Manuel Sur La Comptabilité Publique
Manuel Sur La Comptabilité Publique
Manuel Sur La Comptabilité Publique
01/12/2010
Auteur
Mr : AMMARI ALI
Ces dépenses destinées à assurer aussi bien la couverture des charges nécessaires au
fonctionnement des services publics que l’exécution des opérations d’investissement publics mises à la
charge de l’Etat, répondent à un besoin et conduisent à un objectif tel que défini par le budget.
Une fois qu’il a été voté et publié, le budget doit être exécuté. La procédure d’exécution
de ce budget est soumise à l’ensemble des règles de la comptabilité publique et s’applique à tous les
organismes publics (Etat, Collectivités territoriales, et les Etablissements Publics à caractère Adminis-
tratif nationaux ou locaux.
L’exécution du budget est confiée à deux agents de l’Etat, l’un accomplit les opérations
administratives et l’autre effectue les opérations comptables.
Associés au processus d’exécution des dépenses publiques, les contrôleurs des dépenses
engagées tiennent une place particulière dans l’appareil de contrôle des finances publiques.
Ses dispositions générales prévoient en son article 1er : Les lois de finances dans le ca-
dre des équilibres généraux définis par les plans pluriannuels et annuels de développement économi
que et social fixent la nature, le montant et l’affectation des ressources et des charges financières de
l’Etat.
L’article 1er de la loi 88.05 du 12.01.88 modifiant et complétant la loi 84.17 du 07.07.84
relative aux lois de finances précise que la loi de finances de l’année prévoit et autorise, pour cha-
que année civile, l’ensemble des ressources et des charges de l’Etat ainsi que les autres moyens fi-
nanciers destinés au fonctionnement des services publics et à la mise en œuvre du plan annuel de
développement.
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La loi de règlement budgétaire est définie comme étant l’acte par lequel, il est rendu
compte de l’exécution d’une loi de finances de l’année, et le cas échéant, des lois de finances complé-
mentaires ou modificatives afférentes à chaque exercice.
Les recettes et les dépenses définitives de l’Etat fixées annuellement par la loi de finan-
ces et réparties, selon les dispositions législatives et règlementaires en vigueur, constituent le budget
général de l’Etat.
Sont prises en compte, au titre d’un même exercice budgétaire, les recettes effectivement
reçues et les dépenses admises en paiement par l’agent chargé d’effectuer les opérations comptables
pendant l’année civile correspondante.
Il est à noter qu’aucune recette ne peut être affectée à une dépense particulière. Les res-
sources de l’Etat servent indistinctement à la couverture des dépenses du budget général de l’Etat.
- Les recettes de nature fiscale (y compris les hydrocarbures) ainsi que le produit des
amendes ;
- Les revenus des Domaines de l’Etat (Domaines, Douanes) ;
- La rémunération des services rendus et les redevances ;
- Les fonds de concours, dons et legs ;
- Le remboursement en capital des prêts et avances consentis par l’Etat sur le budget
général et les intérêts y afférents ;
- Les produits divers du budget dont le recouvrement est prévu par la loi ;
- Le revenu des participations financières de l’Etat légalement autorisées.
Les crédits nécessaires aux dépenses de fonctionnement doivent être justifiés annuelle-
ment et en totalité. Les crédits ouverts au titre d’un exercice ne créent aucun droit de reconduction
pour l’exercice suivant.
Les crédits sont évaluatifs, provisionnels ou limitatifs. Ces trois catégories de crédits
doivent faire l’objet de chapitres distincts.
1)- Les crédits évaluatifs servent à acquitter les dettes de l’Etat résultant des dispositions
législatives ou de conventions dûment ratifiées. Ils s’appliquent également aux frais de justice et aux
réparations civiles, aux remboursement de sommes indûment perçues, aux dégrèvements et aux restitu-
tions.
Ils sont considérés comme dettes de l’Etat, les dépenses relatives à la dette publique,
les pensions et rentes à la charge de l’Etat.
Les dépenses auxquelles s’appliquent les crédits évaluatifs s’imputent, au besoin, au-
delà de la dotation inscrite au chapitre qui les concerne.
2)- Les crédits provisionnels s’appliquent aux dépenses engagées en vertu d’une loi ou
d’un décret dont le montant ne peut correspondre exactement à la dotation budgétaire prévue dans la
loi de finances. -2-
La liste des chapitres, dont les dotations ont un caractère provisionnel, est fixée, chaque
année, par la loi de finances.
Les dépenses sur crédits provisionnels ne peuvent être ordonnancés que dans la limite
des crédits ouverts. S’il est constaté, en cours d’année, que ces crédits sont insuffisants, ils peuvent être
complétés par prélèvement sur le crédit global correspondant.
Les crédits qui n’entrent pas dans la catégorie des crédits évaluatifs ou provisionnels
sont dits limitatifs.
3)- Les crédits limitatifs ne peuvent être ordonnancés ou mandatés au-delà des crédits
ouverts ou inscrits.
Les crédits ouverts, au titre d’un ou des chapitre (s) de dépenses de fonctionnement
sont spécifiques au (x) chapitre(s), il y a lieu, donc, de signaler qu’il y a impossibilité de transférer
d’un chapitre à un autre sauf par Décision Modificative Budgétaire (D.M.B.) dont les principales
sources sont :
N.B. : Les subventions ou dotations allouées aux institutions, organismes spécialisés et établissement
public à caractère administratif selon les procédures budgétaires en vigueur, ne tombent pas en
exercice clos lorsqu’elles ne sont pas totalement engagées ou dépensées ; elles demeurent acqui-
ses à ces institutions, organismes et établissements.
Pour être utilisées, ces reliquats doivent être obligatoirement budgétisés. Leur utilisation doit
être destinée en priorité aux dépenses de personnel.
Les crédits ouverts au titre du budget général conformément au plan annuel de dévelop-
pement pour la couverture des dépenses d’investissement mises à la charge de l’Etat.
La répartition, entre les secteurs, des crédits ouverts pour les dépenses à caractère défini-
tif du plan annuel est fixée par la loi de finances. Les modifications à cette répartition sont effectuées
par voie règlementaire.
Les Walis peuvent procéder, dans la limite des crédits de paiement mis à leur disposition à :
- Des modifications à leur répartition, par virement de chapitre à chapitre au sein d’un
même secteur dans les conditions fixées par voie règlementaire ;
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- Des transferts entre deux secteurs selon des proportions fixées par la loi de finances
et des modalités arrêtées par voie règlementaire.
Sauf dispositions législatives contraires, sont soumises aux mêmes règles que celles ap-
plicables au budget général de l’Etat, les opérations financières et comptables des établissements pu-
blics à caractère administratif, et institutions de l’Etat (A.P.N., SENAT, COUR DES COMPTES) et
des budgets annexes.
Les opérations financières des services de l’Etat que la loi n’a pas dotés de la person-
nalité morale et dont l’activité tend essentiellement à produire des biens ou à rendre des services don-
Nant lieu au paiement de prix, peuvent faire l’objet de budgets annexes.
La loi 90.21 du 15 Août 1990, relative à la comptabilité publique, définit les dispositions
générales d’exécution applicables aux budgets et opérations financières de l’Etat, du Conseil Constitu-
tionnel, de l’A.P.N., de la Cour des Comptes, des budgets annexes, des collectivités territoriales et des
Etablissements publics à caractère administratif (E.P.A). Ces dispositions portent également sur l’exé-
cution et la réalisation des recettes et des dépenses publiques, des opérations de trésorerie et sur le sys-
tème de leur comptabilisation.
Cette loi détermine les obligations et les responsabilités des agents chargés de l’exécu-
tion des budgets et des opérations financières (Ordonnateurs et comptables publics).
Ces dispositions portent également sur l’exécution et la réalisation des recettes et des
dépenses publiques, des opérations de trésorerie et sur le système de leur comptabilisation.
Les Ordonnateurs et les comptables publics sont astreints, chacun en ce qui le concer-
ne, à la tenue d’une comptabilité dont les procédures, les modalités et le contenu sont déterminés par
voie règlementaire.
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B.2.- Notions de budget, opérations financières et leur exécution :
B.2.1.- Budget :
A titre de rappel, le budget est défini comme acte qui prévoit et autorise pour l’année
civile, l’ensemble des recettes, des dépenses de fonctionnement ert des dépenses d’investissements
(équipements et réalisations).
Au sens de la présente loi, on entend par recettes et dépenses, l’ensemble des ressour
Ces et des charges du budget général de l’Etat telles que définies par la loi 84.17 du 7.7.84 relative aux
lois de finances, modifiée et complétée.
Remarque : Les opérations d’équipements publics inscrites à l’indicatif des Ministères (centralisées)
peuvent faire l’objet de délégation d’autorisation de programme et de crédits de paiement au profit des
ordonnateurs secondaires concernés (ex. achat d’équipements au niveau local).
Les crédits de paiement représentent les dotations annuelles susceptibles d’être or-
donnancées, mandatées ou payées, durant l’exercice considéré, pour la couverture des engagements
contractés dans le cadre des autorisations de programmes correspondantes.
a)- Les opérations de recettes se réalisent à travers le recouvrement, par touts les
moyens de droit expressément autorisés par les lois et règlements :
b)- Les opérations de dépenses consistent en l’utilisation des crédits autorisés. Elles
se réalisent à travers les actes définis ci-après.
c)- Les opérations de trésorerie sont constituées par tous les mouvements de fonds
en néméraire, en valeurs mobilisables, en comptes de dépôt, en comptes courants etc…
L’exécution des budgets et des opérations financières, visée au point (B.1) page 4,
incombe aux ordonnateurs et aux comptables publics dans les conditions fixées par la loi 84.17 modi-
fiée et complétée par la loi 90.21 du 15.8.90 et les textes pris pour son application.
a)- Constatation est l’acte par lequel est consacrée le droit d’un créancier ;
b)- Liquidation de la recette permet de déterminer le montant exact de la dette
du redevable au profit du créancier et d’en ordonner le recouvrement ;
c)- Recouvrement est l’acte libératoire de la créance publique ;
d)- Engagement est l’acte par lequel est constatée la naissance de la dette ;
e)- Liquidation de la dépense permet la vérification sur pièces et la fixation du
montant exact de cette dépense publique ;
f)- Ordonnancement ou mandatement est l’acte par lequel est donné l’ordre
de payer la dépense ;
g)-Paiement est l’acte libératoire de la dépense publique.
CHAPITRE C.- Les agents chargés de l’exécution du budget et des opérations financières :
Tout fonctionnaire nommé à une fonction ayant pour attribution, entre autres, la réalisa-
réalisation des opérations prévues, en page précédente est ordonnateur.
Ils Ordonnateurs sont classés soit primaires ou principaux soit secondaires soit
uniques.
- Ministres ;
La délégation de signature a un caractère personnel et elle est donnée non pas es-
qualité, mais, nominativement, c’est-à-dire que l’arrêté de délégation doit désigner nommé- ment le
titulaire de la délégation.
Celui qui donne délégation est appelé délégant et celui qui la reçoit est appelé
délégataire. La délégation de signature est un acte administratif par lequel le délégant autorise le
délégataire à signer en ses lieux et place, certains actes, tout en conservant compétence en la matière.
Aucune recette ne peut être encaissée au profit du budget de l’Etat sans titre
de perception émis dans les conditions règlementaires.
Ce titre matérialise les droits que le Trésor public détient en vertu des lois et
règlements, et constitue la justification de la recette.
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Les Ordonnateurs tiennent une comptabilité administrative des T.P. émis par
leur soin. Cette comptabilité est retracée sur le livre des droits et produits constatés et recouvrés appelé
Journal des recettes.
Les définitions des actes réalisés par les ordonnateurs ont été détaillées dans
le premier paragraphe de la page 6 concernant la terminologie technique des actes.
Remarque : Les Ordonnateurs sont tenus de déposer leurs comptes administratifs à la Cour des
Comptes dans les conditions règlementaires.
L’’Ordonnateur a pour rôle d’assurer, dans le cadre qui lui est tracé et avec les
moyens qui lui sont fournis, le fonctionnement rationnel d’un service public.
L’ordonnateur est responsable des certifications qu’il délivre. Dans la limite des
dispositions légales prévues en la matière, il est, en outre, responsable des irrégularités et erreurs qu’il
commet et qu’un contrôle comptable sur pièces ne peut déceler.
Au même titre que tous les gestionnaires de budgets, l’Ordonnateur doit tenir une
comptabilité administrative (tenue de livres) conformément à la réglementation en vigueur et selon les
principes de la comptabilité publique..
Aussi, les registres, documents et formulaires divers utilisés doivent être tenus con
formément aux prescriptions légales en la matière, c’est-à-dire sans :
Cependant, le comptable n’est pas dans la situation d’un simple agent subordonné qui
exécute les ordres d’une autorité supérieure. Il se trouve au contraire dans la situation d’un contrôleur
chargé de vérifier la régularité d’une opération et dont la sanction serait le refus d’exécution.
Les crédits correspondants sont inscrits au budget de l’Etat, permettant ainsi aux
ordonnateurs de manier exceptionnellement des fonds publics :
Au même titre que tous les gestionnaires de budgets, l’Ordonnateur doit tenir une
comptabilité administrative (tenue de livres) conformément à la réglementation en vigueur.
Aussi, les registres, documents et formulaires divers utilisés doivent être tenus selon
les prescriptions légales en la matière, c’est-à-dire sans :
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C.2.-Les Comptables publics :
Est comptable public, au sens de la loi 90.21 du 15.8.90, toute personne régulière-
ment nommée pour effectuer, en outre les opérations de recouvrement et de paiement.
2.- L’installation des comptables publics : Elle est effective, selon le cas, par le
Ministre des finances ou son représentant, et fait l’objet d’un procès-verbal de passation de service
signé contradictoirement par le comptable entrant et celui sortant préalablement à son en-trée en
fonction. Le comptable public est tenu de souscrire une assurance couvrant sa responsabi- lité
pécuniaire.
3.- Les missions qui lui sont dévolues : les comptables publics sont chargés de
l’exécution d’opérations précises (recouvrement des recettes, paiement des dépenses etc…).
Du fait que ces comptables sont nommés par le Ministre chargé des finances, ils re-
lèvent exclusivement de son autorité. Il est mis fin à leurs fonctions dans les mêmes formes.
Aussi, les agents comptables exerçant auprès des Etablissements Publics à caractère
Administratif (E.P.A.) relevant par exemple de l’Education et de la Formation sont agréés par délé-
gation du Ministre chargé des finances, par les Trésoriers de Wilaya territorialement compétent.
L’agrément confère à son titulaire la qualité de comptable public, son retrait est pro-
noncé par le Ministre chargé des finances ou son représentant, sur proposition de l’autorité hiérarchi-
que, ou en cas de faute grave, dans les conditions prévues par la législation en vigueur.
Ils sont principaux lorsqu’ils sont chargés d’exécuter les opérations financières pré-
vues par la loi 90.21 du 15 Août 1990 relative à la comptabilité publique tels que :
Ils sont mandataires lorsqu’ils exécutent des opérations pour le compte des compta-
bles assignataires.
Il tient ses écritures dans les conditions prévues au décret exécutif 91.315 du 7.9.91. Il
est responsable de la sincérité de ses écritures. Sa gestion est soumise aux vérifications de l’Inspection
Générale des Finances (I.G.F.) et celles des Inspecteurs du Trésor. Ses comptes sont jugés par la Cour
des Comptes.
A son entrée en fonction, le comptable public est tenu de souscrire une assurance à ti-
tre individuel garantissant les risques inhérents à sa responsabilité et liés aux fonctions définies à l’ar-
ticle 33 de la loi 90.21 relative à la comptabilité publique.
Toute personne, autre que le comptable public, qui perçoit des recettes ou qui effectue
des dépenses ou, d’une manière générale, qui manie des valeurs et deniers publics sans autorisation est,
par ce seul fait, constitué comptable, sans préjudice des poursuites prévues par le code pénal réprimant
l’immixtion sans titre dans des fonctions publiques.
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C.2..6.- Comptabilité des Comptables Publics :
Les comptables de l’Etat tiennent une comptabilité générale et des comptabilités spé-
ciales matières, valeurs et titres.
Les écritures des comptables de l’Etat sont tenues selon la méthode de la partie dou-
ble, conformément aux règles édictées par le Ministre chargé des finances.
Par ailleurs, pour permettre le suivi des opérations de recettes et de dépenses, les
Comptables Publics doivent adresser aux Ordonnateurs des Etablissements publics à caractère adminis
tratif, mensuellement, les documents comptables traçant :
Dès leur réception, les mandats de paiement font l’objet d’une vérification systémati-
que tant au plan de la forme que du fonds.
La note de rejet doit être rédigée de façon claire et précise. Elle doit, également, com-
porter en un seul courrier, l’ensemble des anomalies constatées et faire impérativement référence aux
textes règlementaires y afférents.
En effet, les Comptables doivent justifier leurs rejets et éviter l’emploi de certaines
formules telles que n’est pas conforme à la règlementation en vigueur.
Lorsque le rejet effectué, par le Comptable, porte sur des aspects purement formels ou
sur des irrégularités matérielles, le rejet est considéré comme provisoire et peut être repris et admis en
dépenses par lui, aussitôt que les anomalies constatées sont corrigées par l’Ordonnateur.
Par contre, si le rejet porte sur des irrégularités de fonds, il prend, alors, la forme d’un
rejet définitif. Ce rejet est formalisé, si en fin de mois et après transmission du rejet provisoire, les irré
gularités ne sont pas corrigées.
Dans le cas où l’Ordonnateur estime que le rejet définitif, qui lui a été notifié par le
Comptable, n’est pas fondé, il peut, en vertu de l’article 47 de la loi 90.21, modifiée et complétée, rela-
tive à la comptabilité publique, requérir par écrit et sous sa responsabilité qu’il soit passer outre à ce
refus.
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L’ordre de réquisition doit comporter, pour chaque dépense rejetée, outre, les motifs
le justifiant, la mention suivante le Comptable est requis de payer sous ma responsabilité.
CHAPITRE D : Le Contrôle :
- De confirmer la régularité par un visa sur les documents relatifs aux dépenses, ou le
cas échéant, de motiver son refus dans les délais règlementaires qui tiennent comp-
te de la nature de l’acte ;
L’exécution des budgets et des opérations financières de l’Etat (y compris les EPA)
est soumise au contrôle des organes et institutions de l’Etat expressément habilités par la législation en
vigueur.(Organes internes : IG/MFEP et organes externes : IGF et Cour des Comptes).
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Les pièces justificatives des opérations de gestion des ordonnateurs et des comptables
publics doivent être conservées jusqu’à leur présentation aux organes chargés de l’apurement des
comptes ou jusqu’à l’expiration du délai de dix (10) ans.
Remarque importante :
Même si le délai cité est de dix années, attention, l’usage nous montre qu’un docu-
ment peur ressusciter après trente ans. Donc, dans la pratique, il est conseiller de conserver les archives
surtout comptable tout au long de l’existence de l’organisme concerné et ce pour éviter certains problè-
mes aux gestionnaires.
Merci,
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Documents de références utilisés
- Document relatif à la gestion budgétaire et financière élaboré en Mars 2009 par moi-même
- Manuel de contrôle des dépenses engagées, édité par le Ministère des finances en 2007 ;
- Manuel de procédure d’exécution des recettes et des dépenses publiques, édité par le
Ministère des finances en Décembre 2007.