Résumé Sur La Physique Des Semi-Conducteurs: Universite Abdelmalek Essaadi Faculte Des Sciences Tetouan
Résumé Sur La Physique Des Semi-Conducteurs: Universite Abdelmalek Essaadi Faculte Des Sciences Tetouan
Résumé Sur La Physique Des Semi-Conducteurs: Universite Abdelmalek Essaadi Faculte Des Sciences Tetouan
Introduction
Matériaux semiconducteurs
Structures cristallines
Notion de bandes d’énergie permises
Semiconducteurs intrinsèques et dopés
Concentrations des porteurs d’un semiconducteur intrinsèque et
extrinsèque.
Semiconducteurs hors d’équilibre.
Phénomènes de transport dans les semiconducteurs.
Dérive ou conduction
Diffusion
Processus de génération et recombinaison
Equation de continuité.
Introduction
Le matériau composé comme ZnS cristallise dans une structure dite Zincblende.
Liaisons atomiques
Dans le cas des semiconducteurs simples comme le silicium, les liaisons entre
atomes sont de types covalents, elles sont basées sur un partage électronique
où chaque atome partage ses quatre électrons de valence avec ses quatre
voisins pour assurer quatre liaisons.
La projection de la structure dans le plan peut être représentée comme
suit :
On désigne par :
- n la concentration des électrons libres dans la BC
- p la concentration des trous dans la BV.
Avec :
Soit :
Exemple :
Exemple :
Soit un semiconducteur caractérisé par :
NV (300°K)= 1.04x1019cm-3 et un niveau de Fermi situé à 0.27eV
au-dessus de EV. Déterminer la concentration des trous à 400°K.
Solution :
On détermine d’abord NV (400°K) à partir du rapport ci-dessous
puis on déduit pO (400°K).
Semiconducteur intrinsèque
Un semi-conducteur est dit intrinsèque lorsqu’il est pur c’est à dire non
dopé, volontairement ou non, par des impuretés pouvant changer la
concentration en porteurs libres (voir semiconducteur dopé dans le
paragraphe qui suivra).
Pour une température différente de 0 K, des électrons peuvent passer de la
BV vers la BC où ils deviennent libres ; leur concentration est notée par n.
Ces électrons laissent derrière eux des trous dans la BV, avec une
concentration notée p, qui eux-aussi sont libres de se déplacer dans cette
bande.
On a une égalité entre les concentrations n et p. Pour ce cas particulier, on
définit une concentration intrinsèque notée par ni égale aux concentrations
n et p des électrons et des trous respectivement. L’expression de n i est
donnée par :
−(𝐸𝐶−𝐸𝑉 )
n=p= ni→ 𝑛𝑝 = 𝑛𝑖2 = 𝑁𝐶 𝑁𝑉 𝑒𝑥𝑝 𝐾𝑇
3
𝑁𝐶 𝑒𝑡 𝑁𝑉 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑟𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 à 𝑇 2 .
(𝐸𝐶 − 𝐸𝑉 ) = 𝐸𝑔
−𝐸𝑔 3 −𝐸𝑔
𝑛𝑖2= 𝐶𝑇 𝑒𝑥𝑝 3 𝐾𝑇 , soit 𝑛𝑖 = 𝐴𝑇 𝑒𝑥𝑝
2 2𝐾𝑇 avec A=√𝐶 où A et C sont des
constantes.
On remarque plus T augmente pour Eg donné,
′ ′
𝑛𝑖 𝑎𝑢𝑔𝑚𝑒𝑛𝑡𝑒, 𝑐 𝑒𝑠𝑡𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑎𝑟𝑎𝑐𝑡é𝑟𝑖𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑 𝑢𝑛 𝑠𝑒𝑚𝑖𝑐𝑜𝑛𝑑𝑢𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟.
Pour T constant et Eg augmente, 𝑛𝑖 diminue.
𝐸𝑔
Le deuxième terme est négligeable devant , d’où :
2
𝐸𝑔
𝐸𝐹𝐼 ≅ 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐸𝐹𝑖 𝑠𝑖𝑡𝑢é 𝑎𝑢 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑏𝑎𝑛𝑑𝑒 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑑𝑖𝑡𝑒.
2
Semiconducteur de type N
Pour un tel matériau, des atomes ou impuretés de type donneur d’électrons sont
introduits, en général en faible quantité de l’ordre de 1015 à 1016 cm-3, afin de privilégier
la conduction par électrons plutôt que par trous. Les atomes dopants sont de la colonne
V si le cristal initial est constitué d’atomes de la colonne IV. Considérons l’exemple du
silicium dopé au phosphore qui possède cinq électrons sur la couche externe.
Le dopage par des donneurs se traduit énergétiquement par l’apparition d’un niveau
d’énergie ED dans la bande interdite avec EC - ED = 0,04 eV pour P dans Si.
Concentrations 𝒏𝟎 𝒆𝒕 𝒑𝟎 :
−𝑬𝒈
Le produit 𝒏𝟎 𝒙𝒑𝟎 = 𝑵𝑪 𝒙𝑵𝑽 𝒆𝒙𝒑 𝑲𝑻 = 𝒏𝟐𝒊 : Loi d’action de
masse
qui caractérise l’équilibre.
Exemple de calcul de n0 et p0 :
Soit du silicium à T=300°K, de concentration ni=1.5x1010 cm-3. NC=2.8x1019cm-3. Le
matériau est dopé avec ND donneurs de concentration 1016cm-3. Déterminer no et p0 et la
position de EF par rapport à EC et sa position par rapport à EFi.
On associe la neutralité électrique à la loi d’action de masse, soit :
𝒏𝟐
no= po +ND et nOxpO=ni2 soit : 𝒏𝟎 = 𝒏𝒊 +𝑵𝑫 ou encore 𝒏𝟐𝟎 − 𝑵𝑫 𝒏𝟎 − 𝒏𝟐𝒊 = 𝟎
𝟎
La solution positive de 𝒏𝟎 est ;
𝑵𝑫 + √𝑵𝟐𝑫 + 𝟒𝒏𝟐𝒊
𝒏𝟎 =
𝟐
𝒏𝟐𝒊
Et 𝒑𝟎 = 𝒏
𝟎
D’où
𝟐
𝟏𝟎𝟏𝟔 +√𝟏𝟎𝟏𝟔 +𝟒(𝟏.𝟓 𝟏𝟎𝟏𝟎)
𝒏𝟎 = =𝟏𝟎𝟏𝟔 𝒄𝒎−𝟑 = 𝑵𝑫
𝟐
(𝟏.𝟓.𝟏𝟎𝟏𝟎 )𝟐
𝒑𝟎 = =2.25x𝟏𝟎𝟒 𝒄𝒎−𝟑 :
𝟏𝟎𝟏𝟔
𝑵
𝑬𝑪 − 𝑬𝑭 = 𝑲𝑻𝑳𝒏(𝑵 𝑪 )= 0.206eV
𝑫
𝑵 𝑬𝒈 𝟏.𝟏𝟐
𝑬𝑭 − 𝑬𝑭𝒊 = 𝑲𝑻𝑳𝒏( 𝒏𝑫 )= − (𝑬𝑪 − 𝑬𝑭 ) = − 𝟎. 𝟐𝟎𝟔 = 𝟎. 𝟑𝟓𝟒𝒆𝑽
𝒊 𝟐 𝟐
Semiconducteur de type P
Pour avoir ce type de conduction par trous, on dope le matériau par des accepteurs
d’électrons de concentration 𝑁𝐴 (𝑐𝑚−3 ) de l’ordre de 1016 𝑐𝑚−3 .
Ce dopage par accepteurs favorise la concentration des trous par rapport à celle des
électrons, 𝑝0 > 𝑛0 .
Si tous les accepteurs introduits sont ionisés négativement, ils ont tous acceptés un
électron, on aura𝑁𝐴− = 𝑁𝐴 .
En terme d’énergie, l’introduction des accepteurs se traduit par la présence d’un niveau
accepteur situé dans la bande interdite et proche de la bande de valence comme le montre la
figure.
𝒏𝟎 + 𝑵− +
𝑨 = 𝒑𝟎 + 𝑵𝑫
𝑆𝑖 𝑙 ′ 𝑖𝑜𝑛𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑒𝑠𝑡 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙𝑒, 𝑜𝑛 𝑎:
𝒏𝟎 + 𝑵𝑨 = 𝒑𝟎 + 𝑵𝑫
Courant de conduction :
Soi un semiconducteur de dimensions l, L et W soumis à une différence de
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑉 , un champ électrique
potentiel V. A cause de la relation 𝐸⃗ = −𝑔𝑟𝑎𝑑
apparait dans le semiconducteur dirigé du potentiel croissant vers le potentiel
décroissant c’est-à-dire vers la droite.
Courant de diffusion
Ce type de courant apparait s’il y’a gradient de concentrations de n ou
p.
Supposons un gradient des électrons :
La diffusion des trous donne lieu à une densité de courant de diffusion des trous, 𝑗𝑝𝑑𝑖𝑓
𝒅𝒑
𝒋𝒑𝒅𝒊𝒇 = −𝒒𝑫𝒑 avec𝑫𝒑 (𝒄𝒎𝟐 /𝒔) : coefficient de diffusion des trous.
𝒅𝒙
Si le semiconducteur est objet simultanément d’une conduction et d’une diffusion, la
densité totale de courant est :
𝒋𝒕𝒐𝒕 = 𝒋𝒏𝒕𝒐𝒕 + 𝒋𝒑𝒕𝒐𝒕 = 𝒋𝒏𝒄 + 𝒋𝒏𝒅𝒊𝒇 + 𝒋𝒑𝒄 + 𝒋𝒑𝒅𝒊𝒇
𝒅𝒏 𝒅𝒑
Soit : 𝒋𝒕𝒐𝒕 = 𝝈𝒕𝒐𝒕 𝑬 + 𝒒𝑫𝒏 −𝒒𝑫𝒑
𝒅𝒙 𝒅𝒙
Un semiconducteur est à l’équilibre si 𝒋𝒕𝒐𝒕 =0→ 𝒋𝒏𝒕𝒐𝒕 = 𝟎 et 𝒋𝒑𝒕𝒐𝒕 = 𝟎
mais non 𝒋𝒏𝒕𝒐𝒕 = −𝒋𝒑𝒕𝒐𝒕
Gn et Gp sont dites vitesses de génération des électrons et des trous et s’expriment en cm-3/s.
Rn et Rp sont appelés taux net de recombinaisons qui sont approximés par :
∆𝑛 ∆𝑝
Rn= 𝜏 et Rp= 𝜏 , ∆𝑛 𝑒𝑡 ∆𝑝 caractérisent les excès des électrons et des trous, n et p
𝑛 𝑝
sont les durées de vie des électrons et des trous.
Equation de Poisson
𝜌
div (𝐸⃗ ) = c’est-à-dire là où il y a charge, il y a
𝜀𝑠𝑐
champ électrique.
𝜌 : la densité de charge d’espace.
𝜌 = 𝑞(𝑝 + 𝑁𝐷 − 𝑛 − 𝑁𝐴 )
𝜌 = 0 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛 𝑠𝑒𝑚𝑖𝑐𝑜𝑛𝑑𝑢𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑛𝑒𝑢𝑡𝑟𝑒.
𝜀𝑠𝑐 : permittivité du semiconducteur.
Relations d’Einstein :
𝐾𝑇 𝐷𝑛 𝐷𝑝
= =
𝑞 𝜇𝑛 𝜇𝑝
Série 1
Exercice 1 :
Exercice 2 :
Calculer la concentration des trous libres dans du silicium à l’équilibre à T=400°K. On donne
NV (300°K)= 1.04.1019cm-3.
Exercice 3 :
On donne KT=26meV à 300°K, on suppose que la valeur de EG n’est pas affectée par la
température.
Exercice 4 :
On donne ni (300°K)=1.5x1010cm-3.
Exercice 5 :
Exercice 6 :
2) Déterminer le champ électrique qu’il faut appliquer pour avoir une densité de courant
de 175A/cm2.
Exercice 7 :
On désire réaliser une résistance avec un matériau semi-conducteur. Pour cela, on utilise du
Silicium placé à 300 K. Il est initialement dopé avec des donneurs en densité 5.1015 cm-3.On
rajoute des accepteurs pour le compenser et le rendre de type P. La résistance doit avoir une
est appliquée. On donne µp = 410 cm²/Vs et le champ électrique limite de 100 V/cm.
Déterminer :
1) la section de la résistance
2) la longueur de la résistance
3) le dopage en accepteurs.
Solutions
Exercice 1 :
1
𝑓𝑛 (𝐸 ) = 𝐸−𝐸𝐹
1 + 𝑒𝑥𝑝 𝐾𝑇
1
E-EF= 3KT, d’où : fn(E)= = 0.047
1+𝑒𝑥𝑝3
Exercice 3 :
−𝐸𝐺
1) 𝑛𝑖 = √𝑁𝐶 . 𝑁𝑉 𝑒𝑥𝑝 2𝐾𝑇
𝐸𝐶 +𝐸𝑉 𝐾𝑇 𝑉 𝑁 𝐺 𝐸 𝐾𝑇 𝑉𝑁
𝐸𝐹𝑖 = + Ln( )= + Ln( )
2 𝑞 𝑁 2
𝐶 𝑞 𝑁 𝐶
Avec 𝑇0 = 300°𝐾
𝑇
De même on a : KT=𝐾𝑇0. .
𝑇0
a) T=27°C= 300°K
−1.12
( )
𝑛𝑖 = √2.7𝑥1019 ∗ 1.1𝑥1019 𝑒𝑥𝑝 2∗26∗10−3 =9.48x109 𝑐𝑚−3
b) T=127°C=400°K
3
4 2
𝑁𝐶 (400°𝐾) = 𝑁𝐶 (300°𝐾). (3) = 2.7 1019x1.5396=4.15 1019cm-3.
Tapez une équation ici.
3
2 4 4
𝑁𝑉 (400°𝐾) = 𝑁𝑉 (300°𝐾). ( ) =1.6935x1019cm-3.KT(400°K)=20x10-3x =34.66x10-3meV
3 3
−1.12
𝑛𝑖 (400) = √4.15𝑥1019 𝑥1.693519 xexp(2.34.6610−3 ) = 2.55x1012cm-3.
c) T=500°C
NC(500°K)= NC(300°K)x(5/3)3/2=2.7 1019x2.1517=5.81x1019cm-3.
NV(500°K) =NV(300°K)x(5/3)3/2=2.367x1019cm-3.
KT(500°K)= 26x10-3x(5/3)= 43.33x10-3eV
ni(500°K)= 5.94x1012cm-3
d) La concentration des électrons est :Tapez une équation ici.
−(𝐸𝐶 −𝐸𝐹 ) −0.25
n(300°K)= 𝑁𝐶 𝑒𝑥𝑝 𝐾𝑇 = 2.7x10 x𝑒𝑥𝑝
19 0.026 = 1.8x1015cm-3.
−(𝐸𝐹 −𝐸𝑉 ) −0.87
p(300°K)= 𝑁𝑉 𝑒𝑥𝑝 𝐾𝑇 = 1.1x1019x𝑒𝑥𝑝 0.026 = 3.23x104cm-3.
On remarque que 𝑛 ≫ 𝑝; le semi-conducteur en question est de type N.
Exercice 4 :
2 +4𝑛2
𝑁𝐴 +√𝑁𝐴 𝑖 4𝑥1016 +√1632 +4𝑥(1.5)2 𝑥1020
𝑝= = ≅ 4𝑥1016 cm-3= 𝑁𝐴
2 2
𝑛𝑖2 (1.5𝑥1010 )2
𝑛= = = 5.6253 𝑐𝑚−3
𝑝 4𝑥1016
On remarque que p>>n, d’où le semiconducteur est P
2) L’antimoine, Sb, appartient à la colonne V ; il est donc donneur d’électron pour Si qui
appartient à la colonne IV. La concentration des donneurs est ND= 8x1015cm-3.
Pour obtenir n et p, on utilise les équations de neutralité électrique et la loi d’action de
masse, soit :
𝑛𝑥𝑝 = 𝑛𝑖 2 𝑒𝑡 𝑛 = 𝑝 + 𝑁𝐷
𝐸𝑛 𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠, 𝑜𝑛 𝑜𝑏𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡:
𝑛2 − 𝑁𝐷 𝑛 − 𝑛𝑖2 = 0
La solution positive de n est :
2 +4𝑛2
𝑁𝐷 +√𝑁𝐷 𝑖
𝑛= = 8x1015cm-3= ND
2
𝑛𝑖2 2.25𝑥1020
𝑝= = =2.8125x104cm-3
𝑛 8𝑥1015
𝑛 ≫ 𝑝, 𝑑 ′ 𝑜ù𝑙𝑒 𝑠𝑒𝑚𝑖𝑐𝑜𝑛𝑑𝑢𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑒𝑠𝑡 𝑁
3) Le semi-conducteur est dopé simultanément par des donneurs et des accepteurs,
l’équation de neutralité électrique s’écrit :
𝑛 + 𝑁𝐴 = 𝑝 + 𝑁𝐷
Exercice 5 :
Le semiconducteur dopé initialement par les accepteurs est compensé par des donneurs de
concentration ND. En le compensant, il devient N où le niveau de Fermi est tel que (EC-
EF)=0.2eV. Connaissant NC et (EC-EF), on peut déduire n et p.
−0.2
−(𝐸𝐶 −𝐸𝐹 )
On a n=𝑁𝐶 𝑒𝑥𝑝 =2.8x1019 𝑒𝑥𝑝0.026 = 1.277716 𝑐𝑚−3
𝐾𝑇
𝑛𝑖2 (2.25𝑥1020 )
𝑝= = = 1.76x104cm-3.
𝑛 1.27716
Semiconducteur compensé, on a :
𝑛 + 𝑁𝐴 = 𝑝 + 𝑁𝐷
Exercice 6 :
Exercice 7 :
2) La relation entre le potentiel V et le champ E est donnée par V=ExL où L est la longueur
de l’échantillon. D’où :
Le semiconducteur est de type P dopé simultanément par des donneurs et des accepteurs,
on a :
Série 2
Solutions
1) Lorsqu’on met en contact une zone P avec une zone N, on crée un gradient de
concentration des porteurs de part et d’autre de la jonction. Les trous sont majoritaires
dans P et minoritaires dans N par contre sont majoritaires dans N et minoritaires dans P
figure1. La figure 1 représente les deux semi-conducteurs de point de vue charges ainsi
que les diagrammes énergétiques des deux matériaux.
Figure 1
Figure 2
La présence des deux gradients de part et d’autre de la jonction a provoqué la diffusion des
tous de P vers N et des électrons de N vers P. Les trous qui ont diffusé ont laissé derrière
eux des ions négatifs non compensés ; les électrons laisse derrière eux des ions positifs non
compensés. Une zone de charge d’espace apparait alors au niveau de la jonction, positive
du côté N et négative du côté P. Qui dit charge d’espace, dit présence d’un champ
électrostatique, 𝐸⃗ dirigé de N vers P donc de sens opposé à la direction de la diffusion. Une
fois le champ apparait, la diffusion s’arrête et la jonction atteint l’équilibre caractérisé par
un niveau de Fermi constant dans la structure donc un courant nul.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝑉 = 1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Sachant que le champ est relié au potentiel et à l’énergie ( 𝐸⃗ = −𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑔𝑟𝑎𝑑𝐸 ′ ) où
𝑞
𝐸 ′ 𝑟𝑒𝑝𝑟é𝑠𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑙 ′ é𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒, une barrière d’énergie donc de potentiel apparaissent au niveau
de la jonction comme le montre la figure 3.
Figure 3
𝑉𝑏𝑖 est dit potentiel de diffusion croissant de P vers N avec comme origine en x=-𝑥𝑝 et
maximal en x=𝑥𝑛 , c’est-à-dire 𝑉𝑏𝑖 = [𝑉(𝑥 = 𝑥𝑛 ) − 𝑉(𝑥 = −𝑥𝑝 )].
𝑞𝑉𝑏𝑖 est la barrière d’énergie au niveau de la jonction qui croit pour les électrons en allant
de N vers P et pour les trous en allant de P vers N.
𝑁𝐶 𝑁
2) 𝑞𝑉𝑏𝑖 = (𝐸𝐶𝑃 − 𝐸𝐹𝑃 ) − (𝐸𝐶𝑁 − 𝐸𝐹𝑁 )= KT x Ln( ) –KT x Ln( 𝐶 ) avec 𝑛𝑝 =
𝑛𝑝 𝑛𝑛
𝑛𝑖2 𝐾𝑇 𝑁𝐴 .𝑁𝐷
et 𝑛𝑛 = 𝑁𝐷 , soit 𝑉𝑏𝑖 = 𝑥 𝐿𝑛( )
𝑁𝐴 𝑞 𝑛𝑖2
𝑹𝒒: 𝒐𝒏 𝒑𝒆𝒖𝒕 𝒄𝒂𝒍𝒄𝒖𝒍𝒆𝒓 𝑽𝒃𝒊 𝒆𝒏 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒊𝒔𝒂𝒏𝒕 𝒍𝒂 𝒓𝒆𝒍𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏:
𝑝𝑝 𝑛2
𝑉𝑏𝑖 = [(𝐸𝐹𝑁 − 𝐸𝑉𝑁 ) − (𝐸𝐹𝑃 − 𝐸𝑉𝑃 )] = 𝐾𝑇𝑥𝐿𝑛(𝑝 ) avec 𝑝𝑝 = 𝑁𝐴 𝑒𝑡 𝑝𝑛 = 𝑁𝑖
𝑛 𝐷
3) L’hypothèse d’une désertion ou déplétion complète suppose l’absence totale des électrons
et des trous de la zone de charge d’espace, c’est-à-dire que la densité de charge d’espace
s’exprime par :
𝜌 = −𝑞𝑁𝐴 𝑝𝑜𝑢𝑟 −𝑥𝑝 < 𝑥 < 0
𝜌 = 𝑞𝑁𝐷 𝑝𝑜𝑢𝑟 0 < 𝑥 < 𝑥𝑛
La figure ci-dessous représente la variation de la densité ce charge d’espace en fonction
de x. Elle est positive du côté N et négative du côté P.
𝑑𝐸 −𝑞𝑁𝐴 𝑑𝐸 𝑞𝑁𝐷
= pour –xp<x<0 et = pour 0<x<𝑥𝑛
𝑑𝑥 𝜀𝑠𝑐 𝑑𝑥 𝜀𝑠𝑐
En intégrant les deux équations et en prenant E(x=-xp=0) et E(x=xn=0) c’est-à-dire
E=0 en régions neutres, on trouve :
−𝑞𝑁𝐴
E(x)= (𝑥 + 𝑥𝑝 ) 𝑝𝑜𝑢𝑟 − 𝑥𝑝 < 𝑥 < 0
𝜀𝑠𝑐
𝑞𝑁𝐷
E(x)= (𝑥 − 𝑥𝑛 ) 𝑝𝑜𝑢𝑟 0 < 𝑥 < 𝑥𝑛
𝜀𝑠𝑐
E=0 ailleurs.
Le tracé de E(x) possède l’allure suivante :
𝑞𝑁𝐴 𝑥𝑝 𝑞𝑁𝐷 𝑥𝑛
𝐴𝑣𝑒𝑐: 𝐸𝑚𝑎𝑥 = =
𝜀𝑠𝑐 𝜀𝑠𝑐
1
𝑉𝑏𝑖 = 𝐸 .𝑊
2 𝑚𝑎𝑥
6)
𝑥 0 −𝑞𝑁𝐴 𝑥𝑛 𝑞𝑁𝐷
𝑉𝑏𝑖 =-∫−𝑥𝑛 𝐸(𝑥)𝑑𝑥 = − ∫−𝑥
𝑝 𝑝 𝜀𝑠𝑐
( 𝑥 + 𝑥 𝑝 ) 𝑑𝑥 - ∫0 𝜀𝑠𝑐
(𝑥 − 𝑥𝑛 )𝑑𝑥
2
𝑞𝑁𝐴 𝑥𝑝 2
𝑞𝑁𝐷 𝑥𝑛 1
𝐷′ 𝑜ù: 𝑉𝑏𝑖 = + = 2 𝐸𝑚𝑎𝑥 . 𝑊
2𝜀𝑠𝑐 2𝜀𝑠𝑐
2
𝑞𝑁𝐴 𝑥𝑝
Vp est la chute de potentiel du côté P, 𝑉𝑃 =
2𝜀𝑠𝑐
𝑞𝑁𝐷 𝑥𝑛2
𝑉𝑁 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑐ℎ𝑢𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑡𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙 𝑑𝑢 𝑐ô𝑡é 𝑁 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑉𝑁 =
2𝜀𝑠𝑐
𝑞𝑁𝐴 𝑥𝑝 𝑞𝑁𝐷 𝑥𝑛
Sachant que 𝐸𝑚𝑎𝑥 = = , on déduit que : 𝑁𝐴 𝑥𝑝 = 𝑁𝐷 𝑥𝑛
𝜀𝑠𝑐 𝜀𝑠𝑐
2𝜀𝑠𝑐 𝑉𝑏𝑖
𝑥𝑛 = √ 𝑁
𝑞𝑁𝐷 (1 + 𝑁𝐷)
𝐴
2𝜀𝑠𝑐 𝑉𝑏𝑖
𝑥𝑝 = √ 𝑁
𝑞𝑁𝐴 (1 + 𝑁𝐴 )
𝐷
7) Pour polariser la jonction endirect, on applique une tesion VF entre les extrémités de la
jonction PN avec la borne positive du côté P et la borne négative du côté N comme le
montre la figure ci-dessous.
𝑑𝑝𝑛 𝑑𝑛𝑝
𝐽𝑝𝑑 = −𝑞𝐷𝑝 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑥 = 𝑥𝑛 et 𝐽𝑛𝑑 = 𝑞𝐷𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑥 = −𝑥𝑝
𝑑𝑥 𝑑𝑥
Avec 𝑝𝑛(𝑥) et 𝑛𝑝(𝑥) sont solutions des équations de continuités . Le calcul est développé
dans le cours.
𝑞𝑉𝐹
Le calcul donne Id= IS( 𝑒𝑥𝑝 𝐾𝑇 -1) avec :
de passer des zones où ils sont majoritaires vers de zones où ils sont minoritaires. Par
contre le champ va permettre aux minoritaires d’aller vers les régions où ils sont
majoritaires. Ce transfert de charges minoritaires donne lieu à un courant dit de
minoritairess qui est faible. Le courant inverse est de l’ordre de -𝐼𝑆 .
La démostration du calcul de ce courant est détaillée dans le cours.
En inverse la caractéristique possède l’allure suivante :
Si la tension inverse dépasse une certaine valeur dite de claquage de la jonction, le courant
inverse qui était faible avant augmente considérablement , on doit limiter sa valeur à celle
permise par le constructeur.
𝑞𝑉𝐹
𝐼𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡 ≅ 𝐼𝑆 𝑒𝑥𝑝 𝐾𝑇 en direct et 𝐼𝑖𝑛𝑣 ≅ −𝐼𝑆 en inverse.
𝐿′ 𝑎𝑙𝑙𝑢𝑟𝑒𝑑𝑒 𝐼 − 𝑉 𝑒𝑠𝑡:
𝑞𝑉𝐷
La relation entre ID et VD est exponentielle, soit : 𝐼𝐷 = 𝐼𝑆 (𝑒𝑥𝑝 𝐾𝑇 -1) où IS est appelé
courant de saturation ou des minoritaires, il est faible.
La diode laisse passer le courant dans le sens anode→ cathode et le bloque dans le sens cathode
→ 𝑎node.
La caractéristique I-V de la diode présente l’allure suivante :
On remarque que la diode commence à conduire, ID>0, lorsque VAK atteint un seuil Vo dit seuil
de conduction de la diode en direct. Pour des tensions inférieures ou égales à Vo, 𝐼𝐷 ≤ 0, on
dit que la diode est bloquée.
Pour étudier un circuit contenant une diode, on a besoin de la remplacer par un schéma
électrique équivalent selon l’état électrique de la diode, passante, ID>0, ou bloquée, 𝐼𝐷 ≤ 0.
2) Schéma électrique équivalent
a) Diode réelle
Pour obtenir le schéma équivalent, on doit d’abord linéariser la caractéristique comme
le montre la figure ci-dessous.
La diode est équivalente à un circuit ouvert, c’est dire elle bloque le courant. IAK≤ 𝟎
est donc la condition de conduction de la diode.
Pour VAK>0, on a ID>0, la diode est dite passante, la relation entre VAK et IAK est une
droite d’équation VAK=Vo+RdxIAK. On représente cette équation par le schéma
électrique suivant :
Rd est appelée
3ème étape : On calcule le courant traversant la diode dans le sens passant qui doit être
positif. On déduit alors la condition de conduction de la diode.
Si le circuit contient plus d’une diode
Exemple 1 :
1) Soit le circuit de la figure 1 où la diode est supposée parfaite et caractérisée par
Vo=0.7V. Déterminer la tension aux bornes de R.
Figure 1
E=3V, R=1KΩ
𝐸−𝑉 3−0.7
En appliquant la loi des mailles, on obtient 𝐼𝐷 = 𝑅 𝑜= 1000 = 2.3mA>0 ; la diode est donc
effectivement passante. VR= RxID= 2.3V
2) Soit le circuit de la figure 2.
En supposant D passante, on obtient le circuit :
Figure 2
−𝐸−𝑉 −3−0.7
En appliquant la loi des mailles, on obtient 𝐼𝐷 = 𝑅 𝑜 = 1000 = -3.7mA<0 ; d’où la
diode n’est pas passante, il faut alors redessiner le circuit réel en utilisant le schéma
équivalent d’une bloquée, circuit-ouvert.
On a remplacé la diode par un circuit–ouvert, le courant traversant R est nul donc VR=0.
Exemple 2 :
Considérons le circuit de la figure 3 où D1 et D2 sont parfaites et caractérisées par
Vo=0.7V.
Figure 3
Calculer I1, I2 et ID2.
En supposant D1 et D2 passantes on obtient :
𝐸−2𝑉0 20−3.4
La maille 1 donne 𝐼2 = = = 3.22𝑚𝐴 >0 donc D1 est effectivement
𝑅2 5600
passante.
La maille 2 donne :
𝑉
𝐼1 = 0 = 0.212mA.
𝑅1
𝐸𝑛 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑙𝑜𝑖 𝑑𝑒𝑠 𝑛𝑒𝑢𝑥, 𝑜𝑛 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒 ∶ 𝐼𝐷2 = 𝐼2 − 𝐼1 = 3.11𝑚𝐴
𝐼𝐷2 > 0, donc la diode D2 est aussi passante, par suite la supposition émise au début de la
solution est vraie.
Série n°3
Exercice 1 :
En supposant les diodes parfaites de seuil V0=0.7V, calculez le courant traversant la résistance
de 1kΩ dans les 4 cas suivants :
Figure 1
Exercice 2
Sachant que R1 = R2 = 1kΩ et R3 = 2kΩ et que la diode est idéale, calculez le courant qui
traverse la diode.
Figure 2
Exercice 3 :
La diode utilisée dans les deux circuits de la figure 3 est supposée caractérisée par un seuil
V0=0.7V et une résistance dynamique négligeable.
Figure 3
Exercice 4 :
Les diodes utilisées dans le circuit de la figure 4 sont supposées idéales. Les générateurs de
tension et de courant sont aussi idéaux.
Figure 4
Exercice 5 :
Figure 5
1) Déterminer la condition de conduction de la diode.
2) Déterminer l’expression de Vs si la diode est bloquée.
3) Reprendre la question 2 si la diode est passante.
4) Représenter le graphe de la fonction de transfert du circuit VS= f(Ve) si Ve est un signal
triangulaire variant entre -10V et +10V.
5) Représenter sur un même graphe ve(t) et vs(t).
On donne : Rg=100Ω, R2=1KΩ, R1=250Ω et E=3V
Exercice 6 :
On considère que les diodes de la figure 6 sont parfaites avec Vo=0.6V. ve(t) est un signal
sinusoïdal avec ve(t)= 5sin(wt).On donne R1=R2=1KΩ.
Figure 6
1) Déterminer les conditions de conductions de chaque diode, on doit trouver trois
combinaisons possibles, lesquelles ?
2) Pour chaque combinaison, déterminer la tension VR2.
3) Représenter la fonction de transfert du circuit.
Solutions
Exercice 1 :
Reprenons les quatre circuits en choisissant le sens des courants des diodes dans le sens
passant c’est-à-dire de l’anode vers la cathode.
Supposons les diodes passantes puis déterminons le courant ID. Si ID est supérieur à zéro
la diode est passante ; si ID est inférieur ou égale à zéro, la diode est bloquée.
Exercice 2 :
Soit le circuit suivant :
𝑅2 𝑥𝐸 𝐸
Avec 𝐸𝑇ℎ = = = 10𝑉
𝑅1+𝑅2 2
𝑅1𝑥𝑅2
𝑅𝑇ℎ = 𝑅1 //𝑅2 = = 500Ω
𝑅1+𝑅2
En supposant la diode passante, on la remplace par un court-circuit car la diode est idéale, soit :
Exercice 3 :
1) Les deux diodes utilisées sont supposées parfaites caractérisées par un seuil de
conduction, Vo, en directe et par une résistance dynamique nulle, Rd=0.
En supposant les diodes passantes, les deux circuits deviennent :
𝑅𝐿 𝑅𝑆 𝑅𝐿
𝑒𝑇ℎ = 𝑅 𝑉𝑖𝑛 , 𝑅𝑇ℎ = 𝑅𝑆 //𝑅𝐿 =
𝑆 +𝑅𝐿 𝑅𝑆 +𝑅𝐿
Pour le circuit(a), on appliquant la loi des mailles on trouve :
𝑒 −𝑉 −𝑉
𝐼𝐷 = 𝑇ℎ 𝑅 𝑜 𝐵 ; ce courant est positif si ID>0 c’est-à-dire 𝑒𝑇ℎ > (𝑉𝑜 + 𝑉𝐵 ) ou 𝑉𝑖𝑛 >
𝑇ℎ
𝑅𝑆
(1 + 𝑅 )(𝑉𝑜 + 𝑉𝐵 ) c’est la condition de conduction de la diode.
𝐿
Pour le circuit (b), en appliquant la loi des mailles, on obtient :
𝑒𝑇ℎ + 𝑉𝑜 + 𝑉𝐵
𝐼𝐷 = −
𝑅𝑇ℎ
𝐼𝐷 > 0 𝑠𝑖 (𝑒𝑇ℎ + 𝑉𝑜 + 𝑉𝐵 ) < 0 , 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑒𝑇ℎ < −(𝑉𝑜 + 𝑉𝐵 )
𝑅
ou encore : 𝑉𝑖𝑛 < −(1 + 𝑅𝑆 )(𝑉𝑜 + 𝑉𝐵 ) c’est la condition de conduction de la
𝐿
diode.
2) Pour le circuit (a), on a : vo= VB+VO si la diode est passante, dans le où ID≤0 la diode
est bloquée, le circuit se ramène à :
𝑅𝐿
𝑣𝑜 = 𝑒𝑇ℎ = 𝑉
𝑅𝑆 + 𝑅𝐿 𝑖𝑛
Pour le circuit (b), on a :
vo=-(VB+Vo) si la diode est passante
Si la diode est bloquée on a le circuit :
𝑅𝐿
𝑣𝑜 = 𝑒𝑇ℎ = 𝑉
𝑅𝑆 + 𝑅𝐿 𝑖𝑛
En résumé on a :
Circuit (a)
𝒆𝑻𝒉 −𝑽𝒐 −𝑽𝑩 𝑹𝑺
- vo= VB+VO si 𝑰𝑫 = > 𝟎 soit : 𝑽𝒊𝒏 > (𝟏 + )(𝑽𝒐 + 𝑽𝑩 )
𝑹𝑻𝒉 𝑹𝑳
𝑹𝑳 𝑹𝑺
- 𝒗𝒐 = 𝒆𝑻𝒉 = 𝑽𝒊𝒏 si 𝑽𝒊𝒏 ≤ (𝟏 + )(𝑽𝒐 + 𝑽𝑩 )
𝑹𝑺 +𝑹𝑳 𝑹𝑳
Circuit (b)
𝑹𝑺
- vo=-(VB+Vo) si ID<o soit : 𝑽𝒊𝒏 < −(𝟏 + )(𝑽𝒐 + 𝑽𝑩 )
𝑹𝑳
𝑹𝑳 𝑹𝑺
- 𝒗𝒐 = 𝒆𝑻𝒉 = 𝑽𝒊𝒏 si 𝑽𝒊𝒏 ≥ −(𝟏 + )(𝑽𝒐 + 𝑽𝑩 )
𝑹𝑺 +𝑹𝑳 𝑹𝑳
Les fonctions de transfert des deux circuits sont représentées ci-dessous :
+VM représente la valeur maximale de vin, -VM est sa valeur minimale car vin=VMsin(wt)
3) Représentation de vin(t) et de vo(t) sur un même graphe.
Exercice 4 :
La diode D2 est traversée par un courant de 1A allant positivement de son anode
vers sa cathode, donc elle est passante. On peut alors remplacer D2 par un court-
circuit, d’où le schéma électrique suivant :
𝐸 𝐸
La loi des nœuds en A donne : I=ID1+ID2 = , soit ID1= – ID2
𝑅 𝑅
𝐸
La diode D1 est passante si > ID2
𝑅
10
Si E=10V, on a I= 20 = 0.5𝐴, ID1= 0.5-1=-0.5A, D1 est alors bloquée.
30
Si E=30V, on a I= 20 = 1.5𝐴, ID1= 1.5-1= 0.5A>0, D1 est donc passante.
Exercice 5 :
Avec :
𝑣𝑒
𝑒𝑇ℎ = 𝑅2
𝑅2 + 𝑅𝑔
𝑅2 𝑅𝑔
𝑅𝑇ℎ =
𝑅2 + 𝑅𝑔
Pour obtenir la condition de conduction de D, on suppose D passante, on la remplace
par un court-circuit, on calcule iD puis on cherche sous quelle condition iD>0 c’est-à-
dire la condition de conduction de D.
En supposant D passante on obtient :
𝑣𝑒
𝑣𝑠 = 𝑒𝑇ℎ = 𝑅2
𝑅2 + 𝑅𝑔
3)
Si la diode est passante, ve>3.3V,on reprend le circuit de la question 1 :
𝑒𝑇ℎ −𝐸
𝑣𝑠 = 𝐸 + 𝑅1 𝑖𝐷 avec 𝑖𝐷 =
𝑅𝑇ℎ +𝑅1
𝑆𝑜𝑖𝑡: 𝑣𝑠 = 0.66𝑣𝑒 + 0.79, la fonction vs=f(ve) est une droite de pente 0.66
et qui ne passe pas par l’origine.
𝑆𝑖 𝑣𝑒 ≤ 3.3𝑉, 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑜𝑑𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑏𝑙𝑜𝑞𝑢é𝑒, 𝑜𝑛 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒 𝑣𝑠 = 0.9𝑣𝑒 , cette
fonction est une droite de pente 0.9.
4) Le tracé de la fonction de transfert du circuit est alors :
Exercice 6 :
ve est un signal qui dépend de t, on alors quatre combinaisons possibles :
D1 et D2 passantes.
D1 passante, D2 bloquée.
D1 bloquée, D2 passante.
D1 et D2 bloquées.
Supposons le cas où les deux diodes sont passantes ; on remplace chaque diode
par Vo seule, on a alors le circuit suivant :
𝑉0 0.6
𝐼𝑅2 = = = 0.6𝑚𝐴.
𝑅2 1000
En appliquant la loi des mailles à la maille (1), on obtient :
𝑣𝑒 − 𝑉𝑜
𝐼𝑅1 =
𝑅1
En appliquant la loi des nœuds en A, on a :
𝑣 −𝑉 𝑉 𝑣 1 1
𝐼𝐷1 = 𝐼𝑅1 − 𝐼𝑅2 = 𝑒 𝑜 − 0 = 𝑒 − 𝑉𝑜 ( + ).
𝑅1 𝑅2 𝑅1 𝑅1 𝑅2
ID1 doit être positif pour que la diode soit passante, d’où la condition de conduction
𝑅
de D1 est 𝑣𝑒 > 𝑉𝑜 ( 1 + 1) = 1.2𝑉. Si 𝑣𝑒 ≤ 1.2𝑉, la diode D1 est bloquée.
𝑅2
D1 bloquée, D2 passante : D1 remplacée par un circuit-ouvert, D2
remplacée par Vo.
−𝑉0
𝑉𝑅2 = 𝐼𝑅2 𝑥𝑅2 = −𝑉0 → 𝐼𝑅2 =
𝑅2
𝑣𝑒 + 𝑉𝑜
𝐿𝑎 𝑚𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒 (2): 𝐼𝑅1 =
𝑅1
La loi des nœuds donne :
−𝑉0 𝑣𝑒 +𝑉𝑜 𝑣 1 1
𝐼𝐷2 = 𝐼𝑅2 − 𝐼𝑅1 = − = − 𝑅𝑒 -𝑉𝑜 (𝑅 + 𝑅 ).
𝑅2 𝑅1 1 1 2
𝑣 1 1 𝑅
𝐼𝐷2 > 0 𝑠𝑖 {𝑅1𝑒 + 𝑉𝑜 (𝑅 + 𝑅 )} < 0 → 𝑣𝑒 < −𝑉0 (1 + 𝑅1 )=-1.2V
1 2 2
A partir de ce que nous avons démontré en haut on peut déduire le graphe suivant :
Diode Zener
La diode Zener est constituée d’une jonction PN destinée à fonctionner en inverse.
Son utilisation principale est la stabilisation de la tension aux bornes d’une charge.
On a 𝑣0 = 𝑣𝑖 .
Le tracé de 𝑣0 présente deux niveaux d’écrêtage, −(𝑉0 + 𝑉𝑍0 )𝑒𝑡 (𝑉0 + 𝑉𝑍0 ).
4) Stabilisateur de tension
Le circuit le plus simple est le suivant :
VCmin −VZ0
Soit : R ≤ I
Zmin +IUmax
Exercices d’application
Exercice 1 :
La diode Zener mise en œuvre dans les montages de cet exercice est une diode Zener silicium
de VZ0 =7,5 V et de puissance maximale à ne pas dépasser, Pmax= 0,4 W.
On adoptera pour cette diode Zener le modèle à seuil V0=0.7V en direct et le modèle linéaire
(seuil et résistance dynamique VZ0=7.5V et rdz=3.5Ω) en inverse
1) Calculer la valeur IZmax, circulant dans la diode zener, à ne pas dépasser, en régime
permanent, en polarisation inverse.
2) Représenter l’allure de la caractéristique IZ en fonction de VZ pour un courant variant
de IZmin à IZmax (Préciser les valeurs des points remarquables).
3) On considère le montage ci-dessous où La source de tension est réalisée avec un
Générateur Basse Fréquence de résistance interne r = 50Ω, qui délivre une f.e.m. « e ».
Une résistance de protection R = 50 Ω limite le courant dans la diode zener.
a) Supposons la diode zener bloquée. Préciser l’intervalle dans lequel doit se trouver la valeur
de VZ et l’intervalle dans lequel doit se trouver la valeur de la f.e.m. « e » pour que cette
hypothèse soit vraie. Justifier votre réponse.
b) Supposons la diode zener conductrice en inverse (IZ>0). Préciser la condition sur la
valeur de la f.e.m. « e » pour que cette hypothèse soit vraie. Justifier par un schéma et
un calcul.
Solution
3)
a) Si la diode zener est bloquée : - 0,7 V < VZ < 7,5 V (voir graphe ci-dessus).
Le courant iZ est nul, donc e=VZ ( voir circuit ci-dessous)
b) Si la diode zener est conductrice en inverse, le courant iZ est positif et donc e > 7,5 V
(loi des mailles sur la figure ci-dessous)
𝑒−𝑉
On a (R+𝑟𝑑𝑧 + 𝑟)𝑖𝑍 = 𝑒 − 𝑉𝑍0 → 𝑖𝑍 = 𝑅+𝑟+𝑟𝑍0 > 0 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑞𝑢𝑒 la diode Zener soit
𝑑𝑧
passante, soit e> VZ0 , e>7.5V, est la condition de conduction de la diode Zener.
Exercice 2 :
On dispose d’une source de tension constante Ve= 9V à partir de laquelle on souhaite
alimenter une charge sous une tension constante VCH=5V quel que soit la valeur du
courant consommé ICH. Pour cela, on utilise une diode zener de tension zener VZ0=5V.
(On négligera sa résistance dynamique en polarisation inverse, rdz=0).
1) Sachant que la puissance maximale qui peut être dissipée dans la diode zener est de
500 mW, en déduire IZmax.
2) Montrer que la somme ICH+IZ=Ie est une valeur constante tant que la diode zener
est passante en inverse.
3) Sachant que 0 < 𝐼𝐶𝐻 < 𝐼𝐶𝐻𝑚𝑎𝑥 , en déduire que la valeur R=40Ω protège la diode
zener contre les risques de courant excessif supérieur à IZmax.
4) Pour que la charge reste alimentée sous VCH=5V, il faut que Iz>0. En déduire la
valeur limite de ICH qui garantit ce bon fonctionnement.
5) Quelle est la valeur de VCH si la charge consomme un courant ICH=200mA ?
Corrigé
3) Le courant dans la diode zener est maximum lorsque ICH=0. Dans ce cas on a :
4
𝐼𝑍 = 𝐼𝑒 = 40 = 100𝑚𝐴, ce qui est égal au courant maximum admissible par cette diode.
La valeur de R choisie permet la protection de la diode.
Solution
𝑈𝑈 10
𝐼𝑈𝑚𝑖𝑛 = = = 5𝑚𝐴
𝑅𝑈𝑚𝑎𝑥 2 ∗ 103
𝑒𝑡:
𝑈𝑈 10
𝐼𝑈𝑚𝑎𝑥 = = = 50𝑚𝐴
𝑅𝑈𝑚𝑖𝑛 2 ∗ 102
Si E est une constante, toute variation de la charge RU (ce qui revient à une variation du
courant IU), s’accompagne d’une variation de la tension de sortie UU .
En dérivant l’expression précédente et tenant compte du fait que Vz0 est constante on obtient:
𝑅𝑆
𝑅𝑆 𝑑𝐼𝑈 + (1 + 𝑈 )d𝑈 = 0
𝑟𝑑𝑧
On a finalement à E=constante, régulation par rapport à RU :
𝑑𝑈𝑈 𝑅𝑆 𝑟𝑑𝑧
λ= = − = −16.5Ω=−𝑟𝑖
𝑑𝐼𝑢 𝑅𝑆 +𝑟𝑑𝑧
Le signe « − » signifie que les variations du courant et de la tension sont en sens inverse. Lorsque l’une
augmente, l’autre diminue et vice versa. Avec ri qui représente la résistance interne du régulateur.
si IU est une constante, toute variation de la tension E s’accompagne d’une variation de la
tension de sortie UU . L’expression précédente s’écrit :
𝑅𝑆 𝑅
E= (1 + )𝑈𝑈 + 𝑅𝑆 𝐼𝑈 + − 𝑟 𝑆 𝑉𝑧0
𝑟𝑑𝑧 𝑑𝑧
En différentiant l’équation on obtient :
𝑅
dE=+(1 + 𝑆 )d𝑈𝑈 , doù :
𝑟 𝑑𝑧
𝑑𝑈𝑈 𝑟𝑑𝑧
𝛼= à 𝐼𝑈 = 𝐶𝑡𝑒 = = 0.18
𝑑𝐸 𝑅𝑆 +𝑟𝑑𝑧
1) Structure
On a deux catégories de structures NPN et PNP (figure 1)
Considérons la structure NPN. Pour faire fonctionner normalement cette structure, on polarise
la JBE en direct et la JBC en inverse (figure 2).
Figure 2
L’émetteur (E) est fortement dopé. Son rôle est d’injecter des électrons dans la base.
La base (B) est faiblement dopée et très mince. Elle transmet au collecteur la plupart
des électrons venant de l’émetteur.
Le collecteur (C) recueille les électrons qui lui viennent de la base d’où son nom.
La jonction émetteur est polarisée en directe pour créer un champ externe ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝑒𝑥𝑡 opposé
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
au champ interne 𝐸𝑖𝑛𝑡 . Si|𝐸𝑒𝑥𝑡 | > |𝐸𝑖𝑛𝑡 |, les électrons majoritaires au niveau de
l’émetteur peuvent passer dans la base et donnent lieu au courant IE. La base étant
faiblement dopée et très mince, donc très peu d’électrons se recombinent avec des trous
de la base. Le courant de base, IB, est très faible.
Jonction collecteur polarisée en inverse : Le champ externe⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝑒𝑥𝑡 est dans le même sens
que le champ interne⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝑖𝑛𝑡 . Les électrons qui n’ont pas été recombinés avec les trous au
niveau de la base peuvent passer dans le collecteur ce qui donne le courant IC
Figure 3
Le Transistor bipolaire est élément actif constitué de trois pôles, la base (B), le Collecteur(C)
et l’Emetteur (E)) et de 3 couches semi-conductrices NPN et PNP.
Emetteur commun :
Base commune :
Collecteur commun :
𝐼𝐶 = 𝛽𝐼𝐵 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝛽 ≫ 1
𝐼𝐸 = 𝐼𝐶 + 𝐼𝐵 = (1 + 𝛽)𝐼𝐵
𝛽 𝛼
Avec : 𝛼 = 1+𝛽 ; 𝛽 = 1−𝛼
Figure 4
Prenons par exemple un transistor NPN que nous polarisons avec le circuit de la figure
5 qui est de type émetteur commun.
Figure 5
Pour déterminer le point de fonctionnement, on utilise soit une méthode graphique en
associant les équations déduites du circuit et le réseau de caractéristiques, soit une
méthode basée purement sur l’étude du circuit.
a) Méthode graphique
En plus du réseau qui doit être fourni, on déduit du circuit deux équations dites droite
de charge à l’entrée et droite de charge en sortie.
𝑉𝐶𝐶 −𝑉𝐵𝐸
A l’entrée, du côté base, on a :𝑉𝐶𝐶 = 𝑉𝐵𝐸 + 𝑅𝐵 ∗ 𝐼𝐵 ; 𝑑 ′ 𝑜ù 𝐼𝐵 = , soit
𝑅𝐵
𝑉𝐵𝐸 = 𝑉𝐶𝐶 − 𝑅𝐵 ∗ 𝐼𝐵 , c’est une droite dite de charge à l’entrée ou d’attaque
.
A la sortie, du côté collecteur, on obtient : 𝑉𝐶𝐶 = 𝑉𝐶𝐸 + 𝑅𝐶 ∗ 𝐼𝐶 , soit : 𝑉𝐶𝐸 =
𝑉𝐶𝐶 − 𝑅𝐶 ∗ 𝐼𝑐 , c’est une droite dite de charge.
En représentant les deux droites sur le graphe des réseaux, on obtient le schéma de
la figure 6.
Figure 6
Figure 7
La partie de la droite de charge statique située entre les points de blocage et de
saturation définit la zone active ou de fonctionnement normal du transistor.
Au point de saturation, le transistor idéal est équivalent à un interrupteur fermé
𝑉𝐶𝐸 = 𝑉𝐶𝐸𝑠𝑎𝑡 ≅ 0 et IC prend sa valeur maximale, peu différente de VCC/RC.
Au point de blocage, le transistor idéal est équivalent à un interrupteur ouvert, IC=0
et VCE=VCC.
6) Autres circuits de polarisation
La figure 8 représente d’autres circuits de polarisation.
Figure 8
Exercices d’application
Exercice 1 :
Figure9
Solution
1) En précisant les courants et les tensions, on obtient( figure 10) :
Figure 10
Du côté base on a :
𝑉𝐶𝐶 = 𝑅𝐵 𝐼𝐵 + 𝑉𝐵𝐸 + 𝑅𝐸 𝐼𝐸 avec 𝐼𝐸 = (1 + 𝛽)𝐼𝐵
𝑉𝐶𝐶 −𝑉𝐵𝐸 15−0.7
𝐷′ 𝑜ù: 𝐼𝐸 = (1 + 𝛽) =101* = 628𝜇𝐴
𝑅𝐵 +𝑅𝐸 (1+𝛽) 2.2∗106 +103 ∗101
𝛽
𝐼𝐶 = 𝐼 = 621𝜇𝐴
𝛽+1 𝐸
𝑉𝐸 = 𝑅𝐸 𝐼𝐸 = 103 ∗ 628−6 = 628𝑚𝑉.
𝑉𝐶 = 𝑉𝐶𝐶 − 𝑅𝐶 𝐼𝐶 = 15 − 104 ∗ 621−6 = 8.79𝑉
𝑉𝐶𝐸 = 𝑉𝐶 − 𝑉𝐸 = 8.79 − 0.628 = 8.16𝑉
𝑉𝐵 = 𝑉𝐸 + 𝑉𝐵𝐸 = 1.33𝑉
2) 𝛽 ′ = 110, on remplaçant 𝛽 = 100 par 𝛽 ′ = 110, on trouve :
𝐼𝐸′ = 687𝜇𝐴 et 𝑉𝐸′ = 687𝜇𝑉.
Si augmente IE augmente la tension VE = RE IE augmente la tension
VRB = Vcc – (VE + VBE) diminue IB diminue IC diminue IE diminue.
L’augmentation initiale de IE est compensée par une diminution finale. On dit que
la présence de RE dans le montage permet de stabiliser le point de fonctionnement.
𝑉
Si 𝑅𝐸 (1 + 𝛽) ≫ 𝑅𝐵 et 𝑉𝐶𝐶 ≫ 𝑉𝐵𝐸 , on a 𝐼𝐸 = 𝐶𝐶 ,don indépendant du transistor
𝑅𝐵 +
par 𝛽 et de la température par l’intermédiaire de VBE.
Exercice 2 :
Considérons le circuit de polarisation par pont ci-dessous (figure 11).Le transistor
est caractérisé par VBE=0.7V et 𝛽 = 100.
Figure 11
𝑅2
R1 et R2 en série, on donc un diviseur de tension, d’où : 𝐸𝑇𝐻 = 𝑉 = 1.36𝑉
𝑅1 +𝑅2 𝐶𝐶
𝑅 𝑅
𝑅𝑇𝐻 = 𝑅𝐵𝑀 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝐼𝐵 = 0 𝑒𝑡 𝑉𝐶𝐶 = 0, 𝑅𝑇𝐻 = 𝑅1//𝑅2 = 𝑅 1+𝑅2 = 9.09KΩ
1 2
Figure 12
𝑅𝑇𝐻 𝐼𝐸
𝐸𝑇𝐻 − 𝑉𝐵𝐸 = 𝑅𝑇𝐻 𝐼𝐵 + 𝑅𝐸 𝐼𝐸 = + 𝑅𝐸 𝐼𝐸
(1 + 𝛽)
𝐸𝑇𝐻 − 𝑉𝐵𝐸
𝐷′ 𝑜ù: 𝐼𝐸 = (1 + 𝛽)
𝑅𝑇𝐻 + (1 + 𝛽)𝑅𝐸
3) Pour 𝛽 = 100, 𝐼𝐸 = 605𝜇𝐴 ; pour 𝛽 = 𝛽 ′ =110, on trouve 𝐼𝐸′ = 610𝜇𝐴
(’ - ) / =/ =10%
(I’E - IE) / IE = IE / IE = (610μA - 605μA) / 605μA = 0,0082 = 0,82%
IE varie faiblement et le montage est stable. Ceci est dû au fait que le terme Rth / (+1) est
petit comparé à RE; il peut même être négligé.
4) IC = IE x / (+1) = 605μA x 100 / (100 + 1) = 600μA
VE = IE x RE = 605μA x 1kΩ = 605mV
VC = VCC – IC x RC = 15V - 600μA x 10kΩ = 9V
VCE = VC - VE = 9V - 605mV = 8,4V
VB = VE + VBE = 605mV + 0,7V = 1,31V
Pilarisation par
résistance de
base
Polarisation
par réaction
d'émetteur
Polarisation
par réaction
de collecteur :
Polarisation
par pont de
base et
résistance
d'émetteur
Emetteur
suiveur
Base
commune
TD d’électronique de base
Série n°5
Exercice 1 :
Enoncé :
Figure 1
Solutions :
Exercice 2 :
Enoncé :
Figure 2
Solutions :
Exercice 3 :
Enoncé :
Le transistor utilisé sur le circuit de la figure 3 est de type NPN et caractérisé par
VBE=0.7V et 𝜷 précisée sur le schéma.
Figure 3
Solutions :
VCB=VC-VB=0-10.98= -10.98V
A remarquer que tous les courant sont positif et que VCB<0 et VBE>0 ; ce qui caractérise
le fonctionnement normal d’un transistor.
Exercice 4 :
Enoncé :
Figure 4
Solutions :
Le flux de porteurs dans le canal est contrôlé par une tension. Il présente trois électrodes, grille,
source et drain.
1) Structure et symbole :
Il se présente sous forme de deux structures selon le type du canal, N ou P. Le JFET à
canal N est le plus utilisé en raison de la mobilité des électrons plus importante que celle
des trous.
Les valeurs de VP et IDSS sont fournies par le constructeur. On remarque que plus |𝑉𝐺𝑆 |
augmente, plus ID diminue.
Pour VGS = VP, le canal est totalement envahi par les deux zones de charge d’espace et
ne laisse pas passer les électrons de S vers D ; le courant ID est alors nul (figures 4). Les
figures 5 et 6 représentent respectivement le pincement partiel et total du canal.
Nous pouvons exprimer la tension Grille - Drain (tension grille - canal au niveau du
drain) par :
VGD = VGS + VSD
Lorsque VGD = VP, le canal est pincé et le courant ID ne dépend plus dépendre de la
valeur de VDS, c’est le début de la saturation du courant ID.
On a alors:
VGD = VGS + VSD = VP
VDSsat = VGS-VP
Dans la zone de saturation (pinch- off region), VDS≥ ( 𝑉𝐺𝑆 − 𝑉𝑃 ), le courant ID s’exprime
en fonction de VGS par la relation ci-dessous, dite caractéristique de transfert ou équation
de Shockley.
𝑹𝟐
I1= I2 car IG=0, d’où 𝑽𝑮 = 𝑹 𝑽𝑫𝑫 , 𝒄𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒕𝒆𝒏𝒔𝒊𝒐𝒏.
𝟏 +𝑹𝟐
Au niveau de la grille on a :
𝑽𝑮 = 𝑽𝑮𝑺 + 𝑹𝑺 𝑰𝑫𝑺 , d’où VGS= VG-RSIDS
𝑽𝑮𝑺 𝟐
On a encore la relation 𝑰𝑫𝑺 = 𝑰𝑫𝑺𝑺 (𝟏 − )
𝑽𝑷
La loi des mailles en sortie donne :
𝑽𝑫𝑺 = 𝑽𝑫𝑫 − (𝑹𝑫 + 𝑹𝑺 )𝑰𝑫𝑺
5) Exercices d’application
Exercice 1 :
Enoncé
Soit le circuit ci-dessous où le JFET est caractérisé par VP=-7V et IDSS=9mA.
𝑽𝑮𝑺 𝟐
On détermine IDS à partir de la relation 𝑰𝑫𝑺 = 𝑰𝑫𝑺𝑺 (𝟏 − ) ; IDS=
𝑽𝑷
−𝟎.𝟓 𝟐
9.10-3( 𝟏 − ) = 7.76mA
−𝟕
VDS= VDD-RD IDS= 5-500x7.76x10-3=1.12V.
Exercise 2:
Enoncé:
Soit le circuit ci- dessous ; les paramètres du JFET sont précisés sur le schéma. On
donne ID=6mA
Solution:
Exercise 3:
Enoncé:
Considérons le circuit ci-dessous. Le JFET est caractérisé par IDSS=30mA et VP=-
2.4V. On désire avoir ID=6mA.
VGS² -2VPVGS - IDVP²/IDSS + VP² =0, c’est une équation de second degré en VGS.
En remplaçant ID et VP par leurs valeurs, on trouve :
VGS² + 4,8VGS +4,6 =0
Les solutions de cette équation sont :
VGS1 = -3,47 V et VGS2 = -1,33 V.
On sait que la valeur de VGS doit être située entre VP=-2.4V et 0, la solution à
retenir est alors :
VGS= -1.33V.
IG=0 implique VGS= -RSID, d’où RS=-VGS/ID = -1.33/6x10-3=220Ω.
En appliquant la loi des mailles au niveau de D, on trouve :
VDS=VDD-RSID= 12-1.33=10.67V.
Série 6
Exercice 1 :
Considérons le circuit de la figure 1 où le transistor utilisé est caractérisé par IDSS= 8mA et VP=-
4V.La caractéristique de transfert du transistor présente l’allure de la figure 2.
On donne : VDD = + 16 V, R1 = 2.1 MΩ, R2 = 270 kΩ, RD = 2.4 kΩ, and RS = 1.5 kΩ,
determine the following: VGSQ, IDQ, VD, VS, VDS, and VDG.
Déterminer : VGS, ID, VD, VS, VDS et VDG.
Solution :
Commençons par calculer VGS et IDS en utilisant une méthode graphique qui associe des
équations déduites du circuit et le graphe de la figure 2. Pour cela, on a besoin de
déterminer une droite dite de transfert qui fournit une relation linéaire entre V GS et IDS.
Le point de fonctionnent doit être sur la droite et sur la caractéristique, sa position
correspond donc à l’intersection de la droite avec la caractéristique.
Pour avoir la droite de transfert, analysons le circuit du côté grille (figure 3)
Exercice 2 :
Considérons le circuit de la figure 5. Le transistor utilisé est caractérisé par
IDSS=9maA et VP=-8V.
Figure 5
Solution :
Déterminer les valeurs des résistances RD et RS qui permettent d’avoir
IDS=IDSS/2 et VDS=VDD/2 (polarisation au point milieu)
IDSS=9mA, donc IDS= 4.5mA, VGS=IDSS (1-VGS/VP)2= -147mV.
VGS= -RS IDS, d’où RS=- VGS/IDS= 147x10-3/4.5x10-3=32.6Ω.
Du côté drain on a : VDS= VDD-(RS+RD) IDS (droite de charge du circuit),
d’où :
𝑉𝐷𝐷 −𝑉𝐷𝑆 12−6
RD= − 𝑅𝑆 = − 32.6 = 1.3𝐾Ω.
𝐼𝐷𝑆 4.5𝑥10−3