Cours Mod Bioch Cell Et Fonct

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Université des Sciences et de la technologie d’Oran Mohamed Boudiaf

Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie

Département de Biotechnologie

Module: Biochimie cellulaire et fonctionnelle

Parcours: L3 Biochimie

Responsable du module: Mme Errouane Kheira

Chapitre1: Compartimentation fonctionnelle de la cellule

Cours1: Vue d’ensemble

1. Introduction

La cellule (en latin cellula signifie petite chambre) est l'unité structurale, fonctionnelle et reproductrice
constituant tout ou partie d'un être vivant. Chaque cellule est une entité vivante qui, dans le cas
d'organismes multicellulaires, fonctionne de manière autonome, mais coordonnée avec les autres. Les
cellules de même type sont réunies en tissus, eux-mêmes réunis en organes.

2. Principales structures cellulaires

Il existe deux types fondamentaux de cellules selon qu'elles possèdent ou non un noyau:

Les procaryotes dont l'ADN est libre dans le cytoplasme (les bactéries par exemple). Ils comprennent les
eubactéries et les archéobactéries ;

Les eucaryotes qui ont une organisation complexe, de nombreux organites et dont le noyau est entouré
d'une membrane nucléaire.

1
3. Compartiments des cellules eucaryotes

Contrairement aux bactéries, les cellules eucaryotes sont organisées en compartiments limités par une
membrane et fonctionnellement distincts. Les protéines jouent un rôle essentiel dans la
compartimentation d'une cellule eucaryote. Elles catalysent les réactions qui se produisent dans chaque
compartiment (organite). Elles servent aussi de marqueurs spécifiques de l'organite (noyau, RE,
ribosomes, AG, mitochondrie, lysosome……etc).

Fig Noyau

2
3
Fig. RE/ AG/microsomes/ribosomes/lysosomes/mitochondrie/peroxysome

Chapitre2: Biomembranes

Cours2: a-Composition des membranes

a-1Définition

Biomembrane = membrane cellulaire, partie intégrante du protoplasme

*la membrane plasmique: aussi appelée membrane cytoplasmique ou plasmalemme, c'est la


membrane qui est localisée au contact du cytoplasme, à la frontière entre l'intérieur et l'extérieur de la
cellule.

a-2 Différents rôles :

-Perception et la transmission de l'information

-Régulation des échanges entre les compartiments et de la composition moléculaire et ionique : liée
aux propriétés de perméabilité contrôlée vis à vis des molécules.

-Participe aux mouvements cellulaires du muscle ou le flagelle du spermatozoïde, phagocytose,


endocytose etc)

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a-3 Caractéristiques de la membrane

Les structures membranaires sont trop fines pour être observées au microscope à lumière (optique).
La membrane est quasi invisible, ou limitée à un fin liseré.

La microscopie électronique révèle, sur les coupes ultrafines de cellules ou tissus fixés au
glutaraldéhyde puis contrastées par les métaux lourds (tétroxyde d'osmium ou permanganate de
potassium).

En microscopie électronique, on peut déterminer l'épaisseur de la membrane plasmique.

La membrane à aspect tri lamellaire: deux feuillets denses séparés par un feuillet clair.

Une image tripartite constante pour toutes les biomembranes, quelle qu'en soit l'origine. Cette
image tripartite fondamentale montre une zone centrale claire de 4 nm d'épaisseur environ, prise en
sandwich entre deux bandes sombres; l'ensemble mesure 7,5 à 10 nm d'épaisseur, selon le type de
membrane examiné.

Architecture moléculaire des membranes (le modèle membranaire « en mosaïque fluide »).

Fig.

a-5-Composition de la membrane: analyse chimique

* La membrane est majoritairement composée :

-De molécules lipidiques du fait de leur petite taille.

- et de protéines.

5
Les lipides forment une double couche qui est relativement imperméable au passage de la plupart des
molécules hydrosolubles.

Fig.

• A*La partie polaire: Elle forme un film souple composée d'un plan de:

- 1 : phosphate estérifié

-2 :- par une molécule polaire

-3 : et relié à une molécule hydrophobe

• B*La partie non polaire: C'est un film d’acides gras , disposés de telle sorte qu'ils ne forment
pas de motif de type cristallin, ce qui garantit à la membrane un bon compromis entre cohérence,
résistance (forces de Van der Waals) et souplesse, avec des propriétés électriques intéressantes,
la membrane isolant en quelque sorte la cellule et ses organites.

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La partie glycérol-phosphate est hydrophile alors que les AG sont hydrophobes. On représente
souvent les phospholipides par une boule, la portion hydrophile, et deux "pattes", les acides gras
hydrophobes.

Structure acide gras : Un acide carboxylique à chaîne aliphatique

Il existe 02 types d’AG=

Acide gras saturé et insaturé.

Exemple d’un acide gras insaturé

Fig. : Représentation de l'effet des phospholipides à acides gras monoinsaturés lorsqu'ils sont insérés
dans une bicouche lipidique autrement constituée de lipides à acides gras saturés.

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a-5-1 : Lipides

Ils représentent environ la moitié de la masse membranaire.

Ils sont de plusieurs types mais Tous amphiphiles. Elles forment soit des micelles soit des
bicouches (=liposome) Fig.

Fig.

Il existe deux types de phospholipides:

1-Ceux constitués avec de la sphingosine

2-Ceux constitués de deux acides gras, une molécule de glycérol-3-phosphate (alcool) et un alcool
azoté.

Ils sont souvent insaturés sur un brin d'acide gras.

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Rôle=

Biologiquement les lipides ont un double rôle:

*Très énergétique

*Composant très important de la cellule

*Structure et réserve (triglycérides)

Dans la membrane plasmique:

Les lipides sont animés de mouvements permanents:

*Rotation

*Déplacements latéraux à la vitesse de 2µm /seconde

*Mouvement de bascule d’une monocouche à l’autre c’est le « flip –flop » qui est assez rare. Il faut
en effet, beaucoup d’énergie pour faire traverser la couche hydrophobe par la tête polaire du lipide.

9
a-5-1.1 Cholestérol:

Le cholestérol représente 30% des lipides membranaires.

Le cholestérol est un lipide de la famille des stérols Fig.

Fig.

Rôle cholestérol:

Les liposomes formés à partir de phospholipides seuls sont très fluides, l’addition du cholestérol
diminue cette fluidité et augmente la stabilité de la bicouche.

Il fluidifie la membrane car:

- il empêche sa gélification en évitant la cristallisation des acides gras,

-et diminue la perméabilité membranaire aux molécules hydrosolubles.

Il a un rôle de « tampon thermique » :

-à 37 °C, il limite le mouvement des phospholipides, donc la fluidité membranaire diminue;

-à des températures plus basses, il empêche l'entassement des phospholipides.

Le Cholestérol est un composant majeur des membranes cellulaires animales (il est absent chez le
végétal et chez les procaryotes, on trouve le stérol, chez les végétaux) qui contribue à leur stabilité et
au maintien de leurs structures en s'intercalant entre les phospholipides Fig..

10
Fig.

a-5-1.2 Glycérophospholipides

Différentes classes de glycérophospholipides (Fig.)

Les phospholipides des eucaryotes sont de plusieurs types, on trouve principalement:

*Phosphatidylsérines (PS) 9%

*Phosphatidyléthanolamines(PE) 11%

*Phosphatidylcholines (PC) 18%

*Phosphatidylinositols(PI) 4%

*Phosphatidyl glycerol (PG) 0%

11
Fig.

12
a-5-1.3 Glycolipides

*Glycolipides 5% composants de la membrane, résultant essentiellement de l‘estérification ou de


l‘amidification d’acides gras par des oses ou des sucres aminés.

Deux types: glycéroglycolipide et sphingolipide.

a-5-1.4 Sphingomyéline

Sphingomyéline 14% des composants membranes

Chez l'Homme, les sphingomyélines constituent environ 85 % de tous les sphingolipides.

Certaines sphingomyélines ont un rôle dans la transduction de signaux extracellulaires en messager


intracellulaire.

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a-5-2 Protéines :

Les protéines ne forment pas le feuillet clair, placé entre les deux feuillets sombres que l’on voit au
MET (microscope électronique à transmission) mais elles sont encastrées entre les lipides qui
servent de milieu de dispersion.

• Types protéines (Fig.)

• On distingue:

• 1*les protéines intégrées qui pénètrent dans la zone centrale hydrophobe de la bicouche lipidique par
l’intermédiaire d’un court peptide hydrophobe.

2*Certaines entre elles peuvent traverser la bicouche de part en part ce sont les protéines
transmembranaires.

3*les protéines périphériques ou extrinsèques qui sont liées aux autres protéines ou aux têtes
hydrophiles des lipides.

14
Fig.

Rôle protéines membranaires

Une cinquantaine de protéines ont été isolées et caractérisées; elles peuvent être regroupées en 5
catégories principales:

• 1*Protéines transporteurs = permettent à un substrat d’entrer et (ou) sortir de la cellule Fig..

• 2*Protéines réceptrices de signaux extérieurs qui transmettent cette information au noyau,


directement ou via un second messager.

• 3*Protéines à activité enzymatique

• 4*Protéines de reconnaissance à la base des processus d’histocompatibilité (Fig.)

15
• *Protéines dites de structure, liées au réseau de cytosquelette

Fig.

Fig.

a-5-3 Glucides

Tous les eucaryotes portent des glucides sur la face extérieure de leur membrane. Ce sont les chaines
polyholosidiques.

Les glucides sont liés de façon covalente aux protéines membranaires et avec une moindre
fréquence aux lipides.

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* Ces glucides se retrouvent au niveau des autres membranes cellulaires (RE, golgi, lysosomes sauf
mitochondries et plaste) où ils sont toujours dirigés vers la face luminale.

*Les chaines d’oligosaccharides liées aux protéines et aux lipides forment glycocalyx.

Chapitre2: Biomembranes

Cours3: b-Architecture biomoléculaire des membranes

Introduction

En biologie cellulaire, la membrane désigne un assemblage de molécules en un double feuillet séparant


la cellule de son environnement et délimitant le cytoplasme cellulaire ainsi que les organites à l’intérieur
de celui-ci. La membrane est un ensemble complexe de lipides de protéines et de sucres régulant les
échanges de matière entre l’intérieur et l’extérieur de la cellule ou entre deux compartiments cellulaire
par des transporteurs, bourgeonnement de vésicules, phagocytose…

Les composants clé de la membrane biologique sont les phospholipides. On parle de membrane
plasmique ou plasmalemme lorsque celle-ci délimite une cellule. On parle de membrane intracellulaire
ou endomembrane lorsqu’elle délimite un organite.

Fig. Architecture biomoléculaire des membranes

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Fig. Membrane mitochondriale/lysosomale/golgienne/de RE/ et nucléaire

Chapitre1: Biomembranes

Cours4: Les échanges membranaires

Introduction

* tous les échanges se font à travers la membrane qui assure une perméabilité sélective pour les petites
molécules.

* lorsqu’il s’agit de macromolécules et de particules, celles-ci entrent dans la cellule ou en sortent grâce
à un mécanisme particulier que l’on appelle l’endocytose.

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*la membrane plasmique étant la partie la plus externe de la cellule, c’est par elle que l’information
concernant la qualité du milieu extérieur ou la nature des cellules voisines sera transmise au génome
(=Ensemble du matériel génétique).

Fig. Les différents passages de substance via la membrane

I. Perméabilité

* Les petites molécules non polaires, diffusent rapidement et la vitesse de leur passage est
proportionnelle à leur taille.

*Les petites molécules chargées électriquement sont incapables de traverser une bicouche lipidique
quelle que soit leur taille.

La membrane assure donc un transport spécifique, sélectif, adapté aux besoins de la cellule:

I1- Transport passif=échanges assurés par la membrane plasmique sont réalisés conformément au
gradient de concentration.

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Transport passif peut être réalisé par :

I.1.1- Diffusion simple à travers la bicouche de phospholipides.

I.1.2 - Diffusion facilitée = en passant par un canal protéique ou grâce à un transporteur spécifique
Toutes les molécules polaires ne peuvent pas diffuser librement à travers la membrane sont
transportées à travers la membrane par :

-des transporteurs spécifiques ; perméases

-ou des protéines qui forment des canaux transmembranaires

I.1.2.1 Les protéines qui forment les canaux sont formés de telle sorte qu'ils peuvent s'ouvrir et se
refermer afin de réguler le flux d'ions et de petites molécules polaires.

I.1.2.2 Les molécules de taille plus importante traversent la membrane grâce à des perméases.

Les canaux : Les électrolytes ne peuvent pas traverser une bicouche lipidique, ils traversent donc la
membrane en passant par ce type de protéines.

Les canaux peuvent aussi être à ouverture intermittente, ne laissant diffuser l’électrolyte qu’à la suite
d’un signal.

21
Fig.

• *Le transporteur ou le canal trans-membranaire peuvent assurer le passage d’une seule molécule
à la fois=il s’agit d’un transport uniport.

• *lorsque le transporteur entraine 02 molécules il s’agit d’un co-transport, si les molécules sont
transportées dans le même sens le co-transport est dit symport.

• *si elles sont entrainées en sens inverse, c’est-à-dire si une molécule entre dans la cellule alors
que l’autre en sort alors c’est un transport antiport. Fig.

Fig.

Etapes de la diffusion facilitée (Fig.).

22
Fig.

I.2-Transport actif Fig.

23
Fig.

II échanges de macromolécules et de particules=phagocytose, pinocytose, endocytose,


exocytose

Introduction

Lorsque la substance qui doit pénétrer ou sortir de la cellule est de grande taille. Elle ne traverse pas
la membrane plasmique mais est emballée dans une vésicule creuse dont la paroi est formée par la
membrane.

Les cellules rejettent leurs déchets ou des substances sécrétées.

24
II.1 Phagocytose

25
II.2 Endocytose

L’endocytose, tout comme la pinocytose (un type d'endocytose consistant en une internalisation de
liquide).

Fig.

II.3 Exocytose

L’exocytose peut être conséquence de la phagocytose : les particules ingérées après dégradation par
les lysosomes forment des résidus qui sont rejetés hors de la cellule.

26
Fig.: au niveau de l’appareil de Golgi

Fig. Neuromédiateur ou neurotransmetteurs stockés ds des vésicules puis secrétés dans l'espace
synaptique au moment de l'arrivée d'un potentiel d’action.

Chapitre2: Biomembranes

Cours5: Protéines d’adhésion et de reconnaissance cellulaire

1. Principales Protéines d’adhésion

L’adhérence cellulaire est assurée par plusieurs familles de protéines:

*CAM (= cell-adhesion-moleculs )

*Cadhérine

*Intégrine

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1.1 /CAM

Les CAM peuvent être identiques d’une cellule à l’autre. Elles établissent des liaisons homotypiques.
Elles peuvent être aussi différentes mais complémentaires, les lisons sont dites hétérotypiques.

1.2/ Intégrines

Les deux principales fonctions des intégrines sont :

*Attachement de la cellule à la matrice extracellulaire ;

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*Transduction des signaux de la matrice extracellulaire vers la cellule.

1.3/Cadhérines (ou CDH)

Les cadhérines sont une classe de glycoprotéines qui s'expriment à la surface cellulaire.

Chapitre2: Biomembranes

Cours 6: Expression d’antigène

1. Définition :

Une cellule présentatrice d'antigène est une cellule du système immunitaire qui présente des parties
d'éléments intrus à des lymphocytes T. Il peut s’agir de monocytes, de macrophages, de lymphocytes
B ou de cellules dendritiques.

Les molécules du complexe majeur d'histocompatibilité (CMH) sont au cœur de ce processus. Des
chaînes polypeptidiques du corps étranger sont présentées par le CMH de classe II, toujours associé
au CMH de classe I, qui joue le rôle de carte d'identité corporelle. En d'autres termes, c'est « un ami
présentant une identité ennemie ».

Les lymphocytes T reçoivent l'information et peuvent enclencher la réponse ciblée grâce à la


reconnaissance de signatures spécifiques. On passe d'une réponse immunitaire non spécifique
(destruction d'un élément quelconque du non-soi) à une réponse immunitaire spécifique (destruction
d’un élément précis du non soi).

29
2. Mécanismes de réponse immunitaire

Fig.: Les complexes majeurs d'histocompatibilité murin et humain.

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Fig.: La structure des CMH de classe I et de classe II.

Fig.: Schéma d’une immunoglobuline. C : parties constantes, V : parties variables.

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Chapitre2: Biomembranes

Cours 7: Récepteur, désensibilisation et régulation de la réponse cellulaire

1. Définition de la désensibilisation

Diminution de la réponse de l’organisme à un médicament ou à tout autre agent exogène.

2. Causes de la désensibilisation

Les agonistes sont susceptibles de produire une désensibilisation suite à une utilisation prolongée:

Désensibilisation Aigüe

Désensibilisation SubAigüe.

3. Types de la désensibilisation

Désensibilisation Homologue

Désensibilisation Hétérologue.

4. Mécanisme désensibilisation Fig.

32
Fig.

Chapitre3: Relation structure-fonction de la cellule

Cours 8: a-Biosynthèse des lipides

1. Synthèse des acides gras

Chez l’animal, La synthèse des acides gras est entièrement cytosolique.

Toute biosynthèse comme la synthèse des lipides nécessite :

1* de l’énergie apportée par l’ATP

2*du pouvoir réducteur, fourni sous forme de NADPH, H+ provenant essentiellement du fonctionnement
de la voie des pentoses phosphates.

3* des précurseurs, le seul précurseur de la synthèse des acides gras est l'acétyl-CoA.

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2. Synthèse des Triglycérides

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3. Synthèse des glycérophospholipides

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Chapitre3: Relation structure-fonction de la cellule

Cours 9: b-Biosynthèse des protéines membranaires et des protéines de sécrétion

1. Devenir des protéines synthétisées à partir des ribosomes liés au RER.

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2. Synthèse des protéines

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2..1 Etape nucléaire :

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2.2 Etape cytoplasmique

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• Le code génétique est :

• -Universel

• -Non ambigu : à un codon correspond un seul et unique acide aminé

• -Dégénéré : à un acide aminé peuvent correspondre plusieurs codons

• -La nature dégénérée du code a pour conséquence sa redondance .

2. 3 Transfert des acides aminés :

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Chapitre3: Relation structure-fonction de la cellule

Cours 10: Le système ubiquitine/protéasome

1. Introduction

Le système ubiquitine/protéasome joue un rôle majeur dans la protéolyse intracellulaire. De nombreux


composants de ce système sont des complexes protéiques dont l’architecture multimérique et modulaire
permet l’intégration fonctionnelle de plusieurs activités enzymatiques dans une même structure ou le
partage d’un même module fonctionnel par plusieurs protéines. Ces propriétés concourent à l’étonnante
efficacité et à l’extraordinaire spécificité de cette voie protéolytique.

La protéolyse intracellulaire est une fonction cellulaire essentielle. Au-delà de ses rôles reconnus depuis
longtemps, comme l’élimination des protéines anormales ou surnuméraires, elle assure aussi une charge,
dont l’importance biologique n’a été perçue que récemment, qui consiste en la destruction nécessaire et
réglée de nombreuses protéines contrôlant des processus biologiques aussi importants que la
prolifération, la différenciation, l’apoptose et la réponse au stimulus extracellulaire.

Chez les eucaryotes, l’un des acteurs majeurs de la protéolyse intracellulaire est un système multi-
enzymatique sophistiqué, le système ubiquitine/ protéasome, qui fonctionne en deux grandes étapes.

2. Ubiquitine

L'ubiquitine est une protéine de 76 acides aminés servant, elle-même, de marqueur de protéines à
éliminer.

3. Protéasomes

Les protéasomes sont des complexes enzymatiques multiprotéiques que l'on retrouve chez
les eucaryotes, ainsi que chez quelques bactéries.

Leur fonction principale est de dégrader les protéines mal repliées, dénaturées ou obsolètes de manière
ciblée.

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4. Le processus d‘ubiquitination

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Chapitre3: Relation structure-fonction de la cellule

Cours 11: Mitochondrie

1. Caractéristiques générales

• *Organite cytoplasmique à double membranes

• *Uniquement chez les eucaryotes

• *Dans tous les types cellulaires sauf les globules rouges

• *Chaque cellule contient 1000 à 3000 mitochondries selon les types cellulaires

• *Production énergétique de la cellule (ATP)

• *Possèdent son propre génome (semi autonome)

• *Se déplacent grâce aux interactions avec le cytosquelette.

2. Historique

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3. Morphologie

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4. Localisation

5. Fonctions des mitochondries

1. Respiration cellulaire

2. Fonctions de synthèse

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3. Régulation calcique

4. Mitochondrie et vieillissement (Apoptose)

Chapitre4: Glycosylation des macromolécules et rôle biologique

Cours 12: Glycoprotéines, glycolipides

I Glycoprotéines

1. Définition Glycoprotéines

Une glycoprotéine est une protéine portant un groupement de polysaccharides et

une chaîne polypeptidique. C'est un hétéroside formé d'un motif glucidique fixé de façon covalente à
une chaîne polypeptidique.

2. Principales glycoprotéines

a*Les hormones hypophysaires : LH et FSH (hormones sexuelles)

b* Les glycoprotéines du plasma

c* la thyroglobuline =produite dans la glande thyroïde

d*Les glycoprotéines lectines

e*ribonucléase et la désoxyribonucléase, produites par le pancréas

3. Types de liaison de glycosylation

a. N-glycosylation

b. O-glycosylation

4. Lieu de la Glycosylation

Le sucre situé le plus à l'extérieur d'une chaîne glucidique liée à une protéine est souvent l'acide N-
acétylneuraminique, chargé négativement, qui aide à tenir les protéines éloignées les unes des autres.

La glycosylation des protéines est présente dans toutes les cellules eucaryotes.

Elle se retrouve aussi chez les bactéries, une découverte assez récente d'ailleurs.

La majeure partie des glycoprotéines se trouve sur la face externe de la membrane plasmique, avec la
partie glycosylée pendouillant dans le milieu extracellulaire;

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Il existe cependant aussi des glycoprotéines intracellulaires.

5. Mécanisme de la glycosylation (voir Fig.)

6. Intérêt de la glycosylation

*Elles permettent la reconnaissance spécifique par d'autres protéines comme les lectines.

*Elles interviennent dans l'interaction cellule-cellule : contact, transfert d'information, …


59
*Elles influencent le repliement des protéines.

*Elles protègent les protéines contre les protéases.

7. Glycoprotéines des groupes sanguins

60
8. Glycoprotéines des membranes cellulaires

II Glycolipides

1. Définition

Les glycolipides résultent essentiellement de l'estérification ou de l'amidification d'acide gras par


des oses ou des sucres aminés.

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Fig. Glycolipides

2. Rôle biologique

Les glycolipides jouent un rôle dans la reconnaissance moléculaire au niveau des membranes cellulaires.

Quelques groupes de glycolipides :

 Galactolipide
 Glycosphingolipide
 Glycosylphosphatidylinositol

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Chapitre5: Transduction de signal et régulation de la fonction cellulaire

Cours 13: Amplification du signal via les seconds messagers

a-Cascade phospholipases C et D

1. Introduction:

La transduction de signal désigne le mécanisme par lequel une cellule répond à l'information qu'elle
reçoit, par des agents chimiques ou autres signaux. Elle commande une cascade de signaux secondaires,
internes à la cellule ("signalling") ou externes (ex: action sur d'autres types cellulaires via
des interleukines), et des processus cellulaires internes (métabolisme, cycle cellulaire,...).

2. Principaux mécanismes de transduction du signal:

 Signalling calcique (Ca2+)

 Signalling par les Protéines G

 Protéines kinases

 Phospholipases

3. Les Phospholipases

 Les Phospholipases sont des enzymes qui hydrolysent les phospholipides. On distingue selon le
site d’action de l’enzyme :

 La phospholipase A1 (PLA1)

 La phospholipase A2 (PLA2)

 La phospholipase B (PLB)

 La phospholipase C (PLC)

 La phospholipase D (PLD)

4. La phospholipase C

 La phospholipase C est un enzyme cytosolique a translocation membranaire lorsqu’il est activé.

 Cet enzyme catalyse la réaction d’hydrolyse du PIP2 (phosphatidylinositol 4,5-biphosphate),


localisé dans la membrane cellulaire, en IP3 (inositol-1,4,5-triphosphate) et DAG (1,2-
diacylglycérol ou diglycéride).

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La cascade de signalisation

 fixation d’un hormone sur un récepteur couplé au protéine G situé sur la membrane plasmique.

 la fixation active la protéine G qui est constitué de plusieurs sous-unités(gα–gβ-gγ) la sous-


unités gα active la PLC.

 La PLC clive la PIP2 en donnant l’IP3 et le DAG.

5. La phospholipase D

 Une phospholipase D (PLAD) est une hydrolase de la membrane plasmique qui libère dans
le cytosol la choline d'une phosphatidylcholine en laissant un acide phosphatidique résiduel :

64
b-Cascades Phospholipases A2/ eicosanoides

1-Phospholipases A2

◦ Les phospholipases A2 se trouvent dans la plupart des tissus des mammifères ainsi que dans
les venins d'insectes et de serpents1. Ces derniers contiennent de grandes quantités de mélittine,
un peptide de 26 résidus d'acides aminés qui joue le rôle d'activateur des phospholipases A2.

◦ Lorsque l'acide gras libéré de la position 2 du glycérol est l'acide arachidonique, la


métabolisation de celui-ci par une cyclo-oxygénase ou une lipoxygénase conduisent à
des eicosanoïdes, parmi lesquels des prostaglandines et des leucotriènes, qui sont des médiateurs
de l'inflammation2. C'est l'une des raisons des réactions inflammatoires violentes qui
accompagnent les morsures de serpents et les piqûres d'insectes3. Certaines isoformes des
phospholipases A2 pourraient favoriser la genèse de l’athérome4, d’autres seraient protectrices5.

2-Définition des eicosanoides

◦ Les Eicosanoïdes sont des molécules-signaux lipidiques basés sur un squelette à 20 atomes de
Carbone, impliqués dans un grand nombre de processus physiologiques et pathologiques
(inflammation, douleur,…).

◦ Ils sont synthétisés à partir d’Acides Gras Polyinsaturés à 20 Carbones dans presque toutes les
cellules de l’organisme. Ils agissent de manière autocrine et paracrine car leur demi-vie est très
courte (~min).

65
◦ Il existe 2 grandes familles d’Eicosanoïdes :

◦ 2.1. Les Prostanoïdes, subdivisés en :

◦ Ø Prostaglandines

◦ Ø Prostacyclines

◦ Ø Thromboxanes

2.2. Les Leucotriènes

3. Effets sur différents processus physiologiques

Les Prostanoïdes (PGE2, PGI2)

◦ · Inhibent la sécrétion de HCl et de Pepsine

◦ · Stimulent la sécrétion de Bicarbonates

◦ · Stimulent la production du mucus protecteur

◦ · Stimulent l’irrigation de la muqueuse

◦ à Effet protecteur sur la muqueuse gastrique

Chapitre5: Transduction de signal et régulation de la fonction cellulaire

Cours 14: Amplification du signal via les cascades de MAP kinases

Protéine Kinase (A, B, C, CAM, MAP)

1. Introduction :

Les protéines kinases sont des enzymes qui catalysent le transfert d'un groupe phosphate de
l'adénosine triphosphate (ATP) sur l'hydroxyle des chaînes latérales des acides aminés ayant une
fonction alcool : sérine, thréonine et tyrosine.

Les protéines kinases sont impliquées dans la régulation de l'activité des protéines cibles.

La phosphorylation est une modification post-traductionnelle capitale des protéines, qui intervient
dans un trés grand nombre de processus cellulaires (différenciation, division, prolifération, apoptose, ...)
et en particulier dans les mécanismes de signalisation.

66
La phosphorylation induit des modifications structurales donc fonctionnelles trés importantes de la
protéine cible qui ont pour conséquences :

*Une augmentation ou une inhibition de son activité enzymatique

*Un changement de sa localisation cellulaire dans certains cas (facteurs de transcription par
exemple)

_ L'association avec d'autres protéines.

La phosphorylation est une modification qui est reversée par la déphosphorylation catalysée par les
protéines phosphatases.

2. Protéine Kinase A

La protéine kinase A (PKA) réfère à la famille d'enzymes dont l'activité est dépendante du niveau
d'AMP cyclique (AMPc) dans la cellule.

La protéine kinase A a de nombreuses fonctions dans la cellule, en particulier elle régule les
métabolismes du glycogène, du sucre et des lipides.

2. Protéine Kinase B

Akt ou protéine kinase B (PKB) ; C'est une protéine essentielle dans la signalisation des cellules des
mammifère. Akt1 est impliqué dans la voie de signalisation de la survie cellulaire, en inhibant
l'apoptose.

Akt1 est également capable d'induire la biosynthèse des protéines, et est de ce fait un élément clef
dans les phénomènes cellulaires conduisant à l'hypertrophie des muscles squelettiques et la croissance
des tissus en général. À partir du moment où Akt peut bloquer l'apoptose et par là favoriser la survie
cellulaire,

Akt2 est un facteur impliqué dans la signalisation cellulaire de l'insuline. Il est nécessaire au
transport du glucose.

3. Protéine kinase C

Les protéines kinases C (PKC) sont des enzymes cytoplasmiques à activité sérine thréonine kinase
dont l'implication dans l'oncogenèse s'avère d'analyse complexe. Des dérégulations d'expression de
certaines PKC ont été rapportées dans différentes tumeurs, mais il existe une grande variabilité des rôles
de ces enzymes selon l'isoforme considéré ou le type cellulaire étudié (action pro- ou antiproliférative).

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Même si la compréhension du rôle des PKC dans le développement tumoral est encore incomplète,
différents agents sont dès à présent en cours d'évaluation. Cette revue propose une synthèse des données
disponibles, insistant tout particulièrement sur les résultats cliniques.

4. Protéine kinase CAM

Les protéines kinases Ca2+/calmoduline-dépendantes ou CAM kinases sont des kinases Sérine-
Thréonine-dépendantes régulées par le complexe Ca2+/calmoduline.

La CaMKII est impliquée dans de nombreuses cascades de signalisation, et est un médiateur putatif
important de l'apprentissage et de la mémoire.

La CaMKII est aussi nécessaire pour l'homéostasie calcique, et la recapture du calcium dans les
cardiomyocytes le transport d'ions chlore dans les épithéliums, la sélection positive des cellules T, et
l'activation des cellules T CD8.

5. Protéine kinase MAP

Les Mitogen-activated protein kinases (MAPK) sont un ensemble de protéines kinases nécessaires à
l'induction de la mitose dans les cellules eucaryotes.

Les MAP-K sont impliquées dans un certain nombre d'évènements de la vie de la cellule, comme la
mitose, mais aussi très liées à des phénomènes apoptotiques, la différenciation ou encore la survie
cellulaire. Ceci se fait en réponse à divers signaux externes : des facteurs mitogènes (le PDGF, par
exemple), le stress osmotique cellulaire, le choc thermique ou encore un certain nombre de cytokines.

Les MAP-K sont retrouvées dans des cellules animales, végétales, humaines et dans les
champignons.

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Fig. : La MAP-kinase p38 (p38 MAPK dans la figure ci-contre) est activée par phosphorylation de la
Thr 180 et de la Tyr 182 par les kinases MKK3 et SEK.

La MAP-kinase p38 ainsi modifiée phosphoryle à son tour et active la MAPK-APK 2 (voir ci-
après) qui active un certain nombre de facteurs de transcription dont ATF-2.

Chapitre 6: Anomalies de signalisation et pathologies

Cours 13 : Anomalie dans l’expression protéique et pathologie

1. Les protéines RAS

A/ Définition

Les protéines Ras sont une famille de protéines, avec un rôle de proto-oncogène. Une tumeur sur
quatre chez l'Homme possède une mutation de ce gène. Les protéines issus de ce gène ont un poids
moléculaire de 21000 dalton d’où leurs noms p21.
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B / Activité

Elles agissent sur plusieurs voies métaboliques par activation de kinases

• Elles interviennent dans la régulation de la prolifération, de la différenciation et de la survie


cellulaire ainsi que dans l'organisation du cytosquelette. Elles favorisent l'autophagie, ce qui
entraîne la transformation cancéreuse des cellules.

Fig.: La protéine RAS

2. les oncoprotéines

• Protéine dont la synthèse dans l’organisme est commandée par un oncogène, c’est-à-dire un
gène altéré, susceptible d’être impliqué dans l’apparition d’une tumeur.

3. L’EGFR

• Le récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR) est une protéine monomérique


transmembranaire à activité tyrosine kinase. Il devient un oncogène par acquisition d’une
mutation activatrice, située essentiellement dans les exons 19 ou 21 du gène.

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Fig. l’EGFR

4. les oncogénes

• Tout gène cellulaire, appelé proto-oncogène, susceptible de devenir, par suite d’une modification
qualitative ou quantitative, un gène transformant, c’est-à-dire un gène capable de conférer
expérimentalement le phénotype cancéreux (transformation) à une cellule normale eucaryote.

• L’altération d’un allèle est suffisante pour entraîner une activation anormale.

• Les oncogènes sont répartis en 6 grandes classes en fonction des oncoprotéines pour lesquels ils
codent, on citera la plus importante dans notre études qui est l’EGFR.

• Leur mécanisme d’activation est multiple, on évoquera celui de la délétion qui aboutit le plus
souvent à une perte de fonction, pouvant parfois entraîner une activation anormale si elle touche
une région régulatrice.

5. Activation anormale de l’EGFR dans les cancers

Il a été démontré que l’EGFR jouait un rôle important dans la genèse de nombreux cancers
épithéliaux dont les cancers colorectaux où ce récepteur est surexprimé dans 30 à 85 % des cas.

• L’activation oncogénique de l’EGFR dans les cancers peut se faire par plusieurs mécanismes :

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– augmentation de son expression liée à une augmentation du nombre de récepteurs à la surface de la
cellule. Ce mécanisme peut résulter d’une augmentation de la transcription ou d’une stabilité accrue de
la protéine.

– mutations du gène de l’EGFR au niveau du domaine extracellulaire, responsables de la synthèse


d’un récepteur anormal ayant perdu ce domaine et activé de manière constitutive.

– augmentation de la quantité de ligands de l’EGFR, en particulier le TGFα, responsable d’une


boucle autocrine d’activation continue de l’EGFR.

– amplification du gène de l’EGFR, fréquemment retrouvée dans

les cancers broncho-pulmonaires, ORL et colorectaux.

• Les mutations récepteurs dans les cellules non somatiques sont associées à plusieurs formes
de cancer, en particulier celui du sein et du poumon.

Fig : Schéma démontrant l’activation de l’EGFR

6. Pathologie lié à l’activation anormale de la voie RAS/MAPK

Concernant les protéines RAS, KRAS est un des oncogènes les plus fréquemment activés dans les
cancers puisqu’environ 20 % des tumeurs humaines ont une mutation activatrice de ce gène.

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Les cancers ayant une prévalence élevée de mutations de KRAS sont les cancers du pancréas ,
colorectaux, des voies biliaires , les cancers broncho-pulmonaires.

L’activation de la protéine RAS se fait par la présence d’une mutation faux-sens de KRAS qui leur
confèrent un pouvoir oncogénique. La présence de telles mutations au niveau tumoral est
responsable d’une activation acquise de la voie RAS/MAPK en aval de l’EGFR, et totalement
indépendante de la fixation du ligand à ce dernier, ce qui confère aux cellules tumorales une
résistance aux anticorps anti-EGFR dans les cancers colorectaux.

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