = 2. 10-3mol/L
[NH4+ ] = [OH − ]= 3,98. 10-4mol/L ; [CH3 NH3+ ] = [OH − ]= 2. 10-3 mol/L ;
[NH3 ] = Cb - [NH4+ ] = 9,6. 10-3mol/L [CH3 NH2 ] = Cb - [CH3 NH3+ ] = 8. 10-3mol/L

[NH3 ].[H3 O+ ] [CH3 NH2 ].[H3 O+ ]


Ka1 = [NH+
= 6,1. 10-10 ; pKa1 Ka2 = = 2. 10-11 ; pKa2 =
4] [CH3 NH+
3]
= 9,2 10,7

6.2.3. Interprétation
On remarque qu’à concentrations égales :
[CH3 NH3+ ]>[NH4+ ], la méthylamine s’ionise plus que l’ammoniac.
La méthylamine est donc une base plus forte que l’ammoniac.
Ka2 >ka1

6.2.4. Conclusion
De deux bases faible, la plus forte est celle quiappartient au couple qui a le plus petit ka et donc lepKa
correspondantle plus grand.

6.3. Conclusion générale


- La force d’un acide faible croit avec le Ka et décroit avec le pKa.
- La force d’une base faible croit avec le pKa et décroit avec le Ka.

7. Classification des couples acide/base dans l’eau


7.1.Couples dont l’acide est fort
La réaction d’un acide fort avec l’eau est totale. Ainsi tous les acides forts sont plus forts que H3O+. H3O+
est le seul acide fort qui puisse exister dans l’eau. Les bases conjuguées des acides forts ne réagissent pas
avec l’eau ; elles sont plus faibles que H2O.Elles sont dites indifférentes dans l’eau.

7.2.Couples dont la base est forte


Laréaction d’une base forte avec l’eau est totale. Les acides conjugués des bases fortes ne réagissent pas
avec l’eau.On dit qu’ils sont indifférents et plus faibles que H2O. Toutes les bases fortes sont plus fortes que
l’ion OH-.
Remarque :
Le classement relatif des acides forts et des bases fortes est impossible dans l’eau.

7.3.Couples dont l’acide et la base conjuguée sont faibles


Laréaction d’un acide faible ou d’une base faible avec l’eau est partielle et aboutit à un équilibre chimique
caractérisé par une constante d’équilibre appelée constante d’acidité Ka.
Ainsi :
• La base conjuguée d’un acide faible est faible et vice versa.
• Plus un acide faible est fort, plus sa base conjuguée est faible et vice versa.

7
7.4. Classification de quelques couples acide/base dans l’eau

pKa

ACIDES C2H5OH C2H5O- BASES


Indifférents Fortes
H2OOH- 14

CH3-NH3+ 10,7 CH3-NH2

C2H5-NH3+ C2H5-NH2
10,6

NH4+ NH3
9,25
FORCE
CROISSANTE HCN 9,21CN-
DE l’ACIDE ACIDES BASES FORCE
Faibles CH3COOH 4,8 CH3COO - Faibles CROISSANTE
DE la BASE
C6H5COOH 4,2 C6H5COO-

HCOOH HCOO- 3,8

HNO2 3,3 NO2-

HF 3,2 F-

ACIDES H3O+ 0 H2O


BASES
Forts Indifférentes
HCl Cl-

SITUATION D’ÉVALUATION

Après le cours sur « couple acide/base », le professeur vous soumet à un test pour vérifier vos acquis.
A un volume V1=20mL d’une solution aqueuse de méthylamine de concentration C1=0,1mol/L, on ajoute
un volume V2=10mL d’une solution de chlorure de méthylammonium (CH3NH3+ ; Cl-) de concentration
C2=0,2mol/L. Le pH du mélange est de 10,7
Le professeur demande de déterminer la valeur du pKa du couple acide/base et comparer la force des deux
bases.
Par ailleurs, il vous donne la valeur du pKa du couple NH4+/NH3 : pKa=9,2
1. Ecris l’équation de la réaction du méthylamine (CH3NH2) avec l’eau.
2.
2.1. Fais l’inventaire des espèces chimiques présentes dans le mélange.
2.2. Détermine leurs concentrations molaires volumiques.
3.
3.1. Détermine la constante d’acidité Ka du couple CH3NH3+ /CH3NH2 et deduis-en son pKa.
3.2. Compare la force des deux bases faibles CH3NH2 et NH3.

Solution:

1. CH3 NH2+ H2O⇌ CH3 NH3+ + OH-


2.
2.1.

8
Espèces chimiques :
Ions : OH- ; H3O+ ; CH3 NH3+ et Cl-
Molécules :CH3 NH2 et H2O.

2.2. Déterminons les concentrations molaires :


[H3 O+ ] = 10-pH= 2.10-11 mol/L
[OH − ] = 10pH-14 = 5. 10-4mol/L
𝐶 𝑉
[Cl− ] = 2 2 = 6,67.10-2mol/L
𝑉 𝑇
Electroneutralité
[CH3 NH3+ ] + [H3 O+ ] = [OH − ] + [Cl− ]
[CH3 NH3+ ] = [OH − ] + [Cl− ] − [H3 O+ ]
[CH3 NH3+ ] ≈ [OH − ] + [Cl− ]
A.N :
[CH3 NH3+ ] ≈6,72.10-2 mol/L

Conservation de la matière
𝐶 𝑉 𝐶 𝑉
[CH3 NH3+ ] + [CH3 NH2 ] = 1 1 + 2 2
𝑉 𝑉 𝑇 𝑇
𝐶1 𝑉1 𝐶2 𝑉2
[CH3 NH2 ]= + -[CH3 NH3+ ]
𝑉𝑇 𝑉𝑇
A.N:
[CH3 NH2 ] = 6,68.10-2mol/L
3.
3.1.
[CH3 NH2 ].[H3 O+ ]
Ka = [CH3 NH+
= 2. 10-11
3]
pKa = -logKa
AN :
pKa = 10,7.

3.2.
pka (NH4+/NH3 )<pKa(CH3NH3+ /CH3NH2).
Donc NH3 est plus basique que CH3NH2.

III. EXERCICES
Exercice 1
Définis :
1. un acide selon Brönsted
2. une base selon Brönsted
3 un couple acide/base
4. un indicateur coloré.
Solution :
1. Un acide est une espèce chimique capable de céder un ou plusieurs proton H+.
2.Une base est une espèce chimique capable de capter un ou plusieurs proton H+.
3.Un couple acide/base est constitué par deux espèces chimiques conjuguées qui échangent un ou plusieurs
protons.
4.Un indicateur coloré est une solution contenant le couple HIn/In- dont les deux formes (acide et base
conjuguée) ont des teintes (ou couleurs) différentes.

9
Exercice 2
On donne les valeurs du Ka des deux couples acide/base suivants à 25ºC :
Ka(𝐻𝑆𝑂3− /𝑆𝑂32− ) = 6,31.10-8 et Ka(𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻/𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂− ) = 1,58. 10−5 .
1.Compare les deux Ka.
2.Deduis-en :
2.1.l’acide faible le plus fort,
2.2.la base faible la plus forte.

Solution:
1. Ka(𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻/𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂− )> Ka(𝐻𝑆𝑂3− /𝑆𝑂32− )
2.
2.1. 𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻 est leplus fort.
2.2. 𝑆𝑂32− est la base la plusforte.

Exercice 3
1°) Écris les couples acide/base correspondant à chacune des espèces suivantes :
Acide hypobromeux (HBrO) ; méthylamine (CH3NH2).
2°) On te donne les acides faibles suivants :
HCOOH ; CH2ClOOH ; (CH3)3NH+
2.1 Écris la formule chimique et le nom de la base conjuguée de chacun de ces acides.
2.2 Écris les différents couples acide/base associés à ces acides.

Solution:
1. Couple acide/base correspondant :
𝐻𝐵𝑟𝑂 + 𝐻2 𝑂 ⇄ 𝐵𝑟𝑂− + 𝐻3 𝑂+ Couple :𝐻𝐵𝑟𝑂 /𝐵𝑟𝑂−
𝐶𝐻3 𝑁𝐻2 + 𝐻2 𝑂 ⇄ 𝐶𝐻3 𝑁𝐻3+ + 𝑂𝐻 − Couple :𝐶𝐻3 𝑁𝐻3+ /𝐶𝐻3 𝑁𝐻2
2.
2.1 Formule chimique et nom de la base conjuguée
Formule chimique
Acide faible Nom de la base conjuguée
de la base conjuguée
𝐻𝐶𝑂𝑂𝐻 𝐻𝐶𝑂𝑂 − ion méthanoate

𝐶𝐻2 𝐶𝑙𝐶𝑂𝑂𝐻 𝐶𝐻2 𝐶𝑙𝐶𝑂𝑂 ion monochloroéthanoate
(𝐶𝐻3 )3 𝑁𝐻 + (𝐶𝐻3 )3 𝑁 ion triméthylammonium

2.2 Couples acide/base associés


(𝐻𝐶𝑂𝑂𝐻 / 𝐻𝐶𝑂𝑂− ) ; (𝐶𝐻2 𝐶𝑙𝐶𝑂𝑂𝐻/𝐶𝐻2 𝐶𝑙𝐶𝑂𝑂− ) ; (𝐶𝐻3 )3 𝑁𝐻 + /(𝐶𝐻3 )3 𝑁)

Exercice 4
Au cours d’une séance de travaux pratiques de Physique-chimie, un groupe d’élèves de terminale
scientifique réalise une expérience.
Ils mesurent le pH d’une solution aqueuse d’acide acétique (acide éthanoïque) de concentration molaire
Ca = 0,1 mol/L. Ils trouvent pH = 2,9.
Il leurs ait demandé de déterminer le pKa du couple acide/base présent dans la solution.
Tu es sollicité pour faire le compte rendu.
1.Écris l’équation de dissociation de l’acide acétique dans l’eau.
2.Dis le couple acido-basique qui est mis en jeu ?
3.
3.1. Fais l’inventaire de toutes les espèces chimiques présentes dans la solution.
3.2. Détermine la concentration molaire de chacune de ces espèces chimiques.
3.3. Calcule la constante d’acidité Ka du couple précédent.
10
3.4. Déduis-en son pKa.

Solution:
1.CH3COOH + H2O CH3COO- + H3O+
2. C’est le couple 𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻/𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂−
3.
3.1
Espèces chimiques:
Ions: OH-; H3O+, CH3COO-
Molécules: CH3COOH; H2O

3.2. Déterminons:
[H3 O+ ] = 10-pH = 1,26.10-3mol/L ;
[OH − ] = 10pH-14 = 7,94. 10-12 mol/L
Electroneutralite
[CH3 COO− ]+ [OH − ] = [H3 O+ ]
[CH3 COO− ] ≈ [H3 O+ ] = 1,26.10-3mol/L

Conservation de la matière
[CH3 COOH] = Ca - [CH3 COO− ] = 9,87. 10-2mol/L

3.3.

[H3 O+ ][CH3 COO− ]


Ka = [CH3 COOH]
= 1,61. 10-5

3.4.
pKa = - log Ka = 4,8.

Exercice 5

Au cours d’une séance d’évaluation, le professeur de physique-chimie vous demande de déterminer la


constante d’acidité Ka et le pKa du couple ion méthylamonium/méthylamine en considérant une solution
aqueuse de méthylamine 𝐶𝐻3 𝑁𝐻2 de concentration molaire volumique C = 10-2 mol/L et de pH = 11,3 à 25
° C. Tu es désigné pour exposer ton travail.

1. Donne les expressions du Ka et du pKa du couple ion méthylammonium/méthylamine.


2. Écris l’équation–bilan de la réaction chimique d’ionisation de la méthylamine de la méthylamine dans
l’eau.
3. Détermine les concentrations molaires volumiques des espèces chimiques présentes dans la solution.
4. Déduis la constante d’acidité Ka et le pKa du couple ion méthylammonium/méthylamine.

Solution:
1. Expressions du Ka et pKa du couple 𝐶𝐻3 𝑁𝐻3 + /𝐶𝐻3 𝑁𝐻2
[𝐶𝐻3 𝑁𝐻2 ]×[𝐻3 𝑂 + ]
𝐾𝑎 = [𝐶𝐻3 𝑁𝐻3 + ]
et 𝑝𝐾𝑎 = −𝑙𝑜𝑔𝐾𝑎
2. Equation-bilan de la réaction chimique d’ionisation
𝐶𝐻3 𝑁𝐻2 + 𝐻2 𝑂 ⇄ 𝐶𝐻3 𝑁𝐻3+ + 𝑂𝐻 −
3. Concentrations molaires volumiques
- espèces en solution : 𝐻3 𝑂+ ; 𝑂𝐻 − ; 𝐶𝐻3 𝑁𝐻3+ ; 𝐶𝐻3 𝑁𝐻2 ; 𝐻2 𝑂
- calcul des concentrations molaires volumiques
11
• [𝐻3 𝑂+ ] = 10−𝑝𝐻 [𝐻3 𝑂+ ] = 5,01.10-12 mol/L ;
𝐾𝑒 10−14
• [𝑂𝐻 − ] = [𝐻3 𝑂 + ]
[𝑂𝐻 − ] = = 2. 10−3 𝑚𝑜𝑙/𝐿 ;
5,01.10−12
• Electroneutralité de la solution
[𝐻3 𝑂+ ] + [𝐶𝐻3 𝑁𝐻3 + ] = [𝑂𝐻 − ] ;
[𝐶𝐻3 𝑁𝐻3 + ] = [𝑂𝐻 − ] − [𝐻3 𝑂+ ] ; [𝑂𝐻 − ] ≪ [𝐻3 𝑂+ ]
[𝐶𝐻3 𝑁𝐻3 + ] ≈ [𝑂𝐻 − ] =2. 10−3 𝑚𝑜𝑙/𝐿

• Conservation de la quantité de matière


𝐶 = [𝐶𝐻3 𝑁𝐻3 + ] + [𝐶𝐻3 𝑁𝐻2 ] ⇔ [𝐶𝐻3 𝑁𝐻2 ] = 𝐶 − [𝐶𝐻3 𝑁𝐻3 + ]
[𝐶𝐻3 𝑁𝐻2 ] = 8. 10−3 𝑚𝑜𝑙/𝐿
4. Constante d’acidité Ka et pKa
[𝐶𝐻3 𝑁𝐻2 ]×[𝐻3 𝑂 + ] 8.10−3 ×5,01.10−12
𝐾𝑎 = +] ; 𝐾𝑎 = 𝐾𝑎 = 2. 10−11
[𝐶𝐻3 𝑁𝐻3 2.10−3
−11 )
et 𝑝𝐾𝑎 = −𝑙𝑜𝑔𝐾𝑎 ; 𝑝𝐾𝑎 = −𝑙𝑜𝑔(2. 10 = 10,7

IV. DOCUMENTATION

L'aspirine ou acide acétylsalicylique est un principe actif médicamenteux utilisé depuis plus de cent ans pour
soulager la douleur, faire baisser la fièvre, traiter une inflammation ou fluidifier le sang.

L'acide acétylsalicylique a différentes propriétés pharmacologiques intéressantes.

En inhibant la synthèse des prostaglandines au niveau de l'hypothalamus, il a des effets :

• antalgique, il diminue la douleur ;


• anti-inflammatoire (non stéroïdien) ;
• antipyrétique, il fait baisser la fièvre ;
• en bloquant la synthèse plaquettaire du thromboxane A2, il favorise la circulation sanguine et évite la
formation de caillots : effet antiagrégant plaquettaire (fluidifiant du sang) ;
• en agissant sur les cytokines (cellules chargées du développement des défenses de l'organisme), il est
aussi supposé avoir une action sur le système immunitaire.

12
TERMINALE
CÔTE D’IVOIRE
CDE ÉCOLE NUMÉRIQUE
CHIMIE

THÈME : CHIMIE GÉNÉRALE

RÉACTIONS ACIDE – BASE. SOLUTION TAMPON

1) Situation d’apprentissage

Deux élèves enclasse de Terminale C au Lycée Moderne 2 de Man échangent avec le fils de
leur tuteur qui est étudiant en agronomie. Ils apprennent que parmi les caractéristiques d’un
sol, le pH joue un rôle important. Les meilleures conditions agronomiques sont au voisinage
de la neutralité (pH voisin de 7) ; aussi corrige-t-on l’acidité d’un sol par des amendements :
par exemple, le « chaulage » (apport de chaux) permet d’élever le pH d’un sol trop acide. Le
lendemain, ils informent leurs camarades de classe. Voulant en savoir davantage, les élèves
décident de connaître les caractéristiques de la réaction entre un acide et une base, de tracer la
courbe de variation du pH au cours de la réaction et d’exploiter qualitativement et
quantitativement la courbe de dosage.

2) Contenu de la leçon

I. Réaction entre un acide fort et une base forte


1. Nature de la réaction
1.1. Réaction exothermique

34°C
20°C

Solution de NaOH
Bécher

Solution de HCl Mélange de HCl et NaOH

RÉACTION ENTRE HCL ET NAOH

La réaction entre un acide forte et une base forte est exothermique.

1.2. Réaction totale


Mélangeons dans un bécher, un volume Va = 20 mL d’une solution d’acide chlorhydrique de
concentration Ca = 10-2 mol/L et de pH = 2 à un volume Vb = 10 mL d’une solution de soude
de concentration Cb = 10-2 mol/L. La mesure du pH du mélange donne pH = 2,5.

1
Avant la réaction Après la réaction
n (H3 O+ ) mol Ca.Va = 2. 10-4 10-pH (Va + Vb) = 10-4
Ke
n (OH-) mol Cb. Vb = 10-4 . (Va + Vb)= 10-13≈ 0
[H3 O+ ]

La quantité de matière de H3 O+ ayant réagi est égale à la quantité de matière de OH- ajoutée.
La réaction entre l’acide chlorhydrique et l’hydroxyde de sodium est totale.
La réaction entre un acide fort et une base forte est totale.
Son équation bilan s’écrit : H3O+ + OH-→ 2 H2 O

2. Étude de l’évolution du pH au cours de la réaction


2.1. Expérience
A 25°C, on verse à l’aide d’une burette graduée une solution de soude de concentration
Ca = 10-2mol/L sur Va = 20 mL d’une solution d’acide chlorhydrique de concentration Ca
inconnu. On relève le pH du mélange au fur et à mesure.

2.2. Montage expérimental


Burette graduée

Solution de NaOH

Becher
Solution de HCl
Barreau aimanté
pH-mètre

Agitateur magnétique

2.3 Tableau des mesures

Vb 1 1 1 1 1 1 19, 2 20, 2
0 2 4 6 8 21 22 24 28 30
(mL) 0 2 4 6 8 9 5 0 5 6
2, 2, 2, 2, 2, 2, 2, 2, 3, 3, 10, 10, 10, 1 11, 11,
pH 2 4,2 7 9,4
1 2 3 4 6 6 7 9 3 6 1 5 9 1 1 2

2
2.4. Tracé de la courbe pH = f (Vb)
15
pH

10

pHE E

-5 o 5 10 15 20 25 30 Vb (mL) x
VbE

COURBE D’ÉVOLUTION DU pH EN FONCTION Vb VERSE

-5
2.5. Analyse de la courbe

La courbe est croissante, comporte trois parties et présente un point d’inflexion E.


1ère Partie : 0 ≤ Vb ≤ 19 mL : le pH varie peu lors de l’addition de la solution d’hydroxyde de
sodium. La courbe est quasi linéaire et présente une concavité tournée vers le haut.
2e Partie : 19 mL ≤ Vb ≤ 21 mL : On observe un « saut de pH », la courbe change de
concavité et présente un point d’inflexion E.
3e Partie : Vb > 21 mL : Le pH varie très peu et la courbe tend vers une asymptote horizontale
d’équation pH = pKe + log Cb. La concavité de la courbe est tournée vers le bas.
2.6. L’équivalence acido-basique
2.6.1. Définition de l’équivalence acido-basique
L’équivalence acido-basique est l’état du mélange des réactifs dans les proportions
stœchiométriques indiquées par l’équation-bilan de la réaction.
2.6.2. Relation d’équivalence
A l’équivalence acido-basique, la quantité de matière d’acide (ions hydronium) introduite est
égale à la quantité de matière de base (ions hydroxyde) ajoutée.
Soit : n (H3O+) = n (OH-)
D’où : Ca. Va = Cb. VbE

2.6.3. Détermination graphique du point d’équivalence E


Le point d’équivalence se détermine à l’aide de la méthode des tangentes parallèles.

3
Les coordonnées du point d’équivalence sont :
V = 20 mL
E { bE
pHE = 7

2.6.4. Composition du mélange à l’équivalence

• Ions : Na+ ; Cl- ; H3O+ et OH-


• Molécules : H2O
Cb VbE Ca Va
• [Na+ ] = = 5. 10-3 mol/L [Cl− ] = = 5. 10-3 mol/L
Va + VbE Va + VbE

• Electroneutralité : [Na+ ] + [H3 O+ ] = [Cl− ] + [OH − ] or [Cl− ] = [Na+ ]


D’où : [H3 O+ ] = [OH − ]
Produit ionique de l’eau : Ke = [OH − ] . [H3 O+ ]
Soit [H3 O+ ] = [OH − ] = √𝐾𝑒 = 10-7mol/L
• pH du mélange à l’équivalence : pH = - log [H3 O+ ] = 7
A l’équivalence acido-basique, on obtient une solution neutre de chlorure de sodium de
𝑪𝒂 𝑽𝒂
concentration : C = 𝑽
𝒂 + 𝑽𝒃𝑬

II. Réaction entre un acide faible et une base forte


1. Nature de la réaction
1.1 réaction exothermique
1.1.1 Expérience et observations

Thermomètre
34°C
20°C
Bécher

Solution de NaOH
28°C
Solution de
CH3COOH

RÉACTION ENTRE CH3COOH ET NAOH

1.1.2 Conclusion
La réaction entre un acide faible et une base forte est exothermique.

4
1.2 Réaction totale
1.2.1 Expérience et résultats
A l’aide d’une pipette graduée, on verse Vb =1 mL de solution de soude de concentration Cb
= 2.10-1 mol/L sur Va = 20 mL d’une solution d’acide éthanoïque de concentration Ca = 10-2
mol/L. le pH du mélange est égale à 4,2.
𝑆2
𝑁𝑎𝑂𝐻
𝑉𝑏 = 1𝑚𝐿 }
𝐶𝑏 = 2.10−1 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1
𝑆1
𝑆3 = 𝑆1 + 𝑆2 𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻
𝑉 ≈ 𝑉𝑎 = 20𝑚𝐿 } 𝑉𝑎 = 20𝑚𝐿 }
𝑝𝐻 = 4,2 𝐶𝑎 = 10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1

pH-mètre

1.2.2 Exploitation des résultats


▪ Inventaire des espèces chimiques
Ions : H3 O+ ; OH − ; CH3 COO− ; Na+
Molécules : H2 O ; CH3 COOH
▪ Calcul des concentrations :
[H3 O+ ] = 10−pH ; [H3 O+ ] = 10−4,2 = 6,3. 10−5 mol/L
[OH − ] = 10pH−14 ; [OH − ] =1,6.10−10 mol/L
C V C V
[Na+ ] = V b+ Vb ≈ bV b car Vb ≪ Va donc [Na+ ] = 2. 10−3 mol/L
a b a
Équation de l’électroneutralité : [CH3 COO− ] + [OH − ] = [H3 O+ ] + [Na+ ]
Or [OH − ] ≪ [H3 O+ ] et [H3 O+ ] ≪ [Na+ ]
Donc [CH3 COO− ] ≈ [Na+ ] = 2. 10−3 mol/L
C V
Conservation de la quantité de matière : V a+ Va ≈ Ca = [CH3 COO− ] + [CH3 COOH]
a b
Car Vb ≪ Va
Donc : [CH3 COOH] = Ca - [CH3 COO− ] ; [CH3 COOH] = 8. 10−3 mol/L

Composition des solutions :


Avant mélange Après mélange
n(CH3COOH) (mol) CaVa = 10−3 [CH3 COOH] .Va = 0,8. 10−3
n(OH − ) (mol) CbVb = 2. 10−4 [OH − ].Va = 1,6.10−11 mol/L

1.2.3 Interprétation
− Les ions OH introduits ont quasiment tous réagi : la réaction est donc totale

− La quantité de CH3COOH disparue est égale à celle de OH − introduite et disparue : la


réaction se déroule donc entre ces deux espèces.
1.2.4 Conclusion
La réaction entre l’acide éthanoïque et la soude est totale et se déroule entre l’acide
éthanoïque et l’ion hydroxyde. Son équation-bilan s’écrit :

5
𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶𝑯 + 𝑶𝑯− → 𝑪𝑯𝟑 𝑪𝑶𝑶− + 𝑯𝟐 𝑶
1.3 Conclusion
La réaction entre un acide faible et une base forte est exothermique et totale. L’équation –
bilan est :
▪ Acide faible de type AH :
AH + OH-→A- + H2O
▪ Acide faible de type BH+
BH+ + OH-→ B + H2O

2. Évolution du pH au cours de la réaction

A 25°C, on verse à l’aide d’une burette graduée, une solution de soude de concentration
Cb = 0,1 mol/L sur un volume Va = 20mL d’acide éthanoïque de concentration Ca inconnue.
On relève le pH du mélange au fur et à mesure.

2.1. Dispositif expérimental


Burette graduée
Solution de NaOH

Becher
Solution de CH3COOH
Barreau aimanté
pH-mètre

Agitateur magnétique
SCHEMA DU DISPOSITIF DE DOSAGE pH MÉTRIQUE

2.2. Tableau des mesures

A chaque volume de soude versé, on mesure le pH du mélange. Les valeurs sont consignées
dans le tableau ci-dessous :
Vb
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
(ml)
pH 2,8 3,3 3,6 3,8 4 4,1 4,2 4,3 4,4 4,5 4,6 4,7 4,7 4,8 4,9

15 16 17 18 19 20 21 21,5 22 22,5 23 24 25 26 27
4,9 5 5,1 5,2 5,3 5,5 5,9 6,2 7 10,7 11,2 11,6 11,8 11,9 12

6
2.3. Courbe de variation du pH en fonction du volume de soude versé.
C :0.11 n:21.954
a m:3.41
V :20 P :4.8 E(22,8.5) M (7.9,-13.2)
n':22
a kA 1
y

16
pH

13
12

8,7 8 E

F
4
4,8

2,8
o 5 10 15 20 25 30 Vb (mL)
x

0
11,2 22,2

2.4. Exploitation de la courbe


La courbe est croissante. Elle comporte quatre (04) parties, trois (03) concavités et donc
présente deux points d’inflexion E et F.

▪ 0 ≤ Vb≤ 4 mL : Le pH croît rapidement. La concavité de la courbe est tournée vers le


bas.
▪ 4 mL ≤ Vb≤ 21 mL : Le pH varie peu, il croît de façon quasi linéaire avec un
changement de concavité. La courbe présente un point d’inflexion F appelé point de
demi-équivalence.
▪ 21 mL ≤ Vb≤ 23 mL : On observe un saut de pH avec changement de concavité de la
courbe. La courbe présente un second point d’inflexion E : le point d’équivalence.
▪ 23 mL ≤ Vb≤ mL : La courbe présente une asymptote horizontale d’équation
pH = pKe + log Cb. Le pH du mélange tend vers celui de la base forte (NaOH).

2.5 . Le point d’équivalence E


▪ Relation d’équivalence acido-basique :
n (CH3COOH) = n (OH-) soit Ca Va = Cb VbE

▪ Détermination graphique des coordonnées de E :


A l’aide de la méthode des tangentes parallèles, on obtient :

7
E (VbE = 22,2 ml ; pHE = 8,7)

Remarque : A l’équivalence acido-basique, on a : pH = 8,7. La solution est donc basique.

2.6. Composition du mélange à l’équivalence


o Inventaire des espèces chimiques :
Ions : H3O+, OH- ; Na+ ; CH3COO- ;
Molécules : H2O ; CH3COOH
o Calcul des concentrations :
[H3 O+ ] = 10−pH = 2. 10−9 mol/L ; [OH-] = 10pH−14 = 5. 10-6mol/L
C V
[Na+] = V b+ Vbe =
a bE
Relation l’électroneutralité : [Na+] + [H3 O+ ] = [OH-] + [CH3COO-]
Or [H3 O+ ] >> [OH-] ; [CH3COO-] = [Na+] - [OH-]
De plus, [Na+] >> [OH-]
D’où : [CH3COO-] = [Na+]
C V
Conservation de la matière : [CH3COOH] = V +a Va - [CH3COO-]
a bE
Ca Va
Soit [CH3COOH] = V – ([Na ] - [OH ])
+ -
a + VbE
Or CaVa = CbVbE ; D’où [CH3COOH] = [OH-] = 5. 10-6 mol/L

Conclusion : A l’équivalence acido-basique, les espèces majoritaires sont : CH3COO- et


Na+. On a donc une solution aqueuse d’éthanoate de sodium d’où le caractère basique de la
solution à l’équivalence.

2.7. Le point de demi-équivalence F :


1
A la demi-équivalence, VbF = 2 VbE.
V = 11,1 mL
On obtient ainsi : F{ bE
pHE = 4,8
A la demi-équivalence le pH de la solution est égale au pKa du couple acide / base mis en jeu.
Remarque :Le point de demi-équivalence permet de déterminer graphiquement le pKa du
couple.

3. Influence des concentrations sur l’allure de la courbe

pH
1. Ca=Cb=10-1 mol.L-1
2. Ca=Cb=10-2 mol.L-1
3. Ca=Cb=10-3 mol.L-1 1
2
E1 • 3
E2 •••E
3
pH ½ = pKa •
5
4,8

▪ Le point d’équivalence change


0 ▪ 10 20
VbE Vb(mL)
▪ VbE
2

▪ Le point de demi-équivalence reste le même

8
▪ Le saut de pH augmente avec la concentration

III. Réaction entre un acide fort et une base faible


2.1. Caractéristiques de la réaction
La réaction entre un acide fort et une base faible est totale et exothermique.
Son équation-bilan s’écrit :
▪ Base faible de type A- : A- + H3O+→ AH + H2O
▪ Base faible de type B : B + H3O+→ BH+ + H2O
2.2 Action de l’acide chlorhydrique sur l’ammoniac
Dans un bécher, on introduit VB = 20 mL d’une solution aqueuse d’ammoniac de
concentration C inconnue. A l’aide d’une burette graduée, on y ajouteun volume V (en mL)
d’une solution d’acide chlorhydrique de concentration C’ = 0,14 mol/L puis on mesure au fur
et à mesure le pH du mélange. On obtient alors le tableau de mesures suivant :

V
0 6 10 12 14 14,2 14,4 14,5 14,8 15 15,2 16 18 20 30
(mL)
pH 11,1 9,5 9 8,6 7,7 7 6,5 6 5 4 2,8 2,6 2,2 2 1,6

1. Écris l’équation – bilan de la réaction acido-basique.


2. Trace la courbe pH = f (V).
Échelle: 1 cm ↔ 2 mL et 1 cm pour une unité de pH.
3. Déduis de cette courbe :
3.1 Les coordonnées du point d’équivalence.
3.2 La valeur du pKa du couple concerné.
3.3 La concentration C de la solution d’ammoniac.
3.4 Pourquoi la solution est acide à l’équivalence.

IV. Solutions tampons


1. Composition d’une solution tampon
Au cours de la réaction entre un acide faible et une base forte ou d’une réaction entre une base
faible et un acide fort, la solution obtenue à la demi-équivalence est appelée solution tampon.
Cette solution est telle que :
- pH = pKa du couple acide/base en présence dans la solution.
- [Acide] = [Base conjuguée]
Une solution tampon est donc constituée d’un mélange équimolaire d’un acide et de sa base
conjuguée.
2. Propriétés d’une solution tampon
2.1. Expérience et observations

𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝑁𝑎
𝑉𝑏 = 5 𝑚𝐿
𝐶𝑏 = 10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 }

𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛
𝑡𝑎𝑚𝑝𝑜𝑛 𝑆
}
𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻
𝑝𝐻 = 4,8
𝑉𝑎 = 5 𝑚𝐿
𝐶𝑎 = 10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 }

9 pH-mètre
pH
Tube témoin 4,8
Quelques gouttes de NaOH à 0,1 mol/L 4,9
Quelques gouttes de HCl à 0,1 mol/L 4,7
Quelques cm3 d’eau 4,82

2.2. Conclusion
Une solution tampon est une solution aqueuse dont le pH :
 varie peu suite à une dilution modérée.
 augmente peu suite à l’addition modérée d’une base.
 diminue peu suite à l’addition modérée d’un acide.

3. Préparation d’une solution tampon


Il existe trois méthodes de préparation d’une solution tampon :
3.1 Mélange d’un acide faible A et d’une base forte jusqu’à la demi-équivalence.
n (A) 𝐶𝑎𝑉𝑎
o n(OH-) = 2 soit Cb.Vb = 2

Détermine le volume Vb d’hydroxyde de sodium de concentration Cb = 0,5 mol.L-1que l’on


doit ajouter à un volume Va = 20 mL d’une solution d’acide éthanoïque (pKa = 4,8) de
concentration
Ca = 0,1 mol.L-1 pour obtenir une solution tampon de pH = 4,8.
Solution
Pour avoir une solution tampon de pH = 4,8, il faut que : [CH3COOH] = [CH3COO-].
L’équation-bilan de la réaction est : CH3COOH + OH-→ CH3COO- + H2O
1 𝐂𝐚.𝐕𝐚
Ainsi: n(OH-) = 2 n (CH3COOH) =>Cb. Vb = 𝟐
𝑪𝒂.𝑽𝒂
Soit : Vb = . Vb =2 mL
𝟐 𝐂𝐛

3.2 Mélange d’un acide fort et d’une base faible jusqu'à la demi-équivalence.
n (B) 𝐶𝑏.𝑉𝑎
o n(H3O+) = 2 soit Ca.Va = 2

Activité d’application
Détermine le volume Va d’acide chlorhydrique de concentration Ca = 0,4 mol.L-1que l’on
doit ajouter à un volume Vb = 40 mL d’une solution d’ammoniac (pKa = 9,2) de
concentration
Cb = 0,2 mol.L-1 pour obtenir une solution tampon de pH = 9,2.

Solution :
Pour avoir une solution tampon de pH = 9,2 ; il faut que : [NH3] = [NH4+].
L’équation-bilan de la réaction est : NH3 + H3O+→ NH4+ + H2O
1 𝐂𝐛.𝐕𝐛
Ainsi : n(NH4+) = n(H3O+) = 2 ninit (NH3)=>Ca. Va = 𝟐
𝑪𝒃.𝑽𝒃
Soit : Va = . Va =10 mL
𝟐 𝐂𝐚

10
3.3 Mélange équimolaire d’un acide faible (A) et de sa base conjuguée (B).
o n(A) = n (B) soit CaVa = CbVb
o
Activité d’application
Détermine le volume Va d’acide méthanoïque de concentration Ca = 0,1mol.L-1 et le volume
Vb de méthanoate de sodium de concentration Cb = 0,3mol.L-1 qu’il faut mélanger pour
obtenir un volume V = 1 L de solution tampon de pH = 3,8 . Le pKa du couple A/B est de 3,8.

Solution :
Il faut que : Ca.Va= Cb.Vbet Va+ Vb= V = 1L.
𝐂𝐛.𝐕𝐛 𝐂𝐛.(𝐕−𝐕𝐚)
Soit : Va = 𝐂𝐚 et Va = ; on a : Va = 750 mL
𝐂𝐚

Ainsi donc : Vb = V – Va = 1000 - 750 = 250 mL


Il faut donc mélanger Va = 750 mL d’acide méthanoïque et Vb = 250 mL de méthanoate de
sodium pour obtenir 1L de solution tampon de pH = 9,2.

4. Intérêt d’une solution tampon

• En chimie :
▪ l’étalonnage de pH-mètres
▪ le contrôle du pH lors des réactions d’oxydoréductions
• En biologie
▪ favorise les réactions enzymatiques des médicaments
▪ favorise l’assimilation des nutriments par le sang (atténue la saveur
acide du sang).

Situation d’évaluation

Au cours d’une séance d eTP, à l’aide d’une burette graduée, le professeur vous demande
d’étudier une réaction acide-base. Pour ce faire, tu verses dans Vb = 50mL d’une solution
d’hydroxyde de sodium, une solution d’acide chlorhydrique de concentration Ca = 10-2mol.L-
1
. Tu mesures le pH en fonction du volume Va de la solution d’acide versé. Les valeurs
correspondantes sont rassemblées dans le tableau suivant :

Va(mL) 0 1 2 3 4 5 6 7 9 10 11
pH 11.5 11.5 11.5 11.4 11.3 11.3 11.3 11.2 11.2 11.1 11

Va(mL
12 13 14 15 16 16.25 16.5 16.75 17 17.5 18 20
)
pH 11 10.9 10.8 10.6 9.9 9.6 7.3 4.4 4.1 3.8 3.6 3.3

1. Fais le schéma annoté du montage expérimental.


2. Écris l’équation-bilan de la réaction qui a lieu.
3. Que peut-on dire du pH de la solution obtenue à l’équivalence à 25°C.
4. Trace la courbe pH = f (Va).
Échelle : 1cm pour une unité de pH et 1cm pour 2mL.
5. Détermine graphiquement les coordonnées du point d’équivalence E.
6. Déduis la concentration Cb de la solution d’hydroxyde de sodium.

11
7. Détermine les concentrations molaires des espèces chimiques présentes dans mélange
lorsque l’on a versé Va = 10mL d’acide chlorhydrique.
8. Dis vers quelle limite tend la valeur du pH de la solution finale quand tu ajouteras une
très grande quantité de solution d’acide chlorhydrique.

Résolution de la situation dévaluation


1. Schéma annoté du montage :

Burette gradué contenant la solution d’acide chlorhydrique HCl à


10-2 mol/L

Support Bécher

Solution d’hydroxyde de sodium de volume Vb = 50 mL


Barreau aimanté
pH – mètre

Agitateur
magnétique
SCHÉMA DU DISPOSITIF
EXPÉRIMENTAL

1- Équation-bilan de la réaction :
H3 O+ + OH − → 2H2 O
2- Tracé de la courbe pH = f(Va) :
Échelle : 1 𝑐𝑚 ↔ 2 𝑚𝐿 ; 1 𝑐𝑚 ↔ 1 𝑢𝑛𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝑝𝐻

12
3- Coordonnées du point d’équivalence E :
En utilisant la méthode des tangentes parallèles
𝑉 = 16,6 𝑚𝐿
E { 𝐴𝐸
𝑝𝐻𝐸 = 7
4- pH de la solution obtenue à l’équivalence :
le Ph de la solution obtenue à l’équivalence à 25°C est neutre ( 𝑝𝐻𝐸 = 7). La solution
est neutre.
5- Concentration Cb de la solution d’hydroxyde de sodium :
À l’équivalence 𝑛(𝐻3 𝑂+ ) = 𝑛(𝑂𝐻 − )
CaVaE = Cb.Vb
𝑉𝑎𝐸 16,6
𝐶𝑏 = 𝐶𝑎 . → 𝐶𝑏 = 10−2 × 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐶𝑏 = 3,32.10−3 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1
𝑉𝑏 50
6- Concentrations molaires des espèces pour Va = 10 mL
-espèces en solution : H3 O+ , OH − , Na+ , Cl−
Pour Va = 10 mL on a pH = 11,1
[H3 O+ ] = 10−𝑝𝐻 = 10−11,1 soit [H3 O+ ] = 7,94 .10−12 mol. L−1
Ke
[OH − ] = [H + ] = 1,26.10−3 mol. L−1
3O
Cb .Vb C .V
[Na+ ] =V = 2,8.10−3 mol. L−1 ; [Cl− ] = V a∓V𝑎 = 1,66.10−3 mol. L−1
𝑎 ∓Vb a b

7- Limite de pH
Quand tu ajouteras en très grande quantité la solution d’acide chlorhydrique ,le pH
tendra vers le pH de la solution d’acide chlorhydrique ( pH = 2 valeur limite )

13
III. EXERCICES

Exercice 1
Tu mélanges une solution S1 d’acide et une solution S2 de base. Il se produit une réaction
acido-basique qui se traduit par un transfert de proton entre les deux espèces chimiques
(Acide et base).
1. Pour un acide fort S1 et une base S2, cette réaction est :
a. totale et athermique
b. totale et endothermique
c. totale et exothermique
d. limité et athermique.
2. Pour un acide fort S1 et une base S2, cette réaction est :
a. totale et exothermique
b. totale et endothermique
c. limitée et exothermique
d. limitée et athermique.
3. Pour un acide fort S1 et une base S2, cette réaction est :
a. Totale et endothermique
b. limitée et exothermique
c. limitée et endothermique
d. totale et exothermique.
Pour chacune des propositions ci-dessus, écris le numéro de la proposition suivie de la (ou
les) lettre(s) correspondant à la (ou les) bonne (s) réponse(s).

Solution
1. c
2. a
3. d

Exercice 2
A. Complète les phrases suivantes avec les mots ou groupes de mots qui conviennent.
1. Au cours de la réaction entre un acide fort et une base forte, le pH à l’équivalence
est …………………………………………..
2. Lorsqu’on fait réagir un acide fort sur une base faible, le pH à l’équivalence
est ……………………………………………..
3. Lors de la rection entre un acide faible et une base forte, le Ph à l’équivalence
est ……………………………………………
Solution
1. Au cours de la réaction entre un acide fort et une base forte, le pH à l’équivalence
est neutre. ( le pH est égale à 7 à 25°C ).
2. Lorsqu’on fait réagir un acide fort sur une base faible, le pH à l’équivalence
est acide ( le pH est inférieur à 7 à 25°C ).
3. Lors de la rection entre un acide faible et une base forte, le Ph à l’équivalence
est basique.( le pH est supérieur à 7 à 25°C ).

14
B. Au de la réaction entre un acide faible et une base faible, tu traces la courbe de
variation du pH en fonction du volume VA d’acide versé. Cette courbe 𝑝𝐻 = 𝑓(𝑉𝐴 )
obtenue présente ;
a. trois parties
b. quartes parties
c. trois points d’inflexions
d. deux points d’inflexion
e. Un point d’inflexion
Écris les lettres qui correspondants à aux bonnes réponses.

Solution
b et d.

Exercice 3
Une solution aqueuse S1 d’ammoniac NH3 de concentration molaire volumique Cb = 4.10-2
mol/L a un pH = 10,9. Dans un volume Vb = 20 mL de cette solution, on ajoute un volume
Va d’acide chlorhydrique de concentration molaire volumique, Ca = 3.10-2 mol/L.
1. Écris l’équation bilan de la réaction acido-basique qui a lieu.
2. Détermine la valeur de la constante d’acidité pKa du couple ion ammonium/ammoniac en
étudiant qualitativement la solution S1
3. Détermine le volume Va d’acide pour obtenir une solution de pH= 9,2
4. Donne les propriétés de la solution ainsi préparée.

Solution 3
1. Équation bilan
𝑁𝐻3 + 𝐻3 𝑂+ ⟶ 𝑁𝐻4+ + 𝐻2 𝑂
2. Valeur du pKa :
✓ espèces en solution 𝐻3 𝑂+ ; 𝑂𝐻 − ; 𝑁𝐻4+ ; 𝑁𝐻3 ; 𝐻2 𝑂
✓ Calcul des concentrations :
• [𝐻3 𝑂+ ] = 10−𝑝𝐻 = 10−10,9 = 1,26. 10−11 𝑚𝑜𝑙/𝐿
𝐾𝑒 10−14
• [𝑂𝐻 − ] = [𝐻 = 10−10,9 = 7,94. 10−4 𝑚𝑜𝑙/𝐿
3 𝑂+]

𝐸𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑛𝑒𝑢𝑡𝑟𝑎𝑙𝑖𝑡é[𝐻3 𝑂+ ] + [𝑁𝐻4+ ] = [𝑂𝐻 − ] donc [𝑁𝐻4+ ] = [𝑂𝐻 − ] -
[𝐻3 𝑂+ ]
Comme [𝑂𝐻 − ] ≫ [𝐻3 𝑂+ ] alors [𝑁𝐻4+ ] ≈ [𝑂𝐻 − ] = 7,94. 10−4 𝑚𝑜𝑙/𝐿
• Conservation de la matière 𝐶𝑏 = [𝑁𝐻4+ ] + [𝑁𝐻3 ] ⇒ [𝑁𝐻3 ] = 𝐶𝑏 − [𝑁𝐻4+ ]
[𝑁𝐻3 ] = 4.10−2 - 7,94. 10−4 = 3,92. 10−2 𝑚𝑜𝑙/𝐿
✓ Valeur du pKa :
[𝑁𝐻 ] [𝑁𝐻 ]
On a 𝑝𝐻 = 𝑝𝐾𝑎 + 𝑙𝑜𝑔 [𝑁𝐻 3+ ] ⇒ 𝑝𝐾𝑎 = 𝑝𝐻 − 𝑙𝑜𝑔 [𝑁𝐻 3+ ]
4 4
3,92.10−2
𝑝𝐾𝑎 = 10,9 − 𝑙𝑜𝑔 = 9,20.
7,94.10−4
3. volume Va d’acide :
La solution de pH = 9,2 est une solution tampon car pH = pKa du couple (𝑁𝐻4+ / 𝑁𝐻3 ) mis
en jeu
𝑛𝑏 𝐶𝑏 𝑉𝑏 𝐶𝑏 𝑉𝑏 4.10−2 𝑥20.10−3
⇒ 𝑛𝑎 = ⇒ 𝐶𝑎 𝑉𝑎 = donc 𝑉𝑎 = = = 13,33. 10−3 𝐿 = 13,33 𝑚𝐿
2 2 2𝐶𝑎 2𝑥3..10−2

15
4. Propriétés : Le pH d’une solution tampon varie peu lors d’une dilution modérée et lors
d’une addition modérée d’un acide fort ou d’une base forte.

Exercice 4

Dans la salle de collection de ton établissement se trouvent trois flacons A , B et C contenant


soit une solution aqueuse d’ammoniac (NH3) ,une solution d’acide chlorhydrique (HCl) ; une
solution d’hydroxyde de sodium (KOH) .En vue d’identifier le contenu de chaque flacon ,ton
groupe de travail sous la supervision de votre professeur de physique-chimie réalise une
série de dosages avec les solutions ci-dessus :
Premier dosage : le groupe fait réagir A et C et obtient la courbe 1 comportant un pHE = 5,4
Deuxième dosage : le groupe met en réaction A et B , il obtient la courbe 2 avec un pHE = 7

p p
H F H
E
E

V V
Courbe 1 Courbe 2
Données :
Toutes solutions sont prises à 25°C et ont la même concentration molaire volumique
C = 10−2 mol. L−1
Les zones de virage des indicateurs colorés : BBT (6 -7,6) ; rouge de méthyle (4,2-6,2) ;
phénolphtaléine (8,2 -10).
Tu es désigné par le groupe pour faire le rapport
1.En t’appuyant sur le premier dosage
1.1. Précise la nature des solutions utilisées, justifie ta réponse
1.2. Identifie les contenus des flacons A et C
1.3. Écris l’équation –bilan du dosage
2.En te servant du deuxième dosage
2.1. Précise la nature des solutions utilisées, justifie ta réponse
2.2. Identifie le contenu du flacon B.
2.3.Écris l’équation-bilan du dosage
3.
3.1. Donne la nature du mélange à l’équivalence
3.1.1.du dosage 1 ;
3.1.2.du dosage 2 .
3.2.Cite l’indicateur coloré approprié dans :
3.2.1.le dosage 1 .
3.2.2.le dosage 2
4. Nomme la solution qu’on obtient au point F de la courbe 1 puis donne ses propriétés

16
Solution
1.
1.1. La courbe 1 est celle du dosage d’une base faible par un acide fort car cette courbe est
décroissante et présente quatre parties ou elle décroissante et présente deux points d’inflexion
ou elle est décroissante et présente trois concavités .
1.2. A : solution aqueuse d’acide chlorhydrique HCl et B : Solution aqueuse d’ammoniac NH3
1.3. NH3 + H3 O+ → NH4 + + H2 O

2.
2.1. La courbe 2 est celle du dosage d’une base forte par un acide fort car la courbe est
décroissante et présente trois parties ou elle est décroissante et présente un point d’inflexion
ou elle est décroissante et présente deux concavités.
2.2. B : Solution aqueuse d’hydroxyde de potassium KOH
2.3. OH − + H3 O+ → 2H2O
3.
3.1. Donnons la nature du mélange à l’équivalence
3.1.1 dosage 1 :
pHE< 7 : le melange est acide car on obtient à l’équivalence un mélange équimolaire d’ions
ammonium NH4+ et d’ion chlorure Cl- c’est à dire la solution de chlorure d’ammonium qui
est un acide faible.
3.1.2. Dosage 2 :
pHE = 7 : le mélange est neutre car on obtient à l’équivalence un mélange équimolaire d’ions
potassium K+ et d’ions chlorure Cl- , c’est-à-dire la solution de chlorure de potassium KCl qui
est une solution neutre
4.Au point F de la courbe 1, on a une solution tampon ayant les caractéristiques suivantes :
Le pH d’une solution tampon varie peu :
- lors d’ajout modéré d’acide ou de base ;
-lors d’une dilution modérée

Exercice 5:
Au cours d’une séance de travaux pratiques, votre professeur de Physique-chimie vous
demande d’identifier une base faible B dont le couple acide /base parmi ceux proposés dans le
tableau 2 ci-dessous.
Pour cela vous mettez dans un bécher un volume Vb = 20 cm3 de la solution de la base B de
concentration molaire volumique Cb inconnue .Vous ajoutez quelques gouttes de bleu de
bromothymol à une solution puis vous y versez progressivement à l’aide d’une burette
graduée, une solution d’acide chlorhydrique de concentration Ca = 10−1 mol. L−1.Vous
mesurez les valeurs du pH du mélange lors de l’ajout de l’acide.
Tableau 1
Va 0 2 4 8 10 12 14 16 18 19,8 20 20,2 22 25
(cm3)
pH 11 10,2 9,8 9,4 9,2 9 8,8 8,5 8,2 7,2 5,2 3,3 2,3 1,9
Données :
-Échelle : 1 cm pour 1unité de pH et 1cm pour 2 cm3
-Tableau de couples A/B

17
Tableau 2
Couple Ion Ion Ion Ion
acide- éthylammonium/ Méthylammonium/ ammonium/ Hydrogénacarbonate/
base éthylamine éthylamine ammoniac ion carbonate
HCO3/CO32-
pKa 10,67 10,72 9,20 10,3
Tu es sollicité pour faire le rapport
1. Écris l’équation-bilan de la réaction qui se produit entre la solution d’acide chlorhydrique et
la base
2. Trace sur une feuille de papier millimétré la courbe de variation pH = f(Va)
3. Détermine :
3.1. les coordonnées du point d’équivalence E
3.2. la concentration molaire Cb de la solution de la base faible B
3.3. graphiquement le pKa du couple acide-base étudié
4. Déduis le nom de la base faible B

Solution

1. Équation –bilan de la réaction


H3 O+ + B → BH+ + H2 O
2. Tracé de la courbe pH = f(Va)

18
3.
3.1. Les coordonnées du point d’équivalence E .
D’après la courbe ,en utilisant la méthode des tangentes parallèles on a :
E ( VaE = 20mL ;pHE = 5,2 )
3.2. La concentration molaire Cb
C .V
À l’équivalence n(B) = n (H3O+) , soit CbVb = CaVa ou Cb = 𝑎V 𝑎 , Cb = 0,1 mol/L
a
3.3. Le pKa du couple
V
À la demi-équivalence Va = 2aE = 10 mL
À cette valeur Va = 10 Ml correspond d’après la courbe a un pHE’ = pka = 9,2
4. Nom de la base :
D’après le tableau 2, cette valeur pka = 9,2 correspond à l’ammoniac

IV. DOCUMENTATION

Titrage pH-métrique de l'acide éthanoïque du vinaigre par les ions hydroxyde


Pour déterminer la concentration en acide éthanoïque d’un vinaigre dilué 10 fois, on va titrer
par pH-métrie 10 mL de vinaigre dilué de concentration CA avec une solution basique
d’hydroxyde de sodium de concentration [HO-]B = 1.10-1 mol.L-1 sans indicateur coloré de fin
de réaction car le suivi se fait par tracé de courbe pH-métrique.

Montage expérimental :

Observations :
Il y a peu de changement de couleur mais il faut faire attention à maintenir l’agitation à
chaque ajout et à laisser se stabiliser la valeur de pH avant de la reporter directement (pas
de tableau de valeurs) sur le papier millimétré.
19
La courbe obtenue est ascendante et présente deux points d’inflexion.
Équation simplifiée:
L’acide éthanoïque réagit très peu avec l’eau donc la réaction totale qui a lieu est :
CH3COOH(aq) → CH3COO-(aq) + H+ ;
HO-(aq) + H+(aq) → H2O.

Bilan : CH3COOH(aq) + HO-(aq) → CH3COO-(aq) + H2O(aq).

Exploitation d’une courbe pH-métrique :


Deux méthodes permettent de déterminer Veq et pHeq sur la courbe obtenue :
• la méthode des tangentes : l’intersection du milieu de la perpendiculaire aux deux
tangentes aux deux points d’inflexion parallèles avec la courbe a pour coordonnées : E(Veq ;
pHeq).

• la méthode de la dérivée dpH/dV : le pic de la courbe des dérivées instantanées a pour


abscisse le volume équivalent.
On obtient pour ce graphique : VBeq = 11 mL de base versée à pHeq = 8.
Détermination de la concentration :

Equation de la réaction CH3COOH(aq) + HO-(aq) → CH3COO-(aq) + H2O(aq)


Etat de système Avancement nCH3COOH nOH- nCH3COO- excès
Etat initial (t=0) CB.VB versé :
0 CA'.VA' 0 excès
(mmol) au départ 0
Etat intermédiaire
x CA'.VA' CB.VBversé - x x excès
(t) (mmol)
Etat équivalence CA'.VA' -
xeq C2.V2 - xeq = 0 xeq excès
(mmol) xeq = 0

20
D'où xeq = CA'.VA'/1 et xeq = C2.V2eq/1 d'après la dernière ligne de tableau d'avancement.
De plus, n = C.V donc CA'.VA' = C2.V2 eq.

CA'= = 1,1.10-1mol.l-1 dans la solution diluée.


Donc dans le vinaigre, CA = 10.CA' = 1,1 mol.L-1 d'acide éthanoïque.

21
Niveau : Terminales CDE

Discipline :
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
PHYSIQUE-CHIMIE

THÈME : CHIMIE GÉNÉRALE

TITRE DE LA LEÇON : DOSAGE ACIDO-BASIQUE

I. SITUATION D’APPRENTISSAGE

Regardant un documentaire à la Télévision ivoirienne chaîne 1, une élève de la classe de Terminale du


Lycée d’Agboville apprend que le vinaigre utilisé dans les foyers pour la vinaigrette est constitué
essentiellement d’acide éthanoïque. Voulant vérifier cette information, elle et ses camarades de classe
décident de réaliser le dosage du vinaigre et de déterminer sa concentration molaire volumique.

II. CONTENU DE LA LEÇON

I. Généralités

1. Protocole expérimental
On prélève un volume Va de solution à doser que l’on verse dans un Erlenmeyer. On y ajoute quelques
gouttes d’un indicateur coloré approprié. A l’aide d’une burette graduée, on y verse progressivement une
solution titrante jusqu’à apparition d’une nouvelle couleur. On relève alors le volume (Véq) de solution
versée.

2. Principe de dosage et technique de dosage


Un dosage est une technique expérimentale qui permet de déterminer la concentration molaire C
inconnue d’une espèce chimique dans une solution.
De façon générale, on fait réagir une espèce chimique A, de concentration CA inconnue sur une espèce
chimique B de concentration CB connue, selon la réaction chimique : A + B → D
Cette réaction chimique entre A et B doit être unique, rapide et totale.
Ainsi, on peut utiliser les réactions acido-basiques suivantes :
▪ Acide fort – base forte
H3O+ + OH-→ 2 H2O

▪ Acide faible – base forte


AH + OH-→ A- + H2O
BH+ + OH-→ B + H2O

▪ Acide fort – base faible


H3O+ + A-→ AH + H2O
H3O+ + B → BH+ + H2O

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Il existe deux (02) types de dosages acido-basiques :
▪ Le dosage pH-métrique
▪ Le dosage colorimétrique

II. Dosage colorimétrique d’une solution commerciale de vinaigre

1. Préparation d’une solution diluée de vinaigre


On prélève V0 = 10mL de la solution commerciale de vinaigre 8° de concentration C0. On le dilue 10 fois
avec de l’eau distillée. Cette solution de vinaigre diluée de concentration Ca a un pH égale 2,9.

2. Montage expérimental

Burette
graduée

Solution de soude
concentration Cb =10-1mol.L-1

Erlenmeyer
10 mL de solution (incolore)
diluée de vinaigre de Barreau aimanté
concentration Ca inconnue + qq.
gouttes de phénolphtaléine Agitateur magnétique

3. Expérience et observations
. A l’aide d’une burette graduée, on verse goutte à goutte de la soude de Cb = 10-1 mol/L dans la solution
de vinaigre dilué, l’agitateur faisant le mélange. Au fur et à mesure de l’ajout de soude, la couleur du
mélange passe brusquement de l’incolore au rose violacé et le reste. Le mélange passe au rose violacé
lorsque le volume versé est de 13mL. Le pH du mélange est alors égal à 8,8.

4. Interprétation
Quand la couleur du mélange devient rose violacée, la réaction entre le vinaigre et la soude est terminée :
L'on a atteint l’équivalence acido-basique.
Alors : nA (vinaigre) = nB (soude)

5. Le choix de l’indicateur coloré


Le pH à l’équivalence de ce dosage vaut environ 8 ,8 et la zone de virage de la phénolphtaléine se situe
entre 8,2 et 10. On constate que : 8,2 < 8,8< 10, par conséquent la phénolphtaléine est bien l’indicateur
coloré approprié à ce dosage.

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6. Concentrations molaires volumiques
6.1 Concentration de la solution diluée
A l’équivalence : CA.VA = CB. VBéq<=> CA = CB.VBéq/VA<=>CA = 0.1*0.013/0.01=0,13 mol.L-1

6.2 Concentration C0 de la solution commerciale


k = C0 / Ca d'où /C0 = 10 Ca = 1,3 mol.L-1

Activité d'application 1
On étudie le dosage d'un volume Va =15mL d'une solution d'acide éthanoique par une solution
d'hydroxyde de potassium de concentration Cb =10-2 mol/L. L'équivalence acido-basique est atteinte
lorsqu'on a versé Vb =16mL d'hydroxyde de potassium. Calcule la concentration Ca de la solution d'acide
éthanoique dosée.
Solution:
A l'équivalence, n(𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻) =n (𝑂𝐻 − ) ; Ca .Va =Cb .VbE d'où Ca = Cb .VbE / Va A.N. Ca=1,06.10-2
mol/L.

6.3 Concentrations volumiques des espèces chimiques à l’équivalence

6.3.1 Inventaire des espèces chimiques présentes dans le mélange :


• Cations : 𝐻3 𝑂+ ; 𝑁𝑎+ ;
• Anions : 𝑂𝐻 − ; 𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂− ;
• Molécules : 𝐻2 𝑂 ; 𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻
: 10
6.3.2 Concentrations des espèces chimiques :
• [H3O+] = 10-pH = 1,6.10-9 mol.L-1
• [OH-] = 6,25.10-6 mol.L-1
• C V
[Na+ ] = b b = 56. 10−3 mol/L
V +V a b

Electroneutralité : [CH3 COO− ] = [Na+ ] + [H3 O+ ] − [OH − ] ≈ [Na+ ] = 56. 10−3 mol/L Conservation de la
C V
Matière : V a+Va = [CH3 COO− ] + [CH3 COOH]
a b
à l’équivalence : Ca.Va=Cb.Vb
C V
alors[CH3 COOH] = V a+Va − ([Na+ ] − [OH − ]) ≈ [OH − ] = 6,25. 10−6 mol/L
a b
III/ Dosage ph-métrique
Dans ce cas, on utilise le graphe pH= f (V), V étant le volume de réactif versé. On trace la courbe pH-
métrique et on détermine le point d'équivalence E par la méthode des tangentes parallèles.
Connaissant pHE et VE (volume de réactif versé à l'équivalence) on utilise l'équation-bilan de la réaction
acido-basique pour déterminer la concentration de la solution.
Remarque : Le pH se lira avec le pH-mètre.

7. Intérêt du dosage
Doser une espèce chimique présente dans une solution consiste à déterminer sa concentration
molaire volumique dans cette solution.

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Activité d’application 2

INDICATEURS COLORES TEINTE ACIDE ZONE DE TEINTE


VIRAGE BASIQUE
HELIANTHINE Rouge 3,1 – 4,4 jaune
BLEU DE BROMOTHYMOL (BBT) jaune 6 – 7,6 Bleu
PHENOLPHTALEINE incolore 8,2 – 10 Rose violacé

Précise, parmi les indicateurs ci-dessus, celui qui est convenable pour un dosage :
1. d’un acide fort par une base forte ;
2. d’une base forte par un acide fort ;
3. d’un acide faible par une base forte ;
4. d’une base faible par un acide fort.

Solution 2:
1. Pour le dosage d'un acide fort par une base forte, le BBT est approprié car le pHE =7 à 25C°à
l'équivalence est compris dans sa zone de virage.
2. Pour le dosage d'une base forte par un acide fort, le pHE à l'équivalence est compris dans la zone
de virage du BBT. Le BBT est donc approprié.
3. Pour le dosage d'un acide faible par une base forte, le pHE est supérieur à 7 à 25°C. La
phénolphtaléine est appropriée.
4. Pour le dosage d'une base faible par un acide fort, le pHE est inférieur à 7 à 25°C. L'hélianthine est
appropriée.

SITUATION D’ÉVALUATION

Ton voisin de classe réalise le dosage d’une solution d’acide benzoïque de volume Va = 50 mL par une
solution de soude de concentration molaire Cb = 10-1 mol/L. La phénolphtaléine présente dans le mélange
vire au rose violacé lorsque le volume de soude versé est Vb = 20mL.
1.1 Fais le schéma du dispositif expérimental.
1.2 Précise le rôle de la phénolphtaléine.
1.3 Écris l’équation bilan de la réaction acido-basique qui a lieu.
1.4 Détermine la concentration molaire volumique de la solution d’acide benzoïque.
1.5 Précise la nature (acide, basique ou neutre) du mélange à l’équivalence.

III. EXERCICES

Exercice 1
On ajoute progressivement, à un volume VA, égal à 50,0 mL, d’une solution aqueuse d’acide
méthanoïque HCOOH de concentration inconnue CA, un volume VB d’une solution aqueuse de soude
de concentration CB égale à 0,10 mol /L, et on mesure le pH.
La courbe représentant les variations du pH en fonction du volume est donnée ci-dessous.

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1. Écris l’équation-bilan de la réaction de dosage.
2. Déduis de la courbe la valeur du volume VBEde soude versée à l’équivalence.
3. Calcule la valeur de CA.

Solution
1. Équation-bilan de la réaction :
HCOOH + HO – → HCOO – + H2O
2. Valeur du volume de base versée à l’équivalence :
Par la méthode des tangentes, on trouve : VBE ≈ 21,5 mL
3. Valeur de CA .
A l’équivalence : nA = nBE
𝐶𝐵 𝑉𝐵𝐸 0,10 × 21,5
𝐶𝐴 𝑉𝐴 = 𝐶𝐵 𝑉𝐵𝐸 𝐶𝐴 = 𝐶𝐴 =
𝑉𝐴 50
𝐶𝐴 = 4,3. 10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 .
Exercice 2
Ton voisin de classe réalise le dosage d’une solution d’acide benzoïque de volume Va = 50 mL par une
solution de soude de concentration molaire Cb = 10-1 mol/L. La phénolphtaléine présente dans le mélange
vire au rose violacé lorsque le volume de soude versé est Vb = 20mL.
1. Fais le schéma du dispositif expérimental.
2. Précise le rôle de la phénolphtaléine.
3. Écris l’équation bilan de la réaction acido-basique qui a lieu.
4. Détermine la concentration molaire volumique de la solution d’acide benzoïque.
5. Précise la nature (acide, basique ou neutre) du mélange à l’équivalence.

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Solution
1. Schéma du dispositif

Burette
graduée
contenan

Solution de soude
concentration Cb =10-1mol.L-1

Erlenmeyer
50 mL de solution (incolore)
diluée d'acide de concentration Barreau aimanté
Ca inconnue + qq. gouttes de
phénolphtaléine Agitateur magnétique

2. Rôle de la phénolphtaléine
Elle joue le rôle d l'indicateur coloré. Le changement de sa couleur marque la fin du dosage et
nous permet de savoir que l'équivalence acido-basique est atteinte.
3. Équation-bilan de la réaction

C6H5-COOH + OH- C6H5-COO- + H2O

4. Concentration molaire de la solution acide à l'équivalence

n(C6H5-COOH) = n(OH-) Ca. Va = Cb .VbE d'où Ca = Cb .VbE /Va

A.N. Ca = 4.10-2mol/L

5. Nature du mélange à l'équivalence

A l’équivalence ; le mélange est basique ; C'est une solution de benzoate de sodium.

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Exercice 3
Le sujet d’une évaluation porte sur le dosage d’un acide fort HA par une base forte BOH. La courbe pH-
métrique du dosage est représentée qualitativement comme suit.
pH VA = 10 mL, le volume de l’acide versé.
14 CB = 10−1 𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 , la concentration
12
molaire volumique de la base utilisée.
Tu disposes de trois indicateurs
10 colorés :
8 - hélianthine (3,1 – 4,4) ;
- BBT (6 – 7,6) ;
6
- phénolphtaléine (8,2 – 10 ).
4

0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 VB

1. Définis un dosage.
2. Justifie le choix de l’indicateur coloré approprié pour ce dosage parmi ceux donnés.
3. Écris l’équation-bilan de la réaction acido-basique.
4. Détermine la concentration molaire volumique de l’acide.

Solution
1. Un dosage est une méthode expérimentale qui permet de déterminer la concentration d’une espèce
chimique.
2. D’après la courbe de dosage, le pH à l’équivalence est égal à 7, valeur contenue dans la zone de
virage du BBT (6 – 7,6). Le BBT est donc l’indicateur coloré approprié pour ce dosage.

3. HA + OH- A- + H2O OuHA + (B++OH-) B+ + A- + H2O

4. A l’équivalence, n(OH-) = n(H3O+)

CBVBE = CAVA
𝑉 11.10−3
CA = CB 𝑉𝐵𝐸 = 10−1 10.10
𝐴 −3
CA = 0,11 mol.L-1.

Exercice 4
Au cours d’une séance de travaux pratiques au laboratoire du lycée.Votre professeur de physique –chimie
vous demande de déterminer la concentration molaire en acide éthanoïque contenu dans une bouteille
pleine de vinaigre dont l’étiquette n’est pas lisible. Le professeur vous demande de prélever un volume
Vo = 5 mL de la solution mère So de vinaigre et la diluer 4 fois. Vous obtenez une solution S1 de volume
V1. Vous prélevez un volume V = 10 mL de S1 auquel vous ajoutez quelques gouttes de phénolphtaléine
que vous dosez par une solution d’hydroxyde de potassium de concentration C2 = 10−2 mol. L−1 .Le
changement de teinte du mélange est obtenu lorsque vous avez versé un volume VE = 11,5 mL de la
solution d’hydroxyde de potassium.
Tu es choisi pour rédiger le compte rendu de ton groupe
1. Schématise le dispositif expérimental
2. Explique le changement de teinte du mélange pendant le dosage
3.
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3.1. Écris l’équation –bilan de la réaction acido-basique ;
3.2. Calcule la concentration molaire C1 de la solution S1 dosée ;
4. Détermine la concentration molaire d’acide éthanoïque contenu dans la bouteille de vinaigre.
Solution

1. Schéma du dispositif

Burette graduée contenant la solution d’hydroxyde de potassium à


10−2 mol. L−1

Bécher

Barreau aimanté
10 mL de vinaigre + gouttes de phénolphtaléine
Agitateur magnétique

2.Le changement de teinte du mélange au laboratoire marque la fin du dosage, cela explique que le
mélange est à équivalence acido-basique
3.
3.1. Équation-bilan du dosage :
CH3COOH + OH-→ CH3COO- + H2O
3.2. Calcule de la concentration C1
À l’équivalence on n1 = n2 , on a C1V = C2VE d’où C1 = 1,15.10-2 mol.L-1
4.Concentration d’acide éthanoïque dans la bouteille.
D’après la définition de la dilution no = n1 , on a CoVo = C1V1 , soit V1 = kVo
CoVo = C1kVo cela entraine Co = k.C1 d’où Co = 5,75.10-2 mol.L-1

Exercice 5
Lors d’une séance de travaux dirigés au laboratoire, votre professeur de physique-chimie, vous demande
de déterminer le pH d’une solution aqueuse d’acide Iodhydrique. Vous réalisez le dosage calorimétrique
d’un volume VA = 10 mL de cette solution aqueuse d’hydroxyde de sodium de concentration CB = 10-2
mol. L-1 .A l’aide d’un indicateur coloré approprié, vous repérez l’équivalence lorsque vous avez versé un
volume VBE = 22 mL de solution aqueuse d’hydroxyde de sodium, vous disposez des zones de virage de
quelques indicateurs colorés :
Indicateur coloré Hélianthine Bleu de Bromothymol Phénolphtaléine
Zone de virage 3,1-4,5 6 -7,6 8,2 -10
Tu es désigné pour exposer ton travail au tableau
1.Choisis parmi les indicateurs colorés proposés, celui qui convient pour le dosage. Justifie ta réponse.
2.
2.1. Définis le pH d’une solution aqueuse.
2.2.Donne l’expression du Ph d’une solution aqueuse d’acide fort en fonction de sa concentration
molaire volumique CA.
3.Calcule la concentration CA de la solution aqueuse d’acide iodhydrique
4.Détermine le pH de la solution d’acide iodhydrique.

Solution

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1. L’indicateur coloré approprié à ce dosage est le bleu de bromothymol (BBT) , car sa zone de virage
contient le pH à l’équivalence ( 6 < pHE=7< 7,6 )
2.
2.1. Le pH d’une solution aqueuse est la grandeur sans dimension qui exprime la quantité des ions H3 O+
dans la solution.
2.2. Le pH d’une solution aqueuse d’acide fort est donné par la relation pH = -logC
Avec C = [H3 O+ ]
2. Concentration CA
A l’équivalence n(H3O+) = n(OH-) ou on a CAVA = CBVBE et on trouve CA = 2,2.10-2 mol.L-1 .
3. pH de la solution
pH = -log CA = -log2, 210-2 = 1,65

IV. DOCUMENTS
Titrage par indicateurs colorés
Le titrage par indicateurs colorés est une méthode d'analyse par titrage qui se base sur un changement
de couleur du milieu lors de l'équivalence. Cette méthode s'utilise par l'ajout d'un indicateur coloré lors
des titrages acido-basiques (indicateurs de pH), des titrages par oxydoréduction (indicateurs redox), des
titrages complexométriques (indicateurs de complexométrie) ou des titrages par précipitation (indicateurs
de précipitation).
Les indicateurs colorés en titrage acido-basique
Lors d'un titrage acido-basique, à l'équivalence, les quantités de matière des réactifs sont en proportions
stœchiométriques. On observe alors un saut de pH. Généralement les espèces mises en jeu sont incolores
et pour mettre en évidence le saut de pH et donc l'équivalence on doit utiliser un indicateur coloré.
Fonctionnement de l'indicateur coloré en réaction acido-basique
L'indicateur de pH est un composé chimique qui présente des propriétés acido-basiques et dont la forme
acide et la forme basique présentent des couleurs différentes, cela permet donc de distinguer simplement
le pH de la solution.
Choix de l'indicateur coloré
On peut grouper les titrages acido-basiques en quatre familles :

1. réaction entre un acide fort et une base forte ;


2. réaction entre un acide fort et une base faible ;
3. réaction entre un acide faible et une base forte ;
4. réaction entre un acide faible et une base faible.
Selon la famille, on peut prévoir la zone de virage du pH. Dans le premier cas l'équivalence se fera à un
pH neutre égal à 7, dans le deuxième cas l'équivalence se fera à un pH acide inférieur à 7, dans le
troisième cas l'équivalence se fera à un pH basique supérieur à 7, le quatrième cas ne permet pas de
conclure a priori, un calcul à l'aide des pKa des couples acide-base mis en jeu est nécessaire. Ainsi, selon
le pH il convient d'adapter l'indicateur coloré, sa zone de virage doit correspondre à la zone d'équivalence
lors du titrage.

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Quelques indicateurs colorés
Nom de l'indicateur Zone de virage Changement de couleur
Vert de malachite 0,1 - 2,0 jaune - vert
Jaune d'alizarine R 1,9 - 3,3 rouge - jaune
Bleu de bromophénol 3,0 - 4,6 jaune - bleu
Hélianthine 3,1 - 4,4 rouge - jaune
Rouge d'alizarine S 3,7 - 5,2 jaune - violet
Vert de bromocrésol 3,8 - 5,4 jaune - bleu
Rouge de méthyle 4,2 - 6,2 rouge - jaune
Bleu de résorcine 4,4 - 6,2 rouge - bleu
Bleu de bromothymol 6,0 - 7,6 jaune - bleu
Rouge de crésol 7,2 - 8,8 jaune - rouge
Phénolphtaléine 8,2 - 10,0 incolore - rose
Rouge d'alizarine S 10,0 - 12,0 violet - jaune
Jaune d'alizarine R 10,1 - 12,1 jaune - violet
Vert de malachite 11,5 - 13,2 vert - incolore
Carmin d'indigo 11,6 - 14,0 bleu - jaune
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Titrage_par_indicateurs_color%C3%A9s

Pour les exercices vous pouvez consulter les sites et documents suivants :

https://guy-chaumeton.pagesperso-orange.fr/ts06chc.htm#b
http://1plus1font3.com/wp-content/uploads/2018/09/3-Dosages-acido-basiques.pdf

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Niveau : Terminales C, D
CÔTE D’IVOIRE –
Discipline : Physique-Chimie ÉCOLE NUMÉRIQUE

THEME : MECANIQUE

TITRE DE LA LEÇON : CINÉMATIQUE DU POINT

I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Au cours d’une évaluation en athlétisme, au lycée moderne d’Abengourou, un élève de la Termine D
parcourt un trajet constitué d’une piste rectiligne et d’une autre curviligne. Sur la piste rectiligne, il
démarre sans vitesse initiale, accélère pour atteindre une vitesse qu’il maintient constante pour le reste du
trajet. Ayant observé attentivement le parcours de leur camarade, les élèves de la classe décident le
lendemain, pendant le cours de Physique-Chimie, d’approfondir leurs connaissances sur les mouvements.
A l’aide d’enregistrements, ils cherchent à déterminer les équations horaires des différents mouvements
et à les utiliser.

II. CONTENU
1. RAPPELS
1.1 Le référentiel
Un référentiel est un objet par rapport auquel on décrit le mouvement d’un objet.

1.2 Le repère d’espace


Un repère d’espace est un système d’axes lié à un référentiel dans lequel on étudie le mouvement d’un
objet. Il permet de définir la position d’un point mobile grâce aux coordonnées.
⃗⃗ ).
Le repère, généralement utilisé, est orthonormé. Exemple : le repère d’espace R (O,𝑖⃗, 𝑗⃗, 𝑘

1.3 Le repère temps


Il permet de situer un point mobile dans le temps. Le repère de temps est défini par un instant-origine
choisi arbitrairement comme origine des dates (t = 0s).

1.4 Trajectoire d’un point matériel


La trajectoire est l’ensemble des positions successives occupées par un point matériel au cours de son
mouvement.

2. VECTEUR-POSITION
2.1.Définition
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est un vecteur qui donne la position d’un point matériel M dans un repère
Le vecteur-position 𝑶𝑴
d’espace à chaque instant t.

2.2 Expression dans un repère cartésien


L’expression du vecteur position est :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = x 𝒊⃗ + y 𝒋⃗ + z ⃗𝒌⃗ pour un mouvement dans l’espace.
𝑶𝑴
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = x 𝒊⃗ + y 𝒋⃗ pour un mouvement dans un plan.
𝑶𝑴

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⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑴 = x 𝒊⃗ pour un mouvement sur une droite
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ou les équations horaires ou
(x, y, z) sont les coordonnées cartésiennes du vecteur-position𝑂𝑀
équations paramétriques du mouvement.

Remarque : L’équation cartésienne de la trajectoire du point mobile M est la relation qui lie les
coordonnées cartésiennes x, y et z.

3. VECTEUR-VITESSE
3.1 Définition
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒅𝑶𝑴
⃗⃗ =
Le vecteur-vitesse instantanée est la dérivée du vecteur-position par rapport au temps.𝒗 𝒅𝒕

3.2 Expression du vecteur-vitesse instantanée


o Par les coordonnées cartésiennes
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝒅𝑶𝑴 𝒅
⃗⃗ =
𝒗 ⃗⃗)
= 𝒅𝒕(x𝒊⃗ + 𝒚𝒋⃗ + 𝒛𝒌
𝒅𝒕
𝒅𝒙 𝒅𝒚 𝒅𝒛
⃗⃗ = 𝒊⃗ + 𝒋⃗ + ⃗⃗⃗⃗
𝒗 𝒌 ou ⃗⃗ = 𝒙̇ 𝒊⃗ + 𝒚̇ 𝒋⃗ + 𝒛̇ ⃗𝒌⃗
𝒗
𝒅𝒕 𝒅𝒕 𝒅𝒕
𝒅𝒙 𝒅𝒚 𝒅𝒛
( 𝒅𝒕 ; 𝒅𝒕 ; 𝒅𝒕 ) ou (𝒙̇ ; 𝒚;̇ 𝒛̇ ) sont les coordonnées du vecteur-vitesse instantanée dans le repère cartésien R
⃗⃗).
(O,𝒊⃗, 𝒋⃗, 𝒌
La valeur de la vitesse est : 𝐯 = √𝐱̇ 𝟐 + 𝐲̇ 𝟐 + 𝐳̇ 𝟐
Elle s’exprime en m.s–1.

Activité d’application 1
Dans un repère orthonormé (O,𝑖⃗, 𝑗⃗), la position d’un point mobile M est donnée à l’instant t par les
équations horaires suivantes :
𝑥(𝑡) = 𝑡
{ 1 avec t en secondes, x et y en mètres.
𝑦(𝑡) = − 2 𝑡 2 + 2
1. Détermine les coordonnées du vecteur-vitesse instantanée 𝑣⃗ du mobile dans le repère (O,𝑖⃗, 𝑗⃗).
2. Exprime en fonction de t, la valeur v de cette vitesse.

Résolution :
𝒅𝒙
𝑣𝑥 = 𝑥̇ = 𝑣 =1
1. Coordonnées du vecteur-vitesse instantanée 𝑣⃗ :{ 𝒅𝒕
𝒅𝒚
; {𝑣 𝑥 = −𝑡
𝑣𝑦 = 𝑦̇ = 𝑦
𝒅𝒕
2. Expression de la valeur de 𝑣⃗ : v = √ẋ 2 + ẏ 2 ; 𝐯 = √𝟏 + 𝐭𝟐.

o Dans la base de Frenet


La base de Frenet (𝝉 ⃗⃗) est une base liée au point matériel mobile M.
⃗⃗,𝒏 𝑣⃗
⃗⃗ : Vecteur unitaire tangent à la trajectoire ;
𝛕 𝜏⃗
⃗⃗ : Vecteur unitaire normal à 𝛕
𝐧 ⃗⃗ et orienté vers la concavité de la trajectoire.
𝒅𝒔 𝑛⃗⃗
Expression de la vitesse :𝒗 ⃗⃗ = 𝒗𝝉⃗⃗, avec 𝐯 = 𝒅𝒕 = 𝒔̇ ;
s étant l’abscisse curviligne.

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4. VECTEUR-ACCÉLÉRATION
4.1 Vecteur-accélération instantanée
Le vecteur-accélération instantanée est la dérivée du vecteur-vitesse instantanée par rapport au temps.
𝐝𝐯⃗⃗
𝐚⃗⃗ = 𝐝𝐭 .
Le vecteur-accélération instantanée est aussi la dérivée seconde du vecteur-position par rapport au temps.
𝐝𝟐 𝐎𝐌
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐚⃗⃗ = 𝐝𝐭 𝟐

4.2 Expression du vecteur-accélération


o Dans le repère cartésien
⃗⃗
𝒅𝒗 𝒅
⃗⃗ =
𝒂 = 𝒅𝒕(𝒙̇ 𝒊⃗ + 𝒚̇ 𝒋⃗ + 𝒛̇ ⃗𝒌⃗)
𝒅𝒕
⃗⃗ = 𝒙̈ 𝒊⃗ + 𝒚̈ 𝒋⃗ + 𝒛̈ ⃗𝒌⃗ où (𝒙̈ ; 𝒚̈ ; 𝒛̈ ) sont les coordonnées du vecteur-accélération dans le repère cartésien R
𝒂
(O,𝒊⃗, 𝒋⃗, ⃗𝒌⃗).
Sa valeur est : 𝐚 = √𝐱̈ 𝟐 + 𝐲̈ 𝟐 + 𝐳̈ 𝟐
Elle s’exprime en m.s–2.

o Dans la base de Frenet


⃗⃗ = 𝒂𝒕 𝝉
Dans la base de Frenet, on a : 𝒂 ⃗⃗⃗
⃗⃗ + 𝒂𝒏 𝒏

𝐝𝐯𝛕 𝐝𝟐 𝐬
𝐚𝛕 = = 𝐝𝐭 𝟐 = 𝐬̈ accélération tangentielle
𝐝𝐭
𝐚⃗⃗ { 𝐯𝟐
𝐚𝐧 = accélération normale
𝛒
𝒅𝒗𝝉 𝒗𝟐
L’expression vectorielle de l’accélération est : 𝒂
⃗⃗= ⃗⃗ +
𝝉 ⃗⃗ :
𝒏
𝒅𝒕 𝝆

𝑎𝜏
𝜏⃗

𝑛⃗⃗
𝑎⃗
a
n

Remarques
- 𝛒 est le rayon de courbure de la trajectoire.
- Si la trajectoire est circulaire 𝛒= R : rayon du cercle.
La valeur de l’accélération est : 𝐚 = √𝐚𝛕 𝟐 + 𝐚𝐧 𝟐

Exercice d’application 2

Un point mobile M animé d’un mouvement circulaire et uniforme décrit un cercle de rayon R = 20 cm à
la
vitesse angulaire ω =250 rad.s–1.
Détermine sa vitesse linéaire v et son accélération a.

Résolution :

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Vitesse linéaire : v = Rω ; v = 0,2 × 250 ; v = 50 m. s −1 .
𝑣2 502
Accélération du mobile : 𝑎 = ;𝑎= ; 𝑎 = 12 500 𝑚. 𝑠 −2
𝑅 0,2

5. ÉTUDE DE QUELQUES MOUVEMENTS


5.1 Mouvement rectiligne et uniforme
5.1.1 Définition
Un point mobile décrit un mouvement rectiligne et uniforme lorsque son vecteur-vitesse instantanée est
constant : 𝑣⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑐𝑠𝑡
Le vecteur accélération est nul a = 0 m.s–2.

5.1.2 Équations horaires


⃗⃗ = ⃗𝟎⃗
𝒂
Expressions vectorielles :{ 𝒗⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝒗𝟎
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑴 = ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝒗𝟎 𝐭 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑴𝟎
Dans un repère unitaire (O, 𝒊⃗), les équations horaires sont :
𝑖⃗ 𝑣⃗
x O x

𝐚 = 𝟎 𝐦/𝐬𝟐
{𝐯 = 𝒗𝟎 ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑣0 ∶ vitesse initiale
𝐱 = 𝒗𝟎 𝒕 + 𝒙𝟎 ; 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑥0 ∶ abscisse initiale

Activité d’application 3
On donne les équations horaires, exprimées en mètre (m), de différents mouvements d’un point mobile
M:
2 1 1
x = -2t; x = 2t2 – t +1; x = 𝑡 +3 ; x = t – 1; x = 2𝑡 2 ; x = 2 t2 .
1. Donne l’équation horaire x = f(t) d’un mouvement rectiligne et uniforme.
2. Identifie parmi les équations horaires ci-dessus, celles qui correspondent à un mouvement
rectiligne et uniforme.
3. Retrouve pour chaque mouvement uniforme, la vitesse initiale v0 et la position initiale x0 de M.

Solution
1) Équation horaire : 𝑥 = 𝑣0 t + 𝑥0
2) Mouvement rectiligne uniforme : x = -2t et x = t – 1
3) Valeurs de v0 et x0
Pour x = -2t ; v0 = -2 m.s–1et x0 = 0 m ;
Pour x = t – 1; v0 = 1 m.s–1et x0 = -1 m

5.2 Mouvement rectiligne et uniformément varié


5.2.1 Définition
Un point mobile décrit un mouvement rectiligne et uniformément varié si sa trajectoire est rectiligne (ou
une droite) et si son vecteur-accélération est constant.

5.2.2 Équations horaires


Dans un mouvement rectiligne et uniformément varié, sur l’axe (O,i⃗ ) :
- L’accélération est constante ; 𝑎𝑥 = 𝑐𝑡𝑒

ecole-ci.online (Ce document ne peut être vendu sous aucune condition- Tout contrevenant s’expose à des poursuites judiciaires Page 4 sur 10
- La vitesse est une fonction affine du temps : 𝑣𝑥 = 𝑎𝑥 t + 𝑣0𝑥 ; (1)
- L’abscisse x du point mobile est une fonction du second degré du temps :
1
𝑥 = 2 . 𝑎𝑥 .t2 + 𝑣0𝑥 .t + 𝑥0 (2)
En combinant les équations horaires (1) de la vitesse et (2) de l’abscisse, on obtient une relation, entre
2 2
deux dates 𝑡0 et 𝑡1 , on a :𝑣1𝑥 - 𝑣0𝑥 = 2𝑎𝑥 (𝑥1 - 𝑥0 )
ou encore ∆𝑣 2 = 2.𝑎𝑥 .∆𝑥

Remarque : Mouvement accéléré, mouvement retardé


- ⃗⃗.𝒗
𝒂 ⃗⃗ = 𝒂𝒙 . 𝒗𝒙 > 0 le mouvement est accéléré ;
- ⃗⃗.𝒗
𝒂 ⃗⃗ = 𝒂𝒙 . 𝒗𝒙 < 0 le mouvement est retardé ;

Activité d’application 4
On donne les équations horaires, exprimées en mètre (m), de différents mouvements d’un point mobile
M:
2 1 1
x = 2t; x = 2t2 – t +1; x = 𝑡 +3 ; x = t – 1; x = 2𝑡 2 ; x = - 2 t2 -3
1. Donne l’équation horaire x = f(t) d’un mouvement rectiligne et uniformément varié.
2. Identifie parmi les équations horaires ci-dessus, celles correspondant à un mouvement rectiligne et
uniformément varié.
3. Retrouve pour chaque mouvement rectiligne et uniformément varié, l’accélération 𝑎𝑥 , la vitesse
initiale v0x et la position initiale x0 de M.

Solution
1
1) Équation horaire : 𝑥 = 2 . 𝑎𝑥 .t2 + 𝑣0𝑥 .t + 𝑥0
1
2) Mouvement rectiligne uniformément varié : x = 2t2 – t +1 et x = - 2 t2-3
3) Valeurs de 𝑎𝑥 , v0x et x0
Pour x = 2t2 – t +1 ; 𝑎𝑥 = 4 m.s–2; v0x = -1 m.s–1et x0 = 1 m ;
1
Pour x = - 2 t2-3 ; 𝑎𝑥 = -1 m.s–2; v0x = 0 m.s–1et x0 = -3 m.

5.3 MOUVEMENT CIRCULAIRE ET UNIFORME


5.3.1 Définition
Un point mobile décrit un mouvement circulaire et uniforme si sa trajectoire est circulaire et la valeur
algébrique de son vecteur- vitesse constante.

5.3.2 Repérage d’un point sur un cercle


On peut repérer un point matériel mobile M sur un cercle par :

- Ses coordonnées cartésiennes (x, y) ;


- ̂
Son abscisse curviligne s = 𝑀 0𝑀 ;
̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
- Son abscisse angulaire θ = (𝑂𝑀 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀).
0

𝐱 𝐌 = 𝐑 𝐜𝐨𝐬 𝛉
YM M On établit : {
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des = 𝐑 𝐬𝐢𝐧judiciaires
𝐌 poursuites 𝛉 Page 5 sur 10

̂
0 , 𝑂𝑀) =Rθ
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Et sM =(𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
θ M0 x
O xM
5.3.3. Vitesse et accélération dans la base de Frenet
𝑑𝑠 𝑑𝜃
• 𝑣⃗ = 𝑣𝜏 𝜏⃗ ; 𝑣𝜏 = 𝑑𝑡 = R = R𝛚 (𝜔 est la vitesse angulaire (rad.s–1)) →𝒗
⃗⃗ =Rω 𝝉
⃗⃗
𝑑𝑡
𝑣2
• 𝑎⃗ = an𝑛⃗⃗ ; an = = R𝜔2 → 𝒂
⃗⃗ = R𝛚𝟐 𝒏
⃗⃗ (𝑎⃗ est normal et centripète)
𝑅

5.3.4 Équations horaires


𝑑𝜃
- Abscisse angulaire : 𝑑𝑡 = 𝜔 → θ =ω t +θ0
- Abscisse curviligne : s = R(ωt +θ0) = v t + s0

Activité d’application5
Fais correspondre la caractéristique de la vitesse ou de l’accélération au type de mouvement dans la case
du tableau qui convient.

Mouvement Mouvement rectiligne Mouvement


rectiligne uniformément circulaire
uniforme. varié. uniforme.
Le vecteur-vitesse est
constant.
La valeur du vecteur-vitesse
est constante.
Le vecteur-accélération est
constant.
La valeur du vecteur-
accélération est constante
et non nulle.
Le vecteur-accélération est
centripète.
L’accélération normale est
nulle.

Résolution :

Mouvement Mouvement rectiligne Mouvement


rectiligne uniformément circulaire
uniforme. varié. uniforme.
Le vecteur-vitesse est
X
constant.
Le vecteur-accélération est
X
constant.

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La valeur du vecteur-
accélération est constante X X
et non nulle.
Le vecteur-accélération est
X
centripète.

SITUATION D’EVALUATION

Sur l’autoroute du nord, une automobile A est à l’arrêt au niveau d’une borne qu’on nommera O. Au
moment de son démarrage, elle est dépassée par un mini bus B de transport se déplaçant à la vitesse
constante vB = 25 m. s −1 .
L’automobile A accélère uniformément avec une accélération aA = 6 m. s −2 en vue de rattraper le mini
bus.
L’instant de démarrage de l’automobile A est pris comme origine des dates et la borne O est prise comme
origine des espaces. On admet que la portion de route sur laquelle se déplacent les véhicules est une
droite. Sur les autoroutes ivoiriennes, la vitesse maximale autorisée est de 120 km.h – 1.
Ton Professeur de Physique-Chimie, ayant assisté à la scène, te demande de déterminer les équations
horaires des mouvements des deux véhicules et de montrer que l’automobiliste est en faute au
moment du dépassement.

1- Donne en justifiant, la nature du mouvement de chaque véhicule.


2- Établis :
2.1- les équations horaires 𝑣𝐴 (𝑡)et 𝑥𝐴 (𝑡) de l’automobile A en fonction du temps ;
2.2- l’équation horaire 𝑥𝐵 (𝑡) du mini bus B en fonction du temps.
3- Détermine :
3.1- la date 𝑡𝑅 à laquelle l’automobile A rattrape le mini bus B ;
3.2- la distance parcourue par chaque véhicule à partir de la borne O ;
3.3- la vitesse de l’automobile A à la date 𝑡𝑅 .
4- Justifie que l’automobiliste est en faute.

Résolution
1. L’automobile A décrit un mouvement rectiligne et uniformément accéléré car sa trajectoire est une
droite et la valeur de son accélération est constante ;
Le minibus B décrit un mouvement rectiligne et uniforme car sa trajectoire est une droite et la valeur
de sa vitesse est constante.
2. Équations horaires
2.1 𝑣𝐴 (𝑡) = aA.t + v0A = 6.t car v0A = 0 m.s–1.
1
𝑥𝐴 (𝑡) = 2 . 𝑎𝑥 .t2 + 𝑣0𝐴 .t + 𝑥0𝐴 = 3.t2 car x0A = 0 m.
2.2 𝑥𝐵 (𝑡) = 𝑣0𝐵 .t + 𝑥0𝐵 = 25.t car x0B = 0 m
25
3.1 A t = tR on a : 𝑥𝐴 (𝑡𝑅 ) = 𝑥𝐵 (𝑡𝑅 ) ou encore 3.t2 = 25.t. La solution physiquement acceptable est 𝑡𝑅 = 3
= 8,33 s
3.2 Distance parcourue : dR = 25.𝑡𝑅 = 25×8,33 = 208,25 m.
3.3 Vitesse vAR = 6.𝑡𝑅 = 6×8,33 = 49,98 = 50 m.s–1.
3600
4. vAR = 50× 1000 = 180 km/h > 120 km/h. L’automobiliste a dépassé la vitesse maximale autorisée : il
est en faute.

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III. EXERCICES

Exercice 1
⃗⃗ ) par le vecteur-position ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Un point M est repéré dans le repère R (O,𝑖⃗,𝑗⃗,𝑘 𝑂𝑀 = -2t 𝑖⃗ + t2𝑗⃗ en cm.
1) Donne les équations horaires du mouvement de M.
2) Détermine les vecteurs-positions aux dates t0 = 0 s et t1 = 1 s.

Solution
𝑥 = −2𝑡
1- Les équations horaires : { 𝑦 = 𝑡 2
𝑧=0
2- A t0 = 0 s, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀0 = ⃗0⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗1 = -2 𝑖⃗ + 𝑗⃗
A t1 = 1 s, 𝑂𝑀

Exercice 2
⃗⃗) par ses coordonnées cartésiennes
Un point M est repéré dans un repère R (𝑂, 𝒊⃗, 𝒋⃗, 𝒌
2
(x=2t ;y=-t ;z=0) exprimées en mètre.
1. Détermine les coordonnées du vecteur-vitesse 𝑣⃗.
2. Calcule la valeur de la vitesse à t = 0,5s.

Solution
⃗⃗ : vx= 2 m.s–1, vy =-2t et vz=0.
1) coordonnées du vecteur-vitesse v
2) v = √22 + 12 + 02 =2,24 m.s–1.

Exercice 3
Un point M est repéré dans un repère R (𝑂, 𝒊⃗, 𝒋⃗) par ses coordonnées cartésiennes (x=2t; y= -t2); t 0.
1. Détermine les coordonnées de son vecteur-accélération 𝑎⃗.
2. Calcule la valeur du vecteur accélération à t = 1s.
3. Vérifie si le mouvement est accéléré ou retardé.
Solution
1) Coordonnées de 𝑎⃗ : ax= 0; ay= -2.
2) Valeur du vecteur accélération a = √02 + 22 =2 m.s–2.
⃗⃗ = -2t × (-2) = 4t > 0. Le mouvement est accéléré.
3) 𝑎⃗ . 𝑉

Exercice 4
Au cours d’un entrainement, à bord de son avion de voltige, un pilote fait un « looping » en décrivant une
trajectoire circulaire située dans le plan vertical. Sa vitesse est supposée constante et égale à
𝑣 = 1800 km.h–1. Il subit alors une accélération 𝑎 = 10𝑔, avec 𝑔 = 10 m.s–2.
1- Justifie que le mouvement de l’avion est circulaire et uniforme.
2- Vérifie que :
2.1 la valeur de l’accélération normale de l’avion vaut an = 100 m.s–2;
2.2 la vitesse de l’avion est v = 500 m.s–1.
3- Calcule le rayon R de la trajectoire circulaire décrite par l’avion.
4- Détermine la vitesse angulaire ω de l’avion.
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Solution
1- La trajectoire est circulaire et la valeur de la vitesse est constante : le mouvement de l’avion est circulaire
et uniforme.
2- Le mouvement de l’avion est circulaire et uniforme :
2.1 Valeur de l’accélération normale : an= a = 10.g = 10×10 = 100 m.s–2;
1000
2.2 Vitesse de l’avion : v = 1800× 3600 = 500 m.s–1
𝑣2 5002
3- Rayon de la trajectoire : R = 𝑎 = = 2500 m
𝑛 100
𝑣 500
4- Vitesse angulaire : ω = 𝑅 = 2500 = 0,2 rad.s–1

𝑎 100
Autre méthode : ω = √ 𝑛= √ = 0,2 rad.s–1
𝑅 2500

Exercice 5
Au cours d’une séance de travaux dirigés, ton professeur de Physique – Chimie propose à ta classe de
déterminer la date à laquelle un mobile ponctuel décrira un cercle complet lors de son mouvement. Pour
cela, il vous informe que le mouvement du mobile dans un plan P est circulaire et uniforme, la valeur de
son
π
vecteur-accélération a⃗⃗⃗est a = 2,56 m.s-2 et que son abscisse angulaire a pour expression θ = 2t + 2 .
1. Donne :
1.1.la définition d’un mouvement circulaire et uniforme ;
1.2.la valeur de la vitesse angulaire ω du mobile ponctuel ;
1.3.la valeur de l’abscisse angulaire initiale θ0 du mobile.
2. Calcule la valeur :
2.1 du rayon de courbure R de la trajectoire du mobile ;
2.2 de sa vitesse linéaire v ;
2.3 de son abscisse curviligne initiale s0
3. Détermine :
3.1 L’expression de son abscisse curviligne s en fonction du temps t;
3.2 l’abscisse curviligne à la date t = 2 s ;
4. Déduis de ce qui précède, la date t à laquelle le mobile décrira un cercle complet pour la première
fois.

Solution
1.
1.1. Un point mobile décrit un mouvement circulaire et uniforme si sa trajectoire est circulaire et la
valeur algébrique de son vecteur- vitesse constante.
1.2. La vitesse angulaire est ω = 2 rad.s–1
π
1.3. L’abscisse angulaire initiale est θ0 = 2 𝑟𝑎𝑑
2.
a 2,56
2.1 Le rayon de courbure a pour valeur : R= ω2 = 22 = 0,64 m
2.2 La vitesse linéaire a pour valeur : v = R.ω = 0,64×2 = 1,28 m.s–1
π
2.3 L'abscisse curviligne initiale est : s0 = R.θ0 = 0,64× 2 = 1 m
3.
3.1 L’abscisse curviligne : s = v.t + s0 = 1,28.t + 1
3.2 s = 1,28×2 + 1 = 3,56 m

ecole-ci.online (Ce document ne peut être vendu sous aucune condition- Tout contrevenant s’expose à des poursuites judiciaires Page 9 sur 10
π
π 2.π −
2
4. Pour un tour complet θ = 2.πrad. Or θ = 2t + 2 . On tire t = = 2,36 s
2

I.V. DOCUMENTATION

Qu’est-ce que la cinématique du point ?


La cinématique du point est l'étude du mouvement d'un point matériel indépendamment des causes de ce
mouvement. Elle permet d'étudier les relations entre les paramètres permettant de décrire le mouvement
(position, vitesse, accélération...) et leurs expressions ou transformations dans divers systèmes de
coordonnées ou en cas de changement de référentiel.
Elle constitue un sous-domaine de la cinématique, restreinte au seul point matériel, qui est elle-même une
branche de la mécanique. Si étudier le mouvement d'un corps indépendamment de ses causes peut paraître
artificiel, les concepts et outils de la cinématique du point sont en fait indispensables pour aborder les autres
branches de la mécanique. De fait, elle constitue le plus souvent les premiers chapitres des cours de
mécanique du point, avant la dynamique ou l'énergie.
En Physique, On appelle point matériel ou masse ponctuelle un système mécanique qu'il est possible de
modéliser par un point géométrique de masse m.
Il s'agit souvent d'un système dont les dimensions sont petites devant les distances caractéristiques du
mouvement étudié (distance parcourue, rayon d'une orbite...), mais cette condition n'est ni nécessaire ni
facile à considérer comme suffisante :
• Pour un objet volumineux solide (sans déformation) en translation (sans rotation), tous les points ont le
même déplacement ; dès qu'on connaît la forme de l'objet, l'étude du mouvement d'un de ses points
(quelconque) suffit à une description complète quelle que soit la taille de l'objet par rapport aux
caractéristiques de son mouvement.
• Une boule qui roule sur un plan incliné possède de l'énergie cinétique associée à la translation globale
(qu'on peut attribuer à son centre) et de l'énergie cinétique de rotation par rapport à son centre ; si on
diminue la taille de la boule, la proportion de l'énergie cinétique de rotation reste la même, donc n'est
jamais négligeable (le rayon de la boule fait partie des dimensions caractéristiques de son mouvement).
En pratique, il faut un système qui n'est ni déformable (généralement nommé « solide ») ni en mouvement
de rotation.
Le terme dynamique qui est aussi utilisé dans le texte, est une discipline de la mécanique classique qui
étudie les corps en mouvement sous l'influence des forces qui leur sont appliquées. Elle combine
la statique qui étudie l'équilibre des corps au repos, et la cinématique qui étudie le mouvement.
Source : Wikipédia

Pour plus d’exercices de renforcement, se référer aux sites suivants :


https://phylab.pagesperso-orange.fr/TS/Comprendre/
http://maths-sciences.fr/documents/bep-industriel/

ecole-ci.online (Ce document ne peut être vendu sous aucune condition- Tout contrevenant s’expose à des poursuites judiciairesPage 10 sur 10
Niveau : Terminales C, D
CÔTE D’IVOIRE –
Discipline : Physique-Chimie ÉCOLE NUMÉRIQUE

THEME : MECANIQUE

TITRE DE LA LEÇON : MOUVEMENT DU CENTRE D’INERTIE D’UN SOLIDE

I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Dans le car de transport le ramenant d’ABIDJAN, un élève de la Terminale C du Lycée Moderne
Abengourou observe le mouvement d’une petite poupée suspendue au rétroviseur interne, par
l’intermédiaire d’un fil inextensible. Il constate que :
- la poupée reste fixe et le fil reste vertical lorsque le véhicule est immobile ;
- la poupée s’incline vers l’arrière quand le car accélère ;
- la poupée s’incline vers l’avant quand le car ralentit.
Arrivé en classe, il informe ses camarades. Très émerveillés, ils cherchent à comprendre ces observations.
Alors ils décident, sous la supervision de leur professeur de Physique-Chimie, de définir un référentiel
galiléen, d’établir un lien entre l’accélération et les forces extérieures appliquées au système et d’appliquer
le théorème du centre d’inertie.

II. CONTENU

1. LES RÉFÉRENTIELS GALILÉENS


1.1 Définition
Un référentiel galiléen est un référentiel dans lequel le principe de l’inertie est vérifié.

1.2 Exemples
• Le référentiel de Copernic ou référentiel héliocentrique
Il a pour origine le centre du système solaire et pour axes, trois axes dirigés vers trois étoiles fixes.
.
• Le référentiel géocentrique
Il a pour origine le centre d’inertie de la Terre. Ces axes sont ceux du référentiel de Copernic.

• Le référentiel terrestre ou référentiel du laboratoire


Le solide de référence est un objet immobile situé sur la Terre (un arbre, un mur, …). Il est supposé
galiléen pour des expériences de courtes durées.

2. THÉORÈME DU CENTRE D’INERTIE


Énoncé du théorème du centre d’inertie

Dans un référentiel galiléen, la somme vectorielle des forces extérieures appliquées à un solide est égale au
produit de la masse de ce solide par le vecteur-accélération de son centre d’inertie :

∑ ⃗𝒇𝒆𝒙𝒕 = 𝒎. 𝒂
⃗𝑮

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Remarque :

Si la somme des forces extérieures est nulle :∑ ⃗Fext = O


⃗⃗⃗ 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 a⃗ = ⃗0
𝑑𝑣 𝑣 = ⃗0 ; le système est immobile
𝑎= ⇒{
𝑑𝑡
𝑣 = ⃗⃗⃗⃗⃗
cst ; lemouvement est uniforme.

On retrouve alors le principe de l’inertie.

3. THÉORÈME DE L’ÉNERGIE CINÉTIQUE


Énoncé du théorème

Dans un référentiel galiléen, la variation de l’énergie cinétique d’un solide entre deux instants est égale à
la somme algébrique des travaux effectués entre les deux instants par toutes les forces extérieures
appliquées au solide :
𝐸𝐶 = 𝐸𝐶𝐵 − 𝐸𝐶𝐴 = ∑ 𝑊𝐴𝐵 (𝑓𝑒𝑥𝑡 ).

Activité d’application
Pour chacune des affirmations suivantes, mets une croix dans la case qui correspond à la bonne réponse.
N° Affirmations Vrai Faux
Dans un référentiel galiléen, si la somme vectorielle des forces extérieures
1
appliquées à un solide est nulle alors ce solide est nécessairement au repos.
Les théorèmes de l’énergie cinétique et du centre d’inertie ne sont applicables
2
que dans des référentiels galiléens.
Un solide en mouvement rectiligne et uniforme peut être considéré comme un
3
référentiel galiléen.
Dans un référentiel galiléen, la somme vectorielle des forces extérieures
4
appliquées à un solide en mouvement rectiligne et uniforme est nulle.
Dans un référentiel galiléen, la variation de l’énergie cinétique d’un solide est
5
égale à la somme des forces extérieures appliquées à ce solide.

Solution

N° Affirmations Vrai Faux


Dans un référentiel galiléen, si la somme vectorielle des forces extérieures
1 X
appliquées à un solide est nulle alors ce solide est nécessairement au repos.
Les théorèmes de l’énergie cinétique et du centre d’inertie ne sont applicables
2 X
que dans des référentiels galiléens.
Un solide en mouvement rectiligne et uniforme peut être considéré comme un
3 X
référentiel galiléen.
Dans un référentiel galiléen, la somme vectorielle des forces extérieures
4 X
appliquées à un solide en mouvement rectiligne et uniforme est nulle.
Dans un référentiel galiléen, la variation de l’énergie cinétique d’un solide est
5 X
égale à la somme des forces extérieures appliquées à ce solide.

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4. PROTOCOLE DE RÉSOLUTION D’UN PROBLÈME DE MÉCANIQUE

Pour résoudre un problème de mécanique, il faut :


- définir le système ;
- choisir un référentiel galiléen convenable muni d’un repère orthonormé ;
- faire le bilan ou l’inventaire des forces appliquées au système, avec un schéma si possible ;
- appliquer le théorème du centre d’inertie ou le théorème de l’énergie cinétique selon le besoin.

SITUATION D’ÉVALUATION

Lors d’une séance de TP, ton groupe étudie le mouvement d’un mobile de masse m = 630 g sur un
banc à coussin d’air de longueur
AB = l = 2 m. Le banc est incliné d’un angle θ = 30° par rapport à l’horizontale comme l’indique la figure
ci-dessous. Le mobile initialement au repos en A, y est lâché sans vitesse initiale.

𝑦𝑦

A
A (S)(S

θθ B
B
𝑥𝑥

On donne : g = 10 m.s-2.
Le Professeur vous demande de déterminer l’accélération du mobile et sa vitesse VB au point B. Tu es le
rapporteur du groupe. Réponds aux questions suivantes :
1. Donne :
1.1 la définition d’un référentiel galiléen ;
1.2 l’énoncé du théorème du centre d’inertie.
2. Représente qualitativement les forces extérieures qui s’exercent sur le solide.
3. Détermine l’accélération ax du mobile.
4. Détermine la vitesse VB en utilisant le théorème de l’énergie cinétique.

Résolution

1.1 Un référentiel galiléen est un référentiel dans lequel le principe de l’inertie est vérifié.
1.2 Dans un référentiel galiléen, la somme vectorielle des forces extérieures appliquées à un solide est égale
au produit de la masse de ce solide par le vecteur-accélération de son centre d’inertie.

2. Système : le solide.
Référentiel d’étude : Référentiel terrestre supposé galiléen.
Bilan des forces :

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𝑃⃗ : Poids du solide ;
𝑅⃗ : Réaction de la piste ;
Représentation des forces.
𝑦

⃗⃗
𝑹
A

𝑺•

⃗𝑷
⃗ θ
B
• 𝑥
3. Appliquons le théorème du centre d’inertie au solide S.
𝑅⃗ + 𝑃⃗ = m.𝑎
Projection de cette relation vectorielle sur l’axe (A, x) :
Rx + Px = max
0 + m.g.sinθ = m.𝑎𝑥 d’où 𝑎𝑥 = g.sinθ
Le calcul donne 𝑎𝑥 = 10×sin30° = 5 m.s–2

4. Détermination de VB :
Appliquons le théorème de l’énergie cinétique au solide S entre les points A et B :
ECB – ECA = W(𝑃⃗) + W(𝑅⃗ )
W(𝑅⃗ ) = 0 car 𝑅⃗ ⊥ (𝐴𝐵) ; W(𝑃⃗) = mglsinθ
1
ECA = 0 car VA = 0 et ECB = 2 𝑚𝑉𝐵2
1
Le théorème devient 𝑚𝑉𝐵2 = mglsinθ ; on tire 𝑉𝐵 = √2𝑔𝑙𝑠𝑖𝑛𝜃
2
A.N : 𝑉𝐵 = √21020,5 = 4,5m/s²

III. EXERCICES

Exercice 1
Complète le texte ci-dessous avec les mots et groupe de mots suivants :le théorème de l'énergie cinétique;
des référentiels galiléens; le théorème du centre d'inertie; théorèmes.
Un solide de masse m tombe d'une chute libre. En appliquant…………………………….dans le référentiel
terrestre, on montre que son vecteur accélération 𝑎 =𝑔.Après une chute d'une hauteur h, on établit, en
appliquant …………………………………… que sa vitesse v est telle que ⃗⃗⃗⃗ 𝑣 2 =2gh. Ces
deux…………………………..qui ne s'appliquent que dans………………………………..sont très utilisés
en Mécanique.

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Solution
Un solide de masse m tombe d'une chute libre. En appliquant le théorème du centre d'inertie dans le
référentiel terrestre, on montre que son vecteur accélération 𝑎 =𝑔. Après une chute d'une hauteur h, on
établit, en appliquant le théorème de l'énergie cinétique que sa vitesse est telle que ⃗⃗⃗⃗
𝑣 2 =2gh. Ces deux
théorèmes qui ne s'appliquent que dans des référentiels galiléens sont très utiles en Mécanique.

Exercice 2

Un solide S est lancé verticalement vers le haut. Au cours de sa montée, son vecteur accélération 𝑎:
a) a le même sens que son vecteur-vitesse 𝑣.
b) est opposé au vecteur –accélération de la pesanteur𝑔.
c) a le même sens que le vecteur- accélération de la pesanteur𝑔.
d) est un vecteur nul.
Entoure la lettre correspondant à la proposition correcte.

Solution
c)

Exercice 3
Un solide ponctuel (S) de masse m= 100 g est abandonné sans vitesse initiale, en un point A. Il glisse sur
une piste rectiligne AB incliné d’un angle θ = 30° par rapport à l’horizontale (Voir figure).
On néglige les forces de frottement sur ce trajet.
𝑦

A
(S)

θ B

On donne : g = 10 m.s-2.
1. Représente les forces extérieures qui agissent sur le solide.
2. Détermine l’expression de l’accélération du solide en utilisant le théorème du centre d’inertie.
3. Calcule la valeur de cette accélération.

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Solution
1. Système : le solide Représentation des forces
𝑦
Référentiel d’étude : Référentiel
terrestre supposé galiléen
⃗⃗
𝐑
Bilan des forces :
A
𝑃⃗ : Poids du solide
(S)
𝑅⃗ : Réaction de la piste


𝐏 θ B

2. Expression de l’accélération
Appliquons le théorème du centre d’inertie : 𝑅⃗ + 𝑃⃗ = m.𝑎
Projection sur l’axe (A, x) : 0 + m.gsinθ = m.𝑎𝑥 ; d’où 𝑎𝑥 = g.sinθ
3. Valeur de l’accélération
𝑎𝑥 = 10×sin30° = 5 m.s–2

Exercice 4
Au cours d’un voyage, tu empruntes un véhicule de transport en commun. Parvenu au sommet O d’une
côte de longueur ℓ = 500 𝑚 et faisant avec l’horizontale un angle α = 20°.Ce véhicule de masse m = 800
kg, tombe en panne. Le conducteur l’abandonne en cet endroit et part à la recherche d’un mécanicien pour
le dépanner. Malheureusement, le frein à main du véhicule se desserre partiellement ; celui-ci descend alors
et parvient au bas de la côte (au point A) avec une vitesse𝑣𝐴 = 15 𝑚. 𝑠 −1 en étant animé d’un mouvement
supposé rectiligne et uniformément varié.
La valeur de la résultante 𝑓 des forces de frottement qui s’exercent sur le véhicule est supposée constante
tout au long du trajet OB. Cette force 𝑓 est parallèle à la route rectiligne et opposée au vecteur-vitesse
instantanée du véhicule.
Parvenu en A au bas de la côte, le véhicule continue son mouvement en ralentissant jusqu’au point B où il
s’immobilise sous l’action des mêmes forces de frottements. (Voir figure ci-dessous)

L’intensité de la pesanteur vaut g = 9,8 m.s–2.


Tu racontes ta mésaventure à ton voisin de classe. Ce dernier te sollicite pour l’aider à déterminer la valeur
des forces de frottement𝑓 et la distance d = AB parcourue par le véhicule sur le tronçon horizontal avant
de s’arrêter au point B.

1. Précise le système étudié.


2. Représente qualitativement les forces extérieures appliquées au système étudié:
2.1 sur le trajet OA ;
2.2 sur le trajet AB.
3. Exprime la valeur algébrique de l’accélération 𝑎du véhicule entre O et A:

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3.1 en fonction de vA , v0 et ℓ ;
3.2 en fonction de m, g, f et α.
4. Détermine la valeur :
4.1 numérique de l’accélération 𝑎du véhicule entre O et A ;
4.2 de l’intensité de la résultante 𝑓 des forces de frottement à partir de l’expression de la valeur algébrique
de l’accélérationd’une part puis en appliquant le théorème de l’énergie cinétique d’autre part ;
4.3 de la distance d = AB.

Résolution

1. Le système étudié est le véhicule.


2. Représentation des forces extérieures appliquées au système :
2.1 sur le trajet OA.
Référentiel terrestre supposé galiléen

Bilan des forces extérieures Représentation des forces extérieures


𝑃⃗ : poids du véhicule ; 𝑅⃗𝑁
𝑅⃗𝑁 : réaction normale de la piste ;
𝑓 : résultante des forces de frottement. 𝑓

𝑃⃗

2.2 sur le trajet AB.

Bilan des forces extérieures Représentation des forces extérieures


𝑃⃗ : poids du véhicule ; 𝑗
𝑅⃗𝑁 : réaction normale de la piste ;
𝑅⃗𝑁
𝑓 :résultante des forces de frottement.
𝑖
𝑓

𝑃⃗

3. Expression de la valeur 𝑎𝑥 de l’accélération 𝑎 du véhicule :


3.1 en fonction de vA , v0 et ℓ :
On a un mouvement rectiligne uniformément varié, d’où :
2
∆𝑣 2 𝑣𝐴 −𝑣02
𝑎𝑥 = 2(𝑥 = .
𝐴 −𝑥𝑂 ) 2.𝑙
3.2 en fonction de m, g, f et α :
Appliquons le théorème du centre d’inertie : 𝑅⃗𝑁 + 𝑃⃗ + 𝑓 = m.𝑎
𝑓
Projection sur (O,𝑖 ): 0 + m.g.sinα – f = m.𝑎𝑥 ; d’où 𝑎𝑥 = g.sinα – 𝑚
4. Détermination de la valeur de :
152 −02
4.1 l’accélération 𝑎 du véhicule entre O et A : a=𝑎𝑥 = 2×500 ;

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𝑎𝑥 = 0,225 m.s–2.
4.2 la résultante 𝑓 des forces de frottement :
𝑓
• A partir de l’expression de a : On a : 𝑎𝑥 = g.sinα – 𝑚 .
On tire :f = m(gsinα – 𝑎𝑥 )
A.N :f = 800×(9,8 ×sin20° - 0,225). f = 2 501,4 N.
• En appliquant le théorème de l’énergie cinétique entre O et A :

𝐸𝐶𝐴 − 𝐸𝐶𝑂 = 𝑊(𝑓) + 𝑊(𝑅⃗𝑁 ) + 𝑊(𝑃⃗) ;


2
𝑚.𝑣𝐴 𝑣2
− 0 = −𝑓. 𝑙 + 0 + 𝑚. 𝑔. 𝑙. 𝑠𝑖𝑛𝛼 ; 𝑓 = 𝑚(𝑔. 𝑠𝑖𝑛𝛼 − 2.𝑙𝐴 )
2
152
A.N :f = 800×(9,8 × sin20° – 2×500) ; f= 2 501,4 N.

4.3 la distance 𝑙= AB :
𝐸𝐶𝐵 − 𝐸𝐶𝐴 = 𝑊(𝑓 ) + 𝑊(𝑅⃗𝑁 ) + 𝑊(𝑃⃗) ;
2 2
𝑚.𝑣𝐴 𝑚.𝑣𝐴
0- = - f.𝑙 + 0 + 0 ;𝑙 =
2 2.𝑓
800×152
A.N :𝑙 = 2×2501,4 = 36 m.

Exercice 5
Lors d’une séance d’exercices, ton professeur de Physique-Chimie soumet à ta classe la figure ci-dessous.
Sur cette figure, un solide de mase m = 0,5 g initialement au repos est lancé sur une piste ACD parfaitement
lisse en faisant agir sur lui, le long de la partie AB une force 𝐹 horizontale, de valeur constante F.
La portion CD de la piste est un demi-cercle de centre O et de rayon r = 1 m.
La résistance de l’air est négligeable.

On donne : 𝐴𝐵 = 𝐿 = 1,5 𝑚; g = 10 𝑚. 𝑠 −2 .
Le Professeur vous demande d’appliquer le théorème du
centre d’inertie afin de déterminer la valeur minimale 𝐹0 de F
K pour que le solide quitte la piste au point K.

1. Donne :
1.1 la définition d’un référentiel galiléen ;
1.2 l’énoncé du théorème du centre d’inertie.
2. Représente qualitativement les forces extérieures qui s’exercent sur le solide :
2.1 entre A et B ;
2.2 entre B et C ;
2.3 entre C et D.
3. Etablis :
3.1 l’expression de la vitesse 𝑣𝐵 du solide (S) au point B en fonction de 𝐹, 𝐿 et 𝑚 ;
3.2 que 𝑣𝐶 = 𝑣𝐵 ;
3.3 l’expression de la vitesse 𝑣𝑀 du solide (S) au point M en fonction de 𝐹, 𝐿, 𝑚, g, 𝑟et𝜃 ;
3.4 l’expression de la valeur de la réaction 𝑅⃗ de la piste sur le solide au point M en fonction de 𝐹, 𝐿, 𝑚,
g, 𝑟et𝜃.
4. Détermine :
4.1 la valeur minimale 𝐹0 de 𝐹 ;
4.2 la vitesse du solide au point K.

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Solution

1.
1.1. Référentiel galiléen
Un référentiel galiléen est un référentiel dans lequel le principe de l’inertie est vérifié.
1.2. Enoncé du théorème du centre d’inertie
Dans un référentiel galiléen, la somme vectorielle des forces extérieures appliquées à un système
est égale au produit de la masse de ce système par le vecteur-accélération de son centre d’inertie :
∑ 𝑓𝑒𝑥𝑡 = 𝑚. 𝑎𝐺
2. Représentation des forces extérieures appliquées au solide :
2.1. Entre A et B

Bilan des forces extérieures Représentation des forces extérieures


𝑃⃗ : poids du solide ;
𝑅⃗
𝑅⃗ : réaction de la piste ;
𝐹 : force motrice. 𝐹

A B
𝑃⃗

2.2. Entre B et C :
Bilan des forces extérieures Représentation des forces extérieures
𝑃⃗ : poids du solide ;
𝑅⃗
𝑅⃗ : réaction de la piste.
𝑗
𝑖
B C
𝑃⃗

2.3 Entre C et D

Bilan des forces extérieures Représentation des forces extérieures


𝑃⃗ : poids du solide ;
𝑅⃗ : réaction de la piste.

K
𝑅⃗

𝑃⃗

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3.
3.1 Expression de la vitesse 𝑣𝐵 du solide (S) au point B en fonction de 𝐹, 𝐿 et 𝑚 :
Appliquons le théorème de l’énergie cinétique entre A et B dans le référentiel terrestre supposé galiléen.
2
𝑚.𝑣 2.𝐹.𝐿
∆𝐸𝐶 = ∑ 𝑊(𝑓 ) ; 𝐸𝐶𝐵 − 𝐸𝐶𝐴 = 𝑊(𝐹 ) + 𝑊(𝑅⃗ ) + 𝑊(𝑃⃗) ⇒ 2 𝐵 − 0 = 𝐹. 𝐿 + 0 + 0 ⟶ 𝑣𝐵 = √ 𝑚
3.2 Etablissons que 𝑣𝐶 = 𝑣𝐵 :
Appliquons le théorème du centre d’inertie :𝑅⃗ + 𝑃⃗ + = m.𝑎
Projection sur (B, 𝑖 ): 0 + 0 = m.𝑎𝑥 ⇒ 𝑎𝑥 = 0 m.s–2 ⟶𝑣 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒, 𝑑 ′ 𝑜ù 𝑣𝐶 = 𝑣𝐵
N.B : on peut aussi appliquer le théorème de l’énergie cinétique.
3.3 Expression de la vitesse 𝑣𝑀 du solide (S) au point M en fonction de 𝐹, 𝐿, 𝑚, g, 𝑟 et 𝜃 :
Appliquons le théorème de l’énergie cinétique entre C et M :
∆𝐸𝐶 = ∑ 𝑊(𝑓 ) ; 𝐸𝐶𝑀 − 𝐸𝐶𝐶 = 𝑊(𝑅⃗ ) + 𝑊(𝑃⃗) ⇒
2
𝑚.𝑣𝑀 𝑚.𝑣𝐶2 2.𝐹.𝐿
− = 0 − 𝑚𝑔ℎ ; 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 ℎ = 𝑟(1 − 𝑐𝑜𝑠𝜃)et𝑣𝐶 = √
2 2 𝑚

2.𝐹.𝐿
On tire la relation : 𝑣𝑀 = √ − 2. 𝑔. 𝑟(1 − 𝑐𝑜𝑠𝜃)
𝑚

3.4 Expression de la valeur de la réaction 𝑅⃗ de la piste sur le solide au point M en fonction de 𝐹, 𝐿, 𝑚,


g, 𝑟 et 𝜃.
Appliquons le théorème du centre d’inertie :𝑅 + 𝑃⃗ + = m.𝑎

2
𝑚.𝑣𝑀
Dans la base de Frenet, on a : R - P.cosθ = m.𝑎𝑛 = 𝑟
2
𝑚.𝑣𝑀 2.𝐹.𝐿
⟶ 𝑅 = 𝑚. 𝑔. cosθ + ; comme 𝑣𝑀 = √ − 2. 𝑔. 𝑟(1 − 𝑐𝑜𝑠𝜃), on tire la relation
𝑟 𝑚
2.𝐹.𝐿
𝑅= − 𝑚. 𝑔(2 − 3. 𝑐𝑜𝑠𝜃).
𝑟

4. Détermination de :
4.1 la valeur minimale 𝐹0 de 𝐹:
En K on a θ = 90°
Le solide quitte la piste en K, si 𝑅𝐾 = 0 𝑁 ;
2. 𝐹0 . 𝐿 2. 𝐹0 . 𝐿 𝑚. 𝑔. 𝑟
𝑅𝐾 = − 𝑚. 𝑔(2 − 3. 𝑐𝑜𝑠90°) = 0 ⇒ − 2. 𝑚. 𝑔 = 0 ⇒ 𝐹0 =
𝑟 𝑟 𝐿
0,5 × 10 × 0,5
𝐹0 = = 1,67 𝑁
1,5
4.2 la vitesse du solide au point K.
𝑚.𝑔.𝑟
2.𝐹0 .𝐿 2. .𝐿
𝑣𝐾 = √ − 2. 𝑔. 𝑟(1 − 𝑐𝑜𝑠90°) = √ 𝐿
− 2. 𝑔. 𝑟 = 0 𝑚. 𝑠 −1⟶𝑣𝐾 = 0 𝑚. 𝑠 −1
𝑚 𝑚

IV. DOCUMENTATION
Qu’est-ce que le centre d’inertie ?
Le centre d'inertie d'un objet, ou centre de masse, est le point de l'espace où l'on applique les effets
d'inertie, c'est-à-dire le vecteur variation de quantité de mouvement.
Pour mieux comprendre cette notion, il faut se dire que par exemple, si l'on veut faire tourner l'objet
autour d'un axe de direction donnée, alors l'axe pour lequel il faut fournir le moins d'effort est l'axe
passant par le centre d'inertie. Si l'axe de rotation ne passe pas par le centre d'inertie, cela génère des
vibrations dans le système.
Dans le cas où l'on peut considérer le champ de gravitation uniforme, le centre d'inertie est confondu
avec le centre de gravité. On le note de fait G.
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Pour un système de points matériels M discrets assortis de leurs masses (Mi, mi), le centre d'inertie est
le barycentre des masses.
Le centre de masse de deux points (M1, m1) et (M2, m2) se trouve sur le segment de droite ouvert
] M1 M2 [.
Il ne faut pas confondre le centre d’inertie au centre de gravité.
En effet, le centre de gravité est le point où la résultante des forces de gravité s’applique sur un solide.
Mais on l’assimile au centre d’inertie par une bonne approximation liée au fait que dans la plupart des
cas, le champ de gravitation auquel le corps est soumis peut être considéré comme uniforme dans le
corps considéré.
D’ailleurs, les systèmes que nous étudions sont représentés par un point ; le centre d’inertie.

Pour plus d’exercices de renforcement, se référer aux sites suivants :


https://ressources.unisciel.fr DAEU/physique/
https://www.camerecole.org/classes/

ecole-ci.online (Ce document ne peut être vendu sous aucune condition- Tout contrevenant s’expose à des poursuites judiciaires Page 11 sur 11
Niveau :Tle D
THEME 1 : MECANIQUE
LEÇON 2 : MOUVEMENTS DANS UN CHAMP UNIFORME
Durée :7heures

HABILETES CONTENUS
Définir un champ uniforme.
 le vecteur champ électrostatique uniforme.
Représenter
 le vecteur champ de pesanteur.
le vecteur- accélération :
Déterminer - dans le champ de pesanteur uniforme ;
- dans le champ électrostatique uniforme.
 les équations horaires du mouvement ;
 l’équation cartésienne de la trajectoire ;
 les expressions de la :
Déterminer - flèche ;
- portée ;
- déviation angulaire ;
- déflexion électrostatique.
 les équations horaires des mouvements.
Utiliser
 l’équation cartésienne de la trajectoire.
Connaître l’intérêt du champ électrostatique.

MATERIELS PAR POSTE DE TRAVAIL SUPPORTS DIDACTIQUES :


 - Schémas sur polycopies
 - Fiche TD
 -
 -

BIBLIOGRAPHIE :
Eurin-gié, Arex, Internet, Guides et programmes

PRE-REQUIS : VOCABULAIRE SPECIFIQUE :


- Mouvement parabolique ; flèche ; portée ; déviation
- angulaire ; déflexion électrostatique
-
STRATEGIES DE TRAVAIL ET CONSIGNES PARTICULIERES

PLAN DU COURS
1. Champs uniformes
2. Mouvement d’un projectile dans le champ de pesanteur uniforme
2.1. Vecteur accélération
2.2. Vecteur vitesse et position
2.3. Equations horaires du mouvement
2.3.1. Les coordonnées de a, v0 et OG0
2.3.2. Equations horaires du mouvement
2.4. Equation de la trajectoire
2.5. Les caractéristiques de la trajectoire
2.5.1. La portée horizontale
• Définition
• Expression de la portée
2.5.2. La flèche
• Définition et expression
• Expression de la flèche ( yS)
2.6. Problème de tir
3. Mouvement d’une particule chargée dans un champ électrique uniforme.
3.1. Etude dynamique
3.2. Equations horaire du mouvement
3.3. Caractéristiques du faisceau
3.3.1. Les coordonnées du point de sortie S et du vecteur vitesse vS
3.3.2. Déviation angulaire
3.3.3. Déflexion électrostatique
Moments
didactiques/ Stratégies Activités Activité
Durée pédagogiques Professeur élèves Trace écrite
Les élèves
Questions- Rappels/ répondent
Présentation
réponses pré requis aux MOUVEMENTS DANS UN CHAMP UNIFORME
questions

Situation d’apprentissage
Au cours des journées « portes ouvertes » organisées au lycée moderne de Bongouanou, chaque
conseil d’enseignement s’organise pour faire découvrir sa discipline.
Au cours du match de basketball organisé en EPS, un élève de la classe de Tle C2 placé au milieu du
terrain reçoit la balle, la lance et marque un joli panier.
En Physique-Chimie, un documentaire est présenté expliquant le principe de fonctionnement d’une
télévision à partir du spot lumineux d’un oscilloscope qui peut être dévié verticalement ou
horizontalement.
De retour en classe, les élèves veulent étudier les mouvements de la balle de basketball et du
faisceau d’électron à l’intérieur des plaques horizontales de l’oscilloscope. Ils entreprennent alors
de déterminer les équations cartésiennes des trajectoires de la balle et du faisceau d’électron puis
les différentes grandeurs caractéristiques des trajectoires.

1. Champs uniformes
Un champ uniforme est un espace dans lequel le vecteur champ est constant.
Exemple :
 Le champ de pesanteur ( ⃗) : Au voisinage de la terre (quelques km d’altitude), le champ
de pesanteur peut être considéré comme uniforme. Ses caractéristiques sont :
Direction : verticale

⃗ Sens : du haut vers le bas


Valeur : g (N.kg−1) ou (m.s−1)

 Le champ électrostatique ( ⃗) : Le champ électrostatique crée entre les armatures d’un


condensateur plan est uniforme :
Direction : Perpendiculaire aux armatures

⃗ Sens : Sens des potentiels décroissants

Valeur : E = (V.m−1)

2. Mouvement d’un projectile dans le champ de


pesanteur uniforme
Un projectile, de masse m est lancé dans le champ de pesanteur ⃗ avec une vitesse initiale
de lancement ⃗.. Ce vecteur fait avec l'horizontale un angle aigu α appelé angle de tir.
Le mouvement du projectile est étudié dans un repère cartésien ( , ⃗, ⃗, ⃗ ).

2.1. Vecteur accélération


- Système : le projectile de masse m
- Référentiel terrestre supposé galiléen ;
- Bilan des forces : le poids ;
Appliquons le théorème du centre d’inertie :
⃗ = .⃗= . ⃗ ↔ ⃗= ⃗

⃗et ⃗ ont la même direction et le même sens.

2.2. Vecteur vitesse et position


Le mouvement étant uniformément varié, on a :
⃗( ) = ⃗. + ⃗
⃗( ) = ⃗. + ⃗ . + ⃗

2.3. Equations horaires du mouvement


2.3.1. Les coordonnées de ⃗, ⃗ et ⃗
Dans le repère 0, ⃗ , ⃗ , ⃗ : A t = 0 on a
=0 = =0
⃗ = − ⃗ ↔⃗ =− ;⃗ = ; ⃗ =ℎ
=0 =0 =0

2.3.2. Equations horaires du mouvement


=
A t≠0, on a : ⃗ =− +
=

=( )
⃗ =− +( ) +
=
Remarque :

Le mouvement est rectiligne uniforme selon l’axe ox et rectiligne uniformément varié


selon oy.

2.4. Equation de la trajectoire


De l’expression des équations horaires, nous déduisons
t= ↔ y=- . + +

La trajectoire est une parabole (de concavité tournée vers le bas).
Remarque : Si le projectile part de l’origine O du repère alors y0 = h = 0
g
Et on a :  2 2
x 2  x tan   0
2v cos 
0

2.5. Les caractéristiques de la trajectoire


2.5.1. La portée horizontale

 Définition

Soit P le point d’impact du projectile sur le plan horizontal passant par le point de
lancement O. La portée du tir est la distance OP

 Expression de la portée

En P, y = 0 ↔ - . + +ℎ =0
Cetteéquation du deuxièmedegré a en principedeuxracines x1 et x2
Posonsx1<0 et x2>0 ⟹OP = x2
g
 x 2  x tan   0
2v cos 2 
2
Remarque :Pour y0 = h = 0 on a: 0

(− + )=0

− + = 0
2
= = 0 (le point de lancement)

. .
↔ = = =

Pour fixée, la portée est maximale lorsque


= = sin2α = 1 ↔α = donc =

2.5.2. La flèche

 Définition
La flèche du tirest l’altitude maximale atteinte par le projectile par rapport au point de
lancement.

 Expression de la flèche ( )

En S =0↔− . + =0↔ =

. . .
↔ = =− + + = +

v02 sin 2 
H  yS  h
2g

La flèche est maximale si =1


↔ sin = 1↔ α= (tir vertical) ↔ = +

Remarque :
v02 sin 2 
 Pour h = 0 on a H  yS 
2g
 L’énergie mécanique du projectile soumis à son seul poids dans le champ de pesanteur
uniforme se conserve

Activité d’application 1
Dans chacun des cas de figure suivant, détermine en te référant aux résultats de l'activité 1 :
1-Les équations horaires du mouvement.
2-Les équations cartésiennes de la trajectoire.
3. Mouvement d’une particule chargée dans un
champ électrique uniforme.
3.1. Mouvement de la particule chargée dans un champ
électrostatique uniforme
Problème
Une particule de charge q < 0 et de masse m pénètre en O entre deux plaquesmétalliques
horizontales chargées et parallèles avec une vitesse constante V⃗ parallèle aux plaques.
Étudions le mouvement des particules entres les plaques.

3.2. ETUDE DYNAMIQUE


 Système
Particule chargée (q = − e < 0) de masse m.

 Référentiel
du laboratoire considéré comme galiléen lié au repère orthonormé (O, ⃗ı , ⃗ȷ).

 Bilan des forces extérieures


P⃗ : le poids de la particule
F⃗ : force électrostatique
 Théorème du centre d’inertie
⃗ + ⃗ = m⃗ ;
Le poids de la particule entre les plaques est négligeables devant la force éclectique F⃗ on écrit
donc P⃗<<F⃗
Finalement F⃗ = qE⃗ = ma⃗ ; d’où

⃗=

a⃗est constant car (E, q et m sont constant) et dépend de la masse et de charge de la particule.
Le vecteur accélération a⃗ et le vecteur champ électrostatique E⃗ sont colinéaires.
3.3. ETUDE CINEMATIQUE
3.3.1. Équation horaire du mouvement


⃗= ⃗.t2+ ⃗0.t + ⃗0 ; ⃗= (q = −e <0)
= = =
⃗ = ; ⃗0 = ; ⃗0 =
= = =
NB : ay = ⃗.⃗ = E × j × cos( ⃗, ⃗) d’où ( = )
( )= ( )=
⃗ ( )= t2 ou (q = −e) ⃗ ( ) = t2
( )= ( )=
On obtient celui de la vitesse en dérivant par le temps t
( )=
⃗ ( )=
( )=

3.3.2. Équation de la trajectoire


En tirant t dans l’équation (1) on a : t =
et en remplaçant dans l’équation horaire (2) on a :

y= x

La particule décrit une trajectoire parabolique d’axe de sommet O et sa concavité est tournée
vers les y positif.

3.3.3. Étude de la trajectoire


a) Position à la sortie (soit l la longueur de la plaque)
Le faisceau de particule sort des plaques si son abscisse vaut la longueur des plaques (x = l)
d’où xS = l
On obtient yS en remplaçant x = l dans l’expression de l’équation de la
trajectoire ; on obtient y= d’où y=
=
Coordonnées de sortie =

b) Vecteur vitesse de sortie


À la sotie S, on détermine le temps tS de sortie : xS = l = v0.tSalors tS =
( )= =
coordonnées de la vitesse de sortie (tS = ) ⃗ S = =
( )=

c) Condition de sortie des particules des plaques


Le faisceau de particule arrivera à sortir des plaques s’il parcourt la distance ℓ et que son
ordonnée à la sortie soit inférieur à d/2 ; c'est-à-dire (yS< )
= < avecE =
La condition s’écrit : . .
<1

1.2.4 Déflexion électrique d’un faisceau de particule


On place unécran (E) à une distance D du milieu des plaques (D = IO’)
a) Déviation électrostatique
C’est l’angle de déviation que fait le vecteur vitesse ⃗ à partir du milieu I des plaques avec
l’axe (O, x) porté par le vecteur vitesse.
tan = = =
.

b) Déflexion électrostatique
 Définition
C’est la distance entre l’axe (O, x) porté le vecteur vitesse ⃗ 0 et le point d’impact de la
particule sur l’écran (E) : (Y = O’P).

 Expression de la déflexion électrique Y


A la sortie les particules sont uniquement soumises à leur poids qui est négligeables, donc à

aucune forces extérieures, alors isolées (ma⃗ = 0⃗ d’où = 0⃗ alors ⃗= ⃗); son mouvement
est donc rectiligne uniforme de vitesse ⃗ de sortie.
tan = alors Y = D.tan avec tan = et E = (tan = )
. . .

. .. Y = k.U ..
Y= avec k =
. . . .

La déflexion électrique est proportionnelle à la tension appliquée aux bornes du


condensateur déflecteur : C’est le principe de l’oscilloscope.

1.3 ÉTUDE ÉNERGÉTIQUE


Il ya conservation de l’énergie mécanique sur tout le parcours de la particule q dans le champ
E⃗ entre les plaques. Soit A et B deux positions du projectile, on a :
EmA = EmB alorsEpA + ECA = EpB + ECB
qVA + 1/2m.v = qVB + 1/2m.v
q(VA–VB) = m(v −v )

qUAB= m( − )

SITUATION D’EVALUATION 1
Au cours d’une séance de travaux pratiques, Un groupe d’élève laisse glisser un palet sur un
plan AB incliné d’un angle α = 30 par rapport à l’horizontale (Voir figure). A l’aide d’un
capteur, ils mesurent la vitesse du palet en B et trouve VB = 10 m/s. Le palet quitte ensuite le
plan incliné tombe en chute libre sur le sol situé à la distance h = 5 m en dessous du point B.
On donne g = 10 m.s-2.

Etant de ce groupe, tu décides d’étudier le mouvement du palet afin de vérifier tes acquis.
1. Représente le vecteur-vitesse ⃗ du palet en B.
2. Détermine les équations horaires du mouvement du palet dans le repère ( , ⃗, ⃗ ), en
considérant qu'à l'instant initial le palet se trouve au point B
3. Déduis-en l’équation cartésienne de la trajectoire du palet.
4. Détermine :
4.1. La date à laquelle le palet touche le sol au point E.
4.2. L’abscisse XE du point E.
4.3. Les caractéristiques du vecteur-vitesse ⃗ du palet en E.

SITUATION D'EVALUATION 2
Dans le canon à électrons d'un oscilloscope règne un vide poussé. Dans ce canon, les électrons de
masse m et de charge q sont émis sans vitesse initiale au point K, par un filament chauffé.
Ces électrons sont ensuite accélérés par la tension UAB entre les plaques verticales A et B. A la
sortie de ces plaques, ils pénètrent en O entre deux autres plaques horizontales Cet D où ils sont
déviés par le champ électrostatique uniforme ⃗ qui y règne. Ces électrons sont reçus sur l'écran de
l'oscilloscope,
e, situé à une distance L du milieu I des plaques C et D (voir schéma ci-dessous).
ci
Yann ayant pris connaissance de ce dispositif, veut faire l'étude dynamique du mouvement des
électrons.
On donne: masse de l'électrons : me = 9,1.10-31kg; charge
arge de l'électron : q = -e = -1,6.10-19C ; UCD
U
= 100 V; AB = 300 V; e = 2 cm; d = 1 cm; L = 25 cm.

Aide Yann à faire son étude.

1. Étude de l'accélération des électrons


1.1 Enonce le théorème de l'énergie cinétique.
1.2 Détermine le signe de la tension UAB.
1.3 Etablis en fonction de e, met UAB, l'expression de la vitesse VB des électrons a sortie des
plaques A et B. Calcule sa valeur.
2. Etude du mouvement des électrons au-delà delà des plaques A et B On admet que VB = V0 (V0 est
la vitesse de l'électron en O)
2.1 Enonce le théorème du centre d'inertie.
2.2 Détermine le sens de déviation du spot par rapport à l'horizontale sur l'écran de l'oscilloscope.
2.3 Représente qualitativement la force électrostatique ⃗ s'exerçant sur un électron.
2.4 Détermine :
2.4.1 les équations horaires x(t) et y(t) du mouvement d'un électron dans le champ Électrostatique
⃗;
2.4.2 l'équation cartésienne y(x) de la trajectoire;
2.4.3 les coordonnées du point S à la sortie des plaques Cet D;
2.4.4 la déviation linéaire Y d'un faisceau d'électron sur l'écran P de l'oscilloscope.
Niveau : Terminales C
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
Discipline : Physique-Chimie

THEME : MECANIQUE
TITRE DE LA LEÇON : INTERACTION GRAVITATIONNELLE

I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Regardant un documentaire scientifique à la télévision, deux élèves de terminale C découvrent que les
satellites tournent autour de la Terre selon les lois de la gravitation, en décrivant des trajectoires en forme
d’ellipse ou de cercle dont les plans passent par le centre de la Terre. Certains sont dits géostationnaires à
cause de leur mouvement particulier autour de la Terre.
Le lendemain, avec leurs camarades de classe, ces élèves entreprennent d’étudier les lois de la gravitation,
de déterminer les caractéristiques du mouvement d’un satellite géostationnaire et de montrer l’intérêt des
satellites géostationnaires.

II. CONTENUS
1. Force d’interaction gravitationnelle
1.1. Enoncé de la loi d’attraction universelle de Newton
Deux corps ponctuels A et B, de masses respectives mA et mB, situés à une distance r l’un de l’autre,
s’attirent mutuellement avec des forces d’intensités proportionnelles à leurs masses et inversement
proportionnelles au carré de la distance r.

Ces forces sont appelées forces gravitationnelles.

1.2.Expression de la force gravitationnelle


A/B B

𝑮𝒎𝑨 𝒎r𝑩= AB
⃗ 𝑨/𝑩 = −𝑭
𝑭 ⃗ 𝑩/𝑨 = − ⃗
𝒖
𝒓𝟐
B/A
𝑮𝒎𝑨 𝒎𝑩
avec𝑭𝑨/𝑩 = 𝑭𝑩/𝑨 =
𝒓𝟐
G est la constante gravitationnelle.
A

G = 6,67.10-11 N.m2.kg-2 ou en m3.kg-1.s-2 Corps SA à répartition sphérique de


masse mAet de centre de symétrie A

Corps SB à répartition sphérique de


masse mBet de centre de symétrie B

Cette loi peut être appliquée aux solides à répartition sphérique si nous admettons que les corps se
comportent comme des points matériels situés en leurs centres et ayant pour masses, les masses de ces
corps.
NB : Les forces gravitationnelles sont toujours attractives.

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Activité d’application
1. calcule la valeur des forces d’interactions entre la planète Uranus et l’un de ses satellites Ariel distants
de 𝑟 = 192000 𝑘𝑚.
2. Représente qualitativement ces deux forces sur un schéma.
Données :
masse d’Uranus :𝑚𝑈 = 8,84. 1025 𝑘𝑔
Masse d’Ariel : 𝑚𝐴 = 1,26. 1021 𝑘𝑔
La constante de gravitation : 𝐺 = 6,67. 10−11 𝑆𝐼

corrigé
m m
1. F = G A2 U ;
r
AN: F = 2,015. 1020 N
2.
U 𝐅𝐀/𝐔 𝐅𝐔/𝐀 A
(mU ) (mA )
𝑢

2. Champ gravitationnel
2.1. Définition
Soit le corps SA à répartition sphérique de masse mA et de centre de symétrie A. Tout point P de l’espace
environnant de SAest caractérisé par un vecteur 𝒢𝐴 appelé vecteur champ de gravitation
2.2.
2.2.1. Expression du champ gravitationnel
𝐺𝑚𝐴
Vecteur champ de gravitation : 𝒢𝐴 = - 𝑢
⃗ 𝐴𝑃 avec AP = r
𝐴𝑃 2

2.2.2. Expression du champ gravitationnel à une altitude z


𝑮𝒎
Le champ gravitationnel créé par S au point P d’altitude z est :𝓖𝒁 = (𝑹+𝒛)𝟐
avec R rayon de S.
𝑮𝒎 𝑹𝟐
A la surface de S, z = 0 donc 𝓖𝟎 = ce qui conduit à𝓖𝒁 = 𝓖𝟎 (𝑹+𝒛)𝟐
𝑹𝟐

2.3. Champ gravitationnel et champ de pesanteur


Au voisinage de la terre, 𝒢 𝑒𝑡 𝑔 sont pratiquement égaux car :
• L’écart relatif entre leurs normes est inférieur à 0,3%.
• L’écart entre leurs directions n’excède pas 0,10 .

On écrit donc :
𝒢= 𝑔

Activité d’application
La distance terre-lune est h = 3,85. 105 𝑘𝑚 . Calcule la valeur du champ de gravitation terrestre :
1. Au niveau du sol
2. Sur la lune

Données:
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Rayon de la terre, RT = 6,3.103km ;
Masse de la terre : 𝑀𝑇 = 6.1024 𝑘𝑔 ;
La constante de gravitation :
𝐺 = 6,67. 10−11 𝑆𝐼

corrigé
1. Au niveau du sol :
M
g 0 = G R2T
T
6.1024
g 0 = 6,67. 10−11 × (6,3.106 )2
AN:g 0 = 9,77 m/s 2
2. A l’altitude h :
M
g h = G. (R +Th)2
T
R2T
= g 0 (R 2
T + h)
6.1024
g h = 6,67. 10−11 . (6.3.106+3,85.108)2 ; g h = 2,6. 10−3 m/s 2

3. Mouvement des satellites


Pour étudier le mouvement d’un satellite de la terre, on utilise le repère géocentrique. Dans un tel repère,
un satellite en ≪vol balistique≫ (𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑐𝑜𝑢𝑝é), décrit une courbe plane dont le plan contient le centre
𝑂 de la terre. Cette courbe est souvent une ellipse ou un cercle de centre 𝑂. On se limitera à l’étude du
mouvement d’un satellite en ≪vol balistique≫ circulaire.
3.1. Nature du mouvement des satellites
Considérons un satellite de masse 𝑚 et de centre d’inertie 𝐺.
• Système : satellite de masse 𝑚
• Référentiel géocentrique supposé galiléen
• Bilan des forces : Force gravitationnelle exercée par la terre 𝐹 = 𝑚𝒢
• Appliquons le théorème du centre d’inertie :
𝐺𝑀𝑇
∑ (𝑓𝑒𝑥𝑡 ) = 𝑚𝑎 ⟺ 𝐹 = 𝑚𝒢 = 𝑚𝑎 𝐺 ⟹ 𝑎𝐺 = 𝒢 = − 2 𝑢 ⃗ 𝑂𝐺
𝑟

𝑣
𝑢
⃗𝑡
𝐺(𝑚)
𝑇(𝑀𝑇 ) ℎ 𝑢
⃗𝑛
𝒢

𝑅𝑇
𝑎𝐺 = 𝒢 = 𝒢𝑢
⃗𝑛
𝑑𝑣
𝑑𝑣 𝑣2 ⟹ = 0 ⟹ 𝑣 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
𝑎𝐺 = 𝑢
⃗ + 𝑢 ⃗ 𝑑𝑡
𝑑𝑡 𝑡 𝑟 𝑛
Le mouvement du satellite est circulaire uniforme.
Remarque :
Le mouvement de tout corps soumis à la seule action du champ gravitationnel est indépendant de la
masse de ce corps.
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3.2. Vitesse et période d’un satellite
3.2.1. Vitesse linéaire
𝑣2 𝐺𝑀𝑇 𝐺𝑀𝑇 𝒢
= 𝒢 ⟹ 𝑣 = √𝑟𝒢or𝒢 = 𝑒𝑡𝒢0 = 2 d’où 𝑣 = 𝑅𝑇 √ 𝑟0 , 𝑟 = 𝑅𝑇 + ℎ ⟹
𝑟 𝑟2 𝑅𝑇

𝒢0
𝑣 = 𝑅𝑇 √
𝑅𝑇 + ℎ

3.2.2. Vitesse angulaire

𝑣 𝑅𝑇 𝒢0 𝒢0
𝜔=𝑟= √ ⟺ 𝜔 = 𝑅𝑇 √(𝑅 3
𝑟 𝑟 𝑇 +ℎ)

3.3.3. Période

2𝜋 2𝜋 𝑟3 2𝜋 (𝑅𝑇 +ℎ)3
𝑇= = 𝑅 √𝒢 ⟺ 𝑇 = 𝑅 √
𝜔 𝑇 0 𝑇 𝒢0

- La période T du satellite
𝟐𝝅 𝟐𝝅(𝑹𝑻 + 𝒛)
𝑻= =
𝝎 𝒗

4. Satellite géostationnaire
4.1. Définition
C’est un satellite qui tourne dans le même sens et à la même vitesse angulaire que la terre, en décrivant un
cercle dans le plan équatorial. Il paraît donc immobile pour un observateur terrien.
4.2. Caractéristiques du mouvement d’un satellite géostationnaire
- La période : Elle est identique à la période de rotation de la terre :
T = 23h 56min 4s, soit 86 164 s
𝟐𝝅
- La vitesse angulaire : 𝝎 = = 7,29.10-5 s
𝑻

2𝜋(𝑅𝑇 +𝑧) 𝑇2 4𝜋 2
-𝑇= ⟹ (𝑅 = 𝐾𝑀 ⟹ 𝑟 3 = 7,5. 1022 ⟹ 𝑧 = 3,6. 104 𝑘𝑚
𝑣 𝑇 +𝑧)3 𝑇

4.3. Intérêt des satellites géostationnaires


Grâce à leur immobilité apparente, les satellites géostationnaires sont utilisés pour assurer des
communications intercontinentales permanentes dans plusieurs domaines, comme par exemple en météo.

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5. Mouvement des planètes
5.1. Enoncé des lois de Kepler

• 𝟏è𝒓𝒆 𝒍𝒐𝒊:
Dans un repère de Copernic, la trajectoire d’une planète est une ellipse dont le soleil occupe un
des foyers.
• 𝟐è𝒎𝒆 𝒍𝒐𝒊:
Le segment de droite reliant le soleil à la planète, balaie des aires égales pendant des durées
égales.
• 𝟑è𝒎𝒆 𝒍𝒐𝒊:
Pour toutes les planètes, le rapport entre le cube du demi grand axe 𝑎 de la trajectoire
𝑎3
et le carré de la période de révoltions est le même. 𝑇 2 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
Cette constante est indépendante de la masse des planètes.

𝐴 𝐴′
𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑 𝑎𝑥𝑒 𝐴𝐴′ = 2𝑎

5.2. Conséquence
La 3è𝑚𝑒 𝑙𝑜𝑖 de Kepler est la base de l’élaboration par Newton de la théorie de l’attraction
gravitationnelle.
Elle permet aussi de déterminer le rapport de la masse d’une planète à celle du soleil.
𝑻𝟐
Le rapport 𝒓𝟑 avec r = (𝑅𝑇 + 𝑧)est constant au cours du mouvement.
𝑻𝟐 𝟒𝝅𝟐
Pour la Terre on a : 𝒓𝟑 = 𝑮𝒎𝑻

Notion d’impesanteur(𝑎𝑝é𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒𝑢𝑟)
L’impesanteur découle du fait que, localement dans un champ gravitationnel, les objets ont presque la
même accélération qui est indépendante de leur masse.
Exemples :
• Ascenseur en chute libre.
• Un cosmonaute dans un satellite

SITUATION D’EVALUATION
Lors d’une activité de recherche sur l’intérêt des satellites, des élèves d’une classe de Terminale C
découvrent que les satellites « Meteosat » sont exploités pour obtenir des données spécifiques sur l’ozone,
les océans ainsi que sur l’évolution du climat.
Ces satellites sont placés sur orbite géostationnaire d’altitude Z égale à 36 000 km, dans le champ de
pesanteur terrestre.
Avec les données suivantes :
- constante gravitationnelle : G = 6,67.10-11 N.m2.kg-2 ;
- rayon terrestre : RT = 6370 km.
- Période de rotation de la terre : 24h (environ).
Tu es sollicité pour aider ces élèves, en plus des résultats de leurs recherches, à estimer la masse de la
terre autour de laquelle tournent les satellites.

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1- Définis un satellite géostationnaire puis donne la valeur approximative de sa période de rotation.
2-
2-1 Calcule la vitesse angulaire des satellites « Meteosat ».
2-2 Déduis-en leur vitesse linéaire.
3- Détermine la masse de la terre, autour de laquelle tournent les satellites (valeur approximative).
4- Déduis de la question précédente, la valeur du champ gravitationnel créé par la terre à l’altitude du
satellite.
Solution
1- Un satellite géostationnaire est un satellite qui tourne dans le même sens et à la même vitesse angulaire
que la terre autour de l’axe des pôles, en décrivant un cercle dans le plan équatorial.
Sa période est: 24 h × 3600s/h = 86 400 s (celle de la terre).
2- Vitesse angulaire et vitesse linéaire
- Vitesse angulaire (c’est aussi celle de la terre).
𝟐𝝅
𝝎 = 𝐓 = 7,27.10-5 s
- Vitesse linéaire
𝒗 = (𝑹𝑻 + 𝒁) .𝝎A.N. :𝒗 = (6 370 + 36 000) 103×7,27.10-5 = 3080,3 m.s-1
3- Masse de la terre.
𝑻𝟐 𝟒𝝅𝟐
= 𝑮𝒎 (loi de Kepler)
(𝑹𝑻 +𝒁)𝟑 𝑻
𝟒𝝅𝟐 (𝑹𝑻 +𝒁)𝟑 4𝜋 2 (𝟔𝟑𝟕𝟎𝟎𝟎𝟎+𝟑𝟔𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎)3
D’où 𝒎𝑻 = A.N. :𝑚 𝑇 = ; 𝒎𝑻 = 6,03.1024 kg
𝑮𝑻𝟐 6,67.10−11 ×864002
4- Valeur du champ gravitationnel terrestre à l’altitude du satellite.
𝑮𝒎 𝟔,𝟔𝟕.𝟏𝟎−𝟏𝟏 ×𝟔,𝟎𝟑.𝟏𝟎𝟐𝟒
𝒈𝒛 = (𝑹+𝒁)𝑻 𝟐A.N. :𝒈𝒛 =(𝟔𝟑𝟕𝟎𝟎𝟎𝟎+𝟑𝟔𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎)𝟐 = 0,224 N/kg

III. EXERCICES
Exercice 1
a- Calcule le champ gravitationnel terrestre à l’altitude Z = 100 km.
b- Calcule le champ gravitationnel en un point très proche de la surface de la terre d’altitude négligeable.
On donne : mT = 5,98.1024 kg, la masse de la terre ; RT = 6370 km, le rayon de la terre ;
G = 6,67.10-11 N.m2.kg-2, la constante gravitationnelle.

Solution
a- Champ gravitationnel terrestre à Z = 100 km
𝐺𝑚𝑇 6,67.10−11 × 5,98.1024
𝑔𝑧 = (𝑅 A.N. :𝑔 = ; 𝑔𝑧 = 9,53 N.kg-1
𝑇 +𝑍)2 (6370.103 +100.103 )2

b- Champ gravitationnel terrestre à la surface de la terre


𝐺𝑚𝑇 6,67.10−11 × 5,98.1024
𝑔0 = (𝑅 A.N. :𝑔0 = ; 𝑔0 = 9,83 N.kg-1
𝑇 )2 (6370.103 )2

Exercice 2
Un satellite assimilable à un point matériel tourne sur son orbite autour de la terre, à une altitude de
10 000 km. On donne RT = 6370 km, le rayon de la terre, mT = 5,98.1024 kg, la masse de la terre et
G = 6,67.10-11 N.m2.kg-2, la constante gravitationnelle.
a- Calcule la vitesse de ce stellite.
b- Calcule alors sa vitesse angulaire et sa période.

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Solution
𝐺𝑚𝑇 6,67.10−11 ×5,98.1024
a- Vitesse du satellite : 𝑣 = √𝑅 A.N. : 𝑣 = √ (6370+10000).103
= 4936,16 m.s-1
𝑇 +𝑍

𝑣 4936,16
b- Sa vitesse angulaire et sa période :𝜔 = (𝑅 A.N. : 𝜔 = (6370+10000).103 = 3,015.10-4 rad.s-1
𝑇 + 𝑍)
2𝜋
T= = 20 839,75 s
𝜔

Exercice 3
Le tableau ci-dessous indique la période de révolution ainsi que le rayon des trajectoires des cinq
satellites d’Uranus découverts depuis la terre, avant 1950.

Satellite T(s) R (km)


Miranda 1,22. 105 130000
Ariel 2,17. 105 192000
Umbriel 3,56. 105 267000
Titania 7,5. 105 438000
Oberon 1,16. 106 486000

1. Vérifier la 3ème loi de Kepler


2. Calculer la masse d’Uranus.

Solution

1. Vérification de la 3ème loi de Kepler


𝑇2
Satellite T(s) R (km) (𝑠 2 /𝑚2 )
𝑟3
Miranda 1,22. 105 130000 6,66.10−15
Ariel 2,17. 105 192000 6,66.10−15
Umbriel 3,56. 105 267000 6,66.10−15
Titania 7,5. 105 438000 6,66.10−15

Oberon 1,16. 106 486000 6,66.10−15

𝑇2
= 6,66.10−15 = cte la 3ème loi de Kepler est vérifiée.
𝑟3
2. Calculons la masse.
T2 4 π2 4 π2
3ème loi de Kepler : = G.M = 𝑘 ⟹ MU =
r3 U 𝑘G
25
AN:MU = 8,88. 10 kg

Exercice 4
Des élèves d’une classe de Terminale C découvrent dans une revue scientifique l’importance des
satellites. Pour approfondir leurs connaissances sur un satellite artificiel qui décrit une orbite circulaire de
même centre que la Terre, dans un référentiel géocentrique, il sollicite ton aide. On donne RT = 6370 km ;
𝑔0 = 9,8 m.s-2, vitesse angulaire : 𝜔 = 8,055.10-4 rad.s-1.
1. Précise la nature et les caractéristiques de la force responsable du mouvement.
2. Calcule :
2.1 l’altitude à laquelle évolue le satellite ;
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2.2 sa vitesse linéaire ;
2.3 l’intensité du champ gravitationnel à l’altitude considérée.
Solution
1. Nature et caractéristiques de la force
Nature : c’est une force d’attraction ;
Caractéristiques :
• Point d’application : centre d’inertie du satellite ;
• Direction : la droite reliant le centre d’inertie de la terre à celui du satellite ;
• Sens : orienté vers le centre d’inertie de la terre ;
𝐺𝑚 𝑀
• Intensité : F = 𝑟𝑆2 𝑇
2.
2.1 altitude
𝑣 𝐺𝑚𝑇
𝜔 = 𝑟 avec 𝑣 = √ et r = 𝑅𝑇 + ℎ or 𝐺𝑚 𝑇 = 𝑔0 (𝑅𝑇 )2
𝑟

𝐺𝑚𝑇 𝑔 (𝑅𝑇 )2 3 𝑔0 (𝑅𝑇 )2


On obtient 𝜔 = √ soit 𝜔 = √(𝑅0 ce qui conduit à h = √ - 𝑅𝑇 A.N. : h = 2,12.106 m
𝑟3 𝑇 +ℎ)
3 𝜔2

2.2 vitesse linéaire


𝑣 = 𝜔𝑟 = 𝜔(𝑅𝑇 + ℎ)A.N. :v = 6,84.103m.s-1
2.3 intensité du champ 𝑔ℎ
𝐺𝑚𝑇
𝑔ℎ = avec 𝐺𝑚 𝑇 = 𝑔0 (𝑅𝑇 )2
(𝑅𝑇 +ℎ)2
𝑔 (𝑅𝑇 )2
On obtient 𝑔ℎ = (𝑅0 2
A.N. :𝑔ℎ = 5,52 m.s-2
𝑇 +ℎ)

Exercice 5
Lors d’une activité de recherche sur la Lune, des élèves d’une classe de Terminale C apprennent qu’elle
décrit une trajectoire quasi circulaire autour de la Terre, de rayon 384000 km. Afin d’approfondir leurs
recherches, ils te sollicitent pour les aider calculer la vitesse et la période de révolution de la lune.
On donne RT = 6370 km ; 𝑔0 = 9,8 m.s-2
1. Calcule la valeur du champ gravitationnel terrestre au centre de la Lune.
2. Applique le théorème du centre d’inertie à la Lune dans le référentiel géocentrique.
3. Déduis-en :
3.1 la vitesse linéaire de la Lune sur son orbite ;
3.2 la période de révolution de la Lune autour de la Terre et compare-la au mois lunaire.

Solution
1. Valeur du champ gravitationnel terrestre au centre de la Lune
𝐺𝑚𝑇
𝑔=√ avec 𝐺𝑚 𝑇 = 𝑔0 (𝑅𝑇 )2
𝑟2

𝑔0 (𝑅𝑇 )2
On obtient 𝑔 = √ A.N. :𝑔 = 2,69.10-3m.s-2
𝑟2
2. Théorème du centre d’inertie

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La Lune en mouvement dans le référentiel géocentrique supposé galiléen est soumise à la force de
gravitation 𝐹
D’après le théorème du centre d’inertie on a ∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚𝐿 𝑎 soit 𝐹 = 𝑚𝐿 𝑎 (1)
3. Déduisons :
3.1 la vitesse linéaire de la Lune
𝐺𝑚𝑇 𝑚𝐿 𝑣2
Dans la base de Frenet (1) donne suivant la normale 𝑛⃗𝐹𝑛 = 𝑚𝐿 𝑎𝑛 soit = 𝑚𝐿
𝑟2 𝑟
𝐺𝑚𝑇 𝑔0 (𝑅𝑇 )2
On obtient 𝑣 = √ ou encore 𝑣 = √ A.N. :v= 1,1.103m.s-1
𝑟 𝑟

3.2 la période
2𝜋 𝑔0 (𝑅𝑇 )2 𝑟3
𝑇𝐿 = avec 𝑣 = 𝜔𝑟 et 𝑣= √ . On obtient 𝑇𝐿 = 2𝜋√𝑔 2
A.N. : 𝑇𝐿 = 2.370960 s
𝜔 𝑟 0 (𝑅𝑇 )

Mois lunaire
𝑇𝑀 = 29,5 x 24 x 3600 soit 𝑇𝑀 = 2.548800 s
Comparaison : 𝑇𝑀 >𝑇𝐿

IV. DOCUMENTATION
La gravitation
La gravitation, l'une des quatre forces fondamentales qui régissent l’univers, est l’interaction physique
responsable de l’attraction des corps massifs. Elle se manifeste notamment par l’attraction terrestre qui nous
retient au sol, la gravité, qui est responsable de plusieurs manifestations naturelles ; les marées, l'orbite des
planètes autour du soleil, la sphéricité de la plupart des corps célestes en sont quelques exemples. D'une
manière plus générale, la structure à grande échelle de l'Univers est déterminée par la gravitation.
Plusieurs théories ont tenté de rendre compte de la gravitation. Actuellement, la théorie de la relativité
générale d’Albert Einstein (1915) reste la plus satisfaisante. Elle considère la gravitation comme une
manifestation de la courbure de l’espace-temps sous l'effet de l'énergie de la matière qui s'y trouve.
La loi de la gravitation de Newton élaborée à la fin du XVIIe siècle, demeure cependant une excellente
approximation dans les cas non relativistes (vitesses faibles par rapport à la vitesse de la lumière et masses
de l'ordre de la masse solaire ou inférieures).
La théorie de la gravitation fait toujours l'objet de nombreuses recherches, et la communauté scientifique
considère qu'élaborer une théorie plus complète de la gravitation, capable de prendre en compte les effets
de nature microscopique, est un des grands défis à relever pour la physique du XXIè siècle.

Source : Wikipédia

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TERMINALE CDE CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
PHYSIQUE CHIMIE

THEME: MECANIQUE

TITRE DE LA LEÇON : OSCILLATIONS MÉCANIQUES LIBRES

I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Un élève en classe de TleC au Lycée Moderne d’Agnibilekrou découvre dans une revue scientifique les
informations suivantes : « L'amortisseur d'une automobile fonctionne avec des ressorts de suspension
pour assurer le confort à bord du véhicule ainsi que sa bonne tenue de route. Les amortisseurs
maintiennent les roues en contact avec le sol. Chaque ressort subit une compression et une détente
continue en perdant à chaque fois un peu d’énergie. La fréquence et l’ampleur des mouvements
occasionnés par le ressort doivent être contrôlés. ».
Voulant en savoir davantage, l’élève informe ses camarades et ensemble, ils entreprennent de définir
un oscillateur mécanique, de déterminer son équation différentielle et les caractéristiques du
mouvement d’un oscillateur mécanique non amorti puis de montrer la conservation de l’énergie
mécanique d’un oscillateur harmonique non amorti.

II. CONTENU DE LA LECON

1- QUELQUES DEFINITIONS
o Un mouvement oscillatoire libre d’un solide est un mouvement périodique autour de la
position d’équilibre stable de ce solide lorsqu’il est abandonné à lui-même.
o Un oscillateur mécanique est un système mécanique qui effectue un mouvement
périodique autour de la position d’équilibre.
o La période notée(T) est la durée d’une oscillation complète (ou d’un va et vient).
o La fréquence notée (f ou N) est le nombre d’oscillations complètes par seconde.
𝟏 𝟐𝝅
𝑻 = 𝑵et ω= 2πN= 𝑻
2- PENDULE ELASTIQUE
2.1 Le pendule élastique horizontal

G
o
x’ O 𝑖Ԧ x
ሬԦ
𝑇 𝑅ሬԦ
.G

𝑃ሬԦ x
2.2 Equation différentielle du mouvement des oscillations libres non amorties

ecole-ci.online (Ce document ne peut être vendu sous aucune condition- Tout contrevenant s’expose à des poursuites judiciaires Page 1 sur 8
𝒌
𝒎𝒙̈ + 𝒌𝒙 = 𝟎 𝒐𝒖 𝒙̈ + 𝒙=𝟎
𝒎

2.3 Solution de l’équation différentielle


x(t)=Xmcos(ωot+𝝋)oux(t)=Xmsin(ωot+𝜑)
Avec : x(t) : élongation du mouvement à t quelconque (en mètre) ;
Xm : élongation maximale ou amplitude du mouvement (en mètre) ;
ωot: phase du mouvement à la date t (en radian) ;
𝜑phase du mouvement à l’origine des dates (en radian)
𝐤
La pulsation propre de l’oscillateur est : 𝜔o = √𝐦 ( en rad/s)
𝟐𝛑 𝒎
La période propre de l’oscillateur est : 𝑇o = = 𝟐𝝅√ 𝒌 (en seconde)
𝜔o
𝟏
La fréquence propre de l’oscillateur est : 𝑁o = 𝐓 (en hertz)
𝐨

2.4 Représentation de x(t) et v(t) sur deux périodes


Supposons que 𝜑 = 0 on a : x(t)= Xmcosωot et v(t)= -ωoXmsinωot
Xm
Vm= Xm𝝎𝐨 To
x(t) v(t)

o
t(s)

Vm= -Xm𝝎𝐨
-Xm

3- ETUDE ENERGETIQUE
3.1 Energie potentielle élastique
1 𝟏
Epe=2kx2=𝟐k𝐗 𝟐𝒎 cos2(ωot+𝝋)
3.2 Energie cinétique
1 𝟏 𝑘
Ec=2mv2= 𝟐kX2msin2(ωot+𝝋) car 𝜔02 = 𝑚
3.3 Energie mécanique
𝟏 𝟏 𝟏
Em=𝟐kX2m= 𝟐mV2m=𝟐mω2OX2m= Cste

SITUATION D’EVALUATION
Lors d’une séance de TP, ton groupe étudie les oscillations mécaniques libres d’un pendule horizontal
afin de déterminer son équation horaire. Il dispose d’un ressort à spires non jointives de masse
négligeable et de raideur k = 10N.m-1. Ton groupe engage le ressort sur une tige horizontale Ax. L’une
de ses extrémités est fixée en A, l’autre est reliée à un cylindre creux C de masse m=0,1kg qui peut
glisser le long de la tige. L’abscisse x du centre d’inertie G de C est repérée par rapport à O, position
de G à l’équilibre.

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Le groupe écarte le cylindre de sa position d’équilibre et le lâche. A l’instant t=0s, choisi pour origine
des dates, son abscisse est x0= 2cm et la vitesse sur Ax est VOx= -0,2m.s-1.
Tu es le rapporteur.
Tu négligeras les frottements et tu considèreras que l’énergie potentielle pour la position d’équilibre
du système est nulle.
1) Calcule l’énergie mécanique de l’oscillateur à t=0s.
2) Détermine, en appliquant le principe de la conservation de l’énergie mécanique :
2-1-la vitesse de C au passage par la position d’équilibre ;
2-2-les positions de C pour lesquelles la vitesse s’annule.
3)
3-1-Etablis l’équation différentielle du mouvement de C.
3-2-Déduis-en l’équation horaire du mouvement de C.

Solution
1) Energie mécanique de l’oscillateur à t=0s
1 1
𝐸0 = 𝐸𝐶0 + 𝐸𝑃0 = 2 𝑚V02 + 2 kx02 AN : E0= 4.10-3 J
2)
2-1- La vitesse de C à la position d’équilibre
1 2𝐸
E= cste donc 𝐸0 = 𝐸1 = 2 𝑚V12 ⇒ 𝑉1 = √ 𝑚0 AN : 𝑉1 = 0,28 𝑚. 𝑠 −1
2-2- Les positions de C
1 2𝐸0
V=0 ; 𝐸0 = 𝐸2 = 2k 𝑋 2 ⇒ 𝑋 = ∓√ AN : 𝑋 = 0,028 𝑚 ou 𝑋 = −0,028 𝑚
𝑘
3)
3-1-Equation différentielle et équation horaire.
• Système : le cylindre
• Bilan des forces : Poids𝑃ሬԦ, la tension 𝑇
ሬԦ du ressort et la réaction normale𝑅ሬԦ .
En appliquant le théorème du centre d’inertie on obtient : ሬሬԦ + 𝑻
𝑷 ሬԦ + 𝑅ሬԦ = 𝒎𝒂
ሬԦ
Par projection sur l’axe Ax : −𝑻 = 𝒎. 𝒂 donc
𝒌
𝒎𝒙̈ + 𝒌𝒙 = 𝟎 Soit 𝒙̈ + 𝒎 𝒙 = 𝟎
3-2-Equation horaire du mouvement
Une des solutions de cette équation est de la forme : 𝒙 = 𝑿𝒎 cos (ωot+𝝋) et 𝒙̇ = -ωoXmcos(ωot+𝝋)
A t=0s, x0= 𝒙 = 𝑿𝒎 cos (𝝋) et 𝒙̇ =-ωoXmcos(𝝋) =v0 ce qui donne:
𝑣0 𝑥0
tan (𝝋) = -𝛚𝐨.𝑣0 AN =/4 rad. Et Xm=𝑐𝑜𝑠(𝝋) d'où Xm= 2,82 cm.

L'équation horaire est donc : 2,82.10-2 cos (10t+/𝟒)

III. EXERCICES

Exercice 1
L’équation horaire du mouvement d’un mouvement mobile ponctuel est données par :
𝜋
x =2.10-2cos(40πt-6 ) en unités S.I. La constante de raideur du ressort est :k=100N /m

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1-Précise les valeurs de l’amplitude, de la période, de la fréquence et de la phase initiale du
mouvement de ce point matériel.
2-Calcule la vitesse et l’accélération de ce point matériel à la date t=0
3-Montre que l’énergie mécanique de l’oscillateur est constante et déduis-en sa valeur.

Solution
1-Précisons les valeurs de l’amplitude, la période, la fréquence et la phase initiale
La solution est de la forme :𝒙(𝒕) = 𝑿𝒎 cos(ωot+𝝋).
𝝅
L’équation horaire est: 𝒙 = 𝟐. 𝟏𝟎−𝟐 𝒄𝒐𝒔(𝟒𝟎𝝅𝒕 − 𝟔 ). Donc par identification, on a:
➢ L’amplitude : 𝑿𝒎 = 𝟐. 𝟏𝟎−𝟐 𝒎 ;
2𝜋 2𝜋
➢ La période propre : 𝑇0 = 𝜔 or 𝜔0 = 40𝜋𝑟𝑎𝑑/𝑠 donc 𝑇0 = 40𝜋 = 0,05 𝑠 ou 𝟓. 𝟏𝟎−𝟐 s
0
1 1
➢ La fréquence propre :𝑁0 = 𝑇 = = 20𝐻𝑧.
0 0,05
𝜋
➢ La phase initiale:𝝋 = − 6 𝑟𝑎𝑑.
2. Calculons la vitesse et l’accélération du point matériel à l’instant t= 0s.
Déterminons d’abord la vitesse v et l’accélération a du point matériel à chaque instant.
𝜋 𝜋
➢ 𝑥 = 2. 10−2 𝑐𝑜𝑠 (40𝜋𝑡 − 6 ) ⟹ 𝑣 = 𝑥̇ = −2. 10−2 × 40𝜋𝑠𝑖𝑛 (40𝜋𝑡 − 6 ) =
𝜋
−0,8 𝜋𝑠𝑖𝑛 (40𝜋𝑡 − 6 ).
𝜋
➢ 𝑣 = −0,8 𝜋𝑠𝑖𝑛 (40𝜋𝑡 − 6 )

Exercice 2

Complète le texte ci-dessous avec les mots ou groupes de mots suivants : fréquence ; période par
seconde ; l’amplitude des oscillations ; diminue ; la période ; est constante ; une oscillation.

Un oscillateur mécanique effectue un mouvement de va-et-vient autour de sa position d’équilibre. Un


va-et-vient représente …………………… . Sa durée correspond à ……………………..des
oscillations. La ………………… des oscillations quant à elle, elle est le nombre de
…………………….. .Lorsque l’oscillateur mécanique n’est pas amorti, sont énergie totale
…………………….. . Cependant cette énergie ……………………. Si les oscillations sont amorties.
Dans ce cas, ………………………. diminue à cause des pertes d’énergie. Pour compenser ces pertes,
un apport extérieur d’énergie est nécessaire.

Solution:

Un oscillateur mécanique effectue un mouvement de va-et-vient autour de sa position d’équilibre. Un


va-et-vient représente une oscillation. Sa durée correspond à la période des oscillations. La fréquence
des oscillations quant à elle, elle est le nombre de périodes par semaine. Lorsque l’oscillateur
mécanique n’est pas amorti, sont énergie totale est constante. Cependant cette énergie diminue si les
oscillations sont amorties. Dans ce cas, l’amplitude des oscillations diminue à cause des pertes
d’énergie. Pour compenser ces pertes, un apport extérieur d’énergie est nécessaire.

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Exercice 3

Réponds par vrai (V) ou par faux (F) aux affirmations suivantes en mettant une croix dans la case qui
convient

Vrai Faux
1) Un oscillateur est un système qui effectue un mouvement de translation
2) L'oscillateur est dit libre, lorsqu'écarté de sa position d'équilibre et
abandonné à lui-même, effectue des oscillations.
3) Lorsqu'un oscillateur n'est soumis à aucune force dissipative: Il est non
amorti.
4) La durée d'une oscillation complète est une période
5) La Fréquence correspond au nombre d'oscillations par unité de temps

Solution

Vrai Faux
1) Un oscillateur est un système qui effectue un mouvement de translation
2) L'oscillateur est dit libre, lorsqu'écarté de sa position d'équilibre et
abandonné à lui-même, effectue des oscillations.
3) Lorsqu'un oscillateur n'est soumis à aucune force dissipative: Il est non
amorti.
4) La durée d'une oscillation complète est une période
5) La Fréquence correspond au nombre d'oscillations

Exercice 4

Ton petit frère possède un jeu constitué d’une ressort à spires non jointives, de masse négligeable, de
constante de raideur k et d’une voiturette de masse m accrochée à l’extrémité libre du ressort.
L’ensemble est posé sur une table horizontale où les frottements sont négligés.

La position du centre d’inertie de la voiturette peut être déterminée sur un axe horizontal (x’x) muni
d’un repère (O, 𝑖Ԧ). A l’équilibre, le centre d’inertie G de la voiturette se trouve à l’origine du repère.

Ton petit frère déplace la voiturette vers la gauche jusqu’à l’abscisse xo puis à l’instant to, il la libère
sans vitesse initiale. Le système {voiturette + ressort} se met alors à osciller.

Données : m = 250 g ; k = 100 N.m-1 ; xo = - 15 cm ; to = 0 s.

x’ x
O 𝑖Ԧ

Il t’est demandé d’établir l’équation horaire du mouvement de la voiturette.

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1) Nomme les forces extérieures qui s’exercent sur la voiturette pour x ≠ 0.
2) Représente ces forces dans une position de G où x < 0.
3) Etablis l’équation différentielle du mouvement du système.
4) Détermine l’expression de x(t) sous la forme x = Xmcos(𝜔𝑜 t + 𝜑) et celle de v(t), en précisant
les valeurs numériques de Xm, 𝜔𝑜 et 𝜑.

1) Solution:
2) Les forces extérieures qui s’exercent sur la voiturette sont :
le poids 𝑃ሬԦ de la voiturette ; la réaction 𝑅ሬԦ du support ; la tension 𝑇
ሬԦ du fil.
3) Représentation de 𝑃ሬԦ, 𝑅ሬԦ et 𝑇
ሬԦ pour x < 0

𝑅ሬԦ

x’ ሬԦ
𝑇 O 𝑖Ԧ x
6

𝑃ሬԦ

4) Equation différentielle du mouvement :


TCI : 𝑃ሬԦ + 𝑇
ሬԦ + 𝑅ሬԦ = m𝑎Ԧ

Projection suivant (x’x) : T = ma avec T = - kx


𝒌
Donc –kx = ma = m𝑥̈ ; soit 𝒙̈ + 𝒎 x = 0

5) Expression de x(t) et de v(t) :


La solution de l’équation différentielle est de la forme x(t) = Xmcos(𝜔𝑜 t + 𝜑)

A t= 0 s, 𝑥𝑜 = 𝑋𝑚 cos𝜑 = - 0,15 et 𝑣𝑜 = - 𝑋𝑚 𝜔𝑜 sin𝜑 = 0

Sin𝜑 = 0 𝜑 = 0 ou 𝜑 = 𝜋

Soit cos0 = 1 ou cos𝜋 = - 1

De plus, Xm > 0 cos 𝜑 < 0

𝑘
D’où 𝝋 = 𝝅 rad cad x(t) = Xmcos(𝜔𝑜 t + 𝜋) avec Xm = 0,15 m et 𝜔𝑜 = √𝑚

soit 𝝎𝒐 = 20 rad/s

x(t) = 0,15 cos(20t +𝝅) et v(t) = - 3sin(20t + 𝝅)

Exercice 5
Lors d’une séance de TP, ton groupe étudie les oscillations mécaniques libres d’un pendule horizontal
afin de représenter son équation horaire.

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Le pendule est constitué d’un solide de masse m, de centre d’inertie G, attaché à libre d’un ressort
horizontal de raideur k. Il a un mouvement rectiligne horizontal. Au cours de ce mouvement, le solide
passe à la position initiale xo = 0 m avec une vitesse de valeur vo, orienté vers l’extrémité fixe.

Données : m = 0,1 kg ; vo = 0,5 m.s-1 ; 𝜔𝑜 = 7,85 rad/s ; 𝜋 = 3,14 rad

Echelle : 1,5 cm pour 1 cm (en ordonnée) et 1cm pour 0,2 s (en abscisse)

Tu es choisi pour la rédaction du compte rendu.

1) Etablis l’équation différentielle du mouvement du centre d’inertie G du solide.


2) Détermine :
2.1) la période propre To de l’oscillateur ;
2.2) la phase 𝜑 à l’origine des dates et l’amplitude Xm des oscillations;
2. 3) la constante de raideur k.
2.4) l’équation horaire du centre d’inertie du solide.
3) Représente sur deux périodes l’équation horaire du mouvement.

Solution:

1) Equation différentielle du mouvement de G.


Système : solide de masse m
Forces extérieures :
le poids 𝑃ሬԦ de la voiturette ; la réaction 𝑅ሬԦ du support ; la tension 𝑇
ሬԦ du fil.
Théorème du centre d’inertie : 𝑃ሬԦ + 𝑇 ሬԦ + 𝑅ሬԦ = m𝑎Ԧ

Projection suivant (x’x) : - T = ma


𝒌
Donc –kx = ma = m𝑥̈ ; soit 𝒙̈ + 𝒎 x = 0

2𝜋 2𝑥3,14
2.1) Période propre To = 𝜔 AN To = = 0,8 s
𝑂 7,85

2.2) Phase 𝜑 et amplitude 𝑋𝑚

A t = 0s, x(o) = 𝑋𝑚 cos𝜑 = 0 et v(0) = - 𝑋𝑚 𝜔0sin𝜑 = - 0,5


𝜋 𝜋
cos𝜑 = 0 𝜑=- ou 𝜑 = +
2 2

𝝅
Or 𝑋𝑚 > 0 ; d’où sin𝜑 > 0 cad 𝝋 = + 𝟐

0,5 0,5
Par conséquent, 𝑋𝑚 = 𝜔 𝑋𝑚 = 7,85 𝑥 1 𝑿𝒎 = 0,064m
𝑂 𝑠𝑖𝑛𝜑

2.3) la constante de raideur k.

𝝎𝟐𝒐 (𝟕,𝟖𝟓)𝟐
k= AN : k = = 616 N.m-1
𝒎 𝟎,𝟏

2.4) l’équation horaire de G

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𝝅
x(t) = 6,4.10-2cos(7,85t + 𝟐 )

3) Représentation de x(t)

IV. DOCUMENTATION

RESSORT DE SUSPENSION
1. Fonction
Le ressort de suspension est associé à la roue de chaque demi-train (train avant et train arrière) de
la voiture. Son rôle est important pour la tenue de route du véhicule.
Il absorbe les irrégularités de la route dans le but de:
• Maintenir les roues en contact avec le sol et permettre ainsi un bonne tenue de
route.
• Filtrer les chocs consécutifs à la déformation et aux aspérités de la route pour
assurer un confort acceptable aux passagers du véhicule et protéger les organes
mécaniques et la coque du véhicule.
2. Description
Il fait la liaison entre le châssis et les organes suspendus et les éléments des trains roulant non
suspendus, autrement dit tous les organes qui encaissent les chocs dus au contact avec la route.
Il est de forme hélicoïdale, en acier trempé, formé de plusieurs spires, ce qui rend son mouvement
élastique. L'énergie accumulée par les chocs dans les roues est progressivement dissipée dans les
oscillations. Il travaille de concert avec l'amortisseur qui limite ses oscillations.

Source: Google

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Niveau : Terminales C, D
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
Discipline : Physique-Chimie

THEME: ELECTRCITE

TITRE DE LA LEÇON : CHAMP MAGNETIQUE

I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Un élève de la classe de Tle d’un Lycée Moderne assiste à des travaux de réparation d’une télévision dans
l’atelier de son ami. Le réparateur dispose entre autres matériels, d’une aiguille aimantée, d’un aimant et
d’une bobine. L’élève constate que lorsque l’aiguille aimantée est proche de l’aimant ou de la bobine
parcourue par un courant électrique, celle-ci dévie.
Pour comprendre ces observations, l’élève et ses camarades de classe décident, avec l’aide de leur
professeur, de faire des recherches en vue de définir l’espace champ magnétique, de représenter le vecteur-
champ magnétique et de déterminer ses caractéristiques.

II. CONTENU DE LA LECON


I. MISE EN EVIDENCE EXPERIMENTLALE: interactions magnétiques
I.1 Expérience

-Les pôles de même noms de deux aimants se repoussent


-Les pôles de noms différents de deux aimants s'attirent.
-Les faces de même nom de deux bobines se repoussent
-Les faces de noms différents de deux bobines s'attirent.

I.2 Conclusion
La présence d'un aimant ou d'une bobine parcouru par un courant électrique en un lieu
modifie les propriétés de ce lieu. On dit qu'il y règne un champ magnétique

Exercice d'application:

Indique les pôles de l'aimant B,en tenant compte des sens de déplacment des deux aimants A et B,

N N

II. LE CHAMP MAGNETIQUE

II.1 Définitions

• Espace champ magnétique


Un espace champ magnétique est une région de l’espace dont les propriétés sont modifiées par la présence
d’un aimant ou d’un conducteur parcouru par un courant électrique.
• Vecteur champ magnétique
En tout point de l’espace champ magnétique, le champ magnétique est caractérisé par un vecteur appelé
vecteur champ magnétique. Il est noté ⃗B

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• Sources de champ magnétique :
– Les aimants
– Les courants
– La terre

II.2 Caractéristiques du vecteur champ magnétique

Point d’application : tout point M de l’espace où règne le champ ;


Direction : celle de l’axe d’une aiguille aimantée placée au point M considéré ;
Sens : du pôle sud vers le pôle nord de l’aiguille aimantée ;
Valeur: mesurée en Tesla (T) à l’aide d’un Teslamètre.
II.3 SPECTRES MAGNETIQUES
Une ligne de champ est une courbe tangente, en chacun de ses points, au vecteur champ
magnétique B⃗ et orientée dans le même sens que B
⃗.
B
M
• Un spectre magnétique est un ensemble de lignes de champ.
• Exemples de spectres magnétiques
-Spectre créé par un aimant droit -Spectre créé par un aimant en U

II.4 LE SOLENOIDE
II.4.1 Définiton
Un solénoïde est une bobine dont la longueur L est au moins 10 fois supérieure à son rayon (L =
10×R)
• ⃗ est uniforme et a pour
A l’intérieur d’un solénoïde infiniment long, le champ magnétique B
caractéristiques :
Direction : celle de l’axe du solénoïde ;
Sens : donné par la règle du bonhomme d’Ampère ou toute autre règle d'orientation de l'espace (
main droite, doigts de la main droite)
N
Valeur: B = μ0 L I = 𝜇0 nI
avec N : nombre de spires ; n : nombre de spires par mètre ; 𝜇0 : perméabilité du vide.
𝜇0 = 4𝜋10−7 S.I

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II.2.2 Spectre d'un solénoide

N.B.règle du bonhomme d’Ampère


Le bonhomme d’Ampère, regardant l’axe du solénoïde, a son bras gauche tendu qui indique le
sens du vecteur champ lorsqu’il est placé sur le fil de telle sorte que le courant entre par ses pieds
et sort par sa tête.

Exercice d'application:

Un solénoide comporte n= 1000 spires par mètre. Elle est parcourue par un courant d'intensité I=2.0A.

1. Représente les lignes de champ à l'intérieeur du solénoide ci-dessous.


2. Détermine les caractéristiques du champ magnétique B ⃗ à l'intérieur du solénoide.

Donnée:0=4.10-7SI

SITUATION D’EVALUATION
Au cours d’une séance de TP en classe de Terminale dans un Lycée, un groupe d’élèves doit utiliser un
solénoïde de longueur L, dont le nombre de spires N, réparti sur quatre (4) couches, n’est
malheureusement pas indiqué. Ces élèves mesurent alors la valeur du champ magnétique 𝐵 ⃗ à l’intérieur
du solénoïde en faisant varier l’intensité I du courant qui le traverse. Les résultats obtenus sont consignés
dans le tableau suivant :
I (A) 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3
B(mT) 0 1,00 2,00 2,95 4,10 5 5,95

Le Professeur leur demande de tracer la courbe B = f(I) afin de déterminer le nombre de spires N du
solénoïde. Il leur donne : 0 = 4.𝜋.10-7 S.I. ; L = 40 cm ; échelle : 1 cm pour 1 mT et 2,5 cm pour 1 A
Etant membre du groupe, tu es désigné(e) pour présenter votre production.
1- Donne :
1.1- la définition d’un solénoïde ;
1.2- l’expression du champ magnétique créé à l’intérieur d’un solénoïde en fonction de la longueur L
du solénoïde, du nombre de spires N, de l’intensité I du courant et de la perméabilité du vide 0.
2- Trace la courbe B = f(I).

3- Montre que B est proportionnel à I à partir de la courbe B = f(I).

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4- Détermine :
4.1- le coefficient de proportionnalité k (exprimé en S.I.) ;
4.2- le nombre de spires par unité de longueur n ;
4.3- le nombre de spires N ;
4.4- le nombre de spires par couche.

Solution
1.
1.1 Un solénoïde est une bobine dont la longueur L est au moins 10 fois supérieure à son rayon (L =
10×R) B(mT)
N
1.2 B = 0 .I
L
2. Tracé de la courbe B=f(I)

3. la courbe est une droite passant par l’origine du repère donc le champ magnétique B est proportionnel à
l’intensité du courant I
4.
B
4.1-Le coefficient de proportionnalité k :B = k .I  k = = 2.10–3mT
I
𝐾 2.10−3
4.2-Lenombre de spires par unité de longueur n : B = 0.n.I = kIn=.0= 4𝜋.10−7 n= 1592 spires/m
𝑁
4.3-Le nombre de spires N : n =. L  N = n.L = 1592*0.4 N= 637 spires

𝑁
4.4-Le nombre de spire par couche est : 4 = 160spires

III. EXERCICES

Exercice 1
⃗ S.
Un solénoïde parcouru par un courant d’intensité I crée un champ magnétique B
1- Reproduis le schéma du solénoïde ci-contre et représente
1.1- les lignes de champ magnétique ;
1.2- le champ magnétique ⃗BS créé au centre de la bobine. I I
2- Indique le nom des faces du solénoïde sur le schéma.
Solution
⃗⃗⃗⃗
𝐵𝑆 . Lignes de champ

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I I Page 4 sur 8
Face Nord Face Sud

Exercice 2
Un solénoïde de longueur L = 40 cm comportant N = 1000 spires est traversé par un courant d’intensité
I = 2 A.
⃗ créé au centre du solénoïde.
Calcule la valeur du champ magnétique 𝐵
N 1000
Solution B = 0 .I A.N : B = 4π.10-7x 0,4 x5 B = 1,57.10-2 T
L

Exercice 3:

Un solénoide de longueur l=80cm, pparcouru par un courant électrique d'intensité I=2,5A génère un
champ magnétique de valeur B=12.0mT.

1. Détermine le nombre n de spires qu'in comporte


2. Déduis le nombre N de spires de ce solénoide
3. Déterminer l'intensité I' du courant électrique dans les spires de ce solénoide pour que la valeur de
B soit de 24mT.

Donnée: 𝜇𝑜 =4.10-7SI

Solution:

1. B=𝜇𝑜 nI donc n=B/𝜇𝑜 𝐼 A.N. n= 3819 spires/m


2. N=nl A.N. N=3055spires
3. B'=𝜇𝑜 nI' donc I'=B'/𝜇𝑜 n A.N. I'=5A

Exercice 4
Au cours d'une expérience votre professeur de Physique- Chimie dispose une aiguille aimmantée au
centre O d'un solénoide. Vous constatez qu'à l'absence d'un courant électriqu dans les spires du solénoide,
la direction de l'aiguille est perpendiculaire à l'axe du solénoide. Mais quand le professeur fait passer un
courant dans les spires l'aiguille déve d'un angle =30°.
Le professeur vous demande d'exploiter les données.

Donnée: Bh= Valeur du champ magnétique terrestre=2.10-5T

1. Nomme le champ magnétique au centre du solenoide à l'absence du courant électrique


2. Justifie la déviation de l'aiguille aimantée lorsque le solénoide est parcouru par un courant.
3. Représente qualitativement au centre O du solénoide, les champs magnétiques existants
lorsqu'ilest parcouru par un courant électrique.
4. Détermine les valeurs du champ magnétiqu 𝐵 ⃗ 𝑜 créé par le solénoide et du champ magnétique
⃗.
résultant 𝐵

Solution:

1. Il s'agit du champ magnétique terresre


2. La déviation de l'aiguille est le résultat de la combinaison du champ terrestre (perpendiculaire à
l'axe du solénoide) et celui créé à l'intérieur du solénoide (axe du solénoide)
3. Représentation des champs

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⃗ 𝑜 :vecteur champ créé par le solénoide
𝐵

⃗ ℎ : vecteur champ terrestre


𝐵

⃗ =𝐵
On a: 𝐵 ⃗𝑜+𝐵
⃗ℎ

𝐵
⃗ℎ
𝐵


⃗𝑜
𝐵

4. Déterminationdes valeurs des champs


Les trois vecteurs forment un triangle rectangle

tan=B0/Bhdonc B0=Bh tan A.N. B0= 1,15.10-5T

D'autre part, B= √𝐵0 2 + 𝐵ℎ 2 A.N. B= 2,3.10-5T

Exercice 5
Partie A
Un solénoide long parcouru par un courant I crée un champ magnétique ⃗⃗⃗
𝐵.
1. Reproduire le schéma du solénoide représente
1.1. Le champ magnétique à l’intérieur du solénoide
1.2. Le sens du courant dans le solénoide
1.3. Les lignes de champ dans le solénoide
2. Compléter le schéma en y indiquant les faces du solénoide

Partie B
A l’aide d’un teslamètre,on mesure le champ magnétique à l’intérieur d’un solénoide en fonction de
l’intensité de couranrt qui le parcourt. On obtient les mesures suivantes :
I (A) 0 1,0 2,0 3,0
B(mT) 0 2,0 4,01 6

1. Faire un scéma annoté du dispositif expérimentalce


2.
2.1. Trace la courbe B=f (I). Echelles : 1cm ⟷ 1mT
2,5cm ⟷ 1A
2.2. Déduis de la courbe que B est proportionnel à I et détermine le coefficient k (en unités S.I.)

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3. Donne l’expression de B en fonction de la longueur L, du nombre de spires du solénoide et de
l’intensité I du courant.
4. Détermine, à partir du graphique, la perméabilité du vide µ0.

Solution :
1. Schéma annoté
SONDE

SOLENOIDE TESLAMETRE
2.
2.1. Tracé de la courbe B=f (I)

2.2. La courbe est une droite passant par l’origine du repère. B est donc proportionnel à I ; d’où
B=kI, k étant le coefficient de proportionnalité que l’on peut déterminer.

On trouve k= 2.10-3 T/A


3. Expression de B
B=µ0NI/L

4. B=kI= µ0NI/L Par identification on a : µ0N/L= k

µ0 = kL/N A.N. µ0 = 1,25.10-6 S.I.

IV. DOCUMENTATION

CHAMP MAGNÉTIQUE

En physique, dans le domaine de l'électromagnétisme, le champ magnétique est une grandeur ayant le
caractère d'un champ vectoriel, c'est-à-dire caractérisée par la donnée d'une norme, d’une direction et
d’un sens, définie en tout point de l'espace et permettant de modéliser et quantifier les effets magnétiques
du courant électrique ou des matériaux magnétiques comme les aimants permanents. La présence du
champ magnétique se traduit par l'existence d'une force agissant sur les charges électriques en mouvement
(dite force de Lorentz) et par divers effets affectant certains matériaux (diamagnétisme, paramagnétisme,
ferromagnétisme, etc.). La grandeur qui détermine l'interaction entre un matériau et un champ magnétique
est la susceptibilité magnétique. Les différentes sources de champ magnétique sont les aimants
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permanents, le courant électrique (c'est-à-dire le déplacement d'ensemble de charges électriques), ainsi
que la variation temporelle d'un champ électrique (par induction électromagnétique). Sauf exception, cet
article traite du cas du régime statique ou indépendant du temps, pour lequel le champ magnétique existe
indépendamment de tout champ électrique, soit en pratique celui créé par les aimants ou les courants
électriques permanents. Toutefois, en régime variable, c'est-à-dire pour des courants électriques non
permanents, ou des champs électriques variables, le champ magnétique créé, lui-même variable, est la
source d'un champ électrique, et donc ne peut être considéré de façon indépendante (cf. champ
électromagnétique).

Source: Wikipédia

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Niveau : Terminales CDE
CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
Discipline : Physique-Chimie

THEME: ELECTRICITE
TITRE DE LA LEÇON : LOI DE LAPLACE

I. SITUATION D’APPRENTISSAGE

Lors de la lecture d’une revue scientifique, un élève de la classe de Terminale du Lycée Municipal 2
Attécoubé, apprend que lorsqu’une tige métallique parcourue par un courant électrique continu est plongée
dans un champ magnétique, elle subit une force électromagnétique. L’élève partage cette information avec
ses camarades de classe. Voulant en savoir plus, ces élèves entreprennent avec l’aide de leur professeur
de s’informer sur la force de Laplace, de déterminer ses caractéristiques et d’analyser quelques
applications de la loi de Laplace.

II. CONTENU DE LA LEÇON

1. Mise en évidence expérimentale de la Force de Laplace


1.1 Expérience de la tige de Laplace
1.1.1. Dispositif

1.1.2. Observations
A la fermeture de l’interrupteur K, on fait les observations suivantes :

• le conducteur en cuivre dévie ;


• cette déviation change de sens si l’on modifie le sens du champ magnétique ou le sens du courant
(changement de bornes) :
• le conducteur reprend sa position si on supprime 𝐵 ⃗ ou si on ouvre l’interrupteur K.

1.1.3. Conclusion
Le conducteur (ou la tige) subit une force électromagnétique. Le sens de cette force dépend de ceux
⃗ et I
de 𝐵

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1.2 Expérience des Rails de LAPLACE
1.2.1 Dispositif
Deux rails horizontaux et parallèles sont reliés aux
bornes d’un générateur de courant constant. Une barre
conductrice est placée sur les rails et ferme le circuit.
L’ensemble (rails+ conducteur) est placé dans l’entrefer
d’un aimant en U. (voir figure 1)
Figure 1

1.2.2 Observations

Lorsque la barre est parcourue par un courant électrique constant, elle se met en mouvement. Le sens
de son déplacement change selon le sens du courant électrique ou celui du champ B ⃗ .Sa vitesse
augmente avec l’intensité de courant.

1.2.2 Interprétation
La barre est soumise à une force électromagnétique dont la valeur dépend de l’intensité I du courant
électrique et celle du champ magnétique ⃗B.

1.2.3 Conclusion
Un conducteur placé dans un champ magnétique et traversé par un courant électrique constant subit
une force électromagnétique appelée force de LAPLACE.

2. Loi de Laplace
2.1 Énoncé

Un conducteur rectiligne de longueurℓ, parcouru par un courant électrique constant d’intensité I, placé dans
un champ magnétique uniforme 𝐵 ⃗ , est soumis à une force 𝐹 appelée force de LAPLACE d’expression :
⃗ ∧𝐵
𝐹 = 𝐼ℓ ⃗

2.2 Caractéristiques de la force de Laplace


Les caractéristiques de la force de Laplace sont :

- Point d’application : le milieu de la partie du conducteur placée dans


le champ magnétique
- Direction : la perpendiculaire au plan formé par le conducteur
rectiligne et le champ 𝐵 ⃗
- Sens : le sens de 𝐹 est tel que le trièdre ( ⃗ℓ , 𝐵
⃗ , 𝐹 ) est direct.

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Le sens de ⃗⃗⃗
𝐹 est déterminé par plusieurs règles, dont celle des trois doigts de la main droite
• Si l’index indique le sens du courant électrique I ;
• ⃗ ;
et le majeur indique le sens de 𝐵
• alors le pouce indique le sens de 𝐹 .

- ⃗̂
valeur : 𝐹 = 𝐼. ℓ. 𝐵|𝑠𝑖𝑛𝛼| avec 𝛼 = ( ℓ ⃗ )
, 𝐵

Pour ⃗ℓ ⊥ 𝐵 ⃗̂
⃗ : 𝛼 = (ℓ ⃗ ) = 𝜋 ⇒ 𝑠𝑖𝑛𝛼 = 1 donc 𝐹 = 𝐼. ℓ. 𝐵
, 𝐵 2
Règle de la main droite

Activité d’application

Représente sur chacun des conducteurs placés dans l’espace champ magnétique ⃗⃗⃗
𝐵 délimité par le
rectangle, la force de LAPLACE.

CORRECTION

En utilisant la règle des trois doigts de la main droite


𝑭 ⃗
⊙𝐵

𝑭 ⃗
⊙𝐵

⊗𝐵 ⃗𝑭

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3. Applications de la loi de Laplace
3.1 Balance de Cotton ;
3.1.1 Schéma et description
Elle comprend :
- un bras de fléau supportant un
plateau ;
- un circuit électrique OCADE fixé sur
l’autre bras de fléau.
La partie CADE est plongée dans le champ
̂ et 𝐷𝐸
magnétique à mesurer. 𝐶𝐴 ̂ sont des arcs
de cercle de centre O.
La balance est mobile autour de l’axe horizontal
() passant par O, perpendiculaire au plan de
figure. Elle est équilibre en l’absence de courant
électrique.

3.1.2 Détermination de la valeur du champ magnétique

• Système : ensemble (fléau + plateau + masse)


• Référentiel terrestre supposé galiléen
• Bilan des forces extérieures au système :
- La réaction 𝑅⃗ ,
- les poids 𝑃⃗ , 𝑃⃗0,
- les forces de Laplace 𝐹 , 𝐹1 et⃗⃗⃗𝐹2
• À l’équilibre, on a ∑ 𝑀(∆) (𝐹𝑒𝑥𝑡 ) = 0

𝑀(∆) (𝑃⃗) + 𝑀(∆) (𝑅⃗ ) + 𝑀(∆) (𝑃⃗0 ) + 𝑀(∆) (𝐹 ) + 𝑀(∆) (𝐹1 ) + 𝑀(∆) (𝐹2 ) = 0

Compte tenu de la forme des conducteurs AC et DE (arcs de cercle de centre O), les moments des forces
𝑅⃗ , 𝐹1 ,𝐹2 et 𝑃⃗0 sont nuls car leurs droites d’action coupe l’axe de rotation (∆) en O.

𝑀(∆) (𝑃⃗) + 𝑀(∆) (𝐹 ) = 0

−𝑃 × 𝑑′ + 𝐹 × 𝑑 = 0 ⟺ 𝐹 × 𝑑 = 𝑃 × 𝑑′

Or 𝐹 = 𝐼ℓ𝐵 et 𝑃 = 𝑚𝑔

𝑚𝑔𝑑′
𝐼ℓ𝐵 = 𝑚𝑔 ⟹ 𝐵 =
𝐼ℓ𝑑
𝒎𝒈
Pour 𝑑’ = 𝑑 alors 𝑩 = 𝑰𝓵

3.1.3 Intérêt du dispositif



Il permet de déterminer la valeur du champ magnétique 𝐵

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3.2 Roue de Barlow
3.2.1 Schéma et description

La roue de Barlow est constituée d’un disque de


cuivre, mobile autour d’un axe horizontal ∆ ; cet
axe est relié à l’une des bornes d’un générateur de
tension continue. L’autre borne est reliée à une
cuve contenant une solution conductrice, lui-même
en contact avec le disque. Un aimant en U crée,
autour de la portion basse du disque, un champ
magnétique uniforme 𝐵 ⃗.

3.2.2 Fonctionnement

A la fermeture du circuit, le rayon qui plonge dans la solution conductrice est traversé par le courant I et
subit la force de la Laplace. Si l’intensité de 𝐹 est grande, ce rayon sort de la solution et un autre y
pénètre. Les rayons se suivent ainsi les uns après les autres dans la solution et l’ensemble tourne dans le
sens de 𝐹 .

3.3 Haut-parleur
Un haut-parleur est un appareil qui transforme des courants
électriques en ondes sonores.

Il est constitué d’un aimant, d’une bobine et d’une


membrane. La membrane est solidaire de la bobine. Les
variations du courant électrique dans la bobine créent une
force (force de Laplace) qui fait vibrer la membrane.
Cette vibration de la membrane crée le son.

SITUATION D’ÉVALUATION
Au cours d’une séance de T.P. un groupe d’élèves de terminale, sous la supervision de leur professeur de
Physique – Chimie, réalise le montage schématisé ci-contre. OA est une tige de cuivre mobile autour de
l’axe horizontal (). Le groupe veut déterminer l’angle de déviation 𝛼 du fil dans différentes situations.
Les parties 1 et 2 sont indépendantes.
(∆)
1. Première partie
Précise ce qui se passe au niveau de la tige dans chacun des
cas suivants :

1.1 le circuit est fermé et le champ magnétique𝐵 ⃗ existe ;


1.2 on intervertit les bornes du générateur, en présence du
même champ magnétique𝐵 ⃗ ;le circuit étant fermé ;
1.3 le circuit est fermé et le champ magnétique est supprimé ;
1.4 le circuit est ouvert en présence du champ magnétique 𝐵 ⃗ .

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2. Deuxième partie
Un élève du groupe fixe la valeur de 𝐵 ⃗ à 5.10-2T et I = 5A. La tige OA de longueur ℓ = 20 𝑐𝑚 est
entièrement plongée dans le champ 𝐵 ⃗ . La masse de la tige est m = 10 g.
2.1 Fais le bilan des forces s’exerçant sur la tige OA. Représente-les sur un schéma.
2.2 Écris les conditions d’équilibre de la tige OA.
2.3 Détermine l’inclinaison 𝛼 de la tige OA par rapport à la verticale.
On donne g = 10 m.s-2

Correction

1. Première partie
1.1 Circuit fermé et la valeur de 𝐵⃗ est non nulle
La tige rectiligne de cuivre (tige OA) est déviée

⃗ est non nulle.


1.2 On intervertit les bornes du générateur et la valeur de 𝐵
La tige est déviée dans l’autre sens.

⃗ est nulle
1.3 Circuit fermé et la valeur de 𝐵
La tige reste dans sa position d’équilibre verticale.

⃗ est non nulle


1.4 Circuit ouvert et la valeur de 𝐵 ⃗⃗
𝑹
La tige reste dans sa position d’équilibre verticale

2. Deuxième partie + 𝑶

2.1 Le bilan et représentation des forces ⃗𝑭


𝛼
Système : tige OA

Bilan des forces extérieures à la tige OA 𝛼


𝑨
• La réaction 𝑅⃗ du support ⃗⃗
𝑷
• Le poids de la tige 𝑃⃗
• La force de LAPLACE 𝐹

2.2 Les conditions d’équilibre de la tige OA autour d’un axe fixe (∆).
Lorsque la tige OA est en équilibre autour d’un axe de rotation(∆) fixe alors :

∑ 𝐹(𝑒𝑥𝑡) = ⃗0&

∑ 𝑀(∆) (𝐹𝑒𝑥𝑡 ) = 0

2.3 Détermination de l’inclinaison𝛼 de la tige OA par rapport à la verticale.

𝑀(∆) (𝑃⃗) + 𝑀(∆) (𝐹 ) + 𝑀(∆) (𝑅⃗ ) = 0

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ℓ ℓ
−𝐹 × + 𝑃 × 𝑠𝑖𝑛𝛼 = 0 ⟺ 𝐹 = 𝑃 × 𝑠𝑖𝑛𝛼
2 2
Or 𝐹 = 𝐼ℓ𝐵 et 𝑃 = 𝑚𝑔 alors 𝐼ℓ𝐵 = 𝑚𝑔𝑠𝑖𝑛𝛼
𝐼ℓ𝐵 𝐼ℓ𝐵 5×0,2×5.10−2
𝑠𝑖𝑛𝛼 = 𝑚𝑔 𝑑 ′ 𝑜ù 𝛼 = sin−1 ( 𝑚𝑔) A.N 𝛼 = sin−1 ( ) 𝑠𝑜𝑖𝑡𝛼 = 30°
10×10.10−3

III. EXERCICES

Exercice 1 :

Un conducteur rectiligne de 0,4m de longueur et parcouru par un courant constant d’intensité 12A est
placé dans un espace où règne un champ magnétique uniforme 𝐵 ⃗⃗⃗ de valeur B=0,25T.

Déterminer la valeur de la force magnétique qui s’exerce sur le conducteur quand il fait avec les lignes
de champ un angle de 30° puis de 45°.

Solution:

L'expression de la force de Laplace est 𝐹 =I𝑙 𝐵


⃗ )=IlBsin
En norme, on a F=IlBsin(I𝑙 ,𝐵

A.N. Si =30° F=0.6N

Si =45° F=0.86N

Exercice 2

Une balance de Cotton possède un conducteur actif de 3cm traversé par un courant de 8A et placé
perpendiculairement au vecteur-champ B dont on veut mesurer la valeur.

Déterminer la masse m du corps à placer dans le plateau pour équilibrer la balance lorsque B= 0,5T ;

Solution :

Dans la balance de cotton, l'expression de la masse est donnée par la relation :

𝐼𝑙𝐵
m = A.N. m=0.012kg
𝑔

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Exercice 3

Une portion de conducteur de longueur d, traversé par un courant électrique constant d’intensité I, est
plongée dans un espace où règne champ magnétique uniforme 𝐵 ⃗ .

1. Représente la force de Laplace dans chaque cas.

2. Exprime la valeur de la force dans chaque cas.

3. Détermine le moment de la force de Laplace par rapport à un axe passant par Ai et parallèle
au champ magnétique.

On donne : d = 20cm ; I = 500 mA ; B = 0,4 T.

A2
A1

I

𝐵 ⃗
𝐵 ⃗
𝐵

I
A3 A4
I
2d

Solution:

1er cas: 1. Représentation de 𝐹 2eme cas: 1. Représentation de 𝐹


𝐹

2. Valeur de 𝐹 2. Valeur de 𝐹

F=IdB=0.04N F=IdB=0.04N

Moment de 𝐹 / A1 Moment de 𝐹 / A2

M (𝐹 )=F*d/2=0.004 N.m M (𝐹 )=F*d/2=.004N.m

3eme cas

1. Représentation de 𝐹

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2. Valeur de 𝐹 : F=IdB=0.08N

3. Moment de 𝐹 : M (𝐹 )=F*d=0.008N.m.

Exercice 4 : BALANCE DE COTTON

Tu es élève en classe de TC. Ton groupe de TP est choisi est choisi pour déterminer la valeur du champ
magnétique 𝐵 ⃗ dans l’entrefer d’un aimant en U. Pour cela votre professeur de Physique-Chimie met à
votre disposition le dispositif de la balance de Cotton et tout le matériel nécessaire. Le groupe réalise le
dispositif expérimental et sous la supervision du professeur, il effectue les mesures dont les résultats sont
consignés dans le tableau suivant.

I(A) 0,74 1,50 2,35 3,20 3,90 4,80


m (mg) 0,5 1 1,5 2 2,5 3

Echelle : 2cm ↔ 5 mg ; 2 cm ↔ 0,75 A

On donne g = 10m.s-2 ; l = CD = 2,9 cm.

En tant que porte-parole du groupe il t’est demandé de répondre aux questions suivantes.

1- Indique sur le schéma le sens du champ magnétique créé par l’aimant.

2- Montre que les forces de Laplace s’exerçant sur les portions AD et BC n’ont aucune
influence sur l’équilibre de la balance.

3- Exprime l’intensité I du courant dans le dispositif expérimental en fonction de B, l, g et m.

4- Tracer la courbe I = f (m)

5- Déduire de cette courbe la valeur B du champ magnétique.

A
Zone d’action de I
C D
I

ℓ m
L L

Solution:

1. I va de C à D et la force magnétique est descendant. Selon l'une des règle,𝐵 ⃗ est sortant.
2. Les forces s'exerçant sur les parties AD et BC (arc de cercle) ont leur droite d'action rencontre
l'axe de rotation du fléau donc elles n'ont aucune influence.

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3. En appliquant le théorème des moments, on a:
𝑚𝑔
M (𝐹 ) + M(𝑃⃗)=0 ce qui donne I l B=mg d'où I= 𝑖𝐵

4. Tracé de la courbe I=f(m)


I(A)

m (mg)

C'est une droite qui passe par l'origine du repère donc I est proportionnel à m: I=k.m.

Déterminons le coefficient de proportionnalité k.

3.90−1.50
K=0.0025−0.0010=1600A/kg

5. Par identification,
𝑔 𝑔 𝑔
I=k.m=𝑙𝐵m ce qui donne k= 𝑙𝐵 d'où B=𝑘𝑙 A.N. B=0,215T

Exercice 5 : TIGE DE LAPLACE

La coordination régionale disciplinaire de physique-chimie organise chaque année un concours qui


oppose les élèves des classes de TC des différents établissements d’enseignement secondaire.

Au cours de cette activité il est demandé aux élèves rapidité et justesse des réponses données. Les élèves
seront notés et le vainqueur désigné sera le groupe qui aura eu la plus grande note.

Le libellé du sujet à traiter est le suivant :

Un conducteur de longueur l et de masse m, est susceptible de tourner autour d’un axe passant par le
point A. Dans sa position d’équilibre, le conducteur fait un angle α avec la verticale. Il est alors parcouru
par un courant constant d’intensité I. La portion du conducteur soumise au champ magnétique est
symétrique par rapport à son centre d’inertie G.

Données : m = 20 g ; g = 10 N/kg ; h = 5 cm ; B = 0,5 T.  = 10°

Tu es candidat à ce concours et tu rends compte à tes camarades de classe.

1. Exprime l’intensité de la force de Laplace qui agit sur le conducteur en fonction de α, I, h et B.


2. Représente sur le schéma, les forces agissant sur le conducteur.
3. Ecris la relation entre les moments de ces forces traduisant l’équilibre du conducteur.
4. Déduis-en l’expression de l’intensité I du courant en fonction de m, g, α, h et B.
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5. Calcule I.

A
I
α

h
G

ℎ 𝐼ℎ𝐵
1. F=IlB avec h=lcosα d’où l=𝑐𝑜𝑠α et F=𝑐𝑜𝑠α
2. Les forces réagissant sur la tige
• Force de Laplace 𝐹
• Poids du conducteur 𝑃⃗
• Réaction du support 𝑅⃗
3. A l’équilibre de la balance : ΣM (𝐹 ext.)=0
⃗⃗ )=0 car 𝑹
M(𝑹 ⃗⃗ rencontre l’axe de rotation

𝒎𝒈𝒍𝒔𝒊𝒏α
⃗⃗ )=
M (𝑷 𝟐

⃗ ) = - 𝐼ℎ𝐵𝑙
M (𝑭 2𝑐𝑜𝑠α

𝒎𝒈𝒍𝒔𝒊𝒏α 𝐼ℎ𝐵𝑙
ΣM (Fext.)=0 soit - =0
𝟐 2𝑐𝑜𝑠α

4.

𝒎𝒈𝒔𝒊𝒏𝟐α
I= 𝟐𝒉𝑩

A.N. I=1,36 A

IV. DOCUMENTATION

COURANTS DE FOUCAULT

On appelle courants de Foucault les courants électriques créés dans une masse conductrice, soit par la
variation au cours du temps d'un champ magnétique extérieur traversant ce milieu (le flux du champ à
travers le milieu), soit par un déplacement de cette masse dans un champ magnétique. Ils sont une
conséquence de l'induction électromagnétique.
Les courants de Foucault sont responsables d'une partie des pertes (dites pertes par courants de
Foucault) dans les circuits magnétiques des machines électriques alternatives et des transformateurs.
C'est la raison pour laquelle les circuits magnétiques sont constitués de tôles feuilletées afin de limiter
ces courants et les pertes par effet Joule qui en découlent, ce qui améliore le rendement global des
transformateurs.
Le champ magnétique variable au cours du temps est responsable de l'apparition d'une force
électromotrice à l'intérieur du milieu conducteur. Cette force électromotrice induit des courants dans la
masse. Ces courants ont deux effets :

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• ils créent un champ magnétique qui s'oppose à la variation du champ magnétique extérieur
(loi de Lenz) ;
• ils provoquent un échauffement par effet Joule de la masse conductrice d'autant plus fort que la
vitesse entre l'inducteur et la pièce conductrice est importante.
Lorsque la variation de flux est due à un déplacement du milieu devant un champ magnétique constant,
les courants de Foucault sont responsables de l'apparition de forces de Laplace qui s'opposent au
déplacement, d'où l'effet de freinage observé sur les systèmes utilisant ce genre de dispositif.
Freinage

Frein à courants de Foucault sur un train rapide japonais Shinkansen.

Schéma d'un disque de frein de Foucault actuel.


Le premier brevet de ralentisseur électromagnétique a été déposé par Steckel en 19032. Raoul Sarazin a
réalisé en 1936 la première application pratique sur véhicule d'un ralentisseur utilisant le principe des
courants de Foucault2.
Des systèmes de freinage à courants de Foucault sont utilisés notamment sur les véhicules poids
lourds3 et sur les autocars sous le nom de « ralentisseur », ou sous le nom commercial Telma1.
Ils sont constitués d'électroaimants fixes (stator) induisant des courants de Foucault dans des disques
conducteurs (rotor) entraînés par les roues. Lorsque les électroaimants sont mis sous tension, les
courants de Foucault induits dans les disques génèrent des forces de Laplace s'opposant au mouvement,
donc générant un couple de freinage.
Contrairement aux freins classiques qui dissipent l'énergie par frottement, le freinage électromagnétique
fonctionne sans contact, donc sans usure de garniture. Ces freins nécessitent peu de réglage. Bien que
l'énergie de freinage reste dissipée sous forme de chaleur (par effet Joule), ils sont moins sensibles à
l'échauffement. Ils sont de ce fait obligatoires sur les véhicules lourds pour produire un freinage
d’endurance notamment en montagne ou en situations d'arrêts fréquents. Le freinage étant généré par la
vitesse des disques, ils ne permettent en aucun cas l'immobilisation d'un véhicule jusqu'à l'arrêt complet.
C'est pour cela qu'ils ne fonctionnent qu'en complément de freins conventionnels.

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Dans les chemins de fer, la rame à grande vitesse ICE 3 de la Deutsche Bahn utilise un système de freins
à courant de Foucault comme système de frein de service sur certaines lignes nouvelles et comme
système de freinage d'urgence ailleurs.
On peut leur reprocher que l'énergie est dissipée par effet Joule sous forme de chaleur et donc en pure
perte, contrairement au freinage régénératif des véhicules hybrides qui la valorisent en électricité
stockable.

Chauffage
Le chauffage par induction est produit par les courants de Foucault induits dans la pièce à chauffer. Ce
type de chauffage est donc réservé aux matériaux conducteurs d’électricité. Il est par exemple utilisé
dans les plaques de cuisson à induction, ou en métallurgie, où les fours à induction peuvent chauffer les
lingots de métal jusqu'à leur température de fusion.

Brasage
Dans le cas du brasage par induction, on place les éléments à braser dans un champ électromagnétique
puissant pour chauffer les pièces ainsi que le métal d'apport.

Autres applications

Ancien compteur électrique français (EDF).


On utilise les courants de Foucault pour :

• comptabiliser la consommation électrique, dans les anciens compteurs ERDF (à roue dentée) ;
• réaliser des capteurs de distance sans contact. Ils sont généralement constitués d'une bobine excitée à
haute fréquence (de 200 kHz à 2 MHz) ; la proximité d'une pièce conductrice en modifie
l'impédance ; la mesure de cette impédance permet de déterminer la distance de la pièce mesurée ;
• le contrôle non destructif, par exemple pour la détection des fissures dans les pièces métalliques
comme les rails ferroviaires ou les pièces métalliques d'avion soumises à des contraintes répétées.
En cas de défaut interne, les courants de Foucault sont différents, ce qui se traduit par une
modification du champ magnétique induit. Un exemple est le contrôle de la qualité de fabrication
des lames des armes d'escrime sportive5 ;
• afficher la vitesse d'un véhicule par tachymètre : un aimant est relié à la sortie de la boite de
vitesses et entouré d'un tube fait d'un métal conducteur allant de ladite boite jusqu'au compteur sur
lequel est fixé une aiguille. Le tube, pivotant autour de son axe, est retenu par un ressort en spirale
chargé de ramener l'aiguille à zéro. Plus la roue tourne vite, plus la force exercée sur la rotation du
tube est grande, et plus l'aiguille du compteur s'éloigne de sa position initiale ;
• le fonctionnement de certaines dynamos de vélo : un aimant est mis en rotation par l'effet des
courants de Foucault dans la jante de la roue. Cet aimant permet ensuite de générer de l’énergie pour
alimenter une lumière6. Contrairement aux dynamos traditionnelles, l'entrainement de l'aimant se fait
ainsi sans contact.
Source : Wikipédia

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Niveau : Terminales CDE CÔTE D’IVOIRE – ÉCOLE NUMÉRIQUE
Discipline :

PHYSIQUE-CHIMIE

THEME : ELECTROMAGNETISME

TITRE DE LA LEÇON : INDUCTION ELECTROMAGNETIQUE

I. SITUATION D’APPRENTISSAGE
Des élèves en classe de Terminale C au Lycée Moderne de Séguéla ont découvert dans une revue scientifique,
l’information suivante : « la génératrice de bicyclette est un appareil très simple : une bobine de fil conducteur
et un aimant. La rotation de l’aimant devant la bobine crée un courant électrique induit : c’est l’induction
électromagnétique ». Afin de s’approprier cette information, avec leurs camarades de classe ils veulent
expliquer le phénomène d’induction électromagnétique, comprendre les lois de l’induction électromagnétique
et appliquer la loi de Lenz à un circuit soumis à une variation de flux magnétique.

II. CONTENU DE LA LECON

1.Notion de flux magnétique


1.1 Vecteur surface
Soit un circuit fermé plan situé dans une région où règne un champ magnétique uniformeB ⃗ . Ce circuit limite
une surface plane S.
On appelle vecteur-surface S⃗ du circuit, le vecteur normal au plan du circuit dont le sens est déterminé par la
règle de l’observateur d’Ampère ou tout autre règle équivalent.

𝑺

+ Sens positif
Remarque : Si le circuit est parcouru par un courant électrique, le sens positif est celui du courant électrique.
1.2Flux magnétique
Soit un circuit fermé, plongé dans un champ magnétique uniforme B ⃗ , on appelle flux magnétique du champ
⃗B, à travers cet circuit, la grandeur algébrique définie par :
𝜙= ⃗B.S⃗ = B.S.cos
⃗B
𝜃 ⃗S
Remarque :
• L’unité légale du flux magnétique est le Weber (Wb).
• Le flux magnétique se mesure à l’aide d’un fluxmètre.
• Pour N spires, 𝜙 = N B S cos.

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Activité d’application
Une bobine plate de rayon moyen r = 2,5 cm et comportant N= 50 spires est plongé dans un
champ magnétique uniforme de valeur B= 0,02T.
Calculer le flux magnétique à travers la bobine.
Solution
La solution dépend de l’orientation de la bobine
1er Cas 2e Cas
𝜃 =60° ⃗B 𝜋
Représentons ⃗S 𝜙= N B S cos(2 + 𝜃)
𝜋 𝜃 =60° ⃗B
𝜙 = N B S cos( 2 − 𝜃) 𝜙 = - N B r2sin
𝜙 = N B r2sin ⃗S 𝜙= - 1,7.10-3Wb
∆𝜙= 1,7.10-3 Wb

1.3 Règle du flux maximal


Un circuit fermé, parcouru par un courant électrique continu, mobile dans un champ
magnétique uniforme, s’oriente de telle sorte que le flux magnétique, soit maximal dans
sa position d’équilibre, le sens positif étant celui du courant électrique.
𝜙=NBS ⃗B ⃗S

2. Mise en évidence de l’induction électromagnétique


2.1 Expériences et observations
2.1.1 Mouvement relatif d’un aimant et d’une bobine
Soit le circuit ci-contre ne comportant pas de générateur. Galvanomètre
• Le déplacement de l’aimant au voisinage de la bobine
provoque l’apparition d’un courant électrique appelé
courant induit.
• L’aimant qui crée le champ est l’inducteur.
• La bobine, siège du courant induit est le circuit induit ou
l’induit.
• Le phénomène qui engendre le courant induit est appelé N S
induction électromagnétique Aimant
Bobine
Remarque :
• L’intensité du courant induit augmente avec la vitesse de déplacement de l’aimant.
• Le sens du courant induit dépend du sens du déplacement et de la nature du pôle le plus proche.
• Le courant induit s’annule lorsque le déplacement cesse.
2.1.2 Rotation d’un circuit fermé à proximité d’un aimant

La variation de l’angle entre le champ magnétique et


le vecteur surface fait apparaître un courant induit
dans la bobine.
⃗⃗
𝑩 ⃗
𝑺
N S

Rotation d’une bobine au voisinage d’un aimant

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2.1.3 Variation de la surface du circuit induit

La variation de la surface du circuit plongé dans le champ



𝐵
magnétique donne naissance à un courant induit.
M

𝑣
m
A
N
Conducteur mobile sur les rails deLaplace

2.1.4 Déplacement d’une bobine inductrice


• En approchant la bobine mobile de la bobine fixe, il
Bobine inductrice Bobine induite
naît dans cette dernière un courant induit i de sens sur son support
différent de I. Le flux croit.
I i
• En éloignant la bobine inductrice, il naît dans la
- +
bobine induite un courant i de même sens que I (le
flux décroit).

- +
6V
Galvanomètre
Déplacement de la bobine inductrice

2.1.5 Ouverture et fermeture du circuit dans une bobine Bobine induite


Bobine inductrice
• Fermeture sur son support
Le flux croit d’où la naissance dans la bobine induite I i
d’un courant i de sens contraire à I.
- +
• Ouverture
Le flux décroit d’où la naissance dans la bobine induite
d’un courant induit i.
A

- +
6V
Ouverture et fermeture du circuit dans
la bobine inductrice
2.2Conclusion
Un courant induit est créé dans un circuit fermé, chaque fois qu’il y a une variation du flux magnétique dans
le circuit. Ce courant induit ne dure que le temps de la variation du flux.

2.3.Visualisation du courant induit i à l’oscilloscope

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3. Lois de l’induction électromagnétique
3.1 Loi de Lenz
Le sens du courant induit est tel que par ses effets, il s’oppose à la cause qui lui donne naissance.
Remarque :
La loi de Lenz permet de prévoir le sens du courant induit.

Activité d’application
1. Cite deux manières différentes de faire varier un champ magnétique en un point de l'espace.
2. En appliquant la loi de Lenz, prévois le sens du courant induit dans les cas suivants :

(a) (b)
(1)
N S (1) S N
(2) (2)

On éloigne la spire de On approche la spire


l’aimant de l’aimant

corrigé
1. On peut faire bouger un aimant ou bien une bobine parcourue par un courant par rapport au lieu choisi.
On peut faire varier l’intensité du courant dans un conducteur placé à proximité du lieu choisi.
2. (a) Sens 1. (b) Sens 1.

3.2 Loi de Faraday


Tout circuit électrique, soumis à une variation de flux magnétique est le siège d’une force électromotrice
(f.é.m.) induite e donnée par la relation :
𝐝𝛟
e = − 𝐝𝐭
V
4. Courant induit et force électromotrice induite.

4.1. Intensité du courant induit


(e, r)
i
D Loi des mailles : u = - UR
𝐞 𝟏 𝐝𝛟
u ri – e = Ri → i = =-
𝐑+𝐫 𝐑+𝐫 𝐝𝐭
UR

4.2.Tensions aux bornes du circuit induit


(e, r)
i
D 𝐞
u = ri – e et i = 𝐑+𝐫
u 𝐫 𝐑
UR u = e (𝐑+𝐫- 1)= - 𝐑+𝐫 𝐞

R
𝐝𝛟
Lorsque le circuit est ouvert i = 0, u = - e = .
𝐝𝐭

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4.3.Quantité d’électricité induite
𝑑𝑞 1 dϕ 1 1 𝜙f : flux final
i= = -R+r dt → dq = - 𝑅+𝑟 d𝜙et par intégration Q = - 𝑅+𝑟 (𝜙f –𝜙i) 𝜙i : flux initial
𝑑𝑡

4.4.Sens du courant induit.

4.4.1. Par la loi de Lenz.

N S S N

a b
4.4.2. Par la loi de Faraday.
On choisit un sens positif qui donne le vecteur surface S.
⃗ .S⃗
Pour N spires, le flux est : 𝜙 = NB soit𝜙 = NBScosθ
𝑑𝜙
D’après la loi de Faraday e = − 𝑑𝑡
• La loi de Faraday permet de déterminer le sens et l’intensité du courant induit.
• Si e > 0 alors le courant induit circule dans le sens positif choisi.
• Si e < 0 alors le courant circule dans le sens opposé au sens positif.
𝑑𝜙
• e = − 𝑑𝑡 : le signe (−) traduit la loi de Lenz compte tenu des conventions de signe adopté.
• i le circuit est fermé, il y a apparition d’un courant induit ; s’il est ouvert, on n’aura pas de courant
induit mais la f.é.m. existe toujours.

Activité d’application
Une bobine comporte N=100 spires de rayon moyen r = 4 cm. Elle est 𝐵(𝑇)

𝐵
placée dans un champ magnétique parallèle à son axe et qui varie 0,04
+
linéairement de 0,04 T à 0,00T en 0,1 s(voir figure). 𝑆
Calculer la f.é.m. d’induction qui apparait aux bornes de la bibine. 𝑡(𝑠)
0,1
Solution
Calculons la f.é.m. d’induction qui apparaît aux bornes de la bobine :
𝜙= N B S avec B = a.t + b
𝑑𝜙 𝑑𝐵
Or 𝑒 = − 𝑑𝑡 = - N S 𝑑𝑡 = - N. S. a
∆𝐵
De plus : a = = - 0,4 T. s-1
∆𝑡
D’où : e = - N. 𝜋r2a = 0,2 V
Remarque: e > 0 donc le courant induit circule dans le sens positif.

Méthode de résolution :
Pour résoudre un problème portant sur les courants induits, on oriente arbitrairement le circuit. Cette
orientation donne le sens de ⃗S et détermine le signe de ϕ.

3.3f.é.m. induite moyenne


∆𝜙
𝑒𝑚𝑜𝑦 = −
∆𝑡

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5. APPLICATIONS DE L’INDUCTION ELECTROMAGNETIQUE
5.1 Les transformateurs
5.1.1 Généralités
Un transformateur est constitué de deux bobines placées face à face sur un circuit magnétique.
• L’une des bobines est branchée à une source alternative de courant : c’est le circuit primaire ; elle
constitue l’inducteur.
• Les variations alternatives du flux magnétique engendré par le primaire créent un champ magnétique
dans l’autre bobine et donnent naissance à une f.é.m. induite alternative : cette bobine est le
secondaire ou l’induit.
Les transformateurs ne fonctionnent pas en courant continu.

E1 S1

Primaire
E2 S2
U1 U2 ou

Secondaire

5.1.2 Relation entre tensions aux bornes du primaire et du secondaire


Soient N1 et N2, les nombres de spires du primaire et du secondaire.
Soient U1 et U2 les tensions efficaces correspondantes.

U1 = 6 V U2 = 3 V N1 = 66 spires N2 = 33 spires
𝑈2 𝑁2
= 0,5 = 0,5
𝑈1 𝑁1

𝑈 𝑁
On a : 𝑈2 =𝑁2: C’est le rapport de transformation
1 1
Remarque :
𝑁
• Si 𝑁2< 1 alors U2< U1 : le transformateur est dit abaisseur de tension.
1
𝑁2
• Si 𝑁 > 1 alors U2> U1 : le transformateur est dit élévateur de tension
1
𝑁2
• Si 𝑁 = 1 alors U2 = U1 : on a un transformateur d’isolement.
1
Activité d’application
Les valeurs efficaces des tensions primaire et secondaire d’un transformateur parfait sont : U1=220 V et U2=
24 V.
1. Détermine le rapport de transformation et le nombre de spires du secondaire, si le primaire en compte
1000.
2. Le primaire est alimenté en courant alternatif sinusoïdal d’intensité efficace I1=0,5 A. Calcule la valeur
efficace d’intensité du courant secondaire.
corrigé
𝑁 𝑈
1. 𝑘 = 𝑁2 = 𝑈2 ; A.N : 𝑘 = 0,109
1 1
𝑁
2. 𝑘 = 𝑁2 ⟹ 𝑁2 = 𝑘𝑁1 ; A. N : 𝑁2 = 109 𝑠𝑝𝑖𝑟𝑒𝑠
1

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𝐼 𝐼1
𝑘 = 𝐼1 ⟹ 𝐼2 = ; 𝐼2 = 4,58 𝐴
2 𝑘

5.2 Les alternateurs


Ils servent à produire des tensions alternatives, en convertissant l’énergie mécanique en énergie électrique. En
effet lorsqu’on fait tourner un aimant devant une bobine, une f.é.m. induite apparaît aux bornes de la bobine
qui devient ainsi génératrice de courant. Dans la production industrielle, l’aimant est remplacé par plusieurs
électroaimants (rotor) et l’induit fixe (stator) est constitué de plusieurs bobines montées en série.

Aimant
Rotation

Bobine

5.3 Les courants de Foucault


Ce sont des courants qui apparaissent dans la masse de tout matériau conducteur en mouvement dans un
champ magnétique ou dans tout matériau conducteur placé dans un champ magnétique variable.
Applications :
• Freinage des véhicules lourds : les courants de Foucault qui apparaissent dans le disque donne
naissance à des forces de Laplace qui s’opposent au mouvement du disque.

Exemples :
- les freinages des véhicules lourds

- les fours à induction

5.4.Le microphone électrodynamique à bobine mobile

Il utilise une bobine de cuivre et une source magnétique (aimant).


La bobine, solidaire de la membrane, est placée dans le champ magnétique de l’aimant. Chaque mouvement
mécanique de la membrane est traduit en tension électrique.Ce microphone a l’avantage d’être robuste et de
supporter de très hauts niveaux de pression acoustique. Il est peu sensible au vent ou à l’humidité, mais
sensible aux champs magnétiques. On note en revanche une perte de définition dans les fréquences aiguës (à
partir de 15 kHz).

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Utilisation :
ce micro trouvera sa place sur scène où la qualité du son est moins importante qu’en studio. Les micros
adaptés à la voix ont une courbe de réponse remontée vers 5 000 Hz pour donner une meilleure intelligibilité
et proposent généralement un filtre antivent et pop (atténuation des plosives et des sifflantes).

6. Production de l’électricité par les alternateurs

L’alternateur est constitué d’une bobine fixe devant laquelle un aimant est animé d’un mouvement de
rotation ( θ varie) alors une f.e.m. induite apparait aux bornes de la
bobine qui devient une génératrice de tension alternative.
On sait que 𝜙 = NBScosθ.Si θ = ωtalors𝜙 = NBScosωt

𝑑𝜙
En plus 𝑒 = − 𝑑𝑡 d’où𝑒 = NBSωcosωt
𝑒est une tension alternative sinusoïdale

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SITUATION D’EVALUATION
Dans le cadre des travaux dirigés, le professeur de physique-chimie veut vérifier la connaissance des
élèves dans la représentation graphique de la force électromotrice induite après avoir déterminer sa valeur
pour une variation du temps.
Dans cette épreuve, un solénoïde possède deux enroulements entrelacés de rayon r =2.5 cm et de
longueur l = 41.2 cm. Le premier enroulement comporte 𝑁1 = 200𝑠𝑝𝑖𝑟𝑒𝑠𝑒𝑡𝑙𝑒𝑑𝑒𝑢𝑥𝑖è𝑚𝑒𝑒𝑛𝑟𝑜𝑢𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑁2 =
100 𝑠𝑝𝑖𝑟𝑒𝑠
L’enroulement (1 ) est parcouru par un courant d’intensité 𝑖1 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒 . (voir figure)
On donne : 𝜇0 = 4𝜋10−7 𝑆𝐼
𝑖1 (mA)

50

1 2 3 4 5 t(ms)

-50

1- Donne l’expression
1.1- de la valeur du champ magnétique 𝐵 ⃗ 1créé par l’enroulement (1) en fonction de 𝜇0 , 𝑁1 , 𝑙𝑒𝑡𝑖1 .
1.2- du flux magnétique à travers l’enroulement (2) en fonction de 𝜇0 , 𝑁1 , 𝑙 , 𝑖1 , 𝑁2 𝑒𝑡𝑟.
2- Détermine la force électromotrice induite 𝑒2 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑙 ′ 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑣𝑎𝑙𝑙𝑒𝑡 ∈ [0; 5]𝑚𝑠.
3- Représente graphiquement 𝑒2 (𝑡). 1𝑐𝑚 ↔ 2𝑚𝑉
Echelle :
1𝑐𝑚 ↔ 1𝑚𝑠
Solution
1-Expression
𝑁1
1.1- Valeur de 𝐵1 = 𝜇0 𝑖1
𝑙
1.2- Du flux magnétique à travers l’enroulement (2) 𝛷 = 𝑁2 𝐵1 𝑆𝑜𝑟𝑆 = 𝜋𝑟 2
𝑑𝑜𝑛𝑐𝑙 ′ 𝑒𝑥𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛𝑑𝑢𝑓𝑙𝑢𝑥𝑐𝑟éé𝑝𝑎𝑟𝑙 ′ 𝑒𝑛𝑟𝑜𝑢𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡(1)à𝑡𝑟𝑎𝑣𝑒𝑟𝑠𝑙 ′ 𝑒𝑛𝑟𝑜𝑢𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡(2)𝑒𝑠𝑡
𝑁1 𝜋𝑁1 𝑁2
𝛷 = 𝑁2 𝜇0 𝑖1 × 𝜋𝑟 2 soit𝛷 = 𝜇0 𝑟 2 𝑖1
𝑙 𝑙
2- Déterminons la f.é.m. induite 𝑒2 𝑠𝑢𝑟𝑡 ∈ [; 5𝑚𝑠]
𝜋𝑁1 𝑁2 2
𝑑𝛷 𝑑 (𝜇0 𝑟 𝑖1 ) 𝑑𝑖1 𝜋𝑁1 𝑁2
On sait que 𝑒2 = − 𝑑𝑡 = − 𝑙
= −𝑘 avec k = 𝜇0 𝑟 2 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑙
𝑑𝑖1
Soit k=.1,2.10−4 ,donc𝑒2 = −1,2. 10−4 𝑑𝑡
𝑑𝑖1 0,05−(−0,05)
*Pour 𝑡 ∈ [0; 2𝑚𝑠]; = = 50 𝐴⁄𝑠 => 𝑒2 = −1,2. 10−4 × 50 = −0,006 𝑉
𝑑𝑡 0.002−0
𝑑𝑖1
*Pour 𝑡 ∈ ]2; 3𝑚𝑠[; = 0 𝑑𝑜𝑛𝑐𝑒2 = 0 𝑉
𝑑𝑡
𝑑𝑖1 −0,05−0,05)
*Pour 𝑡 ∈ ]3; 5𝑚𝑠] ; = 0.005−0,003 = −50 𝐴⁄𝑠 => 𝑒2 = −1,2. 10−4 × (−50) = 0,006 𝑉
𝑑𝑡
3 –Représentation graphique de 𝑒2 (𝑡)

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𝑒2 (V)

0,006 𝑒2

1 2 3 4 5 t(ms)

-0.006 𝑒2

III. EXERCICES

Exercice 1
Une bobine, comportant N = 150 spires, de rayon r =10 cm, plongée dans un champ magnétique uniforme 𝐵 ⃗,
⃗ 𝑒𝑡𝑆 aient le même sens.
parallèle à son axe, de valeur B = 0,1 T. La bobine est orientée de telle sorte que 𝐵
⃗ 𝑒𝑡𝑆 vaut :
1- L’angle 𝛼 entre 𝐵
𝜋
a) 𝛼 = 𝜋𝑟𝑎𝑑, b)𝛼 = 0 rad ; c) 𝛼 = 2 𝑟𝑎𝑑
2- L’expression du flux est :
a) 𝛷 = 10 𝐵. 𝑆 ; b) 𝛷 = 100 𝐵. 𝑆 c)𝛷 = 150 𝐵. 𝑆
3- Le flux magnétique à travers la bobine est :
a) 𝛷 = 0.47 𝑊𝑏 ; b) 𝛷 = 4,71𝑊𝑏 c) 𝛷 = 0.31𝑊𝑏

Solution
1-b ; 2-c ; 3-a
Exercice 2
1. Dans le phénomène d'induction, la source de champ magnétique se nomme :
a) l'induit ;
b) l'inducteur ;
c) l'inductance.

2. Dans le phénomène d'induction, le circuit où apparaît la tension se nomme


a) l'induit ;
b) l'inducteur ;
c) l'inductance.

3. Une tension induite apparaîtra aux bornes d'un circuit plongé dans un champ magnétique :
a) de faible intensité ;
b) de forte intensité ;
c) intensité variable.

4. Une bobine est soumise à un champ magnétique uniforme et constant. Pour qu'il y ait induction, il faut
que :
a) la bobine possède un nombre élevé de spires ;

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b) l'axe de la bobine soit de même direction que le champ magnétique ;
c) la bobine se déplace perpendiculairement au champ magnétique.

5. La loi de Lenz nous dit, entre autre, que le courant induit produit à son tour un champ magnétique qui
s'oppose :
a) au champ magnétique inducteur ;
b) à la variation du champ magnétique ;
c) à la variation de la tension.

Recopie le numéro de la proposition suivi de la lettre qui correspond à la bonne réponse dans chaque cas.

Solution :
1. b) ; 2. a) ; 3. c) ; 4. c) ; 5. b)

Exercice 3
Ce dispositif est constitué de deux rails conducteurs parallèles, de résistance négligeable séparés par une
distance ℓ = 25 cm et placés dans un plan horizontal.

M’

⃗B
R ℓ

Une tige métallique rigide, de masse négligeable, perpendiculaire aux rails se déplace sans frottement dans
une direction parallèle aux rails, à la vitesse constante
𝑣= 10m.s-1 de gauche à droite.
La résistance de la tige de longueur ℓ est r = 0,5Ω.
Les deux rails sont reliés par un conducteur ohmique de résistance R = 0,5Ω.
L’ensemble du dispositif est placé dans un champ magnétique ⃗B, d’intensité B = 1 T, perpendiculaire au
plan des rails.
Votre professeur vous demande d’exploiter le phénomène résultant de ce dispositif.
1. Sens du courant induit.
1.1 Rappelle la loi de Lenz.
1.2 Précise et justifie le sens du courant induit dans le dispositif.
2. Exprime le flux du champ magnétique lors du déplacement de la tige dans le dispositif en fonction de
B, ℓ, 𝑣 et de la date t.
3. Calcule la force électromagnétique d’induction et l’intensité du courant induit.

corrigé
1.1
1.2 Lors du déplacement de la tige M’M, chaque électron de M’M
est entrainé à la vitesse 𝑣. Il est donc soumis à la force de Lorentz 𝐹 = −𝑒𝑣 ∧ 𝐵 ⃗ dirigée de M vers M’. Le
courant induit circule dans le sens contraire de celui des électrons. C'est-à-dire de M’ vers M.
M’ M’

F 𝑣 ⃗’
F
R B
⃗ ⨀ i R
⃗B ⨀ i
M
M

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OU

D’après la loi de Lenz, le courant induit par son sens s’oppose à la cause qui lui a donné naissance. Ici, le
courant induit est dû au déplacement de la tige de la gauche vers la droite. Le courant induit sera donc à
l’origine d’une force électromagnétique ⃗F′ = 𝑖. ⃗ℓ ∧ 𝐵
⃗ qui va s’opposer à ce mouvement donc qui sera dirigé
⃗ étant orienté vers le haut, pour queF
de la droite vers la gauche. 𝐵 ⃗ soit dirigé vers la gauche, 𝑖 doit circuler
de M’ vers M ( règle de l’observateur d’Ampère)
2.
⃗ ⨀
𝐵 M’
R +
𝑛⃗ M

𝑥
0 𝑥
(t=0) (t)

A 𝑡 = 0, la surface du circuit est 𝑆 0 .


A la date t, la surface du circuit est : 𝑆 = 𝑆0 + ℓ 𝑥 = 𝑆0 + ℓ 𝑣 𝑡.
Le flux au travers du circuit est 𝜙 =𝐵 ⃗ .𝑆=S𝐵
⃗ .𝑛⃗
𝜙 = −𝐵𝑆 = −𝐵(𝑆0 + ℓ 𝑣𝑡)

𝑑𝜙
3. 𝑒 = − = 𝐵ℓ𝑣 ; 𝑒 = 2,5 𝑉
𝑑𝑡
B.ℓ.v
𝑖= = 2,5𝐴 (sens arbitraire de M vers N).
R+r

Exercice 4
Au cours d’une séance de travaux dirigés, le Professeur de Physique-Chimie utilise dans un montage, un
solénoïde (a) et une bobine et (b). La bobine comportant N2 = 100 spires est placée à l’intérieur du
solénoïde (de rayon r = 2,5cm, de longueur ℓ= 41,2cm et comportant N1=200 spires. Le solénoïde et la
bobine ont le même axe médian. (voir figure 1)
Le solénoïde est parcouru par un courant électrique d’intensité variable 𝑖 comme l’indique la représentation
de la de la figure 2.
(S)
𝑖 (b)
+

P Q
(a)
Figure 1

𝑖(mA)
50

0 1 2 3 4 5 t (ms)
-50
Figure 2

Le professeur demande à ses élèves de déterminer et de représenter la f.é.m. induite dans la bobine (b).

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Tu es élève de la classe et ta production est attendue.
1. Donne l’expression de l’intensité B du champ magnétique créé par le solénoïde en fonction de 𝜇0 ; N1 ;
r ; ℓet 𝑖1 .
2. Exprime le flux magnétique à travers la bobine en fonction de𝜇0 , N1, N2, r, ℓ et i1.
3. Détermine la f.é.m. induite 𝑒2 lorsque 0 < t < 2ms ; 2ms<t<3ms ; 3ms < t < 5ms.
4. représenter 𝑒2 (𝑡) sur le même graphique.
corrigé
μ N i i
1. B = 0 ℓ1 1 ; 2. ϕ = μ0 . N1 . N2 . πr 2 ℓ1
3. 0 < t< 2ms : e = -6mV ; 2ms < t <3ms : e=0mV ; 3ms < t < 5ms : e = 6mV

Exercice 5
Un solénoïde parcouru par un courant d’intensité i est placé dans un champ magnétique uniformeB ⃗ , de
norme B = ki (figure). On met à l’intérieur du solénoïde une bobine plate à N spires d’aire S. La normale au
⃗ . Le courant
plan de la bobine est parallèle à l’axe du solénoïde; on oriente cette normale dans le sens de B
i(t) a la forme représentée sur la figure.

Y1
oscillographe

solénoïde

R G.B.F
i(t)
2mA

0 0,2 0,4 t(ms)

1. Calculer le flux du champ magnétique ⃗B à travers la bobine plate.


2. Calculer la f. e. m. induite dans cette bobine.
3. On branche un oscillographe aux bornes de cette bobine. Montrer que la tension observée sur l’écran est
soit U, soit - U.
4. Représenter ce que l’on peut observer sur cet écran.
Application numérique k = 10-2; S = 5 cm2 ;N = 1000.

corrigé

1. ϕ = N. B. S = N. S. k. i
dϕ di di
2. e = − dt = −N. S. k dt ⟹ e = −5. 10−3 dt ?
di
0 < t < 0,2ms, dt = 10A/s ⟹ e = −0,05V.
di
02ms < 𝑡 < 0,4𝑚𝑠, dt = −10A/s ⟹ e = 0,05V.
3. L’oscillographe ne se laisse pas traverser par le courant électrique, e (V)
par conséquent, la tension observée est soit 0,05V soit -0,05V. 0,05
4. Voir graphique ci-dessus. 0,4
0 0,2 t (s)

-0,05

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IV. DOCUMENTATION

Les disques durs


Le stockage de l’information se fait en utilisant l’orientation de domaines magnétiques d’un film
fin ferromagnétique déposé sur un disque. La taille de ces derniers est de l’ordre de 20nm. Sur un même bras
mécanique sont disposées la tête de lecture et la tête d’écriture. Cela permet à ces dernières de se positionner
à n’importe quel endroit du disque en rotation pour qu’elles réalisent leurs actions.
La tête de lecture la plus basique est une tête inductive constituée d’un électroaimant. Lorsqu’une zone
magnétique passe à proximité de l’électroaimant, un courant électrique se forme dans le bobinage. Suivant la
succession des régions magnétiques, le champ créé est plus ou moins intense, tout comme le courant
induit (voir schéma ci-contre).

Schéma de fonctionnement d'une tête de lecture


Les têtes de lecture les plus récentes sont constituées de capteurs GMR et TMR, exploitant respectivement
les effets de magnétorésistance géante et de magnétorésistance à effet tunnel. La variation du champ
magnétique dans le disque influe sur la résistance électrique du matériau composant la tête de lecture. Ces
têtes de lectures ont l’avantage, par rapport aux têtes inductives, d’être plus petites. Néanmoins, il est
nécessaire d’effectuer un blindage magnétique autour du matériau magnéto résistif afin que seules les
variations de champ magnétique du disque l’influencent. Avec cette méthode, la résolution entre deux pistes
est limitée par la taille de l’élément magnéto résistif dans la tête de lecture.

La tête d’écriture est le plus souvent inductive. Constituée d’un électroaimant, cette dernière peut, suivant le
sens du courant dans la bobine, appliquer aux différents domaines du disque des champs magnétiques
opposés. L'objectif étant d’appliquer un champ magnétique assez fort pour dépasser l’aimantation rémanente
du matériau ferromagnétique et ainsi permettre au domaine magnétique de garder son aimantation en
absence de champ magnétique.
Des recherches sont effectuées depuis les années 90 sur des molécules ayant leur propre aimantation :
les aimants moléculaires. A basse température, ces molécules ont des propriétés similaires à celles des
aimants et peuvent ainsi être considérées comme des particules magnétiques de très petite taille, idéales pour
mettre en place de meilleurs dispositifs de stockage d'informations.
Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Applications_du_magn%C3%A9tisme

Pour des exercices de renforcement, vous pouvez consulter les sites et ouvrages suivants :
https://docplayer.fr/67511041-Applications-de-l-induction-electromagnetique.html
http://www.tunischool.com/sites/default/files/documents/physique/4eme/physique/exerc_corriges/induction_
magn.pdf
http://physik.diekirch.org/2e/Ex2eElectromagnetisme13.pdf
Physique Terminales CDE Arex
Physique Terminale C Eurin-Gié

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