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BRUNELLO THEO 21810227

L’évolution de l’armement durant la Préhistoire : tendances, rythmes et implications sur


l’organisation des groupes humains.

Au cours de la préhistoire, l’évolution de l’armement s’est réalisé à mesure que le besoin de


se protéger s’est fait sentir. La chasse prédomine du Paléolithique supérieur au Mésolithique et
l’utilisation d’armement va s’exercer au travers d’un rapport homme-animal principalement. Ce
n’est qu’à partir du Néolithique que l’armement va avoir du sens en tant que tel, car avec
l’apparition des premières habitations groupées, vont se former les premières hiérarchies sociales et
donc les premières guerres de territoire.

On peut se demander comment cette évolution s’est déroulé ? Dans quel contexte ? Et pourquoi ?
C’est ce que nous allons tenter de démontrer en observant la période du Paléolithique supérieur, en
passant par le Mésolithique. Puis nous terminerons par la période du Néolithique.

Dès le Paléolithique supérieur, on observe taphonomiquement les traces d’armes en pierre


destinés à la chasse. Ces élaborations demandais un savoir-faire particulier dans le cadre du
débitage des lames notamment celle en silex. Le contact étant direct avec les proies, les épieux de
bois ou les lances à pointes de pierres ont vite laissé place aux armes de jet dont la sagaie et l’arc.
Bien que l’utilisation de l’arc demeure hypothétique à une période aussi reculée, les dépôts
abondants en Europe de pointe de flèches laisse penser qu’au cour du Paléolithique, il y eu une
réelle industrie lithique dans le débitage de pointes avec un emmanchement possible sur des
hampes. Les pointes de flèches pour la chasse étaient généralement plus grandes et plus aiguisées
que celles utilisées pour la défense. Notons aussi que les pointes de flèches en os étaient plus
résistantes que les pointes de flèches en pierre. Cependant, malgré les différentes expérimentation
effectuées à partir de pointes de flèches retrouvées, l’utilisation d’un arc reste difficile à prouver au
vu du manque de traces, car étant probablement fait de bois souple, il apparaît évident que la
mauvaise conservation de ce matériau, même en milieu lacustre, ne permet pas d’argumenter en
faveur d’une telle utilisation pour le moment.
Au Mésolithique en revanche, l’armement ne se fait plus ressentir comme utile face au gibier. Le
réchauffement de l’Holocène ayant fait migrer les animaux et disparaître certains comme l’auroch
par exemple, l’Homme dû s’adapter en changeant progressivement son alimentation en pêchant et
en chassant du petit gibier via des pièges. Les traces d’important dépôts de coquilles de noisettes
dans certaines régions d’Europe laissent cependant penser qu’il y eu un rapport alimentaire
drastiquement différent qu’au Paléolithique.
De ce fait, il faudra attendre le chalcolithique vers -3300 avant J.-C., ou âge des métaux pour
commencer à observer des traces d’armements plus élaborer et plus durable dans le temps. En effet,
la pierre cassant très vite par rapport au métal, l’Homme va innover dans la technique de fabrication
d’armes en cuivre au cour du campaniforme. Le nom provient des gobelets en forme de cloche,
campana, retrouvés en Espagne. Cette période sera marquée par différente prise de territoire
motivées par les ressources, les femmes et la main d’oeuvre destinée à l’esclavage. C’est aussi à
cette période que l’on va voir apparaître une valorisation du guerrier. Le rapport à l’armement va
complètement changer ici, tout d’abord en innovant différentes formes tel que des têtes de haches à
talons par exemple.
En résumé, au cours du passage du Paléolithique au Néolithique, les armes en pierre ont été
remplacées progressivement par des armes en métal. Les armes en pierre étaient fabriquées à l'aide
de techniques simples, tandis que les armes en métal nécessitaient des compétences spécialisées et
ont entraîné une augmentation de la hiérarchie sociale.

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