Etude Structurale D'Un Batiment Sous - Sol+ RDC + 8 Etages A Usage Multiple

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ETUDE STRUCTURALE D’UN BATIMENT

« SOUS – SOL+ RDC + 8 ETAGES »


A USAGE MULTIPLE

DEDICACE

A La Famille DJOUMI.

Rédigé par MBAHANE ROSTAND I


ETUDE STRUCTURALE D’UN BATIMENT
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REMERCIEMENTS
Nous rendons grâce au Seigneur Dieu tout puissant pour cette année
académique passée sous sa constance protection.

Nous tenons à remercier les personnes suivantes sans lesquelles ce rapport


n’aurait jamais vue le jour, en occurrence :

❖ Pr Jacques ETAME , Directeur de L’IUT de douala pour nous avoir donné


l’opportunité de suivre notre étude supérieure dans cette institution
❖ Mon encadreur académique M. MICHEL JESSY MATIP NKENG pour mon
suivi tout-au long de cette rédaction,
❖ Mon encadreur professionnel M.KAMDEM JEAN DANIEL pour sa
disponibilité également,

❖ Le chef chantier NGOUNOU LUDOVIC celui avec qui j’ai beaucoup appris,
❖ L’entreprise TRAPIC SARL et tout son personnel qui ont su m’offrir un
environnement adéquate aussi bien sur le plan physique que moral pendant ces
deux mois de stage,
❖ Mes parents, TCHINKEU LUCIE et DJOUMI CEVERIN les mots ne
sauraient exprimer l’immense et profonde gratitude que je leur témoigne ici pour
leur précieux soutien, pour leur patience, pour avoir crus en moi, pour leurs
sourires réconfortants et pour leurs sacrifices qui m’ont permis d’atteindre cette
étape dans ma vie et qu’ils m’ont jamais cessé de consentir pour mon instruction
et mon bien être.
❖ Tous mes camarades de génie civil,
❖ NGABO,DAYEPGA, IMELE AURELIEN et tous mes amis de la
promotion de génie civil et en dernier, un grand merci à toutes celles et
tous ceux qui d’une manière ou d’une autre m’ont aidé et soutenu.

Rédigé par MBAHANE ROSTAND III


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SOMMAIRE

DEDICACE ........................................................................................................................ I

REMERCIEMENTS ........................................................................................................ III

RESUME ......................................................................................................................... IX

ABSTRACT...................................................................................................................... X

INTRODUCTION ........................................................................................................... 17

Chapitre I: PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ET DU PROJET ........... 18

I. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ......................................... 18

I.1 - HISTORIQUE ET ORGANISATION........................................................ 18

I.2 - PRESENTATION DU PROJET ............................................................. W21

Chapitre II: ETAT DE L’ART. .............................................................................. 27

II.1 - Définition .................................................................................................... 27

II.2 - Classification des bâtiments ........................................................................ 27

II.3 - Les différentes parties d’un bâtiment .......................................................... 34

Chapitre III: HYPOTHESES ET PREDIMENSIONNEMENT DU


BATIMENT. 53

III.1 - HYPOTHESES ........................................................................................... 53

III.2 - PREDIMENSIONNEMENTS .................................................................... 62

Chapitre IV: DIMENSIONNEMENT DU BATIMENT (CAS DES


CHARGES STATIQUES). ................................................................................................ 79

IV.1 - DIMENSIONNEMENT MANUEL ........................................................... 79

Chapitre V: DEVIS ET PLANIFICATION DU PROJET ................................ 122

V.1 - Généralités ................................................................................................ 122

Rédigé par MBAHANE ROSTAND IV


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V.2 - Contexte du projet ..................................................................................... 122

CONCLUSION.................................................................................................................. 2

Rédigé par MBAHANE ROSTAND V


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AVANT PROPOS

Créé au terme de l’adoption du décret présidentiel N°008/ cab/PR du 19


janvier 1993, l’Institut Universitaire de Technologie (IUT) de Douala est un
établissement étatique de formation professionnelle crée dans le but de satisfaire
aux exigences des entreprises industrielles et tertiaires, par la mise à disponibilité
d’une main d’œuvre qualifiée dotée de savoir être et de savoir-faire. Il a aussi pour
vocation de faire assoir le savoir académique aux techniciens du milieu
professionnel.

L’IUT de Douala est situé au campus n˚2 de l’université de Douala, sis au


quartier Ndogbong, doté d’infrastructures modernes et d’équipements de pointe
acquis grâce à la multiplicité des partenaires et coopérations de par le monde. L’IUT
de Douala dispose de plusieurs offres de formations : La formation initiale, ouverte
pour les cycles DUT (Diplôme Universitaire de Technologie) et BTS (Brevet de
Technicien Supérieur) sur un cursus de deux ans avec possibilité d’extension vers
une troisième année de licence technologique, la formation permanente basée sur
les programmes spécifiques, la formation continue ; dont la négociation se fait au
cas par cas avec les entreprises nécessiteuses. En formation initiale (FI1 en journée
et FI2 en soirée), les filières correspondantes à chaque cycle sont les suivantes :

POUR LE CYCLE DUT NOUS AVONS:

LA MENTION DES TECHNOLOGIES INDUSTRIELLES (MTI)

Génie Industriel et Maintenance (GIM) ; Génie Thermique et Energie (GTE) ;


Génie Mécanique et Productique (GMP) ; Génie Ferroviaire (GFE) ; Génie des
Mines (GMI) ; Génie Metallurgies (GME) ;Génie Civil (GC)

LA MENTION DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DU


NUMERIQUE (PFTIN)

Rédigé par MBAHANE ROSTAND VI


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Génie électrique et Informatique Industrielle (GEII) ; Génie Réseau et


Telecom (GRT) ; Génie informatique (GI) ; Génie Biomédical (GBM)

LA MENTION DES TECHNOLOGIES DU TERTIAIRE

Génie Logistique et Transport (GLT)

Gestion Appliquée aux petites et Moyennes Organisations (GAPMO)

Organisation de Gestion Administrative (OGA)

POUR LE CYCLE BTS NOUS AVONS:

Action Commerciale (ACO); Comptabilité et Gestion des Entreprises (CGE)

Electrotechnique (ET) : Electronique (EN) ; Informatique Industrielle (II) ;


Fabrication Mécanique/Construction Mécanique (FM/CM) ; Secrétariat Bilingue et
Bureautique (SBB) : Secrétariat de Commercialisation (SC) ; Techniciens de
Commercialisation (TC) ; Informatique des Gestions (IG)

POUR LE CYCLE LICENCE TECHNOLOGIQUE NOUS AVONS:

Toutes les filières présentées en DUT

Communication-Négociation-Vente (CNV), Gestion Comptable et Financière


(GCF), Logistique Industrielle (LI), Economie d’Energie et Environnement (EEE),
Organisation de Gestion, Administrative (OGA), Qualité, Hygiène et Salubrité Des
Aliments (QHSA), VALORISATION DES ENERGIE RENOUVELABLES
OPTION PRODUCTION DE LA PETITE ELECTRICITE (VER-PPE), Génie
Ferroviaire (GFE), Génie Biomédical (GBM), Génie des Mines (GMI), Génie
Métallurgique (GME), Administration et Sécurité Réseau (ASR), Pétrole et Gaz
(PG)Génie Logiciel (GL)

Rédigé par MBAHANE ROSTAND VII


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Pour couronner le tout, l´IUT de Douala bénéficie des dernières avancées


managériales à travers le CIMI (Centre d´Interface avec le Milieu Industriel) qui
s´occupe de l’octroi des stages aux étudiants, de la promotion et l’amélioration des
conditions de vie et des relations de l’IUT avec l’extérieur par des actions de
formation.

À la fin la d’année du cycle LICENCE, l’élève Ingénieur doit effectuer un


stage dans une structure publique ou privée. L’objectif de cette activité est de
confronter des connaissances théoriques et des outils pratiques acquis au cours de
leur formation pour résoudre des problèmes réels ayant trait aux activités de la
structure. À l’issu de ce stage l’élève est tenu de rédiger un rapport de stage qui sera
appréciée par son encadreur académique et professionnel. C’est dans cette logique
que s’inscrit le présent rapport dont la thématique porte sur "la chaîne gazière : de
l’extraction à la distribution".

Rédigé par MBAHANE ROSTAND VIII


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RESUME
L’objet du présent rapport porte sur ‘ETUDE STRUCTURALE D’UN
BATIMENT « SOUS – SOL+ RDC + 8 ETAGES » A USAGE MULTIPLE’’ Pour
bien mener cette étude, nous avons procéder au prédimensionnement par des formules
empiriques tirées du BAEL 91 qui consiste à déterminer la section de la poutre ; poteau.
L’épaisseur de la dalle et du radier. Ensuite il a été question de procédé au
dimensionnement par les formules de Eurocode 2 pour déterminer les sections d’aciers
pour le ferraillage des poteaux, poutres et dalle qui a été fait manuellement en utilisant la
Après avoir effectué toutes ces taches, nous avons optés pour une poutre de 25x50 cm2
ferraillé avec 6HA10 dans les travées de rives, 8HA10 dans la travée intermédiaire et
6HA10 au appuis intermédiaire, pour un poteau de 35x85 cm2 ferraillé avec 4HA14 aux
angles, 4HA14 intermédiaire sur le côté b et 2HA14 intermédiaire sur le côté a et pour une
dalle a corps creux d’épaisseur (16 + 4) cm donc 16 cm pour le corps creux et 4 cm pour la
dalle de compression et 14 cm pour les dalles pleines . De plus, après élaboration des
différents devis et planification nous avons pu avoir une estimation globale du coût du gros
œuvre de l’étage 6 de l’immeuble de l’ordre de : de treize millions quatre cent trente-
trois mille sept cent cinquante francs CFA et d’une durée globale de gros œuvre estimé à
369 jours

Mot clés : Dimensionnement, prédimensionnement, devis, planning.

Rédigé par MBAHANE ROSTAND IX


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ABSTRACT

The subject of this report relates to 'STRUCTURAL STUDY OF A BUILDING

"UNDERGROUND + GROUND FLOOR + 8 FLOORS" FOR MULTIPLE USE''. to

determine the section of the beam; post. The thickness of the slab and the slab. Then it was a

question of the dimensioning process by the formulas of Eurocode 2 to determine the steel

sections for the reinforcement of the columns, beams and slab which was done manually using

the After having carried out all these tasks, we opted for a 25x50 cm2 beam reinforced with

6HA10 in the edge spans, 8HA10 in the intermediate span and 6HA10 at the intermediate

supports, for a 35x85 cm2 column reinforced with 4HA14 at the corners, 4HA14 intermediate

on side b and 2HA14 intermediate on side a and for a hollow body slab with a thickness of (16

+ 4) cm, therefore 16 cm for the hollow body and 4 cm for the compression slab and 14 cm for

the solid slabs. In addition, after drawing up the various estimates and planning, we were able

to have an overall estimate of the cost of the structural work for floor 6 of the building of the

order of: thirteen million four hundred and thirty-three thousand seven hundred- and fifty-francs

CFA and an overall structural work duration estimated at 369 days.

Keywords: Sizing, pre-sizing, quote, schedule.

Rédigé par MBAHANE ROSTAND X


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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: fiche signalétique .......................................................................................... 19

Tableau 2: Description du bâtiment ................................................................................. 23

Tableau 3: Acteurs du projet............................................................................................ 25

Tableau 4: Classement par type, en fonction de la nature de l'activité ............................ 27

Tableau 5 : Durée de vie .................................................................................................. 53

Tableau 6: Classe d'exposition et choix de la classe du béton. .................................. 54

Tableau 7: classe de résistance ........................................................................................ 57

Tableau 8: Récapitulatif des hypothèses .......................................................................... 58

Tableau 9:Plancher à poutrelles et entrevous 16+4 ......................................................... 59

Tableau 10: Plancher en dalle pleine épaisseur = 14cm .................................................. 59

Tableau 11: Mur en agglos de 15*20*40 ........................................................................ 60

Tableau 12: Mur en agglos de 10*20*40 ........................................................................ 60

Tableau 13: Mur en agglos de 20*20*40 ........................................................................ 60

Tableau 14: charge sur escalier ........................................................................................ 61

Tableau 15: Charges d’exploitation ................................................................................. 61

Tableau 16 : Epaisseur minimale et distance axe parement pour des dalles en


fonction de la ............................................................................................................................ 64

Tableau 17: largeur minimale et distance axe parement en fonction de la résistance


au feu ........................................................................................................................................ 65

Tableau 18: Tableau des critères de prédimensionnements des poutres ......................... 65

Tableau 19: Type de poutre ............................................................................................. 66

Rédigé par MBAHANE ROSTAND XI


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Tableau 20: Descente des charges sur le poteau le plus chargés sans tenir compte du
poids propre .............................................................................................................................. 68

Tableau 21: Descente de charge sur la poutre ................................................................. 80

Tableau 22: Condition d'application des méthodes de calcule de sollicitation ............... 81

Tableau 23:FICHE DE DIMENSIONNEMENT POUTRE ............................................ 92

Tableau 24: Détermination de 𝒄min dur ............................................................................. 96

Tableau 25: Inventaire des charges sur le plancher ....................................................... 113

Tableau 26: charge sur poteau plus poids propre ......................................................... 120

Rédigé par MBAHANE ROSTAND XII


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LISTE DES FIGURES

Figure 1 : itinéraire de localisation de l'entreprise ........................................................... 20

Figure 2: Localisation du site .......................................................................................... 22

Figure 3: itinéraire de localisation du site........................................................................ 22

Figure 4: Exigences de classification d’un bâtiment dans la 4ème famille ..................... 32

Figure 5: Structure à ossature en BA monolithe ............................................................. 33

Figure 6: Structure à noyau central en diaphragme et cadres. ......................................... 34

Figure 7: semelle filante .................................................................................................. 35

Figure 8: semelle isolée ................................................................................................... 35

Figure 9: Pieux battus moulés.......................................................................................... 37

Figure 10: Pieux forés tubés ............................................................................................ 37

Figure 11:Pieux forés à la boue ....................................................................................... 38

Figure 12: Radier dalle. ................................................................................................... 39

Figure 13: Radier nervuré ................................................................................................ 39

Figure 14: Radier champignon. ....................................................................................... 40

Figure 15: Radier voûte. .................................................................................................. 40

Figure 16: Quelques types de murs ................................................................................. 42

Figure 17: Poteaux dans un bâtiment............................................................................... 42

Figure 18: Poutre en bois dans un bâtiment..................................................................... 43

Figure 19: Plancher alvéolé. ............................................................................................ 43

Figure 20: Plancher semi-préfabriqué à prédalles. .......................................................... 44

Figure 21: Dalle pleine. ................................................................................................... 45

Figure 22: Plancher collaborant. ...................................................................................... 45

Rédigé par MBAHANE ROSTAND XIII


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Figure 23: Types d’escaliers droits .................................................................................. 46

Figure 24: Types d’escaliers balancés ............................................................................. 47

Figure 25: Escalier sur plan hélicoïdal........................................................................... 48

Figure 26: Escalier sur plan............................................................................................ 48

Figure 27:Schéma descriptif d’un ascenseur mécanique ................................................. 49

Figure 28 : Schéma descriptif d’une charpente non assemblée. ...................................... 50

Figure 29: Charpente traditionnelle en bois..................................................................... 51

Figure 30: Charpente industrielle. ................................................................................... 51

Figure 31: Charpente en bois lamellé collé ..................................................................... 52

Figure 32: Panneau de dalle ............................................................................................. 63

Figure 33: surface d'influence S du poteau le plus chargé............................................... 68

Figure 34: mise en évidence de la poutre ........................................................................ 80

Figure 35: schéma mécanique de la poutre C-D-C .......................................................... 82

Figure 36: schéma mécanique de la poutre D-C-D ......................................................... 85

Figure 37:schéma mécanique de la poutre C-C-C ........................................................... 87

Figure 38: diagramme des efforts intérieur ..................................................................... 91

Figure 39 : Détermination de 𝜑(∞; 𝑡0) ........................................................................... 98

Figure 40: schéma entrevous ......................................................................................... 100

Figure 41: Schéma mécanique ....................................................................................... 101

Figure 42:Diagramme des contraintes ........................................................................... 103

Figure 43: Plans de ferraillage des poutrelles ................................................................ 109

Figure 44: ferraillage du balcon ..................................................................................... 112

Figure 45: première nappe de ferraillage ....................................................................... 120

Rédigé par MBAHANE ROSTAND XIV


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Figure 46: deuxième nappe de ferraillage ..................................................................... 120

Figure 47: Rendu 3D du bâtiment .................................................................................... iii

Rédigé par MBAHANE ROSTAND XV


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SYMBOLE ET NOTATION

AS : Aire totale des aciers longitudinaux

As, min: Section minimale d’aciers longitudinaux satisfaisant la


condition de non fragilité
Med Moment agissant

d: Hauteur utile des armatures les plus proches de la face


supérieure d’une section de poutre
fcd : Contrainte de compression du béton

fck: Résistance caractéristique a la compression du béton a 28


jours
fcm: Résistance moyenne à la compression du béton a 28 jours

fyd: Résistance de calcul des armatures

fyk: Limite d’élasticité des aciers

Ec : Module d’Young du béton

Es : Module d’Young de l’acier

g, q: Charges surfaciques

G, Q: Charges par unité de longueur

BAEL Béton Armé aux Etats Limites

Rédigé par MBAHANE ROSTAND XVI


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INTRODUCTION
Notre pays le Cameroun connait un accroissement démographique accru,
notamment dans la ville de Douala, dite ville économique. Le 3 ème RGPH évalue la
population de la ville de Douala à 2.768.000 habitants en 2015, et ce avec un taux
d’accroissement environnant 3.4%. Ceci préconise pour notre ville, une population en
l’an 2035, de 5.420.000 habitants. L’une des conséquences d’une telle hausse de la
population est la densification de la ville qui entrainerait le manque d’espace de
logement, de commerce et de bureau, qui se fait déjà ressentir. Pour pallier ce manque il
est donc essentiel de se tourner vers un nouveau type de construction, c’est-à-dire,
privilégier la construction verticale à la construction horizontale, par la construction des
bâtiments à usage mixte de plusieurs étages ; tout en respectant les normes de confort
des habitants et de résistance de la structure. C’est dans cette optique que nous a été
attribué le thème « DIMENSIONNEMENT D’UN BATIMENT SS+R+8 A USAGE
MULTIPLE ». Afin de mener à bien notre étude, notre document sera divisé en 5
principaux chapitres :

Chapitre I- PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ET DU PROJET : Ce


travail ayant fait dans le cadre d’un stage académique, nous présenterons dans cette
partie, l’entreprise qui nous a accueilli, et le qui nous a été attribué.

Chapitre II- ETAT DE L’ART : une revue de la littérature sera effectuée dans cette
partie.

Chapitre III-HYPOTHESES ET PREDIMENSIONNEMENTS DU


BATIMENT : Ici, nous effectuerons les calculs de section de béton des éléments de
structure qui composent notre bâtiment, et nous déterminerons les outils qui nous
permettrons d’effectuer le calcul de note structure.

Chapitre IV- DIMENSIONNEMENT DU BATIMANT : (cas des charges


statiques) : qui comportera le calcul des aciers de la structure, soumise essentiellement
aux efforts verticaux.

Chapitre V : DEVIS ET PLANIFICATION DU PROJET : ou nous avons mis


en avant les différentes taches a effectués dans le projet.

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 17


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Chapitre I: PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ET DU


PROJET

I. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
Tout au long de son cycle de vie chaque entreprise est appelée à subir des mutations
suivant l’évolution de son environnement. Ces changements enrichissent son histoire et
participent à son amélioration. Aussi, elle adopte un statut suivant ses objectifs et les
normes de son environnement économique. C’est sur cette bases que nous présenterons
TRAPIC SARL en mettant en exergue son historique et son organisation.

I.1 - HISTORIQUE ET ORGANISATION

I.1.1 - HISTORIQUE

Comme chaque entreprise, TRAPIC SARL a une histoire propre à elle-même


retraçant sa création depuis 2005, l’objet de sa création, ses objectifs et son évolution
jusqu’à nos jours

I.1.2 - Création

La société TRAPIC SARL est créée le 15 Juin 2005 par monsieur NGUEKEU
ALAIN CLAUDE. Pour des raisons de réalisation en travaux publiques et industriels au
Cameroun. Elle fut opérative à partir du 24 Mai 2006 par la mise en place des premières
installations d’équipements et de réalisation des ouvrages.

I.1.3 - Activité et statut juridique

TRAPIC SARL est une société à responsabilité limitée

I.1.3.1 - Activité

L’activité principale de TRAPIC SARL est la réalisation des ouvrages immobiliers


et travaux de maintenance industrielle.

I.1.3.2 - Statut juridique

La société de TRAVAUX PUBLICS ET INDUSTRIELS DU CAMEROUN


(TRAPIC) est une société à responsabilité limitée (SARL). Elle est enregistrée au

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 18


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registre du commerce sous le n ̊ RC /Dla/2005/B/564 et son numéro d’identification


fiscale (NFI) est M0200500016635A.

I.1.4 - Carte d’identité de TRAPIC SARL

L’entreprise TRAPIC SARL est reconnue comme l’indique la figure ci-


dessous Tout au long de son cycle de vie chaque entreprise est appelée à subir des
mutations suivant l’évolution de son environnement. Ces changements enrichissent son
histoire et participent à son amélioration. Aussi, elle adopte un statut suivant ses objectifs
et les normes de son environnement économique. C’est sur cette bases que nous
présenterons TRAPIC SARL en mettant en exergue son historique et son organisation.

Tableau 1: fiche signalétique

Nom commerciale TRAPIC SARL

Logo

Travaux public et industrielles


Dénommassions
du Cameroun

M.NGEUKEU ALAIN
Fondateur de l’entreprise
[email protected]
DOUALA BALI

Siège social Entre mobile njoh-njoh et


super U

Année de création 2005

Boite postale 15308 DOUALA

Numéro de contribuable - M020500018635A

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-(+237)233422288/243083765
Adresse téléphonique
-670375000/699952080

Email [email protected]

• -Travaux public et
industriels
• -Bâtiment
Activité
• -Froid et climatisation
• -Electricité MT et BT
• -Plomberie

I.1.5 - Itinéraires de localisation de TRAPIC SARL

TRAPIC SARL est situé dans la ville de douala à BALI plus précisément entre
mobile njoh-njoh et super U comme le montre la figure suivante :

Figure 1 : itinéraire de localisation de l'entreprise

L’organisation d’une entreprise est le point déterminant de son fonctionnement, il s’agit


pour la structure d’adopter des mesures et des techniques performantes mais aussi des
stratégies susceptibles de rendre plus compétitive en termes de qualité de ses services
offerts et procédés utilisés. C’est dans cette vision que TRAPIC SARL a procédé à la
répartition de son personnel dans différents départements.

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 20


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L’organisation de TRAPIC SARL comprend une direction générale et plusieurs


services.

I.1.6 - Organigramme de l’entreprise

L’entreprise TRAPIC SARL est structurée comme l’indique l’organigramme ci-


dessous :

NB : voir annexe

I.2 -PRESENTATION DU PROJET

I.2.1 - Localisation du site

Le terrain sur lequel s’effectue la construction est situé dans la ville de Douala,
dans l’arrondissement de Douala V, plus précisément dans le quartier Bonamoussadi.
C’est une zone résidentielle et de commerce. Le terrain est peu inondable, presque

plat et s’étend sur une superficie de 294 m2, il est bordé par des constructions et est
accessible par une route bitumée.

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 21


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Figure 2: Localisation du site

I.2.2 - Itinéraire de localisation du site

Le projet est situé dans la ville de Douala, plus précisément au 5ème arrondissement
dans le quartier Bonamoussadi

Figure 3: itinéraire de localisation du site

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 22


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I.2.3 - Contexte du projet

Le projet soumis à notre étude est celui d’un immeuble de type SS+R+8 à usage
multiple dans le quartier Bonamoussadi. Le suivi de réalisation des travaux exécutés par
TRAPIC SARL, tandis que son architecture et son étude avaient au préalable été
effectués par un tiers. Le projet ayant pour maître ouvrage M. ALAIN NGEUKEU
directeur générale de la société TRAPIC SARL, qui a été mis sur pied pour résoudre le
problème de propriété des bureaux de la société et dans un second temps pour soulager
d’un point de vue économique la société grâce à la présence des pièces locatives qui
permettrons d’assurer la masse salariale en cas de situation difficile.

I.2.4 - Description architecturale du bâtiment

L’étude architecturale permet de choisir plus aisément les paramètres pour la


conception structurale et de déterminer les charges d’exploitation et permanentes
agissantes sur le bâtiment. Les dimensions en plan sont répertoriées comme suit :

Tableau 2: Description du bâtiment

NIVEAU ALTIMETRIE PIECES


Surface
totale emprise :
-Un parking ; une cage
292.9 m2 d’escalier ; une cage
Sous-sol d’ascenseur
H1= -3 m

Z= -3 m

02 Boutique
02 douche
H2= 3.35 m
01 salle de stockage
Rez-de-chaussée Z= 0 m 02 cages d’escaliers
Une cage d’ascenseur

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 23


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Une salle d’accueil


Un espace ouvert

H3= 3.35 m 01 Bureau


Mezzanine 02 Douches
Z = 3.35 m
02 cages d’escaliers
Une cage d’ascenseur

Une salle de fête


Une salle de resserves
H4= 3.35 m
02 Douches
Etage 1 Z= 6.67 m
02 cages d’escaliers
Une cage d’ascenseur

On a deux appartements de
type T4 et T3 ayant :
T4 (un salon, 03 chambres,
une cuisine, 03 douches +
01 WC, un balcon et une
H3,4= 3.35 buanderie)
Etage 2 et 3 m T3 (un salon, 02 chambres,
une cuisine, 02 douches +
Z= 13.4 m 01 WC, un balcon et une
buanderie)
Une cage d’escaliers
Une cage d’ascenseur

Nous avons ici 4 studios de


type T2 (salon, cuisine,
chambre, douche + 01WC,
H4,5= 3.35 Balcon (uniquement pour
Etage 4 et 5 m les deux studios de la
façade principale))
Z= 20.1 m Une cage d’escaliers
Une cage d’ascenseur

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On a deux appartements de
type T3 ayant :
Un salon,
H6,7,8= 02 chambres,
3.35 m Une cuisine,
Etage 6,7 et 8
Z= 30.15 m 02 douches + 01 WC,

H= 33.5 Un balcon
Une buanderie
Une cage d’escaliers
Une cage d’ascenseur
NB : Emprise au sol S =271 m² / 294 m²

I.2.5 - Différent intervenant du projet

Les différents acteurs qui contribuent à la réalisation de ce projet sont présentés


dans le tableau suivant

Tableau 3: Acteurs du projet

Maître d’ouvrage NGUEKEU ALAIN CLAUDE

Maître d’œuvre TRAPIC SARL

Calcule de structure PETER

I.2.6 - Ossature porteuse de la structure

La structure de notre bâtiment est en matériaux béton armé. C’est le matériau le


plus utilisé dans notre pays. La stabilité du bâtiment sera assurée par un ensemble de
portiques (poteaux-poutres) et charges surfaciques seront reprises par des planchers en
(plancher à poutrelles et entrevous ou dalles pleines, selon l’emplacement). L’ascenseur
sera encadré par un voile en béton armée. La transmission des charges sera au moyen de
fondations, dont le type sera conditionnée par la résistance du sol.

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A USAGE MULTIPLE

I.2.7 - Observations/critiques

Afin de pouvoir réaliser notre étude, les plans ont été modifiés afin de pallier les
défauts de conception. Malgré cela, les nouvelles données laissent paraître des
insuffisances qu’il serait bon de citer avant de continuer cette étude.

• Le positionnement des cuisines et la disposition des différentes portes de


cuisines des appartements de type T4 des étages supérieurs qui ne donne
pas cet aspect privé a cette dernière.
• . Nombre insuffisant de places de parking vue le nombre de personne
pouvant accueillir ce bâti.

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A USAGE MULTIPLE

Chapitre II: ETAT DE L’ART.

II.1 -Définition

Un immeuble à usage mixte se définit comme étant un lieu d’habitation et


d’exercice d’une activité libérale professionnelle. En d’autres termes, dans cet immeuble
une partie est réservée à l’activité libérale et le reste conserve son usage de résidence.

Dans son sens courant, un immeuble est un bâtiment de plusieurs étages. Comme
tout bâtiment, il peut être conçu pour assurer des fonctions résidentielles, administratives
(privées ou publiques) ou financières.

Étant donné sa structure multi-étage, un immeuble comprend souvent plusieurs


utilisateurs, qu’ils soient locataires ou copropriétaires. L'immeuble d'habitation, par
exemple, se différencie de la maison, qui ne comprend qu'un seul foyer ou ménage. Il
comprend plusieurs unités d’habitation appelées appartements.

II.2 -Classification des bâtiments

II.2.1 - Classement en fonction de la nature de l'activité

Afin de proportionner les mesures de prévention aux risques, les ERP


(Etablissement Recevant du Public) sont classés par type et par catégorie.

Tableau 4: Classement par type, en fonction de la nature de l'activité

CATEGORIES DESIGNATIONS

J Structures d'accueil pour personnes âgées et personnes


handicapées

L Salles d'auditions, de conférences, de réunions, de


spectacles ou à usages multiples,

M Magasins de vente, centres commerciaux,

N Restaurants et débits de boissons,

O Hôtels et autres établissements d'hébergement,

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P Salles de danses et salles de jeux,

R Etablissements d'éveil, d'enseignement, de formation,


centres de vacances, centres de loisirs sans hébergement,

S Bibliothèques, centres de documentation,

T Salles d'expositions,

U Etablissements de soins,

V Etablissements de culte,

W Administrations, banques, bureaux,

X Administrations, banques, bureaux,

W Etablissements sportifs couverts,

X Etablissements sportifs couverts,

Y Musées.

NB : selon ce tableau nous avons un bâtiment de catégorie L et M.

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II.2.2 - Classement par catégorie, en fonction de l'importance du public


reçu

Seuil d’accueil de l’ERP Catégories Groupe

Plus de 1 500
personnes 1ère

De 701 à 1
2ème
500 personnes
1er
De 301 à 700 personnes
3ème

Moins de 300
personnes (sauf 4ème
5ème catégorie)

Au-dessous
du seuil minimum
fixé par le 5ème 2ème
règlement de
sécurité.

NB : selon ce tableau nous avons un bâtiment du premier groupe et de 3ème catégorie

II.2.3 - Classification selon la hauteur

Il existe un seuil de hauteur du sol au dernier plancher d’un immeuble au-dessus


duquel un immeuble est considéré comme un immeuble à grande hauteur (IGH) :

• Pour les immeubles d’habitation, tous les immeubles au-dessus de 50m sont
considérés comme IGH
• Pour les autres types d’immeubles, supérieure à 28 m.

Les bâtiments d'habitation ne sont soumis ni à un contrôle périodique, ni à la présence d'un


service de sécurité. Les prescripteurs demandent donc aux propriétaires de veiller à ce que

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les transformations apportées aux bâtiments ne diminuent pas le niveau de sécurité et


imposent l'entretien et la vérification des équipements concourant à la sécurité.

II.2.3.1 - 1ère famille

Elle comprend :

• Habitations individuelles isolées ou jumelées à un étage sur rez-de-chaussée, au plus.


• Habitations individuelles à rez-de-chaussée groupées en bande.

Toutefois, sont également classées en première famille les habitations individuelles


à un étage sur rez-de-chaussée, groupées en bande, lorsque les structures de chaque
habitation, concourant à la stabilité du bâtiment, sont indépendantes de celles de
l'habitation contiguë.

II.2.3.2 - 2ème famille

Elle comprend :

• Habitations individuelles isolées ou jumelées de plus d'un étage sur rez-de-chaussée.


• Habitations individuelles à un étage sur rez-de-chaussée seulement, groupées en bande,
lorsque les structures de chaque habitation, concourant à la stabilité du bâtiment, ne sont
pas indépendantes des structures de l'habitation contiguë.
• Habitations individuelles de plus d'un étage sur rez-de-chaussée groupées en bande.
• Habitations collectives comportant aux plus trois étages sur rez-de-chaussée.

II.2.3.3 - 3ème famille

Elle comprend les habitations dont le plancher bas, du logement le plus haut, est situé
à 28 mètres au plus au-dessus du sol utilement accessible, aux engins de secours et de lutte
contre l'incendie. Cette Troisième est divisée en deux sous-familles.

❖ Troisième famille A :
Elle comprend les habitations répondant à l'ensemble des prescriptions
suivantes :

• Comporter aux plus sept étages sur rez-de-chaussée.

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• Comporter des circulations horizontales de manière à ce que la distance, entre la


porte palière de logement la plus éloignée et l'accès de l'escalier, soit au plus égale à
sept mètres.
• Être implantées de telle sorte qu'au rez-de-chaussée les accès aux escaliers soient
atteints par la voie.
❖ Troisième famille B :
Elle comprend les habitations ne satisfaisant pas les prescriptions de la Troisième
famille A. Ces habitations doivent être implantées de telle sorte que les accès aux
escaliers soient situés à moins de 50 mètres d'une voie ouverte à la circulation.

II.2.3.4 - 4ème famille

Cette famille comprend les habitations dont le plancher bas, du logement le plus
haut, est situé à plus de 28 mètres et à 50 mètres au plus au-dessus du niveau du sol
utilement accessible, aux engins de secours et de lutte contre l'incendie.

Si l'immeuble dépasse les 50 mètres, il est rangé dans la catégorie des Immeubles
de Grande Hauteur. Comme pour la Troisième famille B, ces habitations doivent être
implantées de telle sorte que les accès aux escaliers soient situés à moins de 50 mètres
d'une voie ouverte à la circulation.

Lorsque l'immeuble de la quatrième famille doit contenir des locaux à usage autre
que d'habitation, cet immeuble doit être rangé dans la catégorie des Immeubles de
Grande Hauteur. Toutefois, l'immeuble demeure en quatrième famille lorsque les locaux
contenus répondent à l'une des conditions définies par le dessin qui suit :

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Figure 4: Exigences de classification d’un bâtiment dans la 4ème famille.


II.2.4 - Classification selon la structure de résistance.

On distingue :

• Les bâtiments à murs porteurs


• Les bâtiments à ossature
• Les bâtiments à structure mixte
• Les bâtiments à structure combinée

II.2.4.1 - Les bâtiments à murs porteurs

Dans ce type de construction ce sont les murs qui reprennent les charges du
bâtiment. Parmi les bâtiments à murs porteurs on retrouve :

✓ Bâtiments avec murs porteur en maçonnerie : Ce type de structure est utilisé pour les
bâtiments d’habitation et socio-culturels, qui ont minimum 5 niveaux.

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✓ Bâtiments avec murs porteurs en béton monolithe Ce type de structure assure la


bonne conduite à la fois des charges verticales et celle des charges horizontales
(séisme, vent…)
✓ Bâtiments avec murs porteurs en béton armé préfabriqué : Les murs sont en béton,
qui fabriqués avant d’être posé sur le chantier

II.2.4.2 - Les structures à ossature

Dans les bâtiments à ossature, les murs ne conservent que leur fonction séparative,
soit de l’ambiance extérieure, soit entre locaux ; la fonction porteuse étant confiée à une
ossature essentiellement formée de poteaux et de poutres supportant les planchers et les
cloisons intérieurs ou les remplissages de façades. Parmi les structures à ossature, on
distingue :

II.2.4.2.1 -Les bâtiments à ossature en B.A monolithe

Ce type de structure est fréquemment utilisé pour les écoles. Il donne la possibilité
d’un maximum de flexibilité à ce qui concerne l’utilisation de l’espace intérieur.

Figure 5: Structure à ossature en BA monolithe


II.2.4.2.2 -Structure à ossature en B.A préfabriqué :

Ce type de structure peut être réalisé suivant 3 modes :

• Avec élément indépendant de la structure, qui sont assemblés en nœuds


• En petits ensembles qui contiennent un nœud avec des barres et dans ce cas la
jointure des éléments est faite en zones de sollicitations réduites.
• En grands ensembles qui contiennent plusieurs nœuds avec ses barres.

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II.2.4.3 - Bâtiment à structure mixte

Ce sont des structures dans lesquelles des matériaux différents sont utilisés. On peut
par exemple, combiner le bois et l’acier, ou le béton et l’acier.

II.2.4.4 - Bâtiments à structure combinée

Ce sont bâtiments dans lesquels on retrouve le système des cadres et des diaphragmes.

Figure 6: Structure à noyau central en diaphragme et cadres.


II.3 - Les différentes parties d’un bâtiment

Un bâtiment est composé de deux parties principales :

II.3.1 - L’infrastructure

Elle représente la partie du bâtiment enterrée dans le sol. Ce sont généralement les
fondations, qui ont pour rôle la transmission des charges du bâtiment au sol. Il existe
plusieurs types de fondations :

II.3.1.1 - Fondations superficielles :

Semelles filantes :

Elles peuvent être armées ou pas en fonction de stabilité du sol porteur.

• Rôle : Supporter les charges assez faibles des murs.

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• Caractéristiques : Elles ont une section rectangulaire, carrée ou trapézoïdale.


• Utilisation : Constructions légères et bâtiments de faible importance
• Avantage : dans certains cas pas de coffrage car le béton épouse la forme des
parois de sol et la mise en œuvre facile et rapide.

Figure 7: semelle filante


Semelles isolées sous poteaux :

On les retrouve toujours sous les poteaux des constructions pour transmettre les
charges et surcharges aux sols supports. Elles présentent les mêmes caractéristiques que
les semelles filantes et sont généralement de forme carrée, rectangulaires ou circulaires.

Figure 8: semelle isolée


II.3.1.2 - Fondations semi-profondes :

C’est un gros pilier de forme circulaire ou rectangulaire en gros béton recevant une
grande charge et prenant appui sur le sol résistant à des profondeurs de 2 à 8 m.

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• Choix : Ce type de fondation est choisi dans le cas de charges importantes


concentrées que la couche superficielle du sol ne peut supporter.
• Caractéristiques et emplacement : Ils sont placés sous les éléments les plus
chargés de la structure porteuse généralement. Ils sont de section carrés
rectangulaires ou circulaires ; de dimensions 1à 1.5 m; diamètre de 1à 1.5 m

II.3.1.3 - Fondations profondes : les pieux

Ce sont les fondations qui prennent appuis à de très grandes profondeurs dans le
sol.

• Utilisation : Son utilisation est requise lorsque le sol résistant se trouve à très
grande profondeur ou pour une structure très importante
• Caractéristique : Ce type de fondation est reposé sur la reprise de charge par
le sol en dessous de la base de la fondation et vient à cela, s’ajoute le
frottement latéral entre ces deux derniers. On diffère deux principaux types de
fondation profonde.
• Les pieux qui sont des fondations élancées et sont composées par la tête, la
pointe et le fût.

Il existe plusieurs types de pieux à savoir :

➢ Les pieux battus :

Ce sont des pieux préfabriqués généralement en métal ou en béton armé. Ils sont
mis en œuvre par battage par un mouton.

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 36


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Figure 9: Pieux battus moulés.


➢ Pieux forés :
Ici on procède d’abord au forage du pieu, et c’est après que l’on fait couler le béton.
Les puits sont généralement creux à l’aide des machines, ils sont soit circulaires avec un
diamètre minimum de 1.20m, soit de section quelconque mais avec une largeur minimale
de 0.80m et une section minimale de 1.10m².

Figure 10: Pieux forés tubés

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Figure 11:Pieux forés à la boue

II.3.1.4 - Les fondations spéciales :

On retrouve :

✓ Fondation sur radier général :

Ce sont des dalles renversées utilisées comme fondation sur terrain de faible
portance. Elle est utilisée lors de la construction sur terrain compressible dont la
résistance insuffisante contraint d’établir des semelles de très grande largeur. On
distingue plusieurs types de radiers :

Le radier dalle (peu utilisé) :

Il convient aux charges assez faibles et aux bâtiments de petite emprise. Il est facile
et rapide d’exécution, mais il est plus coûteux, car nécessite de grandes quantités de
béton.

L’épaisseur de e radier est comprises entre 70 cm et 1.3m.

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Figure 12: Radier dalle.


Radier nervuré (le plus courant) :

Lorsque les charges sont plus importantes, pour que l’épaisseur du radier ne
devienne pas excessive, on dispose des travures de poutres (nervures) pour rigidifier la
dalle. Elles être disposées dans un seul sens ou dans deux sens ; cela dépend de la portée,
de la disposition des murs ou des poteaux. L’ensemble donne des alvéoles qu’il est
nécessaire de remblayer si on veut utiliser le sous-sol ou faire une deuxième dalle en
partie haute.

Figure 13: Radier nervuré


Radier Champignon ou sous poteaux :

Dans le cas d’une construction à ossature on peut traiter le radier selon le principe
des planchers champignons ; il ne comporte pas de nervures, ce qui permet d’avoir une

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 39


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surface plate et dégagée pour de grandes portées. Les charges sont transmises des
poteaux à la dalle épaisse (50 cm) par l'intermédiaire de chapiteaux ce qui permet de
répartir progressivement la charge.

Figure 14: Radier champignon.


Remarque : le chapiteau peut être incorporé dans la dalle (béton fortement armé
pour le chapiteau) ce qui permet d'avoir une surface totalement plane

• Radier voûté :

Les voûtes permettent d'augmenter les portées (distance entre les éléments
porteurs) sans augmenter sensiblement l'épaisseur du radier. La mise en œuvre est assez
complexe mais les radiers voûtés sont minces (12 à 20 cm) car ils travaillent
essentiellement en compression ; ils sont donc économiques en béton et en acier. Il est
nécessaire de faire une répartition symétrique des charges. Les poussées des voûtes sont
reprises par des culées (aux extrémités) ou par des tirants tous les 4 m environ). Les
tirants peuvent être constitués par des barres en acier ou par des poutres en BA placées
perpendiculairement à l'axe des voûtes.

Figure 15: Radier voûte.

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▪ Fondation par congélation : est utilisée dans le cas de forage de puits de fondation
dans des terrains suffisamment poreux.
▪ Fondation après épuisement : ce type de fondation est employé pour les travaux
dans les rivières et les fleuves.

II.3.2 - La superstructure

C’est la partie du bâtiment qui se trouve au-dessus de la côte ± 0, et a pour


composants :

II.3.2.1 - Les murs :

Ce sont des éléments verticaux porteurs ou non d’épaisseur variant de 10 à 20 cm. Ils
ont 5 rôles principaux :

• Clore : pour limiter la construction, séparer les locaux, séparer les


propriétés non bâties et séparer l’habitation du milieu naturel.
• Résister : à la charge amenée par sa propre masse, à la charge du
plancher
(Mur porteur), à la pousser des vents…

• Isoler : thermiquement, acoustiquement, contre l’incendie.

• Protéger : afin de s’opposer à la pénétration de l’eau des pluies (murs de


façade), éviter les remontées capillaires dues à l’humidité du sol.
• Embellir : c’est-à-dire, construire un élément de décoration, soit à
l’extérieur, soit à l’intérieur par le parement restant apparent, le jeu des
formes et des couleurs.

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 41


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Figure 16: Quelques types de murs


II.3.2.2 - Les poteaux :

Ce sont des éléments de structure verticaux sur lesquels se concentrent de façon


ponctuelle les charges de la superstructure (grâce à un réseau de dalle, poutre) et qui
transmettent ces charges aux fondations.

Figure 17: Poteaux dans un bâtiment.


II.3.2.3 - Les poutres :

C’est un élément de structure porteur horizontal métallique, en bois ou en béton


armé destiné à supporter les charges entre et au-delà des points d’appui. C’est aussi une
structure horizontale dont une dimension (longueur) est plus grande que celles des 2
autres dimensions (largeur et épaisseur). Elle supporte généralement les charges des
planchers.

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 42


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Figure 18: Poutre en bois dans un bâtiment.


II.3.2.4 - Les planchers :

Un plancher est ouvrage horizontal constituant une séparation entre deux étages
d’un immeuble. C’est lui qui reprend les charges d’exploitation du bâtiment. Il existe
plusieurs types de planchers selon la technologie utilisée ou la mise en œuvre :

• Plancher préfabriqués :

Ce sont des planchers dont les différents éléments les constituant sont entièrement
fabriqués avant la réalisation du plancher. Après montage, elles sont liaisonnées à la
structure portante, les joints verticaux étant remplis de béton fin. Dans certains cas, les
éléments de plancher sont recouverts d’une couche de solidarisation coulée en place.
Parmi les planchers préfabriqués, on retrouve les planchers alvéolés, les planchers
nervurés et les planchers à dalle massive.

Figure 19: Plancher alvéolé.

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 43


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• Planchers semi-préfabriquées :

Il s’agit d’un système de plancher semi-préfabriqué composé de dalles de plancher


planes ou nervurées préfabriquées utilisées comme coffrage permanent pour la couche
de solidarisation coulée en place. Ainsi est réalisé un plancher massif composite. Les
dalles préfabriquées ont une largeur de 600 à 2400 mm et une épaisseur de 40 à 120 mm
Les prédalles sont fabriquées en béton précontraint ou en béton armé. La face inférieure
est lisse. Les prédalles disposent dans la plupart des cas d’une armature à treillis sur la
face supérieure afin de garantir une bonne interaction avec la couche de solidarisation.
Normalement, pendant la construction, les prédalles sont étayées à distances régulières
de 1,5 à 3,0 m, en fonction du type de dalle. Parmi les planchers semi-préfabriqués on
retrouve aussi les planchers à poutrelle et entrevous.

Figure 20: Plancher semi-préfabriqué à prédalles.


Plancher entièrement couler en place :

Comme son nom l’indique, c’est un type de plancher entièrement coffrer et coulé
sur le chantier. Nous avons par exemple les dalles pleines, qui sont des dalles en béton
armé à âme pleine sont coulées en place l’ors de leur réalisation. Elles ont une épaisseur
supérieure à 160 mm pour des raisons d’isolation acoustique. Dans le cadre d’immeuble
collectif l’épaisseur minimale sera portée à 200 mm

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 44


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Figure 21: Dalle pleine.

Nous avons aussi le plancher collaborant, qui est un type de plancher que l’on utilise
beaucoup plus pour les constructions métalliques. Une tôle bac en acier est placée dans
la zone tendue du plancher et collabore avec le béton par l’intermédiaire de connecteurs
(plots) pour reprendre les efforts de traction.

Figure 22: Plancher collaborant.


II.3.2.5 - L’escalier :

C’est un ouvrage constitué d’une suite régulière de plans horizontaux (marches et


Paliers) permettant, dans une construction, de passer à pied d’un étage à un autre. Sa
structure est soit intégrée au mur qui le supporte, soit un assemblage indépendant du reste
du gros œuvre et l'assemblage est un ouvrage autoporteur. L'escalier est d'une complexité

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 45


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de conception très variable : de la paillasse en béton, sorte de dalle rampante comportant


les marches et posée en dénivelé, de l'empilement simple des marches en métal qui
peuvent donner l'escalier en système à vis à noyau central, jusqu'à l'escalier tournant de
pierre sur voûte sarrasine et l'escalier balancé de pierre taillée ou de bois avec jour
central. Il existe plusieurs types d’escaliers :

• L’escalier droit :

C’est un escalier constitué d’une seule volée et dont toutes les marches sont de
forme rectangulaire. Il est le plus répandu. Il existe plusieurs classes d’escalier droit
parmi lesquels on a :

- Escaliers à deux volées perpendiculaires et à un palier intermédiaire ;


- Escaliers à deux volées parallèles et à un palier intermédiaire ; -
Escaliers à trois volées et à deux paliers intermédiaires.

Figure 23: Types d’escaliers droits


• L’escalier balancé :

Escalier sans palier intermédiaire dont les changements de direction sont assurés
par des marches balancées. Les marches ne sont pas perpendiculaires à la ligne du jour.
On distingue deux principaux types d’escaliers balancés :

- L’escalier à un quartier tournant ou à quart tournant :

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 46


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Le changement de direction est à 90°. Le quart peut se situé en bas, au milieu ou en


haut de l’escalier.

- L’escalier à deux quartiers tournants ou à deux quarts tournants :

Le changement de direction est de 180°. L’appellation « quartier tournant » désigne


la position de l’escalier qui assure le changement de direction soit à l’aide de marches
balancées, soit par l’intermédiaire d’un palier de repos. Dans la pratique, cette
dénomination est surtout employée pour les escaliers balancés.

Figure 24: Types d’escaliers balancés


• L’escalier hélicoïdal :
Appelé aussi escalier à vis, en spirale ou en colimaçon, c’est un escalier tournant
dont les marches se développent autour d’un noyau cylindrique central. Il existe deux
principaux types d’escaliers hélicoïdaux :

- Escalier sur plan carré :

Escalier dont l’encombrement s’inscrit dans un parallélépipède rectangle à base


carrée.

Toutes les marches ne sont pas identiques.

- Escalier sur plan hélicoïdale :

Escalier dont l’encombrement s’inscrit dans un cylindre vertical. Toutes les


marches sont identiques.

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Figure 25: Escalier Figure 26: Escalier sur


sur plan hélicoïdal plan

II.3.2.6 - L’ascenseur :

Un ascenseur est un appareil élévateur destiné à transporter verticalement des


personnes d’un niveau à un autre. Il est prévu pour les structures de cinq étages et plus,
dans lesquelles l’utilisation des escaliers devient très fatigante. Un ascenseur est
constitué d’une cabine qui se déplace le long d’une glissière verticale dans une cage
d’ascenseur, on doit bien sur lui associer les dispositifs mécaniques permettant de
déplacer la cabine (le moteur électrique ; le contre poids ; les câbles)

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 48


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Figure 27:Schéma descriptif d’un ascenseur mécanique


II.3.2.7 - La charpente :

La charpente représente l’ensemble des éléments structurels qui constituent la


toiture. Ces éléments structurels sont porteurs de la couverture. L’étude des éléments de
couverture est l’objet d’une autre spécialité. Parmi les types de charpente, on distingue :

• Les charpentes non assemblées :

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 49


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C’est la technique la plus simple. Les pannes sont appuyées directement sur les
murs porteurs (pignons et refends), et reçoivent les chevrons qui supporteront la
couverture.

Figure 28 : Schéma descriptif d’une charpente non assemblée.


• Charpente traditionnelle en bois :

On appelle charpente traditionnelle en bois, les toitures dont la structure est


constituée d’éléments en bois massif (madriers 8x22, bastaings 6.5x16, chevrons 4x8…)
dont l’assemblage compose des fermes.

Les fermes sont construites et mise en œuvre sur le chantier à partir d’épures tracés
dans le sol du dernier niveau. Leur réalisation ne peut être exécutée que par un personnel
qualifié.

Les éléments de fermes composent des triangles (indéformables), où chaque pièce


est chargée à ses extrémités. Les barres sont considérées comme des bielles. L’action du
vent est transmise ponctuellement au niveau des appuis des pannes.

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 50


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Figure 29: Charpente traditionnelle en bois.


• Charpente à fermettes industrielles :

L’idée de la technologie des charpentes à fermettes industrielles est à rapprocher


du concept de préfabrication en BA.

Il s’agit de concevoir une charpente constituée d’une multitude de fermes


préfabriquées en usines ; Ces fermes sot manuportables (poids ≤ 80 daN) car constituées
de bois de petites dimensions (de 20 à 40 mm x 20 à 100mm)

L’espacement de ces fermes correspond à celui des chevrons pour les charpentes
traditionnelles (0.45 à .90m). En effet, une fermette est moins résistante qu’une ferme
classique, les charges reprisent par les fermettes sont réduite à celles apportées par un
entre-axe de fermette.

Figure 30: Charpente industrielle.

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 51


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• Charpente lamellée collée :

La technique du bois lamellé-collé est utilisée pour la réalisation de tous les types
de charpentes et escaliers. (Les charpentes industrielles peuvent être en lamellé-collé).
Cependant, l’étude proposée ne concerne que les ouvrages de grandes dimensions à la
création de surfaces et volumes importants. Les poutres et les poteaux des charpentes
constituent des fermes en forme de portiques.

Figure 31: Charpente en bois lamellé collé

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 52


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Chapitre III: HYPOTHESES ET PREDIMENSIONNEMENT


DU BATIMENT.

Lors de la conception, les dimensions des éléments de structure sont encore


inconnues ; dans ce chapitre il sera donc question pour nous d’utiliser les normes en
vigueur pour déterminer les sections préliminaires de nos éléments de structure ; le
calcule et le pré dimensionnement ne seront acceptable que si les hypothèses liées au
calcul béton armée sont fondées, d’où la nécessité de commencer par l’énumération des
hypothèses prises en compte dans notre projet.

III.1 -HYPOTHESES

III.1.1 - Durée de vie

Ceci représente la période de temps pour laquelle l’ouvrage est calculé ; elle est
fonction de la catégorie de l’ouvrage.

Tableau 5 : Durée de vie

Catégories Durée d’utilisation exemples

1 10 Structure provisoire

2 25 Elément structuraux
remplaçable

3 25 Structure de bâtiment et
d’autre

4 50 Structure monumentale
de bâtiment

5 100 Pont et autre ouvrage du


génie-civil

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 53


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Remarque : notre projet est un bâtiment courant du génie civil et par conséquent
il est de catégorie 4 avec une durée de vie de 50 ans

III.1.2 - Classe d’exposition et choix de le classe du béton

Le choix de la classe du béton est fonction de la classe d’exposition du béton ; La


classe d’exposition est un paramètre qui représente le type et le niveau d’agressivité de
l’environnement de l’ouvrage.

Tableau 6: Classe d'exposition et choix de la classe du béton.

Classe d’exposition Description de Classe de résistance


l’environnement minimale de béton
(MPA)

X0 Aucun risque de
corrosion ou d’attaque

XC Corrosion induite par


carbonatation

XC1 Sec ou humide en C20/25


permanence

XC2 Humide modérée C20/25

XC3 Humide, rarement sec C25/30

XC4 Alternance d’humidité C25/30


et de séchage

XS Corrosion induite par le


chlorure présent dans
l’eau de mer

XS1 Exposé à l’air C30/37


véhiculant du sel marin
mais pas en contact
direct avec l’eau de mer

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XS2 Immergé en C30/37


permanence

XS3 Zone de marnage, zone C35/45


soumise à des
projections ou à des
embruns

La classe d’exposition des éléments de structure de notre bâtiment est de type XC4
parce qu’elle subit alternance d’humidité et de sécharge.

Quant à celle de l’infrastructure, elle est de type XC3 car elle est exposée au risque
de carbonatation dans un milieu humide, rarement sec.

Selon notre classe d’exposition c’est-à-dire XC4, la classe de béton minimale est
C25/30.

III.1.3 - Classe structurale

La classe structurale est un paramètre qui permet d’optimiser l’enrobage minimal


vis-à-vis de la durabilité ; Les structures de durée de vie de 50 ans sont considérées de
classe structurale S4 ; Des modulations sont effectuées sur la classe structurale en
considérant les choix du projet.

Critère Classe d’exposition

XC XC XC XC XS XS XS
1 2 3 4 1 2 3

Durée 100 ans majoration de 2


du
25 ans et moins minoration de 1
projet

Classe ≥ 𝐶 30 ≥ 𝐶 30 ≥ 𝐶 30 ≥ 𝐶 35 ≥ 𝐶 40 ≥ 𝐶 40 ≥ 𝐶 45
de /37 /37 /37 /45 /50 /50 /55
résistan
Minoration de 1

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ce du
≥ 𝐶 50 ≥ 𝐶 50 ≥ 𝐶 55 ≥ 𝐶 60 ≥ 𝐶 60 ≥ 𝐶 60 ≥ 𝐶 70
béton
/60 /60 /67 /75 /75 /75 /85

Minoration de 2

Nature ≥ 𝐶 35 ≥ 𝐶 35 ≥ 𝐶 40
du liant /45 /45 /50

Béton à base de CEM 1


sans cendre volcanique

Minoration de 1

Enroba Minoration de 1
ge
compact
e

Par conséquent, nous avons une classe structurale de S4 pour notre bâtiment.

III.1.4 - Normes de dimensionnement

Pour effectuer ce travail, nous nous servirons des normes de dimensionnement


réputées pour le calcul du béton armé :

• BAEL 91 révisé du 99 : nous l’utiliserons uniquement pour le


prédimensionnement
• La norme EN 1992 Eurocode 2 : qui nous servira dans le calcul des sections
d’acier.

III.1.5 - Hypothèses de calcule

➢ Au cours de la déformation, les sections droites restent planes et conservent leurs


dimensions (principe de Navier-Bernoulli).
➢ Par adhérence, les allongements relatifs de l’acier et du béton au contact sont les
mêmes.
➢ La résistance du béton tendu est négligée dès lors que la contrainte de traction
en flexion est au moins égale à 𝑓𝑐𝑡𝑚

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➢ En vertu de la loi de Hooke, les contraintes sont proportionnelles aux


déplacements :
σ = -E. ɛ = -E Δl/l
➢ Résistance au feu : Selon le chapitre précédent nous avons effectué le classement
des bâtiments (selon plusieurs critère) qui consiste à catégoriser un bâtiment en
fonction de son activité, son envergure et l’effectif potentiel de personnes. Nous
avons pu démontrer qu’il existe 4 grandes classes, mais aux vues des
caractéristiques de notre structure il a été prouver que nous appartenons à la 4ème
famille et d’après le tableau d’exigence au feu du document cimfeu nous optons
pour une résistance R90.

Tableau 7: classe de résistance

2ème 3ème 4ème


Type d’ouvrage 1 ère
famille
famille famille famille

REI 15
pour
Planchers plancher REI 30 REI 60 REI 90
haut du
sous-sol

Eléments
porteurs
R 15 R 30 R 60 R 90
verticaux(murs-
poteaux)

Parois

Verticales de
l’enveloppe du Pas
EI 30 EI 30 EI 30
logement à d’exigence
l’exclusion des
façades

Source : guide pratique sur la règlementation au feu

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Tableau 8: Récapitulatif des hypothèses

• Diamètre du plus gros granulat Dg = 25 mm


• Dosage 350 Kg/m3
• Résistance caractéristique à la compression du

BETON béton 𝑓𝐶𝑘 = 25 MPa et 𝑓𝑐𝑚 = 33 𝑀𝑃𝑎 ;


• Classe d’exposition XC4
• Classe structurale 𝑆4
• Durée d’utilisation : 50 ans au minimum
• Limite d’élasticité des aciers fyk : 400 MPa pour les
aciers haute adhérence et 235 MPa
Pour les ronds lisses.
ACIER • Module d’élasticité des aciers : E = 200 GPa
• Coefficient de sécurité γs = 1.15
• Hauteur utile d=0,85*h
𝑓
• 𝑐𝑚 0,3
𝐸𝑐𝑚 = 22000 ( 10 ) = 31,475 GPA

SOL DE FONDATION • Profondeur d’ancrage du bâtiment 3 m

• Résistance au feu : 4ème famille donc R 90


ENVIRONNEMENT

VALEUR A PRENDRE • Dimensionnement à ELU


EN COMPTE • Vérification des contraintes à ELS

III.1.5.1 - Evaluation des charges permanentes

Dans un bâtiment, on retrouve deux principaux types de charges :

❖ Charge permanente (G) : qui comme son nom l’indique, est une charge qui ne
varie pas.

Ex : Poids des éléments de structure, poids des murs…

❖ Charge d’exploitation (Q) : représente le poids de l’aménagement et des


personnes et exceptionnellement la charge de vent.

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III.1.5.2 - Charges permanentes

Tableau 9:Plancher à poutrelles et entrevous 16+4

Plancher à poutrelles et entrevous 16+4

Désignation Valeur des charges

Poids propre du plancher


2,85 kN/m2
16+4

Chape (5cm d’épaisseur) 1 kN/m2

Revêtement des carreaux


0,44 kN/m2
en grès céramique de 2cm

Staff 0,22 kN/m2

Enduit-en sous face 0,25 kN/m2

Total 4,76 kN/m2

Tableau 10: Plancher en dalle pleine épaisseur = 14cm

Plancher en dalle pleine épaisseur = 14cm

Plancher en dalle pleine épaisseur

Désignation Valeur des charges

Poids propre du plancher


3,5 KN/m2
en dalle pleine épaisseur=14cm

Chape (5cm d’épaisseur) 1 kN/m2

Revêtement des carreaux


0,44 kN/m2
en grès céramique de 2cm

Staff 0,22 kN/m2

Enduit-en sous face 0,25 kN/m2

Total 5,41 kN/m2

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Tableau 11: Mur en agglos de 15*20*40

Mur en agglos de 15

Désignation Valeur des charges

Mur agglos de 15*20*40 1,70 kN/m²

Enduit-en sous face de 1,5 =0.27kN/m² x2 =


cm d’épaisseur 0,54kN/m²

Total 2,24 kN/m²

Tableau 12: Mur en agglos de 10*20*40

Mur en agglos de 10

Désignation Valeur des charges

Mur agglos de 10*20*40 1,40 kN/m²

Enduit-en sous face de 1,5 =0.27kN/m² x2 =


cm d’épaisseur 0,54kN/m²

Total 1,94 kN/m²

Tableau 13: Mur en agglos de 20*20*40

Mur en agglos de 20

Désignation Valeur des charges

Mur agglos de 20*20*40 2,15 kN/m²

Enduit-en sous face de 1,5 =0.27kN/m² x2 =


cm d’épaisseur 0,54kN/m²

Total 2,69 kN/m²

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Tableau 14: charge sur escalier

Escalier

Désignation Valeur des charges

Poids propre de l’escalier 4,375 kN/m²

Enduit de 1,5cm sous


0,27 kN/m²
paillasse

Chape (5 cm d’ép:aisseur) 1 kN/m²

Revêtement des carreaux


0,22 kN/m²
en grès céramique de 1cm

Total 5,865 kN/m²

III.1.5.3 - Charges d’exploitation

Tableau 15: Charges d’exploitation

CHARGES D’EXPLOITATION

Désignation Valeur des charges

Circulation interne des


1,5 kN/m²
appartements

Circulations communes 2,5 kN/m²

Escalier 2,5 kN/m²

Balcon 3,5 kN/m²

Toiture terrasse 2, 5 kN/m²

Parking 2,5 kN/m²

Salle de fête 3 kN/m²

Salle commerciale 3 kN/m²

Chambres et séjours 1,5 kN/m²

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Cuisine 2,5 kN/m²

Toilettes 1,5 kN/m²

III.1.5.4 - Combinaisons de charge

Combinaisons de Charges à L’ELU en STR

1.35𝐺𝑠𝑢𝑝 + 𝐺𝑖𝑛𝑓 + 1.5𝑄1 + 1.5Σ𝑖>1 Ψ0𝑖 𝑄𝑖

Avec

- Gsup= action permanente défavorable


- Gmin = action permanente favorable
- Q = action variable défavorable
- Ψ𝑖 Paramètre qui varie en fonction de la nature de charge variable

Combinaisons de Charges à L’ELS en combinaison quasi permanente

𝐺𝑠𝑢𝑝 + 𝐺𝑖𝑛𝑓 + Σ𝑖≥1 Ψ2𝑖 𝑄𝑖

III.2 -PREDIMENSIONNEMENTS

III.2.1 - Prédimensionnement des dalles

Notre bâtiment comporte deux types de dalles à savoir :

• Dalles pleines.
• Dalles à corps creux.

III.2.1.1 - Dalles pleines

Principe du sens de portée :

Une dalle pleine est caractérisée par sa largeur lx, sa longueur ly et sa hauteur h.

Les portées lx et ly d’une dalle pleine sont mesurées entre nus des appuis.

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Figure 32: Panneau de dalle


lx
• Si 0,4 ≤ = 𝛼 ≤ 1, la dalle est considérée portant dans deux directions.
ly

• Si α < 0,4 la dalle est considérée comme portant uniquement dans le sens de la plus petite
portée.

La dalle la plus contraignante en termes de prédimensionnement est une dalle


continue de dimensions 3.95*4.42 m. Donc lx = 3.95 m et ly = 4.42 m. La hauteur de la
dalle est donnée par la formule du règlement BAEL 91 suivantes :

➢ Dalles portant dans un seul sens


▪ h ≥ lx/20 panneaux isolés
▪ h ≥ lx/25 dalles continues
➢ Dalles portant dans les deux sens
▪ h ≥ lx/30 panneaux isolés
▪ h ≥ lx/40 dalles continues

α = 3.95/4.42 = 0.89 => Dalle portant dans les deux sens.

h ≥ 3.95/40 = 0.098m => On prendra h = 14 cm.

III.2.1.2 - Dalle à corps creux

La plus grande portée de dalle à corps creux est de 4.45m. On aura donc :

h = L/22.5 => e = 4.45 /22.5 = 0.197m

On retiendra une épaisseur de 0.2m, donc un plancher de type 16+4 cm.

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III.2.1.3 - Exigence de tenue pour les dalles

Le document cimfeu donne la hauteur minimale et la distance axe-parement pour


les dalles, en fonction de la tenue au feu et du sens de portée

Tableau 16 : Epaisseur minimale et distance axe parement pour des dalles en


fonction de la
.

Commentaire : Pour une tenue au feu R90, l’épaisseur minimale de dalle à prévoir est 10
cm et la distance axe parement est de 30 mm quelque-soit le sens de portée. Donc un enrobage de 3
cm serait acceptable.
III.2.2 - Prédimensionnement des poutres

Les dimensions de la section droite d’une poutre répondent aux formules données
par le règlement BAEL 91 suivantes :

ℎ ℎ
L /15 ≤ h ≤ L/10 et ≤𝑏≤2
5

Avec :

L = Portée de la poutre.

h = Hauteur de la poutre

b : Largeur de la poutre

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III.2.2.1 - Exigences sécuritaires en cas d’incendie

Le document cimfeu EC2, qui traite le calcul au feu des structure en béton donne
des exigences qui conditionnent la largeur de la section droite des poutres et la distance
axe parement, en fonction de la résistance au feu du bâtiment. Ces exigences sont
regroupées dans le tableau ci-dessous :

Tableau 17: largeur minimale et distance axe parement en fonction de la


résistance au feu

Commentaire : La distance axe-parement est la distance entre l’axe de l’armature


longitudinale et la paroi extérieur de la poutre. Après observation du tableau ci-dessus,
nous constatons que pour une résistance au feu SF 1h ½ (R 90), on admettra une largeur
minimale de 15 cm et une distance axe-parement de 3.5 cm.

III.2.2.2 - Poutres principales

Les poutres principales dans un bâtiment sont considérées comme étant les poutres
les plus sollicitées. Ce sont aussi celles sur lesquelles prennent appui d’autres poutres.

Tableau 18: Tableau des critères de prédimensionnements des poutres

Poutre géométrie Isostatique Continue

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Rectangulaire L/20 à
h L/12 à L/10
(b×h) L/15

0,3 à 0,6 h (0,45 h en


b
moyenne)
h L/25 à L/20
En Té
b 0,2 à 0,4 h (0,3 h en moyenne)
En effet on sait que

L/15≤h≤L/10

L=5.53 m

553 553
≤ℎ≤
Donc : { 15 10
36.87 ≤ ℎ ≤ 55.3

On prend h=50 cm

ℎ ℎ
≤𝑏≤
{ 5 2 On prend b= 25 cm
5 ≤ 𝑏 ≤ 25

On pourra prendre pour les poutres principales plus sollicitées, une section de
25*50.

III.2.2.3 - Poutres secondaires et poutres de rive

Les poutres secondaires sont celles qui généralement reposent sur des poutres
principales, et qui ne sont pas grandement chargées.

La plus grande portée de poutre secondaire est de 4.15 m.

0.276 < h < 0.414 => h = 40 cm et 8 < b < 20 => b = 20 cm.

Pour les poutres de moins de 4.15 m de portée, l’on adoptera une section de 20*40
cm

Tableau 19: Type de poutre

Poutre principale Poutre secondaire

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L1 (25*50) L3 (20*40)
L2 (20*45) L4 (15*40)

❖ Remarque : Les largeurs des sections de poutres ne doivent pas être inférieures à 15
cm, et l’enrobage inférieur à 3 cm, à cause des exigences de résistance au feu.

III.2.3 - Pré dimensionnement des poteaux

Pour la suite nous commenceront par identifier les poteaux. Ensuite, nous allons
regrouper les poteaux en type selon leur surface d’influence. Le pré dimensionnement se
poursuivra sur le poteau avec la plus grande surface d’influence.

III.2.3.1 - Identification

Afin de faciliter la mise en œuvre, nous adopterons les hypothèses suivantes :

Nous aurons par niveau 1 à 5 types de poteau

Poteau sous les planchers du sous-sol, mezzanine et étage 1 à 8

Le poteau le plus sollicité de cet ouvrage ; c’est celui qui supporte des charges
réparties sur une surface S comme le montre la figure ci-dessous.

III.2.3.2 - Descente des charges

Le poteau le plus sollicité de cet ouvrage : c’est celui qui supporte des charges
réparties sur une surface S comme la montre la figure ci-dessous.

Les sections transversales des poteaux doivent satisfaire aux conditions du

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Figure 33: surface d'influence S du poteau le


plus chargé

Tableau 20: Descente des charges sur le poteau le plus chargés sans tenir compte
du poids propre

Désignation Valeur de la Charges


charge

ETAGE 8

Poids du chainage 25 KN/m3 24.92 KN

Poids propre du poteau 25 KN/m3 0 KN

Terrasse 5.875KN/m2 111.70 KN

G 136.62 KN

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Q 2.5 KN/m2 43.168 KN

ETAGE 5, 6, 7

Poids du plancher a corps creux 16+4 4.81 KN/m2 83.06 KN

Poids de la poutre 25 KN/m3 24.92 KN

Poids propre du poteau 25 KN/m3 0 KN

Poids du mur 2.24 KN/m2 68.72 KN

G 530.1 KN

Q 1.5 KN/m2 85.55 KN

ETAGE 2, 3, 4

Poids du plancher a corps creux 16+4 4.81 KN/m2 83.06 KN

Poids de la poutre 25 KN/m3 29.22 KN

Poids propre du poteau 25 KN/m3 0 KN

Poids du mur 2.24 KN/m2 68.72 KN

G 543 KN

Q 1.5 KN/m2 77.7 KN

ETAGE 1

Poids du plancher a corps creux 16+4 4.81 KN/m2 83.06 KN

Poids de la poutre 25 KN/m3 23.34 KN

Poids propre du poteau 25 KN/m3 0 KN

Poids du mur 2.24 KN/m2 59.767 KN

G 164.267 KN

Q 3 KN/m2 51.8025 KN

REZ DE CHAUSSEE

Poids du plancher a corps creux 16+4 4.81 KN/m2 83.06 KN

Poids de la poutre 25 KN/m3 23.34 KN

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Poids propre du poteau 25 KN/m3 0 KN

Poids du mur 2.24 KN/m2 0 KN

G 106.38 KN

Q 3 KN/m2 51.8025 KN

MEZZANINE

Poids du plancher a corps creux 16+4 4.81 KN/m2 0 KN

Poids de la poutre 25 KN/m3 0 KN

Poids propre du poteau 25 KN/m3 0 KN

Poids du mur 2.24 KN/m2 0 KN

G 0 KN

Q 0 KN/m2 0 KN

SOUS-SOL

Poids du plancher a corps creux 16+4 4.81 KN/m2 83.06 KN

Poids de la poutre 25 KN/m3 23.32 KN

Poids propre du poteau 25 KN/m3 0 KN

Poids du mur 2.24 KN/m2 0 KN

G 106.38 KN

Q 3 KN/m2 51.8025 KN

VALEUR DES CHARGES TOTAL

CHARGE PERMANENTE G 1587.047 KN

CHARGE EXPLOITATION Q 361.8255 KN

Déterminons la section du poteau à l’ELU

Nu=1.35G+1.5Q AN : Nu=1.35X1587.047 +1.5X361.8255 = 2684.0839 KN

Nu=2.684MN

Nu : étant la charge verticale a l’ELU.

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Avec Nu=2.684MN

Pré dimensionnement

• Section réduite
𝛽 𝑥 𝑁𝑢
Br≥ 𝑓𝑏𝑐 0.85 𝑥 𝑓𝑒
+
0.9 100 𝑥 𝛾 𝑠

β= Coefficient de correction dépendant de l’élancement mécanique des poteaux qui


prend les valeurs :

β=1+0.2 (λ / 35)2 si λ≤ 50

β=0.85λ2/1500 si 50<λ< 70

On se fixe un élancement mécanique λ= 35 pour rester toujours dans le domaine de


la compression centrée d’où : β=1.2

• Soit (a) le petit côté :

λ=2√3 Lf/ a a=2√3 Lf /λ

2√3 𝑥 0.7 𝑥 335


a= a= 33.15 cm
35

On prendra a= 35 cm

𝑓𝑒 =400 MPa

γ𝑠 = 1.15 (cas général)

0.85 𝑥 𝑓𝑐28
𝑓𝑏𝑐 = => 𝑓𝑏𝑐 = 14.17 MPa
𝛳 𝑥γ𝑏

Avec : 𝑓𝑐28 = 25 MPa

γ𝑏 = 1.5 (cas général)

ϴ = 1 (charge > 24h)

1.2 𝑥 𝟐.𝟔𝟖𝟒
Br = 14.17 0.85 𝑥 400 => Br ≥ 0.2712668 𝑚2
+
0.9 100 𝑥 1.15

On a:

Br ≥ (a – 0.02) (b – 0.02)

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𝐵𝑟
0r a=0.35 m b≥𝑎−0.02 + 0.02 b≥ 77.50 cm

On prendra b= 80 cm

D’où a=35 cm et b= 80 cm

Vérification

Min (a ; b) ≥ 25 =>a=35>25 C.V

ℎ𝑒 335
Min (a ; b) ≥ =>a= 35> ( = 16.75 C.V
20 20

1 𝑎 1 35
<𝑏<4 =>4 < (80 = 0.53) < 4 C.V
4

Vérification du poteau au flambement


➢ Calcul de moment d’inertie
𝑏 𝑥 𝑎3 80 𝑥 353
Imin= => Imin = = 285833.33 cm4
12 12

➢ Rayon de giration imin

Imin
imin = √ 𝐴

Avec : A = a x b (sections du poteau)

A = 35 X 80 = 2800 cm2

=> imin = 10.1036 cm

➢ Calcul de l’élancement
𝐿𝑓
λ=𝑖 𝑚𝑖𝑛

Avec lf = 0.7 X Lo

lf = 2.345 m

• λ= 23. 20

Donc on a :

λ = 23.36< 50

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A USAGE MULTIPLE

✓ Le flambement est vérifié

Poteaux Niveaux S (m²) A*b (m²) L0 (m) λ Condition

Sous-sol 1 19.0125 35*80 3.35 23.20 Vérifié

RDC 2 19.0125 35*65 3.35 23.20 Vérifié

MEZZANINE 3 19.0125 35*65 3.35 23.20 Vérifié

1er étage 4 19.0125 30*60 3.35 27.07 Vérifié

2er étage 5 19.0125 30*60 3.35 27.07 Vérifié

3er étage 6 19.0125 25*50 3.35 32.49 Vérifié

4er étage 7 19.0125 25*50 3.35 32.49 Vérifié

5er étage 8 19.0125 25*50 3.35 32.49 Vérifié

6er étage 9 19.0125 25*50 3.35 32.49 Vérifié

7er étage 10 19.0125 20*40 3.35 40.61 Vérifié

8er étage 11 19.0125 20*40 3.35 40.61 Vérifié

III.2.4 - Etude de l’escalier


III.2.4.1 - Introduction

Les escaliers sont des éléments constitués d'une succession de gradins permettant
le passage à pied entre les différents niveaux d'un immeuble comme il constitue une issue
de secours importante en cas d'incendie.

III.2.4.2 - Terminologie :

Un escalier se compose d'un nombre de marche, on appelle emmarchement la


longueur de ces marches, la largeur d'une marche "g" s'appelle le giron, et la hauteur
d'une marche "h". La dalle qui monte sous les marches s'appelle la paillasse, la partie
verticale d'une marche s'appelle le contre marche, la cage est le volume où se situe
l'escalier. La projection horizontale d'un escalier laisse au milieu un espace appelé jour.

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 73


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III.2.4.3 - Pré dimensions des escaliers :

Pour les dimensions des marches "g" et contre marches "h", on utilise généralement
la formule de BLONDEL :

59 ≤2h + g ≤66cm

Avec :

h : hauteur de la marche (contre marche).

g : largeur de la marche.

H=nxh

- h = H/n.
- L= (n-1). g
- g=L/ (n-1).

H : hauteur entre les faces supérieures des deux paliers successifs d'étage.

n : nombre de contre marches.

L : projection horizontale de la longueur totale de la volée.

On trouve : h=15 cm g=30 cm

➢ Epaisseur moyenne de la paillasse

l/30< 𝐸 < 𝑙/25

8 .36< 𝐸 < 10.04 choix e =10 cm

➢ Epaisseur moyenne de la paillasse (cm)

Em= e+h/2

Em= 17.5 cm

➢ L’inclinaison de la paillasse :

H = n x h = 6*0,15=0.9 m

L= (n-1). g = 5*0.30=1,5m

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tg α=0.9/1,5=0,6

• α=35.75°
• cos α=0,811

III.2.5 - L’ascenseur :

Un ascenseur est un appareil élévateur destiné à transporter verticalement des


personnes d’un niveau à un autre. Il est prévu pour les structures de cinq étages et plus,
dans lesquelles l’utilisation des escaliers devient très fatigante. Un ascenseur est
constitué d’une cabine qui se déplace le long d’une glissière verticale dans une cage
d’ascenseur, on doit bien sur lui associer les dispositifs mécaniques permettant de
déplacer la cabine (le moteur électrique ; le contre poids ; les câbles)

L’ascenseur est composé de trois éléments essentiels :

• Le treuil de levage et sa poulie


• La cabine ou la benne
• Le contre poids

La cabine et contre poids sont aux extrémités du câble d’acier qui porte dans les
gorges de la poulie le treuil. Soit :

• Pm « poids mort » : le poids de la cabine, étrier, accessoire, câbles.


• Q : la charge en cabine
• Pp : le poids de contrepoids tel que Pp=Pm+Q/2
• Mg : le poids des câbles

Dans notre projet, il y a un ascenseur qui est spécialement aménagé en vue du


transport des personnes.

III.2.6 - Fondation
III.2.6.1 - Introduction

Les fondations reprennent les charges (permanentes) et surcharges (variables et


climatiques) supportées par la superstructure et les transmettent au sol dans de bonnes
conditions afin d’assurer la stabilité de l’ouvrage.

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III.2.6.2 - Stabilité des fondations

Les massifs de fondations doivent être en équilibre sous l’action :

➢ Des sollicitations dues à la superstructure qui sont : des forces verticales


ascendantes ou descendantes, des forces obliques, des forces horizontales et
des moments de flexion ou de torsion.
➢ Des sollicitations dues au sol qui sont : des sollicitations verticales
ascendantes ou descendantes et des forces obliques (adhérence, remblais…).

Les massifs de fondation doivent être stables ; c’est-à-dire qu’ils ne doivent pas
donner lieu à des tassements que si ceux-ci permettent la tenue de l’ouvrage. Des
tassements uniformes sont dans certaines limites mais des tassements différentiels sont
rarement compatibles avec la tenue de l’ouvrage.

Il est donc nécessaire d’adapter le type de fondation et la structure à la nature du


sol qui va supporter l’ouvrage. L’étude géologique, et géotechnique a pour but de
préciser le type, le nombre et la dimension des fondations nécessaire pour fonder un
ouvrage donné sur un sol donné.

III.2.6.3 - Choix du type de fondation

Le choix de type de fondation dépend du :

➢ Type d’ouvrage à construire.


➢ La nature et l’homogénéité du sol.
➢ La capacité portante du terrain de fondation.
➢ La charge totale transmise au sol.
➢ La raison économique.
➢ La facilité de réalisation.

Vu que l’ouvrage, les charges transmises sont très importantes ainsi que contrainte
du sol étant faible, on choisit comme fondation un radier général.

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III.2.6.4 - Pré dimensionnement

Ce radier est supposé infiniment rigide soumis à la réaction uniforme du sol. Pour
des raisons économiques, nous choisirons d’étudier pour notre bâtiment, un radier
nervuré.

➢ Epaisseur de la dalle :
• hd : Epaisseur de la dalle doit satisfaire la condition suivante :

𝑙𝑚𝑎𝑥
hd ≥
20

lmax : Distance maximale entre deux files successives lmax = 5.15 m

5.15
D’où hd ≥ 20 => hd ≥ 25.75 cm

On prendra pour hd = 30 cm

➢ Hauteur de la nervure :
• hn : la hauteur de la nervure doit satisfaire la condition suivante :

𝑙𝑚𝑎𝑥
hn ≥
10

5.15
D’où hn ≥ 10 => hd ≥ 51. 5cm

On prendra pour hn = 1.00 m

➢ Débordement :
ℎ𝑛
D≥𝑚𝑎𝑥 ( , 30𝑐𝑚)= 50 cm
2

On retiendra D = 50 cm à l’avant du bâtiment et 1 m sur les autres façades

➢ Largeur des nervures :

La largeur de longrine sera prise égale à la largeur du plus grand poteau, donc 50
cm.

Nous aurons ainsi deux types de nervures :

▪ Nerv 1 = nervures principales de section transversale 100* 50cm


▪ Nerv 2 = nervure secondaire de section transversale 80* 40 cm

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Chapitre IV: DIMENSIONNEMENT DU BATIMENT (CAS


DES CHARGES STATIQUES).

Le béton est un matériau de construction avec des très bonnes propriétés en


compression mais un comportement médiocre en traction.

Pour pallier ce problème nous associerons au béton l’acier pour en faire du béton
armé ; dans la suite nous calculerons la quantité d’armature nécessaire pour assurer la
stabilité des mêmes éléments de structure de notre bâtiment.

Dans un premier temps, nous ferons un dimensionnement manuel de quelques


éléments de structure et nous passerons à un dimensionnement numérique des mêmes
éléments de structure. Puis nous allons clôturer le chapitre par un commentaire entre les
résultats obtenus par les deux méthodes de calcul.

IV.1 -DIMENSIONNEMENT MANUEL

Dans cette partie nous nous dimensionnerons les poutres retrouvées sur les plancher
d’étages courants (Plancher haut rez de chaussée par exemple). Nous effectuerons le
dimensionnement détaillé de la poutre B04 (fil K).

IV.1.1.1 - Dimensionnement de la poutre B04 (fil K).

L’élément que nous dimensionnerons est la poutre de la file K délimitée par les
axes 1 et 15.sa section droite est dimensions 25*50 cm. C’est une poutre sur 4 appuis.

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IV.1.1.2 - Descente des charges

Figure 34: mise en évidence de la poutre


Tableau 21: Descente de charge sur la poutre

Travée 1 Travée 2 Travée 3 Travée 4


Eléments supportés
De 0 à De 3.95m à De 8.81 à De 12.51 à
3.95m 8.81m 12.51m 13.68 m

Cloison 4.76 KN/m

Enduit en sous
face de 1.5cm 1.512KN/m
Charge permanente d’épaisseur

Plancher à corps
17.07KN/m
creux

PP 3.125KN/m

Charges Charge sur le


7.09KN/m
d’exploitation plancher 16+4

46.36 KN/ml 12.685


Charges totales à l’ELU KN/ml+7.188
KN

33.557 KN/ml 9.397 KN/ml


Charges totales à l’ELS
+5.325KN

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IV.1.1.3 - Choix de la méthode de résolution

La résistance des matériaux propose des solutions aux problèmes hyperstatiques


dans les cas des matériaux homogènes. La méthode classique qui permet de résoudre le
cas des poutres continues est la méthode des trois moments par contre l’expérience a
montré a que cette méthode de continuité théorique donne des moments trop forts sur
appuis et trop faibles en travée. Le règlement BAEL prévoit donc trois méthodes de
résolution pour des systèmes de poutres continues :

▪ La Méthode forfaitaire ;
▪ La Méthode de Caquot ;
▪ La Méthode de Caquot minoré.

Le choix de l’une de ces méthodes est dû à des vérifications théoriques. Pour


appliquer la méthode forfaitaire, on a 04 conditions :
➢ Constructions courante ou charge d’exploitation modérée ≤ 2g ou Q ≤ 5KN/ m2. A
➢ Les moments d’inertie des sections transversales sont identiques le long de la poutre. B
➢ Les rapports des portées successives sont compris entre 0.8 et 1.25.C
➢ Les fissurations sont peu préjudiciables (F.P.P) D
Tableau 22: Condition d'application des méthodes de calcule de sollicitation

M/C A B C D

Caquot N. F

Caquot
C.V N. F N. F N. F
minoré

Forfaitaire C.V C.V C.V C.V

REMARQUE : Dans notre cas d’espèce d’après le tableau précédant nous allons
appliquer la technique de caquot minorée
IV.1.1.4 - Principe de la méthode de Caquot minorée

Dans ce cas on applique la méthode Caquot qu’on connait en multipliant la part des
moments sur appui provenant des seules charges permanentes par un coefficient variant

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entre 1 et 2/3. (Généralement on fixe le coefficient multiplicateur par 2/3). Pour calculer
les moments en travée, on considère la totalité de la charge.

L’w = Li pour les travées de rive sans porte à faux ;

L’e = 0.8 Li pour les travées intermédiaires.

IV.1.1.5 - Calcul des moments

1er cas de chargement : C-D-C

Figure 35: schéma mécanique de la poutre C-D-C

 Calcul des moments en appuis

2
𝑃𝑢1 = 1,35G’+1,5Q avec G’=3 𝐺 soit G=17,64KN/m

𝑃𝑢1 =1, 35×17, 64+1, 5×7, 09=34,45KN/m

𝑃𝑢2 = 1,35G’

𝑃𝑢2 = 1, 35×17, 64=23,81KN/m

MA=0

𝑃𝑢1 𝑙1′3 +𝑃𝑢2 𝑙2′3


MB=− 8,5(𝑙1′ + 𝑙2′ )

34,45×(3,95)3 +23,81×(3,88)3
MB=− soit MB=-52,79KN.m
8,5(3,95+3,88)

𝑃𝑢2 𝑙2′3 +𝑃𝑢1 𝑙3′3


MC=− 8,5(𝑙2′ + 𝑙3′ )

23,81×(3,88)3 +34,45×(3,7)3
MC=− soit MC=-48,67KN.m
8,5(3,7+3,88)

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MD= -17,313KN.m

 Calcul des moments en travée :


𝑃𝑢1 = 1,35G’+1,5Q = 46,36KN/m

Travée AB :

𝑃𝑢1 𝑙1
RA=RB= = 91,56KN
2

N(x)= −23,18𝑥 2 + 91,56𝑥


𝑥 𝑥
M(x)= N(x) + MA (1 - 𝑙 )+ MB (𝑙 )
1 1

𝑥 𝑥
M(x)= −23,18𝑥 2 + 91,56𝑥 +0(1 - 3,95)-52,79(3,95)

M(x)= −23,18𝑥 2 + 78,19𝑥

78,19
T(x)= 46,36𝑥 − 78,19 ; T(x)=0  X=46,36=1,68m

M (1, 68) = −23,18(1,68)2 + 78,19(1,68)=65, 93KN.m

Travée BC

𝑃𝑢2 = 1,35G

𝑃𝑢2 = 1, 35×26,467=35,73KN/m

𝑃𝑢2 𝑙2 35,7×4,86
RB=RC= = = 86,82KN
2 2

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N(x) = −17,865𝑥 2 + 86,82𝑥


𝑥 𝑥
M(x) = N(x) + MB (1 - 𝑙 ) + MC (𝑙 )
2 2

𝑥 𝑥
M(x) = −17,865𝑥 2 + 86,82𝑥 -52, 79(1 - 4,86)-48, 67(4,86)

M(x) = −17,865𝑥 2 + 87,66𝑥 − 52,79

87,66
T(x)= 35,73𝑥 − 87,66 ; T(x)=0  X=35,73= 2,45m

M(2,45)= −17,865(2,45)2 + 87,66(2,45) − 52,79=54,74KN.m

Travée CD

𝑷𝒖𝟏 = 46,36NK/m

𝑃𝑢1 𝑙3
RC=RD= =85,76KN
2

N(x) = −23,18𝑥 2 + 85,76𝑥


𝑥 𝑥
M(x) = N(x) + MC (1 - 𝑙 ) + MD (𝑙 )
3 3

𝑥 𝑥
M(x) = −23,18𝑥 2 + 85,76𝑥 −48, 67 (1 − 3,7) −17,313(3,7)

M(x)= −23,18𝑥 2 + 94,23𝑥 − 48,67

94,23
T(x)= 46,36𝑥 − 94,23 ; T(x)=0  X=46,36= 2,03m

M (2,03)= −23,18(2,03)2 + 94,23(2,03) − 48,67=47,09KN.m

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2eme cas de chargement : D-C-D

Figure 36: schéma mécanique de la poutre D-C-D

 Calcul des moments en appuis

𝑃𝑢1 = 1,35G’+1,5Q=34,45KN/m

𝑃𝑢2 = 1,35G’=23,81KN/m

MA=0

𝑃𝑢2 𝑙1′3 +𝑃𝑢1 𝑙2′3


MB=− 8,5(𝑙1′ + 𝑙2′ )

23,81×(3,95)3 +34,45×(3,88)3
MB=− soit MB= - 52, 28KN.m
8,5(3,95+3,88)

𝑃𝑢1 𝑙2′3 +𝑃𝑢2 𝑙3′3


MC=− 8,5(𝑙2′ + 𝑙3′ )

34,45×(3,88)3 +23,81×(3,7)3
MC=− soit MC= - 49,95KN.m
8,5(3,7+3,88)

MD= -17,313KN.m

 Calcul des moments en travée :


𝑃𝑢1 = 1,35G= 35,73KN/m

Travée AB :

𝑃𝑢2 𝑙1 35,73×3,95
RA=RB= = =70,56KN
2 2

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 85


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N(x)= −17,865𝑥 2 + 70,56𝑥


𝑥 𝑥
M(x)= N(x) + MA (1 - 𝑙 ) + MB (𝑙 )
1 1

𝑥 𝑥
M(x)= −17,865𝑥 2 + 70,56𝑥 + 0(1 - 3,95) −52,28(3,95)

M(x)= −17,865𝑥 2 + 57,32𝑥

57,32
T(x)= 35,73𝑥 − 57,32 ; T(x)=0  X=35,73=1,6m

MtAB (1,6)= −17,865(1,6)2 + 57,32(1,6)= 46,43KN.m

Travée BC

𝑃𝑢1 = 1, 35G+1,5Q

𝑃𝑢1 = 1, 35×26,467+1, 5×7, 09=46,36KN/m

𝑃1 𝑙2 46,36×4,86
RB=RC= = = 112,65KN
2 2

N(x) = −23,18𝑥 2 + 112,65𝑥


𝑥 𝑥
M(x) = N(x) + MB (1 - 𝑙 ) + MC (𝑙 )
2 2

𝑥 𝑥
M(x) = −23,18𝑥 2 + 112,65𝑥 −52, 28(1 − 4,86) −49, 95(4,86)

M(x)= −23,18𝑥 2 + 113,13𝑥 − 52,28

113,13
T(x)= 46,36𝑥 − 113,13 ; T(x)=0  X= 46,36 = 2,44m

MtBC(2,44)= −23,18(2,44)2 + 113,13(2,44) − 52,28= 85,75KN.m

Travée CD

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𝑷𝒖𝟐 = 35,73NK/m

𝑃𝑢2 𝑙3
RC=RD= =66,61KN
2

N(x) = −17,865𝑥 2 + 66,1𝑥


𝑥 𝑥
M(x) = N(x) + MC (1 - 𝑙 ) + MD (𝑙 )
3 3

𝑥 𝑥
M(x) = −17,865𝑥 2 + 66,1𝑥 −49, 95(1 − 3,7) −17,313(3,7)

M(x)= −17,865𝑥 2 + 74,92𝑥 − 49,95

74,92
T(x)= 35,73𝑥 − 74,92 ; T(x)=0  X=35,73= 2,09m

M(2,09)= −17,865(2,09)2 + 74,92(2,09) − 49,95 = 28,59KN.m

3eme cas de chargement : C-C-C

Figure 37:schéma mécanique de la poutre C-C-C

 Calcul des moments en appuis

2
𝑃𝑢1 = 1,35G’+1,5Q avec G’=3 𝐺 soit G=17,64KN/m

𝑃𝑢1 =1,35×17,64+1,5×7,09=34,45KN/m

MA=0

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𝑃𝑢1 (𝑙1′3 +𝑙2′3 )


MB=− 8,5(𝑙1′ + 𝑙2′ )

34,45×(3,953 +3,883 )
MB=− soit MB= - 62, 13KN.m
8,5(3,95+3,88)

𝑃𝑢1 (𝑙2′3 +𝑙3′3 )


MC= − 8,5(𝑙2′ + 𝑙3′ )

34,45×(3,883 +3,73 )
MC= − soit MC= - 58,31KN.m
8,5(3,88+3,7)

MD= -17,313KN.m

 Calcul des moments en travée :


𝑃𝑢1 = 1,35G’+1,5Q = 46,36KN/m

Travée AB :

𝑃𝑢1 𝑙1 46,36×3,95
RA=RB= = = 91,56KN
2 2

N(x)= −23,18𝑥 2 + 91,56𝑥


𝑥 𝑥
M(x)= N(x) + MA (1 - 𝑙 )+ MB(𝑙 )
1 1

𝑥 𝑥
M(x)= −23,18𝑥 2 + 91,56𝑥 +0(1 − 3,95) − 62,13(3,95)

M(x)= −23,18𝑥 2 + 75,83𝑥

75,83
T(x)= 46,36𝑥 − 75,83 ; T(x)=0  X=46,36 =1,63m

MtAB(1,63)= −23,18(1,63)2 + 75,83(1,63) = 62,01KN.m

Travée BC

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 88


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𝑃𝑢1 = 46,36KN/m

𝑃𝑢1 𝑙2 46,36×4,86
RB=RC= = = 112,65KN
2 2

N(x) = −23,18𝑥 2 + 112,65𝑥


𝑥 𝑥
M(x) = N(x) + MB (1 - 𝑙 ) + MC (𝑙 )
2 2

𝑥 𝑥
M(x) = −23,18𝑥 2 + 112,65𝑥 − 62, 13(1 − 4,86) −58, 13(4,86)

M(x) = −23,18𝑥 2 + 113,47𝑥 − 62,63

113,47
T(x)=46,36𝑥 − 113,47 ; T(x)=0  X= 46,36 = 2,44m

M(2,44)= −23,18(2,44)2 + 113,47(2,44) − 62,13 = 76,73KN.m

Travée CD

𝑷𝒖𝟏 = 46,36NK/m

𝑃𝑢1 𝑙3
RC=RD= =85,76KN
2

N(x) = −23,18𝑥 2 + 85,76𝑥


𝑥 𝑥
M(x) = N(x) + MC (1 - 𝑙 ) + MD (𝑙 )
3 3

𝑥 𝑥
M(x) = −23,18𝑥 2 + 85,76𝑥 −58, 13(1 − 3,7) −17,313(3,7)

M(x)= −23,18𝑥 2 + 96,79𝑥 − 58,13

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 89


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96,79
T(x)= 46,36𝑥 − 96,79 ; T(x)=0  X=46,36= 2,08m

M(2,08)= −23,18(2,08)2 + 96,79(2,08) − 58,13 = 42,90KN.m

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 90


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Tracer du diagramme des efforts intérieur de notre poutre :

Figure 38: diagramme des efforts intérieur

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IV.1.1.6 - Dimensionnement de la poutre

Tableau 23:FICHE DE DIMENSIONNEMENT POUTRE

DIMENSIONNEMENT DE LA POUTRE B04-2

Largeur de la poutre b= 0.25 m

Hauteur de la poutre h= 0.50 m


Caractéristique géométrique Hauteur utile de la section tendue d= 0.425 m

Hauteur utile de la section


d’=0.05 m
comprimé

Contrainte de l’acier utilisé 𝑓𝑦𝑘 =400 MPa

Contrainte du béton à 28 jours 𝑓𝑐𝑘 = 25 MPa

Condition de fissuration 1(FPP) 2(FP) 3(FTP) 1

Calcul des contraintes admissibles

2⁄
𝑓𝑐𝑡𝑚 = 2.43
Contrainte de traction du béton 𝑓𝑐𝑡𝑚 = 0.3 [𝑓𝑐𝑘 ] 3
MPa

𝑓𝑦𝑑 = 𝑓𝑦𝑘 ⁄𝛾𝑠


Contrainte de l’acier 𝑓𝑦𝑑 =347.83 MPa

Dimensionnement de chaque travée et appuis

Travée Appuis Travée Appuis Travée Appuis


AB : B; BC : C; CD ; D;

𝑀𝑒𝑑 =65, 𝑀𝑒𝑑 =62. 𝑀𝑒𝑑 =85. 𝑀𝑒𝑑 =58. 𝑀𝑒𝑑 =47. 𝑀𝑒𝑑 =14.
𝑀𝑒𝑑
93KN.m 13KN.m 75KN.m 31KN.m 09KN.m 313KN.m

𝑓𝑐𝑑 𝑓𝑐𝑑 𝑓𝑐𝑑 𝑓𝑐𝑑


𝑓𝑐𝑑 =16.66 𝑓𝑐𝑑 =16.66
𝑓𝑐𝑑 𝑓𝑐𝑑 = 𝑓𝑐𝑘 /γc =16.66 =16.66 =16.66 =16.66
MPa MPa
MPa MPa MPa MPa

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µ=
𝑴 𝒆𝒅
µ µ=0.091 µ=0.085 µ =0.119 µ=0.081 µ =0.065 µ=0.019
𝒃 𝒙 𝒅𝟐 𝒙 𝒇𝒄𝒅

µ < 0.186 Oui Oui Oui Oui Oui Oui

Pivot A A A A A A

𝛏 = 1.25 (1 -
𝛏 𝛏 =0.120 𝛏 =0.111 𝛏 =0.158 𝛏 =0.105 𝛏 =0.084 𝛏 =0.0239
√1 − 2µ)

Ƶ = d (1 – Ƶ Ƶ Ƶ Ƶ Ƶ
Ƶ Ƶ =0.445 m
0.4 𝛏) =0.4284m =0.430m =0.421m =0.431m =0.434m

Détermination des sections théoriques d’acier

Ast ≥
𝑴𝒐𝒙 Ast ≥ 4.425 Ast ≥ Ast ≥ 5.85 Ast ≥ Ast ≥ 3.12 Ast ≥ 0.924
Ast
Zd∗𝜎𝑆 cm2 4.15 cm2 cm2 3.88 cm2 cm2 cm2

Asmin = Asmin ≥ Asmin ≥


Asmin ≥ Asmin ≥ Asmin ≥ Asmin ≥ 1.358
Asmin 0.26 x b0 1.358 1.358
1.358 cm2 1.358 cm2 1.358 cm2 cm2
𝑓 cm2 cm2
x d x 𝑓𝑐𝑡𝑚
𝑦𝑘

Ast> Asmin C.V C.V C.V C.V C.V C.V

Acier Acier Acier Acier


Acier tendu Acier tendu
tendu tendu tendu tendu
6HA10 = 4HA10 = 4.52
6HA10 = 8HA10 = 6HA10 = 4HA10 =
4.71 cm2 cm2
Choix des aciers 4.71 cm2 6.38 cm2 4.71 cm2 3.14 cm2
Acier de Acier de
Acier de Acier de Acier de Acier de
montage : montage :
montage montage : montage montage :
2HA8 2HA8
: 2HA8 2HA8 : 2HA8 2HA8

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IV.1.1.7 - Calcul des armatures transversales

Comme les poutres à section rectangulaires sont toujours calculées à l’ELU vis-à-
vis de l’effort tranchant, alors le calcul des aciers transversaux se fera donc avec les
valeurs maximales

Les aciers de répartition seront calculés par la méthode standard donné par l’Euro
code 2, avec l’inclinaison des bielles θ = 45°.

L’effort tranchant de calcul maximal pouvant être supporté sans provoquer


l’écrasement des bielles de béton comprimé :

𝑐𝑜𝑡𝑔𝜃 + 𝑐𝑜𝑡𝑔𝛼
𝑉𝑅𝐷,𝑚𝑎𝑥 = 𝑏𝑤 . 𝑍. 𝑉1 . 𝑓𝑐𝑑
{ 1 + 𝑐𝑜𝑡𝑔2 𝜃
𝑍 = 0.9. 𝑑
𝑓
𝑐𝑘
Avec 𝜈 = 0.6 (1 − 250 )= 0.54 et α = 90° (Inclinaison des armatures)

1+0
𝑉𝑅𝐷,𝑚𝑎𝑥 , = 0.2 ∗ 0.9 ∗ 0.425 ∗ 0.54 ∗ 15.33 ∗1+1= 0.31664 𝑀𝑁 > 𝑉ed = 0.1121 𝑀𝑁

(𝑂𝐾)

➢ Armatures d’effort tranchant :

En prenant des RL 6 on a :

𝐴𝑠𝑤 𝑉𝑒𝑑.𝑜

𝑆 0.9 ∗ 𝑑 ∗ 𝑓𝑦𝑤 (sin 𝛼 + cos 𝛼)

Avec :

Ved, o = Ved – P.d (P charge linéaire = 34,45KN/m)

𝑓𝑦𝑤𝑑 : Résistance de calcul des armatures transversales (𝑓𝑦𝑤𝑑 /γs)

𝐴𝑠𝑤 0.0974 1
≥ 0.9∗0.425∗204.35(sin 90+cos 90)*102 = 8.025 c𝒎²/𝒄𝒎
𝑆

• Section maximale :
𝐴𝑠𝑤 𝑓𝑦𝑤𝑑 0.5𝑉1 𝑓𝑐𝑑 sin 𝛼 𝐴𝑠𝑤 1
≤ => ≤2.271 c𝒎²/𝒄𝒎 (OK)
𝑏𝑤 𝑑 1−cos 𝛼 𝑆

• Pourcentage minimal :

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𝐴𝑠𝑤 √𝑓𝑐𝑘 𝐴𝑠𝑤 1


𝜌w=𝑠.𝑏 ≥0.08 𝑓 => ≥ 50 c𝒎²/𝒄𝒎 (OK)
𝑤 sin 𝛼 𝑦𝑘 𝑆

• Espacement :

Фw = 6 mm (0.28 cm²)

Un cadre correspond à 2 brins (cadre) et 2 brins (étrier) => Asw= 4*0.28 = 1.12cm²
=> s0 =1.12*8.025 = 9.076 cm

• Espacement longitudinal maximal :

0.75 ∗ 𝑑(1 + 𝑐𝑜𝑡𝑔𝛼)


Sl ; max= min { => Sl ; max=31.87 cm
15 ∗ 𝜙 𝑠𝑖 𝐴𝑆2 ≠ 0

• Écartement des cadres (Méthode Caquot).

L’écartement des armatures de répartition se fait selon le principe de la méthode de


Caquot. L’écartement de départ des armatures transversales (S1 < S0) est choisi dans la
suite : 7, 8, 9, 10, 11, 13, 16, 20, 25, 35, 40 et 60 cm.

Depuis l’abscisse S0/2, on répète les espacements Si+1 ≥ Si (de la suite) avec un
nombre de répétitions :

𝑑
𝑙′0 + 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒𝑟 𝑒𝑠𝑝𝑎𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
{ 𝑠0 𝐴𝑣𝑒𝑐 𝑙′0 𝑒𝑛 𝑚
𝑙′0 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑠𝑝𝑎𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑠𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡𝑠

Si le nombre de répétitions n’est pas entier, le nombre de répétitions totalisé depuis


l’origine est arrondi à l’entier le plus voisin.

𝑙′0 = l0/d avec l0 : distance du nu d’appui à la section où l’effort tranchant Ved


s’annule.

IV.1.1.8 - Dispositions constructives.

➢ Espacement entre les armatures longitudinales :

(250 − 112)
𝑎1 > 𝑚𝑎𝑥(𝜙𝑛 ; 𝑑𝑔 + 5𝑚𝑚 ; 20𝑚𝑚) 𝑜𝑟 𝑎1 = = 46 𝑚𝑚
3

𝑎1 > 25 𝑚𝑚 D’où la condition est vérifiée

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➢ Enrobage nominal :

Tableau 24: Détermination de 𝒄min dur

Classes d'exposition

Classe X0 XC1 XC2/ XC4 XD1/ XD2/ XD3/


structurales XC3 XS1 XS2 XS3

XF2 XF4

S1 10 10 10 15 20 25 30

S2 10 10 15 20 25 30 35

S3 10 10 20 25 30 35 40

S4 10 15 30 25 35 40 45

S5 15 20 30 35 40 45 50

S6 20 25 35 40 45 50 55

Classe d’exposition : XC4

Classe structure : S4

• 𝐶𝑛𝑜𝑚 du cadre = 𝐶𝑚𝑖𝑛 + ∆𝐶𝑑𝑒𝑉 ⟶ 25 + 5 = 30 𝑚𝑚


• 𝐶𝑛𝑜𝑚 de la barre = 𝐶𝑛𝑜𝑚 du cadre + 6 mm = 36 mm

Les exigences de résistance au feu limitent l’enrobage à 3 cm

➢ Longueur d’ancrage :

𝑙b min, ≥ max (0.3𝑙b, rqd, 10∅; 100𝑚𝑚)

nous avons des barres de diamètre 10 mm Donc 𝑙b min = 0.20 m.

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IV.1.1.9 - Vérifications à l’ELS

Il est nécessaire de vérifier à l’E.L.S que la compression du béton reste admissible


ainsi que la traction dans les armatures. Nous allons faire la vérification dans la travée
BC

➢ Détermination des paramètres réels adoptés


• 𝐴𝑟𝑒𝑒𝑙 = 8 * 0,79 = 6,38 cm²
• 𝑑𝑟𝑒𝑒𝑙 = ℎ − (𝑐𝑛𝑜𝑚 𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒 + 𝜙𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒 ) = 439 𝑚𝑚
𝐴𝑟𝑒𝑒𝑙 ∗𝜎𝑆 ∗2 6,38 ∗0,8∗400∗2∗10−4
• 𝑋𝑟𝑒𝑒𝑙 = ⟶ ⟶ 𝑋𝑟𝑒𝑒𝑙 = 0,117 𝑚
𝑏∗𝜎𝑐 0,25 ∗0,6∗23

IV.1.1.9.1 -Vérification des contraintes sur notre poutre puis conclusion

En effet cette rubrique consiste à déterminer les contraintes de béton et d’acier


tendue et comprimé en combinaison quasi-permanente et leur comparer à leurs valeurs
maximales.

𝑄𝑃
❖ Détermination de la contrainte σ𝑐
Mels𝑄𝑃 ∗𝑋𝑟𝑒𝑒𝑙
σ𝑄𝑃
𝑐 = 𝑜𝑟
𝐼ℎ𝑓

3
𝑏∗𝑋𝑟𝑒𝑒𝑙 𝐸𝑆
𝐼ℎ𝑓 = + 𝛼∞ ∗ 𝐴𝑟𝑒𝑒𝑙,𝑐 (𝑋𝑟𝑒𝑒𝑙 )2 Or 𝛼 = 𝐸 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐸𝐶𝑒𝑓𝑓 =
3 𝐶𝑒𝑓𝑓

𝐸𝐶𝑚 𝑆 𝑄𝑃
𝑒𝑡 𝜑𝑒 = 𝜑(∞;𝑡0 ) 𝑆𝐶𝐴𝑅
1+ 𝜑𝑒

Détermination de 𝜑(∞;𝑡0 )

Paramètre requis :

✓ u (périmètre de la partie de la poutre soumis à la dessiccation) = (0,3*2) + 0,25


= 0,85 m
2∗𝑆
✓ ℎ0 = = 295 mm
𝑢

✓ 𝑅𝐻 = 50%
✓ Classe de résistance 𝐶25/30
✓ 𝑡0 = 3𝑗𝑟

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Figure 39 : Détermination de 𝜑(∞;𝑡0 )

D’où 𝜑(∞;𝑡0 ) = 3,7

𝑆 𝑄𝑃
𝑒𝑛 𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒 𝜑𝑒 = 𝜑(∞;𝑡0 ) ⟶ 𝜑𝑒 = 3.52
𝑆 𝐶𝐴𝑅

𝐸𝐶𝑚
𝐸𝐶𝑒𝑓𝑓 = ⟶ 𝐸𝐶𝑒𝑓𝑓 = 6,834 𝐺𝑃𝑎
1 + 𝜑𝑒

𝐸𝑆 200
𝛼= ⟶ ⟶ 𝛼 = 29,265
𝐸𝐶𝑒𝑓𝑓 6,464

Mels 𝑄𝑃 ∗ 𝑋𝑟𝑒𝑒𝑙
σ𝑄𝑃
𝑐 = ⟶ 7.35
𝐼ℎ𝑓

D’où σ𝑄𝑃
𝑐 = 7,35 𝑀𝑃𝑎 < 𝜎𝐶,𝑚𝑎𝑥 = 0.45 ∗ 𝑓𝑐𝑘 = 10.35 𝑀𝑃𝑎

❖ Détermination de la contrainte σ𝑄𝑃


𝑠

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𝛼∞ Mels 𝑄𝑃 ∗ (𝑑𝑟𝑒𝑒𝑙 − 𝑋𝑟𝑒𝑒𝑙 )


σ𝑆𝑄𝑃 =
𝐼ℎ𝑓

D’où σ𝑆𝑄𝑃 = 190,03 𝑀𝑃𝑎 < 𝜎𝑆,𝑚𝑎𝑥 = 260 𝑀𝑃𝑎

𝑸𝑷 𝑸𝑷
Conclusion : comme𝛔𝒄 < 𝝈𝑪,𝒎𝒂𝒙 , et 𝛔𝑺 < 𝝈𝑺,𝒎𝒂𝒙 alors nous avons
aucun risque de fissuration au niveau du béton et de l’acier comprimé.

IV.1.1.9.2 -Détermination du moment résistant 𝑴𝑹 de la poutre au lieu-dit

tendu puis conclusion

𝑋𝑟𝑒𝑒𝑙
𝑀𝑅 = 𝐴𝑟𝑒𝑒𝑙 ∗ 𝜎𝑆 ∗ (𝑑𝑟𝑒𝑒𝑙 − )
3

⟹ 𝑀𝑅 = 0,0867

Comme 𝑴𝑹 > 𝑴𝒆𝒍𝒔𝑪𝑨𝑹 alors la poutre résiste aux charges qui lui
sonTtransmise.

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IV.1.2 - Etude des planchers


IV.1.2.1 - Etude des dalles à poutrelle et entrevous

Un plancher à corps creux dans sa structure, est semblable à un ensemble de poutre


en T espacées de 60cm. Composé de poutrelle qui constituent l’élément porteur de notre
plancher.

Figure 40: schéma entrevous


Il sera question pour nous, de déterminer la section d’acier à introduire dans les
poutrelles. Nous dimensionnerons les poutrelles comme des poutres isostatiques et nous
les classerons en fonction des portées er du type de charge d’exploitation qu’elles
supportent.

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 100


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Pour exemple, nous dimensionnerons de façon détaillée, la poutre de longueur 4.15


m et de charge d’exploitation 1.5KN/m².

IV.1.2.1.1 -Descente des charges

Poids du plancher Charge d'exploitation Total


16+4 (kN/m) (KN/m)

Charges à 2.886 0.9 3,786

L’ELS

Charges à 3.90 0.9 5,586

L’ELU

➢ Calcul du moment fléchissant


Le moment fléchissant le long d’une poutre soumise à une charge linéairement
𝑞𝑙²
répartie est donné par la formule : Mfmax = 8

Figure 41: Schéma mécanique


Après calcul, nous obtenons les moments suivants :

Moment fléchissant maximal

• A l’ELS : Mser = 9. 583KN.m


• A l’ELU : Med = 14. 139KN.m
• En appui on prendra Ma = 0.5Med = 7.069KN.m

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IV.1.2.1.2 -Détermination de la section d’acier

A l’ELU

En travée :

Vérifions tout d’abord si le calcul se fera avec une section en ‘Té’ ou une section
rectangulaire.

Mtmax = 14. 139KN.m = 0. 014139MN.m

ℎ𝑜
Mtable = b x ho x fcd x (d- 2 )

Avec :

• beff = 60 cm
• h0 = 4 cm (dalle de compression)
• 𝑓𝑐𝑑 = 𝑓𝑐𝑘 /γc = 25/1.5 = 16.66MPa
• d = 0.85h = 0.85*0.2 = 0.17 m

Nous obtenons ainsi 𝑀 = 0.055 MN.m

➢ Condition sur le moment de la table


✓ Si Mtmax ≤ Mtable alors calcul en considérant une section rectangulaire (Ce qui
est notre cas)
✓ Si Mtmax > Mtable, calcul d’une section Té

D’où le calcul se fera comme s’il s’agissait d’une poutre rectangulaire (b×h).

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Figure 42:Diagramme des contraintes

−Nc + Ns = 0 0.8bxfcd − As. σs = 0


{ => {
𝑀𝑒𝑑 = 𝑁𝑐. 𝑧 𝑀𝑒𝑑 = 0.8𝑏𝑥𝑓𝑐𝑑 (𝑑 − 0.4𝑥)

Remarque :

- L’équilibre des moments est effectué par rapport au centre de gravité des aciers.

- La résistance du béton tendu est considérée nulle.

Moment réduit

𝑴𝒕𝒎𝒂𝒙
µ = 𝒃 𝒙 𝒅𝟐 𝒙 𝒇𝒄𝒅

0.014139
µ = 𝟎.𝟔 𝒙 𝟎.𝟏𝟕²𝒙15.33

µ = 0.0532

𝛏 = 1.25 (1 - √1 − 2µ) = 0.068

ξ= 0.0683 < 0.392 alors pas besoin d’armatures comprimées.

Déterminons la hauteur du béton comprimé :

X = ξ× d

x = 0.068 × 0.17

x = 0.011m = 1.06 cm

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Vérifions si l’acier est plastifié

ℰ𝑏 𝑥
=
ℰ𝑠 𝑑−𝑥

(𝑑−𝑥)ℰ𝑏
ℰ𝑠 = 𝑥

(0.17−0.011)𝑥3.5 𝑥 10−3
ℰ𝑠 = 0.011

ℰ𝑠 = 5.05% > 0.174%

D’où l’acier est plastifié donc pas besoin de changer les dimensions.

Med
AS = (𝑑−0.4𝑥)𝜎
𝑆

0.014139
AS = (0.17−0.4 𝑥 0.011)347.8

AS = 0.000245m² soit encore = 2.45cm²

✓ Condition de non-fragilité
𝑓𝑐𝑡𝑚
Asmin = 0.26 x b x d x
𝑓𝑦𝑘

2⁄
𝑓𝑐𝑡𝑚 = 0.3 [𝑓𝑐𝑘 ] 3

2⁄
𝑓𝑐𝑡𝑚 = 0.3 [25] 3

𝑓𝑐𝑡𝑚 = 2.56 MPa

2.56
Asmin = 0.26 x 0.6 x 0.17 x 400

Asmin = 0.0001608m² soit encore = 1.6cm²

1.6 < 2.45 ⇒ Asmin < AS d’où la condition est vérifiée.

Comme choix d’armatures on aura 2HA12 + 1HA10 = 3.04 cm²

Aux appuis intermédiaires :

Ma = 7. 069KN.m = 0.007069 MN.m

Le calcul se fera en considérant une section rectangulaire de dimension (b0 × h).

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 104


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𝑴𝒂𝒑𝒑𝒖𝒊𝒔 𝒎𝒂𝒙
µ=𝒃
𝟎 𝒙 𝒅𝟐 𝒙 𝒇𝒄𝒅

0.007069
µ = 𝟎.𝟏𝟓 𝒙 𝟎.𝟏𝟕²𝒙15.33

µ = 0.106

𝛏 = 1.25 (1 - √1 − 2µ) = 0.1409

ξ= 0.1409 < 0.392 alors pas besoin d’armatures comprimées.

Déterminons la hauteur du béton comprimé :

x = ξ× d

x = 0.1409 × 0.17

x = 0.0239m = 2.39 cm

Vérifions si l’acier est plastifié

ℰ𝑏 𝑥
=
ℰ𝑠 𝑑−𝑥

(𝑑−𝑥)ℰ𝑏
ℰ𝑠 = 𝑥

(0.17−0.0239)𝑥3.5 𝑥 10−3
ℰ𝑠 = 0.0239

ℰ𝑠 = 2.139% > 0.174%

D’où l’acier est plastifié donc pas besoin de changer les dimensions.

𝑴𝒂𝒑𝒑𝒖𝒊𝒔 𝒎𝒂𝒙
AS = (𝑑−0.4𝑥)𝜎𝑆

0.007069
AS = (0.17−0.4 𝑥 0.1409)347.8

AS = 0.000178m² soit encore = 1.78cm²

✓ Condition de non-fragilité
𝑓
Asmin = 0.26 x b0 x d x 𝑓𝑐𝑡𝑚
𝑦𝑘

2⁄
𝑓𝑐𝑡𝑚 = 0.3 [𝑓𝑐𝑘 ] 3

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 105


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2⁄
𝑓𝑐𝑡𝑚 = 0.3 [25] 3

𝑓𝑐𝑡𝑚 = 2.56 MPa

2.56
Asmin = 0.26 x 0.15 x 0.17 x 400

Asmin = 0.00004m² soit encore = 0.402cm²

0.402 < 1.78 ⇒ Asmin < AS d’où la condition est vérifiée.

En appui on aura As = 1.78 cm² => 3HA10 pour As = 2.35 cm²

IV.1.2.1.3 -Détermination de l’Enrobage nominal 𝑪𝒏𝒐𝒎 du cadre et de la barre

• 𝐶𝑛𝑜𝑚 du cadre = 𝐶𝑚𝑖𝑛 + ∆𝐶𝑑𝑒𝑉 ⟶ 10 + 10 = 20 𝑚𝑚 a cause de la non


exposition des nervures

• 𝐶𝑛𝑜𝑚 de la barre = 𝐶𝑛𝑜𝑚 du cadre + 6 mm = 26 mm

IV.1.2.1.4 -Détermination de l’espacement entre les barres

(150 − 58)
𝑎1 > 𝑚𝑎𝑥(𝜙𝑛 ; 𝑑𝑔 + 5𝑚𝑚 ; 20𝑚𝑚) 𝑜𝑟 𝑎1 = = 46 𝑚𝑚
2

𝑎1 > 25 𝑚𝑚 D’où la condition est vérifiée

IV.1.2.1.5 -Détermination des différents paramètres réels

• 𝐴𝑟𝑒𝑒𝑙 = 3,05 cm²


1
• 𝑑𝑟𝑒𝑒𝑙 = ℎ − (𝑐𝑛𝑜𝑚 𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒 + 𝜙𝑐𝑎𝑑𝑟𝑒 + 𝜙𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒 + 2 𝜙𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒 ) = 168 𝑚𝑚
𝐴𝑟𝑒𝑒𝑙 ∗𝜎𝑆 ∗2 3,05 ∗400∗2∗ 10−4
• 𝑋𝑟𝑒𝑒𝑙 = ⟶ ⟶ 𝑋𝑟𝑒𝑒𝑙 = 0,039
𝑏∗𝜎𝑐 0,6 ∗0,45∗23

NB : Nous remarquons que la détermination des différentes valeurs réels ce sont


faites en combinaison quasi-permanente car elle permet l’évaluation de notre poutre sur
le long terme.

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 106


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IV.1.2.1.6 -Vérification des contraintes puis conclusion

En effet cette rubrique consiste à déterminer les contraintes de béton et d’acier


tendue en combinaison quasi-permanente et leur comparer à leurs valeurs maximales.

❖ Détermination de la contrainte σ𝑄𝑃


𝑐

Mels𝑄𝑃 ∗𝑋𝑟𝑒𝑒𝑙
σ𝑄𝑃
𝑐 = 𝑜𝑟
𝐼ℎ𝑓

3
𝑏∗𝑋𝑟𝑒𝑒𝑙 𝐸𝑆
𝐼ℎ𝑓 = + 𝛼∞ ∗ 𝐴𝑟𝑒𝑒𝑙,𝑐 (𝑋𝑟𝑒𝑒𝑙 )2 Or 𝛼= 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐸𝐶𝑒𝑓𝑓 =
3 𝐸𝐶𝑒𝑓𝑓

𝐸𝐶𝑚 𝑆 𝑄𝑃
𝑒𝑡 𝜑𝑒 = 𝜑(∞;𝑡0 ) 𝑆𝐶𝐴𝑅 = 0 car notre poutrelle n’est pas exposée à la dessication
1+ 𝜑𝑒

Détermination de 𝜑(∞;𝑡0 )

D’où 𝜑(∞;𝑡0 ) = 2,3

𝑆 𝑄𝑃 0,458
𝑒𝑛 𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒 𝜑𝑒 = 𝜑(∞;𝑡0 ) 𝐶𝐴𝑅
⟶ 𝜑𝑒 = 2,3 ⟶ 𝜑𝑒 = 1,987
𝑆 0,53

𝐸𝐶𝑚
𝐸𝐶𝑒𝑓𝑓 = ⟶ 𝐸𝐶𝑒𝑓𝑓 = 29,962 𝐺𝑃𝑎
1 + 𝜑𝑒

𝐸𝑆 200
𝛼=𝐸 ⟶ ⟶ 𝛼 = 6,67
𝐶𝑒𝑓𝑓 29,962

⟹ 𝐼ℎ𝑓 = 0,00001186 𝑚4

Mels 𝑄𝑃 ∗ 𝑋𝑟𝑒𝑒𝑙 0,009583 ∗ 0,039


σ𝑄𝑃
𝑐 = ⟶
𝐼ℎ𝑓 0,0001186

D’où σ𝑄𝑃
𝑐 = 3,15 𝑀𝑃𝑎 < 𝜎𝐶,𝑚𝑎𝑥 = 10.35 𝑀𝑃𝑎

❖ Détermination de la contrainte σ𝑄𝑃


𝑠

𝛼∞ Mels 𝑄𝑃 ∗ (𝑑𝑟𝑒𝑒𝑙 − 𝑋𝑟𝑒𝑒𝑙 )


σ𝑆𝑄𝑃 =
𝐼ℎ𝑓

6,67 ∗ 0,009583 ∗ (0,188 − 0,039)


⟹ σ𝑆𝑄𝑃 =
0,0001186

D’où σ𝑆𝑄𝑃 = 180,5 𝑀𝑃𝑎

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 107


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A USAGE MULTIPLE

Conclusion : comme𝛔𝑸𝑷 𝑸𝑷
𝒄 < 𝝈𝑪,𝒎𝒂𝒙 , 𝛔𝑺 < 𝝈𝑺,𝒎𝒂𝒙 +alors nous avons aucun
risque de fissuration au niveau du béton et de l’acier comprimé comme tendu.

IV.1.2.1.7 -Détermination du moment résistant 𝑴𝑹 puis conclusion

𝑋𝑟𝑒𝑒𝑙
𝑀𝑅 = 𝐴𝑟𝑒𝑒𝑙 ∗ 𝜎𝑆 ∗ (𝑑𝑟𝑒𝑒𝑙 − )
3

⟹ 𝑀𝑅 = 0,021 𝑀𝑁. 𝑚

Comme 𝑴𝑹 > 𝑴𝒆𝒍𝒔𝑪𝑨𝑹 alors la poutre résiste aux charges qui lui
son transmise.

IV.1.2.2 - Ferraillage de la dalle de compression

➢ Acier perpendiculaire aux nervures

A1 = 4e/𝑓𝑦𝑘 = (4 x 60) / 400 = 0.6 cm2

CHOIX RL6 avec espacement de 20 cm

➢ Acier parallèle aux nervures

A2= A1/2 = 0.6/2 = 0.3 cm2

CHOIX RL6 avec espacement de 30 cm

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 108


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A USAGE MULTIPLE

IV.1.2.3 - Plans de ferraillage des poutrelles

Figure 43: Plans de ferraillage des poutrelles

IV.1.3 - . Etudes des balcons

La plus grande portée de balcon dans notre bâtiment est de 1.2 m. C’est une dalle
pleine en porta faux de 14 cm d’épaisseur, dont le schéma mécanique est semblable à
celui d’une poutre en console.

IV.1.3.1 - Descente des charges sur le balcon

Nous avons sur le balcon, le poids de la dalle G = 5,66 kN/m2et la poids du mur G
= 2.24 KN/m et la charge d’exploitation Q = 3.5KN/m². L’étude se fait sur un ml de
dalle ; donc b = 1m :

✓ La charge à l’ELS est de Pser = 11.4 KN/ml


✓ La charge à l’ELU est de Pu = 15.915 KN/ml

IV.1.3.2 - Calcul des sollicitations maximales

➢ Moment fléchissant :

Le moment fléchissant maximal d’une poutre en console soumise à une charge


linéairement répartie est donnée par la relation :

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 109


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𝑞𝑙²
Mfmax = 2

En appliquant cette formule aux charges à l’ELS et ELU, on obtient :

- Mser = 8.208 KN.m

- Med = 11.458 KN.m

➢ Effort tranchant max Ved :

Ved = ql = 15.915*1.2 = 19.098KN

IV.1.3.3 - Calcul du ferraillage

✓ Moment réduit :
𝑀
𝑒𝑑
µ = 𝑏𝑑²𝑓
𝑐𝑑

Avec :

Med = 0.011458 MN.m

d = 0.85h = 14*0.85 = 11.9 cm

d’= 0.15h = 2.1 cm

b=1m

fcd = 16.66 MPa

0.011458
µ = = 0.0527 < 𝜇 = 0.392 =>Dimensionnement sans armatures
1 𝑥 0.1192 𝑥 16.66

comprimées

➢ Section d’aciers longitudinaux :

𝑀
𝑒𝑑
AS = (𝑑−0.4𝑥)𝜎
𝑆

Avec x = d*ξ = 0.119*0.0677 = 0.00805m

As = 2.84 cm² => 5HA 10 pour une section de As, adopté = 3.926 cm²

➢ Condition de non fragilité :

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2⁄
AS ≥ Asmin = max (0.26bdfctm/ 𝑓𝑦𝑘 ; 0.0013bd) avec 𝑓𝑐𝑡𝑚 = 0.3 [𝑓𝑐𝑘 ] 3

Asmin = 1.87 cm² < As, adopté = 3.926 cm²

➢ Détermination de l’Enrobage nominal 𝑪𝒏𝒐𝒎 du cadre et de la barre


• 𝐶𝑛𝑜𝑚 = 𝐶𝑚𝑖𝑛 + ∆𝐶𝑑𝑒𝑉 ⟶ 25 + 5 = 30 𝑚𝑚

➢ Détermination de l’espacement entre les barres

(1000 − 110)
𝑎1 > 𝑚𝑎𝑥(𝜙𝑛 ; 𝑑𝑔 + 5𝑚𝑚 ; 20𝑚𝑚) 𝑜𝑟 𝑎1 = = 890 𝑚𝑚
4

𝑎1 > 25 𝑚𝑚 D’où la condition est vérifiée

➢ Détermination des différents paramètres réels


• 𝐴𝑟𝑒𝑒𝑙 = 3.926 cm²
• 𝑑𝑟𝑒𝑒𝑙 = ℎ − (𝑐𝑛𝑜𝑚 𝑏𝑎𝑟𝑟𝑒 + 𝜙𝑐𝑎𝑑𝑟𝑒 +) = 95 𝑚𝑚
𝐴𝑟𝑒𝑒𝑙 ∗𝜎𝑆 ∗2 3,926 ∗0,8∗400∗2∗ 10−4
• 𝑋𝑟𝑒𝑒𝑙 = ⟶ ⟶ 𝑋𝑟𝑒𝑒𝑙 = 0,018
𝑏∗𝜎𝑐 1 ∗0,6∗23

NB : Nous remarquons que la détermination des différentes valeurs réels ce sont


faites en combinaison quasi-permanente car elle permet l’évaluation de notre poutre sur
le long terme.

IV.1.3.4 - Vérification des contraintes puis conclusion

En effet cette rubrique consiste à déterminer les contraintes de béton et d’acier


tendue en combinaison quasi-permanente et leur comparer à leurs valeurs maximales.

❖ Détermination de la contrainte σ𝑄𝑃


𝑐

Mels𝑄𝑃 ∗𝑋𝑟𝑒𝑒𝑙
σ𝑄𝑃
𝑐 = 𝑜𝑟
𝐼ℎ𝑓

3
𝑏∗𝑋𝑟𝑒𝑒𝑙
𝐼ℎ𝑓 = + 𝛼∞ ∗ 𝐴𝑟𝑒𝑒𝑙,𝑐 (𝑋𝑟𝑒𝑒𝑙 )2
3

⟹ 𝐼ℎ𝑓 = 0,000001946 𝑚4

Mels 𝑄𝑃 ∗ 𝑋𝑟𝑒𝑒𝑙 0,009583 ∗ 0,018


σ𝑄𝑃
𝑐 = ⟶
𝐼ℎ𝑓 0,0000019

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 111


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D’où σ𝑄𝑃
𝑐 = 3,15 𝑀𝑃𝑎 < 𝜎𝐶,𝑚𝑎𝑥 = 10.35 𝑀𝑃𝑎

❖ Détermination de la contrainte σ𝑄𝑃


𝑠

𝛼∞ Mels 𝑄𝑃 ∗ (𝑑𝑟𝑒𝑒𝑙 − 𝑋𝑟𝑒𝑒𝑙 )


σ𝑆𝑄𝑃 =
𝐼ℎ𝑓

6,67 ∗ 0,009583 ∗ (0,188 − 0,039)


⟹ σ𝑆𝑄𝑃 =
0,0001186

D’où σ𝑆𝑄𝑃 = 180,5 𝑀𝑃𝑎

𝑸𝑷 𝑸𝑷
Conclusion : comme𝛔𝒄 < 𝝈𝑪,𝒎𝒂𝒙 , 𝛔𝑺 < 𝝈𝑺,𝒎𝒂𝒙 +alors nous avons
aucun risque de fissuration au niveau du béton et de l’acier comprimé comme tendu.

IV.1.3.4.1 -Détermination du moment résistant 𝑴𝑹 puis conclusion

𝑋𝑟𝑒𝑒𝑙
𝑀𝑅 = 𝐴𝑟𝑒𝑒𝑙 ∗ 𝜎𝑆 ∗ (𝑑𝑟𝑒𝑒𝑙 − )
3

⟹ 𝑀𝑅 = 0,021 𝑀𝑁. 𝑚

Comme 𝑴𝑹 > 𝑴𝒆𝒍𝒔𝑪𝑨𝑹 alors la poutre résiste aux charges qui lui
son transmise.

IV.1.3.5 - Plan de ferraillage du balcon

Figure 44: ferraillage du balcon


IV.1.4 - Dimensionnement des dalles pleines

Tout au long de cette étude, nous nous intéresserons uniquement au panneau de


dalle ayant les portées les plus contraignantes à savoir le panneau « K.O.15.10» du
plancher haut rez de chaussée.

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 112


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IV.1.4.1 - Inventaire des charges sur le plancher

Tableau 25: Inventaire des charges sur le plancher

Plancher en dalle pleine épaisseur = 14cm

Désignation Valeur des charges


Charge d’exploitation
Habitation 1.5 kN/m2
Charge permanente
Poids propre du plancher en dalle pleine 3,5 KN/m2
E=14cm

Chape (5cm d’épaisseur) 1 kN/m2


Revêtement des carreaux en grès 0,44 kN/m2
céramique de 2cm

Staff 0,22 kN/m2


Enduit-en sous face 0,25 kN/m2
Total G 5,41 kN/m2

IV.1.4.2 - Calcul des sollicitations

Avant de procéder au calcul du moment fléchissant, il convient tout d’abord de


déterminer le sens de portée.

𝑙𝑥
𝛼=
𝑙𝑦

3.95
𝛼=
4.42

𝛼 = 0.89 > 0.4 D’où la dalle porte dans les deux sens.

P elu = 9.5535 KN/m²

Considérons la dalle comme étant une poutre de bande 1ml on a donc :

P elu = 9.5535 KN/ml

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 113


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➢ Principe de calcul du moment fléchissant :

Les moments fléchissant développés au centre d’un panneau articulé sur son
contour sont donnés par les relations :

• Dans le sens lx : Mx = μx.p.lx²


• Dans le sens ly : My = μy.Mx

Avec p : charge uniformément répartie par unité d’aire et couvrant entièrement la


dalle µx et µx. μx et μy : coefficients donnés par des abaques en fonction de α.

Pour les moments aux appuis, nous retiendrons le moment dans le cas des dalles
continues :

𝑀a = 0.5𝑀x

➢ Principe de calcul de l’effort tranchant :

Une dalle portant dans un seul sens se dimensionne comme une poutre. Le calcul
de l’effort tranchant devient donc évident.

Pour le cas des dalles portant dans deux sens, l’effort tranchant s’obtient par la
formule :

𝑝𝑙𝑥 1
𝑣𝑥 = +
2 1 + 𝛼 ⁄2
𝑝𝑙𝑥
{ 𝑣𝑦 =
3

Soit Mox et Moy les moments de référence de la travée dans la direction x et y :

𝑀𝑜𝑥 = μ𝑥 . p. lx²
{
𝑀𝑜𝑦 = μ𝑦 . 𝑀𝑜𝑥

1 1
μx = 8(1+2.4∗𝛼3 ) = 8(1+2.4∗0.893 )

μx = 0.0464

μy = 𝛼 2 ∗ (1 − 0.95 ∗ (1 − 𝛼)2

μy = 0.892 ∗ (1 − 0.95 ∗ (1 − 0.89)2

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 114


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μy = 0.782

𝑀𝑜𝑥 = μx. P elu.lx²

𝑀𝑜𝑥 = 0.0464* 9.5535 *3.95²

𝑀𝑜𝑥 =6.91 KN.m/ml

Moy = μy. 𝑀𝑜𝑥

Moy = 0.782* 6.91

Moy =5.408 KN.m/ml

IV.1.4.3 - Ferraillage de la dalle

En travée
➢ Sens lx :

𝑴
µ= 𝒃 𝒙 𝒅𝟐𝒐𝒙
𝒙𝒇 𝒄𝒅

0.00691
µ= 𝟏.𝟎𝟎 𝒙 𝟎.𝟎𝟗²𝒙15.33

µ = 0.0576 < 0.392 alors pas besoin d’armatures comprimées.

𝛏 = 1.25 (1 - √1 − 2µ)

ξ= 0.0742

Zd= d(1 − 0.4× ξ)

Zd= 0.087 m

𝑴𝒐𝒙
AS = Zd∗𝜎
𝑆

0.00691
AS = 0.087∗347.8

AS = 0.0002366m² soit encore AS = 2.36cm²

✓ Condition de non-fragilité

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𝑓
Asmin = 0.26 x b x d x 𝑓𝑐𝑡𝑚
𝑦𝑘

2⁄
𝑓𝑐𝑡𝑚 = 0.3 [𝑓𝑐𝑘 ] 3

2⁄
𝑓𝑐𝑡𝑚 = 0.3 [25] 3

𝑓𝑐𝑡𝑚 = 2.56 MPa

2.56
Asmin = 0.26 x 1.00 x 0.09 x 400

Asmin = 0.0001421m² soit encore = 1.42cm²

1.42< 2.36 ⇒ Asmin < AS d’où la condition est vérifiée. Donc on optera pour la
section d’acier donnée par AS soit 4HA10.

➢ Sens lY :

𝑴 𝒐𝒚
µ= 𝒃 𝒙 𝒅𝟐 𝒙 𝒇
𝒄𝒅

0.005408
µ= 𝟏.𝟎𝟎 𝒙 𝟎.𝟎𝟗²𝒙15.33

µ = 0.0’(à < 0.392 alors pas besoin d’armatures comprimées.

𝛏 = 1.25 (1 - √1 − 2µ)

ξ= 0.0576

Zd= d(1 − 0.4× ξ)

Zd= 0.0879 m

𝑴
𝒐𝒙
AS = Zd∗𝜎
𝑆

0.005408
AS = 0.0879∗347.8

AS = 0.000183m² soit encore AS = 1.83cm²

✓ Condition de non-fragilité
𝑓
Asmin = 0.26 x b x d x 𝑓𝑐𝑡𝑚
𝑦𝑘

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A USAGE MULTIPLE
2⁄
𝑓𝑐𝑡𝑚 = 0.3 [𝑓𝑐𝑘 ] 3

2⁄
𝑓𝑐𝑡𝑚 = 0.3 [25] 3

𝑓𝑐𝑡𝑚 = 2.56 MPa

2.56
Asmin = 0.26 x 1.00 x 0.09 x 400

Asmin = 0.0001421m² soit encore = 1.42cm²

1.42< 1.83 ⇒ Asmin < AS d’où la condition est vérifiée. Donc on optera pour la
section d’acier donnée par AS soit 4HA8.

IV.1.4.4 - Vérification des contraintes

A l’ELS en combinaison quasi-permanent on a :

Pels = G + 0.3 ×Q

Pels = 5.41 + 0.3 × 1.5

Pels = 6.11 KN/m

𝑀𝑜𝑥 = μ𝑥 . p. lx²
{
𝑀𝑜𝑦 = μ𝑦 . 𝑀𝑜𝑥

Les valeurs de paramètres μx et μy sont conservées.

𝑀𝑜𝑥 = μx. P els.lx²

𝑀𝑜𝑥 = 0.0464*6.11*3.95²

𝑀𝑜𝑥 =4.42 KN.m/ml

Moy = μy. 𝑀𝑜𝑥

Moy = 0.782* 4.42

Moy =3.459 KN.m/ml

✓ Détermination de la position de l’axe neutre x:

La position de l’axe neutre est donnée en résolvant l’équation :

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𝑏
x² - (d – x)nAs1 + (x-d’) nAs2
2

• Sens lx :

Avec As2 =0 et n = 15, on a x = 0.0219m d’où x1=2.19 cm

• Sens lY :

Avec As2 =0 et n = 15, on a x = 0.0196m d’où x2=1.96 cm

✓ Détermination du moment d’inertie quadratique I1:


𝑏
I1 = 3x3 + nAs1 (d – x)² + nAs2 (x-d’) ²

• Sens lx :

I1 = 0.0000199 m4

• Sens lY :

I2 = 0.0000161 m4

✓ Vérification de la contraint de compression du béton :

La contrainte de béton σ𝑏𝑐..𝑚𝑎𝑥 est limitée par la relation :

𝑀𝑠𝑒𝑟
σ𝑏𝑐..𝑚𝑎𝑥 = x ≤ ̅̅̅̅
σ𝑏𝑐 = 0.45 𝑓𝑐𝑘
𝐼1

• Sens lx :

σ𝑏𝑐..𝑚𝑎𝑥 =4.86 <σ


̅̅̅̅
𝑏𝑐 = 10.35 MPa (CV)

• Sens lY

σ𝑏𝑐..𝑚𝑎𝑥 =4.21 <σ


̅̅̅̅
𝑏𝑐 = 10.35 MPa (CV)

✓ Vérification de la contrainte des aciers tendus :


𝑀𝑠𝑒𝑟
σ𝑠𝑡 =n (d – x) ≤ ̅̅̅̅
σ𝑠𝑡 = 0.8 𝑓𝑦𝑘
𝐼1

• Sens lx :

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σ𝑠𝑡 =226.88 <σ


̅̅̅̅
𝑠𝑡 = 320 MPa (CV)

• Sens lY :

σ𝑠𝑡 =226.87 <σ


̅̅̅̅
𝑠𝑡 = 320 MPa (CV)

IV.1.4.5 - Dispositions constructives :

➢ Enrobage nominal :

𝒄nom = 𝒄min + ∆𝒄dev

Avec

𝒄min = max (𝒄min b; 𝒄min dur; 10𝑚𝑚)

𝒄min b = Ø = 10mm

𝒄min dur = 15 mm

On a au final, 𝒄nom = 15 + 10 = 25 mm

➢ Longueur d’ancrage :

Elle est donnée par la formule :

𝑙b min, ≥ max (0.3𝑙b, rqd, 10∅; 100𝑚𝑚)

Elle n’est conditionnée que par le diamètre des armatures. Comme pour le balcon,
nous avons des barres de diamètre 10 mm Donc 𝑙b min = 0.14 m.

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IV.1.4.6 - Plan de ferraillage

Figure 45: Figure 46:


première nappe de deuxième nappe de
ferraillage ferraillage

IV.1.5 - Etude des poteaux

Nous montrerons ici les étapes de dimensionnement d’un poteau. Nous


dimensionnerons le poteau le plus chargé de notre structure.

D’après les tableaux de descente des charges, le poteau le plus chargé est le poteau
K10 du sous-sol, qui est un type de poteau P01 (35*80) défini dans le
prédimensionnement. Les charges seront résumées dans le tableau ci-dessous.

Tableau 26: charge sur poteau plus poids propre

NOM DU POTEAU Charge à l'ELS (KN) Charge à l'ELU (KN)

Charge permanente Charge d'exploitation

Poteau K10 1841.98 KN 358.94 KN 3023.89 KN

IV.1.6 - Détermination de la section d’acier

➢ Longueur de flambement et élancement

La longueur de flambement peut être prise égale à 0,7.l

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Élancement d’un élément :

𝑙0
λ= 𝑖

Avec 𝑙0 : longueur de flambement (m),

i : rayon de giration (m).

Pour un poteau de section rectangulaire :

𝑵𝑬𝑫 = 𝒌𝒉 𝒌𝒔 𝜶(𝒃𝒉𝒇𝒄𝒅 +𝑨𝑺 𝒇𝒚𝒅 )

𝑙0 √12
λ= 𝑎

λ =23.20< 60

0.86
𝛂= 𝜆
[1+( )2 ]
62

Pour un poteau de section rectangulaire :

𝒌𝒉 =(0.75+0.5h) (1-6ρδ) pour h < 0,50 m sinon 𝑘ℎ = 1

δ = d’ / h, d’ : enrobage des aciers

ρ = As / (b.h)

0.6𝑓𝑦𝑘
𝑘𝑠 = 1.6 − 500
Pour 𝑓𝑦𝑘 > 400 MPa et λ > 40 sinon 𝑘𝑠 = 1

𝑵𝑬𝑫
𝑨𝑺 = 𝒇𝟏 (𝒌 - 𝒃𝒉𝒇𝒄𝒅 )
𝒚𝒅 𝒉 𝒌𝒔 𝜶

𝐴𝑆 =13.01 cm² pour une section d’acier choisie de :

As = 10HA14 = 15.39 cm²

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Chapitre V: DEVIS ET PLANIFICATION DU PROJET

A- DEVIS DESCRIPTIF

V.1 -Généralités

Étude de faisabilité d’un projet a pour but principal d’identifier toutes les
prestations ainsi que les modes d’exécution y afférentes dans un Cahier de Clause
Technique Particulières (CCTP).

V.2 -Contexte du projet

Le présent cahier des clauses techniques particulières (CCTP) se rapporte au projet


de construction d’un immeuble SS+R+8 à Bonamoussadi.

V.3 -Cahier de clause administrative particulière ou Devis descriptif

V.3.1 - Travaux préliminaires

Il s’agit de l’ensemble des prestations effectuées généralement le début des


travaux, Ils comportent :

V.3.1.1 - Projet d’exécution

Il s’agit ici à produire l’ensemble des documents graphique et technique nécessaire


à l’exécution global des prestations.

Comme documents écrits on peut citer :

- Essais géotechniques ;

- Note de calculs,

- Le plan d’action qualité ;

- Le plan de gestion environnemental ;

Comme documents graphiques on peut citer :

- Les plans architecturaux actualisés ;

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- Les plans de structures (ferraillage…) ;

- Les plans d’assainissement ;

V.3.1.2 - L’installation de chantier

Mise en place des installations nécessaire au bon fonctionnement de l’équipe projet


:

Le débroussaillage du site ;

− L’abattage des arbres et leur dessouchage ;


− Construire une baraque pour bureaux, réunion, magasins et autres besoins de chantier
− Aménager des espaces pour la mise en place des matériaux (sable, gravier, bois…) ;
− Construire un enclos pour protéger le chantier des intrus.

V.3.1.3 - Implantation

Elle consiste à matérialiser sur le terrain le contour de l’ouvrage à construire et ses


différentes composantes. Elle est faite par construction d’une chaise d’implantation avec
des lattes de 4x8 Cm assemblées avec les pointes de 80mm en se servant d’une fiole pour
répéter une altitude donnée en plusieurs points et sur laquelle sont représentés les axes
des murs, leur épaisseur et celle de la fondation ou avec une station topographique.

V.3.1.4 - Décapage

Il s’agit d’extraire la couche supérieure du sol moins consistante afin de mettre à


nu le sol sain, sur toute la surface que devra occuper notre construction.

V.3.2 - Gros œuvre

Les ouvrages à réaliser devront être conformes aux normes et règlements des
documents techniques unifiés (D.T.U) par conséquent, relatifs à chaque corps d’état et
les matériaux ne pourront être admis à l’utilisation que sous approbation technique du
maître d’œuvre.

V.3.2.1 - Fondation

Ici nous aurons une fondation en radier générale

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V.3.2.1.1 -Fouilles

La fouille sera exécutée sur toute l’emprise du terrain (une fouille en excavation)
jusqu’à la cote indiquée suivant les plans graphiques

V.3.2.1.2 - Forme

Il sera réalisé un remblai bien compacté à 95 % OPM (Optimum Proctor Modifié)


par couches vertical 15 à 20cm avec arrosage optimal de chacune des couches mises en
place.

V.3.2.1.3 -Béton de propreté

- Il sera exécuté un béton de propriété d’épaisseur 10cm en dessous du radier le


béton de propriété sera dose a :
➢ Ciment CPJ 42.5R : 150kg/m3.
➢ Gravier 5/15 : 450L/m3.
➢ Gravier 15/25 : 350L/m3.
➢ Sable : 400L/m3.

V.3.2.1.4 - Béton pour ouvrage en BA

Le radier, les amorces poteaux et les nervure seront en béton arme constitué des
aciers en haute adhérence.

➢ Le béton sera dosé à :


➢ Ciment CPJ 42.5R : 350kg/m3.
➢ Gravier 5/15 : 200L/m3.
➢ Gravier 15/25 : 600L/m3.
➢ Sable : 400L/m3.

V.3.2.1.5 -Dallage

- Les remblais

Le déblai des terres provenant des fouilles sera destiné aux remblais ; La mise en
place se fera par couches successives de 0,30m soigneusement compactées avec arrosage
optimal pour chaque couche. Le dallage sera coulé en béton armé dosé à 350 kg/m3 avec

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incorporation d’une maille d’acier de répartition d’armatures haute adhérence formant


un quadrillage épousant la forme du dallage.

V.3.2.2 - Elévation

V.3.2.2.1 -Murs

Les maçonneries pour murs de façade, refends, cloisons seront en agglomérés creux
de 15 x 20 x 40cm et dosés 300kg / m3 et jointoyés à l’aide du mortier de ciment,
d’épaisseur 1.5cm avec enduit au mortier de ciment sur deux faces dosées à 300kg / m3
de CPJ 35 ;

V.3.2.2.2 -Les poteaux

Ils seront réalisés en béton armé mais, n’auront pas tous les mêmes sections telles
qu’indique les différents plans architecturaux et seront dosés en ciment à 350kg/m3.

V.3.2.2.3 - Les poutres

Elles seront en béton armé avec un dosage en ciment de 350kg/m3. Leurs sections
sont indiquées sur les différents plans de coffrage.

V.3.2.2.4 -Les linteaux

Ce sont des poutres réalisées au-dessus des ouvertures, ils auront une section
constante de 15x20cm et auront un dosage en ciment de 350kg/m3.

V.3.2.2.5 -Plancher à corps creux

Les planchers hauts du bâtiment seront prévus en hourdis creux et recouvert d’une
table de compression avec incorporation d’armatures de répartition conformément aux
plans d’exécution.

Cette couverture devra être réalisée conformément aux règles et prescriptions


techniques du Maître d’œuvre et des Contrôleurs.

L’exécution regroupera fondamentalement les opérations ci-après :

- La préfabrication des hourdis

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- solivage et étayage

- pose des entrevous simultanément avec les nervures

- coffrage de la dalle et coulage

V.3.2.2.6 -Enduits mortier

Les supports des enduits devront être arrosés de manière à être légèrement humides
en profondeur.

Les enduits ciment seront exécutés en 2 couches sur toutes les parties vues des
maçonneries non destinées à d’autres revêtements spéciaux et sur les parties vues des
éléments en béton armé.

Les enduits ciment seront exécutés en 2 couches sur toutes les parties vues des
maçonneries non destinées à d’autres revêtements spéciaux et sur les parties vues des
éléments en béton armé.

L’exécution des enduits devra être conduite de la manière suivante :

- Une première couche d’accrochage (gobetis) réalisée avec du sable de mer ou


de rivière non tamisé selon un dosage de 300 kg/ /m3 de CPJ 35.

- Une deuxième couche formant le corps de l’enduit, réalisée avec du sable de


mer ou de rivière tamisé selon un dosage 300kg/ m3 de CPJ 35.

L’enduit devra être réalisé de manière à présenter un parfait surfaçage et des


arêtes bien rectilignes notamment au niveau des intersections de plans. Il devra respecter
les épaisseurs minimales de 2cm pour les enduits intérieurs, 2cm pour les enduits
extérieurs avec incorporation d’un hydrofuge de type sikalite dosé en fonction du nombre
de sac de ciment.

V.3.2.2.7 -Escaliers

Les escaliers seront à paillasse et à marches droites, réalisés en béton armé dosé à
350kg/m3, ils seront constitués de deux volées identiques ; avec un emmarchement de
1m, son coffrage tiendra compte de l’aspect architectural définitif désiré.

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A USAGE MULTIPLE

V.3.2.3 - Caractéristiques des matériaux

V.3.2.3.1 -Sables

Les sables utilisés pour divers bétons auront une granulométrie continue 0,08mm
et 2.5mm pour les mortier et chapes, et entre 0.16mm et 5mm pour les ouvrages en béton.

V.3.2.3.2 -Gravillons

Les gravillons destinés à la confection des bétons seront des matériaux homogènes
naturels ou concassés. Les graviers doivent avoir été débarrassés de leurs pellicules par
soufflage ou par lavage. Ils seront de granulométrie 5/15 et 15/25.

V.3.2.3.3 -Eau de gâchage

L’eau de gâchage doit être propre et conforme à la norme NFP 18.303. A défaut de
l’eau de la CAM WATER, on utilisera une eau aux propriétés analogues.

V.3.2.3.4 - Ciment (liants hydrauliques)

Les ciments utilisés pour les bétons et les mortiers doivent satisfaire aux conditions
générales imposées par la réglementation en vigueur. Ils sont de type CPJ 35 de
CIMENCAM et ne devront présenter aucune trace d’humidité. Le stockage sur le
chantier sera à cet effet réalisé sur un plancher sec. Tout stock qui ne présenterait pas un
aspect de pulvérulence sera rebuté et évacué dans les quatre jours.

V.3.2.3.5 -Armatures

Les armatures pour béton armé seront conformes aux prescriptions du BAEL 91
modifier 99. Elles doivent être parfaitement propres, sans aucune trace de rouille, non
adhérence de peinture ou graisse.

V.3.2.3.6 -Caractéristiques des bétons et mortiers

Il conviendra de procéder à des essais préalables en fonction des qualités souhaitées


afin de définir les divers dosages à la composition : à titre indicatif, on aura les dosages
ci-dessous :

➢ Béton de propreté : 150kg / m3;

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 127


ETUDE STRUCTURALE D’UN BATIMENT
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➢ Ouvrages enterrés : 350kg / m3 ;


➢ - Ouvrages en élévation : 350kg / m3 pour les éléments porteurs, et 300kg / m3
pour les maçonneries et joints ;
➢ - Enduit de ciment : 300kg / m3.
B- DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF

Le Devis estimatif est un document technique qui permet de définir les différentes
prestations à exécuter dans un cadre bien définis ainsi que les couts y afférentes.il permet
ainsi d’avoir une visibilité financière au propriétaire du projet.

Notre devis est subdivisé en plusieurs lots :

Lot 1: TRAVAUX PRELIMINAIRES

Lot 2: FONDATIONS

Lot 3: NIVEAU SOUS SOL GROS ŒUVRE

Lot 4: NIVEAU RDC GROS ŒUVRE

Lot 5 : ELEVATION MEZANINE GROS


OEUVRE

Lot 6: ELEVATION ETAGE 1 GROS ŒUVRE

Lot 7: ELEVATION ETAGE 2 GROS ŒUVRE

Lot 8: ELEVATION ETAGE 3 GROS ŒUVRE

Lot 9: ELEVATION ETAGE 4 GROS ŒUVRE

Lot 10: ELEVATION ETAGE 5 GROS ŒUVRE

Lot 11: ELEVATION ETAGE 5 GROS ŒUVRE

Lot 12: ELEVATION ETAGE 6 GROS ŒUVRE

Lot 13: ELEVATION ETAGE 7 GROS ŒUVRE

Lot 14: ELEVATION ETAGE 8 GROS ŒUVRE

Lot 15: CHARPENTE ET COUVERTURE

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 128


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A USAGE MULTIPLE

CADRE DU DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF DES TRAVAUX DE


CONSTRUCTION DU LOTS 12 D'UN BATIMENT DU TYPE SS+RDC+M+8 A
USAGE MIXTE

NUMEROTATION SECTION LONGUEUR/m VOLUME m3 CIMENT /SACS SABLE / tGRAVIER 15/25 /tGravier 5/15 FER DE 14 FER DE 12 FER DE 10 FER DE 8 FER DE 6 PARPINS 15/40HOURDIS 15/50
poutre B01-2 15X40 3,55 0,213 1,49 0,188 0,143 0,077 2 1 2
poutre A11 20X40 4,4 0,353 2,47 0,311 0,237 0,118 2 1 3
poutre B03 20X40 5,31 0,425 2,975 0,375 0,286 0,143 3 1 4
poutre B04 20X40 3,55 0,284 1,988 0,25 0,19 0,095 2 1 4
poutre E05 20X40 5,26 0,421 2,947 0,371 0,283 0,141 2 1 4
poutre E06 20X40 12,01 0,961 6,727 0,847 0,645 0,322 5 2 8
poutre A09 20X45 4,35 0,397 2,779 0,35 0,267 0,133 3 3 4
poutre A08 20X45 4,35 0,391 2,737 0,345 0,263 0,131 3 1 4
poutre A07 15X45 5,4 0,486 3,402 0,428 0,326 0,163 3 2 2 6
poutre A06 20X40 20,33 1,83 12,81 1,61 1,23 0,615 2 14 4 19
poutre A05 20X45 7,63 0,687 4,809 0,606 0,462 0,231 3 2 2 7
poutre A04 20X45 3,6 0,288 2,016 0,254 0,193 0,096 2 1 2
poutre A03 25X45 3,2 0,358 2,506 0,316 0,241 0,12 1 3 3
poutre A02 20X45 4,27 0,385 2,695 0,34 0,259 0,129 2 1 1 4
poutre A01 20X45 4,4 0,396 2,772 0,35 0,266 0,133 4 2 8
poutre E16 20X40 3,85 0,308 2,156 0,271 0,207 0,103 2 3
poutre F01 15X45 13,45 0,908 6,356 0,8 0,61 0,305 6 4 3 9
poutre B02-2 25X55 15,15 2,08 14,56 1,834 1,4 0,7 3 13 1 6 26
poutre B03-2 25X55 15,41 2,12 14,84 1,87 1,425 0,712 12 2 2 6 31
poutre B03-2 20X45 4,5 0,405 2,835 0,357 0,272 0,136 3 1 2 5
poutre B04-2 25X55 15,12 2,08 14,56 1,834 1,4 0,7 3 4 11 6 20
poutre B01-2 15X40 2,4 0,144 1,008 0,127 0,096 0,048 1 1 1
poutre F07 15X45 6,15 0,415 2,905 0,366 0,278 0,139 3 1 3 5
poutre F08 15X45 4,75 0,321 2,247 0,283 0,215 0,107 2 1 1 3
poteau P01 X2 30X60 3,35 1,206 8,5 1,06 0,81 0,405 8 10
poteau P02 X4 30X55 3,35 2,211 15,5 1,95 1,49 0,74 14 16
poteau P03 X4 30X50 3,35 2,01 14,5 1,77 1,35 0,68 16 21
poteau P04 X8 25X45 3,35 3,015 21,5 2,66 2,03 1,01 24 24
poteau P05 X8 20X40 3,35 2,144 15 1,89 1,44 0,72 24 20
elevation 180 17,88 122,16 36,7164 1,93653 0,9676 24 18 6423
cage d'ascenseur 3,5 3,575 25,025 3,153 2,4 1,2 68
escalier 1,7766 12,43 1,5669 1,1938 0,59 19 4 10
poutrelle 431,16 2,586 25,86 2,17 2,17 110 60 16 120
dalle de compression 23,9555 167,6885 21,128 16,097 8,048 170 2126
total 77,0151 544,7535 88,7473 39,94133 22,1276 67 218 200 95 584 6423 2126

N° Désignation U Qté en Perte Qté a


place commandé
Béton
t
1 Sable 88,7473 10% 98
Graviers 5/15 t 22,1276 10% 26
2 15/25 t 39,94133 10% 44
3 Ciments Sacs 544,7535 3% 565
Aciers
4 HA14 U 67 6% 71
5 HA12 U 218 6% 235

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 129


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6 HA10 U 200 6% 210


7 HA8 U 95 6% 100
8 Ronds lisses (∅6) U 584 6% 613
Maçonneries
9 Parpaings de 15 U 6423 5% 6750
10 Hourdis U 2126 4.5% 2250

Le Devis estimatif est un document technique qui permet de définir les différentes
prestations à exécuter dans un cadre bien définis ainsi que les couts y afférentes.il permet
ainsi d’avoir une visibilité financière au propriétaire du projet.

Désignation Unité Quantité P.U P.T


Ciment sacs 565 6000 3390000
Sable Tonne 98 8000 784000
Gravier 5/15 Tonne 44 10000 440000
Gravier 15/25 Tonne 26 11000 286000
Aciers HA14 U 71 11000 781000
Aciers HA12 U 235 7000 1645000
Aciers HA10 U 210 5000 1050000
Aciers HA8 U 100 3800 380000
Aciers RL6 U 613 2000 1226000
Parpaings de 15 U 6750 275 1856250
Hourdis U 2250 400 900000
Fils d’attache Botte 15 9000 135000
Planche de coffrage
U 40 5000 200000
(29*3*500) cm

Latte (4*8*500) cm U 120 1500 180000

Contre-plaqué (2.5*1.5) m U 10 3500 35000

Pointe ordinaire de 80 Paquet 10 4000 40000

Pointe ordinaire de 3 Paquet 2 2500 5000

Pointe toc de 80 Paquet 25 1500 37500


Sceau maçon U 10 900 9000

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 130


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bourette U 2 27000 54000


Total 13433750

Tableau 18 : devis quantitatif et estimatif

Le présent devis s’élève à la somme de treize millions quatre cent trente-trois


mille sept cent cinquante francs CFA

C- ORGANISATION ET PLANIFICATION DES TRAVAUX

I. GENERALITES SUR LA PLANIFICATION DES


TRAVAUX :

L’exécution d’un chantier se traduit par la mise en œuvre d’un ensemble


d’activités reparties dans le temps. La réalisation de ces activités entraine la mise
en disposition des ressources matérielles, financières et humaines. La finalité étant
de réaliser un ouvrage bien déterminé, dans les conditions et délais bien définis.
Le non-respect du délai d’exécution des travaux peut entrainer des pénalités chez
le maitre d’œuvre. Ainsi, ce dernier se doit de faire une bonne programmation et
une bonne planification des actions dans le temps.

Le principal objectif d’un planning n’est pas d’évaluer le retard dans


l’exécution des travaux mais de permettre au maitre d’ouvrage et au maitre d’œuvre
l’exercice des cinq (05) fonctions suivantes :

➢ Prévoir : il s’agit d’établir un programme d’action et le situer dans le temps


;
➢ Organiser : ici, il s’agit de mettre en place les moyens propres à la
réalisation des travaux ;
➢ Commander : cette o p é r a t i o n c o n s i s t e à d é c l e n c h e r l ’ e x é c u t i o n
d e s différentes phases de réalisation des travaux ;
➢ Coordonner : dans cette partie, il s’agit de relier les différentes phases
d’exécution des travaux entre elles et d’évaluer la répercussion que peut
entrainer leur enchainement ;

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 131


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➢ Contrôler : il s’agit de s’assurer que la réalisation des travaux soit


conforme aux prévisions et de prendre toutes les mesures nécessaires pour
corriger toute défaillance. Pour cela, le planning doit remplir les conditions
suivantes :
Être facile à lire par les exécutants
Permettre à chacun de situer son intervention

Faciliter la mise à jour lors des pointages périodiques.

II. ELABORATION DU PLANNING DES


TRAVAUX :

1. Documents nécessaires pour l’élaboration d’un


planning

Les documents nécessaires pour l’élaboration d’un planning sont :

➢ Les plans d’exécutions ;


➢ Les devis estimatifs et quantitatifs ;
➢ Le cahier de clauses techniques particulières ;
➢ Le cahier de clauses techniques administratives.

2. Les différentes méthodes d’élaboration d’un


planning

Il existe plusieurs méthodes d’élaboration des plannings parmi lesquelles


nous pouvons citer :

❖ La méthode GANTT ;
❖ La méthode PERT ;
❖ La méthode des potentielles ;
❖ La méthode chemin de fer ;
❖ La méthode de gestion informatique du projet.

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 132


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Cependant celle que nous choisirons pour la planification des travaux de


notre projet est la méthode GANTT. Ce planning sera réalisé grâce au logiciel MS
PROJECT.

3. Taches principales de notre planning


GANTT

A. Installation de chantier
B. Implantation + terrassement
C. Fondations
D. Poteaux + poutres + dalle plancher haut sous-sol + maçonnerie
E. Coffrage escalier + cage d’ascenseur
F. Poteaux + poutres + dalle plancher haut RDC + maçonnerie
G. Coffrage escalier + cage d’ascenseur
H. Poteaux + poutres + dalle plancher haut étage 1 + maçonnerie
I. Coffrage escalier + cage d’ascenseur
J. Poteaux + poutres + dalle plancher haut étage 2 + maçonnerie
K. Coffrage escalier + cage d’ascenseur
L. Poteaux + poutres + dalle plancher haut étage 3 + maçonnerie
M. Coffrage escalier + cage d’ascenseur
N. Poteaux + poutres + dalle plancher haut étage 4 + maçonnerie
O. Coffrage escalier + cage d’ascenseur
P. Poteaux + poutres + dalle plancher haut étage 5 + maçonnerie
Q. Coffrage escalier + cage d’ascenseur
R. Poteaux + poutres + dalle plancher haut étage 6 + maçonnerie
S. Coffrage escalier + cage d’ascenseur
T. Poteaux + poutres + dalle plancher haut étage 7 + maçonnerie
U. Poteaux + chainage 8 + maçonnerie
V. Coffrage escalier + cage d’ascenseur
W. Chéneau
X. Etanchéité
Y. Charpente+ couverture

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 133


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Z. Dernier raccord
AA. Repliement

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 134


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Tache Tache antécédente Durée


A - 4
B A 12
C B 21
D C 30
E C-D 8
F D 30
G E-F 8
H F 30
I G-H 8
J H 30
K I-J 8
L J 30
M K-L 8
N L 30
O M-N 8
P N 30
Q O-P 8
R P 30
S G-R 8
T R 30
U T 21
V U 12
W U-V 6
X W 6
Y X-U-V 12
Z Y 6
AA Z 5

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 135


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BILAN DE STAGE

Dans cette partie nous présenterons les difficultés rencontrées au stage


ainsi que les remarques et suggestions qui en émanent.

I. DIFFICULTES

Le séjour en entreprise représentait un véritable avantage pour tout apprenant qui


voudrait devenir technicien ou ingénieur parce qu’il se heurte aux réalités auxquelles il
sera confronté quotidiennement et cela a été le cas pour nous. Cependant étant donné
que toute chose présente des avantages comme des inconvénients, nous avons dû faire
face à plusieurs difficultés à savoir :

• Le non-respect des heures règlementaires de travail et de la ponctualité ;

II. REMARQUES

Le peu de temps passé dans cette entreprise nous a été bénéfique sur de nombreux
points. Néanmoins nous avons présentés quelques remarques qui sont :

• Absence d’une trousse de premiers secours en cas d’accident ;

• Le respect des normes de constructions ;


• Une bonne entente et collaboration entre les ouvriers et les différents chefs.

III. SUGGESTIONS

Dans l’optique de faire accroitre les rendements de l’entreprise,


d’améliorer la bonne gérance il faudrait que :

• Elle doit veiller à la sécurité et à l’hygiène du personnel de manière à ce que chaque


employé soit équipé en outils de sécurités et en prévoir un surplus pour les visiteurs ;
• Améliorer la gestion des personnels ;

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 1


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CONCLUSION
Dans cette étude il était question pour nous, de concevoir la structure du bâtiment
qui nous a été confié, en produisant des plans finis du projet (plans de coffrage surtout),
d’effectuer le dimensionnement des éléments de structure principaux et ainsi produire
les différents plans de réalisation devant être utilisés sur le terrain.

L’étude menée n’a pas été faite jusqu’au bout. Ainsi on peut noter quelques
insuffisances :

• Le calcul des nervures du radier et du mur de soutènement n’a pas pu être


effectué,
• Il aurait été nécessaire de faire une étude dynamique de la structure du
bâtiment, soumise aux forces horizontales du vent ; car la hauteur du bâtiment
dépassant les 25m, les effets du vent ne sont plus négligeables et doivent être
pris en compte.

Malgré les insuffisances présentées, ce projet nous a donné la possibilité de mettre en


pratique les connaissances acquises au cours de nôtre formation, notamment les
connaissances en dessin technique, en dimensionnement et en méthodologie d’étude d’une
structure.

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 2


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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1. [BAEL, 91] Jean-Pierre Mougin, Béton Armé aux Etats Limites 91modifié99, deuxième Edition
Eyrolles 2000.

2. Université Abou Bekr Belkaid, Etude technique-économique d’un bâtiment « 2 sous-sols, RDC
+ 16 étages » d’une forme irrégulière en plan à usage d’habitation. Rapport, 161 pages

3. Condensé de l’Eurocode 2 ( rev0 04-05-2017) droits d’auteur : FEBELCEM

Rédigé par MBAHANE ROSTAND 3


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ANNEXE

Rédigé par MBAHANE ROSTAND i


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ANNEXE 1 : Plans architecturaux

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ANNEXE 2 : Plans de coffrage

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ANNEXE 3 : Rendu de notre structure

Rédigé par MBAHANE ROSTAND iv


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Figure 47: Rendu 3D du bâtiment

Rédigé par MBAHANE ROSTAND v


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ANNEXE 4 : projet réalisé

Rédigé par MBAHANE ROSTAND vi

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