THermique 18 23
THermique 18 23
THermique 18 23
⇒ A= et B=
R R
ln 2 ln 2
R1 R1
T2 − T1 r
T (r ) = ln + T1 (1b)
R2 R1
ln
R1
r r dT A
⇔ ϕ r = ϕ ⋅ er = −λ = −λ (en W/m2) ϕ r > 0 ou ϕ r < 0
dr r
Remarque : la densité de flux dépend de r, contrairement au cas du mur plan.
2π H
avec dS = r dθ dz ⇒ φ=∫ ∫ ϕ r r dθ dz = r ϕ r 2π H = −2π H λ A
0 0
T1 − T2
φ = 2π H λ
R
ln 2
R1
On constate que le flux de chaleur ne dépend pas de r, ce qui implique notamment que le flux qui
traverse la frontière en r = R1 est égal au flux qui traverse la frontière en r = R2, vérifiant ainsi la
conservation du flux dans le cas du régime permanent sans dissipation. En revanche, la densité de
flux dépend de r, car la surface traversée par le flux dépend de r. Pour assurer la conservation du
flux total, la densité de flux sera ainsi plus élevée en r = R1 qu’en r = R2.
T1 − T2
φ= (2b)
R
ln 2 / (2 π λ H )
R1
−φ r
T (r ) = ln + T1 (3b)
2π H λ R1
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température à l’intérieur du mur et les flux de chaleur aux frontières seront calculés par
l’équation (2b).
Les flux aux frontières du point de vue du mur :
r r r r r r
• en r = R1 : n = −er ⇒ ϕ R1 = −ϕ r =R ⋅ n = ϕ r = R ⋅ er
1 1
r dT r dT A
avec ϕ r = R = −λ ∇T = −λ er ϕ r = R = −λ = −λ
1 r = R1 dr r = R1
1
dr r = R1 R1
On vérifie bien que ϕ R1 est positif (entrant) lorsque T1 > T2 (la chaleur se propage du chaud vers
le froid).
r r r r r r
• en r = R2 : n = er ⇒ ϕ R2 = −ϕ r =R ⋅ n = ϕ r =R ⋅ er
2 2
r dT r dT A
avec ϕ r = R = −λ ∇T = −λ er ϕ r =R = λ =λ
2 r = R2 dr r = R2
2
dr r = R2 R2
D’après les résultats établis au paragraphe précédent, on constate que les expressions des flux de
chaleur qui traversent un milieu par conduction ou qui sont échangés par convection peuvent se
mettre sous la forme :
∆T
φ=
Rthermique
T0 − Te e
• pour le mur plan : φ= ⇒ Rthermique =
e λS
λS
R
ln 2
T1 − T2 R
• pour le cylindre creux : φ= ⇒ Rthermique = 1
R 2π λ H
ln 2 / (2 π λ H )
R1
φ = h S (Tp − T∞ )
1
• pour le flux convectif : ⇒ Rthermique =
hS
La résistance thermique représente ainsi la résistance du milieu soumis à un écart de température
donné, à laisser se propager un flux de chaleur. Pour un ∆T donné, le flux de chaleur qui traverse le
milieu sera d’autant plus petit que la résistance est grande. Ainsi par exemple pour le cas du mur, on
voit que plus le milieu est isolant ( λ faible), plus la résistance est grande et donc plus le flux est
petit. Lorsque l’on traitera d’un problème d’isolation thermique, on cherchera donc à augmenter la
résistance du système. En revanche, lorsque l’on cherchera à améliorer les transferts de chaleur
(refroidissement de systèmes, échangeurs…) on cherchera à diminuer la résistance du système (en
augmentant h par exemple).
Analogie électrique
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L’expression du flux ainsi écrite présente une certaine analogie avec la loi d’Ohm en électricité :
U
I= . Le flux de chaleur joue le rôle du courant électrique (flux d’électrons), la différence de
R
température qui donne naissance au flux de chaleur joue le rôle de la différence de potentiel qui
donne naissance au courant électrique. Ainsi, pour représenter un problème thermique, on pourra
adopter la méthode des schémas électrique équivalents du type :
φ
T0 T1
Rthermique
On pourra également appliquer les mêmes lois de composition qu’en électricité (circuits séries
ou parallèles) lorsque l’on sera confronté à un système mettant en jeu plusieurs milieux et plusieurs
types de flux.
Exemple : un mur plan est soumis à un flux de convection sur l’une de ses faces (traité au
paragraphe II.2).
T0 − T∞ e 1
φ= ⇒ Rthermique = +
e 1 λS hS
+
λS hS
⇒ le schéma électrique équivalent est le suivant :
φ φ
T0 Te T∞
e 1
λS hS
solide 1 solide 2
• continuité du flux à la traversée de l’interface :
dT dT
r λ1 = λ2
r ϕ2 dx Σ− dx Σ+
ϕ1
• continuité des températures à l’interface :
T1 = T2
Σ
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L’interface est définie sur une épaisseur ε.
• continuité du flux à la traversée de l’interface :
• discontinuité apparente des températures à l’échelle
macroscopique.
T1
solide 2
solide 1
T2
Ainsi tout se passe comme s’il existait une résistance thermique entre les deux solides, appelée
résistance de contact. Le saut de température à la traversée de l’interface est :
∆TΣ = T1 − T2 = Rc ϕ
ex : l’air immobile emprisonné dans les anfractuosités de l’interface agit comme un très bon isolant,
ce qui se traduira par une résistance de contact élevée.
1 eb 1
hext S λb S hint S
1 eb 1
- Résistance équivalente : R= + +
hint S λb S hext S
Application numérique : R = 0.35 K/W, φ = 70 W
On rajoute une couche d’isolant (laine de verre) de conductivité thermique λiso = 0.04 W/m/K et d’épaisseur
eiso = 10 cm.
Calcul du flux de chaleur qui traverse le mur pour une surface d’échange S = 1 m2.
∆T T∞int − T∞ext R
φ* = = ⇒ ∆T = R * φ* = R φ ⇒ φ* = φ
R* R* R*
- Schéma électrique équivalent :
φ*
1 eb eiso 1
hext S λb S λiso S hint S
eiso
- Résistance équivalente : R* = R +
λiso S
R*
Application numérique : R* = 2.85 K/W ⇒ = 8,1 φ* = 8.6 W
R
Calcul de la température du mur à l’intérieur de la pièce :
φ* T∞int − Tint * φ *
T∞int − Tint * = ou =
hint S T∞int − Tint φ
Application numérique : T int
∞ − Tint * = 1.7°C ⇒ Tint > 18°C !!
P
∇ 2T = − dans (ϑ)
λ
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seule direction (suivant x par exemple) et la température à l’intérieur du mur ne dépendra que d’une
seule variable d’espace : T = T ( x ) .
λ d 2T − P
⇒ ∇T= 2 =
2
T0 Te dx λ
dissipation
dT − P
⇔ = x+ A
dx λ
r
ex −P 2
⇔ T (x ) = x + Ax+B
x=0 x=e 2λ
λ dT
Le profil de température est parabolique et admet un extremum en x* = A (pour = 0 ).
P dx
On note : T0 = T ( x = 0 ) et Te = T ( x = e )
−P 2 Te − T0 P
T (0 ) = B = T0 et T ( x = e ) = e + A e + T0 = Te ⇒ A= + e
2λ e 2λ
−P 2
⇒ T ( x) =
2λ
( )
x − e x + (Te − T0 ) + T0
x
e
T ( x ) − T0 − Pe 2
⇔ θ (X ) =
Te − T0
=
2λ (Te − T0 )
(
X2−X +X ) où X =
x
.
e
λ e λ Te − T0
L’extremum de température est atteint en x* = A = + .
P 2 P e
Déterminons la densité de flux de chaleur qui traverse le mur en x quelconque en appliquant
la loi de Fourier :
−P r
x + A ex = (Px − λA) ex = ϕ x ex
r dT r r r
ϕ = −λ ∇T = −λ ex = − λ
dx λ
e T0 − Te
ϕ x = P x − + λ (en W/m2)
2 e
ϕ x dépend de x et on vérifie bien que ϕ x* = 0 .
e T0 − Te
φx = ∫∫ ϕ x dS = PS x − + λS (en W)
S
2 e
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